Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
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Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Droits de la personne:
Saguenay porte le jugement sur la prière en appel
Mise à jour le mercredi 16 février 2011 à 21 h 40
Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, portera en appel le jugement rendu vendredi dernier par le Tribunal des droits de la personne, qui interdit la récitation de la prière avant les séances du conseil municipal et qui demande le retrait des symboles religieux de l'hôtel de ville.
En conférence de presse mercredi matin, le maire Tremblay s'est dit profondément déçu de la décision qui condamne la Ville à payer 30 000 $ à Alain Simoneau et au Mouvement laïque québécois. Il affirme que les élus de Saguenay ne peuvent faire autrement que de soumettre le jugement aux instances supérieures parce qu'il aura des répercussions partout.
C'est probablement la première fois dans l'histoire du monde qu'un maire est arrêté de faire la prière et est puni pour l'avoir récitée.
— Jean Tremblay
La Ville de Saguenay ne paiera pas les frais juridiques pour appeler du jugement du Tribunal des droits de la personne. Il invite les citoyens à faire des dons pour défendre le droit de la Ville à réciter la prière durant les assemblées du conseil municipal.
Je suis certain que mes citoyens sont favorables à ce qu'on se tienne debout et que les Canadiens français, on fasse respecter nos valeurs.
— Jean Tremblay
Saguenay a déjà dépensé près de 60 000 $ en frais juridiques et pour les expertises.
Le maire Jean Tremblay a indiqué que les élus de Saguenay allaient continuer de réciter la prière aux prochaines assemblées publiques.
Réaction du Mouvement laïque du Québec (C'est un mouvement athée !)
L'avocat du Mouvement laïque du Québec, Luc Alarie, n'est pas étonné de la décision du maire de Saguenay. Il rappelle que le jugement de la juge Michèle Pauzé ne constitue pas un précédent, mais réaffirme le caractère de neutralité que doit avoir un conseil municipal. Me Alarie souligne également que Jean Tremblay fait preuve d'entêtement en portant le dossier en appel.
C'est son intransigeance qui fait en sorte qu'il ne veut pas se plier au jugement rendu. Des citoyens peuvent prier Dieu, mais pas une municipalité.
— Me Luc Alarie
Pour sa part, la présidente du Mouvement laïque québécois, Marie-Michelle Poisson, se dit prête à poursuivre les démarches en vue de faire interdire la prière à Saguenay. Elle contredit cependant le maire qui affirme qu'il est le premier à subir un tel jugement. « Qu'un maire est empêché de faire sa prière, il ne faut pas chercher très loin au Québec, rappelle-t-elle. Il y avait un précédent et c'était à Laval en 2006. »
L'appel aux donateurs entendu
Depuis la présentation de la conférence de presse mercredi matin, les appels téléphoniques et les courriers électroniques se multiplient à l'hôtel de ville de Saguenay. Des téléphonistes ont même dû être ajoutées pour répondre aux citoyens de Saguenay et de l'extérieur de la région qui veulent financer la contestation du jugement du Tribunal des droits de la personne.
Source: www.radio-canada.ca
Saguenay porte le jugement sur la prière en appel
Mise à jour le mercredi 16 février 2011 à 21 h 40
Le maire de Saguenay, Jean Tremblay |
En conférence de presse mercredi matin, le maire Tremblay s'est dit profondément déçu de la décision qui condamne la Ville à payer 30 000 $ à Alain Simoneau et au Mouvement laïque québécois. Il affirme que les élus de Saguenay ne peuvent faire autrement que de soumettre le jugement aux instances supérieures parce qu'il aura des répercussions partout.
C'est probablement la première fois dans l'histoire du monde qu'un maire est arrêté de faire la prière et est puni pour l'avoir récitée.
— Jean Tremblay
La Ville de Saguenay ne paiera pas les frais juridiques pour appeler du jugement du Tribunal des droits de la personne. Il invite les citoyens à faire des dons pour défendre le droit de la Ville à réciter la prière durant les assemblées du conseil municipal.
Je suis certain que mes citoyens sont favorables à ce qu'on se tienne debout et que les Canadiens français, on fasse respecter nos valeurs.
— Jean Tremblay
Saguenay a déjà dépensé près de 60 000 $ en frais juridiques et pour les expertises.
Le maire Jean Tremblay a indiqué que les élus de Saguenay allaient continuer de réciter la prière aux prochaines assemblées publiques.
Réaction du Mouvement laïque du Québec (C'est un mouvement athée !)
L'avocat du Mouvement laïque du Québec, Luc Alarie, n'est pas étonné de la décision du maire de Saguenay. Il rappelle que le jugement de la juge Michèle Pauzé ne constitue pas un précédent, mais réaffirme le caractère de neutralité que doit avoir un conseil municipal. Me Alarie souligne également que Jean Tremblay fait preuve d'entêtement en portant le dossier en appel.
C'est son intransigeance qui fait en sorte qu'il ne veut pas se plier au jugement rendu. Des citoyens peuvent prier Dieu, mais pas une municipalité.
— Me Luc Alarie
Pour sa part, la présidente du Mouvement laïque québécois, Marie-Michelle Poisson, se dit prête à poursuivre les démarches en vue de faire interdire la prière à Saguenay. Elle contredit cependant le maire qui affirme qu'il est le premier à subir un tel jugement. « Qu'un maire est empêché de faire sa prière, il ne faut pas chercher très loin au Québec, rappelle-t-elle. Il y avait un précédent et c'était à Laval en 2006. »
L'appel aux donateurs entendu
Depuis la présentation de la conférence de presse mercredi matin, les appels téléphoniques et les courriers électroniques se multiplient à l'hôtel de ville de Saguenay. Des téléphonistes ont même dû être ajoutées pour répondre aux citoyens de Saguenay et de l'extérieur de la région qui veulent financer la contestation du jugement du Tribunal des droits de la personne.
Source: www.radio-canada.ca
Dernière édition par Gilles le Sam 18 Jan 2014 - 2:49, édité 2 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Bonjour,
J'ai bien aimé écouter le Maire, au bulletin d'informations, ce soir. Il est parfois perçu comme un peu "étrange", mais j'apprécie son désir de défendre la prière.
Il avait dit, auparavant, dans une entrevue:
Union de prières,
Emmanuel
J'ai bien aimé écouter le Maire, au bulletin d'informations, ce soir. Il est parfois perçu comme un peu "étrange", mais j'apprécie son désir de défendre la prière.
Il avait dit, auparavant, dans une entrevue:
« Je pourrai arriver de l'autre bord et dire à Dieu que moi, je me suis battu pour Vous, avait alors dit le maire en riant. Moi, je suis ici pour préparer ma vie éternelle »!
Union de prières,
Emmanuel
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
jeudi 17 février 2011
Bataille de crucifix
Jean Tremblay, maire de SaguenayCrucifix, prière et laïcité sont en guerre présentement au Québec, particulièrement dans la région du Saguenay-Lac St-Jean.
Le crucifix est un symbole important pour une majorité de québécois de langue française issus du catholicisme. Il fait partie de l'Histoire d'un Québec qui fût à une époque un état très religieux alors que le catholicisme était omniprésent dans la société et dans les institutions en place. On ne peut cependant pas ignorer tous ces fondateurs chrétiens (prêtres, religieuses) qui ont contribué à construire notre société au cours des siècles. Il ne faut pas ignorer non plus la contribution protestante francophone et anglophone. On en parle moins parce que les protestants étaient minoritaires au Québec.
Cette Histoire demeurent dans la mémoire collective. Bien des québécois se disent encore «catholique» même s'ils ne vont plus à l'Église et que nous en sommes à fermer, à vendre et même à démolir les temples désertés.
La présence du crucifix dans l'espace public au Québec n'a pas du tout la même signification pour un protestant que pour un catholique. Je me permets donc de vous partager mon opinion très personnelle sur ce sujet délicat, à la fois comme protestant et comme ancien catholique.
Les faits:
Le très coloré maire de Saguenay, Jean Tremblay s'oppose depuis deux ans à ce qu'on enlève le crucifix à l'hôtel-de-ville et qu'on abolisse la prière au début des assemblées municipales.
Suite à la plainte d'un certain Alain Simoneau, le Tribunal des droits de la personne a rendu son jugement.
«Le Tribunal des droits de la personne ordonne à la Ville de Saguenay et au maire Jean Tremblay de cesser de réciter la prière aux séances du conseil municipal et de retirer tous les symboles religieux des salles où se tiennent les assemblées publiques.
Il condamne Saguenay et son maire, Jean Tremblay, à verser 30 000 $ à M. Simoneau à titre de dommages punitifs et moraux. La Ville devra aussi payer les frais d'experts, qui s'élèvent à 3500 $. Le plaignant réclamait 150 000 $.
L'avocat du Mouvement laïque du Québec, Luc Alarie, applaudit le jugement. « Ce jugement-là retient la même interprétation que le tribunal avait donnée dans le dossier de Laval. Et ce qui est particulièrement important, c'est qu'il affirme le caractère de neutralité des institutions publiques », affirme-t-il.
De son côté, la présidente du Mouvement laïque québécois, Marie-Michèle Poisson, apprécie la portée de la décision. « C'est la première fois qu'un juge se prononce sur la présence d'objets religieux, dit-elle. Ça pourrait avoir des répercussions jusqu'à l'Assemblée nationale où le crucifix qui y trône est très controversé. »
La poursuite avait été intentée par Alain Simoneau et le Mouvement laïque du Québec.
Dans un communiqué publié vendredi, le maire Jean Tremblay s'est dit profondément déçu et étonné de la décision du Tribunal des droits de la personne. Il indique qu'il désire s'accorder un moment de réflexion avant de réagir publiquement. M. Tremblay prévoit rencontrer la presse au cours des prochains jours.»
Neuf jours de procès
Le procès, qui a duré neuf jours, s'est amorcé en mars 2009. La juge Michèle Pauzé avait mis l'affaire en délibéré il y a près d'un an, le 26 février 2010.
Lors des audiences, l'avocate de la Ville de Saguenay, Isabelle Racine, avait attaqué la crédibilité d'Alain Simoneau et du Mouvement laïque québécois. Elle avait notamment affirmé que le témoignage d'Alain Simoneau devant le tribunal était truffé d'erreurs, d'oublis et de faussetés.
Me Racine avait aussi décrit le Mouvement laïque comme un groupe d'activistes intolérants qui ne cherche qu'à imposer l'athéisme sans concession.
À la fin du procès, le maire Jean Tremblay avait tenu une conférence de presse où il avait mentionné qu'il porterait la décision du Tribunal des droits de la personne en appel.»
(source: canoe.ca)
Je ne suis pas un fan de Jean Tremblay et je crois que la religion n'a pas sa place dans l'espace public. On peut voir à Ottawa ce que les influences de certaines églises évangéliques sur le gouvernement de Steven Harper contribuent à faire dévier en leur faveur certains débats politiques. La séparation église et état est pour moi quelque chose d'important.
Jean Tremblay est probablement un bon maire. Ce que je connais du personnage par les médias me laisse voir un homme simple au franc-parler, un homme de foi et quelqu'un d'assez coloré dans sa façon de s'exprimer, peut-être même un peu folklorique.
On a beau qualifié Jean Tremblay d'entêté, de ne pas être d'accord avec la présence de symboles religieux dans l'espace public et être en faveur de la laïcité, je crois qu'il y a dérapage lorsqu'on impose des dommages punitifs à quelqu'un ou un organisme parce qu'il défend la prière et les symboles reliés à sa foi, alors qu'on multiplie les accomodements dits raisonnables pour les croyants de d'autres religions.
La prière faite dans l'espace public est donc devenue hors-la-loi et expose à des amendes. Je crois qu'on vient de franchir un seuil dangereux et je comprends le maire de Saguenay d'aller en appel de ce jugement.
Le maire a lancé une collecte de fonds destinée à payer les avocats qui défendront cette cause. Depuis quelques heures, les dons parviennent de tous les coins du Canada. Je crois que ce n'est pas le rôle d'une municipalité de demander de l'argent pour défendre les principes religieux de son maire. En même temps, il s'agit de don sur une base volontaire. Quoi penser? Je suis un peu confus.
Quel sera l'issu de cette bataille de crucifix? Une histoire à suivre...
Source: www.rencontresouslechenedemamre.net
Bataille de crucifix
Jean Tremblay, maire de Saguenay
Le crucifix est un symbole important pour une majorité de québécois de langue française issus du catholicisme. Il fait partie de l'Histoire d'un Québec qui fût à une époque un état très religieux alors que le catholicisme était omniprésent dans la société et dans les institutions en place. On ne peut cependant pas ignorer tous ces fondateurs chrétiens (prêtres, religieuses) qui ont contribué à construire notre société au cours des siècles. Il ne faut pas ignorer non plus la contribution protestante francophone et anglophone. On en parle moins parce que les protestants étaient minoritaires au Québec.
Cette Histoire demeurent dans la mémoire collective. Bien des québécois se disent encore «catholique» même s'ils ne vont plus à l'Église et que nous en sommes à fermer, à vendre et même à démolir les temples désertés.
La présence du crucifix dans l'espace public au Québec n'a pas du tout la même signification pour un protestant que pour un catholique. Je me permets donc de vous partager mon opinion très personnelle sur ce sujet délicat, à la fois comme protestant et comme ancien catholique.
Les faits:
Le très coloré maire de Saguenay, Jean Tremblay s'oppose depuis deux ans à ce qu'on enlève le crucifix à l'hôtel-de-ville et qu'on abolisse la prière au début des assemblées municipales.
Suite à la plainte d'un certain Alain Simoneau, le Tribunal des droits de la personne a rendu son jugement.
«Le Tribunal des droits de la personne ordonne à la Ville de Saguenay et au maire Jean Tremblay de cesser de réciter la prière aux séances du conseil municipal et de retirer tous les symboles religieux des salles où se tiennent les assemblées publiques.
Il condamne Saguenay et son maire, Jean Tremblay, à verser 30 000 $ à M. Simoneau à titre de dommages punitifs et moraux. La Ville devra aussi payer les frais d'experts, qui s'élèvent à 3500 $. Le plaignant réclamait 150 000 $.
L'avocat du Mouvement laïque du Québec, Luc Alarie, applaudit le jugement. « Ce jugement-là retient la même interprétation que le tribunal avait donnée dans le dossier de Laval. Et ce qui est particulièrement important, c'est qu'il affirme le caractère de neutralité des institutions publiques », affirme-t-il.
De son côté, la présidente du Mouvement laïque québécois, Marie-Michèle Poisson, apprécie la portée de la décision. « C'est la première fois qu'un juge se prononce sur la présence d'objets religieux, dit-elle. Ça pourrait avoir des répercussions jusqu'à l'Assemblée nationale où le crucifix qui y trône est très controversé. »
La poursuite avait été intentée par Alain Simoneau et le Mouvement laïque du Québec.
Dans un communiqué publié vendredi, le maire Jean Tremblay s'est dit profondément déçu et étonné de la décision du Tribunal des droits de la personne. Il indique qu'il désire s'accorder un moment de réflexion avant de réagir publiquement. M. Tremblay prévoit rencontrer la presse au cours des prochains jours.»
Neuf jours de procès
Le procès, qui a duré neuf jours, s'est amorcé en mars 2009. La juge Michèle Pauzé avait mis l'affaire en délibéré il y a près d'un an, le 26 février 2010.
Lors des audiences, l'avocate de la Ville de Saguenay, Isabelle Racine, avait attaqué la crédibilité d'Alain Simoneau et du Mouvement laïque québécois. Elle avait notamment affirmé que le témoignage d'Alain Simoneau devant le tribunal était truffé d'erreurs, d'oublis et de faussetés.
Me Racine avait aussi décrit le Mouvement laïque comme un groupe d'activistes intolérants qui ne cherche qu'à imposer l'athéisme sans concession.
À la fin du procès, le maire Jean Tremblay avait tenu une conférence de presse où il avait mentionné qu'il porterait la décision du Tribunal des droits de la personne en appel.»
(source: canoe.ca)
Je ne suis pas un fan de Jean Tremblay et je crois que la religion n'a pas sa place dans l'espace public. On peut voir à Ottawa ce que les influences de certaines églises évangéliques sur le gouvernement de Steven Harper contribuent à faire dévier en leur faveur certains débats politiques. La séparation église et état est pour moi quelque chose d'important.
Jean Tremblay est probablement un bon maire. Ce que je connais du personnage par les médias me laisse voir un homme simple au franc-parler, un homme de foi et quelqu'un d'assez coloré dans sa façon de s'exprimer, peut-être même un peu folklorique.
On a beau qualifié Jean Tremblay d'entêté, de ne pas être d'accord avec la présence de symboles religieux dans l'espace public et être en faveur de la laïcité, je crois qu'il y a dérapage lorsqu'on impose des dommages punitifs à quelqu'un ou un organisme parce qu'il défend la prière et les symboles reliés à sa foi, alors qu'on multiplie les accomodements dits raisonnables pour les croyants de d'autres religions.
La prière faite dans l'espace public est donc devenue hors-la-loi et expose à des amendes. Je crois qu'on vient de franchir un seuil dangereux et je comprends le maire de Saguenay d'aller en appel de ce jugement.
Le maire a lancé une collecte de fonds destinée à payer les avocats qui défendront cette cause. Depuis quelques heures, les dons parviennent de tous les coins du Canada. Je crois que ce n'est pas le rôle d'une municipalité de demander de l'argent pour défendre les principes religieux de son maire. En même temps, il s'agit de don sur une base volontaire. Quoi penser? Je suis un peu confus.
Quel sera l'issu de cette bataille de crucifix? Une histoire à suivre...
Source: www.rencontresouslechenedemamre.net
Dernière édition par Gilles le Lun 26 Nov 2012 - 1:30, édité 2 fois
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Merci cher Gilles pour cet information.
Personnelement je ne suis pas au courant mais dans mes possibilités de temps je vais suivre.
En tout cas c`est trés appréciable que le Maire prouve son combat pour défendre la priére.
Personnelement je ne suis pas au courant mais dans mes possibilités de temps je vais suivre.
En tout cas c`est trés appréciable que le Maire prouve son combat pour défendre la priére.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
un grand BRAVO au Maire de Saguenay, Monsieur Jean Tremblay, je pense que cet homme a le courage que tous nous devrions avoir lorsqu'il s'agit de défendre sa foi et son Dieu.
ce brave guerrier aura sa récompense dans le ciel
Violaine
ce brave guerrier aura sa récompense dans le ciel
Violaine
violaine- Avec les anges
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Le maire Jean Tremblay défie le tribunal et récite la prière
Mise à jour le mardi 8 mars 2011 à 14 h 02
Comme il l'avait annoncé, le maire de Saguenay, Jean Tremblay, a défié le jugement du Tribunal des droits de la personne et récité la prière au début du conseil municipal, lundi soir, dans l'arrondissement de Jonquière.
Après la séance, M. Tremblay a indiqué qu'il avait reçu des devis légaux de ses avocats qui lui permettent de réciter la prière sans problème.
Il a donc l'intention de continuer à la réciter lors des prochaines séances du conseil. Le jugement du Tribunal des droits de la personne interdit la prière et exige le retirer les symboles religieux.
Environ 150 personnes se sont présentées pour assister à la séance du conseil municipal. La salle était divisée entre opposants et partisans du maire Tremblay.
Quelques personnes l'ont hué lorsqu'il a récité la prière, mais la réunion s'est déroulée dans le calme et le bon ordre. Quelques policiers étaient sur place pour assurer la sécurité des citoyens et des élus.
Des membres du collectif Citoyens pour la démocratie de Saguenay étaient notamment présents pour manifester, parce qu'ils reprochent à Jean Tremblay de parler en leur nom. Comme ils l'avaient annoncé, ils ont manifesté pacifiquement.
Le maire Tremblay avait lui aussi lancé un appel au calme, notamment à ses partisans, plus tôt dans la journée.
Discréditer les opposants
Après la séance, Jean Tremblay s'en est toutefois pris à ses opposants. « Ce sont les mêmes toujours. [...] Parmi ceux-là, il y en a qui se sont présentés aux élections et qui n'ont pas eu beaucoup de résultats.
C'est la vie. C'est correct qu'on ait une opposition. Ils ont droit de faire valoir leur opinion. Plusieurs d'entre eux étaient très modérés », a-t-il indiqué.
Un document remis aux médias avant la séance du conseil tente de discréditer certaines des personnes qui apparaissent dans la vidéo diffusée la semaine dernière sur Internet par le collectif Citoyens pour la démocratie de Saguenay.
Dans le document, on associe certaines de ces personnes avec des mouvements radicaux, notamment anarchistes. On ne connaît pas l'auteur ni la provenance du document.
La campagne de souscription du maire va bon train
Par ailleurs, les dons continuent d'affluer à Saguenay pour permettre à la Ville de porter sa cause devant la Cour d'appel. Près de 144 000 $ ont été amassés jusqu'à présent.
Réaction du Mouvement laïque québécois
Le Mouvement laïque québécois se donne deux jours pour réagir à la décision de la Ville de Saguenay de faire une prière avant la séance du conseil municipal de lundi. L'avocat de l'organisme, Luc Alarie, disait la semaine dernière qu'il poursuivrait la Ville pour outrage au tribunal si elle ne respectait pas le jugement du Tribunal des droits de la personne.
Messages haineux
Depuis la conférence de presse où le maire de Saguenay a annoncé qu'il portait le jugement sur la prière en appel, Jean Tremblay ainsi que le Mouvement laïque québécois reçoivent des messages hostiles.
Le Mouvement laïque québécois a d'ailleurs rendu publics les courriels reçus au cours des derniers jours dans un nouveau site Internet, les Amis du maire.
Ces messages reproduits intégralement révèlent des propos racistes, misogynes et même homophobes. La présidente du Mouvement laïque québécois, Marie-Michelle Poisson, est également attaquée personnellement.
Le maire Jean Tremblay déplore la situation. Il dit être lui aussi la cible d'attaques. Parmi les courriels reçus depuis sa conférence de presse du 16 février dernier, il mentionne avoir eu près de 200 messages haineux.
Mise à jour le mardi 8 mars 2011 à 14 h 02
Le maire Jean Tremblay récitant la prière. |
Comme il l'avait annoncé, le maire de Saguenay, Jean Tremblay, a défié le jugement du Tribunal des droits de la personne et récité la prière au début du conseil municipal, lundi soir, dans l'arrondissement de Jonquière.
Après la séance, M. Tremblay a indiqué qu'il avait reçu des devis légaux de ses avocats qui lui permettent de réciter la prière sans problème.
Il a donc l'intention de continuer à la réciter lors des prochaines séances du conseil. Le jugement du Tribunal des droits de la personne interdit la prière et exige le retirer les symboles religieux.
Environ 150 personnes se sont présentées pour assister à la séance du conseil municipal. La salle était divisée entre opposants et partisans du maire Tremblay.
Quelques personnes l'ont hué lorsqu'il a récité la prière, mais la réunion s'est déroulée dans le calme et le bon ordre. Quelques policiers étaient sur place pour assurer la sécurité des citoyens et des élus.
Des membres du collectif Citoyens pour la démocratie de Saguenay étaient notamment présents pour manifester, parce qu'ils reprochent à Jean Tremblay de parler en leur nom. Comme ils l'avaient annoncé, ils ont manifesté pacifiquement.
Le maire Tremblay avait lui aussi lancé un appel au calme, notamment à ses partisans, plus tôt dans la journée.
Discréditer les opposants
Après la séance, Jean Tremblay s'en est toutefois pris à ses opposants. « Ce sont les mêmes toujours. [...] Parmi ceux-là, il y en a qui se sont présentés aux élections et qui n'ont pas eu beaucoup de résultats.
C'est la vie. C'est correct qu'on ait une opposition. Ils ont droit de faire valoir leur opinion. Plusieurs d'entre eux étaient très modérés », a-t-il indiqué.
Un document remis aux médias avant la séance du conseil tente de discréditer certaines des personnes qui apparaissent dans la vidéo diffusée la semaine dernière sur Internet par le collectif Citoyens pour la démocratie de Saguenay.
Dans le document, on associe certaines de ces personnes avec des mouvements radicaux, notamment anarchistes. On ne connaît pas l'auteur ni la provenance du document.
La campagne de souscription du maire va bon train
Par ailleurs, les dons continuent d'affluer à Saguenay pour permettre à la Ville de porter sa cause devant la Cour d'appel. Près de 144 000 $ ont été amassés jusqu'à présent.
Réaction du Mouvement laïque québécois
Le Mouvement laïque québécois se donne deux jours pour réagir à la décision de la Ville de Saguenay de faire une prière avant la séance du conseil municipal de lundi. L'avocat de l'organisme, Luc Alarie, disait la semaine dernière qu'il poursuivrait la Ville pour outrage au tribunal si elle ne respectait pas le jugement du Tribunal des droits de la personne.
Messages haineux
Depuis la conférence de presse où le maire de Saguenay a annoncé qu'il portait le jugement sur la prière en appel, Jean Tremblay ainsi que le Mouvement laïque québécois reçoivent des messages hostiles.
Le Mouvement laïque québécois a d'ailleurs rendu publics les courriels reçus au cours des derniers jours dans un nouveau site Internet, les Amis du maire.
Ces messages reproduits intégralement révèlent des propos racistes, misogynes et même homophobes. La présidente du Mouvement laïque québécois, Marie-Michelle Poisson, est également attaquée personnellement.
Le maire Jean Tremblay déplore la situation. Il dit être lui aussi la cible d'attaques. Parmi les courriels reçus depuis sa conférence de presse du 16 février dernier, il mentionne avoir eu près de 200 messages haineux.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Je fais parvenir ce texte à l'ensemble de mon carnet d'adresses. Je suis étonné de ce que l'ancien député et ministre Brassard se positionne de cette façon mais il le fait, selon moi, avec brio. Vous pouvez le transférer comme moi... Qui sait les fruits?
Pierre, ptre.
Pierre, ptre.
Sujet : Prier. .. défendu... à lire Après l'excellent billet de Stéphane Laporte dans la Presse de samedi dernier, voici un texte de Jacques Brassard. À lire et à méditer. C'est signé « Jacques Brassard ». Il s'agit de l'ancien député du gouvernement québécois...
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Mis à jour le: 15 août 2012 09:00
Élections Québec 2012 -
Crucifix : le maire de Saguenay s'en prend à la candidate péquiste Djemila Benhabib
Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, a réagi avec virulence aux propos de la candidate Djemila Benhabib sur la présence d'un crucifix à l'Assemblée nationale.
Lors de la conférence de presse du Parti québécois sur sa promesse d'adopter une charte de la laïcité, Mme Benhabib a réitéré son opposition à la présence de ce symbole religieux au Salon bleu de l'Assemblée. Toutefois, elle a précisé qu'elle en débattrait au sein des instances du PQ, et qu'elle se ralliait pour le moment à la position du parti qui prône le maintien du crucifix au-dessus du siège du président de l'Assemblée.
Article à venir.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Élections Québec 2012 -
Crucifix : le maire de Saguenay s'en prend à la candidate péquiste Djemila Benhabib
Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, a réagi avec virulence aux propos de la candidate Djemila Benhabib sur la présence d'un crucifix à l'Assemblée nationale.
Lors de la conférence de presse du Parti québécois sur sa promesse d'adopter une charte de la laïcité, Mme Benhabib a réitéré son opposition à la présence de ce symbole religieux au Salon bleu de l'Assemblée. Toutefois, elle a précisé qu'elle en débattrait au sein des instances du PQ, et qu'elle se ralliait pour le moment à la position du parti qui prône le maintien du crucifix au-dessus du siège du président de l'Assemblée.
Article à venir.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 25/03/2008
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Le maire de Saguenay est outré qu'une candidate péquiste d'origine étrangère ose se prononcer contre le maintien du crucifix à l'Assemblée nationale.
Jean Tremblay a réagi avec virulence mardi soir aux propos que Djemila Benhabib a tenus en marge de l'annonce de Pauline Marois sur une charte de la laïcité que le Parti québécois s'engage à adopter s'il était porté au pouvoir.
Cette charte stipulerait notamment que les employés de l'État ne doivent pas porter de signes religieux « ostensibles » et que des prières ne peuvent être récitées avant l'ouverture d'un conseil municipal.
Le maire Tremblay, qui se bat ardemment en faveur de la prière au conseil, soutient qu'il respecterait une éventuelle charte de la laïcité. Il s'insurge cependant contre le fait que Mme Benhabib plaide en faveur du retrait du crucifix qui se trouve au-dessus du siège du président de l'Assemblée, une position pourtant rejetée haut et fort par Pauline Marois.
« C'est pas la charte comme telle. C'est de voir une personne - je ne suis même pas capable de prononcer son nom, d'Algérie, qui ne connaît pas notre culture, mais c'est elle qui va dicter les règles », s'est-il indigné.
« Pis je sais comment les Québécois sont mous. Ils vont tous se plier devant elle : "Ah oui! Elle, elle veut enlever les crucifix". Alors là, on va se plier devant ça », a poursuivi le maire Tremblay.
En entrevue à RDI, Djemila Benhabib, qui vit au Québec depuis 15 ans, a fait preuve de retenue dans ses commentaires sur les propos du maire de Saguenay. « Je ne souhaite pas que cette campagne porte et se cristallise sur ma petite personne », a déclaré la candidate péquiste.
Mme Benhabib a parlé de la « pudeur » et du « respect » qu'elle devait à ses concitoyens, particulièrement ceux de Trois-Rivières, insistant pour dire qu'elle ne se laisserait pas distraire « par personne, par quiconque, par quoi que ce soit ».
Elle a réitéré qu'elle endossait l'intégralité du programme du Parti québécois. « Le passé, c'est le passé [...] Aujourd'hui, c'est le présent », a tranché la candidate. La veille, elle avait précisé qu'elle ne reniait pas ses convictions laïques et qu'elle était prête à les défendre au sein de son parti.
En point de presse à Saint-Jérôme, mercredi, la chef du PQ, Pauline Marois, a demandé des excuses de Jean Tremblay, qualifiant ses propos d'« inacceptables » et d'« irresponsables ». Mme Marois a estimé que Djemila Benhabib est « exemplaire quant à son intégration ».
Le maire Tremblay a perdu sa bataille en faveur de la prière à l'hôtel de ville devant le Tribunal des droits de la personne . Il a porté sa cause devant la Cour d'appel, qui devrait entendre ses arguments l'an prochain.
Jean Tremblay a appuyé le Parti libéral du Québec lors de la campagne de 2008. Il ne s'est pas prononcé publiquement à ce sujet cette année.
Un article de François Messier, avec la collaboration de Marc-Antoine Ménard
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Le crucifix à l’Assemblée Nationale...
Il s’agit de toute évidence d’une image religieuse, plusieurs le tiennent pour un héritage culturel. Mais il est bien plus que cela, car le crucifix représente Jésus-Christ, celui qui, par sa parole, cette parole adressée à des gens simples, a changé la face du monde et le cours de l’histoire. Une lecture attentive des Évangiles nous amène à conclure que la modernité tire son origine de l’enseignement de Jésus.
La laïcité représente une facette importante de la modernité, elle est au cœur de l’enseignement de Jésus-Christ; sans laïcité le christianisme authentique est impossible.
Jésus a été condamné à mourir sur la croix à cause de ce qu’il a dit et enseigné. Son message était à ce point en avance sur son époque qu’il a profondément insécurisé les autorités religieuses et politiques de son temps. Mais on ne tue pas les idées ni les paroles, pas celles qui sont porteuses d’amour, de don de soi, de pardon, de paix, de respect, d'authenticité, de liberté, d’égalité, de non-violence ; et pas celles qui dissipent toute confusion entre le sacré et le politique, entre la religion et la loi, entre la foi et son exhibition.
Le crucifix à l’Assemblée Nationale nous rappelle simplement la place centrale qu’occupe Jésus-Christ dans notre civilisation. Cela nous ne devons jamais l’oublier.
Source: www.postedeveille.ca
Gilles de Québec.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
laicite et atheisme ne vont pas de pair nous somme tous des laique dans la religion catholique laisser alors les laique vivre leur foi en toutes circonstance
raymond david- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
J'espère que ce M. TREMBLAY tiendra le coup jusqu'au bout et qu'il aura gain de cause !
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
gain de cause oui DIEU est content d entendre sa priere ce n est pas le cas d une parti de notre societe sa recompense est dans les cieux le nouveau testament dit a peu pres dans ces terme soigner heureux si ont dit toutes sorte de mal a cause de moi votre recompense sera grande dans les cieux
raymond david- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Mise à jour le dimanche 25 novembre 2012 à 13 h 27 HNE
Le maire de Saguenay, Jean Tremblay
Nouvelle étape dans la croisade du maire de Saguenay pour conserver la prière
Le maire de Saguenay se rend en Cour d'appel lundi dans l'espoir de renverser une décision antérieure lui interdisant de réciter la prière avant la séance du conseil municipal.
Jean Tremblay veut faire casser par la Cour d'appel un jugement rendu par le Tribunal des droits de la personne, à la suite d'une plainte du citoyen Alain Simoneau. La décision a forcé le maire Tremblay à ne plus réciter la prière et à retirer le crucifix et la statue du Sacré-Coeur dans l'enceinte du conseil, ordonnance qu'il a choisi de ne pas respecter.
En février 2011, la Commission des droits de la personne de la jeunesse a statué que Saguenay avait porté atteinte de façon discriminatoire au droit d'Alain Simoneau à la liberté de conscience et de religion.
Le maire Jean Tremblay fait la prière
L'avocate du maire, Me Isabelle Racine, fait valoir dans sa défense que l'interdiction de la prière risque de menacer d'autres institutions ou traditions, comme l'hymne national, les assermentations, la monnaie, les monuments ou les congés fériés, qui sont souvent reliés aux fêtes religieuses.
Elle a auparavant fait valoir qu'en Ontario, le tribunal a plutôt autorisé la récitation de la prière, contredisant en cela des jugements au Québec.
De son côté, le Mouvement laïque québécois, qui s'oppose à la récitation de la prière au conseil municipal, reproche au maire Tremblay de vouloir faire de Saguenay une municipalité confessionnelle, comme les commissions scolaires catholiques et protestantes d'il y a quelques années.
Gilles. Ville de Québec - Canada
P.S. : Merci de faire une petite prière ce soir ou demain matin (lundi) pour ce maire courageux Monsieur Jean Tremblay afin qu'il gagne sa cause devant la Cour d'appel.
Le maire de Saguenay, Jean Tremblay
Nouvelle étape dans la croisade du maire de Saguenay pour conserver la prière
Le maire de Saguenay se rend en Cour d'appel lundi dans l'espoir de renverser une décision antérieure lui interdisant de réciter la prière avant la séance du conseil municipal.
Jean Tremblay veut faire casser par la Cour d'appel un jugement rendu par le Tribunal des droits de la personne, à la suite d'une plainte du citoyen Alain Simoneau. La décision a forcé le maire Tremblay à ne plus réciter la prière et à retirer le crucifix et la statue du Sacré-Coeur dans l'enceinte du conseil, ordonnance qu'il a choisi de ne pas respecter.
En février 2011, la Commission des droits de la personne de la jeunesse a statué que Saguenay avait porté atteinte de façon discriminatoire au droit d'Alain Simoneau à la liberté de conscience et de religion.
Le maire Jean Tremblay fait la prière
L'avocate du maire, Me Isabelle Racine, fait valoir dans sa défense que l'interdiction de la prière risque de menacer d'autres institutions ou traditions, comme l'hymne national, les assermentations, la monnaie, les monuments ou les congés fériés, qui sont souvent reliés aux fêtes religieuses.
Elle a auparavant fait valoir qu'en Ontario, le tribunal a plutôt autorisé la récitation de la prière, contredisant en cela des jugements au Québec.
De son côté, le Mouvement laïque québécois, qui s'oppose à la récitation de la prière au conseil municipal, reproche au maire Tremblay de vouloir faire de Saguenay une municipalité confessionnelle, comme les commissions scolaires catholiques et protestantes d'il y a quelques années.
Gilles. Ville de Québec - Canada
P.S. : Merci de faire une petite prière ce soir ou demain matin (lundi) pour ce maire courageux Monsieur Jean Tremblay afin qu'il gagne sa cause devant la Cour d'appel.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Merci de faire une petite prière ce soir ou demain matin (lundi) pour ce maire courageux Monsieur Jean Tremblay afin qu'il gagne sa cause devant la Cour d'appel.
ravie974- Pour le roi
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
En union de prière ce jour avec ce Maire courageux !
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Publié le 27 novembre 2012 à 08h47
La prière n'a rien de discriminatoire, selon la ville de Saguenay
La récitation de la prière à une séance du conseil de ville ne porte atteinte à aucun droit puisqu'elle se fonde sur un des grands principes de la Constitution.
C'est ce qu'a fait valoir la Ville de Saguenay, lundi, en Cour d'appel, à Québec. La Ville et son maire Jean Tremblay contestent une décision du Tribunal des droits de la personne qui leur interdit de prononcer une prière en ouverture de séance et qui exige le retrait du crucifix et d'une statue du Sacré-Coeur.
C'était un citoyen, Alain Simoneau, qui avait porté plainte et le Tribunal des droits de la personne avait jugé que Saguenay avait porté atteinte de façon discriminatoire à son droit à la liberté de conscience et de religion.
La cause en appel a été entendue lundi par les juges Benoît Morin, Allan H. Hilton et Guy Gagnon. M. Tremblay n'a pas assisté aux plaidoiries.
Dans son argumentaire, lundi matin, un des avocats de la Ville, Claude Armand Sheppard, a rappelé que la Constitution de 1982 reconnaît, dans son préambule même, non seulement la primauté du droit, mais la «suprématie de Dieu».
N'en déplaise, à ceux qui ont d'autres vues sur la place de la religion dans la société, le Parlement a donc reconnu la préséance d'une entité divine, et il n'y a pas de contradiction entre le préambule de la Constitution et le respect de la liberté de conscience et de religion invoqué dans la Charte.
Il a posé cette question au banc de trois juges de la Cour d'appel: «Comment peut-on violer le droit de quelqu'un en posant un geste qui s'inspire, qui rencontre, un des deux principes fondamentaux de notre Constitution?»
Me Sheppard a aussi utilisé une analogie: le pays est une monarchie, mais personne ne peut se dire lésé dans ses convictions républicaines, parce qu'on ne force personne à être royaliste.
L'avocat a aussi plaidé que le texte de la prière est neutre, oecuménique, et peut être prononcé autant par un catholique, par un juif, que par un musulman.
L'autre avocat de la Ville, Richard Bergeron, a pour sa part fait valoir que le Tribunal des droits de la personne a outrepassé sa juridiction en se penchant sur les symboles religieux. Il a fait valoir que le maire ne s'est pas servi des objets religieux en prononçant la prière.
Il a mis en garde la Cour d'appel contre le risque d'aseptiser l'espace public québécois - truffé de symboles religieux - et le risque d'infantiliser la population.
Selon lui, c'est comme l'enfant qu'on place à tort dans un aquarium pour le protéger des microbes. Toujours dans la métaphore, il a ajouté qu'il valait mieux «manger un peu de crème pour développer un système immunitaire».
Le tribunal doit donc maintenir la tolérance à la vue d'objets religieux, au risque de voir un jour contestée la présence de la croix du mont Royal ou des statues sur les caps au Saguenay, a-t-il affirmé.
Enfin, il soutient que le dossier a été «contaminé» en première instance par la personnalité, l'«attitude» et les «convictions fortes» du maire Tremblay.
«L'attitude générale du maire a frappé» le Tribunal des droits de la personne et Me Bergeron a souhaité que la Cour d'appel s'en tienne aux faits, «à l'abri» de son attitude.
En boutade, il a lancé: «Vaut-il mieux un maire croyant qu'un maire qui aime les symboles de l'argent?»
Il conclut aussi notamment que les dommages à verser étaient non fondés parce que les préjudices subis par le plaignant n'avaient rien à voir avec le règlement de la Ville ou le maire.
En après-midi, le Mouvement laïque québécois, qui représente M. Simoneau, a fait sa plaidoirie.
Son avocat, Luc Alarie, a affirmé quela Ville avait porté atteinte droit à l'information politique de son client tel que reconnu par la Charte.
Ainsi le règlement sur la prière adopté par le conseil municipal en 2008 visait M.Simoneau et créait deux catégories de citoyens, et l'une d'entre elles était exclue, puisqu'elle devait entrer à l'assemblée deux minutes plus tard si elle voulait éviter d'entendre la prière, a-t-il soutenu.
Les juges ont semblé remettre en question le caractère prétendu discriminatoire du règlement. «Il n'y a pas de coercition dans un texte semblable», a dit le juge Morin. Il a ajouté que «personne ne force (M. Simoneau) à sortir de la salle».
Il a dit avoir du mal à suivre le raisonnement de M. Simoneau qui «ne peut accepter que quelqu'un d'autre prononce ces paroles (la prière)».
Le juge Gagnon a longuement questionné Me Alarie. Quand ce dernier a contesté la validité du règlement en vertu de la Loi sur les cités et villes, le juge a répliqué que c'est la prière qui fait débat, non le règlement, et qu'il aurait fallu faire une procédure en Cour supérieure pour faire casser le règlement.
Il lui a aussi demandé comment il faudrait définir l'étendue de la neutralité de l'État, ses paramètres, car la décision de la Cour aura certainement des conséquences, étant donné les nombreuses salles de tribunal et de conseil municipal où se trouvent des crucifix, entre autres.
«On ne tolèrerait aucun signe religieux dans un espace public où il y a délibérations avec des élus?» a soulevé le juge.
Me Alarie a suggéré dans les lieux d'interactions avec les citoyens, comme au conseil municipal, où ils ont le droit d'intervenir, mais pas à l'Assemblée nationale.
Le juge a aussi demandé si la prière prononcée dans une pièce privée avant la séance serait acceptable.
Sur les dommages, les juges ont par ailleurs douté du préjudice subi par M. Simoneau par ostracisation, puisqu'il s'est lui-même aussi affiché comme un militant contre la prière. Me Alarie a quant à lui demandé à ce que la Ville paie pour les frais engagés par les plaignants, soit 100 000 $.
La prière n'a rien de discriminatoire, selon la ville de Saguenay
La récitation de la prière à une séance du conseil de ville ne porte atteinte à aucun droit puisqu'elle se fonde sur un des grands principes de la Constitution.
C'est ce qu'a fait valoir la Ville de Saguenay, lundi, en Cour d'appel, à Québec. La Ville et son maire Jean Tremblay contestent une décision du Tribunal des droits de la personne qui leur interdit de prononcer une prière en ouverture de séance et qui exige le retrait du crucifix et d'une statue du Sacré-Coeur.
C'était un citoyen, Alain Simoneau, qui avait porté plainte et le Tribunal des droits de la personne avait jugé que Saguenay avait porté atteinte de façon discriminatoire à son droit à la liberté de conscience et de religion.
La cause en appel a été entendue lundi par les juges Benoît Morin, Allan H. Hilton et Guy Gagnon. M. Tremblay n'a pas assisté aux plaidoiries.
Dans son argumentaire, lundi matin, un des avocats de la Ville, Claude Armand Sheppard, a rappelé que la Constitution de 1982 reconnaît, dans son préambule même, non seulement la primauté du droit, mais la «suprématie de Dieu».
N'en déplaise, à ceux qui ont d'autres vues sur la place de la religion dans la société, le Parlement a donc reconnu la préséance d'une entité divine, et il n'y a pas de contradiction entre le préambule de la Constitution et le respect de la liberté de conscience et de religion invoqué dans la Charte.
Il a posé cette question au banc de trois juges de la Cour d'appel: «Comment peut-on violer le droit de quelqu'un en posant un geste qui s'inspire, qui rencontre, un des deux principes fondamentaux de notre Constitution?»
Me Sheppard a aussi utilisé une analogie: le pays est une monarchie, mais personne ne peut se dire lésé dans ses convictions républicaines, parce qu'on ne force personne à être royaliste.
L'avocat a aussi plaidé que le texte de la prière est neutre, oecuménique, et peut être prononcé autant par un catholique, par un juif, que par un musulman.
L'autre avocat de la Ville, Richard Bergeron, a pour sa part fait valoir que le Tribunal des droits de la personne a outrepassé sa juridiction en se penchant sur les symboles religieux. Il a fait valoir que le maire ne s'est pas servi des objets religieux en prononçant la prière.
Il a mis en garde la Cour d'appel contre le risque d'aseptiser l'espace public québécois - truffé de symboles religieux - et le risque d'infantiliser la population.
Selon lui, c'est comme l'enfant qu'on place à tort dans un aquarium pour le protéger des microbes. Toujours dans la métaphore, il a ajouté qu'il valait mieux «manger un peu de crème pour développer un système immunitaire».
Le tribunal doit donc maintenir la tolérance à la vue d'objets religieux, au risque de voir un jour contestée la présence de la croix du mont Royal ou des statues sur les caps au Saguenay, a-t-il affirmé.
Enfin, il soutient que le dossier a été «contaminé» en première instance par la personnalité, l'«attitude» et les «convictions fortes» du maire Tremblay.
«L'attitude générale du maire a frappé» le Tribunal des droits de la personne et Me Bergeron a souhaité que la Cour d'appel s'en tienne aux faits, «à l'abri» de son attitude.
En boutade, il a lancé: «Vaut-il mieux un maire croyant qu'un maire qui aime les symboles de l'argent?»
Il conclut aussi notamment que les dommages à verser étaient non fondés parce que les préjudices subis par le plaignant n'avaient rien à voir avec le règlement de la Ville ou le maire.
En après-midi, le Mouvement laïque québécois, qui représente M. Simoneau, a fait sa plaidoirie.
Son avocat, Luc Alarie, a affirmé quela Ville avait porté atteinte droit à l'information politique de son client tel que reconnu par la Charte.
Ainsi le règlement sur la prière adopté par le conseil municipal en 2008 visait M.Simoneau et créait deux catégories de citoyens, et l'une d'entre elles était exclue, puisqu'elle devait entrer à l'assemblée deux minutes plus tard si elle voulait éviter d'entendre la prière, a-t-il soutenu.
Les juges ont semblé remettre en question le caractère prétendu discriminatoire du règlement. «Il n'y a pas de coercition dans un texte semblable», a dit le juge Morin. Il a ajouté que «personne ne force (M. Simoneau) à sortir de la salle».
Il a dit avoir du mal à suivre le raisonnement de M. Simoneau qui «ne peut accepter que quelqu'un d'autre prononce ces paroles (la prière)».
Le juge Gagnon a longuement questionné Me Alarie. Quand ce dernier a contesté la validité du règlement en vertu de la Loi sur les cités et villes, le juge a répliqué que c'est la prière qui fait débat, non le règlement, et qu'il aurait fallu faire une procédure en Cour supérieure pour faire casser le règlement.
Il lui a aussi demandé comment il faudrait définir l'étendue de la neutralité de l'État, ses paramètres, car la décision de la Cour aura certainement des conséquences, étant donné les nombreuses salles de tribunal et de conseil municipal où se trouvent des crucifix, entre autres.
«On ne tolèrerait aucun signe religieux dans un espace public où il y a délibérations avec des élus?» a soulevé le juge.
Me Alarie a suggéré dans les lieux d'interactions avec les citoyens, comme au conseil municipal, où ils ont le droit d'intervenir, mais pas à l'Assemblée nationale.
Le juge a aussi demandé si la prière prononcée dans une pièce privée avant la séance serait acceptable.
Sur les dommages, les juges ont par ailleurs douté du préjudice subi par M. Simoneau par ostracisation, puisqu'il s'est lui-même aussi affiché comme un militant contre la prière. Me Alarie a quant à lui demandé à ce que la Ville paie pour les frais engagés par les plaignants, soit 100 000 $.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Mon Dieu 100 000 $ à payer par la Ville, on aurait pu éviter quand même ce jugement ! il y a tant de malheureux !
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Malou a écrit: Mon Dieu 100 000 $ à payer par la Ville, on aurait pu éviter quand même ce jugement ! il y a tant de malheureux !
Bonjour chère Malou !
En fait, les juges de la Cour d'Appel feront une fin de non-recevoir à ce "monsieur" Alarie qui est le défenseur de la laïcité.
"les juges ont par ailleurs douté du préjudice subi par M. Simoneau (qui est défendu par Alarie) par ostracisation".
***************************************************************************************
La Suprématie de Dieu?
Par : Agence QMI | Le : 2012-11-27 13h15
casser un jugement rendu par le Tribunal des droits de la personne.
La décision obligeait le maire Tremblay à ne plus réciter de prière, ainsi qu'à retirer le crucifix et la statue du Sacré-Coeur dans la salle du conseil de l'hôtel de ville.
Suprématie de Dieu
L’avocat Claude-Armand Sheppard, engagé pour la Ville à titre d'avocat-conseil, a ouvert la séance en affirmant que la prière ne peut aller à l’encontre de la Charte canadienne des droits et libertés en raison du préambule de la Constitution canadienne de 1982.
Claude-Armand Sheppard, a affirmé que la prière ne peut aller à l'encontre de la Charte canadienne des droits et libértés.
Le préambule se lit comme suit : «Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit».
Ainsi, selon Me Sheppard, ces deux principes qui guident la société canadienne sont sur le même pied d’égalité. Il a également noté que cela ne fait référence à aucune religion particulière.
La prière de la Ville de Saguenay, qui équivaut selon lui à demander à Dieu d’accorder la sagesse aux décideurs, ne viole en rien le principe de suprématie de Dieu et n’impose pas une apparence de religion d’État.
Il a également rappelé que la prière de la Ville de Saguenay adoptée en 2008 est une version française d'un texte validé par les cours ontariennes pour être lu au début d’un conseil municipal.
Dommages
L'avocat de la Ville, Me Richard Bergeron, a plaidé de son côté qu’il n’y a pas de faits fautifs imputables à la Ville de Saguenay et donc ainsi pas de lien de causalité ni de dommages.
Me Richard Bergeron a argumenté en faveur de l’importance de ne pas «infantiliser» la population
Il a aussi soutenu que les objets religieux sont «passifs» et ne sont pas instrumentalisés.
Me Bergeron a aussi argumenté en faveur de l’importance de ne pas «infantiliser» la population, mais plutôt encourager une tolérance envers les objets de notre patrimoine, même s’ils sont de nature religieuse.
«Va-t-on devoir ensuite déboulonner la Croix du Mont-Royal?» a-t-il dit.
Me Bergeron a par ailleurs insisté sur le fait qu’en première instance la personnalité du maire ainsi que ses convictions religieuses ont pesé dans la balance.
«On a injecté à cette affaire une dose de subjectivité», a dit Me Bergeron.
Un sondage publié dans le «Journal de Québec» lundi montre que six citoyens de Saguenay sur dix appuient le maire Tremblay et se disent en désaccord avec l'ordonnance du Tribunal des droits de la personne.
La décision soutenait que la Ville a porté atteinte au droit à la liberté de conscience et de religion du plaignant, Alain Simoneau.
Me Luc Alarie a affirmé que la liberté de conscience et de religion de M. Simoneau a été compromise
Le Tribunal avait condamné Saguenay et son maire, Jean Tremblay, à verser 30 000 $ à M. Simoneau à titre de dommages punitifs et moraux. La Ville devra aussi payer les frais d'experts, qui s'élèvent à 3500 $.
Barrage de questions
L’avocat du Mouvement laïque québécois, qui a déposé la plainte au nom de M. Simoneau, a fait face à un barrage de questions de la part des juges Allan R. Hilton, Benoît Morin et Guy Gagnon.
Me Luc Alarie a affirmé que la liberté de conscience et de religion de M. Simoneau a été compromise quand il a été confronté à un rite religieux, la prière, qui allait à l’encontre de ses convictions.
Ses propos ont fait réagir les juges qui ont passé près de deux heures à le questionner. «En quoi ses droits sont brimés? Où est la discrimination et la coercition envers le citoyen Simoneau, alors que la prière est facultative?» ont demandé les juges qui ont pris la cause en délibéré.
Chronologie
- 4 décembre 2006 : le citoyen Alain Simoneau demande au maire Jean Tremblay s’il compte cesser de réciter la prière avant le conseil municipal, qui brime, selon lui, la liberté de conscience.
- 28 mars 2007 : le Mouvement laïque québécois porte plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse pour le compte d’Alain Simoneau pour atteinte à sa liberté de conscience et de religion.
- 13 mai 2008 : la Commission indique à M. Simoneau qu’elle ne portera pas la cause devant le Tribunal des droits de la personne, mais lui indique qu’il peut intenter ce recours lui-même.
- 30 juillet 2008 : M. Simoneau et le Mouvement laïque québécois portent la cause devant le Tribunal des droits de la personne.
- 3 novembre 2008 : la Ville de Saguenay adopte une nouvelle prière qui est une traduction d’un texte qui a été validé par des cours ontariennes pour être récité avant un conseil municipal.
- 9 février 2011 : la juge Michèle Pauzé, du Tribunal des droits de la personne, tranche en faveur de M. Simoneau et ordonne au maire et à la Ville de Saguenay de lui verser 30 000 $ en dommages.
- 16 février 2011 : le maire Jean Tremblay et la Ville de Saguenay décident de faire appel de la décision du tribunal et lancent une vaste campagne de souscription pour payer les frais judiciaires.
- 29 mars 2011 : la Cour d’appel accepte d’entendre la cause.
- 26 novembre 2012 : audition de la cause en Cour d’appel.
Droit-Inc.com
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
27 mai 2013
La Cour d'appel conclut que la Ville de Saguenay n'impose aucune vue religieuse à ses citoyens et que son action gouvernementale est à l'abri d'une telle influence.
La prière peut être récitée à Saguenay
La Cour d'appel du Québec annule une décision du Tribunal des droits de la personne qui interdisait la récitation d'une prière au début des séances publiques du conseil municipal de Saguenay et demandait le retrait de tous les symboles religieux des salles où se tiennent les assemblées publiques.
Dans une décision d'une quarantaine de pages, les trois juges concluent que la récitation d'une prière au début des séances publiques du conseil municipal de Saguenay ne compromet pas la neutralité de la Ville. Le tribunal ajoute qu'il n'existe pas de conflit véritable entre les convictions morales du plaignant, Alain Simoneau, et les manifestations religieuses.
Selon la Cour d'appel, le Tribunal des droits de la personne n'avait pas l'autorité pour se prononcer sur la question des signes religieux.
Le juge Guy Gagnon critique aussi l'attitude du maire de Saguenay, en soulignant que l'intransigeance du maire Tremblay a amené un simple citoyen ainsi qu'une association sans but lucratif à défendre leurs principes jusqu'en Cour d'appel.
« Il [Alain Simoneau] s'est buté à un maire qui a vu dans les revendications de l'un de ses citoyens l'occasion de mener en son nom personnel et au nom de la Ville un combat. En ayant ce mauvais réflexe, M. le maire a polarisé inutilement les positions respectives des parties », écrit le juge Gagnon.
La Cour d'appel parle des déclarations publiques du maire Jean Tremblay et le cite quand il parlait du procès devant le Tribunal des droits de la personne. « Ce combat-là, je le fais parce que j'adore le Christ. Quand je vais arriver de l'autre bord, je vais pouvoir être un peu orgueilleux. Je vais pouvoir lui dire je me suis battu pour Vous », disait le maire de Saguenay.
Les juges de la Cour d'appel affirment que ces propos du maire et son comportement « témoignent d'une absence de réserve élémentaire de la part de celui qui occupe une fonction élective et participe sur base quotidienne à la gouvernance de la Ville. »
D'autre part, les juges considèrent qu'Alain Simoneau n'a jamais démontré, dans les faits, que la prière et les objets religieux ont porté atteinte à sa dignité et qu'il a été traité comme une personne de moindre valeur. Ils disent également qu'il n'a pas fait la preuve que les signes religieux comportaient des germes de discrimination.
Jean Tremblay va réagir mardi, lors d'une conférence de presse à 10 h, à la décision de la Cour d'appel. Le porte-parole de la Ville de Saguenay a indiqué qu'il s'agit d'un jour important et que le maire souhaite analyser le jugement d'abord.
Le Mouvement laïque du Québec, qui appuie le citoyen Alain Simoneau dans ses démarches, va également réagir dans quelques jours au jugement.
VIDÉO :
http://fr.video.sympatico.ca/watch/la-priere-de-saguenay-sauvee/2413440852001
Consultez le jugement de la Cour d'appel du Québec:
La Cour d'appel conclut que la Ville de Saguenay n'impose aucune vue religieuse à ses citoyens et que son action gouvernementale est à l'abri d'une telle influence.
La prière peut être récitée à Saguenay
La Cour d'appel du Québec annule une décision du Tribunal des droits de la personne qui interdisait la récitation d'une prière au début des séances publiques du conseil municipal de Saguenay et demandait le retrait de tous les symboles religieux des salles où se tiennent les assemblées publiques.
Dans une décision d'une quarantaine de pages, les trois juges concluent que la récitation d'une prière au début des séances publiques du conseil municipal de Saguenay ne compromet pas la neutralité de la Ville. Le tribunal ajoute qu'il n'existe pas de conflit véritable entre les convictions morales du plaignant, Alain Simoneau, et les manifestations religieuses.
Selon la Cour d'appel, le Tribunal des droits de la personne n'avait pas l'autorité pour se prononcer sur la question des signes religieux.
Le juge Guy Gagnon critique aussi l'attitude du maire de Saguenay, en soulignant que l'intransigeance du maire Tremblay a amené un simple citoyen ainsi qu'une association sans but lucratif à défendre leurs principes jusqu'en Cour d'appel.
« Il [Alain Simoneau] s'est buté à un maire qui a vu dans les revendications de l'un de ses citoyens l'occasion de mener en son nom personnel et au nom de la Ville un combat. En ayant ce mauvais réflexe, M. le maire a polarisé inutilement les positions respectives des parties », écrit le juge Gagnon.
La Cour d'appel parle des déclarations publiques du maire Jean Tremblay et le cite quand il parlait du procès devant le Tribunal des droits de la personne. « Ce combat-là, je le fais parce que j'adore le Christ. Quand je vais arriver de l'autre bord, je vais pouvoir être un peu orgueilleux. Je vais pouvoir lui dire je me suis battu pour Vous », disait le maire de Saguenay.
Les juges de la Cour d'appel affirment que ces propos du maire et son comportement « témoignent d'une absence de réserve élémentaire de la part de celui qui occupe une fonction élective et participe sur base quotidienne à la gouvernance de la Ville. »
D'autre part, les juges considèrent qu'Alain Simoneau n'a jamais démontré, dans les faits, que la prière et les objets religieux ont porté atteinte à sa dignité et qu'il a été traité comme une personne de moindre valeur. Ils disent également qu'il n'a pas fait la preuve que les signes religieux comportaient des germes de discrimination.
Jean Tremblay va réagir mardi, lors d'une conférence de presse à 10 h, à la décision de la Cour d'appel. Le porte-parole de la Ville de Saguenay a indiqué qu'il s'agit d'un jour important et que le maire souhaite analyser le jugement d'abord.
Le Mouvement laïque du Québec, qui appuie le citoyen Alain Simoneau dans ses démarches, va également réagir dans quelques jours au jugement.
VIDÉO :
http://fr.video.sympatico.ca/watch/la-priere-de-saguenay-sauvee/2413440852001
Consultez le jugement de la Cour d'appel du Québec:
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
C'est une grande victoire pour le Québec libre de l' oppresseur dans ses institutions. Qu'il en soit de même en France et alors là je dirai que le Seigneur a vaincu les cœurs de nos dirigeants politiques alliés à la Franc-Maçonnerie
Jean-Michel et Béatrice
Jean-Michel et Béatrice
Jean-Michel et Béatrice- Avec Saint Maximilien Kolbe
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Age : 61
Localisation : Pas de Calais
Inscription : 03/11/2011
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
pareil en Belgique ou nos croix ont disparus de nos écoles , nos établissements publiques et j'en passe
Sans compter que meme au cours de religion catholique dans les écoles catholiques la Bible est dénigrée, jusqu'à aller a nier que Jésus à pu marcher sur l'eau, faisant de ce miracle juste une métaphore.. Idem pour Moise.
Sans compter que meme au cours de religion catholique dans les écoles catholiques la Bible est dénigrée, jusqu'à aller a nier que Jésus à pu marcher sur l'eau, faisant de ce miracle juste une métaphore.. Idem pour Moise.
Marieke- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 161
Age : 61
Inscription : 18/05/2013
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
ouf!!! enfin une bonne nouvelle!! peut - être cela va t il réveiller du monde, espérons le
trop de chrétiens se taisent
Mon Dieu que ça fait chaud au cœur de voir Jésus défendu!!!!
Nous prions toujours Seigneur donne nous de saints prêtres
et bien ajoutons Seigneur donne nous aussi de saints maires
gilles
trop de chrétiens se taisent
Mon Dieu que ça fait chaud au cœur de voir Jésus défendu!!!!
Nous prions toujours Seigneur donne nous de saints prêtres
et bien ajoutons Seigneur donne nous aussi de saints maires
gilles
Marie Rose- En adoration
- Messages : 2720
Localisation : bouches du rhône
Inscription : 07/01/2013
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Bravo au maire de Saguenay et surtout merci aussi à tous ceux qui l'ont soutenu.
Nous ne sommes pas prêts de voir cela en France. Il y a des rumeurs qu'on va débaptiser les fêtes religieuses, on veut enlever toute référence à la religion catholique. Par contre on fait de la récupération, notre ministre des droits de la femme est allée à Rouen pour la fête de Jeanne d'Arc, la prenant comme symbole du féminisme.
Nous ne sommes pas prêts de voir cela en France. Il y a des rumeurs qu'on va débaptiser les fêtes religieuses, on veut enlever toute référence à la religion catholique. Par contre on fait de la récupération, notre ministre des droits de la femme est allée à Rouen pour la fête de Jeanne d'Arc, la prenant comme symbole du féminisme.
Andrée- Pour le roi
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Age : 85
Localisation : 44
Inscription : 13/08/2008
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
en france vous avez su descendre dans les rues contre le mariage homosexuel pourquoi ne pas le faire pour défendre l'église ?
Marieke- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 161
Age : 61
Inscription : 18/05/2013
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Oui nous sommes encore loin de voir cela en France !
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Andrée a écrit:
Oui, c'est scandaleux. J'ai vu la vidéo. "La ministre" a même prononcé un discours...dans une cathédrale. :no
Voici la vidéo:
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/accueil-de-.html
on veut enlever toute référence à la religion catholique. Par contre on fait de la récupération, notre ministre des droits de la femme est allée à Rouen pour la fête de Jeanne d'Arc, la prenant comme symbole du féminisme
Oui, c'est scandaleux. J'ai vu la vidéo. "La ministre" a même prononcé un discours...dans une cathédrale. :no
Voici la vidéo:
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/accueil-de-.html
C54637- Aime le Rosaire
- Messages : 798
Inscription : 26/02/2013
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
Gilles, il y a une chose que tu n'as pas parlé sur le forum selon moi, ce sont LES ACCOMODEMENTS RAISONNABLES. On en parle beaucoup au Québec. Faudrait faire un post là-dessus. Pour ce qui est du maire de Saguenay, j'ai lu l'article dans le Journal de Québec. Il a gagné sa cause.
Ange Gardien10- Pour le roi
- Messages : 699
Inscription : 27/10/2011
Re: Le Maire de Saguenay perd son combat pour réciter la prière au Conseil
MarieKe a écrit:
bien dit!! je suis partante!!!!
en france vous avez su descendre dans les rues contre le mariage homosexuel pourquoi ne pas le faire pour défendre l'église ?.
bien dit!! je suis partante!!!!
Marie Rose- En adoration
- Messages : 2720
Localisation : bouches du rhône
Inscription : 07/01/2013
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