Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
QUINZIEME JOUR
PRIERE DE SAINT FIDELE
POUR DEMANDER A JESUS SES VERTUS
POUR DEMANDER A JESUS SES VERTUS
Prière aux Pieds sacrés de Jésus
Je vous rends grâces, ô Jésus ! Pour l’ineffable amour dont vous nous avez aimé, et pour les douleurs que vous avez souffertes dans les plaies de vos pieds sacrés. Je veux y cacher et y ensevelir tout mon être, tous les péchés de ma vie passée, et particulièrement ceux que j’ai commis par orgueil, par ambition et par témérité, par amour-propre, par défaut d’obéissance et de soumission envers vous et ceux qui vous représentent, par impatience ou par colère, par l’intempérance de ma langue, ou en parlant mal du prochain. Je veux cacher dans vos plaies tous ces défauts, tous ces vices, et ceux qui en découlent ; afin que vous les effaciez par votre précieux Sang, par votre ineffable humilité, par votre obéissance, par votre patience, et par votre silence adorable. Accordez-moi, je vous en supplie, toutes ces vertus, et celles qui en sont les fruits ; afin qu’à l’avenir elles brillent dans toutes mes paroles, dans mes pensées et dans mes œuvres. Faites, ô Jésus ! Que je sois humble, et que je m’abaisse dans mon néant au-dessous de toutes les créatures : que, renonçant à ma volonté propre, j’obéisse à vous et aux hommes à cause de vous ; que je sois patient, et que j’accepte de bon coeur de votre main toutes les contrariétés ; que je sois recueilli et silencieux, écoulant vos saintes paroles dans le silence de mon coeur. Que ces saintes plaies m’offrent un sûr abri tous les jours de ma vie, mais surtout à l’heure de ma mort.
Prière à la Tête sacrée de Jésus.
Je vous rends grâces, ô bon Jésus ! Pour votre amour, et pour les douleurs que vous avez souffertes dans votre tête sacrée, cruellement percée et déchirée par les épines. Je plonge dans les saintes plaies de votre tête ma tête avec tous ses sens et toutes ses puissances : j’y plonge aussi tous mes péchés, et particulièrement ceux que j’ai commis en m’appuyant sur mon propre sens et sur ma fausse prudence, en négligeant de dompter ma chair, en flattant ou en craignant trop les hommes ; comme aussi ceux que j’ai commis par légèreté, par défaut de modération, et par égoïsme. Je cache en vos plaies tous ces défauts et tous ces vices, et ceux qui en découlent, afin que vous les détruisiez par votre précieux sang. Par votre ineffable sagesse, par votre respect pour votre Père, par votre modestie et votre renoncement au monde, accordez-moi toutes ces vertus, et celles qui en sont les fruits ; afin qu’à l’avenir, avec le secours de votre grâce, elles paraissent dans toutes mes pensées, dans mes paroles et dans mes œuvres. Faites que je sois vraiment sage, en m’attachant à vous de tout mon esprit et de tout mon coeur : que je craigne Dieu en évitant le péché ; que je sois modeste et modéré en choisissant en toutes choses ce milieu où consiste la vertu : que je sois recueilli, afin que j’habite uniquement en vous. Que les plaies de votre tête adorable me soient un sûr abri pendant toute ma vie, mais surtout à l’heure de ma mort.
Prière au coeur de Jésus.
Je vous rends grâces, ô aimable Jésus ! Pour votre amour infini, et pour la plaie de votre divin coeur, qui, en présence de votre mère désolée, fut percé d’une lance. Je vous recommande en même temps, ô source de tout bien, mon coeur avec toutes ses inclinations. Je me donne à vous tout entier, sans réserve : et je jette dans cette plaie de votre coeur tous les péchés que j’ai commis, en abusant, ou en ne profitant pas par ma faute des créatures dont vous m’avez permis l’usage, de vos saints Sacrements et de vos dons. J’y jette aussi mes infidélités, mes erreurs, mes témérités, mes défiances excessives et mes désespoirs, toutes les fautes propres à mon état, mes négligences et mes inconstances, et tous les défauts qui découlent de ces vices, afin que vous les détruisiez par votre précieux sang, par votre amour et votre constance admirable. Accordez-moi ces vertus, et celles qui en sont les fruits ; afin qu’à l’avenir, avec le secours de votre grâce, elles paraissent dans toutes mes pensées, dans mes paroles et dans mes œuvres. Faites que je sois vraiment fervent, que je vous aime de toutes mes forces, et que je soupire après vous ; que dans le bonheur et dans le malheur je m’appuie sur vous, et vous appartienne par l’espérance et la foi ; que je m’efforce avec zèle de faire chaque jour de nouveaux progrès dans le bien ; que la plaie de votre coeur sacré me soit un abri pendant toute ma vie, et surtout à l’heure de ma mort.
Prière à la main droite de Jésus.
Je vous rends grâces, ô bon Jésus ! Pour votre ineffable amour, et les douleurs que vous avez souffertes dans la plaie de votre main droite. Je me réfugie dans cette plaie sacrée, et j’y cache tous mes péchés, et particulièrement mes injustices envers vous et vos créatures, mes amertumes, mes antipathies, mes jalousies, mes mensonges, mes dissimulations et mes hypocrisies, mes ingratitudes pour vos bienfaits et pour ceux des vôtres, afin que vous détruisiez tous ces défauts par votre précieux sang. Par votre justice, votre miséricorde, votre ingratitude et votre sincérité, daignez m’accorder toutes ces vertus, et celles qui en sont les fruits ; afin qu’à l’avenir, avec le secours de votre grâce, elles éclatent dans toutes mes pensées, dans mes paroles et dans mes actions. Faites que je sois vraiment juste, en donnant à chacun ce qui lui appartient : miséricordieux, en voulant et faisant du bien à chaque créature ; sincère, en m’efforçant de devenir semblable à vous en toutes choses ; reconnaissant, en vous glorifiant toujours, et en rendant à mes bienfaiteurs bienfaits pour bienfaits. Que la sainte plaie de votre main droite me soit un sûr abri pendant toute ma vie, et surtout à l’heure de ma mort. Amen.
Prière à la main gauche de Jésus.
Je vous rends grâces, ô Jésus ! Pour votre ineffable amour, et pour les douleurs que vous avez souffertes dans la plaie de votre main gauche. Je me réfugie dans cette plaie sacrée, et je veux y cacher tous mes péchés, et particulièrement ceux que j’ai commis par tiédeur, paresse ou perte de temps, par impureté, soit en mon âme soit en mon corps, par mes excès dans le boire et le manger ou les autres jouissances, par avarice et cupidité. Je cache en cette plaie tous ces défauts, et tous ceux qui en découlent, afin que vous les détruisiez par votre précieux sang. Par votre force d’âme, votre pureté, votre pauvreté et votre tempérance, daignez m’accorder toutes ces vertus et celles qui en sont les fruits ; afin qu’à l’avenir, avec le secours de votre grâce, elles éclatent dans toutes mes pensées, dans mes paroles et dans mes œuvres. Faites que je sois toujours généreux, en méprisant tout ce qui passe, et en ne me laissant jamais aller au découragement ; que je sois chaste, et que je garde dans la pureté mon âme et tous mes sens ; que je sois tempérant, ne m’accordant jamais que le nécessaire, et en jouissant avec précaution ; que je sois pauvre d’esprit, et pauvre de tout ce qui est terrestre, en ne cherchant que vous. Que la sainte plaie de votre main gauche me soit un sûr abri pendant toute ma vie, et particulièrement à l’heure de ma mort.
Mais, pour obtenir toutes ces grâces de vous, ô mon Dieu ! Je me recommande à votre douce mère la bienheureuse Vierge Marie, qui sait si bien intercéder pour notre faiblesse ; et je la prie de prendre cette prière dans ses pures et saintes mains, et de vous la présenter, afin qu’elle m’obtienne grâce et pardon. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
SEIZIEME JOUR
PRIERE DE SAINTE BRIGITTE
N. 1 – Ô Seigneur Jésus ! Éternelle douceur de ceux qui vous aiment, béatitude qui surpasse tous les délices et tous les désirs, sauveur et refuge des pécheurs, qui nous avez assuré vous-même que votre joie est d’habiter avec les enfants des hommes, et qui, dans la plénitude des temps, vous êtes fait homme à cause de nous : souvenez-vous de la tristesse et du profond accablement que ressentit votre nature humaine, lorsqu’arriva pour votre heur, marquée d’avance dans votre divin coeur, de votre passion si salutaire pour nous. Souvenez-vous aussi du trouble et de l’amertume que vous ressentîtes en votre âme, lorsqu’avant votre dernière cène, vous donnâtes à vos disciples votre chair et votre sang pour nourriture et pour breuvage, vous leur lavâtes les pieds, et vous leur annonçâtes l’approche de votre passion, en les consolant et les fortifiant par vos paroles. Souvenez-vous aussi des craintes, des angoisses et des tourments que vous souffrîtes avant le martyre de la croix, lorsqu’après avoir prié trois fois, et répandu une sueur de sang au jardin des Oliviers, vous fûtes trahi par Judas votre disciple, saisi comme un voleur par votre peuple de prédilection, accusé par de faux témoins, condamné à mort, quoiqu’innocent, dans la fleur de votre vie, dans la ville de Jérusalem, pendant les fêtes de Pâques, dépouillé de vos vêtements et couvert de haillons, fouetté de verges, couronné d’épines et frappé sur la tête avec un roseau. Ô Seigneur Jésus, accordez-moi, je vous en supplie, par le souvenir de toutes ces souffrances, qui ont précédé votre mort sur la croix, accordez-moi avant ma mort un vrai repentir, une confession sincère, une satisfaction complète, et le pardon de tous mes péchés. Amen. Pater. Ave.
N. 2 – Ô Jésus, créateur du ciel et de la terre, Dieu qu’aucune créature ne peut comprendre, vous qui renfermez le monde entier dans votre main : souvenez-vous de la douleur très amère que vous ressentîtes, lorsque les Juifs clouèrent à la croix vos mains adorables, et que perçant ensuite vos pieds sacrés, ils augmentèrent encore vos supplices, en vous tirant de tous les côtés, pour vous étendre sur la longueur et la largeur de la croix, de sorte que les membres de votre corps en étaient tous disjoints. Accordez-moi, je vous en supplie, par le souvenir de ces saintes douleurs, votre crainte et votre amour. Amen. Pater. Ave.
N 3 – Ô Jésus, céleste médecin, souvenez-vous des défaillances, des blessures et des supplices que vous souffrîtes dans tous vos membres, dont aucun ne resta à sa place, lorsqu’on vous éleva sur la croix. Aucune douleur ne peut être comparée à celles que vous ressentîtes alors : car depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête, il n’y a plus rien de sain en vous. Et pourtant, oubliant toutes vos souffrances, vous ne songiez qu’à prier pour vos ennemis, en disant : Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. Par cette miséricorde, et en souvenir de cette douleur, faites que la pensée de vos souffrances très amères produise en moi la rémission parfaites de tous mes péchés. Amen. Pater. Ave.
N. 4 – Ô Jésus, joie des Anges, paradis de délices, souvenez-vous de la tristesse et de l’horreur que vous ressentîtes, lorsque vos ennemis, semblables à des lions furieux, vous assaillirent, et firent pleuvoir sur vous les coups, les crachats, les dérisions et toutes sortes de mauvais traitements. Seigneur Jésus, par les peines, les insultes et les traitements indignes dont vos ennemis vous accablèrent alors, délivrez-moi, je vous en supplie, et faites qu’à l’ombre de vos ailes, j’obtienne le salut éternel. Amen. Pater. Ave.
N. 5 – Ô Jésus ! Reflet de la gloire éternelle du Père, souvenez-vous du trouble que vous ressentîtes, lorsque, par votre science infinie, vous vîtes à côté du nombre de vos élus, que devaient sauver les mérites de votre passion et de votre mort, le grand nombre des réprouvés qui méritent par leurs péchés la damnation éternelle. Par les abîmes infinis de cette miséricorde, qui vous toucha de compassion pour nous, pauvres pécheurs, et qui vous fit dire au bon larron sur la croix : Tu seras avec moi aujourd’hui dans la paradis, accordez-moi, je vous prie, votre miséricorde au moment de la mort. Amen. Pater. Ave.
N. 6 – Ô roi miséricordieux, ami souverainement aimable, souvenez-vous de ce trouble que vous ressentîtes, lorsque, pauvre et nu sur la croix, abandonné de vos amis et de vos proches, et n’ayant pour vous consoler que votre mère bien-aimée, qui se tenait debout devant votre croix dans l’amertume de son âme, vous la recommandâtes à votre disciple, en disant : Femme, voilà votre fils. Par ce glaive de douleur qui transperça alors son âme, daignez, je vous en supplie, avoir pitié de moi dans mes angoisses et mes afflictions corporelles et spirituelles, et consolez-moi dans mes tribulations et surtout à l’heure de ma mort. Amen. Pater. Ave.
N. 7 – Ô Jésus ! Source inépuisable de bonté, qui du fond de votre âme avez crié sur la croix : j’ai soif, c’est-à-dire : J’ai soif du salut du genre humain ; daignez, je vous en supplie, enflammer nos coeurs pour toutes sortes de biens, et éteindre en nous la soif des désirs charnels, et le feu des plaisirs terrestres. Amen. Pater. Ave.
N. 8 – Ô Jésus ! Douceur du coeur, unique suavité de l’âme, par l’amertume du fiel et du vinaigre que vous avez ressentie pour nous, faites, je vous en supplie, qu’à l’heure de notre mort, nous puissions recevoir dignement votre corps et votre sang, comme remède et consolation de nos âmes. Amen. Pater. Ave.
N. 9 – Ô Jésus ! Puissance souveraine, jubilation de l’âme, souvenez-vous de l’angoisse et de la douleur que vous souffrîtes, lorsque, plongé dans les amertumes de la mort, vous vous reconnûtes abandonné de Dieu, votre Père, et que vous criâtes : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ? Je vous en supplie, par cette angoisse, ne nous abandonnez pas dans les nôtres, ô Seigneur notre Dieu. Amen. Pater. Ave.
N. 10 – Ô Jésus ! Commencement et fin de toutes choses, notre vie et notre force en tout temps, souvenez-vous que vous vous êtes fait abîme pour nous dans le torrent de votre passion. Par la largeur et la profondeur de vos plaies, apprenez-moi, je vous en supplie, à garder par une vraie charité vos saints commandements. Amen. Pater. Ave.
N. 11 – Ô Jésus ! Abîme de miséricorde, par la profondeur de vos plaies, qui ont pénétré jusqu’à la moelle de vos os, daignez, je vous en supplie, me tirer de l’abîme des péchés qui me submergent, et me cacher à votre colère dans les ouvertures de vos plaies, jusqu’à ce que votre fureur soit passée. Amen. Pater. Ave.
N. 12 – Ô Jésus ! Miroir de vérité, signé d’unité, lien de charité, souvenez-vous de la multitude innombrable de vos blessures, qui couvrent tout votre corps, depuis la tête jusqu’aux pieds, et qui l’empourprent de votre sang précieux ; souvenez-vous des grandes douleurs que vous souffrîtes pour nous dans votre chair virginale. Qu’auriez-vous pu faire de plus pour nous, ô bon Jésus ? Ecrivez, je vous en supplie, avec votre sang précieux, toutes vos blessures dans mon coeur ; afin que, lisant elles votre douleur et votre mort, je vous rende grâces jusqu’à la fin de ma vie. Amen. Pater. Ave.
N. 13 – Ô Jésus ! Guerrier courageux, roi immortel et invincible, souvenez-vous de la douleur que vous souffrîtes, lorsque vous sentîtes défaillir toutes les forces de votre âme et de votre corps, et qu’inclinant votre tête, vous dîtes d’une voix mourante : tout est consommé. Par cette angoisse et cette douleur, ayez pitié de moi dans les derniers moments de ma vie, lorsque mon âme sera plongée dans l’angoisse, et mon esprit dans le trouble. Amen. Pater. Ave.
N. 14 – Ô Jésus ! Fils unique du Père, splendeur et caractère de sa substance, souvenez-vous des paroles par lesquelles vous recommandâtes votre âme à votre Père, en lui disant : Je remets, Seigneur, mon âme en vos mains. Souvenez-vous que votre corps étant déchiré, votre coeur brisé, ouvrant les entrailles de votre miséricorde, et poussant un grand cri, vous rendîtes pour notre salut votre dernier soupir. Par cette mort précieuse, daignez, je vous en supplie, ô roi des élus, me fortifier pour que je résiste au démon, au monde, à la chair et au sang, afin que, mort au monde, je vive pour vous ; et à l’heure de ma mort, lorsque mon âme, achevant son pèlerinage, et quittant son exil, retournera vers vous, daignez la recevoir dans votre sein. Amen. Pater. Ave.
N. 15 – Ô Jésus ! Vigne féconde, souvenez-vous de l’effusion abondante de votre sang qui coula de vos veines comme le vin coule du raisin, lorsque, sur la croix, vous foulâtes seul le pressoir de votre passion, et que votre côté, percé par la lance d’un soldat, laissa couler l’eau et le sang jusqu’à la dernière goutte. Souvenez-vous que vous restâtes alors suspendu comme un faisceau de myrte ; que votre chair délicate se flétrit, et que la moelle de vos os se dessécha ; par votre passion très amère, et par l’effusion de votre précieux sang, recevez, bon Jésus, mon âme dans ma dernière agonie. Amen. Pater. Ave.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
DIX-SEPTIEME JOUR
PRIERES DE SAINT BERNARD
Salut, ô miséricordieux Jésus ! Je vous salue avec dévotion, ô salut du monde ! Vous savez que je veux vivre uni à vous sur votre sainte croix : donnez-moi pour cela la plénitude de vos grâces. Je m’approche de vous, et vous contemple par la foi dépouillé de toute votre gloire. Je me prosterne humblement devant vous, le front dans la poussière, et vous crie : Ô mon Jésus, soyez-moi propice. La pensée de vos plaies me fait frémir jusqu’au fond de l’âme ; j’embrasse avec une tendre dévotion les clous qui percent vos pieds, et les douleurs amères de votre âme, et les cruelles souffrances de votre corps.
Ô doux ami des pécheurs pénitents, père des pauvres, vous qui relevez ceux qui sont tombés, je vous rends grâce de votre immense charité qui vous a porté à tant souffrir pour moi.
Ô doux Jésus ! Que le remède bienfaisant de vos plaies guérisse et renouvelle en moi tout ce qui est malade ou souillé ; je vous honore sur la croix avec une tendre charité, et par elle j’espère que vous guérirez ma pauvre âme. Purifiez-moi de votre sang, et je serai guéri. Ô mon Jésus ! Imprimez vos plaies dans le plus profond de mon coeur ; afin que je vous sois semblable en tout, et qu’il ne manque rien à mon amour pour vous. Ô doux Jésus ! Dieu très bon, vers vous je soupire, pauvre pécheur que je suis, et j’implore votre miséricorde ; j’embrasse vos pieds sacrés ; ne me repoussez pas malgré mon indignité ; et du haut de votre sainte croix, jetez sur moi un regard de miséricorde et de grâce. Ô mon bien-aimé Jésus ! Regardez-moi aux pieds de votre croix ; attirez-moi à vous et sanctifiez-moi, en m’adressant cette douce parole : Je veux te guérir et te pardonner tous tes péchés. Amen.
Prière et salut aux genoux de Jésus
Salut, ô Jésus ! Roi de tous les saints, doux espoir des pauvres pécheurs, Dieu et homme tout ensemble, suspendu à la croix comme un malfaiteur, dont les genoux tremblants se ploient courbés par la douleur. Ah ! Comme vous êtes pauvre et nu sur la croix, objet de mépris et de dérision pour vos ennemis ! Et cependant, ce n’est point malgré vous, mais volontairement pour notre rédemption, que vous souffrez en votre corps ce martyre ; votre sang adorable coule à grands flots de vos plaies ; il coule, il coule toujours ; et se figeant sur votre corps, il le couvre comme d’un vêtement, sans qu’aucun de vos ennemis daigne jeter sur vous un regard de compassion.
Ô Dieu ! Dont la majesté est infinie, et qui daignez vous soumettre à une si grande misère ! Qui, parmi nous, vous cherche dans la sincérité de son coeur, et touché par votre immense charité, vous offre son sang en échange du vôtre ? Ô mon Jésus ! Que vous rendrai-je pour tant d’amour, moi si méprisable à cause de mes crimes et de la dureté de mon coeur ? Comment reconnaître dignement cet amour sans mesure qui vous a fait mourir pour moi, afin de m’arracher à une double mort ? Ô Jésus! Il n’y a point d’amour au-dessus du vôtre ; car les angoisses de la mort n’ont pu triompher de lui.
Avec quelle tendre sollicitude vous m’offrez un abri dans vos plaies adorables, afin que je ne sois point atteint par la mort éternelle. Confus de votre amour pour moi, je vous tiens étroitement embrassé : oubliez mes péchés, et faites-moi miséricorde. Baignez-moi dans votre sang ; qu’il me purifie de mes souillures, et me guérisse de mes maladies, de telle sorte qu’il ne reste plus en moi aucune trace de mes iniquités passées. Ô mon Jésus ! Conduisez-moi, afin que je vous cherche sur votre croix, où vous êtes suspendu couvert de sang, honni et accablé de douleur. Que mon unique effort, ô Jésus ! Soit de vous chercher avec un tendre amour ; et je ne craindrai plus dès lors aucune peine ni aucun fardeau ; car si je suis uni à vous, je suis par là même guéri et purifié de tous mes péchés. Amen.
Prière et salut aux mains de Jésus
Salut, ô Jésus ! Bon pasteur, dont les mains étendues sont fixées au bois de la croix, de telle sorte que tous les membres de votre corps sont disjoints, et que vous souffrez à chaque instant davantage les angoisses de la mort. Salut, ô mains sacrées, percées par le fer cruel des clous qui vous attachent aux branches de la croix.
Chaque goutte de sang qui coule des plaies de mon Jésus est pour moi comme une rose d’un parfum délicieux. Ah ! Mon sauveur, comme de vos mains sacrées coule abondamment votre sang adorable, rançon précieuse de notre salut !
Laissez-moi presser tendrement sur mon cœur vos mains percées de clous et tout empourprées de votre sang.
Ah ! Comme vous étendez largement vos bras pour embrasser miséricordieusement les justes et les pécheurs, les tièdes et les fervents ! Car votre grâce et votre amour se répandent sur tous les hommes. Je m’approche de vous, ô doux Sauveur, couvert de plaies et ruisselant de sang, vous qui êtes toujours compatissant pour toutes les misères. Vous ne me dédaignerez pas, vous, si bon pour ceux qui vous aiment. Attachez à vous toutes mes pensées, tout ce que je sais, tout ça que je veux, ce que je puis, et laissez-moi pour cela honorer votre croix, et reposer toujours dans vos bras. Que votre immense charité m’attire vraiment à vous ; donnez-moi, à cause de votre croix salutaire, et par elle, la grâce de vaincre et de détruire en moi tout ce qui vous déplaît. Je veux vous briser amoureusement, ô mains sacrées de mon Sauveur, et vous arroser de mes larmes ! Je veux vous rendre grâce pour les grandes douleurs que vous avez souffertes, et pour le sang que vous avez répandu, quand les bourreaux vous ont percé de clous. Ô mon Sauveur ! Purifié par votre sang, je veux me donner à vous tout entier ! Que vos mains adorables me défendent dans tous les dangers, et à l’heure de ma mort. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
DIX-HUITIEME JOUR
PRIERES DE SAINT BERNARD (Suite)
Prière et salut au côté de Jésus
Salut, ô bon Jésus, toujours prêt à nous pardonner nos péchés. Ah ! Comme vos membres blessés et défaillants sont cruellement tendus sur la croix ! Salut, côté sacré du Sauveur, où est caché le doux miel de sa grâce, où la puissance de son amour se révèle à nous, où jaillit la source de son sang précieux, qui purifie nos coeurs, et les délivre du péché et de la mort éternelle. Je viens encore à vous, ô mon Jésus ! Pardonnez-moi, parce que j’ai péché ; car je viens à vous, confus et affligé, pour contempler vos plaies et vos douleurs. Salut, ô plaie sacrée de laquelle découlent les flots purs du sang de Jésus ! Salut, porte de la vie, ouverte dans toute sa largeur. Salut, remède salutaire de toutes nos blessures. Le parfum que vous exhalez est plus odorant que celui du meilleur vin ; il étouffe le souffle empesté du péché. Le sang qui jaillit de vous est un breuvage de vie ; et celui qui a soif de la véritable vie peut accourir à vous, et se désaltérer à votre source. Ô douce plaie de mon Sauveur ! Ouvrez-vous à moi, afin que mon coeur se sente en vous ; laissez-moi pénétrer dans vos profondeurs, car je veux m’abîmer en vous ; ouvrez-vous au pauvre mendiant qui frappe à votre porte. Mon âme vous baise avec amour, et j’introduis mon coeur dans votre sanctuaire, pour qu’il jouisse de votre sang ; ensevelissez-moi dans vos abîmes comme en un tombeau. Oh ! Comme ce breuvage est doux ! O Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous goûte sent dans tout son être un parfum ineffable ; et l’amour qui le fait vous aimer par-dessus toutes choses le ferait mourir pour vous. Logez-moi dans l’ouverture de votre adorable côté, et laissez mon coeur s’y réfugier et y demeurer ; afin que là, retiré du monde, il ne brûle d’amour que pour vous, qu’il repose en paix près de vous et qu’il ne craigne plus rien. Qu’à l’heure de ma mort, mon âme, ô Jésus ! Se réfugie dans cette plaie sacrée de votre côté, et que par elle, elle s’envole vers vous, afin que le démon ne triomphe point d’elle, et qu’elle vous soit toujours unie. Amen.
Prière et salut à la Poitrine de Jésus.
Salut, ô doux Jésus, mon amour, mon salut et mon Dieu ! Salut, poitrine sacrée de Jésus, sanctuaire d’amour, qu’on ne peut toucher sans tressaillir de piété ! Salut, trône de l’adorable Trinité, arche de l’infinie miséricorde de Dieu, force des faibles, asile de paix, repos des affligés et des opprimés, bouclier de tous les humbles ! Salut, Jésus mille fois béni, terme et but de nos efforts. Jetez un regard sur moi qui suis prosterné à vos pieds. J’approche de vous avec amour ; enflammez mon coeur de la grâce qui rayonne de votre sein adorable. Donnez-moi un coeur pur, toujours brûlant d’amour pour vous, toujours pieux, toujours pénitent. Faites que ma volonté, renonçant à elle-même devienne conforme à la vôtre, et soit comme une serre où fleurissent toutes les vertus. Ô très doux Jésus, bon Pasteur, Fils de Dieu et de la bienheureuse Vierge Marie, Père de miséricorde, que votre coeur daigne bénir le mien, et le purifier de tout péché. Salut, ô Jésus, gloire et reflet du Père céleste ! Comblez de la plénitude de vos bénédictions, et des dons de votre grâce, les affligés et les nécessiteux. Ô Poitrine auguste de mon Sauveur Jésus, laissez-moi trouver en vous le salut, la justice et la délivrance de tous mes péchés. Faites que, brûlant d’amour pour vous, je pense continuellement à vous. Abîme de la sagesse éternelle, objet des louanges et des cantiques, de tous les choeurs des Anges, où l’Apôtre saint Jean a puisé la lumière et la vie, faites que je choisisse en vous ma demeure. Salut, ô source de grâce, car la plénitude de la divinité habite corporellement en vous. Quand vous me conseillez, vous m’ôtez l’amour du monde et de ses plaisirs. Salut, vrai temple de Dieu, ayez pitié de moi, je vous en supplie. Ô précieux écrin de tout bien, vase sacré où est renfermée toute la miséricorde divine, placez-moi après cette vie au nombre des élus. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
DIX NEUVIEME JOUR
PRIERES DE SAINT BERNARD (Suite )
Prière et salut au Coeur de Jésus
Salut, ô doux cœur du souverain Roi, je vous salue avec une tendre dévotion : mon bonheur est de vous embrasser ; et mon cœur ne vous demande rien autre chose. Encouragez-moi donc pour que j’ose élever vers vous ma prière. Ah ! Quel immense amour a vaincu votre cœur ! Quel martyre vous souffrez ! Vous vous épuisez, afin de devenir pour nous une victime de rédemption, et pour nous délivrer de la mort éternelle. Ah ! Que la mort se montra cruelle et amère, lorsqu’elle pénétra dans votre tente, ô très doux cœur, d’où jaillit la source de la vie. Ô cœur tendrement aimé de mon cœur ! À cause de cette mort que vous avez endurée pour moi, lorsque vous vous êtes livré à moi comme une victime, attachez à vous toutes les inclinations et tous les mouvements de mon cœur ; je n’ai que ce seul désir au monde. Ô cœur aimable par-dessus tout, purifiez mon cœur sujet à mille tentations, et perdu dans les vanités de ce monde ; dissipez sa tiédeur, et remplissez-le piété et de crainte de Dieu. Ô cœur de mon Jésus ! Que votre amour pénètre jusqu’au fond de mon coeur tout chargé de péchés et de dettes, afin que je le donne à vous tout entier, et que je sois blessé d’amour pour vous ! ô cœur de mon Jésus, déployez-vous, et ouvrez-vous à moi, semblable à une rose qui ouvre son calice, et unissez-vous à mon cœur ; sanctifiez-le en le blessant, car votre amour ne fait point souffrir celui qui l’éprouve. Celui qui vous aime vraiment vous suit sans savoir comment : car il ne peut se retenir, et son amour ne connaît aucune borne. Celui qui vous aime voudrait pouvoir mourir mille fois pour vous. Ô très doux cœur de mon Jésus ! Que j’aime au-dessus de tout, mon cœur crie vers vous, et vous supplie de vous incliner vers lui, pour qu’il puisse s’unir à vous par un amour filial. Que mon cœur ne vive plus que de votre amour ; qu’il ne s’endorme plus dans une coupable indifférence ; qu’il vous implore, qu’il vous consacre ses larmes ; qu’il vous honore et vous prie, et que toujours il jouisse de vous. Ô coeur de mon Jésus ! Rose odorante, dont le parfum nous réjouit, je vous le dis encore une fois, déployez et ouvrez-moi votre calice, afin que mon cœur tout enflammé d’amour ne soupire qu’après vous. Ô Jésus! Permettez que mon coeur épouse le vôtre, et soit blessé avec lui : car il ne deviendra semblable au vôtre que lorsqu’il sera percé des traits de votre sainte passion. Ô cœur de mon Jésus ! Cachez mon cœur dans vos plaies, afin qu’il soit toujours près de vous, et qu’il trouve sa consolation dans vos douleurs ; de telle sorte qu’il puisse à peine se sentir encore lui-même. Je ne veux plus séjourner et reposer désormais que là. Voyez, ô mon Jésus ! Comme mon coeur court vers le vôtre, comme il a soif de vous ! Ne le repoussez donc pas de votre cœur, afin que toujours il trouve sa joie en vous. Amen.
Prière et salut au Visage de Jésus.
Salut, tête de mon Sauveur couronnée d’épines, ruisselante de sang, meurtrie de coups, cruellement défigurée, déchirée de coups de roseaux, dont le visage plein de bonté a perdu sa beauté, sa fleur et sa gloire, et est comme enveloppé des pâleurs de la mort. C’est pourtant là cette auguste face que les Anges du ciel aiment à contempler. Puis-je m’étonner de ne plus trouver en elle sa fraîcheur et son éclat, puisque la mort y a répandu ses horreurs ? Vous avez perdu toutes vos forces par vos souffrances, ô doux Jésus ! Et votre vie s’affaisse dans la défaillance et l’épuisement. Ô mon Jésus ! Qui avez enduré tant de mépris et de souffrances à cause de moi le plus grand de tous les pécheurs, donnez-moi seulement un regard, comme signe de votre amour pour moi. Ô bon Pasteur ! Je commence à comprendre par vos douleurs que j’ai reçu de vous le miel du salut, et le doux breuvage de la vie, mille fois plus précieux que toutes les joies de ce monde. Oh ! Ne méprisez pas un pauvre pécheur, ne rejetez pas un pauvre abandonné. Et si la mort approche de vous, penchez vers moi votre tête fatiguée, et reposez dans les bras de mon amour. Ô mon Jésus ! Faites que je participe avec joie à vos douleurs, et que je meure avec vous sur la croix. Ô mon bien-aimé Jésus, Dieu plein de miséricorde et de grâce, je vous remercie d’avoir souffert pour moi une mort si cruelle. Ne m’abandonnez pas, je vous en supplie, à l’heure de ma mort : assistez-moi à ce moment redoutable, accourez à mon secours, protégez-moi, et délivrez-moi de la puissance du démon. Bon Jésus, quand vous aurez fixé l’heure où je dois quitter cette vie, montrez-vous à moi, ô doux amour ! À qui tout appartient. Montrez-vous à moi sur votre croix, cet arbre de vie du salut éternel. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
VINGTIEME JOUR
Prière de Sainte Gertrude
Honneur, louange, adoration, vous soient rendus, ô mon Jésus, qui dans l’excès de votre miséricorde, avez daigné devenir pour nous, misérables pécheurs, notre Sauveur et notre bienfaiteur. Votre amour vous a fait boire jusqu’à la lie le calice amer de la douleur. Vos plaies ont produit notre salut ; notre réconciliation a été le fruit de votre sang, et c’est par votre mort sur la croix que nous avons reçu la vie. Pour nous, vous êtes descendu des hauteurs du ciel dans les plus profonds abîmes de l’humilité ; pour nous, vous vous êtes soumis aux plus cruels supplices ; pour nous, vous êtes de la mort la plus cruelle sur un bois ignominieux. Aussi, vous vous louons maintenant, et vous glorifions avec toute notre amour ; car de vos plaies coulent toujours plus pour nous les eaux salutaires de votre grâce ; par vous nous sommes redevenus enfants de Dieu et héritiers du bonheur éternel. Ô mon Jésus, mon libérateur et mon rédempteur, je veux vous honorer toujours par la sainteté de ma vie ; je veux vous prouver toujours ma reconnaissance, en accomplissant fidèlement tous mes devoirs. Je veux imiter avec un zèle constant vos vertus ; je veux chaque jour prendre votre croix sur moi, et la porter pendant toute ma vie, jusqu’à ma dernière heure ; afin que je devienne digne de vous louer et de vous glorifier un jour dans le ciel. Amen.
Prière de Saint Pierre Damien
Divin médiateur entre Dieu et l’homme, Seigneur Jésus-Christ, qui avez pris dans le chaste sein de la Bienheureuse Vierge Marie une chair semblable à la nôtre, et qui, pour notre salut, sur l’autel de la croix, avez immolé à votre Père, comme une victime sans tache et agréable à ses yeux, votre corps adorable ; vous qui vous êtes donné au genre humain comme moyen de salut, afin d’éloigner de lui la contagion du péché ; délivrez-moi des innombrables liens où se débat ma misère. Je me prosterne, Seigneur, devant l’étendard de votre croix vivifiante, et j’adore avec un saint respect la gloire nouvelle et inouïe de votre triomphe ; car vous êtes à la fois le prêtre et la victime, le rédempteur et le prix du rachat. Ô victime sainte qui avez brisé les portes de l’enfer, et ouvert aux fidèles celles du royaume céleste ! Je vous vois des yeux de l’esprit, ô mon Sauveur, cloué sur la croix et couvert de plaies. J’entends votre douce voix dire au bon larron : Aujourd’hui même tu seras avec moi dans le paradis. Par ce mystère de votre passion et de votre mort salutaire, je vous prie, je vous conjure avec larmes de ne pas me séparer, comme je le mérite, de la société de vos élus, mais de m’admettre avec le bienheureux larron dans la gloire de votre céleste royaume. Marquez pour cela, Seigneur, mon âme du signe de votre sainte croix, et purifiez-moi par sa vertu. Par cette croix sainte emparez-vous de moi, de telle sorte que l’ennemi ne puisse plus rien trouver en moi qui lui appartienne : afin que lorsque vous viendrez pour nous juger, et que ce signe de votre divine puissance brillera dans les cieux, vous reconnaissiez en moi ce sceau salutaire ; et qu’après avoir participé à vos souffrances et à votre croix ici-bas, je mérite de participer après cette vie à la gloire de votre résurrection.
PRIERES DE SAINT BERNARD
Ô mon Jésus crucifié, que dois-je vous offrir pour vous rendre tout ce que vous m’avez donné par la bénédiction de votre sainte croix ? Vous avez immolé pour nous ce que vous aviez de plus précieux, ce que rien ne peut payer : je veux donc aussi faire ce que je puis, et vous offrir, ô saint crucifié ! Ce que j’ai de plus précieux, c’est-à-dire moi-même. Vous vous êtes immolé pour moi ; comment pourrais-je tarder encore de m’immoler pour vous ? J’ai deux choses à vous offrir, Seigneur, mon corps et mon âme. Si je pouvais vous les offrir, parfaitement comme un sacrifice de louange, j’en tirerais bien plus de profit et de gloire qu’en les gardant pour moi-même. Abandonné à moi-même, je languis dans le trouble et l’angoisse ; mais je trouve une source de joie dans le sacrifice que je vous fais de tout mon être. Vous ne voulez pas ma mort, comment ne vous offrirais-je pas volontiers ma vie ? Vous n’agréez, Seigneur, que des victimes vivantes. Que mon offrande soit donc accompagnée d’une invincible fermeté, d’une humilité profonde, et d’un renoncement sincère à la chair, d’une volonté ferme de demeurer près de votre sainte croix dans un pieux détachement, une chasteté incorruptible, dans une humilité et une simplicité d’enfant. Amen.
Prières de Saint Grégoire le Grand
Je vous adore, ô Sauveur Jésus, suspendu sur la croix et couronné d’épines. Que votre croix, je vous en supplie, me délivre des atteintes du démon. Amen.
Je vous adore, ô Sauveur Jésus, couvert de plaies sur la croix, et n’ayant, pour désaltérer votre soif, que du fiel et du vinaigre. Que vos plaies, je vous en supplie, soient le remède de mon âme. Ô mon Sauveur, par cette amertume dont votre âme fut inondée à l’heure de votre mort, et surtout au moment où elle sortit de votre corps sacré : ayez pitié de mon âme, je vous en supplie, au moment où elle sortira de mon corps, et conduisez-la à la vie éternelle. Amen.
Je vous adore, ô Sauveur Jésus, déposé dans le sépulcre, embaumé de myrrhe et de parfums. Que votre mot, ô Jésus, soit ma vie. Amen.
Je vous adore, ô Sauveur Jésus, descendant aux enfers, et y délivrant vos captifs : ne m’y laissez jamais descendre, je vous en supplie. Amen.
Je vous adore, ô mon Sauveur, ressuscitant d’entre les morts, montant au ciel, et assis à la droite de votre Père. Faites, je vous en supplie, que je mérite de vous suivre où vous êtes, et de vous y être présenté. Amen.
Ô mon Sauveur Jésus ! Pasteur miséricordieux, conservez les justes, justifiez les pécheurs, ayez pitié de tous les fidèles, et soyez-moi propice à moi indigne et misérable pécheur. Amen.
Ô mon Sauveur Jésus ! Faites, je vous en supplie, que votre passion soit ma force, qu’elle me garde, me protège et me défende ; que vos plaies me soient un aliment et un breuvage, qui me nourrissent, me réjouissent et m’enivrent ; que l’aspersion de votre sang précieux me purifie de toutes mes souillures ; que votre mort soit éternellement ma gloire ; et que dans votre passion soient la réfection, la joie, la santé, le goût, la consolation et le désir de mon corps et de mon âme, maintenant et toujours. Amen.
Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant ! Placez votre passion, votre croix et votre mort entre votre justice et mon âme, maintenant et à l’heure de ma mort. Faites-moi grâce et miséricorde : donnez aux vivants le pardon, et le repos aux défunts ; la paix à votre Eglise, et à tous les pécheurs la vie et la gloire éternelle. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
Vingt et unième jour
Prière de Sainte Mechtilde
Seigneur Jésus, je vous rends grâces pour la plaie douloureuse de votre pied gauche, d’où a coulé pour nous l’ablution de nos péchés ; je dépose et cache en elle tous les péchés que j’ai commis dans ma vie. Amen.
Seigneur Jésus, je vous rends grâces pour la plaie douloureuse de votre pied droit, d’où a coulé pour nous la source de la paix ; je dépose et cache en elle tous mes désirs, afin qu’ils soient purifiés de tout mélange terrestre. Amen.
Seigneur Jésus, je vous rends grâces pour la paie douloureuse de votre main gauche, d’où a coulé pour nous la source de toutes les grâces ; je dépose et cache en elle tous mes maux, tant spirituels que temporels, afin qu’unis à votre passion, ils deviennent par ma patience, légers pour moi, et agréables à votre Père céleste. Amen.
Seigneur Jésus, je vous rends grâces pour la plaie douloureuse de votre main droite, d’où est sorti le véritable remède de nos âmes. Je dépose et cache en elle toutes les négligences dont je me suis rendu coupable dans la pratique des vertus, afin qu’elles soient compensées par les œuvres de votre zèle tout divin. Amen.
Seigneur Jésus, je vous rends grâces pour la plaie salutaire de votre coeur sacré, d’où a coulé pour nous, avec le sang et l’eau que vous avez répandus, les trésors de tous les biens. Je dépose et cache en elle tout mon amour, afin qu’uni avec le vôtre il devienne parfait. Amen.
Prière de Sainte Gertrude
Ô Jésus, brisé par les plus cruelles souffrances, je repasse en mon esprit les douleurs atroces que vous avez endurées dans votre corps adorable sur l’arbre de la croix ; et je vous supplie de les offrir à votre Père céleste, lorsque je serai sur le point de mourir, afin de mériter pour moi le pardon de tous les péchés que j’ai commis contre votre divine puissance, dans les membres de mon corps.
Ô Jésus, brisé par les plus cruelles souffrances, je repasse en mon esprit les angoisses que vous avez ressenties dans votre coeur adorable sur l’arbre de la croix, en considérant le grand nombre d’âmes pour qui votre passion et votre mort devaient être inutiles ; et je vous prie d’offrir à votre Père céleste toute cette amertume de votre coeur, lorsque je serai sur le point de mourir, en expiation de tous les péchés que j’ai commis dans mon coeur.
Ô Jésus, brisé par les plus cruelles souffrances, je repasse en mon esprit l’affreuse tristesse de votre sainte âme, sur l’arbre de la croix, lorsque votre Père céleste vous abandonna, et que vous fûtes en butte à la cruauté et aux malédictions des hommes ; et lorsque je serai en proie aux angoisses de la mort, je vous supplie d’offrir à votre Père céleste cette tristesse de votre âme, pour tous les péchés que j’ai commis dans la mienne.
Prière de Saint Léon le Grand à
Jésus implorant son père
Jésus implorant son père
Ô mon Jésus ! Mon âme est accablée de douleur, quand je pense à cette prière que vous adressâtes à votre Père céleste, lorsque prosterné dans la poussière, vous lui dites : Père, s’il est possible, éloignez de moi ce calice ; cependant que votre volonté se fasse, et non la mienne. Et d’un autre côté, mon âme est pénétrée de la plus vive reconnaissance, quand je considère votre passion, à laquelle l’humanité tout entière, et ma pauvre âme en particulier, doivent leur salut, et qui a commencé si tristement au jardin des Oliviers. Les paroles de votre prières m’annoncent assez la grandeur de votre accablement : mais aussi, c’est en participant à notre faiblesse que vous l’avez guérie ; c’est en vous soumettant à la crainte de la mort que vous l’avez chassée de nos coeurs. Vous avez voulu éprouver cette frayeur qui nous fait trembler, afin de prendre sur vous toutes nos misères, et d’affermir par la confiance en Dieu notre épouvante et nos incertitudes.
Ô mon Jésus ! Cette prière, dans laquelle vous soumettez entièrement votre volonté à celle de votre Père céleste, répand en nous tous une nouvelle vie. Elle contient de sublimes et magnifiques leçons pour tous vos fidèles : elle est, pour vos confesseurs, la flamme de l’amour, et la glorieuse couronne de vos martyrs. Ô mon Jésus ! Qui pourrait supporter les tempêtes des tentations, la haine de vos ennemis, les persécutions du monde ; si dans les douleurs que vous avez voulu souffrir pour nous, vous n’aviez crié vers votre Père céleste au nom de tous vos fidèles ; Que votre volonté soit faite. Faites-nous donc comprendre toujours plus clairement, à nous les enfants de votre sainte Eglise, par quel prix inestimable nous avons été rachetés, et comment vous nous avez justifiés sans aucun mérite de notre part. Alors, si nous avons à supporter à cause de vous quelques tentations, ou quelqu’autre persécution, nous nous réfugierons à l’ombre de votre protection toute puissante, et nous appuyant sur votre prière, comme sur un bâton ; nous marcherons avec assurance ; et nous ne craindrons rien, si vous nous communiquez votre soumission à Dieu, qui est notre vraie et unique force. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
VINGT-DEUXIEME JOUR
PRIERE DE SAINTE MECHTILDE
Ô Jésus ! Innocent agneau de Dieu, qui avez été attaché et avez souffert pendant trois longues heures sur la croix : je vous remercie pour les douleurs que vous avez ressenties pendant que l’on vous étendait avec tant de cruauté sur ce bois d’ignominie ; daignez, je vous en supplie par ces douleurs, me pardonner les péchés que j’ai commis contre vous dans mes membres.
Ô Jésus ! Innocent agneau de Dieu, je vous remercie du fond de mon cœur pour les souffrances inexprimables que vous avez endurées sur le Calvaire, pendant qu’on perçait de clous, et qu’on fixait à la croix vos mains et vos pieds sacrés, de telle sorte que tous vos nerfs en étaient ébranlés. Par ce martyre, et par les saintes plaies de vos mains et de vos pieds, je vous supplie de les montrer et de les offrir à votre Père céleste, pour tous les péchés dont mes mains et mes pieds ont été l’instrument.
Ô Jésus ! Innocent agneau de Dieu, je vous rends grâces pour la soif ardente que vous avez ressentie sur la croix, lorsque vous avez crié d’une voix plaintive : J’ai soif ! Pour l’apaiser, on n’avait pas même une goutte d’eau à vous offrir, mais seulement du vinaigre et du fiel. Ah ! Pauvre Jésus, abandonné des hommes, je vous prie de vouloir bien présenter cette soif à votre Père céleste, pour tous les péchés que j’ai commis en mangeant et buvant avec excès ou avidité.
Ô Jésus ! Innocent agneau de Dieu, méprisé, tourné en dérision par tous les hommes, et ne trouvant personne pour vous consoler et vous soulager : je déplore amèrement votre abandon si douloureux ; je voudrais avoir été près de votre croix pour vous offrir mes services. Je vous rends grâces pour tout ce que vous avez souffert pour mon salut, et je vous offre mon coeur, pour qu’il puisse partager l’amertume dont le vôtre est plein ; je veux, jusqu’à mon dernier soupir, souffrir par amour pour vous tout ce que vous avez souffert vous-même, afin d’être toujours une victime qui vous soit agréable. Amen.
PRIERE DE SAINT EPHREM
Ô mon Sauveur crucifié, qui ne fermez à aucun pécheur la porte de vos miséricordes, daignez jeter un regard favorable sur la prière que je vous adresse, ouvrez-moi votre cœur, afin que j’y trouve le pardon de tous mes péchés. Soyez mon rédempteur, ô Jésus, qui connaissez si bien tous mes péchés ; et rachetez-moi par votre sang et vos plaies. Que votre sainte croix me conduise dans toutes mes voies, et surtout lorsqu’il me faudra franchir cet abîme effrayant, placé entre cette vie et l’éternité ; faites par votre sainte croix que je vienne à vous, et que je contemple votre gloire, pour que je puisse pendant toute l’éternité glorifier joyeusement votre grâce, qui m’a remis toutes mes dettes, et pardonné avec tant de miséricorde. Amen.
PRIERE DE SAINT BONAVENTURE
Ô mon Jésus ! Je vous contemple à travers mes larmes, déposé de l’arbre de la croix, après avoir accompli l’œuvre pénible de votre amour et de votre obéissance. Oh ! Si j’avais été cet arbre précieux, si vos mains et vos pieds sacrés avaient été attachés à moi, j’aurais crié à ceux qui venaient vous ôter : Jamais je ne laisserai détacher de moi Jésus-Christ mon Sauveur et mon maître ; ensevelissez-moi donc avec lui, afin que je n’en sois plus séparé. Bon Jésus, ce que je ne puis plus faire avec mon corps, je veux le faire en esprit et dans mon cœur. C’est un bonheur céleste ici bas d’être crucifié avec vous qui avez été crucifié pour moi. Ô plaies sacrées de mon bon Sauveur ! Je veux demeurer en vous désormais ; c’est par votre vertu que je veux me soutenir ; c’est par le remède que vous me procurez que je veux guérir. Je veux me construire en vous trois demeures, l’une dans les pieds, l’autre dans les mains, et la troisième, qui doit me servir toujours de retraite et d’asile, dans la plaie sacrée du cœur de mon Jésus. C’est là que je veux respirer, là que je veux agir, là que je veux me reposer, là que je veux le prier, là que je veux lui demander instamment sa grâce et sa bénédiction ; et lui, si miséricordieux, m’accordera certainement tout ce qui m’est salutaire. Amen.
PRIERE DU BIENHEUREUX LOUIS DE GRENADE
Ô mon Jésus ! La mort vous a saisi sur la croix, et non contente de sa victoire, elle vous a percé le cœur d’une lance ennemie ; et de cette plaie, le sang et l’eau en abondance. Je vous salue avec dévotion, sainte plaie de mon Jésus, qui blessez tous les coeurs des fidèles d’amour pour lui, et qui êtes devenue pour nous tous la porte où nous pouvons entrer dans le cœur de notre divin Sauveur. Oui, vous êtes la porte qui conduit à la véritable arche d’alliance. C’est en vous que se réfugient tous ceux qui sont tentés ; en vous que les âmes troublées trouvent leur consolation et les malades leur guérison. C’est par vous que les pécheurs pénitents recouvrent les joies célestes de la grâce ; vous êtes le doux repos des exilés dans ce triste pèlerinage qui doit les conduire à une patrie meilleure ; vous êtes le sanctuaire de la paix de Dieu, l’écrin des bénédictions de l’Église, cette veine d’eau vive qui jaillit jusqu’à la vie éternelle.
Seigneur Jésus, ouvrez-moi cette porte, et recevez mon cœur dans cette aimable demeure ; que par elle j’arrive jusqu’au sanctuaire le plus intime de votre amour ; et que là je puisse boire à longs traits à cette source précieuse du salut, et laver ma pauvre âme dans ce bain salutaire. Que mon âme, Seigneur, repose toujours sur votre coeur sacré transpercé d’une lance, pour oublier dans ce saint asile toutes les peines, tous les troubles et toutes les douleurs de ce monde. Je choisis aujourd’hui cette plaie salutaire, comme le lieu de mon action et de mon repos, afin de pouvoir dire toujours avec le Prophète : c’est là ma demeure pour l’éternité ; ici je veux rester toujours, car c’est la retraite que j’ai choisie.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
VINGT-TROISIEME JOUR
PRIERE DE SAINT BERNARD
Lève les yeux, ô mon âme, vers l’Homme-Dieu crucifié, et repasse en ton esprit avec un amour compatissant les affreux supplices que ton maître a soufferts dans son humanité ; mais regarde en même temps sa majesté suprême, et les merveilles de sa puissance ; car la Sainte Ecriture te raconte que, de la sixième heure jusqu’à la neuvième, les ténèbres couvrirent la terre, que le soleil s’obscurcit, que le voile du temple se déchira depuis le haut jusqu’en bas, que la terre trembla, que les rochers se fendirent, que les tombeaux s’ouvrirent, et que les corps de plusieurs saints ressuscitèrent.
Prosterne-toi, ô mon âme ! Au pied de la croix, pour y adorer ton maître ; et crie dans ton étonnement : Quel est donc celui que pleure le ciel et la terre, et dont la mort rend la vie aux morts ? C’est le Seigneur notre Dieu, Jésus-Christ ton Sauveur, le Fils unique et éternel de Dieu, Dieu de Dieu, vrai Dieu et vrai homme en même temps, le seul sous le soleil qui ait été trouvé juste, innocent et sans tache. Et pourtant, vois comme il a été mis au nombre des malfaiteurs, et rejeté par la synagogue. Est-il un spectacle plus déchirant que de voir ton Sauveur souffrir sur la croix les plus affreux supplices ? Le vois-tu, les bras étendus sur ce bois de malédiction, objet des insultes de tous les méchants, et de la douleur de tous les fidèles, versant tout son sang entre deux scélérats, et condamné à la mort la plus horrible par le peuple qu’il avait choisi, et dont il méritait à tant de titres les adorations et les hommages.
Puis, demande-toi pourquoi Jésus a souffert ; il le sera répondu : il a été blessé à cause de nos péchés, et frappé à cause de nos crimes ; il a été mis à mort pour que nous recevions en lui la vie ; et il s’est immolé lui-même pour nous à son Père comme une victime d’un parfum agréable, pour détourner de nous la colère et la justice de son Père irrité par nos péchés, et pour nous donner une place au céleste royaume. Oh ! Que salut dans l’amour de Jésus pour nous ! Les clous, la couronne d’épines, les plaies de Jésus, tout nous crie que l’Homme-Dieu sur la croix est une victime plus que suffisante pour notre rédemption. La douleur, traversant son corps sacré, pénètre jusqu’à son cœur, afin qu’il lui soit impossible désormais de ne pas avoir pitié de notre faiblesse ; car sur toutes ses plaies nous pouvons lire en caractères visibles pour tous les regards, que le Seigneur se montre doux, bon et miséricordieux envers nous. Personne, en effet, n’est plus miséricordieux que celui qui donne sa vie pour sauver des malheureux condamnés à la mort éternelle.
Ô Dieu ! Père céleste, soyez-nous propice et miséricordieux, par le sang, par les plaies et la mort de votre Fils unique sur la croix. Mettez dans une balance ô Dieu clément ! Tous les péchés qui nous ont attiré votre colère, et dans l’autre toutes les douleurs que votre Fils innocent a souffertes pour nous, le côté qui inclinerait votre compassion vers nous l’emporterait certainement sur celui qui tendrait à retenir vos miséricordes dans votre colère. Que chaque langue vous loue, ô bon Père, pour la plénitude de votre amour envers nous ; puisque vous n’avez pas épargné le Fils unique de votre cœur, mais que vous l’avez livré à la mort pour nous tous, afin qu’il soit dans le ciel notre fidèle avocat auprès de vous.
Et vous, ô Jésus ! Que ferai-je pour vous rendre de dignes actions de grâces, moi qui ne suis qu’une pauvre créature, qu’une ville poussière ? Depuis la plante des pieds jusqu’à la tête, vous vous êtes enfoncé dans l’abîme de la souffrance, afin de me tirer entièrement de l’abîme du péché ; et les flots de la douleur ont pénétré jusqu’en votre âme. Je ne trouve rien que l’homme puisse vous rendre ; car lors même que j’aurais à ma disposition le ciel et la terre avec toute leur magnificence, que serait-ce en comparaison de tout ce que vous avez fait pour moi ? C’est donc à vous, Seigneur, de me donner miséricordieusement ce que je dois vous rendre pour vos bienfaits, et de m’apprendre encore comment je dois vous le rendre. Je veux vous aimer, Seigneur, de tout mon coeur, de toute mon âme et de toute ma force ; je veux marcher sur vos traces, ô vous qui vous êtes abaissé jusqu’à mourir pour moi. Et tout cela encore, comment pourrais-je le faire, si ce n’est par vous seul avec le secours de votre grâce ?
Ô mon Sauveur et mon Dieu, je vous adore comme mon vrai Dieu ; j’ai confiance en vous, et mon âme soupire vers vous de toute sa puissance ; aidez mon imperfection. Je me prosterne devant les glorieux instruments de votre passion, par lesquels vous avez opéré mon salut. J’honore en votre nom, ô Jésus, le royal étendard de votre croix, votre couronne d’épines, les clous tout rougis de votre sang, la lance qui a percé votre côté sacré, vos plaies, votre sang, votre mort et votre tombeau ; car de toutes ces choses il me vient comme un souffle de vie qui anime mon âme. Réveillez-moi de la mort où je sommeille ; préservez-moi des artifices du démon ; fortifiez-moi, afin que le joug de vos commandements me soit léger, et que le fardeau de votre croix que vous m’avez commandé de porter me soit doux, afin qu’à votre exemple je supporte avec un courage invincible les épreuves si nombreuses de ce monde de misère. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
VINGT-QUATRIEME JOUR
PRIERE DE SAINT EPHREM
Je me prosterne à vos pieds, ô mon divin Sauveur, je vous adore, vous loue, je vous bénis, et vous implore. Je vous glorifie, ô Jésus ! parce qu’étant le Fils unique de Dieu, le maître de toues choses, la pureté et la sainteté même, vous vous êtes livré à la mort, et à la mort de la croix, pour moi, et pour tous les autres pécheurs; afin de délivrer nos âmes des liens du péché. Vous êtes éternel, inaccessible à tout esprit créé; vous vous suffisez parfaitement à vous-même; et cependant vous avez daigné mourir sur la croix pour nous pécheurs, qui ne nous connaissions point, afin d’éclairer notre esprit des lumières de l’intelligence et de la science. Que pourrions-nous vous rendre pour un si grand bienfait, nous qui sommes pécheurs, non seulement par la condition de notre nature, mais encore par un acte libre de notre volonté ? Vous êtes toujours le même, Seigneur, toujours bon et miséricordieux, toujours riche en bénédictions, toujours glorieux, toujours patient pour supporter nos crimes, tant est grande la multitude des miséricordes que vous avez répandues sur nous.
Votre amour, votre miséricorde et votre grâce vous ont vaincu, ô mon Dieu, et vous ont fait entreprendre l’œuvre pénible de votre rédemption; il est donc bien juste que nous proclamions ce bienfait en votre présence. Si vous n’aviez été vaincu, Ô Sauveur, par vos miséricordes, vous ne vous seriez jamais offert comme victime d’expiation pour tous les pécheurs. Aussi, l’âme de votre serviteur est énivrée, rafraîchie, éclairée et fortifiée par votre grâce et votre amour. Ô mon Jésus ! Fils unique de Dieu, splendeur du Père éternel, qui habitez dans une lumière inaccessible, et illuminez de votre grâce le monde entier : dissipez les ténèbres qui obscurcissent mon esprit ; que vos grâces et vos miséricordes l’éclairent, afin qu’il ne soit pas entièrement aveuglé par les artifices du démon ; car il est bien faible, Seigneur, ressemble à ces arbustes nouvellement plantés; et de même que ceux-ci ont besoin d’être arrosés par une eau pure, et rafraîchis par les vents les plus doux; ainsi mon âme a besoin dans sa faiblesse d’être éclairée et fortifiée par votre grâce. Le calice de votre sang précieux est plein de lumière et de vie ; donnez-le-moi, mon doux Sauveur. Mais moi, pauvre pécheur, que vous donnerai-je ? Que mon cœur devienne votre temple, et que ma vie soit un psaume en votre honneur.
Louange et gloire à vous, ô doux ami du genre humain ; gloire à vous, ô miséricordieux ; gloire à vous, ô patient ; gloire à vous, qui nous pardonnez tous nos péchés; gloire à vous, qui êtes venu pour nous racheter ; gloire à vous qui avez pris chair dans le sein d’une Vierge; gloire à vous, qui avez été lié comme un malfaiteur ; gloire à vous, qui avez été flagellé; gloire à vous, qui avez été rassasié d’opprobres ; gloire à vous, qui avez été enseveli ; gloire à vous, qui êtes ressuscité et monté aux cieux; gloire à vous, qui êtes assis à la droite de votre Père, et qui viendrez pour juger les âmes qui auront rendu par leur vie votre passion inutile. Ah ! dans cette heure d’épouvante et d’horreur, lorsque les vertus des cieux seront ébranlées, lorsque les chœurs des anges, des archanges, des chérubins et des séraphins paraîtront devant votre face, dans un saint tremblement, lorsque la terre chancellera sur ses bases, et que tout ce qui vit frissonnera de terreur devant votre gloire incomparable; à cette heure, cachez-moi dans votre main, et sauvez mon âme du feu dévorant, du grincement des dents, des ténèbres et des pleurs éternels; et que je puisse chanter avec les élus Gloire à vous, ô Sauveur des pécheurs, à cause de vos miséricordes infinies. Amen.
PRIERE DE SAINT AUGUSTIN
Qu’avez-vous fait, ô bon Jésus ! pour être condamné ? Quel crime avez-vous commis pour être traité aussi indignement ? Ah ! c’est moi qui suis la cause de vos souffrances et de votre mort. Je suis le pécheur pour qui vous avez donné votre vie; je suis le crime qui devait être expié par votre mort. C’est moi qui ai ouvert les plaies dont votre corps est couvert. Que ce châtiment est merveilleux ! quel mystère dans ce décret qui demande votre mort comme prix de ma rédemption ! Le méchant pèche, et l’innocent paie son péché : l’impie se révolte contre Dieu, et le juste est condamné; le saint souffre ce que le pécheur méritait; le maître paie les dettes du serviteur. Quelle humilité, quel abaissement, ô Fils de Dieu ! Où vous a emporté votre amour ? A quelle extrémité vous ont entraîné votre miséricorde et votre bonté ? Jusqu’à quel excès vont votre amour et votre compassion ? J’ai transgressé vos commandements, et pour cela vous êtes attaché à la croix. J’ai rassasié mes désirs, des clous ont déchiré votre chair; parce que j’ai goûté le fruit du péché, il a fallu que vous fussiez abreuvé d’un fiel amer ; une Eve m’a donné un sourire approbateur, Marie a fondu en larmes devant vous. Ô roi de gloire ! quand je mets ainsi en présence ma malice et votre miséricorde, mon injustice et votre justice, comme ce rapprochement fait ressortir clairement l’une et l’autre !
Mon Seigneur et mon Dieu ! comment reconnaître les œuvres de votre amour pour moi ? Il n’y a point de cœur d’homme qui puisse suffire à une telle tâche. Vous pouvez néanmoins, ô Fils de Dieu, aider en quelque chose mon impuissance, en touchant mon âme de votre grâce, et en lui donnant la force de crucifier sa chair avec ses convoitises. Si vous m’accordez cette grâce, je prends aussitôt ma croix et je marche sur vos traces, puisque vous vous êtes abaissé jusqu’à mourir sur la croix pour mes péchés. Et après avoir vaincu avec votre secours l’homme intérieur, je pourrai affronter les ennemis extérieurs, et regarder sans trembler le glaive dont ils me menaceraient. Faites donc couler dans mes blessures, ô bon Jésus ! ce remède céleste, afin que le venin du serpent infernal perde sa vertu, et que je recouvre ma santé première; que, plein du sentiment de votre douceur, je méprise sincèrement tous les plaisirs du monde, et que je ne craigne aucune souffrance pour vous. Ne me laissez rien, je vous en supplie, qui me soit aimable, agréable, rien qui me soit précieux, rien qui ait de l’attrait pour moi sans vous; que tout sans vous me soit petit et sans valeur ; que toute joie qui ne vous a pas pour objet me soit une peine, et que toute souffrance pour vous me soit une joie; que votre nom me soit un rafraîchissement, et que votre souvenir me soit une consolation.
Pour racheter le monde, ô Jésus qui avez pris la nature humaine; vous vous êtes soumis à la circoncision; vous avez été rejeté par les Juifs, trahi par Judas, et livré à vos ennemis par un baiser ; vous vous êtes laissé lier de cordes, et conduire au supplice comme un innocent agneau; vous avez comparu devant Anne, Caïphe, Pilate et Hérode; vous avez été accusé par de faux témoins, flagellé, outragé, conspué, couronné d’épines, frappé d’un roseau sur la tête; vos yeux ont été voilés, votre corps mis à nu, cloué et élevé à la croix, vous avez été mis au nombre des scélérats, abreuvé de fiel et de vinaigre et percé d’une lance. Ah ! Seigneur, par toutes ces saintes et cruelles souffrances que j’honore en ce moment, par votre sainte croix et votre mort sanglante, délivrez-moi, je vous en supplie, des peines éternelles de l’enfer, et conduisez-moi où vous avez conduit le bon larron qui était crucifié avec vous. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
VINGT-CINQUIEME JOUR
Sept actions de grâce aux sept effusions du sang de Jésus-Christ
Ô mon bon maître et Sauveur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, louanges et actions de grâces vous soient rendues, de ce que dans votre première enfance, le huitième jour de votre vie mortelle, vous avez daigné répandre pour nous votre sang précieux et innocent, et subir, comme un véritable enfant d’Abraham, les douleurs de la circoncision. Par cette sainte effusion de votre sang, je vous demande la grâce de l’humilité, pour me défendre de tout orgueil et de toute vanité du siècle.
Ô bon Jésus, vrai Dieu et vrai homme, louanges et actions de grâces éternelles vous soient rendues, pour cette sueur sanglante que vous daignâtes répandre pour nous au jardin des Oliviers ; lorsque votre âme, plongée dans une profonde angoisse, prit généreusement la résolution de mourir pour nous. Par cette sainte effusion de votre sang, je vous demande la grâce de la libéralité, pour me défendre de toute cupidité et avarice.
Ô Jésus ! chaste époux, vrai Dieu et vrai homme, louanges et actions de grâces éternelles vous soient rendues, de ce que dans le prétoire de Pilate vous aviez souffert qu’on vous attachât à une colonne, et qu’on déchirât de coups de fouets votre chair virginale. Par cette sainte effusion de votre sang, je vous demande la grâce de la chasteté, pour me défendre contre tous les vices qui pourraient souiller mon âme.
Divin Jésus, très doux agneau, vrai Dieu et vrai homme, louanges et éternelles actions de grâces vous soient rendues, de ce que vous avez souffert qu’on couronnât votre tête d’épines, et qu’on la frappât cruellement d’un roseau. Par cette sainte effusion de votre sang, je vous demande la grâce de la douceur contre la colère et tout désir de vengeance.
Divin Jésus, vrai Dieu et vrai homme, louanges et éternelles actions de grâces vous soient rendues, pour les cruelles souffrances que vous avez endurées, soit avant, soit après avoir porté votre croix, lorsqu’on vous dépouilla de vos vêtements, collés par le sang sur votre corps adorable. Par cette sainte effusion de votre sang, je vous demande la grâce de l’abstinence et de la sobriété, contre l’intempérance et la gourmandise.
Divin Jésus, vrai Dieu et vrai homme, charitable Samaritain, louanges et éternelles actions de grâces vous soient rendues, de ce que par amour pour nous, afin de nous racheter, vous avez souffert qu’on perçât cruellement, et qu’on attachât à la croix vos mains et vos pieds adorables. Par cette sainte effusion de votre sang, je vous demande la grâce de la charité fraternelle contre toute inimitié et toute envie.
Ô souverain Prêtre, divin Jésus, vrai Dieu et vrai homme, louanges et éternelles actions de grâces vous soient rendues, de ce que vous avez souffert qu’on perçât d’une lance votre côté sacré. Par cette sainte effusion de votre sang, je vous demande instamment la grâce de la ferveur, et d’un saint zèle qui me préserve de toute langueur et de toute paresse dans votre service, et dans mes exercices de piété. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
VINGT-SIXIEME JOUR
Offrande à Dieu le Père des cinq Plaies du Sauveur
Père très clément, Dieu éternel, je vous offre, pour mes péchés et ceux du monde, votre Fils unique et bien aimé suspendu à la croix ; je vous offre les plaies sacrées qu’il a reçues pour nous ; je vous offre aussi sa passion, ses douleurs, ses angoisses, ses accablements, son sang et sa mort ; et dans cette ardente charité par laquelle il s’est offert pour nous sur l’autel de la croix, je me donne, me livre et me consacre pour toujours avec lui à votre service, pour la gloire de votre divine majesté. Amen.
Père très clément, je vous offre la plaie, le sang, les fatigues et les douleurs de la main droite de votre Fils unique, contre mes désobéissances et mes révoltes, et je vous supplie instamment de m’accorder par lui l’esprit d’une parfaite obéissance, afin que j’accomplisse votre bon plaisir aussi promptement que l’ombre suit le mouvement du corps, et qu’en toutes choses j’aime, je cherche et j’exécute votre sainte volonté. Amen.
Père très clément, je vous offre la plaie sacrée, et les souffrances de la main gauche de votre Fils unique, et sa profonde humilité, contre mon orgueil, ma vanité, et tous les autres péchés qui découlent de cette source empoisonnée ; et je vous conjure, par la vertu de cette sainte plaie, d’arracher en moi, et de dissiper toute vanité et toute enflure de l’esprit ; afin que, connaissant parfaitement ma bassesse, je puisse vous servir avec joie dans une sincère humilité, à travers les mépris et l’ignominie. Amen.
Père très clément, je Vous offre la plaie, le sang, les souffrances et les tourments du pied droit de votre Fils unique, et son admirable patience, contre mon impatience et ma pusillanimité ; et je vous supplie de m’accorder, par cette sainte plaie, une constance généreuse, et une patience invincible, qui me fassent recevoir avec actions de grâces, supporter avec fermeté, et surmonter avec courage les contradictions, les peines, les incommodités et tous les maux de cette vie ; afin que, dans toutes les circonstances et dans tous les évènements, je me jette, moi et tout ce qui m’appartient, avec une confiance et une résignation parfaite dans les bras de votre Providence. amen
Père très clément, je vous offre la plaie sacrée du pied gauche de votre Fils unique, et son ineffable miséricorde, contre ma dureté, mes jalousies ; et je vous supplie de tirer pour moi de cette blessure, comme d’un précieux écrin où sont renfermées toutes les vertus, des sentiments de miséricorde, de pitié, de compassion et de douceur, surtout envers ceux qui m’ont offensé et blessé ; afin que, dans leurs nécessités, j’aie pour eux une charité sincère, que je leur porte secours avec promptitude et joie, et que je supporte, dans un esprit de douceur leurs défauts et leurs faiblesses. Amen.
Père très clément, je vous offre la plaie du cœur et du côté de votre Fils unique, et l’ardente charité dont il a brûlé pour vous et pour nous en même temps. Je vous fais cette offrande contre la paresse, la langueur et la tiédeur dont je me suis rendu coupable dans votre service, vous suppliant de répandre en mon âme, du fond de cette source abondante de grâce, le zèle de votre culte et de votre gloire ; afin que vous aimant de tout mon cœur, et sanctifiant votre nom dans toutes mes œuvres, je ne pense qu’à vous, ne soupire qu’après vous, ne désire de plaire ou ne craigne de déplaire qu’à vous, et que j’emploie joyeusement toute ma vie au service de votre gloire. Amen.
Recevez, Seigneur, cette offrande que je vous fais des plaies sacrées de votre Fils unique, qui sont à la fois, et le remède de nos âmes, et les monuments de votre amour. Faites, par ces plaies sacrées, que je vive et que je meure sous leur protection et sous leur abri, jusqu’à ce que je mérite de les contempler avec tous les élus dans la gloire, et de vous rendre grâce, à cause d’elles, d’éternelles actions de grâces. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
VINGT-SEPTIEME JOUR
Salut, plaie bénie de ma main droite de mon Jésus crucifié, de laquelle coule un sang abondant pour mon salut et celui de tous les hommes. Protégez-moi, Seigneur, et sauvez-moi par votre droite : qu’elle frappe l’ennemi infernal, afin qu’il ne puisse se glorifier d’avoir eu l’avantage sur celui que vous avez racheté de votre sang. Que votre droite me conduise merveilleusement, afin que me pensées, mes paroles et mes actions tendent toujours vers vous comme vers mon but et ma fin dernière. Faites que je porte toujours une lampe ardente entretenue par l’huile de la charité, afin que je mérite d’être admis aux noces célestes ; et lorsque vous viendrez juger le monde, faites que, placé à votre droite, je mérite d’entendre avec vos élus ces paroles : Venez, les bénis de mon Père, recevoir le royaume qui vous a été préparé dès la création du monde. Amen.
Salut, bienheureuse plaie de la main gauche de mon Sauveur Jésus-Christ, tout empourprée de son sang précieux. Daignez, Seigneur, lever le bras, et, d’un coup de votre main puissante, dissiper les entreprises injustes et perverses de ceux qui me veulent du mal. Réprimez les forces des ennemis qui cherchent mon âme. Protégez-moi, assistez-moi dans mes tribulations et mes adversités, et délivrez-moi miséricordieusement de tous les maux passés, présents et futurs. Arrachez-moi des mains de ceux qui me persécutent et qui me haïssent sans cause. Dites à mon âme : Je suis ton salut. Que ceux qui cherchent à me perdre soient perdus eux-mêmes, afin qu’étant délivré de la main de mes ennemis, je vous serve dans la justice et la sainteté tous les jours de ma vie. Amen.
Salut, plaie gracieuse du pied droit de mon Sauveur Jésus, arrosé du sang de l’agneau sans tache qui efface les péchés du monde. Donnez, Seigneur, à mes pieds la rapidité des pieds du cerf ; afin que je parcoure d’une course infatigable la voie de vos commandements et que je cherche toujours ce qui plaît à votre divine volonté. Conduisez mes pas dans votre loi et dans les œuvres de vos préceptes, afin que j’avance de vertu en vertu, jusqu’à ce que je voie le Dieu des dieux dans Sion. Que votre parole soit pour mes pieds une lumière qui éclaire toutes mes voies, afin que je puisse donner à mon prochain de saints exemples, et procurer ainsi votre gloire, ô mon Dieu ! maintenant et toujours. Amen.
Salut, plaie vénérable du pied gauche de mon Seigneur Jésus-Christ, teinte de son sang précieux. Tirez, Seigneur, mes pieds du filet que mes ennemis m’ont tendu ; gardez mon âme de la chute pour que je ne devienne pas la proie de mes ennemis. Que je ne marche point orgueilleusement ; que mon cœur ni mes yeux ne s’élèvent point ; que je n’affecte point une grandeur orgueilleuse, mais que je marche devant vous toute ma vie dans la simplicité de mon cœur. Conduisez-moi, Seigneur, dans les sentiers de la justice ; enseignez-moi vos voies, afin que je sache ce qui vous est agréable en tout temps, et que j’accomplisse tous vos préceptes. Amen
Salut, plaie salutaire du cœur et du côté de mon Seigneur Jésus-Christ, percé par la lance cruelle d’un soldat, et d’où coulent en abondance le sang et l’eau, pour laver nos péchés. Blessez mon cœur, je vous en supplie, d’un trait de votre amour, afin qu’il vous honore et vous vénère en tout et par-dessus toutes choses, et que j’aime à cause de vous mon prochain d’un amour fraternel. Purifiez mon cœur par ce sang précieux et cette eau salutaire ; afin que, lavé de toute souillure, je mérite de vous contempler pendant toute l’éternité, vous, ô Dieu mon Sauveur, dont la vue est le privilège de ceux qui ont le cœur pur. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
VINGT-HUITIEME JOUR
Seigneur, qui voulez, non la mort, mais le repentir des pécheurs, regardez d’un œil propice votre peuple qui se réfugie d’un cœur contrit dans vos saintes plaies, et les honore avec dévotion. Daignez éloigner de lui les guerres, la faim, la peste, et tous les autres fléaux de votre colère.
Seigneur, qui ne méprisez point le gémissement d’un cœur contrit, et qui ne repoussez point les soupirs des opprimés, et les désirs de ceux que la douleur accable, écoutez les prières que nous adressons à vos saintes plaies dans nos tribulations ; et les recevant avec clémence, détruisez et rendez inutiles tous les pièges que nous tend la malice des démons et des hommes ; afin que, n’étant blessés par aucune tentation nous soyons délivrés de toute tribulation et de toute angoisse, et que nous vous rendions grâces dans votre Eglise, ô Seigneur notre Dieu.
Pardonnez-nous nos péchés, Seigneur, et tirez de vos saintes plaies le remède que nous implorons de votre miséricorde. Considérez notre humiliation et nos souffrances. Eloignez de nous les calamités qui nous affligent ; exaucez dans votre clémence les prières que nous vous adressons, et nous couvrant du bouclier de vos saintes plaies, gardez-nous de tout mal.
Dieu miséricordieux, qui ne vous souvenez plus des iniquités du pécheur converti, mais qui écoutez favorablement ses gémissements, jetez les yeux sur tous ces temples, ces autels, ces lieux saints consacrés autrefois à votre nom, et profanés aujourd’hui par les abominations des hérétiques. Souvenez-vous de votre héritage acquis par vos plaies sacrées, et par l’effusion de votre précieux sang ; visitez avec soin votre vigne que le sanglier s’efforce de ravager ; fortifiez de votre vertu ceux à qui vous l’avez confiée, contre la fureur de vos ennemis, donnez-leur la victoire, et récompensez leurs travaux par la possession du royaume éternel.
Seigneur, qui dissipez les guerres, et prenez parti pour ceux qui espèrent en vous, contre leurs ennemis, secourez vos fidèles qui implorent la protection de vos plaies adorables ; afin qu’ayant abattu l’orgueil de vos ennemis, et ayant dissipé toutes leurs hostilités, nous vous rendions d’éternelles actions de grâces, ô Dieu qui vivez et régnez avec Dieu le Père, dans l’unité du Saint-Esprit, pendant tous les siècles des siècles. Amen.
Très doux Jésus, par la plaie salutaire de votre pied droit, pardonnez-moi je vous prie tous les péchés que j’ai commis contre vous par pensées. Que les mérites infinis de cette plaie sacrée suppléent toutes les bonnes pensées auxquelles j’ai négligé de consentir jusqu’ici, afin qu’à l’avenir je ne désire, et ne cherche, et ne trouve que vous, ô mon souverain bien, objet de tout mon amour. Amen.
Très doux Jésus, par la plaie sacrée de votre pied gauche, pardonnez-moi, je vous prie, tous les péchés que j’ai commis, en abusant contre votre sainte volonté de mes sens intérieurs ou extérieurs. Réprimez-les à l’avenir par le frein de votre crainte salutaire ; afin que, mort au monde et à toutes les créatures, je ne sente et ne désire que vous, ô mon Dieu, crucifié pour moi. Amen.
Très doux Jésus, par la plaie sacrée de votre main droite, pardonnez-moi, je vous en supplie, toutes les mauvaises actions dont je me suis rendu coupable jusqu’ici, et daignez réparer par vos mérites infinis tous les péchés d’omission que j’ai commis par une négligence volontaire ; faites que j’implore plus utilement à l’avenir, avec le secours de votre grâce, les talents que vous m’avez confiés. Amen.
Très doux Jésus, par la plaie de votre main gauche, pardonnez-moi les mouvements d’impatience et de colère où je me laisse aller souvent à la moindre occasion ; et faites que je tire de cette plaie sacrée le remède d’une patience inébranlable dans toutes les contrariétés qui m’arriveront, afin que je mérite de posséder la terre des vivants, promise à ceux qui sont doux. Amen.
Très doux Jésus, par la plaie sacrée de votre cœur, daignez me pardonner tous les péchés que mon cœur a commis par une volonté perverse ou une intention coupable ; et daignez entrer mon cœur fragile sur votre divin cœur, de telle sorte qu’il ne sente et ne désire que ce que vous sentez et désirez vous-même ; et que, se reposant en vous, il persévère constamment dans le bien jusqu’à la mort. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
VINGT-NEUVIEME JOUR
Prière à Jésus souffrant
Ô Jésus Christ, mon unique Sauveur, que votre douloureuse passion et votre mort cruelle ne soient point privées de leurs fruits et ne deviennent point inutiles en moi, misérable pécheur. Par toutes vos ignominies, par votre mort très amère et la plaie de votre cœur, accordez-moi votre grâce, maintenant et à l’heure de ma mort. Amen.
Ô Jésus crucifié, Sauveur du monde, placez entre votre justice et ma pauvre âme toutes vos douleurs, votre sang précieux, votre mort et toutes vos miséricordes. Amen.
Ô bon Pasteur, qui nourrissez et lavez vos brebis de votre sang précieux, que l’abondante effusion de cet adorable sang et toute votre passion soient, pour moi et pour tous les pécheurs, une source de consolation et de salut. Amen.
Ô innocent agneau de Dieu, qui, par votre croix et votre mort, effacez les péchés du monde, je vous en supplie, par votre innocence, par les tourments, les peines et les angoisses de votre cœur sur la croix, pardonnez-moi au jour de votre redoutable jugement, et ayez pitié des morts et des vivants. Amen.
Ô divin Fils, obéissant à Dieu votre Père ! qui avez bu avec tant de courage et de joie le calice de votre cruelle passion, et qui, dans votre soir, n’avez eu pour breuvage que du fiel et du vinaigre, faites, par toutes vos souffrances et vos plaies, que je sois doux, patient et obéissant au Père éternel jusqu’à la mort. Amen.
Ô Jésus, souverain Prêtre, qui avez offert à votre Père une victime pure et souverainement efficace pour réconcilier à Dieu les pécheurs, faites, par les mérites infinis de votre vie, de votre passion et de votre mort, que je meure au monde et ne vive que pour vous, et que j’expire en paix. Amen.
Ô Jésus de Nazareth, roi des Juifs, par la glorieuse victoire que vous avez remportée sur la croix contre vos ennemis et les nôtres, gardez-moi de mes ennemis, préservez de tout danger mon âme et mon corps, donnez à votre église la paix et la concorde, aux défunts le repos et le pardon, aux pécheurs le repentir et l’indulgence, à tous la grâce et la miséricorde. Amen.
Prière à Jésus-Christ, pour obtenir la dévotion à ses saintes Plaies
Ô Jésus, doux époux des âmes saintes, allumez, je vous prie, dans mon cœur, votre amour et celui de vos plaies sacrées afin que je vous aime de toutes les forces de mon âme. Visitez-moi miséricordieusement, et enivrez de votre grâce mon âme qui soupire ardemment après vous. Ô feu, dont les ardeurs sont douces, la lumière intime, et les flammes puissantes, remplissez toute mon âme du souvenir assidu de vos saintes plaies ; afin que je n’aie faim et soif que de vous, qui avez souffert pour moi, et que je soupire ardemment après vous, et que je désire de voir votre face adorable. Amen.
Aimable Jésus, transpercez le fond le plus intime de mon âme des traits doux et pénétrants de votre charité, afin qu’elle soit blessée et languissante d’amour pour vous et vos saintes plaies, et que, dilaté par la charité, elle passe tout entière en vous et vous soit inséparablement unie. Amen.
Seigneur, séparez mon âme de toutes les choses qui sont sous le ciel, afin qu’elle ne s’applique qu’à vous et aux blessures que vous avez reçues pour moi, et que vous seul l’occupiez comme véritable et légitime possesseur. Que le souvenir de votre passion et de votre mort descende en elle avec l’ineffable parfum de votre charité, et qu’il y éveille de pures et célestes inspirations, afin qu’elle soupire après vous comme le cerf après une source d’eau vive. Amen.
Seigneur Jésus, faites que, brûlant d’amour pour vos plaies sacrées, je vous aime de tout mon cœur, comme vous m’avez aimé vous-même. Ô unique salut de mon âme, que je vous aime autant que je le puis, vous qui m’avez aimé le premier et qui avez donné votre vie pour moi ; faites, par votre mort et vos blessures, que je vive en vous. Amen.
Ô Jésus, aimable époux des âmes fidèles, dont les plaies sont autant de témoignages de votre amour pour moi, écrivez et gravez profondément dans mon cœur l’amour de ces plaies sacrées ; afin que, ne les perdant jamais de vue, je brûle toujours de désir et d’amour pour vous, jusqu’à ce que, pleinement absorbé dans l’océan de votre bonté, je mérite de contempler toujours dans le ciel votre majesté divine, et la gloire de vos plaies adorables.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
TRENTIEME JOUR
Prière aux cinq Plaies de Jésus, pour demander le pardon des péchés
Je vous adore, ô miséricordieux Jésus ! et vous rends grâces pour les outrages, les persécutions, les travaux et les fatigues que vous avez soufferts pour mon salut ; et je les dépose dans la blessure salutaire de votre pied droit ; afin que vous les offriez au Père céleste pour mes péchés, en union de votre charité divine, qui vous a fait supporter pour notre salut toutes ces choses et bien d’autres encore. Amen.
Je vous adore, ô bon Jésus ! et vous rends grâces pour les opprobres, les dérisions, les mépris et les divers outrages que vous avez soufferts pour notre salut. Je les dépose dans la plaie salutaire de votre pied gauche ; afin que vous les offriez pour mes péchés à votre Père céleste, en union de l’ardente charité qui vous les a fait supporter. Amen.
Je vous adore, ô clément Jésus ! et vous rends grâces pour les douleurs, les peines, les tourments, les plaies et les meurtrissures que vous avez soufferts par amour pour moi. Je les dépose dans la plaie sacrée de votre main droite ; afin que vous les offriez pour mes péchés à votre Père céleste, en union de la divine charité qui vous les a fait endurer pour notre salut. Amen.
Je vous adore, ô doux Jésus, et vous rends grâces pour toutes les gouttes de votre précieux sang que vous avez répandues pour moi dans votre cruelle passion. Je les dépose dans la plaie sacrée de votre main gauche, afin que vous les offriez pour mes péchés à votre Père céleste, en union de l’ardente charité qui vous les a fait verser pour notre salut. Amen.
Je vous adore, ô très patient Jésus ! et vous rends grâces pour tous vos gémissements, vos soupirs, vos défaillances de cœur ; pour les sueurs et les larmes que vous avez répandues pour nous ; pour la mort cruelle que vous avez soufferte à cause de moi. Je dépose tout cela dans la plaie sacrée de votre cœur et de votre côté ; afin que vous l’offriez pour mes péchés à votre Père céleste, en union de l’immense charité qui vous l’a fait souffrir pour le salut du genre humain. Amen.
Recommandation de l’âme aux Plaies de Jésus
Aimable Jésus, j’offre de tout mon cœur à la plaie sacrée de votre pied droit tout ce qui m’arrivera d’heureux et d’agréable dans cette vie, par le dessein de votre charitable providence ; je l’offre et l’unis à votre divine volonté, ainsi que toute ma personne, afin qu’aucune tentation ne puisse jamais me séparer d’elle.
Aimable Jésus, dans la plaie sacrée de votre pied gauche, je dépose toutes les tribulations, les adversités, les angoisses et les amertumes que je souffrirai pendant tout le cours de ma vie, par l’ordre ou la permission de votre divine Providence. Je les unis à vos douleurs très amères, ne désirant qu’une chose, c’est que les tribulations légères et passagères produisent pour moi dans les cieux un poids éternel de gloire.
Aimable Jésus, dans la plaie sacrée de votre main droite, je dépose toutes les actions que je ferai par votre grâce pendant ma vie. Je les consacre à votre honneur et à votre gloire, de telle sorte que le mérite n’en puisse être diminué par la vaine gloire, mais qu’elles me procurent au ciel une récompense entière et abondante.
Aimable Jésus, dans la plaie sacrée de votre main gauche, je plonge tous mes péchés et mes vices, vous suppliant instamment de les effacer et de les détruire par le sang adorable que vous avez versé pour nous, de telle sorte qu’il ne m’accuse point à votre tribunal, ô juste Juge, et qu’il ne demande point contre moi une sentence de condamnation.
Aimable Jésus, dans la plaie sacrée de votre cœur, je dépose et confie mon cœur avec tous ses désirs et ses affections, afin que votre divin amour le pénètre, et l’attire tellement qu’il ne s’écarte jamais le moins du monde de vos saints commandements. Amen.
Invité- Invité
Re: Juillet : Mois du *TRES PRECIEUX SANG DE JESUS-CHRIST*
TRENTE-UNIEME JOUR
PRIERE DU CARDINAL JACQUES SADOLET
Ô chère croix où le Fils de Dieu a daigné mourir pour que je puisse recouvrer la vie ! croix chère à tous ceux qui souffrent et qui languissent sous le poids de leurs péchés !
Ô vous qui souffrez à tous un secours et un appui dans le triste pèlerinage de cette vie ! je viens à vous, infirme et suppliant : j’implore votre secours, et veux par vous être réconcilié au Seigneur mon Dieu. Mes péchés sont grands et nombreux, mais ils sont bien au-dessous de la miséricorde de ce mort adorable et vivant éternellement, que vous avez le bonheur de porter. Car c’est lui qui nous a donné pour notre salut, à moi et à tous ceux qui, comme moi, sont courbés sous le poids de leurs péchés, son corps, son sang et sa vie. C’est lui qui a pris sur soi pour nous les châtiments que nous méritions.
Ô malheureux que je suis ! aucun châtiment ne serait trop grand pour moi, si je ne trouvais mon salut dans celui-là même que j’ai offensé.
Ô chère croix, inclinez un peu vers moi celui que vous portez, afin que je puisse du moins toucher et embrasser ses pieds. Il ne s’y opposera pas, il ne refusera point mes embrassements, quelque pécheur, quelque souillé que je sois.
Ô pieds ! ô clous ! ô plaie sacrée ! ô sang précieux ! recevez-moi, ne repoussez pas mes baisers, ne méprisez pas mes larmes, ne rejetez pas mes tendres embrassements. Je viens à vous, triste, affligé, gémissant ; afin que, de souillé que je suis, je devienne pur par vous. Fuyez loin de moi, richesses, trésors injustement acquis. Retournez là d’où vous avez été arrachés. Assez longtemps vous m’avez trompé d’un fol espoir. Je suis éveillé maintenant, et je vois les choses dans leur vrai jour. En vous je cherchais le repos et le bonheur, et ils étaient dans un morceau de bois.
Ô chère croix, de quelles consolations vous êtes la source ! que de secours les malheureux trouvent en vous ! Je sens déjà diminuer le fardeau qui tout-à-l ’heure accablait mon âme. De ces couleurs, de ces gémissements, de ces larmes, a jailli pour moi, je le sens, une source d’espérance et de joie. Pour conserver toujours ce précieux trésor, je vous consacre ma vie, ô croix adorable, à vous, et au Seigneur mon Dieu, que vous portez dans vos bras. Amen.
PRIERE DE LUDOLPHE LE CHARTREUX
Seigneur Jésus, qui, pour la rédemption du monde, avez daigné souffrir toutes sortes de misères, d’angoisses, d’opprobres, d’outrages, de calomnies, d’injures, de peines et d’afflictions, et mourir sur la croix : par toutes ces choses que vous avez endurées à cause de nos péchés, délivrez-moi, je vous en supplie, des peines de l’enfer, de tous les vices, de tous les dangers de ce monde, de la mort subite et éternelle. Faites aussi que je n’oublie jamais, mais que j’aie toujours présent à l’esprit et au cœur ce que vous avez souffert pour moi ; afin qu’après avoir participé à vos peines et à vos travaux, je participe à votre repos et à vos joies. Amen.
PRIERE DE SAINT BONAVENTURE
à Jésus allant au jardin des Oliviers
à Jésus allant au jardin des Oliviers
Ô mon Jésus ! vous avez institué l’adorable sacrement de l’autel ; vous avez lavé les pieds de vos Apôtres ; vous leur avez donné le commandement de l’amour ; vous avez fondé le royaume de votre Père céleste ; et maintenant vous dirigez vos pas vers ce lieu bien connu de celui qui doit vous trahir ; car vous saviez bien ce qui allait arriver de vous. Ah ! mon Sauveur, de quel trouble et de quelles angoisses vous êtes saisi pendant ce trajet ! N’êtes-vous pas au-dessus de tous les rois de la terre ? Où sont donc, ô Seigneur, vos princes, vos généraux et vos soldats ? Où sont les chevaux, les chars, les serviteurs et tout ce qui compose la suite d’un roi ? Où est votre garde ? Pourquoi n’est-elle pas là autour de vous afin de vous défendre contre l’attaque de l’ennemi, comme c’est la coutume pour les autres rois de la terre ? Quoi ! aucune acclamation ne vous précède ? Je ne vois point flotter dans les airs l’étendard royal ? Où sont les courriers chargés de vous annoncer, et de préparer tout ce qui vous est nécessaire ? Où est toute cette pompe qui amuse et réjouit notre misère ? Le ciel et la terre ne sont-ils pas pleins de votre magnificence ? Pourquoi marchez-vous donc ainsi sans pompe et sans apparat ? N’êtes-vous pas celui qui a à son service des millions de créatures ? Pourquoi marchez-vous donc ainsi seul les pieds nus ? Ah ! j’en devine la cause : vous n’êtes pas maintenant dans votre royaume, car il n’est pas de ce monde. Vous vous êtes dépouillé de votre gloire et vous avez pris la forme d’un esclave, et non celle d’un roi. Vous êtes devenu comme l’un de nous. Vous vous êtes fait esclave, pour que nous devenions rois. Car vous êtes venu pour nous introduire dans votre royaume, et vous nous avez montré la voie par où nous y pouvons entrer.
Mais pourquoi méprisons-nous cette voie ? Pourquoi ne marchons-nous pas à votre suite ? Pourquoi désirons-nous si ardemment la magnificence et la gloire ? Pourquoi aimons-nous les bagatelles et les biens périssables de ce monde ? C’est parce que notre royaume est toujours de ce monde, et que nous ne nous regardons pas comme des étrangers. Insensés que nous sommes ! pourquoi prenons-nous le faux pour le vrai, ce qui passe pour du solide, les biens du temps pour ceux de l’éternité, et pourquoi nous y attachons-nous si fortement ? Certainement, ô Seigneur ! si, élevant notre esprit, nous nous servirions de toutes ces choses visibles, qu’autant que la nécessité l’exige, et nous nous hâterions de vous suivre. Ces choses périssables ne seraient plus un fardeau pour nous, et nous les mépriserions, comme si elles étaient déjà passées. Oh ! mon Dieu ! c’est votre amour infini qui vous a fait descendre parmi nous ; et rien ne vous coûte, quand il s’agit de rapporter au bercail sur vos épaules la brebis égarée. Ô roi des rois ! qui ne manquez à aucune créature dans ses besoins, et qui donnez abondamment à chacune ce que sa nature exige, donnez-moi votre secours ; afin que, renonçant au monde, je puisse marcher toujours à votre suite. Amen.
https://archive.org/details/cihm_41458/page/n41/mode/2up?view=theater
http://storage.canalblog.com/98/35/249840/65488799.pdf
Invité- Invité
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» JUILLET - MOIS DU PRECIEUX SANG
» Dimanche 1 Juillet 2018 Fête du Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ!!
» Mois de juillet consacré au Précieux Sang de Jésus
» Litanies du Précieux Sang de Jésus-Christ
» Dévotion au Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ
» Dimanche 1 Juillet 2018 Fête du Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ!!
» Mois de juillet consacré au Précieux Sang de Jésus
» Litanies du Précieux Sang de Jésus-Christ
» Dévotion au Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus-Christ
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum