du père Benoît Domergue
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les dangers spirituels de notre temps :: DEMONOLOGIE, EXORCISME, L'ANTECHRIST
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du père Benoît Domergue
culture jeune partie 1 18 min - 29 mai 2010 dailymotion.com |
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Re: du père Benoît Domergue
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Re: du père Benoît Domergue
Dailymotion - Culture jeune_3 - une vidéo Expression Libre29 mai 2010 ... le 3 mai, le député Jacques Domergue, aura été le premier à s'adresser avec fougue ... enseignement sur la culture jeune par benoit domergue ...
www.dailymotion.com › home › expression libre › vidéos - www.dailymotion.com/video/xdheod_culture-jeune-3_webcam+culture+jeune+3&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&source=www.google.fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache
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Re: du père Benoît Domergue
Culture jeune_4 10 min - 29 mai 2010 dailymotion |
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Re: du père Benoît Domergue
Culture jeune_5 | |
19 min - 29 mai 2010 enseignement sur la culture jeune par benoit domergue www |
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Re: du père Benoît Domergue
extrait wikipedia :
Benoît Domergue (né en 1956) est un prêtre français actuellement rattaché au diocèse de Bordeaux; curé de Paroisse. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la nouvelle religiosité et les courants contemporains ésotériques et magiques.
Il a effectué sept années de recherches à l’École Pratique des Hautes-Études en Sciences Religieuses à Paris (spécialité en sanskrit et en hébreu) et a obtenu son doctorat en théologie à l’université pontificale grégorienne à Rome en 1997.
Il est surtout connu pour donner des conférences auprès de collégiens et lycéens sur les nouvelles religiosités. Souvent interrogé par des médias de diffusion nationale[1],[2].Il anime des rencontres internationales d'exorcistes (Italie, Portugal, Pologne) et des interventions informationnelles auprès d'instances politiques en Europe : Belgique, Pologne, Lituanie (Conférence auprès du Parlement), Portugal.
L'auteur donne différents éclairages ethnologiques et théologiques sur différentes expressions culturelles concernant la jeunesse actuelle : Internet, films, Jeux-vidéos, musiques... [3].
Ces nombreuses rencontres auprès des jeunes, des familles, des auteurs de musique et organisateurs de spectacles de musiques extrêmes valorisent un dialogue et une lecture non discriminante mais appréhendée avec discernement.
L'auteur a publié différents articles en particulier pour la Conférence Épiscopale Française : Les tendances satanistes dans la jeunesse actuelle. Document Épiscopat, Novembre 2007 et un DVD[4].
Benoît Domergue (né en 1956) est un prêtre français actuellement rattaché au diocèse de Bordeaux; curé de Paroisse. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur la nouvelle religiosité et les courants contemporains ésotériques et magiques.
Il a effectué sept années de recherches à l’École Pratique des Hautes-Études en Sciences Religieuses à Paris (spécialité en sanskrit et en hébreu) et a obtenu son doctorat en théologie à l’université pontificale grégorienne à Rome en 1997.
Il est surtout connu pour donner des conférences auprès de collégiens et lycéens sur les nouvelles religiosités. Souvent interrogé par des médias de diffusion nationale[1],[2].Il anime des rencontres internationales d'exorcistes (Italie, Portugal, Pologne) et des interventions informationnelles auprès d'instances politiques en Europe : Belgique, Pologne, Lituanie (Conférence auprès du Parlement), Portugal.
L'auteur donne différents éclairages ethnologiques et théologiques sur différentes expressions culturelles concernant la jeunesse actuelle : Internet, films, Jeux-vidéos, musiques... [3].
Ces nombreuses rencontres auprès des jeunes, des familles, des auteurs de musique et organisateurs de spectacles de musiques extrêmes valorisent un dialogue et une lecture non discriminante mais appréhendée avec discernement.
L'auteur a publié différents articles en particulier pour la Conférence Épiscopale Française : Les tendances satanistes dans la jeunesse actuelle. Document Épiscopat, Novembre 2007 et un DVD[4].
Dernière édition par panetier le Sam 26 Mar 2011 - 10:59, édité 1 fois
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Re: du père Benoît Domergue
Marilyn Manson - Satanisme
"...A la suite d'une thèse de doctorat présentée devant l'université grégorienne de Rome, l'abbé Benoît Domergue, prêtre du diocèse de Bordeaux, s'est investi dans l'étude approfondie des déviances de la culture rock. Des recherches qui le poussent à fréquenter jusqu'aux salles de concert. «Le black metal revendique clairement sa filiation avec le diable. Le meilleur promoteur du satanisme est Marilyn Manson qui rassemble 5 millions de fans à travers le monde quand 300 sites internet lui sont consacrés !»
Marilyn Manson : une fortune colossale, une gigantesque entreprise qui produit des millions de disques. Son message est clair, comme cette pochette d'album qui montre un crucifié à la mâchoire brisée... «Et si nous ne sommes pas convaincus, ajoute le père Domergue, il faut également notifier le poster géant exhibé sur la scène de ses concerts - plus de cent mètres carrés - d'un enfant crucifié et dépecé, littéralement écorché et pendant sur une croix non moins géante.» ..." (Le satanisme capte une jeunesse rebelle Figaro Magazine 19 mars 2006).
Le Père Benoît Domergue, a écrit un livre très intéressant "Culture Jeune et ésotérisme" *. Il parcourt le pays et donne des conférences sur les conséquences néfastes de cette culture ésotérique. Lors de ses interventions il procède par évidences et propose quelques traductions très ciblées de chansons et de clips. Cette manière de faire favorise un prise de conscience rapide de la plupart des jeunes. Les adolescents découvrent l'origine et les antécédents de certaines pratiques occultes (présentes dans de nombreuses oeuvres artistiques) qui leurs sont devenues familières. Benoït Domergue démythise certaines de ces valeurs idolâtriques. Ces jeunes "chercheurs de vérité", comme il les nomme peuvent alors "comprendre pour ainsi dire de l'intérieur -avec intelligence - cette culture qui les enferme finalement sur eux-mêmes. Il est alors possible de passer de la redoutable "descente aux enfers" à la très surprenante "montée au ciel".
Extraits : satanisme
"En avril 2002, ...Robert Steinhaüser, 19 ans, passionné de musique Metal, de Gothic et de "vidéos extrêmes" tue de sang-froid 16 personnes avant de se supprimer."
"En septembre 2005, deux jeunes filles âgées de 14 ans, dans la mouvance Gothic, se jettent du 17ème étage d'une tour de la cité Monmousseau à Ivry-sur-Seine (Val de Marne)".
Espérance
"Si les jeunes à travers la musique font de plus en plus l'expérience de la transe, trance music ou autres, c'est peut-être parce que la vie intérieure, l'extase spirituelle sont en train de disparaître!"
"La culture de tous les extrêmes attend peut-être de recevoir un peu de dette lumière que l'on ne peut obtenir que d'En Haut, en particulier du Christ, dont il est urgent d'annoncer la résurrection, une expérience qui seule peut assouvir une attente de tous les instants."
*Editions Bénédictines, rue Georges Ratier 36170 Saint-Benoît-du-Sault
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Re: du père Benoît Domergue
Père Benoît Domergue : « Hellfest, une assimilation dangereuse »
5 Juillet 2010 | Père Benoît Domergue*
Depuis la polémique lancée lors des élections régionales, le financement public du Hellfest 2010 a fait couler beaucoup d’encre. Dangereux, pas dangereux ? Spécialiste du satanisme et des relations entre la jeunesse et les nouvelles religiosités, le père Benoît Domergue répond à nos questions.
Vous assistez depuis sa deuxième édition au festival Hellfest, dont l’édition 2010 vient de s’achever. Comment définiriez-vous ce rassemblement ?
Le « métal », pour ceux qui n’en sont pas coutumiers, est une variante de hard rock, chanté avec un rythme très rapide et des voix gutturales, qui s’apparentent parfois à des chants chamaniques. Cette année était la cinquième édition de ce grand rassemblement auquel ont assistés 72.000 personnes, avec un succès grandissant. Il s’agit donc d’un réel phénomène underground tandis que le métal a tendance à devenir une musique vulgaire au sens latin du terme, c’est-à-dire ordinaire et répandue.
Si l’ambiance peut paraître très bon enfant lors de ces réunions, le type de comportement adopté là-bas peut également relever de la régression. Ce festival est un vecteur médiatique, folklorique et financier pour cette culture du métal, mais il sous-tend également des provocations antichrétiennes, anti-christiques et même parfois sataniques.
Les gestes symboliques du public et des groupes présents sont parfois violents et non sans conséquences. Sur place, il n’est pas rare de voir des tee-shirts affichant des croix gammées ou renversées. Même si c’est par ignorance (plusieurs de ceux que j’ai interrogés ne connaissaient pas le procès de Nuremberg), même si c’est pour s’amuser, il n’est pas bon d’afficher et de jouer avec de tels symboles – cela s’appelle du négationnisme – tout comme il n’est pas bon pour un enfant de jouer avec des fils électriques tombés à terre même s’il ne sait pas ce que c’est.
De nombreux « métalleux » ont réagi sur nos forums affirmant qu’il fallait savoir dissocier la musique des paroles. À les entendre, ce n’était pas pour les messages de violence qu’ils se rassemblaient au Hellfest, d’autant plus que nombre d’entre eux ne comprenaient pas les paroles en anglais. Cette dissociation est-elle selon vous réellement possible ?
En linguistique élémentaire, il est prouvé de manière assez évidente que l’information ne passe pas que par les mots et les phonèmes. Tout le contexte de l’énonciation joue et notamment la prononciation, le ton, l’attitude et surtout l’intentionnalité de l’émetteur… Ce n’est donc pas parce qu’on ne comprend pas ce qui est dit qu’on ne ressent pas la violence du message. La traduction également est un faux problème dans la mesure où les paroles ont très peu de vocabulaire qu’elles empruntent au registre le plus connu : tout le monde comprend quand on parle de blood ! Sans oublier que « Jésus Christ, Satan, antéchrist ou sacrifice » sont des mots identiques, que ce soit en français ou en anglais.
Par ailleurs, quand on est dans un environnement tel que celui de ce festival, avec des décibels excessifs et des flashs stroboscopiques lumineux aveuglants, quand on constate qu’aujourd’hui, les spectateurs ne sont plus passifs mais qu’ils dansent en rythme, on comprend aisément que les mots ne sont qu’un des langages employés lors de ces manifestations parmi celui du corps, des sensations…
J’aime citer un exemple assez simple pour manifester cette réalité : si un jeune en voyage en Russie se trompe de porte à l’aéroport, même s’il ne parle pas le Russe, il comprendra les rappels à l’ordre de la police !
Il en va de même au Hellfest. On décrypte comme on peut les messages qui nous sont adressés mais on est influencés et ce n’est certainement pas parce que c’est inconscient que c’est moins dangereux. Au court des concerts, les jeunes chantent souvent avec les leaders. C’est bien le signe qu’ils connaissent et qu’ils ont assimilé d’une certaine manière ces chansons et leurs messages.
Comment réagissez-vous, comme pasteur catholique, face aux nombreuses provocations anti-chrétiennes qui essaiment l’actualité et ont souvent lieu dans ce genre de manifestation (on pense notamment aux paroles de ces chansons) ?
Je ne sais pas s’il y a une attitude à avoir face à la provocation. Il faut essayer de passer au delà des apparences. Le Christ l’a dit, « la Vérité vous rendra libre » (Jn 8, 32). Il n’y a rien à faire face à la provocation ! Il faut certainement se situer à un autre niveau où l’on peut discuter. Nous devons la vérité à ceux qui veulent nous contredire à tout prix !
Dans tous les cas, il faut se sentir libre. Nous ne devons pas nous positionner en victimes ou nous sentir complexés : réjouissez-vous si l’on vous persécute dit encore Jésus, avec les béatitudes (Mt 5, 10-12). Nous devons avant toute chose nous accepter tel que nous sommes et accepter l’autre pour entrer dans un dialogue. La provocation est parfois un désir inconscient de communication. Nous ne devons donc pas rester insensibles à la provocation qui peut être un appel au secours. Il ne faut simplement pas y répondre sur le même plan.
Pour ma part, oui, je suis choqué ; mais je réagis, je parle, je prie et puis c’est tout !
Propos recueillis par Antoine Besson pour Libertepolitique.com.
5 Juillet 2010 | Père Benoît Domergue*
Depuis la polémique lancée lors des élections régionales, le financement public du Hellfest 2010 a fait couler beaucoup d’encre. Dangereux, pas dangereux ? Spécialiste du satanisme et des relations entre la jeunesse et les nouvelles religiosités, le père Benoît Domergue répond à nos questions.
Vous assistez depuis sa deuxième édition au festival Hellfest, dont l’édition 2010 vient de s’achever. Comment définiriez-vous ce rassemblement ?
Le « métal », pour ceux qui n’en sont pas coutumiers, est une variante de hard rock, chanté avec un rythme très rapide et des voix gutturales, qui s’apparentent parfois à des chants chamaniques. Cette année était la cinquième édition de ce grand rassemblement auquel ont assistés 72.000 personnes, avec un succès grandissant. Il s’agit donc d’un réel phénomène underground tandis que le métal a tendance à devenir une musique vulgaire au sens latin du terme, c’est-à-dire ordinaire et répandue.
Si l’ambiance peut paraître très bon enfant lors de ces réunions, le type de comportement adopté là-bas peut également relever de la régression. Ce festival est un vecteur médiatique, folklorique et financier pour cette culture du métal, mais il sous-tend également des provocations antichrétiennes, anti-christiques et même parfois sataniques.
Les gestes symboliques du public et des groupes présents sont parfois violents et non sans conséquences. Sur place, il n’est pas rare de voir des tee-shirts affichant des croix gammées ou renversées. Même si c’est par ignorance (plusieurs de ceux que j’ai interrogés ne connaissaient pas le procès de Nuremberg), même si c’est pour s’amuser, il n’est pas bon d’afficher et de jouer avec de tels symboles – cela s’appelle du négationnisme – tout comme il n’est pas bon pour un enfant de jouer avec des fils électriques tombés à terre même s’il ne sait pas ce que c’est.
De nombreux « métalleux » ont réagi sur nos forums affirmant qu’il fallait savoir dissocier la musique des paroles. À les entendre, ce n’était pas pour les messages de violence qu’ils se rassemblaient au Hellfest, d’autant plus que nombre d’entre eux ne comprenaient pas les paroles en anglais. Cette dissociation est-elle selon vous réellement possible ?
En linguistique élémentaire, il est prouvé de manière assez évidente que l’information ne passe pas que par les mots et les phonèmes. Tout le contexte de l’énonciation joue et notamment la prononciation, le ton, l’attitude et surtout l’intentionnalité de l’émetteur… Ce n’est donc pas parce qu’on ne comprend pas ce qui est dit qu’on ne ressent pas la violence du message. La traduction également est un faux problème dans la mesure où les paroles ont très peu de vocabulaire qu’elles empruntent au registre le plus connu : tout le monde comprend quand on parle de blood ! Sans oublier que « Jésus Christ, Satan, antéchrist ou sacrifice » sont des mots identiques, que ce soit en français ou en anglais.
Par ailleurs, quand on est dans un environnement tel que celui de ce festival, avec des décibels excessifs et des flashs stroboscopiques lumineux aveuglants, quand on constate qu’aujourd’hui, les spectateurs ne sont plus passifs mais qu’ils dansent en rythme, on comprend aisément que les mots ne sont qu’un des langages employés lors de ces manifestations parmi celui du corps, des sensations…
J’aime citer un exemple assez simple pour manifester cette réalité : si un jeune en voyage en Russie se trompe de porte à l’aéroport, même s’il ne parle pas le Russe, il comprendra les rappels à l’ordre de la police !
Il en va de même au Hellfest. On décrypte comme on peut les messages qui nous sont adressés mais on est influencés et ce n’est certainement pas parce que c’est inconscient que c’est moins dangereux. Au court des concerts, les jeunes chantent souvent avec les leaders. C’est bien le signe qu’ils connaissent et qu’ils ont assimilé d’une certaine manière ces chansons et leurs messages.
Comment réagissez-vous, comme pasteur catholique, face aux nombreuses provocations anti-chrétiennes qui essaiment l’actualité et ont souvent lieu dans ce genre de manifestation (on pense notamment aux paroles de ces chansons) ?
Je ne sais pas s’il y a une attitude à avoir face à la provocation. Il faut essayer de passer au delà des apparences. Le Christ l’a dit, « la Vérité vous rendra libre » (Jn 8, 32). Il n’y a rien à faire face à la provocation ! Il faut certainement se situer à un autre niveau où l’on peut discuter. Nous devons la vérité à ceux qui veulent nous contredire à tout prix !
Dans tous les cas, il faut se sentir libre. Nous ne devons pas nous positionner en victimes ou nous sentir complexés : réjouissez-vous si l’on vous persécute dit encore Jésus, avec les béatitudes (Mt 5, 10-12). Nous devons avant toute chose nous accepter tel que nous sommes et accepter l’autre pour entrer dans un dialogue. La provocation est parfois un désir inconscient de communication. Nous ne devons donc pas rester insensibles à la provocation qui peut être un appel au secours. Il ne faut simplement pas y répondre sur le même plan.
Pour ma part, oui, je suis choqué ; mais je réagis, je parle, je prie et puis c’est tout !
Propos recueillis par Antoine Besson pour Libertepolitique.com.
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Re: du père Benoît Domergue
CONFÉRENCE : LA CULTURE DES JEUNES, par le Père Benoît DOMERGUE
Article publié le jeudi 20 janvier 2011
Qu’y a-t-il derrière la « culture des jeunes » ? Et comment aider les jeunes à discerner ce qu’il y a de bon de ce qu’il y a de moins bon dans l’ensemble des musiques, des clips, des livres et des jeux vidéos qu’on leur propose ? Tel était le propos de la conférence du Père Domergue, prêtre du diocèse de Bordeaux, auteur de plusieurs livres sur le sujet, et connaisseur averti des concerts, des clips et des jeux vidéo.
Discerner, tel était le maître mot. A partir de clips comme celui de Lady Gaga, ou d’images tirées de jeux vidéo, le Père Domergue a invité son public, parents et élèves, à une exploration critique. Que signifie cette image ? pourquoi cette allusion antichrétienne ? pourquoi ce chapelet, ce cimetière, ce crucifix porté à l’envers ? Un certain nombre de thèmes associés à la culture musicale contemporaine véhiculent en effet une véritable idéologie antichrétienne, sans parler des autres aspects.
Comment comprendre et interpréter une image ? S’il s’agit d’une scène isolée, c’est difficile. Mais si toutes les parties d’une séquence convergent vers une même signification, c’est déjà beaucoup plus clair. Et si c’est le texte lui-même qui contient des références malsonnantes ou désagréables, que reste-t-il ?
S’agit-il pour autant de rejeter toute la musique moderne, tous les jeux vidéo ? Ou tout le rock « Metal » ? Non, bien sûr. Et parmi les sagas romanesques, ne doit-on accepter que celle qui font des clins d’œil au christianisme ? Non plus. Faire ce travail de discernement, cela veut dire ne pas se contenter de recevoir toute la culture que nous transmet la machine médiatique de façon passive : nous sommes des acteurs. En allant à tel concert, en téléchargeant telle musique, en lisant tel livre, nous votons avec notre argent, nos pieds, notre pouce. Nous sommes des diffuseurs et nous subissons ensuite l’influence de ces artistes que nous avons élus.
Il s’agit donc d’unité de vie, et d’un enjeu profond : le sens de la culture à laquelle nous donnons une place dans notre tête et notre cœur.
Silvestre BAUDRILLART
NOTES PRISES SUR LA CONFERENCE
Culture jeune ? Qu’écoutent nos enfants ? Avec quoi jouent-ils ? Que regardent-ils ?
Le père Domergue, auteur de plusieurs livres et prêtre à Bordeaux, est conférencier à travers toute l’Europe, souhaitant attirer l’attention des parents, des jeunes et des pouvoirs publics sur cette « culture ».
Cette culture est aujourd’hui un commerce mondialisé, une culture globalisée facile d’accès grâce à de nombreux vecteurs médiatiques (jeux vidéo, blogs, réseaux sociaux comme facebook, les concerts, musique metal et autres…)
L’origine du net, principal vecteur, est militaire. En effet de 1945 à 1950, l’armée l’utilisait d’après le postulat « control and command » avec des réseaux sociaux très puissants. Par exemple, Facebook touche plus de 300 millions d’interconnectés avec chaque jour 40 millions de messages et chaque semaine 2 milliards de liens. Le père Domergue relève la facilité avec laquelle toute personne peut accéder à des sites étonnants y compris les plus douteux. (Le réseau Flickr, réseau sur grand public, est très sanguinolent).
Sa mission ecclésiale et ses études (doctorat + Ecole Pratique des Hautes Etudes) le mènent à fréquenter régulièrement, depuis de nombreuses années, les milieux de cette « culture particulière » : les gothiques, qui suivent une tendance remontant au symbolisme du XIXe siècle ; les adeptes du « metal » avec ses festivals de masse, et, pour de nombreux groupes, des idées anti-christiques et anti-chrétiennes où prédominent la tristesse, le sang et la mort. A titre d’exemple, le P. Domergue a présenté la star du moment : Lady Gaga. Nous avons pu, à la vue de son clip « Bad romance » ou « Bad roma », constater les nombreux symboles chrétiens utilisés pour provoquer. Loin d’être discrets, masqués, les symboles sont visibles par le conscient et insupportables.
Observations sur ce clip : Il s’agit d’une crypte avec sept cercueils dont celui du centre est frappé d’une croix rouge et d’une annotation « monsters ». La baignoire fait penser à un autel, le crucifix en cristal et le chapelet sont utilisés comme des signes blasphématoires, on aperçoit un prêtre et un triangle équilatéral formé avec les doigts devant l’œil placé au centre, référence à la franc-maçonnerie. Dans ce clip, une multitude de signes religieux est utilisée dans un but blasphématoire où la mort l’emporte. D’énormes moyens (environ 500 000 dollars pour ce clip) sont déployés pour véhiculer des messages anti-christiques et anti-chrétiens. Autre clip du même acabit : Alejandro. D’autres artistes ont été évoqués dont Mylène Farmer.
Les jeux vidéo (MC3, GTA, blackops…) présentent eux aussi un véritable problème pour la jeunesse. L’accessibilité à tous ces jeux ne fait qu’augmenter les risques d’addiction avec des conséquences néfastes (nervosité, manque de maîtrise de soi, dépendance…) Le P. Domergue, consultant auprès des services de psychiatrie (à Trousseau, par exemple), ou de responsables politiques, confirme que ces effets sanitaires deviennent une préoccupation nationale pour les professionnels.
Il nous présente un film où lui-même joue à Call of duty. Ici tout est orienté ; l’ennemi est barbu, on tue, le sang coule abondamment et par le choix d’options on peut augmenter cette sensation « gore » (son, couleurs agressives…). Le problème est que le joueur n’est pas « seulement » spectateur passif d’un film, mais acteur d’une séquence qui peut atteindre des degrés de violence inouïe.
La lecture d’un encéphalogramme, après fixation d’électrodes sur le cerveau d’un joueur, laisse paraître des états de transe. Ce qui laisse imaginer les conséquences de ces jeux à long terme sur le comportement d’un jeune.
Données psychologiques :
1-conditionnement : -excès de décibels (bloomer gigantesque)
stroboscopes (non pas 10 flashs seconde comme le prévoit la législation mais plus de 30 !)
effet de masse
toxiques
2- phénomène de transe
3- expérience paroxystique
Tout est mis en synergie avec l’aide d’ingénieurs qualifiés pour que ces expériences soient publiques. Le passage à l’acte possible dure alors des heures… d’où le danger de certains concerts.
Les trois « A » : Anyone, Anytime, Anywhere
Cette culture s’adresse à tout le monde, tout le temps, n’importe où. D’autant plus facilement que les medias sont puissants. Tout, tout de suite, pour tous. Formule magique pour fabriquer des capricieux, des égoïstes, loin des buts de l’éducation à la maturité.
Santé :
Le cerveau a une action chimique sur le corps avec un fonctionnement hormonal et une autre action câblée avec un fonctionnement neuronal. Il est certain que le jeune prisonnier du jeu voit sa liberté aliénée. L’hypnose et la dépendance anesthésique sont alors un risque majeur.
Expérience de synesthésie :
Cette expérience met en interférence les cinq sens. La frontière entre le son et la vue est altérée ; on se surprend à voir des sons et à entendre des couleurs. (Expérience de formes et de couleurs en mouvement très rapide avec un son très fort).
Cette provocante culture, avec de très nombreux signes, se développe dans un monde d’argent avec des éléments psychologiques très négatifs. Or, l’être humain, c’est aussi une âme.
Langage anamorphique et ésotérisme :
Quelques exemples de ces phénomènes :
Mylène Farmer en concert arborant plusieurs crucifix dans son chignon et sur sa tête. Sa tête est transformée en calvaire et l’arrière du chignon figure une tête de mort.
Jeune fille et jeune garçon sous une voûte romane ; à y regarder de plus près on voit en réalité une tête de mort.
C’est la pleine culture de mort dont parlait déjà Jean Paul II. Il est certain que ces dernières décennies s’est développée une nouvelle religiosité anti-christique.
Il nous faut rester vigilants pour veiller à ce que les sens de nos enfants ne soient pas sursaturés.
Le père Domergue conclut en nous invitant à être emplis d’espérance, la lumière l’emportant toujours sur les ténèbres. Son propos avec nos garçons le lendemain est de les inviter à une cohérence de vie : puis-je dire aimer le Christ et son Eglise, et me complaire dans ce genre de culture ?
Questions diverses :
A propos de la science-fiction ou de la fantasy, elle devient mauvaise lorsque le mal domine. Ex : à partir du tome IV, Harry Potter laisse apparaître la magie noire : on n’est plus dans la lutte du bien contre le mal mais entre deux puissances maléfiques : magie blanche contre magie noire.
Nous sommes dans une société d’images, où il nous faut connaître certains codes pour savoir les analyser et ainsi connaître les risques. Par exemple au moment d’acheter un disque, se poser des questions devant des pochettes couvertes de noir et de rouge sanguinolent, sur lesquelles certains mots figurent (murder, death, blood, destroy…).
Article publié le jeudi 20 janvier 2011
Qu’y a-t-il derrière la « culture des jeunes » ? Et comment aider les jeunes à discerner ce qu’il y a de bon de ce qu’il y a de moins bon dans l’ensemble des musiques, des clips, des livres et des jeux vidéos qu’on leur propose ? Tel était le propos de la conférence du Père Domergue, prêtre du diocèse de Bordeaux, auteur de plusieurs livres sur le sujet, et connaisseur averti des concerts, des clips et des jeux vidéo.
Discerner, tel était le maître mot. A partir de clips comme celui de Lady Gaga, ou d’images tirées de jeux vidéo, le Père Domergue a invité son public, parents et élèves, à une exploration critique. Que signifie cette image ? pourquoi cette allusion antichrétienne ? pourquoi ce chapelet, ce cimetière, ce crucifix porté à l’envers ? Un certain nombre de thèmes associés à la culture musicale contemporaine véhiculent en effet une véritable idéologie antichrétienne, sans parler des autres aspects.
Comment comprendre et interpréter une image ? S’il s’agit d’une scène isolée, c’est difficile. Mais si toutes les parties d’une séquence convergent vers une même signification, c’est déjà beaucoup plus clair. Et si c’est le texte lui-même qui contient des références malsonnantes ou désagréables, que reste-t-il ?
S’agit-il pour autant de rejeter toute la musique moderne, tous les jeux vidéo ? Ou tout le rock « Metal » ? Non, bien sûr. Et parmi les sagas romanesques, ne doit-on accepter que celle qui font des clins d’œil au christianisme ? Non plus. Faire ce travail de discernement, cela veut dire ne pas se contenter de recevoir toute la culture que nous transmet la machine médiatique de façon passive : nous sommes des acteurs. En allant à tel concert, en téléchargeant telle musique, en lisant tel livre, nous votons avec notre argent, nos pieds, notre pouce. Nous sommes des diffuseurs et nous subissons ensuite l’influence de ces artistes que nous avons élus.
Il s’agit donc d’unité de vie, et d’un enjeu profond : le sens de la culture à laquelle nous donnons une place dans notre tête et notre cœur.
Silvestre BAUDRILLART
NOTES PRISES SUR LA CONFERENCE
Culture jeune ? Qu’écoutent nos enfants ? Avec quoi jouent-ils ? Que regardent-ils ?
Le père Domergue, auteur de plusieurs livres et prêtre à Bordeaux, est conférencier à travers toute l’Europe, souhaitant attirer l’attention des parents, des jeunes et des pouvoirs publics sur cette « culture ».
Cette culture est aujourd’hui un commerce mondialisé, une culture globalisée facile d’accès grâce à de nombreux vecteurs médiatiques (jeux vidéo, blogs, réseaux sociaux comme facebook, les concerts, musique metal et autres…)
L’origine du net, principal vecteur, est militaire. En effet de 1945 à 1950, l’armée l’utilisait d’après le postulat « control and command » avec des réseaux sociaux très puissants. Par exemple, Facebook touche plus de 300 millions d’interconnectés avec chaque jour 40 millions de messages et chaque semaine 2 milliards de liens. Le père Domergue relève la facilité avec laquelle toute personne peut accéder à des sites étonnants y compris les plus douteux. (Le réseau Flickr, réseau sur grand public, est très sanguinolent).
Sa mission ecclésiale et ses études (doctorat + Ecole Pratique des Hautes Etudes) le mènent à fréquenter régulièrement, depuis de nombreuses années, les milieux de cette « culture particulière » : les gothiques, qui suivent une tendance remontant au symbolisme du XIXe siècle ; les adeptes du « metal » avec ses festivals de masse, et, pour de nombreux groupes, des idées anti-christiques et anti-chrétiennes où prédominent la tristesse, le sang et la mort. A titre d’exemple, le P. Domergue a présenté la star du moment : Lady Gaga. Nous avons pu, à la vue de son clip « Bad romance » ou « Bad roma », constater les nombreux symboles chrétiens utilisés pour provoquer. Loin d’être discrets, masqués, les symboles sont visibles par le conscient et insupportables.
Observations sur ce clip : Il s’agit d’une crypte avec sept cercueils dont celui du centre est frappé d’une croix rouge et d’une annotation « monsters ». La baignoire fait penser à un autel, le crucifix en cristal et le chapelet sont utilisés comme des signes blasphématoires, on aperçoit un prêtre et un triangle équilatéral formé avec les doigts devant l’œil placé au centre, référence à la franc-maçonnerie. Dans ce clip, une multitude de signes religieux est utilisée dans un but blasphématoire où la mort l’emporte. D’énormes moyens (environ 500 000 dollars pour ce clip) sont déployés pour véhiculer des messages anti-christiques et anti-chrétiens. Autre clip du même acabit : Alejandro. D’autres artistes ont été évoqués dont Mylène Farmer.
Les jeux vidéo (MC3, GTA, blackops…) présentent eux aussi un véritable problème pour la jeunesse. L’accessibilité à tous ces jeux ne fait qu’augmenter les risques d’addiction avec des conséquences néfastes (nervosité, manque de maîtrise de soi, dépendance…) Le P. Domergue, consultant auprès des services de psychiatrie (à Trousseau, par exemple), ou de responsables politiques, confirme que ces effets sanitaires deviennent une préoccupation nationale pour les professionnels.
Il nous présente un film où lui-même joue à Call of duty. Ici tout est orienté ; l’ennemi est barbu, on tue, le sang coule abondamment et par le choix d’options on peut augmenter cette sensation « gore » (son, couleurs agressives…). Le problème est que le joueur n’est pas « seulement » spectateur passif d’un film, mais acteur d’une séquence qui peut atteindre des degrés de violence inouïe.
La lecture d’un encéphalogramme, après fixation d’électrodes sur le cerveau d’un joueur, laisse paraître des états de transe. Ce qui laisse imaginer les conséquences de ces jeux à long terme sur le comportement d’un jeune.
Données psychologiques :
1-conditionnement : -excès de décibels (bloomer gigantesque)
stroboscopes (non pas 10 flashs seconde comme le prévoit la législation mais plus de 30 !)
effet de masse
toxiques
2- phénomène de transe
3- expérience paroxystique
Tout est mis en synergie avec l’aide d’ingénieurs qualifiés pour que ces expériences soient publiques. Le passage à l’acte possible dure alors des heures… d’où le danger de certains concerts.
Les trois « A » : Anyone, Anytime, Anywhere
Cette culture s’adresse à tout le monde, tout le temps, n’importe où. D’autant plus facilement que les medias sont puissants. Tout, tout de suite, pour tous. Formule magique pour fabriquer des capricieux, des égoïstes, loin des buts de l’éducation à la maturité.
Santé :
Le cerveau a une action chimique sur le corps avec un fonctionnement hormonal et une autre action câblée avec un fonctionnement neuronal. Il est certain que le jeune prisonnier du jeu voit sa liberté aliénée. L’hypnose et la dépendance anesthésique sont alors un risque majeur.
Expérience de synesthésie :
Cette expérience met en interférence les cinq sens. La frontière entre le son et la vue est altérée ; on se surprend à voir des sons et à entendre des couleurs. (Expérience de formes et de couleurs en mouvement très rapide avec un son très fort).
Cette provocante culture, avec de très nombreux signes, se développe dans un monde d’argent avec des éléments psychologiques très négatifs. Or, l’être humain, c’est aussi une âme.
Langage anamorphique et ésotérisme :
Quelques exemples de ces phénomènes :
Mylène Farmer en concert arborant plusieurs crucifix dans son chignon et sur sa tête. Sa tête est transformée en calvaire et l’arrière du chignon figure une tête de mort.
Jeune fille et jeune garçon sous une voûte romane ; à y regarder de plus près on voit en réalité une tête de mort.
C’est la pleine culture de mort dont parlait déjà Jean Paul II. Il est certain que ces dernières décennies s’est développée une nouvelle religiosité anti-christique.
Il nous faut rester vigilants pour veiller à ce que les sens de nos enfants ne soient pas sursaturés.
Le père Domergue conclut en nous invitant à être emplis d’espérance, la lumière l’emportant toujours sur les ténèbres. Son propos avec nos garçons le lendemain est de les inviter à une cohérence de vie : puis-je dire aimer le Christ et son Eglise, et me complaire dans ce genre de culture ?
Questions diverses :
A propos de la science-fiction ou de la fantasy, elle devient mauvaise lorsque le mal domine. Ex : à partir du tome IV, Harry Potter laisse apparaître la magie noire : on n’est plus dans la lutte du bien contre le mal mais entre deux puissances maléfiques : magie blanche contre magie noire.
Nous sommes dans une société d’images, où il nous faut connaître certains codes pour savoir les analyser et ainsi connaître les risques. Par exemple au moment d’acheter un disque, se poser des questions devant des pochettes couvertes de noir et de rouge sanguinolent, sur lesquelles certains mots figurent (murder, death, blood, destroy…).
La conférence du Père Domergue
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CONFÉRENCE : LA CULTURE DES JEUNES, par le Père Benoît DOMERGUE
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Re: du père Benoît Domergue
Le satanisme dans certaines musiques Metal et Gothic
Le père Benoît Domergue, spécialiste du satanisme, a écrit un article sur le sujet dans le dernier numéro de l'Homme nouveau. Extrait :
Le père Benoît Domergue, spécialiste du satanisme, a écrit un article sur le sujet dans le dernier numéro de l'Homme nouveau. Extrait :
"Certaines musiques de type Metal et Gothic sont également des vecteurs du satanisme en particulier avec des groupes que l’on rencontre régulièrement en France à l’occasion, par exemple, du Festival du Hell Fest à Clisson (banlieue sud de Nantes). Voici quelques-uns de ces groupes : Dimmu Borgir (groupe norvégien, album Death Cult Armageddon) ; Bewitched (suédois, album Rise of the Antichrist) ; Cradle of Filth (anglais, album Cruelty and the Beast) ; Ancient Ceremony (allemand, album The Third Testament) ; Christ Agony (polonais album Dæmoonseth) ; Temple of Baal (français, album Servants of The Beast) ; Celtic Frost (suisse, album To Mega Therion) ; Morbid Angel (américain du Nord, album Abominations of Desolation)… Les noms et les titres d’albums sont déjà très évocateurs ! Il faut souligner que les termes de «messe» ou de «cérémonie» sont abusifs et impropres car une «messe noire» n’est pas à proprement parler la célébration d’un mystère mais bien plutôt une profanation au sens le plus fort du terme. À l’occasion d’une Audience Générale, le pape Paul VI affirmait dans une phrase lapidaire que le démon est un «être vivant, spirituel, perverti et corrupteur». Les adeptes du satanisme peuvent aller jusqu’à rendre un culte à Satan et adoptent pour la plupart des conceptions et des pratiques dont voici quelques-unes des plus caractéristiques. Les prières – nous devrions dire les évocations de type spirite – sont le plus souvent écrites et lues à rebours ; le Discours des Béatitudes sataniques est une variante du Sermon sur la montagne déjà parodié par Frédéric Nietzsche : «Heureux les forts – Heureux ceux qui sont violents et ceux qui rient – Heureux les blasphémateurs… ils seront des disciples de Satan», etc. Les cierges liturgiques sont de couleur noire, le crucifix est renversé, les pages d’une Bible sont ostensiblement déchirées comme à l’occasion d’un concert donné par Marilyn Manson. Une hostie est généralement profanée à la suite d’invectives contre la Rédemption du Christ, en particulier lors d’une messe noire.
L’idéologie sataniste promeut également différentes formes d’homicides, qu’ils soient rituel, animal ou humain. Un meurtre rituel correspond à une defixio telle qu’elle est pratiquée dans la religion romaine antique, defixio que l’on peut traduire par envoûtement et correspond à la destruction d’un visage (vultus en latin) que le sorcier détruit (avec des clous, des brûlures…) dans l’espoir de nuire. [...]"
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