Le véganisme

Isabelle-Marie a écrit:

Calex a écrit:La violence des hindous vient infirmer cette hypothèse

De plus il n'est pas à propos de comparer des cultures :

Où ai-je fait une "comparaison des cultures" ?

Isabelle-Marie a écrit:s'il y a des violences religieuses, elles entrent en contradiction avec la philosophie de base du système védique de pensée ; c'est un détournement du religieux, comme cela a existé en Occident.

C'est vous qui faites une comparaison pour tenter de défendre l'indéfendable.

Isabelle-Marie a écrit:
L'animal est sacré pour eux, et cette attitude est à mettre en relation avec l'ahimsa, la non-violence envers tout ce qui vit

Ce n'est qu'hypocrisie ! On méprise, on discrimine, on laisse mourir l'Intouchable parce pour l'hindouiste, il mérite son sort.

Etes-vous allée en Inde ? Avez-vous vu les Intouchables mourants sur les trottoirs sans que personne ne leur tende une main.

S'il y avait un respect pour la vie, l'Inde ne serait pas le premier pays du monde pour le nombre de petites filles tuées à la naissance.

Calex a écrit:

Isabelle-Marie a écrit:

Calex a écrit:La violence des hindous vient infirmer cette hypothèse

De plus il n'est pas à propos de comparer des cultures :

Où ai-je fait une "comparaison des cultures" ?

Isabelle-Marie a écrit:s'il y a des violences religieuses, elles entrent en contradiction avec la philosophie de base du système védique de pensée ; c'est un détournement du religieux, comme cela a existé en Occident.

C'est vous qui faites une comparaison pour tenter de justifier l'injustifiable.

Pourquoi tout de suite prenez-vous la mouche et cherchez-vous la polémique ("c'est vous qui") ? Désolée si ce que dis n'est pas clair. Je ne cherche pas non plus à juger une culture aussi complexe que la culture indienne, en disant que sa philosophie de base est l'Ahimsa. Mais encore une fois, ce n'était pas l'objet du livre de Patterson, qui met en cause en l’occurrence l'attitude des occidentaux vis à vis du règne animal, la manière de les traiter comme des choses à travers la rationalisation des chaînes de travail. Ces processus déshumanisants se retrouvent dans les camps d'extermination.

Et parlez avec bienveillance, svp, sinon il est inutile de poursuivre.

Isabelle-Marie a écrit:
Pourquoi tout de suite prenez-vous la mouche et cherchez-vous la polémique

Rétablir une vérité, pour vous c'est prendre la mouche et chercher la polémique ?

En Inde, il n'y a pas que les chrétiens et les Intouchables qui sont haïs.

Il y a aussi les veuves :

Texte extrait de la vidéo ci-après :
En Inde, devenir veuve est une malédiction. 
Jugées coupables de n'avoir pas su retenir l'âme de leurs maris, elles sont bannies par leurs familles, et rejetées par la société. Des dizaines de milliers d'entre elles sont réfugient dans la ville sainte de Vrindavan, où elles n'ont pas d'autre choix que de mendier pour survivre.

Allant dans le sens de la thèse de Patterson, Lévi-Strauss écrivait en 1979 :

« J’ai le sentiment que toutes les tragédies que nous avons vécues, d’abord avec le colonialisme, puis avec le fascisme, enfin les camps d’extermination, cela s’inscrit non en opposition ou en contradiction avec le prétendu humanisme sous la forme où nous le pratiquons depuis des siècles, mais dirais-je, presque dans son prolongement naturel, puisque c’est en quelque sorte d’une seule et même foulée que l’homme a commencé par tracer la frontière de ses droits entre lui-même et les autres espèces vivantes et s’est ensuite trouvé amené à reporter cette frontière au sein de l’espèce humaine, ses parents, certaines catégories reconnues seules véritablement humaines, d’autres catégories qui subissent alors une dégradation conçue sur le même modèle qui servait à discriminer entre espèces vivantes humaines et non humaines, véritable pêché originel qui pousse l’humanité à l’autodestruction. Le respect de l’homme par l’homme ne peut pas trouver son fondement dans certaines dignités particulières que l’humanité s’attribuerait en propre, car alors, une fraction de l’humanité pourra toujours décider qu’elle incarne ces dignités de manière plus éminente que d’autres. Il faudrait plutôt poser au départ une sorte d’humilité principielle : l’homme commençant par respecter toutes les formes de vie en dehors de la sienne se mettrait ainsi à l’abri du risque de ne pas respecter toutes les formes de vie au sein de l’humanité même. »


L'homme a peu de chances de cesser d'être un tortionnaire pour l'homme, tant qu'il continuera à apprendre sur l'animal son métier de bourreau. Marguerite Yourcenar

Isabelle-Marie a écrit:l’homme commençant par respecter toutes les formes de vie en dehors de la sienne se mettrait ainsi à l’abri du risque de ne pas respecter toutes les formes de vie au sein de l’humanité même. »

La réalité vient infirmer cette assertion :

Les violences de toutes sortes pratiquées par les sectateurs de l'hindouisme, dont le meurtre de masse des filles tuées à la naissance (1er pays au monde en nombre de victimes).

99 % des Végan disent respecter la vie mais sont en faveur de l'avortement !
Par ailleurs, les actions violentes sont un mode d'expression chez les vegan, qui ont pour but d'imposer leur totalitarisme ("pour le bien de l'humanité" comme l'idéologie communiste).
Dans quelques années, au nom du "sauvetage" du climat, la consommation de viande sera très encadrée via le crédit social. Nous mangerons des insectes, tandis que ceux qui auront imposé cela se feront plaisir avec de belles pièces de viande.

Penser que le véganisme "pour tous" rendra l’humanité plus pacifique tout en étant pro-avortement relève de la dissonance cognitive.
Seule la pratique "par tous'' des enseignements du Christ fera que l'humanité sera en paix... mais le Christ non seulement ils n'en veulent pas, mais ils le combattent, comme ils combattent ceux qui suivent ses enseignements.

Lévi-Strauss a écrit:    Isabelle-Marie a écrit:
    l’homme commençant par respecter toutes les formes de vie en dehors de la sienne se mettrait ainsi à l’abri du risque de ne pas respecter toutes les formes de vie au sein de l’humanité même. »


La réalité vient infirmer cette assertion :

Ce n'est pas moi qui ai dit cela, mais Lévi-Strauss l'anthropologue et ethnologue juif. L'assertion est au conditionnel. Beaucoup de juifs s'intéressent à la question de l'animal, Elisabeth de Fontenay le rappelait à propos de son livre "Le silence des bêtes".

Les positions de Lévi-Strauss rejoignent à bien des égards celle de Patterson.

Il est bien triste que dans un pays comme l'Inde, la barbarie à l'égard des animaux règne, comme à l'égard des femmes. Et si les vaches sont sacrées, elles sont souvent maigres et abandonnées, c'est connu. Maintenant en Inde, il y a des abattoirs, comme partout ailleurs.