Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
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Re: Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
Une très belle chanson, vraiment émouvante!
Philippe Emmanuel- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
Merci Philippe-Emmanuel
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Vingt-Cinquième Jour
Consécration dans sa douceur angélique
« L’homme, oubliant sa dignité, se compare aux bêtes stupides, et devient semblable à elles. »
(Ps 49,13).
Saint Paul nous convie chacun à « une sage estime, chacun selon le degré de foi que Dieu lui a départi »
(Rm 12,3).
C’est la maturité spirituelle qui s’accompagne de douceur. Et cette douceur rejaillit dans les relations humaines.
La douceur est une vertu, une béatitude et un fruit de l’Esprit Saint.
La douceur n’est ni la mollesse ni la lâcheté.
La douceur naît d’une vie conforme à la volonté de Dieu : aimer Dieu, haïr ce que Dieu hait ; nous réjouir en Dieu ; être tristes de ce qui attriste Dieu, craindre de déplaire à Dieu ; espérer en Dieu. Au ciel, ne serons-nous pas étonnés de la douceur du royaume de Dieu !
Le “Salve Regina” s’adresse à Marie en la saluant ainsi "notre vie, notre douceur, notre espérance", et il se clôt avec l’exclamation-invocation :
"Ô clémente, Ô pieuse, Ô douce Vierge Marie".
Saint Bonaventure présente Marie comme la terre bénie, l’héritage des doux.
Aux doux, la douce Marie ne refusera jamais rien.
Notre Dame du Carmel révèle à saint Jean de la croix le secret intérieur de cette douceur :
« Dans le passereau solitaire nous remarquons cinq choses : la première, qu’il s’élève très haut ; la seconde, qu’il ne souffre point auprès de lui de compagnon, même de son espèce ; la troisième, qu’il tourne son bec du côté du vent ; la quatrième, qu’il n’a pas de couleur déterminée ; la cinquième, que son chant est plein de douceur.
Or telle doit être l’âme contemplative.
Il faut d’abord qu’elle s’élève au-dessus de toutes les choses passagères, et n’en fasse pas plus de cas que si elles n’existaient point.
Puis elle doit tant aimer la solitude et le silence qu’elle ne souffre la compagnie d’aucune autre créature.
Elle doit se tourner du côté du Saint Esprit, afin de correspondre à ses inspirations et ses désirs et se rendre par là plus digne de sa compagnie.
Elle ne doit point avoir de couleur précise, car elle ne se détermine qu’à ce qui est le plus conforme à la volonté de Dieu.
Enfin son chant doit être plein de douceur dans la contemplation et l’amour de son divin Epoux ».
Consécration
Ô Vierge courageuse, détourne-moi des attitudes puériles ou lâches qui sont une caricature de la douceur.
Ô tendre mère, inspire-moi des paroles et des attitudes douces envers ceux qui me sont proches par le travail et par la vie.
Si j’ai manqué de douceur, vient réparer…
Ô Marie, héritage des doux, je te donne mes émotions, afin que tu les adoucisses.
Je te donne aussi ma vie de prière, afin que tu l’orientes vers la volonté de Dieu et qu’un chant plein de douceur jaillisse de mon cœur vers Jésus, le Bien-aimé.
Ô mère de Dieu, Mère que Jésus nous a donnée au pied de la Croix, je me livre à toi pour me consacrer à Dieu dans ta douceur.
Ô mère du Christ rédempteur, je te consacre les relations internationales : adoucie-les !
Je prie
Consécration dans sa douceur angélique
« L’homme, oubliant sa dignité, se compare aux bêtes stupides, et devient semblable à elles. »
(Ps 49,13).
Saint Paul nous convie chacun à « une sage estime, chacun selon le degré de foi que Dieu lui a départi »
(Rm 12,3).
C’est la maturité spirituelle qui s’accompagne de douceur. Et cette douceur rejaillit dans les relations humaines.
La douceur est une vertu, une béatitude et un fruit de l’Esprit Saint.
La douceur n’est ni la mollesse ni la lâcheté.
La douceur naît d’une vie conforme à la volonté de Dieu : aimer Dieu, haïr ce que Dieu hait ; nous réjouir en Dieu ; être tristes de ce qui attriste Dieu, craindre de déplaire à Dieu ; espérer en Dieu. Au ciel, ne serons-nous pas étonnés de la douceur du royaume de Dieu !
Le “Salve Regina” s’adresse à Marie en la saluant ainsi "notre vie, notre douceur, notre espérance", et il se clôt avec l’exclamation-invocation :
"Ô clémente, Ô pieuse, Ô douce Vierge Marie".
Saint Bonaventure présente Marie comme la terre bénie, l’héritage des doux.
Aux doux, la douce Marie ne refusera jamais rien.
Notre Dame du Carmel révèle à saint Jean de la croix le secret intérieur de cette douceur :
« Dans le passereau solitaire nous remarquons cinq choses : la première, qu’il s’élève très haut ; la seconde, qu’il ne souffre point auprès de lui de compagnon, même de son espèce ; la troisième, qu’il tourne son bec du côté du vent ; la quatrième, qu’il n’a pas de couleur déterminée ; la cinquième, que son chant est plein de douceur.
Or telle doit être l’âme contemplative.
Il faut d’abord qu’elle s’élève au-dessus de toutes les choses passagères, et n’en fasse pas plus de cas que si elles n’existaient point.
Puis elle doit tant aimer la solitude et le silence qu’elle ne souffre la compagnie d’aucune autre créature.
Elle doit se tourner du côté du Saint Esprit, afin de correspondre à ses inspirations et ses désirs et se rendre par là plus digne de sa compagnie.
Elle ne doit point avoir de couleur précise, car elle ne se détermine qu’à ce qui est le plus conforme à la volonté de Dieu.
Enfin son chant doit être plein de douceur dans la contemplation et l’amour de son divin Epoux ».
Consécration
Ô Vierge courageuse, détourne-moi des attitudes puériles ou lâches qui sont une caricature de la douceur.
Ô tendre mère, inspire-moi des paroles et des attitudes douces envers ceux qui me sont proches par le travail et par la vie.
Si j’ai manqué de douceur, vient réparer…
Ô Marie, héritage des doux, je te donne mes émotions, afin que tu les adoucisses.
Je te donne aussi ma vie de prière, afin que tu l’orientes vers la volonté de Dieu et qu’un chant plein de douceur jaillisse de mon cœur vers Jésus, le Bien-aimé.
Ô mère de Dieu, Mère que Jésus nous a donnée au pied de la Croix, je me livre à toi pour me consacrer à Dieu dans ta douceur.
Ô mère du Christ rédempteur, je te consacre les relations internationales : adoucie-les !
Je prie
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
Vingt-Sixième Jour
Consécration dans sa sagesse divine
Dans l’Ancien Testament, la sagesse est personnifiée, elle fait les délices du Créateur, elle prépare un banquet et appelle ses amis.
Jésus accomplit l’Ancien Testament.
Jésus-Christ est la Sagesse-Torah en personne.
D’une manière secondaire, la liturgie applique à Marie de nombreux textes de l’Ancien Testament sur la Sagesse personnifiée.
La perspective de la Sagesse est celle du bonheur
(Pr 8, 34), et de l’éternité.
Le chemin de Marie-Sagesse est un chemin de bonheur.
Comme la Sagesse (
Sg 7,25-26), Marie est capable d’unir au Créateur ceux qui s’unissent à elle.
De plus, la Sagesse forme des prophètes
(Sg 7, 27), les sages sont visionnaires…
La sagesse de Jésus est la sagesse de la croix.
Et Marie a souffert plus que quiconque parce qu’elle savait que son fils torturé était Dieu, venu sauver le monde, et qu’il était rejeté.
Saint Jean de la Croix rapproche la vertu sagesse de l’expérience acquise dans la souffrance.
« La sagesse entre en nous par l’amour, le silence et la mortification.
C’est une grande sagesse que se savoir se taire et souffrir, sans se préoccuper des discours et de la vie du prochain. »
« L’âme qui n’est pas éprouvée et exercée par les tentations et les souffrances ne saurait élever son sens intérieur vers la sagesse, car, ainsi qu’il est dit au livre de l’Ecclésiastique, celui qui n’est pas tenté, que sait-il ? »
« Plus la souffrance est pure, et plus elle porte et amène avec elle une intelligence pure. »
Marie possède d’une manière extraordinaire la sagesse comme vertu, comme don de l’Esprit Saint, et comme union à Jésus.
La vertu de sagesse est aussi un don de l’Esprit Saint, un fruit de la croix.
Nous consacrons notre intelligence dans la sagesse de Marie, afin de comprendre les choses du point de vue de Marie, du point de vue de Dieu, pour juger avec amour les intentions des cœurs, et en chaque situation, dans la sagesse et l’amour, dépasser chaque difficulté.
Consécration
Ô Marie, trône de la Sagesse, miroir sans tache de l’activité de Dieu, je me consacre à toi.
Toi que Jésus en croix m’a donnée pour mère, je te prie de former en moi, à travers toutes les épreuves de ma vie, un cœur sage.
Toi qui es la mère des prophètes, je te prie de me communiquer, autant que cela m’est utile, un cœur qui comprenne les voies de Dieu.
Ô Marie, comme tu as été présente lors de sa première venue, tu seras présente pour la seconde venue du Christ et le Jugement.
Donne-moi de juger les choses selon leur valeur d’éternité.
Je prie
Consécration dans sa sagesse divine
Dans l’Ancien Testament, la sagesse est personnifiée, elle fait les délices du Créateur, elle prépare un banquet et appelle ses amis.
Jésus accomplit l’Ancien Testament.
Jésus-Christ est la Sagesse-Torah en personne.
D’une manière secondaire, la liturgie applique à Marie de nombreux textes de l’Ancien Testament sur la Sagesse personnifiée.
La perspective de la Sagesse est celle du bonheur
(Pr 8, 34), et de l’éternité.
Le chemin de Marie-Sagesse est un chemin de bonheur.
Comme la Sagesse (
Sg 7,25-26), Marie est capable d’unir au Créateur ceux qui s’unissent à elle.
De plus, la Sagesse forme des prophètes
(Sg 7, 27), les sages sont visionnaires…
La sagesse de Jésus est la sagesse de la croix.
Et Marie a souffert plus que quiconque parce qu’elle savait que son fils torturé était Dieu, venu sauver le monde, et qu’il était rejeté.
Saint Jean de la Croix rapproche la vertu sagesse de l’expérience acquise dans la souffrance.
« La sagesse entre en nous par l’amour, le silence et la mortification.
C’est une grande sagesse que se savoir se taire et souffrir, sans se préoccuper des discours et de la vie du prochain. »
« L’âme qui n’est pas éprouvée et exercée par les tentations et les souffrances ne saurait élever son sens intérieur vers la sagesse, car, ainsi qu’il est dit au livre de l’Ecclésiastique, celui qui n’est pas tenté, que sait-il ? »
« Plus la souffrance est pure, et plus elle porte et amène avec elle une intelligence pure. »
Marie possède d’une manière extraordinaire la sagesse comme vertu, comme don de l’Esprit Saint, et comme union à Jésus.
La vertu de sagesse est aussi un don de l’Esprit Saint, un fruit de la croix.
Nous consacrons notre intelligence dans la sagesse de Marie, afin de comprendre les choses du point de vue de Marie, du point de vue de Dieu, pour juger avec amour les intentions des cœurs, et en chaque situation, dans la sagesse et l’amour, dépasser chaque difficulté.
Consécration
Ô Marie, trône de la Sagesse, miroir sans tache de l’activité de Dieu, je me consacre à toi.
Toi que Jésus en croix m’a donnée pour mère, je te prie de former en moi, à travers toutes les épreuves de ma vie, un cœur sage.
Toi qui es la mère des prophètes, je te prie de me communiquer, autant que cela m’est utile, un cœur qui comprenne les voies de Dieu.
Ô Marie, comme tu as été présente lors de sa première venue, tu seras présente pour la seconde venue du Christ et le Jugement.
Donne-moi de juger les choses selon leur valeur d’éternité.
Je prie
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
Vingt-Septième Jour
Consécration des biens charismatiques
Viens Esprit créateur !
« A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun.
A l’un, c’est un discours de sagesse qui est donné par l’Esprit; à tel autre un discours de science, selon le même Esprit; à un autre la foi, dans le même Esprit; à tel autre les dons de guérisons, dans l’unique Esprit; à tel autre la puissance d’opérer des miracles; à tel autre la prophétie; à tel autre le discernement des esprits; à un autre les diversités de langues, à tel autre le don de les interpréter.
Mais tout cela, c’est l’unique et même Esprit qui l’opère, distribuant ses dons à chacun en particulier comme il l’entend.
De même, en effet, que le corps est un, tout en ayant plusieurs membres, et que tous les membres du corps, en dépit de leur pluralité, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il du Christ. »
(1Co 12, 7-12)
Les biens charismatiques apportent de nombreux avantages :
D’une part la santé est rendue aux malades, la délivrance des possédés, la résurrection des morts, la prophétie qui avertit les hommes, etc.
D’autre part Dieu est connu et glorifié par ses œuvres, par celui qui les accomplit, par ceux en faveur de qui ou en présence de qui elles s’accomplissent.
Mais ces œuvres peuvent être accomplies par quelqu’un qui n’est pas en état de grâce et ne possède pas la charité.
Jésus avertit :
« Beaucoup me diront en ce jour-là:
Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? En ton nom que nous avons chassé les démons?
En ton nom que nous avons fait bien des miracles?
Alors je leur dirai en face: Jamais je ne vous ai connus; écartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. »
(Mt 7, 22-23)
C’est pourquoi, c’est toujours de la charité qu’il faut se réjouir, et non pas des œuvres et des charismes.
Si l’on met sa joie dans l’estime que l’on fait de ces œuvres merveilleuses, le jugement est obscurcit, et cette joie pousse à faire ces œuvres en dehors du temps voulu.
Et l’âme fait grand cas de ces miracles, elle se détourne beaucoup de l’habitude substantielle de la foi, qui est une habitude obscure.
Comme Marie, la mère de Jésus :
La présence de la mère de Jésus a opéré le premier miracle de l’Esprit Saint dans l’ordre de la grâce : la sanctification de Jean le Baptiste
(Lc 1, 44).
La présence de la mère de Jésus a aussi opéré le premier miracle de l’Esprit Saint dans l’ordre temporel : le miracle de l’eau changée en vin aux noces de Cana
(Jn 2).
Marie intercéda au cénacle de la Pentecôte pour que soit accordé sur l’Eglise naissante l’effusion de l’Esprit Saint avec tous ses charismes.
Marie a un cœur pur et simple, elle nous stimule la foi simple qui fait des miracles.
Marie a recherché l’union à Dieu, l’union au Christ, plus encore que ses miracles.
Aussi a-t-elle suivi Jésus quand il montait au calvaire sans faire aucune œuvre de puissance, sans descendre de la croix…
Rechercher l’union à Dieu plus que ses miracles, c’est ce qui a conduit Marie aux sommets de la sainteté, et c’est ce qui lui a donné le centuple : combien de miracles n’ont-ils pas été attribués à son humble prière au cours de ces deux millénaires ?
Dans le « Je vous salue Marie », nous l’appelons « pleine de grâce » et nous lui demandons de prier pour nous, car incessamment l’Eglise fait l’expérience de la puissance de son intercession.
Ainsi, l’exemple de Marie montre que les charismes et les miracles sont des grands biens qu’il faut accueillir, mais n’y attachons pas notre volonté, mettons notre joie en Dieu seul :
« Quand l’âme dégage sa volonté de toute affection aux témoignages et signes sensibles, elle s’élève à une foi plus pure que Dieu lui infuse et élève à un degré beaucoup plus éminent. Il augmente en même temps en elle les deux autres vertus théologales : l’espérance et la charité. »
(St Jean de la Croix)
Consécration
Sainte Marie, mère de Jésus, je désire ardemment te ressembler.
Avec toi au cénacle je demande l’Esprit Saint et ses charismes.
Avec toi je remets tout cela à Dieu, qui est si proche, lui qui est l’auteur de tout bien et le but ultime de la vie.
Je te choisis aujourd’hui, ô Marie pour ma mère et ma reine, je te livre et consacre en toute soumission et amour mes biens charismatiques, selon ton bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité.
Je prie
Consécration des biens charismatiques
Viens Esprit créateur !
« A chacun la manifestation de l’Esprit est donnée en vue du bien commun.
A l’un, c’est un discours de sagesse qui est donné par l’Esprit; à tel autre un discours de science, selon le même Esprit; à un autre la foi, dans le même Esprit; à tel autre les dons de guérisons, dans l’unique Esprit; à tel autre la puissance d’opérer des miracles; à tel autre la prophétie; à tel autre le discernement des esprits; à un autre les diversités de langues, à tel autre le don de les interpréter.
Mais tout cela, c’est l’unique et même Esprit qui l’opère, distribuant ses dons à chacun en particulier comme il l’entend.
De même, en effet, que le corps est un, tout en ayant plusieurs membres, et que tous les membres du corps, en dépit de leur pluralité, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il du Christ. »
(1Co 12, 7-12)
Les biens charismatiques apportent de nombreux avantages :
D’une part la santé est rendue aux malades, la délivrance des possédés, la résurrection des morts, la prophétie qui avertit les hommes, etc.
D’autre part Dieu est connu et glorifié par ses œuvres, par celui qui les accomplit, par ceux en faveur de qui ou en présence de qui elles s’accomplissent.
Mais ces œuvres peuvent être accomplies par quelqu’un qui n’est pas en état de grâce et ne possède pas la charité.
Jésus avertit :
« Beaucoup me diront en ce jour-là:
Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? En ton nom que nous avons chassé les démons?
En ton nom que nous avons fait bien des miracles?
Alors je leur dirai en face: Jamais je ne vous ai connus; écartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. »
(Mt 7, 22-23)
C’est pourquoi, c’est toujours de la charité qu’il faut se réjouir, et non pas des œuvres et des charismes.
Si l’on met sa joie dans l’estime que l’on fait de ces œuvres merveilleuses, le jugement est obscurcit, et cette joie pousse à faire ces œuvres en dehors du temps voulu.
Et l’âme fait grand cas de ces miracles, elle se détourne beaucoup de l’habitude substantielle de la foi, qui est une habitude obscure.
Comme Marie, la mère de Jésus :
La présence de la mère de Jésus a opéré le premier miracle de l’Esprit Saint dans l’ordre de la grâce : la sanctification de Jean le Baptiste
(Lc 1, 44).
La présence de la mère de Jésus a aussi opéré le premier miracle de l’Esprit Saint dans l’ordre temporel : le miracle de l’eau changée en vin aux noces de Cana
(Jn 2).
Marie intercéda au cénacle de la Pentecôte pour que soit accordé sur l’Eglise naissante l’effusion de l’Esprit Saint avec tous ses charismes.
Marie a un cœur pur et simple, elle nous stimule la foi simple qui fait des miracles.
Marie a recherché l’union à Dieu, l’union au Christ, plus encore que ses miracles.
Aussi a-t-elle suivi Jésus quand il montait au calvaire sans faire aucune œuvre de puissance, sans descendre de la croix…
Rechercher l’union à Dieu plus que ses miracles, c’est ce qui a conduit Marie aux sommets de la sainteté, et c’est ce qui lui a donné le centuple : combien de miracles n’ont-ils pas été attribués à son humble prière au cours de ces deux millénaires ?
Dans le « Je vous salue Marie », nous l’appelons « pleine de grâce » et nous lui demandons de prier pour nous, car incessamment l’Eglise fait l’expérience de la puissance de son intercession.
Ainsi, l’exemple de Marie montre que les charismes et les miracles sont des grands biens qu’il faut accueillir, mais n’y attachons pas notre volonté, mettons notre joie en Dieu seul :
« Quand l’âme dégage sa volonté de toute affection aux témoignages et signes sensibles, elle s’élève à une foi plus pure que Dieu lui infuse et élève à un degré beaucoup plus éminent. Il augmente en même temps en elle les deux autres vertus théologales : l’espérance et la charité. »
(St Jean de la Croix)
Consécration
Sainte Marie, mère de Jésus, je désire ardemment te ressembler.
Avec toi au cénacle je demande l’Esprit Saint et ses charismes.
Avec toi je remets tout cela à Dieu, qui est si proche, lui qui est l’auteur de tout bien et le but ultime de la vie.
Je te choisis aujourd’hui, ô Marie pour ma mère et ma reine, je te livre et consacre en toute soumission et amour mes biens charismatiques, selon ton bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité.
Je prie
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
Vingt-Huitième Jour
Consécration de nos engagements
Regardons autour de nous.
Le monde est en danger.
Face aux détresses personnelles et collectives, face aux désespérances, aux violences, à la mort spirituelle et physique d’un grand nombre, regardons Jésus : il a compassion.
Hier comme aujourd’hui. Et il appelle.
Chacun est irremplaçable.
Il faut être solidaire et ne pas penser à son propre intérêt.
Il y a urgence, il faut accepter les conditions difficiles.
Tous ceux qui viendront, au-delà des labeurs partagés, partageront la joie de la victoire, la joie des multitudes.
Dieu donnera lui-même la récompense, et ce sera une récompense éternelle...
Dans une parabole, Jésus raconte qu’un roi invite à des noces
(Mt 22, 1-14).
Comme un roi qui marie son fils, Dieu invite.
Mais les appelés ne viennent pas, ils s’en vont à leurs champs, à leur commerce :
le « Menteur », Satan, sème la dérision et engloutit la vie humaine.
Comme une pieuvre, il lance une tentacule d’attachement aux richesses, puis il flatte et lie par le vain honneur mondain ; et il termine en étouffant dans l’orgueil…
Le roi envoie alors ses serviteurs chercher tous ceux qu’ils trouveront sur les chemins.
Imaginons le Christ qui nous attend, il est rayonnant de paix, de grâce, de beauté et de bonté, il invite à des noces pleines de bonheur.
L’enjeu n’est pas anodin.
Ceux qui ont méprisé l’appel et tué les serviteurs qui les invitaient, ou celui qui a répondu sans le vêtement des noces (celui qui est sans sincérité) s’enfoncent dans les ténèbres, dans l’enfer.
Mais ceux qui viennent vivent les noces où rayonne la vie.
Dans la méditation sur les deux étendards, c’est à dire sur le choix entre Dieu et Satan, saint Ignace de Loyola s’adresse A Notre Dame, afin qu’elle m’obtienne de son Fils et Seigneur la grâce d’être reçu sous son étendard.
Ensuite, un Ave Maria pour demander à Notre Dame de l’introduire dans le service de Dieu.
Marie est une femme décidée.
A l’Annonciation elle a accepté l’invitation aux noces de la nouvelle Alliance.
Elle a accepté de partager la vie du Christ époux et d’endurer avec lui les mépris ; elle est entrée dans la gloire, et on l’appelle « Epouse de Dieu »
(théonymphe).
Saint Louis-Marie de Montfort a lui aussi répondu à l’invitation des noces, avec liberté, avec décision.
Nommé aumônier de l’hôpital de Poitiers, il ne se range pas parmi les notables administrateurs mais il s’enferme lui-même avec les pauvres, au scandale de la bonne société.Telle est sa sagesse, Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres pour les faire héritiers ?
(Cf. Jc 2,5)
Son engagement personnel entraîne la libération des pauvres de l’hôpital de Poitiers, il reprend leur plainte et leurs ressentiments dans un cantique
(Cantique 18), appelant les riches à se réveiller, ce qui n’est pas sans rappeler le Magnificat ; il promeut les exclus à participer à une vie spirituelle et à une vie communautaire religieuse, à part égale, il leur ouvre l’Alliance divine : la trame quotidienne de leur vie douloureuse est transfigurée dans les noces de la Sagesse éternelle, Jésus-Christ crucifié.
Chaque saint est unique ; il ne s’agit pas d’imiter en copiant mais l’Eglise a choisi l’exemple des saints pour nous stimuler.
Consécration
O Marie, je te consacre mes engagements dans la famille, dans mon milieu de travail, dans la société civile (associations, ONG…), dans l’Eglise, dans ma région, dans mon pays.
Notre Dame, prie ton Fils et notre Seigneur de m’obtenir la grâce de lui être associé(e) pour le salut du monde ; la grâce de répondre à son appel ; la grâce de venir à ses noces.
Vierge immaculée, tu es celle dont la descendance écrase Satan, l’antique serpent.
Prie ton Fils et notre Seigneur de m’obtenir la grâce d’être totalement libre des pièges de Satan, la richesse, les honneurs et l’orgueil, et de désirer épouser la pauvreté, le mépris et l’humilité du Christ, si la divine Majesté devait en être servie, sans qu’il n’y ait péché de quiconque.
Ô Marie, reine de l’univers, je désire t’appartenir pour que l’univers soit rendu à Dieu, dans le temps et l’éternité.
Je Prie
Consécration de nos engagements
Regardons autour de nous.
Le monde est en danger.
Face aux détresses personnelles et collectives, face aux désespérances, aux violences, à la mort spirituelle et physique d’un grand nombre, regardons Jésus : il a compassion.
Hier comme aujourd’hui. Et il appelle.
Chacun est irremplaçable.
Il faut être solidaire et ne pas penser à son propre intérêt.
Il y a urgence, il faut accepter les conditions difficiles.
Tous ceux qui viendront, au-delà des labeurs partagés, partageront la joie de la victoire, la joie des multitudes.
Dieu donnera lui-même la récompense, et ce sera une récompense éternelle...
Dans une parabole, Jésus raconte qu’un roi invite à des noces
(Mt 22, 1-14).
Comme un roi qui marie son fils, Dieu invite.
Mais les appelés ne viennent pas, ils s’en vont à leurs champs, à leur commerce :
le « Menteur », Satan, sème la dérision et engloutit la vie humaine.
Comme une pieuvre, il lance une tentacule d’attachement aux richesses, puis il flatte et lie par le vain honneur mondain ; et il termine en étouffant dans l’orgueil…
Le roi envoie alors ses serviteurs chercher tous ceux qu’ils trouveront sur les chemins.
Imaginons le Christ qui nous attend, il est rayonnant de paix, de grâce, de beauté et de bonté, il invite à des noces pleines de bonheur.
L’enjeu n’est pas anodin.
Ceux qui ont méprisé l’appel et tué les serviteurs qui les invitaient, ou celui qui a répondu sans le vêtement des noces (celui qui est sans sincérité) s’enfoncent dans les ténèbres, dans l’enfer.
Mais ceux qui viennent vivent les noces où rayonne la vie.
Dans la méditation sur les deux étendards, c’est à dire sur le choix entre Dieu et Satan, saint Ignace de Loyola s’adresse A Notre Dame, afin qu’elle m’obtienne de son Fils et Seigneur la grâce d’être reçu sous son étendard.
Ensuite, un Ave Maria pour demander à Notre Dame de l’introduire dans le service de Dieu.
Marie est une femme décidée.
A l’Annonciation elle a accepté l’invitation aux noces de la nouvelle Alliance.
Elle a accepté de partager la vie du Christ époux et d’endurer avec lui les mépris ; elle est entrée dans la gloire, et on l’appelle « Epouse de Dieu »
(théonymphe).
Saint Louis-Marie de Montfort a lui aussi répondu à l’invitation des noces, avec liberté, avec décision.
Nommé aumônier de l’hôpital de Poitiers, il ne se range pas parmi les notables administrateurs mais il s’enferme lui-même avec les pauvres, au scandale de la bonne société.Telle est sa sagesse, Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres pour les faire héritiers ?
(Cf. Jc 2,5)
Son engagement personnel entraîne la libération des pauvres de l’hôpital de Poitiers, il reprend leur plainte et leurs ressentiments dans un cantique
(Cantique 18), appelant les riches à se réveiller, ce qui n’est pas sans rappeler le Magnificat ; il promeut les exclus à participer à une vie spirituelle et à une vie communautaire religieuse, à part égale, il leur ouvre l’Alliance divine : la trame quotidienne de leur vie douloureuse est transfigurée dans les noces de la Sagesse éternelle, Jésus-Christ crucifié.
Chaque saint est unique ; il ne s’agit pas d’imiter en copiant mais l’Eglise a choisi l’exemple des saints pour nous stimuler.
Consécration
O Marie, je te consacre mes engagements dans la famille, dans mon milieu de travail, dans la société civile (associations, ONG…), dans l’Eglise, dans ma région, dans mon pays.
Notre Dame, prie ton Fils et notre Seigneur de m’obtenir la grâce de lui être associé(e) pour le salut du monde ; la grâce de répondre à son appel ; la grâce de venir à ses noces.
Vierge immaculée, tu es celle dont la descendance écrase Satan, l’antique serpent.
Prie ton Fils et notre Seigneur de m’obtenir la grâce d’être totalement libre des pièges de Satan, la richesse, les honneurs et l’orgueil, et de désirer épouser la pauvreté, le mépris et l’humilité du Christ, si la divine Majesté devait en être servie, sans qu’il n’y ait péché de quiconque.
Ô Marie, reine de l’univers, je désire t’appartenir pour que l’univers soit rendu à Dieu, dans le temps et l’éternité.
Je Prie
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 26371
Age : 69
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
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Vingt-Neuvième Jour
Consécration dans la constance
La consécration est comme un arbre que l’Esprit Saint a planté en nous et que nous cultivons.
Un arbre ne pousse pas en un jour.
Sans constance, notre consécration ne portera pas de fruit, ou ne portera pas tout son fruit.
Parfois nous commençons et nous arrêtons, parce que c’est difficile pour nous, parce que nous oublions ce qui est vraiment important dans la vie, de ce qui est vraiment bon.
La vie avec Dieu est vraiment bonne, elle est vraiment importante.
« La vraie dévotion à la Sainte Vierge est constante, elle affermit une âme dans le bien, et elle la porte à ne pas quitter facilement ses pratiques de dévotion; elle la rend courageuse à s’opposer au monde, dans ses modes et maximes; à la chair, dans ses ennuis et ses passions; au diable, dans ses tentations; en sorte qu’une personne vraiment dévote à la Sainte Vierge n’est point changeante, chagrine, scrupuleuse ni craintive.
Ce n’est pas qu’elle ne tombe et qu’elle ne change quelquefois dans la sensibilité de sa dévotion; mais si elle tombe, elle se relève en tendant la main à sa bonne Mère; si elle devient sans goût ni dévotion sensible, elle ne s’en met point en peine: car le juste et le dévot fidèle de Marie vit de la foi de Jésus et de Marie, et non des sentiments du corps. »
Pour être constant, il est bon d’avoir des moyens concrets.
Certains exemples peuvent être vécus par tous :
Dire la prière de saint Louis-Marie de Montfort tous les matins au réveil.
Dire au moins un chapelet tous les soirs.
Se confesser au moins une fois par mois.
Mettre la Bible bien visible pour la lire souvent.
Et aussi :
Pour un couple, un repas à deux à intervalles réguliers, fixés d’avance, sous le regard de Marie.
Pour quelqu’un qui a un engagement social ou professionnel, une démarche (petit pèlerinage local ou temps de retraite) qui permet de se recentrer en Dieu, et de prendre les décisions avec Marie.
Je note les moyens concrets de ma constance : ………………………………….
Consécration
Ô Mère, ma vie sur la terre est comme la fleur qui le matin est éclose et le soir se fane, mais je veux me lier à toi car en toi ma vie prend une valeur d’éternité.
Puisque tu es ma mère tous les jours, je veux me consacrer à toi tous les jours, tous les matins, avec constance.
Je veux cultiver ma consécration pour qu’elle devienne un grand arbre qui porte du fruit en abondance.
Je prie
Consécration dans la constance
La consécration est comme un arbre que l’Esprit Saint a planté en nous et que nous cultivons.
Un arbre ne pousse pas en un jour.
Sans constance, notre consécration ne portera pas de fruit, ou ne portera pas tout son fruit.
Parfois nous commençons et nous arrêtons, parce que c’est difficile pour nous, parce que nous oublions ce qui est vraiment important dans la vie, de ce qui est vraiment bon.
La vie avec Dieu est vraiment bonne, elle est vraiment importante.
« La vraie dévotion à la Sainte Vierge est constante, elle affermit une âme dans le bien, et elle la porte à ne pas quitter facilement ses pratiques de dévotion; elle la rend courageuse à s’opposer au monde, dans ses modes et maximes; à la chair, dans ses ennuis et ses passions; au diable, dans ses tentations; en sorte qu’une personne vraiment dévote à la Sainte Vierge n’est point changeante, chagrine, scrupuleuse ni craintive.
Ce n’est pas qu’elle ne tombe et qu’elle ne change quelquefois dans la sensibilité de sa dévotion; mais si elle tombe, elle se relève en tendant la main à sa bonne Mère; si elle devient sans goût ni dévotion sensible, elle ne s’en met point en peine: car le juste et le dévot fidèle de Marie vit de la foi de Jésus et de Marie, et non des sentiments du corps. »
Pour être constant, il est bon d’avoir des moyens concrets.
Certains exemples peuvent être vécus par tous :
Dire la prière de saint Louis-Marie de Montfort tous les matins au réveil.
Dire au moins un chapelet tous les soirs.
Se confesser au moins une fois par mois.
Mettre la Bible bien visible pour la lire souvent.
Et aussi :
Pour un couple, un repas à deux à intervalles réguliers, fixés d’avance, sous le regard de Marie.
Pour quelqu’un qui a un engagement social ou professionnel, une démarche (petit pèlerinage local ou temps de retraite) qui permet de se recentrer en Dieu, et de prendre les décisions avec Marie.
Je note les moyens concrets de ma constance : ………………………………….
Consécration
Ô Mère, ma vie sur la terre est comme la fleur qui le matin est éclose et le soir se fane, mais je veux me lier à toi car en toi ma vie prend une valeur d’éternité.
Puisque tu es ma mère tous les jours, je veux me consacrer à toi tous les jours, tous les matins, avec constance.
Je veux cultiver ma consécration pour qu’elle devienne un grand arbre qui porte du fruit en abondance.
Je prie
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
Trentième Jour
Consécration désintéressée
« Considérez les lis, comme ils ne filent ni ne tissent.
Or, je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.
Que si, dans les champs, Dieu habille de la sorte l'herbe qui est aujourd'hui, et demain sera jetée au four, combien plus le fera-t-il pour vous, gens de peu de foi!
Vous non plus, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez; ne vous tourmentez pas.
Car ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête; mais votre Père sait que vous en avez besoin.
Aussi bien, cherchez son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît.
"Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume. »
(Luc 12, 27-32)
Certains d’entre nous sont précaires, d’autres sont riches ; mais tous, pour une raison ou pour une autre, nous sommes tentés par plus de richesses, plus d’honneur ou plus de bien-être : nous sommes tentés d’être « intéressés », de perdre le sens de la gratuité, de la grâce...
Nous oublions que Dieu veille sur ses serviteurs, et les récompensera dès cette vie et dans l’éternité.
Cependant, au fond de nous-mêmes, la consécration est un engagement que nous voulons vivre d’une manière très pure.
« La vraie dévotion à la Sainte Vierge est désintéressée, c’est-à-dire qu’elle inspire à une âme de ne se point rechercher, mais Dieu seul dans sa sainte Mère.
Un vrai dévot de Marie ne sert pas cette auguste Reine par un esprit de lucre et d’intérêt, ni pour son bien temporel ni éternel, corporel ni spirituel, mais uniquement parce qu’elle mérite d’être servie, et Dieu seul en elle; il n’aime pas Marie précisément parce qu’elle lui fait du bien, ou qu’il en espère d’elle, mais parce qu’elle est aimable.
C’est pourquoi il l’aime et la sert aussi fidèlement dans les dégoûts et sécheresses que dans les douceurs et ferveurs sensibles; il l’aime autant sur le Calvaire qu’aux noces de Cana.
Oh! qu’un tel dévot de la Sainte Vierge, qui ne se recherche en rien dans les services qu’il lui rend, est agréable et précieux aux yeux de Dieu et de sa Sainte Mère!
Mais qu’il est rare maintenant! C’est afin qu’il ne soit plus si rare que j’ai mis la plume à la main pour écrire sur le papier ce que j’ai enseigné avec fruit en public et en particulier dans mes missions, pendant bien des années. »
(Saint Louis-Marie de Montfort)
Consécration
Ô Mère, je voudrais parfois établir mon petit confort spirituel, d’une manière gratifiante.
J’oublie que je ne peux comprendre pleinement la volonté de Dieu et que si je veux devenir saint(e), je dois m’abandonner à toi avec désintéressement.
Ô Immaculée, mère du bel amour, je veux t’aimer sans cesse, et de plus en plus, protège ma consécration et rends-là chaque jour plus pure, désintéressée, inconditionnelle !
Dieu me récompensera au ciel !
Et ma récompense sera l’Amour !
Amen.
Je prie
Consécration désintéressée
« Considérez les lis, comme ils ne filent ni ne tissent.
Or, je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.
Que si, dans les champs, Dieu habille de la sorte l'herbe qui est aujourd'hui, et demain sera jetée au four, combien plus le fera-t-il pour vous, gens de peu de foi!
Vous non plus, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez; ne vous tourmentez pas.
Car ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête; mais votre Père sait que vous en avez besoin.
Aussi bien, cherchez son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît.
"Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume. »
(Luc 12, 27-32)
Certains d’entre nous sont précaires, d’autres sont riches ; mais tous, pour une raison ou pour une autre, nous sommes tentés par plus de richesses, plus d’honneur ou plus de bien-être : nous sommes tentés d’être « intéressés », de perdre le sens de la gratuité, de la grâce...
Nous oublions que Dieu veille sur ses serviteurs, et les récompensera dès cette vie et dans l’éternité.
Cependant, au fond de nous-mêmes, la consécration est un engagement que nous voulons vivre d’une manière très pure.
« La vraie dévotion à la Sainte Vierge est désintéressée, c’est-à-dire qu’elle inspire à une âme de ne se point rechercher, mais Dieu seul dans sa sainte Mère.
Un vrai dévot de Marie ne sert pas cette auguste Reine par un esprit de lucre et d’intérêt, ni pour son bien temporel ni éternel, corporel ni spirituel, mais uniquement parce qu’elle mérite d’être servie, et Dieu seul en elle; il n’aime pas Marie précisément parce qu’elle lui fait du bien, ou qu’il en espère d’elle, mais parce qu’elle est aimable.
C’est pourquoi il l’aime et la sert aussi fidèlement dans les dégoûts et sécheresses que dans les douceurs et ferveurs sensibles; il l’aime autant sur le Calvaire qu’aux noces de Cana.
Oh! qu’un tel dévot de la Sainte Vierge, qui ne se recherche en rien dans les services qu’il lui rend, est agréable et précieux aux yeux de Dieu et de sa Sainte Mère!
Mais qu’il est rare maintenant! C’est afin qu’il ne soit plus si rare que j’ai mis la plume à la main pour écrire sur le papier ce que j’ai enseigné avec fruit en public et en particulier dans mes missions, pendant bien des années. »
(Saint Louis-Marie de Montfort)
Consécration
Ô Mère, je voudrais parfois établir mon petit confort spirituel, d’une manière gratifiante.
J’oublie que je ne peux comprendre pleinement la volonté de Dieu et que si je veux devenir saint(e), je dois m’abandonner à toi avec désintéressement.
Ô Immaculée, mère du bel amour, je veux t’aimer sans cesse, et de plus en plus, protège ma consécration et rends-là chaque jour plus pure, désintéressée, inconditionnelle !
Dieu me récompensera au ciel !
Et ma récompense sera l’Amour !
Amen.
Je prie
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Re: Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
Trente-et-unième
Consécration dans l’amour de l’Eglise
Parfois nous nous sentons seuls, et nous sommes heureux de retrouver des amis à la paroisse, dans les mouvements d’Eglise, dans une communauté.
C’est une première appréciation de l’Eglise.
Nous pouvons accueillir ces sentiments qui sont en nous.
Se consacrer dans l’amour de l’Eglise, c’est commencer à fréquenter l’Eglise, ses paroisses, ses mouvements, ses communautés, même avec une motivation très humaine.
Le premier psaume nous invite à un regard plus profond.
Ce psaume décrit un homme juste.
Au début, nous avons l’impression qu’il est seul parce qu’il n’est pas avec les impies, ni avec les égarés, ni avec les rieurs.
Pourtant il est heureux, il se plaît à méditer la parole du Seigneur, il est comme un arbre au bord d’un cours d’eau, et il portera son fruit en son temps…
A la fin du psaume, il est dit que cet homme, se retrouve dans « l’assemblée » des justes !
Loin d’être seul, cet homme (cette femme) a sa place dans une assemblée, entouré(e) de l’amitié et de la connivence d’autres gens qui comme lui sont justes.
Se consacrer dans l’amour de l’Eglise, c’est consacrer sa solitude, son union à Dieu, et les amitiés spirituelles qui puisent leur force dans l’union à Dieu que nous avons cultivée, dans la solitude !
L’Eglise est le « Corps du Christ », elle porte le parfum du Christ sans cependant s’identifier physiquement au Christ.
Nous vivons très souvent cette réalité mystérieuse.
Par exemple, parfois, nous cherchons du réconfort, ce réconfort ne vient pas des personnes que nous attendions mais d’autres gens, auxquels nous ne pensions pas : ce réconfort nous vient du Corps du Christ, du Christ en son Eglise, et c’est toujours Jésus.
Se consacrer dans l’amour de l’Eglise, c’est s’ouvrir à un regard de foi !
Par sa croix, Jésus rassemble dans l’unité tous les fils de Dieu.
Quand le rassemblement de l’Eglise sera complet, chacun recevra une plénitude supérieure à celle que sa seule union personnelle au Christ lui donnait.
Se consacrer dans l’amour de l’Eglise c’est aimer le Christ dans la plénitude : dans tous ses membres, nos frères !
Origène cherche à expliquer pourquoi l’épouse du Cantique, c’est-à-dire l’Eglise, est dite « noire ».
Origène compare le Christ à Moïse qui prend comme épouse une femme noire.
Il compare surtout Dieu à un soleil de justice qui brûle l’iniquité, et qui fait apparaître noir ce qui n’est pas parfait.
Cette comparaison est reprise au XVI° siècle par saint Jean de la Croix dans La nuit obscure, cette « nuit » nous purifie de nos façons trop basses de nous représenter et d’aimer Dieu!
Le « soleil » fait apparaître les erreurs et les misères des sens et de l’esprit, pour les en purifier.
Les « nuits » sont pénibles mais elles ne sont pas le but ultime, elles exercent le « pur amour », elles conduisent aux noces mystiques.
Toutes les époques ont vu des chrétiens se comporter de manière indigne, qu’ils soient ministres du culte, militaires, notables, ou simples gens.
Toutes les époques ont vu des collectivités chrétiennes dis-fonctionner, que ce soit de simples paroisses, des ordres religieux anciens ou nouveaux, des mouvements divers, des peuples entiers.
Et à toutes les époques, Dieu est un soleil de justice qui tôt ou tard se lève pour qu’apparaisse au grand jour ce qui n’est pas parfait. Et son but est de purifier.
Le Christ, comme Moïse, a pris pour épouse une femme noire, noircie par le soleil de justice qui la purifiera.
Nous sommes nous-mêmes cette femme noire que le Christ épouse, et qui, au fur et à mesure de sa conversion devient blanche et radieuse, s’appuyant sur son bien-aimé. L’Eglise tout entière est cette femme noire.
Nous aimons l’Eglise parce que Jésus l’aime.
C’est ici qu’il est important de regarder Marie :
« Tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Eglise en son achèvement dans le siècle futur, de même sur cette terre, en attendant la venue du jour du Seigneur (cf. 2P 3,10), elle brille déjà comme un signe d’espérance assurée et de consolation devant le peuple de Dieu en pèlerinage. »
L’Eglise regarde vers Marie :
« La Vierge a été par sa vie le modèle de cet amour maternel dont doivent être animés tous ceux qui, associés à la mission apostolique de l’Eglise, travaillent à la régénération des hommes. » (Vatican II)…
Ceci signifie que, comme Marie a conçu de l’Esprit Saint, la parole des missionnaires agit par la puissance de l’Esprit Saint.
Ou encore, comme Marie chez Elisabeth, l’Eglise vit dans la louange, et avec un esprit de service.
Comme Marie au pied de la Croix, où Jésus meurt pour rassembler les fils de Dieu dispersés
(Jn 11, 52), l’Eglise accueille largement, dans l’unité!
Car Jésus crée la paix d’une humanité rassemblée dans l’Eglise unifiée !
Comme la prière de Marie attire l’Esprit Saint au cénacle de la Pentecôte, la prière de l’Eglise attire l’Esprit Saint sur le monde, sur tous les peuples !
La consécration par Marie est un acte à intérioriser en Eglise, en paroisse. Les actes récents du saint Père nous y encouragent fortement.
Pendant l’année sacerdotale, le pape Benoît XVI a consacré les prêtres au cœur immaculé de Marie, à Fatima, le soir du 12 mai 2010.
De plus, cette année sacerdotale fut célébrée en mémoire du saint Curé d’Ars, et ce dernier avait déjà consacré sa paroisse au cœur immaculé de Marie (le 1° mai 1836), et on sait qu’à partir de ce jour, la paroisse d’Ars fut étonnamment fervente ; les vertus des paroissiens grandirent magnifiquement ; et la paroisse eut un rayonnement extra-ordinaire.
Consécration
Ô Marie, merci pour l’Eglise, l’Eglise locale où je peux concrètement participer à une rencontre, à un temps de prière, à une liturgie, à un mouvement, à un apostolat…
Ô Marie, je te consacre ma solitude et mon union à Dieu, pour nourrir ensuite mes amitiés spirituelles.
Je te consacre mes relations spirituelles, celles qui me sont utiles, protèges-les, celles qui me font reculer, coupe-les.
Ô Marie, je te consacre mon regard sur l’Eglise pour qu’il devienne un regard de foi et que je puisse percevoir Jésus qui me parle par l’Eglise, par le pape, par les ministres ordonnés, ou par les plus humbles chrétiens.
Ô Marie, je te consacre aussi mon espérance pour l’Eglise, tu sais bien que l’épouse qui est encore noircie par ses maux sera bientôt blanche et radieuse, appuyée sur son Bien-aimé…
Ô Marie, donne-moi un cœur comme le tien, capable de rassembler dans l’unité de l’Eglise.
Ô Reine du rosaire, avec toi je prie pour mon pays et pour le monde !
Je Prie
Consécration dans l’amour de l’Eglise
Parfois nous nous sentons seuls, et nous sommes heureux de retrouver des amis à la paroisse, dans les mouvements d’Eglise, dans une communauté.
C’est une première appréciation de l’Eglise.
Nous pouvons accueillir ces sentiments qui sont en nous.
Se consacrer dans l’amour de l’Eglise, c’est commencer à fréquenter l’Eglise, ses paroisses, ses mouvements, ses communautés, même avec une motivation très humaine.
Le premier psaume nous invite à un regard plus profond.
Ce psaume décrit un homme juste.
Au début, nous avons l’impression qu’il est seul parce qu’il n’est pas avec les impies, ni avec les égarés, ni avec les rieurs.
Pourtant il est heureux, il se plaît à méditer la parole du Seigneur, il est comme un arbre au bord d’un cours d’eau, et il portera son fruit en son temps…
A la fin du psaume, il est dit que cet homme, se retrouve dans « l’assemblée » des justes !
Loin d’être seul, cet homme (cette femme) a sa place dans une assemblée, entouré(e) de l’amitié et de la connivence d’autres gens qui comme lui sont justes.
Se consacrer dans l’amour de l’Eglise, c’est consacrer sa solitude, son union à Dieu, et les amitiés spirituelles qui puisent leur force dans l’union à Dieu que nous avons cultivée, dans la solitude !
L’Eglise est le « Corps du Christ », elle porte le parfum du Christ sans cependant s’identifier physiquement au Christ.
Nous vivons très souvent cette réalité mystérieuse.
Par exemple, parfois, nous cherchons du réconfort, ce réconfort ne vient pas des personnes que nous attendions mais d’autres gens, auxquels nous ne pensions pas : ce réconfort nous vient du Corps du Christ, du Christ en son Eglise, et c’est toujours Jésus.
Se consacrer dans l’amour de l’Eglise, c’est s’ouvrir à un regard de foi !
Par sa croix, Jésus rassemble dans l’unité tous les fils de Dieu.
Quand le rassemblement de l’Eglise sera complet, chacun recevra une plénitude supérieure à celle que sa seule union personnelle au Christ lui donnait.
Se consacrer dans l’amour de l’Eglise c’est aimer le Christ dans la plénitude : dans tous ses membres, nos frères !
Origène cherche à expliquer pourquoi l’épouse du Cantique, c’est-à-dire l’Eglise, est dite « noire ».
Origène compare le Christ à Moïse qui prend comme épouse une femme noire.
Il compare surtout Dieu à un soleil de justice qui brûle l’iniquité, et qui fait apparaître noir ce qui n’est pas parfait.
Cette comparaison est reprise au XVI° siècle par saint Jean de la Croix dans La nuit obscure, cette « nuit » nous purifie de nos façons trop basses de nous représenter et d’aimer Dieu!
Le « soleil » fait apparaître les erreurs et les misères des sens et de l’esprit, pour les en purifier.
Les « nuits » sont pénibles mais elles ne sont pas le but ultime, elles exercent le « pur amour », elles conduisent aux noces mystiques.
Toutes les époques ont vu des chrétiens se comporter de manière indigne, qu’ils soient ministres du culte, militaires, notables, ou simples gens.
Toutes les époques ont vu des collectivités chrétiennes dis-fonctionner, que ce soit de simples paroisses, des ordres religieux anciens ou nouveaux, des mouvements divers, des peuples entiers.
Et à toutes les époques, Dieu est un soleil de justice qui tôt ou tard se lève pour qu’apparaisse au grand jour ce qui n’est pas parfait. Et son but est de purifier.
Le Christ, comme Moïse, a pris pour épouse une femme noire, noircie par le soleil de justice qui la purifiera.
Nous sommes nous-mêmes cette femme noire que le Christ épouse, et qui, au fur et à mesure de sa conversion devient blanche et radieuse, s’appuyant sur son bien-aimé. L’Eglise tout entière est cette femme noire.
Nous aimons l’Eglise parce que Jésus l’aime.
C’est ici qu’il est important de regarder Marie :
« Tout comme dans le ciel où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Eglise en son achèvement dans le siècle futur, de même sur cette terre, en attendant la venue du jour du Seigneur (cf. 2P 3,10), elle brille déjà comme un signe d’espérance assurée et de consolation devant le peuple de Dieu en pèlerinage. »
L’Eglise regarde vers Marie :
« La Vierge a été par sa vie le modèle de cet amour maternel dont doivent être animés tous ceux qui, associés à la mission apostolique de l’Eglise, travaillent à la régénération des hommes. » (Vatican II)…
Ceci signifie que, comme Marie a conçu de l’Esprit Saint, la parole des missionnaires agit par la puissance de l’Esprit Saint.
Ou encore, comme Marie chez Elisabeth, l’Eglise vit dans la louange, et avec un esprit de service.
Comme Marie au pied de la Croix, où Jésus meurt pour rassembler les fils de Dieu dispersés
(Jn 11, 52), l’Eglise accueille largement, dans l’unité!
Car Jésus crée la paix d’une humanité rassemblée dans l’Eglise unifiée !
Comme la prière de Marie attire l’Esprit Saint au cénacle de la Pentecôte, la prière de l’Eglise attire l’Esprit Saint sur le monde, sur tous les peuples !
La consécration par Marie est un acte à intérioriser en Eglise, en paroisse. Les actes récents du saint Père nous y encouragent fortement.
Pendant l’année sacerdotale, le pape Benoît XVI a consacré les prêtres au cœur immaculé de Marie, à Fatima, le soir du 12 mai 2010.
De plus, cette année sacerdotale fut célébrée en mémoire du saint Curé d’Ars, et ce dernier avait déjà consacré sa paroisse au cœur immaculé de Marie (le 1° mai 1836), et on sait qu’à partir de ce jour, la paroisse d’Ars fut étonnamment fervente ; les vertus des paroissiens grandirent magnifiquement ; et la paroisse eut un rayonnement extra-ordinaire.
Consécration
Ô Marie, merci pour l’Eglise, l’Eglise locale où je peux concrètement participer à une rencontre, à un temps de prière, à une liturgie, à un mouvement, à un apostolat…
Ô Marie, je te consacre ma solitude et mon union à Dieu, pour nourrir ensuite mes amitiés spirituelles.
Je te consacre mes relations spirituelles, celles qui me sont utiles, protèges-les, celles qui me font reculer, coupe-les.
Ô Marie, je te consacre mon regard sur l’Eglise pour qu’il devienne un regard de foi et que je puisse percevoir Jésus qui me parle par l’Eglise, par le pape, par les ministres ordonnés, ou par les plus humbles chrétiens.
Ô Marie, je te consacre aussi mon espérance pour l’Eglise, tu sais bien que l’épouse qui est encore noircie par ses maux sera bientôt blanche et radieuse, appuyée sur son Bien-aimé…
Ô Marie, donne-moi un cœur comme le tien, capable de rassembler dans l’unité de l’Eglise.
Ô Reine du rosaire, avec toi je prie pour mon pays et pour le monde !
Je Prie
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Re: Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
Trente -Deuxième Jour
Consécration par Marie : une spiritualité trinitaire
Reprenons l’image de l’épouse du Cantique des cantiques et des jeunes filles qui courent à la suite du Bien-aimé, Jésus.
Il s’agit de la Vierge Marie, de toi, de moi, et de l’Eglise.
Une énergie anime cette épouse, c’est l’Esprit de Dieu
(Rm 8,14), l’esprit d’adoption
(Rm 8,15).
En parlant d’adoption, nous comprenons que l’épouse ressemble au Fils, Jésus, qui est l’Epoux.
Dieu est toujours « plus grand », transcendant.
La charité de Dieu est plus vaste que l’âme qui en est baignée.
Cette transcendance vient du fait que l’époux est « le Fils », il conduit au Père, « plus grand que tout… »
La vie trinitaire se donne comme un parfum et demeure insaisissable…
L’Epoux a traversé les cieux
(He 4,14), et là également le suit l’épouse parfaite, (Marie, l’Eglise). Les âmes sont avec Jésus un seul esprit
(1Co 6,17), et s’accomplira en elles ce qui est écrit: « Père, comme toi en moi et moi en toi nous sommes un, de même qu’eux aussi soient un en nous » (Jn 17,21)
Marie
Lors de l’Annonciation, l’ange dit à Marie :
« L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. »
(Lc 1, 35).
Marie touche aux confins de la divinité, elle a une relation ineffable, sublime, avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint…
« Elle reçoit cette immense charge et dignité d’être la Mère du Fils de Dieu, et, par conséquent, la fille de prédilection du Père et le sanctuaire du Saint-Esprit. » (Vatican II).
Lors de la Visitation chez Elisabeth, Marie offre la présence du Fils et sa salutation transmet l’effusion de l’Esprit Saint, Marie exulte et chante la louange du Père…
Lors de la Nativité de Jésus, Marie donne le Fils pendant que le Père donne la Paix aux hommes de bonne volonté, et l’Esprit Saint suscite la foi et la joie, etc.
Au calvaire, Marie s’associe au Fils, elle le voit remettre l’Esprit Saint et prier le Père.
Et depuis la Pentecôte, l’effusion de l’Esprit Saint a donné à la mère de Jésus une vie trinitaire encore plus forte, jusqu’à en faire la mère de l’Eglise…
L’amour secret de Marie pour la Trinité sainte, pour le Père, le Fils et l’Esprit Saint avec toutes ses modulations les plus exquises demeurera toujours un mystère caché pour nous.
C’est une réalité trop simple, trop pure, trop lumineuse pour être discernée par nos pauvres capacités naturelles. N’imaginons surtout pas de grands élans ou des émois spectaculaires.
Pas de place ici pour les extases, qui, selon l’enseignement de sainte Thérèse d’Avila, sont encore la marque d’une humanité non parfaitement accordées à l’action de Dieu.
L’amour divin, surnaturel de la Vierge a été en même temps le plus humain, le plus tendre, le plus concret qui puisse exister.
Il s’est incarné et s’est développé à travers les gestes plus simples, les plus quotidiens.
Par sa mission unique de Mère de Dieu, Marie a pu déployer toutes les harmoniques de l’amour maternel le plus pur envers son petit enfant.
Et c’était Dieu, le Saint, l’Unique, JE SUIS. »
Dieu le Père « a donné son unique Fils au monde seulement à travers Marie » et « il désire avoir des enfants à travers Marie jusqu’à la fin du monde »
(Saint Louis-Marie de Montfort)
Dieu le Fils « s’est fait homme pour notre salut, mais en Marie et à travers Marie » et « il désire se former et pour ainsi dire s’incarner chaque jour à travers sa chère mère dans ses membres »
(Saint Louis-Marie de Montfort)
Dieu Esprit Saint « a communiqué à Marie, sa fidèle Epouse, ses dons ineffables » et « il désire former en Elle et à travers Elle des élus »
(Saint Louis-Marie de Montfort)
« Marie est totalement relative à Dieu et je l’appellerai volontiers la relation à Dieu, qui existe seulement en relation à Dieu. » [6]. C’est pourquoi Marie, la Toute Sainte, conduit à la Trinité.
Jean Paul II témoigne
« En lui répétant chaque jour "Totus tuus" [Je suis à toi, Marie] et en vivant en harmonie avec Elle, on peut parvenir à l’expérience du Père dans la confiance et dans l’amour sans limite (VD 169 et 215), à la docilité à l’Esprit Saint (VD 258) et à la transformation de soi selon l’image du Christ (VD 218-221) »
Consécration
Ô Marie, je te loue et je magnifie ta grandeur, ô mère de Dieu qui enfantas le Sauveur de nos âmes.
Je suis tout(e) à toi, Marie, pour que tu puisses me transformer à l’image de Jésus-Christ.
Je suis tout(e) à toi, Marie, pour que tu je sois docile à l’Esprit Saint.
Je suis tout(e) à toi, Marie, pour devenir librement enfant du Père, dans la confiance et l’amour.
O Marie, la Trinité est un mystère ineffable, et toute l’éternité ne suffira pas à sonder son mystère, entraîne moi dans ton élan d’amour, ô épouse parfaite des desseins du Père, du Fils et de l’Esprit Saint.
Amen
Je prie
Consécration par Marie : une spiritualité trinitaire
Reprenons l’image de l’épouse du Cantique des cantiques et des jeunes filles qui courent à la suite du Bien-aimé, Jésus.
Il s’agit de la Vierge Marie, de toi, de moi, et de l’Eglise.
Une énergie anime cette épouse, c’est l’Esprit de Dieu
(Rm 8,14), l’esprit d’adoption
(Rm 8,15).
En parlant d’adoption, nous comprenons que l’épouse ressemble au Fils, Jésus, qui est l’Epoux.
Dieu est toujours « plus grand », transcendant.
La charité de Dieu est plus vaste que l’âme qui en est baignée.
Cette transcendance vient du fait que l’époux est « le Fils », il conduit au Père, « plus grand que tout… »
La vie trinitaire se donne comme un parfum et demeure insaisissable…
L’Epoux a traversé les cieux
(He 4,14), et là également le suit l’épouse parfaite, (Marie, l’Eglise). Les âmes sont avec Jésus un seul esprit
(1Co 6,17), et s’accomplira en elles ce qui est écrit: « Père, comme toi en moi et moi en toi nous sommes un, de même qu’eux aussi soient un en nous » (Jn 17,21)
Marie
Lors de l’Annonciation, l’ange dit à Marie :
« L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. »
(Lc 1, 35).
Marie touche aux confins de la divinité, elle a une relation ineffable, sublime, avec le Père, le Fils et l’Esprit Saint…
« Elle reçoit cette immense charge et dignité d’être la Mère du Fils de Dieu, et, par conséquent, la fille de prédilection du Père et le sanctuaire du Saint-Esprit. » (Vatican II).
Lors de la Visitation chez Elisabeth, Marie offre la présence du Fils et sa salutation transmet l’effusion de l’Esprit Saint, Marie exulte et chante la louange du Père…
Lors de la Nativité de Jésus, Marie donne le Fils pendant que le Père donne la Paix aux hommes de bonne volonté, et l’Esprit Saint suscite la foi et la joie, etc.
Au calvaire, Marie s’associe au Fils, elle le voit remettre l’Esprit Saint et prier le Père.
Et depuis la Pentecôte, l’effusion de l’Esprit Saint a donné à la mère de Jésus une vie trinitaire encore plus forte, jusqu’à en faire la mère de l’Eglise…
L’amour secret de Marie pour la Trinité sainte, pour le Père, le Fils et l’Esprit Saint avec toutes ses modulations les plus exquises demeurera toujours un mystère caché pour nous.
C’est une réalité trop simple, trop pure, trop lumineuse pour être discernée par nos pauvres capacités naturelles. N’imaginons surtout pas de grands élans ou des émois spectaculaires.
Pas de place ici pour les extases, qui, selon l’enseignement de sainte Thérèse d’Avila, sont encore la marque d’une humanité non parfaitement accordées à l’action de Dieu.
L’amour divin, surnaturel de la Vierge a été en même temps le plus humain, le plus tendre, le plus concret qui puisse exister.
Il s’est incarné et s’est développé à travers les gestes plus simples, les plus quotidiens.
Par sa mission unique de Mère de Dieu, Marie a pu déployer toutes les harmoniques de l’amour maternel le plus pur envers son petit enfant.
Et c’était Dieu, le Saint, l’Unique, JE SUIS. »
Dieu le Père « a donné son unique Fils au monde seulement à travers Marie » et « il désire avoir des enfants à travers Marie jusqu’à la fin du monde »
(Saint Louis-Marie de Montfort)
Dieu le Fils « s’est fait homme pour notre salut, mais en Marie et à travers Marie » et « il désire se former et pour ainsi dire s’incarner chaque jour à travers sa chère mère dans ses membres »
(Saint Louis-Marie de Montfort)
Dieu Esprit Saint « a communiqué à Marie, sa fidèle Epouse, ses dons ineffables » et « il désire former en Elle et à travers Elle des élus »
(Saint Louis-Marie de Montfort)
« Marie est totalement relative à Dieu et je l’appellerai volontiers la relation à Dieu, qui existe seulement en relation à Dieu. » [6]. C’est pourquoi Marie, la Toute Sainte, conduit à la Trinité.
Jean Paul II témoigne
« En lui répétant chaque jour "Totus tuus" [Je suis à toi, Marie] et en vivant en harmonie avec Elle, on peut parvenir à l’expérience du Père dans la confiance et dans l’amour sans limite (VD 169 et 215), à la docilité à l’Esprit Saint (VD 258) et à la transformation de soi selon l’image du Christ (VD 218-221) »
Consécration
Ô Marie, je te loue et je magnifie ta grandeur, ô mère de Dieu qui enfantas le Sauveur de nos âmes.
Je suis tout(e) à toi, Marie, pour que tu puisses me transformer à l’image de Jésus-Christ.
Je suis tout(e) à toi, Marie, pour que tu je sois docile à l’Esprit Saint.
Je suis tout(e) à toi, Marie, pour devenir librement enfant du Père, dans la confiance et l’amour.
O Marie, la Trinité est un mystère ineffable, et toute l’éternité ne suffira pas à sonder son mystère, entraîne moi dans ton élan d’amour, ô épouse parfaite des desseins du Père, du Fils et de l’Esprit Saint.
Amen
Je prie
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Trente Trois jours pour se consacrer à Jésus par Marie!!!
Trente Troisième Jour
Faire nôtre la consécration du monde au cœur immaculé de Marie.
Dans l’introduction, nous avons évoqué l’appel de Fatima et les « signes des temps », le lien entre la chute du communisme athée (1989-1991) et la consécration du monde au cœur immaculé de Marie (1984).
Durant les jours précédents, nous avons consacré notre propre vie, et, chaque jour, nous avons aussi prié pour le monde.
Mieux nous sommes consacrés et mieux nous « consacrons » le monde.
En ce dernier jour, nous allons expliquer et approfondir cette dimension.
Peut-on consacrer son pays ?
Nous devinons la difficulté : tous les habitants du pays ne sont pas croyants, ou ne prient pas, et nous ne pouvons pas agir en leur nom.
Il y a la consécration personnelle ou en groupe, mais, parce que la consécration demande la liberté, en toute rigueur, pour la consécration d’un pays, il faut parler de consécration votive : ce n’est pas une consécration formelle (qui requiert le consentement), c’est une intercession pour le pays.
Il est excellent de consacrer son pays, car, de même que le péché est personnel et a des conséquences sociales, de même la prière de consécration est personnelle mais elle a des conséquences sociales.
La consécration à Jésus par les mains de Marie opère des miracles dans la vie des Chrétiens, mais aussi dans la vie des pays.
Jean Paul II a montré l’exemple :
« Tout péché est personnel d’un certain point de vue, et d’un autre point de vue, tout péché est social en ce que, et parce que, il a aussi des conséquences sociales!
C’est entre les mains de cette Mère, c’est à son Cœur immaculé - auquel nous avons confié plusieurs fois l’humanité entière perturbée par le péché et déchirée par tant de tensions et de conflits - que je remets spécialement cette intention: que par son intercession, l’humanité découvre et parcoure le chemin de la pénitence, l’unique chemin capable de la conduire à une totale réconciliation !
Consécration du monde par Jean Paul II en 1984
Nous sommes le 25 mars 1984, fête de l’Annonciation.
Sur la place Saint-Pierre en communion spirituelle avec tous les évêques du monde convoqués précédemment, le pape Jean Paul II évoque le fiat prononcé par Marie au moment de l’Annonciation, et, en suivant la consécration du Christ Rédempteur (Jn 17, 19), il consacre au Cœur immaculé de Marie tous les hommes et tous les peuples.
C’est à nous maintenant de nous unir à sa prière :
"Ô Mère des hommes et des peuples, toi qui connais toutes leurs souffrances et leurs espérances, toi qui ressens d’une façon maternelle toutes les luttes entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres qui secouent le monde contemporain, reçoit l’appel que, mus par l’Esprit Saint, nous adressons directement à ton Cœur, et avec ton amour de mère et de servante du Seigneur, embrasse notre monde humain, que nous t’offrons et te consacrons, pleins d’inquiétude pour le sort terrestre et éternel des hommes et des peuples.
Nous t’offrons et te consacrons d’une manière spéciale les hommes et les nations qui ont particulièrement besoin de cette offrande et de cette consécration.
"Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu!
Ne rejette pas nos prières alors que nous sommes dans l’épreuve!".
“Pour eux, a-t-il dit, je me consacre moi-même, afin qu’ils soient eux aussi consacrés en vérité” (Jn 17, 19).
Nous voulons nous unir à notre Rédempteur en cette consécration pour le monde et pour les hommes, laquelle, dans le cœur divin, a le pouvoir d’obtenir le pardon et de procurer la réparation.
La puissance de cette consécration dure dans tous les temps, elle embrasse tous les hommes, peuples et nations, elle surpasse tout mal que l’esprit des ténèbres est capable de réveiller dans le cœur de l’homme et dans son histoire, et que, de fait, il a réveillé à notre époque.
Combien profondément nous sentons le besoin de consécration pour l’humanité et pour le monde, pour notre monde contemporain, dans l’unité du Christ lui-même !
À l’œuvre rédemptrice du Christ, en effet, doit participer le monde par l’intermédiaire de l’Église.
C’est ce que manifeste la présente Année de la Rédemption, le Jubilé extraordinaire de toute l’Église.
Prière à Marie
En cette Année sainte, bénie sois-tu par-dessus toute créature, toi, la servante du Seigneur, qui as obéi de la manière la plus pleine à ce divin appel!
Sois saluée, toi qui t’es entièrement unie à la consécration rédemptrice de ton Fils! Mère de l’Église!
Enseigne au Peuple de Dieu les chemins de la foi, de l’espérance et de la charité!
Éclaire spécialement les peuples dont tu attends de nous la consécration et l’offrande!
Aide-nous à vivre dans la vérité de la consécration du Christ pour toute la famille humaine du monde contemporain!
En te confiant, ô Mère, le monde, tous les hommes et tous les peuples, nous te confions aussi la consécration même du monde et nous la mettons dans ton cœur maternel.
Ô Cœur immaculé !
Aide-nous à vaincre la menace du mal qui s’enracine si facilement dans le cœur des hommes d’aujourd’hui et qui, avec ses effets incommensurables, pèse déjà sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l’avenir !
De la faim et de la guerre, délivre-nous !
De la guerre nucléaire, d’une autodestruction incalculable, de toutes sortes de guerres, délivre-nous !
Des péchés contre la vie de l’homme depuis ses premiers moments, délivre-nous !
De la haine et de la dégradation de la dignité des fils de Dieu, délivre-nous !
De tous les genres d’injustice dans la vie sociale, nationale et internationale, délivre-nous !
De la facilité avec laquelle on piétine les commandements de Dieu, délivre-nous !
De la tentative d’éteindre dans les cœurs humains la vérité même de Dieu, délivre-nous !
De la perte de la conscience du bien et du mal, délivre-nous !
Des péchés contre l’Esprit Saint, délivre-nous ! Délivre-nous !
Écoute, ô Mère du Christ, ce cri chargé de la souffrance de tous les hommes !Chargé de la souffrance de sociétés entières !
Aide-nous, par la puissance de l’Esprit Saint, à vaincre tout péché : le péché de l’homme et le “péché du monde”, le péché sous toutes ses formes.
Que se révèle encore une fois dans l’histoire du monde l’infinie puissance salvifique de la Rédemption, la puissance de l’amour miséricordieux ! Qu’il arrête le mal ! Qu’il transforme les consciences !
Que dans ton Cœur immaculé se manifeste pour tous la lumière de l’espérance ! ».
(Jean Paul II, 25 mars 1984)
Consécration votive des paroisses, des entreprises, des écoles, des communes, des régions!
Dans le même esprit, nous pouvons vivre une consécration votive, de notre famille, entreprise, école, université, paroisse, communauté, commune, région…
Cela n’engage pas ceux qui ne le désirent pas (consécration « votive »).
Comment faire ?
Il faut se placer dans l’obéissance à l’Eglise locale.
Il est bon d’annoncer une neuvaine préparatoire avant la date choisie.
Proposer aux gens de s’inscrire (pour mieux les informer).
Pendant cette neuvaine, proposer aux participants une prière à lire à la maison,
Et proposer le sacrement de réconciliation.
Il est bon aussi d’organiser un tour de rôle pour jeûner une journée ;
Organiser une heure d’adoration, un chapelet ensemble, etc.
Le 9° jour, les participants sont invités à la consécration qui peut se faire pendant la sainte messe. Et on peut organiser une fête.
La prière de « consécration votive »
- peut être la prière d’un saint, par exemple saint Louis-Marie de Montfort (, que l’on récite ensemble à l’intention de notre famille, paroisse ou ville.
La Prière de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
« Je Vous salue Marie » :
« Je Vous salue Marie, Fille bien-aimée du Père Éternel ; je vous salue, Marie, Mère admirable du Fils ; je vous salue, Marie, Épouse très fidèle du Saint-Esprit ; je vous salue, Marie, ma chère Mère, mon aimable Maîtresse et ma puissante Souveraine, je vous salue, ma joie, ma gloire, mon cœur et mon âme !
Vous êtes toute à moi par miséricorde, et je suis tout à vous par justice.
Et je ne le suis pas encore assez : je me donne à vous tout entier de nouveau, en qualité d'esclave éternel, sans rien réserver pour moi ni pour autre.
Si vous voyez encore en moi quelque chose qui ne vous appartienne pas, je vous supplie de le prendre en ce moment, et de vous rendre la Maîtresse absolue de mon pouvoir ; de détruire et déraciner et d'y anéantir tout ce qui déplaît à Dieu, et d'y planter, d'y élever et d'y opérer tout ce qui vous plaira.
Et que la lumière de votre foi dissipe les ténèbres de mon esprit ; que votre humilité profonde prenne la place de mon orgueil ; que votre contemplation sublime arrête les distractions de mon imagination vagabonde ; que votre vue continuelle de Dieu remplisse ma mémoire de votre présence ; que l'incendie de la charité de votre cœur dilate et embrase la tiédeur et la froideur du mien ; que vos vertus prennent la place de mes péchés ; que vos mérites soient mon ornement et mon supplément devant Dieu.
Enfin, ma très chère et bien-aimée Mère, faites, s'il se peut, que je n'aie point d'autre esprit que le vôtre pour connaître Jésus-Christ et ses divines volontés ; que je n'aie point d'autre âme que la vôtre pour louer et glorifier le Seigneur ; que je n'aie point d'autre cœur que le vôtre pour aimer Dieu d'un amour pur et d'un amour ardent comme vous.
Ainsi soit-il. »
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716)
- On peut demander au prêtre (ou évêque) de composer une prière adaptée.
- On peut dire aussi, de manière très simple :
« Vierge Marie, daigne recevoir la consécration votive de notre [famille, paroisse, école, ville, pays…], viens nous guider vers Jésus, rends-nous fidèle au Saint Esprit, pour que nous puissions comprendre et accomplir la volonté du Père.
Que ton intercession nous protège aujourd’hui et dans l’éternité.
Amen »
Je prie
Faire nôtre la consécration du monde au cœur immaculé de Marie.
Dans l’introduction, nous avons évoqué l’appel de Fatima et les « signes des temps », le lien entre la chute du communisme athée (1989-1991) et la consécration du monde au cœur immaculé de Marie (1984).
Durant les jours précédents, nous avons consacré notre propre vie, et, chaque jour, nous avons aussi prié pour le monde.
Mieux nous sommes consacrés et mieux nous « consacrons » le monde.
En ce dernier jour, nous allons expliquer et approfondir cette dimension.
Peut-on consacrer son pays ?
Nous devinons la difficulté : tous les habitants du pays ne sont pas croyants, ou ne prient pas, et nous ne pouvons pas agir en leur nom.
Il y a la consécration personnelle ou en groupe, mais, parce que la consécration demande la liberté, en toute rigueur, pour la consécration d’un pays, il faut parler de consécration votive : ce n’est pas une consécration formelle (qui requiert le consentement), c’est une intercession pour le pays.
Il est excellent de consacrer son pays, car, de même que le péché est personnel et a des conséquences sociales, de même la prière de consécration est personnelle mais elle a des conséquences sociales.
La consécration à Jésus par les mains de Marie opère des miracles dans la vie des Chrétiens, mais aussi dans la vie des pays.
Jean Paul II a montré l’exemple :
« Tout péché est personnel d’un certain point de vue, et d’un autre point de vue, tout péché est social en ce que, et parce que, il a aussi des conséquences sociales!
C’est entre les mains de cette Mère, c’est à son Cœur immaculé - auquel nous avons confié plusieurs fois l’humanité entière perturbée par le péché et déchirée par tant de tensions et de conflits - que je remets spécialement cette intention: que par son intercession, l’humanité découvre et parcoure le chemin de la pénitence, l’unique chemin capable de la conduire à une totale réconciliation !
Consécration du monde par Jean Paul II en 1984
Nous sommes le 25 mars 1984, fête de l’Annonciation.
Sur la place Saint-Pierre en communion spirituelle avec tous les évêques du monde convoqués précédemment, le pape Jean Paul II évoque le fiat prononcé par Marie au moment de l’Annonciation, et, en suivant la consécration du Christ Rédempteur (Jn 17, 19), il consacre au Cœur immaculé de Marie tous les hommes et tous les peuples.
C’est à nous maintenant de nous unir à sa prière :
"Ô Mère des hommes et des peuples, toi qui connais toutes leurs souffrances et leurs espérances, toi qui ressens d’une façon maternelle toutes les luttes entre le bien et le mal, entre la lumière et les ténèbres qui secouent le monde contemporain, reçoit l’appel que, mus par l’Esprit Saint, nous adressons directement à ton Cœur, et avec ton amour de mère et de servante du Seigneur, embrasse notre monde humain, que nous t’offrons et te consacrons, pleins d’inquiétude pour le sort terrestre et éternel des hommes et des peuples.
Nous t’offrons et te consacrons d’une manière spéciale les hommes et les nations qui ont particulièrement besoin de cette offrande et de cette consécration.
"Sous l’abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu!
Ne rejette pas nos prières alors que nous sommes dans l’épreuve!".
“Pour eux, a-t-il dit, je me consacre moi-même, afin qu’ils soient eux aussi consacrés en vérité” (Jn 17, 19).
Nous voulons nous unir à notre Rédempteur en cette consécration pour le monde et pour les hommes, laquelle, dans le cœur divin, a le pouvoir d’obtenir le pardon et de procurer la réparation.
La puissance de cette consécration dure dans tous les temps, elle embrasse tous les hommes, peuples et nations, elle surpasse tout mal que l’esprit des ténèbres est capable de réveiller dans le cœur de l’homme et dans son histoire, et que, de fait, il a réveillé à notre époque.
Combien profondément nous sentons le besoin de consécration pour l’humanité et pour le monde, pour notre monde contemporain, dans l’unité du Christ lui-même !
À l’œuvre rédemptrice du Christ, en effet, doit participer le monde par l’intermédiaire de l’Église.
C’est ce que manifeste la présente Année de la Rédemption, le Jubilé extraordinaire de toute l’Église.
Prière à Marie
En cette Année sainte, bénie sois-tu par-dessus toute créature, toi, la servante du Seigneur, qui as obéi de la manière la plus pleine à ce divin appel!
Sois saluée, toi qui t’es entièrement unie à la consécration rédemptrice de ton Fils! Mère de l’Église!
Enseigne au Peuple de Dieu les chemins de la foi, de l’espérance et de la charité!
Éclaire spécialement les peuples dont tu attends de nous la consécration et l’offrande!
Aide-nous à vivre dans la vérité de la consécration du Christ pour toute la famille humaine du monde contemporain!
En te confiant, ô Mère, le monde, tous les hommes et tous les peuples, nous te confions aussi la consécration même du monde et nous la mettons dans ton cœur maternel.
Ô Cœur immaculé !
Aide-nous à vaincre la menace du mal qui s’enracine si facilement dans le cœur des hommes d’aujourd’hui et qui, avec ses effets incommensurables, pèse déjà sur la vie actuelle et semble fermer les voies vers l’avenir !
De la faim et de la guerre, délivre-nous !
De la guerre nucléaire, d’une autodestruction incalculable, de toutes sortes de guerres, délivre-nous !
Des péchés contre la vie de l’homme depuis ses premiers moments, délivre-nous !
De la haine et de la dégradation de la dignité des fils de Dieu, délivre-nous !
De tous les genres d’injustice dans la vie sociale, nationale et internationale, délivre-nous !
De la facilité avec laquelle on piétine les commandements de Dieu, délivre-nous !
De la tentative d’éteindre dans les cœurs humains la vérité même de Dieu, délivre-nous !
De la perte de la conscience du bien et du mal, délivre-nous !
Des péchés contre l’Esprit Saint, délivre-nous ! Délivre-nous !
Écoute, ô Mère du Christ, ce cri chargé de la souffrance de tous les hommes !Chargé de la souffrance de sociétés entières !
Aide-nous, par la puissance de l’Esprit Saint, à vaincre tout péché : le péché de l’homme et le “péché du monde”, le péché sous toutes ses formes.
Que se révèle encore une fois dans l’histoire du monde l’infinie puissance salvifique de la Rédemption, la puissance de l’amour miséricordieux ! Qu’il arrête le mal ! Qu’il transforme les consciences !
Que dans ton Cœur immaculé se manifeste pour tous la lumière de l’espérance ! ».
(Jean Paul II, 25 mars 1984)
Consécration votive des paroisses, des entreprises, des écoles, des communes, des régions!
Dans le même esprit, nous pouvons vivre une consécration votive, de notre famille, entreprise, école, université, paroisse, communauté, commune, région…
Cela n’engage pas ceux qui ne le désirent pas (consécration « votive »).
Comment faire ?
Il faut se placer dans l’obéissance à l’Eglise locale.
Il est bon d’annoncer une neuvaine préparatoire avant la date choisie.
Proposer aux gens de s’inscrire (pour mieux les informer).
Pendant cette neuvaine, proposer aux participants une prière à lire à la maison,
Et proposer le sacrement de réconciliation.
Il est bon aussi d’organiser un tour de rôle pour jeûner une journée ;
Organiser une heure d’adoration, un chapelet ensemble, etc.
Le 9° jour, les participants sont invités à la consécration qui peut se faire pendant la sainte messe. Et on peut organiser une fête.
La prière de « consécration votive »
- peut être la prière d’un saint, par exemple saint Louis-Marie de Montfort (, que l’on récite ensemble à l’intention de notre famille, paroisse ou ville.
La Prière de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort
« Je Vous salue Marie » :
« Je Vous salue Marie, Fille bien-aimée du Père Éternel ; je vous salue, Marie, Mère admirable du Fils ; je vous salue, Marie, Épouse très fidèle du Saint-Esprit ; je vous salue, Marie, ma chère Mère, mon aimable Maîtresse et ma puissante Souveraine, je vous salue, ma joie, ma gloire, mon cœur et mon âme !
Vous êtes toute à moi par miséricorde, et je suis tout à vous par justice.
Et je ne le suis pas encore assez : je me donne à vous tout entier de nouveau, en qualité d'esclave éternel, sans rien réserver pour moi ni pour autre.
Si vous voyez encore en moi quelque chose qui ne vous appartienne pas, je vous supplie de le prendre en ce moment, et de vous rendre la Maîtresse absolue de mon pouvoir ; de détruire et déraciner et d'y anéantir tout ce qui déplaît à Dieu, et d'y planter, d'y élever et d'y opérer tout ce qui vous plaira.
Et que la lumière de votre foi dissipe les ténèbres de mon esprit ; que votre humilité profonde prenne la place de mon orgueil ; que votre contemplation sublime arrête les distractions de mon imagination vagabonde ; que votre vue continuelle de Dieu remplisse ma mémoire de votre présence ; que l'incendie de la charité de votre cœur dilate et embrase la tiédeur et la froideur du mien ; que vos vertus prennent la place de mes péchés ; que vos mérites soient mon ornement et mon supplément devant Dieu.
Enfin, ma très chère et bien-aimée Mère, faites, s'il se peut, que je n'aie point d'autre esprit que le vôtre pour connaître Jésus-Christ et ses divines volontés ; que je n'aie point d'autre âme que la vôtre pour louer et glorifier le Seigneur ; que je n'aie point d'autre cœur que le vôtre pour aimer Dieu d'un amour pur et d'un amour ardent comme vous.
Ainsi soit-il. »
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716)
- On peut demander au prêtre (ou évêque) de composer une prière adaptée.
- On peut dire aussi, de manière très simple :
« Vierge Marie, daigne recevoir la consécration votive de notre [famille, paroisse, école, ville, pays…], viens nous guider vers Jésus, rends-nous fidèle au Saint Esprit, pour que nous puissions comprendre et accomplir la volonté du Père.
Que ton intercession nous protège aujourd’hui et dans l’éternité.
Amen »
Je prie
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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