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L'arche de Noé : plus de 50 ans aprés Fernand Navarra

4 participants

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Message par P4572 Lun 16 Aoû 2010 - 23:24

Un croquis réaliste :

L'arche de Noé : plus de 50 ans aprés Fernand Navarra - Page 2 AM01A1_ARCHE_NOE

P4572
Dans la prière

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Message par Her Ven 20 Aoû 2010 - 10:12

Bonjour,

Il se raconte dans les milieux inspirés par l'Esprit-Saint que l'Arche de Noé se trouverait sur le Mont Cardou qui est un des massifs de l'Ararat, et que l'Arche d'Alliance aurait été cachée par des disciples du christ sur le Mont Cardou (ou Pech Cardou) qui est une montagne de Rennes-les-Bains, une station thermale de la Haute Vallée de l'Aude, au sud de Carcassonne...

Extrait Wikipédia : "Le mont Djoudi (nom araméen, en arabe Jebel Ǧūdī, turc Cudi Dağı, kurde Çiyayê Cûdî, syriaque (peshitta) traditionnel aussi Qardū), selon la tradition des premiers chrétiens et dans l'islam (la sourate 11,44 du Coran), est l'endroit où l'Arche de Noé se posa après le Déluge.

Le mont Ararat en Turquie ; le mont Djoudi est situé au sud-est d'Ararat.
La tradition coranique est basée sur une légende judéo-chrétienne, apparemment d'origine syrienne, peut-être elle-même venue d'une version du mythe dérivé d'une tradition non biblique. L'identification du mont Djoudi comme lieu d'atterrissage de l'Arche perdura dans les traditions syriaque et arménienne jusqu'à l'Antiquité tardive mais fut abandonnée pour une tradition qui situait le lieu biblique sur la plus haute montagne de la région, le mont Ararat.
D'après les traditions islamique et syriaque, le mont Djoudi ou Qardou est un sommet proche de la ville de Jazirat ibn Oumar (l'actuelle Cizre), vers les sources du Tigre, près de l'actuelle frontière entre la Syrie et la Turquie. C'est un historien arabe, Al Masû'dî (décédé en 956) qui rapportait que l'endroit où reposait l'Arche pouvait toujours être vu en son temps. Il situait le mont Djoudi à 80 parasanges du Tigre.
La description du géographe médiéval Yaqout al-Hamawi correspond exactement avec un sommet de 2 089 m qui est appelé de nos jours Jebel Djoudi ou Djoudi dagh par les musulmans et Qardou par les chrétiens et les juifs, au nord de Silopi".

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LA VRAIE LANGUE CELTIQUE

ET

Le Cromleck de Rennes-les-Bains

PAR

l’Abbé H. BOUDET

CURÉ DE RENNES-LES-BAINS (AUDE)

CARCASSONNE

IMPRIMERIE FRANCOIS POMIÈS, RUE DE LA MAIRIE , 50.

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– 38 –

CHAPITRE II

LES PREMIERS HOMMES – ADAM JUSQU'A NOÉ.

Après avoir tenté d'interpréter les noms divins par la langue celtique, nous essaierons aussi cette même langue dans la décomposition des noms propres d'hommes et de lieux.
La souche du genre humain, le premier être possédant une âme raisonnable, unie à une substance corporelle, porte le nom d'Adam. Sous ce nom, il faut entendre l'homme et la femme, « car Dieu les créa mâle et femelle ; il les bénit et il leur donna le nom d'Adam au jour qu'ils furent créés. » (1) Ce nom était donc commun à Adam et à Eve, et Dieu lui-même l'avait imposé. Les hébraïsants veulent qu'Adam dérive de adama, terrestre, parce que Dieu l'avait formé du limon de la terre.
Interprété par la langue celtique le terme Adam, composé de deux mots, présente pour ainsi dire, un résumé de la création de nos premiers parents. Parmi les êtres créés, Adam n'en avait point trouvé qui lui fût semblable. « Et

(1) Bible de Carrières, Gen. c. v. 2. Nous donnons ordinairement la traduction de l'Ecriture Sainte d'après cette bible, parce qu'elle est fort exacte et très appréciée. Nous faisons ici cette remarque afin de n'avoir pas à y revenir dans toutes nos citations.

– 39 –

« le seigneur dit : il n'est pas bon que l'homme soit seul ; faisons-lui une aide semblable à lui »(1) Dieu fit donc la femme et l'amena à Adam. D'après l'écriture sainte, la femme était une créature ajoutée à l'homme, semblable à lui et son aide pour la multiplication du genre humain, c'est à dire, la mère ajoutée au père, et c'est là l'idée offerte par la décomposition du nom d’Adam, – to add, ajouter, dam, la mère.
L'Ecriture Sainte donne au premier des enfants d'Adam, le nom de Caïn. A sa naissance, Eve, sa mère, s'écria : « je possède un homme par la grâce de Dieu. »
Caïn, en hébreu, implique l'idée de possession, et il vient de la racine Kana, posséder. Adam et Eve regardaient donc leur fils comme leur bien et leur acquisition particulière ; au reste, la puissance du père sur son enfant n'est-elle pas de droit naturel ? Eve a eu grandement raison d'appeler son premier fils, Caïn, sa possession.
La langue celtique retient, non pas le verbe Kana, posséder, mais le verbe Can, pouvoir. La signification du nom de Caïn serait alors le pouvoir, la faculté de posséder un homme par la grâce de Dieu, et cette différence n'est point

(1) Gen. C. II. 18.

– 40 –

sensible dans la pensée qu'Eve a dû attacher aux paroles prononcées par elle à la naissance de son fils.
Dans le texte hébraïque, Caïn est écrit Qin : en langue Celtique to coin (coïn) se traduit par battre monnaie, inventer. Ne serait-ce pas là le sens véritable de Caïn qui aurait imaginé, inventé la valeur conventionnelle des monnaies ? L'amour trop vif de l'or et de l'argent étouffe sûrement les sentiments généreux, et arme ordinairement du fer meurtrier la main des assassins. Caïn avait cent seize ans lorsqu'il commit le crime affreux qui le fit maudire. On peut croire avec juste raison que les hommes étaient déjà nombreux, puisque Caïn répondant à la menace divine, disait : « Quiconque donc me trouvera, me tuera. » La multiplication rapide du genre humain a dû faire naître, dans l'esprit de Caïn, la pensée de remplacer les échanges par une valeur conventionnelle attachée aux métaux précieux, or et argent.
Abel est le second fils d'Adam et d'Eve, mais sa mère ne lui a point donné ce nom. Josèphe le fait dériver du mot hébreu ebel deuil ; car, par la mort d'Abel, le deuil a fait sa première apparition sur la terre. Pour bien saisir le sens du mot Abel, tel que l'indique Josèphe, il ne faut point perdre de vue une

– 41 –

expression très fréquente dans les livres saints désignant la mort et le tombeau ; c'est l'expression inferi, les enfers, tandis que le lieu du supplice des réprouvés et des maudit est l'infernus ; et c'est dans le premier sens que David, étant près de mourir, recommanda à Salomon, son fils de punir Joab de se crimes : « Vous ferez, dit-il, à son égard, selon votre sagesse ; et vous ne permettrez pas qu'après avoir vieilli dans l'impunité de son crime, il descende en paix dans le tombeau ; et non deduces canitiem eju ad inferos. » (1)
Abel présente la première image de la mort par le crime affreux de son frère aîné, – to ape (épe), imiter, présenter, l'image de..., hell, enfers.–Le terme ebel ou épel serait ainsi appliqué au second fils d'Adam seulement après le fratricide de Caïn, et la désignation de leur fils par une telle expression a dû, pendant de longues années, raviver dans l'âme de ses malheureux parents la douleur de sa perte.
Nous nous sommes attaché dans cette interprétation à suivre le sens donné par Josèphe : toutefois, comme les premiers hommes étaient souvent connus sous plusieurs noms présentant des significations différentes, nous croyons pouvoir

(1) Troisième liv. des Rois, c. II. 6.

– 42 –

voir expliquer d'une autre manière le nom d'Abel, en conservant avec rigueur la prononciation donnée par l'Ecriture Sainte.
Il est indubitable pour tout esprit sérieux qu'Adam avait reçu de Dieu les communications les plus précieuses, non seulement sur les vérités religieuses, mais encore sur les industries humaines nécessaires à l'état social, et Adam transmettait à ses enfants et la science religieuse et en même temps les principes des arts industriels. « Le monde disait Origène à Celse, ayant été créé par la Providence, il faut nécessairement que le genre humain ait été mis, dans les commencements, sous la tutelle de certains esprits supérieurs, et qu'alors Dieu se soit manifesté aux hommes. C'est aussi ce que l'Ecriture Sainte atteste... et il convenait, en effet, que dans l'enfance du monde, l'espèce humaine reçut des secours extraordinaires, jusqu'à ce que l'invention des arts l'eût mise en état de se défendre elle-même et de n'avoir plus besoin de l'intervention divine. » (1)
Abel était pasteur ; il offrait à Dieu des sacrifices, choisissant à cet effet les agneaux les plus beaux et les plus gras de son troupeau, et le Seigneur regardait favorablement ses présents. (2)

(1) Soirées de Saint-Petersbourg, 2e entretient, note VI
(2) Gen. c. IV. 2-4.

– 43 –

L'Ecriture Sainte, en marquant avec soin la profession pastorale d'Abel, semble indiquer la provenance de son nom. Abel recueillait les belles toisons de son magnifique troupeau ; sa main filait la laine soyeuse, et ces fils entrelacés, formant et la chaîne et la trame, lui donnaient un excellent tissu dont il se pouvait vêtir, – abb, trame de laine, – to ell, mesurer.
Un châtiment juste et sévère suivit de près le crime horrible de Caïn. Le Seigneur avait dit au fratricide : « Vous serez fugitif et vagabond sur la terre », et le coupable avait répondu : « Vous me chassez aujourd'hui de dessus la terre et j'irai me cacher de devant votre face, et je serai fugitif et vagabond sur la terre. Donc quiconque me rencontrera, me tuera. » Le Seigneur lui répondit : « Non, cela ne sera pas ainsi ; mais quiconque tuera Caïn sera puni sept fois plus. » Et le Seigneur « mit un signe sur Caïn, afin que ceux qui le trouveraient ne le Tuassent point. » Caïn, s'étant retiré de devant la face du Seigneur, habita en fugitif sur la terre vers la région orientale d'Eden. (1)
Le texte hébraïque, au lieu de ces paroles : Caïn habita en fugitif sur la terre, porte : Caïn

(1) Gen. c. IV. 14-16.

– 44 –

habita dans la terre Nod. Josèphe fait de nod un nom propre de lieu, parce qu'il n'a pu arriver à découvrir le sens exact de cette expression de la langue primitive. Le terme nod existe dans l'anglo-saxon et il donne la connaissance du signe de la malédiction divine attaché à Caïn ; to nod signifie, faire un signe de tête, saluer en baissant la tête.
La note d'infamie, marquée sur la personne du fratricide, devait donc consister en un mouvement nerveux et convulsif de la tête, obligeant Caïn à la baisser honteusement devant tous ceux qu'il rencontrerait. D'après la tradition, le signe de malédiction porté par Caïn était un tremblement continuel du corps, tremblement révélateur de son forfait.
Abel, l'enfant pieux et pur fut remplacé par Seth, et Eve disait : « Le Seigneur m'a donné un autre fils au lieu d'Abel que Caïn a tué. » (1) En hébreu suth signifie mettre et placer : dans la langue des Tectosages, le verbe to set retient le même sens de mettre et placer. Seth était le remplaçant d'Abel et destiné à devenir le père des hommes fidèles à leur Créateur.
Les tissus de laine fabriqués par Abel ne reparaissent plus dans le nom des premiers hommes et cèdent la place à la mention des ouvrages de

(1) Gen. c. IV. 25.

– 45 –

fer et de bronze. Il ne faut pas descendre fort longuement dans la généalogie des enfants d'Adam pour y rencontrer la science des métaux, car Malaleel, – to mall frapper avec un maillet, – to allay (allé) mélanger les métaux, – to ell, mesurer, – était l'arrière petit-fils de Seth. Suivant la chronologie ordinaire, lorsqu'à l'âge de soixante-dix ans Malaleel est devenu père de Jared, les hommes habitaient le monde depuis seulement trois cent quatre-vingt-quinze ans. Adam était encore au milieu de ses descendans pour les aider de ses conseils et les initier aux travaux industriels. Parce que la science des métaux est inscrite dans Malaleel, est-ce à dire que ceux qui l'avaient précédé ignoraient l'usage du fer et les alliages de cuivre et d'étain constituant le bronze ? Nous sommes bien loin de le croire ; Adam assistait aux travaux de ses enfants, et sa présence indique suffisamment d'où venaient les connaissances acquises et d'où partait l'impulsion donnée aux diverses industries.
Il n'était pas possible d'écrire dans le nom d'un seul homme la somme des sciences possédées à l'origine du monde et on les a gravées peu à peu dans le nom des chefs de famille. Malaleel nous dénote les ouvrages de fer et de bronze, et afin que les générations futures ne se méprennent pas et ne voient pas en lui un artisan unique, il

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appelle son fils Jared, – to jar (djar), tinter, cliqueter, – to head (hèd) être à la tête de, commander, – prouvant ainsi qu'il était à la tête de nombreux ouvriers en métaux.
Ces noms propres d'hommes, renfermant la mention des connaissances matérielles des premiers temps du monde créé, indiquent ainsi que la marche de la civilisation humaine n'a point été ascendante et que l'âge de pierre et de bronze n'ont aucunement précédé l'âge de fer au berceau de l'humanité.
Le petit-fils de Jared, Mathusalem dont la longévité a surpassé celle des autres hommes, nous initie à une autre branche d'industrie : les lits moelleux n'étaient guère alors en usage, te ces produits d'une civilisation trop avancée étaient remplacés par des nattes sur lesquelles on prenait un repos nécessaire dans sa demeure, – to mat, couvrir de nattes, – to use (iouse) se servir de, – hall, salle, maison.
Les enfants de Seth ne sont point seuls à dévoiler les secrets des arts parmi les premiers hommes, et en parcourant la brève lignée des descendans de Caïn, nous remarquons Tubalcaïn « qui fut habile en toutes sortes d'ouvrages d'airain et de fer. » (1) Néanmoins cette habileté

(1) Gen. c. IV. 22.

– 47 –

à travailler le fer et le bronze n'est point écrite dans son nom ; elle y est remplacée par la mention d'une autre connaissance, celle de l'art nautique.
Les hommes étaient en état de construire de bons vaisseaux et on comprend ainsi comment ils ont prêté une médiocre attention à l'arche destinée à Noé et faite suivant la forme et les dimensions données par Dieu lui-même. Peut-être même ont-ils compté sur eux pour tenter de se soustraire aux effets des menaces divines. Il y avait cependant une différence bien sensible entre la construction de leurs vaisseaux et celle de l'arche dont disposerait Noé. Celle-ci était un vrai navire ponté, protégé contre la pluie du ciel et les grandes lames de la mer, tandis que les vaisseaux ordinaires, complètement découverts, n'étaient point défendus contre les grandes pluies ni contre les hautes lames. Le premier mot qui entre dans la composition du nom de Tubalcaïn retrace la forme de ces premiers bâtiments, – tub, vaisseaux découvert, cuve, baquet, – hall, maison, – to coin (coïn), inventer.

– 48 –


III

NOÉ ET SES ENFANTS.

Les sciences possédées parles hommes les entraînèrent à la révolte la plus audacieuse contre Dieu. Les crimes contre nature s'accumulèrent, et, fatigué de cette obstination dans le mal, le Seigneur dit à Noé : « J'ai résolu de faire périr tous les hommes : ils ont rempli toute la terre d'iniquités, et je les exterminerai avec tout ce qui vit sur la terre. » (1)
Noé était juste, et ayant trouvé grâce devant Dieu, il était devenu comme le confident de ses desseins vengeurs. Il construisit l'arche sur l'ordre donné par le seigneur, et s'enfermant avec sa famille et les animaux qui devaient être conservés sur la terre dans ce vaisseau placé sous la protection divine, il fut sauvé du déluge dans lequel périrent tous les hommes criminels. Noé proclame qu'il avait la connaissance du châtiment futur des hommes, de la manière dont il serait infligé et aussi la connaissance de sa propre conservation et de celle de sa famille, – to know (nô), connaître, savoir, – how (haou), comment, de quelle manière.

(1) Gen. c. VI. 13.

– 49 –

Après la destruction violente du genre humain par le déluge, Dieu bénit Noé et ses enfants et leur dit : « Croissez et multipliez-vous et remplissez la terre. Noé avait donc trois fils qui sortirent de l'arche, Sem, Cham et Japheth. Or cham est le père de Chanaan. Ce sont là les trois fils de Noé ; et c'est d'eux qu'est sortie toute la race des hommes qui sont sur la terre. » (1)
Le déluge et le salut miraculeux de Noé et de ses enfants étaient des événements trop considérables dans l'histoire de l'humanité pour que le nom d'un des fils de Noé n'en reproduisit point quelque trait essentiel. L'arche ayant flotté sur l'eau pendant sept mois avant de toucher le sommet des montagnes d'Arménie, Noé a voulu écrire ce souvenir intéressant dans le nom de son fils aîné, Sem, – to swim (Souim) flotter sur l'eau.
Le second de ses enfants, grossier et impudent, attira sur sa postérité la malédiction paternelle par une faute lamentable demeurée à jamais sa honte et son opprobre ; aussi son nom Cham – to shame, couvrir de honte, – redit son acte infâme et la malédiction qui l'a suivi.
L'Ecriture Sainte dit fort clairement que de

(1) Gen. c. IX. I. 18. 19.

– 50 –

Sem, Cham et japheth est sortie toute la race des hommes qui sont sur la terre...

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CHAPITRE VII

CROMLECK DE RENNES-LES-BAINS 1

DESCRIPTION DU DRUNEMETON OU CROMLECK DES
REDONES DU SUD GAULOIS. – MÉNIRS, DOLMENS,
ROULERS OU ROCHES BRANLANTES. – LE GOUN-
DHILL OU SARRAT PLAZENT.

Nous venons de voir les industries de nos ancêtre inscri-tes en caractères indélébiles dans le nom des cités et des tribus gauloises. En étudiant les monuments celtiques de Rennes-les-bains, nous serons forcés d'admirer la puissante organisation du Neimheid, lui permettant d'appliquer à di-verses régions des gaules, fort éloignées les unes des au-tres, des dénominations identiques, fondées sur la simili-tude des pays.

– 225 –

--//--

– 228 –

un soulagement sensible à leur douleurs rhumatismales.
En examinant la carte de Rennes-les-Bains, on peut faci-lement suivre les contours dessinés par les aiguilles natu-relles ou artificielles. Leur position y est marquée par des points rouges pour les ménirs qui existent encore, et par des lignes également rouges pour les crêtes où les ménirs ont été renversés en majeure partie.
A l'ouverture du cromleck, sur la rive droite de la Sals, apparaît une montagne appelée Cardou : vers le sommet, commencent à se dresser des pointes naturelles, connues dans le pays sous le nom de Roko fourkado. Au temps des Celtes, l'accès de la gorge était sans doute fort difficile, parce qu'une longue barrière de roches plongeant dans la rivière en défendait l'entrée. De plus, déclivité extrême des pentes des montagne devait inspirer une certaine crainte aux membres savants du Neimheid, chargés de donner un nom à cette partie du terrain d'un aspect si sauvage. Aussi, se sont-ils demandé comment et de qu'elle manière il pour-raient voyager en chariot, en s'engageant dans ce défilé presque inaccessible ? Ils ont laissé à leurs descendans le souvenir exact de leurs pensées et de leur embarras mo-mentané, en appelant cette montagne Cardou, – to cart, voyager dans

– 229 –

un char, – how (haou), comment ? de quelle manière ? – carthow –. Ils n'étaient point trop en retard dans la civilisa-tion, ces bons gaulois des premiers temps de l'occupation, puisqu'ils se préoccupaient ainsi de voyager en chariot sur des flancs de montagnes à pentes très dangereuses. La dif-ficulté qu'ils traduisaient par carthow, n'était point cepen-dant insurmontable ; ils ont su la franchir en traversant le Rialsès en face du village de Serres, et en construisant leur chemin de telle sorte, que les chariots pussent passer au-dessus de ces roches. Au tournant du chemin et au point déterminé où l'on devait s'engager dans le défilé, les Celtes devaient avoir dresser un ménir sur une roche qui porte au-jourd'hui une croix de pierre. Cette croix est placée à l'en-droit exact de la pierre où l'on voyait autrefois gravée une croix grecque semblable à celles qui existent présentement au Cap dé l'Hommé, et à proximité des roches branlantes.
Après avoir contourné la base de la montagne de cardou, et avoir dépassé le petit ruisseau qui sépare Cardou de la colline de Bazel, le chemin commence à s'élever en pente douce. Il devait avoir une largeur bien déterminée, telle que les Gaulois savaient la donner à leurs routes. Ce n'était point, en effet, de simples sentiers étroits

– 230 –

et dangereux, mais d'excellents chemins possédant une lar-geur exactement mesurée. Bazel ne veut pas dire autre chose. En rendant à ce terme la prononciation assez dure qu'il devait avoir autrefois, nous aurions à dire Passel. Or, pass signifie une route, et ell la mesure de longueur dont se servait les Celtes...."

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Meilleures pensées
Hercule

Her
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Message par P4572 Sam 21 Aoû 2010 - 0:14

Si un jour on te reproche que ton travail n’est pas un travail de professionnel, dis-toi bien que l’Arche de Noé a été construite par des amateurs et le Titanic par des professionnels…

P4572
Dans la prière

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Message par Her Sam 21 Aoû 2010 - 23:55

Bonjour Panetier,

Allons, Allons !

Pour construire l'Arche Noé avait le meilleur architecte en science navale...

Celui qui a construit et qui dirige l'Arche du Salut qu'est la Sainte Eglise,
et dont l'Arche de Noé est une préfiguration.

Souvenez-vous "Des trois Blancheurs" de don Bosco;

Meilleures pensées
Hercule


Saint Jean Bosco
(1888-01-31)

Jean Bosco naît en 1815, à Castelnuovo-d’Astre (Piémont en Italie). Ses parents étaient de paysans pauvres ; mais sa mère, était une sainte femme ; une de ces femmes qui, par la pureté de leur cœur, en savent plus sur la foi que nombre de nos plus grands théologiens. Demeurée veuve avec trois enfants, sa mère se montra une grande éducatrice à l’école de l’Evangile. Depuis sa plus tendre enfance, Jean Bosco apprit de sa mère à aimer, à prier la Vierge Marie. A l’âge de 9 ans, Marie lui indiquera la route à suivre. Sous la forme d’un "songe", comme cela lui arrivera plusieurs fois dans sa vie :

« Je suis celle que ta maman t’a appris à prier trois fois par jour ».

Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Son coeur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. En 1835, il était admis au grand séminaire. "Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde, je t'ai consacré à la Madone; au début de tes études, je t'ai recommandé d'être Son enfant; sois à Elle plus que jamais, et fais-La aimer autour de toi".

Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse. Prêtre en 1841, il vint à Turin. Il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Jean Bosco, bien que dépourvu de toute ressource, entreprit donc d'ouvrir un asile aux plus déshérités. Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. "Comment ! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant!" -- "Voyons! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous ? " C’est ainsi qu’allaient naître les deux communautés destinées à poursuivre son œuvre : la société de Saint-François-de-Sales et l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice.

Il s’éteignit à Turin, épuisé, le 31 janvier 1888, entouré de ses disciples. Il fut canonisé en 1934.

Le 30 mai 1862, il raconta à sa communauté un songe en disant qu’on pouvait le considérer comme une parabole ou une comparaison :

« Imaginez, dit-il aux jeunes vous trouver avec moi sur un rocher au-dessus de la mer et voir, sur la vaste étendue marine, une flotte innombrable de bateaux rangés en bataille, la proue armée d’un éperon de fer. Voyez ces navires, munis de canons, gorgés de matières incendiaires, s’avancer pour livrer bataille à un grand et majestueux vaisseau-amiral, représentant l’Eglise, pour tenter de l’éperonner, de l’incendier et de le faire couler.

A ce majestueux navire, également bien armé, font escorte beaucoup d’autres bateaux, obéissant aux commandements du navire amiral et exécutant des manœuvres pour se préserver des manoeuvres de la flotte ennemie.

Soudain, apparaissent deux très hautes colonnes en granit, s’élevant alors de l’immensité marine, à peu de distance, l’une de l’autre. Sur l’une domine une très belle statue de la Vierge Immaculée, un chapelet dans les mains, avec sous ses pieds, l’inscription où sont gravés les mots latins : "Auxiliatrice des Chrétiens", tandis que sur l'autre colonne, beaucoup plus haute et importante, rayonne une lumineuse et blanche Hostie sous laquelle on peut lire l’inscription : "Salut des croyants".

Le commandant suprême qui veille sur le grand navire, est le pape. En constatant la fureur des ennemis et le péril auquel sont exposés ses fidèles, il convoque autour de lui les pilotes des bâtiments secondaires, afin de tenir conseil et de prendre une décision. Tous les pilotes montent donc sur le navire amiral pour se réunir autour du pape, mais, pendant que se tient cette assemblée, le vent devient de plus en plus furieux et la tempête rugit tellement, que les pilotes doivent retourner au plus tôt gouverner leur petit bateau.

Une accalmie permet au pape de les réunir de nouveau tandis que le navire amiral poursuit sa propre route. La bourrasque reprend hélas avec plus de vigueur et le pape se met à la barre pour guider son navire vers les deux colonnes, du haut desquelles pendent des ancres et de grosses amarres attachées à des chaînes.

Cependant, certains pilotes ennemis s'activent pour l'assaillir, l'arrêter et le couler, tandis que d'autres cherchent à jeter à bord de leurs adversaires toute une profusion de mauvais livres et de matières incendiaires. D'autres encore tirent au canon et au fusil, ou manoeuvrent de leur éperon, en sorte que le combat devient toujours plus acharné. Les proues ennemies jaillissent dans des heurts violents, mais leur effort et leur choc demeurent sans effet. C'est en vain qu'ils renouvellent leurs essais avec des munitions à foison : le navire amiral continue sa route en sûreté et sans dommage. Certaines fois, pourtant, frappé de coups formidables, il porte sur le flan de larges et profondes voies d'eau qui sont merveilleusement refermées au souffle du vent qui sort des deux colonnes.

Les canons des assaillants tonnent, les fusils claquent, les éperons jaillissent, mais de nombreux navires adverses s'enfoncent dans la mer. Alors les ennemis deviennent furieux et combattent à armes rapprochées en proférant des blasphèmes et des malédictions.

Tout à coup, le pape est frappé gravement et tombe avec honneur. Secouru avec sollicitude, il est frappé une seconde fois, tombe de nouveau et meurt. Un cri de victoire rompt alors les poitrines des adversaires, mais, tandis qu'ils exultent sur leurs navires, succède un autre pape qui prend la place du précédent à la barre du navire amiral. Les pilotes réunis en conseil, l'ont élu avec tant de diligence, que la nouvelle de la mort du pape défunt arrive en même temps que celle de l'élection de son successeur. Alors, les adversaires se découragent.

Le nouveau pape surmonte chaque obstacle et guide le navire jusqu'aux deux colonnes. Là, il l'attache par la proue à une ancre de la colonne sur laquelle brille l'Hostie, puis par la poupe à une ancre qui pend de la colonne de l'Immaculée.

Un grand bouleversement arrive alors. Tous les navires sur lesquels on avait combattu contre celui du pape, s'enfuient, se dispersent, se heurtent et se fracassent mutuellement. Ceux qui avaient vaillamment combattu aux côtés du pape avancent vers les colonnes pour s'y attacher. Et les pilotes de beaucoup d'autres petits bateaux, demeurés prudemment à distance pour éviter le naufrage, voyant les débris de tous les navires adverses parmi les remous de la mer, guident leur propre embarcation vers les deux colonnes pour s'y amarrer eux aussi auprès du navire amiral.

Sur la mer règne alors un grand calme ».

Et Don Bosco donna l’explication suivante à ce songe :

« Les navires ennemis sont les futures persécutions contre l’Eglise dont les ennemis sont figurés par les pilotes qui essayent de faire couler le navire papal. Il n ‘y a que deux moyens pour se sortir de cette mêlée : la fréquente communion et la dévotion à Notre Dame ».

Un tableau, exposé dans la Basilique Maria Auxiliatrice à Turin, rappelle ce célèbre songe des "Trois Blancheurs", reçu peu avant le début du 1er Concile du Vatican.
Don Bosco nous révèle aussi :

« Des jours très douloureux ne sont pas très éloignés, au terme desquels la Sainte Vierge Marie viendra sauver le Christianisme ».

Her
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Message par P4572 Dim 22 Aoû 2010 - 12:02

Allons Hercule,

Il n'est pas possible que ce proverbe ne soit pas compris de vous.

Vous et moi sommes des amateurs ici bas mais avec la vie Divine en nous, nous pouvons faire des merveilles : qu'il s'agisse d'un art quelconque et mieux encore dans notre vie spirituelle : notre chemin de sainteté.

En revanche, quand notre action est orgueileusse ( le Titanic ), notre vaisseau se pulvérise sur un iceberg.

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Message par P4572 Dim 29 Aoû 2010 - 15:24

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