U.S.A. : Un prêtre annonce publiquement son homosexualité en pleine messe

Yeshoua a écrit:@Gilles, Qui a demande à cet homme de devenir prêtre? vous êtes gay?

Pourquoi cette question ?   Quel rapport avec ce prêtre ?

"BENEDICTE 2" pour votre juste commentaire.

Gilles a écrit:

Yeshoua a écrit:@Gilles, Qui a demande à cet homme de devenir prêtre? vous êtes gay?

Pourquoi cette question ?   Quel rapport avec ce prêtre ?

Merci à "BENEDICTE 2" pour votre juste commentaire.

Gilles a écrit:

Yeshoua a écrit:

Gilles a écrit:

Vous vous sentez condamné gilles? personne n'a tenu de propos homophobe pourtant

Marie du 65 a écrit:

Yeshoua a écrit:

Gilles a écrit:

Vous vous sentez condamné gilles? personne n'a tenu de propos homophobe pourtant

Pourquoi Gilles se sentirait condamné, pourquoi un tel propos...
Que vous ne soyez pas d'accord avec ce prêtre ok mais respectez Gilles svp

Merci beaucoup Marie pour ton intervention.

Marie du 65 a écrit:Je n'aime pas les sous-entendus.
Je t'en prie Gilles

Ce prêtre, s'il vit chastement son homosexualité n'avait pas à en parler (pas plus qu'un "hétérosexuel", fût-il un ex-Dom Juan) dans le cas contraire il est une cause de scandale, et éventuellement du chute pour l'un de "ces petits" dont il a la charge.

[size=42]Le curé rompt le silence, partage qu'il est gay[/size]

"Je suis fatigué de le tenir dans"

18 décembre 2017
par Gregory Greiten
Opinion

Gregory Greiten c.jpg

Fr. Gregory Greiten, ordonné en 1992, est photographié en mai 2017. (Photo fournie)
Depuis des années, j'ai porté un lourd fardeau, un secret caché dans le silence que les dirigeants de mon église n'ont pas voulu que je partage publiquement. Chaque fois que j'ai eu un grand désir de parler, j'ai été défié par d'autres prêtres et dirigeants.
"Chut ... sois tranquille."
"Garde ça pour toi."
"Ne dis rien à personne."
"Si vous ne vous taisez pas, vous serez chassé d'ici."
"Si vous le faites savoir publiquement, cela nuira à votre ministère."
Puis je me souviens des luttes personnelles du prophète Jérémie qui voulait désespérément garder la Parole de Dieu pour lui-même parce qu'elle provoquait une réponse si négative de la part de ceux qui entendaient sa prédication. Peu importe combien il ne voulait plus parler au nom du Seigneur, il ne pouvait pas le retenir. "Il y a dans mon coeur comme un feu brûlant enfermé dans mes os, et je suis fatigué de le tenir et je ne peux pas "(Jérémie 20: 9). Jérémie comprend l'angoisse de la prédication; Cependant, garder le silence et ne pas dire la vérité s'accompagne d'un coût encore plus élevé. Quel piège!

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Aujourd'hui, je brise le silence et émerge des entraves de la honte qui me sont imposées à un jeune âge. Il y a tellement de choses à dire, à réparer et à soigner - bien au-delà des limites de ces mots écrits.
Je suis gay.
Conduit au silence, se cacher, être droit
Depuis mes études au lycée dans les années 1980, on m'a enseigné que l'homosexualité était quelque chose de désordonné, d'indicible et de punissable. Les amis ayant des «amitiés particulières» ont été immédiatement retirés de l'école en raison de «problèmes familiaux». Au cours de ma dernière année, un frère a mené une enquête visant à identifier et à discipliner les élèves sexuellement actifs. Après avoir été interrogé, on m'a dit directement que si j'étais surpris en train d'en parler avec d'autres, je serais renvoyé immédiatement de l'école. En raison de la culture de la honte et du secret entourant les questions de sexualité dans l'environnement du séminaire, les élèves vivaient dans la peur et se sentaient menacés de garder le silence. Il était évident que les dirigeants voulaient que tout soit balayé sous le tapis et que rien ne soit divulgué. C'est dans cet environnement secret que j'ai grandi.
La vérité brise le déni
Les mots de l'auteur Jack Morin me semblent si prophétiques: «Si vous allez à la guerre avec votre sexualité, vous allez perdre et vous aurez plus de problèmes qu'avant votre départ. Depuis mes expériences traumatisantes au séminaire du lycée, je me suis plongé dans mes études collégiales et supérieures explorant ma vocation au ministère au sein de l'église. En réfléchissant à ces années, je n'ai pas réalisé comment je réprimais mes sentiments dans une tentative de vivre la vie comme un homme droit. Ce fut jusqu'à un jour, à l'âge de 24 ans, sur une promenade de cinq heures au séminaire, quand la vérité a franchi le déni. J'ai finalement admis à moi-même, "JE SUIS GAY!" Je conduisais sur une route en essayant de ne pas sortir de ma voie ou de quitter la route elle-même, me répétant encore et encore: «Je suis gay! Des années de honte accumulée et toxique ont jailli de moi alors que les larmes coulaient sur mes joues.
Cela ressemblait plus à une condamnation à perpétuité qu'à embrasser librement ma véritable orientation sexuelle.
Je suis allé au cinquième étage du bâtiment du séminaire, j'ai ouvert la fenêtre et je l'ai escaladé - avec une jambe à l'intérieur de la pièce et l'autre jambe pendante à l'extérieur. Là, je me suis assis à califourchon sur la fenêtre pendant trois heures en contemplant si je pouvais faire face à la vérité d'être gay ou simplement sauter par la fenêtre pour finir une fois pour toutes.
Je répétais et méditais ma vérité: "Je suis gay."
Qu'allais-je faire maintenant? Où irais-je d'ici? Je me suis souvenu des paroles du recteur du séminaire du lycée, que si je devais dire quelque chose à quelqu'un, alors je serais expulsé. Depuis des années, j'ai ressenti un appel au ministère dans l'église et j'ai eu le désir de servir les gens. J'ai senti un changement se produire à l'intérieur, une assurance que je voulais vivre; Je ne voulais pas mourir. Dans un moment de lamentation et de reddition ultime, je me souviens d'avoir crié à l'intérieur: «Dieu, où es-tu maintenant? ... J'ai besoin de toi, aide-moi, je ne peux pas faire ça ou affronter tout seul. Essuyant mes larmes, je rampai par la fenêtre et restai fermement sur le sol à l'intérieur du séminaire.
Mon ministère, ma joie
Avec le soutien du directeur de la formation spirituelle du séminaire et de mon propre directeur spirituel, qui m'ont assuré que tout allait bien se passer, je suis allé de l'avant avec l'ordination au sacerdoce et avec mon ministère dans l'église. En mai dernier, j'ai célébré mon 25e anniversaire d'ordination sacerdotale - pendant 25 ans j'ai fidèlement servi comme prêtre. Je suis aux côtés de familles qui célèbrent la joie par le mariage, accueillent les enfants, les observent grandir. Au fil des années, je me suis demandé s'ils pensaient à moi différemment s'ils savaient qui j'étais vraiment. Est-ce qu'ils vont s'éloigner? Qui d'autre pourrais-je servir si j'acceptais mon vrai soi? Est-ce que je limite mon ministère en me cachant dans la honte et la peur?
En me demandant si je devais ou non parler à différents moments de ma vie et accepter publiquement la personne que Dieu m'avait créée, les paroles d'un sage thérapeute en traumatologie avec qui je conférais faisaient écho: «Greg, c'est comme si tu étais sur Le rebord de la fenêtre, encore une fois, bien que cette fois-ci vous l'enjambiez, vous remarquerez qu'il n'y a pas de sol de chaque côté pour que vous puissiez partir en toute sécurité, comme si vous deviez faire des choix sérieux dans votre vie. "
En identifiant clairement ce dilemme dans ma vie, il m'aidait à comprendre la difficulté et la sévérité des choix que je faisais. Au cours des années suivantes, j'ai continué dans mon sacerdoce en cherchant à maintenir le secret de mon orientation sexuelle pour découvrir que plus j'essayais de la réprimer, plus elle repoussait de plus en plus pour que la vérité soit libérée. . Au cours de l'année écoulée, j'ai réalisé que je ne pouvais plus vivre le mensonge du mensonge en tant qu'homme droit dans le sacerdoce.
Je suis un, mais pas seul
Il ne fait aucun doute qu'il y a et qu'il y a toujours eu des célibataires, des prêtres gais et des membres chastes de communautés religieuses. Selon le Centre de recherche appliquée à l'apostolat , en 2016, il y avait 37 192 prêtres diocésains et religieux servant aux États-Unis. Bien qu'il n'y ait pas de statistiques précises sur le nombre de prêtres catholiques homosexuels, le p. Donald B. Cozzens a suggéré dans son livre, Le visage changeant de la prêtrise , qu'environ 23% à 58% des prêtres étaient en fait gays. Cela voudrait dire qu'il y a de 8 554 (aujourd'hui) à 21 571 (hauts) prêtres catholiques gais aux États-Unis aujourd'hui.
En choisissant de faire respecter le silence, l'église institutionnelle prétend que les prêtres homosexuels et les religieux n'existent pas vraiment. Pour cette raison, il n'y a pas de modèles authentiques de prêtres célibataires sains, bien équilibrés, gais et célibataires qui soient un exemple pour ceux, jeunes et moins jeunes, qui luttent pour se réconcilier avec leur orientation sexuelle. Cela ne fait que perpétuer la honte toxique et le secret systémique.

Je ne peux qu'imaginer ce jour dans notre église quand nous sommes acceptés pour ce que Dieu nous a créés et ne craignons plus que nous puissions être renvoyés du ministère actif.

Cependant, quelques prêtres catholiques du monde entier ont trouvé le courage de briser le mur du silence et de dire la vérité sur leur identité sexuelle. Aujourd'hui, je me tiens avec ces quelques prêtres courageux qui ont pris le risque de sortir de l'ombre et ont choisi de vivre dans la vérité et l'authenticité. Que se passerait-il si tous les prêtres et les religieux avaient la possibilité de vivre leur vie dans la vérité et la liberté sans se préoccuper d'une forme de représailles de la part d'une autorité en leur pouvoir? À quel point notre Église catholique deviendrait-elle réellement différente, affirmative et accueillante, simplement en reconnaissant, en acceptant et en soutenant chaque prêtre et chaque religieux gai au milieu d'eux?
Tandis que les prêtres homosexuels et les religieux demeurent engagés et fidèles à leurs ministères, j'en connais beaucoup qui sont profondément perturbés et irrités par certaines des déclarations officielles et des remarques désobligeantes continuellement faites à notre sujet. De mon expérience personnelle, j'atteste à quel point il est épuisant d'essayer de rester caché dans le plus proche prétendant être autre chose que ce que nous sommes vraiment. Toute cette énergie psychologique, émotionnelle et spirituelle pourrait être redirigée vers l'édification de nos communautés de foi. Je ne peux qu'imaginer ce jour dans notre église quand nous sommes acceptés pour ce que Dieu nous a créés et ne craignons plus que nous puissions être renvoyés du ministère actif.
Pour ceux que l'église a blessés
Lors du retour papal de l'Arménie à Rome le 26 juin 2016, le Pape François a exhorté l'Eglise catholique et les autres communautés chrétiennes à s'excuser auprès de la communauté LGBT et des autres groupes qu'ils ont offensés à travers l'histoire. "Je crois que l'église doit non seulement dire qu'elle est désolée ... à cette personne qui est gaie qu'elle a offensé ... Mais elle doit dire qu'elle est désolée pour les pauvres, aussi, pour les femmes maltraitées, pour les enfants forcés de travailler." François ajouta: "Quand je dis l'église: les chrétiens, l'église est sainte, nous sommes les pécheurs."

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Fr. Gregory Greiten distribue Communion à sa célébration du 25e anniversaire le 20 mai 2017. (Photo fournie)
En tant que prêtre de l'Église catholique romaine qui sert actuellement dans l'archidiocèse de Milwaukee, je voudrais m'excuser personnellement auprès de mes frères et sœurs LGBT pour ma part de silence face aux actions et aux inactions de ma communauté de foi envers les catholiques. Communauté LGBT ainsi que la communauté LGBT plus large. Je vous promets que je ne vivrai plus ma vie dans l'ombre du secret. Je promets d'être mon moi authentiquement gay. J'embrasserai la personne que Dieu m'a créée pour être. Dans ma vie sacerdotale et dans mon ministère, moi aussi, je vous aiderai, que vous soyez gay ou hétéro, bisexuel ou transgenre, à être votre moi authentique - à vivre pleinement à votre image et à votre ressemblance avec Dieu. En reflétant nos images de Dieu dans le monde, notre monde sera un endroit plus brillant et plus tolérant.
Dans un message adressé aux jeunes de la Nouvelle-Orléans le 2 septembre 1987, le pape Jean-Paul II a déclaré :

C'est avec la vérité de Jésus, chers jeunes, que vous devez affronter les grandes questions de votre vie, ainsi que les problèmes pratiques. Le monde essaiera de vous tromper sur beaucoup de choses importantes: sur votre foi, sur le plaisir et les choses matérielles, sur les dangers de la drogue. Et à un moment ou à un autre, les fausses voix du monde essaieront d'exploiter votre faiblesse humaine en vous disant que la vie n'a aucun sens pour vous. Le vol suprême dans vos vies serait s'ils réussissaient à vous voler l'espoir. Ils essaieront, mais ne réussiront pas si tu tiens ferme à Jésus et à sa vérité.

Il a fait remarquer que le vol suprême dans nos vies serait si les fausses voix du monde réussissaient à vous voler l'espoir. Je voudrais un peu éditer sa citation pour lire: «Le véritable vol suprême dans vos vies serait si l'église elle-même a réussi à vous voler l'espoir."
Alors que je crois sincèrement, avec saint Jean-Paul II, que les fausses voix du monde parviennent parfois à voler l'espoir à nos jeunes, je crois que c'est encore plus dévastateur et un vol encore plus grand dans leur vie quand le l'église elle-même les prive d'espoir en les rejetant, en n'écoutant pas leurs histoires, en les méprisant pour ce qu'ils sont et pour qui ils ont été créés, en leur disant qu'ils ne sont pas invités ou bienvenus à la table du Seigneur, et l'échec de ses dirigeants qui ont soit regardé dans l'autre sens, soit manqué d'une manière ou d'une autre de faire tout ce qui était en leur pouvoir pour mettre fin aux pratiques discriminatoires en cours.
Récupérer ma voix, me réapproprier
Je brise le silence et réclame ma voix - mots silencieux aux mots prophétiques, mots désespérés aux mots pleins d'espoir, mots en colère aux mots qui pardonnent, mots tristes aux mots remplis de joie, avec la passion des mots attribués à une grande femme et docteur de l'église, sainte Catherine de Sienne, «Sois celui que Dieu voulait que tu sois et tu mettras le feu au monde.
Ce feu brûlant au plus profond de mon coeur, je ne vais plus le contenir. Je ne me tairai plus; le prix à payer est trop élevé. Je dois dire ma vérité. J'ai vécu beaucoup trop d'années enchaînées et emprisonnées dans le placard derrière des murs de honte, de traumatismes et d'abus à cause de l'homophobie et de la discrimination si répandues dans mon église et dans le monde. Mais plutôt, aujourd'hui, je trace un nouveau chemin dans la liberté et dans l'intégrité sachant qu'il n'y a rien que n'importe qui peut faire pour blesser ou détruire mon esprit plus longtemps. Premiers pas dans l'acceptation et l'amour de la personne que Dieu m'a créée pour être.
"Je suis Greg, je suis prêtre catholique et, oui, je suis gay!"
[Fr. Gregory Greiten est prêtre de l'Archidiocèse de Milwaukee, ordonné en 1992 et actuellement pasteur de la paroisse St. Bernadette à Milwaukee.]

Une version de cette histoire est apparue dans le numéro du 29 décembre 2017 au 11 janvier 2018 sous le titre: Briser le silence: je suis gay .


https://www.ncronline.org/news/opinion/parish-priest-breaks-silence-shares-he-gay