Méditation pour se préparer à recevoir Jésus

“Pour Noël il faudrait un grand silence, un cœur à cœur avec Marie, l’Enfant que je suis et Joseph, une totale absence de paroles, une barrière à vos lèvres futiles. (...) Je cherche des âmes et des corps silencieux capables de M’étreindre.
Bavardages, vains bavardages. Tu as raison de le dire et de le répéter. Tous loin de Mon Cœur car Mon Cœur est crucifié et se plaît aux consolantes caresses d’un cœur attentif. Vis-le, rappelle-le, recommence, ne te lasse pas.” (28/11/2003)

“Noël ! Il faut vivre Noël et non plus le fêter comme un événement extérieur. Non, il faut Me vivre naissant dans vos âmes, dans vos corps. Je viens réellement en vous.
Qui M’accueillera ?
Qui consolera Ma Mère affaiblie sur la route de Bethléem en cette nuit d’hiver ?
Qui pensera qu’il fait froid, qu’il fait nuit,que la route est parsemée d’embûches,
que Nous sommes pauvres sur la route,sans ressources.
Qui aidera Joseph à porter sa chère épouse , à lui trouver un abri ?
Quelle autre épaule soutiendra Marie ?
Qui viendra consoler Joseph des refus des hôteliers ?
Quels cœurs seront suffisamment chauds, brûlants, pour réchauffer Mes pauvres parents, grelottant dans la nuit de décembre ?
Avez-vous déjà passé une nuit de décembre dehors ?
Connaissez-vous le froid, l’incertitude de trouver un abri pour vous reposer, pour vous réchauffer ?
Et vous les mamans, rappelez-vous les enfantements. N’avez-vous pas eu besoin d’aide, de bras, de gestes pour vous soutenir ?

Depuis 2000 ans Joseph cherche des auberges qui s’ouvrent (...) : dans les unes on n’entend pas frapper Joseph parce qu’on y parle sans arrêt. Dans de nombreuses autres, on ne connaît ni le nom de Joseph, ni Celui de l’Enfant et de Sa Sainte Mère et l’on insulte les gêneurs.
Ceux qui font souffrir le plus nos cœurs sont ceux qui nous connaissent mais confondent Noël avec réjouissance bruyante et n’ont même plus le temps d’ouvrir la porte. (...) Joseph frappe, frappe. On ne l’entend pas ! Noël a besoin de l’arrêt du flot des paroles pour pouvoir Nous serrer contre vos cœurs. Sans cela, Je continue à naître dans une mangeoire réchauffée par les seuls qui M’ont reconnu après Joseph et Marie : l’âne et le bœuf silencieux. (...) Car vos cœurs sont fermés, vos esprits distraits, sans cesse distraits du Mystère qui se déroule en cette nuit.
Faites silence. Préparez vos cœurs, les tapissant de tentures moelleuses, de chaleur pour les Bien-Aimés. Ne laissez plus Joseph essuyer les refus des auberges à la Sainte Famille. Cessez vos étourderies, vos distractions. Préparez le berceau blanc du Saint des Saints, les draperies, les dentelles. Cela demande du temps. Choisissez pour Lui : tissus, fils, soie. Ne laissez plus Joseph, l’Enfant et Sa Mère à la porte des auberges qui ne sont autres que vos cœurs.” (24/12/03) l