N.D. de l'AUBEPINE
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N.D. de l'AUBEPINE
NOTRE- DAME- DE- L'AUBEPINE
Située sur un promontoire dominant le village d’Aïnhoa et les rades de Saint-Jean-de-Luz et Socoa, la chapelle Notre-Dame-de-l'Aubépine est un lieu important de pèlerinage basque pour honorer l'apparition de la Vierge dans un buisson d'aubépine.
Pour voir des photos :
http://www.paroisse-garikoitz-lapurdi.org/Ainhoako%20beila%202008.html
dommage, les commentaires ne sont qu'en basque …
Cette chapelle est dédiée à la Sainte Vierge qui serait apparue à un jeune berger près d'une source miraculeuse.
Depuis fort longtemps, les fidèles d'Aïnhoa et des villages environnants montent en procession à la chapelle le lundi de Pentecôte pour entendre la messe solennelle. Du lieu dit "La Petite Chapelle", un chemin de 14 croix (1886) borde le sentier qui vous amène à la chapelle et au calvaire en passant devant la source dont on aménagea en 1897 un petite grotte où l'on plaça la statue de la Vierge. En 1898, St Martin Etchart fit installer un calvaire sur le plateau et en 1900 on installa une Vierge dans la petite chapelle devant le sanctuaire de Notre-Dame de l'Aubépine. Les stèles discoïdales datent de 2001.
Le Comte de Salvandy qui fut plus tard ministre sous Louis Philippe, ambassadeur en Espagne en 1841 et membre de l'Académie Française, fit un séjour à Ainhoa en 1820. Au cours d'une promenade à la Chapelle de l'Aubépine, il découvrit un vieil ermite, Jean de Berecochea, né à Ainhoa le 6 février 1745 et décédé le 19 novembre 1825. Il en fit le héros d'une invraisemblable histoire dans son roman Don Alonso. A vrai dire, la vie de Jean de Berecochea ne fut pas si mouvementée. Très jeune, il se sentit attiré vers N-D de l'Aubépine et il décida, vers l'âge de 18 à 20 ans de consacrer sa vie à la Vierge. Pendant la Révolution, l'ermite demeura dans son pieux refuge, mais en 1793, au cours d'une échauffourée entre les Français et les Espagnols, la chapelle fut détruite. Aussitôt, notre homme parcourut les villages environnants, quêtant pour sa reconstruction et il ne tarda pas à recueillir les sommes nécessaires pour élever un autre oratoire. Mais en 1813, les Français fortifièrent les hauteurs d'Atsulai et le plateau de la chapelle ; l'oratoire fut une seconde fois démoli. De nouveau Berecochea, déjà vieux, quêta et il réussit à reconstruire la chapelle que l'on peut voir actuellement. La petite tour qui tient lieu de clocher servait de logement au vieil ermite, qui enseignait à lire aux jeunes pâtres d'Atsulai.
Selon le site http://www.ainhoa.fr/pdf/arantzazu.pdf
L’aubépine protègerait de la foudre ainsi que des maléfices. Dans l'imagerie comme dans littérature tant écrite qu'orale, qui véhiculèrent du merveilleux chrétien, l'aubépine, encore appelée « blanche épine », est consacrée à la Vierge. On raconte même qu'elle protégea de la foudre la Sainte Famille.
Ses fleurs séchées, ou en décoction, calmeraient les nerveux ; ses fruits sont recherchés pour leur qualité nutritive …
Située sur un promontoire dominant le village d’Aïnhoa et les rades de Saint-Jean-de-Luz et Socoa, la chapelle Notre-Dame-de-l'Aubépine est un lieu important de pèlerinage basque pour honorer l'apparition de la Vierge dans un buisson d'aubépine.
Pour voir des photos :
http://www.paroisse-garikoitz-lapurdi.org/Ainhoako%20beila%202008.html
dommage, les commentaires ne sont qu'en basque …
Cette chapelle est dédiée à la Sainte Vierge qui serait apparue à un jeune berger près d'une source miraculeuse.
Depuis fort longtemps, les fidèles d'Aïnhoa et des villages environnants montent en procession à la chapelle le lundi de Pentecôte pour entendre la messe solennelle. Du lieu dit "La Petite Chapelle", un chemin de 14 croix (1886) borde le sentier qui vous amène à la chapelle et au calvaire en passant devant la source dont on aménagea en 1897 un petite grotte où l'on plaça la statue de la Vierge. En 1898, St Martin Etchart fit installer un calvaire sur le plateau et en 1900 on installa une Vierge dans la petite chapelle devant le sanctuaire de Notre-Dame de l'Aubépine. Les stèles discoïdales datent de 2001.
Le Comte de Salvandy qui fut plus tard ministre sous Louis Philippe, ambassadeur en Espagne en 1841 et membre de l'Académie Française, fit un séjour à Ainhoa en 1820. Au cours d'une promenade à la Chapelle de l'Aubépine, il découvrit un vieil ermite, Jean de Berecochea, né à Ainhoa le 6 février 1745 et décédé le 19 novembre 1825. Il en fit le héros d'une invraisemblable histoire dans son roman Don Alonso. A vrai dire, la vie de Jean de Berecochea ne fut pas si mouvementée. Très jeune, il se sentit attiré vers N-D de l'Aubépine et il décida, vers l'âge de 18 à 20 ans de consacrer sa vie à la Vierge. Pendant la Révolution, l'ermite demeura dans son pieux refuge, mais en 1793, au cours d'une échauffourée entre les Français et les Espagnols, la chapelle fut détruite. Aussitôt, notre homme parcourut les villages environnants, quêtant pour sa reconstruction et il ne tarda pas à recueillir les sommes nécessaires pour élever un autre oratoire. Mais en 1813, les Français fortifièrent les hauteurs d'Atsulai et le plateau de la chapelle ; l'oratoire fut une seconde fois démoli. De nouveau Berecochea, déjà vieux, quêta et il réussit à reconstruire la chapelle que l'on peut voir actuellement. La petite tour qui tient lieu de clocher servait de logement au vieil ermite, qui enseignait à lire aux jeunes pâtres d'Atsulai.
Selon le site http://www.ainhoa.fr/pdf/arantzazu.pdf
L’aubépine protègerait de la foudre ainsi que des maléfices. Dans l'imagerie comme dans littérature tant écrite qu'orale, qui véhiculèrent du merveilleux chrétien, l'aubépine, encore appelée « blanche épine », est consacrée à la Vierge. On raconte même qu'elle protégea de la foudre la Sainte Famille.
Ses fleurs séchées, ou en décoction, calmeraient les nerveux ; ses fruits sont recherchés pour leur qualité nutritive …
blanche- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1091
Inscription : 08/02/2007
Re: N.D. de l'AUBEPINE
Dans l’église du village d’Ainhoa, il y a un grand tableau réprésentant l’apparition de Notre-Dame dans un buisson d’aubépine :
https://servimg.com/view/11223400/26
L’aubépine , aussi loin que l’on remonte dans le temps, a toujours été considérée ,d’un bout à l’autre de l’Europe, comme la " plante protectrice " par excellence. Elle a un côté sacré:
C’ est l'aubépine qui aurait servi à tresser la Couronne du Christ et on dit même que cette plante est entrée dans l'Ecriture Sainte bien avant la Passion puisque le célèbre « buisson ardent » près duquel Moïse eut son premier entretien avec Dieu sur le mont Horeb n'en serait qu'une autre variété, le Crataegus pyracantha ou buisson ardent, originaire du pourtour de la Méditerranée et introduit en France en 1629.
http://larodz.chez-alice.fr/plantes/aubepine.htm
Nous pouvons donc bien invoquer Notre Dame de l’Aubépine …en utilisant la plante.
A Jésus par Marie
https://servimg.com/view/11223400/26
L’aubépine , aussi loin que l’on remonte dans le temps, a toujours été considérée ,d’un bout à l’autre de l’Europe, comme la " plante protectrice " par excellence. Elle a un côté sacré:
C’ est l'aubépine qui aurait servi à tresser la Couronne du Christ et on dit même que cette plante est entrée dans l'Ecriture Sainte bien avant la Passion puisque le célèbre « buisson ardent » près duquel Moïse eut son premier entretien avec Dieu sur le mont Horeb n'en serait qu'une autre variété, le Crataegus pyracantha ou buisson ardent, originaire du pourtour de la Méditerranée et introduit en France en 1629.
http://larodz.chez-alice.fr/plantes/aubepine.htm
Nous pouvons donc bien invoquer Notre Dame de l’Aubépine …en utilisant la plante.
A Jésus par Marie
blanche- Combat avec l'Archange Michel
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Inscription : 08/02/2007
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