L'oiseau fait son nid
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L'oiseau fait son nid
Pour la première fois depuis des années, la petite cabane à oiseaux dans la courette un peu sombre de ma maison qui abrite le local à poubelles, s'est vue élire domicile par une maman oiseau qui a couvé là sa portée d'oisillons. J'ai eu la surprise d'entendre leurs petits cris en rentrant de voyage. On les distinguait à peine. Maintenant ils ont grandi, c'est un délice de les voir se tenir de petits colloques d'amitié, tête contre tête, gazouiller, piailler quand leur maman arrive leur donner la becquée, pour aussitôt repartir.
Depuis je n'ose plus passer devant la fenêtre, ni mettre en route la machine à laver, passer l'aspirateur, encore moins aller dans la cour sortir les poubelles, de peur d'effrayer les petits, faire fuir la maman qui négligerait d'en prendre soin.
Question : mes craintes sont-elles justifiées ? Combien de temps cela va t-il durer avant que les oisillons ne prennent leur envol ?
Les sacs poubelles et la poussière commencent à s'accumuler...même si la priorité pour moi est de ne pas déranger les petits locataires.
Merci de vos réponses et conseils : à une citadine en mal de connaissances ornithologiques.
Depuis je n'ose plus passer devant la fenêtre, ni mettre en route la machine à laver, passer l'aspirateur, encore moins aller dans la cour sortir les poubelles, de peur d'effrayer les petits, faire fuir la maman qui négligerait d'en prendre soin.
Question : mes craintes sont-elles justifiées ? Combien de temps cela va t-il durer avant que les oisillons ne prennent leur envol ?
Les sacs poubelles et la poussière commencent à s'accumuler...même si la priorité pour moi est de ne pas déranger les petits locataires.
Merci de vos réponses et conseils : à une citadine en mal de connaissances ornithologiques.
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: L'oiseau fait son nid
Les oisillons sont de gauche car à peine sortis de l'oeuf,ils revendiquent tous le même salaire.
Mais la mère est de droite car le ver de terre qu'elle apporte ne peut être consommé que par un seul!
Mais la mère est de droite car le ver de terre qu'elle apporte ne peut être consommé que par un seul!
pax et bonum- Avec les anges
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Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: L'oiseau fait son nid
Ça y est ! Le dernier a pris son envol ce matin même ! Youpiii !!
Vidéo d'un internaute :
Vidéo d'un internaute :
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: L'oiseau fait son nid
Quelqu'un m'a dit récemment qu'à cause des normes de construction et autres problèmes, les oiseaux trouvent de moins en moins de place dans les villes pour nidifier
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/03/29/pourquoi-les-pesticides-sont-bien-l-une-des-causes-du-declin-des-oiseaux_5278294_4355770.html
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/03/29/pourquoi-les-pesticides-sont-bien-l-une-des-causes-du-declin-des-oiseaux_5278294_4355770.html
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: L'oiseau fait son nid
"Last but not least" cet article du journal "La Vie" traite de la question, avec de bonnes références
de lecture, pour ceux qui désirent approfondir le sujet
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6 conseils pour protéger les oiseaux
Mahaut et Johannes Herrmann publié le 23/05/2018
Journaliste et ornithologue, Mahaut et Johannes Herrmann nous livrent leurs conseils très pratiques pour enrayer le déclin des populations d'oiseaux. Avec la conviction que des actions individuelles ou citoyennes sont possibles.
1. Poser des nichoirs est-il utile à tous les oiseaux ?
Les besoins des oiseaux – comme de toutes les autres espèces – se répartissent en deux catégories : le gîte et le couvert. Pour la première, le nichoir est une solution, mais seulement pour les oiseaux qui installent leur nid dans une cavité (les « cavernicoles »). C'est le cas des mésanges (la mésange charbonnière est celle qui adopte le plus facilement un nichoir), des rouges-queues, mais aussi des moineaux, qui sont plus gravement menacés. Les nichoirs à moineaux, à mésanges ou à rouges-queues peuvent être posés dans les jardins : ces espèces communes s'y trouvent souvent. Ils seront orientés à l'opposé du vent et de la pluie dominants, à trois mètres de hauteur au moins, loin de toute branche offrant l'accès aux prédateurs, et soigneusement fixés : s'ils ballottent, ils ne seront pas adoptés. Pensez à laisser au moins 20 mètres entre deux nichoirs destinés à une même espèce, sauf pour les moineaux qui sont grégaires. Choisissez les modèles robustes vendus par des spécialistes : pas de maisonnettes aux parois minces ! Posez des nichoirs si l'espèce est présente ou s'il existe un minimum de végétation et d'insectes (jardin, parc, espace vert). N'oubliez pas de nettoyer le nichoir en fin d'été. Les nichoirs sont aussi utiles à des espèces plus grandes (chouettes chevêches et effraies, faucons crécerelles et pèlerins, huppes...). Si vous habitez la campagne, cela peut être une bonne idée. Contactez la Ligue de la protection des oiseaux locale (LPO), ou son équivalent, pour des conseils ou une pose en commun.
2. Que faire pour les autres espèces ?
Fauvettes, rouges-gorges, accenteurs, troglodytes : ces espèces installent leur nid dans les buissons ou dans le sous-bois, jamais dans un nichoir. Pour les protéger, préservez les arbustes, les haies, les fourrés... ou plantez-en. Que ce soit au jardin, dans les espaces verts de la commune, autour du village, dans les parcs et jardins des lieux d'accueil paroissiaux ou diocésains, trop souvent, haies et buissons manquent à l'appel. Que planter ? Uniquement des essences indigènes (aubépine, églantier, cornouiller, prunellier...), qui seront aussi utilisées par les insectes et offriront des baies aux oiseaux à l'automne.
Les grimpereaux, verdiers, pouillots, pics, sittelles ont besoin de grands arbres âgés, dont ils exploitent divers étages. Il s'agit donc de les conserver, y compris morts ou pourrissant, partout où c'est possible. Le bois mort, c'est la vie : champignons, insectes, petits mammifères, oiseaux, l'arbre mort sur pied est une petite réserve naturelle à lui tout seul. Et une réserve de proies pour tous les environs !
3. Comment les protéger des chats ?
Les chats, espèce introduite, détruisent plusieurs millions d'oiseaux chaque année en France. La prédation par les pies, corneilles, faucons, éperviers est naturelle ; celle par les chats ne l'est pas. Certains modèles de nichoirs (à balcon) empêchent le matou de glisser sa patte jusqu'au nid. Mais le plus sûr est de fixer l'abri contre un tronc sans branches trop proches. Évitez aussi de nourrir les chats errants.
4. Faut-il nourrir les oiseaux ?
De manière générale, oui. Car pour élever la nichée, l'abri ne suffit pas. Il faut nourrir les oisillons. Or l'environnement que nous leur proposons est très appauvri en ressources : peu de végétation, peu d'insectes, peu de fruits. Ce que nous leur donnons à manger est une compensation. Mais nous ne pouvons bien le faire qu'en hiver car, au printemps, l'élevage des jeunes nécessite des protéines, et donc, pour les petits oiseaux, des insectes. En hiver, les besoins des oiseaux sont énergétiques : privilégiez la matière grasse (boules de graisse, tournesol, margarine). Approvisionnez régulièrement, même en période de redoux. Par temps de gel, prévoyez des coupelles d'eau qui seront périodiquement lavées. Vous pouvez suspendre divers modèles de mangeoires-distributeurs, ou poser des plateaux (avec un toit, pour éviter l'intrusion des pigeons de ville) sur un piquet au centre d'un espace dégagé, permettant aux oiseaux de surveiller les prédateurs. Pour le printemps, le distributeur de chenilles n'existe pas encore. Ou plutôt si ! Ce sont les arbres et les arbustes entretenus sans pesticides. Jardinez « bio » et proposez aux espaces verts locaux et paroissiaux de s'y convertir. Ne tondez pas partout : réservez des bandes d'herbes que vous faucherez une ou deux fois seulement (juin et septembre). Ce seront des réserves d'insectes, criquets ou grillons. Plantez des arbustes, créez une spirale à insectes (muret de pierres sèches spiralé planté d'herbes aromatiques), et si possible une petite mare sans craindre les moustiques : les insectes prédateurs, comme la notonecte, y mettront bon ordre.
5. Comment signaler les oiseaux observés ?
Dans toute la France, il est possible de transmettre ses observations à des bases de données en ligne, notamment le portail faune-france.org et les portails départementaux ou régionaux (faune-iledefrance.org, faune-bretagne.org, faune-rhone.org, faune-tarn-aveyron.org). Les données rejoignent les bases des associations, qui en échangent également avec le Muséum d'histoire naturelle. Chaque observation contribue à la connaissance de l'état de la biodiversité française. Un module spécial permet de saisir facilement les oiseaux vus dans son jardin. NaturaList, une application mobile gratuite (disponible seulement sous Android) permet de transmettre ses données par Smartphone.
6. Comment militer avec une association de protection des oiseaux ?
Les associations « naturalistes » (de protection de la biodiversité) n'exigent aucune compétence particulière à l'entrée. Chacun est bienvenu. Vers qui se tourner ? Partout en France, vous pouvez adhérer à la LPO, mais dans certaines régions, c'est une autre association qui est active localement (le GONM en Normandie, le GON dans le Nord, Picardie Nature, Bretagne vivante...). Les associations permettent en priorité d'apprendre à observer, à identifier et à protéger les oiseaux ainsi que le reste de la faune sauvage. Ensuite, tout dépend du temps et des talents que vous pourrez leur proposer : veille écologique, pour signaler un projet menaçant la biodiversité ; contribution aux enquêtes publiques ; recensement ou protection d'espèces plus rares (chouettes chevêches, cigognes, busards) aux côtés de spécialistes ; participation aux enquêtes nationales et européennes (comptage des oiseaux migrateurs Eurobirdwatch à l'automne, comptage Wetlands International des oiseaux d'eau hivernants)... Les spécialistes seront là pour vous aider à progresser dans l'identification et la connaissance des oiseaux, mais aussi des grenouilles, des chauves-souris, des bourdons et de bien d'autres animaux.
À lire
Écologie chrétienne :
La Vie oubliée de Mahaut et Johannes Herrmann
Les deux auteurs, collaborateurs de la revue d'écologie intégrale Limite, s'alarment de la crise d'extinction des espèces. Influencés par l'encyclique Laudato si' du pape François, ils appellent tout particulièrement les chrétiens à défendre la Création plus efficacement qu'ils ne le font actuellement. Édition Première Partie, 2018, 10€.
Une référence :
Le Guide ornitho de Lars Svensson, Killian Mullarney et Dan Zetterström
C'est la bible de tout ornithologue amateur ou professionnel. Édité pour la première fois en 1999, cet ouvrage de référence a été traduit en 14 langues et vendu à plus de 700 000 exemplaires (son édition française en est à sa cinquième réédition). Avec ses 200 planches couleurs et sa description précise de 900 espèces, il est indispensable à vos sorties dans la nature. Delachaux et Niestlé, 2015, 32€.
Un bon début :
Le resto des oiseaux de Guilhem Lesaffre
Une initiative originale des éditions Larousse, qui publient un petit guide des oiseaux de jardin accompagné d'un nichoir-mangeoire pour les accueillir. Idéal pour les débutants en ornithologie. Coffret Larousse, 2018, 14,50€.
http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/6-conseils-pour-proteger-les-oiseaux-23-05-2018-90281_8.php
de lecture, pour ceux qui désirent approfondir le sujet
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6 conseils pour protéger les oiseaux
Mahaut et Johannes Herrmann publié le 23/05/2018
Journaliste et ornithologue, Mahaut et Johannes Herrmann nous livrent leurs conseils très pratiques pour enrayer le déclin des populations d'oiseaux. Avec la conviction que des actions individuelles ou citoyennes sont possibles.
1. Poser des nichoirs est-il utile à tous les oiseaux ?
Les besoins des oiseaux – comme de toutes les autres espèces – se répartissent en deux catégories : le gîte et le couvert. Pour la première, le nichoir est une solution, mais seulement pour les oiseaux qui installent leur nid dans une cavité (les « cavernicoles »). C'est le cas des mésanges (la mésange charbonnière est celle qui adopte le plus facilement un nichoir), des rouges-queues, mais aussi des moineaux, qui sont plus gravement menacés. Les nichoirs à moineaux, à mésanges ou à rouges-queues peuvent être posés dans les jardins : ces espèces communes s'y trouvent souvent. Ils seront orientés à l'opposé du vent et de la pluie dominants, à trois mètres de hauteur au moins, loin de toute branche offrant l'accès aux prédateurs, et soigneusement fixés : s'ils ballottent, ils ne seront pas adoptés. Pensez à laisser au moins 20 mètres entre deux nichoirs destinés à une même espèce, sauf pour les moineaux qui sont grégaires. Choisissez les modèles robustes vendus par des spécialistes : pas de maisonnettes aux parois minces ! Posez des nichoirs si l'espèce est présente ou s'il existe un minimum de végétation et d'insectes (jardin, parc, espace vert). N'oubliez pas de nettoyer le nichoir en fin d'été. Les nichoirs sont aussi utiles à des espèces plus grandes (chouettes chevêches et effraies, faucons crécerelles et pèlerins, huppes...). Si vous habitez la campagne, cela peut être une bonne idée. Contactez la Ligue de la protection des oiseaux locale (LPO), ou son équivalent, pour des conseils ou une pose en commun.
2. Que faire pour les autres espèces ?
Fauvettes, rouges-gorges, accenteurs, troglodytes : ces espèces installent leur nid dans les buissons ou dans le sous-bois, jamais dans un nichoir. Pour les protéger, préservez les arbustes, les haies, les fourrés... ou plantez-en. Que ce soit au jardin, dans les espaces verts de la commune, autour du village, dans les parcs et jardins des lieux d'accueil paroissiaux ou diocésains, trop souvent, haies et buissons manquent à l'appel. Que planter ? Uniquement des essences indigènes (aubépine, églantier, cornouiller, prunellier...), qui seront aussi utilisées par les insectes et offriront des baies aux oiseaux à l'automne.
Les grimpereaux, verdiers, pouillots, pics, sittelles ont besoin de grands arbres âgés, dont ils exploitent divers étages. Il s'agit donc de les conserver, y compris morts ou pourrissant, partout où c'est possible. Le bois mort, c'est la vie : champignons, insectes, petits mammifères, oiseaux, l'arbre mort sur pied est une petite réserve naturelle à lui tout seul. Et une réserve de proies pour tous les environs !
3. Comment les protéger des chats ?
Les chats, espèce introduite, détruisent plusieurs millions d'oiseaux chaque année en France. La prédation par les pies, corneilles, faucons, éperviers est naturelle ; celle par les chats ne l'est pas. Certains modèles de nichoirs (à balcon) empêchent le matou de glisser sa patte jusqu'au nid. Mais le plus sûr est de fixer l'abri contre un tronc sans branches trop proches. Évitez aussi de nourrir les chats errants.
4. Faut-il nourrir les oiseaux ?
De manière générale, oui. Car pour élever la nichée, l'abri ne suffit pas. Il faut nourrir les oisillons. Or l'environnement que nous leur proposons est très appauvri en ressources : peu de végétation, peu d'insectes, peu de fruits. Ce que nous leur donnons à manger est une compensation. Mais nous ne pouvons bien le faire qu'en hiver car, au printemps, l'élevage des jeunes nécessite des protéines, et donc, pour les petits oiseaux, des insectes. En hiver, les besoins des oiseaux sont énergétiques : privilégiez la matière grasse (boules de graisse, tournesol, margarine). Approvisionnez régulièrement, même en période de redoux. Par temps de gel, prévoyez des coupelles d'eau qui seront périodiquement lavées. Vous pouvez suspendre divers modèles de mangeoires-distributeurs, ou poser des plateaux (avec un toit, pour éviter l'intrusion des pigeons de ville) sur un piquet au centre d'un espace dégagé, permettant aux oiseaux de surveiller les prédateurs. Pour le printemps, le distributeur de chenilles n'existe pas encore. Ou plutôt si ! Ce sont les arbres et les arbustes entretenus sans pesticides. Jardinez « bio » et proposez aux espaces verts locaux et paroissiaux de s'y convertir. Ne tondez pas partout : réservez des bandes d'herbes que vous faucherez une ou deux fois seulement (juin et septembre). Ce seront des réserves d'insectes, criquets ou grillons. Plantez des arbustes, créez une spirale à insectes (muret de pierres sèches spiralé planté d'herbes aromatiques), et si possible une petite mare sans craindre les moustiques : les insectes prédateurs, comme la notonecte, y mettront bon ordre.
5. Comment signaler les oiseaux observés ?
Dans toute la France, il est possible de transmettre ses observations à des bases de données en ligne, notamment le portail faune-france.org et les portails départementaux ou régionaux (faune-iledefrance.org, faune-bretagne.org, faune-rhone.org, faune-tarn-aveyron.org). Les données rejoignent les bases des associations, qui en échangent également avec le Muséum d'histoire naturelle. Chaque observation contribue à la connaissance de l'état de la biodiversité française. Un module spécial permet de saisir facilement les oiseaux vus dans son jardin. NaturaList, une application mobile gratuite (disponible seulement sous Android) permet de transmettre ses données par Smartphone.
6. Comment militer avec une association de protection des oiseaux ?
Les associations « naturalistes » (de protection de la biodiversité) n'exigent aucune compétence particulière à l'entrée. Chacun est bienvenu. Vers qui se tourner ? Partout en France, vous pouvez adhérer à la LPO, mais dans certaines régions, c'est une autre association qui est active localement (le GONM en Normandie, le GON dans le Nord, Picardie Nature, Bretagne vivante...). Les associations permettent en priorité d'apprendre à observer, à identifier et à protéger les oiseaux ainsi que le reste de la faune sauvage. Ensuite, tout dépend du temps et des talents que vous pourrez leur proposer : veille écologique, pour signaler un projet menaçant la biodiversité ; contribution aux enquêtes publiques ; recensement ou protection d'espèces plus rares (chouettes chevêches, cigognes, busards) aux côtés de spécialistes ; participation aux enquêtes nationales et européennes (comptage des oiseaux migrateurs Eurobirdwatch à l'automne, comptage Wetlands International des oiseaux d'eau hivernants)... Les spécialistes seront là pour vous aider à progresser dans l'identification et la connaissance des oiseaux, mais aussi des grenouilles, des chauves-souris, des bourdons et de bien d'autres animaux.
À lire
Écologie chrétienne :
La Vie oubliée de Mahaut et Johannes Herrmann
Les deux auteurs, collaborateurs de la revue d'écologie intégrale Limite, s'alarment de la crise d'extinction des espèces. Influencés par l'encyclique Laudato si' du pape François, ils appellent tout particulièrement les chrétiens à défendre la Création plus efficacement qu'ils ne le font actuellement. Édition Première Partie, 2018, 10€.
Une référence :
Le Guide ornitho de Lars Svensson, Killian Mullarney et Dan Zetterström
C'est la bible de tout ornithologue amateur ou professionnel. Édité pour la première fois en 1999, cet ouvrage de référence a été traduit en 14 langues et vendu à plus de 700 000 exemplaires (son édition française en est à sa cinquième réédition). Avec ses 200 planches couleurs et sa description précise de 900 espèces, il est indispensable à vos sorties dans la nature. Delachaux et Niestlé, 2015, 32€.
Un bon début :
Le resto des oiseaux de Guilhem Lesaffre
Une initiative originale des éditions Larousse, qui publient un petit guide des oiseaux de jardin accompagné d'un nichoir-mangeoire pour les accueillir. Idéal pour les débutants en ornithologie. Coffret Larousse, 2018, 14,50€.
http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/6-conseils-pour-proteger-les-oiseaux-23-05-2018-90281_8.php
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: L'oiseau fait son nid
L'encyclique du Pape François "Laudato Si" ce qui veut dire : "Loué sois-tu" référence explicite à Saint François d'Assise :
http://w2.vatican.va/content/dam/francesco/pdf/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si_fr.pdf
http://w2.vatican.va/content/dam/francesco/pdf/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si_fr.pdf
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Inscription : 15/07/2016
Re: L'oiseau fait son nid
Sur la vie de Saint François d'Assise, à voir le beau film intemporel de Rossellini inspiré directement des "11 Fioretti" :
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: L'oiseau fait son nid
Les oiseaux sont de bien nobles créatures (voir la splendide neuvaine consacrée à St François d'Assise par Marie du 65)
Extrait du sermon que fit celui dont notre Saint Père porte le nom à ses frères les oiseaux :
« Mes frères les oiseaux, vous êtes très redevables à Dieu votre Créateur, et toujours et en tous lieux vous devez Le louer parce qu’Il vous a donné la liberté de voler partout, et qu’Il vous a donné aussi un double et triple vêtement; ensuite parce qu’Il a conservé votre semence dans l’Arche de Noé, pour que votre espèce ne vînt pas à disparaître du monde; et encore vous Lui êtes redevables pour l’élément de l’air qu’Il vous a destiné.
Outre cela, vous ne semez ni ne moissonnez, et Dieu vous nourrit, et Il vous donne les fleuves et les fontaines pour y boire, Il vous donne les montagnes et les vallées pour vous y réfugier, et les grands arbres pour y faire vos nids.
Et parce que vous ne savez ni filer ni coudre, Dieu vous fournit le vêtement à vous et à vos petits. Il vous aime donc beaucoup, votre Créateur, puisqu’Il vous accorde tant de bienfaits.
Aussi, gardez-vous, mes frères, du péché d’ingratitude, mais appliquez-vous toujours à louer Dieu ».
Extrait du sermon que fit celui dont notre Saint Père porte le nom à ses frères les oiseaux :
« Mes frères les oiseaux, vous êtes très redevables à Dieu votre Créateur, et toujours et en tous lieux vous devez Le louer parce qu’Il vous a donné la liberté de voler partout, et qu’Il vous a donné aussi un double et triple vêtement; ensuite parce qu’Il a conservé votre semence dans l’Arche de Noé, pour que votre espèce ne vînt pas à disparaître du monde; et encore vous Lui êtes redevables pour l’élément de l’air qu’Il vous a destiné.
Outre cela, vous ne semez ni ne moissonnez, et Dieu vous nourrit, et Il vous donne les fleuves et les fontaines pour y boire, Il vous donne les montagnes et les vallées pour vous y réfugier, et les grands arbres pour y faire vos nids.
Et parce que vous ne savez ni filer ni coudre, Dieu vous fournit le vêtement à vous et à vos petits. Il vous aime donc beaucoup, votre Créateur, puisqu’Il vous accorde tant de bienfaits.
Aussi, gardez-vous, mes frères, du péché d’ingratitude, mais appliquez-vous toujours à louer Dieu ».
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: L'oiseau fait son nid
Cet épisode célèbre de la vie de Saint François raconté par Thomas de Celano, son biographe, est un peu l'inverse du film "Les oiseaux" d'Hitchcock * où des bandes d'oiseaux menacent et attaquent les hommes (symbole de la révolte de la nature envers l'homme ?)
Ici au contraire, les oiseaux sont rassemblés pour attendre le passage de Saint François et ils lui expriment, tandis qu'il leur parle de leur Créateur, toutes sortes de marques d'affection et de reconnaissance.
"Après l’arrivée de nouveaux frères, le bienheureux François prit la route et suivit la vallée de Spolète. Comme il approchait de Bevagna, il rencontra, rassemblés par bandes entières, des oiseaux de tous genres : ramiers, corneilles et freux. Sitôt qu’il les vit, il planta là ses compagnons et courut vers les oiseaux.
Son amour était si débordant qu’il témoignait même aux créatures inférieures et privées de raison une grande affection et une grande douceur. Arrivé tout près d’eux, il constata que les oiseaux l’attendaient ; il leur adressa le salut habituel, s’émerveilla de ce qu’ils ne se fussent pas envolés comme ils font d’habitude, leur dit qu’ils devaient écouter la parole de Dieu et les pria humblement d’être attentifs.
Il leur dit, entre autres choses :
« Mes frères les oiseaux, vous avez bien sujet de louer votre créateur et de l’aimer toujours ; Il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler et tout ce dont vous avez besoin pour vivre.
De toutes les créatures de Dieu, c’est vous qui avez meilleure grâce ; il vous a dévolu pour champ l’espace et sa simplicité ;
Vous n’avez ni à semer, ni à moissonner ; il vous donne le vivre et le couvert sans que vous ayez à vous en inquiéter. »
À ces mots, rapportent le saint lui-même et ses compagnons, les oiseaux exprimèrent à leur façon une admirable joie ; ils allongeaient le cou, déployaient les ailes, ouvraient le bec et regardaient attentivement.
Lui allait et venait parmi eux, frôlant de sa tunique et leurs têtes et leurs corps. Finalement, il les bénit, traça sur eux le signe de la croix et leur permit de s’envoler. Il reprit la route avec ses compagnons et, délirant de joie, rendit grâce à Dieu qui est ainsi reconnu et vénéré de toutes ses créatures.
Il n’était pas simple d’esprit, mais il avait la grâce de la simplicité. Aussi s’accusa-t-il de négligence pour n’avoir pas encore prêché aux oiseaux puisque ces animaux écoutaient avec tant de respect la parole de Dieu. Et à partir de ce jour, il ne manquait pas d’exhorter tous les oiseaux, tous les animaux, les reptiles et même les créatures insensibles, à louer et aimer le Créateur, car à l’invocation du nom du Sauveur, il faisait tous les jours l’expérience de leur docilité."
http://ecologiechretienne.free.fr/saint.francois.d.assise_le.sermon.aux.oiseaux.php **
*https://www.youtube.com/watch?v=cBcS2SgFuco
** Beau site d'écologie chrétienne qui a l'air très riche, à visiter
Ici au contraire, les oiseaux sont rassemblés pour attendre le passage de Saint François et ils lui expriment, tandis qu'il leur parle de leur Créateur, toutes sortes de marques d'affection et de reconnaissance.
"Après l’arrivée de nouveaux frères, le bienheureux François prit la route et suivit la vallée de Spolète. Comme il approchait de Bevagna, il rencontra, rassemblés par bandes entières, des oiseaux de tous genres : ramiers, corneilles et freux. Sitôt qu’il les vit, il planta là ses compagnons et courut vers les oiseaux.
Son amour était si débordant qu’il témoignait même aux créatures inférieures et privées de raison une grande affection et une grande douceur. Arrivé tout près d’eux, il constata que les oiseaux l’attendaient ; il leur adressa le salut habituel, s’émerveilla de ce qu’ils ne se fussent pas envolés comme ils font d’habitude, leur dit qu’ils devaient écouter la parole de Dieu et les pria humblement d’être attentifs.
Il leur dit, entre autres choses :
« Mes frères les oiseaux, vous avez bien sujet de louer votre créateur et de l’aimer toujours ; Il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler et tout ce dont vous avez besoin pour vivre.
De toutes les créatures de Dieu, c’est vous qui avez meilleure grâce ; il vous a dévolu pour champ l’espace et sa simplicité ;
Vous n’avez ni à semer, ni à moissonner ; il vous donne le vivre et le couvert sans que vous ayez à vous en inquiéter. »
À ces mots, rapportent le saint lui-même et ses compagnons, les oiseaux exprimèrent à leur façon une admirable joie ; ils allongeaient le cou, déployaient les ailes, ouvraient le bec et regardaient attentivement.
Lui allait et venait parmi eux, frôlant de sa tunique et leurs têtes et leurs corps. Finalement, il les bénit, traça sur eux le signe de la croix et leur permit de s’envoler. Il reprit la route avec ses compagnons et, délirant de joie, rendit grâce à Dieu qui est ainsi reconnu et vénéré de toutes ses créatures.
Il n’était pas simple d’esprit, mais il avait la grâce de la simplicité. Aussi s’accusa-t-il de négligence pour n’avoir pas encore prêché aux oiseaux puisque ces animaux écoutaient avec tant de respect la parole de Dieu. Et à partir de ce jour, il ne manquait pas d’exhorter tous les oiseaux, tous les animaux, les reptiles et même les créatures insensibles, à louer et aimer le Créateur, car à l’invocation du nom du Sauveur, il faisait tous les jours l’expérience de leur docilité."
http://ecologiechretienne.free.fr/saint.francois.d.assise_le.sermon.aux.oiseaux.php **
*https://www.youtube.com/watch?v=cBcS2SgFuco
** Beau site d'écologie chrétienne qui a l'air très riche, à visiter
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: L'oiseau fait son nid
François d’Assise, un saint ami des bêtes
Texte de Roland Bonenfant, ofm.
Saint François d’Assise (1182-1226), populairement appelé le « Saint aux oiseaux » au siècle du romantisme, est renommé depuis toujours pour son amour extraordinaire des animaux: oiseaux, poissons, fourmis, abeilles, lapins, agneaux, loups.
Pourquoi les aimait-il ? D’abord, parce qu’ils sont créatures de Dieu. Il se plaisait à les appeler « frères » et « sœurs », puisqu’ils ont pour origine le même Créateur. On dit qu’il avait une prédilection pour les animaux souffrants et pour ceux, qui, comme les agneaux, lui rappelaient le Sauveur.
L’amour de François pour les animaux est à situer dans le contexte de sa vie: le Petit Pauvre d’Assise avait appris à s’émerveiller de tout, au terme de sa découverte du Seigneur. Son fameux poème, le « Cantique des Créatures », chante le Créateur de tous les êtres. C’est à cause de cette attention générale à notre « sœur notre Mère la Terre », qu’il a été proclamé « patron céleste des écologistes », le 29 novembre 1979.
Saint Bonaventure écrit à ce sujet:
« À force de remonter à l’Origine première de toutes choses, il avait conçu, pour elles toutes, une amitié débordante…À la Portioncule, on offrit à l’homme de Dieu une brebis, qui suivait les frères à la chapelle, et qui, – sans avoir été dressée,- faisait la génuflexion, poussait quelques bêlements devant l’autel de la Vierge, se prosternait à l’élévation… À Greccio, un lièvre préférait venir se blottir sur la poitrine de François, qui le caressait affectueusement…
Près de Venise, les oiseaux faisaient un tel vacarme durant la prière des frères que François les fit taire jusqu’à la fin des Laudes. Ils lui obéirent…À Sienne, un faisan reprit à manger et à battre des ailes en compagnie de François. À l’Alverne, les oiseaux étaient si nombreux autour de sa cellule qu’il interpréta cette farandole comme un appel à résider à cet endroit. Un faucon réveillait François pour la prière…
À Greccio, où la ville était aux prises avec les meutes de loups féroces et la grêle qui ravageait les vignes, François appela tout le monde à la conversion, -c’était le prix à payer pour être délivrés de ces fléaux. Les habitants de la ville furent témoins de la marche du saint dans la forêt, pour aller au devant du méchant loup, qui mit sa patte dans la main de François, après s’être engagé par pacte à ne plus faire de mal à personne. »
De nombreux autres récits parlent de l’attention de frère François pour les vers de terre, les fourmis, les abeilles, les araignées, les cigales, toutes sortes d’oiseaux (rossignols, hirondelles, tourterelles, rouge-gorge, alouettes, corneilles), les lapins, les chevaux, les ânes, les chevreuils et les renards…
Savais-tu que…
Le savez-vous ? Depuis le XIXe siècle, tous les Papes ont encouragé la protection animale:
« Le monde animal, comme toute la création, est une manifestation de la puissance de Dieu, de sa sagesse et de sa bonté, et comme tel, mérite le respect de l’homme. Tout désir inconsidéré de tuer des animaux, toute inhumanité, toute cruauté ignoble envers eux doivent être condamnés…L’Église Catholique s’efforce d’exercer son influence sur les individus et l’opinion publique pour assurer l’acceptation de ces principes ».
(Pie XII, aux représentants des sociétés protectrices internationales, novembre 1950)
En 1979, le Pape Jean-Paul II a officiellement proclamé saint François d’Assise Patron Céleste des écologistes.
« Il m’est agréable de me trouver avec vous, méritants écologistes, et volontiers je vous adresse mon encouragement pour l’œuvre que vous accomplissez pour la sauvegarde du patrimoine de la nature et la protection des animaux…Que le Seigneur vous assiste et vous accorde d’abondantes récompenses dans votre noble et méritoire engagement ».
(Jean-Paul II, aux représentants des sociétés protectrices italiennes, novembre 1981).
https://www.franciscain.org/le-coin-des-jeunes/francois-dassise-saint-ami-bete
Pourquoi les franciscains ont la charge des sanctuaires de Terre Sainte :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=xS90IrUZv8g
Texte de Roland Bonenfant, ofm.
Saint François d’Assise (1182-1226), populairement appelé le « Saint aux oiseaux » au siècle du romantisme, est renommé depuis toujours pour son amour extraordinaire des animaux: oiseaux, poissons, fourmis, abeilles, lapins, agneaux, loups.
Pourquoi les aimait-il ? D’abord, parce qu’ils sont créatures de Dieu. Il se plaisait à les appeler « frères » et « sœurs », puisqu’ils ont pour origine le même Créateur. On dit qu’il avait une prédilection pour les animaux souffrants et pour ceux, qui, comme les agneaux, lui rappelaient le Sauveur.
L’amour de François pour les animaux est à situer dans le contexte de sa vie: le Petit Pauvre d’Assise avait appris à s’émerveiller de tout, au terme de sa découverte du Seigneur. Son fameux poème, le « Cantique des Créatures », chante le Créateur de tous les êtres. C’est à cause de cette attention générale à notre « sœur notre Mère la Terre », qu’il a été proclamé « patron céleste des écologistes », le 29 novembre 1979.
Saint Bonaventure écrit à ce sujet:
« À force de remonter à l’Origine première de toutes choses, il avait conçu, pour elles toutes, une amitié débordante…À la Portioncule, on offrit à l’homme de Dieu une brebis, qui suivait les frères à la chapelle, et qui, – sans avoir été dressée,- faisait la génuflexion, poussait quelques bêlements devant l’autel de la Vierge, se prosternait à l’élévation… À Greccio, un lièvre préférait venir se blottir sur la poitrine de François, qui le caressait affectueusement…
Près de Venise, les oiseaux faisaient un tel vacarme durant la prière des frères que François les fit taire jusqu’à la fin des Laudes. Ils lui obéirent…À Sienne, un faisan reprit à manger et à battre des ailes en compagnie de François. À l’Alverne, les oiseaux étaient si nombreux autour de sa cellule qu’il interpréta cette farandole comme un appel à résider à cet endroit. Un faucon réveillait François pour la prière…
À Greccio, où la ville était aux prises avec les meutes de loups féroces et la grêle qui ravageait les vignes, François appela tout le monde à la conversion, -c’était le prix à payer pour être délivrés de ces fléaux. Les habitants de la ville furent témoins de la marche du saint dans la forêt, pour aller au devant du méchant loup, qui mit sa patte dans la main de François, après s’être engagé par pacte à ne plus faire de mal à personne. »
De nombreux autres récits parlent de l’attention de frère François pour les vers de terre, les fourmis, les abeilles, les araignées, les cigales, toutes sortes d’oiseaux (rossignols, hirondelles, tourterelles, rouge-gorge, alouettes, corneilles), les lapins, les chevaux, les ânes, les chevreuils et les renards…
Savais-tu que…
Le savez-vous ? Depuis le XIXe siècle, tous les Papes ont encouragé la protection animale:
« Le monde animal, comme toute la création, est une manifestation de la puissance de Dieu, de sa sagesse et de sa bonté, et comme tel, mérite le respect de l’homme. Tout désir inconsidéré de tuer des animaux, toute inhumanité, toute cruauté ignoble envers eux doivent être condamnés…L’Église Catholique s’efforce d’exercer son influence sur les individus et l’opinion publique pour assurer l’acceptation de ces principes ».
(Pie XII, aux représentants des sociétés protectrices internationales, novembre 1950)
En 1979, le Pape Jean-Paul II a officiellement proclamé saint François d’Assise Patron Céleste des écologistes.
« Il m’est agréable de me trouver avec vous, méritants écologistes, et volontiers je vous adresse mon encouragement pour l’œuvre que vous accomplissez pour la sauvegarde du patrimoine de la nature et la protection des animaux…Que le Seigneur vous assiste et vous accorde d’abondantes récompenses dans votre noble et méritoire engagement ».
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https://www.franciscain.org/le-coin-des-jeunes/francois-dassise-saint-ami-bete
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Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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