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Avant notre naissance où était notre âme?

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Avant notre naissance où était notre âme? - Page 2 Empty Re: Avant notre naissance où était notre âme?

Message par Gilles Ven 22 Jan 2010 - 15:37

Bonjour ou bonsoir "Alya" !

Voici un texte qui vous permettra peut-être de comprendre que la Vie continue après que notre âme ait quitté ce pauvre "vase d'argile" comme le mentionne l'apôtre Paul.


Pensez simplement que notre Cher Seigneur alors qu'Il agonisait sur la Sainte Croix, a dit au larron à ses côtés : "Aujourd'hui-même tu seras avec moi au Paradis" !

Jésus ne lui a pas dit à la résurrection ni dans un siècle mais "aujourd'hui-même"

Bonne lecture !





La mort, un passage vers l'infini
Avant notre naissance où était notre âme? - Page 2 Croixbouge
Avant notre naissance où était notre âme? - Page 2 Barrerougebouge
Quoi penser quand la mort d'un proche nous frappe? La souffrance, l'absence et les "pourquoi" peuvent-ils, avec le temps, être remplacés par la paix et l'espérance d'une autre forme de vie? La Vie éternelle dont a tant parlé Jésus, le Fils de Dieu? Je pense que oui! Telle est mon espérance, telle est ma confiance.
L'être humain est le seul à concevoir qu'il y a un rendez-vous après la mort. Il est le seul à rêver d'éternité. Notre seul vrai point de référence, quant à la vie après la mort, est l'expérience de Jésus. Il a vécu, il a souffert, il est mort sur une croix. Trois jours après sa mort, il est ressuscité. Il nous invite à suivre le chemin de la résurrection. Ainsi, après notre mort, nous sommes invités à vivre pour toujours avec le Christ ressuscité. (1 Co 15, 12-14 et Rm 8,11)
La foi chrétienne exclut toute forme de réincarnation. Sauf Jésus et sa Mère, qui sont au ciel en leur corps et en leur âme, les êtres humains peuvent jouir du ciel en leur âme seulement. Comme il est écrit dans la Bible dans le livre des Hébreux: "Le sort des hommes est de mourir une seule fois." (9,27)
Avant notre naissance où était notre âme? - Page 2 Barrerougebouge
Voici un texte de Saint Jean de la Croix sur la mortAvant notre naissance où était notre âme? - Page 2 Angebleu





"Ce qui se passera de l'autre côté, quand tout pour moi sera basculé dans l'Éternité... Je ne sais pas ! Je crois, je crois seulement qu'un grand Amour m'attend. Je sais pourtant qu'alors, pauvre et dépouillé je laisserai Dieu peser le poids de ma vie. Mais ne pensez pas que je désespère... Non, je crois, je crois tellement qu'un grand Amour m'attend. Maintenant que mon heure est proche, que la voix de l'Éternité m'invite à franchir le mur, ce que j'ai cru, je le crois plus fort au pas de la mort. C'est vers un amour, que je marche en m'en allant, c'est vers Son Amour que je tends les bras, c'est dans la vie, que je descends doucement. Si je meurs, ne pleurez pas, c'est un Amour qui me prend paisiblement. Si j'ai peur... et pourquoi pas ?

Rappelez-moi souvent, simplement, qu'un Amour m'attend. Mon Rédempteur va m'ouvrir la porte de la joie, de sa Lumière. Oui, Père ! Voici que je viens vers toi, comme un enfant, je viens me jeter dans ton Amour, ton Amour qui m'attend. "

Gilles. Ville de Québec - Canada Avant notre naissance où était notre âme? - Page 2 Icon_biggrin

Source: www.csdecou.qc.ca/doyonl/pape04.htm
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Avant notre naissance où était notre âme? - Page 2 Empty Re: Avant notre naissance où était notre âme?

Message par Invité Ven 22 Jan 2010 - 15:50

Merci Gilles

Dans la proffession de FOI,

dans cette belle prière nous disons;

,est assis a la droite de Dieu le Père tout puissant,

je crois en Dieu, est une très belle prière...

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Avant notre naissance où était notre âme? - Page 2 Empty Re: Avant notre naissance où était notre âme?

Message par beatnik Ven 22 Jan 2010 - 17:04

L'immortalité de l'âme

La négation de l'immortalité de l'âme est au cours de l'apostasie moderne. Il est donc nécessaire de rappeler les arguments-clés à ce sujet, d'en revoir les fondements indestructibles et de détruire les erreurs adverses. Nous nous appuierons pour cela sur le témoignage de la civilisation humaine, sur la réponse de la raison et sur celle de la foi.


1) Le témoignage de la civilisation humaine

Aucun homme n’a jamais pu être indifférent devant la mort. Même attendue, même désirée, elle surprend toujours et suscite une protestation, un refus qui s’enracinent dans l’intense désir de vivre inséparable de l’homme. A la disparition d’un être cher, plus encore à l’heure où la mort nous appelle nous-mêmes, nous n’arrivons pas à comprendre ou à admettre que la mort soit le terme naturel de l’existence humaine.

Il n’y a pourtant aucune réalité qui soit si certaine que celle de notre mort. Si son jour est caché, sa venue ne fait pas de doute et il serait insensé de se croire l’objet d’une exception à ce sujet. Tout homme est condamné inéluctablement à disparaître après avoir fait un passage de quelques années, une centaine peut-être, sur notre planète. Rien en cela, semble-t-il, de mystérieux ni d’étrange : comme d’autres êtres nous apparaissons puis après un certain temps nous disparaissons, laissant derrière nous d’autres hommes pour nous remplacer ; ceux-là s’effaceront également pour céder la place aux générations futures qui transmettront le flambeau de la vie avant de s’évanouir pour jamais.

Chaque jour, un demi-million d’êtres humains cessent d’exister : le soleil n’en continue pas moins de briller sur nos têtes ; bien peu songent à la mort d’autrui, la vie se poursuit avec ses joies, ses peines et ses soucis. Puis un matin, le soleil ne se lèvera plus pour nous : nous serons morts.



L’homme se caractérise par des rites funéraires

Ce fait qui, répétons-le, paraît si simple ne l’a jamais été pour l’homme. Face à la mort, celui-ci proteste de l’essentielle différence entre lui et les animaux. Les bêtes meurent comme nous, mais après leur mort tout s’achève : le cadavre reste là et aucun des ses congénères ne s’en préoccupe. Tandis que la dépouille mortelle d’un homme reste marquée d’un caractère spécial et qu’elle est traitée selon certains rites particuliers. Toutes les civilisations sans exception ont eu le culte des morts et il n’existe pas de signes plus certains du passage de l’homme en un lieu que l’existence d’un monument funéraire : le respect face à l’au-delà est ancré dans la nature humaine.

Aujourd’hui encore, dans nos pays si déchristianisés, la fête religieuse la plus célébrée est le premier novembre, improprement considérée comme le « jour des morts », où l’on va fleurir les tombes pour honorer ceux qui nous ont précédés et que nous avons aimés. Dans la patrie du matérialisme historique elle-même, la dépouille embaumée de Lénine était l’objet d’un culte de vénération ininterrompu depuis sa disparition. Il convient donc de nous arrêter sur ce phénomène singulier qui doit nous renseigner sur l’idée que les hommes se font de la mort humaine.



Les rites d’ensevelissement

Si les rites funéraires sont divers suivant les époques et les civilisations, ils présentent néanmoins de nombreux caractères communs. Tout d’abord, on prépare le corps : celui-ci est soit momifié, soit embaumé suivant divers procédés, quelquefois enduit de cire, ailleurs décharné et les os peints de couleur, ou simplement lavé et habillé de vêtements correspondants à son rang dans la société. La crémation ou incinération est également connue dans certaines civilisations, mais elle suit des rites particuliers, et les cendres en sont soigneusement recueillies.

Après cela, le mort est amené à son lieu de repos (n’oublions pas que le mot « cimetière » signifie étymologiquement « dortoir ») : soit une fosse dans la terre, soit une grotte aménagée, un édifice, une pyramide, un puits, sans jamais laisser la chose au hasard. Le mort doit dormir dans la paix, aussi dès les temps primitifs les cadavres ont-ils été mis à l’abri des prédateurs. La plupart du temps, les monuments funéraires sont rassemblés en un même emplacement pour former une nécropole, laquelle constitue un espace sacré inaliénable.

Le défunt prend ainsi place dans le lieu qui lui a été préparé ; on l’installe dans une position déterminée et on l’entoure de divers objets usuels, outils, aliments, parures, armes, monnaies, parfois animaux domestiques voire femme et serviteurs. Lorsqu’il est ainsi prêt pour le grand voyage, les vivants se préoccupent de protéger son sommeil par des inscriptions menaçant de la colère des dieux les violateurs des tombes, par des signes magiques ou des emblèmes terrifiants.

Mais l’on est pas encore quitte envers le mort. Autour de sa tombe, même longtemps après l’enterrement, des rites sont nécessaires : repas funéraires, offrandes, libations, jeux en l’honneur du disparu, encens ou bien en nos contrées cérémonie du 14 juillet devant le monument aux morts, entretien et fleurissement des tombes.
Ce respect du corps n’est pourtant pas ignorance ; personne ne peut se cacher que la corruption et la décomposition sont le lot fatal de ces restes. Même si, pour retarder cette destruction, certaines civilisations embaumaient leurs défunts, il n’y aurait eu là qu’un pis-aller, une tentative désespérée s’il s’était agi de les soustraire à un processus biologique inéluctable.



Le mort n’est pas entièrement mort

En vérité, ces soins minutieux sont des rites symboliques, c’est-à-dire les signes visibles d’une réalité invisible. A travers eux, les vivants manifestent que le mort n’est pas absolument mort. Les attentions pour cette dépouille mortelle ne sont pas destinées au corps lui-même : elles signifient que l’être qui habitait ce corps l’a quitté lorsque celui-ci est mort, mais ne s’est pas éteint avec lui. Par les cérémonies significatives dont ils entourent l’enveloppe corporelle de celui qui les a quittés, les hommes attestent la persistance, au-delà même de la mort, de la vie humaine.
Outre un corps physique, l’humanité a toujours cru en effet qu’il y avait en nous un « souffle de vie », un « feu », un « esprit », ce que nous appelons une « âme », et que cette âme ne s’éteignait pas avec le corps mais poursuivait en un lieu inconnu une existence mystérieuse.
Cette croyance universellement attestée en la vie future constitue une preuve remarquable de la réalité de celle-ci. Ce qui a été cru spontanément par toutes les civilisations, même les plus opposées et les plus étrangères les unes aux autres, ne peut être en une telle matière qu’une vérité fondée sur la nature humaine, un fait qui dépasse les différences accidentelles et ne s’explique raisonnablement que si les hommes ont la certitude absolue d’une existence qui ne se limite pas à leur court passage sur la terre.



Le refus spontané de la mort

D’ailleurs, il y a en nous une tendance native à l’immortalité. Personne n’a jamais accepté la mort : celle-ci semble injuste, cruelle. Nous la rejetons de toutes nos forces, n’admettant pas qu’elle brise nos espérances, annihile nos projets, efface notre influence, tranche sans pitié une existence que nous estimons à peine commencée. Il y a dans l’être humain un désir de vivre que rien ne peut étouffer, qui persiste malgré les souffrances, les échecs et les déceptions. Au fond de nous-mêmes se cache cette certitude que nous ne devons ni ne pouvons mourir. Lorsque le corps se délabre déjà, que nos énergies physiques déclinent, nous sentons encore notre âme jeune, forte, entreprenante, désireuse de poursuivre sans fin son existence.

A cet incoercible désir de vivre toujours se joint le sentiment de la profonde injustice du monde : non pas celle qui naîtrait de l’inégalité sociale ou des différences économiques, mais l’injustice morale. Il est insupportable à l’homme de voir celui qui fait le mal vivre tranquille et honoré, tandis que celui qui fait le bien souffre et est méprisé. N’est-ce pas pourtant un état de fait quotidien ? Le mal, la cruauté, la lâcheté, le mensonge triomphent avec impudence ; le vice est honoré, le crime impuni ; la bonté, le courage, la vérité sont persécutés odieusement sans qu’apparemment cela soulève de protestations.
Notre conscience nous affirme qu’une telle situation est violemment injuste, révoltante, qu’une anomalie aussi criante ne peut durer toujours, qu’un moment viendra où la vérité sera restaurée, les méchants punis et les bonnes gens récompensés. Cela n’a pas lieu, à l’évidence, sur la terre : c’est donc que nous le verrons après cette courte existence, lorsque nous aurons changé de rive.

L’être humain, dans sa vie quotidienne, a ainsi le désir naturel de vivre toujours et de voir, au-delà de son fugitif séjour terrestre, la justice morale, aujourd’hui violée, restaurée en toutes choses. Si ce désir est naturel et naît avant toute réflexion, n’est-ce pas parce qu’il est fondé sur la réalité de cette existence future qui nous apparaît spontanément comme nécessaire ?


2) La réponse de la raison

La permanence de notre être au-delà de la mort, la philosophie classique, celle de Platon, d’Aristote, de saint Augustin, qu’a illustrée avec tant d’éclat au Moyen-Age saint Thomas d’Aquin, philosophia perennis qui est, selon le mot de Bergson, « la métaphysique naturelle de l’esprit humain », cette permanence, disons-nous, la philosophie l’établit avec certitude. Traçons, en quelques lignes, les linéaments de cette démonstration.

Nous voyons d’abord que notre corps est composé de parties bien diverses, membres, organes, cellules, etc. Or, tout cela ne forme qu’un seul être, une seule réalité. Il n’y a pas « un » bras, « une » jambe, mais « mon » bras, « ma » jambe, qui font partie de mon corps, qui sont mon corps. Lorsque nous mettons la main dans le feu, nous ne disons pas « la main s’est brûlée » mais « je me suis brûlé », car toute action d’un organe est attribuée à ce quelque chose qui est moi-même.



L’âme, principe d’unité de l’homme

Il faut donc qu’il y ait en nous un principe qui nous constitue comme un seul être, qui fait que nous sommes nous-mêmes, personnes humaines et non agrégats de cellules. Ce principe qui organise notre être, qui le rassemble, qui le fait exister comme un seul individu, nous l’appelons l’âme. A la mort, lorsque ce principe unificateur disparaît, bien que les organes soit présents et dans le même état, l’homme n’est plus un tout organisé qui existe et agit, mais un cadavre qui va se dissoudre en peu de temps.
Au contraire, durant notre vie, notre corps change sans cesse et même, au dire des biologistes, nos cellules sont entièrement renouvelées en quelques années sans qu’il en reste une seule du corps primitif. Nous sentons pourtant que nous sommes le même homme, que nous avons gardé le même corps et non pas acquis un corps étranger : ceci parce que notre âme s’est conservée identique sous les divers changements.



Un principe d’unité doit être un lui-même

Cette âme est-elle, ainsi que le corps, composée de parties ? Nous venons de la définir comme le principe unificateur et organisateur du corps composé. Ce qui unifie doit lui-même être un, c’est l’évidence, car ce qui est divers tend à agir de façon diverse. Notre pied et notre œil n’agissent pas selon un mode comparable, l’un marche et l’autre voit, et si tous deux tendent vers un but unique (par exemple monter dans l’autobus), c’est parce que notre âme réunit ces mouvements divers par eux-mêmes en une seule action. Etant principe d’unité, notre âme ne peut être divisée, sinon il lui faudrait encore à elle-même un principe d’unité, et ainsi à l’infini. Elle est donc une, simple, sans partie, indivisible.

De quelle nature est cette âme indivisible ? Elle n’est pas matérielle car tout ce qui est matériel est divisible. Est-elle cependant liée à la matière de telle sorte que, au moment de sa séparation d’avec elle, elle cesse d’exister ? En d’autres termes, à la mort notre âme indivisible disparaît-elle parce qu’elle n’a plus de corps à organiser et à vivifier ? Il faut pour trancher une telle question étudier succinctement l’activité de l’âme humaine et de ses facultés.



L’activité de l’intelligence est indépendante de la matière

Prenons l’intelligence : nous percevons par elle des des réalités qui sont non pas matérielles mais immatérielles ; universelles et non singulières ; éternelles et non temporelles ; en dehors du lieu et non localisées. Nous avons par exemple dans l’esprit les notions de cause, de nécessaire, de vertu, d’infini, de droit, d’être, de connaissance, de liberté, de logique, etc. Rien en tout cela de matériel ou de singulier. Des causes ou des êtres, nous en avons rencontrés de toutes les sortes et lorsque nous pensons à l’idée de cause ou d’être, ce n’est pas à telle cause particulière, à tel être déterminé, mais à la cause en général et à tout être. La cause ni l’être ni aucune des notions de ce genre n’ont de poids, de volume, de lieu ni de matière.

Il faut en dire autant d’une proposition comme le théorème de Pythagore, par exemple : « Dans un triangle rectangle, le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des carrés des deux autres côtés. » Lorsque Pythagore fit cette découverte il y a plusieurs milliers d’années, il se servait peut-être d’un triangle tracé sur le sable. Depuis ce jour, d’innombrables élèves ont dessiné des triangles sur des tableaux noirs pour illustrer ce théorème. Or, quelle que soit la figure, en tous les lieux et temps, et même si, sans le tracer, je ne fais que penser au triangle, le théorème reste toujours vrai, il l’était il y a mille ans, il le sera dans mille ans, car il est une propriété nécessaire du triangle et non de tel triangle qu’a esquissé Pythagore sur le sol de Crotone. Ce théorème se vérifie indéfiniment dans tous les triangles rectangles possibles parce qu’il est une qualité propre du triangle en général, en dehors de toute matière, de tout lieu et de tout temps.

Notre intelligence conçoit donc et connaît certaines notions, relations et raisonnements en dehors de toute matière. S’il en est ainsi, c’est que notre intelligence n’est pas elle-même matérielle, car elle doit avoir les mêmes propriétés que ses actes.



L’intelligence a la capacité de devenir autre qu’elle-même

Une autre preuve de son indépendance vis-à-vis de la matière s’énonce comme suit. Un corps matériel peut devenir autre chose que sa nature mais il doit cesser d’être ce qu’il était auparavant. Ainsi le bois peut devenir de la cendre mais il cesse alors d’être du bois. L’eau à 100° devient de la vapeur mais en perdant son caractère liquide, etc. Aucun corps ne peut se transformer en un autre et rester simultanément le même.

Notre intelligence, elle, devient tous les objets qu’elle connaît sans perdre sa nature propre. J’ai dans l’esprit, quand je les pense, les arbres, les fleurs, le soleil, le ciel. Je ne me suis pas pour autant transformé en un arbre ni en une fleur. Mon intelligence est restée ce qu’elle était et pourtant elle est devenue arbre ou fleur, soleil ou ciel. Comme une telle plasticité est impossible aux corps matériels, nous en concluons que notre intelligence est supérieure à ceux-ci.

Complétons notre analyse. Un corps ne peut se replier totalement sur lui-même. Notre œil, quoiqu’il soit un organe très perfectionné, ne peut se voir lui-même. Cela est dû à la matière qui conserve toujours une certaine épaisseur, laquelle empêche le repliement total. Au contraire, notre intelligence peut se replier sur elle-même. Sans cesser de réfléchir, nous saisissons que nous sommes en train de penser. On appelle ce phénomène spontané la conscience : nous avons conscience de nos actions même pendant que nous les accomplissons, nous avons conscience de nos désirs, nous avons conscience de nos pensées. Cette complète réflexion de l’intelligence sur elle-même prouve que celle-ci n’a pas d’épaisseur, qu’elle est immatérielle.



L’activité de la volonté est indépendante de la matière

Si nous examinons maintenant la volonté, nous remarquons également qu’elle se situe au-dessus de la matière. Les corps sont déterminés naturellement à une seule fin, les organes ne peuvent accomplir que certaines fonctions, même les animaux les plus perfectionnés sont, par leur instinct, entièrement dépendants des conditions et des déterminations préalables. Mais la volonté de l’homme est absolument au-dessus des conditions où l’homme évolue : quand tout l’incline en un sens, celui-ci reste libre de se déterminer en un autre sens ; et lorsqu’il fait librement un acte, il sent qu’il pourrait librement en faire un autre.

Les actes de l’homme sont imprévisibles, ainsi que l’expérience le manifeste, car les causes préalables influent, inclinent mais ne déterminent pas. Dans nos décisions vraiment libres, nous sentons que ce ne sont pas notre hérédité, notre éducation, notre tempérament, pas même les circonstances qui font le choix ultime, mais notre liberté, au-dessus de tous les conditionnements, qui opte sans être nécessitée. Dépassant et pouvant même contrarier les facteurs matériels, notre volonté libre se place donc en dehors de la matière.



L’âme est indivisible et immatérielle, donc immortelle

Si la volonté comme l’intelligence sont immatérielles, il est clair que l’âme qui en est le sujet est également supérieure à la matière. Si l’âme est telle, elle ne dépend pas du corps et en se séparant de lui ne cesse pas d’exister. Nous avons vu plus haut que l’âme est indivisible : nous en avons d’ailleurs conclu qu’elle ne peut se détruire en elle-même mais seulement, éventuellement, en relation avec la matière. Or, nous venons de constater que tel n’est pas le cas. Il reste à avouer que l’âme humaine est indestructible absolument, qu’à la mort du corps elle continue à vivre : l’âme est immortelle.

Le philosophe ajoute que Dieu, infiniment juste et équitable, doit récompenser le bien et punir le mal. Puisque l’âme ne meurt pas et que la justice parfaite à laquelle l’homme aspire naturellement n’existe pas en ce bas monde, la raison nous contraint d’affirmer que Dieu opèrera ce redressement après la mort, mais d’une façon qui reste bien mystérieuse.


3) La réponse de la foi

Les certitudes philosophiques sur l’immortalité de l’âme et la justice d’outre-tombe sont bien imparfaites : que seront ce jugement, ces récompenses et ces peines, cette vie après la mort ? La philosophie ne peut nous l’apprendre, car l’ordre propre de la raison est ici dépassé. Mais Dieu, dans son infinie sagesse et bonté, a voulu nous faire connaître les secrets de la vie future et a confié cette Révélation à l’Église catholique fondée par son Fils Jésus-Christ. C’est à elle que nous irons demander nos lumières.



Le jugement particulier

L’Église nous apprend qu’au moment de la mort chaque âme est jugée par Dieu sur sa vie terrestre, selon qu’elle a bien ou mal vécu. Ce jugement est instantané, infaillible et définitif. On considère communément qu’il s’effectue à l’instant exact où l’âme quitte le corps. Cette précision peut donner à réfléchir : après un accident, tandis que les pompiers s’affairent, que les policiers dressent le constat, que les badauds discutent et commentent, l’âme immortelle de l’accidenté comparaît devant le tribunal souverain du Dieu tout-puissant où elle rend compte, jusque dans le moindre détail, de toutes et chacune des ses actions. Combien il serait plus utile en présence de ce cadavre mutilé de prier pour cette âme ou de faire réflexion sur soi-même et sa propre mort que de se répandre en bavardages oiseux !

L’Église nous révèle encore qu’il n’existe que deux sentences : l’une pour ceux qui auront mal agi jusqu’au bout et c’est l’enfer éternel ; l’autre pour ceux qui se seront tournés vers Dieu avec le désir profond de bien faire et le regret sincère de leurs fautes, au moins au dernier instant, et c’est la récompense, le Paradis. Jésus-Christ a enseigné cette vérité cruciale en maints passages de l’Évangile, mais jamais si clairement que dans le grand discours sur le Jugement dernier où les deux sentences sont expressément rapportées :

« Venez, les bénis de mon Père, recevoir le Royaume qui vous a été préparé depuis le commencement du monde. (…) Retirez-vous de moi, maudits, allez au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et ses anges. (…) Et les méchants iront au supplice éternel, les justes à la vie éternelle » (Évangile selon saint Matthieu, chap. 25, versets 34, 41 et 46).



Les deux voies

Que sont l’enfer et le Paradis, selon la foi chrétienne ? L’enfer est un lieu d’atroces souffrances où les mauvais, obstinés dans le mal et désirant pécher toujours plus, seront éternellement châtiés sans qu’il y ait jamais pour eux ni diminution ni cessation de leurs peines. Le Paradis est un lieu de bonheur parfait où les justes jouissent de la vision de Dieu et de son intimité au titre d’une récompense qui durera éternellement et ne leur sera jamais enlevée. Récompense et punition, car notre vie sur la terre est un temps d’épreuve qui nous est donné pour accomplir notre unique tâche : mener une vie moralement bonne et conforme à la loi de Dieu, après laquelle nous recevrons notre dû selon nos mérites, d’une façon stable, inamissible et éternelle.

Mais si nous menons une vie mauvaise et pécheresse, méprisant les lois de Dieu et son amour, notre existence se terminera par le terrible et juste verdict de Dieu nous condamnant à des supplices mérités. « Il est horrible de tomber entre les mains du Dieu vivant », nous dit l’Apôtre saint Paul (Épître aux Hébreux, chap. 10, verset 31), lorsqu’on s’est moqué de lui durant sa vie ; car, ajoute-t-il, « on ne se moque pas de Dieu » (Épître aux Galates, chap. 6, verset 7). Parce qu’elle connaît cette tragique éventualité, l’Église prêche à temps et à contretemps, envoie ses missionnaires jusqu’aux extrémités de la terre afin d’apprendre aux hommes à « rejeter l’impiété et les mauvais désirs et à vivre sobrement, justement et pieusement sur cette terre, attendant la bienheureuse espérance » du Ciel. (Épître de saint Paul à Tite, chap. 2, versets 11 à 13) Sans discontinuer elle répète cette parole par laquelle Jésus-Christ, son divin fondateur, inaugura son ministère :

« Si vous ne faites pénitence, vous périrez tous » (Évangile selon saint Luc, chap. 13, verset 5), c’est-à-dire vous tomberez pour toujours dans l’enfer des tourments, « là où le ver qui ronge ne meurt pas, où le feu ne s’éteint pas. » (Évangile selon saint Marc, chap. 9, verset 43) « Là seront les pleurs et les grincements de dents. » (Évangile selon saint Luc, chap. 13, verset 28)



Les grandes assises de l’humanité

Notons soigneusement qu’il n’existe pas à proprement parler de lieu intermédiaire entre le Ciel et l’enfer. Deux sorts sont seuls possibles : le bonheur éternel, le malheur éternel. Le Purgatoire, qui échoit à ceux qui, ayant voulu aimer Dieu, n’ont pas payé sur la terre toutes leurs dettes envers sa justice, est un lieu transitoire d’expiation. Ceux qui y séjournent sont définitivement destinés au Ciel et, après une certaine purification, y entrent pour toujours. En toute rigueur de terme, il n’y a que deux lieux : se détourner de l’un, c’est par le fait même marcher vers l’autre. Cette seule pensée devrait nous effrayer et nous faire « accomplir notre salut avec crainte et tremblement » (Épître de saint Paul aux Philippiens, chap. 2, verset 12).

L’Église, conformément à la mission qu’elle a reçue du Fils de Dieu, enseigne une dernière grande vérité sur la vie après la mort : outre le jugement particulier à chacun, il y aura un Jugement général. Tous les humains comparaîtront ensemble devant Dieu et, publiquement, à la face des anges et des hommes, Dieu rendra à chacun selon ses oeuvres. Pourquoi cet ultime arrêt ? Non pour modifier les sentences antérieures qui sont irrévocables ; mais afin de rétablir la pleine justice, même dans la société. Il est des hommes qui ont mal vécu et sont morts honorés et glorifiés. Il en est d’autres qui ont saintement vécu et sont morts méprisés et insultés. En ce jour des grandes assises de l’humanité, les premiers seront humiliés par la révélation publique de leurs forfaits quand leur masque hypocrite sera arraché. Les seconds au contraire seront honorés et exaltés d’autant plus qu’ils ont vécu ici-bas pauvres et inconnus. Cette glorification échoira spécialement à Notre Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, qui sera magnifiquement honoré après avoir été rejeté et bafoué sur cette terre dont il venait sauver les habitants.

Comme prélude à ce Jugement, les hommes ressusciteront, c’est-à-dire que leurs corps revivront pour que désormais l’homme complet subisse la peine ou jouisse de la récompense.



Conclusion générale

Résumons à grands traits notre propos. Les hommes ont toujours eu la conviction, manifestée par les rites funéraires, que la vie ne s’arrêtait pas à la mort. Ils y sont poussés par un désir naturel de l’immortalité et de la justice parfaite. Cette immortalité de l’âme et ce jugement de Dieu, la raison les démontre. Mais la foi enseigne bien plus, nous révélant que ce jugement se fait à l’instant de la mort, qu’il est instantané et infaillible et que la sentence, irrévocable, fixe l’âme pour l’éternité dans un de ces deux états, soit l’enfer éternel, soit le Paradis sans fin. Outre ce jugement particulier, il y aura à la fin des temps la résurrection de la chair et un Jugement général où pleine justice sera rendue publiquement et avec éclat.

Appuyé sur ces vérités, le chrétien ne redoute pas la mort qui lui ouvre la vraie vie. Ce qu’il craint, c’est le péché qui conduit en enfer, « la seconde mort. » (Apocalypse, chap. 20, verset 14) Mais quand il vit dans l’amitié de Dieu, persévérant dans la prière et les bonnes œuvres, il met sa confiance en l’infinie miséricorde de Celui qui a envoyé son Fils afin de nous sauver. Il y a encore un siècle, en pays chrétien, le cimetière entourait l’église et, chaque dimanche, la famille allait honorer ses ancêtres, prier pour le repos de leurs âmes et reconnaître la place où chacun reposerait à son tour en attendant la bienheureuse résurrection : tant la mort était sereinement acceptée dans la lumière de la foi. La seule éventualité terrible était la mort subite qui peut saisir dans le péché et ôter l’espace de la pénitence. Aussi ne dissimulait-on pas son état au malade qui était soigneusement averti de se préparer.

Notre société déchristianisée et matérialiste a une tout autre attitude devant la mort. Refusant de considérer la réalité en face, elle voit dans la mort un gâchis et s’efforce de la cacher, pour qu’elle ne vienne point troubler, importune visiteuse, nos fêtes humaines. On camoufle les cimetières, on fait disparaître les signes sociaux de la mort, on élimine les vocables trop crus et trop macabres, on dissimule sans vergogne au mourant son état, sous le prétexte absurde de ne pas l’affoler ou l’affaiblir. On traite ainsi la réalité la plus certaine et la plus importante de la vie humaine de la façon la plus insensée qui soit, en cherchant à s’étourdir et à oublier.

Cette panique devant la mort, cette lâcheté sont également une folie, car la mort doit être le moment de l’ultime choix moral. Celui-ci est d’ailleurs facilité par l’apaisement en cet instant suprême de toutes les passions et illusions de la vie.

Après cette dernière décision, il n’y en aura plus d’autre. C’est donc un spectacle effrayant de voir tant d’âmes partir sans rien prévoir, sans y penser, souvent même sans être prévenues, vers ce jour et vers ce lieu où il n’y aura ni excuse, ni délai, ni recours pour celles qui seront obstinément restés sourdes à l’appel miséricordieux de Dieu. Fasse qu’à l’instant d’entrer dans l’éternité la bienheureuse Vierge Marie, Mère de Dieu, soit auprès d’elles pour les secourir et leur obtenir la grâce insigne d’une contrition sincère et complète.



(Abbé Grégoire CELIER)
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Message par territoire en héritage Ven 22 Jan 2010 - 18:18

Je rajouterais simplement des paroles de ce beau chant que j'ai entendu à une Messe de funérailles aujourd'hui et qui est très touchant, très beau et très vrai :

" ... Celui qui aime a déjà franchi la mort,

Rien ne pourra le séparer de l'amour du Dieu vivant ! ... "
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Message par Invité Ven 22 Jan 2010 - 20:39

AMEN

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Message par soline Ven 22 Jan 2010 - 21:33

J'avoue que je ne sais pas trop ce que dit l'Eglise catholique sur le sujet, je parle bien sur de l'existence de l'âme avant de venir sur la terre. Tout ce que je sais, c'est que notre âme est imortelle et que nous ressusciterons, avec nos corps, à la fin des temps.
Je croyais que l'Eglise enseignait que nous ne vivons pas avant, ni sous forme d'âme ou autre, cependant, j'ai le sentiment et la pensée qu'avant d'être sur cette terre, j'étais avec Dieu. Alors d'ou me vient ce sentiment?

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Message par beatnik Ven 22 Jan 2010 - 22:45

soline,

le souffle de l'Esprit Saint..

tout se realise selon le Plan de Dieu,

et le Plan de Dieu n'est pas decide au dernier moment....

je n'ai pas le temps maintenant, je reviendrai dans la nuit pour completer (7h de decalage... vous avez le temps de dormir.... amities)
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Message par beatnik Sam 23 Jan 2010 - 4:52

premiere information, (je travaille sur un autrre sujet, donc je ferai des recherches plus tard)


Au Concile de Vienne en 1312, « l’Eglise Catholique a exclu tout dualisme entre le corps et l’âme dans la nature humaine, niant ainsi la pré-existence de l’âme avant le corps ; il faut les deux pour constituer un être humain, l’âme animant le corps.

(source Wikipedia)
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Message par jacob Lun 25 Jan 2010 - 8:05

Bravo et Il fait partie des 3 personnes de la Sainte Trinité
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Message par Alya Mar 26 Jan 2010 - 19:45

celine-410 a écrit:@ Alya

Jésus a-t'il une âme?

Jésus a-t'il résussité?

Jésus a-t'il une âme immortelle?

Répondez a ces questions et vous aurez votre réponse.

amicalement,céline


Je ne vois pas le problème avec vos question, ce dont je parle est ce que Dieu nous dit dans la bible. Ce que j'y vois est le contraire d'une âme immortel.

Pourquoi Dieu nous offrirais la vie éternelle si nous l,avions déja.

La question que moi je vous poserais n'est pas de quel religion êtes-vous, mais plutot attachez vous de l'importance a ce que Dieu nous dit dans la Bible? Je vous parle de chose qui sont écrite et vous revenez en parlant de moi, plutot en tantant de me discréditer de n'importe quel façon. Personne d'entre vous ne peut contredire ce que Dieu nous dit a propos de l'âme et personne ne m'a apporter de parole de Dieu pour prouvez qu,il dit bien que notre âme est immortel.

Je parle de ce que Dieu nous dit, pas de moi ou de vous.



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Message par Alya Mar 26 Jan 2010 - 19:50

Alya a écrit:
celine-410 a écrit:@ Alya

Jésus a-t'il une âme?

Jésus a-t'il résussité?

Jésus a-t'il une âme immortelle?

Répondez a ces questions et vous aurez votre réponse.

amicalement,céline


Je ne vois pas le problème avec vos questions, nous aurons tous bien sur la vie éternelle lors de la résurrection des justes. Ce dont je parle est ce que Dieu nous dit dans la bible a propos de notre âme, la , maintenant, dans cette vie sur terre. Et de toute façon on ne pourrait ce comparer a Jésus puisque lui était sans péché, c'est l'âme qui pèche qui mourra pas l'âme qui est pur. Ce que je vois dans la bible est le contraire d'une âme immortel.

Pourquoi Dieu nous offrirais la vie éternelle si nous l,avions déja.

La question que moi je vous poserais n'est pas de quel religion êtes-vous, mais plutot attachez vous de l'importance a ce que Dieu nous dit dans la Bible? Je vous parle de chose qui sont écrite et vous revenez en parlant de moi, plutot en tantant de me discréditer de n'importe quel façon. Personne d'entre vous ne peut contredire ce que Dieu nous dit a propos de l'âme et personne ne m'a apporter de parole de Dieu pour prouvez qu,il dit bien que notre âme est immortel.

Je parle de ce que Dieu nous dit, pas de moi ou de vous.



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Message par Invité Mer 27 Jan 2010 - 0:19

Alya a écrit:

(Pourquoi Dieu nous offrirais la vie éternelle si nous l,avions déja.)

Nous n'avons pas nécessairement la VIE éternelle!

Nous avons le choix entre la Vie éternelle et la MORT éternelle.

l'Âme,elle, est éternelle,soit au ciel soit en enfer.

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Message par Danielle Mer 27 Jan 2010 - 2:25

Bien répondu Céline-410 ! En effet nous avons le choix entre la Vie Éternelle et la Mort Éternelle....

Et j'ajoute: Que l'on y croit ou pas, cela EST quand même !
------------------
Avis aux athées : vous n'y échapperez pas.... mais c'est votre choix de ne pas y croire.
----------------------
Il faut cependant, par charité chrétienne, priez pour que les athées aient la Lumière !
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Message par Invité Mer 27 Jan 2010 - 3:40

Alya a écrit:

(en tantant de me discréditer de n'importe quel façon)


Je suis vraiment désolée,mais je tentais simplement de vous faire connaitre ma foi sur ce que représente pour moi la vie éternelle et l'ÂME.

La bible est souvent en parabole et c'est en la lissant que parfois nous en comprenons le sens...

Alors pardonnez-moi si je vous ai offenser.

céline

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Message par Charles-Edouard Mer 27 Jan 2010 - 10:13

Merci pour vos réponse, je suis d'accord avec Séraphin.

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Message par Justeun Mer 27 Jan 2010 - 12:19

Charles-Edouard a écrit:J'aimerais savoir si il existe des témoignage ou écrits expliquant ce qu'était notre âme avant notre naissance?
avions nous la conscience de notre âme, etc...

Bonjour Charles-Édouard,

je crois que c'est Saint Augustin qui dit " avant notre naissance nous étions sans nous même !"
cela Veut dire que DIEU EST , donc IL EST Celui qui Fait Être , en LUI rien de Nouveau , si pour LUi nous existons nous Existons donc de Toute Eternité (sinon cela voudrait dire que quelques chose de nouveau a surgit en Dieu ; ce qui ne se peut être !
donc ce qui Compte ce qui Défini JE SUIS (le notre y compris) ce n'est pas notre conscience d enous = du moi, mais de l'Être Divin ! aussi spirituellement devant dieu nous avons toujours existé , c'est bien évident puisque c'est EN jésus Verbe et principe Divin que nous recevons la Vie et un moi et qu'IL EST Le Fils Divin , donc en Jésus Le Père nous a toujours tous connu !
c'est ce que dit St Paul , " Dés avant Les Siécles (ce qui veut dire Cieux des Cieux) vus avez été choisi (Elu)par Dieu Le Père En Jésus-Christ pour Être Les 1ER Nés d'entre les morts !"

nous nous regardons encore par le veille homme par l'âme vivante reçu d'Adam et Eve et nous buttons sur la réalité qu'Exprime l'esprit Divin qui EST l'Aujourd'HUi de Dieu.

Jésus disait aux Pharisiens et peuple juifs " Je vous dis les choses de ce monde et vous ne Me croyez pas, qu'en sera-t-il quand Je vous Parlerez des Réalités du Ciel "
cette existence Eternel de nos être en La personne divine en est un exemple Lumineux , ou nous pensons a la manère du monde et du veille homme, ou nos laissons l'esprit Du Christ devenir Notre intelligence , non pas une réflexion sur Dieu , mais une Participation a LUI !

nous exitions donc sans nous même=sans Moi, nous avons reçu un Moi en Jésus Principe Divin qui engendre des Personnes comme Le Père Lui Donne d'être Fils UN , maintenant que nous avons un MOi , il nous accepter de laisser La Source UNE pouvoir Prononcer LE MOI Divin en nos Vies , " MOi en Vous Vous En Moi comme Le Père et Moi NOUS SOMMES UN !"
cela Seul l'Esprit Saint peut Le Réaliser , non pas enseigner de sidée , mais Nous Unifier Divinement Au MOI Jésus dit " Père Je leur sai fait Connaître Ton Nom , NOM que TU M'As Donné Je T'ai Glorifié en ce monde, Maintenant Glorifie Moi de La Gloire que J'avais en Toi avant que ce monde fut " .
La Glorification C'Est que Nous Recevions ce Un du Père par Jésus Christ , "Il faut mourir pour Vivre !" car La réalité de l'Esprit c'Est Être des Christs et UN CHRIST qui peut aussi dire " MOI JE SUIS !"
si tu es UN avec Dieu, cela Devient le Seul VERBIAGE du VERBE qui te Prononce et SE Prononce ; ça fait peur , mais retourner a La source ce devenir Source " Celui qui Croit En Moi (Vit de MOI) des Fleuves d'eau Vive jailliront de Son Seins !" Paul dit " Se N'est plus moi qui Vit Mais JESUS-CHRIST en moi !" !
l'Homme n'est pas le projet de Dieu Il en es Manifestation si il accepte que Le Verbe le prononce car Dieu Le Père dans Le VERBE ne DIT QUE LUI-Même !
et Jésus VERBE nous dit " Vous Êtes des Dieux " (Vous êtes de Dieu)
si nous Somme né A et En Jésus Christ nous savons que nous existons de toute Éternité !

Je SUIS Puisque TU ES !

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Message par Invité Mer 27 Jan 2010 - 14:09

merci
Justeun.

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Message par Alya Mer 27 Jan 2010 - 16:29

Re bonjour,


Merci a vous tous, je vois bien les efforts que vous faites pour me répondre, j'en suis consciente et je vous en remercie.

Mais aucun de vous ne ma donné de verset dans la bible ou Dieu nous dirait ce que vous dites, que notre âme est immortel.

Et Dieu nous dit que l'âme c'est le sang, vous en pensez quoi de ça?




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Message par Invité Mer 27 Jan 2010 - 16:45

Ou Dieu dit cela?

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Message par Invité Mer 27 Jan 2010 - 17:31

Ha j'ai trouvé!

La Genèse, 9-4,5,6

4 - Seulement,vous ne mangerez pas la chair avec son âme,
c'est -a -dire le sang. 5- Mais je demanderai compte du sang de chacun de vous. J'en demanderai compte à tous les animaux et à l'homme, aux hommes entre eux, je demanderai compte de l'âme de l'homme.
6-Qui verse le sang de l'homme,
par l'homme aura son sang versé.
Car à l'image de Dieu
l'homme a été fait.

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Message par jacob Mer 27 Jan 2010 - 19:02

C'est bien compliqué tout ça ... Merci Seigneur d'avoir la Foi !!!
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Message par Invité Mer 27 Jan 2010 - 19:14

Car à l'image de Dieu,l'homme a été fait.

Dieu est Esprit Pur.

Par l'incarnation de Jésus,Dieu fait homme,

Pour prendre chair comme humain il faux OBLIGATOIREMENT
3 choses;
Chair
Sang
Âme
S'il manque une seule de ces 3 choses nous ne pouvons vivre en Humain.

Jésus est Dieu,il s'est fait chair est mort au bout de son sang et a remis son Esprit entre les mains de Dieu.

vous savez, Alya, je n'est aucune instruction et ce que je dis maintenant c'est simplement Ma vérité,je ne veux en aucun cas offensé personne.
mais ma Foi est grande sur l'immortalité de l'âme.
Et cela par l'exemple de Jésus.

C'est lui le Chemin ,la Vie et la Vérité.
Amen

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Message par Alya Mer 27 Jan 2010 - 19:43

Il y a aussi c'est verset en autre:


Lévitique 17:14 Car l'âme de toute chair, c'est son sang, qui est en elle. C'est pourquoi j'ai dit aux enfants d'Israël : Vous ne mangerez le sang d'aucune chair ; car l'âme de toute chair, c'est son sang : quiconque en mangera sera retranché.

Deutéronome 12:23 Seulement, garde-toi de manger le sang, car le sang, c'est l'âme ; et tu ne mangeras pas l'âme avec la chair.

Dans les trois choses que tu nommes Céline, il ne peut y avoir et l'âme et le sang, puisque Dieu nous dit que l'âme c'est le sang, non?

Moi ce que je vois c'est corps, âme, esprit.

Comme âme vient du mot anymous, qui veut dire ce qui anime. Ça voudrais dire que le sang anime le corps, c'est logique puisque s'il n,y a pas de sang rien de bouge, si on engourdie notre bras, que le sang ne passe plus, il devient tout mou et on ne peut plus le bouger.

Dieu dit de ne pas manger l'âme avec la chair
. Ce qui veut bien dire que l'âme c'est vraiment le sang et non quelque chose de spirituel, ou l'être que nous serions. Je ne vois pas comment on pourrait dire alors que le sang est immortel ?


Merci encore pour vos réponses, Merci Céline d'avoir pris la peine de chercher ce verset. Je comprend bien que pour toi ta croyance en l'immortalité de l'âme est importante. Mais ce que je veux moi c'est savoir ce que Dieu lui dit de l'âme, car Jésus dit: Sanctifies-les par la vérité, ta parole est la vérité. Il y a tellement de chose qui sont dire a propos de l'âme.

Et Jacob, avoir la foi veut dire croire en Dieu, en son Fils Jésus. Ça ne veut pas dire de ne pas chercher à comprendre ce qu'il veut nous dire, au contraire. Je crois en Dieu et je crois Dieu, mais pour croire Dieu je dois savoir ce qu'il dit, car c'est en lui qu'est la vérité.


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Message par Invité Mer 27 Jan 2010 - 20:24

Matthieu 10:28
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne.[...]

Job 12:10
Il tient dans sa main l'âme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d'homme.[...]

Ezéchiel 18:4
Voici, toutes les âmes sont à moi ; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi ; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra.[...]

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Message par clamarie74 Jeu 28 Jan 2010 - 12:13

Si l'âme est le sang.... alors à la mort d'une personne l'ame meurt elle aussi... ce qui est contraire au principe chrétien.

pour moi le sang est aussi nécessaire au corps, que l'âme l'est à l'esprit. C'est indivisible.

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Message par florence_yvonne Jeu 28 Jan 2010 - 12:35

Notre est créée ou bien incréée ?
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Message par Philippe-Antoine Jeu 28 Jan 2010 - 13:08

notre âme a été créee (c'est-à-dire sortie du néant). Il ne peut pas en être autrement, chère Florence Yvonne, sinon nous serions Dieu!!!

Bien cordialement Smile

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Message par alchy Jeu 28 Jan 2010 - 16:45

Matthieu 10:28 Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne.

On peut alors dire que l'âme né avec le corps (le sang plus exactement), que la mort est un état d'absence total et que seule la résurrection au dénier jour peut ramener à la vie ceux qui ne seront pas détruits dans l'étang de feu.

Dieu peut donc faire mourir les âmes de ceux qui ne sont pas dans le Livre de Vie. La mort est bien la mort. Les écritures expliquent que même la pensée n'existe pas dans le séjour des morts.

Ceci fait dire que nous n'avons réellement qu'une vie, qu'il n'y a rien après notre mort (c'est trop tard en quelques sortes), qu'il faut attendre le jugement dernier pour être soit ressuscité, soi détruit à jamais, et qu'à part Jésus, personne n'est ressuscité, c'est à dire monté auprès du père et dans son royaume. C'est aussi l'une des raisons qui font que même les saints ne peuvent parler avec les hommes et que quand on s'adresse à eux, c'est à leur mémoire, à leur exemple, à ce que cela fait vivre en nous qu'on s'adresse et non pas à eux directement. C'est aussi pour cela qu'aucun mort ne peut parler aux hommes (cela concerne aussi la Vierge Marie et tous les saints). Il ne faut cependant pas confondre la résurrection annoncée par le Christ, avec celle des quelques personnes qu'il a ramenées à la vie pour qu'elles la finissent sur terre et témoignent des miracles.

Uniquement au jour du jugement dernier la mer ainsi que le séjour des morts rendront les âmes des morts pour qu'ils soient jugés et jetés au feu où ils sont détruits intégralement et définitivement, ou bien rendu à la vie éternelle.

La mort est donc la mort et seul le Christ peut la vaincre. Ainsi l'âme des morts est considérée comme morte et le terme d'immortalité n'a alors que peu de sens dans le christianisme et le monde religieux sémite (Judaïsme et Islam). C'est le jugement dernier qui décide de cette immortalité et de ceux qui auront la vie éternelle. Jésus annonce cependant que par leur action bonne, certaines personnes sont déjà assurés de la Vie éternelle comme s'ils étaient déjà avec lui.

On peut aussi se référer à ce site chrétien pour comprendre en quoi poser la question sous le concept d'âme immortel n'est pas approprié à la pensée chrétienne et ne fait à la limite que retourner à un concept égyptien de la "vie" qui se passe après la mort : http://pagesperso-orange.fr/bouquetphilosophique/ame.html Les chrétiens enseignent tout au contraire qu'au séjour des mort, il n'y a rien et qu'il ne s'agit même pas d'un soupçon de vie, mais bien de mort, et au mieux, un point dans le néant, un simple souvenir d'une âme. Aucune âme à part le Christ n'y a échappé et seul le jour du jugement donnera la vie éternelle à ceux qui auront pu le mériter dans leur "unique vie" qui va de leur naissance à leur mort.

La vie éternelle n'est donc pas un acquis, il faut la mériter, passer la mort (son séjour) et être ressuscité au jour du jugement dernier. Ceci fait que jusqu'à présent, la seule vie que les hommes ont eu est la vie qu'ils ont eu sur terre et aucun ne connait encore la vie éternelle. Or qui l'aura, qui peut le dire?
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Message par alchy Jeu 28 Jan 2010 - 17:07

Séraphin a écrit:Avant notre naissance nous étions un "projet" de Dieu, donc "Non-existant".

Quand le couple s'unit et que la première communion se fait entre le spermatozoïde et l'ovule, alors Dieu crée l' âme et l'envoie dans cet embryon de corps caché dans le "lieu secret", le centre de la femme fécondateur de vie. Dieu nous rend participant de la "création" par la procréation. Nous créons D'ABORD le corps et IL va créer l'âme qui va le mouvoir ENSUITE.(1)

Pourquoi suis-je aussi affirmatif ? Parce que Dieu ne fait pas deux fois la même chose de façon différente. Lisez la création d' Adam. Dieu façonne d'abord un corps, puis lui insuffle un souffle de vie (l'âme), et l'homme devient donc " VIVANT" à tous points de vue.
La Bible ne dit pas que Dieu a d'abord créé un esprit qui a sagement attendu que Dieu lui façonne un corps.

Toutefois, il existe quand même des "cas exceptionnels" où l'âme préexiste avant le corps, pour ne citer que le Christ par exemple....

(1) Gloria POLO dans son "témoignage fait une allusion à cela.

Fraternellement

Séraphin

Je remets en avant cette explication de Séraphin qui me semble parler le mieux de ce que nous étions avant notre naissance. Ca peut être important pour comprendre ce que je dis juste au dessus, notamment sur le fait que notre vie, ou celle de notre âme, se situe (sauf pour le Christ qui est Dieu et qui était avant que les prophètes ne fussent) exactement entre notre naissance et notre mort (le temps de la vie de notre sang, rien de plus). Et seuls ceux qui le méritent auront la vie éternelle au jour du jugement dernier et simplement alors leur âme aura une vie immortelle qui ne connait plus le séjour des morts ni la mort, c'est à dire l'absence totale de vie par laquelle tout le monde est obligé de passé et dont personne n'est ressorti à part le Christ qui en est le vainqueur (je pense que c'est la réalité théologique, que personne n'est encore ressuscité, qu'aucun mort, même la Vierge-Marie, ne peut parler aux hommes ni n'est encore dans le royaume des cieux. Si cela s'avérait faux, prière de m'indiquer ce qui démontre l'inverse (résurrection de la Vierge ou d'autres âmes, capacité à parler aux hommes depuis le séjour des morts, etc.)).
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Message par Philippe-Antoine Jeu 28 Jan 2010 - 17:31

aucun mort, même la Vierge-Marie, ne peut parler aux hommes ni n'est encore dans le royaume des cieux. Si cela s'avérait faux, prière de m'indiquer ce qui démontre l'inverse (résurrection de la Vierge ou d'autres âmes, capacité à parler aux hommes depuis le séjour des morts, etc.)).

Oui, Alchy... mais alors comment interprétez-vous ce passage le l'Evangile selon Saint Luc (chapitre 23, versets 42-43)?

42 Et il dit : " Jésus, souvenez-vous de moi, quand vous reviendrez avec votre
royauté. "
43 Et il lui dit : " Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le
paradis.
"

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