La réalité de l'enfer
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Re: La réalité de l'enfer
Philippe-Antoine a écrit:Certes, l'enfer existe, c'est une vérité de foi. Cependant, la touille légitime de l'enfer ne devrait pas paralyser et scléroser notre foi et notre espérance, ce qui serait bien dommage car nous serons (du moins je l'espère !) sauvés par l'amour que nous aurons porté non seulement à Dieu, mais encore à nos frères et soeurs et non pas par la peur de l'enfer.
Vous avez raison. Ce ne sont pas des peurs en elles-mêmes qui risqueraient de sauver qui que ce soit.
N'empêche qu'il faut considérer l'ensemble. Dans son Guide des difficultés de la foi catholique, l'abbé Descouvemont faisait remarquer :
Pierre Descouvemont
«... comme le dit excellemment Louis Lochet, «notre foi à l'enfer ne peut être séparée de notre foi à la totalité du mystère du Christ. Ce n'est pas un autre mystère, c'est le même. Parce que le mystère du Christ est mystère de salut, notre foi à l'enfer est une dimension de notre foi au mystère du salut.»
Et, l'abbé Descouvemont, poursuivant plus loin, rapporte le mot - chose assez surprenante ici, «oui, qui l'eût cru ?», de Hans Urs von Balthasar en personne :
«C'est une lacune de la théologie occidentale, écrivait le père Urs von Balthasar, que de ne pas peser assez sérieusement de quoi Dieu nous a rachetés. Ce «de quoi» que la théologie orientale regarde attentivement, ce n'est rien de moins que l'enfer» (Hans Urs von Balthasar, Dieu et l'homme d'aujourd'hui, Cerf, 1966)
p. 575
C'est juste pour dire que le thème vaut quelques considérations quand même.
Des nos jours, il semble exister bien des voies (tentations) pour contourner l'enseignement traditionnel et correct de l'Église sur le sujet, pour en fausser le sens et finalement évacuer comme la «bonne disposition» dans laquelle le fidèle devra se trouver par rapport à cela. Ce n'est pas négligeable.
Par «bonne disposition», je songe à une attitude suppliante et priante.
Quand on ne croit pas que l'enfer existe, nul besoin de supplier ou de prier. Et si tout le monde doit finir en paradis, l'incitatif sera nul pour suggérer à qui que ce soit le bienfait qu'il y aurait pour lui à changer de religion. Quel motif pour soi-même d'aller se confesser assez régulièrement ? Pourquoi si les chances seraient réellement nullissimes que de mal finir ? s'il faut être le genre de monstre comme l'humanité en produirait très rarement et pour mériter l'enfer, aussi bien dire que les exigences de la religion, ses dogmes à croire impérativement, sa pratique et la sainteté de ses sacrements ne font plus de sens. On dira qu'un athée sera aussi bon qu'un croyant et peut-être même plus. Tout cela nous éloignera beaucoup de la foi catholique.
C'est l'abbé Pagès, je pense, qui, pour un, savait poser le problème de la bonne manière.
Il soulignait que nul n'aboutissait en enfer tel qu'en conséquence d'une sorte de choix, mais alors «un choix comme si l'on vous demanderait ultimement de choisir entre deux sortes de glaces». «Essence de vanille ou essence de café ? Choisissez !» «Oui, oui, il est certain que je vais faire le bon choix». Il s'agirait de choisir l'enfer comme d'autres choisiraient Dieu dans cette optique. Très démocratique, le procédé.Très libéral, pensera-t-on. Pour un moderniste, j'y ajouterais même que toutes les postures religieuses seront valables peu ou prou, philosophiques comme humanistes. Raison d'être de l'entretien d'un dialogue permanent. Dans la mythologie, on a aussi le jugement de Pâris: «Choisis pour toi (selon ton jugement) quelle serait la plus belle !»
Rien à voir !
Comme le soulignait notre bon abbé : l'enfer n'est justement pas un choix. Plutôt, voici la route ou l'autoroute qui y mène et sur laquelle tous se trouvent déjà naturellement engagés. Il ne réclame aucun effort spécial et ni aucun choix pour s'y trouver et aboutir à son extrémité obscure (... avec des pleurs, des grincements de dents, etc). De là, cette nécessité de faire appel à un Sauveur pour nous extraire d'une situation de non choix ou d'esclavage dans le mal. Chez le pharaon, les Hébreux n'avaient pas choisis d'être esclavagisés !
La crainte découle de ce que Dieu aura bien voulu nous révéler déjà; de ce qu'il aura pu éclairer notre intelligence à propos d'un objet (comme l'enfer ici) et qui, de soi, n'est pas apparent à nos sens. C'est la révélation qui montre la nécessité du combat spirituel, et même jusqu'à pouvoir y trouver une description analogue à celle de l'entraînement d'un athlète chez Paul. «De crainte d'être soi-même disqualifié ...»
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Re: La réalité de l'enfer
Parce que ça les ferait nécessairement passer par le jugement du Seigneur et les condamnerait soit à la destruction totale soit à l'enfer. Ce n'est pas clair pour l'instant.
Mais je comprends parfaitement qu'ils veulent quitter leur corps de chair pour habiter un espace matériel informatique : leur conscience sur un serveur. Utopie irréalisable ?
C'est bien un aveu qu'il s'agit d'une guerre contre Dieu lui-même.
Toujours est-il qu'il cherchent nécessairement à soumettre le plus grand nombre en leur ôtant ce qui fait d'eux des humains avec une liberté... Transhumains connectés à un ordinateur surpuissant. A la fois totalement effrayant et exaltant.
Vous aurez ici des éléments scientifiques (mis à part des considérations sur le pape que je ne cautionne pas) intéressants
https://odysee.com/@TVADP:1/La-vie-autrement-avec-le-Dr-Anne-Marie-Yim-et-le-Doc-Loridan:b
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Re: La réalité de l'enfer
Le refus de l’infinie miséricorde : l’enfer – Le Saint Curé d’Ars
https://catholiquedefrance.fr/le-refus-de-linfinie-misericorde-lenfer-le-saint-cure-dars/
...
L’enfer est un lieu de tourments où les méchants irréductibles, qui se sont détournés de Dieu et sont morts en état de péché mortel sans repentir, sont pour toujours séparés de Dieu, et endurent avec les démons des tourments qui ne finiront jamais. Si la pensée du ciel est réjouissante, celle de l’enfer est au contraire terrifiante. Personne ne prend plaisir à s’y arrêter.
Pourtant, la pensée de l’enfer est salutaire pour tous.
L’Évangile, la tradition et les maximes des saints nous l’enseignent. La pensée de l’enfer peut aider les âmes à tenir le péché à distance, et à vivre sans compromission avec lui.
Un grand nombre de saints ont trouvé dans la méditation sur l’enfer, soit une grâce de conversion, soit un stimulant à une plus haute perfection, pour leur salut éternel et celui de leurs frères.
« La prédication des premières vérités de la foi et des fins dernières, dit Pie XII, non seulement n’a rien perdu en nos jours, de son opportunité, mais elle est devenue plus que jamais nécessaire et urgente, même la prédication sur l’enfer.
Sans doute, il faut traiter ce sujet avec dignité et sagesse. Mais, quant à la substance de cette vérité, l’Église a devant Dieu et devant les hommes, le devoir sacré de l’annoncer, de l’enseigner, sans aucune atténuation, telle que le Christ l’a révélée, et il n’y a aucune circonstance de temps qui puisse diminuer la rigueur de cette obligation.
Elle lie en conscience chaque prêtre, auquel dans le ministère ordinaire ou extraordinaire, est confié le soin d’instruire, d’avertir et de guider les fidèles. Il est vrai que le désir du ciel est un motif en soi plus parfait que la crainte des peines éternelles ; mais il ne s’ensuit pas que ce soit pour tous les hommes le motif le plus efficace, pour les retenir éloignés du péché et pour les convertir à Dieu ».
Il est certain qu’il faut aller à Jésus par l’amour. « La crainte, dit l’auteur inspiré, est le commencement de la sagesse » (Si. 1,14)
Tout l’Évangile est rempli de l’idée de lutte entre le bien et le mal, entre la foi et l’incrédulité, entre la lumière et les ténèbres, mais aussi, à tous les tournants apparaissent les deux perspectives finales de l’humanité : le ciel, pour ceux qui auront fait le bien ; l’enfer, pour ceux qui auront fait le mal.
Aux pharisiens et aux sadducéens, saint Jean-Baptiste s’adresse en ces termes « Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu.
Moi, je vous baptise dans l’eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient après moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et dans le feu ; Il tient la pelle à vanner dans sa main. Il va nettoyer son aire à battre le blé, et Il amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, Il la brûlera dans un petit ne s’éteint pas » (Mt. 3,10-12 ; cf. Dan. 12,2 ; Sag. 4,19).
Jésus appelle l’enfer « la géhenne » (Mt. 5,29) ; « géhenne de feu » (Mt. 5,22) « géhenne où le ver ne meurt pas et le feu ne s’éteint pas » (Mc. 9,46) ; « feu éternel » (Mt. 25,41) ; « peine éternelle » (Mt. 25,46).
Il y aura « des ténèbres » (Mt. 8,12), « des pleurs et des grincements de dents » (Lc. 13,28).
Les paraboles qui annoncent le bonheur du ciel affirment aussi, par opposition, les châtiments de l’enfer. C’est l’ivraie qui est, au moment de la moisson, liée en bottes pour être brûlée (Mt. 13,30) ; les mauvais poissons qui sont rejetés à la mer (Mt. 13,47) ; c’est le convive dépourvu de la tenue de noce, qui n’a pas de place au festin, mais est rejeté dans les ténèbres (Mt. 22,12-13) ; ce sont les vierges étourdies qui, ne s’étant pas soucié de préparer la venue de l’époux, sont repoussées par cette parole : « Je ne vous connais pas » (Mt. 25,12) ; c’est le serviteur mauvais et paresseux qui n’a pas voulu faire fructifier le talent confié par le Maître, et qui est jeté dehors dans les ténèbres, là où sont les pleurs et grincements de dents (Mt. 25,26-30) ; C’est le mauvais riche, éternellement tourmenté dans la flamme, par manque de charité, pour ne s’être pas soucié du pauvre Lazare (Lc. 16,19-31).
Le sort des damnés est si terrible, qu’en face de lui, il n’y a pas de sacrifice sur terre qui puisse compter : « si ton œil t’entraîne au péché, dit Jésus, arrache-le. Il vaut mieux entrer borgne dans le Royaume de Dieu que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas » (Mc. 9,43-48).
« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps » (Mt. 10,28).
Au jugement dernier, Notre Seigneur dira aux réprouvés : « Allez-vous en loin de Moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges » (Mt. 25,41).
L’enseignement de Jésus relatif à l’enfer, se retrouve dans l’enseignement des apôtres. « Le Seigneur Jésus se révélera du haut du ciel, dit saint Paul, avec les anges de sa puissance, au milieu d’une flamme brûlante, et il tirera vengeance de ceux qui ne connaissent pas Dieu, et de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Ceux-là seront châtiés d’une perte éternelle, éloignés de la face du Seigneur et de la gloire de sa force » (2 Thess. 1,8-9).
Dans l’Apocalypse, il est écrit : « Les lâches, les renégats, les dépravés, les assassins, les impurs, les sorciers, les idolâtres, bref tous les hommes de mensonge, leur lot se trouve dans l’étang brûlant de feu et de soufre, c’est la seconde mort » (Ap. 21,8 ). « Et la fumée de leur supplice s’élève pour les siècles des siècles » (Ap. 14,11).
L’enfer a donc été préparé pour le diable et les mauvais anges, qui y subissent éternellement la peine de leur péché d’orgueil et de révolte contre Dieu.
Et les âmes humaines, qui quittent leur corps en état de péché mortel, sans aucun repentir, sans aucun recours à la Miséricorde divine, vont dans ce lieu de tourments et sont privés pour toujours de la vue de Dieu, et endurent avec les démons des souffrances qui ne finiront jamais.
Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive (cf. Ez. 18,23 et 32). « Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité », dit saint Paul (II Tim. 2,3).
Dieu est Amour et veut être aimé de ses créatures. Mais l’Amour ne s’impose pas. Dieu en fait un devoir, Il le demande. Il l’attend, mais il ne le force pas.
Dieu a créé les hommes intelligents et libres, comme ses anges et comme les anges, ils sont libres, ou bien de se donner à Dieu pour une communion de vie dans l’Amour, et par là ils font leur propre bonheur, ou bien de se retirer de Dieu, pour une vie d’égoïsme qui est une mort éternelle, et par là ils font leur propre malheur.
Le mauvais usage de la liberté est possible. L’homme peut à ses risques et périls, jeter à la face de Dieu trois fois Saint, le cri de « Non serviam », je ne servirai pas. Il peut se détourner de son Créateur et père qui est Tout, pour s’attacher d’une manière désordonnée à des biens créés et au fond, remplacer Dieu par l’idole de son « moi » égoïste et orgueilleux.
« Dans le réprouvé, dit le cardinal Billot, le moi est érigé en fin dernière de l’existence : le moi à satisfaire, même au mépris de Dieu, de sa Loi, de ses commandements ; le moi constitué maître et Seigneur au lieu et place de Celui qui nous avait créés pour le louer, le révérer et le servir ».
Ainsi, l’homme peut délibérément se refuser à l’amour de son Créateur. Mais son choix engage pour l’éternité. Si jusqu’à sa mort, le pécheur s’obstine et s’endurcit dans son refus, sa volonté dernière sera ratifiée pour l’éternité.
L’homme qui choisit de vivre sans Dieu, séparé de Dieu, demeurera dans l’état qu’il aura choisi. Il vivra éternellement séparé de Dieu, ravalé dans son moi perverti, identifié avec le mal, totalement voué et asservi à Satan.
L’enfer, c’est la conclusion d’un état de fait où le pécheur s’est lui-même placé. Le coupable lui-même signe sa propre condamnation. C’est par sa propre volonté qu’il est conduit en enfer, et non par la Volonté de Dieu.
En le damnant, Dieu ne fait que ratifier sa propre décision. « Ma fille, disait un jour Notre Seigneur à sainte Rose de Lima, Je ne condamne que ceux qui veulent être condamnés ».
La peine principale et essentielle de l’enfer, c’est la privation de Dieu ; on l’appelle la peine du dam. Dieu est la fin dernière de l’homme.
C’est vers Lui que, par destination originelle, il tend de toutes les fibres de son être. Mais la décision irrévocable du damné l’en tient éloigné à jamais. « Être séparé du Bien unique, être privé de ce qui est tout et de ce que rien ne remplace, garder en soi un désir inextinguible de vie, d’amour, de bonheur, et ne trouver que le vide, la torture d’une faim, d’une soif éternelles, voilà le sort du réprouvé » (Mgr d’Hulst).
En chassant Dieu, le pécheur endurci et non repentant a chassé l’Amour et la possibilité d’aimer, car tout est néant, hormis Dieu. On doit donc appliquer au damné, la définition que sainte Thérèse d’Avila a donnée du démon lui-même : « Celui qui n’aime pas ». L’enfer, c’est de ne pas aimer.
Et en enfer, le damné est dans un désespoir sans issue. Il comprend que par sa faute, il a tout perdu et pour toujours. Sa conscience lui rappelle ses fautes nombreuses et leur gravité, son ingratitude après tous les bienfaits reçus de Dieu, enfin son impénitence finale qui a mis le comble à sa culpabilité.
Le damné souffre d’un perpétuel remords, qui a été comparé par Notre Seigneur à un ver rongeur.
Et le damné est possédé par une haine si grande, qu’il ne peut vouloir désirer aucun bien. Son âme est fixée dans la haine. Elle est obstinée dans le mal qu’elle porte en elle, en se rongeant elle-même.
L’enfer est aussi la collectivité des réprouvés, la compagnie des démons, la vue épouvantable de Satan. C’est l’effroyable envers de la communion des saints dans la Cité céleste. Il est le déchirement de la haine de tous contre tous.
Tandis que les élus, s’aiment mutuellement comme les enfants de Dieu, et accroissent ainsi leur bonheur, les damnés, en enfer, se haïssent les uns les autres, d’une haine continuelle qui divise cruellement.
En enfer, il n’y a pas d’amour. Cité de la haine éternelle, ou pas un bon sentiment ne s’élèvera jamais pour un damné quelconque, où tous seront toujours dans le milieu le plus abject et le plus antipathique qu’on puisse imaginer. Le damné est à jamais hors de la Cité éternelle, dont le lien est l’amour.
Avec la peine du dam, il y a la peine du sens, c’est-à-dire le châtiment par un feu mystérieux, mais réel, un feu éternel.
La sainte Écriture parle souvent du feu de l’enfer auquel sont livrés les damnés. Par divine Justice, Dieu permet que ce feu les châtie de peines très grandes, et de différentes manières, suivant la diversité de leurs péchés, plus ou moins suivant la gravité de la faute.
Ainsi, la méditation sur l’enfer fait apparaître dans toute sa profondeur le mal du péché. Car l’enfer sort du péché comme la plante sort de la graine. L’enfer, c’est le péché déployant toutes ses conséquences. Et l’attitude révoltée du damné, son déchirement intérieur, sont notre solitude ne sont que la pleine manifestation de l’égoïsme et de l’orgueil présents dans le péché mortel.
Que la pensée de l’enfer soit pour nous un moyen efficace de lutter contre les tentations, un stimulant à nous sanctifier davantage, à nous donner plus totalement à Dieu, et à répondre plus fidèlement à son Amour.
Que la pensée de l’enfer stimule aussi notre dévouement apostolique. Dans le livre de sa vie, sainte Thérèse d’Avila fait le récit de sa vision sur l’enfer et elle termine sa description par ces mots : « Cette vision m’a procuré une douleur immense de la perte de tant d’âmes…
Elle m’a procuré aussi les désirs les plus ardents d’être utile aux âmes. Il me semble en vérité, que pour en délivrer une seule de si horribles tourments, je souffrirais très volontiers mille fois la mort.
Je ne sais comment nous pouvons vivre en repos, quand nous voyons tant d’âmes que le démon entraîne avec lui en enfer ». De même, que la pensée du sort affreux des damnés, nous incite à faire tous nos efforts pour sauver nos frères, en les attachant au Christ, notre Unique Sauveur.
À Fatima, la Très Sainte Vierge Marie enseigna aux trois enfants cette courte prière, à après chaque dizaine de chapelet « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, conduisez au ciel toutes les âmes, et secourez spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde ».
« Dieu dira aux réprouvés : « Allez, maudits !… » -Maudits de Dieu ! Quel horrible malheur ! Comprenez-vous ? maudits de Dieu !… de Dieu qui ne sait que bénir ! maudits de Dieu, qui est tout amour ! maudits de Dieu, qui est la bonté même ! maudits sans rémission ! maudits pour toujours, maudits de Dieu !
Si un damné une seule fois pouvait dire une seule fois : « Mon Dieu, je Vous aime ! » Il n’y aurait plus d’enfer pour lui… Mais, hélas !…
Ce n’est pas Dieu qui nous damne, c’est nous, par nos péchés. Les damnés n’accusent pas Dieu, ils s’accusent eux-mêmes. Ils disent : « J’ai perdu Dieu, mon âme et le ciel par ma faute. »
Le Saint Curé d’Ars
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Re: La réalité de l'enfer
De quelle réalité voulez-vous parler ? Chacun pourra désormais croire ce qu'il veut dans l'Église catholique officielle et institutionnelle romaine issue de Vatican II, en dehors de certains éléments bien consensuels pouvant être reçu de tout le monde. Le système de la démocratie religieuse oblige ... C'est ce qu'il faudra comprendre en tout cas des enseignements du père Mathieu Jasseron, curé catholique approuvé, jamais sanctionné, encouragé par ses supérieurs.
Ce jeune prêtre catho chic célèbre la messe du novus ordo tout en racontant à des centaines de milliers de jeunes fans que le diable n'existe pas, que l'enfer n'existe pas (foi de Hans Urs von Balthasar lui-même sacré cardinal in articulo mortis par Jean Paul II, en guise de récompense pour l'ensemble de son oeuvre). Si feu Jean Paul II lui-même respectait la pensée du défunt père jésuite alors on comprend que l'opinion du père Mathieu se doit aussi d'être respectée. Et c'est l'intolérant qui a tort !
Et tant pis pour les aventures du curé d'Ars, lui et bien d'autres.
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Re: La réalité de l'enfer
Il raconte qu’arrivé à 15 000 mètres de forage, la tête du trépan se serait mise à tourner à une vitesse très rapide. Il semblait que le puits eût atteint une grotte naturelle. La température aurait atteint plus de 1000 °C. Ils sortirent le trépan afin de faire des analyses. Au moment où il quitta le puits, une incroyable créature possédant des crocs acérés, des ailes et des yeux maléfiques seraient sortie du puits dans un nuage de fumée avant de s’enfuir. Une partie des personnes présentes quittèrent les lieux.Les scientifiques restés sur place décidèrent de descendre des microphones afin d’entendre ce qu’il se passait. Une fois atteins la profondeur de la grotte, ils entendirent ce qui ressemblait à des cris de douleur. Ils remontèrent les appareils d’analyse afin de vérifier leur bon
fonctionnement pensant que les sons provenaient de la surface. Tout semblait normal. En redescendant, ils se rendirent compte que le son provenait de millions de cris et hurlements de douleur.
Le Docteur Smitri Azzacov affirma ensuite qu’il n’était pas croyant, mais que depuis cette expérience, il croyait en l’enfer…
https://mysterium-incognita.com/2019/01/22/lincroyable-puits-vers-lenfer-venu-de-russie/
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Re: La réalité de l'enfer
24 FÉVRIER 2023
« L’HORRIBLE ODEUR du péché » (extrait de la biographie de saint Dominique Savio rédigée par Don Bosco (Editions Salésiennes)):
Le soir du 22 octobre 1876, Don Bosco avait réuni tous ses jeunes protégés afin de leur raconter la vision qu’il avait eu à Lanzo, le 6 octobre 1876. Une belle illustration de la nécessité absolue du sacrement de pénitence/réconciliation et d’avoir de bons prêtres.
« …Savio tenait encore un 3e billet ; on y lisait « Lassati in via iniquitatis » (« Ceux qui ont persévéré dans la voie de l’iniquité ») Là devaient figurer les noms de tous ceux qui vivaient dans le péché mortel. J’étais impatient de les connaître. Mais Savio me dit avec vivacité: « Non, attendez un moment. Quand vous ouvrirez ce billet, il en sortira une puanteur telle que vous ne pourrez pas la supporter. Les anges et l’Esprit-Saint lui-même sentent l’odeur du péché et l’ont en horreur… Ce que je dis signifie que les esprits célestes s’approchent volontiers des personnes vertueuses et pures, tandis qu’ils s’éloignent de celles qui sont méchantes et impures. »…
Cela dit, comme s’il voulait fuir, Savio se retira au milieu de ses compagnons (du royaume céleste). J’ouvris le billet. Aucun nom n’apparut, mais à l’instant je vis tous ceux qui s’y trouvaient comme s’ils eussent été présents sous mes yeux. Je les vis avec une grande amertume de coeur, car j’en reconnu la plupart. Ils étaient élevés à l’Oratoire (Turin) ou dans d’autre collèges. J’en vis beaucoup qui passaient pour bons, que l’on regardait même comme les meilleurs parmi leurs camarades, mais on se trompait !
A peine eus-je ouvert le billet, il s’en exhala une puanteur tellement insupportable que je crus en mourir. L’air s’obscurcit et la merveilleuse vision disparut. J’entendit un grand coup de tonnerre et je me réveillai rempli d’épouvante. Cette horrible odeur pénétra jusque dans les murs et s’attacha si bien à mes vêtements, que longtemps après, je croyais encore la sentir. Même aujourd’hui, rien qu’en y pensant, j’ai des nausées et j’éprouve l’envie d’aller vomir… Pendant que j’étais à Lanzo, j’interrogeai par-ci par-là, soit l’un soit l’autre, j’en convoquai même quelques-uns et j’ai constaté que ce songe n’était pas une illusion. C’est donc l’Esprit de Dieu qui m’a fait connaître l’état de vos âmes… »
Aujourd’hui, l’Eglise subit les conséquence du fait que la notion de péché a été édulcorée, déformée depuis le concile Vatican II. Depuis 1965, en « cherchant à s’adapter à la modernité », les pastorales ont largement cessé d’enseigner la dimension métaphysique du péché, c’est-à-dire qu’il touche au surnaturel soit en blessant l’âme s’il est véniel, soit en éteignant en elle la vie divine s’il est mortel.
territoire en héritage aime ce message
Re: La réalité de l'enfer
Père Nathan a écrit:Tout le monde connaît cette émanation Du forage SG3 des années 1980 en Sibérie, une équipe scientifique de trois pays, autour du Pr.Docteur Smitri Azzacov
Il raconte qu’arrivé à 15 000 mètres de forage, la tête du trépan se serait mise à tourner à une vitesse très rapide. Il semblait que le puits eût atteint une grotte naturelle. La température aurait atteint plus de 1000 °C. Ils sortirent le trépan afin de faire des analyses. Au moment où il quitta le puits, une incroyable créature possédant des crocs acérés, des ailes et des yeux maléfiques seraient sortie du puits dans un nuage de fumée avant de s’enfuir. Une partie des personnes présentes quittèrent les lieux.Les scientifiques restés sur place décidèrent de descendre des microphones afin d’entendre ce qu’il se passait. Une fois atteins la profondeur de la grotte, ils entendirent ce qui ressemblait à des cris de douleur. Ils remontèrent les appareils d’analyse afin de vérifier leur bon
fonctionnement pensant que les sons provenaient de la surface. Tout semblait normal. En redescendant, ils se rendirent compte que le son provenait de millions de cris et hurlements de douleur.
Le Docteur Smitri Azzacov affirma ensuite qu’il n’était pas croyant, mais que depuis cette expérience, il croyait en l’enfer…
https://mysterium-incognita.com/2019/01/22/lincroyable-puits-vers-lenfer-venu-de-russie/
Cette communication me rappelle une connaissance catho plutôt soixante-huitard débarrassé des mythes... il m'avait parlé qu'il avait lu que l'enfer se trouvait au centre de la terre et ça le faisait bien rigoler. Il m'avait dit mais je ne sais plus combien la profondeur exacte toujours en rigolant.
De mon côté, ça ne me fait pas rire. La réalité que nous voyons présentement n'est pas la réalité ultime et il y aura bien des surprises.
Et puis l'autre communication au sujet de la puanteur m’évoque une lecture. Récit d'un ermite grec de l'Athos qui parle de la puanteur qui envahit sa cellule s'il reçoit des pécheurs endurcis.
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
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Re: La réalité de l'enfer
"L'enfer n'est pas un lieu" : une déclaration de François au site argentin Perfil
https://www.perfil.com/noticias/periodismopuro/papa-francisco-se-puede-dialogar-muy-bien-con-la-economia-no-se-puede-dialogar-con-las-finanzas-por-jorge-fontevecchia.phtml
...
Quelle est votre propre interprétation de l'enfer et du paradis ? Et qu'arrive-t-il aux gens qui vont en enfer et qu'arrive-t-il à ceux qui vont au paradis ?
— L'enfer n'est pas un lieu, si quelqu'un va assister au Jugement dernier et voit les visages de ceux qui vont en enfer, il a peur. Si vous lisez Dante, vous avez peur.
Mais ce sont des représentations médiatiques.
L'enfer est un état, il y a des gens qui y vivent continuellement. Je ne dis pas cela pour les gens qui souffrent, les gens qui souffrent, mais pour ceux qui rendent un monde d'autoréférentialité mauvais ou malade, et finissent par vivre en enfer.
L'enfer est un état, c'est un état du cœur, de l'âme, d'une position vis-à-vis de la vie, vis-à-vis des valeurs, vis-à-vis de la famille, vis-à-vis de tout. Il y a des gens qui vivent en enfer parce qu'ils le demandent, il y en a d'autres qui ne vivent pas, qui souffrent. Et qui va en enfer, dans cet enfer, dans cet état ? Il vit déjà d'ici.
Si vous me demandez combien de personnes il y a en enfer, je vous réponds avec une célèbre sculpture de la cathédrale de Deslé, je ne sais pas si c'est du 11e siècle ou du 9e siècle, sud de la France, il y a un chapiteau célèbre, les colonnes ont des chapiteaux, ce qui était une manière de catéchiser à l'époque par la peinture et la sculpture.
Et ce chapiteau a Judas pendu et le diable abattu, et de l'autre côté ils ont le Bon Pasteur, Jésus qui attrape Judas et l'emporte avec un sourire ironique.
Qu'est-ce que cela veut dire? Que le salut est plus fort que la damnation.
Ce capital est une catéchèse qui doit nous faire réfléchir. La miséricorde de Dieu est toujours à nos côtés, et ce que Dieu veut, c'est être toujours avec son peuple, avec ses enfants et non qu'ils le quittent.
...
cf aussi https://www.lifesitenews.com/news/pope-francis-denies-that-hell-is-a-place-says-it-is-a-posture-towards-life/?utm_source=popular
Dans le dictionnaire de théologie catholique on lit en fait qu'il s'agit d'un lieu et d'un état :
http://jesusmarie.free.fr/elus_enfer_dictionnaire_theologie_catholique.html
...
I. Enfer dans l'Ancien Testament.
1° Pentateuque, Juges, Rois. — Comme chez tous les peuples, la croyance à l’au-delà fait partie essentielle de la religion hébraïque primitive.
Cet au-delà est un lieu et un état.
Le lieu, comme il a été expliqué plus haut, est appelé se’ôl, caverne souterraine, engloutissant tous les morts. Ce lieu est certainement distinct du tombeau. Pour sa description générale ainsi que celle de l’état commun de ses habitants, voir F.Vigouroux, Le Bible et les découvertes modernes, 6° édit., Paris, 1896, t. IV, p. 576-584; Dictionnaire de la Bible de M. Vigouroux, art. Enfer, t. II, col. 1792-1795; J. Touzard, dans la Revue biblique. 1898, p. 212-217.
Nous ne nous occuperons ici que de l’enfer au sens strict, c’est-à-dire du lieu et de l’état des âmes en état de péché mortel après la mort.
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: La réalité de l'enfer
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
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Re: La réalité de l'enfer
euskara a écrit:L'enfer est d'une extrême cruauté. Celui qui l'a créé est donc cruel !
Y'a un reportage sur ce forum sur ce qui arrive à certains enfants dans les caves. Ça pourrait vous aider à réfléchir.
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
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Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
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Re: La réalité de l'enfer
(simple question de bon sens)
"on ne peut espérer ce qui est impossible"
Felipe- J'adore l'Eucharistie
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Re: La réalité de l'enfer
Felipe a écrit:A moins de renier notre Foi chrétienne, et comme il est démontré dans cette vidéo :
(simple question de bon sens)
"on ne peut espérer ce qui est impossible"
Padre Pio disait également qu'il pensait que tous les hommes seraient sauvés, parce qu'il est impossible de résister à l'amour. Et c'est sans doute pour cela que Jésus a dit que tous les péchés peuvent être pardonnés, sauf le péché contre l'Esprit, et il est certain que si l'on résiste, même à l'amour, même Dieu ne peut plus rien faire puisque Dieu est l'Amour en personne !
Et pourtant, il semble bien que ce soit le cas, si l'on regarde la différence d'attitude entre Judas (qui regrette mais ne se repent pas) et Pierre, qui regrette et se jette dans les bras de Jésus !
Comment est-ce possible ? Mystère, Judas était un personnage complexe... le diable agit sur nos failles, que l'on essaye de compenser par un sentiment de supériorité (comme Judas peut-être) ou au contraire d'infériorité : la culpabilité (et c'est le diable qui nous accuse devant Dieu) nous fait désespérer de notre salut.
La question que je me pose : le fait même d'espérer augmente t-il les "chances" de sauver ceux qui désespèrent puisque espérer est un acte d'amour ? Le petit Marcel Van était si fou d'amour de Jésus, si fou d'amour à vouloir le faire connaître à tous, qu'il désirait presque être transporté en enfer pour au moins, soulager les damnés privés de tout amour (et il demandait à Jésus s'il ne blasphémait pas en ayant cette pensée) et en fait nous savons qu'il est mort dans l'un des camps Khmers Rouges.
Cette question en rejoint une autre, encore plus sulfureuse (c'est le cas de le dire !) : les souffrances des damnés s'arrêteront-elles un jour, trouveront-ils un certain repos ? Et une réponse (de mémoire) que j'avais retenue (je crois chez la Fille du Oui) est qu'aucune personne humaine, aussi mauvais aient été ses actes, n'a vécu sans faire quelque bien dans sa vie, ne serait-ce que lorsqu'il était encore petit enfant, et cela, dans une éternité de temps que nous ne pouvons pas concevoir, leur vaudra un jour le repos.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La réalité de l'enfer
Isabelle-Marie a écrit:Felipe a écrit:A moins de renier notre Foi chrétienne, et comme il est démontré dans cette vidéo :
(simple question de bon sens)
"on ne peut espérer ce qui est impossible"
Padre Pio disait également qu'il pensait que tous les hommes seraient sauvés, parce qu'il est impossible de résister à l'amour. Et c'est sans doute pour cela que Jésus a dit que tous les péchés peuvent être pardonnés, sauf le péché contre l'Esprit, et il est certain que si l'on résiste, même à l'amour, même Dieu ne peut plus rien faire puisque Dieu est l'Amour en personne !
Et pourtant, il semble bien que ce soit le cas, si l'on regarde la différence d'attitude entre Judas (qui regrette mais ne se repent pas) et Pierre, qui regrette et se jette dans les bras de Jésus !
Comment est-ce possible ? Mystère, Judas était un personnage complexe... le diable agit sur nos failles, que l'on essaye de compenser par un sentiment de supériorité (comme Judas peut-être) ou au contraire d'infériorité : la culpabilité (et c'est le diable qui nous accuse devant Dieu) nous fait désespérer de notre salut.
La question que je me pose : le fait même d'espérer augmente t-il les "chances" de sauver ceux qui désespèrent puisque espérer est un acte d'amour ? Le petit Marcel Van était si fou d'amour de Jésus, si fou d'amour à vouloir le faire connaître à tous, qu'il désirait presque être transporté en enfer pour au moins, soulager les damnés privés de tout amour (et il demandait à Jésus s'il ne blasphémait pas en ayant cette pensée) et en fait nous savons qu'il est mort dans l'un des camps Khmers Rouges.
Cette question en rejoint une autre, encore plus sulfureuse (c'est le cas de le dire !) : les souffrances des damnés s'arrêteront-elles un jour, trouveront-ils un certain repos ? Et une réponse (de mémoire) que j'avais retenue (je crois chez la Fille du Oui) est qu'aucune personne humaine, aussi mauvais aient été ses actes, n'a vécu sans faire quelque bien dans sa vie, ne serait-ce que lorsqu'il était encore petit enfant, et cela, dans une éternité de temps que nous ne pouvons pas concevoir, leur vaudra un jour le repos.
Un chrétien est nécessairement sensible au fait de la perte des âmes et doit intercéder du mieux possible pour le salut des âmes ...
Mais vous dites vous-même qu'il y a un péché irrémissible, impardonnable donc ...
et de plus il suffit de consulter la Bible, les Paroles de Jésus Christ Lui-même ...
Il est faux - et pas catholique - d'affirmer que le Padre Pio ait dit qu'il pensait que tous les hommes seraient sauvés, car c'est un saint.
Quant au salut des damnés que vous mentionnez selon la "Fille du oui" cela est impossible aussi ...
Enfin, voici une video concernant l'affirmation attribuée à tort au Padre Pio :
https://youtu.be/hl-hZ6TXgeg
.
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: La réalité de l'enfer
Territoire en Héritage a écrit:Il est faux - et pas catholique - d'affirmer que le Padre Pio ait dit qu'il pensait que tous les hommes seraient sauvés, car c'est un saint.
je l'ai trouvée dans un opuscule rédigé par Jean Derobert qui n'avait pas l'habitude de mentir.
De toute façon, les considérations précédentes n'enlèvent rien, au fait que nous avons besoin d'être sauvés, et qu'il faut craindre l'enfer, car une éternité de béatitude, c'est bien, mais une éternité de malheur, c'est long...
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La réalité de l'enfer
Non, du moins pour moi, il n'est pas possible que le Padre Pio ait dit exactement cela pour la simple raison que ce serait contraire à la vertu d'espérance. En effet, si nous avons la certitude d'être sauvés l'Espérance, n'a de fait, plus aucune raison d'être, tout comme la Foi, du reste.Isabelle-Marie a écrit:Padre Pio disait également qu'il pensait que tous les hommes seraient sauvés, parce qu'il est impossible de résister à l'amour.
Foi et Espérance : tant que nous sommes encore sur cette terre nous avons besoin de ces deux vertus théologales pour alimenter cette troisième que l'on appelle "Amour" qui les dépasse et transcende. Il n'en sera plus ainsi dans l'autre monde où seul l'Amour parfait subsistera si nous allons au Ciel
Même au purgatoire je crois qu'il y aura de l'Amour, mais de manière plus ou moins parfaiteavec cette souffrance de ne pas le vivre en plénitude. Quant à l'Enfer c'est l'absence totale d' Amour pour l'éternité, et rien d'autre!
Felipe- J'adore l'Eucharistie
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Re: La réalité de l'enfer
Tout sera accompli , la Révélation dit qu'il y a une fin
St Bruno dans son commentaire du Psaume1 donné dans ce Fil: https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t31077p60-grand-avertissement-grand-miracle-grand-chatiment#506144
le dit bien : il y aura des damnés, des condamnés et des saints ( lesquels si on va plus loin dans les commentaires seront dans des demeures différentes selon leur capacité à contempler et les talents qu ils auront su cultiver et reçus en supplément au jugement dernier de ceux qui les avaient reçus dans le temps mais enfouis : c'est la parabole des talents , bien connue ).
Ainsi chacun sera à sa place car Dieu est juste , il fait pour nous les hommes mieux que pour la anges ( les quels aussi sont dans des Demeures différentes , ce qui explique l'existence de 9 Choeurs des anges, certains ayant pris la place de ceux qui ont été déchus par exemple -car nous sommes devenus semblables a Dieu par Sa Grace
Enfin plusieurs visions affirment m^me que Dieu ne cessera pas de déverser Sa Miséricorde m^me pour ceux qui sont damnés ( les Impies ) , et, pire, condamnés ( les Infidèles ou faux Fidèles ) qui se seront jusqu'au bout installés dans le refus de Dieu et de son salut dont ils auront eu prescience , connaissance , en raison de la liberté laissée à tous et du salut offert et porté à la connaissance de tous dans la personne de Jésus ( car l'amour implique la reciprocité et ne se contraint pas : ceux qui sont devenus à la ressemblance de Dieu sont comme lui ils sont dans un mouvement d'amour vivant comme il l'est à l'intérieur de la tres Sainte Trinité , Mystère inaccessible encore pour nous mais auquel nous aspirons , nous croyons , nous espérons , et que nous pouvons contempler des cette terre dès la 4è Demeure et pleinement dans la 7è Demeure : c'est pour ça qu'on devient saint en faisant oraison chaque jour pour entrer dans cet amitié, cet amour , cette contemplation , cette transformation surnaturelle)
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Re: La réalité de l'enfer
En effet beaucoup surtout depuis Adam et Noe ( avec les religions archaïques (*) qui fonctionnaient par symbole , mais généralement ne refutant pas Dieu caché et inaccessible ), n'ont pas eu accès à la Révélation Juive et encore au moins à la Proclamation de la Bonne Nouvelle du Salut (Jésus) ou mal , ou de façon de toute évidence partielle ou déformée
Dans un message non daté, la Vierge a prononcé à Medjugorje ces paroles pour un prêtre catholique perplexe après la guérison miraculeuse d'un enfant orthodoxe :
http://chere-gospa.eklablog.com/la-vierge-nous-parle-des-autres-religions-a92226489
"Dis à ce prêtre, dis à tous que c'est vous qui êtes divisés sur la terre.
Les musulmans et les orthodoxes, au même titre que les catholiques, sont égaux devant mon Fils et devant moi. Vous êtes tous mes enfants.
Certes, toutes les religions ne sont pas égales, mais tous les hommes sont égaux devant Dieu, comme le dit Saint Paul. Il ne suffit pas d'appartenir à l’Église catholique pour être sauvé, il faut respecter les commandement de Dieu et suivre sa conscience. Ceux qui ne sont pas catholiques n'en demeurent pas moins des créatures faites à l'image de Dieu et destinées un jour à rejoindre la maison du Père.
Le salut est offert à tous sans exception. Ne sont damnés que ceux qui refusent Dieu délibérément. A qui il a été peu donné, il sera peu demandé. A qui il a été beaucoup donné (c'est à dire aux catholiques) il sera beaucoup demandé. C'est Dieu seul, dans son infinie justice, qui détermine le degré de responsabilité et prononce le jugement".
dont commentaire du Père spirituel :
Les religions archaïques ont toutes un ensemble de caractéristiques:
1.Ces religions ne se basent pas sur des dogmes ni sur une logique, ni sur une recherche de la vérité, ni sur une réflexion, ni sur une démonstration. Ce sont des religions prélogiques. Le point de vue de la religion logique (la mentalité logique) va plutôt se développer, évidemment, dans les sociétés évoluées.
2.Cette pensée prélogique des religions archaïques se caractérise tout d’abord par une imperméabilité à l’expérience ordinaire et une insensibilité à la contradiction. Cela veut dire que si, par exemple, vous rencontrez des gens qui appartiennent à la religion des Bororo, ils sont imperméables à tout ce que vous pouvez leur faire expérimenter. Ils restent stables, ils sont imperméables à toute contradiction. C’est normal, puisque c’est une religion prélogique.
3.Cette pensée est affective : elle sent les choses et les fait rejaillir à l’esprit par l’émotivité. Il y avait à l’origine une seule religion monothéiste, celle d’Adam et Eve qui persista dans un petit reste de l’ascendance de Noé.
4.Un autre élément caractéristique de toutes ces religions archaïques est la prédominance perpétuelle du symbole sur le concept. Dieu n’est pas défini à travers un concept ou une réalité: cette définition est uniquement symbolique. Cette pensée symbolique est très riche, du fait notamment de
sa multi-valence, c’est -à -dire de la multiplicité des significations possibles qu’elle peut exprimer pour chacun, parce que les symboles de toutes les religions archaïques valent sur une multitude de plans et de niveaux.
5. Cette pensée archaïque valorise au maximum la catégorie de participation. Les peuples Bororo croient que: « Le monde est un ensemble global où tous les éléments se tiennent et se répondent »
.
Vous voyez qu’il y a un champ morphogénétique unique. «C’est cet aspect global de l’ensemble que tente d’ailleurs d’exprimer la religion archaïque à travers un symbole unificateur de tout, dont nous avons parlé dans les paragraphes précédents. Dès qu’il rentre dans son activité spirituelle religieuse, l’homme archaïque se sent faire partie d’un ensemble global, dont il fait partie par son être profond et auquel il y participe par son activité religieuse actuelle.
illustration avec le Bororo: il est un arara rouge, non pas parce qu’il a une queue, mais parce qu’il se comporte comme un arara, et en même temps, tous deux se comportent comme le soleil. Réciproquement, se comporter comme le soleil et l’arara, c’est être soleil et arara.» Le Bororo qui met une culotte de peau avec une queue et des rayons, est un arara rouge. Dans sa religion, il est en même temps le soleil, l’arara rouge et lui-même: c’est le symbole. Sa religion est une espèce de symbiose, et c’est bellement exprimé ici.
La religion est d’avoir une participation avec Dieu qui est en toutes choses, mais à travers le symbole, c’est donc à travers les formes symboliques que cela se vit.
Pratiquement toutes les religions archaïques partent de ce principe que nous retrouvons aussi dans le chamanisme [ récemment jugé idolâtrique alors que les statuettes retouvrées dans le Tibre , jetées par des individus les considérant sataniques , n'étaient pour ces religieux archaïques que le symbole de fécondité leur restitution aux indiens panachant n'avait donc rien d'hérétique ] le bouddhisme et dans le New Age, d’une manière plus sophistiquée, à travers toute une cérébralisation et une complexification.
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Re: La réalité de l'enfer
Tout est résumé.Gustave Thibon a écrit:" L'amour sans éternité s'appelle"angoisse", l'éternité sans amour s'appelle "enfer"".
(citation extraite de son ouvrage : "l'ignorance étoilée".
Felipe- J'adore l'Eucharistie
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