Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Jonas
18/10/2017
La réponse de Dieu à Jonas
« As-tu vraiment raison de te fâcher ? »
Jonas 4, 4
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Écouter
https://marche.retraitedanslaville.org/la-reponse-de-dieu-a-jonas/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Jonas, chafouin
Pour la seconde fois, Dieu dit à Jonas :
« As-tu vraiment raison de te fâcher ? »
Jonas est parti s’asseoir à la sortie de Ninive pour voir ce qui va arriver à la ville, après que Dieu a décidé de se repentir de sa colère contre les habitants.
Jonas boude. Il est irrité. Chafouin. Ronchon.
Les plans de Dieu ne sont pas les siens.
Il ne comprend pas sa mansuétude envers les païens de Ninive.
À l’écart de la ville, Jonas se prive de la manifestation de la bienveillance divine.
Il ne partage pas la joie des habitants.
Pourtant prophète, Jonas ne parvient pas à accéder à la vérité de la Parole d’un Dieu qui fait ce qu’il dit.
Les Ninivites ont pris au sérieux la parole annoncée :
« convertissez-vous » – c’est-à-dire « tournez-vous vers moi le Dieu créateur, afin de ne pas abîmer, de ne pas détruire votre vie ».
Touché par l’incompréhension et l’aigreur de Jonas, Dieu ordonne à un arbuste, un ricin, de pousser pour donner à Jonas de l’ombre et apaiser son irritation.
Et Jonas est heureux de cet arbre, signe du soin que Dieu prend pour lui. Mais sa joie ne dure pas.
Au matin, l’arbre est mort et Jonas à nouveau s’emporte.
Il souhaitait la vie pour cet arbre. Dieu, patient, explique à Jonas :
« Si tu voulais voir cet arbre vivant, peux-tu comprendre que je désire voir mon peuple vivant lui aussi ? »
Voilà le souci de Dieu. Que l’homme vive. Mais Jonas peine à sortir de la justice rétributive.
Comment Dieu pourrait-il être inquiet de l’homme ?
Comment Dieu pourrait-il souffrir pour l’homme ?
« As-tu vraiment raison de te fâcher, Jonas ? »
Le prophète devra se laisser toucher par cette question pour faire réellement connaissance avec celui dont il porte la parole.
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
Écouter
https://marche.retraitedanslaville.org/la-reponse-de-dieu-a-jonas/autoPlay___songLinkParole
Jonas 4, 9-11
Dieu dit à Jonas :
"As-tu raison de te fâcher pour ce ricin ?"
Il répondit :
"Oui, j'ai bien raison d'être fâché à mort."
le Seigneur repartit :
"Toi, tu as de la peine pour ce ricin, qui ne t'a coûté aucun travail et que tu n'as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit et en une nuit à péri.
Et moi, je ne serais pas en peine pour Ninive, la grande ville, où il y a plus de 120.000 êtres humains qui ne distinguent pas leur droite de leur gauche, ainsi qu'une foule d'animaux !"
18/10/2017
La réponse de Dieu à Jonas
« As-tu vraiment raison de te fâcher ? »
Jonas 4, 4
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Jonas, chafouin
Pour la seconde fois, Dieu dit à Jonas :
« As-tu vraiment raison de te fâcher ? »
Jonas est parti s’asseoir à la sortie de Ninive pour voir ce qui va arriver à la ville, après que Dieu a décidé de se repentir de sa colère contre les habitants.
Jonas boude. Il est irrité. Chafouin. Ronchon.
Les plans de Dieu ne sont pas les siens.
Il ne comprend pas sa mansuétude envers les païens de Ninive.
À l’écart de la ville, Jonas se prive de la manifestation de la bienveillance divine.
Il ne partage pas la joie des habitants.
Pourtant prophète, Jonas ne parvient pas à accéder à la vérité de la Parole d’un Dieu qui fait ce qu’il dit.
Les Ninivites ont pris au sérieux la parole annoncée :
« convertissez-vous » – c’est-à-dire « tournez-vous vers moi le Dieu créateur, afin de ne pas abîmer, de ne pas détruire votre vie ».
Touché par l’incompréhension et l’aigreur de Jonas, Dieu ordonne à un arbuste, un ricin, de pousser pour donner à Jonas de l’ombre et apaiser son irritation.
Et Jonas est heureux de cet arbre, signe du soin que Dieu prend pour lui. Mais sa joie ne dure pas.
Au matin, l’arbre est mort et Jonas à nouveau s’emporte.
Il souhaitait la vie pour cet arbre. Dieu, patient, explique à Jonas :
« Si tu voulais voir cet arbre vivant, peux-tu comprendre que je désire voir mon peuple vivant lui aussi ? »
Voilà le souci de Dieu. Que l’homme vive. Mais Jonas peine à sortir de la justice rétributive.
Comment Dieu pourrait-il être inquiet de l’homme ?
Comment Dieu pourrait-il souffrir pour l’homme ?
« As-tu vraiment raison de te fâcher, Jonas ? »
Le prophète devra se laisser toucher par cette question pour faire réellement connaissance avec celui dont il porte la parole.
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Texte Biblique
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Jonas 4, 9-11
Dieu dit à Jonas :
"As-tu raison de te fâcher pour ce ricin ?"
Il répondit :
"Oui, j'ai bien raison d'être fâché à mort."
le Seigneur repartit :
"Toi, tu as de la peine pour ce ricin, qui ne t'a coûté aucun travail et que tu n'as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit et en une nuit à péri.
Et moi, je ne serais pas en peine pour Ninive, la grande ville, où il y a plus de 120.000 êtres humains qui ne distinguent pas leur droite de leur gauche, ainsi qu'une foule d'animaux !"
Marche dans la Bible est une proposition de
Le Mercredi c'est
Semaine 4/6 - L'arche de Noé
Pourquoi Dieu veut-il sauver le monde plein de la méchanceté des hommes ?
Voici l’histoire de Noé.
Noé est un homme juste, il marche avec Dieu alors que les autres hommes couvrent la terre de leur méchanceté et de leur injustice.
Quand Dieu regarde les hommes, il est triste et il a des remords de les avoir mis sur la terre.
Seul Noé trouve grâce aux yeux du Seigneur :
« À cause des hommes, la terre est remplie de violence.
Eh bien ! je vais les détruire et la terre avec eux. Noé, fais-toi une arche en bois.
Avec toi, j’établirai mon alliance.
Toi, tu entreras dans l’arche et, avec toi, tes fils, ta femme et les femmes de tes fils.
Tu feras aussi entrer dans l’arche un couple de chaque espèce d’oiseaux et d’animaux, pour qu’ils restent en vie avec toi. »
Et voici le déluge sur la terre pendant quarante jours.
Les eaux grossissent et soulèvent l’arche.
Les eaux montent encore beaucoup, beaucoup sur la terre ; toutes les hautes montagnes sont recouvertes.
Il ne reste que Noé et ceux qui sont avec lui dans l’arche.
Après presque une année, Noé lâche une colombe.
Elle ne trouve pas d’endroit où se poser et elle revient vers l’arche, parce que les eaux recouvrent toute la surface de la terre.
Sept jours plus tard, Noé lâche de nouveau la colombe. Vers le soir, la colombe revient, avec dans son bec un rameau d’olivier tout frais !
Noé comprend ainsi que les eaux ont baissé sur la terre.
Il attend encore sept autres jours et la colombe, cette fois-ci, ne revient plus.
Noé enlève le toit de l’arche et regarde : voici que la surface du sol est sèche.
Livre de la Genèse chapitre 6, versets 9 à 20 ; chapitre 7, versets 17 à 23 ; chapitre 8, versets 8 à 13
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Jonas
20/10/2017
« Il y a ici plus que Jonas ! »
Luc 11, 32
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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https://marche.retraitedanslaville.org/il-y-a-ici-plus-que-jonas/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Trois jours et trois nuits
La foule se presse autour de Jésus.
Elle réclame un signe.
Une manifestation de la puissance de Dieu. Des prodiges.
Une preuve sonnante et trébuchante.
Une garantie que Jésus est bien le sauveur d’Israël.
Jésus, tout habité des Écritures, hausse le ton :
« il ne leur sera donné que le signe de Jonas » – c’est-à-dire une parole déjà adressée dans l’histoire par le prophète Jonas, mettant en garde le peuple de Ninive contre ce qui peut porter atteinte à sa vie sensée et vivante.
Parole écoutée, entendue qui sauvera Ninive de la destruction. Jésus aujourd’hui est cette parole. Non plus une parole portée, mais le Verbe lui-même.
Parole de Dieu faite chair, qui, de la Samaritaine à Zachée, de l’aveugle Bartimée à Lazare, guérit. Libère.
Transforme les êtres qui se laissent toucher par elle. Accueille. Entend. Répond. Comprend.
Redonne une orientation aux vies empêchées.
Sauve de la fatalité.
Ne pas se laisser inspirer par cette vie redonnée par Jésus, ne pas reconnaître cette bienfaisance de Dieu par le Fils, voilà ce qui menace la génération à laquelle Jésus s’adresse.
« Il y a ici bien plus que Jonas ! » :
Jonas, avalé par le monstre marin, resta trois nuits et trois jours captif de ses entrailles.
Résonne déjà dans l’exclamation de Jésus l’annonce de sa mort et de sa résurrection.
La Sagesse de Dieu faite chair, la Parole de Vie, sera confisquée, mise à mort, par ceux qui ne l’ont pas reconnue.
Aux premières heures du matin du troisième jour, ayant traversé la mort, la Parole de Vie, le Christ, discrètement, loin des manifestations spectaculaires, avec bienveillance, convertira à nouveau le cœur de Marie de Magdala en prononçant son nom*.
Simplement.
*Jean 20, 16
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
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https://marche.retraitedanslaville.org/il-y-a-ici-plus-que-jonas/autoPlay___songLinkParole
Luc 11, 29-32
Comme les foules se pressaient en masse, Jésus se mit à dire :
"Cette génération est une génération mauvaise ; elle demande un signe, et de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Car, tout comme Jonas devint un signe pour les Ninivites, de même le Fils de l'homme en sera un pour cette génération.
La reine du Midi se lèvera lors du Jugement avec les hommes de cette génération et elle les condamnera, car elle vint des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon !
Les hommes de Ninive se dresseront lors du Jugement avec cette génération et ils la condamneront, car ils se repentirent à la proclamation de Jonas, et il y a ici plus que Jonas !
20/10/2017
« Il y a ici plus que Jonas ! »
Luc 11, 32
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Trois jours et trois nuits
La foule se presse autour de Jésus.
Elle réclame un signe.
Une manifestation de la puissance de Dieu. Des prodiges.
Une preuve sonnante et trébuchante.
Une garantie que Jésus est bien le sauveur d’Israël.
Jésus, tout habité des Écritures, hausse le ton :
« il ne leur sera donné que le signe de Jonas » – c’est-à-dire une parole déjà adressée dans l’histoire par le prophète Jonas, mettant en garde le peuple de Ninive contre ce qui peut porter atteinte à sa vie sensée et vivante.
Parole écoutée, entendue qui sauvera Ninive de la destruction. Jésus aujourd’hui est cette parole. Non plus une parole portée, mais le Verbe lui-même.
Parole de Dieu faite chair, qui, de la Samaritaine à Zachée, de l’aveugle Bartimée à Lazare, guérit. Libère.
Transforme les êtres qui se laissent toucher par elle. Accueille. Entend. Répond. Comprend.
Redonne une orientation aux vies empêchées.
Sauve de la fatalité.
Ne pas se laisser inspirer par cette vie redonnée par Jésus, ne pas reconnaître cette bienfaisance de Dieu par le Fils, voilà ce qui menace la génération à laquelle Jésus s’adresse.
« Il y a ici bien plus que Jonas ! » :
Jonas, avalé par le monstre marin, resta trois nuits et trois jours captif de ses entrailles.
Résonne déjà dans l’exclamation de Jésus l’annonce de sa mort et de sa résurrection.
La Sagesse de Dieu faite chair, la Parole de Vie, sera confisquée, mise à mort, par ceux qui ne l’ont pas reconnue.
Aux premières heures du matin du troisième jour, ayant traversé la mort, la Parole de Vie, le Christ, discrètement, loin des manifestations spectaculaires, avec bienveillance, convertira à nouveau le cœur de Marie de Magdala en prononçant son nom*.
Simplement.
*Jean 20, 16
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Texte Biblique
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Luc 11, 29-32
Comme les foules se pressaient en masse, Jésus se mit à dire :
"Cette génération est une génération mauvaise ; elle demande un signe, et de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
Car, tout comme Jonas devint un signe pour les Ninivites, de même le Fils de l'homme en sera un pour cette génération.
La reine du Midi se lèvera lors du Jugement avec les hommes de cette génération et elle les condamnera, car elle vint des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon !
Les hommes de Ninive se dresseront lors du Jugement avec cette génération et ils la condamneront, car ils se repentirent à la proclamation de Jonas, et il y a ici plus que Jonas !
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Tobie
23/10/2017
Tobit, le déporté fidèle
« Je me gardais de manger les mets des païens. »
Tobie 1, 11
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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https://marche.retraitedanslaville.org/tobit-le-deporte-fidele/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
En terre étrangère.
Chrétien, « toute région étrangère est une patrie, et toute patrie ici-bas est une région étrangère »*.
J’entends souvent des chrétiens dire qu’ils ne se reconnaissent plus dans le monde d’aujourd’hui, qu’ils sont perdus, qu’ils ont l’impression d’être en terre étrangère alors qu’ils sont pourtant originaires de ce pays, nés et élevés ici.
Pas de souci !
Les premiers chrétiens ont eu la même expérience et nous devons sans doute accepter cette situation étrange qui est liée à notre vie chrétienne.
Notre condition chrétienne, c’est d’être bien enraciné tout en sachant que le Royaume des Cieux, qui commence ici, prend toute sa réalité dans le monde à venir.
Quelle attitude spirituelle adopter face à ce monde qui paraît trop différent, étranger, voire hostile ?
Fuir ? Sûrement pas.
Être prêt à toutes les compromissions, s’assimiler ?
Sûrement pas.
Tobit, en exil à Babylone, a vécu, de manière physique, cet exil.
Il a décidé de garder sa foi, de ne pas « manger les mets des païens », c’est-à-dire de ne pas oublier qui il était, quelles étaient ses valeurs, ce qui le portait et le définissait.
Pour autant, il n’a pas quitté le monde : Dieu l’a récompensé et il est entré au service du roi.
Nous devons être ainsi certains que si nous restons fidèles à Dieu, forts et déterminés, et ce malgré les difficultés, nous réussirons, nous récolterons les fruits de notre fidélité. Je suis différent du monde ?
Tant mieux, car j’ai une espérance et un témoignage à apporter et c’est ainsi que je fais grandir le Royaume de Dieu.
*Lettre à Diognète
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
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https://marche.retraitedanslaville.org/tobit-le-deporte-fidele/autoPlay___songLinkParole
Tobie 1, 9-13
À l'âge d'homme, moi Tobit, je pris une femme de notre parenté, qui s'appelait Anna ; elle me donna un fils que je nommai Tobie.
Lors de la déportation en Assyrie, quand je fus emmené, je vins à Ninive.
Tous mes frères, et ceux de ma race, mangeaient les mets des païens ; pour moi, je me gardais de manger les mets des païens.
Comme j'avais été fidèle à mon Dieu de tout mon cœur, le Très-Haut me donna la faveur de Salmanasar, dont je devins l'homme d'affaires.
23/10/2017
Tobit, le déporté fidèle
« Je me gardais de manger les mets des païens. »
Tobie 1, 11
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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En terre étrangère.
Chrétien, « toute région étrangère est une patrie, et toute patrie ici-bas est une région étrangère »*.
J’entends souvent des chrétiens dire qu’ils ne se reconnaissent plus dans le monde d’aujourd’hui, qu’ils sont perdus, qu’ils ont l’impression d’être en terre étrangère alors qu’ils sont pourtant originaires de ce pays, nés et élevés ici.
Pas de souci !
Les premiers chrétiens ont eu la même expérience et nous devons sans doute accepter cette situation étrange qui est liée à notre vie chrétienne.
Notre condition chrétienne, c’est d’être bien enraciné tout en sachant que le Royaume des Cieux, qui commence ici, prend toute sa réalité dans le monde à venir.
Quelle attitude spirituelle adopter face à ce monde qui paraît trop différent, étranger, voire hostile ?
Fuir ? Sûrement pas.
Être prêt à toutes les compromissions, s’assimiler ?
Sûrement pas.
Tobit, en exil à Babylone, a vécu, de manière physique, cet exil.
Il a décidé de garder sa foi, de ne pas « manger les mets des païens », c’est-à-dire de ne pas oublier qui il était, quelles étaient ses valeurs, ce qui le portait et le définissait.
Pour autant, il n’a pas quitté le monde : Dieu l’a récompensé et il est entré au service du roi.
Nous devons être ainsi certains que si nous restons fidèles à Dieu, forts et déterminés, et ce malgré les difficultés, nous réussirons, nous récolterons les fruits de notre fidélité. Je suis différent du monde ?
Tant mieux, car j’ai une espérance et un témoignage à apporter et c’est ainsi que je fais grandir le Royaume de Dieu.
*Lettre à Diognète
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Texte Biblique
Lu par
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Tobie 1, 9-13
À l'âge d'homme, moi Tobit, je pris une femme de notre parenté, qui s'appelait Anna ; elle me donna un fils que je nommai Tobie.
Lors de la déportation en Assyrie, quand je fus emmené, je vins à Ninive.
Tous mes frères, et ceux de ma race, mangeaient les mets des païens ; pour moi, je me gardais de manger les mets des païens.
Comme j'avais été fidèle à mon Dieu de tout mon cœur, le Très-Haut me donna la faveur de Salmanasar, dont je devins l'homme d'affaires.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Tobie
25/10/2017
La prière de Sarra
« Que ta Parole me délivre de la terre ! »
Tobie 3, 13
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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https://marche.retraitedanslaville.org/la-priere-de-sarra/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Souffrance du juste
La voix du juste qui se meurt résonne jour et nuit.
Ce cri de tous ces innocents qui souffrent et qui périssent devient insupportable à nos oreilles.
Nous voyons sur nos postes de télévision les horreurs de la guerre, Alep détruite, des enfants orphelins abandonnés à leur sort, des enfants soldats.
Nous connaissons tous quelqu’un qui a perdu un enfant, qui a connu de grands malheurs.
Ou peut-être suis-je même l’un de ces innocents que la vie n’a pas épargnés ?
Quel est le sens de tout cela ?
Pourquoi, Seigneur ?
Les chrétiens irakiens réfugiés n’ont qu’un mot :
« Où est Dieu ? »
À la question du mal, il n’est pas de réponse.
Le Christ lui-même ne nous dit pas, dans l’Évangile, pourquoi lui, l’innocent, est condamné, pourquoi d’autres innocents meurent.
En revanche, l’exemple de sa vie donnée est une réponse d’un autre genre.
Face au mal et à l’injustice, je peux me perdre dans des raisonnements sans fin — pourtant bien légitimes —, mais je peux découvrir dans cet abandon que je peux donner ma propre vie pour les autres.
Tant de gens souffrent : est-ce que je dois me replier sur moi-même ?
Non, avec le Seigneur qui marche avec moi, je dois essayer de tendre la main à mon frère.
Comme il est beau, ce témoignage de ces mères qui ont perdu un enfant et qui donnent leur vie pour d’autres enfants.
Comme il est beau, cet homme dans la souffrance qui pense à son frère.
Comme il est beau, ce Christ innocent qui donne sa vie pour moi, sur la croix.
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Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
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Tobie 3, 11-15
De son côté, Sarra pria ainsi :
« Tu es béni, Dieu de miséricorde !
Que ton Nom soit béni dans les siècles, et que toutes tes œuvres te bénissent dans l'éternité !
Et maintenant, je lève mon visage et je tourne les yeux vers toi.
Que ta parole me délivre de la terre, je ne veux plus m'entendre outrager !
Tu le sais, toi, Seigneur, je suis restée pure, aucun homme ne m'a touchée, je n'ai pas déshonoré mon nom, ni celui de mon père, sur ma terre d'exil.
Je suis la fille unique de mon père, il n'a pas d'autre enfant pour héritier, il n'a pas de frère auprès de lui, il ne lui reste aucun parent, à qui je doive me réserver.
J'ai perdu déjà sept maris, pourquoi devrai-je vivre encore ?
S'il te déplaît de me faire mourir, regarde-moi avec pitié, je ne veux plus m'entendre outrager !
25/10/2017
La prière de Sarra
« Que ta Parole me délivre de la terre ! »
Tobie 3, 13
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Souffrance du juste
La voix du juste qui se meurt résonne jour et nuit.
Ce cri de tous ces innocents qui souffrent et qui périssent devient insupportable à nos oreilles.
Nous voyons sur nos postes de télévision les horreurs de la guerre, Alep détruite, des enfants orphelins abandonnés à leur sort, des enfants soldats.
Nous connaissons tous quelqu’un qui a perdu un enfant, qui a connu de grands malheurs.
Ou peut-être suis-je même l’un de ces innocents que la vie n’a pas épargnés ?
Quel est le sens de tout cela ?
Pourquoi, Seigneur ?
Les chrétiens irakiens réfugiés n’ont qu’un mot :
« Où est Dieu ? »
À la question du mal, il n’est pas de réponse.
Le Christ lui-même ne nous dit pas, dans l’Évangile, pourquoi lui, l’innocent, est condamné, pourquoi d’autres innocents meurent.
En revanche, l’exemple de sa vie donnée est une réponse d’un autre genre.
Face au mal et à l’injustice, je peux me perdre dans des raisonnements sans fin — pourtant bien légitimes —, mais je peux découvrir dans cet abandon que je peux donner ma propre vie pour les autres.
Tant de gens souffrent : est-ce que je dois me replier sur moi-même ?
Non, avec le Seigneur qui marche avec moi, je dois essayer de tendre la main à mon frère.
Comme il est beau, ce témoignage de ces mères qui ont perdu un enfant et qui donnent leur vie pour d’autres enfants.
Comme il est beau, cet homme dans la souffrance qui pense à son frère.
Comme il est beau, ce Christ innocent qui donne sa vie pour moi, sur la croix.
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Tobie 3, 11-15
De son côté, Sarra pria ainsi :
« Tu es béni, Dieu de miséricorde !
Que ton Nom soit béni dans les siècles, et que toutes tes œuvres te bénissent dans l'éternité !
Et maintenant, je lève mon visage et je tourne les yeux vers toi.
Que ta parole me délivre de la terre, je ne veux plus m'entendre outrager !
Tu le sais, toi, Seigneur, je suis restée pure, aucun homme ne m'a touchée, je n'ai pas déshonoré mon nom, ni celui de mon père, sur ma terre d'exil.
Je suis la fille unique de mon père, il n'a pas d'autre enfant pour héritier, il n'a pas de frère auprès de lui, il ne lui reste aucun parent, à qui je doive me réserver.
J'ai perdu déjà sept maris, pourquoi devrai-je vivre encore ?
S'il te déplaît de me faire mourir, regarde-moi avec pitié, je ne veux plus m'entendre outrager !
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Le Mercredi c'est
Semaine 5/7 - Noé et le nouvel ordre du Monde
Après les 40 jours de déluge et quand la terre devint sèche
Dieu dit à Noé :
« Sors de l’arche »
Et il dit encore à Noé et à ses fils :
« Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec vos enfants à venir, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, le bétail, les bêtes de la terre, tout ce qui est sorti de l’arche.
Oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être vivant ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. »
Dieu dit encore :
« Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, pour les générations à venir :
je mets un arc en ciel au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre.
Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre, et que l’arc apparaîtra au milieu des nuages, je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous, et tous les êtres vivants : les eaux ne se changeront plus en déluge pour détruire la vie sur terre.»
Livre de la Genèse chapitre 9, versets 8 à 15
Dieu dit à Noé :
« Sors de l’arche »
Et il dit encore à Noé et à ses fils :
« Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec vos enfants à venir, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, le bétail, les bêtes de la terre, tout ce qui est sorti de l’arche.
Oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être vivant ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. »
Dieu dit encore :
« Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, pour les générations à venir :
je mets un arc en ciel au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre.
Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre, et que l’arc apparaîtra au milieu des nuages, je me souviendrai de mon alliance qui est entre moi et vous, et tous les êtres vivants : les eaux ne se changeront plus en déluge pour détruire la vie sur terre.»
Livre de la Genèse chapitre 9, versets 8 à 15
La question de Théobule / Pourquoi on a toujours des déluges, des catastrophes ?
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Tobie
27/10/2017
Raphaël, le compagnon de Tobie
« Je sais tous les chemins. »
Tobie 5, 10
Méditation
frère Olivier Catel
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Guérir spirituellement
Seigneur, guéris-moi, Seigneur, sauve-moi !
Je suis souvent bouleversé quand je rencontre des croyants fervents être terrassés par une maladie incurable, un cancer, et « perdre la foi ».
La maladie semble balayer toute leur espérance et ils se retrouvent seuls, dans une solitude oppressante, incapables de se tourner vers Dieu ou vers les autres.
Comme Tobie, ils sont « plongés dans l’obscurité, comme les morts qui ne contemplent plus la lumière ».
Le chemin lumineux où ils suivaient le Christ avec joie et détermination est plongé dans les ténèbres et ils avancent maintenant à tâtons, errant dans la nuit.
La personne que je suis, en bonne santé, se retrouve bien souvent incapable de les aider, de les conduire sur les chemins du repos.
Ma prière paraît bien faible face à l’abîme de leur désespoir et de leur souffrance.
Avec l’aide de Dieu, de sa grâce, il faut tenter de percer cette coquille de ténèbres pour que la lumière entre à nouveau et que le Seigneur puisse guérir ce cœur malade.
L’ange Raphaël — « celui qui guérit » en hébreu — est cette figure de Dieu qui redonne confiance et aide à guérir, de ce Dieu qui se fait mon compagnon de route, qui connaît tous les chemins, toutes les pistes jusqu’à sa maison.
Cette guérison profonde, intérieure, n’est peut-être pas la guérison physique, mais bien la guérison spirituelle, la guérison profonde qui me fera entrer dans le Royaume de Dieu.
Prions Dieu pour qu’Il vienne guérir les cœurs des malades, qu’Il vienne leur donner la force de reprendre la route.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
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Fred Cacheux
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https://marche.retraitedanslaville.org/raphael-le-compagnon-de-tobie/autoPlay___songLinkParole
Tobie 5, 9-10
Tobie alla prévenir son père qu'il avait trouvé quelqu'un de leurs frères israélites.
Et le père dit :
"Présente-le moi, que je m'informe de sa famille et de sa tribu.
Il faut voir si l'on peut compter sur lui pour t'accompagner, mon enfant.
" Tobie sortit donc l'appeler :
"Mon ami, dit-il, mon père te demande."
L'ange Raphaël entra dans la maison.
Tobie salua le premier, et l'autre lui répondit par des souhaits de bonheur.
Tobie reprit :
"Puis-je encore avoir du bonheur ?
Je suis un aveugle, je ne vois plus l'éclat du ciel, je suis plongé dans l'obscurité, comme les morts qui ne contemplent plus la lumière.
Je suis un enterré vivant, j'entends la voix des gens sans les voir."
L'ange lui dit :
"Aie confiance, Dieu ne tardera pas à te guérir.
Aie confiance !" Tobie lui dit :
"Mon fils Tobie désire aller en Médie.
Veux-tu te joindre à lui comme guide ?
Frère, je te paierai."
Il répondit :
"Je veux bien l'accompagner, je sais tous les chemins, je suis souvent allé en Médie, j'en ai traversé toutes les plaines et les montagnes, et j'en connais toutes les pistes."
27/10/2017
Raphaël, le compagnon de Tobie
« Je sais tous les chemins. »
Tobie 5, 10
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Guérir spirituellement
Seigneur, guéris-moi, Seigneur, sauve-moi !
Je suis souvent bouleversé quand je rencontre des croyants fervents être terrassés par une maladie incurable, un cancer, et « perdre la foi ».
La maladie semble balayer toute leur espérance et ils se retrouvent seuls, dans une solitude oppressante, incapables de se tourner vers Dieu ou vers les autres.
Comme Tobie, ils sont « plongés dans l’obscurité, comme les morts qui ne contemplent plus la lumière ».
Le chemin lumineux où ils suivaient le Christ avec joie et détermination est plongé dans les ténèbres et ils avancent maintenant à tâtons, errant dans la nuit.
La personne que je suis, en bonne santé, se retrouve bien souvent incapable de les aider, de les conduire sur les chemins du repos.
Ma prière paraît bien faible face à l’abîme de leur désespoir et de leur souffrance.
Avec l’aide de Dieu, de sa grâce, il faut tenter de percer cette coquille de ténèbres pour que la lumière entre à nouveau et que le Seigneur puisse guérir ce cœur malade.
L’ange Raphaël — « celui qui guérit » en hébreu — est cette figure de Dieu qui redonne confiance et aide à guérir, de ce Dieu qui se fait mon compagnon de route, qui connaît tous les chemins, toutes les pistes jusqu’à sa maison.
Cette guérison profonde, intérieure, n’est peut-être pas la guérison physique, mais bien la guérison spirituelle, la guérison profonde qui me fera entrer dans le Royaume de Dieu.
Prions Dieu pour qu’Il vienne guérir les cœurs des malades, qu’Il vienne leur donner la force de reprendre la route.
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Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
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Tobie 5, 9-10
Tobie alla prévenir son père qu'il avait trouvé quelqu'un de leurs frères israélites.
Et le père dit :
"Présente-le moi, que je m'informe de sa famille et de sa tribu.
Il faut voir si l'on peut compter sur lui pour t'accompagner, mon enfant.
" Tobie sortit donc l'appeler :
"Mon ami, dit-il, mon père te demande."
L'ange Raphaël entra dans la maison.
Tobie salua le premier, et l'autre lui répondit par des souhaits de bonheur.
Tobie reprit :
"Puis-je encore avoir du bonheur ?
Je suis un aveugle, je ne vois plus l'éclat du ciel, je suis plongé dans l'obscurité, comme les morts qui ne contemplent plus la lumière.
Je suis un enterré vivant, j'entends la voix des gens sans les voir."
L'ange lui dit :
"Aie confiance, Dieu ne tardera pas à te guérir.
Aie confiance !" Tobie lui dit :
"Mon fils Tobie désire aller en Médie.
Veux-tu te joindre à lui comme guide ?
Frère, je te paierai."
Il répondit :
"Je veux bien l'accompagner, je sais tous les chemins, je suis souvent allé en Médie, j'en ai traversé toutes les plaines et les montagnes, et j'en connais toutes les pistes."
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Tobie
30/10/2017
Tobie et Sarra
Écoute-moi, frère, quand nous reviendrons de Rhagès nous ferons le mariage.
Tobie 6, 13
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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https://marche.retraitedanslaville.org/tobie-et-sarra/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Sérendipité
Connaissez-vous la sérendipité ?
Cela désigne le fait de trouver par hasard quelque chose de plaisant et utile alors qu’on cherchait tout autre chose.
Comme quand on repart d’une brocante avec un beau tapis aux dimensions exactes d’une pièce où il manquait, alors qu’on était venu essayer de dénicher une paire de fauteuils.
Ou comme quand on était parti en voyage recouvrer une créance pour son père, et qu’on va rentrer à la maison avec une épouse…
À ce point du récit, Tobie ne sait pas encore que son compagnon de voyage est un ange envoyé de Dieu.
Et son discours aurait de quoi le mettre en rogne : insensiblement, Raphaël passe de « tu as le droit de prendre Sarra » à « tu vas la prendre pour épouse et nous ferons le mariage chez son père ».
Un vrai mariage arrangé, au terme d’un long voyage semé d’embûches dont le prétexte était tout autre.
Il faut dire que le portrait de Sarra est plutôt flatteur : sérieuse, courageuse, gentille, aimée. Ne serait-ce pas finalement un cadeau du ciel ?
Tobie est célibataire, Sarra est disponible pour ce mariage, tout semble concorder.
Et c’est l’ange Raphaël qui est le visage de la Providence de Dieu pour Tobie, c’est lui qui lui ouvre les yeux sur ce que Dieu a préparé pour lui dans ce détour du chemin pour constater que cela tombe bien !
Il y a bien souvent des écarts de route qui se révèlent féconds et fructueux (souvenons-nous de Moïse au Buisson ardent, bel exemple de sérendipité !), pour peu qu’on accepte de se laisser déplacer, et parfois guider par son ange gardien.
Compagnons invisibles au quotidien et pourtant Providence de Dieu dans nos vies, prions-nous assez avec eux ?
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Miglé Berekaité
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Tobie 6, 9-12
Tobie et l’ange Raphaël pénétrèrent en Médie, ils étaient déjà rendus près d'Ecbatane, quand Raphaël dit au jeune homme :
"Frère Tobie !"
Il répondit "Eh bien ?"
L'ange reprit :
"Ce soir nous devons loger chez Ragouel, c'est un parent à toi.
Il a une fille du nom de Sarra, mais, à part Sarra, il n'a ni garçon ni fille.
Or c'est toi son plus proche parent, elle te revient par priorité, et tu peux prétendre à l'héritage de son père.
C'est une enfant sérieuse, courageuse, très gentille, et son père l'aime bien.
Tu as le droit de la prendre. Écoute-moi, frère, je parlerai de la jeune fille à son père, dès ce soir, pour te la retenir comme fiancée ; et quand nous reviendrons de Rhagès, nous ferons le mariage.
Je certifie que Ragouel n'a absolument pas le droit de te la refuser, ou de la fiancer à un autre.
Ce serait encourir la mort, d'après les termes du livre de Moïse, du moment qu'il saurait que la parenté te donne avant tout autre le droit de prendre sa fille.
30/10/2017
Tobie et Sarra
Écoute-moi, frère, quand nous reviendrons de Rhagès nous ferons le mariage.
Tobie 6, 13
Méditation
frère Marie-Augustin
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Sérendipité
Connaissez-vous la sérendipité ?
Cela désigne le fait de trouver par hasard quelque chose de plaisant et utile alors qu’on cherchait tout autre chose.
Comme quand on repart d’une brocante avec un beau tapis aux dimensions exactes d’une pièce où il manquait, alors qu’on était venu essayer de dénicher une paire de fauteuils.
Ou comme quand on était parti en voyage recouvrer une créance pour son père, et qu’on va rentrer à la maison avec une épouse…
À ce point du récit, Tobie ne sait pas encore que son compagnon de voyage est un ange envoyé de Dieu.
Et son discours aurait de quoi le mettre en rogne : insensiblement, Raphaël passe de « tu as le droit de prendre Sarra » à « tu vas la prendre pour épouse et nous ferons le mariage chez son père ».
Un vrai mariage arrangé, au terme d’un long voyage semé d’embûches dont le prétexte était tout autre.
Il faut dire que le portrait de Sarra est plutôt flatteur : sérieuse, courageuse, gentille, aimée. Ne serait-ce pas finalement un cadeau du ciel ?
Tobie est célibataire, Sarra est disponible pour ce mariage, tout semble concorder.
Et c’est l’ange Raphaël qui est le visage de la Providence de Dieu pour Tobie, c’est lui qui lui ouvre les yeux sur ce que Dieu a préparé pour lui dans ce détour du chemin pour constater que cela tombe bien !
Il y a bien souvent des écarts de route qui se révèlent féconds et fructueux (souvenons-nous de Moïse au Buisson ardent, bel exemple de sérendipité !), pour peu qu’on accepte de se laisser déplacer, et parfois guider par son ange gardien.
Compagnons invisibles au quotidien et pourtant Providence de Dieu dans nos vies, prions-nous assez avec eux ?
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Texte Biblique
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Miglé Berekaité
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Tobie 6, 9-12
Tobie et l’ange Raphaël pénétrèrent en Médie, ils étaient déjà rendus près d'Ecbatane, quand Raphaël dit au jeune homme :
"Frère Tobie !"
Il répondit "Eh bien ?"
L'ange reprit :
"Ce soir nous devons loger chez Ragouel, c'est un parent à toi.
Il a une fille du nom de Sarra, mais, à part Sarra, il n'a ni garçon ni fille.
Or c'est toi son plus proche parent, elle te revient par priorité, et tu peux prétendre à l'héritage de son père.
C'est une enfant sérieuse, courageuse, très gentille, et son père l'aime bien.
Tu as le droit de la prendre. Écoute-moi, frère, je parlerai de la jeune fille à son père, dès ce soir, pour te la retenir comme fiancée ; et quand nous reviendrons de Rhagès, nous ferons le mariage.
Je certifie que Ragouel n'a absolument pas le droit de te la refuser, ou de la fiancer à un autre.
Ce serait encourir la mort, d'après les termes du livre de Moïse, du moment qu'il saurait que la parenté te donne avant tout autre le droit de prendre sa fille.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Tobie
01/11/2017
La maison de Ragouël
"Tu es béni, Dieu notre Père, et ton Nom est béni dans tous les siècles des siècles."
Tobie 7, 5
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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https://marche.retraitedanslaville.org/la-maison-de-ragouel/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
On n’a qu’une vie, et elle est éternelle !
Quel scénario !
Il y a dans ce passage pittoresque matière à un film spectaculaire.
Au-delà du merveilleux de la scène, quelque chose de remarquable : une fois le démon rattrapé par Raphaël (pour s’assurer qu’il n’incommodera plus personne), Tobie et Sarra pourraient se croire tirés d’affaire et convoler.
Mais ils décident de prier tout de même, pour obtenir d’être protégés. Et leur prière n’est même pas demande : elle est toute louange et bénédiction.
Ils anticipent ce que Jésus dira plus tard : « Votre Père sait ce dont vous avez besoin. »*
Si Dieu sait le désir de notre cœur avant qu’un mot ne franchisse même nos lèvres, que reste-t-il à lui dire ?
Il ne reste que la louange due à Dieu.
La bénédiction et l’émerveillement devant notre Créateur et Sauveur.
Un « Waow, merci ! » tonitruant lancé vers Lui.
C’est la prière constante des anges, et c’est à cette prière que nous nous associerons lorsque nous entrerons au Ciel : nous passerons notre éternité à louer Dieu.
Cette vie éternelle n’est pas si différente de notre vie présente : elle en sera le prolongement.
Car nous n’avons qu’une vie, et elle est éternelle !
À l’image de Tobie et Sarra, notre prière peut déjà être orientée vers l’éternité, en anticipant ce à quoi se résume toute prière au Ciel : la louange, et rien que la louange.
C’est par la louange, la bénédiction et l’action de grâce que devrait commencer et finir toute prière, portée par la confiance que Dieu sait très bien ce qu’il nous faut.
*Mt 6, 8
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Miglé Berekaité
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Tobie 7, 1-5
Le jour du mariage quand on eut fini de boire et de manger, on parla d'aller se coucher, et l'on conduisit le jeune homme depuis la salle du repas jusque dans la chambre.
Tobie se souvint des conseils de Raphaël, il prit son sac, il en tira le cœur et le foie du poisson, et il en mit sur les braises de l'encens. L'odeur du poisson incommoda le démon, qui s'enfuit par les airs jusqu'en Égypte.
Raphaël l'y poursuivit, l'entrava et le garrotta sur-le-champ.
Cependant les parents étaient sortis en refermant la porte.
Tobie se leva du lit, et dit à Sarra : "Debout, ma sœur !
Il faut prier tous deux, et recourir à notre Seigneur, pour obtenir sa grâce et sa protection."
Elle se leva et ils se mirent à prier pour obtenir d'être protégés, et il commença ainsi Tu es béni, Dieu de nos pères, et ton Nom est béni dans tous les siècles des siècles !
Que te bénissent les cieux, et toutes tes créatures dans tous les siècles !
01/11/2017
La maison de Ragouël
"Tu es béni, Dieu notre Père, et ton Nom est béni dans tous les siècles des siècles."
Tobie 7, 5
Méditation
frère Marie-Augustin
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On n’a qu’une vie, et elle est éternelle !
Quel scénario !
Il y a dans ce passage pittoresque matière à un film spectaculaire.
Au-delà du merveilleux de la scène, quelque chose de remarquable : une fois le démon rattrapé par Raphaël (pour s’assurer qu’il n’incommodera plus personne), Tobie et Sarra pourraient se croire tirés d’affaire et convoler.
Mais ils décident de prier tout de même, pour obtenir d’être protégés. Et leur prière n’est même pas demande : elle est toute louange et bénédiction.
Ils anticipent ce que Jésus dira plus tard : « Votre Père sait ce dont vous avez besoin. »*
Si Dieu sait le désir de notre cœur avant qu’un mot ne franchisse même nos lèvres, que reste-t-il à lui dire ?
Il ne reste que la louange due à Dieu.
La bénédiction et l’émerveillement devant notre Créateur et Sauveur.
Un « Waow, merci ! » tonitruant lancé vers Lui.
C’est la prière constante des anges, et c’est à cette prière que nous nous associerons lorsque nous entrerons au Ciel : nous passerons notre éternité à louer Dieu.
Cette vie éternelle n’est pas si différente de notre vie présente : elle en sera le prolongement.
Car nous n’avons qu’une vie, et elle est éternelle !
À l’image de Tobie et Sarra, notre prière peut déjà être orientée vers l’éternité, en anticipant ce à quoi se résume toute prière au Ciel : la louange, et rien que la louange.
C’est par la louange, la bénédiction et l’action de grâce que devrait commencer et finir toute prière, portée par la confiance que Dieu sait très bien ce qu’il nous faut.
*Mt 6, 8
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Tobie 7, 1-5
Le jour du mariage quand on eut fini de boire et de manger, on parla d'aller se coucher, et l'on conduisit le jeune homme depuis la salle du repas jusque dans la chambre.
Tobie se souvint des conseils de Raphaël, il prit son sac, il en tira le cœur et le foie du poisson, et il en mit sur les braises de l'encens. L'odeur du poisson incommoda le démon, qui s'enfuit par les airs jusqu'en Égypte.
Raphaël l'y poursuivit, l'entrava et le garrotta sur-le-champ.
Cependant les parents étaient sortis en refermant la porte.
Tobie se leva du lit, et dit à Sarra : "Debout, ma sœur !
Il faut prier tous deux, et recourir à notre Seigneur, pour obtenir sa grâce et sa protection."
Elle se leva et ils se mirent à prier pour obtenir d'être protégés, et il commença ainsi Tu es béni, Dieu de nos pères, et ton Nom est béni dans tous les siècles des siècles !
Que te bénissent les cieux, et toutes tes créatures dans tous les siècles !
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Le Mercredi c'est
Semaine 6/7 - La Toussaint
Les Béatitudes - Mt 5, 1-12
Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit et ses disciples s’approchent de lui.
Alors, ouvrant la bouche, Jésus les enseigne et dit :
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux !
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, versets 1 à 12
La question de Théobule / Un saint est-il quelqu'un d'exceptionnel?
Le coin Prière
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Tobie
03/11/2017
L'ange Raphaël
« Quand j’étais avec vous, ce n’est pas à moi que vous deviez ma présence, mais à la volonté de Dieu. »
Tobie 11, 18
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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https://marche.retraitedanslaville.org/lange-raphaeumll/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Marcher avec Dieu, ou croire que Dieu marche avec moi ?
Mais qui marche avec qui, finalement ?
Si Tobit et son fils Tobie sont des justes, des hommes proches de Dieu qui observent sa loi, alors sûrement ils connaissent cette parole du prophète Michée :
« Homme, le Seigneur t’a fait savoir ce qui est bien, ce qu’il réclame de toi : rien d’autre que pratiquer la justice, aimer la miséricorde, et marcher humblement avec ton Dieu. »*
Quant à pratiquer la justice et accomplir des œuvres de miséricorde, c’est une affaire de famille, et l’ange loue suffisamment le père et le fils pour cela.
Mais « marcher avec le Seigneur » ?
Sûrement ils se sont efforcés de le faire, mais par ce discours de l’ange, il leur est révélé qu’en réalité, c’était plutôt Dieu qui marchait avec eux !
Ce n’est pas tout à fait pareil : si nous marchons avec Dieu, nous nous efforçons de le suivre, et pouvons volontiers rester passifs, puisque nous n’avons pas à choisir de direction.
Dire que c’est Dieu qui marche avec nous, c’est lui confier nos désirs, nos projets, lui demander son aide et sa lumière dans les choix qui s’offrent ou s’imposent à nous, c’est être acteur de sa vie tout en remettant à Dieu tout ce qui fait notre vie, c’est y être totalement impliqué et en être en même temps très détaché pour accueillir les changements de direction.
L’ange ne dit pas autre chose quand il révèle à Tobit et Tobie qu’il se tenait lui-même en prière au Ciel pour porter devant le Seigneur les actes de l’un et de l’autre, quand il sauvait la vie de Tobie devant le danger ou qu’il lui indiquait la route du mariage avec Sara.
Alors, et si je me mettais à croire que c’est moins moi qui marche avec le Seigneur que le Seigneur avec moi ?
*Mt 6, 8
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Texte Biblique
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Miglé Berekaité
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Tobie 11, 12-18
Raphaël parla ainsi à Tobit et Tobie :
« Je vais vous dire toute la vérité, sans rien vous cacher : je vous ai déjà enseigné qu'il convient de garder le secret du roi, tandis qu'il convient de révéler dignement les œuvres de Dieu.
Vous saurez donc que, lorsque vous étiez en prière, toi et Sarra, c'était moi qui présentais vos suppliques devant la Gloire du Seigneur et qui les lisais; et de même lorsque tu enterrais les morts.
Quand tu n'as pas hésité à te lever, et à quitter la table, pour aller ensevelir un mort, j'ai été envoyé pour éprouver ta foi, et Dieu m'envoya en même temps pour te guérir, ainsi que ta belle-fille Sara.
Je suis Raphaël, un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur."
Ils furent remplis d'effroi tous les deux ; ils se prosternèrent, et ils eurent grand-peur. Mais il leur dit :
"Ne craignez point, la paix soit avec vous.
Bénissez Dieu à jamais.
Pour moi, quand j'étais avec vous, ce n'est pas à moi que vous deviez ma présence, mais à la volonté de Dieu : c'est lui qu'il faut bénir au long des jours, lui qu'il faut chanter.
03/11/2017
L'ange Raphaël
« Quand j’étais avec vous, ce n’est pas à moi que vous deviez ma présence, mais à la volonté de Dieu. »
Tobie 11, 18
Méditation
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Marcher avec Dieu, ou croire que Dieu marche avec moi ?
Mais qui marche avec qui, finalement ?
Si Tobit et son fils Tobie sont des justes, des hommes proches de Dieu qui observent sa loi, alors sûrement ils connaissent cette parole du prophète Michée :
« Homme, le Seigneur t’a fait savoir ce qui est bien, ce qu’il réclame de toi : rien d’autre que pratiquer la justice, aimer la miséricorde, et marcher humblement avec ton Dieu. »*
Quant à pratiquer la justice et accomplir des œuvres de miséricorde, c’est une affaire de famille, et l’ange loue suffisamment le père et le fils pour cela.
Mais « marcher avec le Seigneur » ?
Sûrement ils se sont efforcés de le faire, mais par ce discours de l’ange, il leur est révélé qu’en réalité, c’était plutôt Dieu qui marchait avec eux !
Ce n’est pas tout à fait pareil : si nous marchons avec Dieu, nous nous efforçons de le suivre, et pouvons volontiers rester passifs, puisque nous n’avons pas à choisir de direction.
Dire que c’est Dieu qui marche avec nous, c’est lui confier nos désirs, nos projets, lui demander son aide et sa lumière dans les choix qui s’offrent ou s’imposent à nous, c’est être acteur de sa vie tout en remettant à Dieu tout ce qui fait notre vie, c’est y être totalement impliqué et en être en même temps très détaché pour accueillir les changements de direction.
L’ange ne dit pas autre chose quand il révèle à Tobit et Tobie qu’il se tenait lui-même en prière au Ciel pour porter devant le Seigneur les actes de l’un et de l’autre, quand il sauvait la vie de Tobie devant le danger ou qu’il lui indiquait la route du mariage avec Sara.
Alors, et si je me mettais à croire que c’est moins moi qui marche avec le Seigneur que le Seigneur avec moi ?
*Mt 6, 8
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Tobie 11, 12-18
Raphaël parla ainsi à Tobit et Tobie :
« Je vais vous dire toute la vérité, sans rien vous cacher : je vous ai déjà enseigné qu'il convient de garder le secret du roi, tandis qu'il convient de révéler dignement les œuvres de Dieu.
Vous saurez donc que, lorsque vous étiez en prière, toi et Sarra, c'était moi qui présentais vos suppliques devant la Gloire du Seigneur et qui les lisais; et de même lorsque tu enterrais les morts.
Quand tu n'as pas hésité à te lever, et à quitter la table, pour aller ensevelir un mort, j'ai été envoyé pour éprouver ta foi, et Dieu m'envoya en même temps pour te guérir, ainsi que ta belle-fille Sara.
Je suis Raphaël, un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur."
Ils furent remplis d'effroi tous les deux ; ils se prosternèrent, et ils eurent grand-peur. Mais il leur dit :
"Ne craignez point, la paix soit avec vous.
Bénissez Dieu à jamais.
Pour moi, quand j'étais avec vous, ce n'est pas à moi que vous deviez ma présence, mais à la volonté de Dieu : c'est lui qu'il faut bénir au long des jours, lui qu'il faut chanter.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Jean-Baptiste
06/11/2017
La prédication de Jean
"Voix de celui qui crie dans le désert "
Marc 1, 3
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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Contraste du désert
Le désert, ce lieu vide, sans lien, effrayant le plus souvent, fascinant parfois, comme pour mieux s’y perdre.
Car le désert est sans chemin tracé, sans repère, lieu d’errance.
Le peuple d’Israël y a erré 40 ans en y vivant tous les doutes possibles.
Dans le désert, il s’est révolté, mais il a aussi reconnu sa condition de pauvre, de pécheur.
Le désert est comme un espace en attente.
Mais en attente de quoi donc, sinon d’une rencontre, d’une humanité ?
Car le désert peut aussi être le lieu où tout devient possible, loin des idées reçues, un lieu qui appelle la nouveauté. La vie ne peut plus être comme avant.
Tel Osée, emmenant Omer, son épouse, au désert pour parler à son cœur (Os 2, 16).
Et là, l’amour va enfin naître. L’amour et l’avenir.
Et voilà que soudain, une voix s’élève. Une voix, et le désert s’anime, il n’est plus désert.
Une voix s’élève et nous appelle : sors !
Sors de l’égarement et de la peur.
Sors de tes nuits et des ombres. Un chemin s’ouvre, une source se propose à la soif du voyageur égaré.
Et pas n’importe quel chemin : celui du Seigneur.
Le chemin pour être des vivants, reliés et libres.
Jean inaugure les temps nouveaux.
Jean se vit comme indigne de celui qu’il annonce.
Au point de ne pouvoir délier la courroie de ses sandales, alors même qu’à l’époque, tous les serviteurs déliaient les souliers de leur maître quand il rentrait, geste courant des serviteurs ou des esclaves.
Mais peut-être que Jean se trompe en se situant ainsi, car lui qui annonce les temps nouveaux se réfère encore à l’ancien monde : celui des maîtres et des esclaves, des hommes libres et des serviteurs.
Désormais, en Jésus, ce n’est plus le temps des serviteurs, mais celui des amis.
Par Jean, l’Évangile est un cri.
Non une parole tiède, mais un cri qui déchire le rideau du temple, un cri qui rend Dieu aux hommes, à tous les hommes.
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
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Marc 1, 1-8
COMMENCEMENT DE L’ÉVANGILE de Jésus, Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.
Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait :
« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint.
06/11/2017
La prédication de Jean
"Voix de celui qui crie dans le désert "
Marc 1, 3
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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Contraste du désert
Le désert, ce lieu vide, sans lien, effrayant le plus souvent, fascinant parfois, comme pour mieux s’y perdre.
Car le désert est sans chemin tracé, sans repère, lieu d’errance.
Le peuple d’Israël y a erré 40 ans en y vivant tous les doutes possibles.
Dans le désert, il s’est révolté, mais il a aussi reconnu sa condition de pauvre, de pécheur.
Le désert est comme un espace en attente.
Mais en attente de quoi donc, sinon d’une rencontre, d’une humanité ?
Car le désert peut aussi être le lieu où tout devient possible, loin des idées reçues, un lieu qui appelle la nouveauté. La vie ne peut plus être comme avant.
Tel Osée, emmenant Omer, son épouse, au désert pour parler à son cœur (Os 2, 16).
Et là, l’amour va enfin naître. L’amour et l’avenir.
Et voilà que soudain, une voix s’élève. Une voix, et le désert s’anime, il n’est plus désert.
Une voix s’élève et nous appelle : sors !
Sors de l’égarement et de la peur.
Sors de tes nuits et des ombres. Un chemin s’ouvre, une source se propose à la soif du voyageur égaré.
Et pas n’importe quel chemin : celui du Seigneur.
Le chemin pour être des vivants, reliés et libres.
Jean inaugure les temps nouveaux.
Jean se vit comme indigne de celui qu’il annonce.
Au point de ne pouvoir délier la courroie de ses sandales, alors même qu’à l’époque, tous les serviteurs déliaient les souliers de leur maître quand il rentrait, geste courant des serviteurs ou des esclaves.
Mais peut-être que Jean se trompe en se situant ainsi, car lui qui annonce les temps nouveaux se réfère encore à l’ancien monde : celui des maîtres et des esclaves, des hommes libres et des serviteurs.
Désormais, en Jésus, ce n’est plus le temps des serviteurs, mais celui des amis.
Par Jean, l’Évangile est un cri.
Non une parole tiède, mais un cri qui déchire le rideau du temple, un cri qui rend Dieu aux hommes, à tous les hommes.
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
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Marc 1, 1-8
COMMENCEMENT DE L’ÉVANGILE de Jésus, Christ, Fils de Dieu.
Il est écrit dans Isaïe, le prophète :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour ouvrir ton chemin.
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers.
Alors Jean, celui qui baptisait, parut dans le désert.
Il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés.
Toute la Judée, tous les habitants de Jérusalem se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés.
Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.
Il proclamait :
« Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Jean-Baptiste
08/11/2017
Le témoignage de Jean
« Voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara : « voici l’Agneau de Dieu ».
Jean 1, 29
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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Voir venir le fils de Dieu
Jean voit Jésus venir vers lui.
Mais que veut dire « voir venir » ?
Rappelons-nous la parabole du semeur :
« C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en regardant ils ne voient point, et qu’en écoutant, ils n’entendent et ne comprennent pas. »*
Ainsi peut-on regarder de ses yeux et ne pas voir ce qui vient, celui qui vient.
C’est encore ce que relate le livre de l’Exode à propos de Pharaon, dont le cœur est endurci et qui ne tiendra aucun compte des prodiges que pourtant il a vus de ses yeux.
Moïse a beau parler et parler encore, réaliser des miracles et déclencher des fléaux, c’est comme si Pharaon et ceux qui le soutiennent restaient muets, aveugles, engoncés dans ce qu’ils ont décidé, sans que rien ne les entame.
Voir et entendre peut ne rien changer à nos certitudes. Comme ces témoins du relèvement de la mort de Lazare** qui, alors qu’ils ont assisté à un miracle inouï, décident de mettre à mort Jésus.
Ils ont pourtant vu ses gestes de vie, entendu ses paroles de résurrection, et c’est de la haine qu’ils en ont conçu.
Jean, lui est un voyant.
Voir Jésus venir vers lui, vers sa vie, suffit à lui faire confesser qu’il est le Christ, l’agneau de Dieu.
Cet agneau qui sera mené à l’abattoir d’un procès inique et de la mort***.
Cet agneau sacrifié qui sauvera la vie des premiers nés israélites, signe alors de la délivrance, de la libération de l’esclavage.
Oui, Jean sait de la sûreté de son cœur et de sa foi que cet homme, fils de l’homme et fils de Dieu, vient le délivrer, vient nous délivrer de ce qui entrave et tire vers le néant.
Alors, préférons la vie au repli, ne nous opposons pas à la vie qui se manifeste et s’offre pour que nous soyons des vivants les uns pour les autres.
Aiguisons notre regard, afin de voir qui vient, à travers le visage de quiconque.
*Mt 13, 13
**Jn 11
***Isaïe 53
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
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Jean 1, 29-37
Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage :
« J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :
“Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »
Le lendemain encore, Jean se trouvait là avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.
08/11/2017
Le témoignage de Jean
« Voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara : « voici l’Agneau de Dieu ».
Jean 1, 29
Méditation
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Voir venir le fils de Dieu
Jean voit Jésus venir vers lui.
Mais que veut dire « voir venir » ?
Rappelons-nous la parabole du semeur :
« C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en regardant ils ne voient point, et qu’en écoutant, ils n’entendent et ne comprennent pas. »*
Ainsi peut-on regarder de ses yeux et ne pas voir ce qui vient, celui qui vient.
C’est encore ce que relate le livre de l’Exode à propos de Pharaon, dont le cœur est endurci et qui ne tiendra aucun compte des prodiges que pourtant il a vus de ses yeux.
Moïse a beau parler et parler encore, réaliser des miracles et déclencher des fléaux, c’est comme si Pharaon et ceux qui le soutiennent restaient muets, aveugles, engoncés dans ce qu’ils ont décidé, sans que rien ne les entame.
Voir et entendre peut ne rien changer à nos certitudes. Comme ces témoins du relèvement de la mort de Lazare** qui, alors qu’ils ont assisté à un miracle inouï, décident de mettre à mort Jésus.
Ils ont pourtant vu ses gestes de vie, entendu ses paroles de résurrection, et c’est de la haine qu’ils en ont conçu.
Jean, lui est un voyant.
Voir Jésus venir vers lui, vers sa vie, suffit à lui faire confesser qu’il est le Christ, l’agneau de Dieu.
Cet agneau qui sera mené à l’abattoir d’un procès inique et de la mort***.
Cet agneau sacrifié qui sauvera la vie des premiers nés israélites, signe alors de la délivrance, de la libération de l’esclavage.
Oui, Jean sait de la sûreté de son cœur et de sa foi que cet homme, fils de l’homme et fils de Dieu, vient le délivrer, vient nous délivrer de ce qui entrave et tire vers le néant.
Alors, préférons la vie au repli, ne nous opposons pas à la vie qui se manifeste et s’offre pour que nous soyons des vivants les uns pour les autres.
Aiguisons notre regard, afin de voir qui vient, à travers le visage de quiconque.
*Mt 13, 13
**Jn 11
***Isaïe 53
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Jean 1, 29-37
Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit :
L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage :
« J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit :
“Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »
Le lendemain encore, Jean se trouvait là avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus.
Marche dans la Bible est une proposition de
Le Mercredi c'est
Semaine 7/7 - La tour de Babel
Gn 11, 1 à 9
Gn 11, 1 à 9
Les hommes de la terre entière parlent tous la même langue.
En voyageant vers l’orient, les hommes découvrent une plaine en Mésopotamie et s’y installent. Ils se disent entre eux :
« Allons ! Fabriquons des briques et mettons-les à cuire ! »
« Allons ! Bâtissons-nous une ville avec une tour qui monte si haut qu’elle peut rejoindre le ciel. »
Le Seigneur descend voir la ville et la tour que les hommes bâtissent.
« Ces hommes forment un seul peuple, ils parlent tous la même langue mais s’ils commencent ainsi, rien de ce qu’ils voudront faire ne leur semblera inaccessible.
Allons ! descendons, et là, mélangeons leur langue : qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. »
Le Seigneur les éparpille alors sur toute la surface de la terre et ils arrêtent de bâtir la ville.
On appelle cette ville « Babel », car c’est là que le Seigneur embrouille la langue des habitants ; et c’est de là qu’il les éparpille sur toute la terre.
Livre de la Genèse chapitre 11, versets 1 à 9
En voyageant vers l’orient, les hommes découvrent une plaine en Mésopotamie et s’y installent. Ils se disent entre eux :
« Allons ! Fabriquons des briques et mettons-les à cuire ! »
« Allons ! Bâtissons-nous une ville avec une tour qui monte si haut qu’elle peut rejoindre le ciel. »
Le Seigneur descend voir la ville et la tour que les hommes bâtissent.
« Ces hommes forment un seul peuple, ils parlent tous la même langue mais s’ils commencent ainsi, rien de ce qu’ils voudront faire ne leur semblera inaccessible.
Allons ! descendons, et là, mélangeons leur langue : qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. »
Le Seigneur les éparpille alors sur toute la surface de la terre et ils arrêtent de bâtir la ville.
On appelle cette ville « Babel », car c’est là que le Seigneur embrouille la langue des habitants ; et c’est de là qu’il les éparpille sur toute la terre.
Livre de la Genèse chapitre 11, versets 1 à 9
La question de Théobule
Pourquoi il y a autant de peuples, de nations, de langues ?
Pourquoi il y a autant de peuples, de nations, de langues ?
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Jean-Baptiste
10/11/2017
Jean, messager de Dieu
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Mathieu 11, 3
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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Tout est déjà manifesté
Jean, un frère en humanité.
Un être de chair. Il voit, il entend.
Cela lui suffit pour s’interroger et envoyer les siens questionner Jésus.
Interroger, comme ce premier et nécessaire mouvement de la foi et de la reconnaissance.
Non croire aveuglément, moins encore sur un ouï-dire, mais se mettre en marche, se déplacer pour ouvrir la question : qui es-tu ?
Es-tu celui qui doit venir ?
Jean, le sage, est dans une position bien difficile et sans issue : il est en prison et va mourir, mais sa liberté est restée intacte.
Nul ne lui volera.
Alors, il envoie ses fidèles, ceux dont il sait qu’ils ne le tromperont pas. Croire sur la foi d’autres qui auront vu et entendu.
Intelligence du croire, qui ne baisse pas les bras et veut être touchée par ce qui est juste.
« Des aveugles voient, des boiteux marchent, des sourds entendent ».
Signes messianiques, annoncés jadis par Isaïe :
« En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre ; et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. » *
Mais il y a beaucoup plus encore : « la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » !
La nouvelle qui ouvre aux pauvres l’avenir, la sûreté d’être visités, aimés.
Une nouvelle qui permet enfin aux pauvres de ne plus avoir à craindre. Alors oui, il n’y a pas à en attendre un autre.
Tout est là, offert en partage. Et nous, qui voyons-nous venir vers nous ?
Qu’entendons-nous ?
Des murmures, des soupçons, des sceptiques, de ces prophètes de malheur qui font florès en ces temps troubles qui sont les nôtres.
Pouvons-nous faire confiance au témoignage de ceux qui ont vu des pauvres recevoir la Bonne Nouvelle et des sourds entendre une Parole de Vie ?
Mieux encore, pouvons-nous nous reconnaître des pauvres, de ces boiteux, de ces aveugles ?
Car à eux le Salut est promis.
*Isaïe 29, 18
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
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Matthieu 11, 1-19
Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.
Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ.
Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda :
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit :
« Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez :
Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! »
10/11/2017
Jean, messager de Dieu
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? »
Mathieu 11, 3
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sœur Véronique Margron
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Tout est déjà manifesté
Jean, un frère en humanité.
Un être de chair. Il voit, il entend.
Cela lui suffit pour s’interroger et envoyer les siens questionner Jésus.
Interroger, comme ce premier et nécessaire mouvement de la foi et de la reconnaissance.
Non croire aveuglément, moins encore sur un ouï-dire, mais se mettre en marche, se déplacer pour ouvrir la question : qui es-tu ?
Es-tu celui qui doit venir ?
Jean, le sage, est dans une position bien difficile et sans issue : il est en prison et va mourir, mais sa liberté est restée intacte.
Nul ne lui volera.
Alors, il envoie ses fidèles, ceux dont il sait qu’ils ne le tromperont pas. Croire sur la foi d’autres qui auront vu et entendu.
Intelligence du croire, qui ne baisse pas les bras et veut être touchée par ce qui est juste.
« Des aveugles voient, des boiteux marchent, des sourds entendent ».
Signes messianiques, annoncés jadis par Isaïe :
« En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre ; et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. » *
Mais il y a beaucoup plus encore : « la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres » !
La nouvelle qui ouvre aux pauvres l’avenir, la sûreté d’être visités, aimés.
Une nouvelle qui permet enfin aux pauvres de ne plus avoir à craindre. Alors oui, il n’y a pas à en attendre un autre.
Tout est là, offert en partage. Et nous, qui voyons-nous venir vers nous ?
Qu’entendons-nous ?
Des murmures, des soupçons, des sceptiques, de ces prophètes de malheur qui font florès en ces temps troubles qui sont les nôtres.
Pouvons-nous faire confiance au témoignage de ceux qui ont vu des pauvres recevoir la Bonne Nouvelle et des sourds entendre une Parole de Vie ?
Mieux encore, pouvons-nous nous reconnaître des pauvres, de ces boiteux, de ces aveugles ?
Car à eux le Salut est promis.
*Isaïe 29, 18
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
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Matthieu 11, 1-19
Lorsque Jésus eut terminé les instructions qu’il donnait à ses douze disciples, il partit de là pour enseigner et proclamer la Parole dans les villes du pays.
Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ.
Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda :
« Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit :
« Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez :
Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle.
Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! »
Marche dans la Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Marie
13/11/2017
La visitation
« Il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères. »
Luc 1, 54-55
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Courir sur les routes du monde
Pourquoi Marie court-elle sur les routes de Judée et monte-t-elle avec empressement jusqu’à Ein Kerem, un petit village situé juste à l’ouest de Jérusalem, au milieu de ces douces collines arborées ?
La Ville sainte est à deux pas, mais c’est pour Élisabeth que Marie est là.
Marie est venue voir le miracle que Dieu a fait pour Élisabeth et en retour Élisabeth perçoit le miracle de Dieu pour Marie.
Ces deux femmes sont attirées l’une vers l’autre pour témoigner de leur joie.
L’exultation de Marie est la nôtre, c’est la joie de chaque chrétien qui rend grâce pour tous les bienfaits reçus du Seigneur.
Dieu se souvient de nous, c’est-à-dire qu’il a un projet pour chacun de nous et pour son peuple, son Église.
La promesse du salut s’étend d’âge en âge et nous en sommes encore les bienheureux bénéficiaires.
Dans nos moments de doute, dans nos moments d’abattement, quand l’avenir semble bouché, nous sommes invités à revenir en arrière, à nous souvenir de la fidélité de Dieu qui renverse les puissants et les superbes.
Se rappeler le passé pour rouvrir l’avenir. Ainsi, le peuple d’Israël se souvient, de génération en génération, de la libération d’Égypte, du don de la Loi malgré les souffrances de l’histoire : cette mémoire est un point d’ancrage pour la foi, elle nourrit la persévérance et la confiance.
Dieu se souvient de nous, alors souvenons-nous de sa promesse !
La mémoire des bienfaits est au cœur de la vie chrétienne, c’est le fondement de l’espérance.
Alors, affermis par la mémoire des dons reçus, nous pourrons, comme Marie, nous mettre en route et avancer pour proclamer les merveilles de Dieu.
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Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
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Luc 1, 39-56
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors :
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
13/11/2017
La visitation
« Il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères. »
Luc 1, 54-55
Méditation
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Courir sur les routes du monde
Pourquoi Marie court-elle sur les routes de Judée et monte-t-elle avec empressement jusqu’à Ein Kerem, un petit village situé juste à l’ouest de Jérusalem, au milieu de ces douces collines arborées ?
La Ville sainte est à deux pas, mais c’est pour Élisabeth que Marie est là.
Marie est venue voir le miracle que Dieu a fait pour Élisabeth et en retour Élisabeth perçoit le miracle de Dieu pour Marie.
Ces deux femmes sont attirées l’une vers l’autre pour témoigner de leur joie.
L’exultation de Marie est la nôtre, c’est la joie de chaque chrétien qui rend grâce pour tous les bienfaits reçus du Seigneur.
Dieu se souvient de nous, c’est-à-dire qu’il a un projet pour chacun de nous et pour son peuple, son Église.
La promesse du salut s’étend d’âge en âge et nous en sommes encore les bienheureux bénéficiaires.
Dans nos moments de doute, dans nos moments d’abattement, quand l’avenir semble bouché, nous sommes invités à revenir en arrière, à nous souvenir de la fidélité de Dieu qui renverse les puissants et les superbes.
Se rappeler le passé pour rouvrir l’avenir. Ainsi, le peuple d’Israël se souvient, de génération en génération, de la libération d’Égypte, du don de la Loi malgré les souffrances de l’histoire : cette mémoire est un point d’ancrage pour la foi, elle nourrit la persévérance et la confiance.
Dieu se souvient de nous, alors souvenons-nous de sa promesse !
La mémoire des bienfaits est au cœur de la vie chrétienne, c’est le fondement de l’espérance.
Alors, affermis par la mémoire des dons reçus, nous pourrons, comme Marie, nous mettre en route et avancer pour proclamer les merveilles de Dieu.
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Luc 1, 39-56
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors :
« Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. »
Marie resta avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Marie
15/11/2017
La visite des mages
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? »
Matthieu 2, 2
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Moment favorable
La ville de Bethléem, aujourd’hui, est le lieu le plus improbable pour la naissance du Sauveur.
Entourée d’un immense mur, cette ville de Judas est le lieu inattendu par excellence pour accueillir le libérateur et pourtant, c’est bien là que Jésus est né.
À son époque, il en allait différemment : tout le monde savait que Bethléem accueillerait le Messie, car elle était la ville de naissance du roi David : son descendant devait naître là-bas.
Hérode et tous les scribes, les spécialistes de la religion, savaient que de Bethléem sortirait un berger, mais le seul problème était de savoir quand.
À l’inverse, les rois mages ont su lire les astres, les signes des temps : ils savaient quand le roi du monde devait naître, mais ils ignoraient où. Bien souvent, nous sommes un peu comme Hérode.
Nous connaissons la Bible et nous savons où attendre Dieu : dans les sacrements, le prochain, la lecture de la Bible.
Pour autant, nous ne le voyons pas toujours et nous risquons de rater le moment favorable, car nous ne sommes pas assez attentifs aux signes des temps.
J’ai eu la joie de rencontrer un jeune homme en recherche de Dieu : il ne savait presque rien de la théologie, était loin de la vie de l’Église mais il a vu, à Lourdes, dans le geste de tendresse d’un hospitalier pour un malade, un signe donné par Dieu et a éprouvé le besoin d’être guidé et de comprendre.
Que nous manque-t-il pour que nous sachions reconnaître où et quand le Seigneur se donne à voir ?
Ouvrons nos yeux et notre cœur pour le reconnaître et la lumière de son étoile, pour sûr, éclairera nos routes.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
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Matthieu 2, 1-15
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui.
» En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël.
» Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui.
» Après avoir entendu le roi, ils partirent.
Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Après leur départ, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit :
« Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte.
Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
Marche dans la Bible est une proposition de
Le Mercredi c'est
Pierre, je t'aime, tu le sais - Jn, 21, 1-2;15-19
Après sa résurrection, Jésus se manifeste aux disciples sur le bord du lac de Tibériade, et voici comment. Il y avait là Simon-Pierre, avec Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), Nathanaël, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres disciples. Après avoir déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre :
« Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? »
Pierre lui répond :
« Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes agneaux. »
Jésus lui dit une deuxième fois :
« Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? »
Pierre lui répond :
« Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. »
Jésus lui dit :
« Sois le pasteur de mes brebis. »
Jésus lui dit, pour la troisième fois :
« Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? »
Pierre est triste parce que, pour la troisième fois, Jésus lui demande : « Est-ce que tu m'aimes ? » et il répond :
« Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t'aime. »
Jésus lui dit :
« Sois le berger de mes brebis. »
Puis il lui dit encore :
« Suis-moi. »
Évangile selon saint Jean, chapitre 21, versets 1-2 puis 15-19
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Marie
17/11/2017
Marie retrouve Jésus au temple
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? »
Luc 2, 49
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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https://marche.retraitedanslaville.org/marie-retrouve-jesus-au-temple/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
La maison de mon Père
Jésus a-t-il fugué ?
C’est une question que je me suis souvent posée.
En fait, c’est le contraire : il est resté dans la maison de son père, ne s’est pas échappé.
Si Joseph et Marie sont étonnés, inquiets, c’est évident, pour Jésus, que le Temple est le lieu où il doit être, le lieu naturel de communion avec son Père. Pourquoi aller à l’église ?
Qu’est-ce que je viens y chercher ?
L’église, pour beaucoup de chrétiens, est trop souvent impersonnelle, lointaine, un lieu sans intimité sans réelle communauté et fraternité, un lieu froid.
Il m’appartient donc de redécouvrir ce sentiment de paix familiale, de proximité avec le Père et mes frères.
Et si j’essayais de retourner à l’église comme je retourne dans une maison d’enfance pleine de souvenirs où je retrouve en profondeur qui je suis, où je retrouve ma famille ?
Dans cette maison, je peux écouter la Parole de Dieu, poser des questions, me nourrir du Corps du Christ, tenter de rencontrer d’autres chrétiens pour ensuite grandir en sagesse et en grâce là où je vis, dans ma famille, dans mon milieu de travail.
L’église peut être ce lieu source, ce lieu où je rencontre Dieu, mes frères, et pas simplement une obligation cultuelle.
En ce lieu, je peux devenir fils.
Peut-être que mes proches, mes amis, ont du mal à comprendre, mais je dois leur expliquer que c’est un lieu naturel pour moi, un lieu essentiel.
Je peux prier pour qu’un jour ils comprennent qu’en ce lieu je suis pleinement moi-même, je peux prier pour qu’ils soient « frappés d’étonnement » et que mon témoignage de joie simple les pousse à entrer, à leur tour, dans la maison du Père.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
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https://marche.retraitedanslaville.org/marie-retrouve-jesus-au-temple/autoPlay___songLinkParole
Luc 2, 41-52
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
17/11/2017
Marie retrouve Jésus au temple
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ? »
Luc 2, 49
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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La maison de mon Père
Jésus a-t-il fugué ?
C’est une question que je me suis souvent posée.
En fait, c’est le contraire : il est resté dans la maison de son père, ne s’est pas échappé.
Si Joseph et Marie sont étonnés, inquiets, c’est évident, pour Jésus, que le Temple est le lieu où il doit être, le lieu naturel de communion avec son Père. Pourquoi aller à l’église ?
Qu’est-ce que je viens y chercher ?
L’église, pour beaucoup de chrétiens, est trop souvent impersonnelle, lointaine, un lieu sans intimité sans réelle communauté et fraternité, un lieu froid.
Il m’appartient donc de redécouvrir ce sentiment de paix familiale, de proximité avec le Père et mes frères.
Et si j’essayais de retourner à l’église comme je retourne dans une maison d’enfance pleine de souvenirs où je retrouve en profondeur qui je suis, où je retrouve ma famille ?
Dans cette maison, je peux écouter la Parole de Dieu, poser des questions, me nourrir du Corps du Christ, tenter de rencontrer d’autres chrétiens pour ensuite grandir en sagesse et en grâce là où je vis, dans ma famille, dans mon milieu de travail.
L’église peut être ce lieu source, ce lieu où je rencontre Dieu, mes frères, et pas simplement une obligation cultuelle.
En ce lieu, je peux devenir fils.
Peut-être que mes proches, mes amis, ont du mal à comprendre, mais je dois leur expliquer que c’est un lieu naturel pour moi, un lieu essentiel.
Je peux prier pour qu’un jour ils comprennent qu’en ce lieu je suis pleinement moi-même, je peux prier pour qu’ils soient « frappés d’étonnement » et que mon témoignage de joie simple les pousse à entrer, à leur tour, dans la maison du Père.
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Texte Biblique
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Marilyne Fontaine
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Luc 2, 41-52
Chaque année, les parents de Jésus se rendaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque.
Quand il eut douze ans, ils montèrent en pèlerinage suivant la coutume.
À la fin de la fête, comme ils s’en retournaient, le jeune Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents.
Pensant qu’il était dans le convoi des pèlerins, ils firent une journée de chemin avant de le chercher parmi leurs parents et connaissances.
Ne le trouvant pas, ils retournèrent à Jérusalem, en continuant à le chercher.
C’est au bout de trois jours qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi : il les écoutait et leur posait des questions, et tous ceux qui l’entendaient s’extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses.
En le voyant, ses parents furent frappés d’étonnement, et sa mère lui dit :
« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »
Il leur dit :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »
Mais ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait.
Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis.
Sa mère gardait dans son cœur tous ces événements.
Quant à Jésus, il grandissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
Marche dans le Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Nicodème, Simon & Emmaüs
20/11/2017
Le vent souffle où il veut
« Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du Ciel ? »
Jean 3, 12
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
Ecouter
Plus on partage la lumière, plus il y en a !
Qu’est-ce qui me fait croire ?
Non pas « en quoi je crois ? », mais « qu’est-ce qui a déclenché ma foi ? »
Que s’est-il passé, un jour, pour que la présence de Dieu soit révélée à mon cœur comme une marque indélébile, parfois estompée par les détours de la vie, mais dont le souvenir sans cesse me ramène à cette certitude que « Dieu m’aime » ?
Était-ce une parole ? Une rencontre ? Une image ?
Jésus suggère ici que c’est sa parole qui peut nous convertir, quand il parle des réalités terrestres pour nous révéler le sens du Royaume des cieux.
Et il a bien raison : c’est lui, Verbe de Dieu et Parole faite chair, c’est lui qui toujours fait se tourner vers lui notre cœur.
Mais il utilise aussi une autre image vers la fin de ce passage : la lumière. La lumière venue dans le monde pour révéler les merveilles de Dieu dans les œuvres des hommes.
Il y a une manière de parler de Dieu qui ne s’encombre pas de mots, qui ne fait pas de bruit, mais agit par le témoignage simple et parlant d’une vie guidée par une présence, une lumière… qui brille en silence.
Et se partage sans s’appauvrir, mais en se multipliant.
De tels témoignages, nous en avons sûrement reçu et nous sommes capables d’en donner, et c’est rudement moins intimidant que de donner des discours pour parler de Dieu de manière convaincante.
Nicodème est de ceux-là : venu rencontrer Jésus de nuit, il trouve une lumière qui plus tard lui donnera la force du témoignage quand il prendra la défense de Jésus* et aidera à sa mise au tombeau**. Et moi, la lumière que j’ai reçue, suis-je capable de la donner ?
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
*Jn 7,45-51
**Jn 19,39-42
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
Ecouter
Jean 3, 8-21
Jésus dit à Nicodème :
« Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit :
« Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit :
« Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
20/11/2017
Le vent souffle où il veut
« Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du Ciel ? »
Jean 3, 12
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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Plus on partage la lumière, plus il y en a !
Qu’est-ce qui me fait croire ?
Non pas « en quoi je crois ? », mais « qu’est-ce qui a déclenché ma foi ? »
Que s’est-il passé, un jour, pour que la présence de Dieu soit révélée à mon cœur comme une marque indélébile, parfois estompée par les détours de la vie, mais dont le souvenir sans cesse me ramène à cette certitude que « Dieu m’aime » ?
Était-ce une parole ? Une rencontre ? Une image ?
Jésus suggère ici que c’est sa parole qui peut nous convertir, quand il parle des réalités terrestres pour nous révéler le sens du Royaume des cieux.
Et il a bien raison : c’est lui, Verbe de Dieu et Parole faite chair, c’est lui qui toujours fait se tourner vers lui notre cœur.
Mais il utilise aussi une autre image vers la fin de ce passage : la lumière. La lumière venue dans le monde pour révéler les merveilles de Dieu dans les œuvres des hommes.
Il y a une manière de parler de Dieu qui ne s’encombre pas de mots, qui ne fait pas de bruit, mais agit par le témoignage simple et parlant d’une vie guidée par une présence, une lumière… qui brille en silence.
Et se partage sans s’appauvrir, mais en se multipliant.
De tels témoignages, nous en avons sûrement reçu et nous sommes capables d’en donner, et c’est rudement moins intimidant que de donner des discours pour parler de Dieu de manière convaincante.
Nicodème est de ceux-là : venu rencontrer Jésus de nuit, il trouve une lumière qui plus tard lui donnera la force du témoignage quand il prendra la défense de Jésus* et aidera à sa mise au tombeau**. Et moi, la lumière que j’ai reçue, suis-je capable de la donner ?
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*Jn 7,45-51
**Jn 19,39-42
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Lu par
Jean-Baptiste Germain
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Jean 3, 8-21
Jésus dit à Nicodème :
« Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va.
Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
Nicodème reprit :
« Comment cela peut-il se faire ? »
Jésus lui répondit :
« Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?
Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme.
De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
Marche dans la Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Nicodème, Simon & Emmaüs
22/11/2017
Jésus crucifié
« Ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix,
un passant, Simon de Cyrène. »
Marc 15, 21
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
Ecouter
Porter le joug
« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »* disait Jésus aux foules.
Simon de Cyrène semble être le premier de l’histoire à obéir à ce commandement.
Mais pas tout à fait : il ne porte pas sa propre croix, mais celle de Jésus, et la longue poutre relie leurs épaules alors qu’ils gravissent le Golgotha.
Avez-vous déjà aidé un ami à déménager en portant avec lui meubles et cartons ?
Quand on porte ensemble quelque chose de lourd, on est obligés de se coordonner et d’avancer au même pas, sans quoi le meuble tombe ou bien on se cogne dedans.
En portant avec Jésus sa Croix, Simon fait cette expérience : mettre ses pas dans ceux du Christ, mais en partageant avec lui le fardeau, et en avançant au même rythme que lui.
« Prenez sur vous mon joug »** :
C’est peut-être plutôt cette parole-là de Jésus à laquelle Simon de Cyrène obéit.
Le joug n’est pas d’abord un poids supplémentaire, mais ce qui relie les deux bœufs pour qu’ils partagent l’effort.
Loin de nous ajouter un poids, le Seigneur nous dit par cette parole qu’il porte avec nous nos fardeaux en marchant à nos côtés.
Sa Croix est la nôtre, ses fardeaux sont les nôtres, car c’est bien « nos souffrances qu’il portait ».***
Quand le poids de l’existence semble trop lourd, quand les jours gris s’enchaînent sans relief, mettons-nous à la place de Simon de Cyrène, aux côtés de Jésus qui compatit et porte avec nous ce fardeau qui nous pèse.
Ce fardeau, ce joug, c’est sa Croix, par laquelle il nous a sauvés.
*Mt 16,24
**Mt 11,30
***Is 53,4
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
Ecouter
Marc 15, 15-25
Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire.
Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
« Salut, roi des Juifs ! »
Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements.
Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs.
Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit :
Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas.
Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia.
22/11/2017
Jésus crucifié
« Ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix,
un passant, Simon de Cyrène. »
Marc 15, 21
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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Porter le joug
« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive »* disait Jésus aux foules.
Simon de Cyrène semble être le premier de l’histoire à obéir à ce commandement.
Mais pas tout à fait : il ne porte pas sa propre croix, mais celle de Jésus, et la longue poutre relie leurs épaules alors qu’ils gravissent le Golgotha.
Avez-vous déjà aidé un ami à déménager en portant avec lui meubles et cartons ?
Quand on porte ensemble quelque chose de lourd, on est obligés de se coordonner et d’avancer au même pas, sans quoi le meuble tombe ou bien on se cogne dedans.
En portant avec Jésus sa Croix, Simon fait cette expérience : mettre ses pas dans ceux du Christ, mais en partageant avec lui le fardeau, et en avançant au même rythme que lui.
« Prenez sur vous mon joug »** :
C’est peut-être plutôt cette parole-là de Jésus à laquelle Simon de Cyrène obéit.
Le joug n’est pas d’abord un poids supplémentaire, mais ce qui relie les deux bœufs pour qu’ils partagent l’effort.
Loin de nous ajouter un poids, le Seigneur nous dit par cette parole qu’il porte avec nous nos fardeaux en marchant à nos côtés.
Sa Croix est la nôtre, ses fardeaux sont les nôtres, car c’est bien « nos souffrances qu’il portait ».***
Quand le poids de l’existence semble trop lourd, quand les jours gris s’enchaînent sans relief, mettons-nous à la place de Simon de Cyrène, aux côtés de Jésus qui compatit et porte avec nous ce fardeau qui nous pèse.
Ce fardeau, ce joug, c’est sa Croix, par laquelle il nous a sauvés.
*Mt 16,24
**Mt 11,30
***Is 53,4
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
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Jean-Baptiste Germain
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Marc 15, 15-25
Pilate, voulant contenter la foule, relâcha Barabbas et, après avoir fait flageller Jésus, il le livra pour qu’il soit crucifié.
Les soldats l’emmenèrent à l’intérieur du palais, c’est-à-dire dans le Prétoire.
Alors ils rassemblent toute la garde, ils le revêtent de pourpre, et lui posent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.
Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
« Salut, roi des Juifs ! »
Ils lui frappaient la tête avec un roseau, crachaient sur lui, et s’agenouillaient pour lui rendre hommage.
Quand ils se furent bien moqués de lui, ils lui enlevèrent le manteau de pourpre, et lui remirent ses vêtements.
Puis, de là, ils l’emmènent pour le crucifier, et ils réquisitionnent, pour porter sa croix, un passant, Simon de Cyrène, le père d’Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs.
Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha, ce qui se traduit :
Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ; mais il n’en prit pas.
Alors ils le crucifient, puis se partagent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
C’était la troisième heure (c’est-à-dire : neuf heures du matin) lorsqu’on le crucifia.
Marche dans la Bible est une proposition de
Le Mercredi c'est
AVENT 2017 Jésus, lumière de Noël
Semaine 1/8 -
L'édito du frère Benoit pour l'Avent pour ceux qui accompagnent les enfants
Semaine 1/8 -
L'édito du frère Benoit pour l'Avent pour ceux qui accompagnent les enfants
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Nicodème, Simon & Emmaüs
24/11/2017
Les deux disciples d'Emmaüs
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
Luc 24, 32
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
Ecouter
Écoute la route !
Ils croyaient avoir tout vu, tout compris, et s’en retournaient tout dépités…
La route était lourde et brûlante, harassante et poussiéreuse… et puis il y avait le souvenir pénible des trois jours écoulés qui avaient vu mourir dans l’ignominie leur ami et maître.
Mais il fallait bien rentrer chez soi après avoir célébré la Pâque.
Et reprendre la route. Ils ne savaient pas que ce routard, cet inconnu devenu compagnon allait leur révéler une autre route : celle de la Parole de Dieu qui cheminait à travers des siècles d’humanité jusqu’à leurs âmes, leurs cœurs soudain embrasés par cette vive flamme.
Ils croyaient s’éloigner après avoir tout perdu, et c’est Dieu qui s’approchait d’eux, se préparant à leur rendre toute joie par son Verbe. Mais il se fait tard. Une table. Du pain.
Un vif éclat de lumière, pour leur révéler le brasier qui, en eux et en lui, grondait tout le jour.
Alors, portés par ce feu, la route de nuit est vite avalée : ils la connaissent désormais !
C’est celle des pas de Dieu dans le cœur de l’homme : à chaque battement il frappe à la porte, il se dit à nous, avec les mots que tant de générations ont entendus, parole de Dieu dans les mots des hommes.
Ce chemin, c’est la parole de Jésus qui se fait ton compagnon.
L’entends-tu ?
Écoute la route qui t’appelle !
Fais tienne aujourd’hui la prière des routiers scouts, qui commence ainsi :
« Seigneur Jésus, qui vous offrez à nous comme la Route vivante tout irradiée par la lumière d’en haut, daignez vous joindre à nous sur le chemin de la Vie, comme vous le fîtes jadis pour les Routiers d’Emmaüs... »
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
Ecouter
Luc 24, 18-35
Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit :
« Quels événements ? »
Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence !
Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
« Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre.
» À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
24/11/2017
Les deux disciples d'Emmaüs
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
Luc 24, 32
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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Écoute la route !
Ils croyaient avoir tout vu, tout compris, et s’en retournaient tout dépités…
La route était lourde et brûlante, harassante et poussiéreuse… et puis il y avait le souvenir pénible des trois jours écoulés qui avaient vu mourir dans l’ignominie leur ami et maître.
Mais il fallait bien rentrer chez soi après avoir célébré la Pâque.
Et reprendre la route. Ils ne savaient pas que ce routard, cet inconnu devenu compagnon allait leur révéler une autre route : celle de la Parole de Dieu qui cheminait à travers des siècles d’humanité jusqu’à leurs âmes, leurs cœurs soudain embrasés par cette vive flamme.
Ils croyaient s’éloigner après avoir tout perdu, et c’est Dieu qui s’approchait d’eux, se préparant à leur rendre toute joie par son Verbe. Mais il se fait tard. Une table. Du pain.
Un vif éclat de lumière, pour leur révéler le brasier qui, en eux et en lui, grondait tout le jour.
Alors, portés par ce feu, la route de nuit est vite avalée : ils la connaissent désormais !
C’est celle des pas de Dieu dans le cœur de l’homme : à chaque battement il frappe à la porte, il se dit à nous, avec les mots que tant de générations ont entendus, parole de Dieu dans les mots des hommes.
Ce chemin, c’est la parole de Jésus qui se fait ton compagnon.
L’entends-tu ?
Écoute la route qui t’appelle !
Fais tienne aujourd’hui la prière des routiers scouts, qui commence ainsi :
« Seigneur Jésus, qui vous offrez à nous comme la Route vivante tout irradiée par la lumière d’en haut, daignez vous joindre à nous sur le chemin de la Vie, comme vous le fîtes jadis pour les Routiers d’Emmaüs... »
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
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Luc 24, 18-35
Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit :
« De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
Il leur dit :
« Quels événements ? »
Ils lui répondirent :
« Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence !
Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
« Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre.
» À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Marche dans la Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Pierre
27/11/2017
La profession de foi de Pierre
« Chemin faisant, il interrogeait ses disciples :
« Au dire des gens, qui suis-je ? »
Mc 8, 27
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Ecouter
Chemin faisant, confesser le vrai Dieu
« Chemin faisant » c’est peut-être toujours au cours de la marche et de la pérégrination que les questions vraies se posent.
En nous-mêmes, aimer le mouvement, la souplesse de l’intelligence et du cœur pour entendre les questions qui comptent.
Mais ce chemin est aussi pour Jésus vers Jérusalem, ville de tous les dangers où il sera condamné et exécuté.
Pour l’heure, Jésus et les siens sont vers Césarée de Philippe, village à l’extrême nord d’Israël, ouvert aux païens.
C’est là, en terre de brassage, que la confession de Jésus comme Messie se produit.
Pierre est pour la première fois le porte-parole du groupe.
Sa déclaration est forte. Mais elle demeure ambiguë.
Car le Messie peut être entendu comme le roi d’Israël, le libérateur du pouvoir étranger.
Et tel n’est pas le cas.
Jésus n’est pas là pour supplanter César, mais pour témoigner de qui sont et l’homme véritable et le Dieu vrai.
Et Jésus de raconter ouvertement par où il doit aller pour être en vérité avec lui-même.
Aimer sans mesure, jusqu’à consentir à la souffrance d’aimer, de se livrer, d’être abandonné et méprisé.
Position à l’opposé d’un messie politique.
Pierre d’ailleurs n’apprécie pas le propos de Jésus !
Étrange renversement où le disciple réprimande le Maître !
Peut-être en sommes-nous bien souvent au même endroit que Pierre.
Vouloir que notre Dieu nous dise ce qui nous conforterait dans nos représentations et nos idées et surtout ne nous demanderait pas de nous impliquer corps et âme.
Mais voilà, il n’en est pas ainsi et le chemin du disciple sera aussi vers Jérusalem.
Celle d’hier comme les Jérusalem d’aujourd’hui pour nous : endroit de dévoilement de la vérité de nos vies et de nos engagements.
Jérusalem où se fera cette confession de foi inouïe : celle du centurion regardant le crucifié : « Celui-ci était vraiment fils de Dieu ! »*
Puissions-nous dire – et faire – de même, du fond de notre cœur.
* Mt 27, 54
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
Ecouter
Marc 8, 27-33
Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe.
Chemin faisant, il interrogeait ses disciples :
« Au dire des gens, qui suis-je ? »
Ils lui répondirent :
« Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. »
Et lui les interrogeait :
« Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ? »
Pierre, prenant la parole, lui dit :
« Tu es le Christ. »
Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne.
Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.
Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre :
« Passe derrière moi, Satan !
Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
27/11/2017
La profession de foi de Pierre
« Chemin faisant, il interrogeait ses disciples :
« Au dire des gens, qui suis-je ? »
Mc 8, 27
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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Chemin faisant, confesser le vrai Dieu
« Chemin faisant » c’est peut-être toujours au cours de la marche et de la pérégrination que les questions vraies se posent.
En nous-mêmes, aimer le mouvement, la souplesse de l’intelligence et du cœur pour entendre les questions qui comptent.
Mais ce chemin est aussi pour Jésus vers Jérusalem, ville de tous les dangers où il sera condamné et exécuté.
Pour l’heure, Jésus et les siens sont vers Césarée de Philippe, village à l’extrême nord d’Israël, ouvert aux païens.
C’est là, en terre de brassage, que la confession de Jésus comme Messie se produit.
Pierre est pour la première fois le porte-parole du groupe.
Sa déclaration est forte. Mais elle demeure ambiguë.
Car le Messie peut être entendu comme le roi d’Israël, le libérateur du pouvoir étranger.
Et tel n’est pas le cas.
Jésus n’est pas là pour supplanter César, mais pour témoigner de qui sont et l’homme véritable et le Dieu vrai.
Et Jésus de raconter ouvertement par où il doit aller pour être en vérité avec lui-même.
Aimer sans mesure, jusqu’à consentir à la souffrance d’aimer, de se livrer, d’être abandonné et méprisé.
Position à l’opposé d’un messie politique.
Pierre d’ailleurs n’apprécie pas le propos de Jésus !
Étrange renversement où le disciple réprimande le Maître !
Peut-être en sommes-nous bien souvent au même endroit que Pierre.
Vouloir que notre Dieu nous dise ce qui nous conforterait dans nos représentations et nos idées et surtout ne nous demanderait pas de nous impliquer corps et âme.
Mais voilà, il n’en est pas ainsi et le chemin du disciple sera aussi vers Jérusalem.
Celle d’hier comme les Jérusalem d’aujourd’hui pour nous : endroit de dévoilement de la vérité de nos vies et de nos engagements.
Jérusalem où se fera cette confession de foi inouïe : celle du centurion regardant le crucifié : « Celui-ci était vraiment fils de Dieu ! »*
Puissions-nous dire – et faire – de même, du fond de notre cœur.
* Mt 27, 54
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
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Marc 8, 27-33
Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe.
Chemin faisant, il interrogeait ses disciples :
« Au dire des gens, qui suis-je ? »
Ils lui répondirent :
« Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. »
Et lui les interrogeait :
« Et vous, que dites-vous ?
Pour vous, qui suis-je ? »
Pierre, prenant la parole, lui dit :
« Tu es le Christ. »
Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne.
Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite.
Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches.
Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre :
« Passe derrière moi, Satan !
Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. »
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Pierre
29/11/2017
Pierre s'oppose à l'arrestation de Jésus
Jésus leur dit : « C’est moi, je le suis. »
Jean 18, 5
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Ecouter
Ne pas embarquez les siens dans la mort
Traverser le torrent du Cédron, comme le roi David qui autrefois l’avait traversé en pleurant après avoir été trahi par son fils Absalon*.
Là, se passe bien des conversations du cœur à cœur comme des combats intimes, en ce dernier jardin, de nuit.
Jean choisit de ne pas mentionner les paroles de Judas qui désignent Jésus aux soldats venus l’arrêter.
Il donne un rôle central à Jésus dans la maîtrise des événements qui se déroulent sous nos yeux.
Judas n’est plus alors tant un traître que celui par lequel la prophétie se réalise.
Jésus choisit le lieu de son arrestation et décide de ne pas se dérober.
Il empêche même Simon Pierre de se rebeller.
Il est là, pleinement, homme libre, Maître et Seigneur, déjà vainqueur à l’heure de la trahison et de l’arrestation avec force armée. Vainqueur du mal, de la défiance et du repli que le mal engendre.
Le souci du Christ, c’est alors « les siens ».
Que les gardes les laissent aller. Peut-être même inclut-il Judas dans « les siens », car si Judas « s’est perdu »**, lui, Jésus, n’a perdu aucun de ceux que le Père lui a donnés***.
Ne pas laisser les siens être emportés vers la mort.
Geste saisissant, magnifique, du Christ. Geste à l’encontre des pratiques des gourous qu’il faudrait suivre aveuglément jusqu’au ravin et dans la mort, sans se poser de question.
Victoire du Christ que de ne pas attirer ses amis – nous aussi – vers le tombeau. Au contraire, les retenir, les écarter de ce danger.
Être renvoyé vers la vie, vers le témoignage de Jésus comme serviteur des vivants, telle est la mission des croyants.
Aussi, le geste de Pierre, plein d’ardeur ici – nous savons que cela ne durera pas – pour défendre Jésus, est-il à côté.
Car c’est l’heure pour Jésus de laisser se révéler pleinement qui il est. Homme sans haine, qui n’use pas de la violence de ses adversaires.
Son arme à lui ce sera la vérité du don et la liberté d’aimer jusqu’à la fin. Rien de moins.
*2 Sam 15, 30
** Jn 17, 12
***Jn 18, 9
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
Ecouter
Jean 18, 1-12
Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :
« Qui cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Jésus le Nazaréen. »
Il leur dit :
« C’est moi, je le suis. »
Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit :
« C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau :
« Qui cherchez-vous ? »
Ils dirent :
« Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit :
« Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis.
Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir.
» Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite :
« Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ».
Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre :
« Remets ton épée au fourreau.
La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
29/11/2017
Pierre s'oppose à l'arrestation de Jésus
Jésus leur dit : « C’est moi, je le suis. »
Jean 18, 5
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Ecouter
Ne pas embarquez les siens dans la mort
Traverser le torrent du Cédron, comme le roi David qui autrefois l’avait traversé en pleurant après avoir été trahi par son fils Absalon*.
Là, se passe bien des conversations du cœur à cœur comme des combats intimes, en ce dernier jardin, de nuit.
Jean choisit de ne pas mentionner les paroles de Judas qui désignent Jésus aux soldats venus l’arrêter.
Il donne un rôle central à Jésus dans la maîtrise des événements qui se déroulent sous nos yeux.
Judas n’est plus alors tant un traître que celui par lequel la prophétie se réalise.
Jésus choisit le lieu de son arrestation et décide de ne pas se dérober.
Il empêche même Simon Pierre de se rebeller.
Il est là, pleinement, homme libre, Maître et Seigneur, déjà vainqueur à l’heure de la trahison et de l’arrestation avec force armée. Vainqueur du mal, de la défiance et du repli que le mal engendre.
Le souci du Christ, c’est alors « les siens ».
Que les gardes les laissent aller. Peut-être même inclut-il Judas dans « les siens », car si Judas « s’est perdu »**, lui, Jésus, n’a perdu aucun de ceux que le Père lui a donnés***.
Ne pas laisser les siens être emportés vers la mort.
Geste saisissant, magnifique, du Christ. Geste à l’encontre des pratiques des gourous qu’il faudrait suivre aveuglément jusqu’au ravin et dans la mort, sans se poser de question.
Victoire du Christ que de ne pas attirer ses amis – nous aussi – vers le tombeau. Au contraire, les retenir, les écarter de ce danger.
Être renvoyé vers la vie, vers le témoignage de Jésus comme serviteur des vivants, telle est la mission des croyants.
Aussi, le geste de Pierre, plein d’ardeur ici – nous savons que cela ne durera pas – pour défendre Jésus, est-il à côté.
Car c’est l’heure pour Jésus de laisser se révéler pleinement qui il est. Homme sans haine, qui n’use pas de la violence de ses adversaires.
Son arme à lui ce sera la vérité du don et la liberté d’aimer jusqu’à la fin. Rien de moins.
*2 Sam 15, 30
** Jn 17, 12
***Jn 18, 9
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
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Jean 18, 1-12
Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit :
« Qui cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Jésus le Nazaréen. »
Il leur dit :
« C’est moi, je le suis. »
Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit :
« C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau :
« Qui cherchez-vous ? »
Ils dirent :
« Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit :
« Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis.
Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir.
» Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite :
« Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ».
Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre :
« Remets ton épée au fourreau.
La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
]Marche dans la Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Pierre
01/12/2017
Pierre entre dans le tombeau
Simon Pierre entre dans le tombeau
Jean 20, 6
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Ecouter
Relèvement
Pierre et l’autre disciple, « celui que Jésus aimait », entrent dans le tombeau.
À peine seront-ils repartis que Marie de Magdala s’y penchera.
Elle y découvrira deux anges vêtus de blanc*, puis se retournant dehors, c’est Jésus qui se fera reconnaître d’elle.
En ce jour après le sabbat, il nous est dit que la Résurrection n’est pas un vide, une absence, mais bien au contraire une présence paradoxale.
Là où la mort devrait être, dans le tombeau, va se dire que le regard doit se porter ailleurs, dehors.
Là où l’aimé allait être pleuré, vénéré par des femmes, se raconte qu’il faut porter son cœur plus loin : vers l’impensable d’une vie qui resurgit.
Le récit commence par la venue de Marie-Madeleine au tombeau.
Et c’est parce qu’elle ne trouve pas le corps du Seigneur qu’elle fait venir les deux disciples.
Ils entrent et sortent.
Comme le mouvement d’une vie, de toute vie.
Leurs corps épousent ce qui est advenu au corps de Jésus qui est entré, mort, en ce tombeau.
Mais en est aussi ressorti, vivant.
Métaphore de la foi. Métaphore du sens de l’existence.
Le cœur de nos histoires se tient dans ce geste : consentir à passer de la mort à la vie, avec celui qui était mort et qui est le vivant.
Ces deux hommes qui sortent du tombeau sont nos précurseurs.
Ils préfigurent ce qu’il advient pour chacun de nous, comme ce qui nous est promis.
Leurs corps passent du lieu de la mort, du silence, du scandale de la souffrance et de l’injustice, au grand espace de la vie.
Elle qui ne peut s’enfermer, y compris quand nos corps sont contraints.
Croire qu’avec lui nous pouvons déjà traverser ce qui est du côté de la mort.
C’est à nous que la question se pose aujourd’hui : désirons-nous sortir de nos enfermements avec le Christ ?
Pouvons-nous le croire ?
À la suite des deux disciples des commencements des temps nouveaux, car si l’un est Pierre, unique, l’autre apparaît telle une silhouette.
Et si c’était, là, chacun de nous ?
*Jn 20, 12
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Agathe Corion
Ecouter
Jean 20, 1-10
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Ensuite, les disciples retournèrent chez eux.
01/12/2017
Pierre entre dans le tombeau
Simon Pierre entre dans le tombeau
Jean 20, 6
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Ecouter
Relèvement
Pierre et l’autre disciple, « celui que Jésus aimait », entrent dans le tombeau.
À peine seront-ils repartis que Marie de Magdala s’y penchera.
Elle y découvrira deux anges vêtus de blanc*, puis se retournant dehors, c’est Jésus qui se fera reconnaître d’elle.
En ce jour après le sabbat, il nous est dit que la Résurrection n’est pas un vide, une absence, mais bien au contraire une présence paradoxale.
Là où la mort devrait être, dans le tombeau, va se dire que le regard doit se porter ailleurs, dehors.
Là où l’aimé allait être pleuré, vénéré par des femmes, se raconte qu’il faut porter son cœur plus loin : vers l’impensable d’une vie qui resurgit.
Le récit commence par la venue de Marie-Madeleine au tombeau.
Et c’est parce qu’elle ne trouve pas le corps du Seigneur qu’elle fait venir les deux disciples.
Ils entrent et sortent.
Comme le mouvement d’une vie, de toute vie.
Leurs corps épousent ce qui est advenu au corps de Jésus qui est entré, mort, en ce tombeau.
Mais en est aussi ressorti, vivant.
Métaphore de la foi. Métaphore du sens de l’existence.
Le cœur de nos histoires se tient dans ce geste : consentir à passer de la mort à la vie, avec celui qui était mort et qui est le vivant.
Ces deux hommes qui sortent du tombeau sont nos précurseurs.
Ils préfigurent ce qu’il advient pour chacun de nous, comme ce qui nous est promis.
Leurs corps passent du lieu de la mort, du silence, du scandale de la souffrance et de l’injustice, au grand espace de la vie.
Elle qui ne peut s’enfermer, y compris quand nos corps sont contraints.
Croire qu’avec lui nous pouvons déjà traverser ce qui est du côté de la mort.
C’est à nous que la question se pose aujourd’hui : désirons-nous sortir de nos enfermements avec le Christ ?
Pouvons-nous le croire ?
À la suite des deux disciples des commencements des temps nouveaux, car si l’un est Pierre, unique, l’autre apparaît telle une silhouette.
Et si c’était, là, chacun de nous ?
*Jn 20, 12
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Agathe Corion
Ecouter
Jean 20, 1-10
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Ensuite, les disciples retournèrent chez eux.
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Trois disciples
08/01/2018
La multiplication des pains
Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.
Jean 6,1
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Ecouter
Passer de l’autre côté
En fin de compte on ne sait d’où Jésus est parti et non plus très bien où il se rend, sinon qu’il paraît s’être éloigné de liens familiers, ce que pourrait traduire le fait d’être de l’autre côté de la mer*.
Ce côté où la vie est inconnue, où il faut risquer.
Comme passer de l’autre côté du miroir, au-delà des apparences.
Voilà sans doute ce qui nous est demandé, au-delà des apparences de nous-mêmes comme de nos représentations de Dieu, afin d’espérer entrer pour de vrai dans l’amitié de Jésus, dans son écoute.
La foule est là, comme aux heures essentielles, telle l’entrée glorieuse à Jérusalem, juste avant la Passion.
Jésus gravit la montagne, mémoire de celle où la loi fut donnée.
Une foule qui paraît patiente, attentive. Sans raison apparente – nous ne sommes pas le soir et Jésus n’a pas guéri de nombreux malades –
il exprime le souci de lui procurer du pain. Mais quel pain vraiment ?
Car qu’est venue chercher cette foule qui, elle aussi, est passée de l’autre côté des apparences du monde, pour entendre la parole de vie ?
C’est Simon qui, un peu plus tard, prononcera la réponse juste :
« À qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle »**.
Voilà alors ce que Jésus est venu offrir, par-delà les apparences, les paroles qui ne passent pas.
Celles qui font vivre, inscrites en sa propre chair.
Et c’est bien ce que confirment les « morceaux en surplus ». La foule a mangé à satiété, il n’est donc pas besoin de plus.
C’est alors autre chose qui est offert. Non un don supplémentaire, mais le cœur du don : sa signification elle-même, la vie de Dieu offerte en partage jusque dans la mort du Fils.
Nous voilà au-delà des apparences, dans la vérité même : la véritable gloire sera celle de l’abaissement de Jésus afin d’être à la hauteur de l’homme humilié pour l’élever jusqu’à la joie que Dieu lui-même soit son compagnon.
« Le voyageur, épuisé par la nuit et qui demande du pain, en réalité désire l’aurore. Notre message éternel d’espérance, c’est que l’aurore viendra ! »***
*Expression qui se retrouve 4 fois : Jean 6, 1. 17. 22. 25
**Jean 6, 68
***Martin Luther KING, La force d’aimer, Casterman, 1964, p. 78-86
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
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Jean 6, 1-16
Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.
Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.
Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.
Il dit à Philippe :
« Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit :
« Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit :
« Faites asseoir les gens. »
Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples :
« Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient :
« C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’à la mer.
08/01/2018
La multiplication des pains
Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.
Jean 6,1
Méditation
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Passer de l’autre côté
En fin de compte on ne sait d’où Jésus est parti et non plus très bien où il se rend, sinon qu’il paraît s’être éloigné de liens familiers, ce que pourrait traduire le fait d’être de l’autre côté de la mer*.
Ce côté où la vie est inconnue, où il faut risquer.
Comme passer de l’autre côté du miroir, au-delà des apparences.
Voilà sans doute ce qui nous est demandé, au-delà des apparences de nous-mêmes comme de nos représentations de Dieu, afin d’espérer entrer pour de vrai dans l’amitié de Jésus, dans son écoute.
La foule est là, comme aux heures essentielles, telle l’entrée glorieuse à Jérusalem, juste avant la Passion.
Jésus gravit la montagne, mémoire de celle où la loi fut donnée.
Une foule qui paraît patiente, attentive. Sans raison apparente – nous ne sommes pas le soir et Jésus n’a pas guéri de nombreux malades –
il exprime le souci de lui procurer du pain. Mais quel pain vraiment ?
Car qu’est venue chercher cette foule qui, elle aussi, est passée de l’autre côté des apparences du monde, pour entendre la parole de vie ?
C’est Simon qui, un peu plus tard, prononcera la réponse juste :
« À qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle »**.
Voilà alors ce que Jésus est venu offrir, par-delà les apparences, les paroles qui ne passent pas.
Celles qui font vivre, inscrites en sa propre chair.
Et c’est bien ce que confirment les « morceaux en surplus ». La foule a mangé à satiété, il n’est donc pas besoin de plus.
C’est alors autre chose qui est offert. Non un don supplémentaire, mais le cœur du don : sa signification elle-même, la vie de Dieu offerte en partage jusque dans la mort du Fils.
Nous voilà au-delà des apparences, dans la vérité même : la véritable gloire sera celle de l’abaissement de Jésus afin d’être à la hauteur de l’homme humilié pour l’élever jusqu’à la joie que Dieu lui-même soit son compagnon.
« Le voyageur, épuisé par la nuit et qui demande du pain, en réalité désire l’aurore. Notre message éternel d’espérance, c’est que l’aurore viendra ! »***
*Expression qui se retrouve 4 fois : Jean 6, 1. 17. 22. 25
**Jean 6, 68
***Martin Luther KING, La force d’aimer, Casterman, 1964, p. 78-86
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
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Jean 6, 1-16
Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.
Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.
Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.
Il dit à Philippe :
« Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit :
« Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit :
« Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit :
« Faites asseoir les gens. »
Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples :
« Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient :
« C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’à la mer.
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Trois disciples
10/01/2018
Le chemin, la vérité et la vie
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.»
Jean 14,6
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Ecouter
Jésus, passeur, passant
Il est des hommes, des communautés aussi, gourous en tout genre qui se disent être la voie, la vraie.
Il est des hommes qui prétendent qu’il faut venir à eux sans réserve et sans condition. Qui retiennent vers eux.
Pour eux. Qui se prennent pour le tout, l’absolu.
Ces hommes-là, ces groupes-là tuent la liberté, la conscience critique.
Ils font taire la petite musique qui en soi murmure qu’il faut fuir, prendre ses jambes à son cou et ne plus se retourner.
Mais Jésus alors ?
Ne dit-il pas :
« Je suis le chemin, la vérité et la vie ? »
Oui, mais toute la différence est justement là : car ce n’est pas vers lui qu’il mène, mais vers le Père.
Ce n’est pas pour lui qu’il est la vérité, mais pour que les humains que nous sommes puissent connaître et chercher encore, avec leur intelligence et leur rationalité autant qu’avec leur cœur et leur sensibilité.
Et de quelle vie est-il le témoin ?
Sinon de la vie donnée en faveur de tous. Non pour lui-même.
Jésus est un passeur qui nous fait passer au-delà, vers l’intimité avec le Père.
Jésus est un passant qui ne retient personne, pas même ceux qu’il aime et qu’il verra partir lors de son arrestation au mont des Oliviers.
Pas même sa mère ou le disciple qu’il aimait, quand, à l’heure de mourir, il les enverra tous deux vers l’avenir.
Contrairement à tous gourous et autres voleurs de la générosité et de la foi sincères qui retiennent pour eux sous prétexte de servir Dieu, Jésus, lui, dilate le cœur et l’âme afin qu’ils avancent librement dans l’existence.
Plus même, il affirme que nous ferons des œuvres plus grandes encore que les siennes.
Aucun gourou ne laisse son disciple aller au-delà de lui-même.
Jésus si, car il ne compare pas. Il offre tout de lui-même et ne prend rien. Il donne.
Redonne.
Voilà « l’œuvre plus grande », la vie, notre existence, habitée de son esprit et à notre tour donnée et redonnée au monde afin qu’il vive.
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
Ecouter
Jean 14, 6-14
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père.
Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit :
« Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond :
« Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe !
Celui qui m’a vu a vu le Père.
Comment peux-tu dire :
“Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !
Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.
Croyez-moi :
Je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais.
Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.
10/01/2018
Le chemin, la vérité et la vie
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.»
Jean 14,6
Méditation
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Jésus, passeur, passant
Il est des hommes, des communautés aussi, gourous en tout genre qui se disent être la voie, la vraie.
Il est des hommes qui prétendent qu’il faut venir à eux sans réserve et sans condition. Qui retiennent vers eux.
Pour eux. Qui se prennent pour le tout, l’absolu.
Ces hommes-là, ces groupes-là tuent la liberté, la conscience critique.
Ils font taire la petite musique qui en soi murmure qu’il faut fuir, prendre ses jambes à son cou et ne plus se retourner.
Mais Jésus alors ?
Ne dit-il pas :
« Je suis le chemin, la vérité et la vie ? »
Oui, mais toute la différence est justement là : car ce n’est pas vers lui qu’il mène, mais vers le Père.
Ce n’est pas pour lui qu’il est la vérité, mais pour que les humains que nous sommes puissent connaître et chercher encore, avec leur intelligence et leur rationalité autant qu’avec leur cœur et leur sensibilité.
Et de quelle vie est-il le témoin ?
Sinon de la vie donnée en faveur de tous. Non pour lui-même.
Jésus est un passeur qui nous fait passer au-delà, vers l’intimité avec le Père.
Jésus est un passant qui ne retient personne, pas même ceux qu’il aime et qu’il verra partir lors de son arrestation au mont des Oliviers.
Pas même sa mère ou le disciple qu’il aimait, quand, à l’heure de mourir, il les enverra tous deux vers l’avenir.
Contrairement à tous gourous et autres voleurs de la générosité et de la foi sincères qui retiennent pour eux sous prétexte de servir Dieu, Jésus, lui, dilate le cœur et l’âme afin qu’ils avancent librement dans l’existence.
Plus même, il affirme que nous ferons des œuvres plus grandes encore que les siennes.
Aucun gourou ne laisse son disciple aller au-delà de lui-même.
Jésus si, car il ne compare pas. Il offre tout de lui-même et ne prend rien. Il donne.
Redonne.
Voilà « l’œuvre plus grande », la vie, notre existence, habitée de son esprit et à notre tour donnée et redonnée au monde afin qu’il vive.
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Jean 14, 6-14
Jésus lui répond :
« Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi.
Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père.
Dès maintenant vous le connaissez, et vous l’avez vu. »
Philippe lui dit :
« Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. »
Jésus lui répond :
« Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe !
Celui qui m’a vu a vu le Père.
Comment peux-tu dire :
“Montre-nous le Père” ?
Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi !
Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; le Père qui demeure en moi fait ses propres œuvres.
Croyez-moi :
Je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne me croyez pas, croyez du moins à cause des œuvres elles-mêmes.
Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais.
Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.
Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai.
Le Mercredi c'est
Semaine 7/8 - La fuite en Egypte
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Trois disciples
12/01/2018
La pêche miraculeuse
au lac de Tibériade
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »
Jean 21, 6
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Ecouter
Premier jour du monde nouveau
Comme lors de l’épisode des pains à profusion*, Jésus se manifeste.
Alors qu’auparavant ces hommes étaient enfermés par peur des Juifs, après la mort de Jésus les voici revenus, comme si de rien n’était, dans leur terre d’origine et leurs anciens métiers. Étrange situation.
Ils avaient tout quitté pour le suivre, tout risqué.
Et puis, plus rien. Devant la mort, toute espérance a cédé.
Alors, ils sont repartis à leurs affaires : la pêche. Reste pourtant une chose, essentielle, ils sont ensemble.
Se tenir, se soutenir. Retrouver ensemble un semblant de quotidienneté. Mais voilà, le résultat n’est pas là. Au bout de la nuit, la pêche les laisse déçus, bredouilles.
Un personnage regarde cette scène, sur le bord du rivage. Un inconnu qui ordonne de jeter les filets sur le côté. C’est le petit matin.
Premier jour du monde nouveau.
Commencement. Le côté, comme son côté transpercé d’où coulaient le sang et l’eau de la vie, sur la croix même.
Cloué sur l’instrument de torture, mort, Jésus est pourtant au premier jour des temps nouveaux : offrant sa vie de son côté. Pour tous.
À commencer par tous ceux qui ont peiné toute la nuit de leur vie, de leur amour, de leur chair malmenée par la maladie ou le deuil.
À ceux-là, le lever du jour est annoncé. L’inouï du don sera alors au rendez-vous.
Sans mérite autre que la confiance d’un geste : jeter encore ses filets. Voilà l’invitation qui nous est faite : que nous voyions ou non nos filets débordants, croire qu’en Christ notre vie, nos engagements, nos solidarités, ne sont pas vains, mais ils portent déjà du fruit de justice et de tendresse.
Alors oui, comme le disciple que Jésus aimait – celui qui « vit et crut »** – reconnaître dans les traits de l’étranger de tous nos rivages intérieurs le visage aimant du Ressuscité.
*Jean 6, 1
** Jean 20, 8
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
Ecouter
Jean 21, 1-7a
Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit :
« Je m’en vais à la pêche. »
Ils lui répondirent :
« Nous aussi, nous allons avec toi. »
Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit :
« Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? »
Ils lui répondirent :
« Non. »
Il leur dit :
« Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre :
« C’est le Seigneur ! »
Marche dans la Bible est une proposition de
12/01/2018
La pêche miraculeuse
au lac de Tibériade
Il leur dit : « Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »
Jean 21, 6
Méditation
sœur Véronique Margron
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Premier jour du monde nouveau
Comme lors de l’épisode des pains à profusion*, Jésus se manifeste.
Alors qu’auparavant ces hommes étaient enfermés par peur des Juifs, après la mort de Jésus les voici revenus, comme si de rien n’était, dans leur terre d’origine et leurs anciens métiers. Étrange situation.
Ils avaient tout quitté pour le suivre, tout risqué.
Et puis, plus rien. Devant la mort, toute espérance a cédé.
Alors, ils sont repartis à leurs affaires : la pêche. Reste pourtant une chose, essentielle, ils sont ensemble.
Se tenir, se soutenir. Retrouver ensemble un semblant de quotidienneté. Mais voilà, le résultat n’est pas là. Au bout de la nuit, la pêche les laisse déçus, bredouilles.
Un personnage regarde cette scène, sur le bord du rivage. Un inconnu qui ordonne de jeter les filets sur le côté. C’est le petit matin.
Premier jour du monde nouveau.
Commencement. Le côté, comme son côté transpercé d’où coulaient le sang et l’eau de la vie, sur la croix même.
Cloué sur l’instrument de torture, mort, Jésus est pourtant au premier jour des temps nouveaux : offrant sa vie de son côté. Pour tous.
À commencer par tous ceux qui ont peiné toute la nuit de leur vie, de leur amour, de leur chair malmenée par la maladie ou le deuil.
À ceux-là, le lever du jour est annoncé. L’inouï du don sera alors au rendez-vous.
Sans mérite autre que la confiance d’un geste : jeter encore ses filets. Voilà l’invitation qui nous est faite : que nous voyions ou non nos filets débordants, croire qu’en Christ notre vie, nos engagements, nos solidarités, ne sont pas vains, mais ils portent déjà du fruit de justice et de tendresse.
Alors oui, comme le disciple que Jésus aimait – celui qui « vit et crut »** – reconnaître dans les traits de l’étranger de tous nos rivages intérieurs le visage aimant du Ressuscité.
*Jean 6, 1
** Jean 20, 8
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
Ecouter
Jean 21, 1-7a
Jésus se manifesta encore aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade, et voici comment.
Il y avait là, ensemble, Simon-Pierre, avec Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), Nathanaël, de Cana de Galilée, les fils de Zébédée, et deux autres de ses disciples. Simon-Pierre leur dit :
« Je m’en vais à la pêche. »
Ils lui répondirent :
« Nous aussi, nous allons avec toi. »
Ils partirent et montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage, mais les disciples ne savaient pas que c’était lui.
Jésus leur dit :
« Les enfants, auriez-vous quelque chose à manger ? »
Ils lui répondirent :
« Non. »
Il leur dit :
« Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez. »
Ils jetèrent donc le filet, et cette fois ils n’arrivaient pas à le tirer, tellement il y avait de poissons. Alors, le disciple que Jésus aimait dit à Pierre :
« C’est le Seigneur ! »
Marche dans la Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Paul
15/01/2018
La vocation de Saul
Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur.
Actes 9, 1
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
Ecouter
Prière à un bourreau
Toi qui me veux du mal, je prie pour toi.
Toi qui veux que j’abandonne le Christ, je demande que Dieu change ton cœur.
« Aimons nos ennemis, prions pour ceux qui nous persécutent ! »*
J’ai la gorge serrée en disant cette prière, en pensant à tous ces chrétiens persécutés dans le monde entier, en pensant à tous ceux qui mettent des bombes pour tuer des innocents ou qui m’humilient jour après jour.
Pourtant, toi qui fais du mal, je prie pour toi, car je sais qu’il y a en ton cœur l’image de Dieu, une image ensevelie par le péché et la haine, mais une image qui ne sera jamais effacée quoi que tu fasses.
Toi qui es parti en Syrie, guidé par un sentiment de puissance ou par un instinct qui m’est inconnu, je prie pour toi.
Tu veux enchaîner les innocents, tu « es animé d’une rage meurtrière », tu n’es pas le premier et tu n’es pas le dernier.
Sur ta route, aussi, tu peux rencontrer le Seigneur ; sur ta route, tu peux recevoir un appel à la conversion.
Prépare-toi !
Car Dieu n’abandonne jamais le pécheur.
Je prie pour que Jésus vienne à toi, t’interpelle, te questionne**, t’aveugle et te rende muet pour que tu comprennes la gravité de ta faute et la grande grâce qui t’est faite.
Prépare-toi, car rien n’est irréversible, surtout pas la mort et le péché.
Alors, je serai prêt à te prendre la main pour te reconduire sur les routes de Dieu : la justice humaine fera son œuvre, mais tu seras sauvé et pourras proclamer les merveilles de Dieu.
*Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, verset 44.
**En hébreu, le prénom « Saul » signifie « celui qui est questionné ».
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
Ecouter
Actes 9, 1-9
Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur, il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait :
« Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? »
Il demanda :
« Qui es-tu, Seigneur ? »
La voix répondit :
« Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. »
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur :
ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire.
15/01/2018
La vocation de Saul
Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur.
Actes 9, 1
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
Ecouter
Prière à un bourreau
Toi qui me veux du mal, je prie pour toi.
Toi qui veux que j’abandonne le Christ, je demande que Dieu change ton cœur.
« Aimons nos ennemis, prions pour ceux qui nous persécutent ! »*
J’ai la gorge serrée en disant cette prière, en pensant à tous ces chrétiens persécutés dans le monde entier, en pensant à tous ceux qui mettent des bombes pour tuer des innocents ou qui m’humilient jour après jour.
Pourtant, toi qui fais du mal, je prie pour toi, car je sais qu’il y a en ton cœur l’image de Dieu, une image ensevelie par le péché et la haine, mais une image qui ne sera jamais effacée quoi que tu fasses.
Toi qui es parti en Syrie, guidé par un sentiment de puissance ou par un instinct qui m’est inconnu, je prie pour toi.
Tu veux enchaîner les innocents, tu « es animé d’une rage meurtrière », tu n’es pas le premier et tu n’es pas le dernier.
Sur ta route, aussi, tu peux rencontrer le Seigneur ; sur ta route, tu peux recevoir un appel à la conversion.
Prépare-toi !
Car Dieu n’abandonne jamais le pécheur.
Je prie pour que Jésus vienne à toi, t’interpelle, te questionne**, t’aveugle et te rende muet pour que tu comprennes la gravité de ta faute et la grande grâce qui t’est faite.
Prépare-toi, car rien n’est irréversible, surtout pas la mort et le péché.
Alors, je serai prêt à te prendre la main pour te reconduire sur les routes de Dieu : la justice humaine fera son œuvre, mais tu seras sauvé et pourras proclamer les merveilles de Dieu.
*Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, verset 44.
**En hébreu, le prénom « Saul » signifie « celui qui est questionné ».
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
Ecouter
Actes 9, 1-9
Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur, il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait :
« Saul, Saul, pourquoi me persécuter ? »
Il demanda :
« Qui es-tu, Seigneur ? »
La voix répondit :
« Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire. »
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur :
ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Paul
17/01/2018
La prédication de Saul à Damas
Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous […] ?
Luc 24, 32
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
Ecouter
Retrouver le feu sacré
En quelques jours, le bourreau des chrétiens devient grand prédicateur.
Il a pris la route de Damas, traversé la vallée de la mer Morte et, sous cette chaleur écrasante, il a été renversé, converti et illuminé.
Le nouveau fidèle du Christ rend grâce pour tout ce qu’il a reçu et veut témoigner de la vérité.
Quel feu ! Le croyant de la première heure que je suis, souvent installé dans son train-train de vie chrétienne, est ébloui face à une telle vigueur et se sent bien incapable d’en faire autant.
Pris par la vie, par une certaine lassitude parfois, nous ne nous sentons plus le courage d’annoncer la Parole de Dieu à notre entourage, au risque des oppositions et des quolibets.
Nous avons perdu le feu sacré… Mais, en fait, l’avons-nous jamais eu ?
Ce verset de l’Apocalypse m’a toujours un peu glacé :
« Puisque, tu es tiède […] je vais te vomir de ma bouche. »*
Mais cette parole est avant tout destinée à nous réveiller, à nous interpeller.
Dieu, qui vient habiter en nous, nous donne son Esprit et fait de nous son Temple.
Nous devons donc, par la prière, le service des autres, l’annonce de la Parole, entretenir ce feu intérieur et demander à l’Esprit qu’il brûle en nos cœurs.
Il ne s’agit pas de devenir nécessairement un illuminé, mais bien plutôt de vivre de cette flamme intérieure des disciples d’Emmaüs :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »**
Retrouver le feu, c’est retrouver cette intimité avec Dieu, cette certitude profonde et vraie de sa présence avec nous jusqu’à la fin du monde.
* Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, verset 16.
** Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 32.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
Ecouter
Actes 9, 19-26
Après son baptême par Ananie, Saul prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
Tous ceux qui écoutaient étaient stupéfaits et disaient :
« N’est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s’acharnait contre ceux qui invoquent ce nom-là, et n’est-il pas venu ici afin de les ramener enchaînés chez les grands prêtres ? »
Mais Saul, avec une force de plus en plus grande, réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ.
Assez longtemps après, les Juifs tinrent conseil en vue de le supprimer.
Saul fut informé de leur machination.
On faisait même garder les portes de la ville jour et nuit afin de pouvoir le supprimer.
Alors ses disciples le prirent de nuit ; ils le firent descendre dans une corbeille, jusqu’en bas, de l’autre côté du rempart.
Arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple.
17/01/2018
La prédication de Saul à Damas
Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous […] ?
Luc 24, 32
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Retrouver le feu sacré
En quelques jours, le bourreau des chrétiens devient grand prédicateur.
Il a pris la route de Damas, traversé la vallée de la mer Morte et, sous cette chaleur écrasante, il a été renversé, converti et illuminé.
Le nouveau fidèle du Christ rend grâce pour tout ce qu’il a reçu et veut témoigner de la vérité.
Quel feu ! Le croyant de la première heure que je suis, souvent installé dans son train-train de vie chrétienne, est ébloui face à une telle vigueur et se sent bien incapable d’en faire autant.
Pris par la vie, par une certaine lassitude parfois, nous ne nous sentons plus le courage d’annoncer la Parole de Dieu à notre entourage, au risque des oppositions et des quolibets.
Nous avons perdu le feu sacré… Mais, en fait, l’avons-nous jamais eu ?
Ce verset de l’Apocalypse m’a toujours un peu glacé :
« Puisque, tu es tiède […] je vais te vomir de ma bouche. »*
Mais cette parole est avant tout destinée à nous réveiller, à nous interpeller.
Dieu, qui vient habiter en nous, nous donne son Esprit et fait de nous son Temple.
Nous devons donc, par la prière, le service des autres, l’annonce de la Parole, entretenir ce feu intérieur et demander à l’Esprit qu’il brûle en nos cœurs.
Il ne s’agit pas de devenir nécessairement un illuminé, mais bien plutôt de vivre de cette flamme intérieure des disciples d’Emmaüs :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »**
Retrouver le feu, c’est retrouver cette intimité avec Dieu, cette certitude profonde et vraie de sa présence avec nous jusqu’à la fin du monde.
* Livre de l’Apocalypse, chapitre 3, verset 16.
** Évangile selon saint Luc, chapitre 24, verset 32.
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Actes 9, 19-26
Après son baptême par Ananie, Saul prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples et, sans plus attendre, il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
Tous ceux qui écoutaient étaient stupéfaits et disaient :
« N’est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s’acharnait contre ceux qui invoquent ce nom-là, et n’est-il pas venu ici afin de les ramener enchaînés chez les grands prêtres ? »
Mais Saul, avec une force de plus en plus grande, réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ.
Assez longtemps après, les Juifs tinrent conseil en vue de le supprimer.
Saul fut informé de leur machination.
On faisait même garder les portes de la ville jour et nuit afin de pouvoir le supprimer.
Alors ses disciples le prirent de nuit ; ils le firent descendre dans une corbeille, jusqu’en bas, de l’autre côté du rempart.
Arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple.
Le Mercredi c'est
Abraham, père des croyants
Semaine 1/4 - La vocation d'Abram - Gn 12-17
Semaine 1/4 - La vocation d'Abram - Gn 12-17
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Paul
19/01/2018
Paul et Barnabé face aux païens
J’ai fait de toi la lumière des nations.
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
Ecouter
Secouer la poussière de ses pieds
Une rue de Jérusalem le vendredi soir :
Les musulmans sortent de la grande mosquée de Jérusalem, les juifs se pressent vers le mur des lamentations en murmurant quelques psaumes tandis que le prêtre arménien revient de sa journée de service au Saint-Sépulcre.
Un métro parisien, toute cette foule bigarrée, beaucoup loin de Dieu et de la Bonne Nouvelle.
Comment annoncer le Christ ?
Notre annonce de la Parole à temps et à contretemps ne doit jamais nous faire oublier que nous ne sommes pas ceux qui convertissent.
Pourquoi cet homme ne veut pas entendre la Bonne Nouvelle, comprendre que Jésus vient le sauver ?
Notre frustration peut être bien grande devant l’énormité de la tâche et le refus des hommes.
Cette expérience a été celle des apôtres et ils n’ont pas toujours mieux fait que nous. Ils se sont découragés parfois.
C’est Dieu qui convertit, c’est le cœur de l’homme qui résiste, et nos gestes, nos paroles ne sont que de pauvres moyens – pourtant nécessaires – pour ouvrir une porte à la rencontre entre chaque homme et son Créateur.
Quand j’ai eu ce type d’expérience, je me suis toujours dit qu’il ne fallait pas d’acharnement : j’ai continué ma route en me disant que chacun a été créé libre, infiniment libre.
Ce refus, c’est la rançon de notre liberté.
Il reste l’espérance, chevillée au corps, que cet homme, un jour, sera prêt, que ce petit-fils qui ne connaît pas la foi se rappellera la fidélité dont nous avons témoigné et qu’il rencontrera Dieu.
Que « le salut parvienne aux extrémités de la terre ».
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
Ecouter
Actes 13, 42-52
À leur sortie de la synagogue, les gens les invitaient à leur parler encore de tout cela le prochain sabbat.
Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent.
Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu.
Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur.
Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.
Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance :
« C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu.
Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
C’est le commandement que le Seigneur nous a donné :
J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants.
Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.
Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire.
Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
19/01/2018
Paul et Barnabé face aux païens
J’ai fait de toi la lumière des nations.
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Secouer la poussière de ses pieds
Une rue de Jérusalem le vendredi soir :
Les musulmans sortent de la grande mosquée de Jérusalem, les juifs se pressent vers le mur des lamentations en murmurant quelques psaumes tandis que le prêtre arménien revient de sa journée de service au Saint-Sépulcre.
Un métro parisien, toute cette foule bigarrée, beaucoup loin de Dieu et de la Bonne Nouvelle.
Comment annoncer le Christ ?
Notre annonce de la Parole à temps et à contretemps ne doit jamais nous faire oublier que nous ne sommes pas ceux qui convertissent.
Pourquoi cet homme ne veut pas entendre la Bonne Nouvelle, comprendre que Jésus vient le sauver ?
Notre frustration peut être bien grande devant l’énormité de la tâche et le refus des hommes.
Cette expérience a été celle des apôtres et ils n’ont pas toujours mieux fait que nous. Ils se sont découragés parfois.
C’est Dieu qui convertit, c’est le cœur de l’homme qui résiste, et nos gestes, nos paroles ne sont que de pauvres moyens – pourtant nécessaires – pour ouvrir une porte à la rencontre entre chaque homme et son Créateur.
Quand j’ai eu ce type d’expérience, je me suis toujours dit qu’il ne fallait pas d’acharnement : j’ai continué ma route en me disant que chacun a été créé libre, infiniment libre.
Ce refus, c’est la rançon de notre liberté.
Il reste l’espérance, chevillée au corps, que cet homme, un jour, sera prêt, que ce petit-fils qui ne connaît pas la foi se rappellera la fidélité dont nous avons témoigné et qu’il rencontrera Dieu.
Que « le salut parvienne aux extrémités de la terre ».
Texte Biblique
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Marilyne Fontaine
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Actes 13, 42-52
À leur sortie de la synagogue, les gens les invitaient à leur parler encore de tout cela le prochain sabbat.
Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent.
Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu.
Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur.
Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.
Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance :
« C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu.
Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes.
C’est le commandement que le Seigneur nous a donné :
J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants.
Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.
Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire.
Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Paul
22/01/2018
Paul s'adjoint Timothée
Ils essayèrent d’atteindre la Bithynie, mais l’Esprit de Jésus s’y opposa
Actes 16, 7
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
Ecouter
Que me donne l’Esprit ?
Vous n’aimez pas les voyages organisés ?
Vous souhaitez sortir des sentiers battus ?
Alors, partez avec saint Paul, vous serez sûrs de ne pas vous ennuyer !
Avec lui, l’imprévu semble arriver à tout instant, et pourtant ne ressort de ce récit nul étonnement, nulle inquiétude.
Il semble que Paul soit à tout instant dans la main du Seigneur qui le guide sur les routes et les flots, et qu’il n’ait effectivement rien à craindre.
Pourtant une chose étonne : les deux fois où l’Esprit saint est mentionné dans ce compte rendu de voyage missionnaire, c’est pour dire qu’il s’oppose à la volonté de Paul.
C’est inhabituel : l’Esprit saint n’est-il pas celui qui inspire, celui qui, vent arrière, gonfle les voiles de l’homme qui a mis sa confiance en Dieu pour lui permettre d’avancer ?
Il semble bien que non.
La présence du Seigneur dans notre vie, et l’action de son Esprit, se manifestent aussi par des rebuffades, des coups d’arrêt et des retours en arrière où parfois pointe la déception.
C’est que les dons de Dieu pour nous ne sont pas nécessairement une validation de nos comportements ou de nos intuitions : le don précieux que Dieu nous fait, c’est celui du discernement, cette capacité à distinguer, à séparer, pour finalement rejeter une option et faire un choix.
Les dons, les dons positifs du Saint-Esprit (sagesse, conseil, force…) sont ordonnés à ce but : nous mener au bonheur, vers lequel la route n’est pas toujours droite !
Nos enthousiasmes sont parfois des moments d’égarement : sachons aussi accueillir nos déceptions comme pouvant être signes de la présence d’un Dieu d’amour qui nous guide.
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
Ecouter
Actes 15, 40-41 ; 16, 1-9
Paul, lui, choisit pour compagnon Silas et s’en alla, remis par les frères à la grâce du Seigneur.
Il traversait la Syrie et la Cilicie, en affermissant les Églises.
Il arriva ensuite à Derbé, puis à Lystres.
Il y avait là un disciple nommé Timothée ; sa mère était une Juive devenue croyante, mais son père était Grec.
À Lystres et à Iconium, les frères lui rendaient un bon témoignage.
Paul désirait l’emmener ; il le prit avec lui et le fit circoncire à cause des Juifs de la région, car ils savaient tous que son père était Grec.
Dans les villes où Paul et ses compagnons passaient, ils transmettaient les décisions prises par les Apôtres et les Anciens de Jérusalem, pour qu’elles entrent en vigueur.
Les Églises s’affermissaient dans la foi et le nombre de leurs membres augmentait chaque jour.
Paul et ses compagnons traversèrent la Phrygie et le pays des Galates, car le Saint-Esprit les avait empêchés de dire la Parole dans la province d’Asie.
Arrivés en Mysie, ils essayèrent d’atteindre la Bithynie, mais l’Esprit de Jésus s’y opposa.
Ils longèrent alors la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
Pendant la nuit, Paul eut une vision :
Un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande :
« Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
22/01/2018
Paul s'adjoint Timothée
Ils essayèrent d’atteindre la Bithynie, mais l’Esprit de Jésus s’y opposa
Actes 16, 7
Méditation
frère Marie-Augustin
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Que me donne l’Esprit ?
Vous n’aimez pas les voyages organisés ?
Vous souhaitez sortir des sentiers battus ?
Alors, partez avec saint Paul, vous serez sûrs de ne pas vous ennuyer !
Avec lui, l’imprévu semble arriver à tout instant, et pourtant ne ressort de ce récit nul étonnement, nulle inquiétude.
Il semble que Paul soit à tout instant dans la main du Seigneur qui le guide sur les routes et les flots, et qu’il n’ait effectivement rien à craindre.
Pourtant une chose étonne : les deux fois où l’Esprit saint est mentionné dans ce compte rendu de voyage missionnaire, c’est pour dire qu’il s’oppose à la volonté de Paul.
C’est inhabituel : l’Esprit saint n’est-il pas celui qui inspire, celui qui, vent arrière, gonfle les voiles de l’homme qui a mis sa confiance en Dieu pour lui permettre d’avancer ?
Il semble bien que non.
La présence du Seigneur dans notre vie, et l’action de son Esprit, se manifestent aussi par des rebuffades, des coups d’arrêt et des retours en arrière où parfois pointe la déception.
C’est que les dons de Dieu pour nous ne sont pas nécessairement une validation de nos comportements ou de nos intuitions : le don précieux que Dieu nous fait, c’est celui du discernement, cette capacité à distinguer, à séparer, pour finalement rejeter une option et faire un choix.
Les dons, les dons positifs du Saint-Esprit (sagesse, conseil, force…) sont ordonnés à ce but : nous mener au bonheur, vers lequel la route n’est pas toujours droite !
Nos enthousiasmes sont parfois des moments d’égarement : sachons aussi accueillir nos déceptions comme pouvant être signes de la présence d’un Dieu d’amour qui nous guide.
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
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Actes 15, 40-41 ; 16, 1-9
Paul, lui, choisit pour compagnon Silas et s’en alla, remis par les frères à la grâce du Seigneur.
Il traversait la Syrie et la Cilicie, en affermissant les Églises.
Il arriva ensuite à Derbé, puis à Lystres.
Il y avait là un disciple nommé Timothée ; sa mère était une Juive devenue croyante, mais son père était Grec.
À Lystres et à Iconium, les frères lui rendaient un bon témoignage.
Paul désirait l’emmener ; il le prit avec lui et le fit circoncire à cause des Juifs de la région, car ils savaient tous que son père était Grec.
Dans les villes où Paul et ses compagnons passaient, ils transmettaient les décisions prises par les Apôtres et les Anciens de Jérusalem, pour qu’elles entrent en vigueur.
Les Églises s’affermissaient dans la foi et le nombre de leurs membres augmentait chaque jour.
Paul et ses compagnons traversèrent la Phrygie et le pays des Galates, car le Saint-Esprit les avait empêchés de dire la Parole dans la province d’Asie.
Arrivés en Mysie, ils essayèrent d’atteindre la Bithynie, mais l’Esprit de Jésus s’y opposa.
Ils longèrent alors la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
Pendant la nuit, Paul eut une vision :
Un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande :
« Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Paul
24/01/2018
Délivrance merveilleuse
Avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu.
Actes 16, 34
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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Une conversion exemplaire
Le geôlier de Paul et Silas n’aura pas laissé son nom dans l’histoire.
Mais quel personnage !
Tout d’abord, voilà un homme qui rencontre un vrai visage d’Église : la première chose que Paul et Silas lui disent n’est pas un discours sur Dieu, mais une parole de réconfort qui le rejoint là où il est dans sa détresse :
« Ne crains pas ! »
Ils reprennent ainsi exactement les premiers mots de Jésus après sa Résurrection*, ces mots qui donnent au geôlier la lumière de Pâques.
Ensuite, c’est un homme qui passe de la crainte à la joie, de la mort à la vie.
Il était sur le point de se donner la mort, et il accueille la Vie de Jésus en se faisant baptiser avec tous les siens.
Enfin, le voilà qui met en œuvre la parole de Jésus envoyé par le Père pour « libérer les captifs »** lorsqu’il ouvre les portes de sa prison : il engage résolument son existence à l’exemple du Christ, alors même qu’il va ainsi perdre son métier !
Ce qui frappe dans tout cela, c’est la dimension communautaire de ce cheminement.
Ce n’est pas une seule personne, mais deux témoins ensemble qui apportent l’Église.
Et ce témoignage est assez puissant pour susciter la conversion d’une famille entière, qui devient ainsi une nouvelle Église.
Être rejoint par des témoins du Christ, les laisser nous donner la Vie, et imiter ensuite le Christ : il y a dans la conversion du geôlier un vrai chemin de vie chrétienne en Église.
Quel dommage que, contrairement au bon larron, la tradition ne lui ait pas donné de prénom…
Que cela ne nous empêche pas de prier avec lui pour notre propre conversion !
* Matthieu 28,10
** Luc 4,18
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Miglé Berekaité
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Actes 16, 25-34
En prison, à Philippes vers le milieu de la nuit Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient.
Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l'instant même, toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les détenus se détachèrent.
Le geôlier, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s'étaient évadés, il dégaina son épée et il était sur le point de se donner la mort.
Mais Paul se mit à crier d'une voix forte :
« Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. »
Ayant réclamé de la lumière, le geôlier se précipita et, tout tremblant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda :
« Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? »
Ils lui répondirent :
« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. »
Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui vivaient dans sa maison.
À l'heure même, en pleine nuit, le geôlier les emmena pour laver leurs plaies.
Aussitôt, il reçut le baptême avec tous les siens.
Puis il fit monter chez lui Paul et Silas, il fit préparer la table et, avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu.
24/01/2018
Délivrance merveilleuse
Avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu.
Actes 16, 34
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
Ecouter
Une conversion exemplaire
Le geôlier de Paul et Silas n’aura pas laissé son nom dans l’histoire.
Mais quel personnage !
Tout d’abord, voilà un homme qui rencontre un vrai visage d’Église : la première chose que Paul et Silas lui disent n’est pas un discours sur Dieu, mais une parole de réconfort qui le rejoint là où il est dans sa détresse :
« Ne crains pas ! »
Ils reprennent ainsi exactement les premiers mots de Jésus après sa Résurrection*, ces mots qui donnent au geôlier la lumière de Pâques.
Ensuite, c’est un homme qui passe de la crainte à la joie, de la mort à la vie.
Il était sur le point de se donner la mort, et il accueille la Vie de Jésus en se faisant baptiser avec tous les siens.
Enfin, le voilà qui met en œuvre la parole de Jésus envoyé par le Père pour « libérer les captifs »** lorsqu’il ouvre les portes de sa prison : il engage résolument son existence à l’exemple du Christ, alors même qu’il va ainsi perdre son métier !
Ce qui frappe dans tout cela, c’est la dimension communautaire de ce cheminement.
Ce n’est pas une seule personne, mais deux témoins ensemble qui apportent l’Église.
Et ce témoignage est assez puissant pour susciter la conversion d’une famille entière, qui devient ainsi une nouvelle Église.
Être rejoint par des témoins du Christ, les laisser nous donner la Vie, et imiter ensuite le Christ : il y a dans la conversion du geôlier un vrai chemin de vie chrétienne en Église.
Quel dommage que, contrairement au bon larron, la tradition ne lui ait pas donné de prénom…
Que cela ne nous empêche pas de prier avec lui pour notre propre conversion !
* Matthieu 28,10
** Luc 4,18
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Miglé Berekaité
Ecouter
Actes 16, 25-34
En prison, à Philippes vers le milieu de la nuit Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient.
Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l'instant même, toutes les portes s'ouvrirent, et les liens de tous les détenus se détachèrent.
Le geôlier, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s'étaient évadés, il dégaina son épée et il était sur le point de se donner la mort.
Mais Paul se mit à crier d'une voix forte :
« Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. »
Ayant réclamé de la lumière, le geôlier se précipita et, tout tremblant, se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda :
« Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? »
Ils lui répondirent :
« Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. »
Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui vivaient dans sa maison.
À l'heure même, en pleine nuit, le geôlier les emmena pour laver leurs plaies.
Aussitôt, il reçut le baptême avec tous les siens.
Puis il fit monter chez lui Paul et Silas, il fit préparer la table et, avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu.
Le Mercredi avec
Abraham, père des croyants
Semaine 2/4 - Le chêne de Mambré GN 18, 1-16
Semaine 2/4 - Le chêne de Mambré GN 18, 1-16
Sous un chêne, le Seigneur apparait à Abraham assis à l'entrée de la tente.
Il faisait très chaud. Abraham lève les yeux, et il voit trois hommes debout près de lui.
Aussitôt, il court à leur rencontre, se met à genoux et dit:
«Seigneur, ne passe pas sans t'arrêter près de ton serviteur.
On va vous apporter un peu d'eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous coucherez sous cet arbre.
Je vais chercher du pain, et vous reprendrez des forces avant d'aller plus loin. »
Ils lui répondent :
« C'est bien. Fais ce que tu as dit.»
Abraham court vers sa femme Sara dans sa tente, et il lui dit :
« Prends vite de la farine, pétris la pâte et fais des galettes. »
Puis Abraham court au troupeau, prend un veau gras et tendre, et le donne à un serviteur, qui se dépêche de le préparer.
Il prend du fromage blanc, du lait, le veau préparé, et les dépose devant les trois voyageurs. Pendant qu'ils mangent, ils demandent à Abraham :
« Où est Sara, ta femme ? »
Abraham répond :
« Elle est à l'intérieur de la tente. »
Le voyageur reprend :
« Je reviendrai chez toi dans un an, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. »
Or, Sara écoutait en secret à l'entrée de la tente. Abraham et Sara étaient très âgés. Sara se met à rire en silence et se dit :
« J'ai pourtant passé l'âge d'avoir des enfants, et mon mari est un vieillard ! »
Le Seigneur Dieu dit à Abraham :
« Pourquoi Sara a-t-elle ri ? Y-a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? Au moment fixé, je reviendrai chez toi, et dans un an, Sara aura un fils. »
Livre de la Genèse, chapitre 18, versets 1 à 16
Il faisait très chaud. Abraham lève les yeux, et il voit trois hommes debout près de lui.
Aussitôt, il court à leur rencontre, se met à genoux et dit:
«Seigneur, ne passe pas sans t'arrêter près de ton serviteur.
On va vous apporter un peu d'eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous coucherez sous cet arbre.
Je vais chercher du pain, et vous reprendrez des forces avant d'aller plus loin. »
Ils lui répondent :
« C'est bien. Fais ce que tu as dit.»
Abraham court vers sa femme Sara dans sa tente, et il lui dit :
« Prends vite de la farine, pétris la pâte et fais des galettes. »
Puis Abraham court au troupeau, prend un veau gras et tendre, et le donne à un serviteur, qui se dépêche de le préparer.
Il prend du fromage blanc, du lait, le veau préparé, et les dépose devant les trois voyageurs. Pendant qu'ils mangent, ils demandent à Abraham :
« Où est Sara, ta femme ? »
Abraham répond :
« Elle est à l'intérieur de la tente. »
Le voyageur reprend :
« Je reviendrai chez toi dans un an, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. »
Or, Sara écoutait en secret à l'entrée de la tente. Abraham et Sara étaient très âgés. Sara se met à rire en silence et se dit :
« J'ai pourtant passé l'âge d'avoir des enfants, et mon mari est un vieillard ! »
Le Seigneur Dieu dit à Abraham :
« Pourquoi Sara a-t-elle ri ? Y-a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ? Au moment fixé, je reviendrai chez toi, et dans un an, Sara aura un fils. »
Livre de la Genèse, chapitre 18, versets 1 à 16
La question de Théobule
Dieu peut tout pourquoi il n'exauce pas toutes mes Prières?
Dieu peut tout pourquoi il n'exauce pas toutes mes Prières?
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Paul
26/01/2018
La montée à Jérusalem
Moi je suis prêt, non seulement à me laisser ligoter, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus.
Actes 21, 13
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
Ecouter
Ce qui manque au Christ
Après ce geste étonnant du prophète Agabos, Paul va monter à Jérusalem, pour y être arrêté*, à l’image de Jésus.
Sous les apparences du drame, Paul accomplit ainsi son grand désir « d’accomplir dans sa chair ce qui manque aux souffrances du Christ »**.
Que reste-t-il à accomplir des souffrances du Christ en nous ?
Que nous le suivions. Que nous portions la croix et nous mettions à sa suite… pour partager avec lui la gloire de la Résurrection :
Car c’est bien là que nous mène la route.
La réaction enthousiaste de Paul à la prophétie ne peut s’expliquer que parce que dans la lumière du chemin de Damas***, il a entrevu le terme du chemin, et parce qu’il sait que de son propre comportement dépend la construction de toute l’Église, corps du Christ, qui ne grandit pas sans que chacun de ses membres paie de sa personne, peut-être même à travers les persécutions ou une mort honteuse.
Puisque nous ressusciterons ensemble, alors nous sommes aussi solidaires dans cette vie ici-bas, et même dans la mort qui la relie à la vie éternelle.
C’est ainsi que la mort de Jésus et celle des martyrs nous concerne et édifie l’Église.
Paul n’est pas un illuminé qui chercherait un martyre égoïste, et son destin n’est pas dramatique : il marche, confiant, vers la vie éternelle.
Si nous ne sommes pas tous appelés au martyre (notre époque en connaît déjà assez), j’ai tout de même à trouver mes propres « montées à Jérusalem », à porter mes croix, à connaître certaines morts à moi-même, pour que la Résurrection passe aussi par mon existence, au bénéfice du corps entier.
*Actes des Apôtres 21,33
**Lettre de Saint Paul aux Colossiens 1,24
***Actes des Apôtres 9,3
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
Ecouter
Actes 21, 8-15
Partis le lendemain, nous sommes allés à Césarée, nous sommes entrés dans la maison de Philippe, l'évangélisateur, qui était l'un des Sept, et nous sommes restés chez lui.
Il avait quatre filles non mariées, qui prophétisaient.
Comme nous restions là plusieurs jours, un prophète nommé Agabos descendit de Judée. Il vint vers nous, enleva la ceinture de Paul, se ligota les pieds et les mains, et déclara :
« Voici ce que dit l'Esprit Saint :
L'homme à qui appartient cette ceinture, les Juifs le ligoteront de la sorte à Jérusalem et le livreront aux mains des nations.
» Quand nous avons entendu cela, nous et les frères qui habitaient là, nous l'exhortions à ne pas monter à Jérusalem.
Alors Paul répondit :
« Que faites-vous là à pleurer et à me briser le cœur ?
Moi je suis prêt, non seulement à me laisser ligoter, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. »
N'ayant pu le persuader, nous n'avons pas insisté, et nous avons dit :
« Que la volonté du Seigneur soit faite. » À la fin du séjour, nos préparatifs étant achevés, nous sommes montés à Jérusalem.
26/01/2018
La montée à Jérusalem
Moi je suis prêt, non seulement à me laisser ligoter, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus.
Actes 21, 13
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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Ce qui manque au Christ
Après ce geste étonnant du prophète Agabos, Paul va monter à Jérusalem, pour y être arrêté*, à l’image de Jésus.
Sous les apparences du drame, Paul accomplit ainsi son grand désir « d’accomplir dans sa chair ce qui manque aux souffrances du Christ »**.
Que reste-t-il à accomplir des souffrances du Christ en nous ?
Que nous le suivions. Que nous portions la croix et nous mettions à sa suite… pour partager avec lui la gloire de la Résurrection :
Car c’est bien là que nous mène la route.
La réaction enthousiaste de Paul à la prophétie ne peut s’expliquer que parce que dans la lumière du chemin de Damas***, il a entrevu le terme du chemin, et parce qu’il sait que de son propre comportement dépend la construction de toute l’Église, corps du Christ, qui ne grandit pas sans que chacun de ses membres paie de sa personne, peut-être même à travers les persécutions ou une mort honteuse.
Puisque nous ressusciterons ensemble, alors nous sommes aussi solidaires dans cette vie ici-bas, et même dans la mort qui la relie à la vie éternelle.
C’est ainsi que la mort de Jésus et celle des martyrs nous concerne et édifie l’Église.
Paul n’est pas un illuminé qui chercherait un martyre égoïste, et son destin n’est pas dramatique : il marche, confiant, vers la vie éternelle.
Si nous ne sommes pas tous appelés au martyre (notre époque en connaît déjà assez), j’ai tout de même à trouver mes propres « montées à Jérusalem », à porter mes croix, à connaître certaines morts à moi-même, pour que la Résurrection passe aussi par mon existence, au bénéfice du corps entier.
*Actes des Apôtres 21,33
**Lettre de Saint Paul aux Colossiens 1,24
***Actes des Apôtres 9,3
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
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Actes 21, 8-15
Partis le lendemain, nous sommes allés à Césarée, nous sommes entrés dans la maison de Philippe, l'évangélisateur, qui était l'un des Sept, et nous sommes restés chez lui.
Il avait quatre filles non mariées, qui prophétisaient.
Comme nous restions là plusieurs jours, un prophète nommé Agabos descendit de Judée. Il vint vers nous, enleva la ceinture de Paul, se ligota les pieds et les mains, et déclara :
« Voici ce que dit l'Esprit Saint :
L'homme à qui appartient cette ceinture, les Juifs le ligoteront de la sorte à Jérusalem et le livreront aux mains des nations.
» Quand nous avons entendu cela, nous et les frères qui habitaient là, nous l'exhortions à ne pas monter à Jérusalem.
Alors Paul répondit :
« Que faites-vous là à pleurer et à me briser le cœur ?
Moi je suis prêt, non seulement à me laisser ligoter, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. »
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« Que la volonté du Seigneur soit faite. » À la fin du séjour, nos préparatifs étant achevés, nous sommes montés à Jérusalem.
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