Jésus - le Verbe
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Jésus - le Verbe
Bonjour
Dieu est pur esprit.
Après la résurrection de Jésus, la deuxième personne est entrée dans l'éternité avec un corps.
Le Verbe n'est-il pas limité par le corps de Jésus? Comment cela se passe-t-il ?
Y a-t-il eu un changement dans l'éternité après l'Incarnation?
Merci !
BéatriceP
Dieu est pur esprit.
Après la résurrection de Jésus, la deuxième personne est entrée dans l'éternité avec un corps.
Le Verbe n'est-il pas limité par le corps de Jésus? Comment cela se passe-t-il ?
Y a-t-il eu un changement dans l'éternité après l'Incarnation?
Merci !
BéatriceP
BéatriceP- Avec les chérubins
- Messages : 59
Inscription : 16/02/2016
Re: Jésus - le Verbe
Toujours bien de se former avec les docteurs de l'Eglise!
Il y a la somme de Saint Thomas d'Aquin qui donne réponse à plein de nos questions......, on peut lire quelques questions ça nous forme énormément! Du coup nos questions disparaissent.......
Il y a l'Union hypostatique:
Question 2 somme de St Thomas
http://docteurangelique.free.fr/livresformatweb/sommes/1sommetheologique1apars.htm
par ex article 6
extrait :
Cependant : l'accident ne s'attribue pas absolument comme étant quelque chose, mais par manière de quantité, de qualité ou de quelque autre mode d'être. Donc, si la nature humaine était unie accidentellement au Verbe, quand nous disons que le Christ est homme, nous ne lui attribuons pas quelque chose d'absolu, mais une qualité ou une quantité, ou quelque autre mode d'être. Or une telle manière de voir s'oppose à la décrétale du pape Alexandre III qui dit : "Puisque le Christ est Dieu parfait et homme parfait, par quelle téméraire audace certains prétendent-ils que le Christ, en tant qu'homme, n'est pas quelque chose? "
Réponses : Pour voir clair dans cette question, il faut savoir qu'au sujet du mystère de l'union des deux natures dans le Christ, deux hérésies ont surgi. L'une aboutissait à la confusion des natures : Eutychès et Dioscore prétendirent que les deux natures n'en formaient plus qu'une seule. Ils professèrent donc que le Christ est constitué de deux natures distinctes avant leur union, mais qu'il ne subsiste pas en deux natures, la distinction de celles-ci cessant aussitôt après leur union.
L'autre hérésie fut celle de Nestorius et de Théodore de Mopsueste, qui séparaient les personnes. Ils soutenaient que la personne du Fils de Dieu était autre que celle du Fils de l'homme. A les en croire, ces deux personnes se trouvent unies
- 1° par mode d'habitation, en ce sens que le Verbe de Dieu habite dans l'homme comme dans un temple;
2° par l'unité de sentiment, en ce sens que la volonté de cet homme est toujours conforme à la volonté de Dieu;
3° selon l'opération, car cet homme est l'instrument du Verbe de Dieu;
4° du point de vue de la dignité et de l'honneur, car tout honneur rendu au Fils de Dieu, l'est aussi au Fils de l'homme, en vertu de son union au Fils de Dieu;
5° du point de vue de la communication réciproque de leurs noms, en ce sens que nous appelons cet homme : Dieu et Fils de Dieu.
Or, il est bien évident que toutes ces manières d'envisager l'union rendent celle-ci purement accidentelle.
Certains théologiens postérieurs, tout en croyant éviter ces hérésies, y sont tombés par ignorance. Les uns reconnurent une seule personne dans le Christ, mais y placèrent deux hypostases ou deux suppôts, affirmant qu'un homme, composé d'une âme et d'un corps, a été dès le principe de sa conception assumé par le Verbe de Dieu. C'est la première opinion citée par le Maître des Sentences. D'autres, voulant sauver l'unité de personne, ont prétendu que l'âme du Christ n'était pas unie à son corps, mais que tous les deux, pris séparément, se trouvaient unis au Verbe de façon accidentelle; ce qui évitait d'augmenter le nombre des personnes. C'est la troisième opinion rapportée par le Maître des Sentences au même endroit.
Ces deux opinions reviennent à l'hérésie de Nestorius. La première parce que mettre deux hypostases ou deux suppôts dans le Christ équivaut à mettre en lui deux personnes, nous l'avons dit plus haut. Et si l'on insiste sur la signification spéciale du mot " personne", il faut se rappeler que Nestorius, lui aussi, entendait par unité de personne l'unité de dignité et d'honneur. D'où l'anathème porté par le cinquième concile oecuménique contre celui qui dit qu'il y a " unité de personne sous le rapport de la dignité de l'honneur et de l'adoration, comme l'ont écrit dans leur folie Théodore et Nestorius".
Quant à l'autre opinion, elle rejoint l'erreur de Nestorius qui admettait une union accidentelle. Il n'y a pas de différence entre soutenir que le Verbe de Dieu est uni au Christ homme parce qu'il habite en lui comme dans un temple, ce que disait Nestorius, et soutenir, comme la troisième opinion, que le Verbe est uni à l'homme parce qu'il s'en revêt comme d'un vêtement. Elle a même quelque chose de pire que l'erreur de Nestorius, puisque pour elle le corps et l'âme ne sont pas unis.
La foi catholique tient le juste milieu entre ces positions; elle n'affirme pas que l'union de Dieu et de l'homme s'est faite dans l'essence et la nature, ni d'une façon accidentelle; entre ces deux extrêmes, elle professe que l'union s'est faite selon la subsistance ou hypostase. Aussi lit-on dans les Actes du cinquième concile oecuménique : "Comme on a compris cette union de diverses manières, les sectateurs de l'impiété d'Apollinaire et d'Euchychès, partisans de la disparition de ce qui est uni", c'est-à-dire détruisant les deux natures, " parlent d'une union par confusion, et les sectateurs de Théodore et de Nestorius, favorables à la division, introduisent une union provisoire. Mais la sainte Église de Dieu, rejetant l'impiété de ces deux hérésies, confesse l'union du Verbe de Dieu à la chair par composition, c'est-à-dire selon l'hypostase".
à méditer de Père Nathan
http://catholiquedu.free.fr/MEDITATION/NATIVITE.htm
et pour la deuxième partie de votre question:
http://catholiquedu.free.fr/MEDITATION/CRUCIFIXION.htm
Il y a la somme de Saint Thomas d'Aquin qui donne réponse à plein de nos questions......, on peut lire quelques questions ça nous forme énormément! Du coup nos questions disparaissent.......
Il y a l'Union hypostatique:
Question 2 somme de St Thomas
http://docteurangelique.free.fr/livresformatweb/sommes/1sommetheologique1apars.htm
par ex article 6
extrait :
Cependant : l'accident ne s'attribue pas absolument comme étant quelque chose, mais par manière de quantité, de qualité ou de quelque autre mode d'être. Donc, si la nature humaine était unie accidentellement au Verbe, quand nous disons que le Christ est homme, nous ne lui attribuons pas quelque chose d'absolu, mais une qualité ou une quantité, ou quelque autre mode d'être. Or une telle manière de voir s'oppose à la décrétale du pape Alexandre III qui dit : "Puisque le Christ est Dieu parfait et homme parfait, par quelle téméraire audace certains prétendent-ils que le Christ, en tant qu'homme, n'est pas quelque chose? "
Réponses : Pour voir clair dans cette question, il faut savoir qu'au sujet du mystère de l'union des deux natures dans le Christ, deux hérésies ont surgi. L'une aboutissait à la confusion des natures : Eutychès et Dioscore prétendirent que les deux natures n'en formaient plus qu'une seule. Ils professèrent donc que le Christ est constitué de deux natures distinctes avant leur union, mais qu'il ne subsiste pas en deux natures, la distinction de celles-ci cessant aussitôt après leur union.
L'autre hérésie fut celle de Nestorius et de Théodore de Mopsueste, qui séparaient les personnes. Ils soutenaient que la personne du Fils de Dieu était autre que celle du Fils de l'homme. A les en croire, ces deux personnes se trouvent unies
- 1° par mode d'habitation, en ce sens que le Verbe de Dieu habite dans l'homme comme dans un temple;
2° par l'unité de sentiment, en ce sens que la volonté de cet homme est toujours conforme à la volonté de Dieu;
3° selon l'opération, car cet homme est l'instrument du Verbe de Dieu;
4° du point de vue de la dignité et de l'honneur, car tout honneur rendu au Fils de Dieu, l'est aussi au Fils de l'homme, en vertu de son union au Fils de Dieu;
5° du point de vue de la communication réciproque de leurs noms, en ce sens que nous appelons cet homme : Dieu et Fils de Dieu.
Or, il est bien évident que toutes ces manières d'envisager l'union rendent celle-ci purement accidentelle.
Certains théologiens postérieurs, tout en croyant éviter ces hérésies, y sont tombés par ignorance. Les uns reconnurent une seule personne dans le Christ, mais y placèrent deux hypostases ou deux suppôts, affirmant qu'un homme, composé d'une âme et d'un corps, a été dès le principe de sa conception assumé par le Verbe de Dieu. C'est la première opinion citée par le Maître des Sentences. D'autres, voulant sauver l'unité de personne, ont prétendu que l'âme du Christ n'était pas unie à son corps, mais que tous les deux, pris séparément, se trouvaient unis au Verbe de façon accidentelle; ce qui évitait d'augmenter le nombre des personnes. C'est la troisième opinion rapportée par le Maître des Sentences au même endroit.
Ces deux opinions reviennent à l'hérésie de Nestorius. La première parce que mettre deux hypostases ou deux suppôts dans le Christ équivaut à mettre en lui deux personnes, nous l'avons dit plus haut. Et si l'on insiste sur la signification spéciale du mot " personne", il faut se rappeler que Nestorius, lui aussi, entendait par unité de personne l'unité de dignité et d'honneur. D'où l'anathème porté par le cinquième concile oecuménique contre celui qui dit qu'il y a " unité de personne sous le rapport de la dignité de l'honneur et de l'adoration, comme l'ont écrit dans leur folie Théodore et Nestorius".
Quant à l'autre opinion, elle rejoint l'erreur de Nestorius qui admettait une union accidentelle. Il n'y a pas de différence entre soutenir que le Verbe de Dieu est uni au Christ homme parce qu'il habite en lui comme dans un temple, ce que disait Nestorius, et soutenir, comme la troisième opinion, que le Verbe est uni à l'homme parce qu'il s'en revêt comme d'un vêtement. Elle a même quelque chose de pire que l'erreur de Nestorius, puisque pour elle le corps et l'âme ne sont pas unis.
La foi catholique tient le juste milieu entre ces positions; elle n'affirme pas que l'union de Dieu et de l'homme s'est faite dans l'essence et la nature, ni d'une façon accidentelle; entre ces deux extrêmes, elle professe que l'union s'est faite selon la subsistance ou hypostase. Aussi lit-on dans les Actes du cinquième concile oecuménique : "Comme on a compris cette union de diverses manières, les sectateurs de l'impiété d'Apollinaire et d'Euchychès, partisans de la disparition de ce qui est uni", c'est-à-dire détruisant les deux natures, " parlent d'une union par confusion, et les sectateurs de Théodore et de Nestorius, favorables à la division, introduisent une union provisoire. Mais la sainte Église de Dieu, rejetant l'impiété de ces deux hérésies, confesse l'union du Verbe de Dieu à la chair par composition, c'est-à-dire selon l'hypostase".
Il est donc évident que, parmi les trois opinions rapportées par le Maître des Sentences, la deuxième, qui affirme l'unité d'hypostase entre Dieu et l'homme dans l'Incarnation, ne doit pas être regardée comme une simple opinion, mais comme l'affirmation de la foi catholique. En revanche, la première opinion qui pose deux hypostases, et la troisième qui professe une union accidentelle, ne doivent pas être tenues comme des opinions, mais comme de véritables hérésies condamnées par l'Église dans ses conciles.
à méditer de Père Nathan
http://catholiquedu.free.fr/MEDITATION/NATIVITE.htm
et pour la deuxième partie de votre question:
http://catholiquedu.free.fr/MEDITATION/CRUCIFIXION.htm
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Jésus - le Verbe
Merci pour votre réponse.
Je vais lire vos documents.
BéatriceP
Je vais lire vos documents.
BéatriceP
BéatriceP- Avec les chérubins
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Re: Jésus - le Verbe
je comprends pour ma part @BéatriceP , si on m'explique le mot Hypostase
definition hypostase
S. f. hypostasis, (Théologie) est un mot grec qui signifie à la lettre substance ou essence, et en Théologie, personne. Voyez PERSONNE. Ce mot est grec , et composé d', sub, sous, et , sto, existo, je suis, j'existe, d'où subsistentia.
On dit qu'il n'y a qu'une seule nature en Dieu, et trois Hypostases, ou Personnes. Voyez TRINITE,
( source http://encyclopédie.eu/index.php/religion/953708033-theologie/934379292-HYPOSTASE)
Pffff ! moi je comprenais que hypostase ça voulait dire
"en dessous de son état " (sous entendu de sa nature divine)
c'est vrai que Jésus dans sa nature humaine (pleinement unie à sa nature divine sans tricher sur la condition de sa nature humaine charnelle puis morte puis ressuscitée , bref il a épousé parfaitement notre existence humaine , mais en restant uni dans le temps à Son Père , comme sa nature Divine est unie à Son Père , éternellement ) Jésus était dans un "état " inférieur à celui de Dieu
" il s'est anéanti lui m^me prenant condition d'esclave " ( dit st paul )
mais peut être que les deux explications se complètent ....
definition hypostase
S. f. hypostasis, (Théologie) est un mot grec qui signifie à la lettre substance ou essence, et en Théologie, personne. Voyez PERSONNE. Ce mot est grec , et composé d', sub, sous, et , sto, existo, je suis, j'existe, d'où subsistentia.
On dit qu'il n'y a qu'une seule nature en Dieu, et trois Hypostases, ou Personnes. Voyez TRINITE,
( source http://encyclopédie.eu/index.php/religion/953708033-theologie/934379292-HYPOSTASE)
Pffff ! moi je comprenais que hypostase ça voulait dire
"en dessous de son état " (sous entendu de sa nature divine)
c'est vrai que Jésus dans sa nature humaine (pleinement unie à sa nature divine sans tricher sur la condition de sa nature humaine charnelle puis morte puis ressuscitée , bref il a épousé parfaitement notre existence humaine , mais en restant uni dans le temps à Son Père , comme sa nature Divine est unie à Son Père , éternellement ) Jésus était dans un "état " inférieur à celui de Dieu
" il s'est anéanti lui m^me prenant condition d'esclave " ( dit st paul )
mais peut être que les deux explications se complètent ....
azais- MEDIATEUR
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Re: Jésus - le Verbe
Il est assis à la droite du Père
Source la Chaîne d'or de Saint Thomas d'Aquin sur Saint Luc: chapitre 20, versets 41-44
Théophile. Le Seigneur était près de sa passion, il n’en proclame pas moins sa divinité, non pas sans précaution et avec fierté, mais avec la plus grande modération. En effet, il se contente de leur adresser une question qui jette le doute dans leur esprit, et leur permet de tirer eux-mêmes la conséquence de ses paroles : « Alors Jésus leur demanda : Comment dit-on que le Christ est Fils ne David, » etc. — S. Ambr. Le Sauveur ne leur reproche point de l’appeler Fils de David, puisque c’est en lui donnant ce nom, que l’aveugle avait mérité sa guérison (Lc 13) ; et que les enfants avaient offert à Dieu le plus beau tribut de louanges et de gloire par cette acclamation : « Hosanna au Fils de David. » Mais il leur fait un reproche de ne pas le reconnaître pour le Fils de Dieu ; voilà pourquoi il ajoute : « David lui-même dit dans le livre des Psaumes (Ps 109) : Le Seigneur a dit à mon Seigneur. » Ce n’est pas qu’il y ait deux Seigneurs ; il n’y en a qu’un seul, parce que le Père est dans le Fils, et le Fils est dans le Père, fi est assis à la droite du Père, parce qu’étant égal et consubstantiel au Père, il n’a personne au-dessus de lui : « Asseyez-vous à ma droite. » Il n’est pas supérieur au Père, parce qu’il est assis à sa droite ; il ne lui est pas inférieur, parce qu’il est envoyé, la dignité ne peut être plus ou moins grande, là où se trouve la plénitude de la divinité.
S. Augustin. (du Symb., 2, 7.) Il ne faut pas entendre ces paroles « Asseyez-vous à ma droite, » dans un sens matériel, comme si le Père était réellement assis à la gauche, et le Fils à la droite ; mais la droite ici signifie la puissance de l’humanité unie à la divinité, puissance en vertu de laquelle le Sauveur viendra juger les hommes, lui qui, dans son premier avènement, était venu pour être jugé. — S. Cyrille. Ou bien encore : Il est assis à la droite du Père, parce que sa gloire est la gloire souveraine de Dieu ; ceux, en effet, qui ont un même trône, ont une même majesté. Or, cette expression figurée : être assis exprime la souveraineté et la puissance de Dieu sur toutes choses. Il est donc assis à la droite du Père, parce que le Verbe consubstantiel au Père n’a pas cessé d’être Dieu en se faisant homme. — Théophile. Il leur fait voir ensuite que loin d’être opposé à Dieu le Père, il est avec lui dans la plus parfaite union, puisque le Père se déclare contre ses ennemis : « Asseyez-vous à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de vos ennemis l’escabeau de vos pieds. » — S. Ambr. Croyons donc que Jésus-Christ est à la fois Dieu et homme, et que Dieu le Père lui a soumis tous ses ennemis ; non que le Fils lui soit inférieur en puissance, mais parce qu’ils ont une seule et même nature, et que l’un opère nécessairement avec l’autre ; car le Fils lui-même assujettit aussi ses ennemis à son Père, par la gloire qu’il lui procure sur la terre. (Jn 17.) — Théophile. Notre-Seigneur les interroge donc lui-même, et après avoir fait naître le doute dans leur esprit, il leur laisse tirer la conséquence de ce qu’il vient de dire : « David l’appelle son Seigneur, comment peut-il être son fils. » — S. Chrys. David est à la fois père et serviteur du Christ, père selon la chair, et serviteur selon l’esprit. — S. Cyrille. Et nous aussi nous adressons la même question à ces nouveaux pharisiens qui refusent d’admettre que celui qui est né de la très-sainte Vierge soit le vrai Fils de Dieu et Dieu lui-même, et qui le divisent en deux personnes, et nous leur demandons : Comment le Fils de David est-il son Seigneur, en vertu d’une puissance qui n’est pas une puissance humaine, mais une souveraineté toute divine ?
S. Augustin. (du Symb., 2, 7.) Il ne faut pas entendre ces paroles « Asseyez-vous à ma droite, » dans un sens matériel, comme si le Père était réellement assis à la gauche, et le Fils à la droite ; mais la droite ici signifie la puissance de l’humanité unie à la divinité, puissance en vertu de laquelle le Sauveur viendra juger les hommes, lui qui, dans son premier avènement, était venu pour être jugé. — S. Cyrille. Ou bien encore : Il est assis à la droite du Père, parce que sa gloire est la gloire souveraine de Dieu ; ceux, en effet, qui ont un même trône, ont une même majesté. Or, cette expression figurée : être assis exprime la souveraineté et la puissance de Dieu sur toutes choses. Il est donc assis à la droite du Père, parce que le Verbe consubstantiel au Père n’a pas cessé d’être Dieu en se faisant homme. — Théophile. Il leur fait voir ensuite que loin d’être opposé à Dieu le Père, il est avec lui dans la plus parfaite union, puisque le Père se déclare contre ses ennemis : « Asseyez-vous à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de vos ennemis l’escabeau de vos pieds. » — S. Ambr. Croyons donc que Jésus-Christ est à la fois Dieu et homme, et que Dieu le Père lui a soumis tous ses ennemis ; non que le Fils lui soit inférieur en puissance, mais parce qu’ils ont une seule et même nature, et que l’un opère nécessairement avec l’autre ; car le Fils lui-même assujettit aussi ses ennemis à son Père, par la gloire qu’il lui procure sur la terre. (Jn 17.) — Théophile. Notre-Seigneur les interroge donc lui-même, et après avoir fait naître le doute dans leur esprit, il leur laisse tirer la conséquence de ce qu’il vient de dire : « David l’appelle son Seigneur, comment peut-il être son fils. » — S. Chrys. David est à la fois père et serviteur du Christ, père selon la chair, et serviteur selon l’esprit. — S. Cyrille. Et nous aussi nous adressons la même question à ces nouveaux pharisiens qui refusent d’admettre que celui qui est né de la très-sainte Vierge soit le vrai Fils de Dieu et Dieu lui-même, et qui le divisent en deux personnes, et nous leur demandons : Comment le Fils de David est-il son Seigneur, en vertu d’une puissance qui n’est pas une puissance humaine, mais une souveraineté toute divine ?
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Jésus - le Verbe
SOURCE Catéchisme de l'Eglise Catholique:
999 Comment ? Le Christ est ressuscité avec son propre corps : " Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien moi " (Lc 24, 39) ; mais Il n’est pas revenu à une vie terrestre. De même, en Lui, " tous ressusciteront avec leur propre corps, qu’ils ont maintenant " (Cc. Latran IV : DS 801), mais ce corps sera " transfiguré en corps de gloire " (Ph 3, 21), en " corps spirituel " (1 Co 15, 44) :
999 Comment ? Le Christ est ressuscité avec son propre corps : " Regardez mes mains et mes pieds : c’est bien moi " (Lc 24, 39) ; mais Il n’est pas revenu à une vie terrestre. De même, en Lui, " tous ressusciteront avec leur propre corps, qu’ils ont maintenant " (Cc. Latran IV : DS 801), mais ce corps sera " transfiguré en corps de gloire " (Ph 3, 21), en " corps spirituel " (1 Co 15, 44) :
Jeannedelamontagne- Avec l'Archange Gabriel
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Re: Jésus - le Verbe
Pourquoi Jésus de Nazareth a-t-il dit : celui qui dit fou à son frère mérite d'entrer dans la géhenne ?
Quel est le poids de notre verbe quant à l'ordre de l'univers ?
Quel est le poids de notre verbe quant à l'ordre de l'univers ?
Desiderius Ulixes- Enfant de Dieu
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