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Parousie et Millénarisme

2 participants

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:16

Bonjour à tous,

Un texte sur le millénarisme pour César Cascabel :

«Voici l’époux ! Allez au devant de lui ! »
(Mt. 25 : 6)
LA PAROUSIE

(Cahiers de l'Abbé Tissier)

"Ita veniet"(Act. 1 : 11)

"Ainsi reviendra-t-il. Voilà notre consolation dans les douleurs et l'isolement de la vie. Jésus s'est éloigné, mais il reviendra certainement. Cette attente de Jésus doit déterminer, pour ainsi dire, tout le rythme de notre vie intérieure, le cœur palpitant et les yeux de la foi fixés là-haut vers le ciel"
(LIVRE DES SACREMENTS, Tome IV, p. 167).
Par le cardinal Schuster, archevêque de Milan

INTRODUCTION

Le mot grec "parousie", qui signifie présence, arrivée, retour, a pris, dans la langue du Nouveau Testament, le sens précis de second avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, - le premier ayant été celui de Bethléem et du Calvaire, qui a mis en train l'Eglise.
Bien entendu, il s'agit d'un événement terrestre, avec apocalypse, et bien messianique, c'est-à-dire incontestable pour les survivants. Non plus seulement une insertion dans l'humanité, mais une prise en maîtrise, achevant le monde dans la gloire de Dieu.
Le Christ ne pourra remettre le Royaume au Père qu'après l'avoir rendu présentable, parfait.

La Parousie commande toutes les perspectives de l'Evangile. Le Cardinal Billot l'a noté dans l'introduction de son livre de 1920 intitulé la Parousie
" Il suffit, en effet, d'ouvrir tant soit peu l'Evangile pour reconnaître aussitôt que la Parousie est bien l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin, le premier et le dernier mot de la prédication de Jésus, qu'elle est la clé, le dénouement, l'explication, la raison d'être, la sanction, que c'est enfin l'événement suprême auquel tout le reste est rapporté et sans lequel tout le reste s'effondre et disparaît".

Mais quand donc surviendra cette intervention à laquelle se suspend le succès final de la terre ?

LE PAPE PIE XII JUGEAIT-IL LA PAROUSIE IMMINENTE ?

Le 24 décembre 1952, Pie XII lance au monde un radio-message :

"Levez la tête, car votre délivrance est proche ". Cette heureuse prophétie du divin Maître (en saint Luc, 21:28), annonce le jour suprême où, revêtu des insignes du Souverain Juge, Il reviendra sur terre "avec grande puissance et grande majesté".

De quel retour s'agit-il ? Certainement du retour coutumier, ou anniversaire liturgique, qui renouvelle en chaque âme de bonne volonté, à Noël, l'espérance du salut, - mais aussi, semble-t-il, du grand retour, du retour "suprême", qui doit se continuer, au terme d'une large apostasie et d'une tragédie sans nom, en un Règne glorieux de Jésus-Christ, suivant la demande du Pater...
Le 21 avril 1957, dix-huit mois avant sa mort, le même Pie XII, comme translucide de sainteté et de lumière, adresse au monde un stupéfiant message pascal. Il n'y est question que de nuit et de lumière, - de l'affreuse nuit qui suivit la mort du Christ et qu'illumine l'éclair de la Résurrection, - nuit don l'horreur est l'image des ténèbres et de l'effroi actuels que l'humanité, réfractaire à l'Evangile, s'est infligés et qui disparaîtront bientôt, sur intervention spéciale - survenue, retour et avènement - du Christ-Roi.
Et voici que la prière finale du message devient incantation, c'est-à-dire, au sens fort et religieux, parole destinée non seulement à implorer, mais à provoquer et à faire exister ce qu'elle formule, sans toutefois avoir l'efficacité infaillible des formules sacramentelles :
"Venez, Seigneur Jésus.
L'humanité n'a pas la force d'écarter l'obstacle qu'elle-même a créé en cherchant à empêcher votre retour. Envoyer votre ange, ô Seigneur, et faites que notre nuit devienne lumineuse comme le jour.
Combien de cœurs, ô Seigneur, vous attendent ! Combien d'âmes se consument pour hâter le jour où Vous vivrez et régnerez seul dans les cœurs !
Venez, Seigneur Jésus.

IL Y A TANT DE SIGNES QUE VOTRE RETOUR N'EST PAS LOIN. O Marie, qui L'avez vu ressuscité ; Marie dont la première apparition de Jésus a supprimé l'angoisse inénarrable produite par la nuit de la passion ; Marie, c'est à vous que nous offrons les prémices de ce jour. A vous, Epouse de l'Esprit divin, notre cœur et notre espérance.
Ainsi soit-il".

"Venez, Seigneur Jésus. Il y a tant de signes que votre retour n'est pas loin".
Incontestablement Pie XII, cette fois, pense à la proximité d'une certaine Parousie, - d'une Parousie qui exclut la fin du monde et le jugement dernier, puisque, d'après le corps du message, doit en résulter enfin la paix sur la terre.
Et voilà culbutée la Parousie officielle, qui prévaut dans l'Eglise depuis le cinquième siècle, - une Parousie confondue avec la fin du monde. Car, depuis saint Augustin, chez les théologiens, il est pour ainsi dire interdit à Notre-Seigneur d'intervenir en force dans l'humanité avant la liquidation de l'univers !


LA FOI PRIMITIVE.

D'un seul coup, sans avertissement, voici le Pape Pie XII parlant exactement comme saint Pierre dès la Pentecôte et nous ramenant à la foi primitive.
Prenez les deux lettres de saint Pierre. Pourquoi pratiquer en hâte les vertus chrétiennes, alors héroïques ? Parce que le Seigneur, à peine monté au ciel, va revenir en un appareil terrible aux impies, pour faire régner cette chose de la terre, - la justice, - celle du ciel étant l'amour. Après avoir annoncé la fin d'un monde par un feu vengeur, saint Pierre continue, vers la fin de sa seconde lettre :

"Puisque toutes ces choses se dissolvent ainsi, quels ne devez-vous pas être par une sainte conduite et par les prières, attendant et hâtant l'avènement du Jour de Dieu, où les cieux embrasés se fondront. Ce sont de nouveaux cieux et une terre nouvelle que nous attendons selon sa promesse, où la justice habitera".

Donc une terre nouvelle, - une terre renouvelée, - mais toujours la terre.
Dans sa première lettre, saint Pierre a noté la proximité de la Parousie. Dans la seconde, il précisa que cette proximité doit être entendue au sens moral, car il faut vivre dans l'anticipation de la Parousie accomplie, comme si le Christ régnait effectivement. L'attente pouvant être matériellement très longue pour deux raisons : parce que "devant le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans comme un jour", et parce que chrétien et juifs éloignent ou rapprochent, ainsi que nous l'entendrons répéter, cet avènement, comme s'ils avaient en quelque sorte la faculté de contracter mille ans en un jour et d'étirer un jour en mille ans...
Des lettres de saint Pierre, remontons à la toute première prédication, - aux cinq premiers discours du chef des Apôtres. Invariablement est repris le même kérygme. Ce mot grec à la mode, qui vient du verbe kérutto, signifiant annoncer ou proclamer, veut dire message du héraut. Quelle est donc la proclamation de saint Pierre ? Le mystère du salut, c'est-à-dire le Christ, annoncé dans l'Ancien Testament, qui a enseigné, est mort, ressuscité, monté au ciel, qui a envoyé le Saint-Esprit et qui reviendra, invincible, irrésistible, dans un fracas sans précédent, pour un Règne glorieux, appelé "temps du répit". La Bible de Jérusalem, dans une note attachée au verset 20 du chapitre 3 des Actes des Apôtres, précise le sens de ce "temps du répit" : "Ce temps coïncide avec celui du Christ et de la restauration universelle ; c'était aussi, dans la pensée des Apôtres, le temps de la restauration de la royauté en Israël. La repentance et la conversion hâtent sa venue".
De fait, insiste saint Pierre, à l'endroit indiqué :
"Repentez-vous et convertissez-vous, afin que vos péchés soient effacés, et qu'ainsi le Seigneur fasse venir le temps du répit. Il enverra alors le Christ qui vous a été destiné, Jésus, celui que le ciel doit garder jusqu'aux temps de la restauration universelle dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes".

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:17

LE FAUX PROPHETE TEILHARD PREVAUT.

Naturellement, en Hollande comme ailleurs, l'eschatologie de Teilhard, appelée cosmogenèse et christogenèse, supplante celle de l'Ecriture Sainte. Un eschatologie digne de la Société Théosophique, qui garantit la victoire du "Monde", et qui se dit "christique", parce qu'elle a changé le Christ de la Révélation en celui de l'évolution, encore dissous en élément, mais devant émerger tout ruisselant des énergies de l'univers, dans la divinisation de l'humanité.
Comme on le pense bien, Teilhard, grand favori de la Contre-Eglise, est devenu le docteur du nouveau messianisme cosmique, l'Isaïe du seul prophétisme qui vaille! A qui mieux mieux, on professe une foi exaltante en la réussite de la "Terre". Nous entendons encore Dubois-Dumée déclarer à la radio que le Concile Vatican II finissant était avant tout, et résolument, "optimiste" - à la Teilhard, fallait-il comprendre. De fait, ce messianisme gnostique, dans sa marche endiablée et son idéologie confuse, reprend et décuple aussi bien tous les modernismes que tous les progressismes. Il n'y en a que pour son évolutionnisme, qui tue la foi, - son érotisme filtrant, qui déchaîne la chair, - et sa fureur de puissance substituée à l'ardeur de la charité surnaturelle. Et puis quel tranquillisant, devant les menaces du ciel !
Teilhard figure certainement au premier rang et à la première place de ces pires malfaiteurs que l'on appel " faux prophète". On en a fait un géant pour une canalisation précipitée de la circulation intellectuelle vers notre Ennemi, le Démon.


L'ABBE TISSIER, LE BON PROPHETE.

A l'Eglise de France, qui a produit le virus qui infeste présentement tout le catholicisme, et qui a fourni en Teilhard l'estafette de l'Antichrist, il était également réservé de donner le géant du bon et du vrai prophétisme - un géant encore presque ignoré, tellement il a été accablé d'opposition, mais néanmoins précurseur manifeste du Christ qui revient.
Car il y eut un prêtre, nommé l'abbé Tissier, curé-fondateur de la paroisse Sainte-Marguerite-Marie du Perreux, décédé en 1964, qui ne fut qu'une voix pour clamer l'imminence de la Parousie. Durant toute sa carrière de saint prêtre, il édifia sa doctrine en une thèse, dont il reprit inlassablement l'exposé, y ajoutant appendices, notices, brochures et manifestes. Mais comme il marchait à contre-courant de la folle dégringolade du catholicisme français, dit d'Action Catholique, dans l'activisme social, il encourut discrédit officiel et persécution sournoise ; ses écrits ne dépassèrent pas la diffusion d'une petite polycopie d'amateur ; et finalement sitôt après sa mort, il fut brûlé en ce qu'il préférait à lui-même, - sa pensée, ses papiers. y compris son journal spirituel, où sans doute était relatée la vision qu'il eut un jour de l'Eglise "comme enchaînée".
De ce Jean-Baptiste du second avènement, nous ne pensons pas venger la mémoire. Mais il faudra pas que tout se passe comme si, en l'abbé Tissier, Jeanne d'Arc avait aliéné sa mission entre les mains de Cauchon.
Devant l'extrême urgence, le message passe avant le messager. Nous ne voulons que présenter la doctrine scripturaire du nouveau précurseur et nous commencerons par dégager l'essentiel du dossier en notre possession.

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:17

LES CAHIERS PAROUSIE

Nous appelons donc cahiers Parousie notre publication, et nous la définissons par son contenu : "éléments pour cercles d'études bibliques".
Nous n'ignorons certes pas que certaines citations de l'Ecriture données par l'abbé Tissier, ne sont pas absolument probantes. Toutefois un esprit de bonne foi ne peut nier qu'il demeure un ensemble irréductible à toute critique, qui forme le noyau de la thèse.
Après tout, s'il n'y a pas dans les messages de La Salette, de Fatima quelque chose qui corresponde à la Parousie suivant l'abbé Tissier, on se demande ce que la Très Sainte Vierge Marie avait bien à nous dire.
Tant de libertés sont aujourd'hui largement accordées ou prises impunément qu'il n'est sans doute pas présomptueux d'espérer qu'il se trouvera une autorité pour raisonner sur nous comme Gamaliel, devant le Sanhédrin, au sujet des Apôtres :

"A présent donc, je vous le dis, ne vous occupez pas de ces gens-là, laissez-les. Car si leur entreprise ou leur œuvre vient des hommes, elle se détruira d'elle-même ; mais si elle vient de Dieu, vous n'arriverez pas à les détruire. Ne risquez pas de vous trouver en guerre contre Dieu" (Actes. 5 :38).

Que tous ceux qui croient au Monde tel qu'il se trouve maintenant investi, comme dit saint Jean, par "l'esprit de la Bête", courent, pour leur perte, à ce qui ne peut-être, semble-t-il, qu'une préfiguration de la fin du monde et du jugement dernier, - à leurs souhaits ! Dans une débâcle, on n'arrête pas les fuyards, d'avance perdus. D'ailleurs nous ne portons intérêt qu'aux seuls studieux qui se penchent inlassablement sur la Sainte Ecriture et qui, avec le vieillard Siméon, attendent "la consolation d'Israël", - à ceux qui, avec saint Paul écrivant à Timothée, préfèrent le Seigneur et "attendent avec amour son apparition". Tout comme Pie XII.

L'APOSTASIE PRESENTE (1999- 2000), PRODROME DE LA PAROUSIE

Nous prendrait-on en pitié ? Nous opposons que nous sommes les seuls, vraiment lucides, à voir la destruction garantir le renouveau de Dieu.
Car enfin qui peut mesurer, en son déchaînement actuel, le scandale religieux, sans perdre la foi ? L'abomination de la désolation, du prophète Daniel, n'est-elle pas réinstallée dans le lieu saint ? Ne voit-on pas (la hiérarchie) abattre à grands pans l'édifice catholique ? La seule formation ecclésiastique qui fasse de vrais prêtres est abolie ; l'éducation chrétienne succombe sous la mixité imposée ; hostilité à la Tradition, mais acquiescement à toutes les "théologie", perverses ou infâmes, du marxisme, du freudisme, de l'érotisme, de l'homosexualité, de l'évolution, etc. ; l'initiation de la Jamaa, dénoncée depuis plus de cinq ans au Saint-Office, néanmoins favorisée, gagne des couvents entiers et en fait des "cloaques d'impureté", suivant l'avertissement de La Salette... Et l'on voit les responsables de ce désastre s'en glorifier comme d'un nouveau départ de l'Eglise !! Seule capable de ressaisir la famille chrétienne en désarroi, la Très Sainte Vierge Marie est boudée, rejetée, outragée. L'Eglise n'a plus officiellement d'adversaires que dans ses meilleurs fidèles ! Qui donc peut voir et croire encore ?
Or voici qu'avec l'abbé Tissier ce scandale désespérant prend son nom biblique d'apostasie, et du coup, convertit le désespoir en vivante espérance, car enfin, s'il y a l'Apostasie, c'est que la Parousie est proche. Et que veut donc Dieu en abandonnant, même dans l'Eglise, les hommes à leur impuissance et à leur malfaisance, si ce n'est s'assurer que les splendeurs de demain chanteront sa seul gloire.
Dans l'Apocalypse, le rôle de Jean-Baptiste, au moment le plus sombre de l'Antichrist final, est tenu par "deux témoins", - deux revenants, deux prophètes, vêtus de sacs et armés de pouvoirs terrifiants, seule manière de s'imposer.
Sous l'Antichrist actuel, pas encore manifesté ( ce livret ayant été réalisé avant l'arrivé de Jean-Paul II, véritable Antéchrist, faux pape et investigateur de la nouvelle église des droits de l'homme sans Dieu), l'abbé Tissier a surgi, en soutane ; il a été traité comme un gêneur, comme s'il n'y avait pas "sur lui une parole de Dieu", ainsi que dit saint Luc de Jean-Baptiste. Et maintenant voici son message pour ceux qui se soucient, suivant encore saint Luc, "d'échapper à la colère prochaine".

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:21

I. PETIT CATECHISME DU REGNE DE DIEU

" Faites pénitence, le royaume des cieux est proche" (Mt. 3, 2).

1 - Comment finira la crise totale qui bouleverse le Monde ?
Par l'établissement de "la paix du Christ dans le Règne du Christ" (Pie X).
2 - Qu'entendez-vous par "Règne du Christ" ?
J'entends l'objet même de la prière par excellence : "Que votre Règne arrive" (Mt. 6, 10).
3 - Le Christ ne règne-t-il donc pas ?
Le Christ est Roi, Dieu le Père lui a donné pleins pouvoirs sur le monde - pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaire (encyclique QUAS PRIMAS) - mais le moment n'était pas encore venu pour lui de les mettre en œuvre pleinement.
4 - Ne peut-on pas dire que l'état du monde moderne répond cependant à ses titres royaux ?
Non, car la paix, la prospérité, l'amour et le service de Dieu qui sont les effets nécessaires de sa royauté effectivement exercée, sont étrangers à l'organisation présente de la société.
5 - Sur quoi vous appuyez-vous pour affirmer la venue d'une organisation divine de la société différente de l'ordre actuel et dans laquelle Jésus-Christ dirigerait effectivement l'évolution des événements ?
Sur l'Ecriture (Ancien et Nouveau Testaments), sur la tradition apostolique et patristique, enfin sur le témoignage des mystiques.

I. LE REGNE DU CHRIST DANS L'ANCIEN TESTAMENT.

6 - Résumez sur ce point l'enseignement des prophètes.
Le monde doit un jour présenter l'aspect d'une vaste société des nations dont le peuple d'Israël, regroupé, sera le centre, dont le Christ sera le Roi suprême, Jérusalem devenue capitale de la terre entièrement soumise à Dieu, et ce sera alors une ère de paix totale, de justice inviolée et de prospérité inouïe.
7 - Donnez vos références.
1° Promesse du Règne : Soph. 3 : 20 ; Dan. 7 : 14.
2° Perspectives du salut : Is. 29 : 17-24 ; Ez. 20 : 39-44 : 34.
3° Jérusalem futur centre religieux du monde : Is. 2 : 1-5 ; 4 : 2-5 ; 9 : 1-6 ; 11 ; 27 : 6-13 ; Ez. 37 : 1-14 ; 36 : 23-28 ; 37 : 21-28 ; Mich. 4 : 1-13 ; Zach. 9 : 9-17 ; Am. 9 : 8-15.
4° Etablissement du Règne : Joël. 4. Mich. 4 : 4-14 ; Os. 2 : 16-25 ; Is. 30 : 18-26.
5° Le Messie-Roi : Is. 2 : 12-22 ; 30 : 27-33 ; 24 ; Zach. 12 et 14. Etc., etc.
8 - D'après cet ensemble impressionnant, la prospérité matérielle, la paix, etc., décrites par les prophètes sont-elles relatives à la vie "aux siècles des siècles dans le Paradis de Dieu" ?
Evidemment non ; elles se rapportent à un règne terrestre.
9 - Font-elles partie essentielle de la vision prophétique ?
Indubitablement : "c'est le Saint-Esprit qui a parlé par les prophètes" (Credo de la sainte Messe).
10 - Mais ne doit-on pas interpréter ces prophéties symboliquement ?
Pas du tout : "l'Ecriture ne doit être interprétée symboliquement qu'au cas où elle ne peut pas l'être littéralement : "pour la lecture et l'interprétation des Saints Livres, il faut s'en tenir au sens que le Saint-Esprit avait en vue quand ils furent écrits", dit saint Jérôme (in Gal. 5 : 19, sqq). (cf. encyclique SPIRITUS PARACLITUS, de Benoît XV).
11 - Qu'en concluez-vous ?
Ou bien il y a un Règne terrestre et temporel de Dieu, par son Fils, procédant d'un second avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ou bien ce prophétisme est parfaitement vain ; or ceci est impossible ; donc..

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:22

2. LE REGNE DU CHRIST DANS LE NOUVEAU TESTAMENT.

A. DANS LES EVANGILES.
12 - Comment Notre-Seigneur présente-t-il son Royaume ?
Sous le non de "Royaume des Cieux", N-S. J-C. présente son Règne à la fois comme déjà venu et cependant comme à venir ; car il emploie à cet effet une double formule : "Le Royaume est semblable…" ou "Le Royaume SERA semblable…"
13 - Citez les principaux textes ou épisodes indiquant que le Royaume est venu depuis le début du ministère public de Notre-Seigneur.
Paroles de Siméon lors de la Présentation (Lc. 2 : 29-32). Jésus est venu pour annoncer le Royaume (Lc. 4 : 42-44). Devant la Samaritaine, il se déclare le Messie (Jn. 4 : 25) ; devant les juifs, il pose le problème du Christ (Jn. 7 : 25-41 ; 8 : 21-24). Jésus et Jean-Baptiste déclarent le Royaume inauguré (Lc. 3 : 4-6 et 16-17). (Cf. aussi Mc. I : 7 ; Mt. 3 : 11-12 ; Mc. I : 15 ; Lc. 4 : 14-15 ; Mt. 3 : 11-17 ; Lc. 16 : 16 ; Mt. 11 : 12-15).
L'éloge de Jean-Baptiste (Lc. 7 : 28).
14 - Quelle est l'opération principale par laquelle Notre-Seigneur inaugure son Royaume ?
Par l'exorcisme, c'est-à-dire la chasse aux diables.
15 - Pour quelle raison ?
Parce que Satan, depuis la chute de nos premiers parents, demeure le "Prince de ce monde" et que le Règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ s'établit sur la ruine du sien (I Jn. 3 : 8 ; Lc. 4 : 33-35 ; 8 : 26-38 ; Mc. I : 23-26 ; 5 : 1-10 ; Mt. 8 : 28-33).
16 - Le sacrifice de la Rédemption n'a-t-il donc pas mis fin à la maîtrise de Satan sur le monde ?
Il l'a restreinte, mais il ne l'a pas abolie, ainsi que le prouvent : Ps. I : 5-8 ; 6 : 12 ; Hebr. 2 : 8.
17 - Citez maintenant les principaux textes et épisodes indiquant que le Royaume est à venir.
Jean-Baptiste, figure d'Elie, qui doit revenir rétablir toutes choses (en Israël après le "temps des nations") : Mt. 11 : 14 ; 17 : 9-13 ; Mc. 9 : 9-13 ; 2 Pi. 3 : 13 ; Jn. I : 19-28. Cf. Mal. 3 : 24.
La formule imposée pour la prière : "Que votre Règne arrive !" (Mt. 6 : 9-13 ; Lc. 11 : 1-5).
L'épisode du jour des Palmes (Lc. 19 : 29-40).
La parabole des dix vierges (Mt. 25 : 1-15).
18 - Comment expliquez-vous ce dualisme ?
Tout à fait comme N-S. J-C. au chapitre 17 de saint Luc (17 : 20 à 18 : Cool.
Les pharisiens lui ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, il leur répondit : "Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira pas :"il est ici", ou "il est là", car, voyez, le Royaume de Dieu est au milieu de vous" (Lc. 17 : 20-21). Le Royaume est en effet" au milieu d'eux", parmi eux, dans la personne de Jésus. Le royaume est là où est le roi ; le Royaume est déjà venu.
Mais ce Royaume ne restera pas tel qu'il est, car, se retournant vers ses disciples, il leur dit : "Viendra un temps où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'Homme et vous ne le verrez point. On vous dira : "il est ici" ou "il est là" ; gardez-vous d'y aller et de courir après ; car comme la lueur de l'éclair brille d'un bout du ciel à l'autre, ainsi en sera-t-il du Fils de l'Homme en son jour" (Lc. 17 : 22-24. Cf. Mt. 24 : 33-38 : Mc. 13 : 21-23).
Il s'agit bien toujours du même Royaume terrestre, car le mardi-saint, durant leur entretient au flanc de la colline des Oliviers, Jésus dira à ses disciples, parmi d'autres détails concernant le "jour du Fils de l'Homme" : "De même, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Royaume de Dieu est proche". Il ne le sera pas auparavant ! (Lc. 21 : 31). Cette proximité est d'ailleurs conditionnelle (Cf. Act. 28 : 28).
19 - Comment l'Ecriture appelle-t-elle la période comprise entre l'Ascension et le Jour du Christ?
"Le temps des nations" (Lc. 21 : 24), ou "siècle", durant lequel l'Eglise demeure dans une imperfection relative et Israël, le peuple élu, dans le refus de recevoir Jésus comme Messie et dans la dispersion parmi les nations.
20 - Comment appelle-t-elle l'organisation politique, économique, sociale actuelle de l'humanité?
Le monde, dont Satan doit demeurer le Prince jusqu'à ce que Notre-Seigneur vienne le détrôner (Jn. 12 : 31 ; 14 : 30 ; 16 : 11 ; Ephes. 6 : 12).
21 - Que doit-on entendre par "fin du monde" ?
Deux choses :
1° La fin du "siècle" dont il vient d'être question ;
2° La fin de l'existence humaine sur la terre dont il est question à propos du jugement dernier (Apoc. 20 : 11-15).
La "fin du siècle" amène le Royaume (Lc. 21) tandis que la "fin du monde", au sens populaire, le termine (Apoc. 20).
Généralement dans l'Ecriture, la notion de "monde" s'oppose à celle de "Règne de Dieu" et la "fin du monde" dont il s'agit dans Mt. 24, Mc. 13, Lc. 21 et Apoc. 1-19, c'est exactement la "fin du siècle" ou "jour du Seigneur".
a) Le jour du Seigneur.

22 - Quels sont donc les éléments essentiels de l'établissement du Royaume des cieux ?
Ce sont : 1° La Purification de l'organisation catholique du Royaume (Mat. 13 : 41-43) au moyen d'une persécution sans précédent (Apoc. 12 : 13-18).
2° Le jugement (purificateur) des Juifs (Is. 10 : 21) ; Jer. 33 : 26, etc.) et "le rétablissement par Elie de toutes choses en Israël" (Mal. 3 : 5 ; Mat. 11 : 14 ; 16 : 14 ; 27 : 47 ; Jn. I : 21, etc.) comportant le regroupement des juifs en Palestine (tous les prophètes), la conversion définitive et sincère de leur "petit reste" à Jésus-Christ (Lc. 21 : 24 et 28 : Rom. 11 : 11-28 ; Act. 15 : 15-17) et leur fusion avec les chrétiens rescapés de la tribulation apocalyptique (cf. n°7 supra).
3° L'enchaînement total de Satan et de la Bête (Antichrist) (Apoc. 19 : 20 ; 20 : 3).
4° L'apparition glorieuse et formidable de N-S. J-C. en vue du "jugement des nations" et de l'installation de son Règne sur une humanité décimée mais purifiée (Lc. 21 : 27 ; Mt. 24 : 30 ; Mc. 13 : 26).
23 - Où trouve-t-on le récit détaillé de ce "jour du Seigneur" ?
Dans les discours de Notre-Seigneur sur cet objet (Lc. 17 : 20-18 : 8 ; 21 ; Mt. 24 : 25 ; Mc. 13) et dans le récit de la vision de ce jour terrible, dont saint Jean fut favorisé dans l'île de Pathmos (Apoc. I : 10) et que l'apôtre a consigné dans l'Apocalypse.

24 - Pourriez-vous apporter une citation péremptoire à l'appui ?
Oui. C'est le chapitre 21 de saint Luc que la logique interne oblige à lire dans l'ordre suivant :
21 : 5-8 : introduction.
20-24 : ruine de Jérusalem et dispersion des Juifs en l'an 70.
12-19 : persécution des Juifs durant le "jour du Seigneur".
8-11 : quelques détails sur les catastrophes de ces 7 années redoutables (Dan. 7 et 9 ; Apoc. 12 et 13).
25-33 : annonce des trois événements principaux que l'on voudra bien constater intimement liés :
1° - Apparition en puissance et en gloire de Notre-Seigneur (v.27)
2° - Délivrance des Juifs par rapport aux nations (v. 28) ;
3° - La proximité du Royaume de Dieu (v. 31).
34-35 : incertitude du moment et devoir de la vigilance.
36 : les "vigilants" et les "priants perpétuels" (Lc. 18 : I ; Ephes. 6 : 18) ; qui auront pris l'Evangile à la lettre, seront préservés (Lc. 21 : 36 ; Apoc. 3 : 10 ; cf. Apoc. 12 : 14 en rapport avec Lc. 17 : 34-37 ; Mt. 24 : 40 ; I Thess. I : 10 ; A : 17, etc.).
N.B. - Il faut lire Mt. 24 et Mc. 13 dans l'ordre correspondant à celui de saint Luc.

b) L'Eglise par rapport au Royaume.

25 - Mais ce Royaume n'est-il pas l'Eglise catholique ?
Si, mais la vie de l'Eglise catholique sur la terre se divise en deux périodes essentiellement distinctes : période de grâce (actuellement), caractérisée par l'effort, la lutte, l'imperfection, le mélange aboutissant à l'affaiblissement de la foi (Lc. 18 : Cool, et période de gloire, correspondant au Règne de son divin Chef, ou si l'on préfère employer le langage de Notre-Seigneur : le temps des semailles (Mt. 13 : 18-23, 37-38) et le temps de la moisson (Mt. 13 : 39-43 ; Apoc. 14 : 14-20), de l'engrangement et de la gloire.
26 - Les paraboles du Royaume indiquent-elles la même distinction ?
Oui, tout en présentant chacune un aspect particulier du Royaume :
Le semeur : la manière dont le Royaume s'établit - par la prédication de la parole de Dieu (Mt. 13 : 1-23 et parallèles).
L'ivraie et le bon grain : le mélange des bons et des mauvais (Mt. 13 : 21-30).
Le levain : l'effervescence interne du Royaume (Mt. 13 : 33).
Le grain de sénevé : le dynamisme de sa vie propre (Mt. 13 : 31-32 et parallèles).
La semence qui croît d'elle- même : même idée (Mc. 4 : 26-29) etc. etc.
La senne : encore le mélange (Mt. 13 : 47-49), mais il est très instructif d'envisager ce qu'on pourrait appeler leur "diviseur commun", qui est certainement - sauf pour le trésor caché et la perle - cette idée d'imperfection, de mélange, d'impureté :
La semence est mangée partiellement par les oiseaux (le Malin, les diables : Lc. 8 : 12).
Le bon grain est mélangé d'ivraie, jusqu'à la moisson, - ce qui d'ailleurs suppose que, jusque là, le monde ne sera que partiellement converti ;
Le grain de sénevé devenu arbuste, pollué par les oiseaux (les démons : cf. ci-dessus) qui viennent se pouiller dans ses branches. Saint Grégoire dit que les oiseaux sont les démons - "volucres cœli sunt dœmonia" (Homélie 15 in loco) ;
La pâte azyme est le chrétien (I Cor. 5 : 6-Cool, corrompue par le levain ;
La pêche apostolique mélangée de mauvais poissons (cf. ci-dessus l'ivraie)…
Deux idées communes à toutes ces paraboles nous semblent s'imposer :
1° - durée du Royaume dans une imperfection relative jusqu'à la fin du "siècle", ce qui démontre jusqu'à l'évidence que Notre-Seigneur n'a pas du tout enseigné l'imminence absolue du "jour du Christ" (Thess. 2 : 2) et que les Apôtres n'y ont point cru ;
2° - que l'évolution du Royaume comporte le progrès d'éléments dissolvants, et que finalement l'apostasie et l'avènement de "l'homme de péché" terminent cette évolution au début même de ce jour (2 Thess. 2 : 3-4).
En résumé :
Le Royaume ne sera pas déplacé, il sera simplement purifié, débarrassé du mal, du Malin et des méchants. Il demeurera sur la terre, et c'est alors que, sur la terre, "les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père" (Mt. 13 : 43).
Le Royaume est donc bien présentement l'Eglise, mais dans l'attente d'une "veillée de noces" : cette attente se poursuit au milieu des passions humaines, des luttes, des scandales, de l'hypocrisie, des rivalités, des parjures et de l'oubli de Dieu ; elle est déprimante, cette attente, si longue, si fatigante que les dix vierges (les chrétiens), les sages comme les folles, se sont assoupies et endormies (Mt. 25 : 1-15). La plupart des chrétiens ont cessé d'attendre le Retour du Maître ; ils ont perdu la foi au Royaume, accomplissent en cela la prophétie de Notre-Seigneur :
"Quand le Fils de l'Homme reviendra pensez-vous qu'il trouve encore (cette) foi sur la terre ?(Lc. 18 : Cool.
L'Eglise est un des aspects, un des moments du Règne. Elle n'est pas le Règne.
Quel que soit le destin de ses "formes", elle sera certainement purifiée, renouvelée, embellie, en vue du Règne, "lorsque viendra le Fils de l'Homme en son jour" (Mt. 13 : 39-43).

c) Le Royaume par rapport au ciel éternel et à l'état de grâce dans le chrétien.

27 - Ne pourrait-on pas dire que le Règne de Jésus-Christ, c'est le paradis éternel ?
Non, le paradis éternel, c'est le règne de la Très Sainte Trinité :
1° Ce règne est direct, universel, sans commencement ni fin, tandis que le Royaume des cieux est messianique, médiatorial, davidique, il a pour objet l'établissement sur terre du Règne de Dieu (Mt. 3 : 2 ; I Cor. 15 : 24-25 ; tous les prophètes de l'Ancien Testament) et il prend fin selon I Cor. 15 : 28 ;
2° On entre dans le Royaume de Dieu par une "nouvelle naissance" (Jn. 3 : 3, 5, 7), dans l'Esprit et dans l'eau (baptême) : la vie qui en résulte est une vie divine, celle du Christ en nous.
3° Le "Royaume des cieux" est avant tout une forme sociale, temporelle du Royaume de Dieu : il se tient présentement dans le climat d'une profession de foi et peut aller de l'héroïsme à l'hypocrisie (cf. parabole de l'ivraie), du martyre à la trahison.
4 - Le Royaume de Dieu ne vient pas avec des signes extérieurs (sauf les Sacrements) : il est avant tout intérieur, spirituel (Rom. 14 : 17).
5° Le Royaume des cieux est organique et doit un jour se manifester en gloire, en justice et en prospérité, sur la terre (2 Pi. 3 : 13). Cf. Zach. 12 : 8 ; Lc. I : 31-33.
6° Cependant si le Royaume des cieux ne possède pas tous les éléments du Royaume de Dieu, celui-ci possède tout ce qu'il y a de bon dans l'autre.
Ceci explique pourquoi certaines paraboles en saint Matthieu parlent du Royaume des cieux, alors qu'en saint Marc et saint Luc il s'agit du Royaume de Dieu.
7° Enfin le Royaume des cieux se résorbera dans le Royaume de Dieu, "à la fin des temps, quand Notre-Seigneur remettra le Royaume à Dieu et au Père.. afin que Dieu soit tout en tous" (I Cor. 15 : 24-28).
Le deuxième avènement du Fils de l'Homme n'est pas celui du jugement dernier, à la fin des temps.
8° Ce "jugement dernier" (Apoc. 20 : 11-15), qui inaugurera le paradis éternel, est totalement différent du "jugement des nations" (Mat. 25 : 31-46) qui doit inaugurer le Règne.
9° Le Règne débute par une purification de la terre (Mat. 13 : 36-43), - le paradis éternel par un remplacement (Apoc. 21 : 1-Cool.
10° La formule du paradis éternel, aux siècles des siècles, nous est donnée par saint Paul : "Dieu tout en tous" (I Cor. 15 : 28), tandis que celle du Règne de Jésus-Christ, également donnée par l'Apôtre, est : "Le Christ tout en tous" (Col. 3 : 11 ; cf. Jn. 17 : 26).
28 - Ne pourrait-on pas dire encore que le Règne de Jésus-Christ c'est l'état de grâce dans le chrétien ?
Non, l'état de grâce situe les sujets dans le Royaume, il n'est pas le Royaume.
Par rapport à l'âme humaine individuelle, Notre-Seigneur se donne comme :
a) Epoux : Mt. 9 : 15 ; 25 : 1-10 ; Mc. 2 : 19-20 ; Lc. 5 : 34-36 ; Jn. 3 : 29.
b) Ami : Mt. 26 : 50 ; Lc. 12-4 ; Jn. 15 : 13-15.
c) Cohéritier Rom. 8 : 17.
d) Principe de vie : Jn. 6 en entier et 14 : 6.
e) Lumière : Jn. I : 4-5 ; 14 : 6.
Et jamais comme roi ! Le chrétien diffère du Royaume comme le français de la France.
Pas plus que l'Eglise prise dans son ensemble, comme société, les âmes, prises en particulier, ne sont donc le Règne de la prière chrétienne "que votre Règne arrive" (Mt. 6 : 9), et l'avènement du Seigneur n'est pas la mort du chrétien.
Le Règne est précédé de signes formidables, qui l'annoncent, sans rapport aucun avec la mort des individus (Mt. 24 ; Mc. 13 ; Apoc.)
Par ailleurs, si je suis en état de grâce, je n'attend pas le Christ : je le possède, je l'aime, "il est ma vie". Et s'il pouvait s'agir ici de son avènement dans l'âme chrétienne, c'est au baptême, et non à la mort, qu'il aurait lieu.
(N.B. Voir les développements dans le Royaume des Cieux à la lumière des Evangiles)

d) Caractère davidico-édénique du Règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
29 - Quel sera le lieu du Christ-Roi pendant le règne ?
Certains prétendent que ce Règne est purement individuel et moral : cette prétention est irréductible à l'Ecriture (cf. plus haut).
D'autres se figurent le Christ habitant à Jérusalem un palais magnifique et trônant sur un siège de bois précieux, etc. : c'est enfantin.
La terre pacifiée, purifiée par les châtiments décrits dans l'Apocalypse, la foi rendue au reste de l'humanité par l'apparition formidable du Seigneur et l'impulsion irrésistible de l'amour de Dieu communiquée au monde, le Christ-Roi remontera au Paradis, son lieu, et de là, par l'intermédiaire de ses Apôtres (Mt. 19 : 27-30 ; Mc. 10 : 28-31 ; Lc. 18 : 28-30) et de ses saints (Dan. 7 : 18 ; 27 ; I Cor. 6 : 2), il gouvernera le monde.

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:23

B. LE REGNE DE JESUS-CHRIST DANS LES RECITS APOSTOLIQUES.

30 - 1° Il y aura un "jour du Seigneur" : Act. 2 : 17-20 ; I Cor. 1 : 8 ; Phil. 1 : 6, 10 ; 2 : 16 ; 2 Tim. I : 12 ; 4 : 8 ; 2 Pi. 3 : 10, 11, 12 etc.

31 - 2° Et ce jour-là consistera :
a) En une manifestation de Jésus-Christ / I Pi. 1 : 7 ; en une révélation du Seigneur : I Cor. 1 : 7.
b) En une apparition du Seigneur : I Cor. 3 : 13 ; 16 : 22 ; I Tim. 6 : 13-15 ; 2 Tim. 4 : 1 ; Tite 2 : 11-14 ; I Pi. I : 13 ; 5 : 4.
c) En un avènement : I Cor. 15 : 22-23 ; I Thess. 2 : 19 ; 3 : 11-13 ; 5 : 22-23 ; 2Tim. 4 : 7-8 ; 2 Pi. 3 : 3-4 ; Jn. 14 : 1-4 ; 19 ; 16 : 19-23.
d)
32 - 3° Ce jour marquera l'avènement sur terre du Règne de Dieu :
a) Jésus-Christ reviendra en effet pour régner : Rom. 15 : 12 ; I Cor. 15 : 12 ; 20-28 ; 2 Pi. I : 11 (cf. Hebr. 2 : Cool;
b) D'un Règne terrestre, Israël étant reconstitué (Rom. 11 : 25-32 ; Act. I : 6-11 ; 2 Pi. 3 : 12-13.
c)
33 - 4° Ce jour comporte également une manifestation et une glorification des Saints de Dieu : Rom. 8 : 18-22 ; I Pi. 1 : 6-7 ; 4 : 13 ; 5 : 1 ; I Jn. 3 : 2 ; une Résurrection : I Cor. 15 : 18-28 (celle d'entre les morts) ; Phil. 3 : 8-9 ; I Thess. 4 : 13-18 ; Jn. 6 : 39-40, 54 ; un Jugement : I Cor. 3 : 10-15 ; I Pi. 5 : 4 ; I Jn. 2 : 28 ; 4 : 17.

34 - 5° Quand viendra-t-il ?
I Thess. 5 : 1-3 ; 2 Thess. 2 : 3-10 ; I Pi. 4 : 7, 14 ; Jn. 21 : 21-22.

34 bis - 6° Les signes :
2 Tim. 3 : 1-10 ; 4 : 3-4 ; 2 Pi. 2 : 2-10.
(N.B. Voir les développements dans la Parousie selon saint Paul, la Parousie selon saint Pierre, et dans saint Jean et les événements parousiaques.)

35 - 7° Conclusion.
Quoi qu'il en soit de toutes les interprétations modernes de l'Ecriture, il reste certain :
1° Que la foi des Apôtres et des premières générations chrétiennes comportait essentiellement Evangile du retour tel que nous venons de l'exposer.
2° Que si l'on repousse maintenant cette "foi-espérance" de la Parousie, on se heurte infailliblement au dilemme suivant :
a) ou les Apôtres se sont trompés sur l'enseignement reçu,
b) ou Jésus leur a bien enseigné cela.
c) Si les Apôtres se sont trompés…
Adieu l'inspiration des Ecritures au sens où l'a toujours entendue l'Eglise ! L'Ecriture n'est plus qu'un document humain comme les autres et l'Eglise perd le plus sûr de son fondement. Car, alors, la hiérarchie, les sacrements institués après la (prétendue) résurrection, sont-ils autre chose que des symboles ? (cf. Loisy-Bremond).

d) Si Jésus a bien enseigné cela …
De deux choses l'une :
1° ou bien il s'est trompé lui-même,
2° ou bien il leur a laissé prendre à la lettre ce qu'il leur livrait comme symboles. Alors :
1° S'il s'est trompé, il n'est pas Dieu ; il n'y a plus rien à retenir, de l'épopée religieuse judéo-chrétienne, qu'un beau rêve évanoui.
2° S'il leur a laissé prendre à la lettre ce qu'il leur livrait comme symboles,
s'il a, comme le prétendent les modernistes, sans leur dire, "substitué au royaume nationaliste et matériel, annoncé par les prophètes, un royaume purement spirituel", c'est-à-dire : s'il a rompu avec la tradition juive sur le royaume de Dieu,
outre que l'opération n'apparaît pas très "honnête", il faudrait couper l'Ecriture en deux, puisque l'Evangile s'opposerait à l'Ancien-Testament.
Alors 1° : il est inadmissible qu'on prétende encore user de l'argument prophétique pour prouver la divinité de Jésus-Christ, car "donner et retenir (choisir) ne vaut" :
2° : c'est une porte ouverte à l'inadmissible théorie de l'évolution des dogmes dont la conclusion serait le rejet pur et simple de la Tradition.
Reste à expliquer le sommeil de la doctrine : la parabole des dix vierges y suffisant parfaitement : ce sommeil est à la fois prédit et expliqué par Notre-Seigneur

3. LE REGNE DU CHRIST DANS LA PATRISTIQUE.

1er siècle

36 - Le juif converti Hégésippe, auteur d'une Histoire ecclésiastique, témoigne que les chrétiens d'alors attendaient le retour de Jésus pour son règne terrestre, ce qui aurait déchaîné contre eux l'hostilité de l'empereur Domitien (cité par Eusèbe).
2e siècle

37 - a) Saint Papias, évêque de Hiérapolis, en 110, ami de saint Polycarpe et disciple aussi de saint Jean, annonce dans ses 5 livres "De l'interprétation des oracles du Seigneur", très explicitement, le règne du Christ sur la terre tel que nous l'avons décrit.
38 - b) Saint Irénée, le "marteau des hérésies", évêque de Lyon et martyr, témoin des Eglises d'Orient et des Gaules, enseigne ouvertement, et par le détail, le règne millénaire du Christ dans son "Contra Haereses", L. V, chap. 8, 11, tel que nous le décrivons.
39 - c) Saint Justin, martyr, dans son "Dialogue avec Tryphon", aux numéros 80, 81 et 139, pareillement.
40 - d) Saint Méliton de Sardes, enfin, dans son "De apocalypsi Johannis".
3e siècle

41 - a) Pour Tertullien, "Adversus Marcionem", liv. III, ch. 24 ; liv. IV ; et "De anima", ch. LV.
Saint Hippolyte, évêque de Porto et martyr,
Saint Victorin évêque et martyr,
Saint Méthode, évêque de Tyr.
42 - b) contre : le prêtre Caïus,
Saint Denys d'Alexandrie.
A partir de cette époque, les systèmes d'interprétation allégorique de l'Ecriture aidant, la doctrine s'amenuise, se volatilise, se déforme et passe finalement à l'arrière-plan. Ce fut une catastrophe. (Voir les développements dans La Parousie chez les Pères des trois premiers siècles).

4. LA PAROUSIE A TRAVERS LES SIECLES.

On peut citer comme témoins fidèles de la doctrine ainsi exposé :
43 - 1° Saint Bruno, fondateur de l'Ordre des Chartreux, mort en 1101.
44 - 2° Sainte Hildegarde et ses deux ouvrages "Scivias" et "Le livre des œuvres divines". (+ 1179). C.H. du 14 mars au 9 mai 43.
45 - 3° Sainte Julienne de Norvich, XIVe siècle. C.H. &- mai 43.
46 - 4° Marie des Vallées, mère spirituelle de saint Jean Eudes et de M. de Renty, XVIIe siècle, C.H. 23 mai 43.
47 - 5° Saint Louis Marie Grignion de Montfort surtout, et son "Traité de la vraie dévotion à la Très Sainte Vierge" (+ 1714), C.H. 23 mai 43. 41, 22 février 42, 1er mars 42, 10 mai 42, du 14 au 28 juillet 42, du 23 août 42, 10 janvier 43, 24 janvier 43.
48 - 6° Anne-Marie Taïgi, 19e siècle, C.H. 20 juin et 25 juillet 43.
49 - 7° Elisabeth Canori-Mora, 19e siècle, 25 juillet 43.
50 - 8° La Mère Maria Rafols, 19e siècle, 1er août 43.
51 - 9° Sœur de la Nativité, 18-19e siècle, 19septembre 43.
52 - 10° A.M. Steiner, 3 octobre 43.
53 - 11° Sœur Nascosta, 10 octobre 43.
54 - 12° Le vénérable Holzhauser, 17 octobre 43. (sous réserve de la place de l'antichrist).
55 - 13° Le vénérable P. Nectou, S.J. ; sainte Brigitte ; sainte Catherine de Sienne : 31 octobre 43. Citons à l'appui, ces cinq passages se rapportant respectivement aux trois moments principaux du second Avènement et du Règne de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
56
a) Imperfection de l'Eglise jusqu'au second Avènement et purification :
57 - Sainte Hildegarde.
"Elle (l'Eglise) n'a (présentement) ni jambes, ni pieds, parce qu'elle n'est pas parvenue à la force de sa constitution et à la suprême beauté de sa perfection ; parce qu'environ le temps du fils de perdition (l'Antichrist), qui doit induire le monde en erreur, elle doit souffrir abondamment, les persécutions violentes et sanglantes de sa perversité cruelle ; et étant conduite par les calamités de ses blessures sanglantes à l'état parfait, elle courra avec allégresse dans la céleste Jérusalem ; et de même qu'elle est devenue la nouvelle épouse bien-aimée du Fils de Dieu, dans l'effusion de son sang, elle sera introduite avec le même amour dans la plénitude de la vie, au milieu de l'allégresse de ses enfants". (Scivias, p. 57)
57 - Marie des Vallées. "Mon épouse est devenue lépreuse. Qu'elle aille donc se laver sept fois au Jourdain"; (Vie, par Dermenghem, p. 218)
b) Rétablissement d'Israël.
58 - Sainte Hildegarde.
"Cependant, vers la fin des temps, il la recevra (la synagogue) dès qu'elle-même, répudiant les erreurs de son infidélité, reviendra à la lumière de la vérité. Car le démon a pris la Synagogue dans son aveuglement et l'a livrée à toutes les erreurs de l'infidélité ; et il ne cessera de le faire, jusqu'à la venue du fils de perdition, qui tombera dans l'exaltation de son orgueil, comme Saül périt sur le mont Gelboë, après avoir chassé David de sa terre. - Ainsi le fils de l'iniquité s'efforcera de chasser mon Fils du milieu de ses élus ; et mon Fils, ayant repoussé l'Antichrist, ramènera la Synagogue à la véritable foi, comme David reprit sa première épouse après la mort de Saül". (Scivias, p.217)
c) Second avènement. Règne de Jésus-Christ.
59 - Saint L. M. Grignion de Montfort.
"...et si mon aimable Jésus, dans sa gloire, vient une seconde fois sur la terre(comme il est certain) pour y régner, il ne choisira pas d'autre voie de son voyage que la divine Marie par laquelle il est si sûrement et si parfaitement venu la première fois". (Traité de la vraie dévotion...p. 148)
60 - Prière embrasée de saint Grignion de Montfort :
"Souvenez-vous, Seigneur, de votre Eglise dans les effets de votre justice. "Tempus faciendi. Domine, dissipaverunt legem tuam", il est temps de faire ce que vous avez promis de faire.
Votre divine loi est transgressée, votre Evangile est abandonné ; des torrents d'iniquité inondent toute la terre et entraînent jusqu'à vos serviteurs; toute la terre est désolée, l'impiété est sur les trônes, vos sanctuaires sont profanés et l'abomination est dans le lieu saint.
Laisserez-vous tout ainsi à l'abandon, juste Seigneur, Dieu des vengeances ? Tout deviendra-t-il, à la fin, comme Sodome et Gomorrhe ? Vous tairez-vous toujours ? Souffrirez-vous toujours ? Ne faut-il pas que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel et que votre Règne arrive? N'avez-vous pas montré par avance, à quelques-uns de vos amis, une future rénovation de votre Eglise (Mt. 13 : 40-43)"?
Les juifs ne doivent-ils pas se convertir à la vérité (Rom. 11 : 15) ? N'est-ce pas ce que l'Eglise attend ? Tous les saints du ciel ne vous crient-ils pas justice : vindica '"venge-nous" ! Apoc. 6 : 10) ? Tous les justes de la terre ne vous disent-ils pas : "Amen, veni, Domine", "Venez Seigneur" (Apoc. 22 : 20) !
Toutes les créatures, même les plus insensibles, gémissent sous le poids des péchés innombrables de Babylone (Rom. 8 : 19-23), et demandent votre venue pour rétablir toutes choses (Mt. 19 : 28 ; Act. 3 : 21). (Traité de la vraie dévotion... Appendices, p. 53)

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:25

5. LES MESSAGES DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE ET DE NOTRE-SEIGNEUR.

61 - Catherine Labouré (1830), rue du Bac : "Les temps sont mauvais. Des malheurs vont fondre sur la France... Le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes."
62 - Mélanie Calvat (1846), La Salette : "La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer (Apoc. 12 : 5) et à boire le calice de la colère de Dieu".
"Je n'en saurais, nous sommes près de la grande guerre, c'est-à-dire de l'avènement de l'Antéchrist. Je le sais, personne ne consent à reconnaître une vérité qui épouvante, mais qui n'en est pas moins la vérité. Notre génération marche vers l'Antéchrist dont elle doit faire la rencontre ; et les indifférents se refusent de croire, et les impies de railler (2 Pi. 3 : 3 ; Jude. 18). Cela est ainsi. Malheur ! Malheur ! Malheur !" (Correspondance de Mélanie, 1886)
"Notre-Seigneur va venir purifier son Eglise. La marée des maux qui va battre la pierre sur laquelle elle est bâtie ne laisse voir à l'horizon que les menaces de la colère de Dieu " (Léon XIII, sur le message).
63 - Bernadette Soubirous (1871), " Lourdes : Le mercredi 24 février, la voyante se retourne vers la foule qui est considérable et traduit ainsi, des larmes plein la voix, les paroles de la Très Sainte Vierge : "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !"
64 - Pontmain (1871) : " Qu'ils prient !... Qu'ils prient !"
65 - Fatima (1917)
"Quand vous verrez une nuit éclairée par une grande lumière inconnue, sachez que c'est le signe que Dieu vous donne qu'il est prochain, le châtiment du monde par la guerre, la famine et les persécutions contre l'Eglise et le Saint Père." (Barthas, p. 54)

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:26

II. LE ROYAUME DES CIEUX EST LA PHASE TEMPORELLE ET TERRESTRE DU ROYAUME DE DIEU.

"Car il faut qu'il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds"
Ps. 110 : 1-2;I Cor. 15 : 25.

LIVRE 1. LE PREMIER AVENEMENT DU FILS DE L'HOMME

CHAPITRE I . L'INVITATION AUX NOCES.
L'APPEL AU ROYAUME (Mt. 20 : Lc. 14)

Textes typiques :
"Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira point : il est ici, ou il est là. Car, voyez, le Royaume de Dieu est au milieu de vous". (Lc. 17 : 20)
"Le Royaume des cieux est semblable à un roi qui fait les noces de son Fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui avaient été invités. (Lc. 14 : 16-17 ; Mt. 22 : 1-3)
Textes concernant les "nations" :
"Le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et ceux que tu trouveras, presse-les d'entrer, afin que ma maison soit remplie". (Lc. 14 : 23 ; Mt. 22 : 4)
Textes concernant Israël :
"Beaucoup d'appelés, mais peu d'élus". (Mt. 20 : 16)
"Je vous le dis en vérité, les publicains et les courtisanes vous devancent dans le Royaume de Dieu". (Mt. 21 : 31)

PREMIER POINT : LE ROYAUME EST VENU

C'est parce qu'il en est convaincu que le vieillard Siméon, au jour de la présentation de l' Enfant Jésus au Temple s'écrie :
"Maintenant, Seigneur, laissez votre serviteur s'en aller en paix, selon votre parole, car mes yeux ont vu le salut que vous avez préparé à la face de tous les peuples, lumière qui doit éclairer les nations et gloire pour votre peuple d'Israël ! "(Lc. 2 : 29-32)

1° Jésus est envoyé par Dieu pour annoncer le Royaume des cieux. Le Règne de Dieu est donc un motif de l'Incarnation :
"Il faut que j'annonce aux autres villes la bonne nouvelle du Règne de Dieu , car j'ai été envoyé pour cela".(Mc. 1 : 38 ; Mt. 4 : 23)
Il n'est pas venu pour prêcher le jugement dernier, il est venu pour préparer le REGNE DE DIEU.

2° Jésus est en effet le "Messie", annoncé par les prophètes, qui accomplit les prophéties.
"Je sais, lui dit la femme (la Samaritaine), que le Messie va venir, celui qu'on appelle "Christ", et lorsqu'il sera venu, il nous fera tout savoir". Jésus lui dit : "Je le suis, moi qui te parle". (Jn. 4 : 25-26 ; cf. Jn. 7 : 25-41 ; 8 : 25-26)

3° Jésus inaugure le Royaume des Cieux : la prédication de Jean-Baptiste a pour objet même cette inauguration, par le Christ, du Royaume attendu :
"Ainsi qu'il est écrit au livre d'Isaïe ; Voix de celui qui crie dans le désert ; Préparez la voie du Seigneur, rendez droits ses sentiers : tout ravin sera comblé, toute montagne sera abaissée. Les chemins sinueux deviendront droits, et les raboteux unis. Et toute chair verra le salut de Dieu" (Is. 40 : 3-5 ; Lc. 3 : 4-6). (Cf. Mc. 1 : 2-3 ; Mt. 3 : 1-3 ; aussi Jer. 15 : 7 ; Is. 47 : 14 ; 66 : 24 ; Ps. 21 : 10)
"Il viendra celui qui est plus puissant que moi...
Lui vous baptisera dans l'Esprit-Saint et dans le feu. Sa main tient le van et il nettoiera son aire, et il amassera le froment dans ses greniers et il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint pas". (Lc. 3 : 16-17. Cf. Mc. 1:7 ; Mt. 3 : 11-12)
"Après que Jean eut été mis en prison, Jésus vint de la Galilée prêchant l'Evangile du Royaume de Dieu. Il disait : "Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est proche : repentez-vous et croyez à l'Evangile". (Mc. 1 : 15 Cf. Mt. 4 : 17)
La proximité du Règne est conditionnelle ; elle est subordonnée à l'acceptation par les juifs du "Roi crucifié", ainsi qu'à la fidélité d'Israël à sa mission de peuple élu. (Cf. Evangile selon saint Luc, par Le Roy, 5 : 2)
D'une part, Jean-Baptiste, prêchant au désert dit : "Repentez-vous, car le Royaume de Dieu est proche" (Mt. 3 : 2) ; d'autre part, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit :" Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère qui vient ?" (Mt. 3 : 7) Pour Jean-Baptiste, il est donc certain que l'établissement SUR TERRE du Royaume des Cieux, est précédé d'un temps de colère.
Jean ne se trompe pas ; sur ce point, les prophètes qui l'ont précédé sont unanimes. (Cf. Is. 13 : 13 ; Jer. 4 : 24-26 ; Soph. 1 : 4-16 ; Mal. 3 : 19 ; etc.)
Le déchaînement de la "colère de Dieu" précède le Règne messianique et l'apothéose du peuple de Dieu. Tout Luc. 21 : 28-33 est ici en puissance. Or la prophétie de Joël (3 : 1-5), invoquée par Pierre en témoignage sur le sujet (Act. 2 : 17-21), ainsi que celle d'Isaïe (61 : 1-2), qui lui correspond, sont bel et bien, en fait, coupées en deux par le "temps des nations". Pierre est encore dans la perspective unifiée du Baptiste, mais Jésus qui sait l'avenir a bien soin de séparer, dans sa prédication à la synagogue de Nazareth, les deux éléments du texte prophétique.
Peu importe d'ailleurs ; il est certain qu'il n'y aura pas de Règne de Dieu, "sur la terre comme au ciel", avant "le jour de la colère de Dieu".

Conclusion : donc la Parousie précède le Règne attendu.

Le lecteur constatera d'ailleurs, à la lecture de ces textes, que la prédication de Jean et celle du Seigneur sont parfaitement identiques. Mais "la loi et les prophètes vont jusqu'à Jean" ; depuis Jean, "Le Royaume de Dieu est annoncé et chacun fait effort pour y entrer". (Lc. 16 : 16 ; Cf. Mt. 11 : 12-15).
Jean est la figure d'Elie qui doit venir, et actuellement le Royaume est pris d'assaut par les violents? Jean-Baptiste est certainement un très grand serviteur de Dieu, mais le "moindre de ceux qui sont entrés dans le Royaume est plus grand que lui". (Cf. Mt. 11 : 11-15 ; Lc. 16 : 16)
Et notons bien en passant que l'opération par laquelle s'établit le Royaume est une sorte de chasse au Diable : Jésus-Christ se présente d'abord au monde comme exorciste. ( I Jn. 3 : Cool

(Non seulement Jésus commence par une sorte de "chasse au diable", mais quand il enverra les douze en mission, ce sera dans cette intention. (Cf. Lc. 9 : 1-2) Les Apôtres reçoivent :
1° Le pouvoir de chasser les démons ;
2° Celui de guérir les malades ;
3° La mission d'annoncer le Royaume des Cieux.)

"Dans la synagogue, il y avait un homme possédé d'un esprit impur. Et il s'écria d'une voix forte : "Ah ! laisse-nous. Jésus de Nazareth… Tu es venu pour nous perdre ? Mais je sais qui tu es : le Saint de Dieu". Et Jésus lui commanda en disant : "Tais-toi et sors de cet homme ! "Et le démon, l'ayant terrassé au milieu de la place, sortit de l'homme sans lui avoir fait aucun mal". (Lc. 4 : 33-35. Cf. Mt I 23-26 ; Lc. 8 : 26-38 MC. 5 : 1-10 ; Mt. 8 : 28-33)

Le Règne consiste tout essentiellement en ceci : que la vérité chasse l'erreur, et que Jésus chasse Satan.
Le petit "car" d'Apoc. 12 : 10 est tout à fait significatif à ce sujet : "Maintenant le salut, la puissance et l'empire sont à notre Dieu et l'autorité à son Christ, car il a précipité l'accusateur de nos frères…" Il n'est pas de paix possible ici-bas, pas de Règne total de Dieu, tant que le Diable pourra "séduire les nations" (Apoc. 20 : 3), et les mettre en guerre. "Et Yaweh dit au serpent : "Parce que tu as fait cela, tu es maudit entre tous les animaux domestiques et toutes les bêtes des champs… Et je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta prospérité et sa prospérité ; celle-ci (Le Messie) t'écrasera la tête et tu la meurtriras au talon". (Gen. 3 : 14-15)
C'est là une des données premières du "Royaume des Cieux". Saint Paul la confirme dans l'Epître aux hébreux :
"Puis donc que les "enfants" ont eu en partage le sang et la chair, lui aussi, le Christ, y a participé également, afin de briser par sa mort la puissance de celui qui a l'empire de la mort, c'est-à-dire du Diable, et de délivrer ceux que la crainte de la mort retenait toute leur vie assujettis à la servitude". (Hebr. 2 : 14-15 Cf. Col. 2 : 14-15)
Dieu règne où Satan ne règne plus : voilà un point capital de l'établissement, en ce monde, du Royaume des Cieux. Or, actuellement, est-ce Dieu qui conduit les affaires de ce monde ou bien Satan ?
Satan a-t-il vraiment cessé d'être le "Prince" de ce monde ?
Non, mille fois non ! Sans quoi il n'y aurait plus de crimes, il n'y aurait plus de guerres, Jésus étant le "Soleil de Justice", le "Prince de la Paix", le "Roi Pacifique". ( Is. 2 : 1-5 ; 9 : 5-6)
Et nous constatons aussi bien que l'Apôtre : "En lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien laissé en dehors de son empire. Or, à présent, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient soumises". (Hebr. 2 : Cool Hélas !
Le Royaume de Dieu n'est donc pas venu sur la terre comme au ciel. Il viendra.

Donc, premier point Acquis : Le Royaume commence "l'an 15 du gouvernement de Tibère César. (Lc. 3 : 1) "Mais si c'est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, assurément le Royaume de Dieu est venu parmi nous. (Lc. 11 : 20 ; Cf. Mc. 3 : 23-26 ; Mt. 12 : 25-29).
"Les courtisanes y entrent avant les pharisiens" (Mt. 21 : 31) Les gentils vont entrer, et Israël sera rejeté pour un temps :
"Tant que Satan ne sera pas enchaîné. Or, ceci n'aura lieu qu'à la "fin du siècle" conjointement avec la "ruine de Babel", c'est-à-dire du monde, royaume du maudit.
Par ailleurs, si le Diable était enchaîné, il ne serait plus à craindre (Lc. 12 : 5), et il "ne réclamerait pas les Apôtres pour les cribler comme du froment" (Lc. 22 : 31).
"Le Règne de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en fera les fruits". (Mt. 21 : 43 ; Cf. Lc. 20 : 9-18 ; MC. 12 : 1-11).
Les scribes et les pharisiens "n'entrent pas dans le Royaume et ils empêchent d'entrer ceux qui le voudraient". (Mt. 13 : 1-37 ; Cf. Lc. 20 : 45-47 ; Mc. 12 : 37-40).
"Si l'Evangile n'est pas reçu, c'est que le Dieu de siècle a aveuglé leur intelligence". (2 Cor. 4 : 3-4)
N.B. Le Royaume, qui a débuté l'an 15 de Tibère César, eût continué dans la forme définie par les prophètes, et définitive aussi, si les juifs n'avaient pas rejeté le Roi ; mais du fait de ce rejet, il faut attendre le retour lointain du gentilhomme parti chercher l'investiture auprès du Père. (Lc. 19 : 11-27)
Deuxième point: Ce Royaume est bien la réalisation du Royaume prédit par les prophètes : lorsque Jean-Baptiste et Jésus annoncent, l'un la proximité, et l'autre l'arrivée du Royaume, il faut bien, sous peine de ne pas être compris, et si toutefois ils n'entendent pas tromper leurs auditeurs, que ce qu'ils annoncent corresponde au donné de la prophétie.
Or, les deux prédicateurs sont d'honnêtes gens, et le second est la Vérité. "En vérité je vous le dis, beaucoup de prophètes et de justes ont désirer voir ce que vous voyez et ne l'on point vu, entendre ce que vous entendez et ne l'ont point entendu". (Mt. 13 : 17 ; Lc. 10 : 23-24).
Troisième point: Ce Royaume est l'héritage promis par Dieu à Abraham et à sa descendance : (Ps. 2 : 8 ; 82 : 8 ; Gen. 22 : 16-17 ; Is. 54 : 3 ; Mt. 21 : 38 ; Rom. 4 : 13 ; 8 : 17 ; Gal. 3 : 18-29 ; 4 : 6 ; Hebr. I : 2 ; etc.)
En conséquence, avancer que Jésus-Christ" a transformé le Royaume attendu" des juifs en une aspiration morale pour la vie présente et une espérance transcendante pour la vie future", est un défi à la réalité.

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:26

SECOND POINT : LE ROYAUME EST A VENIR

Mais, en même temps qu'il le présente comme inauguré, Jésus présente ce Royaume comme futur ! Qu'est-ce à dire ?
Elie est déjà venu sous la figure de Jean-Baptiste, mais il n'empêche que le terrible prophète reviendra inaugurer le Royaume (Mt. 11 : 14 ; 17 : 9-13 ; Mc. 9 : 9-13), lors du rétablissement de "toutes choses" (2 Pi. 3 : 13 ; Jn. 1 : 19-28). "Voici que je vous envoie Elie, le prophète, avant que vienne "le jour de Yaweh, grand et redoutable". (Mal. 3 : 23)
Jésus dira souvent : "Le Royaume des Cieux est semblable..." (Mt. 13 : 24, 33, 44, 45 ; Cf. Mc. 4 : 30 ; Mt. 20 : 1 ; 22 : 2, etc. Mais non moins souvent : "Le Royaume des Cieux, en ce jour-là ? sera semblable..." (Mt. 20 : 1, 16 ; 21 : 40 ; Mc. 12 : 9 ; Lc. 20 : 16 ; Mt. 25 : 1 ; 31, etc.)
Et c'est bien du même Royaume qu'il s'agit, mais qui aura donc évolué.
L'aspect inaugural du Royaume est si peu définitif que le Maître ayant donné le commandement de "toujours prier", "afin d'être trouvé digne d'échapper à tous les maux qui doivent arriver et de paraître debout devant le Fils de l'Homme" (Lc. 21-36), impose également la forme de cette prière :"Vous prierez ainsi : ... Que votre Règne arrive... sur la terre comme au ciel". ( Mt. 6 : 9-13 ; Lc. 11 : 1-5)
Et le futur Roi aura pour trône celui de David, conformément à la prophétie tout entière de l'Ancien Testament et à la promesse de l'ange Gabriel à Marie : "Le Seigneur Dieu lui donnera pour trône celui de David son père ; il régnera durant les âges sur la maison de Jacob sans cesse". (Lc. 1 : 32)
Note :
- Le lieu du Roi pendant le Règne. - Toutes les promesses relatives au Règne du Christ sur la terre concernent surtout les juifs et Israël par rapport aux nations (Jer. 23 : 5-8 ; Is. 60 ; 61 : 4-9 ; 62 : 4-6), et tant d'autres passages). Oui, depuis la promesse donnée à Abraham, toutes les promesses faites à Israël seront certainement accomplies. Mais nous ne devons pas oublier que le même Seigneur, qui est le Messie d'Israël, est aussi l'héritier de toutes choses. Et tout en devant posséder un jour la gloire terrestre en connexion avec Israël - gloire qui sera manifestée sur cette terre même- il n'en est pas moins également le Seigneur du ciel, exalté au-dessus de toute domination et puissance. Or, c'est cette gloire céleste que l'Eglise est appelée à partager avec le Christ. (Jn. 14 : 1-3 ; 17 : 22-24 ; Eph. 2 : 4-7 ; Col. 3 : 4 ; I Tim. 6 : 14-16 ; I pi. 5 ; 4 ; I Jn. 3 : 2 ; Apoc. 5 ; 19 ; 7-8 ; 20 : 9-11).
La royauté effective de Jésus réalise tout simplement le plan divin selon lequel l'Eternel est le Roi réel quoiqu'invisible, omniprésent quoiqu'au ciel, obéi quoique silencieux, d'un peuple choisi par l'intermédiaire duquel la Trinité attacherait à son amour et à son service la totalité des nations, c'est-à-dire tout le genre humain. Israël a failli jadis à ce rôle, mais le plan et le choix de Dieu demeurent inchangés. L'Eternel ne voulait pas qu'Israël eût un roi "de chair" comme les nations (I Sam.8 :7) ; le trône, en Israël eût dû rester vide comme le Temple.
On sait pourquoi Dieu finit par céder aux instances des anciens du peuple : sans doute faut-il ajouter à la raison, donnée dans le Premier livre de Samuel, la nécessité, "propter carnem" de donner au Messie, héritier futur de la royauté temporelle et terrestre de Dieu, un ancêtre qui fût réellement et charnellement roi.
Il n'importe : un jour viendra où Israël, purifié par la Tribulation, acceptera parfaitement son rôle d'intermédiaire religieux dans l'Eglise. Ce jour-là le Christ sera vraiment Roi sur la terre, bien que demeurant dans le Paradis (Eden), son lieu.

Et ceux qui marchaient devant, au jour des palmes, et ceux qui suivaient en criant : "Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne de David notre Père qui va commencer ! Hosanna, au plus haut des cieux !" (Mc. 11 : 9-10) ne se trompaient que de plan dans la perspective du Règne, et non point sur la nature du Règne, puisque quelques pharisiens mêlés à la foule lui ayant dit : "Maître, mets tes disciples à la raison !", il leur répondit : "Je vous le dis, s'ils se taisaient, les pierres même crieraient" (Lc. 19 : 39-40).
Leur illusion était simplement celle de la foule, témoin de la conversation de Zachée : "Comme ils écoutaient ces paroles, il ajouta une parabole (celle de l'homme de haute naissance qui s'en va dans un pays lointain pour y être investi de la royauté et revenir régner ensuite) parce qu'il était près de Jérusalem et qu'il leur semblait que le Règne de Dieu allait apparaître aussitôt". (Lc. 19 : 11)
Note:
Il est absolument incompatible avec la notion du Règne purement intérieur, le seul état de grâce des chrétiens ; il y est dit : "... le Royaume allait bientôt Paraître". Le Royaume est donc quelque chose qui apparaît soudainement sur la terre ; qui s'en approche ou s'en éloigne suivant les dispositions intérieures des intéressés ; Cf. Lc. 21 : 31 : "Sachez que le Règne de Dieu est proche".
Nous est-il permis de jeter un regard sur les splendeurs de ce Règne que Dieu exercera sur la terre, un jour - qu'il fasse proche ! - par son Fils ? Certainement, puisque Notre-Seigneur lui-même nous y invite :
"Rabbi ! s'écriait Nathanaël, vous êtes le Fils de Dieu ! Vous êtes le Roi d'Israël ! " Jésus répondit : " Parce que je t'ai dit que je t'avais vu sous le figuier, tu crois. Tu verras de plus grande choses que celle-là !" Et il lui dit : "Vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu montant et descendant au-dessus du Fils de l'Homme". (Jn. I : 49-51).
Remarquons immédiatement qu'il ne s'agit pas de la Transfiguration. Nathanaël ne sera pas parmi les trois privilégiés (Lc. 9 : 28-36 ; Mc. 9 : 2-7 ; Mt. 17 : 1-Cool.
Il s'agit bien du Royaume des Cieux et du comportement du Fils de l'Homme dans cette gloire, puisque Jésus-Christ décrira par ailleurs, dans des termes tout à fait semblables, l'inauguration de ce Royaume et le jugement des nations :
"Lorsque le Fils de l'Homme viendra dans sa gloire et tous les anges avec lui, il s’assiéra sur le trône de sa gloire" (Mt. 25 : 31). Et notons en passant que ce trône sera celui de David restauré (Is. 9 : 6).
Ainsi, de la terre pacifiée, renouvelée, où habitera désormais la justice (2 Pi. 3 : 13), nous verrons "le ciel ouvert et les anges de Dieu montant et descendant au-dessus du Fils de l'Homme". O Gloire !
Les hommes d'alors ne seront pas au ciel, ils verront de la terre la gloire du Fils de l'Homme.
Autre image du Règne offerte par Notre-Seigneur : La Transfiguration.
"Celui qui aura rougi de moi et de mes paroles au milieu de cette génération (le "monde", jusqu'au second avènement.) adultère et pécheresse, le Fils de l'homme aussi rougira de lui lorsqu'il viendra dans la gloire de son Père avec ses saints anges". (L'établissement du Royaume sur la terre débutera en effet par un jugement : I Cor. 3 : 10-15 ; 2 Cor. 5 : 10 ; I Thess. 2 : 19 ; I Pi. 4 : 5.
Or, cette allusion, on le voit, n'intéresse que les "temps et les moments" (Act. I : 7) de l'accomplissement, nullement la nature des choses.
C'est constamment dans la prédication de Notre-Seigneur qu'apparaît cette perspective en partie double: "Le Royaume est semblable à un banquet de noces" (Mt. 22 : 2 ; Lc. 14 : 16-24), mais elle l'est également à "la veillée qui précède le banquet" (Mt. 25 : 1-15). Manifestement la veillée n'est pas le banquet ! Les dix vierges de la parabole seront tellement fatiguées d'attendre qu'elles s'endormiront.
Comment donc expliquer cette double note du Royaume de Dieu actuel et futur, si l'on n'admet pas son caractère essentiellement évolutif ? Si l'on n'admet pas plusieurs phases ou périodes de réalisation ? L'établissement du Royaume des Cieux est un drame en cinq actes (cinq actes et trois tableaux : cf. Les trois déluges de Marie des Vallées), dont les deux derniers sont à venir.
Certains penseront immédiatement aux "paraboles" de la semence, du sénevé, etc. Inutile : Notre-Seigneur a pris soin de nous tirer d'embarras. Prenons notre Evangile selon saint Luc, ouvrons-le au chapitre 17 : 20 et lisons le morceau jusqu'à Lc. 18 : 8. Pour la compréhension du Règne, ce passage est capital.
"Les pharisiens lui ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu. Il leur répondit : Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards. On ne dira point : Il est ici, ou il est là, car, voyez , le Royaume est au milieu de vous". (Lc. 17 : 20-21)
Le Royaume est en effet "au milieu d'eux" parmi eux, dans la personne de Jésus. (Non pas au dedans de leur âme, car les pharisiens ne sont pas en état de grâce : bien que ce sens soit parfaitement recevable pour le chrétien, il ne l'est pas en l'occurrence pour les auditeurs). Le Royaume est là où est le Roi. Le Royaume est déjà venu.
Mais ce Royaume ne restera pas tel qu'il est car, se retournant vers eux il dit encore à ses disciples :
"Viendra le temps où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez point. On vous dira : il est ici, ou il est là : gardez-vous d'y aller et de courir après ; car comme la lueur de l'éclair brille d'un bout du ciel à l'autre, ainsi en sera-t-il du Fils de l'Homme dans son jour. (Lc. 17 : 22-24 ; cf. Mt. 24 : 23-28 ; Mc. 13 : 31-33).
Il s'agit bien toujours du même Royaume terrestre, car le mardi Saint, durant leur entretien au flanc de la colline des Oliviers, Jésus dira à ses disciples parmi d'autres détails concernant" le jour du Fils de l'Homme" :
"De même quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Royaume de Dieu est proche" (Lc. 21 : 31).
Il ne le sera donc pas auparavant ! Cette proximité est d'ailleurs conditionnelle (cf. Act. 28 : 28).
C'est ce jour là, par conséquent, que la prière des disciples sera exaucée et que le "Règne de Dieu arrivera "sur la terre comme au ciel", pas avant.
Le Royaume de Dieu au ciel est d'éternité en éternité (Dan. 2 : 20 ; cf. Jn. I : 1-2 ; Heb. 9 : 14 ; Lc. 23 : 43 ; I Cor. 15 : 20-28).. il ne saurait commencer ainsi que ce Règne terrestre, pas plus qu'il ne saurait finir.
Et comme le signe annoncé - L'apparition soudaine comme l'éclair du Fils de l'Homme venant sur les nuées du ciel (Lc. 17 : 24 ; 21 : 27) - ne s'est pas encore manifesté, c'est évidemment que cette phase du Royaume, qu'il nous faut appeler de tous nos vœux et par une prière incessante, n'est pas encore inaugurée ; en toute hypothèse, elle ne saurait donc être confondue avec la vie de l'Eglise catholique durant ces 19 siècles qui se sont écoulés depuis la Pentecôte : le faire aller de 312 à 1312 est un pur enfantillage qui ne mérite pas d'être discuté ; nous reviendrons sur ce sujet en examinant l'aspect intérieur du Règne.
Convenons donc bien simplement que ce texte différencie à merveille la période du Règne sur terre qu'on peut appeler "Règne de grâce", de la période terrestre de "gloire" qui débutera "le jour du Fils de l'Homme.
Autre image du Règne offerte par Notre-Seigneur ; La Transfiguration
"Celui qui aura rougi de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l'Homme aussi rougira de lui lorsqu'il viendra dans la gloire de son Père avec ses saints anges". Il ajouta: "Je vous le dis en vérité, parmi ceux qui sont ici, quelques-uns ne goûteront point la mort qu'ils n'aient vu le Royaume de Dieu venir avec puissance". (Mt. 16 : 28 ; cf. Lc. 9 : 26-27 ; 12 : 8 ; Mt. 16 : 27-28)
Or, six jours après, "Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne, et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent étincelants, d'une blancheur aussi étincelante que la neige et tels qu'aucun foulon ne saurait blanchir ainsi. Puis Elie et Moïse leur apparurent conversant avec Jésus... Et une nuée les couvrit de son ombre, et de la nuée sortit une voix : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le". (Mt. 17 : 1-9 ; Mc. 9 : 1-9 ; Lc. 9 : 28-36)

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:26

Conclusion amenée par l'épisode de la Transfiguration.

1° Le Règne de Dieu, de la prière "que votre Règne arrive", dont l'annonce est solennellement renouvelée par Jésus le mardi saint : "quand vous verrez ces choses arriver (les signes précédemment décrits), sachez que le Royaume de Dieu est proche". (Lc. 21 :31), - c'est cela : c'est la réalisation permanente de la Transfiguration, c'est avant tout le Fils de l'Homme (Mt. 16 : 28 ) glorifié (2 Pie. I : 16) sur la terre (Lc . 9 : 26 ; Mt. 16 : 27), et non pas les élus récompensés.
Il nous faut méditer la prophétie jusqu'à ce que paraisse "l'étoile du matin" (2Pi. 1 : 16-21). Car il faut que la Transfiguration devienne une réalité permanente
"La bienheureuse espérance" (Tite 2 : 13). "l'espérance vivante" (I Pi. 1 : 3), c'est attendre que le Fils de l'Homme vienne réaliser en permanence la gloire de sa Transfiguration.
L'Avènement de Jésus, ce n'est pas "la mort", car, alors, ce sont les élus qui montent au ciel et non Jésus qui vient. (Et puis, les signes ? cf. Lc. 17 : 20 Sqq)
Le Royaume des Cieux, ce n'est pas le ciel empyrée, où Dieu sera tout en tous, quand le Fils de l'Homme aura remis le Royaume à Dieu son Père (I Cor. 15 : 24 ) et que la Très Sainte Trinité "régnera" aux siècles des siècles.
Ce n'est pas non plus l'Eglise catholique : "Il suffit, hélas ! de la voir durant ce "temps des nations" (Lc. 21 : 24) où les juifs...triomphent dans l'apostasie générale.
D'ailleurs, la fonction actuelle de Jésus-Christ n'est pas de " régner" mais de "plaider" (Hebr. 9 : 24 : 7 : 25) - Il n'est pas encore Roi, mais avocat, pour les hommes - il n'exerce pas encore la Royauté dont il est parti chercher l'investiture (Lc. 19 : 12) - il est toujours l'Agneau de la nouvelle loi, offert sur la table mystique, victime: ce n'est pas encore pour lui, le temps du trône, mais toujours celui de la table.
En effet, "en lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien laissé en dehors de son empire. Or, présentement, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui soient soumises". ( Hebr. 2 : Cool
2° Le Règne de Dieu "sur la terre comme au ciel" verra donc Israël reconstitué (Lc. 21 : 24 ; Rom. 11 : 11-15 ; etc.) et les "Douze" juger. C'est-à-dire gouverner (ce serait tout de même une drôle de récompense pour les Douze que d'être transformés en juge d'instruction) les douze tributs de leur nation régénérée : Dieu seul, et non pas l'homme, a qualité pour sauver ou damner.
Au ciel empyrée, il n'y a "ni juif, ni grec, ni gentil" (Gal. 3 : 28), ni Israël, ni les nations...
3° On remarquera l'espèce d'obsession qui poursuit les Douze après la Transfiguration, et surtout les trois témoins de cette préfiguration du Règne, quand à la place qu'ils y tiendront. Alors que Jésus leur parle de sa mort, de la croix à porter, les Apôtres ne pensent guère qu'à leur future gloire de vice-rois.
C'est donc que leur perspective est bien terrestre. Or Jésus, au lieu de les en détourner, leur promet la judicature en Israël reconstitué (Mt. 19 : 28 ) ! C'est donc que cette perspective n'est point fausse, elle n'est qu'incomplète, il y manque la croix.
Au fond, la demande des fils de Zébédée et de leur mère n'est pas si exorbitante que certains ont l'air de le croire ; seulement, ce sera comme à la Cène : qui sera plus près de lui ?
4° Le symbolisme de cette théophanie, d'ailleurs, quand au Règne qui vient, s'affirme jusque dans les détails :
Moïse y représente
a) Les justes ressuscités qui viendront sur la nuée avec Jésus (Thess. 4 : 13-18) ;
b) Les juifs délivrés selon la promesse de Lc. 21 : 31.
Elie représente :
a) Les fidèles enlevés au-devant du Seigneur (I Thess. 4 : 13-18).
b) Son propre rôle de témoin (Apoc. 11 : 1-Cool, préparation du Règne. Pierre, Jacques et Jean représentent le "petit reste" de la prophétie (Is. 11 : 11 ; Amos 3 : 12), fondement d'Israël reconstitué.
Les neuf autres, envoyés en mission, représentent les hommes incapables, seuls, durant le temps des nations, de chasser le Diable et d'établir ici-bas le Règne de Dieu. L'une des causes, c'est l'oubli de la "règle de Dieu" : la Prière et la Pénitence.

Alors, non plus trois préférés, mais "tout œil le verra" (Apoc. 1 : 7). Saint Pierre affirme péremptoirement que la Transfiguration est une image préfigurative du second Avènement et de la gloire du Règne (2 Pi. 1 : 16-20).
Même perspective que précédemment, vision de la gloire du Christ.
Mais comment nommer avec exactitude cette période du Royaume qui va, de "l'an 15 du règne de Tibère César", au jour de la première Pentecôte, sinon l'appel au Royaume, ou l'invitation aux noces ?
"Car le Royaume des Cieux est semblable à un roi qui fait les noces de son fils. Il envoya son serviteur appeler ceux qui avaient été invités" (Lc. 14 : 16-17 ; Mt. 22 : 1-2). Et Jésus en effet s'en est allé dans les chemins et le long des haies, et ceux qu'il trouvait, il les pressait d'entrer afin que la maison (de son Père) soit remplie (Lc. 14 : 23 ; Mt. 22 : 4).
Or, bonnes gens, vous savez ce qui est arrivé : Israël n'a pas répondu à l'appel de Dieu ; il a tué le serviteur et il a fallu, pour que la salle du festin se remplisse, que les messagers du serviteur ressuscité se missent à évangéliser les "nations" ; l'appel adressé aux juifs a été décerné aux "gentils" (Act. 28 : 28), tandis que sur les autres tombait, avec la malédiction divine, la terrible prophétie : "Beaucoup d'appelés, mais peu d'élus" (Mt. 20 : 16).

Ici finit le premier acte du drame.

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:28

CHAPITRE II . LE SACRIFICE DE L'EPOUX

L'Epoux sacrifié sur la Croix pour nous, nous transmet sa vie par le Baptême et l'entretient en nous par l'Eucharistie.
Le mystère du Royaume est à la fois le mystère des noces du Fils de l'Homme avec chacun de nous et le mystère des noces de l'Agneau avec son Eglise. Jésus-Christ est doublement Epoux

Textes typiques.

"Nous avons été ensevelis avec le Christ par le Baptême en sa mort afin que nous aussi nous marchions dans une vie nouvelle" (Rom. 6 : 4 ; cf. Lc. 22 ; Mt. 26 ; Mc. 14 ; Jn. 18)
"Chaque fois que vous mangerez de CE pain et que vous boirez de CE calice, vous annoncerez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne". (Cor. II : 25-26)
"Mon corps est vraiment une nourriture, et mon sang véritablement un breuvage" (Jn. 6 : 55)
"Si vous ne mangez ma chair et si vous ne buvez mon sang, vous n'aurez pas la vie en vous. (Jn. 6 : 53)

A. LE PREMIER AVENEMENT ET LA REDEMPTION.

Textes typiques.
"Maintenant, en la consommation des siècles, il a été manifesté une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice." (Hebr. 9 : 26).
"Mais il faut auparavant (avant le Jour du Fils de l'Homme) qu'il souffre beaucoup et qu'il soit rejeté par cette race (les juifs)".
Textes concernant spécialement "les nations".
"Ceci est mon corps broyé.. ceci est le calice de la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour les multitudes" (Lc. 22 : 19-20 ; Mt. 26 : 26-27 ; Mc. 14 : 22-24).
Textes concernant Israël.
"Les autres se saisirent des serviteurs, et, après les avoir injuriés, les tuèrent". (Mt. 21 : 35).
"(Car), je vous le dis, aucun de ces hommes, qui avaient été invités, ne goûtera de mon festin". (Lc. 14 : 24)
"Voici qu'il est placé, avait prédit Siméon, pour la chute et le relèvement d'un grand nombre en Israël, et pour être en butte à la contradiction". (Lc. 2 : 34)
Notons immédiatement que ladite "contradiction", qui fera d'Israël un peuple déicide (Mt. 27 : 25), et des Gentils, vers la fin du "Règne de grâce", des apostats (2 Thess. 2 : 3 ; Lc. 18 : Cool serait en ... contradiction avec cette note spécifique du "Royaume des Cieux" donnée par saint Paul aux Philippiens : "Dieu l'a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus TOUT GENOU fléchisse, dans les cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu le Père, que Jésus-Christ est Seigneur" (Philip. 2 : 9-11) -"Roi des rois et Seigneurs des seigneurs" dit saint Jean (Apoc. 19 : 16) - s'il ne venait pas une période, un temps où la terre cessera de voir le vice impuni, la vertu bafouée, l'hypocrisie maîtresse et Satan prince de ce monde.
Ils viendront.
Mais auparavant, deux autres périodes ont été spécifiées et annoncées par Jésus-Christ lui-même : entre "l'inauguration" du Royaume par le Messie et le "Jour du Fils de l'Homme (Lc. 17-25), d'autre part, la prédication de l'Evangile à toutes les nations (Mt. 28 : 19 ; Mc. 16 : 15 ; Lc. 24 : 46-47 ; Act. 28 : 25-28) :
"Et il leur dit (aux disciples d'Emmaüs) : "Ainsi il est écrit, et ainsi il fallait que le Christ souffrit, qu'il ressuscitât le troisième jour et que le repentir et la rémission des péchés soient prêchés en son Nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem". (Lc; 18 : 8 ; 2 Thess. 2 : 3).
"Et comme il arriva aux jours de Noé, ainsi arrivera-t-il aux jours du Fils de l'Homme : les hommes mangeaient et buvaient, ils se mariaient et mariaient leurs filles, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr. Et comme il arriva aux jours de Loth...etc. Ainsi en sera-t-il au jour où le Fils de l'Homme paraîtra". (Lc. 17 : 26-30 ; cf. Lc. 18 : Cool
Tout cela, n'est-ce pas, demande un certain temps. Rien d'étonnant donc que le Règne de gloire ne soit pas encore venu.
Patience, il vient !

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:31

B. Examinons brièvement L'HISTOIRE ET LE RÔLE DE LA PASSION DU CHRIST DANS L'ETABLISSEMENT DU ROYAUME DES CIEUX.

Le lecteur voudra bien confronter lui-même les PROPHETIES relatives à la souffrance et à la mort du Messie : Ps. 22 ; Is. 40, 52, 53, 54 - avec les textes du Nouveau Testament qui nous en décrivent la réalisation : Mt. 26, 27 ; Lc. 22, 23 ; Mc. 14, 15 ; Jn. 18 : 19 etc.


Le tableau suivant pourra l'aider dans cette confrontation :

Ps. 22

Ps. 22 : 18 - Mt. 27 : 35-46.
Ps. 22 : 1 - Mc. 15 : 34.
Ps. 22 : 22 - Hebr. 2 : 12.

Is. 40 et 52 à 54

Is. 40 : 3 - Mc. 1 : 3 ; LC. 3 : 4-6.
Is. 40 : 13 - Rom. 11 : 34 ; I Cor. 2 : 16.
Is. 40 : 6-8 - I Pi. 1 : 24-25.
Is. 52 : 5 - Rom. 2 : 24.
Is. 52 : 7 - Rom. 10 : 15.
Is. 52 : 15 - Rom. 15 : 21.
Is. 52 : 11 - 2 Cor. 6 : 17.
Is. 53 : 4 - Mt. 8 : 17 ; I Pi. 2 : 24.
Is. 53 : 12 - Mc. 15 : 28.
Is. 53 : 7-8 - Act. 8 : 32-33.
Is. 53 : 9 - I Pi. 2 : 22.

Les prophètes ont eu la vision parfaite de la mort du Christ : cf. I Pi. 1 : 11.
La souffrance et la mort du Messie caractérisent l'une des phases de l'établissement du Règne de Dieu "sur la terre comme au ciel" : n'en sont-elles pas l'essentielle condition ?
Du fait du péché originel, l'humanité est tombée sous la puissance du démon ; elle est devenue esclave de Satan, prince de ce monde. La mission du Rédempteur consiste essentiellement en un bataille à livrer contre le diable ; cette bataille doit s'achever en victoire par la délivrance de l'humanité. Mais,
1° Pour que l'humanité délivrée du joug de Satan puisse être admise au Royaume de Dieu, il lui faut être purifiée ;
2° Cette réadmission suppose également une réparation d'honneur envers Dieu méprisé et trahi, moyennant quoi une nouvelle alliance sera signée par lui avec elle ;
3° La vie dans le Royaume :
a) pour les hommes rachetés sera une vie de fils nécessitant une nourriture divine, et pour un temps, le renoncement :
b) enfin, pour le Christ, une magnifique glorification, un triomphe éclatant.
Reprenons ces divers points.

1) La bataille.
Nous avons reconnu plus haut que Notre-Seigneur se présente essentiellement comme exorciste. La plupart de ses miracles sont des guérisons de possédés :
Mt. 9 : 32 ; 12 : 22 ; Lc. 11 : 14.
Mt. 4 : 24 ; Mc. 3 : 11 ; Lc. 6 : 18 ; 9 : 39.
Lc. 13 : 11-16.
Mt. 8 : 28-32 ; Mc. 5 : 2-13 ; Lc. 8 : 27-33.
Mt. 8 : 16 ; 15 : 22 ; Mc. 1-32 ; 34 : 39 : 7 : 25 ; Lc. 7 : 21 ; 8 :2.
Mt. 12 : 43-45 ; Lc. 11 : 24-26 ; Mc. 5 :9.
Mt. 9 : 32-33 ; Lc. 10 : 17-20.
Mt. 10 : 1 ; Mc. 6 : 7 ; 16 : 17 ; Lc. 9 : 1, etc.

Or la Passion de Notre-Seigneur est bien le prélude de la défaite de Satan : "C'est maintenant le jugement de ce monde ; C'est maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors" (Jn. 12 : 31).
Puis donc que "les enfants ont en partage le sang et la chair, lui aussi (le Christ) y a participé également, afin de briser par sa mort la puissance de celui qui a l'empire de la mort, c'est-à-dire le Diable, et de délivrer ceux que la crainte de la mort retenait toute leur vie assujettis à la servitude". (Hebr. 2 : 14-15)
Cette bataille commence au Calvaire, se poursuit dans le monde jusqu'au jour du Fils de l(Homme, où Satan sera enchaîné 1000 ans (Apoc. 20 : 1-3), et dans l'âme de tout chrétien, jusqu'à sa mort, avec les mêmes armes, c'est-à-dire, ô humaniste ! La Croix, le renoncement et la mortification volontaire.
Note :
L'Eucharistie est faite pour "annoncer la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne" (Cor. 11 : 25-26). Prétendre communier sans pratiquer le renoncement, annoncer la mort du Seigneur sans pratiquer la mortification volontaire, constitue donc un défi à la nature même du sacrement de l'Eucharistie.

"Le Christ, en effet, a détruit l'acte qui était contre nous (Gen. 3 : 16-24) et qui nous était fatal, avec ses ordonnances, et il l'a fait disparaître en le clouant sur la Croix, il a dépouillé les principautés et les puissances (démons) et les a livrées en spectacle, en triomphant d'elles par la croix" (Col. 2 : 14-15).

2) La Réparation.

La mort du Christ est une rançon : l'humanité, par le péché, a contracté une énorme dette envers Dieu ; le Christ, par sa mort, acquitte notre dette :
"Le Fils de l'Homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour les multitudes" (Mt. 20 : 28. Cf. Ephes. I : 7 ; I Cor. 6 : 20 ; Apoc. 5 : 9-10 ; I Pi. 2 : 9 ; 3 : 18 ; 2 : 24 ; Gal. 2 : 19)
Sans elle, pas de salut pour l'humanité pécheresse.
Le Lévitique (16 : 27-31) ayant décrit les rites de la purification pour le péché, saint Paul déclare que c'est là une "figure" de ce que le Christ réalise par sa mort (Hebr. 13 : 8-16).

"Sans effusion de sang, il n'y a pas de rémission" (Hebr. 9 : 22).

En entrant dans le monde, dit l'Apôtre, le Christ, après avoir déclaré l'insuffisance des sacrifices de l'ancienne loi, annonce qu'il vient lui-même pour en accomplir un d'espèce unique (Hebr. 10 : 1-18), qui consiste surtout dans l'effusion de son sang (Hebr. 9 : 12-14 ; c'est là le grand Sacrifice de réparation pour les péchés du peuple, non seulement du peuple juif, mais du monde entier (cf. I Jn. 4 : 10 ; Rom. 3 : 25 ; Gal. 3 : 10-13 ; I Cor. 5 : 7 ; Jn. I : 29).
Moyennant que Dieu contracte une nouvelle et définitive alliance avec l'humanité : "ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, répandu pour les multitudes". (Mt. 26 : 28 ; Mc. 14 : 24 ; Lc. 22 : 20. Cf. I Cor. 11 : 25 ; Gen. 15 : 8sqq ; Exode 12 : 22 ; 8 ; Rom. 5 : 10 ; Col. I : 20-22).
Note :
La première Alliance, destinée à s'effacer dans une alliance plus parfaite (Is. 61 : 8 ; etc.) avait été scellée entre Dieu et Abraham, "en qui toutes les nations devaient venir un jour en bénédiction", dans l'effusion figurée du sang d'Isaac.
La seconde Alliance – l'Alliance parfaite – est scellée depuis dix-neuf siècle entre Dieu , d'une part, et d'autre part, Israël et les nations, dans l'effusion effective du sang de Jésus-Christ. Mais notons bien que c'est 'en Abraham" que les nations sont bénies, et qu'en conséquence, l'alliance ne les touche qu'à travers Israël.
Aussi bien Israël va se retrouver un jour à la tête des nations selon l'inamissible plan de Dieu et l'irrévocable promesse abrahamique
3) La vie chrétienne en attendant le second avènement de Notre-Seigneur.

a) Participation du chrétien au sacrifice du Chef, le renoncement.
"Celui qui veut être mon disciple, qu'il se renonce, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive". ( Mt. 10 : 38 ; 16 : 24 ; Mc. 8 : 34 ; 10 : 21 ; Lc. 9 : 23 ; 14 : 27 ; Phil. 3 : 18 ; etc. Cf. Rom. 6 : 3 ; 6 : 8 ; 7 : 21-25 ; 8 : 5-18 ; Gal. 2 : 20 ; 6 : 14 ; 5 ; 2 Cor. 5 : 14 ; Ephes. 5 : 2 ; Phil. 3 : 17-19 ; Col. I : 24 ; Hebr. 12 : 1-13 ; I Pie. 2 : 21 ; Jacq. I : 1-15).
b) L'Eucharistie

La vie chrétienne est une vie nouvelle proprement divine, elle réalise présentement la nouvelle alliance, et elle nous est donnée gratuitement au Baptême en vertu de la mort et de la résurrection du Christ. "Nous avons été ensevelis avec le Christ par le baptême en sa mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous aussi, nous marchions dans une voie nouvelle" "Rom. 6 : 4). Cette vie est Jésus lui-même (I Jn. 5 : 11-12).
Le chrétien est en effet "créature nouvelle, nova creatura" (2 Cor. 5 : 17), et sa vie est une vie de fils de Dieu : "C'est en Lui (dans le Christ) que nous avons été élus des avant la constitution du monde…prédestinés à être ses fils adoptifs par Jésus-Christ" (Ephes. I : 4-12 ; Col. I : 15-21 ; I Jn. 5 : 11-12).
Voilà pourquoi il a droit d'appeler son Père (Mt. 6 : 9 ; Lc. 11 : 2 ; etc.).
Mais toute vie pour croître, au moins pour se maintenir en état, nécessite un aliment ; cet aliment, c'est le corps du Christ lui-même : "je suis le pain de vie" (Jn. 6 : 35-71).
Telle est la raison d'être de la communion eucharistique. La vie du chrétien n'est autre en effet que la vie du Christ en lui : "Ma vie, c'est le Christ" (Phil. 1 : 21 ; I Jn; 5 : 1-12 ; Jn. 14 : 6 ; 17 : 23).
"Je ne vis plus, c'est le Christ qui vit en moi" (Gal. 2 : 20).
Mais parce que cette vie puise sa substance et sa vigueur dans la mort du Christ, "chaque fois que nous mangeons de ce pain et que nous buvons de ce calice, nous annonçons la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il revienne" ( I Cor. 11 : 26).
Telle est enfin l'une des raisons d'être du Sacrifice eucharistique



4) La mort du Christ cause de sa gloire.

" Ayez en vous des sentiments dont était animé le Christ Jésus ; bien qu'il fût dans la condition de Dieu, il s'est anéanti lui-même en prenant la condition d'esclave, en se rendant semblable aux hommes, et, reconnu pour homme en tout ce qui paru en lui, il s'est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. C'est pourquoi Dieu aussi l'a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au Nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et dans les enfers, et que toute langue confesse, à la gloire de Dieu, que Jésus-Christ est Seigneur" (Phil. 2 : 5-11).
Sur la terre ! Eh bien, franchement, cela n'est pas venu. Cela doit venir, cela viendra.
Relire à ce sujet : Is. 52 : 13-15 ; 53 : 10-12 ; Ps. 22 : 24-32 ; Apoc. 5 : 8-12 ; Hebr. 2 : 9.

Ici se termine le second acte du drame.


CHAPITRE III. ENSEMENCEMENT (du champ du Père) PAR LA PAROLE (Mt. 13 : 1-23)
VEILLÉE DE NOCES (Mt. 25 : 1-15)
TEMPS DES NATIONS (Lc. 21 : 24)

Ou Règne de grâce : Dieu régnant sur la terre dans les cœurs par l'Esprit et dirigeant l'Eglise conjointement par l'Esprit et par le Pape. (Le Roi est absent pour longtemps ; il a laissé à son Eglise son Esprit et le Pape).

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:32

Textes typiques.
Le Christ n'est pas entré (à l'Ascension) dans le sanctuaire fait de main de l'homme en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même afin de paraître maintenant pour nous devant la face de Dieu (Hebr. 9 : 24).
"En lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien élevé en dehors de son empire ; or, à présent, nous ne voyons pas encore que toutes choses lui sont soient soumises. " (Hebr. 11 : Cool.
Hélas ! et cela dure depuis 19 siècles…Mais patience, son Règne arrive!
Il avait, à la vérité, pris la précaution, à maintes reprises, de nous prévenir que son "absence durerait longtemps" avant que vienne le temps de rafraîchissement de la part du Seigneur et que celui-ci envoie celui qui nous a été destiné, Jésus-Christ, et que "le ciel doit recevoir jusqu'au jour du rétablissement de toutes choses, jour dont Dieu nous a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes" (Discours de saint Pierre, Act. 2 : 19-21. Cf. Mt. 19 : 27-29 ; Rom. 8 : 19).

Note :
"Rétablissement" dit saint Pierre (Act. 3 : 19-21) ; ce qui suppose d'abord un établissement. Les auditeurs du discours connaissaient cet établissement, nous le connaissons comme eux et nous le retrouvons dans les textes suivants : Gen. 1 : 26 ; 2 : 3 ; - établissement expliqué par l'Apôtre en Ephes. 1 : 4-9 ; Col. 1 : 15-22.
Remarquons-le bien à la lueur de ce texte fulgurant : ce "rétablissement de toutes choses", sur une terre "où la justice habite" ( 2 Pi. 3 : 13), correspond exactement avec le Règne tel qu'il fut décrit par les prophètes de l'Ancien Testament. Jésus n'a pas condamné l'espérance juive, il y a mis la perspective nécessaire, voilà tout :
"Un gentilhomme s'en alla dans un pays lointain" (Lc. 19 : 12).
"Comme l'époux tardait à venir… elles (les dix vierges) s'assoupirent toutes et s'endormirent" (Mt. 25 : 5).
"Longtemps après, le maître de ces serviteurs étant revenu…" (Mt. 25 : 19
"Mais si c'est un méchant serviteur qui se dise en lui-même : "Mon Maître tarde"… (Mt. 24 : 48).
Cf. les paraboles de l'ivraie (Mt. 13 : 24-30 et du levain (Mt. 13 : 33 et Lc. 13 : 20).
Malgré ce long délai, tout chrétien dit nourrir, comme Tite, dans son cœur, "la bienheureuse espérance de l'avènement de notre grand Dieu et Seigneur Jésus-Christ" (Tite. 2 : 13).

Textes concernant les nations.

"Allez ! Enseignez les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" (Mt. 28 : 19-20).
"Veillez et priez… (Lc. 21 : 36).
"Il faut auparavant(avant le second avènement) que cet Evangile (de la Parousie) soit prêché dans le monde entier pour être un témoignage à toutes les nations" (Mt. 24 : 14 ; 10 : 16-23 ; Lc. 10 : 1-6)
Note :
"Il faut auparavant…" (Mt. 24 : 14), - avant que les deux témoins (Apoc. 11 : 3) et les Apôtres des derniers temps, chers à Grignion de Montfort et à Notre-Dame de la Salette, aient accompli cet ordre du Maître, ce qui s'accomplira durant la grande Tribulation – il faudra que "l'Evangile du salut" ait été porté partout (Mt. 28 : 19 ; Mc. 16 : 15 ; Lc. 24 : 46-47). D'autre part, que le verset de saint Mathieu 24 : 14 soit exclusivement relatif à la grande Tribulation, cela ressort avec évidence de ce que ce "SIGNE" est intercalé entre l'annonce des prodromes (verset 6) et la description du cataclysme terminal (verset 15-35).

Textes concernant Israël.

"Le roi irrité envoya ses armées, fit périr ces meurtriers et brûla la ville" (Mt. 22 : 7).
" Ils tomberont sous le tranchant du glaive ; ils seront emmenés captifs parmi les nations et Jérusalem sera foulé aux pieds par les gentils, jusqu'à ce que le temps des gentils soit accomplis" (Lc. 21 : 24).
"Jusqu'à ce que la masse des gentils soit entrée", dit saint Paul (Rom. 11 : 25).

ROYAUME DANS L'EGLISE.
Dieu règne, avons-nous dit, sur la terre dans les cœurs purs par l'Esprit- Saint ; il dirige l'Eglise conjointement par le Saint-Esprit et par le Pape (quand c'est un Pape légitime, uni à Dieu dans la Vérité ; un vrai Pape) (note du copiste) :
"Quand le Consolateur, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous guidera dans toute la vérité" (Jn. 16 : 13).
"Je ne vous laisserai pas orphelins…"
"Le Père vous donnera un autre consolateur pour qu'il demeure toujours avec vous ; c'est l'Esprit de vérité… et il sera en vous" (Jn. 14 : 15-17).
"Et je te donnerai (à Pierre) les clefs du Royaume des cieux ; tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le ciel, et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel" (Mt. 16 : 19)
Note :
"Je te donnerai les clefs…" (Mt. 16 : 19) ; nous prenons ce texte dans le sens accomodatice habituel que nous estimons légitime ; mais le sens littéral n'est pas celui-là.
La récompense promise à Pierre est double :
1° Pierre sera le FONDEMENT de l'Eglise éternelle dont Jésus est la tête (verset 17).
2° Dans le Règne annoncé, il sera investi de la suprême judicature (verset 19). L'Eglise institutionnelle, corps du Christ, et le Règne de gloire ne doivent absolument pas être confondus.

Quelles sont les caractéristiques de ce troisième aspect du Royaume ? car nous avons déjà vu qu'il est venu, en Jésus-Christ, et qu'il doit venir, en Règne de gloire. Nous le voyons maintenant en règne de grâce. Les paraboles nous le décrivent.

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:32

EXPLICATION DES PARABOLES DU ROYAUME.

A. PARABOLE DU PREMIER GROUPE.
1. LE SEMEUR.
Cette parabole (Mt. 13 : 1-23 et 36-43 ; Lc. 8 : 4-15) fait partie des "mystères du Royaume des Cieux qu'il a été donné aux Apôtres de connaître à l'exclusion des autres" (Mt. 13 : 11 ; cf. Lc. 8 : 10).
Note :
Nous aurons à nous souvenir des paraboles de Mt. 13 quand il s'agira d'expliquer la parole de Notre-Seigneur à Pilate : "Mon Royaume n'est pas de (ek) ce monde". Sa Royauté ne procède pas des puissances de ce monde (ek) le Royaume des Cieux n'est pas une démocratie ; mais ce Royaume doit tellement bien s'établir DANS ce monde que toutes les paraboles qui le décrivent supposent une telle perspective ; le semeur ne lance tout de même pas son grain dans la lune, et si la moisson n'était pas terrestre, les anges, pour la faire, n'auraient pas besoin d'être envoyés (Mt. 13 : 41).
Nous donnons ci-après une explication étendue de cette parabole.
Retenons expressément, et dès l'abord, qu'elle impose une distinction absolument nette entre les deux phases successives du même royaume terrestre : le temps des semailles (Mt. 13 : 18-23) et le temps de la moisson (Mt. 13 : 39-43) ; cf. Apoc. le 6eme signe, 14 : 14-20).
Nous sommes toujours au temps des semailles, ou plus exactement, au bout de dix-neuf siècles, à l'époque où la récolte mûrit.
"Le bon grain, c'est la parole de Dieu..." les apôtres achèvent d'enseigner toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit".
La moisson, c'est "la fin du siècle" (ou du monde, au sens du "Malheur au monde à cause de ses scandales") (Mt. 13 : 39 ; 18 : 7), ainsi que l'explique Notre-Seigneur lui-même : "Le Fils de Dieu enverra (sur la terre) ses anges et ceux-ci enlèveront de son royaume tous les scandales et tous ceux qui commettent l'iniquité, et ils les jetteront dans la fournaise ardente" (Cf. Mt. 25 : 31-46).

Note :
Il est écrit en effet dans Mt. 13-41 : "Le Fils de Dieu enverra ses anges". Ce qui indique une "purification" du Royaume irréductible au "jugement du grand trône blanc" (Apoc. 20 : 11-15) : au jugement dernier, ainsi désigné par saint Jean, les morts ressuscitent et comparaissent, les anges n'ont rien à faire dans cette opération.
Le Royaume ne sera pas déplacé, il sera simplement purifié, et débarrassé du mal du Malin et des méchants. Il demeurera sur terre et c'est alors que, sur la terre, les justes resplendiront comme le soleil dans le Royaume de "leur Père" (Mt. 13 : 43).
Note :
Lieu du Christ pendant son Règne.
"Alors les justes resplendiront... (Mt. 13 :43), ce qui ne signifie nullement que le Roi résidera alors visiblement sur la terre. Les hommes sur la terre auront, comme auparavant, MAIS DEBARRASSE DU DIABLE, à faire leur salut, c'est-à-dire à garder fidèlement la vie du Christ en eux-mêmes. Ils ne seront pas exempts d'épreuves intérieures, car ils devront, tout comme jadis, nos premiers parents, fournir à Dieu la preuve de leur amour inconditionné.
Nous avons jadis signalé l'erreur du "millénarisme mitigé".
Toutes les promesses relatives au Règne du Christ sur la terre concernent surtout les juifs, et Israël en rapport avec les nations (Jer. 23 : 5-8 ; Is. 60 : 4-9 ; 62 : 4-6 ; etc.)
Depuis la promesse faite à Abraham, toutes les promesses faites à Israël seront certainement accomplies. Mais nous ne devons pas oublier que le même Seigneur, qui est le Messie-Roi d'Israël, est aussi l'Héritier de toutes choses, tout en possédant un jour la gloire terrestre en connexion avec Israël (le trône de David, Lc. 1 : 32), gloire qui sera manifestée sur cette terre bien entendu. Il n'en sera pas moins également le Seigneur du ciel, exalté au-dessus de toute domination et puissance. Or, c'est cette gloire céleste que l'Eglise est appelée à partager avec lui. ( Jn. 14 : 1-3 ; 17 : 22-24 ; Ephes. 2 : 4-7 ; Col. 3 : 4 ; Tim. 6 : 14-15 ; I Pi. 5 : 4 ; I Jn. 3-2 ; Apoc. 5 : 19 : 7-8 ; 20 : 9-13).

Le Royaume est donc bien présentement l' Eglise, mais dans l'attente d'une "veillée de noces" ; cette attente se poursuit au milieu des passions humaines, des luttes, des scandales, de l'hypocrisie, des rivalités, des parjures, de l'oubli de Dieu ; elle est déprimante, cette attente, si longue, si fatigante que les dix vierges (les chrétiens), les sages comme les folles, se sont assoupies et endormies (Mt. 25 : 1-14). La plupart des chrétiens ont cessé d'attendre le retour du Messie, ils ont perdu la foi au Royaume, accomplissant ainsi la prophétie de Notre-Seigneur : "Quand le Fils de l'Homme reviendra, pensez-vous qu'il trouve encore (cette foi) sur la terre ? (Lc. 18 : Cool.
C'est maintenant le royaume de grâce.
Le Royaume de gloire, sera donc l'Eglise, encore sur la terre, moins les scandales et les méchants, mais avec, en plus, le Roi Jésus, ses saints, et tout ce qu'annoncent, d'amour, de paix et de prospérité, les prophéties de l'Ancien Testament.
2. L'IVRAIE ET LE BON GRAIN.
Saint Mathieu, dans 13 : 24-30, donne la suite et les explications de la précédente paraboles.
"C'est l'ennemi qui a semé l'ivraie" (27-28). Les scandales et ceux qui commettent l'iniquité (13 : 41), voilà l'ivraie, que les serviteurs (les anges de Dieu) lieront en bottes à la moisson pour la brûler (13 : 30). L'ennemi, c'est le Diable. Il n'est donc pas enchaîné, ainsi que le soutiennent quelques-uns. (Eph. 6 : 12 ; Pi. 5 : 8 ; Apoc. 20 : 1-4)
3. LE GRAIN DE SENEVE.
Mt. 13 : 31-32 ; Mc. 4 : 30-32 ; Lc. 13 : 18-19.
En saint Mathieu, c'est le Royaume des Cieux.
En saint Marc, c'est le Royaume de Dieu.
Cette parabole figure la croissance de l'Eglise ; depuis la première Pentecôte jusqu'à l'époque de la moisson, le Royaume évolue toujours ; s'il n'y a pas de progrès, il y a nécessairement régression.
4. LE LEVAIN.
"Le Royaume des Cieux est semblable au levain qu'une femme prend et mêle à trois mesures de farine pour faire lever toute la pâte" (Mt. 13 : 33 ; Lc. 13 20-21).
Plusieurs ont prétendu que le levain c'est l'Evangile jeté dans le monde et agissant subtilement jusqu'à ce que le monde entier soit converti...
Alors cette parabole ferait double emploie avec celle de la semence. Il ne s'agit pas de l'Evangile, il s'agit au contraire de la réaction idéologique qu'implique "la semence de la parole", à savoir l'Hérésie.
A noter tout d'abord que le levain (fermentum) est toujours pris en mauvaise part dans l'Ecriture. Dieu semble l'avoir en abomination. La pourriture est une fermentation.
a) Préparation de la Pâque juive.
"Pendant sept jours, prescrit le livre de l'Exode, vous mangerez des pains sans levain ; dès le premier jour, il n'y aura plus de levain dans vos maisons, et quiconque mangera du pain levé, du premier au septième jour, sera retranché d'Israël" (Ex. 12 : 12-15) ; Deut. 16 : 2-3-4).
b) Pour les sacrifices de propitiation.
"Tu n'offriras pas avec du pain levé le sang de la victime" (Ex. 23 : 18 ; 34 : 25).
c) Pour les sacrifices de prospérité et d'action de grâces.
"Prends des pains sans levain, des gâteaux sans levain, des galettes sans levain..." (Ex. 29 : 2 ; Lev. 2 : 5 ; 6 : 10 ; 7 : 12).
"Toute oblation, que vous présenterez à Yaweh, doit être préparée sans levain.. et vous ne ferez rien fumer (sur mon autel) qui contienne du levain" (Lev. 2 : 11) ; cf. Lev. 8 : 26 pour le vœu du nazirat : Num. 6 : 15-19 ; Deut. 12 : 16 : 3-4).
Le prophète Osée assimile nettement l'impiété au levain :
"Ils sont tous adultère (impies), pareils à un feu allumé qui n'a plus besoin d'être attisé, jusqu'à ce que la fournée entière soit levée" (Os. 7 : 4).
Voilà pourquoi Amos, de son côté, donnera cet ordre :
"Faites fumer l'oblation de louange sans levain" (Am. 4 : 5).
Notre-Seigneur et les Apôtres l'assimileront à l'erreur et à l'hypocrisie:
"Gardez-vous bien du levain des pharisiens" (Lc. 12 : I ; Mt. 16 : 6 ; Mc. 8 : 15).
"Vous avez tort de vous glorifier, dira d'autre part saint Paul aux Corinthiens vaniteux et divisés ; ne savez-vous pas qu' qu'un peu de levain fait lever toute la pâte ? (I Cor. 5 : 6 ; Gal. 5 : 9)
Et encore à l'occasion de la Pâque chrétienne :
"Purifiez-vous du vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, car vous êtes aussi des azymes, car notre Pâque, le Christ, a été immolé. Faisons donc la fête, non avec du vieux levain de malice et de perversité, mais avec des âmes de pureté et de vérité" (non pas même, donc, avec du levain neuf, Cor. 5 : 7-Cool. Cf. aussi Gen. 19 : 3 ; Ex. 12 : 34-39, etc.
Et pourquoi faut-il qu'un des hommes qui, au point de vue religieux, ont fait le plus de mal à la France se soit appelé Paup-Prudent Painlevé ?
En même temps que se propage l'Evangile, l'erreur aussi fait son chemin dans le monde, et l'un des deux signes principaux donnés par Notre-Seigneur de la proximité du second avènement, c'est, conjointement avec l'Evangile de la Parousie prêché dans le monde entier pour être un témoignage à toutes les nations (Mt. 24 : 14), la disparition de la foi dans le vieux monde chrétien : "Quand le Fils de l'Homme reviendra, pensez-vous qu'il trouvera encore de la foi sur la terre ?" (Lc. 18 : 8 ; 2 Thess. 2 : 3).
Par ailleurs, le levain qui fait lever toute la pâte, évoque l'idée de combinaison et exclut l'idée de mélange, tandis qu'au contraire la parabole de l'ivraie l'inclut.
Cette parabole s'oppose donc à celle de l'ivraie et à celle de la semence.
Le levain, c'est l'hérésie qui s'épanouira, hélas ! à la fin du siècle, en apostasie générale.
Note :
La parabole du levain.
1° Définition : le levain c'est l'esprit du monde envahissant l'Eglise.
Le désir de concilier les inconciliables - l'Eglise et le monde, Jésus-Christ et le prince de ce monde - s'affirme aujourd'hui dans la tactique effrontée de la "main tendue" - la main tendue aux puissances issues du monde imbécile et diabolique.
Aussi bien l'apostasie terminale s'avère aujourd'hui réalisée dans l'humanisme, le scientisme , le naturalisme (L'"EGLISE" DES DROITS DE L'HOMME DE JEAN-PAUL II). (Note du copiste).
Pour nombre de nos contemporains, l'ordre apostolique "Ne vous conformez pas au siècle présent" (Rom. 12 : 2), "au présent âge mauvais" (Gal. 1 : 14), est périmé.
5. LE GRAIN QUI CROIT DE LUI-MÊME (Mc. 4 : 26-29).
Il en est du Royaume de Dieu comme d'un homme qui jette en terre la semence ; il dort et il se lève ; la semence croît et mûrit d'elle-même.
La parole de Dieu, qui est la semence, possède en elle-même tout ce qu'il faut d'énergie vitale pour arriver d'elle-même à maturité.
6. LE TRESOR CACHE. LA PERLE (Mt. 13 : 44-46).
La possession est d'un prix tel qu'il faut être disposé à tout sacrifier pour l'acquérir.
C'est l'écho de la parole du Seigneur : "Que sert à l'homme de gagner l'univers s'il vient à perdre son âme" (Mt. 16 : 26 ; Mc. 8 : 36-37 , Lc. 9 : 25).
7. LA SENNE (Mt. 13 : 47-49).
"Le Royaume de Cieux est encore semblable à un filet qu'on jette dans la mer et qui ramasse des poissons de toutes sortes... Il en sera de même à la fin du siècle : les anges viendront et sépareront les méchants d'avec les justes et ils les jetteront dans la fournaise ardente"(Même explication que pour la parabole du semeur (Mt. 13 : 39-43).

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:33

CONCLUSION.

Les 7 paraboles de Mt. 13 sont appelées par Notre-Seigneur les "mystères du Royaume des Cieux" (Mt. 13 : 11) ; prises dans leurs ensemble, à l'exception de la parabole du levain, elles décrivent l'évolution de la semence de l'Evangile dans le monde, plus précisément dans le siècle présent. Le résultat en est le mélange des "bons" et des "mauvais" dans la chrétienté, mélange inadmissible dans le Royaume qui vient.
La parabole du levain nous montre l'évolution parallèle de l'hérésie aboutissant à l'apostasie.

B. LES PARABOLES DE LA VIGILANCE, DE LA PRIERE ET DU DEVOIR D'ETAT.

Voici donc le Roi Jésus parti pour un voyage très lointain, il s'en est allé dans un "pays très éloigné" pour y être investi "de la royauté et revenir l'exercer" (Lc. 19 : 12). Son absence doit durer longtemps.
Alors, disent nos gens, inutile de s'en faire ! Nous serons morts avant son retour. Laissons cela, et organisons le social... Voire !
Il faut chercher avant tout le Royaume de Dieu et le reste nous sera donné par surcroît (Lc. 12 : 31 ; Mt. 6 : 33). Qu'on ne craigne pas d'être du petit troupeau, de faire partie d'une minorité ; le suffrage universel n'a pas voix au chapitre dans le Royaume de justice : "Il a plu au Père de vous donner le Royaume" (Lc. 12 : 32 ; Jn. 10 : 11 sqq) : cela justifie tout.
"Vendez donc tout ce que vous avez s'il le faut et faites-vous un trésor inépuisable dans les Cieux" (Lc. 12 : 33).
Mais, autre vérité, non moins certaine : "Nous ne savons pas ni le jour ni l'heure de la venue en gloire du Roi" (Lc. 12 ; 40 ; 13 : 25 ; 21 : 34 ; Mc. 13 : 35 ; MT. 24 : 42 ; Act. I : 7).
Et cette vérité se mue en l'impératif que voici : "Veillez et priez ", et le lecteur jugera par le nombre de références, de l'importance que Notre-Seigneur attache à se double précepte.

De la vigilance.
"Ayez au reins la ceinture et dans vos mains la lampe allumée. Soyez semblables à des hommes qui attendent que le maître revienne des noces, afin que, dès qu'il frappera à la porte, ils lui ouvrent aussitôt. Heureux ces serviteurs que le maître, à son retour trouvera veillant. Je vous le dis en vérité, il se ceindra et les fera mettre à table, et s'approchera pour les servir. Qu'il arrive à la deuxième veille, qu'il arrive à la troisième, s'il les trouve ainsi, heureux ses serviteurs. Mais sachez que si le père de famille savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'Homme viendra à l'heure que vous ne penserez pas" (Lc. 12 : 35-40).

Un serviteur fidèle.
"Alors Pierre lui dit : "Est-ce à nous que vous adressez cette parabole, ou bien est-ce aussi à tous? " Le Seigneur lui répondit : "Quel est l'économe fidèle et sage que le maître établira sur ses serviteurs, pour donner à chacun, selon le temps convenable, sa mesure de froment ? Heureux ce serviteur, que le maître à son arrivée, trouvera faisant ainsi. Je vous le dis en vérité, il l'établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur dit en lui-même : "Mon Maître tarde à venir" et qu'il se mette à battre les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s'enivrer, le maître de ce serviteur viendra au jour où il ne l'attend pas et lui assignera sa part avec les infidèles. Le serviteur qui aura connu la volonté de son maître et qui n'aura rien tenu prêt, ni agi selon sa volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne l'aura pas connu et qui aura fait des choses de châtiments, recevra moins de coups. On exigera beaucoup de celui à qui l'on a beaucoup donné, et plus on aura confié à quelqu'un, plus on lui redemandera". (Lc. 12 : 41-48 ; Mt. 24 : 45-51)

Toutes les instructions – elles sont nombreuses – et toutes les allusions de Notre-Seigneur relatives à son second avènement, à "ce jour" attendu du "Fils de l'Homme" – se terminent par ce double précepte : "Veillez et priez".
"Prenez garde à vous-même, de peur que votre cœur ne s'appesantisse par l'excès du boire et du manger, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne fonde sur vous à l'improviste. Car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent la face de la terre. Veillez et priez sans cesse afin que vous soyez trouvés dignes d'échapper à tous ces maux qui doivent arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'Homme" (Lc. 13 : 35-37 ; Mt. 24 : 42-44).
Veillez pour être prêt à paraître debout devant votre juge.
Priez pour hâter l'heure de sa venue : "Quand vous prierez, vous direz : Père… que votre Règne arrive" (Mt. 6 : 9 ; Lc. 11 : 2)
L'attente et le désir du second avènement font partie essentielle de l'esprit chrétien, tout comme la prière "Que votre Règne arrive" est partie essentielle de l'oraison, car, en vérité, l'espérance du Royaume, - du retour en gloire du Fils de l'Homme - , est partie essentielle de la foi chrétienne. Lex orandi, lex credendi : la loi de la foi se trouve dans la prière.
Or la foi, dit saint Paul, est "la substance des choses qu'on espère" (Hebr. 11 :1)

Note :
Deux témoignages.
1° Saint Pierre : "C'est pourquoi ... tournez toute votre espérance vers cette grâce qui vous sera apportée le jour où Jésus-Christ paraîtra" (I Pi. 1 : 14).
2° Le cardinal Schuster, archevêque de Milan : "Ita veniet. Ainsi reviendra-t-il. Voilà notre consolation dans les douleurs et l'isolement de la vie. Jésus s'est éloigné, mais il reviendra certainement. Cette attente de Jésus doit déterminer, pour ainsi dire, tout le rythme de notre vie intérieure, le cœur palpitant et les yeux de la foi fixés là-haut vers le ciel" (LIVRE DES SACREMENTS, Tome IV, p. 167).

La substance des choses que nous avons le devoir d'attendre, de désirer, et donc d'espérer, c'est cela : l'établissement sur la terre du Règne de Dieu par son Fils le Christ-Roi.
C'est la disparition de cette foi-espérance-là que Notre-Seigneur a donné comme signe de l'imminence de son retour (Lc. 18 : Cool, c'est cela l'apostasie préalable à la Parousie (2 Thess. 2 : 3) ; et la constatation présente de cette disparition quasi-totale n'est pas la moindre preuve de la proximité de l'événement..
LA PARABOLE DES DIX VIERGES.

« Alors le Royaume des cieux sera semblables à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, s’en allèrent au-devant de l’époux. Il y en avait cinq qui étaient folles et cinq qui étaient sages. Les cinqs folles, ayant pris leurs lampes, ne prirent pas d’huile avec elles. Mais les sages prirent de l’huile dans leurs vases avec leurs lampes. Comme l’époux tardait à venir, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent . Au milieu de la nuit, un cri s’éleva : «Voici l’époux qui vient, allez à sa rencontre». Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes. Et les folles dirent aux sages : «Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent». Les sages répondirent : «Nous craignons qu’il n’y en ait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez ceux qui en vendent et achetez-en pour vous.»
«Mais pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : «Seigneur, Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous !»Il leur répondit : ).«En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. »Veillez donc car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »(Mt. 25 : 1-15)
Note :
Cette parabole doit être rapprochée de celle des invités aux noces, dans laquelle nombre d'invités déclinent l'invitation du Roi (Mt. 22 : 1-14 ; Lc. 14 : 14-24). Il s'agit dans les deux cas du même époux et des même noces, celles de l'Agneau. Ces deux paraboles ne sont pas "morales" mais PROPHETIQUES.
Certains veulent appliquer la parabole des dix vierges à la mort du chrétien. C'est totalement en dehors du sens littéral : en saint Luc (21 : 36) le motif de cette vigilance, commandée dans les paraboles, est , sans ambiguïté possible, donné par Jésus : "Veillez donc et priez sans cesse, afin que vous soyez trouvés dignes d'échapper à tous ces maux qui doivent arriver". Tous ces maux, ce sont les catastrophes terminales du "siècle" précédant la Parousie.
En conséquence, la parabole des dix vierges est une preuve irréfutable de la mise à part (enlèvement) de l'Eglise au moment de l'avènement de l'Antichrist.

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:34

Veillez et priez, il le faut. Mais cela ne suffit pas : Notre-Seigneur a joint à ces deux préceptes un troisième, non moins important :
LE PRECEPTE DU TRAVAIL

Puisque le Christ va revenir et arranger toutes choses, il est inutile de s'en faire, n'est-ce pas ? A quoi bon travailler comme des mercenaires, s'inquiéter pour élever des enfants, etc. etc. ?
Le danger n'est pas plus niable aujourd'hui qu'au temps de l'Apôtre. C'est pourquoi Notre-Seigneur après avoir donné les signes demandés, a fait ce triple commandement :
"Veillez puisque vous ne savez pas à quel moment je reviendrai, priez sans cesse, afin de paraître debout devant moi. Travaillez, faites valoir les dons que vous avez reçus de moi, c'est-à-dire : accomplissez parfaitement votre devoir d'état". C'est là l'objet de la parole des talents en saint Mathieu, des mines en saint Luc (Mt. 25 : 14-30 ; Lc. 19 : 11-27).
Notre-Seigneur prescrit donc aux chrétiens de travailler dans la vie comme si son retour était éloigné, mais de veiller et de prier comme si ce retour était proche. A nous d'obéir, et tout ira bien. Le seul danger ici serait de séparer l'espérance du devoir correspondant de la vigilance, de la prière, du travail et de l'apostolat.
On sait avec quelle autorité saint Paul, dans les deux épîtres mentionnées plus haut, rappelle aux Thessaloniciens que "qui ne travaille pas ne mange pas" (I Thess. 4 : 11-12 ; 2 Thess. 3 : 6-10).
Si les pasteurs prennent soin d'exposer la doctrine dans son intégrité, l'espérance de la Parousie, loin de détourner les fidèles de leur devoir chrétien, transformera les âmes, les sanctifiera et décuplera leur zèle apostolique. Mon expérience l'atteste.

C. L'OBJECTION DU SOMMEIL DE CET ENSEIGNEMENT ET LA PARABOLE DES DIX VIERGES.

Comment se fait-il que, durant quinze siècle, les chrétiens (c'est un fait) aient mis cette attente au sommeil et que (c'est un autre fait) nul ne la recommande ?
Cet assoupissement général, loin d'être une objection, est plutôt une confirmation, car, ce faisant, l'Eglise accomplit, comme il se doit, la prophétie parabolique des dix vierges (Mt. 25 : 1-14).
A dessein nous disons "prophétie", car précisément cette évolution de la pensée théologique relative à la Parousie a été prédite par Notre-Seigneur dans ce qu'on appelle communément la parabole des dix vierges.
Notre-Seigneur vient de donner l'ordre à tous les chrétiens de tous les temps de veiller et de prier en attendant son deuxième avènement. Il y emploie, après la description des principaux signes de sa venue, les trois paraboles que l'on sait. Les dix vierges représentent donc l'ensemble des "appelés aux noces" : les cinq sages, les élus ; les cinq folles, les futures exclus. Il est tout à fait remarquable que les cinq folles ne seront pas punies pour n'avoir pas veillé... car, hélas ! toutes les dix vierges, les sages comme les folles, "l'époux tardant à venir", s'assoupirent et s'endormirent ; elles ont toutes, à un moment donné de la veillée, cessé d'attendre l'époux ; seules les folles seront punies pour n'avoir pas fait leur provision d'huile et ne pas s'être trouvées présentes à l'arrivé de l'époux. Tout à fait comme la chrétienté depuis le commandement du Seigneur : d'abord on l'attend dans une ardente veillée d'espérance (voir I Pi.) comme l'avaient attendu les Apôtres ; cette veillée ardente dure cinq siècles ; puis les théologiens, les docteurs de l'Eglise, les générations qu'ils instruisent s'assoupissent, s'endorment ; on cesse d'attendre le Christ dans cette espérance, dans cette vigilance, dans cette prière et dans ce désir qu'il avait pourtant prescrits.
C'est tout à fait cela, et la parabole est bien en même temps une prophétie ; s'il en était autrement, si un enseignement de cette nature n'avait pas cessé de se donner couramment dans l'Eglise, Notre-Seigneur n'aurait jamais pu annoncer cela, et faire cette autre prophétie :
"Il en sera de l'avènement du Fils de l'Homme comme des jours de Noé... les hommes ne se doutèrent de rien jusqu'à ce que le déluge vint qui les emporta tous... " (Mt. 24 : 36-39).
Ni saint Paul écrire au Thessaloniciens :
"Le jour du Seigneur viendra comme un voleur pendant la nuit, quand les hommes se croiront en paix et en sécurité (ou clameront : Paix et Sécurité !) : c'est alors qu'une ruine soudaine fondra sur eux" (I Thess. 5 : 1-3).
Note :
Si l'on peut déceler dans ce texte la moindre allusion au jugement dernier, nous consentons à être pendu. Les hommes, en ce jour-là, ne seront pas jugés, mais écrasés.
Et c'est ainsi que les négateurs du Règne de mille ans, voire, du Règne tout court, ainsi que nos symbolistes et nos allégorisants, ne se doutent pas le moins du monde qu'ils aident, précisément par leur attitude et leur enseignement, à l'accomplissement de la parabole prophétique ! Vierges sages endormies auxquelles le Seigneur ne tiendra pas rigueur de leur assoupissement, pourvu qu'elles aient fait provision d'huile - je veux dire : d'amour de Dieu - et qu'elles soient présentes au rendez-vous de l'époux.
Et n'avons-nous pas le droit alors de nous demander si le Seigneur n'a pas voulu faire pousser ici le cris : " Voici l'époux ! Allez au devant de lui !" (Mat. 25 : 6)
"Cette parabole - ont écrit trois élèves du P. Lagrange - accentue le retard du maître ; le fiancé tardant à venir, elle met la communauté en garde contre le sommeil et l'insouciance dont ce retard peut être l'occasion. Notre-Seigneur entrevoit donc un temps où l'Eglise, oubliant que le Maître viendra subitement, s'assoupira, et où les chrétiens négligeront de veiller et de se tenir prêt".
Note :
L'huile des lampes. - Si l'huile signifie quelque chose d'essentiel, dans la parabole, puisque l'huile est l'élément générateur de lumière, elle ne saurait signifier que la foi, lumière unique, luise encore ici et là, dans les ténèbres engendrées par le modernisme.
Le réveil actuel de cette doctrine est pareillement expliqué dans les Evangiles.
Notre-Seigneur avait prédit que l'époux tarderait à venir (MT. 25 : 5 ; 24 : 44 ; 25 : 19 ; Lc. 12 : 38-45 ; 19 : 12 ; Mc. 13 : 32-37 ; or, il avait dit aussi:
"Tout scribe versé dans ce qui regarde le Royaume des Cieux, ressemble au père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses anciennes" (Mt. 13 : 50-52)
Durant quinze siècles l'époux, en effet, s'est fait attendre ; reconnaissons bien simplement, aussi simplement que Notre-Seigneur l'avait prédit (Mt. 25 : 5), - qu'il n'était pas nécessaire que les fidèles restassent en faction, sous pression, la lampe à la main. Pas d'inconvénient majeur à ce qu'ils s'endormissent.

Note : Notre-Seigneur fait un commandement de VEILLER pour attendre son retour ; cette veillée de noces suppose donc l'incertitude du moment. Or, il est impossible d'escamoter le Règne de mille ans prophétisé par saint Jean : ou bien ce Règne se confond avec l'Eglise, ou bien il est postérieur à la Parousie.
Si c'est l'Eglise – mille ans n'étant qu'un symbole, - comment Jésus aurait-il pu faire aux chrétiens un commandement de veiller, puisqu'ils savaient qu'ils avaient devant eux un répit de mille ans ?
Notre-Seigneur est un honnête homme et ses auditeurs n'étaient pas des imbéciles.
Il reste que le Règne ne peut être que postérieur à la Parousie.

Mais puisque "tout scribe…etc." semble être aujourd'hui le père de famille qui tire de son trésor cette chose ancienne de la Parousie, c'est apparemment que l'heure est venue et que le Fils de l'Homme est aux portes (Mt. 24 : 33 ; Lc. 21 : 31 ; Mc. 13 : 29) Réveillons-nous.
Au cours des âges, le bon Dieu s'est arrangé pour tirer de la musette du divin berger les divers trésors, aliments, remèdes, dont le troupeau avait besoin : crucifix, crèche, adoration perpétuelle, Sacré-Cœur, etc, etc. C'est la raison d'être de ce qu'on appelle les dévotions.
L'heure est sans doute venue d'en tirer la plus ancienne, "le désir de son avènement et de son Règne" (2 Tim. 4 : Cool.

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:35

D. PART DES DOUZE DANS LE REGNE.

Alors, Pierre prenant la parole : "Voici, dit-il, que nous avons tout quitté pour vous suivre. Qu'avons-nous à attendre ?" Jésus leur répondit : "En vérité je vous le dis, lorsqu'au jour du renouvellement le Fils de l'Homme sera assis sur le trône de sa gloire (celui de David, ne l'oublions pas), vous qui m'avez suivi, vous siègerez aussi sur douze trônes et vous jugerez les douze tribus d'Israël" (Mt. 19 : 27-29 ; Lc. 18 : 28-30 ; Mc. 10 : 28-31).
Remarquons immédiatement que juger est pris ici au sens de gouverner. Les juges de l'Ancien Testament (cf. le Livre des Juges) étaient des chefs de gouvernement.
Et le jour du renouvellement est bien "ce jour même du Fils de l'Homme" qui doit inaugurer le Règne (Lc. 17 : 22), ce "jour du rétablissement de toutes choses dont Dieu avait parlé par la bouche de ses anciens prophètes" (Act. 3 : 21).
Si donc c'est un renouvellement, ce n'est pas une substitution, comme il s'en produira lorsque sera inauguré le paradis "aux siècles des siècles". Un renouvellement rajeunit, rafraîchit une chose qui a vieilli et qui est défraîchie.
Saint Jean d'ailleurs est formel. Il décrit ainsi le jugement dernier :
"Puis je vis un grand trône blanc éclatant de lumière, et celui qui était assis dessus ; devant sa face, la terre et le soleil s'enfuirent et il ne fut plus trouvé de place pour eux" (Apoc. 20 : 11).

Alors que le "jugement des nations" – qu'avec une obstination digne d'une cause moins étrange, certains confondent avec le dernier – se passera sur la terre débarrassée de tout mal et purifiée par la Tribulation (Mt. 25 : 31).
Aussi bien saint Pierre, qui n'a eu garde d'oublier la promesse, prêchant de parole et d'exemple, par la sainteté de sa conduite, et par sa piété, attend, et hâte, l'avènement du Jour de Dieu ; il attend, selon la promesse, "de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habite" (2Pi. 11-13).
Sur cette terre renouvelée, Pierre sera Vice-Roi.

E. CONDITION DES (censuré).

La condition des (censuré) durant "le temps des nations" est annoncé par Notre-Seigneur en ces termes :
"Grande détresse sur la terre pour ce peuple. (censuré) jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis" (Lc. 21 : 23-24).
Prophétie catégorique.
Cette annonce est l'objet des paraboles suivantes :
a) Les invités aux noces ( Lc. 14 : 14-24 ; Mt. 22 : 1-14).
En Mat. 22 : 1-14, "Le Royaume des Cieux est semblable à un Roi qui faisait les noces de son fils". Premier temps : les invités se défilent ; second temps : colère du Roi et incendie de leur ville ; troisième temps : racolage d'invités étrangers, bons et mauvais ; quatrième temps : épisode de l'exclu qui a méprisé la "Robe nuptiale".
En Lc. 14 : 14-24, "un homme donna un repas et y convia beaucoup de gens… Aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon festin". Le repas eucharistique ne sera pas pour les juifs.
b) Les ouvriers successivement embauchés. ( Mt. 20 : 1-16).
"Le poids du jour et de la chaleur" : les juifs ont porté, avant les nations, le poids de la loi .
"Les derniers seront les premiers" : les goïms sont entrés dans le Royaume avant les juifs.
"Et les premiers seront les derniers" : les juifs entreront , mais les derniers, le "petit reste" d'Isaïe n'entrera qu'au dernier moment, à la fin de la grande Tribulation.
"Beaucoup d'appelés et peu d'élus" ; tout Israël était appelé ; combien peu de ces fils sont entrés à l'appel de Jésus…
c) Les vignerons homicides (Mt. 21 : 33-46 ; Mc. 12 : 1-12 ; Lc. 20 : 9-19).
C'est l'histoire (censuré) "qui tue les prophètes" ; qui va tuer le Messie et rejeter "la pierre d'angle" (Mt. 21 : 40-44).
"Les misérables vignerons seront frappés sans pitié et il louera sa vigne à d'autres (nations)" (Mt. 21 :41).


CONCLUSIONS.

A. LA PREMIERE QUI S'IMPOSE, C'EST QUE L'EGLISE NE SAURAIT ETRE CONFONDUE AVEC LE REGNE ;
l'Eglise est un des aspects, un des moment du Règne, elle n'est pas le Règne.
Quel que soit le destin de ses "formes", elle sera certainement purifiée, renouvelée, embellie en vue du Règne, lorsque "viendra le Fils de l'Homme en son Jour" (Mt. 13 : 39-43).

B. LA SECONDE, C'EST QUE LE N'EST PAS LE PARADIS ETERNEL.

Notre-Seigneur semble employer indifféremment les termes "Royaume de Dieu" et "Royaume des Cieux" ; ce n'est qu'une apparence : il n'y a pas plus de confusion possible entre ces deux termes qu'entre ceux de "Fils de l'Homme", car le Christ ne fait ni ne dit absolument rien en l'air ni sans raison.
Une lecture attentive des paraboles, faite au point de vue de cette différence des deux termes, amènera le lecteur à la préciser sous cinq rapports :
1° Le Royaume de Dieu (Trinité) est direct, universel, éternel : "Celui qui règne dans les cieux, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l'indépendance…" : on connaît la splendide formule. Ce Royaume comprend les anges, l'Eglise, les saints du passé, ceux de l'avenir :
"…Vous serez jetés dehors, alors qu'il en viendra de l'Orient et de l'Occident…" (Lc. 13 : 18-29).
"…les myriades qui forment le chœur des anges" (Hebr. 12 : 22-23).
Bref, tous les esprits capables de connaître et d'aimer Dieu.
Tandis que le Royaume des Cieux est messianique, médiatorial, davidique ; il a pour objet l'établissement sur terre du Royaume de Dieu (Cf. Mt. 3 : 2 ; I Cor. 15 : 24-25 ; et tous les prophètes de l'Ancien Testament).
2° On entre dans le Royaume de Dieu par une nouvelle naissance (Jn. 3 : 3 , 5, 7) dans l'Esprit et dans l'eau (baptême) ; la vie qui en résulte est une vie divine, celle du Christ en nous (Ephes. I : 4-9 ; Col. I : 12-20 ; Phil. I : 21 ; I Jn. 5 : 12 ; Gal. 2 : 20)
Le Royaume des Cieux est avant tout une forme sociale temporelle du Royaume de Dieu ; il se tient présentement dans un climat d'une profession de foi qui peut aller de l'héroïsme à l'hypocrisie (cf. parabole de l'ivraie), du martyre à la trahison.
3° Le Royaume de Dieu ne vient pas avec des signes extérieurs (sauf les Sacrements), il est avant tout intérieur, spirituel (Rom. 14 : 17).
Le Royaume des Cieux est organique et doit un jour se manifester en gloire, en justice et en prospérité sur la terre (2 Pi. 3 : 13 ; cf. Zach. 12 : 8 ; Lc. 1 : 31-33 ; I Cor. 15 : 24 ; Mt. 17 : 2).
4° Cependant si le royaume des Cieux ne possède pas tous les éléments du Royaume de Dieu, celui-ci possède tout cz qu'il y a de bon dans l'autre.
Ceci explique pourquoi certaines paraboles en saint Mathieu parlent du Royaume des Cieux, alors qu'en saint Marc et saint Luc, il s'agit du Royaume de Dieu.
Ce sont d'ailleurs ces "omissions" qui sont significatives. Ainsi dans les paraboles du "bon grain" et de "l'ivraie" (Mt. 13 : 24-30 ; et 36-43), il n'est pas parlé du Royaume de Dieu, car dans le Royaume de Dieu il ne peut y avoir de l'ivraie, pas plus que de mauvais poissons. Tandis que dans la parabole du "levain" (Mt. 13 : 33), il peut être à la fois question des deux formes du Royaume, car, hélas ! la doctrine de vérité (et sur le Règne en particulier) se mêle avec les fausses doctrines tant dans l'âme chrétienne que dans le monde chrétien.
5° Enfin, le Royaume des Cieux se résorbera dans le Royaume de Dieu "à la fin des temps, quand Notre-Seigneur remettra le Royaume à Dieu et au Père... afin que Dieu soit tout en tous" (I Cor. 15 : 24-28).
Le second avènement du Fils de l'Homme n'est pas celui du Jugement dernier à la fin des temps :
a) le Jugement dernier (Apoc. 20 : 11-15), qui inaugurera le paradis éternel est totalement diffèrent du "Jugement des nations" (Mt. 25 : 31-46) qui doit inaugurer le Règne ;
b) Le Règne débute par une purification de la terre (Mt. 13 : 36-43), le paradis éternel par un remplacement (Apoc. 21 : 1-Cool.
Note : Le Règne du Fils de l'Homme ne peut pas être le paradis : ni le paradis APRES la fin du monde, parce qu'alors ce n'est pas lui qui régnera, mais la SAINTE TRINITE: "Il remettra le Règne à Dieu..." (I Cor. 15 : 21-28) ; ni le paradis ACTUELLEMENT, où il n'y a pas d'hommes, mais seulement des âmes : Le Règne qui lui a été promis ("et tibi dabo gentes in hæreditatem". (Ps. 2 : Cool est un règne glorieux sur les nations, et non pas un règne vaporeux sur les mutilés.

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Message par Her Sam 16 Mai 2009 - 1:35

C. TROISIEME CONCLUSION : REGNE, EGLISE ET VIE CHRETIENNE.

1° L'Eglise par rapport au règne.
Le Royaume évolue, l'Eglise ne peut pas être identifiée au Règne, dont elle est un moment. Comparons l'Eglise en elle-même et au point de vue du Règne :

L'EGLISE LE REGNE

est une maison : Tim. 3 : 15 jamais un Royaume
un Temple : I Cor. 3 : 16-17 sauf peut-être en Mt. 13
un corps : I Cor. 12 : 12-31 41 où elle est présentée
l'épouse : 2 Cor. 11 : 2 non comme le Règne,
mais comme un moment du Règne

LE CHRIST

est la tête de ce corps : Eph. 1 : 22-23 ;
4 : 15 ; 23 ; Colos. 1 : 18.
l'époux : Mat. 25 : 6
le Seigneur : I Tim. 6 : 13-16 jamais un roi.


LES SAINTS

sont ses cohéritiers : Rom. 8 :17 jamais ses sujets ni ses
ses amis : Jn. 15 : 13-15 serviteurs : Jn. 15 : 15.

L'EGLISE

ne doit pas être gouvernée par
le Christ, mais par l'Esprit-Saint mais régner avec lui.
(et un Pape uni à Dieu) : Jn. 14 :
25-26
est actuellement , Le Règne est à venir
elle se forme progressivement Le règne s'établit subit-
(parabole) ement,
est un organisme spirituel social...etc.
céleste terrestre
est dès avant le commencement préparé au commence-
du monde : Eph. 1 : 4 ment du monde : Mt. 25 : 34

Le Royaume des Cieux est messianique, médiatorial, davidique ; il a pour objet l'établissement sur la terre du Royaume de Dieu (Mt. 3 : 2 ; I Cor. 15 : 24-25 ; et tous les prophètes de l'Ancien Testament).
Le Christ-Roi règne, non pas sur l'Eglise comme telle, mais sur Israël et les nations.

2° La notion d'église dans le nouveau testament.

Le Nouveau Testament nous présent l'Eglise du Christ :
a) comme un mystère "dans lequel les anges désirent plonger leur regards" (I Pi. 1 : 9-12 ; Rom. 9 : 24-30). Ce mystère est celui des nations cohéritières avec Israël du Royaume des Cieux.
b) Comme un corps d'une parfaite unité, constitué par cette "nouvelle alliance" (Cf. Act. 7 : 38 sqq). l'assemblée (ecclesia)
D'Israël au désert, sous la conduite de Moïse, préfigure l'Eglise du Christ ; elle subsistait au temps de l'Evangile : "…s'il (le coupable) n'écoute pas tes témoins, dis-le à l'assemblée" (Mt. 18 : 17).
Ce corps consiste en une société hiérarchisée (I Cor. 14 : 19-35) ; il y a bon ordre dans les "ecclesiæ" , ou assemblées locales ; au concile de Jérusalem, les Apôtres et les anciens ordonnent : il n'y a pas de délibération, il y a un gouvernement (Act. 15 : 22).
c) Ce corps est celui du Christ, le Christ est la tête (le chef) de ce corps vivant qui est le sien. (Cf. Eph. I : 22-23 ; I Cor. 12 : 12-13) etc. ; Act. 1 : 4-5 ; 2 : 1-4) Ce corps est animé par le Saint-Esprit. (Cf. Eph. 4 : 4-6 ; I Cor. 12 : 13 ; Rom. 12 : 5) Ce corps est doué d'une unité parfaite. Le plus grave péché, c'est le schisme : I Cor. 1 : 10 ; 12 : 25. (En 1999, le vrai schisme, c'est celui de Jean-Paul II et de la Hiérarchie depuis le Concile Vatican II) N.D.A.
d) Comme un édifice (Cf. 28-16) Cf. I Pi. 2 : 6 : Jésus-Christ est la pierre d'angle, la clef de voûte de cet édifice. Cf. Mt. 16 : 18 : Pierre est le fondement de cet édifice, comme le Christ en est sommet. Cf. Eph. 2 : 19-22 : description de l'édifice et sa structure, de Pierre au Christ.
e) Comme la fiancée du Christ. Cf. 2 Cor. 11 : 2 (Gen. 2 : 18 ; 24) : Eve pour Adam, Rébécca pour Isaac, figures de l'Eglise pour le Christ. Cf. Eph. 5 : 29-33 : le mariage humain figure de l'alliance du Christ avec son Eglise.
f) Conséquence inéluctable : l'Eglise est sainte (Eph. 5 : 27). L'histoire de l'Eglise n'est pas totalement dessinée dans le Nouveau Testament ; cependant, nous savons, d'après les paraboles précédemment étudiées, que l'Eglise catholique institutionnelle ne saurait être confondue avec le Règne dont elle n'est qu'un premier moment, une pierre d'attente ; nous attendons toujours "les noces" de l'Agneau, après "la moisson".
Pendant cette attente, Israël est momentanément répudiée ; c'est l'épouse infidèle, et la prostituée (Cf. Is. 54 : 5-8 ; Jer. 3 : 1-8 ; Ez. 16 : 1-63 ; Os. 2 : 1-23 ; 3 : 1-5). Mais quand la Tribulation apocalyptique l'aura purifié, il sera intégré au Corps du Christ.
En conclusion : L'Eglise institutionnelle est donc un organisme vivant et une organisation sociale à la fois, substantiellement, car on ne peut transporter une liqueur sans vase : l'humain est toujours social (Cf. 1 Tim. 3 : 15-16).
Mais elle n'est ni un club où l'on pérore, ni une salle de jeu, ni une société sportive, ni une maison de commerce, ni un institut médical.
Sans doute, la charité envers le prochain doit amener ses membres à s'intéresser aux besoins même matériels du prochain et aux réformes sociales. Mais elle est avant tout l'instrument ici-bas de la louange divine (prière), une armée de saints en lutte contre le mal, le monde et le Démon, son prince ; elle est militante (1 Tim. 1 : 18 ; 6-12 ; 2 Tim. 4 : 7, elle est une organisation missionnaire chargée d'annoncer aux nations l'Evangile du salut et de la grâce ; elle n'a pas à chercher à sauver l'organisation sociale actuelle appelée "monde", maudite par le Christ, mais à pêcher dans cette "mer" des hommes individuellement, pour les Mettre dans la barque de Pierre, en les isolant spirituellement du monde. (Cf. Mt. 4 : 19 ; Mc. 1 : 17 ; Lc. 5 : 10)


3° le règne dans le chrétien.

Textes typiques.

"Celui qui garde ma parole, mon Père l'aimera, nous viendrons en lui et nous ferons en lui notre demeure" (Jn. 14 : 23).
"Ma vie, c'est le Christ" (Phil. I : 21).
"Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi" (Gal. 2 : 20).

Le chrétien accède au Royaume de Dieu par une "nouvelle naissance" (Jn. 3 : 5-7). La vie chrétienne est une vie divine, une vie de "fils de Dieu", la vie même du Christ en lui ; il doit, pour l'entretenir, se nourrir de la chair et du sang du Christ, et pour ne pas faillir à sa vocation, porter la croix à la suite de son Sauveur, veiller et prier en attendant, désirant et hâtant le retour du Roi Jésus. Le cris incessant qui doit jaillir de son oraison, le voici . "Père, que votre Règne arrive". "Il faut prier, prier sans cesse, et ne jamais se lasser de prier" (Lc. 18 : I).
Ce n'est pas tout : Notre Seigneur définit ainsi le comportement moral du disciple : "Si vous ne devenez semblable aux petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux" (Mt. 18 : 3)
"Laissez venir à moi les petits enfants, car le Royaume des Cieux appartient à leurs pareils" 'Mc. 10 : 14).

L'ajustement à la vie du Royaume (justice, justification) exige un potentiel religieux bien supérieur à la vie du pharisien le plus farouche :
"Car je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passe le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la loi ne passera que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à le faire, sera le moindre dans le Royaume des Cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera grand dans le Royaume des Cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux" (Mt. 5 : 18-20).


Et voici la quintessence de la loi chrétienne :

"Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux".
" Bienheureux les doux car ils posséderont la terre "renouvelée, où la justice habite : 2 Pi. 3 : 13).
"Bienheureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés" (dans la terre renouvelée où habitera la justice).
"Bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde" (pour pénétrer dans le Royaume).
"Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu (dans le Royaume).
"Bienheureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu" (la vie de celui qui est entré dans le Royaume, avons-nous vu, est une vie de fils de Dieu).
"Bienheureux les persécutés à cause de la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.
"Bienheureux serez-vous quand vous souffrirez quelqu'injure à cause de moi, car…votre récompense est grande dans le Royaume des Cieux" (et non pas seulement dans le paradis). (Mt. 5 : 3-12 ; Lc. 6 : 20-26).
La vraie religion, le "culte de Dieu en esprit et en vérité" (Jn. 4 : 23) dépasse donc étrangement la morale, et l'Eglise est bien autre chose qu'une association philanthropique.

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Message par jean-louis Sam 16 Mai 2009 - 9:23

Cher Hercule,

Ce que vous dites là est rès intéressant, comme d'ailleurs tout ce que vous postez ( merci d'ailleurs pour votre "art de la confession" ).

Toutefois vous dites :

ce livret (a) été réalisé avant l'arrivé de Jean-Paul II, véritable Antéchrist, faux pape et investigateur de la nouvelle église des droits de l'homme sans Dieu

Pouvez-vous développer, s'il-vous-plaît ?

Bien amicalement,

jean-louis

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Message par Her Dim 17 Mai 2009 - 0:36

Bonjour Jean-Louis,

Je collecte beaucoup de documents sur ma boite et je suis loin de cautionner tout ce que je collecte...

En ce qui concerne les messages ci-dessus, je me suis mélangé les pinceaux. Il y a des choses intéressantes dans le travail des tradits mais beaucoup pensent que l'Eglise s'est arrêtée de vivre à l'ouverture du Concile et que tout ce qui suit est de l'antichrist... Ces écrits n'engagent que leurs auteur.

Vous avez compris depuis longtemps que je ne partage pas ces thèses... J'ai encore de bons amis qui croit encore "de bonne foi" à la survivance de Paul VI (Giovanni Battista Montini) qui est né le 26 septembre 1897 à Concesio, et qui aurait donc 111 ans aujourd'hui... Il n'y a plus rien à dire tellement cela semble éloigné de tout bon sens et tellement loufoque...
Fidèle en amitié, il a donc fallut s'y faire !...

Mais il faut que je vous dise un secret que je vous demande de ne répéter à personne : ce qui va réellement se passer pour l'arrivée du Saint Pontife est encore plus étonnant que tout ce que nous pouvons imaginer...

Bientôt, il n'y aura plus que du surnaturel, tant diabolique que divin, et cela va nous exploser à la figure, laissant "sur le cul" le grande majorité des rationalistes, un peu comme avec le miracle du soleil à Fatima... Tous ceux présents l'ont vu sans exception (70.000 personnes), quel que soit leur niveau de foi...

Alors, je vais tenter de retrouver le texte du Père Matthieu, le Capucin de Besançon. Souvenez-vous de ce nom. On reparlera bientôt de lui pour le canoniser....

Meilleures pensées
Hercule

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Message par Her Dim 17 Mai 2009 - 0:39

Et voilà enfin le texte promis à César Cascabel :

LE MILLENARISME…

POSITION DOCTRINALE SUR LA QUESTION DU RÈGNE DE DIEU


…Dans l'épître de saint Paul à Tite, nous lisons :
"Car elle s'est manifestée, la grâce de Dieu, principe de salut pour tous les hommes ; elle nous instruit à rejeter l'impiété et les convoitises mondaines pour vivre, dans le siècle présent, avec sagesse, justice et piété, en attendant la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ…" (Tite. 2 : 11-14).
Note : Si pieux qu'il fût, et ami personnel du Cardinal Feltin, l'abbé Tissier n'échappa guère aux contestations de la doctrine qu'il vivait, prêchait et professait.
Cette doctrine, ses adversaires l'appelaient millénarisme.
Le millénarisme – qu'on dise ce que l'on voudra – est textuellement dans les six premiers versets du chapitre 20 de l'Apocalypse : Satan est enchaîné, le Christ règne avec les saints, - seuls préalablement ressuscités, - pendant mille ans.
Pour rejeter ce millénarisme-là, il faut vaporiser ce texte en allégorie et symbole : c'est ce qu'on a fait sans vergogne.
Pour sa part, M. l'abbé Tissier, avec tout le Nouveau Testament entendu en son sens honnête, disait en résumé : "Le Christ reviendra, au moment de la Parousie, avant le fin du monde, pour instaurer un Règne glorieux. Et regardez bien : les signes de la proximité se précipitent…"
Qui pourrait contester la foi de l'abbé Tissier ?
Au début de l'Eglise, chez les Apôtres, cette conviction se confondait avec la Tradition. Puis, l'événement se faisant attendre, la doctrine cessa d'être commune, mais fut toujours maintenue par une chaîne ininterrompue de mystiques. Dès 1846, Notre-Dame de La Salette la remit en évidence.
Quand parut le modernisme, Loisy jeta l'objection que voici en substance : "Le Christ et les siens attendaient pour bientôt le Règne ; or ils se sont trompés ; au lieu du Règne, c'est l'administration ecclésiastique de l'Eglise qui est venue".
Pour réfuter Loisy, les théologiens, le cardinal Billot en tête, rangèrent définitivement la Parousie dans le tiroir étiqueté "événement de la fin du monde" : ils interdirent à Jésus-Christ de reparaître en force avant le jugement dernier : et pour se donner raison, ils eurent recours à l'exégèse des symboles et allégories, n'admettant, eux, que d'être lus et compris littéralement.
L'abbé Tissier veillait, il creusait et propageait sa lecture de la Bible. Il savait bien qu'un dogme, jusque-là inaperçu, peut sortir, lumineux, de la Bible. Par exemple l'Immaculée Conception. Il avait lu dans le cardinal Billot (traité De Ecclesia, thèse 17), que l'explication des vérités implicitement révélées, demandent du temps et de la piété :
"Rien n'empêche que des dogmes secondaires n'aient pas été prêchés par les Apôtres d'une façon parfaitement claire et instante, ou ne soient pas parvenus expressément, dès l'origine, à toutes les parties de l'Eglise."
Tel n'est pas le cas. Mais voici la suite :
"Rien n'empêche que, dans le trésor profond des Ecritures, ces dogmes soient demeurés et demeurent cachés, comme les perles dans les coquillages, jusqu'à ce que, manifestés en leur temps par une recherche et un soin diligents, ils soient enfin proposés à la foi par le magistère authentique."
Mieux encore. L'abbé Tissier avait retenu une remarque de Suarez au sujet du retour au Paradis terrestre, cher à de nombreux Pères de l'Eglise et que l'abbé Chabauty, à la fin du dernier siècle, devait mettre en thèse :
"On n'a pas trouvé depuis les Pères de raisons nouvelles, ni de nouveaux témoignages par lesquels on ait pu élucider vraiment la question. Néanmoins, lorsque l'Eglise approchera de la fin de ses combats, il se peut que l'Esprit-Saint fasse trouver ces raisons nouvelles et ces arguments meilleurs dans une étude plus approfondie des Ecritures selon le sens littéral, propre et obvie, et des écrits des Pères, selon le même sens." (Commentaires sur la troisième partie de la Somme Théologique, tome II, q. 56, articles 1 et 3 – Disput. 50 section 2)
Sûrement le message de La Salette, tout entier tourné vers les derniers combats de l'Eglise, éveillait l'attention sur la Parousie, mais une telle hostilité systématique s'était acharnée sur son contenu qu'il n'entraîna pas un courant de pensée.
En 1935 parut CELUI QUI REVIENT, de Madeleine et Raymond Chasles ; l'imprimatur, accordé à la première édition, fut refusé dans la suite, et le livre reçut un coup de patte du Père Huby, S.J. (les Jésuites, pourtant dépositaires de la méditation du Règne dans les Exercices de saint Ignace, se réservaient sans doute pour le Theillardisme…)
Vint soudain Pie XII, qui professa, dès 1945, la foi et l"espérance de l'abbé Tissier !
Mais déjà l'orientation néfaste était prise. Un puissant parti de l'Eglise se tournait vers "le social" et considérait "l'eschatologie" comme un obstacle, la voie s'ouvrait à Teillard ; M. l'abbé Tissier aperçu immédiatement la course à Waterloo fatale, qu'il dénonça, et l'hostilité ne le lâcha plus.
A l'archevêché de Paris, Mgr. P. mettait des prêtres en garde contre son influence. Et surtout, dès 1947 lui fut opposé, injustement d'ailleurs, un jugement du Saint-Office.
Alors, pour prévenir toute allusion à une prétendue condamnation, nous citons un exposé, donné dans le COURS MANUSCRIT du 27 décembre 1950, n° 51 et rédigé par un disciple, le P. Matthieu, capucin de Nice, exposé que nous complétons par une mise au point de l'abbé Tissier, datée de 1958.
Ainsi donc, saint Paul nous avertit que, jusqu'à la manifestation de Jésus-Christ, nous auront à lutter pour rejeter l'impiété, etc., c'est-à-dire qu'il n'y aura rien de changé dans l'état présent jusqu'à la manifestation ! Mais ne sera-ce pas le Règne, puisqu'il faut qu'il règne, nous dit saint Paul !
Cependant si nous avions des doutes sur le sens à donner à ces textes, surtout au dernier, nous n'aurions qu'à lire le discours du Pape Pie XII, s'adressant au peuple de Rome le 18 mars 1945 :

"Et maintenant, devant la sainte Croix sur laquelle le Christ, les bras ouverts, vous appelle et vous attend, nous, son indigne vicaire, nous vous conjurons, très chers fils et filles, de renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et de vivre dans le siècle présent avec tempérance, justice et piété, en attendant cette bienheureuse espérance qui est l'apparition glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ" (Tite. 2 : 11-13). Documentation catholique, 3 août 1945, colonne 345.
Détail piquant et amusant : le Pape s'est permis de préciser le texte de saint Paul ! "…en attendant cette bienheureuse espérance qui est l'apparition glorieuse…"
Conclusion : l'objet de notre bienheureuse espérance est tout d'abord l'apparition glorieuse du Christ ! Comme le Règne n'aura pas lieu avant, il faudra bien qu'il ait lieu après !
Quand donc nous disons que le Christ reviendra, et que cette apparition, ce retour, précédera le Règne, nous sommes en très bonne compagnie.

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Message par Her Dim 17 Mai 2009 - 0:39

Il y a mieux encore !
Dans son allocution au Sacré Collège, le 24 décembre 1945, le Pape Pie XII disait :
"C'est pourquoi ce Noël reste encore un temps d'attente, d'espérance et de prière au Fils de Dieu fait homme, afin que lui, le Roi pacifique, dont toute la terre désire l'apparition (Ière vêpres, Ière antienne de la Nativité de Notre-Seigneur), donne au monde sa paix." (Documentation catholique, 20 janvier 1945, colonne 34)
1° Il s'agit ici de Noël 1945 ;
2° Ce Noël, comme tous les autres jusqu'ici, est encore un Noël d'attente;
3° Attente de quoi ?
a) de l'apparition du Christ désiré sur toute la terre ;
b) de la paix du Christ qui en sera la conséquence, l'effet, la suite ; autrement dit, "Pax Christi in Regno Christi", ainsi que l'écrivait Pie X.
4° Or une apparition laisse entendre, comprendre et conclure qu'il s'agit de quelque chose de visible.
Conclusion : J'ai le droit, étant de la terre, d'attendre et de désirer l'apparition du Christ, j'ai le droit de lui demander que le fruit de son apparition soit la paix sur la terre, donc son Règne ; j'ai ensuite le droit d'enseigner cela à mes frères.
Mais si cet enseignement est exacte, que devient la note du Saint-Office rapportée par la Documentation catholique du 21 décembre 1947, colonne 1629-1630 ?
Voici le décret du Saint-Office :
"Plus d'une fois, ces derniers temps, on a demandé à la Sacré Congrégation du Saint-Office ce qu'il faut penser du millénarisme mitigé, système enseignant que Notre-Seigneur Jésus-Christ, avant le jugement dernier, précédé ou non de la résurrection de plusieurs justes, viendra sur la terre visiblement pour y régner.
En conséquence, après avoir examiné la chose dans leur assemblée plénière du mercredi 19 juillet 1944 ? les éminentissimes et révérendissimes cardinaux préposés à la portée de la foi et des mœurs, ayant préalablement pris l'avis des révérends consulteurs, ont décidé qu'il faut répondre que le système du millénarisme mitigé ne peut être enseigné avec sûreté. (Acta Apostolicæ Sedis, tome 36, 1944, page 112)
Et le jeudi suivant, 20 du même mois et de la même année, le Très Saint Père Pie XII, Pape par la divine Providence, dans l'audience habituelle accordée à l'excellentissime et révérendissime assesseur du Saint-Office, a approuvé, confirmé cette réponse des éminentissimes Pères et en a ordonné la publication.
Donné à Rome, au Palais du Saint-Office, le 21 juillet 1944.
Jean Pepe, Notaire de la suprême congrégation du Saint-Office."
Avant d'aller plus loin, il est utile de rappeler que l'accord est complet entre le Saint-Office et le Saint-Père et que d'autre part, il semble peu probable que le Saint-Père, ayant approuvé le décret du Saint-Office, le désapprouvât implicitement ensuite.
Or, apparemment, il semblerait qu'il y ait opposition entre le décret du Saint-Office et le discours du Saint-Père aux cardinaux le 24 décembre 1945.
Il semble bien, en effet, grammaticalement parlant, que l'adverbe "visibiliter" porte sur "venturum esse". Toutefois la place occupée par le mot "visibiliter", dans le texte latin du décret, laisse planer un doute. A tel point que la phrase pourrait être interprétée de deux façons :
1° Système enseignant que Notre-Seigneur avant le jugement dernier viendra visiblement sur la terre pour y régner ;
2° Système enseignant que Notre-Seigneur avant le jugement dernier viendra sur la terre pour y régner visiblement.
Dans le premier cas, le décret du Saint-Office viserait la venue visible du Christ, à plus forte raison la visibilité du Christ pendant le Règne ;
Dans le second cas, il n'atteindrait que la visibilité du Christ pendant le Règne, et non pas seulement la venue visible du Christ pour l'inauguration.
La question se pose : est-ce l'apparition du Christ pour inaugurer son Règne qui est visée par le décret et déclarée "peu sûr", ou bien est-ce le Règne du Christ visible ?
A notre humble avis, le décret du Saint-Office s'applique à la visibilité du Christ pendant son Règne.
Notre avis se fonde sur le fait que le Saint-Père, dans son discours aux cardinaux, le 24 décembre 1945, dit : "C'est pourquoi ce Noël reste encore un Noël d'attente, d'espérance et de prière au Fils de Dieu fait homme, afin que lui, le Roi Pacifique dont toute la terre désire l'apparition, donne au monde sa paix."
En disant cela, le Pape n'ignorait point le décret qu'il avait lui-même approuvé ! Bien plus, nous sommes en mesure d'affirmer, d'après le témoignage de Mgr Courbe, que le Pape a déclaré devant les prélats présent à l'ouverture de la Porte Jubilaire, que "le Christ allait revenir dans sa gloire et qu'il l'y verraient avant la fin de ce siècle".
Après ce que j'ai dit de toute cette doctrine, on comprend normalement cette interprétation.
Allons plus loin. Cette doctrine enseignant la visibilité du Christ pendant son Règne est enfantine. Bien plus, elle me paraît contraire à l'Ecriture : "Et lorsque je m'en serai allé et que je vous aurais préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi, afin que là où je serai, vous soyez vous aussi." (Jn. 14 : 3)
Notons en passant que le système contraire à celui du millénarisme mitigé ne peut être enseigné avec sûreté. C'est la contrepartie du décret : on ne peut enseigner sûrement que Notre-Seigneur ne reviendra pas. (Pour mettre dans une plus grande clarté le millénarisme mitigé, il faudrait étudier le millénarisme, ce serait trop long ici).
Ainsi donc, le Saint-Office n'a nullement visé l'apparition du Christ pour l'inauguration de son Règne. Ce serait contraire à l'enseignement du Saint-Père lui-même et à la doctrine catholique dont le Saint-Père s'est fait l'écho.
Ce n'est pas tout. Cette interprétation du décret du Saint-Office semble s'imposer encore pour d'autres raisons qui ne sont point négligeables.
En effet, à l'enseignement de l'Ecriture, du Pape Pie XII dans les deux textes cités plus haut, nous pouvons ajouter le témoignage véhément de saint Louis Marie Grignion de Montfort, pour ne citer que lui. Sa canonisation récente (nous sommes avant le Concile Vatican II), pour qui connaît l'examen rigoureux subi par les écrits des serviteurs de Dieu aux procès de béatification et de canonisation, nous est une garantie que rien, dans son enseignement ou ses écrits, paraîtra contraire à la foi et aux mœurs, mais au contraire, dans la pure conformité à la doctrine catholique.
Or le saint apparaît avec évidence, dans nos temps modernes, comme le prophète et le prédicateur du second avènement.
Je ne cite ici que ce texte de la "Prière embrasée" :
"Toutes les créatures, même les plus insensibles gémissent sous le poids des péchés innombrables de Babylone (Rom. 8 : 19-23) et demandent votre venue pour rétablir toutes choses".
On ne peut être plus clair.
D'ailleurs, il n'y a qu'à lire le Traité de la vrai dévotion à la Très Sainte Vierge, et surtout la "Prière embrasée", pour être fixé.
Si cette doctrine, qui est la nôtre, était douteuse, saint Louis Grignion de Montfort aurait-il connu les honneurs de la canonisation ? Et si encore ce bienheureux était seul de son avis ! Mais il y a des devanciers célèbres : saint Bruno, sainte Hildegarde, Marie des Vallées, Mr de Renty, saint Jean d'Eudes, pour ne citer que ceux-là. Ajoutons la bienheureuse Anne-Marie Taïgi, béatifiée en 1920.
N'y a-t-il pas là – dans ces témoignages - quelque chose de sérieux, consolant, étayant notre doctrine et permettant de nous rassurer sur la pensée de l'Eglise donnée par le Saint-Office et par le Pape Pie XII ?
Avant de terminer, signalons qu'en 1911 paraissait à Rome un ouvrage intitulé INTERPRETATION LITTERALE DE l'APOCALYPSE ET SA CORRESPONDANCE AVEC TOUS LES AUTRES LIVRES DE L'ECRITURE, par le docteur en théologie Ezaguire.
L'auteur y démontre que l'espérance du Règne de Notre-Seigneur sur un monde régénéré par le fait de son intervention personnelle et visible, c'est-à-dire son apparition, fait partie de la doctrine catholique.
Cet ouvrage est pourvu de deux "imprimatur" : l'un du R.P. Lepidi, O.P., secrétaire de la Congrégation de l'Index ; et l'autre, de S.E. Mgr Cepeletti, patriarche de Constantinople.
L'auteur y déclare être venu à Rome non seulement pour y confronter ses conclusions avec l'enseignement du magistère infaillible, mais encore pour s'enquérir auprès de celui-ci de l'opportunité d'une telle publication. Or c'est le Pape saint Pie X, lui-même, qui a donné le certificat d'opportunité.
Le Cardinal Schuster, archevêque de Milan, dans son livre des Sacrements, au commentaire de l'Introït de l'Ascension, tome IV, page 167, écrit :
"Ite veniet ! Ainsi reviendra-t-il ! Voilà notre consolation dans les douleurs et l'isolement de la vie : Jésus s'est éloigné, mais il reviendra certainement.
Cette attente de Jésus doit déterminer, pour ainsi dire, le rythme de notre vie intérieure ; le cœur palpitant et les yeux de la foi fixés là-haut, vers le ciel."
Qu'on nous permette donc de noter que si nous voulons voir cette attente déterminer le rythme de notre vie intérieure, non seulement on peur en faire l'objet d'un cercle d'études, en parler, mais on devrait la crier sur les toits.
Quoi qu'il en soit, disons en terminant, avec saint Louis Grignion de Montfort :
"Tous les justes de la terre ne vous disent-ils pas : Amen, venez Seigneur ! (Apoc. 22 : 20).
"Toutes les créatures, même les plus insensibles gémissent sous le poids des péchés innombrables de Babylone (Rom. 8 : 19-23) et demandent votre venue pour rétablir toutes choses".

R.C. Matthieu, OFM Capucin - Presbytère saint Barthélémy, Nice.

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