Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
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Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Marche dans la Bible reprend le 5 Juin
Frère Thierry
Rejoignez les grands personnages bibliques
dans leur découverte du visage de Dieu
Chers amis,
A partir du 5 Juin, lundi de Pentecôte, Marche dans la Bible démarre sa saison 2.
Retrouvez les textes fondateurs de 23 personnages bibliques célèbres, médités par trois nouveaux prédicateurs dominicains :
frère Marie-Augustin
Laurent-Huyghues-Beaufond
Couvent de Strasbourg MDLB
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris MDLB
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
Comme précédemment, le texte et la méditation du jour, chaque lundi, mercredi et vendredi.
Vous pourrez aussi écouter les enregistrements à partir du site internet ou des applis IOS et Android.
Regardez la vidéo de présentation pour entrer dans l’esprit du site :
Marche dans la bible
Dans la joie de marcher avec vous !
frère Thierry Hubert, op
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Marche dans la bible
Dans la joie de marcher avec vous !
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Dernière édition par Marie du 65 le Lun 6 Nov 2017 - 9:10, édité 2 fois
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Marie du 65 a écrit:Marche dans la Bible reprend le 5 Juin
Frère Thierry
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Dans la joie de marcher avec vous !
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Noé
05/06/2017
La construction de l'arche de Noé
De tout ce qui vit, tout ce qui est de chair, tu feras entrer dans l’arche un mâle et une femelle, pour qu’ils restent en vie avec toi.
Livre de la Genèse, chapitre 6, verset 19
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
Écouter
Couvent de Strasbourg
Écouter
Mise en route
Et Dieu met Noé en route, alors que la menace plane et que les nuages s’amoncellent.
Noé a-t-il le cœur serré devant la colère de Dieu qui va bientôt détruire la Terre ?
Sans doute n’a-t-il pas le temps d’y penser : il parcourt sa terre pour trouver les fûts de cyprès que le Seigneur lui a demandé d’utiliser pour l’arche.
Il lui faut alors s’improviser ingénieur et architecte. Et peut-être aussi biologiste, zoologue et vétérinaire pour toute cette ménagerie…
Quelle activité ! Il va falloir faire tenir dans l’arche un petit reste de toute la Création dans cette Terre en miniature que sera l’arche. C’est à l’échelle d’un village que va se ramener pour un temps la vie de l’immense Création, avec ses animaux surprenants et ordinaires, petits et grands, beaux ou laids, amis ou ennemis, réunis en une seule communauté, embarqués dans le même navire.
Ne serait-ce pas déjà un accomplissement de ce qu’Isaïe entrevoyait pour des temps lointains, quand il prophétisait qu’au jour du Seigneur « le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble ; la vache et l’ourse auront même pâture ; le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage » ?*
Alors qu’Il semble déclarer la guerre à toute vie, le Seigneur donne en réalité aux vivants l’occasion d’expérimenter la paix à laquelle la Création aspire. Alors que Noé, mis en route par son Seigneur qui lui confie un projet fou, se démène pour le mener à bien, le Créateur de toute vie lui donne déjà d’entrevoir la paix, le bien le plus désirable.
* Is 11, 6-7
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Et Dieu met Noé en route, alors que la menace plane et que les nuages s’amoncellent.
Noé a-t-il le cœur serré devant la colère de Dieu qui va bientôt détruire la Terre ?
Sans doute n’a-t-il pas le temps d’y penser : il parcourt sa terre pour trouver les fûts de cyprès que le Seigneur lui a demandé d’utiliser pour l’arche.
Il lui faut alors s’improviser ingénieur et architecte. Et peut-être aussi biologiste, zoologue et vétérinaire pour toute cette ménagerie…
Quelle activité ! Il va falloir faire tenir dans l’arche un petit reste de toute la Création dans cette Terre en miniature que sera l’arche. C’est à l’échelle d’un village que va se ramener pour un temps la vie de l’immense Création, avec ses animaux surprenants et ordinaires, petits et grands, beaux ou laids, amis ou ennemis, réunis en une seule communauté, embarqués dans le même navire.
Ne serait-ce pas déjà un accomplissement de ce qu’Isaïe entrevoyait pour des temps lointains, quand il prophétisait qu’au jour du Seigneur « le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble ; la vache et l’ourse auront même pâture ; le lion, comme le bœuf, mangera du fourrage » ?*
Alors qu’Il semble déclarer la guerre à toute vie, le Seigneur donne en réalité aux vivants l’occasion d’expérimenter la paix à laquelle la Création aspire. Alors que Noé, mis en route par son Seigneur qui lui confie un projet fou, se démène pour le mener à bien, le Créateur de toute vie lui donne déjà d’entrevoir la paix, le bien le plus désirable.
* Is 11, 6-7
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-construction-de-larche-de-noe/autoPlay___songLinkParole
Genèse 6, 12-20
Dieu regarda la terre, et voici qu’elle était corrompue car, sur la terre, tout être de chair avait une conduite corrompue.
Dieu dit à Noé : « Je l’ai décidé, c’est la fin de tout être de chair ! À cause des hommes, la terre est remplie de violence. Eh bien ! je vais les détruire et la terre avec eux. Fais-toi une arche en bois de cyprès. Tu la diviseras en cellules et tu l’enduiras de bitume à l’intérieur et à l’extérieur.
Tu la feras ainsi : trois cents coudées de long, cinquante de large et trente de haut.
Tu feras à l’arche un toit à pignon que tu fixeras une coudée au-dessus d’elle. Tu mettras l’entrée de l’arche sur le côté, puis tu lui feras un étage inférieur, un deuxième étage et un troisième.
Et voici que moi je fais venir le déluge, les eaux recouvriront la terre ; ainsi je détruirai, sous les cieux, tout être de chair animé d’un souffle de vie. Tout ce qui vit sur la terre expirera.
Mais, avec toi, j’établirai mon alliance. Toi, tu entreras dans l’arche et, avec toi, tes fils, ta femme et les femmes de tes fils.
De tout ce qui vit, tout ce qui est de chair, tu feras entrer dans l’arche un mâle et une femelle, pour qu’ils restent en vie avec toi.
De chaque espèce d’oiseaux, de chaque espèce d’animaux domestiques, de chaque espèce de reptiles du sol, un couple t’accompagnera pour rester en vie.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Noé
07/06/2017
La décrue
Dieu se souvint de Noé, Il fit passer un souffle sur la Terre: les eaux se calmèrent.
Livre de la Genèse, chapitre 8, verset 1
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-decrue/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Nouvelle naissance et premiers pas
Que le temps est long sous la pluie...
Sept mois de déluge, puis quarante jours d’attente au sommet du mont Ararat, et de nouveau 7 jours pour que la colombe trouve où se poser: au total, c’est presque le temps d’un enfantement.
Car tout va (re)commencer. D’ailleurs, le souffle de Dieu qui apaise les eaux évoque celui du commencement, lorsque « l’Esprit de Dieu planait sur les eaux » (Gn 1,2).
La Création va pouvoir renaître sous le regard de son Créateur, tout va revivre et réapprendre à vivre au grand air: après ces mois d’immobilisme dans la pénombre de l’arche, tout le monde sera surpris par le soleil, étonné de retrouver la terre ferme et belle, et les premiers pas des pattes engourdies seront sans doute chancelants, comme le veau ou le poulain juste nés dont la démarche est encore mal assurée.
Et je ne parle pas du petit de l’homme, qui, lui,est loin de savoir marcher à la naissance !
Au moment de (re)faire ces premiers pas, n’y aurait-il pas de la peur, de l’appréhension ? Noé est prudent: il envoie la colombe en émissaire.
Avant de fouler cette terre renouvelée, il faut la survoler, l’admirer, y trouver le rameau d’olivier qui nous dit qu’elle est le lieu où Dieu nous appelle à vivre en paix.
Car le Seigneur s’est souvenu de Noé: Il a asséché la terre qui pleurait son exil, engloutie sous les eaux de la mort, de même qu’Il séchera toute larme de nos yeux le jour où nous le verrons face à face, lorsque nous arpenterons dans son Royaume la terre des vivants, pour une vie éternelle.
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-decrue/autoPlay___songLinkParole
Genèse 8, 1-12
Dieu se souvint de Noé, de toutes les bêtes sauvages et de tous les bestiaux qui étaient avec lui dans l’arche ; il fit passer un souffle sur la terre : les eaux se calmèrent.
Les sources de l’abîme et les vannes du ciel se fermèrent, la pluie des cieux s’arrêta.
Par un mouvement de flux et de reflux, les eaux se retirèrent de la surface de la terre.
Au bout de cent cinquante jours, les eaux avaient baissé et, le dix-septième jour du septième mois, l’arche se posa sur les monts d’Ararat.
Au bout de quarante jours, Noé lâcha la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais !
Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
07/06/2017
La décrue
Dieu se souvint de Noé, Il fit passer un souffle sur la Terre: les eaux se calmèrent.
Livre de la Genèse, chapitre 8, verset 1
Méditation
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Nouvelle naissance et premiers pas
Que le temps est long sous la pluie...
Sept mois de déluge, puis quarante jours d’attente au sommet du mont Ararat, et de nouveau 7 jours pour que la colombe trouve où se poser: au total, c’est presque le temps d’un enfantement.
Car tout va (re)commencer. D’ailleurs, le souffle de Dieu qui apaise les eaux évoque celui du commencement, lorsque « l’Esprit de Dieu planait sur les eaux » (Gn 1,2).
La Création va pouvoir renaître sous le regard de son Créateur, tout va revivre et réapprendre à vivre au grand air: après ces mois d’immobilisme dans la pénombre de l’arche, tout le monde sera surpris par le soleil, étonné de retrouver la terre ferme et belle, et les premiers pas des pattes engourdies seront sans doute chancelants, comme le veau ou le poulain juste nés dont la démarche est encore mal assurée.
Et je ne parle pas du petit de l’homme, qui, lui,est loin de savoir marcher à la naissance !
Au moment de (re)faire ces premiers pas, n’y aurait-il pas de la peur, de l’appréhension ? Noé est prudent: il envoie la colombe en émissaire.
Avant de fouler cette terre renouvelée, il faut la survoler, l’admirer, y trouver le rameau d’olivier qui nous dit qu’elle est le lieu où Dieu nous appelle à vivre en paix.
Car le Seigneur s’est souvenu de Noé: Il a asséché la terre qui pleurait son exil, engloutie sous les eaux de la mort, de même qu’Il séchera toute larme de nos yeux le jour où nous le verrons face à face, lorsque nous arpenterons dans son Royaume la terre des vivants, pour une vie éternelle.
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Genèse 8, 1-12
Dieu se souvint de Noé, de toutes les bêtes sauvages et de tous les bestiaux qui étaient avec lui dans l’arche ; il fit passer un souffle sur la terre : les eaux se calmèrent.
Les sources de l’abîme et les vannes du ciel se fermèrent, la pluie des cieux s’arrêta.
Par un mouvement de flux et de reflux, les eaux se retirèrent de la surface de la terre.
Au bout de cent cinquante jours, les eaux avaient baissé et, le dix-septième jour du septième mois, l’arche se posa sur les monts d’Ararat.
Au bout de quarante jours, Noé lâcha la colombe pour voir si les eaux avaient baissé à la surface du sol.
La colombe ne trouva pas d’endroit où se poser, et elle revint vers l’arche auprès de lui, parce que les eaux étaient sur toute la surface de la terre ; Noé tendit la main, prit la colombe, et la fit rentrer auprès de lui dans l’arche.
Il attendit encore sept jours, et lâcha de nouveau la colombe hors de l’arche.
Vers le soir, la colombe revint, et voici qu’il y avait dans son bec un rameau d’olivier tout frais !
Noé comprit ainsi que les eaux avaient baissé sur la terre.
Il attendit encore sept autres jours et lâcha la colombe, qui, cette fois-ci, ne revint plus vers lui.
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Noé
09/06/2017
L'arc-en-ciel comme alliance
Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous.
Livre de la Genèse, chapitre 9, verset 9
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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Une alliance qui embrasse toute la création
Avant que chacun ne retourne fouler la terre pour y gambader et mener ses activités, il faut que Dieu pose un signe de réconciliation et d’alliance.
Et pas n’importe quelle alliance: « entre moi et vous » dit Dieu, « et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais ».
Le Seigneur ne fait pas seulement alliance avec l’homme, mais avec toute créature, avec l’univers entier. Il est difficile de nous représenter ce que peuvent signifier le don de la paix et cette promesse de salut pour une marguerite, un baleineau ou une cigogne, ou même pour une étoile ou une galaxie qui brille faiblement à des milliards de kilomètre de nous, mais il reste que le Christ nous envoie proclamer la Bonne Nouvelle du salut vers eux aussi, et non seulement vers notre prochain en humanité, comme Il le dit aux disciples après sa Résurrection:
« Allez, proclamez l’Évangile à toute la Création ! » (Mc 16,15)
Il nous faudrait retrouver cette familiarité avec toute la création, à commencer par les animaux, comme Noé la vivait au sein de l’arche, et retisser un lien avec la nature qui nous entoure. Oh que j’aimerais, comme saint François d’Assise, pouvoir prêcher le salut aux oiseaux !
En attendant, je tâche de m’émerveille Par exemple devant la douceur chatoyante et insaisissable de l’arc-en-ciel qui me rappelle que Dieu a fait alliance avec moi et avec tout homme, mais aussi avec les biches des bois et avec l’hirondelle qui profite du soleil revenu pour quitter son nid.
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/larc-en-ciel-comme-alliance/autoPlay___songLinkParole
Genèse 9, 8-13
Dieu dit encore à Noé et à ses fils :
« Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, le bétail, toutes les bêtes de la terre, tout ce qui est sorti de l’arche.
Oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être de chair ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. »
Dieu dit encore :
« Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais : je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre.
09/06/2017
L'arc-en-ciel comme alliance
Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous.
Livre de la Genèse, chapitre 9, verset 9
Méditation
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Une alliance qui embrasse toute la création
Avant que chacun ne retourne fouler la terre pour y gambader et mener ses activités, il faut que Dieu pose un signe de réconciliation et d’alliance.
Et pas n’importe quelle alliance: « entre moi et vous » dit Dieu, « et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais ».
Le Seigneur ne fait pas seulement alliance avec l’homme, mais avec toute créature, avec l’univers entier. Il est difficile de nous représenter ce que peuvent signifier le don de la paix et cette promesse de salut pour une marguerite, un baleineau ou une cigogne, ou même pour une étoile ou une galaxie qui brille faiblement à des milliards de kilomètre de nous, mais il reste que le Christ nous envoie proclamer la Bonne Nouvelle du salut vers eux aussi, et non seulement vers notre prochain en humanité, comme Il le dit aux disciples après sa Résurrection:
« Allez, proclamez l’Évangile à toute la Création ! » (Mc 16,15)
Il nous faudrait retrouver cette familiarité avec toute la création, à commencer par les animaux, comme Noé la vivait au sein de l’arche, et retisser un lien avec la nature qui nous entoure. Oh que j’aimerais, comme saint François d’Assise, pouvoir prêcher le salut aux oiseaux !
En attendant, je tâche de m’émerveille Par exemple devant la douceur chatoyante et insaisissable de l’arc-en-ciel qui me rappelle que Dieu a fait alliance avec moi et avec tout homme, mais aussi avec les biches des bois et avec l’hirondelle qui profite du soleil revenu pour quitter son nid.
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Genèse 9, 8-13
Dieu dit encore à Noé et à ses fils :
« Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, le bétail, toutes les bêtes de la terre, tout ce qui est sorti de l’arche.
Oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être de chair ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. »
Dieu dit encore :
« Voici le signe de l’alliance que j’établis entre moi et vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à jamais : je mets mon arc au milieu des nuages, pour qu’il soit le signe de l’alliance entre moi et la terre.
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Une balade dans la Bible près de chez vous
Marche dans la Bible vous propose de quitter votre écran le temps d'une balade !
Près de chez vous, certainement qu'un circuit de randonnée existe.
Il passe près d'une chapelle, d'un beau paysage, ... de quoi, donner envie de prier, de louer, de bénir !
Pourquoi ne pas joindre la foi à l'agréable ?
Et échanger autour d'une méditation de Marche dans la Bible en vivant un moment de fraternité !
Nous vous offrons la possibilité d'organiser une balade clef en main !
Déjà 4 balades sont programmées en France et ailleurs.
Contactez vos amis, prenez vos chaussures, une carte de randonnée, un peu d'eau fraiche, et vivez l'aventure de la foi sous le soleil, dans les nuages, et portés par le vent !
Organiser une balade avec vos amis
Vivez la joie de partager l'Evangile avec vos amis.
http://marche.retraitedanslaville.org/balade-dans-la-bible
Marche dans la Bible vous propose de quitter votre écran le temps d'une balade !
Près de chez vous, certainement qu'un circuit de randonnée existe.
Il passe près d'une chapelle, d'un beau paysage, ... de quoi, donner envie de prier, de louer, de bénir !
Pourquoi ne pas joindre la foi à l'agréable ?
Et échanger autour d'une méditation de Marche dans la Bible en vivant un moment de fraternité !
Nous vous offrons la possibilité d'organiser une balade clef en main !
Déjà 4 balades sont programmées en France et ailleurs.
Contactez vos amis, prenez vos chaussures, une carte de randonnée, un peu d'eau fraiche, et vivez l'aventure de la foi sous le soleil, dans les nuages, et portés par le vent !
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Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Abraham
12/06/2017
La vocation d'Abram
Abram traversa le pays
Livre de la Genèse, chapitre 12, verset 6
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-vocation-dabram/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Va, quitte, sors, pour devenir un vivant et un croyant.
Va-t-en de ton pays et de ta parenté et de la maison de ton père vers le pays que je te ferai voir pour que je fasse de toi une grande nation et que je te bénisse…
Telle est la promesse initiale. La promesse fondamentale. Non partir, non un pays, ni même une descendance.
Mais une bénédiction.
Partir pour être béni. Partir, quitter, se séparer. Se séparer, comme en genèse 1, 28 où l’humanité est bénie en Adam qui quitte son père et sa mère pour s’attacher à sa femme…
Oui, il faut quitter. Mais non comme une sorte d’éloge d’une radicalité possiblement inhumaine.
Car c’est de se séparer de ce retient vers la non-vie dont il est question.
Il faut pouvoir perdre ce que l’on croit trop vite à soi, pour soi, « la maison de son père », sa terre, son clan.
C’est de s’ouvrir à du manque qui rend possible un avenir inédit.
Alors Abram est sorti, comme son père Tèrakh était parti. Il est parti avec les siens, Saraï son épouse et Lot, son neveu. Il est sorti. Naissance à la vie, naissance à la liberté.
Comme un autre, tout au bout de la Bible, Lazare sortira du tombeau « Lazare dehors ».* Nouvelle naissance.
Sortir pour être béni par une parole qui nous veut du bien.
Le Seigneur n’avait pas donné de direction à ce voyage. Mais Abram lui prend bien une direction, celle qu’avait prise son père, Tèrakh, sans pouvoir l’atteindre : le pays de Canaan.
Dieu est là, au côté de celui, de celui qui se risque à quitter sa terre de servitude intérieure.
Abram poursuit son voyage, vers le sud et il s’arrête, dans un entre-deux : entre Bethel à l’ouest, « la maison de Dieu », et Aï, « la ruine » à l’est.
Entre-deux, entre la vie et la mort, entre la nouveauté et la destruction.
Et là il invoque, pour la première fois, le nom de son Seigneur.
Une relation intime, neuve, commence dans ce voyage de campement en campement.
Tel celui de chacune de nos existences où le Christ nous offre son amitié.
* Évangile selon saint Jean, chapitre 11, verset 43
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/la-vocation-dabram/autoPlay___songLinkParole
Genèse 12, 6-9
Abram traversa le pays jusqu’au lieu nommé Sichem, au chêne de Moré.
Les Cananéens étaient alors dans le pays.
Le Seigneur apparut à Abram et dit : « À ta descendance je donnerai ce pays. »
Et là, Abram bâtit un autel au Seigneur qui lui était apparu.
De là, il se rendit dans la montagne, à l’est de Béthel, et il planta sa tente, ayant Béthel à l’ouest, et Aï à l’est.
Là, il bâtit un autel au Seigneur et il invoqua le nom du Seigneur.
Puis, de campement en campement, Abram s’en alla vers le Néguev.
12/06/2017
La vocation d'Abram
Abram traversa le pays
Livre de la Genèse, chapitre 12, verset 6
Méditation
sœur Véronique Margron
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Va, quitte, sors, pour devenir un vivant et un croyant.
Va-t-en de ton pays et de ta parenté et de la maison de ton père vers le pays que je te ferai voir pour que je fasse de toi une grande nation et que je te bénisse…
Telle est la promesse initiale. La promesse fondamentale. Non partir, non un pays, ni même une descendance.
Mais une bénédiction.
Partir pour être béni. Partir, quitter, se séparer. Se séparer, comme en genèse 1, 28 où l’humanité est bénie en Adam qui quitte son père et sa mère pour s’attacher à sa femme…
Oui, il faut quitter. Mais non comme une sorte d’éloge d’une radicalité possiblement inhumaine.
Car c’est de se séparer de ce retient vers la non-vie dont il est question.
Il faut pouvoir perdre ce que l’on croit trop vite à soi, pour soi, « la maison de son père », sa terre, son clan.
C’est de s’ouvrir à du manque qui rend possible un avenir inédit.
Alors Abram est sorti, comme son père Tèrakh était parti. Il est parti avec les siens, Saraï son épouse et Lot, son neveu. Il est sorti. Naissance à la vie, naissance à la liberté.
Comme un autre, tout au bout de la Bible, Lazare sortira du tombeau « Lazare dehors ».* Nouvelle naissance.
Sortir pour être béni par une parole qui nous veut du bien.
Le Seigneur n’avait pas donné de direction à ce voyage. Mais Abram lui prend bien une direction, celle qu’avait prise son père, Tèrakh, sans pouvoir l’atteindre : le pays de Canaan.
Dieu est là, au côté de celui, de celui qui se risque à quitter sa terre de servitude intérieure.
Abram poursuit son voyage, vers le sud et il s’arrête, dans un entre-deux : entre Bethel à l’ouest, « la maison de Dieu », et Aï, « la ruine » à l’est.
Entre-deux, entre la vie et la mort, entre la nouveauté et la destruction.
Et là il invoque, pour la première fois, le nom de son Seigneur.
Une relation intime, neuve, commence dans ce voyage de campement en campement.
Tel celui de chacune de nos existences où le Christ nous offre son amitié.
* Évangile selon saint Jean, chapitre 11, verset 43
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
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Genèse 12, 6-9
Abram traversa le pays jusqu’au lieu nommé Sichem, au chêne de Moré.
Les Cananéens étaient alors dans le pays.
Le Seigneur apparut à Abram et dit : « À ta descendance je donnerai ce pays. »
Et là, Abram bâtit un autel au Seigneur qui lui était apparu.
De là, il se rendit dans la montagne, à l’est de Béthel, et il planta sa tente, ayant Béthel à l’ouest, et Aï à l’est.
Là, il bâtit un autel au Seigneur et il invoqua le nom du Seigneur.
Puis, de campement en campement, Abram s’en alla vers le Néguev.
Marche dans la Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Abraham
14/06/2017
La marche d'Abram vers sa descendance
Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta descendance, pour toujours.
Livre de la Genèse, chapitre 15, verset 8
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/la-marche-dabram-vers-sa-descendance/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Renoncer à la convoitise
De l’Égypte, avec ses plaies, mais aussi les richesses acquises, Abram a rebroussé chemin pour revenir camper, riche, à Bethel, le lieu des commencements de sa relation au Seigneur.
Là où il l’avait invoqué. Loth est parti.
Tous deux étaient trop riches pour habiter sur la même terre et les querelles entre eux les menaçaient.
C’est alors encore la convoitise qui guette, la comparaison entre les bergers des deux troupeaux.
Décidément, difficile de quitter.
Difficile d’aimer simplement son histoire.
Difficile plus encore peut-être d’entrer dans un désir de mieux vivre qui n’est pas dans l’envie de s’approprier la vie de l’autre.
Pour éviter que le conflit ne s’envenime, Abram propose à Lot de choisir où il veut aller et s’installer. Loth choisit tout le district du Jourdain, à l’orient, pour planter alors sa tente à Sodome.
Pour préserver la fraternité, mieux vaut la séparation que de répéter l’histoire de Caïn et Abel. Se séparer donc pour éviter l’échec de la fraternité. Le Seigneur promet alors à Abram qu’il aura la terre qui s’étend sous ses yeux.
Et une descendance sans fin. Dieu tient sa promesse faite au chapitre 12, au verset 1 en parlant du « pays que je te ferai voir ». C’est donc bien maintenant Canaan qui est sa destination. Pour toujours.
Une promesse pour toujours. Surabondante.
Quelle est donc la promesse que notre Dieu a fait à chacun, pour toujours ?
Non plus une terre, non plus même une descendance.
Mieux encore. Une humanité. Une compagnie.
Un Dieu compagnon en son fils. Non plus quitter un lieu, mais « aller et venir », rester ouvert à un horizon plus large.
Aller et venir avec son Dieu. Abram va vivre sur une promesse au futur.
Elle suffit.
Tel est le fruit du renoncement à la convoitise : la promesse d’un avenir inespéré, impossible à construire par soi-même.
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
Ecouter
http://marche.retraitedanslaville.org/la-marche-dabram-vers-sa-descendance/autoPlay___songLinkParole
Genèse 13, 14-18
Après le départ de Loth, le Seigneur dit à Abram :
« Lève les yeux et regarde, de l’endroit où tu es, vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident.
Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta descendance, pour toujours.
Je rendrai nombreuse ta descendance, autant que la poussière de la terre : si l’on pouvait compter les grains de poussière, on pourrait compter tes descendants !
Lève-toi ! Parcours le pays en long et en large : c’est à toi que je vais le donner.»
Abram déplaça son campement et alla s’établir aux chênes de Mambré, près d’Hébron ; et là, il bâtit un autel au Seigneur.
14/06/2017
La marche d'Abram vers sa descendance
Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta descendance, pour toujours.
Livre de la Genèse, chapitre 15, verset 8
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Renoncer à la convoitise
De l’Égypte, avec ses plaies, mais aussi les richesses acquises, Abram a rebroussé chemin pour revenir camper, riche, à Bethel, le lieu des commencements de sa relation au Seigneur.
Là où il l’avait invoqué. Loth est parti.
Tous deux étaient trop riches pour habiter sur la même terre et les querelles entre eux les menaçaient.
C’est alors encore la convoitise qui guette, la comparaison entre les bergers des deux troupeaux.
Décidément, difficile de quitter.
Difficile d’aimer simplement son histoire.
Difficile plus encore peut-être d’entrer dans un désir de mieux vivre qui n’est pas dans l’envie de s’approprier la vie de l’autre.
Pour éviter que le conflit ne s’envenime, Abram propose à Lot de choisir où il veut aller et s’installer. Loth choisit tout le district du Jourdain, à l’orient, pour planter alors sa tente à Sodome.
Pour préserver la fraternité, mieux vaut la séparation que de répéter l’histoire de Caïn et Abel. Se séparer donc pour éviter l’échec de la fraternité. Le Seigneur promet alors à Abram qu’il aura la terre qui s’étend sous ses yeux.
Et une descendance sans fin. Dieu tient sa promesse faite au chapitre 12, au verset 1 en parlant du « pays que je te ferai voir ». C’est donc bien maintenant Canaan qui est sa destination. Pour toujours.
Une promesse pour toujours. Surabondante.
Quelle est donc la promesse que notre Dieu a fait à chacun, pour toujours ?
Non plus une terre, non plus même une descendance.
Mieux encore. Une humanité. Une compagnie.
Un Dieu compagnon en son fils. Non plus quitter un lieu, mais « aller et venir », rester ouvert à un horizon plus large.
Aller et venir avec son Dieu. Abram va vivre sur une promesse au futur.
Elle suffit.
Tel est le fruit du renoncement à la convoitise : la promesse d’un avenir inespéré, impossible à construire par soi-même.
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
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Genèse 13, 14-18
Après le départ de Loth, le Seigneur dit à Abram :
« Lève les yeux et regarde, de l’endroit où tu es, vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident.
Tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta descendance, pour toujours.
Je rendrai nombreuse ta descendance, autant que la poussière de la terre : si l’on pouvait compter les grains de poussière, on pourrait compter tes descendants !
Lève-toi ! Parcours le pays en long et en large : c’est à toi que je vais le donner.»
Abram déplaça son campement et alla s’établir aux chênes de Mambré, près d’Hébron ; et là, il bâtit un autel au Seigneur.
Marche dans la Bible est une proposition de
Le Mercredi c'est
La parabole des talents
Comment connaître les talents que Dieu m'a donnés ?
Jésus parle à ses disciples du royaume de Dieu avec une parabole :
« Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses biens.
À l’un, il remet une somme de cinq talents, à un autre, deux talents, au troisième, un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il part.
Aussitôt, celui qui a reçu les cinq talents s’en va pour les faire fructifier et en gagne cinq autres.
De même, celui qui a reçu deux talents en gagne deux autres.
Mais celui qui n’en a reçu qu’un va creuser la terre et cache l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et il leur demande des comptes :
« Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, je sais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur et j’ai caché ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. »
« Serviteur mauvais et paresseux, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. »
Évangile selon saint Mathieu, chapitre 25, versets 14 à 28
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Abraham
16/06/2017
Une descendance aussi nombreuse
que les étoiles
Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ?
Livre de la Genèse chapitre 15, Verset 2
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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http://marche.retraitedanslaville.org/une-descendance-aussi-nombreuse-que-les-etoiles/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
La surabondance de la promesse
Le Seigneur comme un bouclier, un défenseur. Le Seigneur prévient les craintes de représailles que peut inspirer à Abram le raid contre les rois étrangers.
Dieu protégera Abram qui a renoncé à s’emparer du butin comme le roi de Sodome le lui proposait.
Il n’a noué aucun lien avec cet homme plein d’avidité. La déclaration de Dieu répète et confirme ainsi que le refus de la convoitise est gagnant pour Abram. « Mon Seigneur Dieu » dit-il alors.
Une expression qui traduit un grand respect autant qu’un attachement dévoué, sans faille. Mais celui-ci ne l’empêche pas de questionner son Dieu à propos du fait qu’il est toujours sans enfant.
Son seul héritier est Eliezer, fils de Méseq, de Damas. Le fils d’un étranger donc. Le Seigneur ne répond pas à la plainte autant qu’à la question d’Abram.
Pourtant, contre toute raison, il affirme que la descendance sera bien de son sang et invite son serviteur à sortir pour tenter de compter les étoiles.
Après la poussière, de laquelle l’humain est façonné * ce sont les étoiles, données au firmament pour marquer les temps ** qui sont signes de ce que sera la descendance d’Abram.
À travers poussière et étoiles, c’est la terre et le ciel tout ensemble qui attestent la décision de Dieu concernant sa descendance.
Le Dieu créateur, confessé par Abram, annonce et affirme qu’il sera pour lui source d’une vie surabondante, alors même que rien jusqu’ici ne permet de l’imaginer et de le croire.
À cette parole Abram répond sans discussion, par la foi. Le Dieu qui l’a fait sortir pour le mener vers la Promesse, ce Dieu-là va continuer son œuvre.
Après la sortie d’Our, premier exil, Abram va être libéré d’un autre désert par sa descendance, innombrable. Oui c’est le Seigneur qui guide son histoire. Placer en lui sa confiance est la source de son avenir.
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
* Gn 2, 7
** Gn 1, 14-18
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
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http://marche.retraitedanslaville.org/une-descendance-aussi-nombreuse-que-les-etoiles/autoPlay___songLinkParole
Genèse 15,1-7
La parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision :
« Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. »
Abram répondit :
« Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. »
Abram dit encore :
« Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. »
Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram : « Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang. »
Puis il le fit sortir et lui dit :
« Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… » Et il déclara : « Telle sera ta descendance ! »
Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste.
Puis il dit : « Je suis le Seigneur, qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage. »
16/06/2017
Une descendance aussi nombreuse
que les étoiles
Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ?
Livre de la Genèse chapitre 15, Verset 2
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sœur Véronique Margron
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La surabondance de la promesse
Le Seigneur comme un bouclier, un défenseur. Le Seigneur prévient les craintes de représailles que peut inspirer à Abram le raid contre les rois étrangers.
Dieu protégera Abram qui a renoncé à s’emparer du butin comme le roi de Sodome le lui proposait.
Il n’a noué aucun lien avec cet homme plein d’avidité. La déclaration de Dieu répète et confirme ainsi que le refus de la convoitise est gagnant pour Abram. « Mon Seigneur Dieu » dit-il alors.
Une expression qui traduit un grand respect autant qu’un attachement dévoué, sans faille. Mais celui-ci ne l’empêche pas de questionner son Dieu à propos du fait qu’il est toujours sans enfant.
Son seul héritier est Eliezer, fils de Méseq, de Damas. Le fils d’un étranger donc. Le Seigneur ne répond pas à la plainte autant qu’à la question d’Abram.
Pourtant, contre toute raison, il affirme que la descendance sera bien de son sang et invite son serviteur à sortir pour tenter de compter les étoiles.
Après la poussière, de laquelle l’humain est façonné * ce sont les étoiles, données au firmament pour marquer les temps ** qui sont signes de ce que sera la descendance d’Abram.
À travers poussière et étoiles, c’est la terre et le ciel tout ensemble qui attestent la décision de Dieu concernant sa descendance.
Le Dieu créateur, confessé par Abram, annonce et affirme qu’il sera pour lui source d’une vie surabondante, alors même que rien jusqu’ici ne permet de l’imaginer et de le croire.
À cette parole Abram répond sans discussion, par la foi. Le Dieu qui l’a fait sortir pour le mener vers la Promesse, ce Dieu-là va continuer son œuvre.
Après la sortie d’Our, premier exil, Abram va être libéré d’un autre désert par sa descendance, innombrable. Oui c’est le Seigneur qui guide son histoire. Placer en lui sa confiance est la source de son avenir.
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
* Gn 2, 7
** Gn 1, 14-18
Texte Biblique
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Pauline Méreuze
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Genèse 15,1-7
La parole du Seigneur fut adressée à Abram dans une vision :
« Ne crains pas, Abram ! Je suis un bouclier pour toi. Ta récompense sera très grande. »
Abram répondit :
« Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant, et l’héritier de ma maison, c’est Élièzer de Damas. »
Abram dit encore :
« Tu ne m’as pas donné de descendance, et c’est un de mes serviteurs qui sera mon héritier. »
Alors cette parole du Seigneur fut adressée à Abram : « Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton sang. »
Puis il le fit sortir et lui dit :
« Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux… » Et il déclara : « Telle sera ta descendance ! »
Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste.
Puis il dit : « Je suis le Seigneur, qui t’ai fait sortir d’Our en Chaldée pour te donner ce pays en héritage. »
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
braham
19/06/2017
La naissance d'Ismaël
Saraï humilia Agar et celle-ci prit la fuite
Livre de la Genèse, chapitre 16, verset 6
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-naissance-dismael/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Affaires de famille compliquées
Abraham, le « père des croyants », n’échappe pas à ce qui fait notre humanité et parfois nos souffrances : la famille.
Saraï, stérile, donne sa servante à son mari.
Ce qui devait arriver arriva :
Saraï étouffe de jalousie et humilie sa servante qui s’enfuit, seule, enceinte, au désert.
Rien ne peut calmer la fureur de Saraï.
La violence éclate et fait loi.
Les patriarches, des modèles de vertu, vivant une vie idyllique ?
Sûrement pas.
Les patriarches sont saints parce qu’ils ont entendu l’appel de Dieu et y ont répondu : quant à leur vie, elle n’est souvent pas meilleure que la nôtre.
Ils croulent sous les difficultés, laissent les injustices prospérer et sont empêtrés dans de difficiles problèmes familiaux.
Pas de sainte famille donc, mais plutôt des hommes faits de chair et de sang, vivant dans des familles déchirées où les enfants sont rejetés par leurs parents, où les femmes d’une même famille sont jalouses les unes des autres.
Abraham ne nous vend pas du rêve et, précisément pour cela, il est la figure du croyant véritable qui reste fidèle à Dieu malgré tout.
Dieu marche avec Abraham sur les routes de cette nouvelle Terre sainte qui lui est donnée, une terre marquée jusqu’à ce jour par les divisions et le rejet.
Au cœur de nos errances, de nos erreurs et de nos souffrances familiales, Dieu nous attire à lui, nous fait quitter « notre pays, notre parenté et la maison de notre père »* pour nous conduire sur la terre du repos, un repos qui ne peut exister qu’en lui et que par lui.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-naissance-dismael/autoPlay___songLinkParole
Genèse 16, 1-6
Saraï, la femme d’Abram, ne lui avait pas donné d’enfant.
Elle avait une servante égyptienne, nommée Agar, et elle dit à Abram :
« Écoute-moi : le Seigneur ne m’a pas permis d’avoir un enfant.
Va donc vers ma servante ; grâce à elle, peut-être aurai-je un fils. » Abram écouta Saraï.
Et donc dix ans après qu’Abram se fût établi au pays de Canaan, Saraï, femme d’Abram, prit Agar l’Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à son mari Abram.
Celui-ci alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, sa maîtresse ne compta plus à ses yeux.
Saraï dit à Abram :
« Que la violence qui m’est faite retombe sur toi !
C’est moi qui ai mis ma servante dans tes bras, et, depuis qu’elle s’est vue enceinte, je ne compte plus à ses yeux.
Que le Seigneur soit juge entre moi et toi ! »
Abram lui répondit :
« Ta servante est entre tes mains, fais-lui ce que bon te semble. »
Saraï humilia Agar et celle-ci prit la fuite.
19/06/2017
La naissance d'Ismaël
Saraï humilia Agar et celle-ci prit la fuite
Livre de la Genèse, chapitre 16, verset 6
Méditation
frère Olivier Catel
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Affaires de famille compliquées
Abraham, le « père des croyants », n’échappe pas à ce qui fait notre humanité et parfois nos souffrances : la famille.
Saraï, stérile, donne sa servante à son mari.
Ce qui devait arriver arriva :
Saraï étouffe de jalousie et humilie sa servante qui s’enfuit, seule, enceinte, au désert.
Rien ne peut calmer la fureur de Saraï.
La violence éclate et fait loi.
Les patriarches, des modèles de vertu, vivant une vie idyllique ?
Sûrement pas.
Les patriarches sont saints parce qu’ils ont entendu l’appel de Dieu et y ont répondu : quant à leur vie, elle n’est souvent pas meilleure que la nôtre.
Ils croulent sous les difficultés, laissent les injustices prospérer et sont empêtrés dans de difficiles problèmes familiaux.
Pas de sainte famille donc, mais plutôt des hommes faits de chair et de sang, vivant dans des familles déchirées où les enfants sont rejetés par leurs parents, où les femmes d’une même famille sont jalouses les unes des autres.
Abraham ne nous vend pas du rêve et, précisément pour cela, il est la figure du croyant véritable qui reste fidèle à Dieu malgré tout.
Dieu marche avec Abraham sur les routes de cette nouvelle Terre sainte qui lui est donnée, une terre marquée jusqu’à ce jour par les divisions et le rejet.
Au cœur de nos errances, de nos erreurs et de nos souffrances familiales, Dieu nous attire à lui, nous fait quitter « notre pays, notre parenté et la maison de notre père »* pour nous conduire sur la terre du repos, un repos qui ne peut exister qu’en lui et que par lui.
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Lu par
Fred Cacheux
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Genèse 16, 1-6
Saraï, la femme d’Abram, ne lui avait pas donné d’enfant.
Elle avait une servante égyptienne, nommée Agar, et elle dit à Abram :
« Écoute-moi : le Seigneur ne m’a pas permis d’avoir un enfant.
Va donc vers ma servante ; grâce à elle, peut-être aurai-je un fils. » Abram écouta Saraï.
Et donc dix ans après qu’Abram se fût établi au pays de Canaan, Saraï, femme d’Abram, prit Agar l’Égyptienne, sa servante, et la donna pour femme à son mari Abram.
Celui-ci alla vers Agar, et elle devint enceinte. Quand elle se vit enceinte, sa maîtresse ne compta plus à ses yeux.
Saraï dit à Abram :
« Que la violence qui m’est faite retombe sur toi !
C’est moi qui ai mis ma servante dans tes bras, et, depuis qu’elle s’est vue enceinte, je ne compte plus à ses yeux.
Que le Seigneur soit juge entre moi et toi ! »
Abram lui répondit :
« Ta servante est entre tes mains, fais-lui ce que bon te semble. »
Saraï humilia Agar et celle-ci prit la fuite.
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Abraham
21/06/2017
L'apparition de Membré
Mon seigneur, […] ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur.
Livre de la Genèse, chapitre 18, verset 3
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Prochain de l’inattendu
Dans le désert écrasé par la chaleur, l’hospitalité n’est pas une mondanité, mais une question de vie ou de mort.
Impossible de laisser des étrangers seuls dans ce désert, tout près d’Hébron, sans nourriture ni boisson.
Abraham obéit à cette règle de l’hospitalité perpétuée jusqu’à aujourd’hui par les Bédouins : il accueille ces visiteurs comme Dieu lui-même, les honore avec piété et leur donne avec générosité.
En retour, ces visiteurs lui promettent un fils qui sera toute sa joie et dont la simple idée fait rire Sara qui n’y croit pas vraiment.
Accueillir Dieu, c’est se laisser surprendre, c’est découvrir Dieu là où je ne m’y attends pas.
Dieu peut surgir, à l’improviste, avec un visage qui m’était inconnu.
Ici, à Jérusalem, je m’attendais à le rencontrer dans le visage d’un pèlerin et il m’a surpris en venant à moi sous les traits d’une vieille femme musulmane qui mendie, le regard plein de dignité et de joie malgré sa situation.
Je ne décide pas où, quand et comment Dieu viendra se présenter à moi.
Partir à sa recherche ?
Oui, mais je dois me tenir prêt, sur le seuil, prêt à accueillir l’étranger, ce prochain de l’inattendu.
Dieu m’enverra ce prochain que je n’attendais pas et je recevrai la vie en plénitude, le désir le plus profond de mon cœur qui m’était peut-être inconnu.
Sur nos routes, préparons-nous donc à nous laisser surprendre. Donnons gratuitement, car Dieu est derrière chaque visage.
Alors, lorsque nous le verrons face à face, il nous dira :
« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. »
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
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Genèse 18, 1-14 ; 21, 1-3
Aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente.
C’était l’heure la plus chaude du jour.
Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre.
Il dit :
« Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur.
Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre.
Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! »
Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. »
Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente, et il dit :
« Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine, pétris la pâte et fais des galettes. »
Puis Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre, et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer.
Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, et les déposa devant eux ; il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, pendant qu’ils mangeaient.
Ils lui demandèrent : « Où est Sara, ta femme ? » Il répondit : « Elle est à l’intérieur de la tente. »
Le voyageur dit :
« Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Or, Sara écoutait par-derrière, à l’entrée de la tente.
Abraham et Sara étaient très avancés en âge.
Elle se mit à rire en elle-même ; elle se disait :
« J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard !
Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant :
“Est-ce que vraiment j’aurai un enfant, vieille comme je suis ?”
Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ?
Le Seigneur visita Sara comme il l’avait annoncé.
Elle devint enceinte, et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse, à la date que Dieu avait fixée.
Et Abraham donna un nom au fils que Sara lui avait enfanté : il l’appela Isaac (c’est-à-dire : Il rit).
21/06/2017
L'apparition de Membré
Mon seigneur, […] ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur.
Livre de la Genèse, chapitre 18, verset 3
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Prochain de l’inattendu
Dans le désert écrasé par la chaleur, l’hospitalité n’est pas une mondanité, mais une question de vie ou de mort.
Impossible de laisser des étrangers seuls dans ce désert, tout près d’Hébron, sans nourriture ni boisson.
Abraham obéit à cette règle de l’hospitalité perpétuée jusqu’à aujourd’hui par les Bédouins : il accueille ces visiteurs comme Dieu lui-même, les honore avec piété et leur donne avec générosité.
En retour, ces visiteurs lui promettent un fils qui sera toute sa joie et dont la simple idée fait rire Sara qui n’y croit pas vraiment.
Accueillir Dieu, c’est se laisser surprendre, c’est découvrir Dieu là où je ne m’y attends pas.
Dieu peut surgir, à l’improviste, avec un visage qui m’était inconnu.
Ici, à Jérusalem, je m’attendais à le rencontrer dans le visage d’un pèlerin et il m’a surpris en venant à moi sous les traits d’une vieille femme musulmane qui mendie, le regard plein de dignité et de joie malgré sa situation.
Je ne décide pas où, quand et comment Dieu viendra se présenter à moi.
Partir à sa recherche ?
Oui, mais je dois me tenir prêt, sur le seuil, prêt à accueillir l’étranger, ce prochain de l’inattendu.
Dieu m’enverra ce prochain que je n’attendais pas et je recevrai la vie en plénitude, le désir le plus profond de mon cœur qui m’était peut-être inconnu.
Sur nos routes, préparons-nous donc à nous laisser surprendre. Donnons gratuitement, car Dieu est derrière chaque visage.
Alors, lorsque nous le verrons face à face, il nous dira :
« Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. »
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
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http://marche.retraitedanslaville.org/lapparition-de-membreacute/autoPlay___songLinkParole
Genèse 18, 1-14 ; 21, 1-3
Aux chênes de Mambré, le Seigneur apparut à Abraham, qui était assis à l’entrée de la tente.
C’était l’heure la plus chaude du jour.
Abraham leva les yeux, et il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. Dès qu’il les vit, il courut à leur rencontre depuis l’entrée de la tente et se prosterna jusqu’à terre.
Il dit :
« Mon seigneur, si j’ai pu trouver grâce à tes yeux, ne passe pas sans t’arrêter près de ton serviteur.
Permettez que l’on vous apporte un peu d’eau, vous vous laverez les pieds, et vous vous étendrez sous cet arbre.
Je vais chercher de quoi manger, et vous reprendrez des forces avant d’aller plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur ! »
Ils répondirent : « Fais comme tu l’as dit. »
Abraham se hâta d’aller trouver Sara dans sa tente, et il dit :
« Prends vite trois grandes mesures de fleur de farine, pétris la pâte et fais des galettes. »
Puis Abraham courut au troupeau, il prit un veau gras et tendre, et le donna à un serviteur, qui se hâta de le préparer.
Il prit du fromage blanc, du lait, le veau que l’on avait apprêté, et les déposa devant eux ; il se tenait debout près d’eux, sous l’arbre, pendant qu’ils mangeaient.
Ils lui demandèrent : « Où est Sara, ta femme ? » Il répondit : « Elle est à l’intérieur de la tente. »
Le voyageur dit :
« Je reviendrai chez toi au temps fixé pour la naissance, et à ce moment-là, Sara, ta femme, aura un fils. » Or, Sara écoutait par-derrière, à l’entrée de la tente.
Abraham et Sara étaient très avancés en âge.
Elle se mit à rire en elle-même ; elle se disait :
« J’ai pourtant passé l’âge du plaisir, et mon seigneur est un vieillard !
Le Seigneur Dieu dit à Abraham : « Pourquoi Sara a-t-elle ri, en disant :
“Est-ce que vraiment j’aurai un enfant, vieille comme je suis ?”
Y a-t-il une merveille que le Seigneur ne puisse accomplir ?
Le Seigneur visita Sara comme il l’avait annoncé.
Elle devint enceinte, et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse, à la date que Dieu avait fixée.
Et Abraham donna un nom au fils que Sara lui avait enfanté : il l’appela Isaac (c’est-à-dire : Il rit).
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Venez passer un weekend au couvent
Les nouveaux week-ends au couvent
Chers amis,
Et si vous profitiez d’un weekend pour réfléchir sur vous-même et approfondir votre foi ?
Les frères du couvent de Lille sont heureux de vous inviter chez eux pour prier, souffler et revenir à l'essentiel, l’espace d'un week-end.
Découvrez nos 9 propositions réparties sur l'année 2017/2018, animées par les frères de Lille avec enseignements, prières chantées, silence et rencontres individuelles.
Les frères Jean-Pierre-Brice Olivier et Benoît Ente démarrent cette saison avec une retraite sur Marie-Madeleine :
http://weekend.retraitedanslaville.org/les-week-ends-au-couvent-inscription/weekend___20
http://weekend.retraitedanslaville.org/les-week-ends-au-couvent-inscription/weekend___24
http://weekend.retraitedanslaville.org/les-week-ends-au-couvent-inscription/weekend___27
http://weekend.retraitedanslaville.org/les-week-ends-au-couvent-inscription/weekend___26
http://weekend.retraitedanslaville.org/les-week-ends-au-couvent-inscription/weekend___21
http://weekend.retraitedanslaville.org/les-week-ends-au-couvent-inscription/weekend___25
Pour les habitants situés en région Auvergne-Rhône-Alpes, le couvent de La Tourette vous propose 2 retraites :
• Retraite de l’Avent « Il a habité parmi nous » (Jn 1, 14) du 14 au 17 Décembre 2017https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfCDXUrMuJFUYhucsKBiQwN-s9GQRa4Py856VC7qrhS3FC7vg/viewform?c=0&w=1
• Retraite de Carême « Ouverture à la contemplation », du 12 au 18 Février 2018https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScD3_Q2KQuiligXXUL6SsygCnPIM-jnVVxDiZu1o4CD4esXTg/viewform?c=0&w=1
Nous nous réjouissons de vous recevoir et vous portons dans la prière.
Vos frères dominicains.
Retraite dans la Ville, Couvent des Dominicains, 7 avenue Salomon, 59000 Lille.
dominicains@retraitedanslaville.org
Les nouveaux week-ends au couvent
Chers amis,
Et si vous profitiez d’un weekend pour réfléchir sur vous-même et approfondir votre foi ?
Les frères du couvent de Lille sont heureux de vous inviter chez eux pour prier, souffler et revenir à l'essentiel, l’espace d'un week-end.
Découvrez nos 9 propositions réparties sur l'année 2017/2018, animées par les frères de Lille avec enseignements, prières chantées, silence et rencontres individuelles.
Les frères Jean-Pierre-Brice Olivier et Benoît Ente démarrent cette saison avec une retraite sur Marie-Madeleine :
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• Retraite de l’Avent « Il a habité parmi nous » (Jn 1, 14) du 14 au 17 Décembre 2017https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfCDXUrMuJFUYhucsKBiQwN-s9GQRa4Py856VC7qrhS3FC7vg/viewform?c=0&w=1
• Retraite de Carême « Ouverture à la contemplation », du 12 au 18 Février 2018https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScD3_Q2KQuiligXXUL6SsygCnPIM-jnVVxDiZu1o4CD4esXTg/viewform?c=0&w=1
Nous nous réjouissons de vous recevoir et vous portons dans la prière.
Vos frères dominicains.
Retraite dans la Ville, Couvent des Dominicains, 7 avenue Salomon, 59000 Lille.
dominicains@retraitedanslaville.org
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Abraham
23/06/2017
La foi exemplaire des ancêtres
Abraham obéit à l’appel de Dieu : […] il partit sans savoir où il allait.
Lettre aux hébreux, chapitre 11, verset 8
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/la-foi-exemplaire-des-ancetres/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Prière à Abraham
Père Abraham, pourquoi as-tu tout quitté ?
Pourquoi es-tu parti, dans ta vieillesse, vers cette terre étrangère ?
Pourquoi répondre à ce Dieu inconnu qui t’appelait ?
En quoi cette promesse est-elle différente des promesses qui nous sont faites aujourd’hui ? Tu sais, encore aujourd’hui, on nous promet sur tous nos écrans bonheur familial, propriété d’une terre.
Rien de nouveau en somme.
Et bien souvent, nous sommes déçus, car la vie emporte tout : les familles se déchirent, les difficultés économiques se font plus grandes et l’amertume d’avoir été trompés vient hanter nos cœurs.
Pourquoi as-tu obéi ?
Comment as-tu pu savoir que cette route inconnue était la bonne ?
Père Abraham, d’où t’est venue cette foi, cette espérance, cette vision obscure de tous ces biens à venir ?
Dis-moi…
Serait-ce parce que tu as compris, au plus secret de ton âme, que Dieu a fait toutes choses et que ce monde est soutenu par Dieu et promis à la vie ?
Serait-ce parce que tu as reçu ce don gratuit de la foi, de la part de Dieu, pour guider ta vie et te conduire jusqu’à la terre promise ?
Père Abraham, fais grandir ma foi.
Éclaire-moi dans cette nuit où je cherche ma route, aide-moi à marcher vers la terre promise que Dieu promet à chacun de nous.
Je suis prêt à être étranger dans ce nouveau monde que Dieu me donne, je sais les difficultés qui m’attendent, mais je vois aussi, au-delà des épreuves que Dieu me promet, une multitude de frères et de sœurs qui sont héritiers de la même promesse.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/la-foi-exemplaire-des-ancetres/autoPlay___songLinkParole
Lettre aux Hébreux 11, 1-10 ; 12-13
La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise, comme en terre étrangère ; il vivait sous la tente, (…), car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable.
C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts ; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs.
23/06/2017
La foi exemplaire des ancêtres
Abraham obéit à l’appel de Dieu : […] il partit sans savoir où il allait.
Lettre aux hébreux, chapitre 11, verset 8
Méditation
frère Olivier Catel
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Prière à Abraham
Père Abraham, pourquoi as-tu tout quitté ?
Pourquoi es-tu parti, dans ta vieillesse, vers cette terre étrangère ?
Pourquoi répondre à ce Dieu inconnu qui t’appelait ?
En quoi cette promesse est-elle différente des promesses qui nous sont faites aujourd’hui ? Tu sais, encore aujourd’hui, on nous promet sur tous nos écrans bonheur familial, propriété d’une terre.
Rien de nouveau en somme.
Et bien souvent, nous sommes déçus, car la vie emporte tout : les familles se déchirent, les difficultés économiques se font plus grandes et l’amertume d’avoir été trompés vient hanter nos cœurs.
Pourquoi as-tu obéi ?
Comment as-tu pu savoir que cette route inconnue était la bonne ?
Père Abraham, d’où t’est venue cette foi, cette espérance, cette vision obscure de tous ces biens à venir ?
Dis-moi…
Serait-ce parce que tu as compris, au plus secret de ton âme, que Dieu a fait toutes choses et que ce monde est soutenu par Dieu et promis à la vie ?
Serait-ce parce que tu as reçu ce don gratuit de la foi, de la part de Dieu, pour guider ta vie et te conduire jusqu’à la terre promise ?
Père Abraham, fais grandir ma foi.
Éclaire-moi dans cette nuit où je cherche ma route, aide-moi à marcher vers la terre promise que Dieu promet à chacun de nous.
Je suis prêt à être étranger dans ce nouveau monde que Dieu me donne, je sais les difficultés qui m’attendent, mais je vois aussi, au-delà des épreuves que Dieu me promet, une multitude de frères et de sœurs qui sont héritiers de la même promesse.
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Fred Cacheux
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Lettre aux Hébreux 11, 1-10 ; 12-13
La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas.
Grâce à la foi, Abraham obéit à l’appel de Dieu : il partit vers un pays qu’il devait recevoir en héritage, et il partit sans savoir où il allait.
Grâce à la foi, il vint séjourner en immigré dans la Terre promise, comme en terre étrangère ; il vivait sous la tente, (…), car il attendait la ville qui aurait de vraies fondations, la ville dont Dieu lui-même est le bâtisseur et l’architecte.
C’est pourquoi, d’un seul homme, déjà marqué par la mort, a pu naître une descendance aussi nombreuse que les étoiles du ciel et que le sable au bord de la mer, une multitude innombrable.
C’est dans la foi, sans avoir connu la réalisation des promesses, qu’ils sont tous morts ; mais ils l’avaient vue et saluée de loin, affirmant que, sur la terre, ils étaient des étrangers et des voyageurs.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Isaac
26/06/2017
Le oui de Rébecca
Ils appelèrent Rébecca et lui dirent :
« Veux-tu partir avec cet homme ? » Rébecca répondit : « Oui, je partirai. »
Livre de la Genèse, chapitre 24, verset 58
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/le-oui-de-reacutebecca/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Dire oui, c’est déjà partir
Une jeune femme répond « oui », pour qu’une promesse faite par Dieu se réalise.
Est-ce Marie et son « oui » si simple, si dense et magnifique, par lequel Dieu donnera un Sauveur au monde ?
Non, mais le « oui » de Rébecca n’est pas moins chargé de sens : c’est elle qui donnera des fils à Isaac, c’est en elle que se poursuivra la descendance d’Abraham, c’est par elle que Dieu accomplira la promesse qu’Il a faite à ce dernier, en se donnant un peuple auquel se révéler, avec lequel cheminer, un peuple à aimer.
Veux-tu, Rébecca, être celle-là ?
Le « oui » de Rébecca est mouvement, il est déjà sourire à la route devant elle :
« Oui, je partirai » avec cet homme que Dieu m’envoie, avec lui j’irai sans inquiétude et sans peur, car avant même que jaillisse la réponse à la question que Dieu lui adresse par la voix d’Isaac, Dieu avait déjà jalonné le chemin en envoyant son ange avec Isaac, pour que son entreprise réussisse.
« Oui, je partirai » : la promesse que Dieu nous fait n’est pas l’aboutissement, mais le commencement de l’aventure.
Elle est un appel qui attend notre réponse, une réponse qui se manifeste par un mouvement, un départ, un changement.
Ils seront nombreux ensuite, ceux qui se mettront en route après avoir dit oui :
Marie, dont le oui la pousse à rendre visite à Élisabeth sa cousine *, ou le fils prodigue qui, après avoir entendu au fond de son cœur l’appel miséricordieux du père, s’exclame « oui, je me lèverai et j’irai vers mon père » **.
Et moi, quels sont les « oui » prononcés qui m’ont mis en route ?
* Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 38-40
** Évangile selon saint Luc, chapitre 15, verset 18
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Miglé Berekaité
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/le-oui-de-reacutebecca/autoPlay___songLinkParole
Genèse 24, 37-40 ; 48-49 ; 57-58
“ Mon maître Abraham m'a fait prêter serment.
Il m’a dit : “Jure-moi d’aller à la maison de mon père, dans ma famille, chercher une épouse pour mon fils, Isaac.”
Je dis alors à mon maître :
“Cette femme ne me suivra peut-être pas !”
Abraham me dit :
“Le Seigneur devant qui je marche enverra son ange avec toi et fera réussir ton voyage : tu prendras pour mon fils une épouse de ma famille, de la maison de mon père ».
« En voyant Rébecca, Je me suis incliné et prosterné devant le Seigneur ; j’ai béni le Seigneur, le Dieu de mon maître Abraham, lui qui m’a conduit par le bon chemin, afin de prendre la fille de son frère, pour la donner à son fils Isaac.
Et maintenant, si vous voulez montrer à mon maître faveur et fidélité, dites-le franchement ; si vous refusez, dites-le moi aussi, pour que je sache quelle direction prendre. »
Laban prit la parole: « Appelons la jeune fille et demandons-lui son avis. »
Ils appelèrent Rébecca et lui dirent :
« Veux-tu bien partir avec cet homme ? » Elle répondit : « Oui, je partirai. »
26/06/2017
Le oui de Rébecca
Ils appelèrent Rébecca et lui dirent :
« Veux-tu partir avec cet homme ? » Rébecca répondit : « Oui, je partirai. »
Livre de la Genèse, chapitre 24, verset 58
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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Dire oui, c’est déjà partir
Une jeune femme répond « oui », pour qu’une promesse faite par Dieu se réalise.
Est-ce Marie et son « oui » si simple, si dense et magnifique, par lequel Dieu donnera un Sauveur au monde ?
Non, mais le « oui » de Rébecca n’est pas moins chargé de sens : c’est elle qui donnera des fils à Isaac, c’est en elle que se poursuivra la descendance d’Abraham, c’est par elle que Dieu accomplira la promesse qu’Il a faite à ce dernier, en se donnant un peuple auquel se révéler, avec lequel cheminer, un peuple à aimer.
Veux-tu, Rébecca, être celle-là ?
Le « oui » de Rébecca est mouvement, il est déjà sourire à la route devant elle :
« Oui, je partirai » avec cet homme que Dieu m’envoie, avec lui j’irai sans inquiétude et sans peur, car avant même que jaillisse la réponse à la question que Dieu lui adresse par la voix d’Isaac, Dieu avait déjà jalonné le chemin en envoyant son ange avec Isaac, pour que son entreprise réussisse.
« Oui, je partirai » : la promesse que Dieu nous fait n’est pas l’aboutissement, mais le commencement de l’aventure.
Elle est un appel qui attend notre réponse, une réponse qui se manifeste par un mouvement, un départ, un changement.
Ils seront nombreux ensuite, ceux qui se mettront en route après avoir dit oui :
Marie, dont le oui la pousse à rendre visite à Élisabeth sa cousine *, ou le fils prodigue qui, après avoir entendu au fond de son cœur l’appel miséricordieux du père, s’exclame « oui, je me lèverai et j’irai vers mon père » **.
Et moi, quels sont les « oui » prononcés qui m’ont mis en route ?
* Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 38-40
** Évangile selon saint Luc, chapitre 15, verset 18
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Miglé Berekaité
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Genèse 24, 37-40 ; 48-49 ; 57-58
“ Mon maître Abraham m'a fait prêter serment.
Il m’a dit : “Jure-moi d’aller à la maison de mon père, dans ma famille, chercher une épouse pour mon fils, Isaac.”
Je dis alors à mon maître :
“Cette femme ne me suivra peut-être pas !”
Abraham me dit :
“Le Seigneur devant qui je marche enverra son ange avec toi et fera réussir ton voyage : tu prendras pour mon fils une épouse de ma famille, de la maison de mon père ».
« En voyant Rébecca, Je me suis incliné et prosterné devant le Seigneur ; j’ai béni le Seigneur, le Dieu de mon maître Abraham, lui qui m’a conduit par le bon chemin, afin de prendre la fille de son frère, pour la donner à son fils Isaac.
Et maintenant, si vous voulez montrer à mon maître faveur et fidélité, dites-le franchement ; si vous refusez, dites-le moi aussi, pour que je sache quelle direction prendre. »
Laban prit la parole: « Appelons la jeune fille et demandons-lui son avis. »
Ils appelèrent Rébecca et lui dirent :
« Veux-tu bien partir avec cet homme ? » Elle répondit : « Oui, je partirai. »
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Frère Marie-Augustin Laurent-Huyghues-Beaufond, prédicateur sur Marche dans la Bible
Après des études d’ingénieurs, Marie-Augustin Laurent-Huyghues-Beaufond entre chez les Dominicains en 2008.
Après ces années de formation qui lui font découvrir notamment la Finlande, il rejoint le couvent de Strasbourg où il est directeur régional du Pèlerinage du Rosaire.
À partir de novembre prochain, il retournera dans le grand Nord, vivre avec les frères d’Helsinki.
Dans tes méditations, tu nous offres de nous approcher des personnages bibliques, avec un style très imagé et très concret. Un peu comme une bande dessinée. Peux-tu nous expliquer ce choix ?
Je pense que cela vient de ma façon de méditer la parole de Dieu :
Je n’ai pas une formation littéraire et je suis un mauvais lecteur, je préfère largement les images et la musique !
Alors en abordant un texte biblique, je me compose souvent une image du texte.
C’est particulièrement facile pour l’Évangile ou pour les passages narratifs, de mettre des personnages, des mouvements, des couleurs, des sons voire des odeurs dans une image mentale, en fermant les yeux.
La question est ensuite toujours :
Et moi, où suis-je ?
Dans une foule spectatrice et enthousiaste ?
Parmi les pharisiens qui attendent Jésus au tournant ?
Parmi les disciples lents à comprendre ? Ou parmi les éclopés du bord du chemin vers qui Jésus se tourne ?
Si la parole de Dieu est comme une bande-dessinée, c’est pour que j’entre moi-même dans ces cases et que j’y trouve ma place !
Comment la parole de Dieu vient directement te mettre en marche, comme jeune frère et jeune prêtre ?
Pendant le noviciat, je passais toutes mes matinées à lire la Bible.
Il nous était donné cette année de contact prolongé avec la parole de Dieu.
Une moniale dominicaine m’avait alors dit :
« Profitez en bien, de ce contact gratuit avec la Bible.
Vous verrez, bientôt il faudra lui faire dire quelque chose à cette parole de Dieu… quand vous devrez prêcher, vous n’aurez plus la gratuité ! »
Elle avait bien raison… on cherche vite à « faire parler » le texte car on doit soi-même prendre la parole.
Et à force de presser le citron, il s’assèche. Depuis deux ans, ce qui me déplace à nouveau et me fait resavourer la parole de Dieu est la nouvelle traduction liturgique de la Bible, utilisée à la messe : des formules toutes faites qu’on a tant entendues sont d’un seul coup renouvelées, et me forcent à me laisser interpeller par ces mots.
Tu as un don pour apprendre les langues.Et en plus des langues étrangères usuelles, tu connais aussi le japonais et le finnois.
D’ailleurs, tu vas retrouver le couvent d’Helsinki.
Cette itinérance dans les langues et les pays te fait-elle déplacer aussi dans ta foi ?
Avant d’entrer dans l’Ordre j’avais voulu être missionnaire… et je suis ravi de l’être, d’une certaine manière, en allant à Helsinki.
Là-bas, l’Église catholique est toute petite et très modeste, mais la population est luthérienne et orthodoxe, donc connaît déjà le Christ.
Quand je vivais au Japon, avant d’être dominicain, c’était au contraire un monde complètement non-chrétien que je rencontrais.
Dans un cas comme dans l’autre, le premier déplacement est un déplacement « en humanité » et en humilité : d’autres peuples vivent de manière très différente, voient le monde, s’expriment et font les choses de manière parfois étonnante, ce dont leur langue est le reflet.
J’ai découvert que tous mes automatismes et mes réflexes sont très européens, très français… et cela fait du bien de s’en apercevoir ! Le défi est alors d’admettre que cela colore aussi ma manière de vivre la foi et d’envisager la vie de l’Église : que dire du salut dans une culture où le mot « péché » n’existe pas vraiment (Japon) ?
Comment vivre la vie dominicaine dans un pays qui, à la Réforme, a expulsé de manière forte toute forme de vie religieuse jusqu’à en perdre l’image de la « bonne sœur » (Finlande) ?
Comment finalement redire que l’amour de Dieu est universel alors que je suis moi-même d’une culture et d’un pays précis ?
Ces voyages et ces traversées par la langue approfondissent en moi une vocation à l’universel.
Après des études d’ingénieurs, Marie-Augustin Laurent-Huyghues-Beaufond entre chez les Dominicains en 2008.
Après ces années de formation qui lui font découvrir notamment la Finlande, il rejoint le couvent de Strasbourg où il est directeur régional du Pèlerinage du Rosaire.
À partir de novembre prochain, il retournera dans le grand Nord, vivre avec les frères d’Helsinki.
Dans tes méditations, tu nous offres de nous approcher des personnages bibliques, avec un style très imagé et très concret. Un peu comme une bande dessinée. Peux-tu nous expliquer ce choix ?
Je pense que cela vient de ma façon de méditer la parole de Dieu :
Je n’ai pas une formation littéraire et je suis un mauvais lecteur, je préfère largement les images et la musique !
Alors en abordant un texte biblique, je me compose souvent une image du texte.
C’est particulièrement facile pour l’Évangile ou pour les passages narratifs, de mettre des personnages, des mouvements, des couleurs, des sons voire des odeurs dans une image mentale, en fermant les yeux.
La question est ensuite toujours :
Et moi, où suis-je ?
Dans une foule spectatrice et enthousiaste ?
Parmi les pharisiens qui attendent Jésus au tournant ?
Parmi les disciples lents à comprendre ? Ou parmi les éclopés du bord du chemin vers qui Jésus se tourne ?
Si la parole de Dieu est comme une bande-dessinée, c’est pour que j’entre moi-même dans ces cases et que j’y trouve ma place !
Comment la parole de Dieu vient directement te mettre en marche, comme jeune frère et jeune prêtre ?
Pendant le noviciat, je passais toutes mes matinées à lire la Bible.
Il nous était donné cette année de contact prolongé avec la parole de Dieu.
Une moniale dominicaine m’avait alors dit :
« Profitez en bien, de ce contact gratuit avec la Bible.
Vous verrez, bientôt il faudra lui faire dire quelque chose à cette parole de Dieu… quand vous devrez prêcher, vous n’aurez plus la gratuité ! »
Elle avait bien raison… on cherche vite à « faire parler » le texte car on doit soi-même prendre la parole.
Et à force de presser le citron, il s’assèche. Depuis deux ans, ce qui me déplace à nouveau et me fait resavourer la parole de Dieu est la nouvelle traduction liturgique de la Bible, utilisée à la messe : des formules toutes faites qu’on a tant entendues sont d’un seul coup renouvelées, et me forcent à me laisser interpeller par ces mots.
Tu as un don pour apprendre les langues.Et en plus des langues étrangères usuelles, tu connais aussi le japonais et le finnois.
D’ailleurs, tu vas retrouver le couvent d’Helsinki.
Cette itinérance dans les langues et les pays te fait-elle déplacer aussi dans ta foi ?
Avant d’entrer dans l’Ordre j’avais voulu être missionnaire… et je suis ravi de l’être, d’une certaine manière, en allant à Helsinki.
Là-bas, l’Église catholique est toute petite et très modeste, mais la population est luthérienne et orthodoxe, donc connaît déjà le Christ.
Quand je vivais au Japon, avant d’être dominicain, c’était au contraire un monde complètement non-chrétien que je rencontrais.
Dans un cas comme dans l’autre, le premier déplacement est un déplacement « en humanité » et en humilité : d’autres peuples vivent de manière très différente, voient le monde, s’expriment et font les choses de manière parfois étonnante, ce dont leur langue est le reflet.
J’ai découvert que tous mes automatismes et mes réflexes sont très européens, très français… et cela fait du bien de s’en apercevoir ! Le défi est alors d’admettre que cela colore aussi ma manière de vivre la foi et d’envisager la vie de l’Église : que dire du salut dans une culture où le mot « péché » n’existe pas vraiment (Japon) ?
Comment vivre la vie dominicaine dans un pays qui, à la Réforme, a expulsé de manière forte toute forme de vie religieuse jusqu’à en perdre l’image de la « bonne sœur » (Finlande) ?
Comment finalement redire que l’amour de Dieu est universel alors que je suis moi-même d’une culture et d’un pays précis ?
Ces voyages et ces traversées par la langue approfondissent en moi une vocation à l’universel.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Isaac
28/06/2017
La naissance d'Ésaü et de Jacob
Isaac préférait Ésaü, car il appréciait le gibier, mais Rébecca préférait Jacob.
Livre de la Genèse, chapitre 25, verset 28
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-naissance-desau-et-de-jacob/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Blessure d’amour
À la génération suivant Sara *, c’est au tour de Rébecca d’être privée des joies de la maternité.
La stérilité est fréquente dans la Bible…
Comme un miroir de la condition humaine :
heureusement que Dieu vient rendre féconds nos désirs et nos attentes !
Ici, Dieu surpasse l’attente : car en répondant à l’appel d’Isaac, le Seigneur fait à son épouse Rébecca cadeau de deux enfants, deux fils que tout oppose.
Dès le sein de leur mère, ils se disputent.
À la naissance, ils sont physiquement dissemblables et le cadet est littéralement « sur les talons » de son aîné ; dans la vie, leurs caractères seront différents : l’un sera un homme du grand air, tandis que l’autre sera plus « intello ».
L’histoire est-elle cependant écrite dès avant leur naissance ?
Ces deux frères, sont-ils « programmés » pour suivre le sentier de la guerre ?
Ou sauront-ils prendre des chemins de traverse pour construire la paix ? La jalousie est un poison dans les fratries, l’histoire de Caïn et Abel en a déjà donné l’exemple **.
Jacob et Ésaü sont-ils condamnés à rejouer cette scène de meurtre ?
Dans leur cas, tout semble reposer sur une blessure d’amour, lorsque chacun des parents affiche ses préférences et se choisit un « chouchou », favorisant l’accomplissement de la prophétie de guerre fratricide.
Il n’y a pas de parents parfaits, malgré tout l’amour qu’ils portent à leurs enfants, malgré le don de la vie qu’ils leur ont fait. Dieu pourra-t-il combler ce manque d’amour et refaire à Jacob et Ésaü le don de la paix ?
* Livre de la Genèse, chapitre 18, versets 9-15
** Livre de la Genèse, chapitre 3
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Miglé Berekaité
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-naissance-desau-et-de-jacob/autoPlay___songLinkParole
Genèse 25, 21-28
Isaac implora le Seigneur en faveur de sa femme car elle était stérile.
Et le Seigneur l’exauça : sa femme Rébecca devint enceinte.
Comme ses fils se heurtaient dans son sein, elle dit :
« Pourquoi faut-il que cela se passe ainsi pour moi ? » et elle alla consulter le Seigneur.
Le Seigneur lui dit :
« Deux nations sont dans ton ventre.
Deux peuples différents sortiront de tes entrailles : l’un sera plus fort que l’autre, et l’aîné servira le cadet. »
Quand arriva le jour où elle devait enfanter, voici qu’il y avait des jumeaux dans son ventre !
Le premier qui sortit était roux, tout couvert de poils comme d’une fourrure. On lui donna le nom d’Ésaü.
Après quoi sortit son frère, la main agrippée au talon d’Ésaü. On lui donna le nom de Jacob (c’est-à-dire : Il talonne).
À leur naissance, Isaac avait soixante ans.
Les garçons grandirent.
Ésaü devint un chasseur habile, un homme des champs ; Jacob était un homme délicat demeurant sous les tentes.
Isaac préférait Ésaü, car il appréciait le gibier, mais Rébecca préférait Jacob.
28/06/2017
La naissance d'Ésaü et de Jacob
Isaac préférait Ésaü, car il appréciait le gibier, mais Rébecca préférait Jacob.
Livre de la Genèse, chapitre 25, verset 28
Méditation
frère Marie-Augustin
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Blessure d’amour
À la génération suivant Sara *, c’est au tour de Rébecca d’être privée des joies de la maternité.
La stérilité est fréquente dans la Bible…
Comme un miroir de la condition humaine :
heureusement que Dieu vient rendre féconds nos désirs et nos attentes !
Ici, Dieu surpasse l’attente : car en répondant à l’appel d’Isaac, le Seigneur fait à son épouse Rébecca cadeau de deux enfants, deux fils que tout oppose.
Dès le sein de leur mère, ils se disputent.
À la naissance, ils sont physiquement dissemblables et le cadet est littéralement « sur les talons » de son aîné ; dans la vie, leurs caractères seront différents : l’un sera un homme du grand air, tandis que l’autre sera plus « intello ».
L’histoire est-elle cependant écrite dès avant leur naissance ?
Ces deux frères, sont-ils « programmés » pour suivre le sentier de la guerre ?
Ou sauront-ils prendre des chemins de traverse pour construire la paix ? La jalousie est un poison dans les fratries, l’histoire de Caïn et Abel en a déjà donné l’exemple **.
Jacob et Ésaü sont-ils condamnés à rejouer cette scène de meurtre ?
Dans leur cas, tout semble reposer sur une blessure d’amour, lorsque chacun des parents affiche ses préférences et se choisit un « chouchou », favorisant l’accomplissement de la prophétie de guerre fratricide.
Il n’y a pas de parents parfaits, malgré tout l’amour qu’ils portent à leurs enfants, malgré le don de la vie qu’ils leur ont fait. Dieu pourra-t-il combler ce manque d’amour et refaire à Jacob et Ésaü le don de la paix ?
* Livre de la Genèse, chapitre 18, versets 9-15
** Livre de la Genèse, chapitre 3
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Texte Biblique
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Genèse 25, 21-28
Isaac implora le Seigneur en faveur de sa femme car elle était stérile.
Et le Seigneur l’exauça : sa femme Rébecca devint enceinte.
Comme ses fils se heurtaient dans son sein, elle dit :
« Pourquoi faut-il que cela se passe ainsi pour moi ? » et elle alla consulter le Seigneur.
Le Seigneur lui dit :
« Deux nations sont dans ton ventre.
Deux peuples différents sortiront de tes entrailles : l’un sera plus fort que l’autre, et l’aîné servira le cadet. »
Quand arriva le jour où elle devait enfanter, voici qu’il y avait des jumeaux dans son ventre !
Le premier qui sortit était roux, tout couvert de poils comme d’une fourrure. On lui donna le nom d’Ésaü.
Après quoi sortit son frère, la main agrippée au talon d’Ésaü. On lui donna le nom de Jacob (c’est-à-dire : Il talonne).
À leur naissance, Isaac avait soixante ans.
Les garçons grandirent.
Ésaü devint un chasseur habile, un homme des champs ; Jacob était un homme délicat demeurant sous les tentes.
Isaac préférait Ésaü, car il appréciait le gibier, mais Rébecca préférait Jacob.
Marche dans la Bible est une proposition de
Le Mercredi c'est Théobule!!
Semaine 6/7 - La parabole des talents - Mt 25,14-
A toi la parole
Justin et les talents que Dieu nous donne
La question de Théobule
Comment connaître les talents que Dieu m'a donnés ?
Jésus parle à ses disciples du royaume de Dieu avec une parabole :
« Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses biens.
À l’un, il remet une somme de cinq talents, à un autre, deux talents, au troisième, un seul talent, à chacun selon ses capacités.
Puis il part.
Aussitôt, celui qui a reçu les cinq talents s’en va pour les faire fructifier et en gagne cinq autres.
De même, celui qui a reçu deux talents en gagne deux autres.
Mais celui qui n’en a reçu qu’un va creuser la terre et cache l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et il leur demande des comptes :
« Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, je sais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur et j’ai caché ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. »
« Serviteur mauvais et paresseux, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. »
Évangile selon saint Mathieu, chapitre 25, versets 14 à 28
A toi la parole
Justin et les talents que Dieu nous donne
La question de Théobule
Comment connaître les talents que Dieu m'a donnés ?
Jésus parle à ses disciples du royaume de Dieu avec une parabole :
« Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses biens.
À l’un, il remet une somme de cinq talents, à un autre, deux talents, au troisième, un seul talent, à chacun selon ses capacités.
Puis il part.
Aussitôt, celui qui a reçu les cinq talents s’en va pour les faire fructifier et en gagne cinq autres.
De même, celui qui a reçu deux talents en gagne deux autres.
Mais celui qui n’en a reçu qu’un va creuser la terre et cache l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et il leur demande des comptes :
« Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, je sais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur et j’ai caché ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. »
« Serviteur mauvais et paresseux, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. »
Évangile selon saint Mathieu, chapitre 25, versets 14 à 28
Comment connaître les talents que Dieu m'a donnés ?
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Isaac
30/06/2017
Un serment mutuel à Bersheba
Ce jour-là, les serviteurs d’Isaac vinrent l’informer au sujet du puits qu’ils creusaient.
Ils lui dirent : « Nous avons trouvé de l’eau ! »
Livre de la Genèse, chapitre 26, verset 32
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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http://marche.retraitedanslaville.org/un-serment-mutuel-agrave-bersheba/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
La paix, source vive
Il y a de la tension dans l’air, et Isaac appréhende presque de la violence : il parle de « détestation » alors que vient à lui l’ambassade d’Abimélek accompagné de sa suite.
Et pourtant, c’est de la bouche de ces païens que va jaillir la louange et la parole de bénédiction envers Isaac.
Abimélek a d’autres dieux, car le Seigneur ne s’est pas révélé à son peuple, mais à celui de son rival Isaac.
Certes, il ne connaît pas le Seigneur, mais il le reconnaît en Isaac.
Et puisqu’il ne peut faire alliance avec ce Dieu qu’il ne connaît pas, c’est avec Isaac qu’il conclura un pacte d’alliance.
La parole de paix est venue à Isaac de celui qu’il n’attendait pas.
Cette rencontre impromptue qui le laissait inquiet devient source de joie, cet ennemi intime devient l’ami qui scelle un pacte devant le Seigneur, et qui déclare son adversaire « béni du Seigneur ».
En tout cela, le visage de Dieu se révèle : cette personne croisée inopinément, la rencontre imprévue, et jusqu’à celui que je tenais pour mon ennemi, tout cela peut devenir source de joie, et peut être visage de Dieu pour moi.
La paix est un chemin : elle ne se décrète pas, elle exige d’aller au-devant de l’autre.
Mais c’est pour un bénéfice immédiat : symboliquement, c’est une fois que la paix est promulguée que de l’eau est trouvée et le puits creusé pour Jacob, ce puits auprès duquel Jésus rencontrera la Samaritaine * et lui promettra l’eau de la vie éternelle, la source jaillie de son côté ouvert par laquelle nous sommes lavés de tout péché et réconciliés avec Dieu pour une paix éternelle.
* Évangile selon saint Jean, chapitre 6, verset 4
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Miglé Berekaité
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http://marche.retraitedanslaville.org/un-serment-mutuel-agrave-bersheba/autoPlay___songLinkParole
Genèse 26, 26-33
À Bershéba, Abimélek, accompagné d’Ahouzzath, un de ses proches, et de Pikol, le chef de son armée, sortit de Guérar pour aller rencontrer Isaac.
Celui-ci leur dit :
« Pourquoi êtes-vous venus vers moi, alors que vous me détestez et m’avez renvoyé de chez vous ? »
Ils répondirent :
« Nous avons bien dû constater que le Seigneur est avec toi, et nous avons dit :
Qu’un même serment nous unisse, nous et toi, et nous conclurons ensemble une alliance : tu ne nous feras pas de mal, de même que nous ne t’avons pas frappé, et que nous t’avons uniquement fait du bien et renvoyé en paix.
À présent, tu es le béni du Seigneur. »
Alors il leur fit un festin, ils mangèrent et ils burent.
Ils se levèrent de bon matin et se prêtèrent serment l’un à l’autre. Puis Isaac les congédia et ils le quittèrent en paix.
Ce jour-là, les serviteurs d’Isaac vinrent l’informer au sujet du puits qu’ils creusaient.
Ils lui dirent :
« Nous avons trouvé de l’eau ! »
Il donna au puits le nom de Shibéa (c’est-à-dire : le Serment), et c’est pourquoi aujourd’hui encore on appelle cette ville Bershéba
30/06/2017
Un serment mutuel à Bersheba
Ce jour-là, les serviteurs d’Isaac vinrent l’informer au sujet du puits qu’ils creusaient.
Ils lui dirent : « Nous avons trouvé de l’eau ! »
Livre de la Genèse, chapitre 26, verset 32
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La paix, source vive
Il y a de la tension dans l’air, et Isaac appréhende presque de la violence : il parle de « détestation » alors que vient à lui l’ambassade d’Abimélek accompagné de sa suite.
Et pourtant, c’est de la bouche de ces païens que va jaillir la louange et la parole de bénédiction envers Isaac.
Abimélek a d’autres dieux, car le Seigneur ne s’est pas révélé à son peuple, mais à celui de son rival Isaac.
Certes, il ne connaît pas le Seigneur, mais il le reconnaît en Isaac.
Et puisqu’il ne peut faire alliance avec ce Dieu qu’il ne connaît pas, c’est avec Isaac qu’il conclura un pacte d’alliance.
La parole de paix est venue à Isaac de celui qu’il n’attendait pas.
Cette rencontre impromptue qui le laissait inquiet devient source de joie, cet ennemi intime devient l’ami qui scelle un pacte devant le Seigneur, et qui déclare son adversaire « béni du Seigneur ».
En tout cela, le visage de Dieu se révèle : cette personne croisée inopinément, la rencontre imprévue, et jusqu’à celui que je tenais pour mon ennemi, tout cela peut devenir source de joie, et peut être visage de Dieu pour moi.
La paix est un chemin : elle ne se décrète pas, elle exige d’aller au-devant de l’autre.
Mais c’est pour un bénéfice immédiat : symboliquement, c’est une fois que la paix est promulguée que de l’eau est trouvée et le puits creusé pour Jacob, ce puits auprès duquel Jésus rencontrera la Samaritaine * et lui promettra l’eau de la vie éternelle, la source jaillie de son côté ouvert par laquelle nous sommes lavés de tout péché et réconciliés avec Dieu pour une paix éternelle.
* Évangile selon saint Jean, chapitre 6, verset 4
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Genèse 26, 26-33
À Bershéba, Abimélek, accompagné d’Ahouzzath, un de ses proches, et de Pikol, le chef de son armée, sortit de Guérar pour aller rencontrer Isaac.
Celui-ci leur dit :
« Pourquoi êtes-vous venus vers moi, alors que vous me détestez et m’avez renvoyé de chez vous ? »
Ils répondirent :
« Nous avons bien dû constater que le Seigneur est avec toi, et nous avons dit :
Qu’un même serment nous unisse, nous et toi, et nous conclurons ensemble une alliance : tu ne nous feras pas de mal, de même que nous ne t’avons pas frappé, et que nous t’avons uniquement fait du bien et renvoyé en paix.
À présent, tu es le béni du Seigneur. »
Alors il leur fit un festin, ils mangèrent et ils burent.
Ils se levèrent de bon matin et se prêtèrent serment l’un à l’autre. Puis Isaac les congédia et ils le quittèrent en paix.
Ce jour-là, les serviteurs d’Isaac vinrent l’informer au sujet du puits qu’ils creusaient.
Ils lui dirent :
« Nous avons trouvé de l’eau ! »
Il donna au puits le nom de Shibéa (c’est-à-dire : le Serment), et c’est pourquoi aujourd’hui encore on appelle cette ville Bershéba
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Grande fête pour les frères dominicains de la Province de France !
Dimanche 2 Juillet, 5 prêtres et 2 diacres en vue du sacerdoce seront ordonnés en la cathédrale de Lille, par Mgr Laurent Ulrich, archevêque.
Dimanche 2 Juillet, 5 prêtres et 2 diacres en vue du sacerdoce seront ordonnés en la cathédrale de Lille, par Mgr Laurent Ulrich, archevêque.
Olivier Catel, Pierre-André Mauduit, Emmanuel Dumont, Jacques-Benoît Rauscher, Jean-Baptiste Régis, Grégoire Laurent-Huyghues-Beaufond, Charles Desjobert (de gauche à droite)
À la veille de ces nouvelles ordinations qui vont être célébrées quelques jours après la fête de saint Pierre et saint Paul, les frères dominicains vous invitent à prier avec eux et pour eux.
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Jacob
03/07/2017
À Béthel, le Seigneur sera mon Dieu
« Si Dieu est avec moi, s’il me garde sur le chemin »
Livre de la Genèse, chapitre 28, verset 20
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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http://marche.retraitedanslaville.org/agrave-beacutethel-le-seigneur-sera-mon-dieu/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Dieu, compagnon de notre humanité réelle
Jacob sortit de son sommeil
Voilà une situation bien commune pour chacun.
Sortir de son sommeil.
Retrouver la vigilance, l’attention, l’écoute active, les sens en éveil et le cœur en marche. Jacob, dans ce voyage qui doit le mener au « pays des fils de l’Orient », à maison de Laban, son oncle, pour y chercher épouse, s’était endormi et un songe l’avait habité.
Un songe où Dieu lui promettait une terre et une descendance innombrable.
Mais est-ce un rêve ou la réalité ?
Alors, une fois lucide, les yeux lavés du sommeil, le corps redressé, il pose deux gestes.
Confirmer son songe, en appelant ce lieu Bethel, la « Maison de Dieu ».
Mais aussi, comme pour confirmer ce que son âme a pu ressentir, de nuit, il pose des conditions à sa foi : Ne pas être tout seul dans son voyage, revenir dans la maison de son père…
Si son voyage se déroule ainsi, alors oui ce sera le signe que Dieu est avec lui, « le Dieu de Jacob ».
Quel soulagement de lire ces versets !
Nous qui si souvent parlons de radicalité, de gratuité, d’engagement total dans l’acte de croire.
Nous qui parfois faisons la leçon sur ce qu’est la vraie foi : celle qui donne tout et n’attend rien.
Propos et intentions magnifiques souvent, mais si compliqués du sein de notre pauvre humanité chaotique, mêlée, ambivalente.
Voilà un homme qui, lui, met des conditions à sa foi. Vitales. Pas de demande de richesse superfétatoire.
Mais ce qui est indispensable à l’humain pour demeurer vivant, croyant, aimant.
Ne pas être seul, délaissé.
Ne pas s’égarer sur les chemins pierreux de la vie, pouvoir tenir la route dans le froid et la faim, et arriver à bon port là où l’rsquo;on est aimé.
Jacob demande à son Dieu qu’il soit bien le Dieu de son humanité, qui la guide et la soulage.
Oui, le Seigneur est notre Dieu si nous pouvons croire qu’il soutient notre humanité, console nos fatigues et nous tient, sans cesse, en sa sûreté.
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
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http://marche.retraitedanslaville.org/agrave-beacutethel-le-seigneur-sera-mon-dieu/autoPlay___songLinkParole
Genèse 28, 16-22
Jacob sortit de son sommeil et déclara :
« En vérité, le Seigneur est en ce lieu !
Et moi, je ne le savais pas. »
Il fut saisi de crainte et il dit :
« Que ce lieu est redoutable !
C’est vraiment la maison de Dieu, la porte du ciel ! »
Jacob se leva de bon matin, il prit la pierre qu’il avait mise sous sa tête, il la dressa pour en faire une stèle, et sur le sommet il versa de l’huile.
Jacob donna le nom de Béthel (c’est-à-dire : Maison de Dieu) à ce lieu qui auparavant s’appelait Louz.
Alors Jacob prononça ce vœu :
« Si Dieu est avec moi, s’il me garde sur le chemin où je marche, s’il me donne du pain pour manger et des vêtements pour me couvrir, et si je reviens sain et sauf à la maison de mon père, le Seigneur sera mon Dieu.
Cette pierre dont j’ai fait une stèle sera la maison de Dieu.
De tout ce que tu me donneras, je prélèverai la dîme pour toi. »
Sœur Véronique Margron, prédicateur sur Marche dans la Bible
Véronique Margron est sœur dominicaine.
Elle est professeur de théologie morale à la Faculté de théologie de l’Université Catholique de l’Ouest dont elle a aussi été le doyen de 2005 à 2010.
Elle travaille les questions liées à la vie affective et les grandes interrogations de nos sociétés : la bioéthique, la souffrance, la solitude.
Elle a été élue en octobre 2013 provinciale de France des sœurs de sa congrégation.
Dans tes méditations, ton rapport que l’on pourrait dire « amoureux » avec la Parole de Dieu est presque palpable.
Comment est née cette fréquentation régulière de la Bible ?
Elle est née de ma (re)découverte de la foi vers 19/20 ans.
Deux circonstances alors : des rencontres fortes avec des amis chrétiens et doucement des séjours dans des monastères.
C’est là que mon lien à la Parole s’est tissé, que mon désir de m’y risquer c’est creusé.
Comment la parole de Dieu vient-elle directement te mettre en marche ? as-tu un exemple ?
Je ne sais pas.
Car la Parole est d’abord pour moi une compagne.
Se laisser toucher, déplacer par elle. Ne pas tenter de la saisir – malgré l’importance des études !
Se laisser mener donc.
Viennent donc me toucher de nombreux textes, des versets, au fil de la lecture, de cette lente manducation.
C’est ainsi que se fait la marche : ne pas marcher sans elle.
Pour ne pas perdre le nord, ou l’Orient plutôt.
Du cœur des récits vont spécialement se faire compagnons des visages.
Comme autant de mains tendues pour approcher l’unique visage du Christ.
Ce peut être Abraham, Sara, Job – beaucoup, ou encore Ruth, Ester, l’ecclésiaste.
Et bien sûr tous les marcheurs du Nouveau Testament.
Les pas de Nicodème, de nuit ; ou la Samaritaine, la femme adultère, Marie Madeleine…
Bref autant de traits nécessaires à mon humanité, à ma chair, pour qu’elle s’ouvre au Christ.
Où serait pour toi l’urgence d’un « déplacement » pour nous aujourd’hui: un chantier social, ecclésial, au sujet duquel nous, – lecteurs de la Bible – résistons à nous mettre en marche ?
Y-a-t-il un autre chantier, hier comme aujourd’hui, que celui consistant à témoigner avec douceur et persévérance, du Dieu qui s’est approché de ceux qui se croient loin, indignes ?
Y-aurait il autre chose que de marcher pour rendre compte que notre Dieu est venu pour quiconque et pour n’importe qui ?
Qu’il n’y a pas de prérogative, pas plus qu’il n’y a de situations définitivement fermées.
Se mettre en marche c’est aller, comme nous le pouvons, se mettre au plus près des tombeaux des hommes de ce temps, de leurs nuits.
Et là de supplier pour que le Christ lui-même descende et ouvre les tombeaux.
Y compris en nous.
Qu’il mène lui-même vers l’aurore.
Se mettre en marche c’est croire de tout son cœur et de toute son intelligence que personne n’est exclu de l’amour de Dieu.
C’est donc mettre aussi sa volonté et son courage à en être des témoins bien modestes et malhabiles, mais opiniâtres.
Dernières publications de Sœur Véronique Margron :
Fidélité infidélité, question vive, Cerf
La Parole est tout près de ton cœur, Bayard
Marche dans la Bible est une proposition de
03/07/2017
À Béthel, le Seigneur sera mon Dieu
« Si Dieu est avec moi, s’il me garde sur le chemin »
Livre de la Genèse, chapitre 28, verset 20
Méditation
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Dieu, compagnon de notre humanité réelle
Jacob sortit de son sommeil
Voilà une situation bien commune pour chacun.
Sortir de son sommeil.
Retrouver la vigilance, l’attention, l’écoute active, les sens en éveil et le cœur en marche. Jacob, dans ce voyage qui doit le mener au « pays des fils de l’Orient », à maison de Laban, son oncle, pour y chercher épouse, s’était endormi et un songe l’avait habité.
Un songe où Dieu lui promettait une terre et une descendance innombrable.
Mais est-ce un rêve ou la réalité ?
Alors, une fois lucide, les yeux lavés du sommeil, le corps redressé, il pose deux gestes.
Confirmer son songe, en appelant ce lieu Bethel, la « Maison de Dieu ».
Mais aussi, comme pour confirmer ce que son âme a pu ressentir, de nuit, il pose des conditions à sa foi : Ne pas être tout seul dans son voyage, revenir dans la maison de son père…
Si son voyage se déroule ainsi, alors oui ce sera le signe que Dieu est avec lui, « le Dieu de Jacob ».
Quel soulagement de lire ces versets !
Nous qui si souvent parlons de radicalité, de gratuité, d’engagement total dans l’acte de croire.
Nous qui parfois faisons la leçon sur ce qu’est la vraie foi : celle qui donne tout et n’attend rien.
Propos et intentions magnifiques souvent, mais si compliqués du sein de notre pauvre humanité chaotique, mêlée, ambivalente.
Voilà un homme qui, lui, met des conditions à sa foi. Vitales. Pas de demande de richesse superfétatoire.
Mais ce qui est indispensable à l’humain pour demeurer vivant, croyant, aimant.
Ne pas être seul, délaissé.
Ne pas s’égarer sur les chemins pierreux de la vie, pouvoir tenir la route dans le froid et la faim, et arriver à bon port là où l’rsquo;on est aimé.
Jacob demande à son Dieu qu’il soit bien le Dieu de son humanité, qui la guide et la soulage.
Oui, le Seigneur est notre Dieu si nous pouvons croire qu’il soutient notre humanité, console nos fatigues et nous tient, sans cesse, en sa sûreté.
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Genèse 28, 16-22
Jacob sortit de son sommeil et déclara :
« En vérité, le Seigneur est en ce lieu !
Et moi, je ne le savais pas. »
Il fut saisi de crainte et il dit :
« Que ce lieu est redoutable !
C’est vraiment la maison de Dieu, la porte du ciel ! »
Jacob se leva de bon matin, il prit la pierre qu’il avait mise sous sa tête, il la dressa pour en faire une stèle, et sur le sommet il versa de l’huile.
Jacob donna le nom de Béthel (c’est-à-dire : Maison de Dieu) à ce lieu qui auparavant s’appelait Louz.
Alors Jacob prononça ce vœu :
« Si Dieu est avec moi, s’il me garde sur le chemin où je marche, s’il me donne du pain pour manger et des vêtements pour me couvrir, et si je reviens sain et sauf à la maison de mon père, le Seigneur sera mon Dieu.
Cette pierre dont j’ai fait une stèle sera la maison de Dieu.
De tout ce que tu me donneras, je prélèverai la dîme pour toi. »
Sœur Véronique Margron, prédicateur sur Marche dans la Bible
Véronique Margron est sœur dominicaine.
Elle est professeur de théologie morale à la Faculté de théologie de l’Université Catholique de l’Ouest dont elle a aussi été le doyen de 2005 à 2010.
Elle travaille les questions liées à la vie affective et les grandes interrogations de nos sociétés : la bioéthique, la souffrance, la solitude.
Elle a été élue en octobre 2013 provinciale de France des sœurs de sa congrégation.
Dans tes méditations, ton rapport que l’on pourrait dire « amoureux » avec la Parole de Dieu est presque palpable.
Comment est née cette fréquentation régulière de la Bible ?
Elle est née de ma (re)découverte de la foi vers 19/20 ans.
Deux circonstances alors : des rencontres fortes avec des amis chrétiens et doucement des séjours dans des monastères.
C’est là que mon lien à la Parole s’est tissé, que mon désir de m’y risquer c’est creusé.
Comment la parole de Dieu vient-elle directement te mettre en marche ? as-tu un exemple ?
Je ne sais pas.
Car la Parole est d’abord pour moi une compagne.
Se laisser toucher, déplacer par elle. Ne pas tenter de la saisir – malgré l’importance des études !
Se laisser mener donc.
Viennent donc me toucher de nombreux textes, des versets, au fil de la lecture, de cette lente manducation.
C’est ainsi que se fait la marche : ne pas marcher sans elle.
Pour ne pas perdre le nord, ou l’Orient plutôt.
Du cœur des récits vont spécialement se faire compagnons des visages.
Comme autant de mains tendues pour approcher l’unique visage du Christ.
Ce peut être Abraham, Sara, Job – beaucoup, ou encore Ruth, Ester, l’ecclésiaste.
Et bien sûr tous les marcheurs du Nouveau Testament.
Les pas de Nicodème, de nuit ; ou la Samaritaine, la femme adultère, Marie Madeleine…
Bref autant de traits nécessaires à mon humanité, à ma chair, pour qu’elle s’ouvre au Christ.
Où serait pour toi l’urgence d’un « déplacement » pour nous aujourd’hui: un chantier social, ecclésial, au sujet duquel nous, – lecteurs de la Bible – résistons à nous mettre en marche ?
Y-a-t-il un autre chantier, hier comme aujourd’hui, que celui consistant à témoigner avec douceur et persévérance, du Dieu qui s’est approché de ceux qui se croient loin, indignes ?
Y-aurait il autre chose que de marcher pour rendre compte que notre Dieu est venu pour quiconque et pour n’importe qui ?
Qu’il n’y a pas de prérogative, pas plus qu’il n’y a de situations définitivement fermées.
Se mettre en marche c’est aller, comme nous le pouvons, se mettre au plus près des tombeaux des hommes de ce temps, de leurs nuits.
Et là de supplier pour que le Christ lui-même descende et ouvre les tombeaux.
Y compris en nous.
Qu’il mène lui-même vers l’aurore.
Se mettre en marche c’est croire de tout son cœur et de toute son intelligence que personne n’est exclu de l’amour de Dieu.
C’est donc mettre aussi sa volonté et son courage à en être des témoins bien modestes et malhabiles, mais opiniâtres.
Dernières publications de Sœur Véronique Margron :
Fidélité infidélité, question vive, Cerf
La Parole est tout près de ton cœur, Bayard
Marche dans la Bible est une proposition de
Dernière édition par Marie du 65 le Mer 5 Juil 2017 - 16:51, édité 1 fois
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Jacob
05/07/2017
Les deux mariages de Jacob
« Or, Laban avait deux filles, l'aînée s'appelait Léa, et la cadette Rachel. »
Livre de la Genèse, chapitre 29, verset 16
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/les-deux-mariages-de-jacob/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Trahi par plus trompeur que lui.
Deux femmes.
Toutes deux touchantes, attirantes.
Jacob s’éprend de Rachel.
Est-ce parce qu’elle est belle ?
Nul ne le sait.
Car nul ne sait pourquoi il aime.
Juste sait-il qu’il aime.
Aussi l’amour n’a-t-il pas de pourquoi.
Parfois cherchons-nous a posteriori des motifs qui nous convainquent de la justesse et de la force de notre amour : concordance des cœurs, beauté… mais tout cela est toujours de surcroît.
Jacob propose alors lui-même les termes d’une dot inversée : il va travailler 7 ans pour son futur beau-père.
Et Laban sait que Jacob est un excellent travailleur puisqu’il est déjà avec lui depuis un mois.
Marché conclut donc.
Une femme pour sept ans de labeur.
Voilà que Laban, qui connaît bien ses intérêts, le trompe lui, Jacob, qui a trompé son père Isaac pour se faire bénir, en lieu et place de son frère Esaü.
À son réveil, c’est la gueule de bois :
Rachel a été remplacée par Lea.
Jacob prononce alors les mêmes mots que Pharaon à Abraham * ou encore qu’Abimélek à Isaac ** :
« Que m'as-tu fait ? »
Le trompeur a été trompé par plus fourbe que lui.
Mais opiniâtre dans son amour pour Rachel, Jacob réitère son offre :
Encore 7 ans de travail, gratuit, pour son beau-père !
Ainsi peut-il enfin s’unir à sa bien-aimée. Laban a tiré le maximum de bénéfices de cette opération.
De longues années de labeur, sans payer, et il a marié ces deux filles.
Tout cela nous paraît bien étrange aux modernes que nous sommes.
Ne faut-il pas y entendre ce mixte, toujours d’actualité pour chacun, entre la force des sentiments et l’ambivalence humaine.
Oui Jacob n’est pas pur comme neige.
C’est le moins que l’on puisse dire.
Et pourtant, par lui Dieu continuera son alliance, jusqu’à devenir Israël, le peuple choisi. Non pas qu’il serait meilleur que d’autres.
Juste parce qu’il est aimé, gratuitement.
* Gn 12, 18
** Gn 26, 10
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/les-deux-mariages-de-jacob/autoPlay___songLinkParole
Genèse 29, 16-30
Texte Biblique
Laban avait deux filles : l’aînée s’appelait Léa et la cadette, Rachel.
Les yeux de Léa étaient délicats, tandis que Rachel avait belle allure et beau visage.
Et Jacob se mit à aimer Rachel.
Il dit :
« Je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette. »
Laban répondit :
« Je préfère te la donner à toi plutôt qu’à un autre ; reste donc chez moi. »
Jacob travailla sept ans pour Rachel – sept ans qui lui semblèrent quelques jours, tellement il l’aimait.
Jacob dit alors à Laban :
« Donne-moi ma femme car les jours que je te devais sont accomplis et je veux m’unir à elle. »
Laban rassembla tous les gens de l’endroit et fit un festin.
Le soir venu, il prit sa fille Léa, l’amena à Jacob et Jacob s’unit à elle.
Laban mit au service de sa fille Léa une de ses servantes, nommée Zilpa.
Au matin, voilà que c’était Léa et non Rachel !
Et Jacob dit à Laban :
« Que m’as-tu fait là ? N’est-ce pas pour Rachel que je t’ai servi ?
Pourquoi m’as-tu trompé ? »
Laban répondit :
« Cela ne se fait pas chez nous de marier la cadette avant l’aînée !
Achève la semaine de noces de celle-ci et nous te donnerons aussi celle-là pour le service que tu feras encore chez nous pendant sept autres années. »
Jacob agit ainsi : la semaine achevée, Laban lui donna sa fille Rachel pour qu’elle devienne sa femme.
Laban mit au service de sa fille Rachel une de ses servantes nommée Bilha.
Jacob s’unit aussi à Rachel et il aimait Rachel plus que Léa.
05/07/2017
Les deux mariages de Jacob
« Or, Laban avait deux filles, l'aînée s'appelait Léa, et la cadette Rachel. »
Livre de la Genèse, chapitre 29, verset 16
Méditation
sœur Véronique Margron
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Trahi par plus trompeur que lui.
Deux femmes.
Toutes deux touchantes, attirantes.
Jacob s’éprend de Rachel.
Est-ce parce qu’elle est belle ?
Nul ne le sait.
Car nul ne sait pourquoi il aime.
Juste sait-il qu’il aime.
Aussi l’amour n’a-t-il pas de pourquoi.
Parfois cherchons-nous a posteriori des motifs qui nous convainquent de la justesse et de la force de notre amour : concordance des cœurs, beauté… mais tout cela est toujours de surcroît.
Jacob propose alors lui-même les termes d’une dot inversée : il va travailler 7 ans pour son futur beau-père.
Et Laban sait que Jacob est un excellent travailleur puisqu’il est déjà avec lui depuis un mois.
Marché conclut donc.
Une femme pour sept ans de labeur.
Voilà que Laban, qui connaît bien ses intérêts, le trompe lui, Jacob, qui a trompé son père Isaac pour se faire bénir, en lieu et place de son frère Esaü.
À son réveil, c’est la gueule de bois :
Rachel a été remplacée par Lea.
Jacob prononce alors les mêmes mots que Pharaon à Abraham * ou encore qu’Abimélek à Isaac ** :
« Que m'as-tu fait ? »
Le trompeur a été trompé par plus fourbe que lui.
Mais opiniâtre dans son amour pour Rachel, Jacob réitère son offre :
Encore 7 ans de travail, gratuit, pour son beau-père !
Ainsi peut-il enfin s’unir à sa bien-aimée. Laban a tiré le maximum de bénéfices de cette opération.
De longues années de labeur, sans payer, et il a marié ces deux filles.
Tout cela nous paraît bien étrange aux modernes que nous sommes.
Ne faut-il pas y entendre ce mixte, toujours d’actualité pour chacun, entre la force des sentiments et l’ambivalence humaine.
Oui Jacob n’est pas pur comme neige.
C’est le moins que l’on puisse dire.
Et pourtant, par lui Dieu continuera son alliance, jusqu’à devenir Israël, le peuple choisi. Non pas qu’il serait meilleur que d’autres.
Juste parce qu’il est aimé, gratuitement.
* Gn 12, 18
** Gn 26, 10
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
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Genèse 29, 16-30
Texte Biblique
Laban avait deux filles : l’aînée s’appelait Léa et la cadette, Rachel.
Les yeux de Léa étaient délicats, tandis que Rachel avait belle allure et beau visage.
Et Jacob se mit à aimer Rachel.
Il dit :
« Je te servirai sept ans pour Rachel, ta fille cadette. »
Laban répondit :
« Je préfère te la donner à toi plutôt qu’à un autre ; reste donc chez moi. »
Jacob travailla sept ans pour Rachel – sept ans qui lui semblèrent quelques jours, tellement il l’aimait.
Jacob dit alors à Laban :
« Donne-moi ma femme car les jours que je te devais sont accomplis et je veux m’unir à elle. »
Laban rassembla tous les gens de l’endroit et fit un festin.
Le soir venu, il prit sa fille Léa, l’amena à Jacob et Jacob s’unit à elle.
Laban mit au service de sa fille Léa une de ses servantes, nommée Zilpa.
Au matin, voilà que c’était Léa et non Rachel !
Et Jacob dit à Laban :
« Que m’as-tu fait là ? N’est-ce pas pour Rachel que je t’ai servi ?
Pourquoi m’as-tu trompé ? »
Laban répondit :
« Cela ne se fait pas chez nous de marier la cadette avant l’aînée !
Achève la semaine de noces de celle-ci et nous te donnerons aussi celle-là pour le service que tu feras encore chez nous pendant sept autres années. »
Jacob agit ainsi : la semaine achevée, Laban lui donna sa fille Rachel pour qu’elle devienne sa femme.
Laban mit au service de sa fille Rachel une de ses servantes nommée Bilha.
Jacob s’unit aussi à Rachel et il aimait Rachel plus que Léa.
Le Mercredi c'est
Semaine 6/7 - La parabole des talents Mt 25,14-30
La question de Théobule
Comment connaître les talents que Dieu m'a donnés ?
Jésus parle à ses disciples du royaume de Dieu avec une parabole :
« Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses biens.
À l’un, il remet une somme de cinq talents, à un autre, deux talents, au troisième, un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il part.
Aussitôt, celui qui a reçu les cinq talents s’en va pour les faire fructifier et en gagne cinq autres.
De même, celui qui a reçu deux talents en gagne deux autres.
Mais celui qui n’en a reçu qu’un va creuser la terre et cache l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et il leur demande des comptes :
« Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, je sais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur et j’ai caché ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. »
« Serviteur mauvais et paresseux, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. »
Évangile selon saint Mathieu, chapitre 25, versets 14 à 28
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Jacob
07/07/2017
Jacob lutte avec Dieu
« Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore »
Livre de la Genèse, chapitre 29, versets 16-30
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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http://marche.retraitedanslaville.org/jacob-lutte-avec-dieu/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Un combat pour devenir soi-même
Jacob est en route vers la terre de la Promesse, vers sa terre.
Mais Jacob a peur.
Il a invité son frère Esaü à le retrouver.
Il veut l’honorer de ses cadeaux.
Il a toujours compté sur ses forces, sa volonté et son intelligence rusée, pour prendre la bénédiction de son père, s’unir avec Rachel, et même pour s’enfuir de chez son oncle.
Mais voilà qu’il craint.
Si ce voyage de la Promesse de toutes les bénédictions, s’avérait être celui de la mort ?
Avant d’affronter son frère, Jacob s’isole.
C’est seul qu’il doit affronter l’adversaire.
Seul et à mains nues.
Voici qu’un homme lutte avec lui.
On ne sait qui est cet homme : Jacob lui-même ?
un ange ? qu’importe à vrai dire. Compte que Jacob fasse ce combat.
Un corps à corps.
Comme tant de nos combats à chacun.
Jacob se bat, jusqu’au jour levant et refuse, malgré sa blessure, de le lâcher tant qu’il n’est pas béni par cet inconnu.
Seul texte de la Bible où la bénédiction s’obtient à la suite d’un combat. Qu’est-ce que ce combat ?
Sinon avant tout un combat intérieur.
Un combat pour assumer qui il est, la violence qui l’habite et ses comportements faux.
C’est là où il n’était jamais allé – symbolisé par le creux de la cuisse - en lui, qu’il se laisse enfin toucher.
Creux de la cuisse, lieu de la parole donnée, du serment, dans la symbolique du proche orient ancien *.
Ainsi l’adversaire a-t-il mis le doigt sur ce qui est blessé en Jacob, l’endroit du mensonge.
Aujourd’hui une authentique bénédiction va advenir au lieu même de la blessure et Jacob va enfin pouvoir assumer son nom propre.
Plus besoin de ruses ni de tromperies.
Alors oui il a bien vu Dieu face à face car c’est désormais en son creux qu’il se tient, là où la vérité est advenue.
Là où Jacob peut désormais aller à sa liberté. Un jour nouveau se lève.
* Gn, 24, 2 ; 47, 29
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Sébastien Depommier
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/jacob-lutte-avec-dieu/autoPlay___songLinkParole
Genèse 32, 25-29
Cette nuit-là, Jacob se leva, il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq.
Il leur fit passer le torrent et fit aussi passer ce qui lui appartenait.
Jacob resta seul. Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore.
L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat.
L’homme dit : « Lâche-moi, car l’aurore s’est levée. » Jacob répondit : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. »
L’homme demanda :
« Quel est ton nom ? »
Il répondit : « Jacob. »
Il reprit :
« Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (c’est-à-dire : Dieu lutte), parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l’as emporté. »
Jacob demanda :
« Fais-moi connaître ton nom, je t’en prie.
» Mais il répondit :
« Pourquoi me demandes-tu mon nom ? »
Et là il le bénit.
Jacob appela ce lieu Penouël (c’est-à-dire : Face de Dieu), « car, disait-il, j’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve. »
07/07/2017
Jacob lutte avec Dieu
« Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore »
Livre de la Genèse, chapitre 29, versets 16-30
Méditation
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Un combat pour devenir soi-même
Jacob est en route vers la terre de la Promesse, vers sa terre.
Mais Jacob a peur.
Il a invité son frère Esaü à le retrouver.
Il veut l’honorer de ses cadeaux.
Il a toujours compté sur ses forces, sa volonté et son intelligence rusée, pour prendre la bénédiction de son père, s’unir avec Rachel, et même pour s’enfuir de chez son oncle.
Mais voilà qu’il craint.
Si ce voyage de la Promesse de toutes les bénédictions, s’avérait être celui de la mort ?
Avant d’affronter son frère, Jacob s’isole.
C’est seul qu’il doit affronter l’adversaire.
Seul et à mains nues.
Voici qu’un homme lutte avec lui.
On ne sait qui est cet homme : Jacob lui-même ?
un ange ? qu’importe à vrai dire. Compte que Jacob fasse ce combat.
Un corps à corps.
Comme tant de nos combats à chacun.
Jacob se bat, jusqu’au jour levant et refuse, malgré sa blessure, de le lâcher tant qu’il n’est pas béni par cet inconnu.
Seul texte de la Bible où la bénédiction s’obtient à la suite d’un combat. Qu’est-ce que ce combat ?
Sinon avant tout un combat intérieur.
Un combat pour assumer qui il est, la violence qui l’habite et ses comportements faux.
C’est là où il n’était jamais allé – symbolisé par le creux de la cuisse - en lui, qu’il se laisse enfin toucher.
Creux de la cuisse, lieu de la parole donnée, du serment, dans la symbolique du proche orient ancien *.
Ainsi l’adversaire a-t-il mis le doigt sur ce qui est blessé en Jacob, l’endroit du mensonge.
Aujourd’hui une authentique bénédiction va advenir au lieu même de la blessure et Jacob va enfin pouvoir assumer son nom propre.
Plus besoin de ruses ni de tromperies.
Alors oui il a bien vu Dieu face à face car c’est désormais en son creux qu’il se tient, là où la vérité est advenue.
Là où Jacob peut désormais aller à sa liberté. Un jour nouveau se lève.
* Gn, 24, 2 ; 47, 29
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Genèse 32, 25-29
Cette nuit-là, Jacob se leva, il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq.
Il leur fit passer le torrent et fit aussi passer ce qui lui appartenait.
Jacob resta seul. Or, quelqu’un lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore.
L’homme, voyant qu’il ne pouvait rien contre lui, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat.
L’homme dit : « Lâche-moi, car l’aurore s’est levée. » Jacob répondit : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. »
L’homme demanda :
« Quel est ton nom ? »
Il répondit : « Jacob. »
Il reprit :
« Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (c’est-à-dire : Dieu lutte), parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l’as emporté. »
Jacob demanda :
« Fais-moi connaître ton nom, je t’en prie.
» Mais il répondit :
« Pourquoi me demandes-tu mon nom ? »
Et là il le bénit.
Jacob appela ce lieu Penouël (c’est-à-dire : Face de Dieu), « car, disait-il, j’ai vu Dieu face à face, et j’ai eu la vie sauve. »
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Joseph
10/07/2017
Les débuts de Joseph en Égypte
« Joseph avait belle allure et il était agréable à regarder. »
Livre de la Genèse, chapitre 39, verset 6
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/les-deacutebuts-de-joseph-en-eacutegypte/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Histoire d’une réussite
Joseph est un jeune homme bourré de talents.
Son histoire fait rêver et ressemble à tant d’autres : un jeune homme, vendu par ses frères, part mal dans la vie et s’en tire admirablement en devenant un exemple de réussite sociale dans un pays étranger.
En d’autres termes, on appelle cela le « rêve américain ».
Quoi de plus prisé qu’un esprit entreprenant qui gravit l’échelle sociale en peu de temps grâce à ses talents et son travail ?
Mais la Bible ne nous dit pas tout à fait cela.
Joseph est béni, il reçoit de Dieu une force spéciale pour réussir et son succès n’est pas le seul fait de son travail.
C’est à travers une subtile coopération entre le travail et la présence de Dieu, entre l’action humaine et la grâce du Seigneur que se dessine un parcours exemplaire.
L’amour de Dieu nous donne belle allure et nous pouvons devenir agréables à regarder.
Il ne s’agit pas de la séduction étalée sur les pages glacées des magazines, mais plutôt d’une lumière intérieure qui vient témoigner de la présence de Dieu
.
Si la bénédiction de Dieu reste un mystère, comme dans le cas de Joseph par exemple, osons croire que Dieu travaille avec nous même si nous ne réussissons pas tout, même si nous sommes parfois déçus ou, pire, désespérés.
Dieu voit la qualité de ce que nous faisons pour autant que nous l’associons dans toutes nos entreprises.
Cherchons à trouver grâce aux yeux de Dieu en priorité.
Alors, illuminés de cette force intérieure, nous pourrons ensuite rayonner, d’une manière particulière, aux yeux des hommes.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/les-deacutebuts-de-joseph-en-eacutegypte/autoPlay___songLinkParole
Genèse 39, 1- 6
Joseph fut emmené en Égypte. Putiphar, dignitaire de Pharaon, grand intendant, et Égyptien, l’acheta aux Ismaélites qui l’avaient emmené là-bas.
Le Seigneur était avec Joseph, et tout lui réussissait ; il vivait dans la maison de son maître, l’Égyptien.
Ce dernier vit que le Seigneur était avec Joseph et faisait réussir tout ce qu’il entreprenait.
Joseph trouva grâce aux yeux de son maître qui l’attacha à son service : il lui donna autorité sur sa maison et remit entre ses mains tout ce qu’il possédait.
Dès que l’Égyptien eut confié cette charge à Joseph, le Seigneur bénit sa maison, à cause de Joseph, et la bénédiction du Seigneur s’étendit sur tout ce que possédait l’Égyptien, sa maison et ses champs.
Il abandonna entre les mains de Joseph tout ce qu’il possédait et ne s’occupa plus de rien, sinon de la nourriture qu’il prenait. Joseph avait belle allure et il était agréable à regarder.
10/07/2017
Les débuts de Joseph en Égypte
« Joseph avait belle allure et il était agréable à regarder. »
Livre de la Genèse, chapitre 39, verset 6
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Histoire d’une réussite
Joseph est un jeune homme bourré de talents.
Son histoire fait rêver et ressemble à tant d’autres : un jeune homme, vendu par ses frères, part mal dans la vie et s’en tire admirablement en devenant un exemple de réussite sociale dans un pays étranger.
En d’autres termes, on appelle cela le « rêve américain ».
Quoi de plus prisé qu’un esprit entreprenant qui gravit l’échelle sociale en peu de temps grâce à ses talents et son travail ?
Mais la Bible ne nous dit pas tout à fait cela.
Joseph est béni, il reçoit de Dieu une force spéciale pour réussir et son succès n’est pas le seul fait de son travail.
C’est à travers une subtile coopération entre le travail et la présence de Dieu, entre l’action humaine et la grâce du Seigneur que se dessine un parcours exemplaire.
L’amour de Dieu nous donne belle allure et nous pouvons devenir agréables à regarder.
Il ne s’agit pas de la séduction étalée sur les pages glacées des magazines, mais plutôt d’une lumière intérieure qui vient témoigner de la présence de Dieu
.
Si la bénédiction de Dieu reste un mystère, comme dans le cas de Joseph par exemple, osons croire que Dieu travaille avec nous même si nous ne réussissons pas tout, même si nous sommes parfois déçus ou, pire, désespérés.
Dieu voit la qualité de ce que nous faisons pour autant que nous l’associons dans toutes nos entreprises.
Cherchons à trouver grâce aux yeux de Dieu en priorité.
Alors, illuminés de cette force intérieure, nous pourrons ensuite rayonner, d’une manière particulière, aux yeux des hommes.
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Texte Biblique
Lu par
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Genèse 39, 1- 6
Joseph fut emmené en Égypte. Putiphar, dignitaire de Pharaon, grand intendant, et Égyptien, l’acheta aux Ismaélites qui l’avaient emmené là-bas.
Le Seigneur était avec Joseph, et tout lui réussissait ; il vivait dans la maison de son maître, l’Égyptien.
Ce dernier vit que le Seigneur était avec Joseph et faisait réussir tout ce qu’il entreprenait.
Joseph trouva grâce aux yeux de son maître qui l’attacha à son service : il lui donna autorité sur sa maison et remit entre ses mains tout ce qu’il possédait.
Dès que l’Égyptien eut confié cette charge à Joseph, le Seigneur bénit sa maison, à cause de Joseph, et la bénédiction du Seigneur s’étendit sur tout ce que possédait l’Égyptien, sa maison et ses champs.
Il abandonna entre les mains de Joseph tout ce qu’il possédait et ne s’occupa plus de rien, sinon de la nourriture qu’il prenait. Joseph avait belle allure et il était agréable à regarder.
Marche dans la Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Age : 70
Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Joseph
12/07/2017
Joseph se fait connaître
« Mais maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu […] »
Livre de la Genèse, chapitre 45, verset 5
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/joseph-se-fait-connaicirctre/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Un pardon venu de Dieu
Joseph, vendu par ses frères, les retrouve quelques années plus tard.
Il serait donc temps de se venger et d’en retirer une légitime satisfaction. Malheureusement, la vengeance est une règle bien établie en Orient et entraîne tout le monde dans une spirale de violence.
Nous avons, nous aussi, dans nos familles, de ces blessures profondes, intimes, toujours ouvertes, jamais vraiment guéries.
Un frère m’a traîné plus bas que terre pour une question d’héritage et cette blessure m’apparaît comme insupportable.
Alors que je devais trouver dans ma famille le fondement de ma force, j’ai été trahi et j’ai subi une violence qui ne passe pas.
Et même si la vie ne m’a pas trop mal traité, cette blessure demeure.
Joseph reçoit de Dieu une force spéciale, celle du pardon. Il voit dans son histoire l’œuvre de Dieu : le mal qu’il a subi et dont il a souffert existe toujours comme tel, mais il est dépassé par un plus grand bien.
Il a retrouvé sa famille et, parce qu’il est le protégé de Pharaon, il va pouvoir sauver sa famille de la famine.
Le mal que nous subissons n’a pas toujours de sens, ne nous apporte que rarement un bénéfice, mais nous devons tenter, avec l’aide de Dieu et en toute justice, de comprendre ce qui a pu motiver tel ou tel comportement d’un de nos proches.
Les relations que nous avons avec des membres de notre famille sont parfois irrationnelles, passionnées, et nous pouvons passer de la souffrance aux larmes de joie, comme Joseph, à l’occasion d’une réconciliation.
Demandons donc à Dieu de nous accompagner sur la route de la réconciliation, de faire la lumière, en toute justice, sur nos blessures et de nous donner la grâce du pardon.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/joseph-se-fait-connaicirctre/autoPlay___songLinkParole
Genèse 45, 1-5
Apprenant qu’il y avait du blé en Égypte, les frères de Joseph descendirent plusieurs fois en Égypte.
Ils se retrouvèrent alors devant lui.
Joseph ne put se contenir devant tous les gens de sa suite, et il s’écria :
« Faites sortir tout le monde. »
Quand il n’y eut plus personne auprès de lui, il se fit reconnaître de ses frères.
Il pleura si fort que les Égyptiens l’entendirent, et même la maison de Pharaon.
Il dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Est-ce que mon père vit encore ? »
Mais ses frères étaient incapables de lui répondre, tant ils étaient bouleversés de se trouver en face de lui.
Alors Joseph dit à ses frères :
« Approchez-vous de moi ».
Ils s’approchèrent, et il leur dit :
« Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour qu’il soit emmené en Égypte.
Mais maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu, car c’est pour vous conserver la vie que Dieu m’a envoyé ici avant vous.
12/07/2017
Joseph se fait connaître
« Mais maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu […] »
Livre de la Genèse, chapitre 45, verset 5
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Un pardon venu de Dieu
Joseph, vendu par ses frères, les retrouve quelques années plus tard.
Il serait donc temps de se venger et d’en retirer une légitime satisfaction. Malheureusement, la vengeance est une règle bien établie en Orient et entraîne tout le monde dans une spirale de violence.
Nous avons, nous aussi, dans nos familles, de ces blessures profondes, intimes, toujours ouvertes, jamais vraiment guéries.
Un frère m’a traîné plus bas que terre pour une question d’héritage et cette blessure m’apparaît comme insupportable.
Alors que je devais trouver dans ma famille le fondement de ma force, j’ai été trahi et j’ai subi une violence qui ne passe pas.
Et même si la vie ne m’a pas trop mal traité, cette blessure demeure.
Joseph reçoit de Dieu une force spéciale, celle du pardon. Il voit dans son histoire l’œuvre de Dieu : le mal qu’il a subi et dont il a souffert existe toujours comme tel, mais il est dépassé par un plus grand bien.
Il a retrouvé sa famille et, parce qu’il est le protégé de Pharaon, il va pouvoir sauver sa famille de la famine.
Le mal que nous subissons n’a pas toujours de sens, ne nous apporte que rarement un bénéfice, mais nous devons tenter, avec l’aide de Dieu et en toute justice, de comprendre ce qui a pu motiver tel ou tel comportement d’un de nos proches.
Les relations que nous avons avec des membres de notre famille sont parfois irrationnelles, passionnées, et nous pouvons passer de la souffrance aux larmes de joie, comme Joseph, à l’occasion d’une réconciliation.
Demandons donc à Dieu de nous accompagner sur la route de la réconciliation, de faire la lumière, en toute justice, sur nos blessures et de nous donner la grâce du pardon.
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Genèse 45, 1-5
Apprenant qu’il y avait du blé en Égypte, les frères de Joseph descendirent plusieurs fois en Égypte.
Ils se retrouvèrent alors devant lui.
Joseph ne put se contenir devant tous les gens de sa suite, et il s’écria :
« Faites sortir tout le monde. »
Quand il n’y eut plus personne auprès de lui, il se fit reconnaître de ses frères.
Il pleura si fort que les Égyptiens l’entendirent, et même la maison de Pharaon.
Il dit à ses frères : « Je suis Joseph ! Est-ce que mon père vit encore ? »
Mais ses frères étaient incapables de lui répondre, tant ils étaient bouleversés de se trouver en face de lui.
Alors Joseph dit à ses frères :
« Approchez-vous de moi ».
Ils s’approchèrent, et il leur dit :
« Je suis Joseph, votre frère, que vous avez vendu pour qu’il soit emmené en Égypte.
Mais maintenant ne vous affligez pas, et ne soyez pas tourmentés de m’avoir vendu, car c’est pour vous conserver la vie que Dieu m’a envoyé ici avant vous.
Marche dans la Bible est une proposition de
Le Mercredi c'est
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Joseph
14/07/2017
Jacob bénit les deux fils de Joseph
« L’Ange qui m’a libéré de tout mal, qu’il bénisse ces garçons ! »
Livre de la Genèse, chapitre 48 verset 16
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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http://marche.retraitedanslaville.org/jacob-beacutenit-les-deux-fils-de-joseph/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Bénir, bénir, bénir
Notre parole et notre langue sont des armes de destruction massive…
Car notre langue « nous sert à bénir le Seigneur notre Père, et elle nous sert aussi à maudire les hommes, qui sont créés à l’image de Dieu ».
Combien de fois par jour disons-nous du bien de quelqu’un ?
Du mal ?
Les grandes bénédictions bibliques nous rappellent bien sûr que la promesse et l’amour de Dieu s’étendent d’âge en âge, mais elles nous disent aussi que la bénédiction, comme acte, est une prière, une prière d’intercession où je peux confier une personne à la bienveillance de Dieu.
Sur cette Terre sainte, bénie par Dieu, en cette ville de Jérusalem trois fois sainte, je ne peux qu’implorer de nouvelles bénédictions.
Si seulement les différents croyants, si fidèles à leur propre tradition, pouvaient, l’espace d’un instant, se bénir mutuellement pour se mettre sous le même regard aimant d’un même Père, miséricordieux.
La paix entre juifs, chrétiens et musulmans n’arrivera pas du jour au lendemain : c’est une ascèse de petits pas, de petits gestes. Je prie souvent pour que nous puissions nous bénir les uns les autres, dire du bien les uns des autres devant Dieu, c’est-à-dire être capables de nous voir les uns les autres comme Dieu nous voit et nous aime.
Nous sommes les fils d’Abraham, puissions-nous perpétuer cette mémoire de notre premier père et « surabonder dans le pays ! »
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Marilyne Fontaine
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/jacob-beacutenit-les-deux-fils-de-joseph/autoPlay___songLinkParole
Genèse 48, 10-16
Les yeux affaiblis par l’âge, Israël n’y voyait plus bien.
Joseph fit approcher ses fils. Israël les embrassa et les étreignit.
Puis il dit à Joseph :
« Je ne pensais plus revoir ton visage, et voici que Dieu m’a fait voir même ta descendance ! »
Joseph retira ses fils des genoux de son père et se prosterna face contre terre.
Joseph prit ses deux fils, Éphraïm à sa droite, soit à la gauche d’Israël, et Manassé à sa gauche, soit à la droite d’Israël.
Il les fit s’approcher de celui-ci.
Israël posa sa main droite sur la tête d’Éphraïm qui était le cadet, et sa main gauche sur la tête de Manassé : il avait croisé ses mains ; or Manassé était l’aîné.
Ensuite, il bénit Joseph en disant :
« Que le Dieu en présence de qui ont marché mes pères Abraham et Isaac, que le Dieu qui fut mon berger depuis que j’existe et jusqu’à ce jour, l’Ange qui m’a libéré de tout mal, qu’il bénisse ces garçons !
Qu’en eux survive mon nom, et le nom de mes pères, Abraham et Isaac ! Qu’ils surabondent dans le pays ! »
14/07/2017
Jacob bénit les deux fils de Joseph
« L’Ange qui m’a libéré de tout mal, qu’il bénisse ces garçons ! »
Livre de la Genèse, chapitre 48 verset 16
Méditation
frère Olivier Catel
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Bénir, bénir, bénir
Notre parole et notre langue sont des armes de destruction massive…
Car notre langue « nous sert à bénir le Seigneur notre Père, et elle nous sert aussi à maudire les hommes, qui sont créés à l’image de Dieu ».
Combien de fois par jour disons-nous du bien de quelqu’un ?
Du mal ?
Les grandes bénédictions bibliques nous rappellent bien sûr que la promesse et l’amour de Dieu s’étendent d’âge en âge, mais elles nous disent aussi que la bénédiction, comme acte, est une prière, une prière d’intercession où je peux confier une personne à la bienveillance de Dieu.
Sur cette Terre sainte, bénie par Dieu, en cette ville de Jérusalem trois fois sainte, je ne peux qu’implorer de nouvelles bénédictions.
Si seulement les différents croyants, si fidèles à leur propre tradition, pouvaient, l’espace d’un instant, se bénir mutuellement pour se mettre sous le même regard aimant d’un même Père, miséricordieux.
La paix entre juifs, chrétiens et musulmans n’arrivera pas du jour au lendemain : c’est une ascèse de petits pas, de petits gestes. Je prie souvent pour que nous puissions nous bénir les uns les autres, dire du bien les uns des autres devant Dieu, c’est-à-dire être capables de nous voir les uns les autres comme Dieu nous voit et nous aime.
Nous sommes les fils d’Abraham, puissions-nous perpétuer cette mémoire de notre premier père et « surabonder dans le pays ! »
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Marilyne Fontaine
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Genèse 48, 10-16
Les yeux affaiblis par l’âge, Israël n’y voyait plus bien.
Joseph fit approcher ses fils. Israël les embrassa et les étreignit.
Puis il dit à Joseph :
« Je ne pensais plus revoir ton visage, et voici que Dieu m’a fait voir même ta descendance ! »
Joseph retira ses fils des genoux de son père et se prosterna face contre terre.
Joseph prit ses deux fils, Éphraïm à sa droite, soit à la gauche d’Israël, et Manassé à sa gauche, soit à la droite d’Israël.
Il les fit s’approcher de celui-ci.
Israël posa sa main droite sur la tête d’Éphraïm qui était le cadet, et sa main gauche sur la tête de Manassé : il avait croisé ses mains ; or Manassé était l’aîné.
Ensuite, il bénit Joseph en disant :
« Que le Dieu en présence de qui ont marché mes pères Abraham et Isaac, que le Dieu qui fut mon berger depuis que j’existe et jusqu’à ce jour, l’Ange qui m’a libéré de tout mal, qu’il bénisse ces garçons !
Qu’en eux survive mon nom, et le nom de mes pères, Abraham et Isaac ! Qu’ils surabondent dans le pays ! »
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Moïse
17/07/2017
La fuite de Moïse
Cippora enfanta un fils à qui Moïse donna le nom de Guershom (ce qui signifie « immigré en ce lieu »), car, dit-il, « je suis devenu un immigré en terre étrangère ».
Livre de l'Exode, chapitre 2, verset 22
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
Écouter
http://marche.retraitedanslaville.org/la-fuite-de-moiumlse/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Rencontre féconde en terre étrangère
Où et quand ai-je appris à marcher ?
Je ne m’en souviens pas, bien sûr, mais mes parents s’en souviennent pour moi mes premiers pas, c’était pour aller vers mon père Moïse, lui, fuit son père Pharaon pour réapprendre à vivre en paix en allant se cacher au désert.
Il fuit aussi ses frères : venu parmi eux pour les aider, il s’est mis dans une situation inextricable.
Pris entre deux feux, Moïse a choisi de fuir ses responsabilités.
Il fuit ainsi autant sa famille que son peuple.
Moïse est un migrant permanent : lui, fils d’Hébreu, est devenu Égyptien par adoption, et l’histoire se répète lorsque, enfui au désert, il est une fois encore recueilli par un peuple qui n’est pas le sien.
C’est là qu’il va renouer des liens avec ses semblables et se redécouvrir membre d’une humanité blessée, une humanité qu’il a lui-même abîmée par un meurtre.
Car c’est aussi de la violence que Moïse s’éloigne en allant au désert : la violence qu’il a semée, et celle qui lui est promise en retour par Pharaon.
Son séjour au désert est une quête de paix : d’ailleurs, son premier geste est d’y apporter la paix pour les filles de Réouël, importunées par les bergers.
Et lui-même commence à retrouver la paix en épousant Cippora et en donnant à son fils le nom même de son histoire à lui : un immigré. Moïse refait ainsi l’expérience d’Abraham qui abandonna tout et se mit en route, sur la foi d’une promesse.
Pour avancer, il faut toujours quitter quelque chose.
En sachant qu’une promesse nous est faite.
Comme pour Moïse, il nous faut parfois de longs détours, des traversées solitaires au désert et des exils douloureux, pour retrouver la paix, se retrouver soi-même, reconnaître son prochain et oser reprendre une aventure commune, qui nous dit que Dieu ne nous abandonne pas en chemin.
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-fuite-de-moiumlse/autoPlay___songLinkParole
Exode 2, 10-22
Or vint le jour où Moïse, qui avait grandi, se rendit auprès de ses frères et les vit accablés de corvées. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu, l’un de ses frères. Regardant autour de lui et ne voyant personne, il frappa à mort l’Égyptien et l’enfouit dans le sable.
Le lendemain, Moïse sortit : voici que deux Hébreux se battaient. Il dit à l’agresseur :
« Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? »
L’homme lui répliqua :
« Qui t’a institué chef et juge sur nous ?
Veux-tu me tuer comme tu as tué l’Égyptien ?
» Moïse eut peur et se dit
« Pas de doute, la chose est connue. »
Pharaon en fut informé et chercha à faire tuer Moïse.
Celui-ci s’enfuit loin de Pharaon et habita au pays de Madiane.
Il vint s’asseoir près du puits.
Le prêtre de Madiane avait sept filles. Elles allèrent puiser de l’eau et remplir les auges pour abreuver le troupeau de leur père.
Des bergers survinrent et voulurent les chasser.
Alors Moïse se leva pour leur porter secours et il abreuva leur troupeau.
Elles retournèrent chez Réouël, leur père, qui leur dit :
« Pourquoi êtes-vous revenues si tôt, aujourd’hui ? »
Elles répondirent :
« Un Égyptien nous a délivrées de la main des bergers, il a même puisé l’eau pour nous et abreuvé le troupeau !
Mais où est-il, demanda Réouël, pourquoi l’avez-vous laissé là-bas ? Appelez-le ! Invitez-le à manger ! »
Et Moïse accepta de s’établir chez cet homme qui lui donna comme épouse sa fille Cippora.
Elle enfanta un fils à qui Moïse donna le nom de Guershom (ce qui signifie : Immigré en ce lieu) car, dit-il, « Je suis devenu un immigré en terre étrangère.
17/07/2017
La fuite de Moïse
Cippora enfanta un fils à qui Moïse donna le nom de Guershom (ce qui signifie « immigré en ce lieu »), car, dit-il, « je suis devenu un immigré en terre étrangère ».
Livre de l'Exode, chapitre 2, verset 22
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frère Marie-Augustin
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Rencontre féconde en terre étrangère
Où et quand ai-je appris à marcher ?
Je ne m’en souviens pas, bien sûr, mais mes parents s’en souviennent pour moi mes premiers pas, c’était pour aller vers mon père Moïse, lui, fuit son père Pharaon pour réapprendre à vivre en paix en allant se cacher au désert.
Il fuit aussi ses frères : venu parmi eux pour les aider, il s’est mis dans une situation inextricable.
Pris entre deux feux, Moïse a choisi de fuir ses responsabilités.
Il fuit ainsi autant sa famille que son peuple.
Moïse est un migrant permanent : lui, fils d’Hébreu, est devenu Égyptien par adoption, et l’histoire se répète lorsque, enfui au désert, il est une fois encore recueilli par un peuple qui n’est pas le sien.
C’est là qu’il va renouer des liens avec ses semblables et se redécouvrir membre d’une humanité blessée, une humanité qu’il a lui-même abîmée par un meurtre.
Car c’est aussi de la violence que Moïse s’éloigne en allant au désert : la violence qu’il a semée, et celle qui lui est promise en retour par Pharaon.
Son séjour au désert est une quête de paix : d’ailleurs, son premier geste est d’y apporter la paix pour les filles de Réouël, importunées par les bergers.
Et lui-même commence à retrouver la paix en épousant Cippora et en donnant à son fils le nom même de son histoire à lui : un immigré. Moïse refait ainsi l’expérience d’Abraham qui abandonna tout et se mit en route, sur la foi d’une promesse.
Pour avancer, il faut toujours quitter quelque chose.
En sachant qu’une promesse nous est faite.
Comme pour Moïse, il nous faut parfois de longs détours, des traversées solitaires au désert et des exils douloureux, pour retrouver la paix, se retrouver soi-même, reconnaître son prochain et oser reprendre une aventure commune, qui nous dit que Dieu ne nous abandonne pas en chemin.
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Lu par
Jean-Baptiste Germain
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Exode 2, 10-22
Or vint le jour où Moïse, qui avait grandi, se rendit auprès de ses frères et les vit accablés de corvées. Il vit un Égyptien qui frappait un Hébreu, l’un de ses frères. Regardant autour de lui et ne voyant personne, il frappa à mort l’Égyptien et l’enfouit dans le sable.
Le lendemain, Moïse sortit : voici que deux Hébreux se battaient. Il dit à l’agresseur :
« Pourquoi frappes-tu ton compagnon ? »
L’homme lui répliqua :
« Qui t’a institué chef et juge sur nous ?
Veux-tu me tuer comme tu as tué l’Égyptien ?
» Moïse eut peur et se dit
« Pas de doute, la chose est connue. »
Pharaon en fut informé et chercha à faire tuer Moïse.
Celui-ci s’enfuit loin de Pharaon et habita au pays de Madiane.
Il vint s’asseoir près du puits.
Le prêtre de Madiane avait sept filles. Elles allèrent puiser de l’eau et remplir les auges pour abreuver le troupeau de leur père.
Des bergers survinrent et voulurent les chasser.
Alors Moïse se leva pour leur porter secours et il abreuva leur troupeau.
Elles retournèrent chez Réouël, leur père, qui leur dit :
« Pourquoi êtes-vous revenues si tôt, aujourd’hui ? »
Elles répondirent :
« Un Égyptien nous a délivrées de la main des bergers, il a même puisé l’eau pour nous et abreuvé le troupeau !
Mais où est-il, demanda Réouël, pourquoi l’avez-vous laissé là-bas ? Appelez-le ! Invitez-le à manger ! »
Et Moïse accepta de s’établir chez cet homme qui lui donna comme épouse sa fille Cippora.
Elle enfanta un fils à qui Moïse donna le nom de Guershom (ce qui signifie : Immigré en ce lieu) car, dit-il, « Je suis devenu un immigré en terre étrangère.
Marche dans la Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Moïse
19/07/2017
La mission de Moïse
Dieu répondit à Moïse :
« Je suis avec toi. »
Livre de l'Exode, chapitre 3, verset 12
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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Un Dieu qui se fait proche de l’homme
Moïse rentre chez son père, mais pas comme un fils prodigue : à la bouche il n’a pas une demande de pardon, mais une exigence.
Que reste-t-il de son crime passé, pour lequel il encourait le courroux tant de son père que de ses frères Hébreux ?
Rien, c’est oublié. Et c’est vers l’un et vers les autres qu’il est envoyé. Vers Pharaon pour demander la liberté de son peuple. Vers ses frères pour se faire reconnaître d’eux comme envoyé de leur Seigneur.
C’est un peu osé, et on comprend le doute et les prévenances de Moïse :
« Qui suis-je pour faire cela ? »
Moïse a fait au désert un chemin de paix avec lui-même et avec son histoire ; il va lui falloir maintenant accepter que celui qui en tout cela était à l’œuvre dans son cœur le préparait en fait à aller plus loin, à ce que cette paix retrouvée pour lui serve aussi les autres.
« Je suis avec toi » : après avoir entendu le nom de Dieu « je suis celui qui suis » *, Moïse est le premier à qui est révélé ce grand mystère : « Je suis avec toi. »
Des siècles avant que le peuple élu ne reçoive par la voix d’Isaïe la promesse d’un sauveur au nom d’Emmanuel, Dieu avec nous **, Moïse bénéficie déjà de cette heureuse annonce. « Qui suis-je pour aller vers Pharaon ? » : il se demande qui il est, et Dieu lui répond de curieuse manière :
« Je suis avec toi. »
Dieu oblige Moïse à un décentrement, à ne pas regarder ses propres inquiétudes, mais à le regarder lui, le Dieu qui se fait proche de l’homme, qui nous accompagne sur les chemins où Il nous envoie.
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
* Ex 3,14
** Is 7,14
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
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Exode 3, 7, 9-12
Le Seigneur dit :
« J’ai vu, oui, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu ses cris sous les coups des surveillants.
Oui, je connais ses souffrances.
Maintenant, le cri des fils d’Israël est parvenu jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font subir les Égyptiens.
Maintenant donc, va ! Je t’envoie chez Pharaon : tu feras sortir d’Égypte mon peuple, les fils d’Israël. »
Moïse dit à Dieu : « Qui suis-je pour aller trouver Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les fils d’Israël ? »
Dieu lui répondit :
« Je suis avec toi. Et tel est le signe que c’est moi qui t’ai envoyé : quand tu auras fait sortir d’Égypte mon peuple, vous rendrez un culte à Dieu sur cette montagne. »
Marche dans la Bible est une proposition de
Le Mercredi c'est
Semaine 6/7 - La parabole des talents
Jésus parle à ses disciples du royaume de Dieu avec une parabole :
« Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses biens.
À l’un, il remet une somme de cinq talents, à un autre, deux talents, au troisième, un seul talent, à chacun selon ses capacités.
Puis il part.
Aussitôt, celui qui a reçu les cinq talents s’en va pour les faire fructifier et en gagne cinq autres.
De même, celui qui a reçu deux talents en gagne deux autres.
Mais celui qui n’en a reçu qu’un va creuser la terre et cache l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et il leur demande des comptes :
« Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, je sais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur et j’ai caché ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. »
« Serviteur mauvais et paresseux, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. »
Évangile selon saint Mathieu, chapitre 25, versets 14 à 28
Jésus parle à ses disciples du royaume de Dieu avec une parabole :
« Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses biens.
À l’un, il remet une somme de cinq talents, à un autre, deux talents, au troisième, un seul talent, à chacun selon ses capacités.
Puis il part.
Aussitôt, celui qui a reçu les cinq talents s’en va pour les faire fructifier et en gagne cinq autres.
De même, celui qui a reçu deux talents en gagne deux autres.
Mais celui qui n’en a reçu qu’un va creuser la terre et cache l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et il leur demande des comptes :
« Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, je sais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur et j’ai caché ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. »
« Serviteur mauvais et paresseux, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. »
Évangile selon saint Mathieu, chapitre 25, versets 14 à 28
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Moïse
21/07/2017
Les ordres de Pharaon
Laisse partir mon peuple pour qu’il célèbre en mon honneur une fête au désert.
Livre de l'Exode, chapitre 5, verset 1
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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http://marche.retraitedanslaville.org/les-ordres-de-pharaon/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Qu’y a-t-il à trois jours de marche ?
Moïse réclame à Pharaon de pouvoir aller au désert, mais pour quoi faire ?
Dieu ne peut-il pas être célébré en tout lieu ?
Que peut-il y avoir à trois jours de marche dans le désert ?
Trois jours, c’est le temps d’une mort et d’une résurrection.
C’est le temps de sortir d’un tombeau.
C’est le lieu où Dieu veut rencontrer son peuple et le rassembler sous son regard pour lui redonner vie.
Dans ce désert, le peuple des Hébreux restera 40 ans, pour apprendre à connaître son Seigneur.
Le message que Moïse porte à son peuple comme au roi qui les opprime est bien la parole du Seigneur.
« Mensonges ! » dit le roi d’Égypte.
Car c’est un appel qui retentit depuis le désert, ce désert où Moïse a déjà rencontré le Seigneur au buisson ardent : seul lui peut l’entendre et le relayer.
Le buisson brûle toujours, car l’amour de Dieu est éternel et patient.
Le peuple, d’ailleurs, mettra du temps à entendre cet appel qui résonne dans le silence du désert, et il trouvera souvent le moyen de s’opposer à Moïse qui le guide, malgré des prodiges plus grands que le buisson ardent : la colonne de nuée, la manne et les cailles, l’eau jaillie du rocher, rien de tout cela n’emportera l’adhésion définitive de leur coeur.
Quant à Pharaon, c’est peine perdue : la tête et le coeur trop pris du vacarme de sa vie et du poids de sa charge, il refusera jusqu’au bout d’entendre qu’il y a bien une parole du Seigneur derrière cette exigence de Moïse, et un appel à une vie nouvelle.
Et moi, ai-je un désert à trois jours de marche de ma vie où retrouver un buisson ardent ?
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
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http://marche.retraitedanslaville.org/les-ordres-de-pharaon/autoPlay___songLinkParole
Exode 5, 1-4 ; 6-9
Ensuite, Moïse et Aaron s’en vinrent déclarer à Pharaon :
« Ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël :
Laisse partir mon peuple pour qu’il célèbre en mon honneur une fête au désert. »
Pharaon dit :
« Qui est le Seigneur pour que j’écoute sa voix et laisse partir Israël ?
Je ne connais pas le Seigneur et je ne veux pas laisser partir Israël. »
Ils dirent :
« Le Dieu des Hébreux s’est présenté à nous : il nous faut aller à trois jours de marche dans le désert pour offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu. Sinon, il nous frappera de la peste ou de l’épée. »
Le roi d’Égypte leur dit : « Moïse et Aaron, pourquoi voulez-vous détourner le peuple de ses travaux ?
Retournez à vos corvées ! »
Ce jour-là, Pharaon ordonna aux surveillants du peuple et aux contremaîtres :
« Vous ne fournirez plus au peuple, comme vous le faisiez auparavant, la paille pour fabriquer les briques.
Ils iront eux-mêmes ramasser la paille.
Quant au nombre de briques imposé jusqu’à présent, continuez à l’exiger.
Ne réduisez en rien la cadence. Ce ne sont que des paresseux !
C’est pourquoi ils crient : “Allons offrir un sacrifice à notre Dieu !”
Que la servitude pèse sur ces gens et qu’ils travaillent, sans rêvasser à des paroles mensongères ! »
21/07/2017
Les ordres de Pharaon
Laisse partir mon peuple pour qu’il célèbre en mon honneur une fête au désert.
Livre de l'Exode, chapitre 5, verset 1
Méditation
frère Marie-Augustin
Couvent de Strasbourg
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Qu’y a-t-il à trois jours de marche ?
Moïse réclame à Pharaon de pouvoir aller au désert, mais pour quoi faire ?
Dieu ne peut-il pas être célébré en tout lieu ?
Que peut-il y avoir à trois jours de marche dans le désert ?
Trois jours, c’est le temps d’une mort et d’une résurrection.
C’est le temps de sortir d’un tombeau.
C’est le lieu où Dieu veut rencontrer son peuple et le rassembler sous son regard pour lui redonner vie.
Dans ce désert, le peuple des Hébreux restera 40 ans, pour apprendre à connaître son Seigneur.
Le message que Moïse porte à son peuple comme au roi qui les opprime est bien la parole du Seigneur.
« Mensonges ! » dit le roi d’Égypte.
Car c’est un appel qui retentit depuis le désert, ce désert où Moïse a déjà rencontré le Seigneur au buisson ardent : seul lui peut l’entendre et le relayer.
Le buisson brûle toujours, car l’amour de Dieu est éternel et patient.
Le peuple, d’ailleurs, mettra du temps à entendre cet appel qui résonne dans le silence du désert, et il trouvera souvent le moyen de s’opposer à Moïse qui le guide, malgré des prodiges plus grands que le buisson ardent : la colonne de nuée, la manne et les cailles, l’eau jaillie du rocher, rien de tout cela n’emportera l’adhésion définitive de leur coeur.
Quant à Pharaon, c’est peine perdue : la tête et le coeur trop pris du vacarme de sa vie et du poids de sa charge, il refusera jusqu’au bout d’entendre qu’il y a bien une parole du Seigneur derrière cette exigence de Moïse, et un appel à une vie nouvelle.
Et moi, ai-je un désert à trois jours de marche de ma vie où retrouver un buisson ardent ?
Méditation enregistrée dans les studios d'Alsace Média
Texte Biblique
Lu par
Jean-Baptiste Germain
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Exode 5, 1-4 ; 6-9
Ensuite, Moïse et Aaron s’en vinrent déclarer à Pharaon :
« Ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël :
Laisse partir mon peuple pour qu’il célèbre en mon honneur une fête au désert. »
Pharaon dit :
« Qui est le Seigneur pour que j’écoute sa voix et laisse partir Israël ?
Je ne connais pas le Seigneur et je ne veux pas laisser partir Israël. »
Ils dirent :
« Le Dieu des Hébreux s’est présenté à nous : il nous faut aller à trois jours de marche dans le désert pour offrir un sacrifice au Seigneur notre Dieu. Sinon, il nous frappera de la peste ou de l’épée. »
Le roi d’Égypte leur dit : « Moïse et Aaron, pourquoi voulez-vous détourner le peuple de ses travaux ?
Retournez à vos corvées ! »
Ce jour-là, Pharaon ordonna aux surveillants du peuple et aux contremaîtres :
« Vous ne fournirez plus au peuple, comme vous le faisiez auparavant, la paille pour fabriquer les briques.
Ils iront eux-mêmes ramasser la paille.
Quant au nombre de briques imposé jusqu’à présent, continuez à l’exiger.
Ne réduisez en rien la cadence. Ce ne sont que des paresseux !
C’est pourquoi ils crient : “Allons offrir un sacrifice à notre Dieu !”
Que la servitude pèse sur ces gens et qu’ils travaillent, sans rêvasser à des paroles mensongères ! »
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Moïse
24/07/2017
La sortie d'Égypte
« Ils partirent de Souccoth et campèrent à Étam ».
Livre des nombres, chapitre 33, verset 6
Méditation
sœur Véronique Margron
Communauté de Paris
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http://marche.retraitedanslaville.org/la-sortie-deacutegypte/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Un peuple, accompagné, épaulé
Quitter la servitude est une chose.
Une autre est de poursuivre un chemin de liberté, au fil des vicissitudes de l’histoire.
Avoir été libéré, oui, de nos peurs, de nos sentiments de fatalité, de nos errances.
Poursuivre ce voyage au creux des aléas parfois bien lourds de l’existence, tel est le cœur de notre foi.
Aujourd’hui, pour le peuple, il s’agit de traverser vers la terre annoncée, promise. La route ordinaire, la plus rapide – quelques jours - des caravanes pour le pays de Canaan allait au nord-est.
Mais par ce chemin, les Israélites se seraient trouvés face au peuple belliqueux des Philistins.
Affaibli par la servitude, le peuple n’est pas de taille à affronter un combat.
Israël va donc passer par là où Dieu l’avait indiqué à Moïse, dès le début de l’Exode *.
Un détour qui aurait dû durer environ un an, et durera 40 ans. Étrange trajectoire qui semble à l’opposé du but.
Paradoxe alors pour ce peuple déjà épuisé par l’épreuve de l’esclavage qui pourtant va devoir supporter encore le poids des privations de ce long périple.
Mais qu’est-ce qui le rend capable de tenir bon ? Deux choses, peut-être.
Une mémoire l’accompagne.
Celle de la foi au vrai Dieu, à travers la symbolique des ossements de Jacob.
Le peuple est précédé, soutenu par tous les patriarches.
Le petit reste n’est pas seul, mais accompagné par toute une histoire. Comme nous aussi, encore et toujours.
Plus encore, il est guidé, éclairé.
La colonne de nuée, signe de la présence de Dieu pour empêcher cette petite poignée d’hommes de se perdre dans ce désert où mille occasions, hier comme aujourd’hui, peuvent égarer.
Nous égarer.
La colonne de feu, elle, éclaire les nuits sans étoiles.
Nuit de la désolation, de l’abandon, du doute, de l’adversité.
Aujourd’hui, ce n’est plus une colonne, mais le Christ lui-même, qui est le chemin et la lumière.
Pour chacun, à la mesure de sa marche, de ses nuits.
* Livre de l'Exode, chapitre 3, verset 12
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
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Exode 13, 17-22
Quand Pharaon laissa partir le peuple, Dieu ne leur fit pas prendre la route du pays des Philistins, bien qu’elle fût la plus directe.
Dieu s’était dit :
« Il ne faudrait pas qu’à la perspective des combats, le peuple revienne sur sa décision et retourne en Égypte. »
Dieu fit donc faire au peuple un détour par le désert de la mer des Roseaux.
C’est, rangés comme une armée, que les fils d’Israël étaient montés du pays d’Égypte.
Moïse prit avec lui les ossements de Joseph, car celui-ci avait exigé des fils d’Israël un serment solennel, en leur disant :
« Dieu ne manquera pas de vous visiter : alors, quand vous remonterez d’Égypte, emportez mes ossements avec vous. »
Ils partirent de Souccoth et campèrent à Étam, en bordure du désert.
Le Seigneur lui-même marchait à leur tête : le jour dans une colonne de nuée pour leur ouvrir la route, la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer ; ainsi pouvaient-ils marcher jour et nuit. Le jour, la colonne de nuée ne quittait pas la tête du peuple ; ni, la nuit, la colonne de feu.
24/07/2017
La sortie d'Égypte
« Ils partirent de Souccoth et campèrent à Étam ».
Livre des nombres, chapitre 33, verset 6
Méditation
sœur Véronique Margron
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Un peuple, accompagné, épaulé
Quitter la servitude est une chose.
Une autre est de poursuivre un chemin de liberté, au fil des vicissitudes de l’histoire.
Avoir été libéré, oui, de nos peurs, de nos sentiments de fatalité, de nos errances.
Poursuivre ce voyage au creux des aléas parfois bien lourds de l’existence, tel est le cœur de notre foi.
Aujourd’hui, pour le peuple, il s’agit de traverser vers la terre annoncée, promise. La route ordinaire, la plus rapide – quelques jours - des caravanes pour le pays de Canaan allait au nord-est.
Mais par ce chemin, les Israélites se seraient trouvés face au peuple belliqueux des Philistins.
Affaibli par la servitude, le peuple n’est pas de taille à affronter un combat.
Israël va donc passer par là où Dieu l’avait indiqué à Moïse, dès le début de l’Exode *.
Un détour qui aurait dû durer environ un an, et durera 40 ans. Étrange trajectoire qui semble à l’opposé du but.
Paradoxe alors pour ce peuple déjà épuisé par l’épreuve de l’esclavage qui pourtant va devoir supporter encore le poids des privations de ce long périple.
Mais qu’est-ce qui le rend capable de tenir bon ? Deux choses, peut-être.
Une mémoire l’accompagne.
Celle de la foi au vrai Dieu, à travers la symbolique des ossements de Jacob.
Le peuple est précédé, soutenu par tous les patriarches.
Le petit reste n’est pas seul, mais accompagné par toute une histoire. Comme nous aussi, encore et toujours.
Plus encore, il est guidé, éclairé.
La colonne de nuée, signe de la présence de Dieu pour empêcher cette petite poignée d’hommes de se perdre dans ce désert où mille occasions, hier comme aujourd’hui, peuvent égarer.
Nous égarer.
La colonne de feu, elle, éclaire les nuits sans étoiles.
Nuit de la désolation, de l’abandon, du doute, de l’adversité.
Aujourd’hui, ce n’est plus une colonne, mais le Christ lui-même, qui est le chemin et la lumière.
Pour chacun, à la mesure de sa marche, de ses nuits.
* Livre de l'Exode, chapitre 3, verset 12
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Pauline Méreuze
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Exode 13, 17-22
Quand Pharaon laissa partir le peuple, Dieu ne leur fit pas prendre la route du pays des Philistins, bien qu’elle fût la plus directe.
Dieu s’était dit :
« Il ne faudrait pas qu’à la perspective des combats, le peuple revienne sur sa décision et retourne en Égypte. »
Dieu fit donc faire au peuple un détour par le désert de la mer des Roseaux.
C’est, rangés comme une armée, que les fils d’Israël étaient montés du pays d’Égypte.
Moïse prit avec lui les ossements de Joseph, car celui-ci avait exigé des fils d’Israël un serment solennel, en leur disant :
« Dieu ne manquera pas de vous visiter : alors, quand vous remonterez d’Égypte, emportez mes ossements avec vous. »
Ils partirent de Souccoth et campèrent à Étam, en bordure du désert.
Le Seigneur lui-même marchait à leur tête : le jour dans une colonne de nuée pour leur ouvrir la route, la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer ; ainsi pouvaient-ils marcher jour et nuit. Le jour, la colonne de nuée ne quittait pas la tête du peuple ; ni, la nuit, la colonne de feu.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Moïse
26/07/2017
La marche au désert
« Moïse le jeta dans l’eau, et l’eau devint douce. »
Livre de l'Exode, chapitre 15, verset 25
Méditation
sœur Véronique Margron
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La promesse
La mer rouge s’est fendue pour laisser passer les fils d’Israël.
Et ils ont traversé !
Libres, enfin.
Et Myriam de chanter :
« Chantez le Seigneur, il a fait un coup d’éclat. Cheval et cavalier, en mer il les jeta ! »
Mais voilà, il faut déjà repartir. Marcher encore et encore. Ces hommes sont arrachés à la joie, au repos du moment.
Ils reprennent l’incessante marche des patriarches depuis Abraham *.
Et déjà les voilà qui doutent, murmurent, car arrivés à cette étape, impossible de boire.
Mais alors quelle sera notre vie, qu’allons nous boire ?
Ces anciens esclaves ne savent pas encore comment vivre libres, debout.
Nous le savons tous, la liberté est souvent plus compliquée que la soumission.
Choisir sa vie est parfois plus ardu que de la subir. Il faut apprendre la liberté.
Sur l'ordre de Dieu, Moïse jette un bâton dans l'eau pour en retirer son amertume.
Le bâton, c'est ce qui permet de tenir debout, de se redresser quand on est plié, cassé…
Pliés, comme des esclaves qui ont toujours avancé le dos courbé sous les fardeaux et les coups…
En jetant ce bâton, le Seigneur donne une colonne vertébrale au peuple, il le constitue comme peuple.
Au bord de l’eau devenue fraîche et désaltérante, Il l’enseigne, il lui donne les lois et les coutumes qui lui permettront de se redresser, d’être un peuple neuf et libre.
Ces hommes pourront ainsi repartir, rempli de vie et de la force puisée en Dieu, et atteindre l’oasis d’Elîm.
12 sources :
une pour chacune des douze tribus d'Israël, chacun des fils de Jacob, réunis désormais en un seul peuple…
70 arbres, symboles de vie et de croissance, chiffre de l'universalité, de la perfection.
Promesse de vie en abondance, du cœur, pourtant, d’un avenir bien incertain.
Et nous ?
À quelle promesse de liberté, de vie, nous confions-nous ? Au creux de nos existences parfois bien malmenées et de nos avenirs embrumés.
* Gn 12,9
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Texte Biblique
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Pauline Méreuze
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Exode 15, 22-27
Moïse fit partir les fils d’Israël de la mer des Roseaux, et ils sortirent en direction du désert de Shour.
Ils marchèrent trois jours à travers le désert sans trouver d’eau.
Ils arrivèrent à Mara mais ne purent boire l’eau de Mara car elle était amère ; d’où son nom de « Mara ».
Et le peuple récrimina contre Moïse en disant :
« Que boirons-nous ? »
Alors Moïse cria vers le Seigneur, et le Seigneur lui montra un morceau de bois.
Moïse le jeta dans l’eau, et l’eau devint douce.
C’est là que le Seigneur leur fixa un statut et un droit, là où il les mit à l’épreuve.
Il dit :
« Si tu écoutes bien la voix du Seigneur ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, si tu observes tous ses décrets, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées aux Égyptiens, car je suis le Seigneur, celui qui te guérit. »
Les fils d’Israël atteignirent ensuite Élim, où il y a douze sources et soixante-dix palmiers.
Et là, ils campèrent près de l’eau.
Marche dans la Bible est une proposition de
Le Mercredi c'est
Semaine 6/7 - La paraboles des talents
Jésus parle à ses disciples du royaume de Dieu avec une parabole :
« Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses biens.
À l’un, il remet une somme de cinq talents, à un autre, deux talents, au troisième, un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il part.
Aussitôt, celui qui a reçu les cinq talents s’en va pour les faire fructifier et en gagne cinq autres.
De même, celui qui a reçu deux talents en gagne deux autres.
Mais celui qui n’en a reçu qu’un va creuser la terre et cache l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et il leur demande des comptes :
« Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, je sais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur et j’ai caché ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. »
« Serviteur mauvais et paresseux, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. »
Évangile selon saint Mathieu, chapitre 25, versets 14 à 28
Mt 25,14-30
Jésus parle à ses disciples du royaume de Dieu avec une parabole :
« Un homme part en voyage. Il appelle ses serviteurs et leur confie ses biens.
À l’un, il remet une somme de cinq talents, à un autre, deux talents, au troisième, un seul talent, à chacun selon ses capacités. Puis il part.
Aussitôt, celui qui a reçu les cinq talents s’en va pour les faire fructifier et en gagne cinq autres.
De même, celui qui a reçu deux talents en gagne deux autres.
Mais celui qui n’en a reçu qu’un va creuser la terre et cache l’argent de son maître.
Longtemps après, le maître de ces serviteurs revient et il leur demande des comptes :
« Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voilà, j’en ai gagné cinq autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres. »
« Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur. »
« Seigneur, je sais que tu es un homme dur : tu moissonnes là où tu n’as pas semé, tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
J’ai eu peur et j’ai caché ton talent dans la terre. Le voici. Tu as ce qui t’appartient. »
« Serviteur mauvais et paresseux, il fallait placer mon argent à la banque ; et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. »
Évangile selon saint Mathieu, chapitre 25, versets 14 à 28
Mt 25,14-30
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Moïse
28/07/2017
Moïse redescend de la montagne
« les fils d’Israël voyaient rayonner son visage. »
Livre de l'Exode, chapitre 34, verset 35
Méditation
sœur Véronique Margron
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Laisser paraître les traits de Dieu
Le peuple, à la nuque raide, s’est fatigué d’attendre Moïse * qui conversait sur la montagne avec son Seigneur. Il s’est alors construit son Dieu, un veau d’or.
Son dieu, fait de ses mains, de son reflet, de son illusion.
L’attente fut sa tentation suprême.
Ne plus la supporter et préférer sa propre image à adorer.
Il s’est alors perdu.
Comme nous tous quand c’est notre reflet que nous adorons, que nous cherchons, que nous nommons Dieu.
Les dieux à notre image pullulent, hier comme aujourd’hui.
Pour les quitter, une seule voie, tenter de tendre l’oreille, d’écouter.
Moïse a réussi à arracher les siens à la colère du Seigneur. Une lutte intense qui ouvre son âme à plus d’intimité encore avec son Dieu.
Il repart alors près de lui, sur la montagne du Sinaï, 40 jours et 40 nuits, pour réécrire la Parole, celle-là même brisée devant le désastre de ce peuple trop humain.
Témoignage de qui est Dieu, celui qui donne à ceux qui l’aiment le nécessaire pour rester libre du sein de l’histoire. Pour rester fidèle du sein des fascinations du monde.
Pour rester vivant.
En revenant d’une telle aventure, le visage de Moïse portait sur lui la trace de Dieu.
Lui parler, le contempler, laisse sa marque sur la peau, sur la chair.
« Et nous tous – dira Paul ** qui, le visage dévoilé, réfléchissons la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en cette même image, de gloire en gloire, comme de par le Seigneur qui est esprit. »
Voilà ce qui nous est offert. Porter sur nos traits ceux du Christ, ceux de la miséricorde et de la vie donnée.
Le faire toujours avec douceur et tremblement, sans assurance ni prétention. Juste pour le laisser passer.
* Ex, 32
** 2 Co 3, 19
Méditation enregistrée dans les studios de Radio Notre-Dame Paris
Texte Biblique
Lu par
Pauline Méreuze
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Exode 34, 29-35
Moïse demeura sur le Sinaï avec le Seigneur quarante jours et quarante nuits ; il ne mangea pas de pain et ne but pas d’eau.
Sur les tables de pierre, il écrivit les paroles de l’Alliance, les Dix Paroles.
Lorsque Moïse descendit de la montagne du Sinaï, ayant en mains les deux tables du Témoignage, il ne savait pas que son visage rayonnait de lumière depuis qu’il avait parlé avec le Seigneur.
Aaron et tous les fils d’Israël virent arriver Moïse : son visage rayonnait.
Comme ils n’osaient pas s’approcher, Moïse les appela.
Aaron et tous les chefs de la communauté vinrent alors vers lui, et il leur adressa la parole.
Ensuite, tous les fils d’Israël s’approchèrent, et il leur transmit tous les ordres que le Seigneur lui avait donnés sur la montagne du Sinaï.
Quand il eut fini de leur parler, il mit un voile sur son visage.
Et, lorsqu’il se présentait devant le Seigneur pour parler avec lui, il enlevait son voile jusqu’à ce qu’il soit sorti.
Alors, il transmettait aux fils d’Israël les ordres qu’il avait reçus, et les fils d’Israël voyaient rayonner son visage.
Puis il remettait le voile sur son visage jusqu’à ce qu’il rentre pour parler avec le Seigneur.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Josué
31/07/2017
La fidélité à la loi
Tous les lieux que foulera la plante de vos pieds, je vous les ai donnés.
Livre de Josué, chapitre 1, verset 3
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Étourdissante conquête
Josué, successeur de Moïse, conquiert la terre donnée par Dieu avec une violence inouïe, brûlant les villes les unes après les autres, égorgeant les mères et leurs enfants.
La nausée monte petit à petit à la lecture de ce texte devant ce sang et ces corps souffrants.
Cette conquête ne sera pas totale et il restera toujours une terre à conquérir, des peuples à soumettre.
Or, Josué est un autre nom de « Jésus ».
L’Église a fait de tous ces épisodes une lecture spirituelle qui éclaire notre compréhension de la nouveauté du Christ qui assume l’héritage biblique et ses violences.
Le Christ entre en Terre sainte là où Josué est entré, par le Jourdain, par cette humble rivière qui serpente discrètement à travers la vallée désertique et mortifère de la mer Morte.
À partir de là, il conquiert le monde par sa parole, sa mort et sa résurrection, il fait refleurir le désert.
Pour un chrétien, pas de terre sainte géographique à conquérir : notre terre sainte, le Royaume de Dieu est au-delà de toute frontière, car il est aux dimensions de la Terre tout entière où vivent, siècle après siècle, des hommes et des femmes qui ne connaissent pas encore le Christ.
Pour faire grandir ce Royaume de Dieu, pas de guerre pour la Terre, sinon celle de la justice et de la miséricorde.
Pas d’autre loi que la loi d’amour et des béatitudes.
Chaque terre nous appartient, car elle nous est donnée par Dieu pour être évangélisée avec douceur :
« Heureux les doux, car ils recevront la Terre en héritage ! »* Oui, remplis de l’Esprit, soyons « forts et courageux » pour être fidèles à la loi de Jésus et faire advenir son Royaume.
* Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, verset 5.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center.
Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
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Josué 1, 1-4 ; 6-9
Après la mort de Moïse, le serviteur du Seigneur, le Seigneur parla à Josué, fils de Noun, auxiliaire de Moïse, et lui dit :
« Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant, lève-toi, passe le Jourdain que voici, toi avec tout ce peuple, vers le pays que je donne aux fils d’Israël.
Tous les lieux que foulera la plante de vos pieds, je vous les ai donnés, comme je l’ai dit à Moïse ; votre territoire s’étendra depuis le désert et le Liban que voici jusqu’au Grand fleuve, l’Euphrate, tout le pays des Hittites, jusqu’à la Méditerranée, au soleil couchant.
Sois fort et courageux, c’est toi qui donneras en héritage à ce peuple le pays que j’avais juré de donner à leurs pères.
Quant à toi, sois fort et très courageux, en veillant à agir selon toute la Loi prescrite par Moïse, mon serviteur.
Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, pour réussir partout où tu iras.
Ce livre de la Loi ne quittera pas tes lèvres ; tu le murmureras jour et nuit, afin que tu veilles à agir selon tout ce qui s’y trouve écrit : alors tu feras prospérer tes entreprises, alors tu réussiras.
Ne t’ai-je pas commandé :
“Sois fort et courageux !” ?
Ne crains pas, ne t’effraie pas, car le Seigneur ton Dieu sera avec toi partout où tu iras. »
31/07/2017
La fidélité à la loi
Tous les lieux que foulera la plante de vos pieds, je vous les ai donnés.
Livre de Josué, chapitre 1, verset 3
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Étourdissante conquête
Josué, successeur de Moïse, conquiert la terre donnée par Dieu avec une violence inouïe, brûlant les villes les unes après les autres, égorgeant les mères et leurs enfants.
La nausée monte petit à petit à la lecture de ce texte devant ce sang et ces corps souffrants.
Cette conquête ne sera pas totale et il restera toujours une terre à conquérir, des peuples à soumettre.
Or, Josué est un autre nom de « Jésus ».
L’Église a fait de tous ces épisodes une lecture spirituelle qui éclaire notre compréhension de la nouveauté du Christ qui assume l’héritage biblique et ses violences.
Le Christ entre en Terre sainte là où Josué est entré, par le Jourdain, par cette humble rivière qui serpente discrètement à travers la vallée désertique et mortifère de la mer Morte.
À partir de là, il conquiert le monde par sa parole, sa mort et sa résurrection, il fait refleurir le désert.
Pour un chrétien, pas de terre sainte géographique à conquérir : notre terre sainte, le Royaume de Dieu est au-delà de toute frontière, car il est aux dimensions de la Terre tout entière où vivent, siècle après siècle, des hommes et des femmes qui ne connaissent pas encore le Christ.
Pour faire grandir ce Royaume de Dieu, pas de guerre pour la Terre, sinon celle de la justice et de la miséricorde.
Pas d’autre loi que la loi d’amour et des béatitudes.
Chaque terre nous appartient, car elle nous est donnée par Dieu pour être évangélisée avec douceur :
« Heureux les doux, car ils recevront la Terre en héritage ! »* Oui, remplis de l’Esprit, soyons « forts et courageux » pour être fidèles à la loi de Jésus et faire advenir son Royaume.
* Évangile selon saint Matthieu, chapitre 5, verset 5.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center.
Texte Biblique
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Fred Cacheux
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Josué 1, 1-4 ; 6-9
Après la mort de Moïse, le serviteur du Seigneur, le Seigneur parla à Josué, fils de Noun, auxiliaire de Moïse, et lui dit :
« Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant, lève-toi, passe le Jourdain que voici, toi avec tout ce peuple, vers le pays que je donne aux fils d’Israël.
Tous les lieux que foulera la plante de vos pieds, je vous les ai donnés, comme je l’ai dit à Moïse ; votre territoire s’étendra depuis le désert et le Liban que voici jusqu’au Grand fleuve, l’Euphrate, tout le pays des Hittites, jusqu’à la Méditerranée, au soleil couchant.
Sois fort et courageux, c’est toi qui donneras en héritage à ce peuple le pays que j’avais juré de donner à leurs pères.
Quant à toi, sois fort et très courageux, en veillant à agir selon toute la Loi prescrite par Moïse, mon serviteur.
Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, pour réussir partout où tu iras.
Ce livre de la Loi ne quittera pas tes lèvres ; tu le murmureras jour et nuit, afin que tu veilles à agir selon tout ce qui s’y trouve écrit : alors tu feras prospérer tes entreprises, alors tu réussiras.
Ne t’ai-je pas commandé :
“Sois fort et courageux !” ?
Ne crains pas, ne t’effraie pas, car le Seigneur ton Dieu sera avec toi partout où tu iras. »
Marche dans la Bible est une proposition de
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Josué
02/08/2017
La prise de Jéricho
Poussez une clameur, le Seigneur vous a livré la ville !
Livre de Josué, chapitre 6, verset 5
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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Dieu marche devant nous
Dans nos vies, il est des défis qui nous semblent trop grands, trop élevés, trop infranchissables.
Il est des murailles inaccessibles, des murs qui nous barrent le chemin, des voies sans issue. Nous sombrons parfois dans le doute, dans le désespoir.
Comment lutter contre ce cancer ?
Comment retrouver un emploi pour subvenir aux besoins de ma famille ?
Comme me réconcilier et échapper à la haine ou à la culpabilité ?
Comment ce petit peuple conduit par Josué pouvait-il s’emparer d’une ville si puissante ?
Josué nous invite aujourd’hui à nous lever de bon matin et à marcher avec le Seigneur par des louanges, des chants d’Action de grâces, des prières.
La foi déplace les murs, la foi peut tout. Tout n’arrive pas en un jour, il faut du temps, du temps pour entrer en intimité avec le Seigneur, découvrir que c’est lui qui nous soutient dans nos efforts, qui nous donne d’être forts, courageux et persévérants.
Ce problème, nous devons l’aborder par notre intelligence, notre sensibilité, avec tout notre être, dans la foi.
Nous devons faire le siège de ce problème et ne pas nous laisser assiéger par lui.
Nous sommes invités à avoir l’initiative, confiants que Dieu nous accompagne.
Viendra alors le temps de la grande clameur, du combat final : une maladie vaincue ou peut-être une mort chargée d’espérance et d’amour, un emploi retrouvé, un pardon donné.
C’est long Seigneur !
Mais c’est bien toi qui fais tomber les murs, qui abats les remparts et qui nous permets de nous emparer de tout, c’est-à-dire, en régime chrétien, de tout recevoir de ta main.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
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Josué 6, 12-16 ; 20
Josué se leva de bon matin, et les prêtres portèrent l’arche du Seigneur.
Les sept prêtres, portant les sept trompes en corne de bélier, marchaient devant l’arche du Seigneur en sonnant du cor.
L’avant-garde marchait devant eux, l’arrière-garde suivait l’arche du Seigneur : on marchait en sonnant du cor.
Le second jour, ils firent une fois le tour de la ville ; puis ils revinrent au camp. Ils firent ainsi pendant six jours.
Le septième jour, ils se levèrent dès l’aurore.
Ils firent le tour de la ville, sept fois, selon le même rite.
Ce jour-là seulement, ils firent sept fois le tour de la ville.
La septième fois, alors que les prêtres sonnaient du cor, Josué dit au peuple :
« Poussez une clameur, le Seigneur vous a livré la ville !
Le peuple poussa la clameur et on sonna du cor.
Lorsque le peuple entendit le son du cor, il poussa une grande clameur, et le rempart s’effondra sur place.
Alors le peuple monta vers la ville, chacun droit devant soi, et ils s’emparèrent de la ville.
02/08/2017
La prise de Jéricho
Poussez une clameur, le Seigneur vous a livré la ville !
Livre de Josué, chapitre 6, verset 5
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frère Olivier Catel
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Dieu marche devant nous
Dans nos vies, il est des défis qui nous semblent trop grands, trop élevés, trop infranchissables.
Il est des murailles inaccessibles, des murs qui nous barrent le chemin, des voies sans issue. Nous sombrons parfois dans le doute, dans le désespoir.
Comment lutter contre ce cancer ?
Comment retrouver un emploi pour subvenir aux besoins de ma famille ?
Comme me réconcilier et échapper à la haine ou à la culpabilité ?
Comment ce petit peuple conduit par Josué pouvait-il s’emparer d’une ville si puissante ?
Josué nous invite aujourd’hui à nous lever de bon matin et à marcher avec le Seigneur par des louanges, des chants d’Action de grâces, des prières.
La foi déplace les murs, la foi peut tout. Tout n’arrive pas en un jour, il faut du temps, du temps pour entrer en intimité avec le Seigneur, découvrir que c’est lui qui nous soutient dans nos efforts, qui nous donne d’être forts, courageux et persévérants.
Ce problème, nous devons l’aborder par notre intelligence, notre sensibilité, avec tout notre être, dans la foi.
Nous devons faire le siège de ce problème et ne pas nous laisser assiéger par lui.
Nous sommes invités à avoir l’initiative, confiants que Dieu nous accompagne.
Viendra alors le temps de la grande clameur, du combat final : une maladie vaincue ou peut-être une mort chargée d’espérance et d’amour, un emploi retrouvé, un pardon donné.
C’est long Seigneur !
Mais c’est bien toi qui fais tomber les murs, qui abats les remparts et qui nous permets de nous emparer de tout, c’est-à-dire, en régime chrétien, de tout recevoir de ta main.
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Josué 6, 12-16 ; 20
Josué se leva de bon matin, et les prêtres portèrent l’arche du Seigneur.
Les sept prêtres, portant les sept trompes en corne de bélier, marchaient devant l’arche du Seigneur en sonnant du cor.
L’avant-garde marchait devant eux, l’arrière-garde suivait l’arche du Seigneur : on marchait en sonnant du cor.
Le second jour, ils firent une fois le tour de la ville ; puis ils revinrent au camp. Ils firent ainsi pendant six jours.
Le septième jour, ils se levèrent dès l’aurore.
Ils firent le tour de la ville, sept fois, selon le même rite.
Ce jour-là seulement, ils firent sept fois le tour de la ville.
La septième fois, alors que les prêtres sonnaient du cor, Josué dit au peuple :
« Poussez une clameur, le Seigneur vous a livré la ville !
Le peuple poussa la clameur et on sonna du cor.
Lorsque le peuple entendit le son du cor, il poussa une grande clameur, et le rempart s’effondra sur place.
Alors le peuple monta vers la ville, chacun droit devant soi, et ils s’emparèrent de la ville.
Marche dans la Bible est une proposition de
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Re: Au Coeur de la Bible avec ses Personnages Bibliques!!!!
Josué
04/08/2017
Le pacte de Sichem
Voici une pierre qui servira de témoin contre nous, pour vous empêcher de renier votre Dieu.
Livre de Josué, chapitre 24, versets 14-29
Méditation
frère Olivier Catel
Couvent de Jérusalem
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http://marche.retraitedanslaville.org/le-pacte-de-sichem/autoPlay___songLinkMeditation/#linkmed
Un signe sur ma route
Quand je marche sur les chemins de ma vie, au jour le jour, quelle pierre, quel signe me rappelle mon baptême et ma vie chrétienne ?
Il est facile en effet, de manière imperceptible, d’oublier les exigences de ma vie chrétienne, de m’écarter du chemin et, finalement, de commencer à errer.
Sur ces routes de Samarie aux collines plantées d’oliviers, j’ai besoin de ces petits cairns pour retrouver ma route sous peine de me perdre.
Est-ce que je m’écarte du chemin parce que je rejette volontairement Dieu ?
Non ! Je me laisse aller, je me laisse ballotter par le monde, par la vie quotidienne sans m’en rendre compte.
Dieu a conclu une alliance avec nous, nous a donné une terre à évangéliser, un royaume à construire et un monde à habiter, pleinement, dans la foi et la charité.
Cette pierre de l’Alliance dressée dans le sanctuaire, c’est la foi reçue au baptême que je dois incarner jour après jour dans la lecture de la Parole, dans la vie sacramentelle, dans le service du frère.
Sur la route quotidienne, je ne trouve peut-être pas la Parole ou la pratique sacramentelle, mais je trouve nécessairement des frères à aimer, des sœurs à aider, un prochain à écouter et à servir.
Dieu pose des pierres, des signes sur notre route, mais encore faut-il pouvoir les reconnaître. La lecture de la Bible peut nous aider à reconnaître ces signes et ces visages placés sur notre chemin, au cœur de nos existences.
Si nous suivons ces signes, nous resterons sur la route, nous ne nous laisserons pas emmener sur les chemins de l’égoïsme et donc de la solitude.
Prions Dieu pour qu’Il éclaire notre regard et notre cœur, pour que nous découvrions tous les signes sur notre route.
Méditation enregistrée dans un studio du Christian Media Center
Texte Biblique
Lu par
Fred Cacheux
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http://marche.retraitedanslaville.org/le-pacte-de-sichem/autoPlay___songLinkParole
Josué 24, 25-30
En ce jour-là, Josué conclut une Alliance pour le peuple.
C’est dans la ville de Sichem qu’il lui donna un statut et un droit.
Josué inscrivit tout cela dans le livre de la loi de Dieu.
Il prit une grande pierre et la dressa sous le chêne qui était dans le sanctuaire du Seigneur.
Il dit à tout le peuple :
« Voici une pierre qui servira de témoin contre nous, car elle a entendu toutes les paroles que le Seigneur nous a dites ; elle servira de témoin contre vous, pour vous empêcher de renier votre Dieu. »
Puis Josué renvoya le peuple, chacun dans la part de territoire qui était son héritage.
Après ces événements, Josué, fils de Noun, serviteur du Seigneur, mourut à l’âge de cent dix ans.
On l’ensevelit dans le territoire qu’il avait reçu en héritage, à Timnath-Sèrah, dans la montagne d’Éphraïm, au nord du mont Gaash.
04/08/2017
Le pacte de Sichem
Voici une pierre qui servira de témoin contre nous, pour vous empêcher de renier votre Dieu.
Livre de Josué, chapitre 24, versets 14-29
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Un signe sur ma route
Quand je marche sur les chemins de ma vie, au jour le jour, quelle pierre, quel signe me rappelle mon baptême et ma vie chrétienne ?
Il est facile en effet, de manière imperceptible, d’oublier les exigences de ma vie chrétienne, de m’écarter du chemin et, finalement, de commencer à errer.
Sur ces routes de Samarie aux collines plantées d’oliviers, j’ai besoin de ces petits cairns pour retrouver ma route sous peine de me perdre.
Est-ce que je m’écarte du chemin parce que je rejette volontairement Dieu ?
Non ! Je me laisse aller, je me laisse ballotter par le monde, par la vie quotidienne sans m’en rendre compte.
Dieu a conclu une alliance avec nous, nous a donné une terre à évangéliser, un royaume à construire et un monde à habiter, pleinement, dans la foi et la charité.
Cette pierre de l’Alliance dressée dans le sanctuaire, c’est la foi reçue au baptême que je dois incarner jour après jour dans la lecture de la Parole, dans la vie sacramentelle, dans le service du frère.
Sur la route quotidienne, je ne trouve peut-être pas la Parole ou la pratique sacramentelle, mais je trouve nécessairement des frères à aimer, des sœurs à aider, un prochain à écouter et à servir.
Dieu pose des pierres, des signes sur notre route, mais encore faut-il pouvoir les reconnaître. La lecture de la Bible peut nous aider à reconnaître ces signes et ces visages placés sur notre chemin, au cœur de nos existences.
Si nous suivons ces signes, nous resterons sur la route, nous ne nous laisserons pas emmener sur les chemins de l’égoïsme et donc de la solitude.
Prions Dieu pour qu’Il éclaire notre regard et notre cœur, pour que nous découvrions tous les signes sur notre route.
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Josué 24, 25-30
En ce jour-là, Josué conclut une Alliance pour le peuple.
C’est dans la ville de Sichem qu’il lui donna un statut et un droit.
Josué inscrivit tout cela dans le livre de la loi de Dieu.
Il prit une grande pierre et la dressa sous le chêne qui était dans le sanctuaire du Seigneur.
Il dit à tout le peuple :
« Voici une pierre qui servira de témoin contre nous, car elle a entendu toutes les paroles que le Seigneur nous a dites ; elle servira de témoin contre vous, pour vous empêcher de renier votre Dieu. »
Puis Josué renvoya le peuple, chacun dans la part de territoire qui était son héritage.
Après ces événements, Josué, fils de Noun, serviteur du Seigneur, mourut à l’âge de cent dix ans.
On l’ensevelit dans le territoire qu’il avait reçu en héritage, à Timnath-Sèrah, dans la montagne d’Éphraïm, au nord du mont Gaash.
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