Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
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Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Carmes de Paris a publié dans la communauté Avent 2017
Avec Saint Joseph
Avec Saint Joseph
Ajuster son attente (semaine 1)
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (13, 33-37)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment.
C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller.
Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis.
Ce que je vous dis là, je le dis à tous : veillez ! »
I - Commentaire évangélique : les trois venues du Christ
S’il nous faut veiller, c’est bien sûr parce que quelqu’un vient : le Messie annonce sa venue.
Il est venu ; il vient et il viendra.
Telles sont les trois certitudes que nous retrouverons, diversement tressées, dans toutes les liturgies de ce temps de l’Avent. Il est important de bien les comprendre pour pouvoir attendre le Seigneur de manière adéquate et ne pas rater la rencontre.
Il est venu
Il a déchiré les cieux, et il est descendu, lui le propre Fils de Dieu.
Il a aboli toute distance entre le Créateur et les hommes créés, en prenant chair de la chair de Marie ; et il a traversé l’écran de notre péché pour nous faire entendre sa voix de tout près, à l’intérieur de nous-mêmes.
C’est ainsi, disait le prophète, que Dieu agit envers l’homme qui espère en lui.
Il vient à la rencontre de celui qui « pratique la justice » au sens biblique (que nous précisons plus bas) et qui se souvient des voies du Seigneur, c’est-à-dire des chemins qu’il aime nous voir prendre.
Le prophète Isaïe a trouvé deux images extrêmement fortes pour décrire notre état de pécheurs : d’une part, toutes nos belles actions sont du linge souillé ; d’autre part, nous-mêmes sommes comme des feuilles tombées, sèches, inertes, vaines, désertées par la vie, et la seule chose qui nous soulève encore, c’est la bourrasque du péché.
Or le vent qui chasse les feuilles ne leur redonne jamais la vie ; il les emporte seulement un peu plus loin, toujours aussi sèches, inutiles et déçues.
Mais Dieu, lui, connaît le secret du véritable dynamisme, il refait du neuf avec nos vieilleries, il nous fait vivre « plus haut que ce qui meurt » (sainte Élisabeth de la Trinité). Nous sommes l’argile, et lui, le Grand Artiste, le potier inventif ; nous qui sommes tous l’ouvrage de ses mains. Or des mains de Dieu ne sort que la beauté !
Il est venu - Il vient
Il vient chaque jour à nous, offrant son amitié, son Corps et son Sang, et toutes les richesses dont parle saint Paul aux chrétiens de Corinthe, toutes celles de la connaissance de Dieu.
Il vient à nous avant tout par son Esprit qui nous est donné pour connaître les dons que Dieu nous a faits, toutes ces merveilles de délicatesse et d’amour rédempteur qui sont encloses dans le cœur de Dieu et qui transfigurent peu à peu notre propre cœur.
Dans la mesure même, nous explique saint Paul dans notre deuxième lecture, où le témoignage du Christ a pris en nous de la fermeté, donc dans la mesure où nous vivons en cohérence avec l’appel et l’amour de Jésus, nous ne manquerons, en Église, d’aucun don de l’Esprit, dans l’attente où nous sommes de la Révélation, de la manifestation ultime de Jésus qui est pour nous Seigneur.
Il est venu dans l’humilité
il vient dans l’intimité
il viendra dans sa gloire
Et qu’est-ce que la gloire, pour Jésus ressuscité, sinon le mystère indicible de son unité avec le Père, la densité de vie et de bonheur qu’il a en commun avec le Père, et l’éclat de sa sainteté de Fils, insoutenable pour nos yeux de chair ?
Nous attendons de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ, dit encore saint Paul.
Ce que nous guettons ainsi, de toute la force de notre espérance, c’est le jour de notre Seigneur Jésus Christ, le jour du grand dévoilement, de l’immense surprise, où un nouveau regard nous sera donné pour voir enfin en Jésus Christ ce qu’il est depuis toujours, pour admirer et adorer éternellement la gloire de Dieu sur la Face du Ressuscité.
Ce jour viendra ; Dieu l’a promis, et il est fidèle, lui qui nous a appelés à vivre en communion avec son Fils.
Ce jour viendra, mais nous n’en savons ni le jour ni l’heure, et il viendra pour ceux qui seront éveillés, tout éveillés dans leur espérance.
Or ce qui nous tient en éveil, c’est la fidélité, l’amour qui dure, qui résiste au temps, et qui se monnaye dans l’espace d’une vie. Dieu n’a pas d’heure, et le Fils de Dieu, le maître de la maison, n’a pas non plus d’heure pour venir.
C’est bien pourquoi, dans la prière et le service, nous le guettons à toute heure, le soir, à minuit, au chant du coq ou au matin. « Veillez », nous dit Jésus ; et quand il viendra, pour nous tous et pour chacun de nous, il veut avoir la joie de nous dire : « C’est bien ; tu m’attendais ! »
II - Méditation : veiller avec Joseph le Juste
Pour entrer dans la vigilance propre à l’Avent, continuons à regarder Joseph.
C’est lui qui a été, avec Marie, le témoin de la venue secrète de Dieu.
Comment s’y est-il préparé ?
En pratiquant la justice, en devenant juste. Mais que signifie être juste ?
Dans l'Ancien Testament et souvent dans le Nouveau, être juste, c'est s'ajuster au vouloir de Dieu, c'est, en quelque sorte, la sainteté au quotidien ; et cela résume bien la vie de Joseph.
L'épisode où l'Évangile le décrit comme "juste", c'est sa découverte que Marie attend un enfant (Mt 1,18-25).
« Voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit :
"Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le Seigneur sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés."
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
"Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit :
Dieu-avec-nous." Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse, mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus. »
Une ombre s'est glissée dans le bonheur de Joseph.
Désormais Marie est perdue pour lui : il va se retrouver seul, et elle aussi sera seule pour toujours.
Tout cela est si inattendu, si mystérieux et si incroyable que Joseph ne sait plus que faire ; mais c'est là que sa sainteté et sa sagesse spirituelle apparaissent en pleine lumière.
C'est là qu'il réagit en homme juste, pleinement ajusté au vouloir de Dieu.
Dans l’incertitude, sa première réaction est de s'arrêter à la solution la plus respectueuse de la personne de Marie.
C'est le réflexe d’un homme bon, au cœur grand. Il respecte trop Marie pour la vouer à la réprobation de tout le village, et il respecte trop la loi de Dieu pour fonder un foyer sur des bases aussi incertaines.
Il va donc simplement, mais la mort dans l'âme, rendre à Marie sa liberté.
Cette grandeur d’âme de Joseph s’enracine en Dieu, et Dieu vient au-devant de son serviteur : il lui révèle son dessein.
Dès lors tout s’éclaire : Joseph comprend le silence de Marie, il saisit d’une seule intuition de foi ce que Dieu attend d'elle et ce que Dieu attend de lui.
Dieu, de nouveau, les réunit pour les insérer tous deux au cœur de l’histoire du salut.
Elle donnera au Messie sa chair et ses traits ; lui, fils de David et charpentier, sera là pour lui donner légalement un nom dans la lignée royale de David.
Respect maximum des personnes, accueil docile des initiatives de Dieu : telles ont été les réactions de Joseph devant le mystère de la maternité de Marie.
Et c’est bien ainsi qu'il nous faut à notre tour approcher du mystère de l'action de Dieu en nous, chez les autres et dans le monde.
C'est bien ainsi qu'il faut nous situer, dans la foi, face à la venue du Fils de Dieu.
La maternité de Marie a été depuis le début enveloppée de silence, comme toutes les grandes œuvres de Dieu, et ce silence qui voile l'incarnation de Jésus, personne jamais ne pourra le percer.
Il nous faut, comme Joseph, y entrer par le oui de l'adoration ; dès aujourd'hui il nous faut être avec lui, et contempler la gloire que Dieu lui a donnée (Jn 17,27).
Joseph reçoit cependant une mission :
« Tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le Seigneur sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Dans le peuple juif, le nom indique ce qu'est et ce que doit faire un homme selon le dessein de Dieu.
C'est à la fois un résumé de la personne et un programme de vie : l'enfant à naître viendra libérer.
Libération d'ordre moral et spirituel, libération universelle, qui s'adressera à tous ceux et à toutes celles qui, par la foi, deviendront les enfants d'Abraham.
Le titre d'Emmanuel, venu d'Isaïe (7,14), constitue lui aussi un programme, une mission : ce Jésus sera « Dieu avec nous », Dieu présent dans l'histoire des hommes, Dieu prenant fait et cause pour réussir l'homme, Dieu cheminant avec les hommes pour se les réconcilier.
Et ce titre d'Emmanuel, Jésus le revendiquera solennellement au moment de quitter ses disciples, et après les avoir envoyés à toutes les nations : « Voici que moi, je vais être avec vous jusqu'à la fin du monde » (Mt 28, 20).
Mais ce nom ne sera pas préféré librement par Joseph, car le véritable Père, c'est Dieu.
Joseph donnera le nom choisi et donné par Dieu.
C'est Dieu qui crée l'événement en intervenant dans la vie de Joseph et en lui découvrant l'essentiel de son plan.
Dieu a parlé : aussitôt Joseph infléchit sa route ; il ne craindra plus d'accueillir Marie, son épouse, et il va avoir un rôle irremplaçable dans l'avènement du Messie.
Grâce à lui, en effet, grâce à son obéissance de serviteur, l'enfant à naître sera légalement rattaché à la lignée de David ; grâce à son ajustement à la volonté du Père, en Jésus de Nazareth on pourra reconnaître le Christ de Dieu.
Frères et sœurs, cette semaine, cherchons à nous placer à l’école de Joseph pour apprendre à nous ajuster sans cesse à la venue imminente de Dieu. Entrons dans la grande attente du temps de l’Avent !
Fr. Jean Lévêque,
ocd, Province de Paris
III - Prière de la semaine
Tu reviendras, Seigneur, pour nous prendre avec toi dans la maison du Père où tu fais ta demeure ; tu es venu pour nous, vivre parmi les tiens et pardonner sans cesse à tous ceux que tu aimes ; viens en nous chaque jour dans ton Eucharistie, donne-nous d'espérer et de faire confiance, toi qui n'as pour chacun que des pensées de paix.
Envoie-nous ton Esprit et verse en nous ta joie.
Toi qui es le Chemin, la Vérité, la Vie, apporte à tous les cœurs le goût de te servir.
Si la souffrance est là, qui nous fait t'oublier, si le doute nous ronge et cache ton amour, redis-nous ta présence, réchauffe l'amitié, restaure le bonheur ; "tu viens pour tout sauver".
IV - Pistes de mise en pratique pour cette semaine
• La réalité du retour du Christ : ai-je vraiment intégré cette affirmation de foi ?
En suis-je comme déstabilisé ?
Il ne faut pas avoir peur de la fin de notre monde.
Ce ne sera pas une apocalypse-catastrophe, mais une apocalypse-dévoilement :
Jésus dévoilera sa gloire auprès du Père. Le Seigneur reviendra, et sa miséricorde aura le dernier mot.
• Devenir juste chaque jour : entre ce qui est "déjà" advenu du Royaume des cieux et ce qui n’est "pas encore" accompli, il y a le quotidien : c'est là que le Seigneur nous attend.
C’est ici et maintenant que nous devons nous ajuster à la volonté de Dieu
• L’amour de charité fait la valeur de ma vie : tout passe mais la charité demeure.
Est-ce que cette certitude me convertit ?
Une journée sans amour est une journée perdue, dans mon pèlerinage vers Dieu.
Puis-je essayer cette semaine de vivre selon cette vérité ?
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples :
« Prenez garde, restez éveillés : car vous ne savez pas quand ce sera le moment.
C’est comme un homme parti en voyage : en quittant sa maison, il a donné tout pouvoir à ses serviteurs, fixé à chacun son travail, et demandé au portier de veiller.
Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ; s’il arrive à l’improviste, il ne faudrait pas qu’il vous trouve endormis.
Ce que je vous dis là, je le dis à tous : veillez ! »
I - Commentaire évangélique : les trois venues du Christ
S’il nous faut veiller, c’est bien sûr parce que quelqu’un vient : le Messie annonce sa venue.
Il est venu ; il vient et il viendra.
Telles sont les trois certitudes que nous retrouverons, diversement tressées, dans toutes les liturgies de ce temps de l’Avent. Il est important de bien les comprendre pour pouvoir attendre le Seigneur de manière adéquate et ne pas rater la rencontre.
Il est venu
Il a déchiré les cieux, et il est descendu, lui le propre Fils de Dieu.
Il a aboli toute distance entre le Créateur et les hommes créés, en prenant chair de la chair de Marie ; et il a traversé l’écran de notre péché pour nous faire entendre sa voix de tout près, à l’intérieur de nous-mêmes.
C’est ainsi, disait le prophète, que Dieu agit envers l’homme qui espère en lui.
Il vient à la rencontre de celui qui « pratique la justice » au sens biblique (que nous précisons plus bas) et qui se souvient des voies du Seigneur, c’est-à-dire des chemins qu’il aime nous voir prendre.
Le prophète Isaïe a trouvé deux images extrêmement fortes pour décrire notre état de pécheurs : d’une part, toutes nos belles actions sont du linge souillé ; d’autre part, nous-mêmes sommes comme des feuilles tombées, sèches, inertes, vaines, désertées par la vie, et la seule chose qui nous soulève encore, c’est la bourrasque du péché.
Or le vent qui chasse les feuilles ne leur redonne jamais la vie ; il les emporte seulement un peu plus loin, toujours aussi sèches, inutiles et déçues.
Mais Dieu, lui, connaît le secret du véritable dynamisme, il refait du neuf avec nos vieilleries, il nous fait vivre « plus haut que ce qui meurt » (sainte Élisabeth de la Trinité). Nous sommes l’argile, et lui, le Grand Artiste, le potier inventif ; nous qui sommes tous l’ouvrage de ses mains. Or des mains de Dieu ne sort que la beauté !
Il est venu - Il vient
Il vient chaque jour à nous, offrant son amitié, son Corps et son Sang, et toutes les richesses dont parle saint Paul aux chrétiens de Corinthe, toutes celles de la connaissance de Dieu.
Il vient à nous avant tout par son Esprit qui nous est donné pour connaître les dons que Dieu nous a faits, toutes ces merveilles de délicatesse et d’amour rédempteur qui sont encloses dans le cœur de Dieu et qui transfigurent peu à peu notre propre cœur.
Dans la mesure même, nous explique saint Paul dans notre deuxième lecture, où le témoignage du Christ a pris en nous de la fermeté, donc dans la mesure où nous vivons en cohérence avec l’appel et l’amour de Jésus, nous ne manquerons, en Église, d’aucun don de l’Esprit, dans l’attente où nous sommes de la Révélation, de la manifestation ultime de Jésus qui est pour nous Seigneur.
Il est venu dans l’humilité
il vient dans l’intimité
il viendra dans sa gloire
Et qu’est-ce que la gloire, pour Jésus ressuscité, sinon le mystère indicible de son unité avec le Père, la densité de vie et de bonheur qu’il a en commun avec le Père, et l’éclat de sa sainteté de Fils, insoutenable pour nos yeux de chair ?
Nous attendons de voir se révéler notre Seigneur Jésus Christ, dit encore saint Paul.
Ce que nous guettons ainsi, de toute la force de notre espérance, c’est le jour de notre Seigneur Jésus Christ, le jour du grand dévoilement, de l’immense surprise, où un nouveau regard nous sera donné pour voir enfin en Jésus Christ ce qu’il est depuis toujours, pour admirer et adorer éternellement la gloire de Dieu sur la Face du Ressuscité.
Ce jour viendra ; Dieu l’a promis, et il est fidèle, lui qui nous a appelés à vivre en communion avec son Fils.
Ce jour viendra, mais nous n’en savons ni le jour ni l’heure, et il viendra pour ceux qui seront éveillés, tout éveillés dans leur espérance.
Or ce qui nous tient en éveil, c’est la fidélité, l’amour qui dure, qui résiste au temps, et qui se monnaye dans l’espace d’une vie. Dieu n’a pas d’heure, et le Fils de Dieu, le maître de la maison, n’a pas non plus d’heure pour venir.
C’est bien pourquoi, dans la prière et le service, nous le guettons à toute heure, le soir, à minuit, au chant du coq ou au matin. « Veillez », nous dit Jésus ; et quand il viendra, pour nous tous et pour chacun de nous, il veut avoir la joie de nous dire : « C’est bien ; tu m’attendais ! »
II - Méditation : veiller avec Joseph le Juste
Pour entrer dans la vigilance propre à l’Avent, continuons à regarder Joseph.
C’est lui qui a été, avec Marie, le témoin de la venue secrète de Dieu.
Comment s’y est-il préparé ?
En pratiquant la justice, en devenant juste. Mais que signifie être juste ?
Dans l'Ancien Testament et souvent dans le Nouveau, être juste, c'est s'ajuster au vouloir de Dieu, c'est, en quelque sorte, la sainteté au quotidien ; et cela résume bien la vie de Joseph.
L'épisode où l'Évangile le décrit comme "juste", c'est sa découverte que Marie attend un enfant (Mt 1,18-25).
« Voici comment fut engendré Jésus Christ :
Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit :
"Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le Seigneur sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés."
Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
"Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit :
Dieu-avec-nous." Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse, mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus. »
Une ombre s'est glissée dans le bonheur de Joseph.
Désormais Marie est perdue pour lui : il va se retrouver seul, et elle aussi sera seule pour toujours.
Tout cela est si inattendu, si mystérieux et si incroyable que Joseph ne sait plus que faire ; mais c'est là que sa sainteté et sa sagesse spirituelle apparaissent en pleine lumière.
C'est là qu'il réagit en homme juste, pleinement ajusté au vouloir de Dieu.
Dans l’incertitude, sa première réaction est de s'arrêter à la solution la plus respectueuse de la personne de Marie.
C'est le réflexe d’un homme bon, au cœur grand. Il respecte trop Marie pour la vouer à la réprobation de tout le village, et il respecte trop la loi de Dieu pour fonder un foyer sur des bases aussi incertaines.
Il va donc simplement, mais la mort dans l'âme, rendre à Marie sa liberté.
Cette grandeur d’âme de Joseph s’enracine en Dieu, et Dieu vient au-devant de son serviteur : il lui révèle son dessein.
Dès lors tout s’éclaire : Joseph comprend le silence de Marie, il saisit d’une seule intuition de foi ce que Dieu attend d'elle et ce que Dieu attend de lui.
Dieu, de nouveau, les réunit pour les insérer tous deux au cœur de l’histoire du salut.
Elle donnera au Messie sa chair et ses traits ; lui, fils de David et charpentier, sera là pour lui donner légalement un nom dans la lignée royale de David.
Respect maximum des personnes, accueil docile des initiatives de Dieu : telles ont été les réactions de Joseph devant le mystère de la maternité de Marie.
Et c’est bien ainsi qu'il nous faut à notre tour approcher du mystère de l'action de Dieu en nous, chez les autres et dans le monde.
C'est bien ainsi qu'il faut nous situer, dans la foi, face à la venue du Fils de Dieu.
La maternité de Marie a été depuis le début enveloppée de silence, comme toutes les grandes œuvres de Dieu, et ce silence qui voile l'incarnation de Jésus, personne jamais ne pourra le percer.
Il nous faut, comme Joseph, y entrer par le oui de l'adoration ; dès aujourd'hui il nous faut être avec lui, et contempler la gloire que Dieu lui a donnée (Jn 17,27).
Joseph reçoit cependant une mission :
« Tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le Seigneur sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Dans le peuple juif, le nom indique ce qu'est et ce que doit faire un homme selon le dessein de Dieu.
C'est à la fois un résumé de la personne et un programme de vie : l'enfant à naître viendra libérer.
Libération d'ordre moral et spirituel, libération universelle, qui s'adressera à tous ceux et à toutes celles qui, par la foi, deviendront les enfants d'Abraham.
Le titre d'Emmanuel, venu d'Isaïe (7,14), constitue lui aussi un programme, une mission : ce Jésus sera « Dieu avec nous », Dieu présent dans l'histoire des hommes, Dieu prenant fait et cause pour réussir l'homme, Dieu cheminant avec les hommes pour se les réconcilier.
Et ce titre d'Emmanuel, Jésus le revendiquera solennellement au moment de quitter ses disciples, et après les avoir envoyés à toutes les nations : « Voici que moi, je vais être avec vous jusqu'à la fin du monde » (Mt 28, 20).
Mais ce nom ne sera pas préféré librement par Joseph, car le véritable Père, c'est Dieu.
Joseph donnera le nom choisi et donné par Dieu.
C'est Dieu qui crée l'événement en intervenant dans la vie de Joseph et en lui découvrant l'essentiel de son plan.
Dieu a parlé : aussitôt Joseph infléchit sa route ; il ne craindra plus d'accueillir Marie, son épouse, et il va avoir un rôle irremplaçable dans l'avènement du Messie.
Grâce à lui, en effet, grâce à son obéissance de serviteur, l'enfant à naître sera légalement rattaché à la lignée de David ; grâce à son ajustement à la volonté du Père, en Jésus de Nazareth on pourra reconnaître le Christ de Dieu.
Frères et sœurs, cette semaine, cherchons à nous placer à l’école de Joseph pour apprendre à nous ajuster sans cesse à la venue imminente de Dieu. Entrons dans la grande attente du temps de l’Avent !
Fr. Jean Lévêque,
ocd, Province de Paris
III - Prière de la semaine
Tu reviendras, Seigneur, pour nous prendre avec toi dans la maison du Père où tu fais ta demeure ; tu es venu pour nous, vivre parmi les tiens et pardonner sans cesse à tous ceux que tu aimes ; viens en nous chaque jour dans ton Eucharistie, donne-nous d'espérer et de faire confiance, toi qui n'as pour chacun que des pensées de paix.
Envoie-nous ton Esprit et verse en nous ta joie.
Toi qui es le Chemin, la Vérité, la Vie, apporte à tous les cœurs le goût de te servir.
Si la souffrance est là, qui nous fait t'oublier, si le doute nous ronge et cache ton amour, redis-nous ta présence, réchauffe l'amitié, restaure le bonheur ; "tu viens pour tout sauver".
IV - Pistes de mise en pratique pour cette semaine
• La réalité du retour du Christ : ai-je vraiment intégré cette affirmation de foi ?
En suis-je comme déstabilisé ?
Il ne faut pas avoir peur de la fin de notre monde.
Ce ne sera pas une apocalypse-catastrophe, mais une apocalypse-dévoilement :
Jésus dévoilera sa gloire auprès du Père. Le Seigneur reviendra, et sa miséricorde aura le dernier mot.
• Devenir juste chaque jour : entre ce qui est "déjà" advenu du Royaume des cieux et ce qui n’est "pas encore" accompli, il y a le quotidien : c'est là que le Seigneur nous attend.
C’est ici et maintenant que nous devons nous ajuster à la volonté de Dieu
• L’amour de charité fait la valeur de ma vie : tout passe mais la charité demeure.
Est-ce que cette certitude me convertit ?
Une journée sans amour est une journée perdue, dans mon pèlerinage vers Dieu.
Puis-je essayer cette semaine de vivre selon cette vérité ?
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Lundi 4 décembre
En chemin avec saint Joseph
« Je ne me souviens pas d’avoir jamais adressé à saint Joseph une supplique qu’il ne l’ait exaucée.
C’est une chose merveilleuse que les grâces insignes dont Dieu m’a favorisée et les dangers tant du corps que de l’âme dont Il m’a délivrée par la médiation de ce bienheureux saint. »
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 6, 6
« Je conduirai les aveugles par un chemin qu'ils ne connaissent pas, par des sentiers qu'ils ne connaissent pas, je les ferai cheminer, devant eux je changerai l'obscurité en lumière et les fondrières en surface unie. » (Is 42, 16-17)
Je me tourne vers saint Joseph pour lui confier mon Avent avec le Seigneur.
Je Prie
En chemin avec saint Joseph
« Je ne me souviens pas d’avoir jamais adressé à saint Joseph une supplique qu’il ne l’ait exaucée.
C’est une chose merveilleuse que les grâces insignes dont Dieu m’a favorisée et les dangers tant du corps que de l’âme dont Il m’a délivrée par la médiation de ce bienheureux saint. »
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 6, 6
« Je conduirai les aveugles par un chemin qu'ils ne connaissent pas, par des sentiers qu'ils ne connaissent pas, je les ferai cheminer, devant eux je changerai l'obscurité en lumière et les fondrières en surface unie. » (Is 42, 16-17)
Je me tourne vers saint Joseph pour lui confier mon Avent avec le Seigneur.
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Inscription : 12/01/2016
Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Mardi 5 décembre :
La grâce de la sérénité
La grâce de la sérénité
« Chaque jour, je récitais la prière :
Ô saint Joseph, père et protecteur des vierges, aussi ce fut sans crainte que j’entrepris mon lointain voyage, j’étais si bien protégée qu’il me semblait impossible d’avoir peur. » Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Ms A, 57 r°
« Dans la conversion et le calme était votre salut, dans la sérénité et la confiance était votre force. » (Is 30, 15)
Je cherche aujourd’hui à rencontrer le Christ dans le calme et le silence.
Cliquer
Je prie
Ô saint Joseph, père et protecteur des vierges, aussi ce fut sans crainte que j’entrepris mon lointain voyage, j’étais si bien protégée qu’il me semblait impossible d’avoir peur. » Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Ms A, 57 r°
« Dans la conversion et le calme était votre salut, dans la sérénité et la confiance était votre force. » (Is 30, 15)
Je cherche aujourd’hui à rencontrer le Christ dans le calme et le silence.
Cliquer
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Mercredi 6 décembre
Le choix de la foi
« Joseph entre dans le mystère ; avec les yeux de la foi, avec ses yeux de père nourricier, non seulement il contemple la beauté virginale de l’enfant, mais il entre aussi dans le mystère de Dieu.
» Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, La Vierge Marie toute Mère
« C’est par la foi que le juste vivra. » (Ga 3,11)
Est-ce que je veille à toujours poser un acte de foi dans la présence de Dieu au début de ma prière ?
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Le choix de la foi
« Joseph entre dans le mystère ; avec les yeux de la foi, avec ses yeux de père nourricier, non seulement il contemple la beauté virginale de l’enfant, mais il entre aussi dans le mystère de Dieu.
» Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, La Vierge Marie toute Mère
« C’est par la foi que le juste vivra. » (Ga 3,11)
Est-ce que je veille à toujours poser un acte de foi dans la présence de Dieu au début de ma prière ?
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Jeudi 7 décembre
L’action de grâces
L’action de grâces
« Ma consolation fut grande.
Aussi, je ne me lassais pas de rendre grâces à Dieu et à mon glorieux père saint Joseph. »
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 30, 7
Ste Thérèse d'Avila
« Le juste aura sa joie dans le Seigneur et son refuge en lui; ils s'en loueront, tous les cœurs droits. (Ps 64, 11)
Que saint Joseph m’aide à devenir plus juste devant Dieu en apprenant à rendre grâces chaque jour pour tous les dons reçus.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Aussi, je ne me lassais pas de rendre grâces à Dieu et à mon glorieux père saint Joseph. »
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 30, 7
Ste Thérèse d'Avila
« Le juste aura sa joie dans le Seigneur et son refuge en lui; ils s'en loueront, tous les cœurs droits. (Ps 64, 11)
Que saint Joseph m’aide à devenir plus juste devant Dieu en apprenant à rendre grâces chaque jour pour tous les dons reçus.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Vendredi 8 décembre (Immaculée Conception)
L’accueil de Marie
L’accueil de Marie
« Si l’Esprit Saint souffle à un ange d’aller rassurer saint Joseph, il ne met cependant pas toute la clarté que pourrait désirer, semble-t-il, la Vierge Marie. »
Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, La Vierge Marie toute Mère
Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant Jésus - Cliquer -
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint… » (Mt 1, 20)
Avec saint Joseph, je prends la Vierge Marie chez moi : qu’elle m’apprenne à aimer Jésus.
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, La Vierge Marie toute Mère
Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant Jésus - Cliquer -
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint… » (Mt 1, 20)
Avec saint Joseph, je prends la Vierge Marie chez moi : qu’elle m’apprenne à aimer Jésus.
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Samedi 9 décembre
À l’école de Joseph
À l’école de Joseph
« Que celui qui n’aura pas de maître pour lui enseigner l’oraison prenne ce glorieux saint Joseph pour guide, et il ne risquera point de s’égarer. » Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 7, 6
Ste Thérèse D'Avila
« Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. » (Mt 11, 29)
Je cherche à devenir un veilleur dans la prière en m’inspirant de l’attitude de Joseph.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Ste Thérèse D'Avila
« Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. » (Mt 11, 29)
Je cherche à devenir un veilleur dans la prière en m’inspirant de l’attitude de Joseph.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Se retourner vers Dieu - Deuxième Semaine
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc (1, 1-huit)
Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.
Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait :
« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
I - Commentaire évangélique : préparer le chemin du Seigneur
Combien de fois l’avons-nous entendue déjà, cette voix du désert qui venait nous secouer dans notre engourdissement spirituel, nous reprocher le mensonge de notre vie, l’inertie de notre amour, et réveiller en nous le désir du pardon ; combien de fois l’Église messagère nous a-t-elle redit :
« Voici ton Dieu ; voici ton Seigneur qui vient avec puissance », pour te sauver de toi-même, te faire entrer dans son œuvre de salut et faire de toi un sauveur avec lui ; combien de fois des messagers de Dieu sont venus en précurseurs, nous apportant la seule bonne nouvelle qui soit au monde, la certitude que nous sommes aimés de Dieu ?
Et nous avons fait si peu pour arranger le chemin.
Entendrons-nous aujourd’hui une parole vigoureuse, la parole rugueuse du Baptiste, et la laisserons-nous venir jusqu’à notre cœur ?
Plus les années passent, et plus l’accès de notre vie devient difficile pour le Christ.
Il vient à nous pour consoler son peuple, pour parler au cœur de sa communauté, pour lui crier :
« Ta servitude est finie, j’ai expié ton péché ! »
Mais nous ne savons pas quoi inventer pour retarder le tête-à-tête décisif :
« montagnes, collines, précipices, escarpements », arguments, théories, ironie, discussions, tout est bon lorsqu’il s’agit de gagner du temps ; et le Christ est obligé de prendre des détours, lui, le Fils de Dieu qu’aucun homme n’est digne de recevoir.
Nous n’en finissons pas de nous livrer à lui, et nous qui sommes si exigeants pour l’authenticité et la logique, si sévères pour tous les faux-fuyants, nous refusons parfois de tracer droit dans la steppe de notre vie un chemin pour notre Dieu.
Faire attendre Dieu, imposer à Dieu des préalables, voilà l’une des racines les plus vivaces du péché dans notre cœur et notre intelligence d’homme ; et dans un monde de plus en plus marqué par l’incroyance, la tentation peut venir au chrétien de se situer en même temps dans la foi et en dehors, de s’en remettre vaguement à Dieu de ce qui touche son salut, tout en critiquant les choses de la foi, comme si elles lui étaient étrangères.
Nous disons – ou nous pensons – :
L’incroyant qui demeure en moi a bien droit à quelques égards, à quelque patience, à quelque privilège, sans nous demander si le croyant qui est en nous n’a pas dès aujourd’hui des devoirs envers Celui qui vient.
Nous attendons que Dieu monte jusqu’à nous, et par l’escalier de service ; nous désirons que son message s’adapte à nous, nous exigeons presque, pour admettre Dieu en notre présence, qu’il ait revêtu le vêtement de nos idées chères, ou qu’il ait passé sa parole au crible de nos évidences.
Nous décidons d’avance, plus ou moins consciemment : le Dieu que j’admettrai, ce sera Dieu comme ceci, ou comme cela ; le Christ que j’accueillerai devra tamiser sa divinité en ceci ou en cela ; l’Évangile que j’annoncerai devra taire ceci et proclamer cela ; l’Église que je servirai devra prendre telle ou telle option temporelle.
Péché d’Adam, péché de l’homme, péché du monde !
Ne nous leurrons pas, frères et sœurs, nous ne referons pas Dieu !
Nous n’empêcherons pas Dieu d’être, en lui-même et pour nous, un mystère d’amour.
Nous n’empêcherons pas Celui qui est d’être Celui qui vient, et de venir à sa manière pour accomplir ce qu’il a promis.
Nous n’arrêterons pas le Messie de Dieu, qui veut paître son troupeau et le mener au repos selon ses propres méthodes, sur des pâturages que lui seul a choisis ; et s’il peut être bon et même nécessaire de clarifier l’image que nous nous faisons de Dieu et de son Christ, afin d’assurer l’authenticité de notre démarche de foi et d’espérance, il sera toujours dérisoire et décevant de mesurer Dieu à notre mesure humaine et d’attendre la grâce, dans notre désert, aux seuls points d’eau que nous aurons désignés.
Mais n’ayons pas pour autant peur de Dieu, qui n’a pour nous que des pensées de paix.
Il comprend nos réticences, il respecte nos combats, il approuve notre souci de vérité et notre loyauté d’homme qui parfois nous détourne de lui ou plutôt de ses caricatures.
Il sait que nous sommes plus victimes que coupables, face aux modes de pensée que tant de nos contemporains partagent.
Il nous sait démunis, et ne renonce pas à nous sauver.
Car c’est Dieu qui a et qui garde l’initiative du salut, et avant de nous demander si Dieu entre dans les vues de l’homme, nous devons nous soucier de coïncider avec le projet de Dieu.
Nous savons bien tous, par expérience, que nous ne sommes jamais plus attentifs au monde que lorsque nous l’aimons selon Dieu, nous ne sommes jamais plus intensément les bâtisseurs du monde que lorsque nous entrons dans l’œuvre de Dieu.
Car Dieu est à l’œuvre, aujourd’hui comme aux premiers jours de la création, et tout le long de l’histoire d’Israël :
« Mon Père travaille toujours, et moi aussi, je travaille » (Jn 5,17) ; et rien ni personne n’empêchera jamais Dieu et son Christ de rester à l’horizon de toutes nos créations et de toutes nos conquêtes.
Dieu n’est pas seulement pour nous la source infinie, il veut être également l’avenir absolu en ce Jour mystérieux où il viendra.
Ne prenons pas les lenteurs de Dieu comme une démission de sa part ni le silence de Dieu pour de la timidité.
Comme nous le rappelait notre deuxième lecture, la 2ème lettre de Pierre, Dieu n’est pas faible, mais tout bonnement patient, et toujours vaincu par la tendresse.
Accueillons simplement, humblement, cette présence paisible de Dieu au cœur du monde, au cœur de l’histoire.
Laissons faire Dieu, laissons venir en nous le Fils de Dieu, laissons-nous aimer : c’est là que tout commence, c’est par là, aujourd’hui, que nous pourrons recommencer.
Mais cette tendresse même nous crée des devoirs et rend urgente notre conversion.
Il suffit d’un instant pour nous retourner vers Dieu, mais nous n’aurons pas trop du reste de notre vie pour faire retour à Celui qui nous appelle.
II - Méditation : se convertir avec saint Joseph
Joseph nous aide à vivre ce retournement vers le Seigneur.
Tout au long de sa vie, nous retrouvons chez lui cet exemple du « juste », cohérent avec sa foi, disposé à entrer dans le dessein de Dieu, quel qu’il soit.
De saint Joseph, l’Évangile n’a gardé que des actes, mais malgré cette sobriété des Évangiles nous savons de lui une chose magnifique :
Il est l’homme qui a su obéir à Dieu.
Le premier souci de Joseph, sur toute sa route, c’est de se laisser mesurer par la volonté de Dieu.
Il accepte que Dieu lui parle par les événements, heureux ou malheureux, et que le dessein de Dieu vienne parfois en travers de ses plans pour dessiner la croix dans sa vie.
Il accepte que Dieu intervienne au milieu des gestes quotidiens, sans l’avertir d’avance.
Il accepte de ne pas détenir la clé de sa propre existence ; il consent à ce que sa vie soit rythmée par les initiatives imprévisibles de Dieu, et que le Seigneur lui donne l’avenir par petites bouchées ; il est paisible, parce qu’il a un cœur de pauvre.
Quel plus bel exemple que celui de saint Joseph, l’obéissant par excellence, qui a voulu sans faille « s’ajuster » à la volonté de son Dieu, et a trouvé son bonheur à l’ombre de Marie et de son Fils ?
Pourtant, Dieu lui a demandé un exode perpétuel ; et jamais il n’a pu s’arrêter au dessein qu’il avait projeté, et qui s’inscrivait si bien dans une logique humaine : il voulait installer son foyer à Nazareth, et Dieu a voulu d’abord la naissance à Bethléem, il a dû ensuite quitter Bethléem en pleine nuit, puis séjourner en Égypte, suspendu à une nouvelle parole de Dieu, puis revenir à Nazareth, mais cette fois selon le plan de Dieu.
Et à toutes ces étapes, Dieu l’a trouvé égal à lui-même, valorisant au maximum le moment présent en totale soumission à la parole de son Dieu, qui parfois improvisait pour lui.
Par bien des côtés, notre vie ressemble à celle de Joseph ; par bien des retournements, notre route s’avère, en définitive, guidée par la plus surprenante des sagesses, celle de Dieu.
C’est que, progressivement, la propre sagesse de Dieu donne au moment présent toute sa densité de bonheur et de salut : il suffit de plus en plus aux disciples de Jésus, de laisser place, peu à peu, à la parole du Seigneur, qui inspire des décisions humainement un peu folles, porteuses de tant d’avenir.
En cela consiste tout notre bonheur :
« nous mettre, selon le don que nous avons reçu, au service des autres, comme de bons administrateurs de la grâce de Dieu, variée en ses effets » (1 P 4,10).
L’important est que, de plus en plus, Dieu redevienne l’unique propriétaire de ses dons, et que la personne humaine acquière les réflexes de la bonne gérante, préoccupée uniquement du Seigneur, qui la trouvera, quand il viendra, en habits de service.
C’est une grande chose que de garder pour tout souci « l’Enfant et sa Mère », et de savoir partir, fût-ce en pleine nuit, vers l’Égypte ou vers le Nazareth que désignera la volonté du Père.
C’est un grand sacrifice aux yeux du Seigneur que de se voir dans l’impasse sans avoir rien voulu pour trahir la confiance, attendant de Dieu seul qu’il fasse émerger la vérité.
À toute heure le disciple du Christ se trouve dans la main de Dieu qui prend en charge son avenir et qui veut le délivrer de toute peur.
« Ne crains pas, Joseph », dit l’Ange du Seigneur. Plus nous approchons du Très-Haut, plus nous sentons le besoin d’être rassurés, car Dieu nous répond parfois « caché dans l’orage »; mais nous savons par expérience que c’est un Père qui nous appelle, et que chez lui l’amour est toujours plus profond, et la cause de tout.
Quand le mystère s’épaissit dans notre vie, il suffit de « garder toutes choses en notre cœur », et d’attendre que Dieu en dévoile le sens.
Nous sommes alors surpris que tout prenne les couleurs de la rédemption, que Dieu écrive si droit dans les méandres de notre existence, et que la patience déposée en nous porte la marque de l’Esprit Saint.
Nous restons en chemin, et tous les jours nous avons à nous convertir.
L’exemple de Joseph est là pour nous rendre courage, mais nous n’avons pas sa droiture, et nous ne sommes encore qu’à demi évangélisés.
À vrai dire, qu’importe notre pauvreté, si elle est aimée et offerte !
Notre joie est dans le Seigneur qui nous a aimés et s’est livré pour nous. Notre paix, c’est lui-même, et quand la tristesse vient ramper, c’est que nous avons quitté des yeux Celui qui ne cesse de nous regarder avec amour.
Nous n’avons pas à vivre dans le futur, qui appartient à sa miséricorde, avec ses allégresses et ses peines ; ce qui nous est donné, c’est le présent, à gorger de bonté. Voilà de quoi vivre cette semaine !
Fr. Jean Lévêque,
ocd, Province de Paris
III - Prière de la semaine
Joseph, heureux dans la «puissante main de Dieu» (1 Pierre 5,6),
apprends-nous à vouloir ce que veut notre Père,
à mettre notre bonheur dans notre obéissance,
même quand le choix de Dieu nous surprend ou nous déroute.
Aide-nous à rejoindre Jésus quand il se veut le serviteur de tous
et quand il nous invite à prendre par amour
la dernière place qui nous revient de droit.
Conduis-nous, guide-nous au chemin d’Évangile ;
prie pour nous, garde nous pauvres et humbles de cœur,
ne cherchant, pour ta joie, que le plaisir de Dieu.
Tu ne voulais d’autre mission que veiller sur l’Enfant et sa Mère :
fais-nous admirer leur mystère et ta volonté de servir.
Obtiens-nous ta force et ton humilité,
ton amour des faibles et ta douceur de pauvre.
IV - Pistes de mise en pratique pour cette semaine
• Ai-je profondément pris conscience de la tendresse de Dieu ?
De sa patience à mon égard, de son désir d’être aimé par moi malgré ma misère et mes lenteurs ?
• Mon retournement vers Dieu :
Où en suis-je de mon chemin ?
Qu’est-ce qui me retient encore de me donner à Lui sans réserve ?
Par quoi ou par qui suis-je freiné ou enfermé ?
• Des souvenirs, des déceptions, des injustices traînent encore en moi comme autant de « racines d’amertume » ; qu’ai-je fait jusqu’à présent pour pardonner, pour retrouver paix et joie devant Lui ?
A quoi dois-je m’ouvrir ?
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Commencement de l’Évangile de Jésus, Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.
Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait :
« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
I - Commentaire évangélique : préparer le chemin du Seigneur
Combien de fois l’avons-nous entendue déjà, cette voix du désert qui venait nous secouer dans notre engourdissement spirituel, nous reprocher le mensonge de notre vie, l’inertie de notre amour, et réveiller en nous le désir du pardon ; combien de fois l’Église messagère nous a-t-elle redit :
« Voici ton Dieu ; voici ton Seigneur qui vient avec puissance », pour te sauver de toi-même, te faire entrer dans son œuvre de salut et faire de toi un sauveur avec lui ; combien de fois des messagers de Dieu sont venus en précurseurs, nous apportant la seule bonne nouvelle qui soit au monde, la certitude que nous sommes aimés de Dieu ?
Et nous avons fait si peu pour arranger le chemin.
Entendrons-nous aujourd’hui une parole vigoureuse, la parole rugueuse du Baptiste, et la laisserons-nous venir jusqu’à notre cœur ?
Plus les années passent, et plus l’accès de notre vie devient difficile pour le Christ.
Il vient à nous pour consoler son peuple, pour parler au cœur de sa communauté, pour lui crier :
« Ta servitude est finie, j’ai expié ton péché ! »
Mais nous ne savons pas quoi inventer pour retarder le tête-à-tête décisif :
« montagnes, collines, précipices, escarpements », arguments, théories, ironie, discussions, tout est bon lorsqu’il s’agit de gagner du temps ; et le Christ est obligé de prendre des détours, lui, le Fils de Dieu qu’aucun homme n’est digne de recevoir.
Nous n’en finissons pas de nous livrer à lui, et nous qui sommes si exigeants pour l’authenticité et la logique, si sévères pour tous les faux-fuyants, nous refusons parfois de tracer droit dans la steppe de notre vie un chemin pour notre Dieu.
Faire attendre Dieu, imposer à Dieu des préalables, voilà l’une des racines les plus vivaces du péché dans notre cœur et notre intelligence d’homme ; et dans un monde de plus en plus marqué par l’incroyance, la tentation peut venir au chrétien de se situer en même temps dans la foi et en dehors, de s’en remettre vaguement à Dieu de ce qui touche son salut, tout en critiquant les choses de la foi, comme si elles lui étaient étrangères.
Nous disons – ou nous pensons – :
L’incroyant qui demeure en moi a bien droit à quelques égards, à quelque patience, à quelque privilège, sans nous demander si le croyant qui est en nous n’a pas dès aujourd’hui des devoirs envers Celui qui vient.
Nous attendons que Dieu monte jusqu’à nous, et par l’escalier de service ; nous désirons que son message s’adapte à nous, nous exigeons presque, pour admettre Dieu en notre présence, qu’il ait revêtu le vêtement de nos idées chères, ou qu’il ait passé sa parole au crible de nos évidences.
Nous décidons d’avance, plus ou moins consciemment : le Dieu que j’admettrai, ce sera Dieu comme ceci, ou comme cela ; le Christ que j’accueillerai devra tamiser sa divinité en ceci ou en cela ; l’Évangile que j’annoncerai devra taire ceci et proclamer cela ; l’Église que je servirai devra prendre telle ou telle option temporelle.
Péché d’Adam, péché de l’homme, péché du monde !
Ne nous leurrons pas, frères et sœurs, nous ne referons pas Dieu !
Nous n’empêcherons pas Dieu d’être, en lui-même et pour nous, un mystère d’amour.
Nous n’empêcherons pas Celui qui est d’être Celui qui vient, et de venir à sa manière pour accomplir ce qu’il a promis.
Nous n’arrêterons pas le Messie de Dieu, qui veut paître son troupeau et le mener au repos selon ses propres méthodes, sur des pâturages que lui seul a choisis ; et s’il peut être bon et même nécessaire de clarifier l’image que nous nous faisons de Dieu et de son Christ, afin d’assurer l’authenticité de notre démarche de foi et d’espérance, il sera toujours dérisoire et décevant de mesurer Dieu à notre mesure humaine et d’attendre la grâce, dans notre désert, aux seuls points d’eau que nous aurons désignés.
Mais n’ayons pas pour autant peur de Dieu, qui n’a pour nous que des pensées de paix.
Il comprend nos réticences, il respecte nos combats, il approuve notre souci de vérité et notre loyauté d’homme qui parfois nous détourne de lui ou plutôt de ses caricatures.
Il sait que nous sommes plus victimes que coupables, face aux modes de pensée que tant de nos contemporains partagent.
Il nous sait démunis, et ne renonce pas à nous sauver.
Car c’est Dieu qui a et qui garde l’initiative du salut, et avant de nous demander si Dieu entre dans les vues de l’homme, nous devons nous soucier de coïncider avec le projet de Dieu.
Nous savons bien tous, par expérience, que nous ne sommes jamais plus attentifs au monde que lorsque nous l’aimons selon Dieu, nous ne sommes jamais plus intensément les bâtisseurs du monde que lorsque nous entrons dans l’œuvre de Dieu.
Car Dieu est à l’œuvre, aujourd’hui comme aux premiers jours de la création, et tout le long de l’histoire d’Israël :
« Mon Père travaille toujours, et moi aussi, je travaille » (Jn 5,17) ; et rien ni personne n’empêchera jamais Dieu et son Christ de rester à l’horizon de toutes nos créations et de toutes nos conquêtes.
Dieu n’est pas seulement pour nous la source infinie, il veut être également l’avenir absolu en ce Jour mystérieux où il viendra.
Ne prenons pas les lenteurs de Dieu comme une démission de sa part ni le silence de Dieu pour de la timidité.
Comme nous le rappelait notre deuxième lecture, la 2ème lettre de Pierre, Dieu n’est pas faible, mais tout bonnement patient, et toujours vaincu par la tendresse.
Accueillons simplement, humblement, cette présence paisible de Dieu au cœur du monde, au cœur de l’histoire.
Laissons faire Dieu, laissons venir en nous le Fils de Dieu, laissons-nous aimer : c’est là que tout commence, c’est par là, aujourd’hui, que nous pourrons recommencer.
Mais cette tendresse même nous crée des devoirs et rend urgente notre conversion.
Il suffit d’un instant pour nous retourner vers Dieu, mais nous n’aurons pas trop du reste de notre vie pour faire retour à Celui qui nous appelle.
II - Méditation : se convertir avec saint Joseph
Joseph nous aide à vivre ce retournement vers le Seigneur.
Tout au long de sa vie, nous retrouvons chez lui cet exemple du « juste », cohérent avec sa foi, disposé à entrer dans le dessein de Dieu, quel qu’il soit.
De saint Joseph, l’Évangile n’a gardé que des actes, mais malgré cette sobriété des Évangiles nous savons de lui une chose magnifique :
Il est l’homme qui a su obéir à Dieu.
Le premier souci de Joseph, sur toute sa route, c’est de se laisser mesurer par la volonté de Dieu.
Il accepte que Dieu lui parle par les événements, heureux ou malheureux, et que le dessein de Dieu vienne parfois en travers de ses plans pour dessiner la croix dans sa vie.
Il accepte que Dieu intervienne au milieu des gestes quotidiens, sans l’avertir d’avance.
Il accepte de ne pas détenir la clé de sa propre existence ; il consent à ce que sa vie soit rythmée par les initiatives imprévisibles de Dieu, et que le Seigneur lui donne l’avenir par petites bouchées ; il est paisible, parce qu’il a un cœur de pauvre.
Quel plus bel exemple que celui de saint Joseph, l’obéissant par excellence, qui a voulu sans faille « s’ajuster » à la volonté de son Dieu, et a trouvé son bonheur à l’ombre de Marie et de son Fils ?
Pourtant, Dieu lui a demandé un exode perpétuel ; et jamais il n’a pu s’arrêter au dessein qu’il avait projeté, et qui s’inscrivait si bien dans une logique humaine : il voulait installer son foyer à Nazareth, et Dieu a voulu d’abord la naissance à Bethléem, il a dû ensuite quitter Bethléem en pleine nuit, puis séjourner en Égypte, suspendu à une nouvelle parole de Dieu, puis revenir à Nazareth, mais cette fois selon le plan de Dieu.
Et à toutes ces étapes, Dieu l’a trouvé égal à lui-même, valorisant au maximum le moment présent en totale soumission à la parole de son Dieu, qui parfois improvisait pour lui.
Par bien des côtés, notre vie ressemble à celle de Joseph ; par bien des retournements, notre route s’avère, en définitive, guidée par la plus surprenante des sagesses, celle de Dieu.
C’est que, progressivement, la propre sagesse de Dieu donne au moment présent toute sa densité de bonheur et de salut : il suffit de plus en plus aux disciples de Jésus, de laisser place, peu à peu, à la parole du Seigneur, qui inspire des décisions humainement un peu folles, porteuses de tant d’avenir.
En cela consiste tout notre bonheur :
« nous mettre, selon le don que nous avons reçu, au service des autres, comme de bons administrateurs de la grâce de Dieu, variée en ses effets » (1 P 4,10).
L’important est que, de plus en plus, Dieu redevienne l’unique propriétaire de ses dons, et que la personne humaine acquière les réflexes de la bonne gérante, préoccupée uniquement du Seigneur, qui la trouvera, quand il viendra, en habits de service.
C’est une grande chose que de garder pour tout souci « l’Enfant et sa Mère », et de savoir partir, fût-ce en pleine nuit, vers l’Égypte ou vers le Nazareth que désignera la volonté du Père.
C’est un grand sacrifice aux yeux du Seigneur que de se voir dans l’impasse sans avoir rien voulu pour trahir la confiance, attendant de Dieu seul qu’il fasse émerger la vérité.
À toute heure le disciple du Christ se trouve dans la main de Dieu qui prend en charge son avenir et qui veut le délivrer de toute peur.
« Ne crains pas, Joseph », dit l’Ange du Seigneur. Plus nous approchons du Très-Haut, plus nous sentons le besoin d’être rassurés, car Dieu nous répond parfois « caché dans l’orage »; mais nous savons par expérience que c’est un Père qui nous appelle, et que chez lui l’amour est toujours plus profond, et la cause de tout.
Quand le mystère s’épaissit dans notre vie, il suffit de « garder toutes choses en notre cœur », et d’attendre que Dieu en dévoile le sens.
Nous sommes alors surpris que tout prenne les couleurs de la rédemption, que Dieu écrive si droit dans les méandres de notre existence, et que la patience déposée en nous porte la marque de l’Esprit Saint.
Nous restons en chemin, et tous les jours nous avons à nous convertir.
L’exemple de Joseph est là pour nous rendre courage, mais nous n’avons pas sa droiture, et nous ne sommes encore qu’à demi évangélisés.
À vrai dire, qu’importe notre pauvreté, si elle est aimée et offerte !
Notre joie est dans le Seigneur qui nous a aimés et s’est livré pour nous. Notre paix, c’est lui-même, et quand la tristesse vient ramper, c’est que nous avons quitté des yeux Celui qui ne cesse de nous regarder avec amour.
Nous n’avons pas à vivre dans le futur, qui appartient à sa miséricorde, avec ses allégresses et ses peines ; ce qui nous est donné, c’est le présent, à gorger de bonté. Voilà de quoi vivre cette semaine !
Fr. Jean Lévêque,
ocd, Province de Paris
III - Prière de la semaine
Joseph, heureux dans la «puissante main de Dieu» (1 Pierre 5,6),
apprends-nous à vouloir ce que veut notre Père,
à mettre notre bonheur dans notre obéissance,
même quand le choix de Dieu nous surprend ou nous déroute.
Aide-nous à rejoindre Jésus quand il se veut le serviteur de tous
et quand il nous invite à prendre par amour
la dernière place qui nous revient de droit.
Conduis-nous, guide-nous au chemin d’Évangile ;
prie pour nous, garde nous pauvres et humbles de cœur,
ne cherchant, pour ta joie, que le plaisir de Dieu.
Tu ne voulais d’autre mission que veiller sur l’Enfant et sa Mère :
fais-nous admirer leur mystère et ta volonté de servir.
Obtiens-nous ta force et ton humilité,
ton amour des faibles et ta douceur de pauvre.
IV - Pistes de mise en pratique pour cette semaine
• Ai-je profondément pris conscience de la tendresse de Dieu ?
De sa patience à mon égard, de son désir d’être aimé par moi malgré ma misère et mes lenteurs ?
• Mon retournement vers Dieu :
Où en suis-je de mon chemin ?
Qu’est-ce qui me retient encore de me donner à Lui sans réserve ?
Par quoi ou par qui suis-je freiné ou enfermé ?
• Des souvenirs, des déceptions, des injustices traînent encore en moi comme autant de « racines d’amertume » ; qu’ai-je fait jusqu’à présent pour pardonner, pour retrouver paix et joie devant Lui ?
A quoi dois-je m’ouvrir ?
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Lundi 11 décembre
L’obéissance de la foi
« L’Évangile m’apprend que croissant en sagesse à Joseph, à Marie, Jésus reste soumis!
Il obéit toujours à ses parents chéris.
» Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Poésie 54
Sanctuaire de Notre Dame de Lisieux
« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jn 4,34)
À la suite de saint Joseph, je cherche aujourd’hui à poser un petit acte d’obéissance pour accomplir la volonté aimante de Dieu.
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
L’obéissance de la foi
« L’Évangile m’apprend que croissant en sagesse à Joseph, à Marie, Jésus reste soumis!
Il obéit toujours à ses parents chéris.
» Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Poésie 54
Sanctuaire de Notre Dame de Lisieux
« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jn 4,34)
À la suite de saint Joseph, je cherche aujourd’hui à poser un petit acte d’obéissance pour accomplir la volonté aimante de Dieu.
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Mardi 12 décembre
Les mains vides
Les mains vides
« Je voudrais persuader toutes les âmes qu’elles doivent porter de la dévotion à ce glorieux saint Joseph.
Une longue expérience, en effet, m’a montré les grâces qu’il nous obtient de Dieu.
» Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 6, 7
« Mets dans le Seigneur ta réjouissance : il t’accordera plus que les désirs de ton cœur.
Remets ton sort au Seigneur, compte sur lui, il agira…» (Ps 37,4-5)
St Joseph - Carmel de la Trinité
Comme un pauvre, je mendie aujourd’hui la grâce de la joie spirituelle.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Une longue expérience, en effet, m’a montré les grâces qu’il nous obtient de Dieu.
» Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 6, 7
« Mets dans le Seigneur ta réjouissance : il t’accordera plus que les désirs de ton cœur.
Remets ton sort au Seigneur, compte sur lui, il agira…» (Ps 37,4-5)
St Joseph - Carmel de la Trinité
Comme un pauvre, je mendie aujourd’hui la grâce de la joie spirituelle.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Mercredi 13 décembre
Déposer mon souci
« Les âmes d’oraison, en particulier, lui doivent un culte tout filial.
Ce Glorieux saint, je le sais par expérience, nous assiste dans tous nos besoins. »
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 7, 6 ; 6, 6
« N’entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l’oraison et à la prière, pénétrées d’action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu.
Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos cœurs, et vos pensées, dans le Christ Jésus. » (Ph 4, 6-7)
Ai-je une préoccupation importante dans mon cœur ?
Je la confie à saint Joseph.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Déposer mon souci
« Les âmes d’oraison, en particulier, lui doivent un culte tout filial.
Ce Glorieux saint, je le sais par expérience, nous assiste dans tous nos besoins. »
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 7, 6 ; 6, 6
« N’entretenez aucun souci ; mais en tout besoin recourez à l’oraison et à la prière, pénétrées d’action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu.
Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos cœurs, et vos pensées, dans le Christ Jésus. » (Ph 4, 6-7)
Ai-je une préoccupation importante dans mon cœur ?
Je la confie à saint Joseph.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Jeudi 14 décembre (Saint Jean de la Croix)
St Jean de la Croix
L’intimité avec Jésus
« Marie et Joseph avaient fait l’expérience d’une vie seul à seul avec Dieu, et avaient été préparés pour leur mission particulière.
Dans les chants de louange qui nous ont été transmis, s’exprime leur adoration émerveillée devant les merveilles divines. »
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, Source cachée n° 244
Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
« Moi, je prends appui sur ton amour ; que mon cœur ait la joie de ton salut ! Je chanterai le Seigneur pour le bien qu’il m’a fait. » (Ps 13,6)
Aelf - Bible
Quels moyens ai-je pris en cet Avent pour être plus proche du Seigneur ?
Quel Epoux est Saint-Joseph?
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
St Jean de la Croix
L’intimité avec Jésus
« Marie et Joseph avaient fait l’expérience d’une vie seul à seul avec Dieu, et avaient été préparés pour leur mission particulière.
Dans les chants de louange qui nous ont été transmis, s’exprime leur adoration émerveillée devant les merveilles divines. »
Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, Source cachée n° 244
Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
« Moi, je prends appui sur ton amour ; que mon cœur ait la joie de ton salut ! Je chanterai le Seigneur pour le bien qu’il m’a fait. » (Ps 13,6)
Aelf - Bible
Quels moyens ai-je pris en cet Avent pour être plus proche du Seigneur ?
Quel Epoux est Saint-Joseph?
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Vendredi 15 décembre
Face à l’angoisse
« Voici le juste Joseph : grâce, pourrions-nous dire, à ces angoisses, il a saisi, dans l’obscurité de la grande réalisation qui se prépare, la lumière de Dieu. »
Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, La Vierge Marie toute Mère
Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus
« Mais quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière. » (Jn 16, 13)
Saint Joseph, aide-moi à marcher joyeusement au milieu des épreuves de la vie.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Face à l’angoisse
« Voici le juste Joseph : grâce, pourrions-nous dire, à ces angoisses, il a saisi, dans l’obscurité de la grande réalisation qui se prépare, la lumière de Dieu. »
Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, La Vierge Marie toute Mère
Bienheureux Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus
« Mais quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière. » (Jn 16, 13)
Saint Joseph, aide-moi à marcher joyeusement au milieu des épreuves de la vie.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Samedi 16 décembre
Devenir serviteur
Devenir serviteur
« Saint Joseph va devenir un grand contemplatif du Verbe de Dieu, un contemplatif aussi de la Vierge Marie, son épouse. »
Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, La Vierge Marie toute Mère
Editions du Carmel
« Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole ! » (Lc 1,38)
Je cherche aujourd’hui à rendre service à mon prochain et en remerciant le Seigneur.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, La Vierge Marie toute Mère
Editions du Carmel
« Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole ! » (Lc 1,38)
Je cherche aujourd’hui à rendre service à mon prochain et en remerciant le Seigneur.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Donner voix à la Parole (semaine 3)
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (1, 6-8.19-28)
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Voici le témoignage de Jean quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent
: « Alors qu’en est-il ?
Es-tu le prophète Élie ?
» Il répondit :
« Je ne le suis pas. » – « Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit :
« Non » Alors, ils lui dirent :
« Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.
I - Commentaire évangélique : une voix, Jean le Baptiste
Dans le long Prologue de l'Évangile de Jean, le Baptiste apparaît deux fois (v.6-8.15), et il est dit, à son propos, qu'il n'était pas la lumière, qu'il devait rendre témoignage à la lumière, et que par lui tous devaient venir à la foi.
Dès le début de l'Évangile, nous retrouvons la même progression : le premier jour, le Baptiste témoigne sur lui-même, et dit ce qu'il n'est pas (v.19-28).
Le deuxième jour, son témoignage concernera Jésus (v.29-34) ; le troisième jour, enfin, Jean-Baptiste enverra ses propres disciples suivre Jésus (v.35).
L'Évangile que l'Église nous présente aujourd'hui, après quelques versets du Prologue (6-huit) pour nous rappeler qu'il va s'agir du Baptiste, nous rapporte son tout premier témoignage ; c'est donc bien un passage qui nous parle de l'espérance et de l'Avent.
Le Baptiste se présente vraiment comme le Précurseur de Jésus : non seulement il l'a attendu, mais il l'a reconnu, et par son témoignage il l'a introduit auprès des croyants.
Puisque ce prédicateur se permet de baptiser, on lui envoie de Jérusalem des spécialistes en matière de purification, des prêtres et des lévites.
« Qui es-tu ? », demandent les émissaires, c'est-à-dire :
"Quel rôle revendiques-tu ?"
Et Jean de répondre, en quelque sorte :
"Je ne m'identifie avec aucun des personnages que vous avez en tête."
À l'époque de Jésus, une majorité de Juifs attendaient un Messie royal, fils de David ; mais certains escomptaient une intervention directe de Dieu, sans Messie terrestre.
D'autres reportaient toutes leurs espérances sur le Fils de l'Homme décrit par Daniel.
Enfin les Esséniens de Qumran attendaient pour la fin des temps à la fois un prophète, un messie-roi et un messie-prêtre.
On comprend la perplexité des autorités de Jérusalem !
En baptisant, Jean anticipait la fin des temps ; son message annonçait l'intervention de Dieu ; les foules commençaient à affluer vers lui.
De plus, son terrain d'action n'était guère éloigné du centre essénien de la Mer Morte, et Jérusalem se méfiait toujours des Esséniens, communauté juive très fermée.
De plus en plus, à Jérusalem, les croyants les plus lucides, les plus sincères, n'avaient que cette question à la bouche :
"As-tu vu Jean, celui qui baptise ?
As-tu rencontré Jean ?"
Le Baptiste intriguait par son style de vie, par son ascèse, par la vigueur de sa parole qui appelait à la conversion.
Et par centaines les fidèles d'Israël allaient à lui, sur les bords du Jourdain, tous ceux qui avaient gardé loyauté et fraîcheur d'âme et qui ne voulaient pas manquer ce formidable sursaut spirituel.
Aux enquêteurs Jean répond clairement :
"Je ne suis pas le Messie, le roi messianique que beaucoup attendent".
Et il ajoute:
"Je ne suis pas Élie".
Depuis le retour de l'exil, en effet, on s'attendait qu'Élie revînt, avant le Jour du Seigneur, pour appeler une dernière fois les hommes à la conversion.
Or Jean portait le même manteau qu'Élie, et la rudesse de son message rappelait celle de l'ancien prophète.
Mais Jean est catégorique : il n'est pas Élie, et il n'a pas conscience d'en remplir le rôle.
De fait, c'est Jésus qui, dans l'Évangile de Matthieu (11,14) identifie Jean-Baptiste à Élie, et la théologie des premiers chrétiens a bien situé Jean de la même manière : pour elle, Jean-Baptiste a rempli par rapport à Jésus la mission prévue pour Élie lors de la venue du Seigneur.
Mais les enquêteurs insistent :
"Es-tu le Prophète ?"
Dans leur esprit, il s'agit d'un prophète "tel que Moïse", dont la tradition juive lisait l'annonce dans le Deutéronome (18,15).
Jean ne se reconnaît pas non plus dans ce personnage trop glorieux, attendu pour la dernière ligne droite de l'histoire du monde.
À ses propres yeux, le Baptiste n'est qu'une voix.
Non pas un visage bien typé, ni un des héros attendus par Israël, mais rien qu'une voix dans le désert, qui crie inlassablement :
« Aplanissez le chemin du Seigneur ! »
C'était déjà le message du prophète de la consolation d'Israël (Is 40,3) : il fallait préparer une route toute droite pour le Seigneur.
Pourquoi « dans le désert » ?
Parce que, à l'époque d'Isaïe, le peuple de Dieu, depuis cinquante ans, vivait en exil près des fleuves de Babylone, si bien que le cri du prophète était porteur d'une immense espérance :
Dieu, à travers le désert de Syrie, allait ramener lui-même son peuple au pays du bonheur et de la foi.
Toutes les énergies étaient mobilisées pour ce retour : il fallait, dans le désert, aplanir la route pour le Seigneur et son peuple, pour le Seigneur à la tête de tous les siens, pour le peuple libéré, à la suite de son Sauveur.
"Je ne suis qu'une voix", répète Jean-Baptiste.
Non pas la Parole définitive, mais une voix, une alarme, un cri qui surprend, qui touche et fait se retourner.
C'est de cette mission que vit Jean le Baptiste ; c'est cette espérance qu'il veut crier : le moment est venu pour cette marche avec Dieu ; c'est maintenant que Dieu vient guider son peuple, à travers le désert de la vie et de ses épreuves, vers le pays sans frontières, le pays de la fidélité et du bonheur.
Mais cette fois, au temps de Jésus, le peuple est immobile, esclave sur place, dans son propre pays, de son propre péché ; et c'est Dieu seul qui marche et qui vient.
Celui qui va prendre la tête du convoi des convertis, Jean va pouvoir le nommer:
« Je ne le connaissais pas, dit-il, mais Celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau, c'est lui qui m'a dit :
Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est lui qui va baptiser dans l'Esprit Saint. »
Déjà le Baptiste s'efface devant l'Envoyé de Dieu :
« Je ne suis pas digne de dénouer la lanière de sa sandale. »
Et dès le lendemain, voyant Jésus venir à lui, Jean déclare à ceux qui l'entourent:
« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. »
Dans notre monde contemporain, écrasé par tant de servitudes, le témoin de Jésus, lui non plus, ne revendique pas une mission de prestige.
Il n'est qu'une voix, mais une voix qu'on peut entendre encore parce que c'est la voix du désert, une voix qui redit inlassablement, de la part de Dieu, en ce temps de crise, c'est-à-dire de discernement et de décision (Is 40,3) :
« Consolez, consolez mon peuple. Préparez la route. Voici votre Dieu ! »
Oui, Dieu vient ; il est déjà là en son Fils, et toute la mission du baptisé, confirmé dans l'Esprit, est de rendre témoignage à ce Messie, caché au cœur de notre histoire, et de redire, avec l'humilité mais aussi avec l'insistance du Précurseur :
« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ! »
Le baptême que donnait Jean dans les eaux du Jourdain était simplement un rite d'éveil, de conversion au sérieux de la foi.
Jésus, lui, vient plonger les hommes dans l'Esprit Saint qui est la force efficace de Dieu.
Tous ceux et toutes celles qui remontent, ruisselants, de cette plongée dans l'Esprit Saint, sont recréés à l'image de Dieu et fortifiés pour la marche à la suite de Dieu, à travers le pays de Dieu, le pays de la liberté.
II - Méditation
Faire silence avec saint Joseph
Si nous pouvons être une voix comme Jean afin de proclamer la Parole de Dieu, saint Joseph nous aide à ne pas céder au bavardage et à faire en sorte que nos gestes parlent quand il vaut mieux se taire.
En effet aucune parole ne nous a été gardée de Joseph.
Et pourtant, peu d'exemples résonnent autant dans notre cœur que cette vie toute donnée à Dieu.
Par quatre fois, Dieu parle à Joseph, mais toujours en songe et par son Ange, donc toujours mystérieusement, et en général par son envoyé :
« Joseph, fils de David, ne crains pas » (Mt 1,20) ; « Lève-toi, fuis en Égypte » (2,13) ; « Pars pour le pays d'Israël » (2,20) ; « Divinement averti en songe » (2,21).
Jusqu'au cœur du Ier siècle, on gardait souvent une haute idée des songes, surtout quand Dieu en prenait l'initiative ; c'est par cette voie que dans bien des cas Dieu faisait connaître à l'homme sa volonté et intervenait sans violenter les consciences.
Mystère que ce songe qui vient de Dieu et que Joseph, dès son réveil, ratifie et accomplit en parfaite liberté et en totale soumission.
Avec le silence de Joseph, nous nous trouvons devant un double paradoxe : ce qui nous semble un silence est habité par un secret dialogue avec Dieu, et ce silence nous parle plus fort que toute parole. Joseph ne s'adresse qu'à Dieu, et l'Écriture ne nous a laissé que ce face à face sans mots humains pour répondre à toutes nos questions.
Cet apparent mutisme de l'homme de Dieu nous fait entrer dans son écoute, et par là dans l'essentiel qui le motive : la volonté de son Dieu.
Avec Dieu, Joseph ne revient pas sur le passé : seul l'intéresse le dessein de son Dieu, révélé peu à peu au cours des songes.
Il vit le présent, et cela lui suffit ; autant de fois qu'il le faudra, il se lèvera pour réaliser le projet de Dieu, si souvent imprévisible et parfois déroutant.
Sa réponse tout entière tient dans la promptitude de ce "oui", car "c'est un bonheur durable et profond de servir constamment le Créateur de tout bien" (Liturgie).
Il est ce "serviteur bon et fidèle" que le Maître a préposé à sa maison de Nazareth.
Joseph est oublieux de lui-même.
À aucun moment il ne manifeste une volonté propre, même s'il doit faire face à des choix onéreux et importants.
Joseph s'interdit de mener deux vies à la fois, celle qui correspond à ses projets et celle qui se plie au projet de Dieu.
Et il a le cœur léger, il a le cœur libre, parce qu'il vit la béatitude du serviteur qui veille pour le service de son maître.
Il s'identifie pleinement à sa mission, sans chercher la sainteté ailleurs que dans la volonté présente de Dieu.
Et son bonheur, quel est-il ?
Assurer la mission de Jésus et celle de Marie
Il n'est pas venu pour être servi, ni par Marie ni par Jésus, mais pour servir, aimer, se livrer chaque jour, tel qu'il est, tel que Dieu le veut.
Il voue tous ses projets à Dieu, même sa vie affective.
Il fait à Dieu l'honneur d'être heureux de son sort : sa vie se déroule dans un cadre très humble, toujours limité, mais il a découvert la grandeur du service caché, et il lui suffit de vivre dans l'intimité de Jésus et de sa Mère.
Sa grande joie, c'est de mériter leur confiance et d'user ses bras pour les rendre heureux.
Toute sa force lui vient de la loyauté de sa foi, toute sa richesse est dans son regard intérieur, toute sa liberté s'enracine dans un don joyeux, jamais regretté, jamais repris, et c'est cela surtout qui plaît au Père :
« Dieu aime ceux qui donnent avec joie » (2Co 9,7).
Que cela nous encourage en cette 3ème semaine de l’Avent !
Jean Lévêque, ocd
3 - Prière de la semaine
Joseph, le grand croyant, toi, l'homme du silence, apprends-nous à tout accueillir de Dieu : ce qu'il dit par amour, ce qu'il veut par amour.
Aide-nous, loin des rêves, à nous laisser aimer.
Au-delà de nos doutes et de notre espérance, montre-nous la bonté du Dieu qui nous appelle et la gloire attendue, tout au bout du chemin.
Plus dense que les mots, c'est le "oui" de ton cœur qui réjouit ton Dieu et signe ta grandeur.
Par le don de toi-même à l'Enfant, à sa Mère, par ton obéissance aimante et ton sourire, par le secret gardé sur les voies du Seigneur, tu nous donnes l'exemple du vrai serviteur : heureux celui qui croit sans jamais avoir vu.
4 - Pistes de mise en pratique pour cette semaine
Faire de la place : comment tracer droit dans notre steppe une route pour notre Dieu (Is 40,3) ?
Quel vallon combler, quelle montagne d'orgueil abaisser ?
Comment vivre de Lui et trouver en Lui le bonheur ?
Cet Avent m'offre une occasion d'espérer avec joie ; à quoi bon préférer mes tristesses ?
Ecouter Sa Parole :
La voix instante du prophète, la voix rude du Baptiste ont fait place maintenant à la voix douce et patiente de notre Berger : qu'est-ce qui couvre en moi la voix de Jésus ?
J’essaie de prendre plus de temps pour découvrir la Parole de Celui que je ne connais pas encore vraiment.
Faire confiance au Seigneur
La force pour revenir à Lui, c'est Lui qui la donnera ; la joie d'être revenu, c'est Lui qui l'apportera.
Nous pouvons Lui faire confiance.
Avec Dieu, le passé ne compromet jamais l'avenir ; ce que nous avons été n'hypothèque en rien ce que nous pouvons devenir.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Voici le témoignage de Jean quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement :
« Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent
: « Alors qu’en est-il ?
Es-tu le prophète Élie ?
» Il répondit :
« Je ne le suis pas. » – « Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit :
« Non » Alors, ils lui dirent :
« Qui es-tu ?
Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés.
Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit :
« Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens.
Ils lui posèrent encore cette question :
« Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit :
« Moi, je baptise dans l’eau.
Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.
I - Commentaire évangélique : une voix, Jean le Baptiste
Dans le long Prologue de l'Évangile de Jean, le Baptiste apparaît deux fois (v.6-8.15), et il est dit, à son propos, qu'il n'était pas la lumière, qu'il devait rendre témoignage à la lumière, et que par lui tous devaient venir à la foi.
Dès le début de l'Évangile, nous retrouvons la même progression : le premier jour, le Baptiste témoigne sur lui-même, et dit ce qu'il n'est pas (v.19-28).
Le deuxième jour, son témoignage concernera Jésus (v.29-34) ; le troisième jour, enfin, Jean-Baptiste enverra ses propres disciples suivre Jésus (v.35).
L'Évangile que l'Église nous présente aujourd'hui, après quelques versets du Prologue (6-huit) pour nous rappeler qu'il va s'agir du Baptiste, nous rapporte son tout premier témoignage ; c'est donc bien un passage qui nous parle de l'espérance et de l'Avent.
Le Baptiste se présente vraiment comme le Précurseur de Jésus : non seulement il l'a attendu, mais il l'a reconnu, et par son témoignage il l'a introduit auprès des croyants.
Puisque ce prédicateur se permet de baptiser, on lui envoie de Jérusalem des spécialistes en matière de purification, des prêtres et des lévites.
« Qui es-tu ? », demandent les émissaires, c'est-à-dire :
"Quel rôle revendiques-tu ?"
Et Jean de répondre, en quelque sorte :
"Je ne m'identifie avec aucun des personnages que vous avez en tête."
À l'époque de Jésus, une majorité de Juifs attendaient un Messie royal, fils de David ; mais certains escomptaient une intervention directe de Dieu, sans Messie terrestre.
D'autres reportaient toutes leurs espérances sur le Fils de l'Homme décrit par Daniel.
Enfin les Esséniens de Qumran attendaient pour la fin des temps à la fois un prophète, un messie-roi et un messie-prêtre.
On comprend la perplexité des autorités de Jérusalem !
En baptisant, Jean anticipait la fin des temps ; son message annonçait l'intervention de Dieu ; les foules commençaient à affluer vers lui.
De plus, son terrain d'action n'était guère éloigné du centre essénien de la Mer Morte, et Jérusalem se méfiait toujours des Esséniens, communauté juive très fermée.
De plus en plus, à Jérusalem, les croyants les plus lucides, les plus sincères, n'avaient que cette question à la bouche :
"As-tu vu Jean, celui qui baptise ?
As-tu rencontré Jean ?"
Le Baptiste intriguait par son style de vie, par son ascèse, par la vigueur de sa parole qui appelait à la conversion.
Et par centaines les fidèles d'Israël allaient à lui, sur les bords du Jourdain, tous ceux qui avaient gardé loyauté et fraîcheur d'âme et qui ne voulaient pas manquer ce formidable sursaut spirituel.
Aux enquêteurs Jean répond clairement :
"Je ne suis pas le Messie, le roi messianique que beaucoup attendent".
Et il ajoute:
"Je ne suis pas Élie".
Depuis le retour de l'exil, en effet, on s'attendait qu'Élie revînt, avant le Jour du Seigneur, pour appeler une dernière fois les hommes à la conversion.
Or Jean portait le même manteau qu'Élie, et la rudesse de son message rappelait celle de l'ancien prophète.
Mais Jean est catégorique : il n'est pas Élie, et il n'a pas conscience d'en remplir le rôle.
De fait, c'est Jésus qui, dans l'Évangile de Matthieu (11,14) identifie Jean-Baptiste à Élie, et la théologie des premiers chrétiens a bien situé Jean de la même manière : pour elle, Jean-Baptiste a rempli par rapport à Jésus la mission prévue pour Élie lors de la venue du Seigneur.
Mais les enquêteurs insistent :
"Es-tu le Prophète ?"
Dans leur esprit, il s'agit d'un prophète "tel que Moïse", dont la tradition juive lisait l'annonce dans le Deutéronome (18,15).
Jean ne se reconnaît pas non plus dans ce personnage trop glorieux, attendu pour la dernière ligne droite de l'histoire du monde.
À ses propres yeux, le Baptiste n'est qu'une voix.
Non pas un visage bien typé, ni un des héros attendus par Israël, mais rien qu'une voix dans le désert, qui crie inlassablement :
« Aplanissez le chemin du Seigneur ! »
C'était déjà le message du prophète de la consolation d'Israël (Is 40,3) : il fallait préparer une route toute droite pour le Seigneur.
Pourquoi « dans le désert » ?
Parce que, à l'époque d'Isaïe, le peuple de Dieu, depuis cinquante ans, vivait en exil près des fleuves de Babylone, si bien que le cri du prophète était porteur d'une immense espérance :
Dieu, à travers le désert de Syrie, allait ramener lui-même son peuple au pays du bonheur et de la foi.
Toutes les énergies étaient mobilisées pour ce retour : il fallait, dans le désert, aplanir la route pour le Seigneur et son peuple, pour le Seigneur à la tête de tous les siens, pour le peuple libéré, à la suite de son Sauveur.
"Je ne suis qu'une voix", répète Jean-Baptiste.
Non pas la Parole définitive, mais une voix, une alarme, un cri qui surprend, qui touche et fait se retourner.
C'est de cette mission que vit Jean le Baptiste ; c'est cette espérance qu'il veut crier : le moment est venu pour cette marche avec Dieu ; c'est maintenant que Dieu vient guider son peuple, à travers le désert de la vie et de ses épreuves, vers le pays sans frontières, le pays de la fidélité et du bonheur.
Mais cette fois, au temps de Jésus, le peuple est immobile, esclave sur place, dans son propre pays, de son propre péché ; et c'est Dieu seul qui marche et qui vient.
Celui qui va prendre la tête du convoi des convertis, Jean va pouvoir le nommer:
« Je ne le connaissais pas, dit-il, mais Celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau, c'est lui qui m'a dit :
Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est lui qui va baptiser dans l'Esprit Saint. »
Déjà le Baptiste s'efface devant l'Envoyé de Dieu :
« Je ne suis pas digne de dénouer la lanière de sa sandale. »
Et dès le lendemain, voyant Jésus venir à lui, Jean déclare à ceux qui l'entourent:
« Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. »
Dans notre monde contemporain, écrasé par tant de servitudes, le témoin de Jésus, lui non plus, ne revendique pas une mission de prestige.
Il n'est qu'une voix, mais une voix qu'on peut entendre encore parce que c'est la voix du désert, une voix qui redit inlassablement, de la part de Dieu, en ce temps de crise, c'est-à-dire de discernement et de décision (Is 40,3) :
« Consolez, consolez mon peuple. Préparez la route. Voici votre Dieu ! »
Oui, Dieu vient ; il est déjà là en son Fils, et toute la mission du baptisé, confirmé dans l'Esprit, est de rendre témoignage à ce Messie, caché au cœur de notre histoire, et de redire, avec l'humilité mais aussi avec l'insistance du Précurseur :
« Au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ! »
Le baptême que donnait Jean dans les eaux du Jourdain était simplement un rite d'éveil, de conversion au sérieux de la foi.
Jésus, lui, vient plonger les hommes dans l'Esprit Saint qui est la force efficace de Dieu.
Tous ceux et toutes celles qui remontent, ruisselants, de cette plongée dans l'Esprit Saint, sont recréés à l'image de Dieu et fortifiés pour la marche à la suite de Dieu, à travers le pays de Dieu, le pays de la liberté.
II - Méditation
Faire silence avec saint Joseph
Si nous pouvons être une voix comme Jean afin de proclamer la Parole de Dieu, saint Joseph nous aide à ne pas céder au bavardage et à faire en sorte que nos gestes parlent quand il vaut mieux se taire.
En effet aucune parole ne nous a été gardée de Joseph.
Et pourtant, peu d'exemples résonnent autant dans notre cœur que cette vie toute donnée à Dieu.
Par quatre fois, Dieu parle à Joseph, mais toujours en songe et par son Ange, donc toujours mystérieusement, et en général par son envoyé :
« Joseph, fils de David, ne crains pas » (Mt 1,20) ; « Lève-toi, fuis en Égypte » (2,13) ; « Pars pour le pays d'Israël » (2,20) ; « Divinement averti en songe » (2,21).
Jusqu'au cœur du Ier siècle, on gardait souvent une haute idée des songes, surtout quand Dieu en prenait l'initiative ; c'est par cette voie que dans bien des cas Dieu faisait connaître à l'homme sa volonté et intervenait sans violenter les consciences.
Mystère que ce songe qui vient de Dieu et que Joseph, dès son réveil, ratifie et accomplit en parfaite liberté et en totale soumission.
Avec le silence de Joseph, nous nous trouvons devant un double paradoxe : ce qui nous semble un silence est habité par un secret dialogue avec Dieu, et ce silence nous parle plus fort que toute parole. Joseph ne s'adresse qu'à Dieu, et l'Écriture ne nous a laissé que ce face à face sans mots humains pour répondre à toutes nos questions.
Cet apparent mutisme de l'homme de Dieu nous fait entrer dans son écoute, et par là dans l'essentiel qui le motive : la volonté de son Dieu.
Avec Dieu, Joseph ne revient pas sur le passé : seul l'intéresse le dessein de son Dieu, révélé peu à peu au cours des songes.
Il vit le présent, et cela lui suffit ; autant de fois qu'il le faudra, il se lèvera pour réaliser le projet de Dieu, si souvent imprévisible et parfois déroutant.
Sa réponse tout entière tient dans la promptitude de ce "oui", car "c'est un bonheur durable et profond de servir constamment le Créateur de tout bien" (Liturgie).
Il est ce "serviteur bon et fidèle" que le Maître a préposé à sa maison de Nazareth.
Joseph est oublieux de lui-même.
À aucun moment il ne manifeste une volonté propre, même s'il doit faire face à des choix onéreux et importants.
Joseph s'interdit de mener deux vies à la fois, celle qui correspond à ses projets et celle qui se plie au projet de Dieu.
Et il a le cœur léger, il a le cœur libre, parce qu'il vit la béatitude du serviteur qui veille pour le service de son maître.
Il s'identifie pleinement à sa mission, sans chercher la sainteté ailleurs que dans la volonté présente de Dieu.
Et son bonheur, quel est-il ?
Assurer la mission de Jésus et celle de Marie
Il n'est pas venu pour être servi, ni par Marie ni par Jésus, mais pour servir, aimer, se livrer chaque jour, tel qu'il est, tel que Dieu le veut.
Il voue tous ses projets à Dieu, même sa vie affective.
Il fait à Dieu l'honneur d'être heureux de son sort : sa vie se déroule dans un cadre très humble, toujours limité, mais il a découvert la grandeur du service caché, et il lui suffit de vivre dans l'intimité de Jésus et de sa Mère.
Sa grande joie, c'est de mériter leur confiance et d'user ses bras pour les rendre heureux.
Toute sa force lui vient de la loyauté de sa foi, toute sa richesse est dans son regard intérieur, toute sa liberté s'enracine dans un don joyeux, jamais regretté, jamais repris, et c'est cela surtout qui plaît au Père :
« Dieu aime ceux qui donnent avec joie » (2Co 9,7).
Que cela nous encourage en cette 3ème semaine de l’Avent !
Jean Lévêque, ocd
3 - Prière de la semaine
Joseph, le grand croyant, toi, l'homme du silence, apprends-nous à tout accueillir de Dieu : ce qu'il dit par amour, ce qu'il veut par amour.
Aide-nous, loin des rêves, à nous laisser aimer.
Au-delà de nos doutes et de notre espérance, montre-nous la bonté du Dieu qui nous appelle et la gloire attendue, tout au bout du chemin.
Plus dense que les mots, c'est le "oui" de ton cœur qui réjouit ton Dieu et signe ta grandeur.
Par le don de toi-même à l'Enfant, à sa Mère, par ton obéissance aimante et ton sourire, par le secret gardé sur les voies du Seigneur, tu nous donnes l'exemple du vrai serviteur : heureux celui qui croit sans jamais avoir vu.
4 - Pistes de mise en pratique pour cette semaine
Faire de la place : comment tracer droit dans notre steppe une route pour notre Dieu (Is 40,3) ?
Quel vallon combler, quelle montagne d'orgueil abaisser ?
Comment vivre de Lui et trouver en Lui le bonheur ?
Cet Avent m'offre une occasion d'espérer avec joie ; à quoi bon préférer mes tristesses ?
Ecouter Sa Parole :
La voix instante du prophète, la voix rude du Baptiste ont fait place maintenant à la voix douce et patiente de notre Berger : qu'est-ce qui couvre en moi la voix de Jésus ?
J’essaie de prendre plus de temps pour découvrir la Parole de Celui que je ne connais pas encore vraiment.
Faire confiance au Seigneur
La force pour revenir à Lui, c'est Lui qui la donnera ; la joie d'être revenu, c'est Lui qui l'apportera.
Nous pouvons Lui faire confiance.
Avec Dieu, le passé ne compromet jamais l'avenir ; ce que nous avons été n'hypothèque en rien ce que nous pouvons devenir.
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Lundi 18 décembre
Une grâce à demander
Une grâce à demander
« Depuis plusieurs années, je demande à saint Joseph une grâce pour le jour de sa fête, et je l’ai toujours obtenue. »
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 7
Sainte Thérèse d'Avila et Saint Joseph
« …l’idéal du sage, c’est une oreille qui écoute. » (Sir 3, 29)
Quelle est la grâce que je vais demander aujourd’hui au Seigneur ?
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 7
Sainte Thérèse d'Avila et Saint Joseph
« …l’idéal du sage, c’est une oreille qui écoute. » (Sir 3, 29)
Quelle est la grâce que je vais demander aujourd’hui au Seigneur ?
je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Mardi 19 décembre
La sainte famille
« Quand l’épreuve sera finie
Nous en avons le doux espoir :
Près de la divine Marie,
Saint Joseph, nous irons vous voir. »
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : Poésie 54
« Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère. » (Mt 2, 13)
Je confie ma propre famille à la sainte famille de Nazareth.
Sainte Famille de Nazareth
où l'union de Vos saints Cœurs
créa une unité parfaite,
apprenez à nos foyers, à Votre exemple,
à vivre unis dans un grand amour pour Dieu,
dans une affection toujours croissante,
dans le dévouement mutuel,
et dans la joie d'être tous membres d'une famille voulue par Dieu.
Donnez à nos familles le sens de la prière en commun
pour obtenir le Secours Divin qui les gardera dans cette excellente entente.
Ô Sainte Famille, sacrée car représentant une autre Trinité sur Terre pour servir de modèle à toutes les familles humaines,
je Vous le demande instamment : priez pour ma famille lorsque satan y fait éclater des dissensions, et bénissez-la puissamment pour qu'elle ne soit jamais atteinte par la violence, la haine et les séparations implacables.
Je Vous le demande, par Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec Dieu Le Père dans l'unité du Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
Amen ! †
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
La sainte famille
« Quand l’épreuve sera finie
Nous en avons le doux espoir :
Près de la divine Marie,
Saint Joseph, nous irons vous voir. »
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus : Poésie 54
« Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère. » (Mt 2, 13)
Je confie ma propre famille à la sainte famille de Nazareth.
Sainte Famille de Nazareth
où l'union de Vos saints Cœurs
créa une unité parfaite,
apprenez à nos foyers, à Votre exemple,
à vivre unis dans un grand amour pour Dieu,
dans une affection toujours croissante,
dans le dévouement mutuel,
et dans la joie d'être tous membres d'une famille voulue par Dieu.
Donnez à nos familles le sens de la prière en commun
pour obtenir le Secours Divin qui les gardera dans cette excellente entente.
Ô Sainte Famille, sacrée car représentant une autre Trinité sur Terre pour servir de modèle à toutes les familles humaines,
je Vous le demande instamment : priez pour ma famille lorsque satan y fait éclater des dissensions, et bénissez-la puissamment pour qu'elle ne soit jamais atteinte par la violence, la haine et les séparations implacables.
Je Vous le demande, par Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec Dieu Le Père dans l'unité du Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.
Amen ! †
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Mercredi 20 décembre
Redire "oui"
Lorsque la Vierge prononça son Fiat, le royaume de Dieu commença sur la terre, et elle en fut la première servante.
Le Fiat de Marie
Tous ceux qui, avant ou après la naissance de l’Enfant, se réclamèrent de lui, en paroles et en actes, comme Joseph, entrèrent, eux aussi, dans le Royaume de Dieu. »
Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
« Et toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur "oui" dans sa personne (Jésus).
Aussi est-ce par le Christ que nous disons à Dieu notre "amen", notre "oui", pour sa gloire. » (2 Co 1, 20)
Avec saint Joseph, je redis mon ‘oui’ au bon Vouloir du Père.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Redire "oui"
Lorsque la Vierge prononça son Fiat, le royaume de Dieu commença sur la terre, et elle en fut la première servante.
Le Fiat de Marie
Tous ceux qui, avant ou après la naissance de l’Enfant, se réclamèrent de lui, en paroles et en actes, comme Joseph, entrèrent, eux aussi, dans le Royaume de Dieu. »
Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
« Et toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur "oui" dans sa personne (Jésus).
Aussi est-ce par le Christ que nous disons à Dieu notre "amen", notre "oui", pour sa gloire. » (2 Co 1, 20)
Avec saint Joseph, je redis mon ‘oui’ au bon Vouloir du Père.
Je prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Jeudi 21 décembre
Puiser ma force en Dieu seul
Puiser ma force en Dieu seul
« Je pris pour avocat et patron le glorieux saint Joseph et je me recommandai instamment à lui.
Son assistance m’a procuré plus de bien que je ne savais lui en demander
Il fait progresser d’une manière admirable les âmes qui se recommandent à lui. »
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 6, 6
Abbaye Notre-Dame de Tamié
« Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur cœur » ! (Ps 83 ,6)
AELF
Où est-ce que je recherche mon énergie ?
Dans le Seigneur ou dans des idoles ?
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Son assistance m’a procuré plus de bien que je ne savais lui en demander
Il fait progresser d’une manière admirable les âmes qui se recommandent à lui. »
Sainte Thérèse d’Ávila, Vie 6, 6
Abbaye Notre-Dame de Tamié
« Heureux les hommes dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur cœur » ! (Ps 83 ,6)
AELF
Où est-ce que je recherche mon énergie ?
Dans le Seigneur ou dans des idoles ?
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
" Prière pour ceux qui travaillent "
Ô glorieux Saint-Joseph qui avez voilé votre incomparable et royale dignité de gardien de Jésus et de la Vierge Marie, sous les humbles apparences d'un artisan, et, par votre travail en avez assuré la vie, protégez avec une aimable puissance les travailleurs qui vous sont confiés particulièrement.
Vous connaissez leurs angoisses et leurs souffrances, parce que vous les avez vous-même éprouvées, à côté de Jésus et de sa Mère.
Ne permettez pas que, sous le poids de tant de préoccupations, ils oublient la fin pour laquelle ils ont été créés par Dieu ; ne laissez pas les germes de la méfiance s'emparer de leurs âmes immortelles.
Rappelez à tous les travailleurs que, dans les champs, dans les usines, dans les mines, dans les laboratoires de la science, ils ne sont pas seuls à travailler, à jouir et à souffrir, mais qu'il y a à côté d'eux, Jésus avec Marie, sa Mère et la nôtre, pour les soutenir, pour essuyer leur sueur, pour enrichir leurs fatigues.
Enseignez-leur à faire du travail, comme vous l'avez fait, un instrument très élevé de sanctification.
Amen.
Vous connaissez leurs angoisses et leurs souffrances, parce que vous les avez vous-même éprouvées, à côté de Jésus et de sa Mère.
Ne permettez pas que, sous le poids de tant de préoccupations, ils oublient la fin pour laquelle ils ont été créés par Dieu ; ne laissez pas les germes de la méfiance s'emparer de leurs âmes immortelles.
Rappelez à tous les travailleurs que, dans les champs, dans les usines, dans les mines, dans les laboratoires de la science, ils ne sont pas seuls à travailler, à jouir et à souffrir, mais qu'il y a à côté d'eux, Jésus avec Marie, sa Mère et la nôtre, pour les soutenir, pour essuyer leur sueur, pour enrichir leurs fatigues.
Enseignez-leur à faire du travail, comme vous l'avez fait, un instrument très élevé de sanctification.
Amen.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Avent 2017 "Avec Saint Joseph"
Vendredi 22 décembre
La recherche de l’Unique
La recherche de l’Unique
« Je fais vœu, en présence de la très sainte Trinité, de la très sainte Vierge, de saint Joseph et de tous les saints et les anges du ciel de n’avoir d’autre Époux que Jésus, unique amour de mon âme. »
Sainte Thérèse des Andes : Journal 1916
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« Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.
Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur. » (Dt 6, 4-6)
Ô saint Joseph, que dans nos familles, tout soit sanctifié dans la charité, dans la patience, dans la justice et dans la recherche du bien.]
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Sainte Thérèse des Andes : Journal 1916
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« Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’Unique.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.
Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur. » (Dt 6, 4-6)
Ô saint Joseph, que dans nos familles, tout soit sanctifié dans la charité, dans la patience, dans la justice et dans la recherche du bien.]
Je Prie
Je vous salue Joseph
Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé.
Le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail jusqu’à nos derniers jours et daignez nous secourir à l’heure de notre mort.
Amen
Saint Joseph, priez pour nos familles
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