LA RADIO FRANCE-INTER DANS L'IGNOBLE : A BOYCOTTER

Zamie a écrit:France -Inter au diffusé une chanson : " elle a cramé la cathédrale " le jour du vendredi Saint .

" Il paraît que France Inter est une radio de “service public”. À certains égards, elle l’est puisque c’est une radio d’État financée avec nos impôts. Elle l’est aussi puisqu’elle applique avec diligence et méthode cette “exception française” qu’on appelle officiellement “laïcité” mais qui est, en vérité, un laïcisme militant à front bas. Comme vous n’êtes pas obligés de me croire sur parole, en voici un nouvel et tout récent exemple que m’a signalé une lectrice (merci C. R.). Voyez et écoutez cette séquence diffusée sur France Inter le 19 avril dernier, quelques jours après le tragique incendie de la cathédrale Notre-Dame…

https://www.christianophobie.fr/carte/video-france-inter-toujours-dans-lignoble

Sur YouTube :

https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=Jusjnqt0LxQ

régis63 a écrit:Boycotter est juste inutile. Qui écoute encore cette radio gauchiste antéchrist?
Il faut leur écrire, écrire à vos évêques, vos curés, manifester clairement l'intention des fidèles d'intenter une action en justice. J'ai écrit à FI, à mon évêque Kalist et à mon curé. Voici en copie le mail adressé à mon curé:
A l'attention du père T,
Mon père, je me suis permis d'adresser un couriel à notre évêque François pour le motif suivant: je me suis senti gravement offensé, sali, par la chanson de monsieur Fromet vendredi dernier sur France Inter, insultant notre Seigneur, l'Eucharistie et l'ensemble des catholiques, de la pire manière, avec des mots terribles. Je souhaite me joindre à la plainte solennelle que ne manqueront pas de déposer nos évêques, médiatique et judiciaire, pour que cessent de telles insultes sur le service publique et qu'il y ait des sanctions et réparations. Vous conviendrez certainement comme moi, que nous ne pouvons rester sans réagir. Ces gens œuvrent pour la laïcité, mais se permettent d'afficher et de proclamer leur anti christianisme viscéral. Qu'ils haïssent le Christ, c'est leur droit; mais selon le principe même qu'ils défendent, cela doit rester dans la sphère privée de leurs cercles athées. J'espère que les chrétiens réagiront en nombre à l'insulte, avec à leur tête tous les clercs de France levés en bloc!
Votre paroissien dévoué

Chères auditrices
Chers auditeurs
Je constate que ma chronique était ratée. Elle n’avait pour but que de dénoncer l’homophobie. J’ai été si mal compris que j’ai même heurté une association LGBT. C’est ma faute, donc. Je le reconnais bien volontiers. Je présente mes excuses aux personnes que j’ai blessées, tout en revendiquant mon droit à l’erreur dans un exercice qui reste très périlleux.
Bien à vous,
Frédéric Fromet.
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Chères Auditrices,
Chers Auditeurs,
Vous avez été très nombreux à manifester votre indignation et votre colère après la diffusion sur l’antenne de France Inter de la chanson de Frédéric Fromet consacrée au Christ et à sa possible homosexualité.
Je voudrais vous dire d’emblée que la crudité de certaines expressions ne me semble pas appropriée, quelles que soient les intentions de l’auteur que je connais bien et dont j’estime le travail par ailleurs.
Frédéric Fromet est « l’homme du vendredi » dans l’émission « Par Jupiter », émission quotidienne dont la mission est à la fois d’être une émission d’accueil et d’humour affiché où la caricature et la satire passent au peigne fin l’actualité.
Il est le « chansonnier » qui vient clore la semaine et proposer aux auditeurs son regard acéré sur ce qui l’a choqué, dérangé, interpellé dans le foisonnement des évènements de la semaine avec une liberté de ton qui caractérise l’émission et sur laquelle il n’y a aucune ambiguïté pour les auditeurs.
Il couvre à sa façon depuis 5 ans l’horreur des attentats, la violence de nos sociétés, l’indifférence aux malheurs du monde sur un mode humoristique et paroxystique. C’est un exercice extrêmement difficile, risqué et donc quelquefois raté.
Tout le propos de la chanson consacrée à l’interdiction par un juge brésilien d’une fiction au prétexte que Jésus semblait entretenir une relation homosexuelle était clairement de dénoncer l’homophobie que manifestait cette décision mais l’outrance de certaines expressions a pu rendre presque inaudible cette intention.
Je voudrais donc à mon tour présenter aux auditeurs et auditrices que cette chronique a pu choquer tous mes regrets les plus sincères.
Je voudrais aussi redire combien il est important que nous continuions toutes et tous à défendre le principe de la liberté d’expression, le droit à l’outrance, à la caricature, à la satire.
Nous le devons aux victimes de Charlie Hebdo.
Nous le devons à toutes celles et ceux qui dans les pays totalitaires risquent leur vie pour cette liberté.
Laurence Bloch

Enfant du Père a écrit:France Inter, toujours fidèle à sa mission, soit une radio au service de l'état franc-maçon : La France des lumières !
Bref voici encore une rhétorique ténébreuse :

Le billet de Sophia Aram

En tant qu’athée vous n’imaginez pas à quel point je me contre-tamponne de ce que des textes “sacrés“ écrits par des barbus à une époque où l’on n’avait pas encore inventé le déodorant, peuvent autoriser ou non en matière de droit des femmes à disposer de leur utérus.

Alors évidemment quand l’évêque Aupetit vient nous expliquer qu’en inscrivant le droit à l’IVG dans la constitution, la France serait devenue “un état totalitaire“, j’ai tendance à lui accorder autant de crédit que lorsque Raël nous livre cette réflexion profonde qui mérite toute l’écoute et la bienveillance qui entoure généralement la parole sincère des hommes de foi.

“Si vous voulez vous souvenir de moi, souvenez-vous de mes prouts si vous voulez, ça c’est intéressant, j’en fais constamment. “


Oui je sais on dirait une conversation entre Léa Salamé et Nicolas Demorand un lendemain de cassoulet à la cantine de Radio France, mais tout ça pour vous dire toute l’attention que je porte à la parole des hommes de foi dont le point de vue sur l’avortement pourrait se résumer par cette formule de Monseigneur Aupetit:

“Satan déteste la vie, toute la culture de mort, de l’avortement à l’euthanasie en passant par la destruction d’embryons surnuméraires et la réduction embryonnaire est son œuvre à lui Satan“.


Voilà, toute la rhétorique est là, continuer une grossesse non désirée, contre l’avis des femmes concernées, serait l’œuvre de Dieu au service de “la vie“.

Interrompre ce qui peut être un fardeau, voire un danger serait “l’œuvre de Satan“ au service de la mort.

Une opposition mystique à l’IVG que l’on retrouve avec quelques variantes dans les trois religions monothéistes.

Réduire l’avortement à un acte “satanique“ est délirant, régressif, débilitant et totalement crétin mais force est de reconnaître qu’en retirant la référence à leur ami imaginaire et à son double maléfique, l’opposition entre la vie et la mort, fonde la plupart des discours anti-avortement, à l’instar de ce journaliste de CNews présentant l’IVG comme la "première cause de mortalité dans le monde“

Bon après Youporn et le rouleau de sopalin j’imagine. Et c’est encore avec la même logique mystique qu’un Philippe de Villiers présente l’inscription de l’IVG dans la constitution en expliquant : “on sera passé en 50 ans de la dépénalisation de l’avortement à la pénalisation de la parole de vieshhhh“

Ah la parole de “vieshhhh“, la mort tout ça… Sans déconner, ça me donne envie de leur faire une vasectomie avec les dents…

Alors que si on se parle un tout petit peu franchement, tout le monde sait très bien que si les hommes tombaient enceintes à chaque fois qu’ils ouvrent leurs braguettes cela fait longtemps que le droit à l’IVG serait inscrit dans tous les textes, et gravé dans le marbre de toutes les églises, toutes les mosquées et toutes les synagogues du monde. Il y aurait même une fête de l’IVG et un jour férié.

Il est donc temps de se réjouir et de saluer cette victoire sur l’obscurantisme religieux, qui comme chacun sait ne désarme jamais surtout s’agissant du droit des femmes à disposer de leur corps car comme le disait justement Gisèle Halimi au moment de la sortie de son livre « Ne vous résignez jamais » :

"Je crois que d’une manière générale les acquis sont toujours remis en question mais je pense que pour les femmes il y a une précarité particulière et une fragilité particulière de leurs acquis."


https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-billet-de-sophia-aram/le-billet-de-sophia-aram-du-lundi-04-mars-2024-9995504