La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Similitude des demandes faites à Paray le Monial : demande de consécration de la France au Sacré-Cœur de Jésus ainsi que " sa représentation sur les étendards du royaume" (1689)
et à Fatima : demande de consécration de la Russie
Aussi le Pape Pie XII recommandait-il d'associer étroitement les deux cultes :
"Les fidèles doivent veiller à associer étroitement le culte du Sacré-Cœur et le culte envers le Cœur Immaculé de Marie, car notre salut vient de l'amour et des souffrances de Jésus-Christ indissolublement unis à l'amour et aux souffrances de sa Mère. C'est pourquoi il convient que le peuple chrétien rende aussi au Cœur très aimant de sa céleste Mère, de semblables hommages de piété, d'amour, de gratitude et de réparation. Aux âmes de péché, à celles qui souffrent de leurs fautes, à celles qui veulent expier les péchés des autres, la dévotion du Cœur de leur Mère paraît être un havre à la fois d'idéal et de pardon."
message de Pie XII le 8 décembre 1942
et à Fatima : demande de consécration de la Russie
Aussi le Pape Pie XII recommandait-il d'associer étroitement les deux cultes :
"Les fidèles doivent veiller à associer étroitement le culte du Sacré-Cœur et le culte envers le Cœur Immaculé de Marie, car notre salut vient de l'amour et des souffrances de Jésus-Christ indissolublement unis à l'amour et aux souffrances de sa Mère. C'est pourquoi il convient que le peuple chrétien rende aussi au Cœur très aimant de sa céleste Mère, de semblables hommages de piété, d'amour, de gratitude et de réparation. Aux âmes de péché, à celles qui souffrent de leurs fautes, à celles qui veulent expier les péchés des autres, la dévotion du Cœur de leur Mère paraît être un havre à la fois d'idéal et de pardon."
message de Pie XII le 8 décembre 1942
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Le rôle des enfants
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Extrait de la vidéo : M ET LE 3 EME SECRET - LA VICTOIRE IMMACULÉE 5/5
(Transcription : de 29:39 à 38:30)
Marie-Alice. Ils ont un rôle, ces enfants, dans ce moment-là ?
Père Patrick. Tous les hommes libres…
Marie-Alice. Nous pouvons prier avec eux ?
Père Patrick. … sages, humbles, chastes, virginaux, courageux, patients, baptisés, ont un pouvoir prodigieux.
Marie-Alice. Mais ils sont où ces enfants ?
Père Patrick. Le problème, c’est qu’ils n’ont pas la pleine capacité de leur pouvoir royal, spirituel et incarné parce qu’ils sont marqués par le péché originel. C’est pour cela que tout de suite après la proclamation de Marie Mère de l’Eglise, Marie crucifiée, que s’est-il passé ?
La sponsalité par Jean-Paul II, 1979-1984, et puis tout ce parcours sur l’Evangile de la Vie. Le pape Jean-Paul II disait : « Le seul objectif de tout mon pontificat, c’est l’Evangile de la Vie, Evangelium Vitae » [nom qu’il a donné à son encyclique publiée le 25 mars 1995] : Evangile de la vie commençante, Evangile de la vie tout court, la Bonne Nouvelle que la vie est au-dessus de tout, que la vie c’est la liberté du don, c’est l’échange de l’accueil et du don dans un duel prodigieux, c’est la victoire de la foi. Et à la fin de sa vie il a proclamé à quel moment la vie commence. Le 24 février 1998 , Jean Paul II a dit que l’embryon est un embryon personnel, il a une âme intérieure, lucide, libre dans l’innocence et la plénitude de l’innocence lucide de sa conscience d’Amour, une liberté lucide d’Amour totale, il est le roi fraternel de l’univers dès l’apparition du génome.
Puisqu’il avait dit cela, les Mauvais ont tout de suite enclenché le mouvement pour rentrer dans le clonage pour briser cela, pour assassiner même cette naissance dans l’œuf, dans le génome, dans le Sanctuaire, le Saint des Saints où Dieu apparaît sans voile pour créer cette force d’innocence. Il y a un lien historique de date à date qui s’est fait. C’était quelque chose de très impressionnant.
Et le pape, qu’a-t-il dit ? Il a dit : « Maintenant que nous savons l’instant exact où Dieu crée l’âme spirituelle dans un embryon, que l’embryon a cette splendeur, cette dignité, cette innocence triomphante blessée qui est en attente, parce que l’Immaculée Conception peut lui donner si l’Eglise l’incorpore à cette grâce d’absolution du péché originel, c’est le moment pour l’Eglise de venir lui donner la grâce qu’il n’a pas reçue par le Baptême ».
Beaucoup de prêtres disaient : « Quand les enfants sont morts en fausse couche, quand ils ne sont pas nés, ils ne peuvent pas aller au Ciel, il y a le péché originel », alors le pape Jean-Paul II a dit : « Ils iront au Ciel mais ils ont un rôle à jouer, l’Eglise va les reconnaître », il a créé une Commission pontificale internationale qui sous l’influx du pape Jean-Paul II puis du pape Benoît XVI a dit : « Ces enfants-là iront un jour dans la Vision béatifique, la Lumière de Gloire, mais avant ils ont un rôle à jouer dans le Corps mystique de l’Eglise militante ». Ils sont les militants, les chevaliers, les soldats, les rois qui vont en avant du combat si l’Eglise veut bien les incorporer à la Royauté eucharistique.
Et le 28 décembre 2001 le pape Jean-Paul II avait remercié tous les prêtres du monde qui dans le mémento du canon de la Messe comme dans le canon de la Messe incorporaient tous les enfants avortés du jour nommément, explicitement, pour les engloutir, les baptiser, les plonger dans le Baptême de Feu eucharistique de Jésus pour l’ouverture des temps. Il a remercié tous les prêtres qui faisaient cela pour que ce faisant ces enfants soient nommés dans le Livre de la Vie, incorporés au Corps mystique de l’Eglise militante et donc soient le fer de lance du combat eschatologique de l’Immaculée Conception, du Cœur douloureux et immaculé de Marie.
Ne croyez-vous pas que cela appartient au troisième secret ?
Marie-Alice. Du coup l’Eglise va les reconnaître.
Père Patrick. Est-ce que ce n’est pas un secret ? Pourquoi est-ce que la Vierge dit que c’est un secret ? Un secret est quelque chose qui ne peut être donné qu’à ceux qui peuvent le comprendre. Ce secret, il est compris par ceux qui aiment la famille, qui aiment l’Eglise, qui aiment la Victoire de l’Agneau de Dieu sur tout.
Alors c’est pour cela que…
Ici nous avons un tableau, nous avons la Sainte Famille, nous avons en haut à gauche Cotignac, c’est le Sanctuaire de la Sainte Famille, près de Brignole dans le Var. Il y a eu une apparition de la Vierge sur la colline de Cotignac, ici, Notre-Dame de Grâces, et puis à environ deux kilomètres – un kilomètre neuf cents ? –, une colline après, saint Joseph était apparu à un jeune berger assoiffé conduisant son troupeau de brebis et il lui avait dit : « Soulevez le rocher ». Il a soulevé le rocher, pico el roca, avec un pic qui rappelle le coup de lance de Jésus : il a mis le pic, il a mis ses mains, il a soulevé ce rocher qui faisait vingt mètres de hauteur et l’eau est sortie. Aujourd’hui on peut boire l’eau de saint Joseph à Cotignac, et les gens font des pèlerinages de saint Joseph, descendent la colline de saint Joseph en silence et vont jusqu’à la colline de Marie.
Sanctuaire de la Sainte Famille, Le pape a autorisé que les premières Messes de toute l’histoire de l’Eglise pour ces enfants soient célébrées dans ce Sanctuaire.
L’évêque de l’époque, Monseigneur Madec, qui connaissait bien Rome – il venait de Rome – a fait faire ces cérémonies à Cotignac et les gens venaient de partout, de Bretagne, de Suisse… ils venaient donner leurs enfants, ils leur donnaient un prénom, les enfants étaient mis dans la Messe et incorporés au Corps mystique de l’Eglise par l’Eucharistie, et toutes les familles étaient entièrement libérées. Ça a été un phénomène inouï qui s’est passé dans ce Sanctuaire. Il fallait leur donner la grâce de justification qu’ils n’avaient pas reçue puisqu’ils n’avaient pas reçu le Baptême .
Après la mort on ne peut pas baptiser, mais l’Eglise peut utiliser son pouvoir des clés pour communiquer la surabondance de grâces eucharistiques et leur donner eucharistiquement le Baptême eucharistique, cette plongée à l’intérieur du Cœur de Jésus brûlant d’Amour pour ouvrir tous les temps, de sorte que leur innocence broyée non-née est transformée – puisque le Baptême nous transforme dans la Mort et la Résurrection du Christ eucharistique jusqu’à la fin du monde – en innocence triomphante divine invincible, et c’est comme cela que ces enfants deviennent les apôtres des derniers temps.
Les apôtres des derniers temps, c’est le secret de Marie. Les apôtres des derniers temps sont ceux qui sont les plus proches de son Immaculée Conception dans la Blessure du Cœur de l’Agneau immolé, dans sa Maternité au pied de la Croix.
Source : catholique du net ; https://gloria.tv/media/G5ov6xzP5aF
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Extrait de la vidéo : M ET LE 3 EME SECRET - LA VICTOIRE IMMACULÉE 5/5
(Transcription : de 29:39 à 38:30)
Marie-Alice. Ils ont un rôle, ces enfants, dans ce moment-là ?
Père Patrick. Tous les hommes libres…
Marie-Alice. Nous pouvons prier avec eux ?
Père Patrick. … sages, humbles, chastes, virginaux, courageux, patients, baptisés, ont un pouvoir prodigieux.
Marie-Alice. Mais ils sont où ces enfants ?
Père Patrick. Le problème, c’est qu’ils n’ont pas la pleine capacité de leur pouvoir royal, spirituel et incarné parce qu’ils sont marqués par le péché originel. C’est pour cela que tout de suite après la proclamation de Marie Mère de l’Eglise, Marie crucifiée, que s’est-il passé ?
La sponsalité par Jean-Paul II, 1979-1984, et puis tout ce parcours sur l’Evangile de la Vie. Le pape Jean-Paul II disait : « Le seul objectif de tout mon pontificat, c’est l’Evangile de la Vie, Evangelium Vitae » [nom qu’il a donné à son encyclique publiée le 25 mars 1995] : Evangile de la vie commençante, Evangile de la vie tout court, la Bonne Nouvelle que la vie est au-dessus de tout, que la vie c’est la liberté du don, c’est l’échange de l’accueil et du don dans un duel prodigieux, c’est la victoire de la foi. Et à la fin de sa vie il a proclamé à quel moment la vie commence. Le 24 février 1998 , Jean Paul II a dit que l’embryon est un embryon personnel, il a une âme intérieure, lucide, libre dans l’innocence et la plénitude de l’innocence lucide de sa conscience d’Amour, une liberté lucide d’Amour totale, il est le roi fraternel de l’univers dès l’apparition du génome.
Puisqu’il avait dit cela, les Mauvais ont tout de suite enclenché le mouvement pour rentrer dans le clonage pour briser cela, pour assassiner même cette naissance dans l’œuf, dans le génome, dans le Sanctuaire, le Saint des Saints où Dieu apparaît sans voile pour créer cette force d’innocence. Il y a un lien historique de date à date qui s’est fait. C’était quelque chose de très impressionnant.
Et le pape, qu’a-t-il dit ? Il a dit : « Maintenant que nous savons l’instant exact où Dieu crée l’âme spirituelle dans un embryon, que l’embryon a cette splendeur, cette dignité, cette innocence triomphante blessée qui est en attente, parce que l’Immaculée Conception peut lui donner si l’Eglise l’incorpore à cette grâce d’absolution du péché originel, c’est le moment pour l’Eglise de venir lui donner la grâce qu’il n’a pas reçue par le Baptême ».
Beaucoup de prêtres disaient : « Quand les enfants sont morts en fausse couche, quand ils ne sont pas nés, ils ne peuvent pas aller au Ciel, il y a le péché originel », alors le pape Jean-Paul II a dit : « Ils iront au Ciel mais ils ont un rôle à jouer, l’Eglise va les reconnaître », il a créé une Commission pontificale internationale qui sous l’influx du pape Jean-Paul II puis du pape Benoît XVI a dit : « Ces enfants-là iront un jour dans la Vision béatifique, la Lumière de Gloire, mais avant ils ont un rôle à jouer dans le Corps mystique de l’Eglise militante ». Ils sont les militants, les chevaliers, les soldats, les rois qui vont en avant du combat si l’Eglise veut bien les incorporer à la Royauté eucharistique.
Et le 28 décembre 2001 le pape Jean-Paul II avait remercié tous les prêtres du monde qui dans le mémento du canon de la Messe comme dans le canon de la Messe incorporaient tous les enfants avortés du jour nommément, explicitement, pour les engloutir, les baptiser, les plonger dans le Baptême de Feu eucharistique de Jésus pour l’ouverture des temps. Il a remercié tous les prêtres qui faisaient cela pour que ce faisant ces enfants soient nommés dans le Livre de la Vie, incorporés au Corps mystique de l’Eglise militante et donc soient le fer de lance du combat eschatologique de l’Immaculée Conception, du Cœur douloureux et immaculé de Marie.
Ne croyez-vous pas que cela appartient au troisième secret ?
Marie-Alice. Du coup l’Eglise va les reconnaître.
Père Patrick. Est-ce que ce n’est pas un secret ? Pourquoi est-ce que la Vierge dit que c’est un secret ? Un secret est quelque chose qui ne peut être donné qu’à ceux qui peuvent le comprendre. Ce secret, il est compris par ceux qui aiment la famille, qui aiment l’Eglise, qui aiment la Victoire de l’Agneau de Dieu sur tout.
Alors c’est pour cela que…
Ici nous avons un tableau, nous avons la Sainte Famille, nous avons en haut à gauche Cotignac, c’est le Sanctuaire de la Sainte Famille, près de Brignole dans le Var. Il y a eu une apparition de la Vierge sur la colline de Cotignac, ici, Notre-Dame de Grâces, et puis à environ deux kilomètres – un kilomètre neuf cents ? –, une colline après, saint Joseph était apparu à un jeune berger assoiffé conduisant son troupeau de brebis et il lui avait dit : « Soulevez le rocher ». Il a soulevé le rocher, pico el roca, avec un pic qui rappelle le coup de lance de Jésus : il a mis le pic, il a mis ses mains, il a soulevé ce rocher qui faisait vingt mètres de hauteur et l’eau est sortie. Aujourd’hui on peut boire l’eau de saint Joseph à Cotignac, et les gens font des pèlerinages de saint Joseph, descendent la colline de saint Joseph en silence et vont jusqu’à la colline de Marie.
Sanctuaire de la Sainte Famille, Le pape a autorisé que les premières Messes de toute l’histoire de l’Eglise pour ces enfants soient célébrées dans ce Sanctuaire.
L’évêque de l’époque, Monseigneur Madec, qui connaissait bien Rome – il venait de Rome – a fait faire ces cérémonies à Cotignac et les gens venaient de partout, de Bretagne, de Suisse… ils venaient donner leurs enfants, ils leur donnaient un prénom, les enfants étaient mis dans la Messe et incorporés au Corps mystique de l’Eglise par l’Eucharistie, et toutes les familles étaient entièrement libérées. Ça a été un phénomène inouï qui s’est passé dans ce Sanctuaire. Il fallait leur donner la grâce de justification qu’ils n’avaient pas reçue puisqu’ils n’avaient pas reçu le Baptême .
Après la mort on ne peut pas baptiser, mais l’Eglise peut utiliser son pouvoir des clés pour communiquer la surabondance de grâces eucharistiques et leur donner eucharistiquement le Baptême eucharistique, cette plongée à l’intérieur du Cœur de Jésus brûlant d’Amour pour ouvrir tous les temps, de sorte que leur innocence broyée non-née est transformée – puisque le Baptême nous transforme dans la Mort et la Résurrection du Christ eucharistique jusqu’à la fin du monde – en innocence triomphante divine invincible, et c’est comme cela que ces enfants deviennent les apôtres des derniers temps.
Les apôtres des derniers temps, c’est le secret de Marie. Les apôtres des derniers temps sont ceux qui sont les plus proches de son Immaculée Conception dans la Blessure du Cœur de l’Agneau immolé, dans sa Maternité au pied de la Croix.
Source : catholique du net ; https://gloria.tv/media/G5ov6xzP5aF
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
MAGNIFIQUE
merci @Isabelle-Marie pour ce morceau choisi !!
in memoria de ces enfants justifiés ou en attente de l'être ... ce sanctuaire prèsbde la Croix Glorieuse de Clermont Ferrant
que vient de photographier @Nathanael EssenCIEL à l'instant ...
azais- MEDIATEUR
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Le rôle des enfants
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Extrait de la vidéo : M ET LE 3 EME SECRET - LA VICTOIRE IMMACULÉE 5/5
(Transcription : de 38:39 à la fin)
C’est grâce à ces Messes dites à Cotignac que le pape a fini par préciser l’instant de l’animation, parce que beaucoup de prêtres et de théologiens disaient : « Il ne faut pas faire ça puisque l’Eglise n’a pas donné l’instant. Nous n’allons pas prier pour des enfants morts du jour 0 à la troisième semaine si l’âme spirituelle n’est là qu’à la troisième semaine, nous ne pouvons pas célébrer une liturgie dans l’Eglise catholique s’ils n’existent pas ».
C’est grâce à ces cérémonies-là, aux gens qui travaillaient, à Monseigneur Madec, aux Croix Glorieuses qui ont été plantées partout en l’honneur de ces enfants pour magnifier que leur Croix Glorieuse était plantée sur la terre, comme disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Je veux bien mourir maintenant mais à condition d’être sur la terre pour planter la Croix Glorieuse sur la terre infidèle de France ». Marthe Robin aussi disait : « Je veux planter la Croix Glorieuse sur cette terre de France, sur la terre des rois ». Les rois, c’est eux, les rois fraternels de l’univers.
Nous avions célébré ces Messes avant 1998, et le 24 février 1998 le pape proclamait l’instant de l’animation. En fait, ça a duré un peu moins de vingt ans avant que la Commission théologique internationale dise oui.
C'est par l’Eucharistie que les prêtres, les théologiens et les familles doivent comprendre petit à petit comment ces enfants rentrent de manière vivante, réelle, lumineuse et sainte dans la grâce sanctifiante pour être libérés du péché originel, sans pouvoir encore rentrer au Ciel parce qu’il faut que leur Amour surnaturel et méritoire augmente à force de pratiquer les vertus héroïques de patience, de pardon, de miséricorde, comme le petit enfant qui a désigné son avorteur. A force de le faire au milieu du monde, leur charité surnaturelle va augmenter. Et quand elle arrivera à un sommet inatteignable par les saints survivants de la terre, alors à ce moment-là le temps pourra s’ouvrir grâce à eux, l’Immaculée Conception pourra être donnée à toutes les conceptions d’innocence parfaite de tous les hommes de la terre. C’est grâce à eux que le temps va s’ouvrir.
C’est cela, le troisième secret.
Les océans, c’est-à-dire les temps, vont se soulever jusqu’à une centaine de mètres, c’est-à-dire le centuple de la grâce va recouvrir des centaines de millions d’innocents d’un jour à l’autre.
Vous me posiez la question : « Que pouvons-nous faire pour eux ? Que pouvons-nous faire avec eux ? Quel est leur rôle ? Quelle est leur mission ? »
Nous pouvons les aimer énormément, rentrer dans l’Amour inouï qui est en eux pour que nous nous en nourrissions avec eux, courir derrière eux comme disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. C’est cela qui fait la spiritualité de l’innocence de la famille, de l’Amour paternel de Dieu qui fait de nous des rois fraternels de l’univers et que nous avons avec eux toute autorité sur le mal du monde, et au dernier moment les temps vont s’ouvrir pour la prise de conscience du cinquième sceau de l’Apocalypse.
C’est cela, le troisième secret, il va y avoir l’Avertissement, le cinquième sceau de l’Apocalypse, cette grâce inouïe.
Marie-Alice. Grâce à eux.
Père Patrick. Grâce à eux, oui.
C’est pour cela que si vous avez eu un jour une fausse couche, si quelqu’un entend le Saint-Père, le Pape, parler de cela, vous pouvez aller sur internet, vous tapez « catholiquedu.net, liturgie pour enfants non-nés » [ http://catholiquedu.free.fr/indexmondenouveau.html ], vous allez voir tout ce que l’Eglise dit sur le mode opératoire : comment spirituellement, physiquement, de manière très pratique vous pouvez aider ces enfants-là à rentrer dans votre corps spirituel et puis participer au Corps mystique entier et vivant de Jésus vivant et entier dans leurs cellules staminales encore vivantes.
Parce qu’il y a quelque chose aussi : ce n’est pas dans le secret de Fatima mais c’est la science qui nous indique que quand une maman conçoit un bébé, il multiplie tout de suite ses cellules, il les multiplie des milliards de fois, et dès le départ, je dis bien dès le départ, il prend de ses cellules et il les déleste – comme quand un ballon s’élève et déleste –, il déleste des millions et des millions de cellules vivantes de sa mémoire, de l’innocence divine originelle, dans sa maman, et elles vont dans le névraxe, elles vont dans la moelle osseuse. Il y a donc dans la maman des cellules staminales vivantes de chacun de ses enfants conçus.[url=#_ftn1][1][/url]
Marie-Alice. C’est une trace ?
Père Patrick. Non seulement une trace, mais c’est vivant. C’est un peu comme l’enfant qui est encore vivant, l’avorteur croit qu’il est mort mais non, la main et la jambe sont séparées du corps mais il est toujours vivant, son âme est toujours vivante. C’est encore plus fort concernant le génome, c’est ce que le pape a révélé et enseigné le 24 février 1998.
Ces cellules staminales vivantes sont celle de l’enfant. Le Concile de Vienne [réuni d’octobre 1311 à mai 1312] avait déclaré que l’âme est la forme substantielle du corps. Or ce corps est vivant, donc comme le génome a en lui toutes les lois du déploiement de sa maturité morphogénétique, morphique, enfin de sa morphê, de sa forme, comme il est là vivant dans le sein de sa mère, son âme grandit. La durée de vie est de quarante-cinq à quarante-sept ans, dit le professeur Mancuso.
Pendant environ quarante-cinq ans, il y a quelque chose encore du sanctuaire de la vie de leur corps vivant qui est encore là, donc ils peuvent pointer le doigt spirituel, avoir le cœur spirituel, avoir la liberté du don, de l’échange de l’accueil et du don, et recevoir dans la grâce une puissance eucharistique phénoménale.
Cela, c’est en France que ça s’est fait, il ne faut pas se leurrer, parce que la France est le nouvel Israël de Dieu[url=#_ftn2][2][/url] sur la terre, l’Israël véritable de Dieu au milieu des nations, celui qui va obtenir l’ouverture des temps de manière à ce qu’il y ait un seul peuple de Dieu et un seul Pasteur et plus de nations. C’est pour cela que c’est lié à la Royauté.
La Royauté ne se met pas à genoux devant les valeurs de la déesse raison, de l’idolâtrie et de la cocaïne, la Royauté ne se met pas à genoux devant ceux qui veulent broyer le droit à la vie, broyer le droit de Dieu, dévaster la Paternité en elle-même dans son éternité et dans le temps.
C’est pour cela qu’il y a un lien, évidemment, entre les enfants non-nés et l’incorporation de ces enfants dans le Cœur eucharistique de Marie en un seul troupeau et un seul Pasteur.
Leur intégration dans le fruit du Sacrement de l’Eucharistie n’est pas possible si nous ne sommes pas dans l’Un, parce que la puissance spirituelle de l’enfant, là où elle est tout à fait elle-même dans l’Amour et la Lumière, c’est dans l’Un, dans la Memoria Dei.
Et donc tant que l’Eglise n’est pas dans l’unité de l’Un[url=#_ftn3][3][/url], du Corps mystique vivant et apostolique, elle n’aura pas autorité pour donner dans le pouvoir des clés de cette Eglise une, sainte, orthodoxe, catholique et apostolique, elle n’aura pas autorité pour intégrer de manière incarnée en plénitude de force, de lumière et de sainteté, ces myriades et ces myriades et ces myriades d’apôtres des derniers temps dans le Corps mystique de l’Eglise.
Marie demande qu’il y ait l’unité de toutes les Eglises apostoliques, et le Saint-Père est là pour confirmer cette unité. Cela va se passer en 2016, c’est prévu, c’est programmé. Il y a eu un travail prodigieux, réputé quasiment impossible.
Si on a organisé la stupide guerre d’Ukraine contre la Russie, c’est uniquement pour réactiver la haine entre les catholiques, les uniates et les orthodoxes, pour retarder l’unité, et effectivement ça l’a retardée d’un an et demi ou deux ans. C’était une bonne technique de la part des très mauvais de la terre.
Tout cela pour dire que si nous voulons savoir comment concrètement aider ces enfants, il faut avoir beaucoup d’Amour pour ces enfants qui ont énormément d’Amour vis-à-vis du papa et de la maman.
C’est pour cela que nous disions : « Confie tes enfants survivants à Marie, elle s’en occupera, mais toi, écoute, regarde, sens l’odeur, touche les cellules vivantes d’innocence, rentre sur cette terre immaculée, innocente, crucifiée de ces enfants, écoute-les dire : « Papa… Maman… Merci », prends-les, adopte-les, donne-leur un nom, fais-les vivre dans la grâce sanctifiante, partage-leur la lumière surnaturelle de la foi pour qu’ils soient justifiés par la foi avec tous les protestants du monde ».
Parce que par ce moyen-là, les protestants qui ne sont pas une Eglise vont pouvoir être intégrés à l’intérieur de la justification, l’unique justification de toute l’humanité baptisée.
Et c’est comme cela que le songe de saint Jean Bosco va se réaliser, tout va rentrer dans l’unique navire du Corps mystique vivant de Jésus entier avec l’Eucharistie, Marie et le Saint-Père.
C’est cela, la demande de Notre-Dame de Fatima.
Et toi, tu as ce petit garçon, cette petite fille, petit à petit tu vas t’en rendre compte, ils vont te devenir extrêmement proches, il va y avoir une complicité entre toi et ces enfants qui sont derrière toi, qui sont autour de toi, c’est extraordinaire !
Il faut lire le poème de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus sur ce ministère. La proximité, la complicité, la délicatesse, la compréhension, la lumière qu’elle reçoit de ces enfants-là, elle en a fait un poème le 28 décembre 1896 je crois, pour la fête des Saints Innocents. Ce poème est extraordinaire !
Elle chantait très bien, elle savait faire des musiques, elle savait faire des poèmes, elle était très douée, elle était très communicative. Elle était tellement habituée tous les jours et toutes les nuits de sa vie d’oraison à rentrer dans l’âme de l’innocence divine de l’Immaculée Conception dans ces enfants souriants qu’elle en avait fait sa spiritualité d’enfance universelle, de miséricorde pour le monde entier, et du coup elle fait ce poème.
Quand elle a chanté ce poème, le Ciel s’est ouvert dans la salle de chapitre. Vous connaissez cette histoire ou non ? Vous en avez entendu parler ?
Marie-Alice. Un peu.
Père Patrick. Ah c’est bien, je suis content que vous en ayez entendu parler. Le Ciel s’est ouvert, il y a eu une Pentecôte et toutes ces petites carmélites qui étaient là, les vieilles, les jeunes, ont commencé à s’ouvrir, la lumière est rentrée dans leur visage, leur visage s’est épanoui, elles ont commencé à chanter avec des gémissements, des joies. La mère abbesse a vu ça, elle a dit : « Le chapitre est terminé ! ».
Marie-Alice. Donc le poème a été interdit.
Père Patrick. C’est la seule fois qu’il y a eu une Pentecôte dans un Carmel, de toute l’histoire du Carmel, avec ces enfants. La mère abbesse a dit : « Votre poème, terminé, vous me le donnez ». Il a été interdit de publication, c’est le seul des écrits de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus docteur de l’Eglise qui n’est pas dans les livres de 1910, 1930, béatification, canonisation.
Il a fallu que le pape la proclame docteur de l’Eglise. C’est l’unique texte de Thérèse docteur de l’Eglise. S’il y en a pour lequel elle est docteur de l’Eglise universelle, c’est le texte pour ces Saints Innocents qui nous donne un peu sa manière à elle de vivre dans l’unité lumineuse de leur âme dans leur innocence triomphante divine invincible pour que la miséricorde de Dieu efface tout, reprenne tout et supplée à tout.
Est-ce que ce n’est pas ça aussi, le troisième secret ?
Le troisième secret peut s’interpréter de manière extrêmement catastrophique si nous ne faisons rien, mais de manière extrêmement pacifique si nous faisons tout ce qu’il faut. Les mêmes paroles peuvent signifier et la détresse la plus grande et l’allégresse la plus grande. Et cela, ça dépend de nous. Vous voyez bien que les cent ans, les délais se terminent bientôt, donc il faut que ça aille très vite.
Marie-Alice. Mais si on continue d’ignorer que ce génocide est un problème et que c’est grave ?
Père Patrick. Vous voulez l’ignorer, vous ?
Marie-Alice. Non, mais c’est dans l’air du temps de ne pas s’en rendre compte.
Père Patrick. Je ne sais pas comment vous êtes, mais moi je m’en rends compte. Si je regarde les statistiques officielles, depuis que je suis né, 1950, jusqu’à aujourd’hui, je fais un calcul sur les chiffres officiels des experts : nous sommes sept milliards d’êtres humains sur la terre et il y en a dix fois plus qui ne sont pas nés, donc le plus gros poids d’amour, de lumière, de vie et l’innocence crucifiée de l’humanité se trouve chez eux. L’Eglise a autorité sur l’humanité pour leur déverser les flots de la miséricorde, les flots de la grâce, les torrents de la vie surnaturelle pour qu’ils puissent devenir des membres vivants du Corps mystique vivant de Jésus vivant. Nous comprenons bien que c’est cela la priorité principale du combat eschatologique de l’Eglise. Et nous comprenons donc très bien, immédiatement, que la Vierge apparaisse en 1917 pour dire : « Maintenant allez-y mes enfants, ce sera le triomphe de mon Cœur Immaculé ».
Cela aussi c’est un secret : « Mon Cœur Immaculé triomphera », c’est-à-dire que l’interprétation catastrophique va être balayée, il n’y aura que l’interface qui va la recouvrir, qui est l’interface de l’innocence triomphante miséricordieuse. C’est le Diable qui sera châtié.
Mais c’est vrai que nous avons responsabilité quand même, et il ne faut pas croire que les papes ne font rien. On en a l’impression en regardant certains films et on risque alors de dire : « Si les papes font comme ça, je ne peux pas participer à cette Eglise ! » Attention, ce n’est pas ça. Le prêtre qui a aidé Pierre Barnérias à faire ce film célèbre la Messe trois fois par jour à Paris, il célèbre une Messe par jour pour baptiser tous les enfants qui ce jour-là rentrent dans la mission de l’innocence triomphante, il les baptise en leur donnant des prénoms tous les jours. C’est ce prêtre-là qui a aidé Pierre Barnérias. Mais c’est vrai, il a dit : « Oui, c’est bien, c’est important » parce qu’il savait qu’en déclenchant un film comme ça, les gens allaient pouvoir se dire : « Mais qu’y a-t-il derrière ce secret en vérité ? »
[url=#_ftnref1][1][/url] Sur http://www.newendocrinology.buzau.ro/beginning.256.html
Cristian Calcan, Mariana Calcan “New Endocrinology Medicine Sciences” Research Center, Buzau, ROMANIA, parlent des recherches du professeur Salvatore Mancuso présentées au Congrès “A l’aube de la vie humaine” (Zenith.org du 4 septembre 2000)
« Découverte étonnante au Congrès : Pendant la grossesse une mère subit des modifications qui seront permanentes, en raison de la présence de l'enfant dont elle "hérite" d'une certaine manière, des caractéristiques, et à travers l'enfant, également du père de l'enfant. C'est l'une des découverte étonnante qui sera présentée au Congrès sur "l'aube de la vie humaine" organisé par l'Institut de Gynécologie et d'Obstétrique de l'Université Catholique de Rome, dirigé par le professeur Salvatore Mancuso, qui aura lieu à Rome dans le cadre du Jubilé des professeurs universitaires. On savait déjà que l'enfant hérite 50 % de son patrimoine génétique, de sa mère, et que pendant la vie utérine la vie du fœtus est conditionnée par le fait qu'il "entende" le monde extérieur à travers le corps de la mère. Il est toutefois surprenant d'entendre que la mère subit des modifications à long terme à cause de la grossesse, liées à la "personne" de l'enfant et, indirectement au père de l'enfant. "Nous avons la preuve, a expliqué le professeur Mancuso au quotidien italien "Avvenire", qu'à partir de la cinquième semaine de gestation, c'est-à-dire lorsque la femme se rend compte qu'elle est enceinte, une infinité de messages passent de l'embryon à la mère à travers des substances chimiques comme les hormones, les neurotransmetteurs, etc. Ces informations servent à adapter l'organisme de la mère à la présence du nouvel être. On a par ailleurs découvert que l'embryon envoie des cellules staminales qui, grâce à la tolérance immunitaire de la mère envers l'enfant, colonisent la moelle maternelle dont elles ne se séparent plus. De là naissent par ailleurs des lymphocytes pour tout le reste de la vie de la femme".
- Vous parlez de cinquième semaine. Et avant ?
- A partir de la cinquième semaine il y a un passage de cellules mais les messages sont émis dès la conception. Dès la première phase de subdivision cellulaire, lorsque l’embryon passe à travers les trompes, il y a des transmissions par contact avec les tissus dans lesquels se meut l’embryon. Ensuite, après l’implantation dans l’utérus, le dialogue devient plus intense par voie sanguine et cellulaire et des substances chimiques entrent dans le sang de la mère. A la fin, les cellules staminales de l’enfant passent à la mère en grande quantité, aussi bien dans le cas de l’accouchement, spontané ou par césarienne, que dans le cas de l’avortement, spontané ou volontaire. Ces cellules s’implantent dans la moelle de la mère et produisent des lymphocytes qui ont une origine commune avec les cellules du système nerveux central, des récepteurs pour les neurotransmetteurs, et qui peuvent faire passer des messages que capte le système nerveux de la mère. Cela ouvre un champ de recherche surprenant : ce sont des informations extrêmement importantes sur les premières phases de la vie.
- Il est donc difficile d’établir des phases de développement de l’embryon de façon rigide ?
- Lorsque l’on fait une distinction entre l’embryon et le pré-embryon, on commet une grande erreur. Dans une phase aussi initiale on ne peut certes parler de système nerveux central, mais les messages que l’embryon envoie à la mère expriment des manifestations propres à l’espèce humaine. Les instruments utilisés sont des substances chimiques très spécialisées et des cellules comme les cellules staminales. Il faut rappeler que s’il n’y avait pas de communication, l’organisme de la mère rejetterait l’embryon. Le dialogue permet l’accueil parfait d’un organisme étranger à 50 % du patrimoine génétique de la mère. Les substances chimiques qui expriment les exigences concernant la nutrition et le métabolisme de l’embryon, à la mère, provoquent en elle une baisse immunitaire qui facile l’accueil du nouvel être.
- Combien de temps dure cette influence du fœtus sur la mère ?
- On a retrouvé des cellules staminales dans la mère jusqu’à trente ans après l’accouchement. On peut donc dire que la grossesse ne dure pas 40 semaines mais toute la vie de la femme. Cela doit aussi faire réfléchir lorsqu’on pense au cas des "mères porteuses". La mère qui accueille l’embryon, accueille un être dont le patrimoine génétique est à 100 % étranger au sien et qui va la "modifier" pour le reste de sa vie. Nous ne connaissons pas les conséquences à long terme de ces opérations. De nouvelles questions sont également en train de surgir concernant les techniques de fécondation artificielle de type hétérologue.
- L’idée que le père puisse transmettre quelque chose à la mère surprend également.
- Ce sont encore des domaines à explorer. Mais cela nous fait de toute évidence réfléchir à une nouvelle manière de concevoir la grossesse. Celle-ci crée indubitablement un lien étroit entre la femme et l’homme car l’enfant a 50 % des caractéristiques du père. Et les cellules staminales hématopoïétiques (retrouvées même dans le foie de la mère comme hépatocytes) vont dans la moelle et produisent des cellules filles, des lymphocytes et des neurotransmetteurs avec la capacité de dialoguer avec le système nerveux central de la mère. C’est un peu comme si les "pensées" de l’enfant passaient à la mère même plusieurs années après sa naissance. »
[url=#_ftnref2][2][/url] La France, nouvel Isräel de Dieu : par un acte notarié appelé la « triple donation » du 21 juin 1429, sainte Jeanne d’Arc reçut du dauphin son royaume, puis elle ajouta : « Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ, Jésus-Christ rend le royaume à Charles », lignes qui sont comme de véritables « Tables de la loi » de l’Israël du Nouveau Testament.
[url=#_ftnref3][3][/url] Quelques jours après l’enregistrement de cet entretien, le 13 juin 2015 le pape François, à la troisième retraite mondiale des prêtres, a abordé des questions épineuses comme le dialogue œcuménique : il a évoqué le scandale de la division des chrétiens, les fautes du passé lorsque l’on s’est entretués au nom de Dieu, la tension entre Rome, Constantinople et Moscou, il a exprimé ouvertement son accord pour étudier une date fixe pour Pâques afin que cette fête puisse être célébrée en même temps par les fidèles catholiques et orthodoxes.
Source : catholique du net ; https://gloria.tv/media/G5ov6xzP5aF
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Extrait de la vidéo : M ET LE 3 EME SECRET - LA VICTOIRE IMMACULÉE 5/5
(Transcription : de 38:39 à la fin)
C’est grâce à ces Messes dites à Cotignac que le pape a fini par préciser l’instant de l’animation, parce que beaucoup de prêtres et de théologiens disaient : « Il ne faut pas faire ça puisque l’Eglise n’a pas donné l’instant. Nous n’allons pas prier pour des enfants morts du jour 0 à la troisième semaine si l’âme spirituelle n’est là qu’à la troisième semaine, nous ne pouvons pas célébrer une liturgie dans l’Eglise catholique s’ils n’existent pas ».
C’est grâce à ces cérémonies-là, aux gens qui travaillaient, à Monseigneur Madec, aux Croix Glorieuses qui ont été plantées partout en l’honneur de ces enfants pour magnifier que leur Croix Glorieuse était plantée sur la terre, comme disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Je veux bien mourir maintenant mais à condition d’être sur la terre pour planter la Croix Glorieuse sur la terre infidèle de France ». Marthe Robin aussi disait : « Je veux planter la Croix Glorieuse sur cette terre de France, sur la terre des rois ». Les rois, c’est eux, les rois fraternels de l’univers.
Nous avions célébré ces Messes avant 1998, et le 24 février 1998 le pape proclamait l’instant de l’animation. En fait, ça a duré un peu moins de vingt ans avant que la Commission théologique internationale dise oui.
C'est par l’Eucharistie que les prêtres, les théologiens et les familles doivent comprendre petit à petit comment ces enfants rentrent de manière vivante, réelle, lumineuse et sainte dans la grâce sanctifiante pour être libérés du péché originel, sans pouvoir encore rentrer au Ciel parce qu’il faut que leur Amour surnaturel et méritoire augmente à force de pratiquer les vertus héroïques de patience, de pardon, de miséricorde, comme le petit enfant qui a désigné son avorteur. A force de le faire au milieu du monde, leur charité surnaturelle va augmenter. Et quand elle arrivera à un sommet inatteignable par les saints survivants de la terre, alors à ce moment-là le temps pourra s’ouvrir grâce à eux, l’Immaculée Conception pourra être donnée à toutes les conceptions d’innocence parfaite de tous les hommes de la terre. C’est grâce à eux que le temps va s’ouvrir.
C’est cela, le troisième secret.
Les océans, c’est-à-dire les temps, vont se soulever jusqu’à une centaine de mètres, c’est-à-dire le centuple de la grâce va recouvrir des centaines de millions d’innocents d’un jour à l’autre.
Vous me posiez la question : « Que pouvons-nous faire pour eux ? Que pouvons-nous faire avec eux ? Quel est leur rôle ? Quelle est leur mission ? »
Nous pouvons les aimer énormément, rentrer dans l’Amour inouï qui est en eux pour que nous nous en nourrissions avec eux, courir derrière eux comme disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. C’est cela qui fait la spiritualité de l’innocence de la famille, de l’Amour paternel de Dieu qui fait de nous des rois fraternels de l’univers et que nous avons avec eux toute autorité sur le mal du monde, et au dernier moment les temps vont s’ouvrir pour la prise de conscience du cinquième sceau de l’Apocalypse.
C’est cela, le troisième secret, il va y avoir l’Avertissement, le cinquième sceau de l’Apocalypse, cette grâce inouïe.
Marie-Alice. Grâce à eux.
Père Patrick. Grâce à eux, oui.
C’est pour cela que si vous avez eu un jour une fausse couche, si quelqu’un entend le Saint-Père, le Pape, parler de cela, vous pouvez aller sur internet, vous tapez « catholiquedu.net, liturgie pour enfants non-nés » [ http://catholiquedu.free.fr/indexmondenouveau.html ], vous allez voir tout ce que l’Eglise dit sur le mode opératoire : comment spirituellement, physiquement, de manière très pratique vous pouvez aider ces enfants-là à rentrer dans votre corps spirituel et puis participer au Corps mystique entier et vivant de Jésus vivant et entier dans leurs cellules staminales encore vivantes.
Parce qu’il y a quelque chose aussi : ce n’est pas dans le secret de Fatima mais c’est la science qui nous indique que quand une maman conçoit un bébé, il multiplie tout de suite ses cellules, il les multiplie des milliards de fois, et dès le départ, je dis bien dès le départ, il prend de ses cellules et il les déleste – comme quand un ballon s’élève et déleste –, il déleste des millions et des millions de cellules vivantes de sa mémoire, de l’innocence divine originelle, dans sa maman, et elles vont dans le névraxe, elles vont dans la moelle osseuse. Il y a donc dans la maman des cellules staminales vivantes de chacun de ses enfants conçus.[url=#_ftn1][1][/url]
Marie-Alice. C’est une trace ?
Père Patrick. Non seulement une trace, mais c’est vivant. C’est un peu comme l’enfant qui est encore vivant, l’avorteur croit qu’il est mort mais non, la main et la jambe sont séparées du corps mais il est toujours vivant, son âme est toujours vivante. C’est encore plus fort concernant le génome, c’est ce que le pape a révélé et enseigné le 24 février 1998.
Ces cellules staminales vivantes sont celle de l’enfant. Le Concile de Vienne [réuni d’octobre 1311 à mai 1312] avait déclaré que l’âme est la forme substantielle du corps. Or ce corps est vivant, donc comme le génome a en lui toutes les lois du déploiement de sa maturité morphogénétique, morphique, enfin de sa morphê, de sa forme, comme il est là vivant dans le sein de sa mère, son âme grandit. La durée de vie est de quarante-cinq à quarante-sept ans, dit le professeur Mancuso.
Pendant environ quarante-cinq ans, il y a quelque chose encore du sanctuaire de la vie de leur corps vivant qui est encore là, donc ils peuvent pointer le doigt spirituel, avoir le cœur spirituel, avoir la liberté du don, de l’échange de l’accueil et du don, et recevoir dans la grâce une puissance eucharistique phénoménale.
Cela, c’est en France que ça s’est fait, il ne faut pas se leurrer, parce que la France est le nouvel Israël de Dieu[url=#_ftn2][2][/url] sur la terre, l’Israël véritable de Dieu au milieu des nations, celui qui va obtenir l’ouverture des temps de manière à ce qu’il y ait un seul peuple de Dieu et un seul Pasteur et plus de nations. C’est pour cela que c’est lié à la Royauté.
La Royauté ne se met pas à genoux devant les valeurs de la déesse raison, de l’idolâtrie et de la cocaïne, la Royauté ne se met pas à genoux devant ceux qui veulent broyer le droit à la vie, broyer le droit de Dieu, dévaster la Paternité en elle-même dans son éternité et dans le temps.
C’est pour cela qu’il y a un lien, évidemment, entre les enfants non-nés et l’incorporation de ces enfants dans le Cœur eucharistique de Marie en un seul troupeau et un seul Pasteur.
Leur intégration dans le fruit du Sacrement de l’Eucharistie n’est pas possible si nous ne sommes pas dans l’Un, parce que la puissance spirituelle de l’enfant, là où elle est tout à fait elle-même dans l’Amour et la Lumière, c’est dans l’Un, dans la Memoria Dei.
Et donc tant que l’Eglise n’est pas dans l’unité de l’Un[url=#_ftn3][3][/url], du Corps mystique vivant et apostolique, elle n’aura pas autorité pour donner dans le pouvoir des clés de cette Eglise une, sainte, orthodoxe, catholique et apostolique, elle n’aura pas autorité pour intégrer de manière incarnée en plénitude de force, de lumière et de sainteté, ces myriades et ces myriades et ces myriades d’apôtres des derniers temps dans le Corps mystique de l’Eglise.
Marie demande qu’il y ait l’unité de toutes les Eglises apostoliques, et le Saint-Père est là pour confirmer cette unité. Cela va se passer en 2016, c’est prévu, c’est programmé. Il y a eu un travail prodigieux, réputé quasiment impossible.
Si on a organisé la stupide guerre d’Ukraine contre la Russie, c’est uniquement pour réactiver la haine entre les catholiques, les uniates et les orthodoxes, pour retarder l’unité, et effectivement ça l’a retardée d’un an et demi ou deux ans. C’était une bonne technique de la part des très mauvais de la terre.
Tout cela pour dire que si nous voulons savoir comment concrètement aider ces enfants, il faut avoir beaucoup d’Amour pour ces enfants qui ont énormément d’Amour vis-à-vis du papa et de la maman.
C’est pour cela que nous disions : « Confie tes enfants survivants à Marie, elle s’en occupera, mais toi, écoute, regarde, sens l’odeur, touche les cellules vivantes d’innocence, rentre sur cette terre immaculée, innocente, crucifiée de ces enfants, écoute-les dire : « Papa… Maman… Merci », prends-les, adopte-les, donne-leur un nom, fais-les vivre dans la grâce sanctifiante, partage-leur la lumière surnaturelle de la foi pour qu’ils soient justifiés par la foi avec tous les protestants du monde ».
Parce que par ce moyen-là, les protestants qui ne sont pas une Eglise vont pouvoir être intégrés à l’intérieur de la justification, l’unique justification de toute l’humanité baptisée.
Et c’est comme cela que le songe de saint Jean Bosco va se réaliser, tout va rentrer dans l’unique navire du Corps mystique vivant de Jésus entier avec l’Eucharistie, Marie et le Saint-Père.
C’est cela, la demande de Notre-Dame de Fatima.
Et toi, tu as ce petit garçon, cette petite fille, petit à petit tu vas t’en rendre compte, ils vont te devenir extrêmement proches, il va y avoir une complicité entre toi et ces enfants qui sont derrière toi, qui sont autour de toi, c’est extraordinaire !
Il faut lire le poème de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus sur ce ministère. La proximité, la complicité, la délicatesse, la compréhension, la lumière qu’elle reçoit de ces enfants-là, elle en a fait un poème le 28 décembre 1896 je crois, pour la fête des Saints Innocents. Ce poème est extraordinaire !
Elle chantait très bien, elle savait faire des musiques, elle savait faire des poèmes, elle était très douée, elle était très communicative. Elle était tellement habituée tous les jours et toutes les nuits de sa vie d’oraison à rentrer dans l’âme de l’innocence divine de l’Immaculée Conception dans ces enfants souriants qu’elle en avait fait sa spiritualité d’enfance universelle, de miséricorde pour le monde entier, et du coup elle fait ce poème.
Quand elle a chanté ce poème, le Ciel s’est ouvert dans la salle de chapitre. Vous connaissez cette histoire ou non ? Vous en avez entendu parler ?
Marie-Alice. Un peu.
Père Patrick. Ah c’est bien, je suis content que vous en ayez entendu parler. Le Ciel s’est ouvert, il y a eu une Pentecôte et toutes ces petites carmélites qui étaient là, les vieilles, les jeunes, ont commencé à s’ouvrir, la lumière est rentrée dans leur visage, leur visage s’est épanoui, elles ont commencé à chanter avec des gémissements, des joies. La mère abbesse a vu ça, elle a dit : « Le chapitre est terminé ! ».
Marie-Alice. Donc le poème a été interdit.
Père Patrick. C’est la seule fois qu’il y a eu une Pentecôte dans un Carmel, de toute l’histoire du Carmel, avec ces enfants. La mère abbesse a dit : « Votre poème, terminé, vous me le donnez ». Il a été interdit de publication, c’est le seul des écrits de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus docteur de l’Eglise qui n’est pas dans les livres de 1910, 1930, béatification, canonisation.
Il a fallu que le pape la proclame docteur de l’Eglise. C’est l’unique texte de Thérèse docteur de l’Eglise. S’il y en a pour lequel elle est docteur de l’Eglise universelle, c’est le texte pour ces Saints Innocents qui nous donne un peu sa manière à elle de vivre dans l’unité lumineuse de leur âme dans leur innocence triomphante divine invincible pour que la miséricorde de Dieu efface tout, reprenne tout et supplée à tout.
Est-ce que ce n’est pas ça aussi, le troisième secret ?
Le troisième secret peut s’interpréter de manière extrêmement catastrophique si nous ne faisons rien, mais de manière extrêmement pacifique si nous faisons tout ce qu’il faut. Les mêmes paroles peuvent signifier et la détresse la plus grande et l’allégresse la plus grande. Et cela, ça dépend de nous. Vous voyez bien que les cent ans, les délais se terminent bientôt, donc il faut que ça aille très vite.
Marie-Alice. Mais si on continue d’ignorer que ce génocide est un problème et que c’est grave ?
Père Patrick. Vous voulez l’ignorer, vous ?
Marie-Alice. Non, mais c’est dans l’air du temps de ne pas s’en rendre compte.
Père Patrick. Je ne sais pas comment vous êtes, mais moi je m’en rends compte. Si je regarde les statistiques officielles, depuis que je suis né, 1950, jusqu’à aujourd’hui, je fais un calcul sur les chiffres officiels des experts : nous sommes sept milliards d’êtres humains sur la terre et il y en a dix fois plus qui ne sont pas nés, donc le plus gros poids d’amour, de lumière, de vie et l’innocence crucifiée de l’humanité se trouve chez eux. L’Eglise a autorité sur l’humanité pour leur déverser les flots de la miséricorde, les flots de la grâce, les torrents de la vie surnaturelle pour qu’ils puissent devenir des membres vivants du Corps mystique vivant de Jésus vivant. Nous comprenons bien que c’est cela la priorité principale du combat eschatologique de l’Eglise. Et nous comprenons donc très bien, immédiatement, que la Vierge apparaisse en 1917 pour dire : « Maintenant allez-y mes enfants, ce sera le triomphe de mon Cœur Immaculé ».
Cela aussi c’est un secret : « Mon Cœur Immaculé triomphera », c’est-à-dire que l’interprétation catastrophique va être balayée, il n’y aura que l’interface qui va la recouvrir, qui est l’interface de l’innocence triomphante miséricordieuse. C’est le Diable qui sera châtié.
Mais c’est vrai que nous avons responsabilité quand même, et il ne faut pas croire que les papes ne font rien. On en a l’impression en regardant certains films et on risque alors de dire : « Si les papes font comme ça, je ne peux pas participer à cette Eglise ! » Attention, ce n’est pas ça. Le prêtre qui a aidé Pierre Barnérias à faire ce film célèbre la Messe trois fois par jour à Paris, il célèbre une Messe par jour pour baptiser tous les enfants qui ce jour-là rentrent dans la mission de l’innocence triomphante, il les baptise en leur donnant des prénoms tous les jours. C’est ce prêtre-là qui a aidé Pierre Barnérias. Mais c’est vrai, il a dit : « Oui, c’est bien, c’est important » parce qu’il savait qu’en déclenchant un film comme ça, les gens allaient pouvoir se dire : « Mais qu’y a-t-il derrière ce secret en vérité ? »
[url=#_ftnref1][1][/url] Sur http://www.newendocrinology.buzau.ro/beginning.256.html
Cristian Calcan, Mariana Calcan “New Endocrinology Medicine Sciences” Research Center, Buzau, ROMANIA, parlent des recherches du professeur Salvatore Mancuso présentées au Congrès “A l’aube de la vie humaine” (Zenith.org du 4 septembre 2000)
« Découverte étonnante au Congrès : Pendant la grossesse une mère subit des modifications qui seront permanentes, en raison de la présence de l'enfant dont elle "hérite" d'une certaine manière, des caractéristiques, et à travers l'enfant, également du père de l'enfant. C'est l'une des découverte étonnante qui sera présentée au Congrès sur "l'aube de la vie humaine" organisé par l'Institut de Gynécologie et d'Obstétrique de l'Université Catholique de Rome, dirigé par le professeur Salvatore Mancuso, qui aura lieu à Rome dans le cadre du Jubilé des professeurs universitaires. On savait déjà que l'enfant hérite 50 % de son patrimoine génétique, de sa mère, et que pendant la vie utérine la vie du fœtus est conditionnée par le fait qu'il "entende" le monde extérieur à travers le corps de la mère. Il est toutefois surprenant d'entendre que la mère subit des modifications à long terme à cause de la grossesse, liées à la "personne" de l'enfant et, indirectement au père de l'enfant. "Nous avons la preuve, a expliqué le professeur Mancuso au quotidien italien "Avvenire", qu'à partir de la cinquième semaine de gestation, c'est-à-dire lorsque la femme se rend compte qu'elle est enceinte, une infinité de messages passent de l'embryon à la mère à travers des substances chimiques comme les hormones, les neurotransmetteurs, etc. Ces informations servent à adapter l'organisme de la mère à la présence du nouvel être. On a par ailleurs découvert que l'embryon envoie des cellules staminales qui, grâce à la tolérance immunitaire de la mère envers l'enfant, colonisent la moelle maternelle dont elles ne se séparent plus. De là naissent par ailleurs des lymphocytes pour tout le reste de la vie de la femme".
- Vous parlez de cinquième semaine. Et avant ?
- A partir de la cinquième semaine il y a un passage de cellules mais les messages sont émis dès la conception. Dès la première phase de subdivision cellulaire, lorsque l’embryon passe à travers les trompes, il y a des transmissions par contact avec les tissus dans lesquels se meut l’embryon. Ensuite, après l’implantation dans l’utérus, le dialogue devient plus intense par voie sanguine et cellulaire et des substances chimiques entrent dans le sang de la mère. A la fin, les cellules staminales de l’enfant passent à la mère en grande quantité, aussi bien dans le cas de l’accouchement, spontané ou par césarienne, que dans le cas de l’avortement, spontané ou volontaire. Ces cellules s’implantent dans la moelle de la mère et produisent des lymphocytes qui ont une origine commune avec les cellules du système nerveux central, des récepteurs pour les neurotransmetteurs, et qui peuvent faire passer des messages que capte le système nerveux de la mère. Cela ouvre un champ de recherche surprenant : ce sont des informations extrêmement importantes sur les premières phases de la vie.
- Il est donc difficile d’établir des phases de développement de l’embryon de façon rigide ?
- Lorsque l’on fait une distinction entre l’embryon et le pré-embryon, on commet une grande erreur. Dans une phase aussi initiale on ne peut certes parler de système nerveux central, mais les messages que l’embryon envoie à la mère expriment des manifestations propres à l’espèce humaine. Les instruments utilisés sont des substances chimiques très spécialisées et des cellules comme les cellules staminales. Il faut rappeler que s’il n’y avait pas de communication, l’organisme de la mère rejetterait l’embryon. Le dialogue permet l’accueil parfait d’un organisme étranger à 50 % du patrimoine génétique de la mère. Les substances chimiques qui expriment les exigences concernant la nutrition et le métabolisme de l’embryon, à la mère, provoquent en elle une baisse immunitaire qui facile l’accueil du nouvel être.
- Combien de temps dure cette influence du fœtus sur la mère ?
- On a retrouvé des cellules staminales dans la mère jusqu’à trente ans après l’accouchement. On peut donc dire que la grossesse ne dure pas 40 semaines mais toute la vie de la femme. Cela doit aussi faire réfléchir lorsqu’on pense au cas des "mères porteuses". La mère qui accueille l’embryon, accueille un être dont le patrimoine génétique est à 100 % étranger au sien et qui va la "modifier" pour le reste de sa vie. Nous ne connaissons pas les conséquences à long terme de ces opérations. De nouvelles questions sont également en train de surgir concernant les techniques de fécondation artificielle de type hétérologue.
- L’idée que le père puisse transmettre quelque chose à la mère surprend également.
- Ce sont encore des domaines à explorer. Mais cela nous fait de toute évidence réfléchir à une nouvelle manière de concevoir la grossesse. Celle-ci crée indubitablement un lien étroit entre la femme et l’homme car l’enfant a 50 % des caractéristiques du père. Et les cellules staminales hématopoïétiques (retrouvées même dans le foie de la mère comme hépatocytes) vont dans la moelle et produisent des cellules filles, des lymphocytes et des neurotransmetteurs avec la capacité de dialoguer avec le système nerveux central de la mère. C’est un peu comme si les "pensées" de l’enfant passaient à la mère même plusieurs années après sa naissance. »
[url=#_ftnref2][2][/url] La France, nouvel Isräel de Dieu : par un acte notarié appelé la « triple donation » du 21 juin 1429, sainte Jeanne d’Arc reçut du dauphin son royaume, puis elle ajouta : « Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ, Jésus-Christ rend le royaume à Charles », lignes qui sont comme de véritables « Tables de la loi » de l’Israël du Nouveau Testament.
[url=#_ftnref3][3][/url] Quelques jours après l’enregistrement de cet entretien, le 13 juin 2015 le pape François, à la troisième retraite mondiale des prêtres, a abordé des questions épineuses comme le dialogue œcuménique : il a évoqué le scandale de la division des chrétiens, les fautes du passé lorsque l’on s’est entretués au nom de Dieu, la tension entre Rome, Constantinople et Moscou, il a exprimé ouvertement son accord pour étudier une date fixe pour Pâques afin que cette fête puisse être célébrée en même temps par les fidèles catholiques et orthodoxes.
Source : catholique du net ; https://gloria.tv/media/G5ov6xzP5aF
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
adoptons ou retrouvons nos enfants NON-NÉS car ils ont besoin de nous car ils ne peuvent plus rien faire par eux mêmes et pour eux mêmes , on les aidera ainsi à grandir en sainteté ce qu'ils n'ont pas eu le temps de faire sur terre .ils ont besoin de nous et de plus ils peuvent nous aider nous aussi à grandir en sainteté(l'Amour appelle l'Amour)Isabelle-Marie a écrit: Le rôle des enfants
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Extrait de la vidéo : M ET LE 3 EME SECRET - LA VICTOIRE IMMACULÉE 5/5
(Transcription : de 38:39 à la fin)
C’est grâce à ces Messes dites à Cotignac que le pape a fini par préciser l’instant de l’animation, parce que beaucoup de prêtres et de théologiens disaient : « Il ne faut pas faire ça puisque l’Eglise n’a pas donné l’instant. Nous n’allons pas prier pour des enfants morts du jour 0 à la troisième semaine si l’âme spirituelle n’est là qu’à la troisième semaine, nous ne pouvons pas célébrer une liturgie dans l’Eglise catholique s’ils n’existent pas ».
C’est grâce à ces cérémonies-là, aux gens qui travaillaient, à Monseigneur Madec, aux Croix Glorieuses qui ont été plantées partout en l’honneur de ces enfants pour magnifier que leur Croix Glorieuse était plantée sur la terre, comme disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Je veux bien mourir maintenant mais à condition d’être sur la terre pour planter la Croix Glorieuse sur la terre infidèle de France ». Marthe Robin aussi disait : « Je veux planter la Croix Glorieuse sur cette terre de France, sur la terre des rois ». Les rois, c’est eux, les rois fraternels de l’univers.
Nous avions célébré ces Messes avant 1998, et le 24 février 1998 le pape proclamait l’instant de l’animation. En fait, ça a duré un peu moins de vingt ans avant que la Commission théologique internationale dise oui.
C'est par l’Eucharistie que les prêtres, les théologiens et les familles doivent comprendre petit à petit comment ces enfants rentrent de manière vivante, réelle, lumineuse et sainte dans la grâce sanctifiante pour être libérés du péché originel, sans pouvoir encore rentrer au Ciel parce qu’il faut que leur Amour surnaturel et méritoire augmente à force de pratiquer les vertus héroïques de patience, de pardon, de miséricorde, comme le petit enfant qui a désigné son avorteur. A force de le faire au milieu du monde, leur charité surnaturelle va augmenter. Et quand elle arrivera à un sommet inatteignable par les saints survivants de la terre, alors à ce moment-là le temps pourra s’ouvrir grâce à eux, l’Immaculée Conception pourra être donnée à toutes les conceptions d’innocence parfaite de tous les hommes de la terre. C’est grâce à eux que le temps va s’ouvrir.
C’est cela, le troisième secret.
Les océans, c’est-à-dire les temps, vont se soulever jusqu’à une centaine de mètres, c’est-à-dire le centuple de la grâce va recouvrir des centaines de millions d’innocents d’un jour à l’autre.
Vous me posiez la question : « Que pouvons-nous faire pour eux ? Que pouvons-nous faire avec eux ? Quel est leur rôle ? Quelle est leur mission ? »
Nous pouvons les aimer énormément, rentrer dans l’Amour inouï qui est en eux pour que nous nous en nourrissions avec eux, courir derrière eux comme disait sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. C’est cela qui fait la spiritualité de l’innocence de la famille, de l’Amour paternel de Dieu qui fait de nous des rois fraternels de l’univers et que nous avons avec eux toute autorité sur le mal du monde, et au dernier moment les temps vont s’ouvrir pour la prise de conscience du cinquième sceau de l’Apocalypse.
C’est cela, le troisième secret, il va y avoir l’Avertissement, le cinquième sceau de l’Apocalypse, cette grâce inouïe.
Marie-Alice. Grâce à eux.
Père Patrick. Grâce à eux, oui.
C’est pour cela que si vous avez eu un jour une fausse couche, si quelqu’un entend le Saint-Père, le Pape, parler de cela, vous pouvez aller sur internet, vous tapez « catholiquedu.net, liturgie pour enfants non-nés » [ http://catholiquedu.free.fr/indexmondenouveau.html ], vous allez voir tout ce que l’Eglise dit sur le mode opératoire : comment spirituellement, physiquement, de manière très pratique vous pouvez aider ces enfants-là à rentrer dans votre corps spirituel et puis participer au Corps mystique entier et vivant de Jésus vivant et entier dans leurs cellules staminales encore vivantes.
Parce qu’il y a quelque chose aussi : ce n’est pas dans le secret de Fatima mais c’est la science qui nous indique que quand une maman conçoit un bébé, il multiplie tout de suite ses cellules, il les multiplie des milliards de fois, et dès le départ, je dis bien dès le départ, il prend de ses cellules et il les déleste – comme quand un ballon s’élève et déleste –, il déleste des millions et des millions de cellules vivantes de sa mémoire, de l’innocence divine originelle, dans sa maman, et elles vont dans le névraxe, elles vont dans la moelle osseuse. Il y a donc dans la maman des cellules staminales vivantes de chacun de ses enfants conçus.[url=#_ftn1][1][/url]
Marie-Alice. C’est une trace ?
Père Patrick. Non seulement une trace, mais c’est vivant. C’est un peu comme l’enfant qui est encore vivant, l’avorteur croit qu’il est mort mais non, la main et la jambe sont séparées du corps mais il est toujours vivant, son âme est toujours vivante. C’est encore plus fort concernant le génome, c’est ce que le pape a révélé et enseigné le 24 février 1998.
Ces cellules staminales vivantes sont celle de l’enfant. Le Concile de Vienne [réuni d’octobre 1311 à mai 1312] avait déclaré que l’âme est la forme substantielle du corps. Or ce corps est vivant, donc comme le génome a en lui toutes les lois du déploiement de sa maturité morphogénétique, morphique, enfin de sa morphê, de sa forme, comme il est là vivant dans le sein de sa mère, son âme grandit. La durée de vie est de quarante-cinq à quarante-sept ans, dit le professeur Mancuso.
Pendant environ quarante-cinq ans, il y a quelque chose encore du sanctuaire de la vie de leur corps vivant qui est encore là, donc ils peuvent pointer le doigt spirituel, avoir le cœur spirituel, avoir la liberté du don, de l’échange de l’accueil et du don, et recevoir dans la grâce une puissance eucharistique phénoménale.
Cela, c’est en France que ça s’est fait, il ne faut pas se leurrer, parce que la France est le nouvel Israël de Dieu[url=#_ftn2][2][/url] sur la terre, l’Israël véritable de Dieu au milieu des nations, celui qui va obtenir l’ouverture des temps de manière à ce qu’il y ait un seul peuple de Dieu et un seul Pasteur et plus de nations. C’est pour cela que c’est lié à la Royauté.
La Royauté ne se met pas à genoux devant les valeurs de la déesse raison, de l’idolâtrie et de la cocaïne, la Royauté ne se met pas à genoux devant ceux qui veulent broyer le droit à la vie, broyer le droit de Dieu, dévaster la Paternité en elle-même dans son éternité et dans le temps.
C’est pour cela qu’il y a un lien, évidemment, entre les enfants non-nés et l’incorporation de ces enfants dans le Cœur eucharistique de Marie en un seul troupeau et un seul Pasteur.
Leur intégration dans le fruit du Sacrement de l’Eucharistie n’est pas possible si nous ne sommes pas dans l’Un, parce que la puissance spirituelle de l’enfant, là où elle est tout à fait elle-même dans l’Amour et la Lumière, c’est dans l’Un, dans la Memoria Dei.
Et donc tant que l’Eglise n’est pas dans l’unité de l’Un[url=#_ftn3][3][/url], du Corps mystique vivant et apostolique, elle n’aura pas autorité pour donner dans le pouvoir des clés de cette Eglise une, sainte, orthodoxe, catholique et apostolique, elle n’aura pas autorité pour intégrer de manière incarnée en plénitude de force, de lumière et de sainteté, ces myriades et ces myriades et ces myriades d’apôtres des derniers temps dans le Corps mystique de l’Eglise.
Marie demande qu’il y ait l’unité de toutes les Eglises apostoliques, et le Saint-Père est là pour confirmer cette unité. Cela va se passer en 2016, c’est prévu, c’est programmé. Il y a eu un travail prodigieux, réputé quasiment impossible.
Si on a organisé la stupide guerre d’Ukraine contre la Russie, c’est uniquement pour réactiver la haine entre les catholiques, les uniates et les orthodoxes, pour retarder l’unité, et effectivement ça l’a retardée d’un an et demi ou deux ans. C’était une bonne technique de la part des très mauvais de la terre.
Tout cela pour dire que si nous voulons savoir comment concrètement aider ces enfants, il faut avoir beaucoup d’Amour pour ces enfants qui ont énormément d’Amour vis-à-vis du papa et de la maman.
C’est pour cela que nous disions : « Confie tes enfants survivants à Marie, elle s’en occupera, mais toi, écoute, regarde, sens l’odeur, touche les cellules vivantes d’innocence, rentre sur cette terre immaculée, innocente, crucifiée de ces enfants, écoute-les dire : « Papa… Maman… Merci », prends-les, adopte-les, donne-leur un nom, fais-les vivre dans la grâce sanctifiante, partage-leur la lumière surnaturelle de la foi pour qu’ils soient justifiés par la foi avec tous les protestants du monde ».
Parce que par ce moyen-là, les protestants qui ne sont pas une Eglise vont pouvoir être intégrés à l’intérieur de la justification, l’unique justification de toute l’humanité baptisée.
Et c’est comme cela que le songe de saint Jean Bosco va se réaliser, tout va rentrer dans l’unique navire du Corps mystique vivant de Jésus entier avec l’Eucharistie, Marie et le Saint-Père.
C’est cela, la demande de Notre-Dame de Fatima.
Et toi, tu as ce petit garçon, cette petite fille, petit à petit tu vas t’en rendre compte, ils vont te devenir extrêmement proches, il va y avoir une complicité entre toi et ces enfants qui sont derrière toi, qui sont autour de toi, c’est extraordinaire !
Il faut lire le poème de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus sur ce ministère. La proximité, la complicité, la délicatesse, la compréhension, la lumière qu’elle reçoit de ces enfants-là, elle en a fait un poème le 28 décembre 1896 je crois, pour la fête des Saints Innocents. Ce poème est extraordinaire !
Elle chantait très bien, elle savait faire des musiques, elle savait faire des poèmes, elle était très douée, elle était très communicative. Elle était tellement habituée tous les jours et toutes les nuits de sa vie d’oraison à rentrer dans l’âme de l’innocence divine de l’Immaculée Conception dans ces enfants souriants qu’elle en avait fait sa spiritualité d’enfance universelle, de miséricorde pour le monde entier, et du coup elle fait ce poème.
Quand elle a chanté ce poème, le Ciel s’est ouvert dans la salle de chapitre. Vous connaissez cette histoire ou non ? Vous en avez entendu parler ?
Marie-Alice. Un peu.
Père Patrick. Ah c’est bien, je suis content que vous en ayez entendu parler. Le Ciel s’est ouvert, il y a eu une Pentecôte et toutes ces petites carmélites qui étaient là, les vieilles, les jeunes, ont commencé à s’ouvrir, la lumière est rentrée dans leur visage, leur visage s’est épanoui, elles ont commencé à chanter avec des gémissements, des joies. La mère abbesse a vu ça, elle a dit : « Le chapitre est terminé ! ».
Marie-Alice. Donc le poème a été interdit.
Père Patrick. C’est la seule fois qu’il y a eu une Pentecôte dans un Carmel, de toute l’histoire du Carmel, avec ces enfants. La mère abbesse a dit : « Votre poème, terminé, vous me le donnez ». Il a été interdit de publication, c’est le seul des écrits de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus docteur de l’Eglise qui n’est pas dans les livres de 1910, 1930, béatification, canonisation.
Il a fallu que le pape la proclame docteur de l’Eglise. C’est l’unique texte de Thérèse docteur de l’Eglise. S’il y en a pour lequel elle est docteur de l’Eglise universelle, c’est le texte pour ces Saints Innocents qui nous donne un peu sa manière à elle de vivre dans l’unité lumineuse de leur âme dans leur innocence triomphante divine invincible pour que la miséricorde de Dieu efface tout, reprenne tout et supplée à tout.
Est-ce que ce n’est pas ça aussi, le troisième secret ?
Le troisième secret peut s’interpréter de manière extrêmement catastrophique si nous ne faisons rien, mais de manière extrêmement pacifique si nous faisons tout ce qu’il faut. Les mêmes paroles peuvent signifier et la détresse la plus grande et l’allégresse la plus grande. Et cela, ça dépend de nous. Vous voyez bien que les cent ans, les délais se terminent bientôt, donc il faut que ça aille très vite.
Marie-Alice. Mais si on continue d’ignorer que ce génocide est un problème et que c’est grave ?
Père Patrick. Vous voulez l’ignorer, vous ?
Marie-Alice. Non, mais c’est dans l’air du temps de ne pas s’en rendre compte.
Père Patrick. Je ne sais pas comment vous êtes, mais moi je m’en rends compte. Si je regarde les statistiques officielles, depuis que je suis né, 1950, jusqu’à aujourd’hui, je fais un calcul sur les chiffres officiels des experts : nous sommes sept milliards d’êtres humains sur la terre et il y en a dix fois plus qui ne sont pas nés, donc le plus gros poids d’amour, de lumière, de vie et l’innocence crucifiée de l’humanité se trouve chez eux. L’Eglise a autorité sur l’humanité pour leur déverser les flots de la miséricorde, les flots de la grâce, les torrents de la vie surnaturelle pour qu’ils puissent devenir des membres vivants du Corps mystique vivant de Jésus vivant. Nous comprenons bien que c’est cela la priorité principale du combat eschatologique de l’Eglise. Et nous comprenons donc très bien, immédiatement, que la Vierge apparaisse en 1917 pour dire : « Maintenant allez-y mes enfants, ce sera le triomphe de mon Cœur Immaculé ».
Cela aussi c’est un secret : « Mon Cœur Immaculé triomphera », c’est-à-dire que l’interprétation catastrophique va être balayée, il n’y aura que l’interface qui va la recouvrir, qui est l’interface de l’innocence triomphante miséricordieuse. C’est le Diable qui sera châtié.
Mais c’est vrai que nous avons responsabilité quand même, et il ne faut pas croire que les papes ne font rien. On en a l’impression en regardant certains films et on risque alors de dire : « Si les papes font comme ça, je ne peux pas participer à cette Eglise ! » Attention, ce n’est pas ça. Le prêtre qui a aidé Pierre Barnérias à faire ce film célèbre la Messe trois fois par jour à Paris, il célèbre une Messe par jour pour baptiser tous les enfants qui ce jour-là rentrent dans la mission de l’innocence triomphante, il les baptise en leur donnant des prénoms tous les jours. C’est ce prêtre-là qui a aidé Pierre Barnérias. Mais c’est vrai, il a dit : « Oui, c’est bien, c’est important » parce qu’il savait qu’en déclenchant un film comme ça, les gens allaient pouvoir se dire : « Mais qu’y a-t-il derrière ce secret en vérité ? »
[url=#_ftnref1][1][/url] Sur http://www.newendocrinology.buzau.ro/beginning.256.html
Cristian Calcan, Mariana Calcan “New Endocrinology Medicine Sciences” Research Center, Buzau, ROMANIA, parlent des recherches du professeur Salvatore Mancuso présentées au Congrès “A l’aube de la vie humaine” (Zenith.org du 4 septembre 2000)
« Découverte étonnante au Congrès : Pendant la grossesse une mère subit des modifications qui seront permanentes, en raison de la présence de l'enfant dont elle "hérite" d'une certaine manière, des caractéristiques, et à travers l'enfant, également du père de l'enfant. C'est l'une des découverte étonnante qui sera présentée au Congrès sur "l'aube de la vie humaine" organisé par l'Institut de Gynécologie et d'Obstétrique de l'Université Catholique de Rome, dirigé par le professeur Salvatore Mancuso, qui aura lieu à Rome dans le cadre du Jubilé des professeurs universitaires. On savait déjà que l'enfant hérite 50 % de son patrimoine génétique, de sa mère, et que pendant la vie utérine la vie du fœtus est conditionnée par le fait qu'il "entende" le monde extérieur à travers le corps de la mère. Il est toutefois surprenant d'entendre que la mère subit des modifications à long terme à cause de la grossesse, liées à la "personne" de l'enfant et, indirectement au père de l'enfant. "Nous avons la preuve, a expliqué le professeur Mancuso au quotidien italien "Avvenire", qu'à partir de la cinquième semaine de gestation, c'est-à-dire lorsque la femme se rend compte qu'elle est enceinte, une infinité de messages passent de l'embryon à la mère à travers des substances chimiques comme les hormones, les neurotransmetteurs, etc. Ces informations servent à adapter l'organisme de la mère à la présence du nouvel être. On a par ailleurs découvert que l'embryon envoie des cellules staminales qui, grâce à la tolérance immunitaire de la mère envers l'enfant, colonisent la moelle maternelle dont elles ne se séparent plus. De là naissent par ailleurs des lymphocytes pour tout le reste de la vie de la femme".
- Vous parlez de cinquième semaine. Et avant ?
- A partir de la cinquième semaine il y a un passage de cellules mais les messages sont émis dès la conception. Dès la première phase de subdivision cellulaire, lorsque l’embryon passe à travers les trompes, il y a des transmissions par contact avec les tissus dans lesquels se meut l’embryon. Ensuite, après l’implantation dans l’utérus, le dialogue devient plus intense par voie sanguine et cellulaire et des substances chimiques entrent dans le sang de la mère. A la fin, les cellules staminales de l’enfant passent à la mère en grande quantité, aussi bien dans le cas de l’accouchement, spontané ou par césarienne, que dans le cas de l’avortement, spontané ou volontaire. Ces cellules s’implantent dans la moelle de la mère et produisent des lymphocytes qui ont une origine commune avec les cellules du système nerveux central, des récepteurs pour les neurotransmetteurs, et qui peuvent faire passer des messages que capte le système nerveux de la mère. Cela ouvre un champ de recherche surprenant : ce sont des informations extrêmement importantes sur les premières phases de la vie.
- Il est donc difficile d’établir des phases de développement de l’embryon de façon rigide ?
- Lorsque l’on fait une distinction entre l’embryon et le pré-embryon, on commet une grande erreur. Dans une phase aussi initiale on ne peut certes parler de système nerveux central, mais les messages que l’embryon envoie à la mère expriment des manifestations propres à l’espèce humaine. Les instruments utilisés sont des substances chimiques très spécialisées et des cellules comme les cellules staminales. Il faut rappeler que s’il n’y avait pas de communication, l’organisme de la mère rejetterait l’embryon. Le dialogue permet l’accueil parfait d’un organisme étranger à 50 % du patrimoine génétique de la mère. Les substances chimiques qui expriment les exigences concernant la nutrition et le métabolisme de l’embryon, à la mère, provoquent en elle une baisse immunitaire qui facile l’accueil du nouvel être.
- Combien de temps dure cette influence du fœtus sur la mère ?
- On a retrouvé des cellules staminales dans la mère jusqu’à trente ans après l’accouchement. On peut donc dire que la grossesse ne dure pas 40 semaines mais toute la vie de la femme. Cela doit aussi faire réfléchir lorsqu’on pense au cas des "mères porteuses". La mère qui accueille l’embryon, accueille un être dont le patrimoine génétique est à 100 % étranger au sien et qui va la "modifier" pour le reste de sa vie. Nous ne connaissons pas les conséquences à long terme de ces opérations. De nouvelles questions sont également en train de surgir concernant les techniques de fécondation artificielle de type hétérologue.
- L’idée que le père puisse transmettre quelque chose à la mère surprend également.
- Ce sont encore des domaines à explorer. Mais cela nous fait de toute évidence réfléchir à une nouvelle manière de concevoir la grossesse. Celle-ci crée indubitablement un lien étroit entre la femme et l’homme car l’enfant a 50 % des caractéristiques du père. Et les cellules staminales hématopoïétiques (retrouvées même dans le foie de la mère comme hépatocytes) vont dans la moelle et produisent des cellules filles, des lymphocytes et des neurotransmetteurs avec la capacité de dialoguer avec le système nerveux central de la mère. C’est un peu comme si les "pensées" de l’enfant passaient à la mère même plusieurs années après sa naissance. »
[url=#_ftnref2][2][/url] La France, nouvel Isräel de Dieu : par un acte notarié appelé la « triple donation » du 21 juin 1429, sainte Jeanne d’Arc reçut du dauphin son royaume, puis elle ajouta : « Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ, Jésus-Christ rend le royaume à Charles », lignes qui sont comme de véritables « Tables de la loi » de l’Israël du Nouveau Testament.
[url=#_ftnref3][3][/url] Quelques jours après l’enregistrement de cet entretien, le 13 juin 2015 le pape François, à la troisième retraite mondiale des prêtres, a abordé des questions épineuses comme le dialogue œcuménique : il a évoqué le scandale de la division des chrétiens, les fautes du passé lorsque l’on s’est entretués au nom de Dieu, la tension entre Rome, Constantinople et Moscou, il a exprimé ouvertement son accord pour étudier une date fixe pour Pâques afin que cette fête puisse être célébrée en même temps par les fidèles catholiques et orthodoxes.
Source : catholique du net ; https://gloria.tv/media/G5ov6xzP5aF
je les compare un peu aux âmes du purgatoire qui ne peuvent plus rien faire pour eux mêmes non plus.
brigitte57- Avec le Pape François
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Le Pape François a dit :
"l’unique chose que désire l’Église catholique, et que je cherche comme Évêque de Rome, « l’Église qui préside dans la charité », c’est la communion avec les Églises orthodoxes"
Istanboul, 30 novembre 2014
Prions pour que le vœu de notre Pape, qui répond à ce que demande le Ciel, à savoir que le Corps mystique du Christ, forme une unique Tunique sans couture, un seul troupeau, un seul Pasteur, se réalise pleinement, afin que ces tout-petits, apôtres des derniers temps puissent pleinement jouer leur rôle dans l'Église, et que puisse enfin triompher le Coeur Immaculé de Marie :
"C’est pour cela qu’il y a un lien, évidemment, entre les enfants non-nés et l’incorporation de ces enfants dans le Cœur eucharistique de Marie en un seul troupeau et un seul Pasteur.
Leur intégration dans le fruit du Sacrement de l’Eucharistie n’est pas possible si nous ne sommes pas dans l’Un, parce que la puissance spirituelle de l’enfant, là où elle est tout à fait elle-même dans l’Amour et la Lumière, c’est dans l’Un, dans la Memoria Dei.
Et donc tant que l’Eglise n’est pas dans l’unité de l’Un, du Corps mystique vivant et apostolique, elle n’aura pas autorité pour donner dans le pouvoir des clés de cette Eglise une, sainte, orthodoxe, catholique et apostolique, elle n’aura pas autorité pour intégrer de manière incarnée en plénitude de force, de lumière et de sainteté, ces myriades et ces myriades et ces myriades d’apôtres des derniers temps dans le Corps mystique de l’Eglise.
Marie demande qu’il y ait l’unité de toutes les Eglises apostoliques, et le Saint-Père est là pour confirmer cette unité. Cela va se passer en 2016, c’est prévu, c’est programmé. Il y a eu un travail prodigieux, réputé quasiment impossible" (extrait de la vidéo : M et le 3è secret, dernière partie)
"l’unique chose que désire l’Église catholique, et que je cherche comme Évêque de Rome, « l’Église qui préside dans la charité », c’est la communion avec les Églises orthodoxes"
Istanboul, 30 novembre 2014
Prions pour que le vœu de notre Pape, qui répond à ce que demande le Ciel, à savoir que le Corps mystique du Christ, forme une unique Tunique sans couture, un seul troupeau, un seul Pasteur, se réalise pleinement, afin que ces tout-petits, apôtres des derniers temps puissent pleinement jouer leur rôle dans l'Église, et que puisse enfin triompher le Coeur Immaculé de Marie :
"C’est pour cela qu’il y a un lien, évidemment, entre les enfants non-nés et l’incorporation de ces enfants dans le Cœur eucharistique de Marie en un seul troupeau et un seul Pasteur.
Leur intégration dans le fruit du Sacrement de l’Eucharistie n’est pas possible si nous ne sommes pas dans l’Un, parce que la puissance spirituelle de l’enfant, là où elle est tout à fait elle-même dans l’Amour et la Lumière, c’est dans l’Un, dans la Memoria Dei.
Et donc tant que l’Eglise n’est pas dans l’unité de l’Un, du Corps mystique vivant et apostolique, elle n’aura pas autorité pour donner dans le pouvoir des clés de cette Eglise une, sainte, orthodoxe, catholique et apostolique, elle n’aura pas autorité pour intégrer de manière incarnée en plénitude de force, de lumière et de sainteté, ces myriades et ces myriades et ces myriades d’apôtres des derniers temps dans le Corps mystique de l’Eglise.
Marie demande qu’il y ait l’unité de toutes les Eglises apostoliques, et le Saint-Père est là pour confirmer cette unité. Cela va se passer en 2016, c’est prévu, c’est programmé. Il y a eu un travail prodigieux, réputé quasiment impossible" (extrait de la vidéo : M et le 3è secret, dernière partie)
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
LA RUSSIE REPANDRA SES ERREURS A TRAVERS LE MONDE
Si on écoute mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix
Les erreurs répandues par la Russie, comment ces erreurs s’opposent à Dieu, la mise en garde de l’Eglise contre ces erreurs.
C’est le 13 juillet 1917 que Notre Dame, à Fatima, dévoile aux petits voyants, le plan diabolique en préparation. La perte des âmes (Montrée par la vision de l’enfer ou les âmes tombent déjà en tourbillons) ; Puis les erreurs qu’un pays répandra à travers le monde (Le matérialisme athée répandu par la Russie) et le moyen divin pour contrer ce plan (La consécration de ce pays à son Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois)
Quelques jours plus tard, le 25 octobre 1917, il y juste cent ans ce jour, en Russie, le gouvernement provisoire était renversé et remplacé par un Conseil des commissaires du peuple, dominé par les bolcheviks. C’était la naissance officielle de la ‘’Révolution d’octobre’’ qui allait répandre ses erreurs dans le monde comme venait de l’annoncer Notre-Dame.
I : Quelles erreurs la Russie répandra-t-elle dans le monde ?
À la base de la Révolution Russe et de sa diffusion mondiale, un homme : Karl Marx. Né en 1818 à Trêves. il élabora une philosophie : le matérialisme dialectique.
Marx affirmait que la matière est mouvement, elle se meut, se développe, évolue et se transforme elle-même. Pour lui ce n’est pas la Providence qui conduit l’histoire, mais un mouvement aveugle qui anime la matière.
Marx veut éliminer l’idée de création de la conscience de l’homme, pour lui, le principe créateur du monde c’est la matière en évolution et l’essence de la matière, c’est le conflit, la haine. L’athéisme ici n’est plus une simple négation de Dieu. Il est l’affirmation de la nature et de l’homme comme réalité totale, comme devenir fondamental.
Ce que les hommes appellent bien ou mal ne sont que des moyens : c’est la dialectique, c’est-à-dire qu’il n’y a de réel que le changement qui s’établit dans la contradiction, en remportant l’adhésion de l’ennemi.
II - Pourquoi la sainte vierge conditionne-t-elle l’échec de ces erreurs à la consécration à son Cœur Immaculé. ?
1 C’est en contemplant le cœur immaculé de Marie que l’on comprend la malice de la philosophie marxiste, car en contemplant le cœur de Marie, on trouve Dieu.
À Fatima, lors de la deuxième apparition la Vierge ouvrit d’un geste ses mains jointes devant son Cœur, et les enfants de Fatima se virent en Dieu plus nettement que dans un miroir. Là était la très Sainte Trinité : le Père vivant, engendrant son Verbe, la deuxième personne, qui dans un élan de gratitude s’élance vers le Père, donnant naissance par ce mouvement à l’amour incréé, la troisième personne de la Sainte Trinité. Cet échange perpétuel d’amour était un brasier de charité que François décrivait ainsi :
« Nous étions comme en feu dans cette lumière qui est Dieu, mais nous ne brûlions pas » de cette contemplation du Cœur de Marie, François en est sorti transformé, sanctifié.
« Comment est Dieu ? » disait-il « Il est si beau que nous ne pouvons le dire. ».
Jacinthe, décrivait cette contemplation comme une communication d’amour, un brasier de charité :
« Il me semble que j’ai une flamme dans la poitrine, mais une flamme qui ne brûle pas. » « Si je pouvais mettre dans le cœur de tous ce que je sens là-dedans, qui me fait tant aimer le cœur de Jésus et de Marie ! ». (Sa réflexion note aussi l’indissoluble union de charité des cœurs de Jésus et de Marie.)
2- Que trouve-t-on au centre de la philosophie marxiste ?
On découvre une trilogie, singerie de la sainte trinité, dont la dialectique est le ressort par lequel l’humanité s’engendre seule :
La thèse, première phase, engendre l’antithèse en la détruisant dans un conflit, deuxième phase, qui elle-même va se retourner contre sa propre source pour l’anéantir en générant la haine, troisième phase.
Ce mouvement de conflit constant est le moteur de la création. Dans cette vision, le péché n’est pas la conséquence du mal, mais la condition de progrès, il est la condition du bien. Le mal, la haine le principe de ‘’tout bien’’
Marcel Clément (1921-2005) synthétisait ainsi :
Le ‘’cœur ‘’ de la doctrine communiste oppose au Dieu créateur, l’humanité auto créatrice.
À la Trinité, mystères de l’Amour, il oppose la dialectique mystère de la haine.
À l’esprit de prière, de pénitence, de sacrifices, il oppose les passions, l’envie, la concupiscence, la vengeance.
À la vie de la grâce, il oppose la persécution des chrétiens et la destruction de l’image de Dieu dans l’homme.
A la liberté des enfants de Dieu, il oppose la servitude, l’esclavage des passions.
A la civilisation chrétienne, il oppose la barbarie.
L’acte propre de l’homme dans la conception chrétienne, c’est l’union de son intelligence à l’intelligence de Dieu, c’est l’union de sa volonté à la volonté de Dieu. C’est une religion d’amour, parce qu’elle fait l’unité des esprits dans la vérité et l’union des cœurs dans la charité.
L’acte propre de l’homme dans la conception marxiste c’est la subversion, c’est-à-dire la destruction perpétuelle de l’ordre. C’est la matière pensante en évolution capable de créer elle-même par la haine et le conflit, déifiant ainsi l’humanité collective. La lecture de Marx est un poison subtil qui déforme l’intelligence et oriente la volonté vers le refus de toute charité. (Fin de citation de Marcel Clément)
Benoit XV dès 1919 engagea une politique de compromis avec la Russie, et Pie XI (1922-1939) continua dans cette voie pour venir en aide aux populations victimes de la famine, en s’appuyant sur le père d’Herbigny, spécialiste des affaires Russes. Lorsque la demande de consécration de la Russie lui arriva, en 1930, l’action de Mgr d’Herbigny se poursuivait et on pense que Pie XI ne voulut pas déplaire à son principal intervenant dans cette affaire. (Nous en reparlerons) Il réalisa en 1933 que les Russes le manœuvraient et la guerre d’Espagne débutée en 1936 acheva de le convaincre du vrai danger du communisme.
3 La mise en garde de l'Eglise
C’est le 19 mars 1937 que Pie XI publiera l'encyclique Divini Redemptoris . ‘ ‘’ Le communisme est intrinsèquement pervers, et l'on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne’’(DR 58)
A la faveur de la seconde guerre mondiale, les erreurs de la Russie connurent une nouvelle expansion et la France fut protégée par Notre Dame qui en décembre 1947 apparut à l’Ile Bouchard demandant que l’on fit ‘’prier les enfants pour la France qui en avait grand besoin’’. Nous en reparlerons.
Pie XII continuera ces mises en garde et l’accord de Metz, passé le 13 août 1962 entre le cardinal Tisserand et Mgr Nicodéme montrera l’influence, à cette époque, de la Russie qui réussit à ne pas faire condamner le communisme au concile Vatican II en échange de la participation de représentant de l’Eglise orthodoxe. C’est le cardinal Achille Glorieux, secrétaire de la commission mixte responsable de la préparation et de la révision du schéma sur ‘’l’Eglise dans le monde moderne’’ et correspondant du journal catholique français ‘’ La croix’’ qui reçut le 11 novembre 1965 une pétition signée de 435 pères conciliaires. Ce document demandait la condamnation officielle du communisme. Il ne transmit pas la pétition aux commissions travaillant sur le sujet ‘’pour ne pas gêner leur travail’’. Ainsi, une seule personne réussit à ne pas faire condamner le communisme et le père Ralph Wiltgen, auteur de ‘’ Le Rhin se jette dans le Tibre, ou le concile inconnu ‘’, première édition en 1967 aux Etats Unis, écrira ‘’que c’était une des plus grandes tragédies du concile’’ (Commentaire dans son agence ‘’Divine World’’).'' Il ne fait aucun doute que le communisme, par une gigantesque propagande, a retourné en sa faveur le silence du concile, établissant auprès des fidèles une terrible confusion. Lucie avait écrit une lettre au pape Pie XII le 6 juin 1958. ‘’ … Je dois dire que dans les années 1960 le communisme atteindra sa plus grande force. ......... Dieu veut qu’on fasse entendre dans le monde, comme un écho à la Sienne, ma propre voix, exposant ce que fut et ce qu’est le message de Fatima concernant Dieu et les âmes, dans le temps et l’éternité, afin d’éclairer les esprits sur le chemin de la vie chrétienne qu’ils doivent suivre et sur les erreurs dont ils doivent s’éloigner, afin qu’ils ne se laissent pas tromper par de fausse doctrines.'' 4 mois plus tard, Pie XII décédait.
A la fin de 1959, le saint Office imposa à sœur Lucie des conditions plus strictes d’isolement.
La consécration incomplète de la Russie au Cœur Immaculé de Marie par St Jean Paul II le 25 mars 1984 entraîna la chute du mur de Berlin 5 ans plus tard. Par contre le matérialisme athée domine maintenant une grande partie du monde.
Gardons espoir, car Notre Dame a dit : A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.
Mais en attendant, combien d’âmes perdues suite aux erreurs répandues par la Russie…..
- Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice :
"O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".
Source : Cap Fatima 2017
Si on écoute mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix
Les erreurs répandues par la Russie, comment ces erreurs s’opposent à Dieu, la mise en garde de l’Eglise contre ces erreurs.
C’est le 13 juillet 1917 que Notre Dame, à Fatima, dévoile aux petits voyants, le plan diabolique en préparation. La perte des âmes (Montrée par la vision de l’enfer ou les âmes tombent déjà en tourbillons) ; Puis les erreurs qu’un pays répandra à travers le monde (Le matérialisme athée répandu par la Russie) et le moyen divin pour contrer ce plan (La consécration de ce pays à son Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois)
Quelques jours plus tard, le 25 octobre 1917, il y juste cent ans ce jour, en Russie, le gouvernement provisoire était renversé et remplacé par un Conseil des commissaires du peuple, dominé par les bolcheviks. C’était la naissance officielle de la ‘’Révolution d’octobre’’ qui allait répandre ses erreurs dans le monde comme venait de l’annoncer Notre-Dame.
I : Quelles erreurs la Russie répandra-t-elle dans le monde ?
À la base de la Révolution Russe et de sa diffusion mondiale, un homme : Karl Marx. Né en 1818 à Trêves. il élabora une philosophie : le matérialisme dialectique.
Marx affirmait que la matière est mouvement, elle se meut, se développe, évolue et se transforme elle-même. Pour lui ce n’est pas la Providence qui conduit l’histoire, mais un mouvement aveugle qui anime la matière.
Marx veut éliminer l’idée de création de la conscience de l’homme, pour lui, le principe créateur du monde c’est la matière en évolution et l’essence de la matière, c’est le conflit, la haine. L’athéisme ici n’est plus une simple négation de Dieu. Il est l’affirmation de la nature et de l’homme comme réalité totale, comme devenir fondamental.
Ce que les hommes appellent bien ou mal ne sont que des moyens : c’est la dialectique, c’est-à-dire qu’il n’y a de réel que le changement qui s’établit dans la contradiction, en remportant l’adhésion de l’ennemi.
II - Pourquoi la sainte vierge conditionne-t-elle l’échec de ces erreurs à la consécration à son Cœur Immaculé. ?
1 C’est en contemplant le cœur immaculé de Marie que l’on comprend la malice de la philosophie marxiste, car en contemplant le cœur de Marie, on trouve Dieu.
À Fatima, lors de la deuxième apparition la Vierge ouvrit d’un geste ses mains jointes devant son Cœur, et les enfants de Fatima se virent en Dieu plus nettement que dans un miroir. Là était la très Sainte Trinité : le Père vivant, engendrant son Verbe, la deuxième personne, qui dans un élan de gratitude s’élance vers le Père, donnant naissance par ce mouvement à l’amour incréé, la troisième personne de la Sainte Trinité. Cet échange perpétuel d’amour était un brasier de charité que François décrivait ainsi :
« Nous étions comme en feu dans cette lumière qui est Dieu, mais nous ne brûlions pas » de cette contemplation du Cœur de Marie, François en est sorti transformé, sanctifié.
« Comment est Dieu ? » disait-il « Il est si beau que nous ne pouvons le dire. ».
Jacinthe, décrivait cette contemplation comme une communication d’amour, un brasier de charité :
« Il me semble que j’ai une flamme dans la poitrine, mais une flamme qui ne brûle pas. » « Si je pouvais mettre dans le cœur de tous ce que je sens là-dedans, qui me fait tant aimer le cœur de Jésus et de Marie ! ». (Sa réflexion note aussi l’indissoluble union de charité des cœurs de Jésus et de Marie.)
2- Que trouve-t-on au centre de la philosophie marxiste ?
On découvre une trilogie, singerie de la sainte trinité, dont la dialectique est le ressort par lequel l’humanité s’engendre seule :
La thèse, première phase, engendre l’antithèse en la détruisant dans un conflit, deuxième phase, qui elle-même va se retourner contre sa propre source pour l’anéantir en générant la haine, troisième phase.
Ce mouvement de conflit constant est le moteur de la création. Dans cette vision, le péché n’est pas la conséquence du mal, mais la condition de progrès, il est la condition du bien. Le mal, la haine le principe de ‘’tout bien’’
Marcel Clément (1921-2005) synthétisait ainsi :
Le ‘’cœur ‘’ de la doctrine communiste oppose au Dieu créateur, l’humanité auto créatrice.
À la Trinité, mystères de l’Amour, il oppose la dialectique mystère de la haine.
À l’esprit de prière, de pénitence, de sacrifices, il oppose les passions, l’envie, la concupiscence, la vengeance.
À la vie de la grâce, il oppose la persécution des chrétiens et la destruction de l’image de Dieu dans l’homme.
A la liberté des enfants de Dieu, il oppose la servitude, l’esclavage des passions.
A la civilisation chrétienne, il oppose la barbarie.
L’acte propre de l’homme dans la conception chrétienne, c’est l’union de son intelligence à l’intelligence de Dieu, c’est l’union de sa volonté à la volonté de Dieu. C’est une religion d’amour, parce qu’elle fait l’unité des esprits dans la vérité et l’union des cœurs dans la charité.
L’acte propre de l’homme dans la conception marxiste c’est la subversion, c’est-à-dire la destruction perpétuelle de l’ordre. C’est la matière pensante en évolution capable de créer elle-même par la haine et le conflit, déifiant ainsi l’humanité collective. La lecture de Marx est un poison subtil qui déforme l’intelligence et oriente la volonté vers le refus de toute charité. (Fin de citation de Marcel Clément)
Benoit XV dès 1919 engagea une politique de compromis avec la Russie, et Pie XI (1922-1939) continua dans cette voie pour venir en aide aux populations victimes de la famine, en s’appuyant sur le père d’Herbigny, spécialiste des affaires Russes. Lorsque la demande de consécration de la Russie lui arriva, en 1930, l’action de Mgr d’Herbigny se poursuivait et on pense que Pie XI ne voulut pas déplaire à son principal intervenant dans cette affaire. (Nous en reparlerons) Il réalisa en 1933 que les Russes le manœuvraient et la guerre d’Espagne débutée en 1936 acheva de le convaincre du vrai danger du communisme.
3 La mise en garde de l'Eglise
C’est le 19 mars 1937 que Pie XI publiera l'encyclique Divini Redemptoris . ‘ ‘’ Le communisme est intrinsèquement pervers, et l'on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne’’(DR 58)
A la faveur de la seconde guerre mondiale, les erreurs de la Russie connurent une nouvelle expansion et la France fut protégée par Notre Dame qui en décembre 1947 apparut à l’Ile Bouchard demandant que l’on fit ‘’prier les enfants pour la France qui en avait grand besoin’’. Nous en reparlerons.
Pie XII continuera ces mises en garde et l’accord de Metz, passé le 13 août 1962 entre le cardinal Tisserand et Mgr Nicodéme montrera l’influence, à cette époque, de la Russie qui réussit à ne pas faire condamner le communisme au concile Vatican II en échange de la participation de représentant de l’Eglise orthodoxe. C’est le cardinal Achille Glorieux, secrétaire de la commission mixte responsable de la préparation et de la révision du schéma sur ‘’l’Eglise dans le monde moderne’’ et correspondant du journal catholique français ‘’ La croix’’ qui reçut le 11 novembre 1965 une pétition signée de 435 pères conciliaires. Ce document demandait la condamnation officielle du communisme. Il ne transmit pas la pétition aux commissions travaillant sur le sujet ‘’pour ne pas gêner leur travail’’. Ainsi, une seule personne réussit à ne pas faire condamner le communisme et le père Ralph Wiltgen, auteur de ‘’ Le Rhin se jette dans le Tibre, ou le concile inconnu ‘’, première édition en 1967 aux Etats Unis, écrira ‘’que c’était une des plus grandes tragédies du concile’’ (Commentaire dans son agence ‘’Divine World’’).'' Il ne fait aucun doute que le communisme, par une gigantesque propagande, a retourné en sa faveur le silence du concile, établissant auprès des fidèles une terrible confusion. Lucie avait écrit une lettre au pape Pie XII le 6 juin 1958. ‘’ … Je dois dire que dans les années 1960 le communisme atteindra sa plus grande force. ......... Dieu veut qu’on fasse entendre dans le monde, comme un écho à la Sienne, ma propre voix, exposant ce que fut et ce qu’est le message de Fatima concernant Dieu et les âmes, dans le temps et l’éternité, afin d’éclairer les esprits sur le chemin de la vie chrétienne qu’ils doivent suivre et sur les erreurs dont ils doivent s’éloigner, afin qu’ils ne se laissent pas tromper par de fausse doctrines.'' 4 mois plus tard, Pie XII décédait.
A la fin de 1959, le saint Office imposa à sœur Lucie des conditions plus strictes d’isolement.
La consécration incomplète de la Russie au Cœur Immaculé de Marie par St Jean Paul II le 25 mars 1984 entraîna la chute du mur de Berlin 5 ans plus tard. Par contre le matérialisme athée domine maintenant une grande partie du monde.
Gardons espoir, car Notre Dame a dit : A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix.
Mais en attendant, combien d’âmes perdues suite aux erreurs répandues par la Russie…..
- Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice :
"O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".
Source : Cap Fatima 2017
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Le cardinal Burke met en cause Lucie de Fatima
il ne le dit pas comme ça mais c'est exactement pareil puisqu'il fait comme si Lucie de Fatima avait menti (je rapellerai dessous les propos de soeur Lucie.
« Il est évident que la consécration n’a pas été réalisée de la manière voulue par Notre-Dame », a déclaré le cardinal Burke au cours d’une conférence qu’il a donnée au cours du Sommet pour le centenaire de Fatima (Fatima Centennial Summit) qui a attiré plus de 700 personnes à Irving au Texas samedi et dimanche, à l’occasion de la fête du Rosaire. Parce que la Russie, à l’évidence, ne s’est pas convertie…
« Je ne doute pas un instant que l’intention du pape saint Jean-Paul II ait été de réaliser la consécration le 25 mars 1984 », a précisé le cardinal qui est convaincu de ce que « Notre Dame l’a agréée ».
Mais il a ajouté : « Reconnaissant la nécessité d’une conversion totale de l’athéisme matérialiste et du communisme au Christ, l’appel de Notre-Dame de Fatima a consacrer la Russie à son Cœur immaculé en accord avec ses instructions explicites demeure urgent. »
C’est la deuxième fois que le cardinal Burke appelle à consacrer la Russie
C’est la deuxième fois que le cardinal Raymond Burke lance solennellement cet appel qu’il avait exprimé une première fois au Rome Life Forum au mois de mai, enjoignant aux fidèles de prier et de travailler à cette fin. Il a d’ailleurs ajouté ce que la Très Sainte Vierge a elle-même annoncé : « A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, et elle se convertira, et un temps de paix sera accordé au monde. »
On retiendra également ce commentaire que le cardinal a fait à propos du Troisième secret de Fatima :
« L’enseignement, courageux, de la foi dans sa totalité, est au cœur de l’office des pasteurs de l’Eglise : le pontife romain, les évêques en communion avec le siège de Pierre et leur principaux collaborateurs, les prêtres. Pour cette raison, le Troisième secret s’adresse avec une force particulière à ceux qui exercent l’office pastoral au sein de l’Eglise. Leur défaillance par rapport à l’enseignement de la foi, dans la fidélité à l’enseignement et à la pratique constants de l’Eglise, que ce soit à travers une approche superficielle, confuse voire mondaine, ainsi que leur silence, mettent en danger mortel au sens spirituel le plus profond, les âmes mêmes dont le soin spirituel leur a été confié par leur consécration. »
Notre Dame de Fatima a pu agréer la consécration de 1984 – mais toutes ses promesses ne se sont pas encore réalisées
On sait à quel point le cardinal Burke a été malmené pour ses prises de position respectueuses, prudentes mais claires à propos de la confusion autour de la morale conjugale et de la discipline et de la doctrine eucharistiques. Il a appelé tous les participants à ne pas manquer « à embrasser quelque souffrance qui puisse résulter de notre témoignage fidèle à l’égard de celui qui est le véritable trésor de nos cœurs ».
« Ne nous laissons pas gagner par le découragement ; rappelons-nous plutôt que le Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie, “assumé” dans la gloire, ne cesse jamais de battre avec amour pour nous, les enfants que son divin Fils lui a donnés alors qu’Il mourait sur la Croix », a-t-il conclu.
http://reinformation.tv/cardinal-burke-russie-pas-consacree-notre-dame-fatima-smits-75580-2/Jeanne Smits
il ne le dit pas comme ça mais c'est exactement pareil puisqu'il fait comme si Lucie de Fatima avait menti (je rapellerai dessous les propos de soeur Lucie.
« Il est évident que la consécration n’a pas été réalisée de la manière voulue par Notre-Dame », a déclaré le cardinal Burke au cours d’une conférence qu’il a donnée au cours du Sommet pour le centenaire de Fatima (Fatima Centennial Summit) qui a attiré plus de 700 personnes à Irving au Texas samedi et dimanche, à l’occasion de la fête du Rosaire. Parce que la Russie, à l’évidence, ne s’est pas convertie…
« Je ne doute pas un instant que l’intention du pape saint Jean-Paul II ait été de réaliser la consécration le 25 mars 1984 », a précisé le cardinal qui est convaincu de ce que « Notre Dame l’a agréée ».
Mais il a ajouté : « Reconnaissant la nécessité d’une conversion totale de l’athéisme matérialiste et du communisme au Christ, l’appel de Notre-Dame de Fatima a consacrer la Russie à son Cœur immaculé en accord avec ses instructions explicites demeure urgent. »
C’est la deuxième fois que le cardinal Burke appelle à consacrer la Russie
C’est la deuxième fois que le cardinal Raymond Burke lance solennellement cet appel qu’il avait exprimé une première fois au Rome Life Forum au mois de mai, enjoignant aux fidèles de prier et de travailler à cette fin. Il a d’ailleurs ajouté ce que la Très Sainte Vierge a elle-même annoncé : « A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, et elle se convertira, et un temps de paix sera accordé au monde. »
On retiendra également ce commentaire que le cardinal a fait à propos du Troisième secret de Fatima :
« L’enseignement, courageux, de la foi dans sa totalité, est au cœur de l’office des pasteurs de l’Eglise : le pontife romain, les évêques en communion avec le siège de Pierre et leur principaux collaborateurs, les prêtres. Pour cette raison, le Troisième secret s’adresse avec une force particulière à ceux qui exercent l’office pastoral au sein de l’Eglise. Leur défaillance par rapport à l’enseignement de la foi, dans la fidélité à l’enseignement et à la pratique constants de l’Eglise, que ce soit à travers une approche superficielle, confuse voire mondaine, ainsi que leur silence, mettent en danger mortel au sens spirituel le plus profond, les âmes mêmes dont le soin spirituel leur a été confié par leur consécration. »
Notre Dame de Fatima a pu agréer la consécration de 1984 – mais toutes ses promesses ne se sont pas encore réalisées
On sait à quel point le cardinal Burke a été malmené pour ses prises de position respectueuses, prudentes mais claires à propos de la confusion autour de la morale conjugale et de la discipline et de la doctrine eucharistiques. Il a appelé tous les participants à ne pas manquer « à embrasser quelque souffrance qui puisse résulter de notre témoignage fidèle à l’égard de celui qui est le véritable trésor de nos cœurs ».
« Ne nous laissons pas gagner par le découragement ; rappelons-nous plutôt que le Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie, “assumé” dans la gloire, ne cesse jamais de battre avec amour pour nous, les enfants que son divin Fils lui a donnés alors qu’Il mourait sur la Croix », a-t-il conclu.
http://reinformation.tv/cardinal-burke-russie-pas-consacree-notre-dame-fatima-smits-75580-2/Jeanne Smits
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Le 17 novembre 2001, Mgr Tarcisio Bertone, secrétaire de la congrégation romaine pour la doctrine de la foi a rencontré sœur Lucie au couvent des carmélites de Coïmbra (Source Cité du Vatican Zénith.org le 20 décembre 2001) Parmi les questions qu'il lui a posé : « Que dites-vous des propos obstinés du Père Gruner qui recueille des signatures pour que le pape fasse finalement la consécration de la Russie au Cœur immaculé de Marie, qui 'n'a jamais été faite'? » Elle répond que la communauté du carmel a rejeté les formulaires pour la récolte des signatures. Elle a déjà dit que la consécration désirée par Notre Dame a été faite en 1984 et a été acceptée par le ciel ».
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
"Père Alexandre est l’une de ces figures (trop rares) de l’orthodoxie qui s’attachent à créer des ponts avec la catholicité romaine occidentale. Il vit en France et, contrairement à nombre d’autres, cela lui paraît naturel de rapprocher plutôt que de cliver (frileusement) ; ce qui ne l’empêche pas de rester pleinement fidèle à sa tradition"
Père Alexandre Siniakov : Un doux Cosaque à Paris
Nos amis qui reçoivent la chaîne de télévision KTO ont eu l’occasion de regarder un beau reportage de Jérôme Mauduit sur le séminaire russe à Épinay-sous-Sénart dans la banlieue de Paris. Parmi plusieurs portraits attachants de séminaristes, se détache la figure du recteur, Alexandre Siniakov, un jeune prêtre russe qui dit fort bien son amour de la France et sa reconnaissance aux catholiques d’exister… On le voit aussi s’occuper de deux ânesses dans le jardin (!). On subodore qu’il y a là une histoire riche en rebondissements. Et c’est ce que l’autobiographie du père Siniakov, qui vient de paraître [1], nous permet de découvrir encore mieux grâce à des qualités littéraires indéniables.
Il s’agit d’abord du récit très personnel et poétique de l’enfance d’un petit Cosaque, né en 1981 dans un village-sovkhose d’une steppe boueuse du Caucase, à 250 km de la plus petite ville, tout près du Daguestan, de la Tchétchénie, de l’Ossétie... Avant la chute du mur de Berlin, la vie y était rythmée par les travaux collectifs des champs, les files d’attente pour obtenir quelques boîtes de conserve et une miche de pain compacte à la coopérative, et la propagande molle et vaguement festive d’un monde qui ne voulait pas savoir qu’il allait s’effondrer. Les hivers étaient longs, les étés brûlants, les jeunes élèves menés plus ou moins à la baguette par un personnel enseignant féminin dévoué mais coupé du monde, sans réelles perspectives intellectuelles, ni bien sûr spirituelles.
De santé fragile, Alexandre échappe assez tôt aux aspects les plus physiques de l’embrigadement communiste. Il rêve beaucoup. En partie élevé, avec douceur, par sa grand-mère, qui possède une petite icône ancienne accrochée au-dessus de son lit, il bénéficie d’une assez grande liberté. La beauté d’un ciel étoilé, que nulle pollution ne vient ternir, lui donne l’idée d’un au-delà qui est ancrée en lui de par ses ancêtres vieux-croyants nekrassoviens, une Église schismatique… Mais avant qu’il puisse accéder à une Bible, il lui faudra attendre que des missionnaires protestants s’installent en Russie au milieu des années 90… C’est donc en déchiffrant des textes de propagande athée qu’il s’est fait une première idée de la Parole de Dieu. Et c’est d’abord par l’étude des langues étrangères qu’il s’échappe en pensée de ce trou perdu. Cela nous vaut des pages savoureuses sur les mille et une ruses qu’il doit déployer pour accéder à quelques pauvres livres en anglais, en allemand et, un jour enfin, en français. Le futur père Siniakov a découvert le français tout seul dans Le Comte de Montecristo, d’Alexandre Dumas. Il y contracte un amour ébloui de notre culture.
Finalement, il est repéré pour ses dons linguistiques, d’abord par ses professeurs, puis un jour par un prêtre, puis un évêque car, depuis ses douze ans, il a décidé d’être croyant, et il se sent appelé à devenir moine dans l’Église orthodoxe russe. Cela l’amène à être baptisé une deuxième fois, ce qui le troublera mais creusera son désir d’unité dans l’Église. à l’âge de 15 ans, ayant accompli tout son cursus secondaire en sautant des classes et encore trop jeune pour entrer au séminaire, il frappe à la porte du monastère d’Ypatiev de Kostroma, tout juste renaissant, et participe aussitôt à la vie d’une communauté de six moines dirigée par un supérieur de 35 ans.
Les pages qu’il consacre à ses excès de zèle de néophyte et à son dur apprentissage de l’autocritique spirituelle sont parmi les plus instructives du livre.
Comment il débarque en France… On ne voudrait pas vous priver du récit de tant de retournements providentiels qui le font atterrir chez notre cher père André Gouzes, le fameux dominicain de l’abbaye de Sylvanès. Ni comment il devient le meilleur ami d’un autre dominicain, mais à peine plus âgé que lui, le frère Hyacinthe Destivelle, aussi amoureux de la culture russe et de l’Orthodoxie, qu’Alexandre Siniakov est féru de culture française...
On ne s’étonnera pas de trouver un chapitre sur la catholicité de l’Orthodoxie et vice-versa, qui s’enracine dans une expérience faite d’épreuves et de joies pas toujours faciles à faire comprendre à ses amis d’un bord ou de l’autre, même si le père Siniakov excelle à les commenter et les justifier par les Saintes Écritures et les exemples historiques.
Enfin, la conclusion sur la Bonne Nouvelle appelée à se déployer en toutes langues sur toute la surface de la terre acquiert ici une saveur particulière, justement parce qu’elle est intimement vécue par celui qui nous appelle, comme c’est sa vocation, à la conversion, de l’Orient à l’Occident...
— -
Russie : le plus grand obstacle à l’unité, c’est « l’ignorance »,
https://fr.zenit.org/articles/russie-le-plus-grand-obstacle-a-lunite-cest-lignorance-diagnostic-du-p-siniakov/
http://www.seminaria.fr/Parution-aux-Editions-Salvator-du-livre-du-P-Alexandre-Siniakov-Comme-l-eclair-part-de-l-Orient_a1100.html
http://www.editions-salvator.com/A-24601-comme-l-eclair-part-de-l-orient.-itineraire-d-un-pelerin-russe.aspx
http://www.egliserusse.eu/Hieromoine-Alexandre-Siniakov_a16.html
https://www.parisinfo.com/musee-monument-paris/154371/Centre-spirituel-et-culturel-orthodoxe-russe-a-Paris
[1] Alexandre Siniakov, Comme l’éclair part de l’Orient. Itinéraire d’un pèlerin russe, éd. Salvator, 200 pages, 19 e.
Source : https://www.france-catholique.fr/Pere-Alexandre-Siniakov-Un-doux-Cosaque-a-Paris.html
Présentation de son dernier livre dans l'émission de KTO, l'Esprit des Lettres (à partir de 8:50)
Père Alexandre Siniakov : Un doux Cosaque à Paris
Nos amis qui reçoivent la chaîne de télévision KTO ont eu l’occasion de regarder un beau reportage de Jérôme Mauduit sur le séminaire russe à Épinay-sous-Sénart dans la banlieue de Paris. Parmi plusieurs portraits attachants de séminaristes, se détache la figure du recteur, Alexandre Siniakov, un jeune prêtre russe qui dit fort bien son amour de la France et sa reconnaissance aux catholiques d’exister… On le voit aussi s’occuper de deux ânesses dans le jardin (!). On subodore qu’il y a là une histoire riche en rebondissements. Et c’est ce que l’autobiographie du père Siniakov, qui vient de paraître [1], nous permet de découvrir encore mieux grâce à des qualités littéraires indéniables.
Il s’agit d’abord du récit très personnel et poétique de l’enfance d’un petit Cosaque, né en 1981 dans un village-sovkhose d’une steppe boueuse du Caucase, à 250 km de la plus petite ville, tout près du Daguestan, de la Tchétchénie, de l’Ossétie... Avant la chute du mur de Berlin, la vie y était rythmée par les travaux collectifs des champs, les files d’attente pour obtenir quelques boîtes de conserve et une miche de pain compacte à la coopérative, et la propagande molle et vaguement festive d’un monde qui ne voulait pas savoir qu’il allait s’effondrer. Les hivers étaient longs, les étés brûlants, les jeunes élèves menés plus ou moins à la baguette par un personnel enseignant féminin dévoué mais coupé du monde, sans réelles perspectives intellectuelles, ni bien sûr spirituelles.
De santé fragile, Alexandre échappe assez tôt aux aspects les plus physiques de l’embrigadement communiste. Il rêve beaucoup. En partie élevé, avec douceur, par sa grand-mère, qui possède une petite icône ancienne accrochée au-dessus de son lit, il bénéficie d’une assez grande liberté. La beauté d’un ciel étoilé, que nulle pollution ne vient ternir, lui donne l’idée d’un au-delà qui est ancrée en lui de par ses ancêtres vieux-croyants nekrassoviens, une Église schismatique… Mais avant qu’il puisse accéder à une Bible, il lui faudra attendre que des missionnaires protestants s’installent en Russie au milieu des années 90… C’est donc en déchiffrant des textes de propagande athée qu’il s’est fait une première idée de la Parole de Dieu. Et c’est d’abord par l’étude des langues étrangères qu’il s’échappe en pensée de ce trou perdu. Cela nous vaut des pages savoureuses sur les mille et une ruses qu’il doit déployer pour accéder à quelques pauvres livres en anglais, en allemand et, un jour enfin, en français. Le futur père Siniakov a découvert le français tout seul dans Le Comte de Montecristo, d’Alexandre Dumas. Il y contracte un amour ébloui de notre culture.
Finalement, il est repéré pour ses dons linguistiques, d’abord par ses professeurs, puis un jour par un prêtre, puis un évêque car, depuis ses douze ans, il a décidé d’être croyant, et il se sent appelé à devenir moine dans l’Église orthodoxe russe. Cela l’amène à être baptisé une deuxième fois, ce qui le troublera mais creusera son désir d’unité dans l’Église. à l’âge de 15 ans, ayant accompli tout son cursus secondaire en sautant des classes et encore trop jeune pour entrer au séminaire, il frappe à la porte du monastère d’Ypatiev de Kostroma, tout juste renaissant, et participe aussitôt à la vie d’une communauté de six moines dirigée par un supérieur de 35 ans.
Les pages qu’il consacre à ses excès de zèle de néophyte et à son dur apprentissage de l’autocritique spirituelle sont parmi les plus instructives du livre.
Comment il débarque en France… On ne voudrait pas vous priver du récit de tant de retournements providentiels qui le font atterrir chez notre cher père André Gouzes, le fameux dominicain de l’abbaye de Sylvanès. Ni comment il devient le meilleur ami d’un autre dominicain, mais à peine plus âgé que lui, le frère Hyacinthe Destivelle, aussi amoureux de la culture russe et de l’Orthodoxie, qu’Alexandre Siniakov est féru de culture française...
On ne s’étonnera pas de trouver un chapitre sur la catholicité de l’Orthodoxie et vice-versa, qui s’enracine dans une expérience faite d’épreuves et de joies pas toujours faciles à faire comprendre à ses amis d’un bord ou de l’autre, même si le père Siniakov excelle à les commenter et les justifier par les Saintes Écritures et les exemples historiques.
Enfin, la conclusion sur la Bonne Nouvelle appelée à se déployer en toutes langues sur toute la surface de la terre acquiert ici une saveur particulière, justement parce qu’elle est intimement vécue par celui qui nous appelle, comme c’est sa vocation, à la conversion, de l’Orient à l’Occident...
— -
Russie : le plus grand obstacle à l’unité, c’est « l’ignorance »,
https://fr.zenit.org/articles/russie-le-plus-grand-obstacle-a-lunite-cest-lignorance-diagnostic-du-p-siniakov/
http://www.seminaria.fr/Parution-aux-Editions-Salvator-du-livre-du-P-Alexandre-Siniakov-Comme-l-eclair-part-de-l-Orient_a1100.html
http://www.editions-salvator.com/A-24601-comme-l-eclair-part-de-l-orient.-itineraire-d-un-pelerin-russe.aspx
http://www.egliserusse.eu/Hieromoine-Alexandre-Siniakov_a16.html
https://www.parisinfo.com/musee-monument-paris/154371/Centre-spirituel-et-culturel-orthodoxe-russe-a-Paris
[1] Alexandre Siniakov, Comme l’éclair part de l’Orient. Itinéraire d’un pèlerin russe, éd. Salvator, 200 pages, 19 e.
Source : https://www.france-catholique.fr/Pere-Alexandre-Siniakov-Un-doux-Cosaque-a-Paris.html
Présentation de son dernier livre dans l'émission de KTO, l'Esprit des Lettres (à partir de 8:50)
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
A quand l'unification des dates de Pâques ?
Rappel d'un entretien, en avril 2017 avec le métropolite Hilarion du Patriarcat de Russie :
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Dans une interview publiée à la veille de Pâques, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a abordé le thème des relations orthodoxes-catholiques à la demande du correspondant de l’agence TASS.
Il serait souhaitable que tous les chrétiens fêtent Pâques le même jour. Le Pape François avait proposé d’instaurer ensemble une date commune, il y a quelques temps. Mais cette initiative n’est possible que si le reste du monde chrétien adopte le décompte orthodoxe de la fête de Pâques. Le comput de l’Église orthodoxe s’appuie sur les décisions du I Concile œcuménique, celui de Nicée en 325, ce qui est fondamental pour les orthodoxes.
L’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine participent aux travaux du Comité consultatif interconfessionnel chrétien de Russie, dans le cadre duquel sont discutés les problèmes qui inquiètent aujourd’hui la société russe. A l’occasion du centenaire de la révolution et du début des persécutions contre l’Église, le plénum du Comité se réunira pour la cinquième fois, à Saint-Pétersbourg, autour du thème « La foi et le dépassement des confrontations civiles : les leçons d’un centenaire ».
Pendant leur rencontre, le Patriarche et le pape ont avant tout appelé les hommes à s’unir contre le terrorisme, notamment au Proche-Orient où les extrémistes mettent en danger l’existence même du christianisme. La défense de nos frères et sœurs confrontés aujourd’hui à un véritable génocide est une tâche essentielle à laquelle les orthodoxes et les catholiques doivent œuvrer ensemble.
La déclaration de La Havane fait une place particulière à la paix et la solidarité en Ukraine. Par ailleurs, les primats des deux Églises ont souligné la nécessité d’une coopération entre orthodoxes et catholiques pour la défense des fondements chrétiens de la civilisation européenne, de la famille comme chemin de sainteté, manifestant la fidélité des époux et leur disponibilité à la naissance et à l’éducation d’enfants. La déclaration insiste aussi sur le droit imprescriptible à la vie et sur le respect de la dignité humaine.
Ainsi, le Pape et le Patriarche ont esquissé les thèmes sur lesquels les orthodoxes et les catholiques peuvent et doivent travailler ensemble plus efficacement pour répondre aux défis de la modernité.
Cependant, quelles que soient les espérances qu’offre un évènement comme la rencontre de La Havane, elle n’exempte pas les orthodoxes et les catholiques de la nécessité de poursuivre un sérieux dialogue théologique, dans le cadre duquel doivent être examinées les points de doctrine faisant litige. Depuis 1980, la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique romaine se réunit régulièrement, avec la participation de représentants de toutes les Églises orthodoxes locales, dont celle l’Église orthodoxe russe. Aujourd’hui, la question de la primauté dans l’Église universelle – la question principale qui divise les orthodoxes et les catholiques – est au centre de l’attention des membres de la Commission mixte. Il est clair que cette discussion ne sera pas simple, à cause de traditions théologiques différentes, telles qu’elles se sont formées en Orient et en Occident depuis qu’ils sont divisés.
Nous ne parlons actuellement pas d’union des Églises. Nous sommes cependant certains que leur rapprochement est possible sur un certain nombre de problèmes. Et, ce qui est essentiel, nous ne sommes pas des concurrents, comme nous l’étions dans le passé, mais des alliés. Il faut partir de cette notion en élaborant des projets visant à témoigner ensemble du Christ crucifié et ressuscité devant le monde.
https://mospat.ru/fr/2017/04/16/news144917/
Rappel d'un entretien, en avril 2017 avec le métropolite Hilarion du Patriarcat de Russie :
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Dans une interview publiée à la veille de Pâques, le métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, a abordé le thème des relations orthodoxes-catholiques à la demande du correspondant de l’agence TASS.
- Monseigneur, cette année, les orthodoxes et les catholiques fêteront Pâques le même jour. En quoi cette coïncidence est-elle symbolique pour consolider les relations entre les deux Églises ?
- Ce n’est pas la première fois que la date de Pâques coïncide, pour l’Église orthodoxe et l’Église catholique romaine. Durant ce siècle, cette coïncidence a lieu à peu près tous les quatre-cinq ans. Certes, c’est un heureux évènement, qui permet aux orthodoxes, aux catholiques et aux chrétiens d’autres confessions de proclamer en même temps devant le monde le miracle de la Résurrection de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
Il serait souhaitable que tous les chrétiens fêtent Pâques le même jour. Le Pape François avait proposé d’instaurer ensemble une date commune, il y a quelques temps. Mais cette initiative n’est possible que si le reste du monde chrétien adopte le décompte orthodoxe de la fête de Pâques. Le comput de l’Église orthodoxe s’appuie sur les décisions du I Concile œcuménique, celui de Nicée en 325, ce qui est fondamental pour les orthodoxes.
- Des rencontres entre les représentants des deux Églises ou des manifestations en commun sont-elles prévues pour le 16 avril ?
- Orthodoxes et catholiques échangent des vœux pour la fête de Pâques. Comme les années précédentes, il y a eu des échanges de félicitations entre le Pape François et le Patriarche Cyrille. Nous n’avons pas prévu de rencontres particulières ni de manifestations en commun pour la semaine pascale, car les orthodoxes et les catholiques célèbreront les offices festifs dans leurs communautés respectives.
- Que pouvez-vous dire de l’état des relations entre orthodoxes et catholiques en Russie ? Quelles questions et quels problèmes sont à l’ordre du jour ?
- Ces derniers temps, les relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Eglise catholique romaine en Russie se sont développées de façon satisfaisante. En un quart de siècle, la sphère de coopération inter-ecclésiale s’est considérablement élargie, elle englobe désormais différents aspects de la vie de la société, ce qui était tout à fait impossible à l’époque soviétique, lorsque les autorités fixaient des limites à l’activité des Églises. Aujourd’hui, les deux Églises sont préoccupées par les mêmes problèmes : la crise de la moralité dans la société contemporaine, le grand nombre de divorces et d’avortements, le malaise social.
L’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine participent aux travaux du Comité consultatif interconfessionnel chrétien de Russie, dans le cadre duquel sont discutés les problèmes qui inquiètent aujourd’hui la société russe. A l’occasion du centenaire de la révolution et du début des persécutions contre l’Église, le plénum du Comité se réunira pour la cinquième fois, à Saint-Pétersbourg, autour du thème « La foi et le dépassement des confrontations civiles : les leçons d’un centenaire ».
- Quels sont les objectifs communs aux Églises orthodoxe et catholique ?
- Dans le monde d’aujourd’hui, l’Église orthodoxe et l’Église catholique sont confrontées aux mêmes défis. Sur les problèmes les plus actuels, les positions des deux Églises sont très proches. Cette approche commune s’est clairement exprimée lors de la rencontre historique du Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie avec le Pape François de Rome à Cuba, en février 2016.
Pendant leur rencontre, le Patriarche et le pape ont avant tout appelé les hommes à s’unir contre le terrorisme, notamment au Proche-Orient où les extrémistes mettent en danger l’existence même du christianisme. La défense de nos frères et sœurs confrontés aujourd’hui à un véritable génocide est une tâche essentielle à laquelle les orthodoxes et les catholiques doivent œuvrer ensemble.
La déclaration de La Havane fait une place particulière à la paix et la solidarité en Ukraine. Par ailleurs, les primats des deux Églises ont souligné la nécessité d’une coopération entre orthodoxes et catholiques pour la défense des fondements chrétiens de la civilisation européenne, de la famille comme chemin de sainteté, manifestant la fidélité des époux et leur disponibilité à la naissance et à l’éducation d’enfants. La déclaration insiste aussi sur le droit imprescriptible à la vie et sur le respect de la dignité humaine.
Ainsi, le Pape et le Patriarche ont esquissé les thèmes sur lesquels les orthodoxes et les catholiques peuvent et doivent travailler ensemble plus efficacement pour répondre aux défis de la modernité.
- Comment évaluez-vous les possibilités de réunification des deux Églises, et qu’est-ce qui y fait obstacle ?
- La division entre les Églises d’Orient et d’Occident est une violation à la volonté du Sauveur sur l’unité de Ses disciples (Jn 17, 21), elle a eu lieu à cause de la faiblesse et de la peccabilité humaine. Cette division étant un péché et contredisant la volonté du Christ sur Sa Sainte Église, elle est inacceptable et on ne peut s’y faire. Le Pape et le Patriarche ont exprimé l’espoir que la rencontre de La Havane contribuerait « au rétablissement de cette unité voulue par Dieu, pour laquelle le Christ a prié. Puisse notre rencontre inspirer les chrétiens du monde entier à prier le Seigneur avec une ferveur renouvelée pour la pleine unité de tous ses disciples ! » La rencontre de La Havane, selon ses participants, devait être une avancée concrète dans cette direction et un signe d’espérance pour tous les hommes de bonne volonté.
Cependant, quelles que soient les espérances qu’offre un évènement comme la rencontre de La Havane, elle n’exempte pas les orthodoxes et les catholiques de la nécessité de poursuivre un sérieux dialogue théologique, dans le cadre duquel doivent être examinées les points de doctrine faisant litige. Depuis 1980, la Commission internationale mixte pour le dialogue théologique entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique romaine se réunit régulièrement, avec la participation de représentants de toutes les Églises orthodoxes locales, dont celle l’Église orthodoxe russe. Aujourd’hui, la question de la primauté dans l’Église universelle – la question principale qui divise les orthodoxes et les catholiques – est au centre de l’attention des membres de la Commission mixte. Il est clair que cette discussion ne sera pas simple, à cause de traditions théologiques différentes, telles qu’elles se sont formées en Orient et en Occident depuis qu’ils sont divisés.
Nous ne parlons actuellement pas d’union des Églises. Nous sommes cependant certains que leur rapprochement est possible sur un certain nombre de problèmes. Et, ce qui est essentiel, nous ne sommes pas des concurrents, comme nous l’étions dans le passé, mais des alliés. Il faut partir de cette notion en élaborant des projets visant à témoigner ensemble du Christ crucifié et ressuscité devant le monde.
https://mospat.ru/fr/2017/04/16/news144917/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Mais qui refuse la Consécration pour la Russie?
Poutine en personne a été baptisé en secret sous l'ère soivétique
Et-ce le clergé orthodoxe russe?
Poutine en personne a été baptisé en secret sous l'ère soivétique
Et-ce le clergé orthodoxe russe?
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
jacques58fan a écrit:Mais qui refuse la Consécration pour la Russie?
Poutine en personne a été baptisé en secret sous l'ère soivétique
Et-ce le clergé orthodoxe russe?
La question est complexe évidemment. Si vous reprenez le Fil depuis le début, vous aurez des éléments de réponse.
Aujourd'hui, jour de la Saint André, prions pour l'Unité de l'Église !
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Pour mieux comprendre l'orthodoxie, le père Siniakov (encore lui ! de l'Église de Russie, nous en donne un exposé éclairant et instructif.
L'émission est découpée en cinq thèmes principaux :
1) La foi
2) La liturgie (en 9:43)
3) Le monachisme (en 18:41)
4) La spiritualité (en 27:15)
5) Les icônes (en 36:08)
Apprécions aussi son sens de l'œcuménisme (en 5:58) :
"..ça ne veut pas dire, si nous nous appelons orthodoxes, que nous ne nous reconnaissons pas comme catholiques parce que dans le credo que nous autres orthodoxes nous récitons, nous disons aussi que nous croyons en l'Église, une, sainte, catholique et apostolique ; et le terme catholique signifiant pour nous la plénitude et l'intégrité de la foi que nous professons qui est celle des apôtres, et qui est celle que le Christ nous a transmise ; et ça ne veut pas dire non plus que si nous nous arrogeons le terme d'orthodoxes, que les catholiques ne le sont pas !"
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Hier le Pape, bien qu'en voyage en Birmanie et Bangladesh, a transmis son message au patriarche de Constantinople Bartholomée, à l’occasion de la fête de Saint-André, frère de Pierre, premier appelé des Apôtres.
La suite ici
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François Bernon- Aime le Rosaire
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Un pèlerin de Fatima à Moscou
De Fatima à Moscou: le pèlerinage de Jean Lescuyer
Parti à pied depuis septembre 2017 de Fatima, au Portugal, le Français Jean Lescuyer, 78 ans, veut atteindre Moscou en passant par Saint-Pétersbourg. Rencontre avec ce pèlerin unique.
Entretien réalisé par Xavier Sartre – Cité du Vatican
La silhouette affutée, le regard déterminé, les mains longues, Jean Lescuyer, de son nom de pèlerin, ingénieur retraité de 78 ans, originaire du département du Tarn, dans le Sud-Ouest de la France, déplie son carnet du pèlerin. Il est couvert de tampons reçu depuis Fatima, au Portugal, qu’il a quitté le 13 septembre 2017. Il a déjà parcouru 2800 kilomètres à pied quand il arrive à Rome, à la mi-décembre.
Son objectif final est d’atteindre Moscou, en passant par Vienne et Saint-Pétersbourg, bravant l’hiver. Avec ce pèlerinage accompli à pied et sans assistance, sinon celle d’un téléphone portable, il veut rappeler à l’Église le vœu de la Vierge de lui consacrer la Russie comme elle l’avait confié aux petits bergers de Fatima, il y a cent ans.
Jean Lescuyer n’en est pas à son premier pèlerinage. Il s’est déjà rendu il y a près de vingt ans à pied à Jérusalem , en partant de Lourdes. Il a fondé le pèlerinage Lourdes Cancer Espérance pour les malades du cancer. Accomplir ce périple n’est donc pas pour lui une aventure insurmontable.
De passage dans nos studios, il nous raconte son périple et la manière dont il le vit.
Article et Intervieww
De Fatima à Moscou: le pèlerinage de Jean Lescuyer
Parti à pied depuis septembre 2017 de Fatima, au Portugal, le Français Jean Lescuyer, 78 ans, veut atteindre Moscou en passant par Saint-Pétersbourg. Rencontre avec ce pèlerin unique.
Entretien réalisé par Xavier Sartre – Cité du Vatican
La silhouette affutée, le regard déterminé, les mains longues, Jean Lescuyer, de son nom de pèlerin, ingénieur retraité de 78 ans, originaire du département du Tarn, dans le Sud-Ouest de la France, déplie son carnet du pèlerin. Il est couvert de tampons reçu depuis Fatima, au Portugal, qu’il a quitté le 13 septembre 2017. Il a déjà parcouru 2800 kilomètres à pied quand il arrive à Rome, à la mi-décembre.
Son objectif final est d’atteindre Moscou, en passant par Vienne et Saint-Pétersbourg, bravant l’hiver. Avec ce pèlerinage accompli à pied et sans assistance, sinon celle d’un téléphone portable, il veut rappeler à l’Église le vœu de la Vierge de lui consacrer la Russie comme elle l’avait confié aux petits bergers de Fatima, il y a cent ans.
Jean Lescuyer n’en est pas à son premier pèlerinage. Il s’est déjà rendu il y a près de vingt ans à pied à Jérusalem , en partant de Lourdes. Il a fondé le pèlerinage Lourdes Cancer Espérance pour les malades du cancer. Accomplir ce périple n’est donc pas pour lui une aventure insurmontable.
De passage dans nos studios, il nous raconte son périple et la manière dont il le vit.
Article et Intervieww
François Bernon- Aime le Rosaire
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Petit Prince Lune a écrit:Que disent les orthodoxes de la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie ?
Est-ce envisageable de voir un jour une consécration de la Russie par les catholiques et les orthodoxes réunis ?
L’apparition de Fatima et le culte qui l'entoure ne sont pas acceptables d'un point de vue orthodoxe comme bien des apparitions en milieu catholique.
Pour une analyse orthodoxe de la question voir : Moine Gorazd de Jordanville , "Les apparitions venant du monde invisible, et survenant hors de l'Eglise Orthodoxe"
http://stranitchka.pagesperso-orange.fr/VO16/Les_apparitons.html#note1
Dernière édition par Erg74 le Ven 12 Jan 2018 - 14:03, édité 1 fois
Erg74- Pour le roi
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Isabelle-Marie a écrit:
L'orthodoxie fait partie du patrimoine russe
L’orthodoxie n’appartient pas au patrimoine russe mais au monde entier.
L’orthodoxie a été fondée en l'an 33 par Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Elle n'a pas changé depuis cette époque.
La France fut orthodoxe pendant 1000 ans. Clovis, roi des francs, a été baptisé orthodoxe. (sans le filioque). Le dernier pape orthodoxe fut Jean VIII.
Il fût empoisonné, et comme il peinait à mourir, il a été tué à coups de marteau.
Erg74- Pour le roi
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Voilà la vérité sur la question. Merci Père Bernard.
Enseignement donné par père Bernard Domini à des foyers en mai 2017. Deuxième partie : la consécration des époux et des familles au Cœur immaculé de Marie. 0:00 : Cette deuxième causerie débute par une citation de Sœur Lucie que l’on pourrait appeler le testament de sa cousine Jacinthe (cf. 3e mémoire) pour à mieux comprendre ce qu’est la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et les raisons de cette dévotion 3:17 : Saint Louis-Marie Grignion de Montfort (1673-1716) avait été inspiré par Dieu pour appeler les baptisés à se consacrer à la Vierge Marie 5:38 : La consécration au Cœur Immaculé de Marie, demandée par le Ciel à Sœur Lucie 20:28 : Le 2 décembre 1940, sœur Lucie écrit au Pape Pie XII 24:04 : Le Pape Pie XII désire répondre aux demandes de Notre-Dame 26:28 : Le Pape Paul VI, le 21 novembre 1964, après avoir proclamé la Vierge Marie, Mère de l’Église, confie au soin de la Mère du ciel toute la famille humaine 32:35 : Jean-Paul II, le Pape de la consécration 48:43 : La consécration demandée par la Ciel a-t-elle été réellement faite ? 54:05 : Pourquoi Jean-Paul II, et ensuite Jean-Paul II et tous les évêques, n’ont pas explicitement mentionné la Russie dans l’acte de consécration ? 57:36 : Conclusion Texte de l'enseignement disponible ici : http://fatima.fmnd.org
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
...Oui, d'accord avec Erg74 l'orthodoxie n'est pas la propriété du peuple Russe, tout comme le catholicisme n'appartient pas à Rome!
L'un comme l'autre puisent leurs racines en Jésus Christ qui est venu pour le salut de tous les hommes.
L'un comme l'autre puisent leurs racines en Jésus Christ qui est venu pour le salut de tous les hommes.
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Message de Noël du patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille
Par
Jivko Panev
-
6 janvier 2018
0
171
Bien-aimés dans le Seigneur archipasteurs, révérends prêtres et diacres, moines et moniales amis de Dieu, chers frères et sœurs,
Je vous salue cordialement à l’occasion de la grande fête de la Nativité du Christ : la fête de l’enfantement selon la chair de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, par l’Esprit Saint et la Très Pure Vierge Marie. Nous appelons maintenant tous les hommes a glorifier avec l’Église le Créateur et Démiurge par les paroles : « Chantez le Seigneur, toute la terre » (Hirmos de la première ode du canon de la Nativité du Christ).
Le Dieu qui est Toute-bonté et qui aime Sa création envoie Son Fils Unique, le Messie attendu depuis longtemps, afin qu’Il accomplisse l’œuvre de notre salut. Le Fils de Dieu, qui est dans le sein du Père (Jn. I, 18), devient Fils de l’homme, et vient dans notre monde, pour nous délivrer du péché par Son sang et pour que l’homme ne soit plus effrayé par l’aiguillon de la mort.
Nous savons que les mages qui ont adoré le Christ Lui ont apporté des dons. Quel don pouvons-nous donc apporter au Maître Divin ? Celui qu’Il nous demande Lui-même : « Mon fils, donne-moi ton cœur et que tes yeux gardent mes voies » (Proverbes XXIII, 26). Que signifie donner le cœur ? Le cœur est le symbole de la vie. S’il cesse de battre, l’homme meurt. Donner son cœur à Dieu, cela veut dire Lui dédier sa vie. Cette consécration n’exige pas de nous le renoncement à tout ce que nous avons. Nous sommes seulement appelés à éloigner du cœur ce qui gêne la présence de Dieu en lui. Lorsque toutes nos pensés ne se préoccupent que de notre propre ego, lorsqu’il n’y a pas dans le cœur de place pour le prochain, alors il n’y a pas de place non plus pour le Seigneur. La présence du prochain dans le cœur dépend avant tout de notre capacité de ressentir la douleur de l’autre et d’y répondre par des œuvres charitables.
Le Seigneur nous demande d’observer Ses voies. Observer les voies de Dieu signifie voir la présence divine dans sa vie et dans l’histoire de l’humanité : voir la manifestation de Dieu, tant dans Son amour que dans Sa juste colère.
Dans la vie de notre peuple, l’année passée a été remplie du souvenir des événements tragiques du XXème siècle et des persécutions de la foi qui commençaient. Nous avons commémoré l’exploit des nouveaux martyrs et confesseurs, qui ont témoigné avec fermeté leur fidélité au Christ. Mais, même en ce temps terrible pour notre pays, le Seigneur nous a manifesté Sa miséricorde. Après une interruption forcée durant deux siècles, le Patriarcat a été rétabli en Terre russe et l’Église, au temps difficile des épreuves, a trouvé en la personne du saint hiérarque Tikhon, élu Primat, un sage et courageux pasteur, par les prières ferventes duquel, devant le Trône du Très-Haut Créateur, notre Église et notre peuple on pu traverser la fournaise des épreuves.
Nous vivons maintenant une période particulière : les afflictions n’ont pas quitté le monde, nous entendons parler quotidiennement des guerres et des bruits de guerres (Matth. XXIV, 6). Mais combien l’amour de Dieu se déverse sur le genre humain ! Le monde existe en dépit des forces du mal, tandis que l’amour humain et les valeurs familiales demeurent, malgré les efforts invraisemblables pour les détruire définitivement, les souiller et les pervertir. La foi dans le Dieu est vivante dans les cœurs de la majorité des gens. Tandis que notre Église, malgré les décennies de persécutions dans le passé récent et les mécanismes que l’on lance à présent pour miner son autorité, a été, reste et sera toujours le lieu de la rencontre avec le Christ.
Nous croyons que, après avoir traversé les épreuves actuelles, les peuples de la Russie historique renouvelleront leur unité spirituelle, deviendront prospères matériellement et heureux socialement.
La Nativité du Christ est un événement central dans l’histoire de l’humanité. Les hommes ont toujours recherché Dieu, mais dans toute la plénitude possible pour nous, le Créateur – le Dieu Trinitaire – s’est révélé au genre humain seulement par l’incarnation du Fils Unique. Il vient sur la terre pécheresse afin de rendre les hommes dignes de la bienveillance du Père Céleste et de poser un fondement ferme à la paix, donnant ce commandement : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » (Jn XIV, 27).
Que cette année soit paisible et prospère pour notre peuple, pour les peuples de la Russie historique et tous les peuples du monde. Que l’Enfant-Dieu qui est né à Bethléem nous aide à trouver l’espoir qui vainc la crainte, et à ressentir par la foi la force de l’amour divin qui transfigure la vie humaine. Amen.
+CYRILLE, PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE
Nativité du Christ, 2017/2018
https://orthodoxie.com/message-de-noel-du-patriarche-de-moscou-et-de-toute-la-russie-cyrille/
A retenir :"les afflictions n'ont pas quitté le monde...Mais combien l'amour de Dieu se déverse sur le genre humain !"
Vladimir Poutine à l'office patriarcal de la Nativité :
Je vous salue cordialement à l’occasion de la grande fête de la Nativité du Christ : la fête de l’enfantement selon la chair de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, par l’Esprit Saint et la Très Pure Vierge Marie. Nous appelons maintenant tous les hommes a glorifier avec l’Église le Créateur et Démiurge par les paroles : « Chantez le Seigneur, toute la terre » (Hirmos de la première ode du canon de la Nativité du Christ).
Le Dieu qui est Toute-bonté et qui aime Sa création envoie Son Fils Unique, le Messie attendu depuis longtemps, afin qu’Il accomplisse l’œuvre de notre salut. Le Fils de Dieu, qui est dans le sein du Père (Jn. I, 18), devient Fils de l’homme, et vient dans notre monde, pour nous délivrer du péché par Son sang et pour que l’homme ne soit plus effrayé par l’aiguillon de la mort.
Nous savons que les mages qui ont adoré le Christ Lui ont apporté des dons. Quel don pouvons-nous donc apporter au Maître Divin ? Celui qu’Il nous demande Lui-même : « Mon fils, donne-moi ton cœur et que tes yeux gardent mes voies » (Proverbes XXIII, 26). Que signifie donner le cœur ? Le cœur est le symbole de la vie. S’il cesse de battre, l’homme meurt. Donner son cœur à Dieu, cela veut dire Lui dédier sa vie. Cette consécration n’exige pas de nous le renoncement à tout ce que nous avons. Nous sommes seulement appelés à éloigner du cœur ce qui gêne la présence de Dieu en lui. Lorsque toutes nos pensés ne se préoccupent que de notre propre ego, lorsqu’il n’y a pas dans le cœur de place pour le prochain, alors il n’y a pas de place non plus pour le Seigneur. La présence du prochain dans le cœur dépend avant tout de notre capacité de ressentir la douleur de l’autre et d’y répondre par des œuvres charitables.
Le Seigneur nous demande d’observer Ses voies. Observer les voies de Dieu signifie voir la présence divine dans sa vie et dans l’histoire de l’humanité : voir la manifestation de Dieu, tant dans Son amour que dans Sa juste colère.
Dans la vie de notre peuple, l’année passée a été remplie du souvenir des événements tragiques du XXème siècle et des persécutions de la foi qui commençaient. Nous avons commémoré l’exploit des nouveaux martyrs et confesseurs, qui ont témoigné avec fermeté leur fidélité au Christ. Mais, même en ce temps terrible pour notre pays, le Seigneur nous a manifesté Sa miséricorde. Après une interruption forcée durant deux siècles, le Patriarcat a été rétabli en Terre russe et l’Église, au temps difficile des épreuves, a trouvé en la personne du saint hiérarque Tikhon, élu Primat, un sage et courageux pasteur, par les prières ferventes duquel, devant le Trône du Très-Haut Créateur, notre Église et notre peuple on pu traverser la fournaise des épreuves.
Nous vivons maintenant une période particulière : les afflictions n’ont pas quitté le monde, nous entendons parler quotidiennement des guerres et des bruits de guerres (Matth. XXIV, 6). Mais combien l’amour de Dieu se déverse sur le genre humain ! Le monde existe en dépit des forces du mal, tandis que l’amour humain et les valeurs familiales demeurent, malgré les efforts invraisemblables pour les détruire définitivement, les souiller et les pervertir. La foi dans le Dieu est vivante dans les cœurs de la majorité des gens. Tandis que notre Église, malgré les décennies de persécutions dans le passé récent et les mécanismes que l’on lance à présent pour miner son autorité, a été, reste et sera toujours le lieu de la rencontre avec le Christ.
Nous croyons que, après avoir traversé les épreuves actuelles, les peuples de la Russie historique renouvelleront leur unité spirituelle, deviendront prospères matériellement et heureux socialement.
La Nativité du Christ est un événement central dans l’histoire de l’humanité. Les hommes ont toujours recherché Dieu, mais dans toute la plénitude possible pour nous, le Créateur – le Dieu Trinitaire – s’est révélé au genre humain seulement par l’incarnation du Fils Unique. Il vient sur la terre pécheresse afin de rendre les hommes dignes de la bienveillance du Père Céleste et de poser un fondement ferme à la paix, donnant ce commandement : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » (Jn XIV, 27).
Que cette année soit paisible et prospère pour notre peuple, pour les peuples de la Russie historique et tous les peuples du monde. Que l’Enfant-Dieu qui est né à Bethléem nous aide à trouver l’espoir qui vainc la crainte, et à ressentir par la foi la force de l’amour divin qui transfigure la vie humaine. Amen.
+CYRILLE, PATRIARCHE DE MOSCOU ET DE TOUTE LA RUSSIE
Nativité du Christ, 2017/2018
https://orthodoxie.com/message-de-noel-du-patriarche-de-moscou-et-de-toute-la-russie-cyrille/
A retenir :"les afflictions n'ont pas quitté le monde...Mais combien l'amour de Dieu se déverse sur le genre humain !"
Vladimir Poutine à l'office patriarcal de la Nativité :
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Quand ils se sont rencontrées,POutine et le pape françois se sont dit quoi excatement?Isabelle-Marie a écrit:
Message de Noël du patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille
Par
Jivko Panev
-
6 janvier 2018
0
171Bien-aimés dans le Seigneur archipasteurs, révérends prêtres et diacres, moines et moniales amis de Dieu, chers frères et sœurs,
Je vous salue cordialement à l’occasion de la grande fête de la Nativité du Christ : la fête de l’enfantement selon la chair de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, par l’Esprit Saint et la Très Pure Vierge Marie. Nous appelons maintenant tous les hommes a glorifier avec l’Église le Créateur et Démiurge par les paroles : « Chantez le Seigneur, toute la terre » (Hirmos de la première ode du canon de la Nativité du Christ).
Le Dieu qui est Toute-bonté et qui aime Sa création envoie Son Fils Unique, le Messie attendu depuis longtemps, afin qu’Il accomplisse l’œuvre de notre salut. Le Fils de Dieu, qui est dans le sein du Père (Jn. I, 18), devient Fils de l’homme, et vient dans notre monde, pour nous délivrer du péché par Son sang et pour que l’homme ne soit plus effrayé par l’aiguillon de la mort.
Nous savons que les mages qui ont adoré le Christ Lui ont apporté des dons. Quel don pouvons-nous donc apporter au Maître Divin ? Celui qu’Il nous demande Lui-même : « Mon fils, donne-moi ton cœur et que tes yeux gardent mes voies » (Proverbes XXIII, 26). Que signifie donner le cœur ? Le cœur est le symbole de la vie. S’il cesse de battre, l’homme meurt. Donner son cœur à Dieu, cela veut dire Lui dédier sa vie. Cette consécration n’exige pas de nous le renoncement à tout ce que nous avons. Nous sommes seulement appelés à éloigner du cœur ce qui gêne la présence de Dieu en lui. Lorsque toutes nos pensés ne se préoccupent que de notre propre ego, lorsqu’il n’y a pas dans le cœur de place pour le prochain, alors il n’y a pas de place non plus pour le Seigneur. La présence du prochain dans le cœur dépend avant tout de notre capacité de ressentir la douleur de l’autre et d’y répondre par des œuvres charitables.
Le Seigneur nous demande d’observer Ses voies. Observer les voies de Dieu signifie voir la présence divine dans sa vie et dans l’histoire de l’humanité : voir la manifestation de Dieu, tant dans Son amour que dans Sa juste colère.
Dans la vie de notre peuple, l’année passée a été remplie du souvenir des événements tragiques du XXème siècle et des persécutions de la foi qui commençaient. Nous avons commémoré l’exploit des nouveaux martyrs et confesseurs, qui ont témoigné avec fermeté leur fidélité au Christ. Mais, même en ce temps terrible pour notre pays, le Seigneur nous a manifesté Sa miséricorde. Après une interruption forcée durant deux siècles, le Patriarcat a été rétabli en Terre russe et l’Église, au temps difficile des épreuves, a trouvé en la personne du saint hiérarque Tikhon, élu Primat, un sage et courageux pasteur, par les prières ferventes duquel, devant le Trône du Très-Haut Créateur, notre Église et notre peuple on pu traverser la fournaise des épreuves.
Nous vivons maintenant une période particulière : les afflictions n’ont pas quitté le monde, nous entendons parler quotidiennement des guerres et des bruits de guerres (Matth. XXIV, 6). Mais combien l’amour de Dieu se déverse sur le genre humain ! Le monde existe en dépit des forces du mal, tandis que l’amour humain et les valeurs familiales demeurent, malgré les efforts invraisemblables pour les détruire définitivement, les souiller et les pervertir. La foi dans le Dieu est vivante dans les cœurs de la majorité des gens. Tandis que notre Église, malgré les décennies de persécutions dans le passé récent et les mécanismes que l’on lance à présent pour miner son autorité, a été, reste et sera toujours le lieu de la rencontre avec le Christ.
Nous croyons que, après avoir traversé les épreuves actuelles, les peuples de la Russie historique renouvelleront leur unité spirituelle, deviendront prospères matériellement et heureux socialement.
La Nativité du Christ est un événement central dans l’histoire de l’humanité. Les hommes ont toujours recherché Dieu, mais dans toute la plénitude possible pour nous, le Créateur – le Dieu Trinitaire – s’est révélé au genre humain seulement par l’incarnation du Fils Unique. Il vient sur la terre pécheresse afin de rendre les hommes dignes de la bienveillance du Père Céleste et de poser un fondement ferme à la paix, donnant ce commandement : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » (Jn XIV, 27).
Que cette année soit paisible et prospère pour notre peuple, pour les peuples de la Russie historique et tous les peuples du monde. Que l’Enfant-Dieu qui est né à Bethléem nous aide à trouver l’espoir qui vainc la crainte, et à ressentir par la foi la force de l’amour divin qui transfigure la vie humaine. Amen.
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jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
jacques58fan a écrit:Quand ils se sont rencontrées,POutine et le pape françois se sont dit quoi excatement?Isabelle-Marie a écrit:
Message de Noël du patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille
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Jivko Panev
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171Bien-aimés dans le Seigneur archipasteurs, révérends prêtres et diacres, moines et moniales amis de Dieu, chers frères et sœurs,
Je vous salue cordialement à l’occasion de la grande fête de la Nativité du Christ : la fête de l’enfantement selon la chair de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, par l’Esprit Saint et la Très Pure Vierge Marie. Nous appelons maintenant tous les hommes a glorifier avec l’Église le Créateur et Démiurge par les paroles : « Chantez le Seigneur, toute la terre » (Hirmos de la première ode du canon de la Nativité du Christ).
Le Dieu qui est Toute-bonté et qui aime Sa création envoie Son Fils Unique, le Messie attendu depuis longtemps, afin qu’Il accomplisse l’œuvre de notre salut. Le Fils de Dieu, qui est dans le sein du Père (Jn. I, 18), devient Fils de l’homme, et vient dans notre monde, pour nous délivrer du péché par Son sang et pour que l’homme ne soit plus effrayé par l’aiguillon de la mort.
Nous savons que les mages qui ont adoré le Christ Lui ont apporté des dons. Quel don pouvons-nous donc apporter au Maître Divin ? Celui qu’Il nous demande Lui-même : « Mon fils, donne-moi ton cœur et que tes yeux gardent mes voies » (Proverbes XXIII, 26). Que signifie donner le cœur ? Le cœur est le symbole de la vie. S’il cesse de battre, l’homme meurt. Donner son cœur à Dieu, cela veut dire Lui dédier sa vie. Cette consécration n’exige pas de nous le renoncement à tout ce que nous avons. Nous sommes seulement appelés à éloigner du cœur ce qui gêne la présence de Dieu en lui. Lorsque toutes nos pensés ne se préoccupent que de notre propre ego, lorsqu’il n’y a pas dans le cœur de place pour le prochain, alors il n’y a pas de place non plus pour le Seigneur. La présence du prochain dans le cœur dépend avant tout de notre capacité de ressentir la douleur de l’autre et d’y répondre par des œuvres charitables.
Le Seigneur nous demande d’observer Ses voies. Observer les voies de Dieu signifie voir la présence divine dans sa vie et dans l’histoire de l’humanité : voir la manifestation de Dieu, tant dans Son amour que dans Sa juste colère.
Dans la vie de notre peuple, l’année passée a été remplie du souvenir des événements tragiques du XXème siècle et des persécutions de la foi qui commençaient. Nous avons commémoré l’exploit des nouveaux martyrs et confesseurs, qui ont témoigné avec fermeté leur fidélité au Christ. Mais, même en ce temps terrible pour notre pays, le Seigneur nous a manifesté Sa miséricorde. Après une interruption forcée durant deux siècles, le Patriarcat a été rétabli en Terre russe et l’Église, au temps difficile des épreuves, a trouvé en la personne du saint hiérarque Tikhon, élu Primat, un sage et courageux pasteur, par les prières ferventes duquel, devant le Trône du Très-Haut Créateur, notre Église et notre peuple on pu traverser la fournaise des épreuves.
Nous vivons maintenant une période particulière : les afflictions n’ont pas quitté le monde, nous entendons parler quotidiennement des guerres et des bruits de guerres (Matth. XXIV, 6). Mais combien l’amour de Dieu se déverse sur le genre humain ! Le monde existe en dépit des forces du mal, tandis que l’amour humain et les valeurs familiales demeurent, malgré les efforts invraisemblables pour les détruire définitivement, les souiller et les pervertir. La foi dans le Dieu est vivante dans les cœurs de la majorité des gens. Tandis que notre Église, malgré les décennies de persécutions dans le passé récent et les mécanismes que l’on lance à présent pour miner son autorité, a été, reste et sera toujours le lieu de la rencontre avec le Christ.
Nous croyons que, après avoir traversé les épreuves actuelles, les peuples de la Russie historique renouvelleront leur unité spirituelle, deviendront prospères matériellement et heureux socialement.
La Nativité du Christ est un événement central dans l’histoire de l’humanité. Les hommes ont toujours recherché Dieu, mais dans toute la plénitude possible pour nous, le Créateur – le Dieu Trinitaire – s’est révélé au genre humain seulement par l’incarnation du Fils Unique. Il vient sur la terre pécheresse afin de rendre les hommes dignes de la bienveillance du Père Céleste et de poser un fondement ferme à la paix, donnant ce commandement : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » (Jn XIV, 27).
Que cette année soit paisible et prospère pour notre peuple, pour les peuples de la Russie historique et tous les peuples du monde. Que l’Enfant-Dieu qui est né à Bethléem nous aide à trouver l’espoir qui vainc la crainte, et à ressentir par la foi la force de l’amour divin qui transfigure la vie humaine. Amen.
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Nativité du Christ, 2017/2018
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A retenir :"les afflictions n'ont pas quitté le monde...Mais combien l'amour de Dieu se déverse sur le genre humain !"
Vladimir Poutine à l'office patriarcal de la Nativité :
Nous l'avons déjà relaté si vous remontez ce Fil, mais pour rappel voici un lien :
http://fr.radiovaticana.va/news/2016/02/12/la_déclaration_commune_du_pape_françois_et_du_patriarche_cyrille/1208119
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
"On peut être vraiment unis, on a le même Père, on a la même foi, on est frères" :
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Mutations de l’Eglise orthodoxe russe
«L’Église a clairement pris sa revanche sur l’anticléricalisme des Soviets, au point d’être aujourd’hui au cœur du pouvoir, mais elle traverse dans le même temps une crise profonde » (1), explique Serguey Chapnin, qui fut proche du patriarche de Moscou Cyrille.
UN BILAN À METTRE EN PERSPECTIVE
L’Église en Russie a subi en 25 ans une extraordinaire mutation : le nombre d’Orthodoxes a été multiplié par quatre, de 17 % en 1990 à 60-70 % actuellement (essentiellement aux dépens des « incroyants » qui passent de 75 à 19 %, les musulmans passant de 1 à 7 %, les autres religions restant en dessous de 1 %) et le nombre de pratiquants a été multiplié par 72. Plus de 10 000 églises et 350 monastères ont été construits ou rénovés, 20 000 clercs ordonnés, 200 évêques consacrés…
Élu en 2009, le patriarche Cyrille a réformé l’administration de l’Église, des paroisses et des monastères aux plus hautes autorités ; la « Conférence Interconciliaire », organe délibératif permanent original qui prépare les décisions du concile – organe de décision suprême dans une Église orthodoxe qui inclut 20 % de laïcs. La pratique religieuse a évolué avec, en particulier, la promotion de la communion fréquente (combattue par les conservateurs) ; la vénération de reliques apportées de l’étranger attire des millions de pèlerins (2) ; le renouveau théologique, très riche en Russie, renoue avec la Renaissance théologique du XIXe siècle et « l’École de Paris » (3).
La rencontre à Cuba du patriarche avec le pape en 2016 démontre enfin son ouverture et entame une ère nouvelle dans les relations avec l’Église catholique (4).
LE CHRISTIANISME SANS LE CHRIST ?
L’Église a renforcé sa position dans la société : V. Poutine, fervent orthodoxe, rencontre régulièrement le patriarche Cyrille et la nouvelle idéologie nationale est inspirée de l’Orthodoxie (même s’il s’agit plutôt du vieux fond soviétique rhabillé avec la symbolique et la terminologie orthodoxes, écrit Chapnin). Des accords sont conclus avec la plupart des ministères, des aumôniers nommés dans les institutions de l’État, un cours sur les « fondements de la culture orthodoxe » a été introduit dans les programmes scolaires et plusieurs lois ont été inspirées par l’Église : ainsi des activistes utilisent la loi sur « l’offense des sentiments religieux des croyants » (2013) pour s’opposer à des événements jugés blasphématoires (interdiction d’un Tannhäuser d’avant-garde à Novosibirsk, campagne contre le film Mathilda sur une amourette de jeunesse du saint empereur Nicolas II). De même, les mesures « anti-prosélytes » de la loi antiterroriste (2016) sont appliquées contre les communautés protestantes (interdiction des Témoins de Jéhova).
L’Église est perçue par les intellectuels et l’opposition libérale comme partenaire idéologique du pouvoir et non plus dissidente et persécutée comme en URSS. Chapnin va jusqu’à lui reprocher un manque de prédication, l’accusant de tomber dans un « christianisme sans le Christ ».
DIFFICILE ÉQUILIBRE
En réalité l’Église russe est une très grande institution multinationale : près de la moitié de ses paroisses sont hors de Russie, dans 56 pays, principalement de l’ex-URSS, mais aussi sur tous les autres continents (y compris 15 paroisses en France…). Son personnel total atteint près de 100 000 personnes, clercs, moines, laïcs, et il n’est pas surprenant qu’on y trouve les positions les plus diverses.
Il y a en particulier deux ailes opposées fort remuantes : l’aile libérale, que représente Serguey Chapnin, reproche à la hiérarchie blocage et immobilisme, mais un courant conservateur, au contraire, refuse tout changement, considéré comme une trahison de la Tradition orthodoxe, et en particulier tout rapprochement œcuménique, accusé d’hérésie. Le patriarche Cyrille doit maintenir un difficile équilibre entre les deux partis sous peine de provoquer un schisme comme celui des Vieux-croyants au XVIIe siècle.
Vladimir Golovanow
(1) Le Monde du 3 août 2017.
(2) Des reliques de saint Nicolas apportées de Bari à Moscou et Saint-Pétersbourg, du 21 mai au 28 juillet 2017, ont attiré plus de 3 millions de pèlerins de toute la Russie qui ont attendu dans des queues de plusieurs heures.
(3) Pensée théologique orthodoxe développée à Paris par les émigrés russes dans les années 1930-1950.
(4) Cf. notre article « Vers un rapprochement ? », La Nef n°272 de juillet-août 2015.
Vladimir Golovanow, laïc orthodoxe, a travaillé comme expert de l’UE et de la BERD dans les pays russophones où il a souvent séjourné depuis 1964 ; il intervient dans l’enseignement supérieur sur les relations avec la Russie. Il intervient régulièrement sur le forum « Parlons Orthodoxie » : www.egliserusse. eu/blogdiscussion/
Source : LA NEF n°295 Septembre 2017
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Le patriarche de Moscou Cyrille a exposé au roi de Jordanie les circonstances dramatiques de sa rencontre avec le pape
La menace d’un choc direct entre représentants de puissances nucléaires en Syrie était à l’origine de la rencontre à Cuba du patriarche de Moscou avec le pape de Rome. C’est ce qu’a communiqué jeudi à Moscou le patriarche Cyrille au roi de Jordanie Abdallah II. » Les forces militaires aériennes russes, avec les troupes gouvernementales (syriennes) faisaient leur travail, et ce avec beaucoup de succès, mais d’autres pays, réunis en coalition semblaient faire un certain travail.
Le fait même de la présence de deux groupes armés puissants, sans coordination commune, était un défi et un risque colossaux d’hostilités à grande échelle « , a déclaré le primat de l’Église russe. » Toute faute pouvait mener à un choc frontal de représentants de puissances nucléaires « , a-t-il ajouté. »
Et lorsque j’ai senti un tel danger, j’ai proposé au pape François de le rencontrer sans tarder. Bien qu’au cours de toute l’histoire le patriarche de Moscou n’ait jamais rencontré le pape de Rome. Et nous avons réussi à coordonner des positions très importantes, et en premier lieu nous avons attiré l’attention sur la situation dangereuse qui s’était constituée en Syrie « .
Comme l’a affirmé le patriarche Cyrille, il a eu une conception commune, à savoir qu’il » convenait pour tous ceux qui combattaient le terrorisme, de le faire tous ensemble, et de façon coordonnée « . » Il ne faut pas tirer les marrons de ce feu en sa faveur. C’est une approche très erronée et dangereuse » a souligné le patriarche.
Il a exprimé ses regrets pour le fait que les pays principaux qui pourraient porter un coup fatal au terrorisme, ne peuvent organiser des actions communes, et le soupçon naît que certains tentent d’exploiter le terrorisme dans des buts politiques. »
Ce n’est pas seulement une politique erronée, elle est dangereuse. Il faudra payer les terroristes pour leurs services, et nous savons déjà ce qui s’est produit avec cela dans toute une série de pays » a déclaré le patriarche.
https://orthodoxie.com/le-patriarche-de-moscou-cyrille-a-expose-au-roi-de-jordanie-les-circonstances-dramatiques-de-sa-rencontre-avec-le-pape/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
J'espère que le site orthodoxie.com a fait une faute de frappe en marquant "rencontre du pape de Rome" à la place de "rencontre du pape à Rome" sinon ce site ne sait pas ce que fait le patriache de Moscou:
Et lorsque j’ai senti un tel danger, j’ai proposé au pape François de le rencontrer sans tarder. Bien qu’au cours de toute l’histoire le patriarche de Moscou n’ait jamais rencontré le pape de Rome.
12 févr. 2016 - rencontre du Pape François avec S.S. Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie - Signature de la déclaration conjointe (La Havane - Cuba, 12 février 2016)
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Merci mais,concrètement, en quoi consiste la consécration de la Russie svp? Et pourquoi spécifiquement ce pays?Isabelle-Marie a écrit:Rappel de la rencontre il y a un an entre le Pape et le Patriarche Kirill : une étape très importante sur le chemin de l'unité, et donc vers la Paix.
Saint François d'Assise, priez pour nous !
Le pape et le patriarche
13 février 2016 16 h 50 min·
Le pape François et le patriarche Kirill.
Partant pour le Mexique à l’occasion de son douzième voyage à l’étranger, le pape François a donc fait escale à Cuba, terrain neutre en la circonstance, pour y rencontrer le patriarche Kirill, chef de l’Eglise orthodoxe russe. Une première depuis bientôt mille ans, et le début du schisme d’Orient – tel qu’il est appelé chez nous – compliqué de disputes régulières au cours de ce millénaire.
« Enfin, nous nous voyons, nous sommes frères ! » Cette apostrophe du pape, affirmant ensuite : « Il est très clair que ceci est la volonté de Dieu », a eu pour pendant (moins enthousiaste dans l’expression) un « Maintenant, les choses sont plus claires » de la part du patriarche.
Le pape François et le patriarche Kirill
Les deux hommes de Dieu se sont ensuite enfermés, en compagnie d’interprètes, pour un entretien de deux heures, au terme duquel ils ont signé une déclaration commune sur les relations futures entre l’Eglise catholique et l’Eglise orthodoxe russe, préparée de longue date de part et d’autre.
Dans ce texte, très clair, très ferme, les deux hommes ont lancé un fort message d’unité. En appelant, notamment, au soutien des chrétiens persécutés dans le monde, à la défense des chrétiens d’Orient ; ou encore, au § 16, à la préservation des racines chrétiennes de l’Europe.
Mais c’est bien évidemment la question du « rétablissement » de l’unité entre chrétiens d’Orient et d’Occident qui a été le point central de cette rencontre. Un rétablissement appelés de leurs vœux, malgré « les blessures causées par des conflits d’un passé lointain ou récent » et les « nombreux obstacles [qui] restent à surmonter ».
La question de l’unité
Les § 24 et 25 traitent particulièrement de ce point en affirmant :
« 24. Orthodoxes et catholiques sont unis non seulement par la commune Tradition de l’Eglise du premier millénaire, mais aussi par la mission de prêcher l’Evangile du Christ dans le monde contemporain. Cette mission implique le respect mutuel des membres des communautés chrétiennes, exclut toute forme de prosélytisme.
« Nous ne sommes pas concurrents, mais frères : de cette conception doivent procéder toutes nos actions les uns envers les autres et envers le monde extérieur. Nous exhortons les catholiques et les orthodoxes, dans tous les pays, à apprendre à vivre ensemble dans la paix, l’amour et à avoir “les uns pour les autres la même aspiration” (Rm 15, 5). Il ne peut donc être question d’utiliser des moyens indus pour pousser des croyants à passer d’une Eglise à une autre, niant leur liberté religieuse ou leurs traditions propres. Nous sommes appelés à mettre en pratique le précepte de l’apôtre Paul : “Je me suis fait un honneur d’annoncer l’Evangile là où Christ n’avait point été nommé, afin de ne pas bâtir sur le fondement d’autrui » (Rm 15, 20).
« 25. Nous espérons que notre rencontre contribuera aussi à la réconciliation là où des tensions existent entre gréco-catholiques et orthodoxes. Il est clair aujourd’hui que la méthode de l’“uniatisme” du passé, comprise comme la réunion d’une communauté à une autre, en la détachant de son Eglise, n’est pas un moyen pour recouvrir l’unité. Cependant, les communautés ecclésiales qui sont apparues en ces circonstances historiques ont le droit d’exister et d’entreprendre tout ce qui est nécessaire pour répondre aux besoins spirituels de leurs fidèles, recherchant la paix avec leurs voisins. Orthodoxes et gréco-catholiques ont besoin de se réconcilier et de trouver des formes de coexistence mutuellement acceptables. »
Quel chemin ?
Il est donc clair, tant pour le patriarche que pour le pape, que la politique romaine des siècles passés est révolue – ce qui constitue assurément une victoire pour la diplomatie orthodoxe. « L’unité est sur le bon chemin », a résumé le pape François. Mais, si le texte dit ce qu’il ne faut pas faire, il n’explique pas comment y parvenir. Et comment lire l’affirmation du Christ : « Tu es Pierre… » A moins de voir dans ces mots du patriarche : « Les deux Eglises peuvent coopérer pour protéger les chrétiens dans le monde entier » un début d’interprétation.
Ce qui est sûr, c’est que l’intention paraît réelle, et que le texte est assez précis et, une fois encore, ferme. Ce qui est sans doute plutôt le fait de l’influence orthodoxe, si l’on en juge par rapport à certains documents romains parfois flous de ces dernières années.
Que ce fait, quelles qu’en puissent être les conséquences dans l’avenir, arrive sous le patriarcat de Kirill n’est peut-être pas un hasard. Il fut longtemps dans l’intimité du métropolite Nikodim, très attaché à cette question des relations entre les deux Eglises, et qui mourut dans les bras du pape Jean-Paul Ier…
François le Luc ; source : reinformation.tv
Est-ce la réunification des églises catholiques et orthododoxes?
jacques58fan- Combat l'antechrist
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Une demande du Ciel qui tarde à être réalisée.
"- Si les Eglises sont capables de dépasser les obstacles négatifs qui les empêchent de s’unir, obstacles qui selon les Ecritures , sont contre l’ accomplissement de l’unité de foi, d’amour et de vénération entre eux, Je serai fidèle à ma promesse d’accorder un temps de paix dans le monde entier ; cette paix attirera tous les êtres dans Mon Corps Mystique, accomplissant Mes Paroles données à vous tous dans Ma prière à Dieu le Père, lorsque J’implorais : "puissent-ils être un en Nous, comme Tu es en Moi et Je suis en Toi, afin que le monde puisse croire que c’était Toi qui M’avais envoyé".(message du 10 décembre 2001)
- Prie pour l'unification des dates de Pâques.(message de Jésus à Vassula du 8 avril 1993)"
http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-la-vraie-vie-en-dieu-lettre-d-information-du-17-mai-2014-123662113.html
"- Si les Eglises sont capables de dépasser les obstacles négatifs qui les empêchent de s’unir, obstacles qui selon les Ecritures , sont contre l’ accomplissement de l’unité de foi, d’amour et de vénération entre eux, Je serai fidèle à ma promesse d’accorder un temps de paix dans le monde entier ; cette paix attirera tous les êtres dans Mon Corps Mystique, accomplissant Mes Paroles données à vous tous dans Ma prière à Dieu le Père, lorsque J’implorais : "puissent-ils être un en Nous, comme Tu es en Moi et Je suis en Toi, afin que le monde puisse croire que c’était Toi qui M’avais envoyé".(message du 10 décembre 2001)
- Prie pour l'unification des dates de Pâques.(message de Jésus à Vassula du 8 avril 1993)"
http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-la-vraie-vie-en-dieu-lettre-d-information-du-17-mai-2014-123662113.html
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Le pape François a confirmé que l’Église était prête à évoquer de fixer une même date de Pâques afin que les croyants catholiques et orthodoxes fêtent la résurrection du Christ le même jour... Depuis Paul IV, l’Église était prête à établir une date fixe pour la fête de Pâques. (source : sputniknews. com 13/06/2015)
La date de Pâques a déjà changé trois fois dans l’Église catholique. Au deuxième siècle elle était proche de la Pâque juive, en 325 le concile de Nicée la fixa au dimanche qui suit la première pleine lune de printemps du calendrier julien et en 1582 le calendrier grégorien déplaça cette date de dix jours. De plus les grecs orthodoxes utilisent le calendrier julien pour leurs fêtes mobiles et les orthodoxes russes pour toutes leurs fêtes. Enfin la méthode de calcul fictive de la lune nécessaire pour anticiper la lune de printemps n'est pas la même dans les calendriers julien et grégorien.
Depuis Paul IV, l’Église était prête à établir une date fixe pour la fête de Pâques , fêtée au même jour à Rome, à Constantinople et à Moscou. (source : sputniknews. com 13/06/2015)
Ami de Saint Bernard- Combat l'antechrist
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Re: La question de la consécration de la Russie demandée à Fatima
Pour vivre la semaine sainte avec et dans le Coeur Immaculée de Marie , en communion et aux intentions du pape et des patriarches orthodoxes pour le Salut de toutes les âmes et celui du monde entier ... N 'hésitons plus à nous consacrer comme elle nous l'a demandé à fatima...
La Consécration au Cœur immaculé n'est pas une simple prière:
C'est un choix extrêmement prenant qui va vous brûler !
Vous ne pourrez plus vivre comme avant, parce que vous allez saisir la main de la Sainte Vierge, vous allez lâcher le volant car c'est elle qui va vous conduire.
La consécration se vit dans tous les domaines de notre vie.
1. Mon âme et mon corps :
Donnez votre corps et votre santé à la Sainte Vierge: Laissez-la s'en occuper !
`Vous donnerez toutes ces angoisses qui peuvent surgir face à la maladie, la souffrance, l'hôpital, la solitude qui nous paralysent.
Est-on malade? On offre la maladie! Est-on en bonne santé? On offre ses forces, parce que l'on ne s'appartient plus. A la place de l'angoisse, on reçoit la paix.
2. Consacrez à Marie votre vie affective:
tous ceux que vous aimez, et ceux aussi que vous ne savez pas aimer.
En les nommant, confiez-lui toutes ces personnes.
3. Consacrez votre avenir à la Sainte Vierge:
Elle vous montrera les choses qui ne sont pas de Dieu et qui vous entraînent dans le péché.
Donnez votre cœur, votre affectivité, votre sensibilité, et même votre sexualité.
Vivre vraiment un acte de consécration fait toujours un peu mal.
La Sainte Vierge veut vous prendre en main d'une manière réaliste, concrète, dans tous les domaines de votre vie.
4. Une petite visite dans votre maison:
Avec la Sainte Vierge vous ferez une petite promenade dans votre lieu d'habitation.
La salle à manger par exemple, Elle va vous aider à voir les noms de ceux qui n'ont jamais eu l'honneur d'être invités à votre table, de votre famille, certains voisins qui sont seuls.
Avec Marie, vous allez les accueillir.
Et votre maison sera ouverte, chaleureuse, comme la maison du Bon Dieu.
" Désormais, c'est toi, Marie, qui fera les invitations ! »
5. "Tout ce qui est à moi est à toi"
Vous réviserez aussi avec elle vos vidéos, vos livres, vos programme télé.
Mais n'allez pas les donner au voisin !
N'oubliez pas le téléphone:« Maintenant, Marie, ce téléphone est à toi ».
A chaque fois que je l'utiliserai, je penserai que tu es à côté de moi.
Les médisances.. Moins de temps en paroles inutiles.
J'appellerai ceux que je n'appelle jamais, qui sont peut-être dans le besoin, la solitude »
Vous pourrez aussi lui consacrer votre voiture.
Marie vous soufflera des occasions de beaux actes de charité.
Faites un petit tour aussi dans votre chambre, vérifiez la garde-robe... votre manière de vous habiller. Désormais vous irez faire vos achats avec la Sainte Vierge, vous choisirez tout selon son goût à elle.
Elle va vous attirer vers des choses peut-être nouvelles, et vous faire abandonner d'autres choses. Comme la Sainte Vierge est la plus belle femme du monde, il n'y a pas de crainte à avoir...
6. Et votre argent, votre compte en banque, vos biens matériels, votre entreprise, les héritages, les bijoux, etc...
Se consacrer à Marie, c'est vraiment lui remettre toute chose pour qu'elle en dispose.
Si nous lui disons : "Tu peux disposer de ce que j'ai", elle va l'utiliser pour ses plans, et en même temps, parce qu'elle nous aime, elle va pourvoir à nos besoins.
Voilà l'aventure d'une vraie consécration à Marie.
Il y a ici que quelques éléments, mais vous trouverez les autres en repassant tous les domaines de votre vie.
Vous vous apercevrez que l'activité de la Sainte Vierge est extraordinaire.
Heureux ceux qui se consacrent à elle de cette manière !
Plus vous avancez avec elle, plus vous goûtez la joie de la vie.
Les gens viendront à vous en disant :« Mais tu as complètement changé! Qu'est-ce qui se passe? Tu n'es plus le même ! »
Et vous pourrez partager votre secret.
Si vous vous consacrez de cette manière au Cœur Immaculé de Marie, votre vie aura une autre saveur.
Marie recrute des apôtres qui acceptent de se mettre à son école, de prendre son Cœur et de lui donner le leur, qui acceptent de lui ressembler, de s'abandonner complètement à elle pour devenir entre ses mains des instruments pour ses plans de paix.
Si vous travaillez avec Marie, vous éprouverez une joie surprenante.
Quelqu'un qui lui appartient est son "protégé".
" a la fin mon Coeur Immaculé triomphera "
La Consécration au Cœur immaculé n'est pas une simple prière:
C'est un choix extrêmement prenant qui va vous brûler !
Vous ne pourrez plus vivre comme avant, parce que vous allez saisir la main de la Sainte Vierge, vous allez lâcher le volant car c'est elle qui va vous conduire.
La consécration se vit dans tous les domaines de notre vie.
1. Mon âme et mon corps :
Donnez votre corps et votre santé à la Sainte Vierge: Laissez-la s'en occuper !
`Vous donnerez toutes ces angoisses qui peuvent surgir face à la maladie, la souffrance, l'hôpital, la solitude qui nous paralysent.
Est-on malade? On offre la maladie! Est-on en bonne santé? On offre ses forces, parce que l'on ne s'appartient plus. A la place de l'angoisse, on reçoit la paix.
2. Consacrez à Marie votre vie affective:
tous ceux que vous aimez, et ceux aussi que vous ne savez pas aimer.
En les nommant, confiez-lui toutes ces personnes.
3. Consacrez votre avenir à la Sainte Vierge:
Elle vous montrera les choses qui ne sont pas de Dieu et qui vous entraînent dans le péché.
Donnez votre cœur, votre affectivité, votre sensibilité, et même votre sexualité.
Vivre vraiment un acte de consécration fait toujours un peu mal.
La Sainte Vierge veut vous prendre en main d'une manière réaliste, concrète, dans tous les domaines de votre vie.
4. Une petite visite dans votre maison:
Avec la Sainte Vierge vous ferez une petite promenade dans votre lieu d'habitation.
La salle à manger par exemple, Elle va vous aider à voir les noms de ceux qui n'ont jamais eu l'honneur d'être invités à votre table, de votre famille, certains voisins qui sont seuls.
Avec Marie, vous allez les accueillir.
Et votre maison sera ouverte, chaleureuse, comme la maison du Bon Dieu.
" Désormais, c'est toi, Marie, qui fera les invitations ! »
5. "Tout ce qui est à moi est à toi"
Vous réviserez aussi avec elle vos vidéos, vos livres, vos programme télé.
Mais n'allez pas les donner au voisin !
N'oubliez pas le téléphone:« Maintenant, Marie, ce téléphone est à toi ».
A chaque fois que je l'utiliserai, je penserai que tu es à côté de moi.
Les médisances.. Moins de temps en paroles inutiles.
J'appellerai ceux que je n'appelle jamais, qui sont peut-être dans le besoin, la solitude »
Vous pourrez aussi lui consacrer votre voiture.
Marie vous soufflera des occasions de beaux actes de charité.
Faites un petit tour aussi dans votre chambre, vérifiez la garde-robe... votre manière de vous habiller. Désormais vous irez faire vos achats avec la Sainte Vierge, vous choisirez tout selon son goût à elle.
Elle va vous attirer vers des choses peut-être nouvelles, et vous faire abandonner d'autres choses. Comme la Sainte Vierge est la plus belle femme du monde, il n'y a pas de crainte à avoir...
6. Et votre argent, votre compte en banque, vos biens matériels, votre entreprise, les héritages, les bijoux, etc...
Se consacrer à Marie, c'est vraiment lui remettre toute chose pour qu'elle en dispose.
Si nous lui disons : "Tu peux disposer de ce que j'ai", elle va l'utiliser pour ses plans, et en même temps, parce qu'elle nous aime, elle va pourvoir à nos besoins.
Voilà l'aventure d'une vraie consécration à Marie.
Il y a ici que quelques éléments, mais vous trouverez les autres en repassant tous les domaines de votre vie.
Vous vous apercevrez que l'activité de la Sainte Vierge est extraordinaire.
Heureux ceux qui se consacrent à elle de cette manière !
Plus vous avancez avec elle, plus vous goûtez la joie de la vie.
Les gens viendront à vous en disant :« Mais tu as complètement changé! Qu'est-ce qui se passe? Tu n'es plus le même ! »
Et vous pourrez partager votre secret.
Si vous vous consacrez de cette manière au Cœur Immaculé de Marie, votre vie aura une autre saveur.
Marie recrute des apôtres qui acceptent de se mettre à son école, de prendre son Cœur et de lui donner le leur, qui acceptent de lui ressembler, de s'abandonner complètement à elle pour devenir entre ses mains des instruments pour ses plans de paix.
Si vous travaillez avec Marie, vous éprouverez une joie surprenante.
Quelqu'un qui lui appartient est son "protégé".
*****
Le triomphe du Cœur Immaculé s'accomplira dans l'intime des cœurs, telle une nouvelle effusion de l'Esprit, lorsque ces grands handicapés de l'amour que sont nos cœurs s'ouvriront à la venue de leur Mère et la laisseront écraser de son talon la tête de tous nos serpents.
*****
Elle n'a de cesse de créer en chacun de nous une oasis de paix et de lumière, qui brille dans la nuit de ce monde.
*****
Récitez le plus souvent votre prière de consécration et le Rosaire
En priant le rosaire, on reçoit la vie de Jésus et de Marie.
La joie de Jésus, sa douceur, sa bonté, la beauté de Marie, coulent en nous alors que nous les contemplons dans les différents mystères de leur vie.
Belle occasion de devenir ressemblant à Marie et à Jésus !
Le rosaire réserve de grandes grâces de transformation
*****
azais- MEDIATEUR
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