Le jugement particulier de notre âme
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Le jugement particulier de notre âme
Le jugement particulier de notre âme
« Tous nous devons comparaître devant le tribunal du Christ » (2 Corinthiens 5, 10)
PREMIER POINT
Considérons la comparution de l’âme devant son juge, l’accusation, l’examen et la sentence. Commençons par la comparution de l’âme devant son juge. C’est un sentiment commun parmi les théologiens que le jugement particulier se fait au moment où l’homme expire et que, dans le lieu même où l’âme se sépare de son corps, elle est jugée par Jésus Christ. Jésus Christ, n’envoie personne à sa place; c’est lui-même qui vient pour le jugement. « A l’heure que vous ne penserez pas, dit saint Luc, le Fils de l’homme viendra » (Luc 12, 40). « Objet de joie pour les justes, la venue de Jésus Christ, dit saint Augustin, sera terrible pour les impies ». Oh! Quelle épouvante s’emparera de celui qui, se trouvant pour la première fois en face du Rédempteur, le verra tout indigné. « Devant la face de son indignation, qui subsistera? » (Nahum 1, 6) se demande le prophète. A cette pensée, le vénérable Père Louis du Pont était saisi d’un tel tremblement qu’il faisait trembler même sa cellule. Le vénérable Père Juvénal Ancina, entendant un jour chanter le Dies irae, et se représentant les terreurs de l’âme sur le point d’être jugée, prit aussitôt la résolution de quitter le monde et il le quitta en effet; « L’indignation du roi est un message de mort » (Proverbes 16, 14); et pour le pécheur la vue de son juge irrité sera le prélude de sa condamnation. D’après saint Bernard, l’âme souffrira plus de voir le courroux de Jésus Christ que de se trouver même en enfer. « Oui, dit le Saint, elle aimerait mieux être au fond de l’enfer ».
On a parfois vu des criminels se couvrir d’une sueur froide rien qu’à se trouver en présence d’un juge sur la terre. Pison, comparaissant devant le Sénat en habit d’accusé, éprouva une telle confusion qu’il se donna lui-même la mort. Quelle peine pour un enfant ou pour un sujet de savoir, l’un son père, l’autre son roi gravement irrité contre lui! Mais quelle peine bien plus grande encore éprouvera l’âme en voyant ce Jésus Christ, qu’elle aura méprisé pendant sa vie. « Ils verront, dit l’Écriture, celui qu’ils auront transpercé » (Jean 19, 37). Cet Agneau, qui l’a traitée jusque-là avec tant de patience, l’âme alors le verra plein d’une indignation qu’elle désespérera de jamais apaiser. Aussi demandera-t-elle aux montagnes de l’écraser et de la dérober ainsi au courroux de l’Agneau divin. « Montagnes et rochers, tombez sur nous, et cachez-nous de la colère de l’Agneau » (Apocalypse 6, 16). « A cette heure ils verront le Fils de l’homme », dit saint Luc en parlant du jugement (Luc 21, 27). C’est dans son humanité que le juge se fera voir et quel supplice en ressentira le pécheur! Car à la vue de celui qui s’immola pour son salut, sa conscience ne lui reprochera que plus vivement son ingratitude. Quand le Sauveur s’élevait vers les cieux, les anges disaient aux disciples: « Ce Jésus qui, du milieu de vous, a été enlevé au ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Actes 1, 11). Il viendra donc, comme juge, avec les mêmes plaies qu’il avait en quittant cette terre. Quelle joie pour ceux qui sont avides de le contempler, s’écrie l’abbé Rupert, mais pour ceux qui sont réduits à l’attendre quel sujet de crainte! Comme la vue de ces plaies consolera les justes et comme elle épouvantera les pécheurs! Lorsque Joseph dit à ses frères: « Je suis Joseph que vous avez vendu », ceux-ci, raconte la Sainte Écriture, « furent terrifiés au point de ne pouvoir même plus proférer une seule parole » (Genèse 45, 3). Que répondra donc le pécheur à Jésus Christ? « Aura-t-il par hasard, dit Eusèbe d’Emèse, le front d’en appeler à sa miséricorde, quand il devra précisément rendre compte du mépris qu’il aura fait de cette même miséricorde? » « Que fera-t-il donc, s’écrie saint Augustin? Où fuira-t-il, alors qu’il verra au-dessus de lui son juge irrité, sous ses pieds l’horrible enfer, à sa droite tant de péchés qui l’accablent, à sa gauche les démons tout prêts à exécuter la sentence, au-dedans de lui-même sa conscience qui le déchire? Ainsi cerné de toutes parts, où fuira-t-il? »
DEUXIÈME POINT
Considérez l’accusation et l’examen. « Le jugement se tint, dit Daniel, et , les livres furent ouverts » (Daniel 7, 10). Il y aura deux livres: l’Évangile, on lira ce que l’accusé devait faire; dans la conscience, on verra ce qu’il a fait. « Chacun, dit saint Jérôme, verra ses oeuvres ». Richesses, dignité, titres de noblesse, rien de tout cela ne sera placé dans la balance de la justice divine; on n’y placera que nos oeuvres. « Vous avez été pesé dans la balance, dit Daniel au roi Balthasar, et vous avez été trouvé trop léger » (Daniel 5, 27). Sur quoi le P. Alvarez fait cette remarque: « Ce n’est pas l’or du roi, ce ne sont pas ses royaumes que l’on met dans la balance; c’est le roi seul qu’on pèse ». Voici venir les accusateurs; et d’abord le démon. « Debout tout à côté du tribunal de Jésus Christ, le démon, dit saint Augustin, lira notre profession de foi et il nous mettra sous les yeux tout ce que nous aurons fait de péchés; à quel jour, à quelle heure nous les aurons commis ». Il lira notre profession de foi, c’est-à-dire qu’il nous rappellera parmi nos promesses, celles que nous aurons violées; après quoi il présentera la liste de tous nos péchés avec le jour et l’heure où nous y serons tombés. Alors, selon saint Cyprien, s’adressant au souverain Juge, il s’écriera: « Je n’ai été ni souffleté ni flagellé pour eux ». Non, Seigneur, je n’ai rien souffert pour ce coupable; mais vous, vous êtes mort pour le sauver. Eh bien! Il vous a abandonné pour se faire mon esclave; par conséquent il m’appartient. Les anges gardiens se présentent aussi comme accusateurs. « Chaque Ange gardien, dit Origène, vient rendre témoignage. Il rappelle combien d’années il a entouré cet homme de ses soins et avec quel mépris il en fut repoussé ». Ainsi se vérifiera cette parole: « Ses amis l’ont tous méprisé » (Lamentations 1, 2). Il n’y a pas jusqu’aux murs qui ne se fassent accusateurs, ces murs qui ont vu le coupable à l’oeuvre. « Du milieu de la muraille, dit Habacuc, la pierre criera » (Habacuc 2, 11). Quelle accusatrice aussi que la propre conscience du coupable! « Leur conscience rendra témoignage contre eux… au jour où Dieu jugera » (Romains 2, 15-16). Et, dit saint Bernard, les péchés eux-mêmes parleront. « C’est toi, s’écrieront-ils, c’est toi qui nous a faits; nous sommes ton ouvrage: nous ne te quitterons pas ». Enfin, pour derniers accusateurs, il y aura, dit saint Jean Chrysostome, les plaies de Jésus Christ. Les clous se plaindront de toi; les cicatrices du Sauveur prendront une voix contre toi; sa croix se fera ton accusateur. On passera ensuite à l’examen.
« En ce jour-là, dit le Seigneur, je scruterai Jérusalem avec des lampes » (Sophonie 1, 12). La lampe, dit Mendoza, projette sa lumière dans tous les coins et recoins de la maison. Et Cornelius a Lapide, expliquant aussi cette expression: avec des lampes, dit qu’en ce moment Dieu mettra sous les yeux du coupable les exemples des saints, toutes les inspirations et les lumières qu’il lui aura données pendant sa vie, comme aussi toutes les années qu’il lui aura concédées pour opérer le bien. « Il appellera le temps contre moi » (Lamentations 1, 15). Il faudra, dit saint Anselme: « Que répondras-tu en ce jour-là, quand il te sera demandé compte, jusqu’au moindre coup d’oeil, de tout le temps de vie à toi octroyé et de la manière dont tu l’auras employé? », « que le pécheur rende compte du moindre clin d’oeil ». Le prophète ajoute: « Le Seigneur purifiera les fils de Lévi et il les fera passer par le creuset » (Malachie 3, 3), c’est-à-dire que, comme on purifie l’or, en le dégageant de toutes les scories, ainsi seront examinées même les bonnes oeuvres, confessions, communions, etc. « Car dit le Seigneur, lorsque le temps en sera venu, je jugerai les justices » (Psaume 74, 3). Que dis-je? C’est à peine si le juste lui-même se sauvera, comme saint Pierre le déclare: « Le juste aura de la peine à se sauver; mais l’impie et le pécheur, où se présenteront-ils? » (1 Pierre 4, 18). « Mais, reprend saint Grégoire, si l’on doit rendre compte de la moindre parole oiseuse, quel compte ne faudra-t-il pas rendre d’une parole impure? » Que sera-ce donc de tant de mauvaises pensées, auxquelles on aura consenti, et de cette multitude de paroles déshonnêtes qu’on aura proférées? Et quant aux scandaleux en particulier, voici ce que le Seigneur dit à l’adresse de ces ravisseurs d’âmes: « J’irai à leur rencontre comme une ourse qui vient de se voir arracher ses petits » (Osée 13, . Enfin le juge prononcera sur les oeuvres du pécheur. « Donnez-lui, dira-t-il, le fruit de ses mains » (Proverbes 31, 31); payez-le selon les oeuvres qu’il a faites.
TROISIÈME POINT
En définitive, pour obtenir le salut éternel, il faudra que l’âme se présente au jugement avec des oeuvres conformes à celles de Jésus Christ. « Car ceux qu’il a connus par sa prescience, il les a aussi prédestinés pour être conformes à l’image de son Fils » (Romains 8, 29). Voilà précisément ce qui faisait trembler Job: « Que ferais-je, s’écriait-il, lorsque Dieu se lèvera pour me juger? Et lorsqu’il m’interrogera, que lui répondrai-je? » (Job 31, 14). Un serviteur de Philippe II, ayant proféré un mensonge, en fut repris par le roi qui lui dit: Eh quoi! Vous me trompez. Il n’en fallut pas davantage pour que le malheureux, rentré chez lui, mourût de douleur. Or, en face de Jésus Christ, son juge, que fera le pécheur et que répondra-t-il? Hélas! Il imitera cet homme de l’Évangile, lequel, étant entré sans la robe nuptiale et ne sachant que répondre, « resta muet » (Matthieu 22, 12). Son péché même lui fermera la bouche, et, comme dit le Psalmiste, « chacune de ses iniquités lui servira de bâillon » (Psaume 106, 42). D’après saint Basile, la confusion qu’éprouvera le pécheur en ce moment lui sera un plus grand tourment que le feu même de l’enfer. « Horrible sera le feu, mais plus horrible sera la honte ».
Enfin voici que le juge va prononcer la sentence. « Va-t’en loin de moi, maudit, au feu éternel » (Matthieu 25, 41). « Oh! Quel épouvantable coup de tonnerre, s’écrie Denys le Chartreux ». « Celui que ce coup de foudre ne fait pas trembler, dit saint Anselme, n’est pas seulement endormi, il est mort ». Et Eusèbe ajoute: « Telle sera l’épouvante des pécheurs, en entendant retentir la sentence de leur condamnation, que, s’ils n’étaient immortels, ils mourraient une seconde fois ». « Il ne s’agira pas alors, dit saint Thomas de Villeneuve, de recourir à la prière; personne non plus ne lèvera une voix suppliante; plus d’amis, plus de père ». Aussi bien à qui recourraient les pécheurs? A Dieu, peut-être, après l’avoir tant méprisé? « Malheureux! Dit saint Basile, qui te sauvera alors et comptes-tu sur ce Dieu, que tu as tant outragé? » Est-ce aux saints, à la Vierge Marie qu’ils vont avoir recours? Non. « Car alors les étoiles, c’est-à-dire nos saints Patrons, tomberont du ciel, et la lune, c’est-à-dire Marie, ne donnera plus sa lumière » (Matthieu 24, 29). « La Vierge Marie s’enfuira, dit saint Augustin, de la porte du paradis ».
« Hélas! S’écrie saint Thomas de Villeneuve, avec quelle indifférence nous entendons parler du jugement, comme si la sentence de condamnation ne pouvait pas nous frapper et que le jour de notre propre jugement ne dût jamais arriver ». « Quelle folie, dit encore le même saint, que nous soyons en si grande assurance au milieu d’un si grand péril! » Écoutez, mon cher frère l’avertissement que vous donne saint Augustin: « Ne dites jamais en vous-même: Est-il possible que Dieu se décide à me damner? » Non, ne parlez pas de la sorte; car les Juifs, non plus ne voulaient pas admettre qu’ils dussent être exterminés; et tant de damnés ne croyaient pas davantage qu’ils seraient précipités dans l’abîme. Mais le châtiment a fini par éclater. « La fin vient. Elle vient la fin. C’est maintenant que je répandrai ma colère sur toi et que je te jugerai » (Ezéchiel 7, 6). « Pour vous aussi, dit saint Augustin, arrivera le jour du jugement, et vous verrez combien étaient véritables les menaces du Seigneur ». « Et maintenant, ajoute saint Eloi, à nous de décider ici même quel jugement nous voulons avoir ». Pour cela qu’avons-nous à faire? Régler nos comptes avant le jugement, d’après le conseil du Saint-Esprit: « Avant le jugement prépare la justice » (Ecclésiastique 18, 19). Saint Bonaventure dit que les négociants prudents ont soin, pour éviter la ruine, de réviser leurs comptes, et de les tenir en bon état; et saint Augustin: « Nous pouvons apaiser le juge avant le jugement; mais une fois à son tribunal, nous ne le pouvons plus ». Disons donc au Seigneur avec saint Bernard: « C’est avec mon jugement tout fait et non pas à faire, que je veux me présenter devant vous ». O Jésus, mon juge, je veux que vous me jugiez et que vous me punissiez en cette vie; car maintenant c’est le temps de la miséricorde et vous pouvez me pardonner; mais après la mort ce sera le temps de la justice.
« Tous nous devons comparaître devant le tribunal du Christ » (2 Corinthiens 5, 10)
PREMIER POINT
Considérons la comparution de l’âme devant son juge, l’accusation, l’examen et la sentence. Commençons par la comparution de l’âme devant son juge. C’est un sentiment commun parmi les théologiens que le jugement particulier se fait au moment où l’homme expire et que, dans le lieu même où l’âme se sépare de son corps, elle est jugée par Jésus Christ. Jésus Christ, n’envoie personne à sa place; c’est lui-même qui vient pour le jugement. « A l’heure que vous ne penserez pas, dit saint Luc, le Fils de l’homme viendra » (Luc 12, 40). « Objet de joie pour les justes, la venue de Jésus Christ, dit saint Augustin, sera terrible pour les impies ». Oh! Quelle épouvante s’emparera de celui qui, se trouvant pour la première fois en face du Rédempteur, le verra tout indigné. « Devant la face de son indignation, qui subsistera? » (Nahum 1, 6) se demande le prophète. A cette pensée, le vénérable Père Louis du Pont était saisi d’un tel tremblement qu’il faisait trembler même sa cellule. Le vénérable Père Juvénal Ancina, entendant un jour chanter le Dies irae, et se représentant les terreurs de l’âme sur le point d’être jugée, prit aussitôt la résolution de quitter le monde et il le quitta en effet; « L’indignation du roi est un message de mort » (Proverbes 16, 14); et pour le pécheur la vue de son juge irrité sera le prélude de sa condamnation. D’après saint Bernard, l’âme souffrira plus de voir le courroux de Jésus Christ que de se trouver même en enfer. « Oui, dit le Saint, elle aimerait mieux être au fond de l’enfer ».
On a parfois vu des criminels se couvrir d’une sueur froide rien qu’à se trouver en présence d’un juge sur la terre. Pison, comparaissant devant le Sénat en habit d’accusé, éprouva une telle confusion qu’il se donna lui-même la mort. Quelle peine pour un enfant ou pour un sujet de savoir, l’un son père, l’autre son roi gravement irrité contre lui! Mais quelle peine bien plus grande encore éprouvera l’âme en voyant ce Jésus Christ, qu’elle aura méprisé pendant sa vie. « Ils verront, dit l’Écriture, celui qu’ils auront transpercé » (Jean 19, 37). Cet Agneau, qui l’a traitée jusque-là avec tant de patience, l’âme alors le verra plein d’une indignation qu’elle désespérera de jamais apaiser. Aussi demandera-t-elle aux montagnes de l’écraser et de la dérober ainsi au courroux de l’Agneau divin. « Montagnes et rochers, tombez sur nous, et cachez-nous de la colère de l’Agneau » (Apocalypse 6, 16). « A cette heure ils verront le Fils de l’homme », dit saint Luc en parlant du jugement (Luc 21, 27). C’est dans son humanité que le juge se fera voir et quel supplice en ressentira le pécheur! Car à la vue de celui qui s’immola pour son salut, sa conscience ne lui reprochera que plus vivement son ingratitude. Quand le Sauveur s’élevait vers les cieux, les anges disaient aux disciples: « Ce Jésus qui, du milieu de vous, a été enlevé au ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (Actes 1, 11). Il viendra donc, comme juge, avec les mêmes plaies qu’il avait en quittant cette terre. Quelle joie pour ceux qui sont avides de le contempler, s’écrie l’abbé Rupert, mais pour ceux qui sont réduits à l’attendre quel sujet de crainte! Comme la vue de ces plaies consolera les justes et comme elle épouvantera les pécheurs! Lorsque Joseph dit à ses frères: « Je suis Joseph que vous avez vendu », ceux-ci, raconte la Sainte Écriture, « furent terrifiés au point de ne pouvoir même plus proférer une seule parole » (Genèse 45, 3). Que répondra donc le pécheur à Jésus Christ? « Aura-t-il par hasard, dit Eusèbe d’Emèse, le front d’en appeler à sa miséricorde, quand il devra précisément rendre compte du mépris qu’il aura fait de cette même miséricorde? » « Que fera-t-il donc, s’écrie saint Augustin? Où fuira-t-il, alors qu’il verra au-dessus de lui son juge irrité, sous ses pieds l’horrible enfer, à sa droite tant de péchés qui l’accablent, à sa gauche les démons tout prêts à exécuter la sentence, au-dedans de lui-même sa conscience qui le déchire? Ainsi cerné de toutes parts, où fuira-t-il? »
DEUXIÈME POINT
Considérez l’accusation et l’examen. « Le jugement se tint, dit Daniel, et , les livres furent ouverts » (Daniel 7, 10). Il y aura deux livres: l’Évangile, on lira ce que l’accusé devait faire; dans la conscience, on verra ce qu’il a fait. « Chacun, dit saint Jérôme, verra ses oeuvres ». Richesses, dignité, titres de noblesse, rien de tout cela ne sera placé dans la balance de la justice divine; on n’y placera que nos oeuvres. « Vous avez été pesé dans la balance, dit Daniel au roi Balthasar, et vous avez été trouvé trop léger » (Daniel 5, 27). Sur quoi le P. Alvarez fait cette remarque: « Ce n’est pas l’or du roi, ce ne sont pas ses royaumes que l’on met dans la balance; c’est le roi seul qu’on pèse ». Voici venir les accusateurs; et d’abord le démon. « Debout tout à côté du tribunal de Jésus Christ, le démon, dit saint Augustin, lira notre profession de foi et il nous mettra sous les yeux tout ce que nous aurons fait de péchés; à quel jour, à quelle heure nous les aurons commis ». Il lira notre profession de foi, c’est-à-dire qu’il nous rappellera parmi nos promesses, celles que nous aurons violées; après quoi il présentera la liste de tous nos péchés avec le jour et l’heure où nous y serons tombés. Alors, selon saint Cyprien, s’adressant au souverain Juge, il s’écriera: « Je n’ai été ni souffleté ni flagellé pour eux ». Non, Seigneur, je n’ai rien souffert pour ce coupable; mais vous, vous êtes mort pour le sauver. Eh bien! Il vous a abandonné pour se faire mon esclave; par conséquent il m’appartient. Les anges gardiens se présentent aussi comme accusateurs. « Chaque Ange gardien, dit Origène, vient rendre témoignage. Il rappelle combien d’années il a entouré cet homme de ses soins et avec quel mépris il en fut repoussé ». Ainsi se vérifiera cette parole: « Ses amis l’ont tous méprisé » (Lamentations 1, 2). Il n’y a pas jusqu’aux murs qui ne se fassent accusateurs, ces murs qui ont vu le coupable à l’oeuvre. « Du milieu de la muraille, dit Habacuc, la pierre criera » (Habacuc 2, 11). Quelle accusatrice aussi que la propre conscience du coupable! « Leur conscience rendra témoignage contre eux… au jour où Dieu jugera » (Romains 2, 15-16). Et, dit saint Bernard, les péchés eux-mêmes parleront. « C’est toi, s’écrieront-ils, c’est toi qui nous a faits; nous sommes ton ouvrage: nous ne te quitterons pas ». Enfin, pour derniers accusateurs, il y aura, dit saint Jean Chrysostome, les plaies de Jésus Christ. Les clous se plaindront de toi; les cicatrices du Sauveur prendront une voix contre toi; sa croix se fera ton accusateur. On passera ensuite à l’examen.
« En ce jour-là, dit le Seigneur, je scruterai Jérusalem avec des lampes » (Sophonie 1, 12). La lampe, dit Mendoza, projette sa lumière dans tous les coins et recoins de la maison. Et Cornelius a Lapide, expliquant aussi cette expression: avec des lampes, dit qu’en ce moment Dieu mettra sous les yeux du coupable les exemples des saints, toutes les inspirations et les lumières qu’il lui aura données pendant sa vie, comme aussi toutes les années qu’il lui aura concédées pour opérer le bien. « Il appellera le temps contre moi » (Lamentations 1, 15). Il faudra, dit saint Anselme: « Que répondras-tu en ce jour-là, quand il te sera demandé compte, jusqu’au moindre coup d’oeil, de tout le temps de vie à toi octroyé et de la manière dont tu l’auras employé? », « que le pécheur rende compte du moindre clin d’oeil ». Le prophète ajoute: « Le Seigneur purifiera les fils de Lévi et il les fera passer par le creuset » (Malachie 3, 3), c’est-à-dire que, comme on purifie l’or, en le dégageant de toutes les scories, ainsi seront examinées même les bonnes oeuvres, confessions, communions, etc. « Car dit le Seigneur, lorsque le temps en sera venu, je jugerai les justices » (Psaume 74, 3). Que dis-je? C’est à peine si le juste lui-même se sauvera, comme saint Pierre le déclare: « Le juste aura de la peine à se sauver; mais l’impie et le pécheur, où se présenteront-ils? » (1 Pierre 4, 18). « Mais, reprend saint Grégoire, si l’on doit rendre compte de la moindre parole oiseuse, quel compte ne faudra-t-il pas rendre d’une parole impure? » Que sera-ce donc de tant de mauvaises pensées, auxquelles on aura consenti, et de cette multitude de paroles déshonnêtes qu’on aura proférées? Et quant aux scandaleux en particulier, voici ce que le Seigneur dit à l’adresse de ces ravisseurs d’âmes: « J’irai à leur rencontre comme une ourse qui vient de se voir arracher ses petits » (Osée 13, . Enfin le juge prononcera sur les oeuvres du pécheur. « Donnez-lui, dira-t-il, le fruit de ses mains » (Proverbes 31, 31); payez-le selon les oeuvres qu’il a faites.
TROISIÈME POINT
En définitive, pour obtenir le salut éternel, il faudra que l’âme se présente au jugement avec des oeuvres conformes à celles de Jésus Christ. « Car ceux qu’il a connus par sa prescience, il les a aussi prédestinés pour être conformes à l’image de son Fils » (Romains 8, 29). Voilà précisément ce qui faisait trembler Job: « Que ferais-je, s’écriait-il, lorsque Dieu se lèvera pour me juger? Et lorsqu’il m’interrogera, que lui répondrai-je? » (Job 31, 14). Un serviteur de Philippe II, ayant proféré un mensonge, en fut repris par le roi qui lui dit: Eh quoi! Vous me trompez. Il n’en fallut pas davantage pour que le malheureux, rentré chez lui, mourût de douleur. Or, en face de Jésus Christ, son juge, que fera le pécheur et que répondra-t-il? Hélas! Il imitera cet homme de l’Évangile, lequel, étant entré sans la robe nuptiale et ne sachant que répondre, « resta muet » (Matthieu 22, 12). Son péché même lui fermera la bouche, et, comme dit le Psalmiste, « chacune de ses iniquités lui servira de bâillon » (Psaume 106, 42). D’après saint Basile, la confusion qu’éprouvera le pécheur en ce moment lui sera un plus grand tourment que le feu même de l’enfer. « Horrible sera le feu, mais plus horrible sera la honte ».
Enfin voici que le juge va prononcer la sentence. « Va-t’en loin de moi, maudit, au feu éternel » (Matthieu 25, 41). « Oh! Quel épouvantable coup de tonnerre, s’écrie Denys le Chartreux ». « Celui que ce coup de foudre ne fait pas trembler, dit saint Anselme, n’est pas seulement endormi, il est mort ». Et Eusèbe ajoute: « Telle sera l’épouvante des pécheurs, en entendant retentir la sentence de leur condamnation, que, s’ils n’étaient immortels, ils mourraient une seconde fois ». « Il ne s’agira pas alors, dit saint Thomas de Villeneuve, de recourir à la prière; personne non plus ne lèvera une voix suppliante; plus d’amis, plus de père ». Aussi bien à qui recourraient les pécheurs? A Dieu, peut-être, après l’avoir tant méprisé? « Malheureux! Dit saint Basile, qui te sauvera alors et comptes-tu sur ce Dieu, que tu as tant outragé? » Est-ce aux saints, à la Vierge Marie qu’ils vont avoir recours? Non. « Car alors les étoiles, c’est-à-dire nos saints Patrons, tomberont du ciel, et la lune, c’est-à-dire Marie, ne donnera plus sa lumière » (Matthieu 24, 29). « La Vierge Marie s’enfuira, dit saint Augustin, de la porte du paradis ».
« Hélas! S’écrie saint Thomas de Villeneuve, avec quelle indifférence nous entendons parler du jugement, comme si la sentence de condamnation ne pouvait pas nous frapper et que le jour de notre propre jugement ne dût jamais arriver ». « Quelle folie, dit encore le même saint, que nous soyons en si grande assurance au milieu d’un si grand péril! » Écoutez, mon cher frère l’avertissement que vous donne saint Augustin: « Ne dites jamais en vous-même: Est-il possible que Dieu se décide à me damner? » Non, ne parlez pas de la sorte; car les Juifs, non plus ne voulaient pas admettre qu’ils dussent être exterminés; et tant de damnés ne croyaient pas davantage qu’ils seraient précipités dans l’abîme. Mais le châtiment a fini par éclater. « La fin vient. Elle vient la fin. C’est maintenant que je répandrai ma colère sur toi et que je te jugerai » (Ezéchiel 7, 6). « Pour vous aussi, dit saint Augustin, arrivera le jour du jugement, et vous verrez combien étaient véritables les menaces du Seigneur ». « Et maintenant, ajoute saint Eloi, à nous de décider ici même quel jugement nous voulons avoir ». Pour cela qu’avons-nous à faire? Régler nos comptes avant le jugement, d’après le conseil du Saint-Esprit: « Avant le jugement prépare la justice » (Ecclésiastique 18, 19). Saint Bonaventure dit que les négociants prudents ont soin, pour éviter la ruine, de réviser leurs comptes, et de les tenir en bon état; et saint Augustin: « Nous pouvons apaiser le juge avant le jugement; mais une fois à son tribunal, nous ne le pouvons plus ». Disons donc au Seigneur avec saint Bernard: « C’est avec mon jugement tout fait et non pas à faire, que je veux me présenter devant vous ». O Jésus, mon juge, je veux que vous me jugiez et que vous me punissiez en cette vie; car maintenant c’est le temps de la miséricorde et vous pouvez me pardonner; mais après la mort ce sera le temps de la justice.
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
- Messages : 1385
Localisation : EUROPE
Inscription : 27/02/2007
Re: Le jugement particulier de notre âme
bonjour,
merci SEIGNEUR et merci à vous Fabienne Guerrero,vraiement à bien mémoriser...
union de prière
merci SEIGNEUR et merci à vous Fabienne Guerrero,vraiement à bien mémoriser...
union de prière
Jacques-2- Aime le Rosaire
- Messages : 782
Inscription : 10/05/2016
Re: Le jugement particulier de notre âme
Effectivement s est le combat de notre âme sur terre que nous nous donnons l effort de la protéger en notre corps.C est cela notre véritable raison d être sur terre , le combat infernal , s est le prix que avons tous à payer par le péché originel d Adam et Ève qui ont partie notre vie sur terre, et voilà , même en 2018 nous sommes toujours au combat pour notre rédemption, pas croyable , nous nous pensons très évoluer , mais nous sommes à l inverse de notre chemin de notre pardon , toutes les fêtes religieuses sont par rapport en remerciement de la bonter envers Dieu et certains la conçoit dans la joie mais à leurs façons .
Re: Le jugement particulier de notre âme
Magnifique récit du Père Nazaruk sur son jugement particulier
(Extraits)
Je n’avais qu’une seule pensée en tête: la mort allait arriver et dans un instant je me tiendrais devant Dieu lui-même ! J’ai déjà eu une expérience de Dieu (dans une vision liée à une survie miraculeuse dans un accident de voiture – mot du rédacteur en chef). Dans mes pensées j’ai dit : Dieu je viens à vous, Dieu soyez miséricordieux, acceptez mon âme ! Et à ce moment, j’ai vu la lumière de la présence de Dieu, j’étais complètement conscient.
Des couleurs, de la musique et de belles lumières ont commencé à apparaître. La cathédrale ressemblait à une cathédrale gothique, mais en verre, cristal et lumière. C’était quelque chose de merveilleux! Je savais que je voulais y aller – c’était le ciel – c’est ce que la Bible appelle la Nouvelle Jérusalem ( Apocalypse 11, 19 : Alors s’ouvrit le temple de Dieu, dans le ciel, et son arche d’alliance apparut, dans le temple; puis ce furent des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre, et la grêle tombait dru… ).
C’était indescriptible. Les gens se tenaient habillés de longs vêtements, les mains jointes. Ils m’ont vu, mais c’était comme s’ils ne m’accordaient aucune attention. J’étais l’un d’entre eux, mais je n’étais pas le plus important. Alors j’ai demandé : qu’est-ce qui va se passer ici si vous êtes tous venus ici et nous sommes ici ? Comme personne ne répondait, j’essayai de demander de nouveau …
J’ai ensuite eu une vision de toute ma vie. Ce qui a été bon et mauvais, mes pensées, mes paroles et mes actions étaient tous écrits comme sur le disque dur d’un ordinateur. C’était comme si le Seigneur Dieu avait appuyé sur un bouton et projeté ma vie sur le grand écran d’un film. À travers les yeux de mon âme, j’ai vu toutes les choses bonnes et mauvaises que j’avais faites dans ma vie – toute ma vie, de la naissance au présent – ainsi que le bien et le mal que j’avais expérimentés.
Je savais que j’étais en vie grâce à cette lumière. J’ai compris que la quantité de vie que j’ai en moi dépend de la façon dont je m’unis à cette lumière. En plus de cela, en tant que création de Dieu, je fais partie de cette Lumière. J’ai commencé à comprendre ce qu’est l’âme, ainsi que la manière dont Dieu a créé mon âme et mon corps et m’a ensuite confié une mission à remplir. J’ai compris les mots : Et le Roi leur fera cette réponse : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait (Mt 25-40).
(Extraits)
encore une fois de me sauver, mais la profondeur qui me tenait sous son emprise m’enferma dans une obscurité impénétrable … Je pouvais sentir l’effondrement de mes poumons et me rendre compte que j’étais en train de mourir. La fin était venue.
L’entrée au paradis
7
Je n’avais qu’une seule pensée en tête: la mort allait arriver et dans un instant je me tiendrais devant Dieu lui-même ! J’ai déjà eu une expérience de Dieu (dans une vision liée à une survie miraculeuse dans un accident de voiture – mot du rédacteur en chef). Dans mes pensées j’ai dit : Dieu je viens à vous, Dieu soyez miséricordieux, acceptez mon âme ! Et à ce moment, j’ai vu la lumière de la présence de Dieu, j’étais complètement conscient.
Je pouvais voir clairement et j’étais conscient mentalement – je ne m’étais jamais senti mieux. Je pouvais voir comment mon corps s’était séparé de mon âme. J’ai entendu une voix qui a dit : Ne vous inquiétez pas pour votre corps. Vous n’en aurez pas besoin. J’ai vu mon corps replié comme un bébé dans le ventre de sa mère. Le Seigneur Dieu a créé pour moi quelque chose qui ressemble à une bulle d’air transparente. J’ai vu deux faisceaux de lumière. C’était une lumière complètement différente de celle dans laquelle j’étais immergée. Je savais que les faisceaux de lumière étaient deux anges, même s’ils n’avaient pas de forme humaine. Ces anges, ces deux faisceaux de lumière ont emporté mon corps quelque part. J’ai entendu : Ne vous inquiétez pas de cela, vous n’en avez pas besoin maintenant. C’était une belle vue. À ce moment, j’ai détourné mon attention de mon corps parce que j’ai vu une autre lumière. Mon âme a fait l’expérience de la beauté de ce qui nous attend au-delà de la mort. Je suis allé voir autour de moi et me suis retrouvé dans quelque chose qui ressemble à une pièce rectangulaire. Il n’y avait pas de plafond au-dessus, juste un espace, comme si on cherchait un beau ciel, et sur les côtés, des murs de lumière. J’étais immergé dans la lumière, qui avait ses propres frontières.
Par manque de mots adéquats, j’appelle tout cela une pièce. C’était une sorte de foyer. J’étais conscient de ma présence en tant qu’être vivant avec des bras, des jambes, etc. Il est difficile de décrire ce que j’ai vu car il n’y a rien sur terre qui puisse le comparer. Même la lumière ne peut être comparée à la lumière terrestre. J’étais baigné d’une lumière d’amour. À un moment donné, la pièce commença à s’allonger et à s’agrandir. Au fond de la pièce, j’ai vu quelque chose qui ressemble à une cathédrale.
Des couleurs, de la musique et de belles lumières ont commencé à apparaître. La cathédrale ressemblait à une cathédrale gothique, mais en verre, cristal et lumière. C’était quelque chose de merveilleux! Je savais que je voulais y aller – c’était le ciel – c’est ce que la Bible appelle la Nouvelle Jérusalem ( Apocalypse 11, 19 : Alors s’ouvrit le temple de Dieu, dans le ciel, et son arche d’alliance apparut, dans le temple; puis ce furent des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre, et la grêle tombait dru… ).
J’ai vu l’entrée. Je devais attendre car les gens vêtus de jolis vêtements – blancs ou divers tons de pastel (rose, vert et bleu) commençaient à se rassembler autour de moi. Chacune des couleurs (comme le pur blanc) était symbolique de quelque chose de différent.
C’était indescriptible. Les gens se tenaient habillés de longs vêtements, les mains jointes. Ils m’ont vu, mais c’était comme s’ils ne m’accordaient aucune attention. J’étais l’un d’entre eux, mais je n’étais pas le plus important. Alors j’ai demandé : qu’est-ce qui va se passer ici si vous êtes tous venus ici et nous sommes ici ? Comme personne ne répondait, j’essayai de demander de nouveau …
Une chose m’a semblé étrange : parmi tous ces gens, j’ai reconnu les morts de ma famille, mes amis décédés et des gens que j’avais rencontrés sur terre, mais la plupart d’entre eux étaient des personne que je ne connaissais pas. J’ai aussi vu des gens plus ou moins d’âge moyen. Mais quand je leur ai posé ma question, ils n’ont pas répondu. J’ai donc compris que je n’étais pas censé leur poser des questions. Ce n’était pas le bon moment. Il m’a été donné de comprendre que quelque chose d’important était sur le point de se produire. À un moment où je posais une autre question, mon père, décédé depuis de nombreuses années, est apparu. Il s’est approché de moi et s’est tenu à mon côté gauche, tandis qu’à ma droite – comme un pilier de lumière – se trouvait mon ange gardien (à ce moment-là, je ne connaissais toujours pas son nom). Mon père sembla passer son bras autour de mon épaule et dit: « Pourquoi demandes-tu ? Ne demande rien, tu sais déjà tout.
Le Jugement
J’ai ensuite eu une vision de toute ma vie. Ce qui a été bon et mauvais, mes pensées, mes paroles et mes actions étaient tous écrits comme sur le disque dur d’un ordinateur. C’était comme si le Seigneur Dieu avait appuyé sur un bouton et projeté ma vie sur le grand écran d’un film. À travers les yeux de mon âme, j’ai vu toutes les choses bonnes et mauvaises que j’avais faites dans ma vie – toute ma vie, de la naissance au présent – ainsi que le bien et le mal que j’avais expérimentés.
Lorsque je me suis trouvé dans cette lumière, certains passages des saintes Écritures me sont parvenus. Ils s’appliquaient à la situation dans laquelle je me suis trouvé. Lorsque la lumière est apparue, j’ai immédiatement pensé : je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera jamais dans les ténèbres (Jean 8:12). Il y avait aussi des versets sur l’amour. Lumière et amour – C’était Dieu lui-même.
Je savais que j’étais en vie grâce à cette lumière. J’ai compris que la quantité de vie que j’ai en moi dépend de la façon dont je m’unis à cette lumière. En plus de cela, en tant que création de Dieu, je fais partie de cette Lumière. J’ai commencé à comprendre ce qu’est l’âme, ainsi que la manière dont Dieu a créé mon âme et mon corps et m’a ensuite confié une mission à remplir. J’ai compris les mots : Et le Roi leur fera cette réponse : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait (Mt 25-40).
Quand Je cause des souffrances par mes paroles ou par mes actes, je ne sais pas à quel point cela fait mal à cette personne qui peut l’exprimer par la colère ou la réaction, mais lui seul sait à quel point cela fait mal. Mais est-ce vraiment seulement lui ? Non – Jésus vivant dans l’âme de la personne connaît également sa douleur, parce que Dieu partage la douleur de cette personne. Jésus, qui demeure dans l’âme de notre prochain, est le même Jésus qui vit dans mon âme. C’est aussi pourquoi, en considérant toute parole ou action donnée que j’ai exprimée ou engagée, Dieu m’a laissé reconnaître la douleur que je cause à mon prochain – et j’ai compris le fardeau du péché et à quel point cela blessait Jésus. C’était une douleur horrible – écrasante et déchirante comme un tsunami. C’était une souffrance pour les péchés pour lesquels aucune pénitence n’avait été commise, ou pour ceux qui n’étaient pas bien confessés. Le péché qui a été pardonné et pour lequel une pénitence a été commise ne m’a pas fait mal ; il a seulement été reconnu que cela avait été commis. Je n’aurais pas pu supporter la douleur que j’avais causée par les péchés que j’avais causés à Dieu si je n’avais pas été à ce moment-là baigné de cette lumière et de l’amour qui m’a nourri.
Re: Le jugement particulier de notre âme
Ce prêtre n'était pas vraiment mort puisqu'il est revenu à la vie.Père Nathan a écrit:Magnifique récit du Père Nazaruk sur son jugement particulier
(Extraits)encore une fois de me sauver, mais la profondeur qui me tenait sous son emprise m’enferma dans une obscurité impénétrable … Je pouvais sentir l’effondrement de mes poumons et me rendre compte que j’étais en train de mourir. La fin était venue.L’entrée au paradis7
Je n’avais qu’une seule pensée en tête: la mort allait arriver et dans un instant je me tiendrais devant Dieu lui-même ! J’ai déjà eu une expérience de Dieu (dans une vision liée à une survie miraculeuse dans un accident de voiture – mot du rédacteur en chef). Dans mes pensées j’ai dit : Dieu je viens à vous, Dieu soyez miséricordieux, acceptez mon âme ! Et à ce moment, j’ai vu la lumière de la présence de Dieu, j’étais complètement conscient.Je pouvais voir clairement et j’étais conscient mentalement – je ne m’étais jamais senti mieux. Je pouvais voir comment mon corps s’était séparé de mon âme. J’ai entendu une voix qui a dit : Ne vous inquiétez pas pour votre corps. Vous n’en aurez pas besoin. J’ai vu mon corps replié comme un bébé dans le ventre de sa mère. Le Seigneur Dieu a créé pour moi quelque chose qui ressemble à une bulle d’air transparente. J’ai vu deux faisceaux de lumière. C’était une lumière complètement différente de celle dans laquelle j’étais immergée. Je savais que les faisceaux de lumière étaient deux anges, même s’ils n’avaient pas de forme humaine. Ces anges, ces deux faisceaux de lumière ont emporté mon corps quelque part. J’ai entendu : Ne vous inquiétez pas de cela, vous n’en avez pas besoin maintenant. C’était une belle vue. À ce moment, j’ai détourné mon attention de mon corps parce que j’ai vu une autre lumière. Mon âme a fait l’expérience de la beauté de ce qui nous attend au-delà de la mort. Je suis allé voir autour de moi et me suis retrouvé dans quelque chose qui ressemble à une pièce rectangulaire. Il n’y avait pas de plafond au-dessus, juste un espace, comme si on cherchait un beau ciel, et sur les côtés, des murs de lumière. J’étais immergé dans la lumière, qui avait ses propres frontières.Par manque de mots adéquats, j’appelle tout cela une pièce. C’était une sorte de foyer. J’étais conscient de ma présence en tant qu’être vivant avec des bras, des jambes, etc. Il est difficile de décrire ce que j’ai vu car il n’y a rien sur terre qui puisse le comparer. Même la lumière ne peut être comparée à la lumière terrestre. J’étais baigné d’une lumière d’amour. À un moment donné, la pièce commença à s’allonger et à s’agrandir. Au fond de la pièce, j’ai vu quelque chose qui ressemble à une cathédrale.
Des couleurs, de la musique et de belles lumières ont commencé à apparaître. La cathédrale ressemblait à une cathédrale gothique, mais en verre, cristal et lumière. C’était quelque chose de merveilleux! Je savais que je voulais y aller – c’était le ciel – c’est ce que la Bible appelle la Nouvelle Jérusalem ( Apocalypse 11, 19 : Alors s’ouvrit le temple de Dieu, dans le ciel, et son arche d’alliance apparut, dans le temple; puis ce furent des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre, et la grêle tombait dru… ).J’ai vu l’entrée. Je devais attendre car les gens vêtus de jolis vêtements – blancs ou divers tons de pastel (rose, vert et bleu) commençaient à se rassembler autour de moi. Chacune des couleurs (comme le pur blanc) était symbolique de quelque chose de différent.
C’était indescriptible. Les gens se tenaient habillés de longs vêtements, les mains jointes. Ils m’ont vu, mais c’était comme s’ils ne m’accordaient aucune attention. J’étais l’un d’entre eux, mais je n’étais pas le plus important. Alors j’ai demandé : qu’est-ce qui va se passer ici si vous êtes tous venus ici et nous sommes ici ? Comme personne ne répondait, j’essayai de demander de nouveau …Une chose m’a semblé étrange : parmi tous ces gens, j’ai reconnu les morts de ma famille, mes amis décédés et des gens que j’avais rencontrés sur terre, mais la plupart d’entre eux étaient des personne que je ne connaissais pas. J’ai aussi vu des gens plus ou moins d’âge moyen. Mais quand je leur ai posé ma question, ils n’ont pas répondu. J’ai donc compris que je n’étais pas censé leur poser des questions. Ce n’était pas le bon moment. Il m’a été donné de comprendre que quelque chose d’important était sur le point de se produire. À un moment où je posais une autre question, mon père, décédé depuis de nombreuses années, est apparu. Il s’est approché de moi et s’est tenu à mon côté gauche, tandis qu’à ma droite – comme un pilier de lumière – se trouvait mon ange gardien (à ce moment-là, je ne connaissais toujours pas son nom). Mon père sembla passer son bras autour de mon épaule et dit: « Pourquoi demandes-tu ? Ne demande rien, tu sais déjà tout.Le Jugement
J’ai ensuite eu une vision de toute ma vie. Ce qui a été bon et mauvais, mes pensées, mes paroles et mes actions étaient tous écrits comme sur le disque dur d’un ordinateur. C’était comme si le Seigneur Dieu avait appuyé sur un bouton et projeté ma vie sur le grand écran d’un film. À travers les yeux de mon âme, j’ai vu toutes les choses bonnes et mauvaises que j’avais faites dans ma vie – toute ma vie, de la naissance au présent – ainsi que le bien et le mal que j’avais expérimentés.Lorsque je me suis trouvé dans cette lumière, certains passages des saintes Écritures me sont parvenus. Ils s’appliquaient à la situation dans laquelle je me suis trouvé. Lorsque la lumière est apparue, j’ai immédiatement pensé : je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera jamais dans les ténèbres (Jean 8:12). Il y avait aussi des versets sur l’amour. Lumière et amour – C’était Dieu lui-même.
Je savais que j’étais en vie grâce à cette lumière. J’ai compris que la quantité de vie que j’ai en moi dépend de la façon dont je m’unis à cette lumière. En plus de cela, en tant que création de Dieu, je fais partie de cette Lumière. J’ai commencé à comprendre ce qu’est l’âme, ainsi que la manière dont Dieu a créé mon âme et mon corps et m’a ensuite confié une mission à remplir. J’ai compris les mots : Et le Roi leur fera cette réponse : En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait (Mt 25-40).Quand Je cause des souffrances par mes paroles ou par mes actes, je ne sais pas à quel point cela fait mal à cette personne qui peut l’exprimer par la colère ou la réaction, mais lui seul sait à quel point cela fait mal. Mais est-ce vraiment seulement lui ? Non – Jésus vivant dans l’âme de la personne connaît également sa douleur, parce que Dieu partage la douleur de cette personne. Jésus, qui demeure dans l’âme de notre prochain, est le même Jésus qui vit dans mon âme. C’est aussi pourquoi, en considérant toute parole ou action donnée que j’ai exprimée ou engagée, Dieu m’a laissé reconnaître la douleur que je cause à mon prochain – et j’ai compris le fardeau du péché et à quel point cela blessait Jésus. C’était une douleur horrible – écrasante et déchirante comme un tsunami. C’était une souffrance pour les péchés pour lesquels aucune pénitence n’avait été commise, ou pour ceux qui n’étaient pas bien confessés. Le péché qui a été pardonné et pour lequel une pénitence a été commise ne m’a pas fait mal ; il a seulement été reconnu que cela avait été commis. Je n’aurais pas pu supporter la douleur que j’avais causée par les péchés que j’avais causés à Dieu si je n’avais pas été à ce moment-là baigné de cette lumière et de l’amour qui m’a nourri.
Cela ressemble à ce que certaines personnes décrivent quand elles ont vécu une NDE "positive".
Peut-on parler de "jugement particulier" puisque ce dernier est en principe définitif et sans appel?
La "vraie" mort, dont on ne revient pas, du moins avec son corps terrestre et corruptible, reste un mystère.
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Le jugement particulier de notre âme
Les circonstances et la suite montrent qu’il n’y a pas eu de mort. Ce serait plutôt un emportement au troisième ciel. Comme dirait St Paul
(Extraits)
J’ai alors vu toutes mes pensées, actions, prières et souffrances que j’avais offertes à Dieu au cours de ma vie. C’était comme un baume ; comme l’amour ou une brise rafraîchissante. En un instant, j’ai reconnu toute ma vie, ainsi que la personne que j’avais été aux yeux de Dieu. J’ai vu à quel point ma vie avait été bonne et combien elle avait été mauvaise : rien ne restait caché. C’est pourquoi mon père m’a dit : Tu sais déjà tout. Il savait qu’il m’avait été accordé de connaître mon propre état tel que je me tenais devant Dieu, en qui j’étais immergé. Après un moment, j’ai entendu les paroles du Seigneur Jésus (je ne pouvais pas le voir, mais je savais que c’était Jésus : « Vous êtes entouré de ceux dont vous avez contribué à sauver les âmes. Ils sont venu vous rencontrer pour se joindre à vous pour louer le Dieu devant lequel vous vous tenez. Vous êtes entouré de ceux que vous avez contribué à sauver par votre prière, par votre souffrance et par votre amour.
Au bout d’un moment, le nuage changea son apparence pour devenir celui d’une horrible bête – Satan. C’était une bête macabre en forme d’animal humain. Au cours de ma vie terrestre, j’avais vu diverses images révélées par les mystiques – pas des peintres – qui représentaient un démon, mais je n’avais jamais vu un portrait aussi horrible et menaçant que celui-ci. En fait, ce n’était pas l’apparence de la bête qui était si horrible, mais la haine qui émanait de lui. Ce démon hurlant et hurlant prononçait en criant très fort des malédictions horribles et affreuses alors qu’il s’approchait de moi.
Le moment est arrivé où la bête a voulu se briser contre le mur de lumière qui m’entourait. Et j’ai entendu ces mots : « dites la prière ». Et j’ai immédiatement su quelle prière je devais réciter. Au plus grand sentiment de haine de la source du Mal, j’ai commencé à prier : « Par sa douloureuse Passion – soyez miséricordieux pour nous ! Ce sont les paroles du chapelet de la Divine Miséricorde, mais elles ont légèrement changé de l’autre côté. Mon âme était avec Dieu et ne demeurait plus parmi les gens. Mon ange gardien, qui se tenait à côté de moi, a récité avec moi la prière. Et au moment où j’ai prononcé ces paroles, la bête (qui est satan) cria si puissamment qu’il semblait que le monde entier aller s’effondrer. C’était un cri horrible, comme si une bombe atomique faisait sauter la terre ! Et la bête est partie en un instant, aussi vite qu’elle était arrivé et elle est retourné à ce nuage au-dessus du soleil et a disparu. Et j’ai entendu les mots: « Je t’ai permis
(Extraits)
J’ai alors vu toutes mes pensées, actions, prières et souffrances que j’avais offertes à Dieu au cours de ma vie. C’était comme un baume ; comme l’amour ou une brise rafraîchissante. En un instant, j’ai reconnu toute ma vie, ainsi que la personne que j’avais été aux yeux de Dieu. J’ai vu à quel point ma vie avait été bonne et combien elle avait été mauvaise : rien ne restait caché. C’est pourquoi mon père m’a dit : Tu sais déjà tout. Il savait qu’il m’avait été accordé de connaître mon propre état tel que je me tenais devant Dieu, en qui j’étais immergé. Après un moment, j’ai entendu les paroles du Seigneur Jésus (je ne pouvais pas le voir, mais je savais que c’était Jésus : « Vous êtes entouré de ceux dont vous avez contribué à sauver les âmes. Ils sont venu vous rencontrer pour se joindre à vous pour louer le Dieu devant lequel vous vous tenez. Vous êtes entouré de ceux que vous avez contribué à sauver par votre prière, par votre souffrance et par votre amour.
C’est Dieu qui sauve, alors que nous, vivant sur terre, avons le devoir non seulement de veiller à notre propre comportement, mais aussi d’aider au salut des autres par nos choix et par le témoignage d’une bonne vie. Nous devons être des signes de Dieu afin de les aider à le connaître et à l’aimer.
Nous devons inciter les autres à trouver le salut. Après la mort, nous rencontrerons tous ceux que nous avons aidé à sauver par la prière, par la souffrance ou par tout autre moyen. Ceux qui meurent avant nous viennent nous rencontrer au moment de notre mort. Même si nous sommes encore en vie, ils prient aussi constamment pour nous, qu’ils soient déjà au paradis ou au purgatoire. Ils peuvent aussi nous remercier de s’être retrouvé au purgatoire et pas en enfer. Leur souffrance au purgatoire peut être raccourcie ou diminuée comme fruit de notre prière et de nos sacrifices, comme lorsque nous offrons des messes, la sainte communion et nos bonnes œuvres en leur nom. Et ils nous rendent notre aide au centuple car ils sont très reconnaissants quand ils se retrouvent au paradis, ils prient pour nous constamment afin que le moment de notre mort soit une expérience du véritable amour que Dieu est. C’est ainsi que se présente notre jugement particulier.
Dieu m’a permis de me souvenir de certaines impressions. Quand j’y pense, elles me reviennent comme si le ciel m’était ouvert, de la musique céleste et des vues magnifiques du ciel qui me viennent comme à travers un cristal, à travers la lumière.
La Bête
À un moment donné, je me suis retrouvé sur le rivage. Il y avait un beau coucher de soleil et un puissant rayon du soleil. Il semblait être (et je l’ai entendu dans mon intérieur) environ 20 minutes avant le coucher du soleil. Le ciel était dégagé et les couleurs incroyables. J’ai regardé le soleil, mais je n’ai pas été ébloui. J’étais entouré d’âmes qui s’étaient dirigées vers le ciel. J’ai compris que mon père était aussi au paradis.
Quand j’ai regardé la lumière et le ciel, un nuage est soudain apparu sur eux et a commencé à s’étendre. Au début, elle était blanche, mais petit à petit, son expansion s’est transformée en un nuage noir, exactement comme une tornade horrible. Ce nuage a commencé à se précipiter dans ma direction. Je pouvais sentir que je devais le regarder. Je n’ai ressenti aucune peur ou anxiété à ce sujet. Même si j’étais seul, j’étais entouré de lumière qui semblait s’enrouler autour de moi. Je me suis retrouvé dans quelque chose comme une cellule, une pièce dans laquelle je ne pouvais pas échapper.
Au bout d’un moment, le nuage changea son apparence pour devenir celui d’une horrible bête – Satan. C’était une bête macabre en forme d’animal humain. Au cours de ma vie terrestre, j’avais vu diverses images révélées par les mystiques – pas des peintres – qui représentaient un démon, mais je n’avais jamais vu un portrait aussi horrible et menaçant que celui-ci. En fait, ce n’était pas l’apparence de la bête qui était si horrible, mais la haine qui émanait de lui. Ce démon hurlant et hurlant prononçait en criant très fort des malédictions horribles et affreuses alors qu’il s’approchait de moi.
À ce moment-là, l’un des anges qui se tenait près de moi m’a dit : Regarde. Alors je me suis levé, ne craignant rien, parce que je savais que la Bête ne me ferait rien. C’était simplement une expérience de la haine que satan exsude. Je savais qu’il me détestait. Il m’a lancé des jurons et a dit qu’il ferait tout pour m’éloigner de la lumière et me jeter en enfer ! Il m’a tellement détesté pour deux raisons. D’abord parce que je suis prêtre et ensuite parce qu’il veut se venger de moi par rapport aux âmes qui m’entouraient et que j’avais aidé Dieu à sauver. Satan déteste les prêtres et déteste quand nous prions et offrons nos souffrances pour la conversion des pécheurs et pour le salut des âmes.
En faisant cela, nous arrachons les âmes de la main de Satan et les remettons à Dieu. Chaque prière pour les pécheurs, chaque souffrance subie, chaque communion reçue a un pouvoir de guérison lorsqu’elle est offerte pour l’amour de Dieu. Et pour cela, Satan nous déteste et nous persécute. Il fait tout pour nous décourager de la prière et pour nous séparer de Dieu; il nous décourage d’aller à la confession, d’aller à l’église et de faire le bien.
Le moment est arrivé où la bête a voulu se briser contre le mur de lumière qui m’entourait. Et j’ai entendu ces mots : « dites la prière ». Et j’ai immédiatement su quelle prière je devais réciter. Au plus grand sentiment de haine de la source du Mal, j’ai commencé à prier : « Par sa douloureuse Passion – soyez miséricordieux pour nous ! Ce sont les paroles du chapelet de la Divine Miséricorde, mais elles ont légèrement changé de l’autre côté. Mon âme était avec Dieu et ne demeurait plus parmi les gens. Mon ange gardien, qui se tenait à côté de moi, a récité avec moi la prière. Et au moment où j’ai prononcé ces paroles, la bête (qui est satan) cria si puissamment qu’il semblait que le monde entier aller s’effondrer. C’était un cri horrible, comme si une bombe atomique faisait sauter la terre ! Et la bête est partie en un instant, aussi vite qu’elle était arrivé et elle est retourné à ce nuage au-dessus du soleil et a disparu. Et j’ai entendu les mots: « Je t’ai permis
de discerner le pouvoir de Ma miséricorde. Quand une âme fait appel à Ma miséricorde, Satan devient impuissant. C’est le pouvoir de Ma miséricorde. Vous l’avez reçu dans le chapelet de la Divine Miséricorde. Je vous ai permis de faire l’expérience de ce pouvoir. Une seule récitation suffit pour expulser satan !
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