Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Au sujet des hérésies : La réponse du Club des Hommes en Noir (ce "club" est ainsi dénommé car y interviennent en majorité ou souvent des prêtres en soutane)
sur le compte video de l'Homme Nouveau
video intéressante sur le sujet des hérésies - et des forces ou faiblesses de la foi des chrétiens ... :
La phrase de Saint Paul "Opportet hereses esse" est-elle encore d'actualité ? Quels rôles ont joué dans l'histoire de l'Eglise les différentes hérésies, et ont-elles permis à l'Eglise de renforcer sa doctrine au fil du temps ?
https://youtu.be/gS7-wfqM-ko
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Au sujet des hérésies : La réponse du Club des Hommes en Noir (ce "club" est ainsi dénommé car y interviennent en majorité ou souvent des prêtres en soutane)
sur le compte video de l'Homme Nouveau
video intéressante sur le sujet des hérésies - et des forces ou faiblesses de la foi des chrétiens ... :
La phrase de Saint Paul "Opportet hereses esse" est-elle encore d'actualité ? Quels rôles ont joué dans l'histoire de l'Eglise les différentes hérésies, et ont-elles permis à l'Eglise de renforcer sa doctrine au fil du temps ?
https://youtu.be/gS7-wfqM-ko
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Inscription : 04/01/2008
Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Merveilleuse video du Père Henri Boulad (90 ans!) sur la liberté (la vraie) ! ...
https://youtu.be/KkeUBah9xzA
Deutéronome 30; 9-20
09 Le Seigneur te comblera de bonheur en toutes tes œuvres : il fera fructifier ta famille, ton bétail et ton sol ; oui, de nouveau le Seigneur prendra plaisir à ton bonheur, comme il prenait plaisir au bonheur de tes pères,
10 pourvu que tu écoutes la voix du Seigneur ton Dieu, en observant ses commandements et ses décrets inscrits dans ce livre de la Loi, et que tu reviennes au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme.
11 Car cette loi que je te prescris aujourd’hui n’est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton atteinte.
12 Elle n’est pas dans les cieux, pour que tu dises : « Qui montera aux cieux nous la chercher ? Qui nous la fera entendre, afin que nous la mettions en pratique ? »
13 Elle n’est pas au-delà des mers, pour que tu dises : « Qui se rendra au-delà des mers nous la chercher ? Qui nous la fera entendre, afin que nous la mettions en pratique ? »
14 Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique.
15 Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur.
16 Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.
17 Mais si tu détournes ton cœur, si tu n’obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir,
18 je vous le déclare aujourd’hui : certainement vous périrez, vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous aurez passé le Jourdain.
19 Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance,
20 en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui ; c’est là que se trouve ta vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.
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Vive la liberté !
Merveilleuse video du Père Henri Boulad (90 ans!) sur la liberté (la vraie) ! ...
https://youtu.be/KkeUBah9xzA
Deutéronome 30; 9-20
09 Le Seigneur te comblera de bonheur en toutes tes œuvres : il fera fructifier ta famille, ton bétail et ton sol ; oui, de nouveau le Seigneur prendra plaisir à ton bonheur, comme il prenait plaisir au bonheur de tes pères,
10 pourvu que tu écoutes la voix du Seigneur ton Dieu, en observant ses commandements et ses décrets inscrits dans ce livre de la Loi, et que tu reviennes au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme.
11 Car cette loi que je te prescris aujourd’hui n’est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton atteinte.
12 Elle n’est pas dans les cieux, pour que tu dises : « Qui montera aux cieux nous la chercher ? Qui nous la fera entendre, afin que nous la mettions en pratique ? »
13 Elle n’est pas au-delà des mers, pour que tu dises : « Qui se rendra au-delà des mers nous la chercher ? Qui nous la fera entendre, afin que nous la mettions en pratique ? »
14 Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique.
15 Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur.
16 Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.
17 Mais si tu détournes ton cœur, si tu n’obéis pas, si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir,
18 je vous le déclare aujourd’hui : certainement vous périrez, vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre dont vous allez prendre possession quand vous aurez passé le Jourdain.
19 Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance,
20 en aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix, en vous attachant à lui ; c’est là que se trouve ta vie, une longue vie sur la terre que le Seigneur a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob.
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Il faut le dire clairement : le monde est en train de se transformer en une Sodome et Gomorrhe universelle
https://fsspx.news/fr/news-events/news/seule-la-vraie-charite-pourra-triompher-dans-empire-de-egoisme-et-de-impurete
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Il faut le dire clairement : le monde est en train de se transformer en une Sodome et Gomorrhe universelle
https://fsspx.news/fr/news-events/news/seule-la-vraie-charite-pourra-triompher-dans-empire-de-egoisme-et-de-impurete
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Seule la vraie charité pourra triompher dans l’empire de l’égoïsme et de l’impureté
02 Septembre, 2022SI DIEU PERMET COMME JAMAIS CETTE UNIVERSALITÉ DU MAL,
CE NOUVEL EMPIRE PAÏEN, C’EST CERTAINEMENT DANS LE BUT
DE SUSCITER L’HÉROÏSME CHRÉTIEN DANS LE MONDE ENTIER.
Chers fidèles, amis et bienfaiteurs,
Il est arrivé assez souvent dans l’histoire que le monde a eu l’impression soudaine de se réveiller autre.
Dans l’antiquité chrétienne par exemple, à un moment donné, le monde fut « stupéfait de se réveiller arien », pour utiliser la célèbre expression de saint Jérôme. De même, au XVIème siècle, un tiers de l’Europe s’est réveillé protestant.
En réalité, ces phénomènes ne se sont pas produits en l’espace d’une nuit, mais ils ont été préparés par des faits progressifs. Néanmoins, ils ont véritablement laissé l’impression d’une surprise car les contemporains ne saisissaient pas la gravité des différents faits qui ont préparé ces catastrophes. Ils ne se rendaient pas compte des conséquences que ces faits impliquaient. Dans ce sens, des peuples entiers se sont réveillés ariens ou protestants et, lorsqu’ils se sont réveillés, il était trop tard.
Nous vivons malheureusement une situation analogue.
Nous constatons autour de nous des choses, des propos, des initiatives qui nous scandalisent, mais nous risquons de ne pas en saisir toute la portée.
Souvent, ces éléments sont perçus comme des faits divers qui concernent les autres, mais qui ne nous toucheront jamais.
On en prend connaissance, on les déteste, mais de quelque manière, on les ignore dans la vie de tous les jours.
Cela fait que nos yeux ne sont pas toujours complètement ouverts pour saisir l’influence et le danger de ces réalités sur nous-mêmes, et surtout sur nos enfants.
Il faut le dire clairement : le monde est en train de se transformer en une Sodome et Gomorrhe universelle.
Nous ne pourrons pas y échapper en déménageant ailleurs, car cette transformation est universelle. Il faut garder notre calme, mais s’y préparer dès maintenant, avec tous les moyens à notre disposition, pour ne pas être surpris au réveil.La Sodome et Gomorrhe universelle
Il est toujours difficile de faire le prophète de malheur, mais parfois il n’est pas possible de s’y soustraire.
Une culture diabolique s’installe chaque jour davantage dans le monde.
Après avoir refusé Dieu par l’apostasie et l’athéisme, l’humanité contemporaine veut inévitablement se substituer à lui.
Et les résultats sont sataniques. C’est l’homme qui prétend déterminer le bien et le mal. C’est lui qui prétend choisir de vivre ou de mourir, d’être tel ou telle, d’accorder la vie ou de la supprimer... Bref, de décider tout ce que Dieu était censé décider, et cela à une échelle universelle.
Mais le pire de tout cela, c’est la volonté manifeste d’initier les innocents à ces principes abominables.
Il y a une attention toute particulière portée sur l’enfance et la jeunesse, dans le but de les introduire dès leur plus jeune âge dans cette nouvelle vision de la réalité, de les corrompre, et de leur apprendre ce que seuls les adultes sont censés connaître, et aussi ce que même les adultes ne devraient pas connaître dans une société encore humaine et saine.
Moralement parlant, on constate une véritable volonté de détruire l’innocence là où elle est censée se trouver naturellement. Nous en sommes là. Le problème n’est pas seulement le péché qui envahit le monde et qui contamine tout sur son passage, mais le fait que tout cela soit approuvé et imposé.
C’est le signe que Dieu, abandonné par l’homme, a à son tour abandonné l’homme à son sort.Les conséquences du rejet de Dieu
[...]
Saint Paul décrivait déjà dans le détail le résultat ultime de l’apostasie, en des termes non équivoques :
« Puisque, ayant connu Dieu, [les hommes] ne l’ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces ; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence s’est enveloppé de ténèbres… Aussi Dieu les a-t-il livrés, au milieu des convoitises de leurs cœurs, à l’impureté, en sorte qu’ils déshonorent entre eux leurs propres corps, eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur…
C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d’ignominie…
Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas, étant remplis de toute espèce d’iniquité, de malice, de fornication, de cupidité, de méchanceté, pleins d’envie, de pensées homicides, de querelle, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits, calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, sans intelligence, sans loyauté, implacables, sans affection, sans pitié.
Et bien qu’ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font. » (Rom. 1,21 ss)La faiblesse des hommes d’Église
[...]
La volonté de se conformer au monde, de l’accepter tel qu’il est, sans plus le condamner dans ses égarements, sans plus l’affronter, cette volonté est en train de porter ses derniers fruits. Il y a déjà des portions considérables de l’Église qui prônent ouvertement l’acceptation des abominations évoquées plus haut.
D’autres portions de l’Église semblent ne plus savoir au nom de quoi on pourrait s’y opposer.
Bref, tout est prêt pour une nouvelle Sodome et Gomorrhe.La nécessité de remèdes appropriés
La condition première de toute solution possible est d’abord d’ouvrir les yeux et de comprendre que ce nouveau paradigme nous touche tous autant que nous sommes.
Se trouvant dans la culture dominante, il est par conséquent partout : dans le langage, dans la mode, dans l’art, dans les spectacles, dans la rue. Il est dans les messages que nous recevons sans cesse, car c’est le prisme propre à notre époque et à travers lequel tout est filtré et présenté.
Nous devons en être plus conscients : l’air que nous respirons est empoisonné, l’internet, avec lequel nous sommes de plus en plus forcés de vivre et que nous consommons, est empoisonné et il véhicule la peste, même dans les coins les plus reculés.
Tout cela nous touche nécessairement. Et encore une fois, les plus démunis devant ce terrible poison, ce sont les enfants et les jeunes, à commencer par ceux de nos propres familles.L’héroïsme chrétien : ses deux caractéristiques essentielles
Mais alors que faire, une fois que nous avons ouvert les yeux ? Si Dieu permet comme jamais cette universalité du mal, ce nouvel empire païen, c’est certainement dans le but de susciter l’héroïsme chrétien dans le monde entier.
On ne peut pas vivre en dehors de cet empire, mais on peut y vivre sans être pour autant broyé par lui. Nous pouvons y survivre dans la mesure où nous-mêmes, nous nous « discriminons », c’est-à-dire nous nous tenons à l’écart.
Cet héroïsme, que les chrétiens ont déjà démontré dans des empires païens, a deux traits caractéristiques.
Tout d’abord, il commence, s’alimente et se développe dans l’obscurité.
Il a besoin du recul pour croître.
Il a besoin de la prière pour grandir dans l’amour de Dieu et dans la haine la plus radicale du péché.
On n’y parvient pas en un jour.
Les grands actes externes, expression de cet héroïsme, ont toujours été, au fil des années, le résultat d’une constance cachée et d’une persévérance à toute épreuve.
L’héroïsme de la Croix présuppose l’obscurité de la crèche et de la maison de Nazareth.
La persévérance finale sera donnée seulement à ceux qui, dans la vie de tous les jours, dans leurs actions les plus communes, auront été capables de se protéger du mal et de s’abstenir du péché avec un héroïsme que seul Dieu – qui sonde les reins et les cœurs – connaîtra et récompensera.
Les déclarations et actions extérieures, sans un cœur pur, sans une véritable conversion intérieure, risqueraient de nous laisser dans l’illusion, voire dans l’hypocrisie.
C’est ce cœur pur, fixé en Dieu, que possédait Abraham, et qui lui permit de se tenir à l’écart de tout ce que Sodome représentait. Lot, bien qu’étant lui-même un homme juste (2 Pierre 2,7-8 ), a pourtant choisi de s’établir à Sodome et d’y rester : ce milieu, malgré tout, lui plaisait, et ses enfants n’ont malheureusement pas échappé à ses mauvaises influences.
Le deuxième trait de cet héroïsme, qui lui aussi doit se manifester au fil des années, est le don radical de soi.
C’est le signe sans équivoque de l’amour. La profession de foi est efficace seulement si elle est accompagnée d’une générosité véritable dans le don de soi à Dieu, qui fait aimer tout ce qu’Il aime comme Il l’aime, et haïr tout ce qu’Il hait, comme Il le hait.
Sans cet amour, on ne peut pas avoir cette haine. Et sans cette haine, on ne peut pas résister à une séduction qui va devenir de plus en plus fine, profonde et universelle, séduction à laquelle la famille de Lot n’a pas complètement échappé.Credidimus caritati : trois armes privilégiées
Ouvrons les yeux maintenant, ouvrons les yeux de nos enfants, avant de nous réveiller engloutis dans la nouvelle Sodome. Donnons à nos enfants tout d’abord la leçon de notre exemple, de notre amour et de notre haine. N’attendons pas pour les prémunir.
Éloignons de notre maison tout ce qui pourrait contribuer à propager l’esprit du monde, sans compromission, avec une douce et saine intransigeance. Ne soyons ni naïfs, ni faibles : aucune famille, aucune personne ne peut se croire à l’abri. La corruption est déjà beaucoup plus profonde qu’on ne pense, et sa progression est inarrêtable.
En même temps, n’oublions pas que cette bataille est foncièrement surnaturelle.
On n’affronte pas des ruses diaboliques avec des moyens purement naturels. Ces moyens surnaturels se réduisent à trois principaux, et nous devons les redécouvrir continuellement.
Le premier est la sainte Messe : c’est par elle que Notre-Seigneur continue à vaincre le démon et le péché.
Jamais nous n’apprécierons ce moyen dans toute sa valeur et jamais nous ne nous appuierons trop sur lui. C’est le précieux Sang offert sur nos autels qui gardera jusqu’à la fin des temps le pouvoir de faire germer la pureté et la virginité, même au milieu de la nouvelle Sodome. La Messe est le chef-d’œuvre de l’amour de Notre-Seigneur pour les âmes, et elle alimente en elles le même amour qui les fortifie jusqu’au don de soi.
Le deuxième moyen est le saint Rosaire.
Ce moyen si ordinaire a particulièrement besoin d’être redécouvert dans nos familles. Il s’agit d’y voir toujours davantage le moyen de nous plonger dans les grands mystères de la vie de Notre-Seigneur et de Notre-Dame.
Par là, guidés par notre Mère, nous devenons capables de les imiter dans l’offrande d’eux-mêmes à Dieu, dans leur esprit de sacrifice et dans leur pureté.
Malheureusement, en certains cas, on n’arrive plus à trouver le temps nécessaire pour prier ensemble. Le Rosaire doit rester la première de toutes les activités familiales quotidiennes. C’est autour de lui qu’il faut organiser sa journée. Dans les familles où cela est la règle, la grâce de la persévérance des enfants ne fera pas défaut.
Le troisième moyen est certainement le plus spécifique à la situation actuelle pour obtenir la persévérance : il s’agit du Cœur Immaculé de Marie.
Dans sa Providence, Notre-Seigneur a voulu nous offrir un refuge au milieu de Sodome et Gomorrhe.
C’est dans ce refuge que nous devons entrer. C’est-à-dire qu’il faut établir entre notre cœur et celui de la Vierge une telle intimité que nous puissions connaître et admirer la vie intérieure de la Vierge, partager ses désirs, ses joies et ses peines, ses soucis. Partager aussi et surtout sa volonté de coopérer sans réserve à l’œuvre de la Rédemption.
Qu’allons-nous alors découvrir dans ce cœur, que nous ne saurions trouver ailleurs ? Nous y trouverons surtout cette charité irrésistible, qui rend les âmes invincibles.
C’est là que se cache le secret de la victoire et c’est là qu’il faut aller la chercher. Lorsqu’une âme aime véritablement, elle est prête à faire face à n’importe quelle épreuve.
Toutes les craintes légitimes et compréhensibles disparaissent ; toute faiblesse s’évanouit ; tout héroïsme devient possible.
En effet, tout ce que nous venons d’évoquer dans les quelques réflexions qui précèdent se résume à une question d’amour radical. L’amour vrai, la charité que Dieu répand dans nos cœurs, l’emporte toujours.
Lorsque l’amour règne, il subjugue.
L’amour dont nous parlons n’est pas synonyme de faiblesse mais de force.
C’est l’arme à laquelle rien ne peut résister. Seul l’amour d’âmes prêtes au martyre pourra triompher dans l’empire de l’égoïsme et de l’impureté.
Et c’est bien dans le cœur de la Vierge que nous trouverons l’exemple et la source de cet amour qui n’existe plus dans le monde mais qui doit être le nôtre. Credidimus Caritati.
Dieu vous bénisse !
Menzingen, le 3 septembre 2022,
en la fête de de saint Pie X
Don Davide Pagliarani, Supérieur général
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Enquête sur les anges
avec l'abbé Grégoire Celier
Eglise universelle : Fête des Saints anges gardiens L'Eglise fête traditionnellement les Saints anges gardiens le 2 octobre.
Monsieur l'abbé Grégoire Celier, après nous avoir rappelé les nombreuses interventions des anges dans l'Ancien et le Nouveau Testament, présente leur rôle dans l'économie du salut.
La bonne nouvelle est que chacun d'entre nous a un ange gardien qui lui est personnellement dédié. Ce sont donc des milliards d'anges qui nous entourent et peuplent les cieux.
https://www.youtube.com/watch?v=EiX60Rch0U0
(de 50'' à 10'50'' environ)
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Enquête sur les anges
avec l'abbé Grégoire Celier
Eglise universelle : Fête des Saints anges gardiens L'Eglise fête traditionnellement les Saints anges gardiens le 2 octobre.
Monsieur l'abbé Grégoire Celier, après nous avoir rappelé les nombreuses interventions des anges dans l'Ancien et le Nouveau Testament, présente leur rôle dans l'économie du salut.
La bonne nouvelle est que chacun d'entre nous a un ange gardien qui lui est personnellement dédié. Ce sont donc des milliards d'anges qui nous entourent et peuplent les cieux.
https://www.youtube.com/watch?v=EiX60Rch0U0
(de 50'' à 10'50'' environ)
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Inscription : 04/01/2008
murielmax aime ce message
Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Une video sur les anges par le club des hommes en noir
Qui sont les anges ? L'analyse du Club des Hommes en noir
https://youtu.be/-SUK32ujEqU
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Une video sur les anges par le club des hommes en noir
Qui sont les anges ? L'analyse du Club des Hommes en noir
https://youtu.be/-SUK32ujEqU
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Inscription : 04/01/2008
Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Il y a 50 ans Paul VI parlait du démon (audience générale du 15 novembre 1972) :
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/cvk.htm#a0c
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Il y a 50 ans Paul VI parlait du démon (audience générale du 15 novembre 1972) :
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/cvk.htm#a0c
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Catéchèses Paul VI 15112
Chers Fils et Filles,
Quels sont aujourd’hui les principaux besoins de l’Eglise ? Que notre réponse ne vous paraisse pas simpliste ou tout simplement superstitieuse : un des besoins principaux est la défense contre ce mal que nous appelons de Démon.
Avant de clarifier notre pensée, nous invitons la vôtre à s’ouvrir à la lumière de la foi sur la vision de la vie humaine, vision qui, de cet observatoire, s’étend immensément et pénètre à une singulière profondeur.
Et, en vérité, le cadre que nous sommes invités à contempler avec un réalisme global est très beau. C’est le cadre de la création, l’oeuvre de Dieu, que Dieu lui-même, avec le miroir extérieur de sa sagesse et de sa puissance, admira dans sa substantielle beauté (cf. Gn 1,10, etc.).
Ensuite, le cadre de l’histoire dramatique de l’humanité est très intéressant, histoire d’où émergent celle de la rédemption, celle du Christ, de notre salut, avec ses trésors superbes de révélation, de prophétie, de sainteté, de vie élevée au niveau surnaturel, de promesses éternelles (cf. Ep 1,10).
A savoir regarder ce cadre, on ne peut pas ne pas en rester enchanté (cf. St. Augustin, Soliloques) : tout a un sens, tout a une fin, tout a un ordre et tout laisse entrevoir une Présence-Transcendante, Une Pensée, une Vie et finalement un Amour, en sorte que l’univers, pour ce qu’il est et pour ce qu’il n’est pas, se présente à nous comme une préparation enthousiasmante et enivrante à quelque chose d’encore plus beau et d’encore plus parfait (cf. 1Co 2,9 1Co 13,12 Rm 8,19-23).
La vision chrétienne du cosmos et de la vie est donc triomphalement optimiste ; et cette vision justifie notre joie et notre reconnaissance de vivre en sorte qu’en célébrant la gloire de Dieu nous chantons notre bonheur (cf. le “ Gloria ” de la Messe).L’enseignement biblique
Mais cette vision est-elle complète ? est-elle exacte ? Est-ce que les déficiences qu’il y a dans le monde ne nous importent pas ? les troubles des choses par rapport à notre existence ? la douleur, la mort ? la méchanceté, la cruauté, le péché, en un mot, le mal ? et ne voyons-nous pas tout le mal qu’il y a dans le monde ? spécialement tout le mal moral, c’est-à-dire simultanément, bien que diversement, contre l’homme et contre Dieu ?
N’est-ce pas peut-être là un triste spectacle, un inexplicable mystère ? Et ne sommes-nous pas, nous, justement nous, qui rendons le culte au Verbe et sommes les chantres du Bien, nous croyants, les plus sensibles, les plus troublés par l’observation et par l’expérience du mal ?
Nous le trouvons dans le royaume de la nature où tant de ses manifestations nous semblent, à nous, dénoncer un désordre. Ensuite nous le trouvons dans le milieu humain où nous rencontrons la faiblesse, la fragilité, la douleur, la mort et d’autres choses de pire ; une double loi opposée, l’une qui voudrait le bien, l’autre, au contraire, qui se tourne vers le mal, souci que saint Paul met en humiliante évidence pour démontrer la nécessité et la chance d’une grâce salvatrice, c’est-à-dire du salut porté par le Christ (cf. Rm 7) ; déjà le poète païen avait dénoncé ce conflit intérieur dans le coeur même de l’homme : “ Video meliora proboque, deteriora sequor ” (OVIDE, Mét. 7, 19).
Nous trouvons le péché, perversion de la liberté humaine et cause profonde de la mort parce que détachement de Dieu, source de la vie (Rm 5,12), et ensuite, à son tour, occasion et effet d’une intervention en nous et dans notre monde d’un agent obscur et ennemi, le Démon.
Le mal n’est plus seulement une déficience mais une efficience, un être vivant, spirituel, perverti et pervertisseur. Réalité terrible, mystérieuse et effrayante.
Celui qui se refuse à la reconnaître comme existante sort du cadre de l’enseignement biblique et ecclésiastique ; ou bien celui qui en fait un principe se tenant par lui-même, n’ayant pas lui-même, comme toute créature, son origine en Dieu ; ou qui l’explique comme une pseudo-réalité, une personnification conceptuelle et fantastique des causes ignorées de nos infirmités.
Le problème du mal, vu dans sa complexité et dans son absurdité par rapport à notre faculté de, raisonner unilatérale, devient obsédant.
Il constitue la plus forte difficulté pour notre intelligence religieuse du cosmos. Ce n’est pas pour rien que saint Augustin en souffrit pendant des années : “ Quaerebam unde malum, et non erat exitus ” : je cherchais d’où venait le mal, et je ne trouvais pas d’explication (Confess. VII, 2. 7. 11, etc. ; PL 32, 736, 739).
Et voici alors l’importance que prend l’avertissement du mal pour notre correcte conception chrétienne du monde, de la vie, du salut. D’abord, dans le déroulement de l’histoire évangélique, au début de sa vie publique : qui ne se rappelle la page très dense de signification de la triple tentation du Christ ?
Ensuite, dans tous les épisodes évangéliques dans lesquels le Démon rencontre les pas du Seigneur et figure dans ses enseignements ? (par exemple Mt 12,43). Et comment ne pas se rappeler que le Christ, se référant trois fois au Démons comme à son adversaire le qualifie “ prince de ce monde ”, (Jn 12,31 Jn 44,30 Jn 16,11) ?
Et la charge de cette néfaste présence est signalée en de nombreux passages du Nouveau Testament. Saint Paul l’appelle le “ dieu de ce monde ” (2Co 4,4), et nous met en garde sur la lutte dans l’obscurité que nous, chrétiens, nous devons soutenir non avec un seul Démon, mais avec une pluralité effrayante :
“ Revêtez l’armure de Dieu, dit l’Apôtre, pour pouvoir résister aux manoeuvres du diable, car notre lutte n’est pas (seulement) avec la chair et le sang, mais contre les Principautés et les Puissances, contre les dominateurs des ténèbres, contre les esprits du mal qui habitent dans l’air ” (Ep 6,41-12)..
Et qu’il s’agisse non seulement d’un seul Démon mais de beaucoup, divers passages de l’évangile nous l’indiquent (Lc 11,21 Mc 5,9) ; mais un est le principal : Satan, qui veut dire l’adversaire, l’ennemi ; et avec lui beaucoup d’autres, tous créatures de Dieu, mais déchues parce que rebelles et damnées (cf. denz.-sch. DS 800-428) ; tout un monde mystérieux, bouleversé par un drame très malheureux dont nous connaissons peu de chose.L’ennemi caché qui sème les erreurs
Nous connaissons cependant beaucoup de choses de ce monde diabolique qui concernent notre vie et toute l’histoire humaine.
Le Démon est à l’origine de la première disgrâce de l’humanité ; c’est lui qui fut le tentateur sournois et fatal du premier péché, le péché originel (Gn 3 Sg 1,24). Par cette chute d’Adam, le Démon a acquis un certain empire sur l’homme dont seul la Rédemption du Christ peut nous libérer. C’est une histoire qui dure encore ; rappelons-nous les exorcismes du baptême et les fréquentes références de la Sainte Ecriture et de la liturgie au “ pouvoir des ténèbres ” agressif et opprimant (cf. Lc 22,53 Col 1,13) ; C’est l’ennemi numéro un, c’est le tentateur par excellence.
Nous savons ainsi que cet Etre obscur et troublant existe vraiment et qu’il agit encore avec une ruse traîtresse ; c’est l’ennemi caché qui sème les erreurs et les aventures de l’histoire humaine.
Il faut rappeler la parabole évangélique révélatrice du bon grain et de l’ivraie, synthèse et explication de l’illogisme qui semble présider à nos contrastantes vicissitudes : “ inimicus homo hoc fecit ” (Mt 13,28). Il est “ l’homicide depuis l’origine... et père du mensonge ”, comme le Christ le définit (cf. Jn 8,44-45) ; il est celui qui porte atteinte d’une manière sophistique à l’équilibre moral de l’homme.
C’est lui le perfide et astucieux enchanteur qui sait s’insinuer en nous par la voie des sens, de la fantaisie, de la concupiscence, de la logique utopique ou des contacts sociaux désordonnés dans le jeu de notre action pour y introduire des déviations aussi nocives que conformes en apparence à nos structures physiques ou psychiques ou à nos aspirations profondes instinctives.
Ce serait là, sur le Démon et sur l’influence qu’il peut exercer sur chaque personne, sur les communautés, sur la société entière ou sur les événements, un chapitre très important de la doctrine catholique à réétudier, alors qu’aujourd’hui il l’est peu.
Certains pensent trouver dans les études psychanalytiques et psychiatriques ou dans des expériences spirites, aujourd’hui malheureusement trop répandues dans certains pays, une compensation suffisante. On craint de retomber dans de vieilles théories manichéennes ou dans d’effrayantes divagations fantastiques et superstitieuses.
Aujourd’hui on préfère se montrer fort et sans préjugés, se poser en positivistes, quitte ensuite à ajouter foi à tant de lubies magiques et populaires, ou pire, à ouvrir son âme — sa propre âme baptisée, visitée tant de fois par la présence eucharistique et habitée par l’Esprit-Saint — aux expériences licencieuses des sens, à celles, mauvaises, des stupéfiants comme aussi aux séductions idéologiques des erreurs à la mode, fissures celles-ci à travers lesquelles le Malin peut facilement pénétrer et altérer la mentalité humaine.
On ne dit pas que tout péché soit dû directement à l’action diabolique (cf. St. TH.., I 104,3) ; mais il est pourtant vrai que celui qui ne veille pas sur lui-même avec une certaine rigueur morale (cf. Mt 12,45 Ep 6,11) s’expose à l’influence du mysterium iniquitatis auquel saint Paul se réfère (2Th 2,3-12) et qui rend problématique l’alternative de notre salut.
Notre doctrine se fait incertaine, obscure, comme il en est des ténèbres mêmes qui entourent le Démon. Mais notre curiosité, excitée par la certitude de son existence multiple devient légitime avec deux demandes. Y a-t-il des signes, et lesquels, de l’action diabolique ? et quels sont les moyens de défense contre un péril si insidieux ?Présence de l’action du Malin
La réponse à la première question impose beaucoup de circonspection, même si les signes du Malin semblent parfois se faire évidents (cf. tertullien, Apol., 23). Nous pourrons supposer son action sinistre là où la négation de Dieu se fait radicale, subtile et absurde, là où le mensonge s’affirme hypocrite et puissant contre la vérité évidente, là où l’amour est éteint par un égoïsme froid et cruel, là où le nom du Christ est attaqué avec une haine consciente et rebelle (cf. 1Co 16,22 1Co 12,3), là où l’esprit de l’évangile est mystifié et démenti, là où le désespoir s’affirme comme la dernière parole, etc.
Mais c’est un diagnostic trop vaste et trop difficile que nous n’osons maintenant approfondir et authentiquer, non privé pourtant pour tous de dramatique intérêt auquel même la littérature moderne a consacré des pages célèbres (cf. par exemple les oeuvres de Bernanos, étudiées par ch. moeller, Littér. du XX° siècle I p. 397 ss. ; P. macchi, Il volto del male in Bernanos ; cf. ensuite Satan, Etudes Carmélitaines, Desclée de Br., 1948).
Le problème du mal reste un des plus grands et permanents problèmes pour l’esprit humain, même après la victorieuse réponse que lui a donnée Jésus : “ Nous savons que nous sommes (nés) de Dieu, écrit l’évangéliste St Jean, et que le monde entier gît au pouvoir du Mauvais ” (2Jn 5,19).La défense du chrétien
A l’autre demande : quelle défense, quel remède opposer à l’action du Démon ? La réponse est plus facile à formuler, même si elle est difficile à réaliser.
Nous pourrons dire : tout ce qui nous défend du péché nous protège par là même contre l’invisible ennemi.
La grâce est la défense décisive. L’innocence prend un aspect de force. Et ensuite que chacun se rappelle tout ce que la pédagogie apostolique a symbolisé dans l’armure d’un soldat, les vertus qui, peuvent rendre invulnérable le chrétien (cf. Rm 13,12 Ep 6,11 Ep 6,14 Ep 6,17 1Th 5,8). Le chrétien doit être un militant : il doit être vigilant et fort (1P 5,8) ; et il doit parfois recourir à quelque exercice ascétique spécial pour éloigner certaines incursions diaboliques ; Jésus l’enseigne en indiquant le remède “ dans la prière et dans le jeûne ” (Mc 9,29). Et l’Apôtre suggère la ligne maîtresse à tenir : “ Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien ” (Rm 12,21 Mt 13,29).
Avec la conscience donc des conditions défavorables dans lesquelles aujourd’hui les âmes, l’Eglise, le monde se trouvent, nous chercherons à donner un sens et l’efficacité à l’invocation habituelle de notre principale prière : “ Notre Père... Délivrez-nous du mal ! ”.
Qu’à tout cela vous aide notre Bénédiction Apostolique.
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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La tolérance et l'intolérance
https://www.lesalonbeige.fr/soyons-intolerants-et-tolerants/
Du Chanoine Jestin dans L’Homme Nouveau à propos de la tolérance, suite à la Journée mondiale de la tolérance :
[…] On mesure combien notre monde contemporain, piégé par son propre relativisme, peine à définir avec précision ce qu’il faut entendre derrière ses mots vitrines, qu’il s’agisse de la « liberté », de la « démocratie » ou de la « tolérance ».
On aura tout intérêt à se reporter à la pensée du Cardinal Pie (1815-1880) pour clarifier la question de la tolérance. L’archevêque de Poitiers en donne une vision plus vigoureuse, qui sans traiter tous les aspects, en assoit tout de même fermement le socle.
En effet, dans son sermon sur l’intolérance doctrinale prononcé en 1841, le cardinal Pie affirme deux principes :
« 1er principe : La religion qui vient du ciel est vérité, et elle est intolérante envers les doctrines.
2ème principe : La religion qui vient du ciel est charité, et elle est pleine de tolérance envers les personnes. ».
Comme souvent en matière d’équilibre intellectuel, il s’agit toujours de tenir les deux bouts d’une même chaine.
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La tolérance et l'intolérance
https://www.lesalonbeige.fr/soyons-intolerants-et-tolerants/
Du Chanoine Jestin dans L’Homme Nouveau à propos de la tolérance, suite à la Journée mondiale de la tolérance :
[…] On mesure combien notre monde contemporain, piégé par son propre relativisme, peine à définir avec précision ce qu’il faut entendre derrière ses mots vitrines, qu’il s’agisse de la « liberté », de la « démocratie » ou de la « tolérance ».
On aura tout intérêt à se reporter à la pensée du Cardinal Pie (1815-1880) pour clarifier la question de la tolérance. L’archevêque de Poitiers en donne une vision plus vigoureuse, qui sans traiter tous les aspects, en assoit tout de même fermement le socle.
En effet, dans son sermon sur l’intolérance doctrinale prononcé en 1841, le cardinal Pie affirme deux principes :
« 1er principe : La religion qui vient du ciel est vérité, et elle est intolérante envers les doctrines.
2ème principe : La religion qui vient du ciel est charité, et elle est pleine de tolérance envers les personnes. ».
Comme souvent en matière d’équilibre intellectuel, il s’agit toujours de tenir les deux bouts d’une même chaine.
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Le dogme de l'Immaculée Conception
commenté par le 'club des hommes en noir'
https://youtu.be/E26OdZUjldk
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Le dogme de l'Immaculée Conception
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
« 1er principe : La religion qui vient du ciel est vérité, et elle est intolérante envers les doctrines.
2ème principe : La religion qui vient du ciel est charité, et elle est pleine de tolérance envers les personnes. ».
Comme souvent en matière d’équilibre intellectuel, il s’agit toujours de tenir les deux bouts d’une même chaine.
Je suis d'accord, bien que, pour être honnête, historiquement parlant, ladite tolérance envers les personnes fautives n'aura jamais exclu non plus l'idée de leur occasionner un tort certain, du simple fait de mesures disciplinaires prises contre eux. Ex : l'excommunion, le boycott commercial s'agissant de laïcs nuisibles et aux commandes d'entreprises, la perte d'une situation avantageuse ou d'un emploi suite à des pressions, l'empêchement de produire un film ou de le diffuser, l'interdit de manifestation publique, etc.
Pour combattre le modernisme, par exemple, un pape Pie X comprenait très bien qu'il fallait combattre réellement contre des individus (les suppôts du mouvement) et n'en pas se contenter de se battre purement de manière abstraite contre des idées. Il fallait ficher dehors des clercs corrompus, faire planer la menace, retirer des gens ça et là. supprimer leur charge à l'Institut XYZ, censurer telle revue et tout. Bref, la recette complète que le gauchisme institutionnel ne se privera pas d'exploiter, lui-même, et à son profit, contre les forces de la réaction, contre les droitards, religieux arriérés, prétendus obscurantistes et tout.
Rien de nouveau sous le soleil.
Les idéologies contraires ne peuvent que se combattent en réalité, s'en révéler intolérantes l'une par rapport à l'autre et du moment que l'on voudra y introduire une notion de vérité. Car cette dernière est exclusive. L'affrontement direct le plus sanglant (au propre comme au figuré) se trouve juste évité (reporté ?) mais quand le parti qui est des deux le plus faible (tel des chrétiens sous les Ottomans) cède, accepte de transiger, plier l'échine, jouer l'enfouissement et voire même du double discours hypocrite.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Politiques pro-avortement, franc-maçon... à quoi sert l'excommunication ? Le Club des Hommes en Noir
https://youtu.be/CwLcAJHMwf4
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Politiques pro-avortement, franc-maçon... à quoi sert l'excommunication ? Le Club des Hommes en Noir
https://youtu.be/CwLcAJHMwf4
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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L’idéologie gender, l’ultime rébellion contre Dieu
https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/05/21/lideologie-gender-le-prochain-grand-defi-de-leglise/
extrait
extrait un peu plus large que celui du texte de benoît et moi cité ci-dessus, du discours du pape Benoît XVI le 21 décembre 2012 :
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2012/december/documents/hf_ben-xvi_spe_20121221_auguri-curia.html
extrait
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L’idéologie gender, l’ultime rébellion contre Dieu
https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/05/21/lideologie-gender-le-prochain-grand-defi-de-leglise/
extrait
...
Ecole Ratzinger: lors de son dernier rendez-vous de fin d’année à l’occasion des traditionnels vœux à la Curie Romaine, le 21 décembre 2012, après avoir rappelé avec émotion la (splendide) Rencontre mondiale des familles de Milan, en juin de la même année
...
Benoît XVI lançait un avertissement solennel contre la révolution anthropologique que constituait la ‘théorie gender‘ – qui depuis lors a pris des proportions encore inimaginables il y a dix ans.
Lors d’une cérémonie publique, un ex-membre de l’Académie pontificale pour la Vie (avant l’autre révolution, celle menée par Vincenzo Paglia au nom de François) a révélé des propos dramatiques tenus par le « pape émérite » en 2014 sur ce sujet :
John Haas, théologien moral et ex-membre de l’Académie pontificale pour la vie, a révélé dans un discours de remise des diplômes prononcé le 13 mai au Christendom College [université privée catholique américaine, située en Virginie] qu’en 2014, le pape Benoît XVI, alors émérite, lui avait dit lors d’une conversation privée au Vatican que « le prochain grand défi auquel l’Église sera confrontée est l’idéologie du genre, et qu’il s’agira de l’ultime rébellion contre Dieu le Créateur ».
S’adressant à 114 diplômés du Christendom College à Front Royal, en Virginie, Haas a admis avoir été « surpris » par le commentaire spontané du pape Benoît XVI, et a ajouté qu’il pensait maintenant que Benoît XVI « était prophétique. Nous avons été frappés par un tsunami d’idéologie transgenre ».
...
extrait un peu plus large que celui du texte de benoît et moi cité ci-dessus, du discours du pape Benoît XVI le 21 décembre 2012 :
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/speeches/2012/december/documents/hf_ben-xvi_spe_20121221_auguri-curia.html
extrait
...
Il y a avant tout la question de la capacité de l’homme de se lier ou de son manque de liens. L’être humain peut-il se lier pour toute une vie ? Cela correspond-il à sa nature ? N’est-ce pas en opposition avec sa liberté et avec la dimension de son autoréalisation ?
L’être humain devient-il lui-même en demeurant autonome et en entrant en contact avec l’autre uniquement par des relations qu’il peut interrompre à tout moment ? Un lien pour toute la vie est-il en opposition avec la liberté ? Le lien mérite-t-il aussi qu’on en souffre ?
Le refus du lien humain, qui se répand toujours plus à cause d’une compréhension erronée de la liberté et de l’autoréalisation, comme aussi en raison de la fuite devant le support patient de la souffrance, signifie que l’homme demeure fermé sur lui-même et, en dernière analyse, conserve son propre « moi » pour lui-même, et ne le dépasse pas vraiment.
Mais c’est seulement dans le don de soi que l’être humain se réalise lui-même, et c’est seulement en s’ouvrant à l’autre, aux autres, aux enfants, à la famille, c’est seulement en se laissant modeler dans la souffrance, qu’il découvre la dimension du fait d’être une personne humaine.
Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine : le père, la mère, l’enfant ; des dimensions essentielles de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent.
Le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, dans un traité soigneusement documenté et profondément touchant, a montré que l’atteinte à l’authentique forme de la famille, constituée d’un père, d’une mère et d’un enfant – une atteinte à laquelle nous nous trouvons exposés aujourd’hui – parvient à une dimension encore plus profonde.
Si jusqu’ici nous avons vu comme cause de la crise de la famille un malentendu sur l’essence de la liberté humaine, il devient clair maintenant qu’ici est en jeu la vision de l’être même, de ce que signifie en réalité le fait d’être une personne humaine.
Il cite l’affirmation devenue célèbre, de Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient ». Dans ces paroles se trouve le fondement de ce qui aujourd’hui, sous le mot « gender », est présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité.
Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un donné d’origine de la nature, un donné que l’être humain doit accepter et remplir personnellement de sens, mais c’est un rôle social dont on décide de manière autonome, alors que jusqu’ici c’était à la société d’en décider.
La profonde fausseté de cette théorie et de la révolution anthropologique qui y est sous-jacente, est évidente.
L’être humain conteste d’avoir une nature préparée à l’avance de sa corporéité, qui caractérise son être de personne. Il nie sa nature et décide qu’elle ne lui est pas donnée comme un fait préparé à l’avance, mais que c’est lui-même qui se la crée.
Selon le récit biblique de la création, il appartient à l’essence de la créature humaine d’avoir été créée par Dieu comme homme et comme femme. Cette dualité est essentielle pour le fait d’être une personne humaine, telle que Dieu l’a donnée.
Justement, cette dualité comme donné de départ est contestée.
Ce qui se lit dans le récit de la création n’est plus valable : « Homme et femme il les créa » (Gn 1, 27).
Non, maintenant ce qui vaut c’est que ce n’est pas lui qui les a créés homme et femme, mais c’est la société qui l’a déterminé jusqu’ici et maintenant c’est nous-mêmes qui décidons de cela. Homme et femme n’existent plus comme réalité de la création, comme nature de l’être humain.
Celui-ci conteste sa propre nature.
Il est désormais seulement esprit et volonté. La manipulation de la nature, qu’aujourd’hui nous déplorons pour ce qui concerne l’environnement, devient ici le choix fondamental de l’homme à l’égard de lui-même.
L’être humain désormais existe seulement dans l’abstrait, qui ensuite, de façon autonome, choisit pour soi quelque chose comme sa nature. L’homme et la femme sont contestés dans leur exigence qui provient de la création, étant des formes complémentaires de la personne humaine.
Cependant, si la dualité d’homme et de femme n’existe pas comme donné de la création, alors la famille n’existe pas non plus comme réalité établie à l’avance par la création. Mais en ce cas aussi l’enfant a perdu la place qui lui revenait jusqu’à maintenant et la dignité particulière qui lui est propre.
Bernheim montre comment, de sujet juridique indépendant en soi, il devient maintenant nécessairement un objet, auquel on a droit et que, comme objet d’un droit, on peut se procurer.
Là où la liberté du faire devient la liberté de se faire soi-même, on parvient nécessairement à nier le Créateur lui-même, et enfin par là, l’homme même – comme créature de Dieu, comme image de Dieu – est dégradé dans l’essence de son être.
Dans la lutte pour la famille, l’être humain lui-même est en jeu. Et il devient évident que là où Dieu est nié, la dignité de l’être humain se dissout aussi. Celui qui défend Dieu, défend l’être humain !
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Déclaration déviante ... de la présidente Simone Curau-Aepli de la Fédération des femmes catholiques suisses, pour la divinisation de la terre mère :
https://www.kath.ch/newsd/simone-curau-aepli-wir-sollten-mutter-erde-als-goettlichen-urgrund-anerkennen/
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Déclaration déviante ... de la présidente Simone Curau-Aepli de la Fédération des femmes catholiques suisses, pour la divinisation de la terre mère :
https://www.kath.ch/newsd/simone-curau-aepli-wir-sollten-mutter-erde-als-goettlichen-urgrund-anerkennen/
...
Qu'est-ce que la question climatique a à voir avec la foi ?
Curau-Aepli : Je voudrais exprimer mon opinion personnelle. Je trouve qu'il est crucial que nous, chrétiens, trouvions une compréhension différente de la création. L'une des raisons pour lesquelles notre monde et notre climat sont dans cet état problématique est que nous ne nommons que le divin dans le ciel - Jésus qui s'est fait homme et le Saint-Esprit qui n'est pas localisable - et que nous adorons cela.
Mais nous avons oublié la Terre Mère dans notre tradition.
Est-ce vrai?
Curau-Aepli : Oui, malheureusement, ou connaissez-vous des prières ou des rituels qui honorent ce Dieu, la Terre Mère ? Cependant, il y a toujours eu des prophètes chrétiens - comme Hildegard von Bingen, François d'Assise ou Dorothée Sölle - qui ont rencontré Dieu directement dans la nature et ont également invoqué la nature comme divine.
Mais ceux-ci ne sont pas entrés dans le canon officiel.
Quel est le problème exactement?
Simone Curau-Aepli :
Je suis convaincue que parce que nous, chrétiens, comprenons la terre comme quelque chose de créé mais pas intrinsèquement divin, nous pensions que nous pouvions simplement utiliser et exploiter la terre - selon nos besoins ou notre avidité.
Je crois que la terre serait dans un bien meilleur état si nous reconnaissions la Terre Mère comme le sol divin à partir duquel nous avons été créés.
Et sur lequel nous revenons à nouveau. Nous serions plus respectueux de la terre.
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
territoire en héritage a écrit:.
Déclaration déviante ... de la présidente Simone Curau-Aepli de la Fédération des femmes catholiques suisses, pour la divinisation de la terre mère :
https://www.kath.ch/newsd/simone-curau-aepli-wir-sollten-mutter-erde-als-goettlichen-urgrund-anerkennen/
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Qu'est-ce que la question climatique a à voir avec la foi ?
Curau-Aepli : Je voudrais exprimer mon opinion personnelle. Je trouve qu'il est crucial que nous, chrétiens, trouvions une compréhension différente de la création. L'une des raisons pour lesquelles notre monde et notre climat sont dans cet état problématique est que nous ne nommons que le divin dans le ciel - Jésus qui s'est fait homme et le Saint-Esprit qui n'est pas localisable - et que nous adorons cela.
Mais nous avons oublié la Terre Mère dans notre tradition.
Est-ce vrai?
Curau-Aepli : Oui, malheureusement, ou connaissez-vous des prières ou des rituels qui honorent ce Dieu, la Terre Mère ? Cependant, il y a toujours eu des prophètes chrétiens - comme Hildegard von Bingen, François d'Assise ou Dorothée Sölle - qui ont rencontré Dieu directement dans la nature et ont également invoqué la nature comme divine.
Mais ceux-ci ne sont pas entrés dans le canon officiel.
Quel est le problème exactement?
Simone Curau-Aepli :
Je suis convaincue que parce que nous, chrétiens, comprenons la terre comme quelque chose de créé mais pas intrinsèquement divin, nous pensions que nous pouvions simplement utiliser et exploiter la terre - selon nos besoins ou notre avidité.
Je crois que la terre serait dans un bien meilleur état si nous reconnaissions la Terre Mère comme le sol divin à partir duquel nous avons été créés.
Et sur lequel nous revenons à nouveau. Nous serions plus respectueux de la terre.
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Effectivement il y a au sein de l'église une dérive non seulement sémantique mais de plus en plus "opérationnelle" si je peux dire ça comme ça.
On le voit à travers la prière dite écologique de l'église catholique validée ou non par le pape François.
On glisse doucement vers une forme d'idolâtrie voir de panthéisme.
Créateur aimant
tu nous as placés sur cette terre pour cultiver une communion d’amour dans le réseau de la vie.
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Nous te remercions pour le don de l’interdépendance de l’humanité avec notre maison commune.
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Infuse-nous ta miséricorde et ta force afin que nous prenions douloureusement conscience de nos péchés écologiques et des cris de la terre et des pauvres.
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Rappelle-nous que l’espérance est le fondement de notre foi, de sorte que la certitude de la résurrection nous incite à agir davantage pour une terre juste et durable.
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Puissions-nous approfondir notre voyage de conversion écologique en tant qu’individus et en tant que communauté mondiale en travaillant ensemble jour après jour pour apporter plus d’espoir à la terre
et d’espoir à l’humanité.
et d’espoir à l’humanité.
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Nous le demandons au nom de Jésus,
par le feu de l’Esprit créateur.
par le feu de l’Esprit créateur.
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Amen
Pedro31- J'adore l'Eucharistie
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territoire en héritage et Calex aiment ce message
Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
Le fait est que tout cela n'a rien à voir avec l'Église catholique. Je veux dire : cette initiative locale en Allemagne, le discours de Simone Machin. La différence entre ces (pseudo) catholiques et les gens de l'Église anglicane est nulle. Zéro ! C'est la même chose, même produit, même discours ... ; et tous dignes d'avoir Charles III d'Angleterre comme mascotte chérie pour bénir leurs entreprises écolo-inclusivistes, homosexualiste métissées ainsi que non-genrées en faveur de l'Ukraine bandériste par-dessus le marché. Tous en faveur du suicide, et à commencer par celui de l'intelligence.
Cinci- Avec Saint Joseph
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
Terre-mère ? Ah oui le nouveau culte proposé par le Vatican :
https://www.medias-presse.info/le-vatican-paye-en-pachamama/126020/
A l'occasion de la ré-impression du livre de Mgr G Dillon approuvé par le pape Léon XIII, nous savions ces choses depuis 150 ans :
Il a également expliqué que la différence essentielle entre la maçonnerie et le catholicisme est la doctrine catholique sur la grâce, essentiellement « abaissant l'horizon » de la destinée humaine de la nature restaurée et perfectionnée par la grâce à la nature sans grâce.
.../...« La différence essentielle est que nous, en tant que catholiques, croyons que nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes. Nous devons recevoir le Saint-Esprit dans le baptême et les sacrements si nous tombons, et que cela nous est donné par la grâce de Dieu, et que lorsque nous le recevons, nos âmes deviennent un temple pour sa présence… La racine de [la maçonnerie ] est le contraire, c'est que la divinité réside déjà dans la nature humaine… latente, pour ainsi dire, attendant d'être déverrouillée par leur propre gnose, leurs savoirs, leurs savoirs particuliers, leurs rituels, leurs signes, leurs symboles. Et qu'il y a là le salut plutôt qu'une participation à la nature divine elle-même, ils croient que c'est déjà là. Et donc quand on se dirige vers le panthéisme, c'est en quelque sorte le sens que le divin est intrinsèque à la nature elle-même. Et vous n'avez pas besoin de grâce. ”
" Les vrais livres maçonniques… prétendent explicitement qu'ils sont la restauration du système de mystère païen qui a précédé l'incarnation de notre Seigneur".../... « Et nous savons par Paul, qui, je crois, cite les Psaumes, que les dieux des nations sont des démons. Donc avant l'incarnation de notre Seigneur, il y avait littéralement un acte d'alliance entre les humains et le démoniaque. Et cela retenait le monde, le fascinait dans l'ignorance et la superstition. ”
« Et ainsi les mystères chrétiens finissent par supplanter et détruire, vraiment vaincre, les mystères païens. Eh bien, la franc-maçonnerie se voit comme une restauration de ces mystères païens. C'est ce que beaucoup d'entre eux disent », a-t-il poursuivi. " Et donc la raison pour laquelle ils veulent restaurer ces mystères païens est parce que c'est le système pré-chrétien dans lequel l'homme trouvait le salut dans une fausse tentative d'être comme Dieu, ce que Satan nous avait tenté en premier lieu. ”
https://www-lifesitenews-com.translate.goog/blogs/reprinted-book-endorsed-by-pope-leo-xiii-exposes-the-masonic-plot-to-overthrow-the-church/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Donc le FM introduite au Vatican fait bien le job ! Le plan poursuivi a atteint son but.
https://www.medias-presse.info/le-vatican-paye-en-pachamama/126020/
A l'occasion de la ré-impression du livre de Mgr G Dillon approuvé par le pape Léon XIII, nous savions ces choses depuis 150 ans :
Il a également expliqué que la différence essentielle entre la maçonnerie et le catholicisme est la doctrine catholique sur la grâce, essentiellement « abaissant l'horizon » de la destinée humaine de la nature restaurée et perfectionnée par la grâce à la nature sans grâce.
.../...« La différence essentielle est que nous, en tant que catholiques, croyons que nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes. Nous devons recevoir le Saint-Esprit dans le baptême et les sacrements si nous tombons, et que cela nous est donné par la grâce de Dieu, et que lorsque nous le recevons, nos âmes deviennent un temple pour sa présence… La racine de [la maçonnerie ] est le contraire, c'est que la divinité réside déjà dans la nature humaine… latente, pour ainsi dire, attendant d'être déverrouillée par leur propre gnose, leurs savoirs, leurs savoirs particuliers, leurs rituels, leurs signes, leurs symboles. Et qu'il y a là le salut plutôt qu'une participation à la nature divine elle-même, ils croient que c'est déjà là. Et donc quand on se dirige vers le panthéisme, c'est en quelque sorte le sens que le divin est intrinsèque à la nature elle-même. Et vous n'avez pas besoin de grâce. ”
" Les vrais livres maçonniques… prétendent explicitement qu'ils sont la restauration du système de mystère païen qui a précédé l'incarnation de notre Seigneur".../... « Et nous savons par Paul, qui, je crois, cite les Psaumes, que les dieux des nations sont des démons. Donc avant l'incarnation de notre Seigneur, il y avait littéralement un acte d'alliance entre les humains et le démoniaque. Et cela retenait le monde, le fascinait dans l'ignorance et la superstition. ”
« Et ainsi les mystères chrétiens finissent par supplanter et détruire, vraiment vaincre, les mystères païens. Eh bien, la franc-maçonnerie se voit comme une restauration de ces mystères païens. C'est ce que beaucoup d'entre eux disent », a-t-il poursuivi. " Et donc la raison pour laquelle ils veulent restaurer ces mystères païens est parce que c'est le système pré-chrétien dans lequel l'homme trouvait le salut dans une fausse tentative d'être comme Dieu, ce que Satan nous avait tenté en premier lieu. ”
https://www-lifesitenews-com.translate.goog/blogs/reprinted-book-endorsed-by-pope-leo-xiii-exposes-the-masonic-plot-to-overthrow-the-church/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp
Donc le FM introduite au Vatican fait bien le job ! Le plan poursuivi a atteint son but.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
Enfant du Père a écrit:Terre-mère ? Ah oui le nouveau culte proposé par le Vatican :
https://www.medias-presse.info/le-vatican-paye-en-pachamama/126020/
Si c'est une déesse païenne, le Pape l'a bénie, l'Église n'a jamais rien eu à craindre du paganisme, elle a établi la plupart de ses lieux de culte sur d'anciens temples païens. L'église chrétienne a singulièrement manqué d'attention envers la nature créée par Dieu : christocentrisme d'accord, anthropocentrisme, non, pas au point d'être indifférent à la souffrance infligée envers la nature qui est vivante, oui ! seriez-vous matérialiste ? et en particulier envers la souffrance animale. Le Pape a rectifié cela avec "Laudato Si" car comment n'y aurait-il pas péché lorsque nous dilapidons, ne prenons pas soin et sommes indifférents à la souffrance animale (l'abominable abattage industriel).
https://www.saint-didier.paroisse84.fr/Les-animaux-dans-la-lettre-encyclique-Laudato-si.html
La question du changement climatique est d'ordre scientifique et fait débat. N'accusons pas le Pape en ce domaine qui n'est pas le sien de s'être entouré de conseillers qui l'ont assuré qu'il y avait là un très large consensus (or la science n'est pas dans le consensus, mais dans le dissensus, dit-on, sinon nous sommes dans la biopolitique).
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
"elle a établi la plupart de ses lieux de culte sur d'anciens temples païens"Isabelle-Marie a écrit:
Si c'est une déesse païenne, le Pape l'a bénie, l'Église n'a jamais rien eu à craindre du paganisme, elle a établi la plupart de ses lieux de culte sur d'anciens temples païens. L'église chrétienne a singulièrement manqué d'attention envers la nature créée par Dieu : christocentrisme d'accord, anthropocentrisme, non, pas au point d'être indifférent à la souffrance infligée envers la nature qui est vivante, oui ! seriez-vous matérialiste ? et en particulier envers la souffrance animale. Le Pape a rectifié cela avec "Laudato Si" car comment n'y aurait-il pas péché lorsque nous dilapidons, ne prenons pas soin et sommes indifférents à la souffrance animale (l'abominable abattage industriel).
https://www.saint-didier.paroisse84.fr/Les-animaux-dans-la-lettre-encyclique-Laudato-si.html
La question du changement climatique est d'ordre scientifique et fait débat. N'accusons pas le Pape en ce domaine qui n'est pas le sien de s'être entouré de conseillers qui l'ont assuré qu'il y avait là un très large consensus (or la science n'est pas dans le consensus, mais dans le dissensus, dit-on, sinon nous sommes dans la biopolitique).
Précisément, ici, il ne s'agit pas de cela mais bien plutôt d'une tentative d'introduction d'un certain panthéisme dans l'Eglise.
La souffrance infligée à la création n'est rien d'autre qu'une conséquence du péché originel et de la somme de tous nos péchés personnels.
Le rôle de l’Église est essentiellement de lutter contre les péchés de l'Homme et non pas de se fourvoyer dans des idéologies maçonniques à la mode suivant l'agenda de l'ONU (Laudato Si, Fratelli Tutti).
Baptiser, extirper l'Homme de ces fausses croyances, reprendre la doctrine sociale du Christ-Roi, tancer les hommes politiques plutôt que de leur passer de la pommade ! Y aura-t-il un pape pour cela ?
Non le consensus est établi au sommet et la société liquide a tout dissout, refusant d'entendre parler d'un rédempteur qu'elle hait.
Satan est entré dans le lieu saint; il y sera jusqu'à ce que le pied très pur de la Sainte Vierge l'en chasse.
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
Une chose qui ne se fait pas. Vous allez chercher longtemps des bénédictions de divinités étrangères dans la Bible.Isabelle-Marie
Si c'est une déesse païenne, le Pape l'a bénie
l'Église n'a jamais rien eu à craindre du paganisme, elle a établi la plupart de ses lieux de culte sur d'anciens temples païens.
Récupérer une ancienne basilique romaine jadis dédiée au culte polythéiste de l'ancienne Rome pour ensuite, après en avoir démoli les statues, vider la place de son mobilier, la marquer d'une croix sur le fronton et réaffecter l'espace au culte de Jésus-Christ : ce n'est justement pas bénir l'ancienne religion païenne mais plutôt l'effacer.
Une chose est certaine, saint Martin dans la Gaule du Ve siècle ne donnait pas dans la religion woke et faisait exactement le contraire de ce que François Bergoglio dit et fait. Pour l'exprimer autrement : c'est la Rome conciliaire de l'an 2023 qui condamne (condamne) ce que l'évangélisateur des Gaules aura fait à son époque. C'est le révisionnisme des progressistes.
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Pedro31 aime ce message
Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
Isabelle-Marie a écrit:
Si c'est une déesse païenne, le Pape l'a bénie, l'Église n'a jamais rien eu à craindre du paganisme, elle a établi la plupart de ses lieux de culte sur d'anciens temples païens. L'église chrétienne a singulièrement manqué d'attention envers la nature créée par Dieu : christocentrisme d'accord, anthropocentrisme, non, pas au point d'être indifférent à la souffrance infligée envers la nature qui est vivante, oui ! seriez-vous matérialiste ? et en particulier envers la souffrance animale. Le Pape a rectifié cela avec "Laudato Si" car comment n'y aurait-il pas péché lorsque nous dilapidons, ne prenons pas soin et sommes indifférents à la souffrance animale (l'abominable abattage industriel).
https://www.saint-didier.paroisse84.fr/Les-animaux-dans-la-lettre-encyclique-Laudato-si.html
La question du changement climatique est d'ordre scientifique et fait débat. N'accusons pas le Pape en ce domaine qui n'est pas le sien de s'être entouré de conseillers qui l'ont assuré qu'il y avait là un très large consensus (or la science n'est pas dans le consensus, mais dans le dissensus, dit-on, sinon nous sommes dans la biopolitique).
Une objet païen d'autant plus une déesse bénie par un pape ne la rend pas pour autant catholique. Enfin je l'espère !
La bénédiction ne détruit pas son côté divinité qui n'est pas acceptable quand on est chrétien.
Ce qui est différent des lieux anciennement païen rendu chrétien par le décorum et la symbolique catholique.
ce qui me gène c'est le glissement dangereux de la sémantique vers une forme de déchristianisation du catholicisme. Je ne suis pas spécialiste du sujet. Je dit juste qu'une confusion sémantique s'est mis en place rendant le message catholique confus par conséquence.
Vous faites référence à Laudato si certes mais c'est un texte qui a fait coulé beaucoup d'encre et émerger les oppositions entre catholiques de haut niveau.
Pour moi ce texte est devenu polémique car issu d'un contexte synodale catastrophique et de repère scientifique ambigus justement en s'appuyant sur des conseillers pour le moins incompréhensibles (l’éco-économiste malthusien Jeffrey D. Sachs/l’écologiste radical Hans Joachim Schellnhuber).
Je trouve aujourd'hui encore dommage que le pape François, toute l'église catholique avec lui emboite le pas de radicaux écologistes apocalyptiques prédisant la fin du monde à cause et là cerise sur le gâteau, à cause UNIQUEMENT du péché des hommes.
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
Pedro31 a écrit:Isabelle-Marie a écrit:
Si c'est une déesse païenne, le Pape l'a bénie, l'Église n'a jamais rien eu à craindre du paganisme, elle a établi la plupart de ses lieux de culte sur d'anciens temples païens. L'église chrétienne a singulièrement manqué d'attention envers la nature créée par Dieu : christocentrisme d'accord, anthropocentrisme, non, pas au point d'être indifférent à la souffrance infligée envers la nature qui est vivante, oui ! seriez-vous matérialiste ? et en particulier envers la souffrance animale. Le Pape a rectifié cela avec "Laudato Si" car comment n'y aurait-il pas péché lorsque nous dilapidons, ne prenons pas soin et sommes indifférents à la souffrance animale (l'abominable abattage industriel).
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La question du changement climatique est d'ordre scientifique et fait débat. N'accusons pas le Pape en ce domaine qui n'est pas le sien de s'être entouré de conseillers qui l'ont assuré qu'il y avait là un très large consensus (or la science n'est pas dans le consensus, mais dans le dissensus, dit-on, sinon nous sommes dans la biopolitique).
Une objet païen d'autant plus une déesse bénie par un pape ne la rend pas pour autant catholique. Enfin je l'espère !
La bénédiction ne détruit pas son côté divinité qui n'est pas acceptable quand on est chrétien.
Ce qui est différent des lieux anciennement païen rendu chrétien par le décorum et la symbolique catholique.
ce qui me gène c'est le glissement dangereux de la sémantique vers une forme de déchristianisation du catholicisme. Je ne suis pas spécialiste du sujet. Je dit juste qu'une confusion sémantique s'est mis en place rendant le message catholique confus par conséquence.
Vous faites référence à Laudato si certes mais c'est un texte qui a fait coulé beaucoup d'encre et émerger les oppositions entre catholiques de haut niveau.
Pour moi ce texte est devenu polémique car issu d'un contexte synodale catastrophique et de repère scientifique ambigus justement en s'appuyant sur des conseillers pour le moins incompréhensibles (l’éco-économiste malthusien Jeffrey D. Sachs/l’écologiste radical Hans Joachim Schellnhuber).
Je trouve aujourd'hui encore dommage que le pape François, toute l'église catholique avec lui emboite le pas de radicaux écologistes apocalyptiques prédisant la fin du monde à cause et là cerise sur le gâteau, à cause UNIQUEMENT du péché des hommes.
...
Oui je pense aussi qu'il y a eu ce glissement sémantique , hélas ! ...
Autre confusion , moins grave mais significative et récente, mise en lumière par un prêtre italien sur Stilum Curiae :
https://www.marcotosatti.com/2023/06/01/40355/
traduction
https://www.benoit-et-moi.fr/2020/2023/06/01/francois-la-conversion-et-le-proselytisme/
...
Bergoglio parle d’une dame qui lui présente deux convertis :
Cette dame, qui parlait espagnol, me dit : « Père, je suis heureux parce que j’ai converti ces deux-là : celui-ci est de tel endroit et celui-là de tel autre ». Je me suis mis en colère, vous savez, et j’ai dit : » Tu n’as rien converti, tu as manqué de respect à ces jeunes: tu ne les as pas accompagnés, tu as fait du prosélytisme et ce n’est pas de l’évangélisation ».
Elle était fière de s’être convertie !
Attention à bien distinguer l’action apostolique du prosélytisme : nous ne faisons pas de prosélytisme. Le Seigneur n’a jamais fait de prosélytisme.
Le pauvre, il n’a peut-être pas encore compris que nous, les catholiques, de sa colère, on s’en moque.
Nous, les catholiques, craignons plutôt « Celui qui a le pouvoir de jeter en enfer l’âme et le corps ». (Mt 10:28).
Et si lui, Bergoglio, n’est pas converti, il comprendra de quoi il s’agit par expérience personnelle.
Nous, en revanche, catholiques, savons que Jésus a ordonné aux siens :
Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. (Mt 28, 19-20)
...
cf. par exemple, pour le discours du 29 mai 2023 aux Barnabites :
https://papefrancois.jeun.fr/t5215-les-religieux-barnabites-encourages-a-porter-a-tous-lesprit-du-christ
rappel :
Le prosélytisme est l'attitude de personnes cherchant à convertir d'autres personnes à leur foi.
...
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
Des catholiques suisses présentent des “Dubia” au cardinal Roche au sujet des délégations accordées aux laïcs pour la célébration des sacrements
30 mai 2023
Une association de fidèles laïcs catholiques suisse, Vera Fides, vient de présenter une série de cinq Dubia au cardinal Arthur Roche, préfet du Dicastère pour le Culte divin et la discipline des sacrements, afin de demander des réponses claires au sujet de multiples délégations accordées aux laïcs des paroisses pour mener des assemblées sans prêtres, avec ou sans distribution de la communion, pour baptiser, assister à des mariages ou prononcer les homélies lors des messes célébrées par un prêtre.
Ces délégations, supposées réservées aux cas exceptionnels, se révèlent de plus en plus fréquentes, voire systématiques, au risque de créer la confusion chez de nombreux catholiques sur le rôle du prêtre et celui des laïcs, regrette Vera Fides.
La lettre présentant cinq questions, ou Dubia – des « doutes » – est datée du 21 avril dernier et vient seulement d’être rendue publique. A travers les questions posées sous la forme factuelle de l’exposé du Dubium, on devine tout de même la grande préoccupation de ces laïcs qui ont envoyé une copie de leur missive à Mgr Felix Gmür de Bâle, Mgr Joseph-Maria Bonnemain de Coire et Mgr Markus Büchel de Saint-Gall.
A ce jour, leur demande n’a pas reçu de réponse.
Elle peut sembler ponctuelle, mais alors que Traditionis custodes a rallumé la guerre liturgique, elle porte sur un point essentiel : celui du sacerdoce et de ce qui lui est propre. Il devient de plus en plus clair, en effet, que le cantonnement ou l’interdiction de la messe traditionnelle, tout comme le synode sur la synodalité à venir, visent la conception traditionnelle du sacerdoce au nom de la promotion du « peuple de Dieu ».
Voici la traduction intégrale de la lettre de Vera Fides :
https://reinformation.tv/suisses-dubia-cardinal-roche-smits/
30 mai 2023
Une association de fidèles laïcs catholiques suisse, Vera Fides, vient de présenter une série de cinq Dubia au cardinal Arthur Roche, préfet du Dicastère pour le Culte divin et la discipline des sacrements, afin de demander des réponses claires au sujet de multiples délégations accordées aux laïcs des paroisses pour mener des assemblées sans prêtres, avec ou sans distribution de la communion, pour baptiser, assister à des mariages ou prononcer les homélies lors des messes célébrées par un prêtre.
Ces délégations, supposées réservées aux cas exceptionnels, se révèlent de plus en plus fréquentes, voire systématiques, au risque de créer la confusion chez de nombreux catholiques sur le rôle du prêtre et celui des laïcs, regrette Vera Fides.
La lettre présentant cinq questions, ou Dubia – des « doutes » – est datée du 21 avril dernier et vient seulement d’être rendue publique. A travers les questions posées sous la forme factuelle de l’exposé du Dubium, on devine tout de même la grande préoccupation de ces laïcs qui ont envoyé une copie de leur missive à Mgr Felix Gmür de Bâle, Mgr Joseph-Maria Bonnemain de Coire et Mgr Markus Büchel de Saint-Gall.
A ce jour, leur demande n’a pas reçu de réponse.
Elle peut sembler ponctuelle, mais alors que Traditionis custodes a rallumé la guerre liturgique, elle porte sur un point essentiel : celui du sacerdoce et de ce qui lui est propre. Il devient de plus en plus clair, en effet, que le cantonnement ou l’interdiction de la messe traditionnelle, tout comme le synode sur la synodalité à venir, visent la conception traditionnelle du sacerdoce au nom de la promotion du « peuple de Dieu ».
Voici la traduction intégrale de la lettre de Vera Fides :
https://reinformation.tv/suisses-dubia-cardinal-roche-smits/
Enfant du Père- Combat avec Sainte Marie
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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https://lesalonbeige.fr/jesus-christ-unique-chemin-vers-dieu/
extrait
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Jésus-Christ unique chemin vers Dieu
par Mgr Athanasius Schneider https://lesalonbeige.fr/jesus-christ-unique-chemin-vers-dieu/
extrait
...
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, vient de publier une profession de foi – particulièrement opportune en ces temps de confusion:
Nous croyons et professons inébranlablement ce que le Magistère ordinaire et universel de l’Église enseigne continuellement et infailliblement depuis le temps des Apôtres, à savoir
Que la foi en Jésus-Christ, Fils incarné de Dieu et l’unique Sauveur des hommes, est la seule religion voulue par Dieu.
Après l’institution de la nouvelle et éternelle Alliance en Jésus-Christ, personne ne peut être sauvé en adhérant aux enseignements et aux pratiques des religions non chrétiennes, parce que « la prière adressée à Dieu doit se relier au Christ, Seigneur de tous les hommes et unique Médiateur (1 Tm 2, 5 ; Hé 8, 6 ; 9, 15 ; 12, 24), le seul par qui nous avons accès auprès de Dieu (Rom 5, 2 ; Eph 2, 18 ; 3, 12). » (Présentation générale de la Liturgie des Heures, n. 6)
Nous croyons fermement qu’« il n’y a pas sous le ciel un autre nom qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4, 12), sinon le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, qui a été crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts (voir Actes 4, 10).
Nous croyons qu’il est « contraire à la foi catholique de considérer l’Église comme un chemin de salut parmi d’autres, [que] les autres religions seraient complémentaires à l’Église, lui seraient même substantiellement équivalentes, bien que convergeant avec elle vers le Royaume eschatologique de Dieu. » (Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Déclaration Dominus Iesus, 21)
Nous soutenons en outre que la Révélation divine, fidèlement transmise par le Magistère pérenne de l’Église, interdit d’affirmer
– Que toutes les religions sont des chemins vers Dieu,
– Que la diversité des identités religieuses est un don de Dieu et
– Que la diversité des religions est une expression de la sage volonté de Dieu le Créateur.
[...]
+ Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte-Marie à Astana
avec les participants de la Conférence sur l’identité catholique 2024
Pittsburgh, le 29 septembre 2024
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Enquête statistique - sondage de RPC, courriels ou réseaux sociaux en juillet 2024 - sur la foi catholique en la Présence réelle aux Etats-Unis :
https://reinformation.tv/enquete-presence-reelle-etats-unis-smits/
extraits
.
Enquête statistique - sondage de RPC, courriels ou réseaux sociaux en juillet 2024 - sur la foi catholique en la Présence réelle aux Etats-Unis :
https://reinformation.tv/enquete-presence-reelle-etats-unis-smits/
extraits
...
La Real Presence Coalition (RPC) est un groupement informel de catholiques bien connus sur le plan médiatique dont le but affirmé de restaurer la foi en la Présence réelle.
Elle se situe dans le sillage d’initiatives prises par les évêques des Etats-Unis qui, à la suite d’une enquête du Pew Research Center en 2019 révélant que la majorité des catholiques américains – plus des deux tiers – ne croyaient pas en la Présence réelle, ont lancé en 2021 le « National Eucharistic Revival » afin de « restaurer et renouveler la dévotion de l’Eglise catholique à l’égard de l’Eucharistie ».
Le Revival a connu son point culminant cet été avec un Congrès eucharistique à Indianapolis qui a réuni des dizaines de milliers de personnes.
[...]
Le point commun notable entre les sondés est que dans leur immense majorité, à savoir 97 %, ils affirmaient assister à la messe au moins une fois par semaine et croire en la Présence réelle. 84 % des sondés avaient été baptisés pendant la petite enfance. 80 % des réponses ont pu être exploitées, les réponses restantes étant incomplètes, soit 12.680 réponses complètes. 63 % des sondés étaient des femmes.
Il s’agissait donc d’avoir l’avis de catholiques convaincus qui n’ont pas perdu la foi en la transsubstantiation – et en même temps, une population sur laquelle les errements du temps n’ont pas eu prise et qui sont capables d’expliquer comment ils ont pu garder la foi sur ce point essentiel.
Le site de la Coalition présente dans le détail à la fois l’important questionnaire, complété en ligne, et les statistiques concernant les réponses – mais aussi, et c’est un très gros morceau, l’intégralité des réponses spontanées que les sondés pouvaient soumettre pour ajouter leurs préoccupations ou suggestions personnelles aux réponses préétablies qui leur demandait de hiérarchiser l’importance de chacune d’entre elles sur une échelle de 0 à 5 : un choix qui a été fait par 42 % des sondés. Parmi eux, 70 % se sont montrés critiques plutôt que satisfait vis-à-vis de ce qu’ils vivent dans l’Eglise.
...
Parmi les 28 « problèmes » susceptibles d’amoindrir ou d’occulter la foi en la Présence réelle, proposés par l’enquête, cinq sont apparus comme prédominants, et le premier d’entre eux a été identifié comme le fait de recevoir la communion debout et dans la main, 57,74 % des sondés ayant choisi cette question comme étant très importante parmi les 28 facteurs possibles. Cela était lié par les sondés au manque de respect à l’égard de l’hostie.
Ensuite, dans l’ordre, le « scandale » constitué par le fait de donner la communion aux « pécheurs publics » qui refusent obstinément la doctrine catholique (56,2 %) ; le manque d’humilité et de révérence en présence de l’Eucharistie ; l’attitude désinvolte du clergé à l’égard de l’Eucharistie ; les lacunes dans la catéchèse au sujet de la transsubstantiation (49,48 %).
Venaient ensuite l’absence de rappels sur la nécessité d’être en état de grâce pour recevoir la communion, y compris par la disparition du lectionnaire des épîtres en ce sens, le déplacement du tabernacle qui n’est plus au centre du sanctuaire, le fait de ne plus parler de la messe comme d’un sacrifice mais de la présenter comme un « repas », le fait de ne pas rappeler aux fidèles que l’Eucharistie est nécessaire au salut…
Bien d’autres thèmes étaient soulevés par le questionnaire, comme le recours à des « ministres extraordinaires » pour distribuer la communion : sur ce chapitre, une part importante des sondés habitués du Nouvel Ordo ont reconnu faire des efforts délibérés pour recevoir plutôt l’hostie d’un prêtre ou d’un diacre. Cette question et celle de la préconisation explicite de la réception de la communion à genoux font partie des thèmes les plus fréquemment abordés dans les réponses libres.
...
Il est également apparu que les sondés étaient choqués par le manque de solennité des célébrations ; une partie du clergé est présenté comme laissant croire par son manque de révérence et même sa propension à « faire des blagues » pendant la messe qu’il ne croit pas lui-même en la Présence réelle.
Quant aux recommandations que les sondés étaient invités à hiérarchiser sur une échelle de 1 à 6, la première, avec 29 % de réponses en ce sens, portait donc sur la réception de l’Eucharistie sur la langue et à genoux. En deuxième position, avec 24 % de réponses favorables, la nécessité de catéchiser les fidèles.
Promouvoir le respect de l’Eucharistie par les attitudes comme la génuflexion ou le fait de favoriser l’action de grâces après la messe a semblé le plus important à 10 % des sondés. Ils sont autant à avoir préconisé l’élimination des « ministres extraordinaires » de la distribution de la communion.
9 % recommandaient la mise en application du Canon 915 sur le refus de la communion aux responsables publics qui rejettent obstinément l’enseignement catholique.
Seuls 4 % ont vu dans la multiplication des événements eucharistiques comme l’adoration, les processions, les saluts du Saint-Sacrement la réponse la plus urgente et la plus utile à la perte de foi en la Présence réelle.
15 % des sondés ont préféré faire une recommandation personnelle : dans ce groupe, 34 % ont répondu que les six réponses proposées par l’enquête étaient également importantes, tandis que les restants insistaient notamment sur la remise à l’honneur de la confession, le « retour à la Tradition » (25 % de ce groupe), et nombre d’autres points.
[...]
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Re: Défense de la foi et de la doctrine dans l'Eglise
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Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, en Californie dénonce à très juste titre l'insuffisance de croyance en la Présence réelle et le caractère sacré de l'Eucharistie :
https://lesalonbeige.fr/une-partie-de-la-crise-de-la-modernite-se-nourrit-du-manque-de-croyance-en-la-verite/
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Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, en Californie dénonce à très juste titre l'insuffisance de croyance en la Présence réelle et le caractère sacré de l'Eucharistie :
https://lesalonbeige.fr/une-partie-de-la-crise-de-la-modernite-se-nourrit-du-manque-de-croyance-en-la-verite/
...
Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, en Californie, a été interrogé dans France catholique :
Un sondage réalisé par le Pew Center en 2022 montre que 31 % des catholiques américains ne croient pas en la Présence réelle… En quoi la question de l’Eucharistie vous paraît-elle centrale pour les catholiques américains dans les années à venir ?
L’Eucharistie est au cœur de ce que nous sommes et de notre identité en tant que catholiques. Si nous perdons le sens de la Présence réelle et du caractère sacré de l’Eucharistie, nous perdons pratiquement tout le reste !
C’est la raison pour laquelle les évêques américains ont lancé en 2022 le Renouveau eucharistique national. Cet effort continu consiste en une formation de « missionnaires eucharistiques » pour répandre la foi eucharistique dans leurs paroisses, ainsi que d’autres initiatives visant à faire renaître le sacré dans notre culte.
Nous insistons particulièrement sur l’importance de la musique utilisée pour célébrer la messe, à travers différents instituts revitalisant la culture catholique des arts et de la musique sacrée. Nous sensibilisons d’ailleurs nos séminaristes à la question, en leur enseignant que la musique sacrée peut être une ressource pour les paroisses.
L’Église aux États-Unis semble très encline à réaffirmer les vérités essentielles de la foi…
Une partie de la crise de la modernité se nourrit du manque de croyance en la vérité. Si chaque personne a sa propre vérité, il n’y a pas de sens de la vérité objective. […]
.
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