*Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur!
Isaïe 55,10-11 a écrit:« La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger ; ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »
Le mardi 23 février 2021
Mardi de la 1re semaine de Carême
« ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat »
Lectures : Isaïe 55,10-11 Ps 34(33),4-5.6-7.16-17.18-19 Mat 6,7-15.
Mardi de la 1re semaine de Carême
« ma Parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat »
Lectures : Isaïe 55,10-11 Ps 34(33),4-5.6-7.16-17.18-19 Mat 6,7-15.
de ce jour n’est pas facile. Jésus nous sort-il vraiment de l’impasse ? Il nous dit de ne pas rabâcher quand nous prions, mais pour ce faire… il nous apprend à réciter une prière ! Une prière que nous récitons à présent trois ou quatre fois par jour. Le risque de rabâcher est grand !
Et ce n’est pas la seule difficulté : Jésus nous dit de ne pas rabâcher, car « Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant même que vous l'ayez demandé ».
Alors, à quoi sert-il d’adresser ses demandes au Ciel ?
Il y a plusieurs manières de répondre. La première lecture nous donne une piste : « ma Parole, dit Le Seigneur, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce que je veux, sans avoir accompli sa mission ».
La prière que nous donne Jésus n’est donc pas une prière comme les autres. Elle est Parole de Dieu ; quand nous la prions, elle accomplit ce qu’elle annonce.
Mais ne négligeons pas la pédagogie de l’Église qui nous prépare jour après jour aux Fêtes de Pâque.
Toute notre semaine, y compris cet Évangile, est placé dans la dynamique de l’Évangile de Dimanche dernier, l’Évangile des tentations de Jésus.
Or ces tentations avaient pour objet l’identité filiale de Jésus. « Si tu es Le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains ».
Le « si » n’est pas un conditionnel ; Jésus comme Satan savent bien qu’il est Le Fils de Dieu. Le sens de la phrase est : « puisque tu es Le fils de Dieu ».
Autrement dit, l’enjeu des tentations est de savoir comment se comporte Le fils de Dieu. Pour nous, cela revient à savoir ce que cela change d’avoir Dieu pour Père.
Nous nous souvenons quelle réponse Jésus a faite. Bien qu’il ait faim, il n’exige pas du Père que les pierres se transforment en pain – Dieu sait bien de quoi nous avons besoin.
L’homme doit d’abord vivre « de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu », c'est-à-dire qu’être fils consiste d’abord à écouter la Parole du Père.
De même, la deuxième tentation : se jeter du haut du temple est un chantage au suicide pour exiger du père qu’il fasse vivre Le fils malgré lui et malgré tout.
Mais un père n’est pas là pour ça, aucun fils n’est dispensé d’assumer sa vie. Il n’y a pas à mettre son père à l’épreuve mais à vivre dans l’obéissance.
Le sens de la recommandation de Jésus est ainsi mieux éclairé : la prière que devons faire à Dieu ne doit pas nous représenter devant Lui – il nous connaît mieux que quiconque, il nous a créés –, elle doit nous ajuster à Lui !
Quand nous prions Dieu, nous avons à nous ajuster en tant que fils et filles de Dieu. Dans les tentations qu’il a bien voulu subir, Jésus nous enseigne que, même si nous avons faim au point de désirer que les pierres se changent en pain, nous n’avons pas à encombrer nos prières de demande d’objets et de besoins, parce que la seule demande qui compte est d’être des fils rassemblés autour de leur père.
Dire : « Notre Père » oriente donc toute la suite de notre prière. En appelant Dieu « Notre Père », non seulement nous reconnaissons Dieu comme Père, ce qui n’est pas rien, mais nous lui disons encore notre désir qu’il soit Notre Père.
La première demande et la plus importante des demandes est contenue dans cette introduction : Dieu, soit Notre Père, manifeste que tu es un Père pour nous.
Pour finir, remarquons que la prière de Jésus s’ouvre à l’adresse du Père et se termine avec la mention de Satan.
Là encore, nous avons à cueillir un des fruits de l’Évangile de Dimanche. Lors de la troisième tentation, l’Ennemi proposait à Jésus de l’adorer.
Cette fois, Satan ne propose pas à l’humanité de sortir de ses devoirs ou de contrarier sa raison d’être, puisqu’il fait référence à l’acte d’adoration, qui est la plus noble et la plus intense activité humaine.
Mais en prétendant qu’elle lui soit destinée, l’Ennemi dévoile qu’il veut prendre la place du Père. Tel est le sens de la construction de la prière de Jésus. Il y a un danger pour l’homme de se tromper de père.
Cette prière que nous enseigne Jésus n’est donc pas une prière de plus à ajouter à notre collection.
Il n’y a aucun risque de la rabâcher : elle dit l’enjeu le plus fondamental de notre vie et elle nous donne de le réaliser.
Seigneur Notre Dieu, soit Notre Père, nous te choisissons, Toi, la Source de la Vie, Notre Créateur.
Que ta volonté de Salut se réalise en nous pour que nous goûtions dans sa plénitude la Joie d’être tes fils.
Frère Dominique, Moine de la Famille de Saint Joseph.
https://fsj.fr/
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
[…]« Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. » Saint Matthieu (6,7-15)
Père Jean-Jacques DUTENQUE VIENNE TON RÈGNE !Homélie de mardi 23 Février 2021: Mt 6, 7-15
Si Jésus veut et aime autant que son Règne s’établisse au milieu des créatures,
pourquoi veut-Il que l’on prie avec tant d’insistance pour ce Royaume? S’Il le veut, il peut donner son Royaume sans tous ces actes continuels. Mon doux Jésus, bougeant en moi me dit :
« Ma fille, mon Être Suprême possède le parfait équilibre, même en donnant aux créatures mes remerciements, mes dons, bien plus en celui qui concerne le Règne du FIAT Suprême qui est le don le plus grand que J’eus déjà donné à l’homme au début de la Création et qu’il refusa. Tu penses que ce n’est rien que de mettre à sa disposition une Volonté Divine avec tous ses biens, et, non pas pour une heure, mais pour toute la vie ? Le Créateur qui dépose dans la créature son adorable Volonté, pour pouvoir mettre en commun sa ressemblance, sa beauté, ses océans de richesses infinies, de joies, de bonheur sans fin? Rien qu’en possédant Notre Volonté la créature pouvait acquérir les droits d’association, de ressemblance et de tous les biens de son Créateur.
Sans Elle, aucune association n’est possible (…) lorsqu’il s’agit de maintenir l’équilibre de notre Être Suprême, il n’y a rien à faire ! Qui pria, jusqu’à présent, avec intérêt, insistance, sacrifiant sa propre vie pour que le Règne du FIAT Suprême vienne sur la terre triomphant et dominant? Personne. Il est vrai que l’Église ne récite « Notre Père » que depuis que Je vins sur la terre, dans lequel on demande : « que ton Règne vienne, que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel ». Mais, en prononçant ces mots, qui pense à ce qu’il récite ? L’importance de cette demande réside dans ma Volonté et les créatures la récite pour la réciter, sans comprendre, sans intérêt pour ce qu’elles demandent ? Ma fille, vivant sur la terre tout est caché, secret, tout paraît mystérieux, et, si on sait quelque chose, cela est si négligeable que l’homme trouve toujours à redire sur tout ce que Je fais dans mes œuvres à travers les voiles des créatures, en disant: » Pourquoi ces bienfaits, ces connaissances ne furent pas données avant, à l’époque des si nombreux saints ?
Dans l’Éternité il n’y aura pas de secrets, Je dévoilerai tout, en montrant les choses et mes œuvres avec justice car, la Suprême Majesté n’aurait jamais pu donner ce qu’Elle voulait si dans la créature il n’y avait pas les actes suffisants. Il est vrai aussi que c’est ma grâce qui permet à la créature de faire tout ce qu’elle fait, mais ma grâce veut trouver, en même temps, l’appui des dispositions et de la bonne volonté de la créature. Donc, pour remettre en état mon Règne de ma Volonté sur la terre, il faut que les actes de la créature soient suffisants afin que mon Règne ne reste pas « en l’air », mais descende, se formant à travers les actes accomplis par la créature-même, pour pouvoir obtenir un aussi grand bien.
C’est la raison pour laquelle Je te pousse à faire le tour de toutes nos œuvres, Création et Rédemption, pour que tu mettes de côté tes actes, ton « je t’aime », ton adoration, ta reconnaissance, ton merci, sur toutes nos œuvres. Je l’ai fais avec toi à maintes reprises et, enfin, après ton petit tour dans notre Volonté, pour ton refrain que Nous avons tant apprécié: » Suprême Majesté, ta petite fille vient à toi, sur tes genoux paternels, te demander que tous puissent connaître ton FIAT, ton Règne; je te demande le triomphe de ta Volonté afin qu’Elle domine et règne sur tous. Je ne suis pas la seule à te le demander, mais, avec moi, toutes tes œuvres et ta propre Volonté; c’est donc au nom de tous que je te demande, je supplie ton FIAT. »
Si tu savais à quel point notre Être Suprême est touché par ce refrain ! Nous entendons les prières de toutes nos œuvres, les supplications de notre propre Volonté; le Ciel et la terre se mettent à genoux nous demandant le Règne de mon Éternelle Volonté. Alors, si tu le veux, continue, afin de former le nombre d’actes nécessaire à obtenir ce à quoi, avec autant d’insistance, tu aspires. »
Vol 19, 13 septembre 1926
DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
Que ton règne vienne
Invité- Invité
Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Les pères patristiques nous aident aussi à lire cette Parole si fondamentale de notre vie chrétienne et spirituelle
S. Cypr. (de l’Orais. Dom.)
Ainsi nous ne demandons pas que Dieu fasse ce qu’il veut, mais que, quant à nous, nous puissions faire ce que Dieu veut. Or, il n’y a que la volonté divine qui puisse nous en rendre capables, c’est-à-dire sa protection et le secours qu’il nous donne, car personne n’est fort de ses propres forces et la miséricorde divine fait seule toute notre sûreté.
— S. Chrys. (hom. 20).
La vertu n’est pas seulement le fruit de nos efforts, mais de la grâce d’en haut. Or, Notre-Seigneur prescrit de nouveau à chacun de nous de prier ici pour l’univers entier, car il n’a pas dit : «Que votre volonté soit faite en moi» ou «soit faite en nous» mais : «Que votre volonté soit faite par toute la terre», que l’erreur en soit arrachée, que la vérité y soit plantée, que le mal en soit banni, que la vertu y soit ramenée et qu’ainsi il n’y ait plus de différence entre le ciel et la terre.
S. Augustin. (Du don de la Persévér., ch. 3).
Nous avons ici contre les Pélagiens une preuve évidente que le commencement de la foi est un don de Dieu, puisque la sainte Église prie pour les infidèles, afin que Dieu leur donne le commencement de la foi. Puisque la volonté de Dieu est déjà faite dans les saints, en priant qu’elle se fasse de nouveau, que demandent-ils (dans le Notre Père) si ce n’est de persévérer dans la voie où ils sont entrés ?
S. Chrys. (sur S. Matth.)
On doit joindre ces paroles: «Sur la terre comme au ciel» aux demandes précédentes: «que votre volonté soit faite» Et voyez quelle sagesse dans les paroles du Sauveur; il ne nous fait pas dire: «Père, sanctifiez en nous votre nom, que votre règne arrive pour nous, faites en nous votre volonté» ou bien: «Sanctifions votre nom; recevons votre royaume ; faisons votre volonté» dans la crainte que l’accomplissement de ces commandements parût être l’oeuvre exclusive ou de Dieu ou de l’homme Il s’exprime donc en général et sans déterminer personne, car de même que l’homme ne peut faire le bien sans le secours de Dieu, de même Dieu ne peut opérer le bien dans l’homme, si l’homme ne lui prête le concours de sa volonté.
azais- MEDIATEUR
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
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Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
Le mercredi 24 février 2021
Mercredi de la 1re semaine de Carême
« en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. »
Lectures : Jon 3, 1-10 Ps. 50 Lc. 11, 29-32
Mercredi de la 1re semaine de Carême
« en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. »
Lectures : Jon 3, 1-10 Ps. 50 Lc. 11, 29-32
"Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas. »
Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération. Jonas est connu comme le prophète récalcitrant et Jésus le mentionne comme signe aux autorités religieuses ! Cela nous demande un travail d’interprétation ! Jonas n’apprécie pas la mission que Dieu lui confie et il tente d’y échapper. Mais la tempête se déchaîne et le renvoie à sa mission. Jésus nous indique que le signe qu’il va donner, c’est lui-même, comme le “signe de Jonas.” Jonas s’est laissé jeter dans la mer pour apaiser la tempête et ainsi sauver les marins. Jésus s’est laissé crucifier pour nous redonner la vie d’enfant de Dieu. Comme Jonas a vécu trois jours dans le ventre de la baleine, Jésus a aussi vécu dans le ventre de la terre, avant de marcher, Ressuscité, hors du tombeau vide. Le signe que Jésus donne est celui de sa mort et de sa résurrection. Sa mort, librement acceptée, est le signe de l’incroyable amour de Dieu pour nous : Jésus donne sa vie pour sauver la nôtre. Sa résurrection d’entre les morts est le signe du pouvoir de l’Amour infini de Dieu.
"Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon. »
La Parole de Dieu est notre Sagesse, elle nous renouvelle comme elle renouvelle la vie de nos communautés. Nous recevons le signe de Jonas et celui de la reine de Saba comme un encouragement à cheminer patiemment à la suite de Jésus, malgré notre faiblesse. La reine de Saba a pris la sagesse de Salomon au sérieux et elle a fait un long et dangereux voyage pour aller l’écouter. Jésus conduit notre histoire, il annonce le Royaume. Il apaise nos cœurs blessés, il libère nos consciences culpabilisées. Jésus nous relève, il accueille les rejetés. Si la conversion est une décision personnelle, elle est aussi une sagesse communautaire. Le Carême nous est donné pour ouvrir nos cœurs en cheminant vers Pâques. Nous nous laissons plonger dans la Vie de Jésus, dans sa Passion et dans sa Résurrection. Nous avons besoin d’un surcroît d’humanité ! Il y a beaucoup de nos frères se trouvent dans une situation de vide, de manque de l’essentiel !
"Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
Le signe qui nous est donné aujourd’hui, c’est Jésus, le Sauveur du monde. Dieu exprime sa bonté miséricordieuse envers chacun et envers tous. Cette miséricorde sauve le monde qui accueille Jésus. Toute l’humanité est ainsi appelée à la conversion. Notre vie est le lieu de la sainteté. Notre chemin de vie avec Dieu est la voie de notre salut. Jésus nous appelle à l’ouverture et à l’accueil de Dieu qui est passionné de l’humanité pour lui faire partager sa divinité ! Laissons-nous surprendre par Dieu qui veut pour nous la vie. Jésus est est venu, il a aimé notre monde, il a souffert pour lui, pour chacun de nous ! Il a donné sa vie pour que le monde ait la Vie. Jésus nous transforme car nous sommes « vide » de Dieu. En nous donnant le Pain de Vie Jésus dit : « Prenez, mangez c’est mon Corps ! » En prenant la Coupe : « Prenez, buvez c’est mon sang ! » Nous recevons cette Vie nouvelle pour vivre humblement au service les uns des autres.Nous demandons la grâce de croire plus profondément que Jésus nous aime !
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
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Invité- Invité
Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
« Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. » Saint Luc (11,29-32)
Père Jean-Jacques DUTENREPENTANCE OU CHÂTIMENTS ?Homélie de mercredi 24 Février 2021: Lc 11, 29-32
Ma Mère, pourquoi pleures-tu ? » Elle me répondit : « Ma fille, comment pourrais-je ne pas pleurer quand le feu de la divine justice veut tout dévorer ? Le feu du péché dévore tout le bien dans les âmes et le feu de la justice veut tout dévorer ce qui appartient aux créatures. Voyant que le feu s’étend, je pleure. Alors, prie, prie ! »
Vol 12, 18 septembre 1917
quand mon aimable Jésus s’est montré aigri et affligé. Il m’a dit : « Ma fille, ma justice est devenue trop lourde et les offenses que je reçois de la part des hommes sont si nombreuses que je ne peux plus les supporter. Ainsi, la faux de la mort aura bientôt beaucoup à moissonner, d’une manière subite ou par des maladies. Les châtiments que j’enverrai seront si nombreux qu’ils constitueront comme une sorte de jugement. »
Vol 2, 2 mars 1899
Dans de nombreux messages à La Salette ou Fatima et beaucoup d’autres, la Vierge Marie nous redit la même chose; le châtiment de Dieu est proche si l’homme ne se converti pas. Que veut nous dire la Vierge Marie? Nous n’aimons pas les messages de châtiments. Mais Dieu comme un bon père nous corrige. Marie comme une mère nous invite au changement pour éviter la correction du châtiment. Nous ne voyons pas l’invitation à la conversion et regardons seulement Dieu comme un méchant qui punit. Il nous manque la lumière pour voir la réalité, nous retenons la partie négative et ne voyons pas la conversion qui conduit à la paix comme dans le cas de Ninive et de la prédication de Jonas.
Tu vois alors ce qu’il faut pour que notre Volonté vienne régner sur la terre : la Puissance de notre Souffle Omnipotent. C’est avec Lui que Nous renouvellerons notre Vie dans l’homme. Toutes les Vérités que Je t’ai manifestées – les grands Prodiges de la Vie dans ma Volonté – seront les plus belles et les plus grandes propriétés que Je lui donnerai en cadeau. Cela aussi est un signe certain que son Règne viendra sur la terre parce que lorsque Je parle – Je commence par accomplir des faits – et c’est ensuite que Je parle. Ma parole est la confirmation de ce Don – des Prodiges que Je veux accomplir. Pourquoi dévoiler mes Propriétés Divines et les faire connaître si son Royaume ne devait pas venir sur la terre?
Vol 35, 18 décembre 1937
DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
Que ton règne vienne
Invité- Invité
Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
passage difficile : que nous disent les pères patristiques ?
« La reine du Midi s’élèvera au jour du jugement contre les hommes de cette génération, et les condamnera. » — Bède. Elle les condamnera, non par la puissance qui lui sera donnée de juger, mais par la simple opposition de sa conduite sage avec celle des Juifs : « Parce qu’elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, » et cependant il y a ici plus que Salomon. Le mot hic (ici), en cet endroit, n’est pas un pronom, mais un adverbe de lieu, qui veut dire : Vous avez ici, et parmi vous, celui qui est incomparablement plus grand que Salomon.
— S. Cyrille. ....
Voici le sens de ces paroles : Cette femme barbare, sans tenir compté de la longueur du voyage, s’est empressée de venir entendre Salomon pour apprendre de lui la science des êtres visibles, et les propriétés des plantes ; et vous qui, sans sortir de votre pays, entendez là sagesse elle-même vous enseigner les choses invisibles et célestes, et la voyez confirmer sa doctrine par des oeuvres et par des prodiges, vous vous révoltez contre sa parole, et ses miracles vous laissent insensibles.
Bède.
Or, si la reine du Midi, qui est sans nul doute du nombre des élus, doit s’élever au jour du jugement avec les réprouvés, il est évident qu’il n’y aura pour tous les hommes, bons et mauvais, qu’une seule résurrection, et qu’elle n’aura pas lieu, conformément aux fables des Juifs, mille ans avant le jugement, mais au temps même fixé pour le jugement.
— S. Ambr.
En même temps que le Sauveur condamne le peuple juif, il nous donne une figure éclatante de l’Église qui, semblable à la reine du Midi, et avide d’apprendre la sagesse, se rassemble des extrémités de la terre, pour entendre les paroles du Salomon pacifique ; reine véritable, dont le royaume, un et indivisible, se compose des peuples les plus divers et les plus éloignés, réunis en même corps.
— S. Grég. de Nysse. (hom. 7 sur les Cant.)
A l’exemple de cette reine d’Ethiopie qui venait d’un pays éloigné, l’Église, composée de ces différents peuples, était noire aussi au commencement, et très-éloignée de la connaissance du vrai Dieu ; mais aussitôt que le Christ pacifique apparut, tandis que les Juifs restent dans l’aveuglement, les Gentils viennent le trouver, pour lui offrir les parfums de la piété, l’or de la connaissance de Dieu, et les pierres précieuses de l’obéissance aux commandements.
— Théophile.
Ou bien encore, de même que le vent du midi, au témoignage de l’Écriture, répand la chaleur et la vie, ainsi l’âme qui règne dans le Midi, c’est-à-dire dans une vie toute spirituelle, vient entendre la sagesse du roi pacifique Salomon, qui est le Seigneur notre Dieu, c’est-à-dire qu’elle s’élève jusqu’à la contemplation, dont on ne peut s’approcher, qu’autant qu’on règne véritablement sur soi-même par une vie vertueuse. Notre-Seigneur apporte ensuite l’exemple des Ninivites : « Les Ninivites s’élèveront an jour du jugement contre ce peuple, et le condamneront. »
S. Chrys. (Ch. des Pèr. gr.)
Le jugement de condamnation est prononcé par des personnes de même condition ou de condition différente ; de même condition, comme dans la parabole des dix vierges ; de condition différente, lorsque les ministres condamnèrent ceux qui vivaient au temps de Jésus-Christ. En effet, les uns étaient des barbares, et les autres des Juifs ; ceux-ci étaient nourris des enseignements prophétiques, ceux-là n’avaient jamais entendu la parole divine ; Dieu n’envoya qu’un de ses serviteurs aux Ninivites, et lui-même vint trouver les Juifs ; Jonas annonçait la destruction de Ninive, Jésus annonçait le royaume des cieux. Il est donc évident que les Juifs avaient beaucoup plus de motifs pour croire, mais c’est le contraire qui arriva : « Ils ont fait pénitence à la voix de Jonas, et il y a ici plus que Jonas. »
S. Ambr.
Dans le sens allégorique, l’Église se trouve dans deux états ou elle est exempte de fautes, ce que figure la reine du Midi, ou elle cesse d’en commettre, ce que représente la pénitence des Ninivites, car la pénitence efface le péché, et la sagesse l’évite.
azais- MEDIATEUR
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
Le jeudi 25 février 2021
Jeudi de la 1re semaine de Carême
« Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux,
vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.»
Lectures : Est. 14, 1…14 Ps. 137 Mt. 7, 7-12
Jeudi de la 1re semaine de Carême
« Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux,
vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.»
Lectures : Est. 14, 1…14 Ps. 137 Mt. 7, 7-12
« Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. »
Notre vie se comprend dans une belle relation d’amour avec Dieu. Au cœur de cette relation, la prière nous rapproche de Dieu, elle nous ouvre les portes de son immense amour. La prière est un merveilleux trésor, une richesse de biens intarissables. C’est une arme puissante pour trouver un appui à l’abri des tempêtes. La prière est la racine de biens innombrables, elle est un lien d’Amour avec le cœur de notre Dieu. C’est dans la foi que se livre le combat de la prière qui doit être ardente. Elle monte jusqu’au ciel quand l’angoisse étreint notre cœur, elle peut alors nous apporter une grande Paix. Devant les situations extrêmes de notre vie, Dieu veut notre confiance et notre foi. Cette confiance s’appuie sur « l’accueil » que nous faisons de nos frères en souffrance. Ils peuvent compter sur nous dans la mesure de nos possibilités. Nous allons rendre le service dont ils ont besoin si cela est possible. Quotidiennement, nous tenons bon dans la prière. Jésus nous entretient sur la nécessité et la puissance de la prière. Dieu nous aime et nous délivre, il aime que nous soyons persévérants dans la prière.
"Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent ! Nous connaissons bien nos limites ! La prière transforme peu à peu notre cœur de pierre en cœur de chair. Dans la détresse, ayant expérimenté le salut de Dieu, nous donnons de bonnes choses à ceux qui nous le demandent. Notre Père dans les cieux est bon, il nous donne de bonnes choses quand nous les lui demandons. La bienveillance de Dieu pour notre prière est sa Volonté sainte, il est « Notre Père. » C’est dans cette confiance que rayonne sur notre visage la gloire de Dieu, l’épanouissement de son amour. Il nous faut une grande persévérance pour trouver ce que nous cherchons. La prière n’est pas seulement dans notre bouche, elle jaillit du fond de notre cœur. Si les vents se déchaînent, la prière qui sort du fond du cœur est enracinée, elle monte vers le ciel en toute sûreté. Dans la prière, nous demandons ce qui est réellement bon pour nous.
« Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
C’est dans le souci de nos frères que l’assurance en Dieu nous est donnée. Dieu ne manquera pas de répondre à notre appel si nous sommes sensibles aux épreuves qui frappent nos frères, si nous leur apportons quelque soulagement. La brise rafraîchissante de Dieu vient alors soulager nos souffrances nous apportant consolation et réconfort. Dieu entend nos malheurs, il est toujours disposé à exaucer nos supplications. Dieu donne à qui demande, à celui qui cherche, la porte s’ouvre. Nous demandons à Dieu de rendre notre cœur bon comme celui de Jésus. Nous sommes le pauvre qui n’a que Dieu comme recours. Dieu est attentif à notre demande. C’est cette relation de confiance qui nous purifie. Elle change le monde car c’est ensemble que nous nous tournons vers Dieu en l’implorant les uns pour les autres. L’harmonie entre l’amour de Dieu et celui des hommes manifeste l’Amour infini que Jésus nous donne sur la Croix.
Nous demandons à Dieu la grâce de demeurer dans l’amour infini de Dieu.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. » Saint Matthieu (7,7-12)
Père Jean-Jacques DUTENDEMANDEZ CE QUE DIEU VEUT !Homélie de jeudi 25 Février 2021: Mt 7, 7-12
Le Livre du Ciel Tome 18, 25 décembre 1925
Jésus me dit:
«Ma fille,
il est vrai
– que vivre dans ma Volonté est un cadeau et
– que c’est le plus grand des cadeaux.
Mais ce cadeau,
– qui a une valeur infinie,
– qui est une monnaie qui prend de la valeur à chaque instant,
– qui est une lumière qui ne faiblit jamais,
– qui est un soleil qui ne se couche jamais et
– qui redonne à la personne sa place d’honneur et de souveraineté
dans la Création,
n’est accordé qu’à ceux
– qui sont bien disposés,
– qui ne vont pas Le gaspiller, et
– qui sont prêts à sacrifier leur propre vie pour que ce cadeau ait en eux la suprématie totale.
Pour faire ce cadeau à une créature, Je m’assure en premier
– qu’elle désire vraiment faire ma Volonté et non la sienne,
– qu’elle est prête à tout sacrifier pour atteindre ce but et
– que, à chaque action qu’elle fait, elle réclame le Cadeau de ma Volonté,
même sous la forme d’un prêt.
Quand Je vois qu’elle a pris l’habitude de tout faire avec le prêt de ma Volonté,
Je La lui donne parce que, en La demandant sans cesse,
elle a formé en elle le vide où Je peux déposer le Cadeau céleste.
S’étant habituée à vivre avec le divin aliment de ma Volonté
– sous la forme d’un prêt,
elle a perdu le goût de sa propre volonté,
son palais s’est ennobli et ne peut plus s’adapter au vil aliment de sa propre volonté.
Alors, se voyant en possession de ce Cadeau qu’elle a tant désiré,
elle en vit et Lui donne tout son amour.
Autres textes
Vol 20, 8 décembre 1926
Vol 23, 22 janvier 1928
Vol 24, 4 juillet 1928
Vol 30, 20 mars 1932
Vol 35, 31 octobre 1937
https://myriamiralasource.wordpress.com/2021/01/18/le-livre-du-ciel-tome-18-25-decembre-1925-luisa-piccarreta-les-dispositions-requises-pour-pouvoir-recevoir-le-cadeau-de-la-divine-volonte-18-janvier-2021/
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Que ton règne vienne
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
vivre dans ma Volonté est le plus grand des cadeaux , qui a une valeur infinie, qui n’est accordé qu’à l'ame :
– qui désire vraiment faire ma Volonté et non la sienne,
– est prête à tout sacrifier pour atteindre ce but et
– qui à chaque action qu’elle fait, réclame le Cadeau de ma Volonté, même sous la forme d’un prêt.
Ayant pris l’habitude de tout faire avec le prêt de ma Volonté, , en La demandant sans cesse, elle a formé en elle le vide où Je peux déposer le Cadeau céleste.
– qui désire vraiment faire ma Volonté et non la sienne,
– est prête à tout sacrifier pour atteindre ce but et
– qui à chaque action qu’elle fait, réclame le Cadeau de ma Volonté, même sous la forme d’un prêt.
Ayant pris l’habitude de tout faire avec le prêt de ma Volonté, , en La demandant sans cesse, elle a formé en elle le vide où Je peux déposer le Cadeau céleste.
c'est tout un chemin d'abandon de sa volonté
azais- MEDIATEUR
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
Le vendredi 26 février 2021
Vendredi de la 1re semaine de Carême
« Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire »
Lectures : Ez. 18, 21-28 Ps. 129 Mt. 5, 20-26
Vendredi de la 1re semaine de Carême
« Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire »
Lectures : Ez. 18, 21-28 Ps. 129 Mt. 5, 20-26
« Je vous le dis en effet : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. »
« Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu. » Jésus est un Maitre qui nous aide à discerner les mouvements de notre cœur ! Il veut que nous découvrions la bonté d’un cœur à l’image et à la ressemblance du cœur de Dieu ! A cause de la dureté de notre cœur, en pensant du mal de notre frère, nous lui faisons un tort qui donne prise au menteur. Alors nous abandonnons notre confiance en Dieu et nos pensées ne sont plus en harmonie avec les pensées de Dieu. Jésus nous invite à grandir dans l’amour fraternel ! Nous voulons répondre à cette parole en nous hâtant vers la lumière du temps pascal. La Mort et la Résurrection de Jésus ne cessent de nous renvoyer au quotidien de notre vie. Nous voulons passer d’une loi humaine à une loi nouvelle toute marquée de la grâce divine. Dans son amour infini, Dieu ne pense du mal de personne, il aime tout ce qu’il a créé.
"Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande."
Jésus nous dit de ne pas nous mettre en colère, de ne pas tomber dans l’insulte, ne pas nous laisser aller à la malédiction. Il nous faut attaquer le mal à sa racine pour l’empêcher de proliférer. La colère ressentie et consentie poussera à l’insulte ; l’insulte proférée appelle à une riposte, à la malédiction. Et la malédiction, une fois lancée, peut conduire à l’affrontement irréparable ! Nous pouvons apaiser cette colère par le silence, par la prière. La Parole de Dieu est une Lumière qui nous aide à opérer une conversion en profondeur. Notre identité est dans la réponse à l’appel de Dieu qui nous aime. Notre justice s’appuie sur la construction de la civilisation de l’Amour. C’est la gratuité de l’Amour qui nous anime pour que le Royaume survienne pour tous. Nous prenons appui sur le Seigneur Jésus pour donner notre vie pour les autres. Jésus a fait œuvre de justice en assumant toute l’humanité. En lui nous assumons la situation dans laquelle nous nous trouvons comme enfant de Dieu.
Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou.
C’est l’amour qui donne le calme, la bienveillance, la bénédiction. Il nous faut tout mettre en œuvre pour aimer. La contemplation est ordonnée au premier commandement de l’amour de charité. Dieu nous propose d’aimer nos persécuteurs afin que nos cœurs soient immaculés, à l’image du Cœur de Jésus. Une grande partie de nos frères dans le monde vivent la persécution, nous voulons les soutenir en devenant des frères et des sœurs qui s’aiment. Nous les soutiendrons alors par une prière vraie. C’est dans cet amour que nous édifions le dessein d’amour de Dieu. Aux yeux de Jésus, il ne suffit pas de limiter les conséquences du mal, il faut l’empêcher de s’étendre. La loi du Seigneur est une loi d’amour, elle devient une loi parfaite. Jésus demeure dans l’amour pour ceux qui le crucifient ! Jésus nous aime et il meurt sur la croix de nous aimer, pour rendre notre cœur semblable au cœur de Dieu. Il nous prend par la main et nous entraîne à sa suite dans l’amour. Demander un cœur bon comme le cœur de Jésus est une nécessité pour demeurer dans l’amour.
Nous demandons la grâce de comprendre de quel amour nous sommes aimés.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
« En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. » Saint Matthieu (7,7-12)
Père Jean-Jacques DUTENRÉCONCILIEZ VOUS ! TOUT DOIT ÊTRE PAYÉ !Homélie de vendredi 26 Février 2021: Mt 5, 20-26
Le Livre du Ciel Tome 7, 30 janvier 1906
Premier Paragraphe voir l'Evangile avec Luisa Picaretta et Maria Valtorta
La partie en ce qui concerne Luisa
« Après, j’ai ajouté : pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Quand ta Volonté sera accomplie sur la terre comme au Ciel, alors la charité sera parfaite. Le pardon aura un caractère héroïque comme lorsque j’étais sur la Croix. Cela se produira lorsque l’homme mangera le pain de ta Volonté comme le mangeait mon Humanité. Alors les vertus seront absorbées dans ma Volonté, recevant la marque d’un véritable héroïsme et un caractère divin. Elles seront comme des petits ruisseaux s’échappant de la grande mer de ma Volonté.
« J’ai continué par les mots et ne nous laisse pas succomber à la tentation. Parce que l’homme est toujours l’homme, pourvu du libre arbitre, je ne lui enlève jamais ce que je lui ai accordé en le créant. Se craignant lui-même, l’homme doit crier : “ Donne-nous le pain de ta Volonté afin que nous puissions résister à la tentation et, en vertu de ce même pain, délivre-nous du mal. Amen. ” « Observe comment on trouve ici un lien avec le faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance de la Genèse, comment est validé chaque acte posé par l’homme, comment lui sont restitués ses privilèges perdus, comment lui est redonnée l’assurance qu’il va récupérer son bonheur terrestre et son bonheur céleste perdus. « Vois aussi pourquoi le que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel est ma première préoccupation et pourquoi je n’ai jamais enseigné une autre prière que le Notre Père. L’Église, fidèle exécutrice et dépositaire de mes enseignements, a toujours gardé cette prière sur ses lèvres en toute circonstance. Et tous, savants et ignorants, petits et grands, prêtres et laïcs, rois et sujets, tous demandent que la Divine Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.
Vol 15, 2 mai 1923
DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
Que ton règne vienne
Bonjour azais, ]... édité par azais ] Il vaut mieux en rire n'est-ce pas ? je sais que tu vas venir sur ce fil.
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
Le samedi 27 février 2021
Samedi de la 1re semaine de Carême
« Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
Lectures : Dt. 26, 16-19 Ps. 118 Mt. 5, 43-48
Samedi de la 1re semaine de Carême
« Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
Lectures : Dt. 26, 16-19 Ps. 118 Mt. 5, 43-48
« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
« Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » Jésus est la Parole vivante, prononcée avec un grand désir de donner la Vie. Sans Jésus, le savoir se reproduit comme un savoir perdu car il n’est pas relié à sa Source. Dès lors, avec lui, nous pouvons retrouver un dynamisme dans ce monde fragilisé. Le commandement d’aimer nos ennemis va directement à l’encontre de notre nature pècheresse. Jésus qui nous demande d’aimer nos ennemis, nous donne par le baptême une nouvelle naissance. La foi en Jésus implique une transformation radicale de notre nature humaine qui devient bonne. Jésus nous convie à une découverte de notre personne. Tout cela s’accomplit dans une intervention divine. Convertis, nous célébrons la vie nouvelle de Jésus en nous nourrissant de son Corps et de son Sang, de sa Vie. Avec lui, nous pouvons vivre l’aujourd’hui de Dieu, au milieu du monde qui nous est donné. Dans son amour infini pour nous, Jésus nous demande de faire tout avec amour : « Faites ceci en mémoire de moi ! »
« En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? »
« Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? » Dans sa Parole, Jésus énonce la Parole du Père. Il parle de son Amour de Fils du Père ; Vous « êtes les enfants de votre Père, » nous dit-il. C’est lui, la Source qui irrigue notre cœur et notre action. C’est sa Parole qui l’engendre, elle est vivante, elle est créatrice. La Vie de Jésus se transmet, au-delà de notre raison, c’est l’œuvre de Dieu en nous. Jésus nous invite à aimer sans mesure, car c’est vraiment la compassion qui est la mesure de l’amour vrai. Dieu est Amour, « Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » L’homme image de Dieu, doit lutter afin de Lui ressembler de plus en plus, « afin d’être vraiment "l’enfant" du Père céleste. » Dans une grande pureté nous demeurons en Jésus, il est pour nous l’Amour infini ! Nous voulons demeurer dans cette certitude que Dieu se "joint" à nous dans notre prière. Ainsi s’accomplissent les actes de tendresse et de miséricorde de notre Dieu en nous.
Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait.
Nous rejoignons la Parole créatrice de Dieu en son origine, c’est un don de Vie sans cesse renouvelé. Le renouvellement de notre intelligence nous rend vivants et implique une transformation de notre personne. Nous faisons l’expérience que la Parole qui oriente notre vie la sort de son enfermement. Nous découvrons qu’il y a en nous une capacité d’Amour en transmettant cette Vie comme les enfants de notre Père. Aimer sans rien attendre en retour, c’est la perfection de l’amour. C’est là que Jésus nous convoque. Marie, la Mère de Dieu, aux noces de Cana, s’aperçoit que les invités n’ont plus de vin, elle demande à Jésus de faire quelque chose. Avec elle, nous voulons raviver l’Alliance que Jésus a créée avec nous. Le « faire mémoire » de l’Eucharistie nous donne de rendre grâce à Jésus qui nous a dit de faire "Cela en mémoire de lui." "Cela," c’est son Sacrifice sur la Croix, le Don de sa Vie pour nous ; « Cela, » c’est notre salut où il nous guérit et nous sauve. « Cela, » c’est sa résurrection des morts qui nous donne la vie pour toujours. Chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie nous ravivons cette mémoire de notre Salut. Nous nous mettons à l’école de Jésus, notre Sauveur, par Lui, avec Lui, et en Lui, toute notre vie peut s’actualiser.
Nous demandons la grâce d’être conscients de ce que nous célébrons quand nous célébrons l’Eucharistie.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Invité- Invité
Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
« Votre Père qui est aux cieux fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. » Saint Matthieu (5, 43-48)
Père Jean-Jacques DUTENCE QUI PEUT CHANGER TA VIE !Homélie de samedi 27 Février 2021: Mt 5, 43-48
Chapitre 11
Février 1912
Offrande d’une victime.
Poursuivant dans mon état habituel, mon aimable Jésus se montra crucifié, accompagné d’une âme qui s’offrait à lui comme victime.
Il me dit : « Ma fille, je t’accepte comme victime souffrante ; tout ce que tu souffriras, tu le souffriras comme si tu étais avec moi sur la croix et, ce faisant, tu me soulageras. Le fait que tes souffrances me procurent du soulagement n’est pas toujours perceptible par toi, mais sache que j’étais une victime paisible et une hostie. Toi aussi, je ne veux pas que tu sois une victime opprimée, mais une victime paisible et joyeuse. Tu seras comme un petit agneau docile, et tes bêlements, c’est-à-dire tes prières, tes souffrances et ton travail serviront à panser mes plaies. »
18 février 1912
L’âme qui vit de la vie de Jésus peut dire que sa vie a pris fin.
Je me trouvais dans mon état habituel. Jésus vint et me dit :
« Ma fille, tout ce que tu m’offres, même un seul soupir, je le reçois comme un gage d’amour et je te donne en retour mes gages d’amour. Ainsi, ton âme peut dire : “Je vis des gages que me donne mon Bien-Aimé.”» Il poursuivit : « Ma fille bien-aimée, puisque tu vis de ma vie, on peut dire que ta vie a pris fin. Et puisque ce n’est plus toi qui vis, mais moi, tout ce qu’on peut te faire de plaisant ou de déplaisant, je le reçois comme si on me le faisait à moi-même. Cela se traduit par le fait que, quoi qu’on te fasse de plaisant ou de déplaisant, tu ne ressens rien. Il y a donc quelqu’un d’autre qui ressent ce plaisir ou ce déplaisir à ta place, et ce quelqu’un n’est autre que moi, moi qui vis en toi et qui t’aime beaucoup, beaucoup. »
24 février 1912
L’âme qui vit dans la Divine Volonté perd son tempérament et acquiert celui de Jésus.
Après avoir vu plusieurs âmes auprès de Jésus, dont une qui était plus sensible, Jésus me dit : « Ma fille, quand une âme d’un tempérament plus sensible commence à faire le bien, elle progresse plus rapidement que les autres parce que sa sensibilité la guide vers des entreprises plus grandes et plus ardues. »
Je priai pour qu’il enlève de cette âme ses restes de sensibilité humaine et qu’il la serre davantage sur lui en lui disant qu’il l’aime, car il la conquerrait complètement aussitôt qu’elle comprendrait qu’il l’aime. « Tu verras que tu réussiras, lui dis-je. Ne m’as-tu pas gagné de cette manière en me disant que tu m’aimais beaucoup, beaucoup ? »
Jésus me dit : «Oui, oui, je le ferai, mais je veux sa coopération, qu’elle s’échappe autant que possible des personnes qui excitent sa sensibilité.»
Je lui demandai : « Mon Amour, quel est mon tempérament, dis- moi ? » Il répondit : « L’âme qui vit dans ma Volonté perd son tempérament et acquiert le mien. On trouve en elle un tempérament attrayant, plaisant, pénétrant, digne et d’une simplicité enfantine. En somme, elle me ressemble en tout. Elle domine son tempérament comme elle le veut et comme c’est nécessaire. Puisqu’elle vit dans ma Volonté, elle possède mon pouvoir et ainsi elle dispose de tout et d’elle-même. Selon les circonstances et les personnes qu’elle rencontre, elle prend mon tempérament et elle en dispose. »
Je repris : « Dis-moi, me donneras-tu une première place dans ta Volonté ? »
Jésus sourit : « Oui, oui, je te le promets. Je ne te laisserai jamais hors de ma Volonté, et tu prendras et feras tout ce que tu voudras. »
J’ajoutai : « Jésus, je veux être pauvre, pauvre, petite, petite. Je ne veux rien, pas même de tes propres choses ; c’est mieux si tu les gardes toi-même. Je ne veux que toi, et si j’ai besoin de quelque chose, tu me le donneras, n’est-ce pas, ô Jésus ? »
Il répondit : « Bravo, bravo, ma fille ! Finalement, j’ai trouvé quelqu’un qui ne veut rien. Tous veulent quelque chose de moi, mais pas le Tout, c’est-à-dire moi uniquement. Toi, en ne voulant rien, tu veux tout. Voilà la finesse et l’astuce du véritable amour. »
Je souris et il disparut.
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Le dimanche 28 février 2021
2e dimanche de Carême, année B
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
Lectures : Gn. 22, 1-2.9a 10-13. 15-18 Rm. 8, 31b-24 Mc. 9, 2-10
2e dimanche de Carême, année B
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
Lectures : Gn. 22, 1-2.9a 10-13. 15-18 Rm. 8, 31b-24 Mc. 9, 2-10
« Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. »
« Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus. » Jésus emmène sur la montagne Pierre, le premier des frères qui dans l’Église présidera à la charité, Jacques, le premier Apôtre martyr à Jérusalem et Jean qui recevra Marie à la Croix. Soudain ils se retrouvent sur la montagne devant Jésus resplendissant ! La Transfiguration de Jésus nous redonne courage quand nous sommes dans des temps douloureux. Dieu se manifeste dans l’Alliance que le Père a conclue avec nous par son Fils unique, le Bien Aimé. N’ayons pas peur, Jésus est vainqueur du monde, c’est avec lui que nous traverserons les épreuves et les difficultés de cette vie. Comme pour Marie, c’est l’illumination qui la bouleverse, quand elle reçoit le message de l’ange annonçant Jésus. Marie a accueilli Jésus dans la vulnérabilité. La Transfiguration nous est donnée, pour que nous attendions, dans la patience, le don de Dieu ! Après la défiguration de Jésus viendra sa glorification ! Il en est de même pour nous. Il nous faut regarder Jésus, comme Jésus regardait son Père. Comment il accomplit la parole du Père, lui le Fils bien-aimé.
"Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »"
« De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux. » Cette manifestation de Dieu, s’inscrit dans la montée de Jésus vers Jérusalem. Elle manifeste déjà la nouveauté de la Nouvelle Alliance. Jésus s’entretient avec Moïse et Élie : la loi et les prophètes. Ces deux figures de la première alliance entourent Jésus et s’entretiennent avec lui. Jésus apparaît alors comme dans une nouvelle étape de la Révélation. La voix du Père se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi, écoutez-le. » La parole que le Seigneur Dieu nous adresse est une personne : « Celui-ci est mon fils. » Avec Jésus, la Nouvelle alliance consiste à croire en l’œuvre de grâce manifestée en lui. Nous sommes dans le mystere du Christ. L’enfant bien aimé du Père nous sauve. L’Esprit Saint habite en nous pour que nous demeurions dans l’Amour. Quand nous sommes dans un passage difficile de notre vie, nous regardons les témoignages de la tendresse de Dieu. Dieu qui transfigure Jésus, peut "se servir" de ce qui est douloureux dans sa vie et dans nos vies, pour nous transformer. Il nous faudra admettre que le Fils bien-aimé du Père passe par la souffrance !
« Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »
« ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts. » La Bonne Nouvelle est l’évènement de la victoire de Jésus sur la mort. La vie de Jésus manifeste la véritable voie pour être sauvé, pour vivre en communion avec Dieu. La crucifixion de Jésus démontrait par son horreur qu’il était un réprouvé : « maudit soit celui qui est pendu au bois de la croix. » Paul nous dira que Dieu l’avait, pour nous, identifié au péché. Mais, après la passion, Dieu, le Père de Jésus, l’a ressuscité d’entre les morts. A la question de Jésus sur son identité, Pierre avait répondu : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! » Aujourd’hui la voix du Père se fait entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le. » Les disciples vont garder le secret de cette vision sur la montagne.
Nous demandons la grâce d’entendre cette parole : « Tu es mon Fils, mon bien-aimé, en toi j’ai mis tout mon amour ! »
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
« En ce temps-là, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. » Saint Marc (9.2-10)
Père Jean-Jacques DUTENBIEN PLUS QUE LE SOLEIL !
« Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. […] lorsque ma Volonté se lève, tous les actes humains sont revêtus de lumière ; ils viennent prendre leur place d’honneur dans ma Volonté. Chacun d’eux prend une beauté distincte et la brillance des couleurs divines, de telle sorte que l’âme en demeure transfigurée et recouverte d’une indescriptible beauté. »Homélie de Dimanche 28 Février 2021: Mc 9.2-10
Le soleil que tu vois dans l’intelligence de mon Humanité a été formé par ma Divinité qui a doté mon Humanité d’un pouvoir créateur et de la connaissance de toute chose, si bien que j’ai pu être le nouveau Soleil des âmes. Le soleil que j’ai créé pour le bien de la nature envahit toute la terre de sa lumière, sans priver personne de ses bienfaits ; il fait cela sans quitter le ciel. Ma Divinité dans mon Humanité s’est comportée de la même manière : sans me quitter, elle forma de sa lumière inaccessible des rayons couvrant tous et tout. À chaque instant, je couvrais chaque pensée, chaque parole et chaque acte de toutes les créatures de toutes les générations humaines, au nom desquelles je rendais gloire continuelle à mon Père.
Vol 17, 22 janvier 1925
Je reviens toujours dans la Mer du Divin Vouloir et les si nombreuses Vérités qu’Elle m’a manifestées. Elles envahissent mon petit esprit comme autant de soleils resplendissants qui veulent tous me raconter l’histoire du Divin Fiat (…)
unis tous ensemble, ils formaient une seule et unique Vie. Mais pour être capables de déposer le Bien que chacun possédait, ils voulaient être écoutés, reconnus, priés et appréciés, les portes de l’âme ouvertes afin de pouvoir déposer la Vie qu’ils contenaient.
Ma petite fille du Divin Vouloir, tu dois savoir que le plus grand Miracle que puisse accomplir mon Être Divin est de manifester sur Nous une Vérité, car Elle est d’abord formée et mûrie dans notre Sein et Nous la faisons sortir comme une Naissance, porteuse de la Vie Divine pour le bien des créatures. Et les flammes de notre Amour sont si grandes que Nous ressentons alors le besoin de manifester nos Naissances Divines. (…)
Les Vérités sont par contre la Vie Éternelle, et si elles trouvent quelqu’un pour les recevoir, Elles se bilocalisent, se multiplient de façon incroyable pour chaque créature, si bien que chacune peut les garder pour elle-même, comme une Vie qui lui appartient. Ces Vérités sont nos Naissances. Elles ressemblent en toutes choses à notre Être Suprême. Elles ne sont pas une voix, mais elles parlent et font parler. Elles n’ont pas de pieds, mais elles marchent, et si rapidement que personne ne peut les rattraper ni les entraver. Elles entrent dans l’intelligence et forment la pensée afin de se faire connaître. Elles se transmuent afin de se faire posséder. Elles renouvellent la mémoire afin de ne pas oublier. Elles marchent dans les chemins du cœur afin de Se faire aimer. Elles n’ont pas de mains et elles travaillent, elles n’ont pas d’yeux et elles regardent, elles n’ont pas de cœur et génèrent l’Amour. Les Vérités ne sont rien d’autre que les Vies palpitantes de notre Être Divin au milieu des créatures, la palpitation de notre Cœur, parce que notre Cœur est la créature et que Nous, Pur Esprit, Nous nous trouvons partout.
il n’y a pas de Miracle comparable à celui de la manifestation d’une Vérité. C’est une de nos Vies que Nous dévoilons et qui mieux qu’un soleil se fera lumière pour les créatures, et qui en les dardant de Sa chaleur vitale fera mûrir sa Vie, premièrement dans celles où Elle est dirigée, pour Se diffuser ensuite dans celles qui voudront la recevoir. Et si elles trouvent des ingrates qui ne veulent pas recevoir un si grand Bien, nos Vérités ne sont pas pour autant sujettes à la mort ni à perdre la Vie. Elles attendent, avec une Patience Infinie, durant des siècles s’il le faut, les générations nouvelles à qui Elles donneront les Biens qu’Elles possèdent et Elles accompliront le dessein pour lequel Elles sont sorties du Sein Divin.
Pour manifester nos Vérités, Nous regardons les siècles, et lorsque Nous sommes certains qu’elles vont se répandre et multiplier nos Vies parmi les créatures, Nous les faisons connaître pour donner le Bien qu’Elles possèdent et afin d’en recevoir l’Honneur Divin et la Gloire Divine. Nous ne faisons jamais des choses inutiles. Crois-tu que toutes les Vérités que Nous t’avons manifestées sur notre Volonté avec tant d’amour ne donneront pas leurs fruits et qu’elles ne formeront pas leur Vie dans les âmes ? Si nous les avons manifestées, c’est parce que Nous savons avec certitude qu’Elles porteront des fruits et qu’Elles établiront le Royaume de notre Vouloir parmi les créatures. (…)
Par conséquent, sache que c’est une question de temps. Je sais ce qui arrivera. Je n’arrêterai pas. Je continuerai de manifester mes Vérités et toi, poursuis ton envol et continue à m’écouter et à les mettre en pratique.
Vol 34, 16 mai 1937
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que ton Règne vienne
azais- MEDIATEUR
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Le lundi 1 mars 2021
Lundi de la 2e semaine de Carême
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. »
Lectures : Dn. 9, 4-10 Ps. 78 Lc. 6, 36-38
Lundi de la 2e semaine de Carême
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. »
Lectures : Dn. 9, 4-10 Ps. 78 Lc. 6, 36-38
« Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. »
Dans notre marche vers Pâques, nous mettons nos pas dans les pas de Jésus. Nous voulons acquérir ainsi les sentiments qui étaient dans son cœur. Le jugement est implicite en nous. Dans un regard, on ne peut pas observer, écouter, et vivre sans juger. Le venin qui vient de notre jugement négatif doit être ôter de notre cœur. L’apôtre Paul écrivait aux Romains : Mais toi, pourquoi juger ton frère ? Et toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Le jugement est délicat et complexe. Il manque de réalisme s’il n’est pas mené dans une connaissance aimante de la personne présente. Il nous faudrait en finir avec les jugements négatifs des uns sur les autres. « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés, » est immédiatement suivi par le commandement de Jésus : « Ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés. » L’action de juger est neutre, le jugement peut se terminer par une condamnation ou par une justification. Nous voulons regarder les réalités de la vie et du monde à travers le regard de Jésus, à travers son œuvre de Salut pour l’humanité. Quand nous avons conscience de notre misère, nous n’émettons plus de jugement sur l’autre mais nous demandons pour tous la miséricorde.
« Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; »
La charité sincère nous lie d’affection entre nous. Pour aimer notre frère, il nous faut nous aimer nous-même sans nous surestimer. Nous ne minimisons pas nos défauts, mais nous les remettons à la miséricorde de Dieu. C’est dans la douce Lumière de Jésus qui nous sauve pour que nous parvenons à voir nos frères dans leur lumière et dans leurs valeurs. Pour estimer son frère, il ne faut pas s’estimer trop soi-même, il ne faut pas être trop sûr de soi. Jésus, dans sa vie sur la terre, n’a pas retenu le rang qui l’égalait à Dieu. Quand il fut baptisé par Jean, il se trouvait dans la foule avec les pécheurs, lui l’unique juste. Dieu qui nous sauve nous demande une attitude semblable à la sienne. L’attitude que nous avons pour nos frères est l’attitude que nous avons avec Dieu lui-même. La mesure avec laquelle nous bâtissons la communauté sera débordante pour nous.
"Car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »
Les commérages sont l’une des choses qui empoisonnent le plus la vie commune. Il ne nous suffit pas de ne pas dire du mal des autres, il faut aussi empêcher que les autres le fassent en notre présence. L’ambiance d’une communauté est tellement différente quand on prend au sérieux l’amour des frères. Nous voulons nous montrer compatissants, comme notre Père est compatissant. Le cœur de Dieu est rempli de tendresse, il nous suffit de nous tourner vers Lui dans notre misère, et nous sommes illuminés par son visage plein d’amour pour tous. Nous avons besoin d’une grande compassion ! « Misère » et « cœur » sont inscrits dans le mot "miséricorde." L’attitude de miséricorde est guérissante pour nous qui nous reconnaissons pécheurs dans un peuple de pécheurs. Nous demandons le pardon de Dieu. Par son humilité Jésus donne un remède à notre misère et à notre faiblesse. C’est par son amour que Jésus nous sauve et nous lui demandons la grâce de lui devenir semblable. Quand nous sommes touchés dans notre propre chair par la misère de nos frères, nous recevons de Dieu pour eux une attitude nouvelle de miséricorde.
Nous nous tournons vers notre Père plein de miséricorde et nous lui demandons que le Saint Esprit nous soit donné.
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« Ne jugez point. » — S. Chrys. (Ch. des Pèr. gr.) Ne jugez pas ceux qui sont placés au-dessus de vous ; disciples, ne jugez pas vos maîtres ; pécheurs, ne jugez pas .....contentez-vous, sans leur faire de reproches, de les avertir et de les corriger avec charité. Gardez-vous aussi de juger dans les choses incertaines et douteuses qui n’ont pas le caractère du mal, ou qui ne sont ni graves ni défendues.
le jugement est neutre, la condamnation est condamnée :
S. Grég. de Nysse.
Ne vous hâtez donc pas de juger rigoureusement , si vous ne voulez être traités de même ; car par ce jugement sévère vous vous attirez une condamnation plus rigoureuse :
« Ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. »
Notre-Seigneur ne défend donc pas le jugement accompagné de clémence et suivi du pardon.
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Le mardi 2 mars 2021
Mardi de la 2e semaine de Carême
« Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. »
Lectures : Is. 1, 10…20 Ps. 49 Mt. 23, 1-12
Mardi de la 2e semaine de Carême
« Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. »
Lectures : Is. 1, 10…20 Ps. 49 Mt. 23, 1-12
« Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples, et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse. Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas. »
A Jérusalem, dans une atmosphère de conflits, Jésus combat les attitudes religieuses hypocrites de ceux qui disent et ne font pas, car elles font des ravages auprès des petits et des pauvres qui ne comprennent pas. Le climat est tendu entre les scribes, les pharisiens, et Jésus. Il leur fait remarquer que leur vie n’est pas en accord avec leurs paroles. Jésus démasque une attitude religieuse qui peut porter à confusion. Ils disent et ne font pas, en oubliant que Dieu voit ce qu’il y a dans le cœur de chacun. Jésus a mangé plusieurs fois à la table de ces dignitaires. La conversion est toujours possible, pour tous, Jésus dénonce les pièges de l’autoritarisme. Etre très attachés à la loi de Moïse nous rend très estimables. Vu de l’extérieur, je peux paraître un homme juste et raisonnable, mais à l’intérieur les sentiments de discorde et de ténèbres envahissent mon cœur. Jésus sait qu’il va vers sa Passion et que ses disciples seront bientôt seuls. Ses disciples doivent être fidèles au message qu’il instaure et qu’ils auront à transmettre. Il faut vivre de nouveaux rapports entre les croyants pour s’ouvrir au Royaume des Cieux. Nous devons nous disposer à toujours nous trouver dans la fidélité aux Paroles de Jésus si nous voulons entrer dans sa nouveauté. La Parole de Jésus nous donne de reprendre vigueur, car nous avons besoin de reprendre des forces pour remettre notre être tout entier dans la Lumière de Dieu.
« Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. »
Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi. Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères. C’est sous un masque de justice que peut se cacher l’hypocrisie. Jésus combat l’état d’esprit de pharisaïsme, l’attachement à la loi pour la loi, sans remonter jusqu’à Dieu. La lettre qui tue l’esprit génère le mépris des petits et des pauvres. Notre orgueil peut nous amener à mépriser les autres que nous jugeons pécheurs et ignorants. En agissant ainsi, nous sommes loin de Celui qui est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Nous avons là un avertissement très clair et une mise en garde très forte. Cette Parole s’adresse maintenant à tous ceux qui ont pour mission d’annoncer l’Evangile.
« Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux. »
Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. Nous nous tournons vers Jésus, notre merveilleux guide. Il s’est donné sur la Croix pour le salut du monde. Il nous faut imiter l’enfant qui se blottit contre sa mère. Il sait qu’il doit tout à son Père. Nous mettre au service des autres avec douceur et humilité est le meilleur remède. Ainsi nous nous éloignons du risque de prendre le pouvoir de Dieu et de dominer nos frères. En lavant les pieds de ses disciples, le soir du Jeudi Saint, Jésus nous apprend à nous aimer et à nous mettre au service les uns des autres. En s’offrant à nous dans l’Eucharistie, il nous aime jusqu’à la fin. C’est une véritable conversion à laquelle nous sommes tous appelés. Nous voulons abandonner tout sentiment de supériorité pour nous attacher à la loi d’amour avec un cœur tendre et généreux. Ce qui fait la valeur d’une vie, c’est l’amour que nous avons pour Dieu et pour le prochain. « Que le plus grand soit votre serviteur ! »
Nous demandons la grâce de nous mettre à l’école de Jésus et d’être attentifs à notre prochain.
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Le mercredi 3 mars 2021
Mercredi de la 2e semaine de Carême
« Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? »
Lectures : Jr. 18, 18-20 Ps. 30 Mt.20, 17-28
Mercredi de la 2e semaine de Carême
« Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? »
Lectures : Jr. 18, 18-20 Ps. 30 Mt.20, 17-28
« Montant alors à Jérusalem, Jésus prit à part les Douze disciples et, en chemin, il leur dit : Voici que nous montons à Jérusalem. »
Le Fils de l’homme sera livré aux grands prêtres et aux scribes, ils le condamneront à mort et le livreront aux nations païennes pour qu’elles se moquent de lui, le flagellent et le crucifient ; le troisième jour, il ressuscitera. Jésus parle aux Douze disciples de ce qui va lui arriver bientôt. Vrai Dieu et vrai homme, il vit la montée vers Jérusalem de manière humaine et toute divine. Il n’y va pas seul, il associe ses disciples à son propre chemin. Il nous introduit dans un chemin qui nous libère de la tentation du pouvoir. C’est lorsque notre faiblesse et notre fragilité ne sont pas gommées qu’elles sont assumées. Ce travail de conversion est tout intérieur, c’est un travail qui se fait en soi. Nos inclinations naturelles nous portent à dominer, à commander et à ordonner. La montée vers Jérusalem va opérer un changement de mentalité très fondamental chez les disciples. Si Jésus annonce que le chemin du Royaume est resserré, il ouvre une porte par laquelle nous pourrons sortir de l’enfermement et de la mort pour retrouver la vie. Le chemin de Jésus est un service, il est Vie. Jésus demande aux Douze disciples de faire disparaître leur vue trop humaine sur le Salut qu’il vient opérer au milieu du monde. Il est le “Serviteur” de chacun de nous. Le Chemin de Jésus est un chemin d’Amour. Par le Don de lui-même il nous donne d’entrer en contact avec la réalité du serviteur.
"Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils Jacques et Jean, et elle se prosterna pour lui faire une demande. Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Ordonne que mes deux fils que voici siègent, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche, dans ton Royaume. »
Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous demandez. Pouvez-vous boire la coupe que je vais boire ? » Ils lui disent : « Nous le pouvons. » C’est un appel qui se manifeste dans le dialogue entre Jésus les fils de Zébédée et leur mère. Ils demandent des premières places avec insistance. La mère se prosterne, elle s’impose à Jésus mais au bout du compte, il y a bien un appel dans le « pouvez-vous » que Jésus adresse aux deux frères. Chacun doit avancer dans son chemin en communion avec tous les autres. La mère des fils de Zébédée veut que ses fils entrent dans une plénitude de vie avec Jésus. Jésus précise les conditions de son appel. Il nous donne de pouvoir aller à lui en créant un espace de liberté. Les deux frères sont libres de devenir ce qu’ils sont en vérité. Boire à la coupe est une évocation du chemin pascal que devra suivre le disciple à la suite de son maître. Jésus a présenté à ses disciples ce qui va lui arriver, sa Passion. Le suivre et témoigner de son Amour infini du Père pour l’humanité sera notre Mission. Jésus répond aux disciples, la Bonne Nouvelle est ainsi annoncée. « L’Epouse suit l’Agneau partout où Il va. »
« Il leur dit : « Ma coupe, vous la boirez ; quant à siéger à ma droite et à ma gauche, ce n’est pas à moi de l’accorder ; il y a ceux pour qui cela est préparé par mon Père. »
Les dix autres, qui avaient entendu, s’indignèrent contre les deux frères. Jésus les appela et dit : « Vous le savez : les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi : celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » Le « oui » généreux de Jacques et de Jean va devenir un vrai oui que les neuf suivront eux aussi. Jésus donne une parole libre. Il ouvre une nouvelle manière d’être ensemble. Il donne à chacun d’éprouver son propre désir. Nous supplions le Père de miséricorde de donner l’Esprit Saint à tous ceux et celles qui vivent aujourd’hui la Passion de Jésus dans le monde. Jésus nous nourrit de l’Eucharistie, ainsi il nous prépare à la Passion qui arrive sans prévenir ! Le oui, de Jacques et de Jean, nous le disons à la suite de Jésus. C’est en lui que nous donnons notre vie en vérité, nous trouvons alors notre propre vie, pour le servir.Nous demandons à l’Esprit Saint la grâce de suivre Jésus dans sa Passion d’Amour pour le Père et pour nous .
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Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
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Le jeudi 4 mars 2021
Jeudi de la 2e semaine de Carême
« “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter
d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus. »
Lectures : Jr. 17, 5-10 Ps. 1 Lc. 16, 19-31
Jeudi de la 2e semaine de Carême
« “S’ils n’écoutent pas Moïse ni les Prophètes, quelqu’un pourra bien ressusciter
d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus. »
Lectures : Jr. 17, 5-10 Ps. 1 Lc. 16, 19-31
« Il y avait un homme riche, vêtu de pourpre et de lin fin, qui faisait chaque jour des festins somptueux. Devant son portail gisait un pauvre nommé Lazare, qui était couvert d’ulcères. »
Jésus fait allusion à une histoire connue, celle du pauvre scribe et du riche publicain Bar Mayan. Il s’agit d’un riche qui ne se préoccupe ni des hommes ni de Dieu. Ce riche, qui n’a pas de Nom, n’est pas "établi" dans son être intérieur et spirituel. Jésus donne un nom au pauvre Lazare, « Dieu est venu en aide. » Cette parabole du riche sans nom et de Lazare nous fait réaliser les personnages qui se jouent en nous. Il y a en effet deux chemins qui sont entrelacés en nous, l’un de lumière et l’autre de ténèbres. Il nous faut sortir de cette confusion et de cet enfermement. La Parole de Jésus nous demande de faire que notre vie soit plus belle. A partir de la Parole de Jésus ou de la vie d’un ami de ses amis, s’opère une conversion qui nous éclaire. « Le cœur de l’homme est compliqué et malade. » Nous nous faisons le centre de tout et nous faisons tourner le monde autour de nous. Nous sommes véritablement enfermés en nous-mêmes. Par les pauvres, Dieu nous ouvre un chemin qui peut nous conduire à une voie de lumière et de bonheur.
« Or le pauvre mourut, et les anges l’emportèrent auprès d’Abraham. Le riche mourut aussi, et on l’enterra. »
…Mon enfant, répondit Abraham, rappelle-toi : tu as reçu le bonheur pendant ta vie, et Lazare le malheur pendant la sienne. Maintenant, lui, il trouve ici la consolation, et toi, la souffrance.” La mort est une limite absolue. Que l’on ait vécu dans le lin et la pourpre ou couvert d’ulcères, mendiant à la porte des autres, à la mort, les choses prennent leur vraie valeur. La mort totalise toutes les fidélités d’une existence, elle fixe aussi l’homme dans ses choix. Ce moment doit éclairer toute la vie. C’est donc avant de mourir qu’il faut choisir et ouvrir les yeux, qu’il faut se convertir. Le riche n’a pas vu le besoin qu’il avait de Dieu et de son pardon ; Il n’a pas vu Lazare. Lazare meurt, dans l’oubli général. Le riche meurt à son tour et toute la ville est là pour le porter en terre. Mais au-delà tout change. Dieu est l’infiniment bon. Sur les lèvres d’Abraham, il nous donne de sortir de l’enfermement de notre « moi égoïste dominateur et jouisseur, » qui s’enferme dans un monde sans issue.
« …Le riche répliqua : “Eh bien ! père, je te prie d’envoyer Lazare dans la maison de mon père. En effet, j’ai cinq frères : qu’il leur porte son témoignage, de peur qu’eux aussi ne viennent dans ce lieu de torture ! »
« Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les Prophètes : qu’ils les écoutent ! ” » L’allusion aux frères nous rappelle l’exigence de la conversion. S’il est trop tard pour le frère mort il est encore temps pour les cinq survivants. Ce qui nous convertit, c’est la décision d’accueillir la Parole de l’Envoyé de Dieu. Nous croyons que Jésus nous ouvre la route de la conversion et que son Évangile donne du sens à notre vie. Les pauvres sont les envoyés de Dieu qui deviennent pour nous un chemin qui nous libère. Dans la prière nous mettons ensemble notre espérance en Dieu pour nous ouvrir à la vie qu’il nous donne. Jésus nous invite à sa table pour un avant-goût du banquet de l’au-delà. Nous demandons la grâce d’être attentifs aux « Lazare » affligés qui demeurent à notre porte, dans notre entourage.Nous demandons à Dieu la grâce de nous guérir pour accueillir nos frères.
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
« Et en plus de tout cela, un grand abîme a été établi entre vous et nous, pour que ceux qui voudraient passer vers vous ne le puissent pas, et que, de là-bas non plus, on ne traverse pas vers nous. » Saint Luc (16, 19-31)
Père Jean-Jacques DUTENLUISA NOUS AVONS TOUS BESOIN DE TOI !
« Un grand abîme a été établi entre vous et nous […] la créature forme un abîme de distance entre elle et nous, et nous ne pouvons rien lui donner. »Homélie de jeudi 4 Mars 2021: Lc 16, 19-31
(4 mars, entrée au Ciel de Luisa)
Pendant que je priais, j’ai vu mon aimable Jésus en moi et plusieurs âmes autour de moi qui disaient :
« Seigneur, tu as tout placé dans cette âme ! »
Tendant les mains vers moi, elles me disaient :
« Puisque Jésus est en toi et qu’il a tous ses biens avec lui, prends ces biens et donne-les-nous. »
J’étais confuse et Jésus béni me dit :
« Ma fille, tous les biens possibles se trouvent dans ma Volonté et il est nécessaire pour l’âme qui y vit de s’y sentir en confiance et d’opérer comme si elle était propriétaire avec moi. Les créatures attendent tout de cette âme, et si elles ne reçoivent pas, elles se sentent frustrées.
Cependant, comment cette âme peut-elle donner si elle n’opère pas avec moi en toute confiance ? Donc, confiance pour pouvoir donner, simplicité pour pouvoir communiquer facilement avec tous, et désintéressement, voilà ce qui est nécessaire à l’âme qui vit dans ma Volonté pour pouvoir vivre totalement pour moi et pour les autres. C’est ainsi que je suis.»
Vol 11, 20 août 1913
DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
Que ton règne vienne
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
S. Grég. (hom. 40.)
Dans un seul fait, Dieu exerce un double jugement. Il permet que le pauvre Lazare soit étendu devant la porte du riche, afin que ce riche impitoyable aggravât ainsi la sévérité de sa condamnation, et aussi pour que le pauvre augmentât ses droits à la récompense, car le premier voyait tous les jours celui dont il devait avoir pitié, et le second avait sans cesse sous les yeux ce qui faisait le sujet de son épreuve et de son mérite.
— Théophile.
On peut tirer de ces paroles un des plus forts arguments contre les partisans d’Origène, qui prétendent que les supplices de l’enfer auront un terme, et qu’un temps arrivera où les pécheurs seront réunis aux justes et à Dieu.
— S. Augustin. (quest. Evang., 2, 38.) L’immutabilité de la sentence divine prouve jusqu’à l’évidence que les justes, quand ils le voudraient, ne pourront exercer aucun acte de miséricorde envers les pécheurs, et Dieu les avertit par là d’être utiles pendant cette vie à tous ceux qui pourront profiter de leurs bons offices, de peur que même après avoir été reçus dans les cieux, ils soient dans l’impuissance de porter secours à ceux qu’ils aiment ; car ces paroles : « Afin qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, » ne s’appliquent ni aux superbes, ni aux âmes sans miséricorde, mais à ceux qui se sont fait des amis avec les oeuvres de la charité ; et si les justes les reçoivent dans les tabernacles éternels, ce n’est point en vertu de leur propre pouvoir et comme s’ils les récompensaient d’eux-mêmes, mais en vertu d’une permission de Dieu
S. Grég. (hom. 40.) Abraham fait au mauvais riche cette réponse pleine de vérité : « S’ils n’écoutent point Moïse et les prophètes, quelqu’un des morts ressusciterait, qu’ils ne croiraient point ; » parce qu’en effet, ceux qui méprisent les paroles de la loi, pratiqueront d’autant plus difficilement les préceptes du Rédempteur, qui est ressuscité des morts, qu’ils sont beaucoup plus sublimes.
— S. Chrys. (hom. sur le mauv. riche.)
ce riche avait cinq frères, c’est-à-dire, les cinq sens dont il était l’esclave ; aussi ne pouvait-il aimer Lazare, parce que ses frères n’aiment pas la pauvreté. .... Ils ont Moïse et les prophètes. Moïse a été lui-même pauvre comme Lazare, lui qui a estimé que la pauvreté de Jésus-Christ était un plus grand trésor que toutes les richesses de l’Egypte (He 12), Jérémie, jeté dans un lac, y fut nourri du pain de la tribulation. (Jr 38.) Tous ces prophètes sont là pour enseigner tes frères.... Ce que nous venons de dire est la condamnation des marcionites et des manichéens, qui ne veulent point admettre l’Ancien Testament. Voyez ce que dit Abraham : « S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, » etc., paroles qui signifient : Vous faites bien d’attendre celui qui doit ressusciter des morts, mais c’est Jésus-Christ lui-même qui vous parle par la bouche des prophètes, et si vous les écoutez, c’est lui-même que vous écoutez.
— S. Grég. (hom. 40.) Mais comme le peuple juif a refusé d’entendre dans le sens spirituel les paroles de Moïse, il n’a pu parvenir à celui que Moïse avait prédit et annoncé.
Dans un seul fait, Dieu exerce un double jugement. Il permet que le pauvre Lazare soit étendu devant la porte du riche, afin que ce riche impitoyable aggravât ainsi la sévérité de sa condamnation, et aussi pour que le pauvre augmentât ses droits à la récompense, car le premier voyait tous les jours celui dont il devait avoir pitié, et le second avait sans cesse sous les yeux ce qui faisait le sujet de son épreuve et de son mérite.
— Théophile.
On peut tirer de ces paroles un des plus forts arguments contre les partisans d’Origène, qui prétendent que les supplices de l’enfer auront un terme, et qu’un temps arrivera où les pécheurs seront réunis aux justes et à Dieu.
— S. Augustin. (quest. Evang., 2, 38.) L’immutabilité de la sentence divine prouve jusqu’à l’évidence que les justes, quand ils le voudraient, ne pourront exercer aucun acte de miséricorde envers les pécheurs, et Dieu les avertit par là d’être utiles pendant cette vie à tous ceux qui pourront profiter de leurs bons offices, de peur que même après avoir été reçus dans les cieux, ils soient dans l’impuissance de porter secours à ceux qu’ils aiment ; car ces paroles : « Afin qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, » ne s’appliquent ni aux superbes, ni aux âmes sans miséricorde, mais à ceux qui se sont fait des amis avec les oeuvres de la charité ; et si les justes les reçoivent dans les tabernacles éternels, ce n’est point en vertu de leur propre pouvoir et comme s’ils les récompensaient d’eux-mêmes, mais en vertu d’une permission de Dieu
S. Grég. (hom. 40.) Abraham fait au mauvais riche cette réponse pleine de vérité : « S’ils n’écoutent point Moïse et les prophètes, quelqu’un des morts ressusciterait, qu’ils ne croiraient point ; » parce qu’en effet, ceux qui méprisent les paroles de la loi, pratiqueront d’autant plus difficilement les préceptes du Rédempteur, qui est ressuscité des morts, qu’ils sont beaucoup plus sublimes.
— S. Chrys. (hom. sur le mauv. riche.)
ce riche avait cinq frères, c’est-à-dire, les cinq sens dont il était l’esclave ; aussi ne pouvait-il aimer Lazare, parce que ses frères n’aiment pas la pauvreté. .... Ils ont Moïse et les prophètes. Moïse a été lui-même pauvre comme Lazare, lui qui a estimé que la pauvreté de Jésus-Christ était un plus grand trésor que toutes les richesses de l’Egypte (He 12), Jérémie, jeté dans un lac, y fut nourri du pain de la tribulation. (Jr 38.) Tous ces prophètes sont là pour enseigner tes frères.... Ce que nous venons de dire est la condamnation des marcionites et des manichéens, qui ne veulent point admettre l’Ancien Testament. Voyez ce que dit Abraham : « S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, » etc., paroles qui signifient : Vous faites bien d’attendre celui qui doit ressusciter des morts, mais c’est Jésus-Christ lui-même qui vous parle par la bouche des prophètes, et si vous les écoutez, c’est lui-même que vous écoutez.
— S. Grég. (hom. 40.) Mais comme le peuple juif a refusé d’entendre dans le sens spirituel les paroles de Moïse, il n’a pu parvenir à celui que Moïse avait prédit et annoncé.
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Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
Le vendredi 5 mars 2021
Vendredi de la 2e semaine de Carême
« La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle »
Lectures : Gn. 37, 3-4.12-13a.17b-28 Ps. 104 Mt. 21, 33-43.45-46
Vendredi de la 2e semaine de Carême
« La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle »
Lectures : Gn. 37, 3-4.12-13a.17b-28 Ps. 104 Mt. 21, 33-43.45-46
« Écoutez une autre parabole : Un homme était propriétaire d’un domaine ; il planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et bâtit une tour de garde. Puis il loua cette vigne à des vignerons, et partit en voyage. »
Par cette parabole des vignerons homicides, Jésus s’adresse aux chefs des prêtres et aux pharisiens qui le contestent. Ils n’ont pas compris, en s’identifiant aux vignerons, qu’ils attestent que Jésus est le Fils de Dieu : "Mon bien-aimé avait une vigne, il y bâtit un plant de choix." Ce choix de Dieu, c’est le Peuple d’Israël. Jésus compare Israël à la vigne. Ces chefs du peuple élu sont la descendance d’Abraham à qui le Royaume de Dieu avait été confié. Mais ils ont perverti l’héritage en se l’appropriant. Dans la première Alliance, le peuple élu avait pour mission d’annoncer le salut à toutes les nations. Jésus, le Sauveur de la Nouvelle Alliance, réunira autour de lui douze apôtres, symboles du “nouvel” Israël, appelé à porter des fruits de charité fraternelle. C’est à nous tous que Jésus adresse cette Parole. La vie éternelle est annoncée à tous les peuples. Les gestes et les paroles de Jésus annoncent la cohérence nécessaire du culte avec la vie de foi. Le mystère de Jésus qui portera le Salut du monde dans sa Passion au milieu d’un Peuple qui le rejette est annoncé. Jésus a regardé un figuier sans fruits, symbole de ceux qui le rejette, il était desséché. Cette parabole nous dit le mystère de l’amour de Dieu bafoué par une partie de son Peuple.
« Quand arriva le temps des fruits, il envoya ses serviteurs auprès des vignerons pour se faire remettre le produit de sa vigne. »
Mais les vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l’un, tuèrent l’autre, lapidèrent le troisième… Comprenant qu’ils sont visés, les grands prêtres et les pharisiens cherchent à arrêter Jésus. Dieu voudrait contempler le reflet de son amour dans les yeux de ses petites créatures, or il n’y rencontre que jalousie et division, de la dispersion et de la haine ! La jalousie est meurtrièrement perfide, elle désunit et elle tue ! Nous avons reçu, en la personne de Jésus et de son message, un présent unique que nous devons faire fructifier. Il nous faut le communiquer et en faire don à chaque personne qui s’approche de nous. Le premier fruit de cette Parole est la chaleur de la Parole d’Amour qui est à vivre dans notre foi, en famille, et en communauté. Le Peuple de Dieu est semblable à la tunique tissée sans couture de Jésus, elle sera tirée au sort par les soldats. Jésus, par sa mort et par sa Résurrection, rétablit l’humanité dans l’amour infini de Dieu. C’est un amour qui dépasse tout.
« …Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : “Ils respecteront mon fils. »
" Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage ! " Ces grands prêtres et ces pharisiens cherchent la réponse à leur question sur l’autorité de Jésus, mais leur cœur est incapable de l’accueillir. C’est à eux que le Royaume de Dieu avait été confié. Jésus est l’envoyé du Maître de la vigne qui envoie son Fils. Au moment des vendanges, il rencontrera la jalousie du grand prêtre et l’accaparement des serviteurs ! Mais Dieu n’en finit jamais de prendre soin de son peuple. Nous sommes ce peuple qui a besoin que Jésus prenne soin de lui. Nous travaillons à la vigne de Jésus en invoquant sa miséricorde pour qu’il nous établisse dans des liens d’amour. Nous sommes ce nouveau peuple de Dieu qui va porter des fruits pour le Royaume. C’est l’amour surabondant de Dieu qui se traduit par l’accueil et le partage. Par la force et la beauté du Ressuscité “au milieu de nous”, la communauté doit être attirante dans tous ses faits et gestes. L’Esprit Saint donne ses dons, comme un secret d’amour. Jésus nous rétablit dans une relation filiale avec notre Père des cieux et dans une relation fraternelle avec nos frères.Nous demandons la grâce de rendre grâce à Dieu pour tout l’amour dont nous sommes comblés.
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Mais, voyant le fils, les vignerons se dirent entre eux : “Voici l’héritier : venez ! tuons-le, nous aurons son héritage ! "
Prions pour ces familles divisées comme il apparait dans cet evangile et dans le recit des fils de Jacob vendant pour 20 pièces d'argent leur frere Joseph car ils etaient jaloux
De telles dechirures Seigneur delivre nous , par ta Passion et par Ta croix sème ton pardon ,la grace de tes réparations
Prions pour ces familles divisées comme il apparait dans cet evangile et dans le recit des fils de Jacob vendant pour 20 pièces d'argent leur frere Joseph car ils etaient jaloux
De telles dechirures Seigneur delivre nous , par ta Passion et par Ta croix sème ton pardon ,la grace de tes réparations
Nous T'adorons O Christ et nous Te benissons
parce que Tu nous as racheté par ta Très Sainte Croix
Benies soient les Plaies de Jésus
qui nous ont sauvé des peines du péché
Benis soit Ton Precieux Sang
qui emporte nos Iniquités
(en nommant chacun des prenoms de nos familles désunies)
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
Le samedi 6 mars 2021
Samedi de la 2e semaine de Carême
« Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller,
mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, »
Lectures : Mi. 7, 14…20 Ps. 102 Lc. 15, 1-3, 11-32
Samedi de la 2e semaine de Carême
« Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller,
mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, »
Lectures : Mi. 7, 14…20 Ps. 102 Lc. 15, 1-3, 11-32
« …Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. »
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Ce jeune fils qui demande sa part d’héritage dit à son père de manière cachée : « Je te considère comme mort pour moi. » Aujourd’hui, dans une civilisation de consommation, la culture ambiante s’établit comme si Dieu était mort. Quand nous sommes passés ainsi dans des coutumes étrangères, il est difficile de ne pas les adopter. L’image de Dieu en nous s’estompe et disparaît de notre esprit. C’est alors que survient la famine pour cet homme qui voudrait manger ce que mangent les porcs ! Le jeune homme de l’Evangile est passé par un chemin de douleur. Comme lui, nous essayons de trouver une issue à nos questions existentielles. Il nous faut découvrir, en nous, cette partie cassée, qui a brisé l’unité de notre être. Nous avons du mal a considérer en nous la dynamique de la vie, là où retenti la joie du rassemblement, la joie de la réconciliation. Cette Parole de l’Evangile porte une plénitude de joie. La maison paternelle est remplie de la joie du père qui retrouvera son fils cadet. Nous demandons la grâce de la douceur, pour demeurer dans l’Amour.
« "… Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.
…Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Quelle est sa surprise quand il s’aperçoit qu’il est resté vivant dans le cœur de son père, comme son unique. Il découvre dans cet accueil cette partie qui est la plus profonde en lui, silencieuse, qui ne cesse d’attendre, d’espérer, de croire que tout est possible malgré tout. Avant de rentrer à la maison, que de souffrance pour cet homme ! Il s’est dévalorisé, il se tient de côté, et il est prêt maintenant à tout accepter pourvu qu’il puisse vivre encore ! Cette partie à la fois profonde et douce, patiente, au long des jours, nous maintient en vie ! C’est alors qu’il nous faut rebondir dans l’espérance devant l’épreuve. La maison paternelle est remplie de joie, celui qui était parti est revenu, il doit retrouver sa vraie place. Cette dynamique en attente est en chacun de nous. Nous sommes désireux de la joie des retrouvailles, de la joie du rassemblement, de la joie de la réconciliation.
« …Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé. »
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Dieu respecte notre choix, il se tient à la porte et ouvre son cœur plein de tendresse à son enfant qui est là. Il nous faut découvrir cette partie de nous qui s’est échappée de la communion. Nous découvrons alors cette partie victime du départ de l’autre. Pour tenter d’être pleinement lui-même et dans un excès de recherche de soi, le fils ainé s’est perdu, il a brisé l’unité de la vie. Nous avons à retrouver l’unité de nous-même où chacun peut vivre et reconnaître l’autre. Jésus nous rejoint en épousant notre nature humaine, il nous aide à revenir en nous-mêmes, l’enfant du Père qu’il aime gracieusement. Il nous rejoint dans cette partie qui attend au long des jours. Cette partie douloureuse ne cesse pas de croire que tout est possible. C’est l’Esprit Saint nous donnera de nous reconnaître en profondeur pour vivre en bonne intelligence, dans la joie. Cette Parole porte en elle la plénitude de la joie du Père qui voudrait que la maison paternelle soit remplie par la joie de ses enfants retrouvés et rassemblés.Nous demandons la grâce de la virginité du regard et la simplicité de l’amour.
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
« Et vous ne m’avez jamais donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis. » Le pécheur est ordinairement figuré sous l’emblème du bouc ou de chevreau.
— S. Ambr.
Les Juifs demandent un chevreau, et les chrétiens un agneau ; aussi on leur délivre Barabbas, tandis que l’agneau est immolé pour nous.
Le fils aîné se plaint qu’on ne lui ait point donné un chevreau, ceux qui n'accueillent pas l'agneau ont perdu les rites des sacrifices de leurs chevreaux ;
— S. Augustin. (Quest. évang.)
(ceux qui désirent un chevreau n' attendent pas l’Antéchrist) ...car il est souverainement absurde que ce fils, à qui son père dira bientôt : « Vous êtes toujours avec moi, » ait demandé à son père de croire à l’Antéchrist, ni davantage voir dans ce fils ceux qui devaient embrasser le parti de l’Antéchrist... Mais si le festin de joie qui est fait avec ce chevreau signifie la joie produite par la ruine de l’Antéchrist, comment ce fils aîné du père peut-il dire que cette faveur ne lui ait jamais été accordée, puisque tous ses enfants doivent se réjouir de sa ruine ?
Il se plaint donc que le Seigneur ne lui ait pas été donné en festin, parce qu’il le prend pour un pécheur, car comme cette "nation" considère le Sauveur comme un chevreau ou comme un bouc, en le regardant comme un violateur et un profanateur de la loi et de la justice, elle n’a pu mériter la faveur d’être admise à son festin.
— S. Ambr.
Les Juifs demandent un chevreau, et les chrétiens un agneau ; aussi on leur délivre Barabbas, tandis que l’agneau est immolé pour nous.
Le fils aîné se plaint qu’on ne lui ait point donné un chevreau, ceux qui n'accueillent pas l'agneau ont perdu les rites des sacrifices de leurs chevreaux ;
— S. Augustin. (Quest. évang.)
(ceux qui désirent un chevreau n' attendent pas l’Antéchrist) ...car il est souverainement absurde que ce fils, à qui son père dira bientôt : « Vous êtes toujours avec moi, » ait demandé à son père de croire à l’Antéchrist, ni davantage voir dans ce fils ceux qui devaient embrasser le parti de l’Antéchrist... Mais si le festin de joie qui est fait avec ce chevreau signifie la joie produite par la ruine de l’Antéchrist, comment ce fils aîné du père peut-il dire que cette faveur ne lui ait jamais été accordée, puisque tous ses enfants doivent se réjouir de sa ruine ?
Il se plaint donc que le Seigneur ne lui ait pas été donné en festin, parce qu’il le prend pour un pécheur, car comme cette "nation" considère le Sauveur comme un chevreau ou comme un bouc, en le regardant comme un violateur et un profanateur de la loi et de la justice, elle n’a pu mériter la faveur d’être admise à son festin.
— S. Augustin. (Quest. évang.) Cette indignation dure encore aujourd’hui, et ce peuple persiste à ne vouloir pas entrer. Mais lorsque la plénitude des nations sera entrée dans l’Église, le père sortira dans le temps favorable, afin que tout Israël soit sauvé. (Rm 11, 23.26) :
« Son père donc étant sorti, se mit à le prier. » Les Juifs, en effet, seront un jour ouvertement appelés au salut apporté par l’Évangile, et cette vocation manifeste nous est ici représentée par la sortie du père, qui vient prier son fils aîné d’entrer.
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. » Saint Luc ( 15,1-3.11-32 )
Père Jean-Jacques DUTENLE RETOUR DANS LE ROYAUME.
« Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. […] notre Père céleste, plus qu’un père, soupire, brûle, délire pour ses enfants, parce qu’il les a sortis de son sein et qu’il attend leur retour pour les serrer dans ses bras. »Homélie de samedi 6 Mars 2021: Lc 15, 1-3.11-32
Ma bienheureuse fille, tu dois savoir que notre Amour de la créature et notre désir de l’avoir avec Nous sont tels qu’à peine créée Nous lui avons assigné une place royale dans notre Divine Volonté. Chaque créature possède ainsi sa place d’honneur dans notre Divin Palais de sorte que son commencement, son premier acte de vie, dans l’Éternité comme dans le temps, est dans notre Fiat. Elle n’était pas dans le monde que déjà Nous l’aimions, et non seulement Nous la regardions avec plaisir en lui accordant sa place, mais Nous lui avons donné en cortège notre Amour, notre Sainteté, notre Puissance, notre Lumière et notre Beauté.
Elle est la noble princesse qui descend des hauteurs du Ciel pour s’en aller en exil, mais notre Vouloir ne la quitte pas, Il descend avec elle, Il l’accompagne dans son exil et en chaque acte qu’elle accomplit, dans ses souffrances, dans ses joies ou dans ses rencontres, il place en premier son Acte Divin de sorte qu’elle conserve sa noblesse et son état de princesse. Et après l’avoir comblée de tous les Biens, au point qu’il ne lui reste plus d’espace où mettre d’autres Biens, elle remonte vers le Ciel, dans les hauteurs des sphères, et en triomphateur Il la présente à toute la Cour Céleste. Voilà ce que ma Divine Volonté veut faire et voilà ce qu’elle est capable de faire avec la créature.
Mais à notre grande tristesse, Nous voyons qu’en descendant en exil elle ne pense plus à son poste royal ni à la noblesse de son origine et qu’elle voudrait échapper à notre Volonté qui mieux qu’une tendre Mère la porte dans Ses bras, et Nous voyons que la créature, se servant des portes des sens que Nous lui avons donnés, descend dans les profondeurs de sa volonté humaine. Les portes que Nous avions données pour remonter vers Nous afin qu’après l’exil elle puisse s’échapper dans le Sein de son Créateur, elle s’en sert plutôt pour fuir dans les misères, les faiblesses et les passions qui la rendent ignoble; elle ne se voit plus comme la princesse du Ciel, mais comme la servante de la terre.
Malgré cela Nous ne fermons pas Nos portes qui sont notre Amour, notre Paternelle Bonté, notre Miséricorde, les Espérances que Nous avons, et dès que Nous voyons qu’elle ferme ses propres portes pour venir dans notre Volonté, Nous allons vers elle, Nous ouvrons toutes grandes Nos portes et en la voyant belle et misérable avec ses habits de Princesse sales et déchirés, Nous ne lui faisons pas de reproches mais avec une Compassion toute Paternelle Nous lui disons :
« Où es-tu allée? Pauvre fille, à quoi tu as été réduite. Vois-tu tout le mal que tu as fait en vivant dans les profondeurs de ta volonté humaine, séparée de la Nôtre? Tu as marché sans guide, sans lumière, sans nourriture, sans défense.
Aussi, ne recommence plus afin qu’en retraçant ton chemin tu refasses le bien perdu. »
Nous savons que la créature sans notre Divine Volonté ne peut faire aucun bien; c’est comme si elle voulait regarder sans avoir des yeux, marcher sans avoir de pieds, vivre sans nourriture. Par conséquent, sois attentive et ne sors jamais de notre Divin Vouloir si tu veux trouver la force, la lumière, le soutien et avoir ton Jésus lui-même à ta disposition.
Vol 32, 29 avril 1933
DISCIPLES AMOUREUX MISSIONNAIRES
Que ton règne vienne
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le seigneur !
Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
Bonjour Azaîs et Merci pour ton partage.
Le dimanche 7 mars 2021
3e dimanche de Carême, année B
« Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
Lectures : Ex 20, 1-17 Ps 18 1 Co 1, 22-25 Jn 2, 13-25
3e dimanche de Carême, année B
« Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
Lectures : Ex 20, 1-17 Ps 18 1 Co 1, 22-25 Jn 2, 13-25
"Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. »
Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. Le Temple est le lieu de la beauté où Dieu se fait proche et où l’homme accepte de s’approcher de Dieu. Jésus, dans un geste inattendu, renvoie les Juifs à l’œuvre suprême de Dieu : « La maison de mon Père ! » Il fallait passer à travers un réseau de marchands et de marchandages pour rendre un culte à Dieu. Les Juifs avaient prévu tout ce qu’il fallait pour le culte, même les changeurs de monnaie ! La beauté et la richesse du Temple flattaient l’orgueil des hommes ! Ils sont scandalisés quand Jésus chasse les vendeurs du Temple. Jésus annonce que pour la gloire de Dieu, il faut une conversion. Nous préférons aujourd’hui encore maîtriser toute chose. Etre de bons moralistes et avoir une spiritualité bien ordonnée, nous inscrit dans la domination du culte. C’est l’adoration de Dieu qui est le fondement du culte divin, c’est lui le Seigneur Dieu.
« Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. »
Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Le monde ignore tout de Dieu qui créa l’homme à son image, comme sa ressemblance. C’est une purification profonde que Jésus manifeste. Jésus révèle la grandeur de notre être qui est temple de Dieu car nous sommes créé à l’image de Dieu. Avec lui nous sommes liés pour devenir ce que nous sommes, pour réaliser notre être par nous-meme. Jésus est le Temple de la nouvelle alliance, c’est par lui et en lui que nous avons accès auprès du Père et que le Père vient au-devant de nous. Ce sera la résurrection de Jésus qui donnera le sens de cette phrase qui pèsera si lourd dans son procès : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. » Tel est bien le mystère central de ce passage, le Corps de Jésus, sa Personne vivante est bien concrète. Le seul lieu de la rencontre entre Dieu et les hommes, entre Dieu et ceux qui l’adorent en vérité, est bien lui, Jésus.
« Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. »
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. Le Temple de Dieu n’est pas fait de main d’homme. L’Apocalypse le contemple comme la Jérusalem d’en haut. Déjà nous avons le pressentiment d’un immense bonheur à venir. Dieu lui-même essuiera toute larme de nos yeux, et il n’y aura plus de mort, plus de pleurs, de cris ni de détresse, car la première création aura disparu. Il nous transporte en pensée quand Dieu aura fait toutes choses nouvelles, alors la communauté des rachetés rejoindra le Christ, comblée de joie, comme une jeune épousée. Dieu a mis dans notre cœur sa loi d’amour pour nous entraîner à aimer. Dès que nous quittons Dieu, notre cœur se durcit, il se sclérose, jusqu’à devenir « un cœur de pierre. » Un cœur de chair est un cœur qui va s’attacher, qui va souffrir. Dieu nous donne sa loi d’Amour pour nous faire entrer dans une explosion d’amour et de vie. Il veut que son Amour infini, l’Esprit Saint, nous guide sans cesse, que notre esprit lui-même soit en harmonie avec l’Esprit Saint.
Nous demandons la grâce de nous convertir, de mettre notre cœur à l’école de l’Esprit Saint
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Quand je dis Dieu c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !
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Re: *Donne-nous notre Pain de ce jour (Vie) : Parole de DIEU *, *L’Évangile et le Livre du Ciel*
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs … Jn 2, 13-25
Père Jean-Jacques DUTENNE PERDONS PLUS NOTRE TEMPS DANS LA MAISON DE DIEU !Homélie de dimanche 7 Mars: Jn 2, 13-25
Si Je rendais la vue aux aveugles, Mon acte premier était de chasser l’obscurité de la volonté humaine, cause première de la cécité de l’âme et du corps, afin que la Lumière de ma Volonté puisse illuminer les âmes de tous les aveugles pour qu’ils puissent voir ma Volonté et l’aimer, et que leur corps puisse également ne pas perdre la vue. Si je rendais l’ouïe aux sourds, Je demandais premièrement au Père qu’ils puissent acquérir l’ouïe pour entendre les Voix, les Connaissances, les Prodiges de ma Divine Volonté et qu’Elle puisse entrer dans leur cœur pour les dominer, et qu’il n’y ait plus de sourds dans le monde – dans l’âme ou dans le corps. Dans les morts que j’ai ressuscités, Je demandais que l’âme puisse renaître dans ma Volonté Éternelle – même ceux qui étaient putréfiés et rendus comme des cadavres par la Volonté humaine. Et quand j’ai pris des cordes pour chasser les profanateurs du temple, c’est la volonté humaine que Je chassais pour que ma Volonté puisse entrer, régner et dominer, et qu’ils puissent être véritablement riches dans leur âme et plus jamais sujets à la pauvreté naturelle. Et même lorsque, triomphant, j’entrais à Jérusalem parmi le triomphe des foules, entouré d’honneur et de gloire, c’était le triomphe de ma Volonté que j’établissais dans le peuple.
« S’ils jetaient seulement un regard sur ma vie, ils verraient que je n’ai exercé qu’un seul acte de justice : pour défendre la maison de mon Père, j’ai pris des cordes et j’ai expulsé ceux qui violaient le Temple. Tout le reste dans ma vie n’a été que miséricorde. Ma Conception a été miséricorde, ma Naissance a été miséricorde, mes Paroles ont été miséricorde, mes actes ont été miséricorde, mes Pas ont été miséricorde, le Sang que j’ai versé fut miséricorde, mes souffrances furent miséricorde. J’ai tout accompli dans la miséricorde de mon amour. Pourtant, beaucoup me craignent, alors qu’ils devraient se craindre eux-mêmes beaucoup plus que moi. »
Vol 14, 9 juin 1922
Dernière édition par Lumen le Lun 8 Mar 2021 - 14:26, édité 1 fois
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