Medjugorje présenté par Mgr Franic
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Medjugorje présenté par Mgr Franic
MEDJUGORJE, UN OASIS DE PAIX
"A Medjugorge, la Vierge vient nous parler aujourd'hui avec le langage simple des enfants de Medjugorge !
Des pèlerins du monde entier écoutent et comprennent ce que dit la Vierge.
La Vierge ne dit rien de nouveau. Elle répète simplement les vérités de l'Evangile. Ses paroles si simples sont remplies de l'Esprit-Saint.
Et la Vierge nous demande de vivre les messages pour nous laisser renouveler par l'Esprit.
Ce renouvellement se fait surtout dans la prière. On doit donc cultiver la prière et développer les groupes de prière.
Pour moi, Medjugorge est au sommet du travail actuel de l'Esprit-Saint !
Cette "Nouvelle Pentecôte" est présente et efficace dans toutes les actions maternelles de la flamme d'amour du Cœur Immaculé de la Reine de la Paix, qui agit en nous par l'écoute de ses messages.
C'est en ce moment que le Christ et la Vierge parlent au monde.
C'est donc pendant le temps de grâce actuel qui nous est accordé par le Ciel qu'il faut tout faire pour que ce qu'ils disent soit entendu par tous les hommes de bonne volonté. C'est cela notre responsabilité à tous."
Mgr Franic
"A Medjugorge, la Vierge vient nous parler aujourd'hui avec le langage simple des enfants de Medjugorge !
Des pèlerins du monde entier écoutent et comprennent ce que dit la Vierge.
La Vierge ne dit rien de nouveau. Elle répète simplement les vérités de l'Evangile. Ses paroles si simples sont remplies de l'Esprit-Saint.
Et la Vierge nous demande de vivre les messages pour nous laisser renouveler par l'Esprit.
Ce renouvellement se fait surtout dans la prière. On doit donc cultiver la prière et développer les groupes de prière.
Pour moi, Medjugorge est au sommet du travail actuel de l'Esprit-Saint !
Cette "Nouvelle Pentecôte" est présente et efficace dans toutes les actions maternelles de la flamme d'amour du Cœur Immaculé de la Reine de la Paix, qui agit en nous par l'écoute de ses messages.
C'est en ce moment que le Christ et la Vierge parlent au monde.
C'est donc pendant le temps de grâce actuel qui nous est accordé par le Ciel qu'il faut tout faire pour que ce qu'ils disent soit entendu par tous les hommes de bonne volonté. C'est cela notre responsabilité à tous."
Mgr Franic
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Un grand problème avec les faux prophètes et les fausses apparitions est qu'ils nous détournent du Christ, puisque souvent, en donnant une trop grande importance à ces apparitions, les gens préfèrent suivre les propos de "voyants", plutôt que les enseignements de l'Église et de la Bible, la Parole de Dieu.
Les Faux Prophètes et Fausses Apparitions
Medjugorje
Sans doute en ce moment, la plus dangereuse et la plus répandue des fausses apparitions est Medjugorje (Bosnie-Herzégovine). Cette apparition est condamnée par l'évêque local.
La position officielle de l'Église est qu'"il n'a pas été possible d'établir qu'il s'agit d'apparitions ou de révélations surnaturelles". Il est important de noter que les pélerinages officiels ne sont pas autorisés. Les visites "privées" qui viseraient à prouver l'autenticité des prétendues "apparitions" et "messages" sont interdites, ainsi que la propagande pour les apparitions.
Dans le cas d'apparitions, seuls l'évêque ou Ordinaire du lieu, la conférence épiscopale à laquelle appartient l'évêque concerné, et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, au nom du souverain pontife, ont l'autorité de se prononcer.
Dans le cas de Medjugorje, Monseigneur Zanic et ensuite Monseigneur Peric, évêques du lieu, ne croient pas aux apparitions. La conférence épiscopale a déclaré qu'il n'y avait rien de supernaturel qui puisse être prouvé, et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi s'en tient à ce qu'a dit la conférence épiscopale.
En ce qui me concerne, je choisis de suivre et d'obéir la décision de Monseigneur Zanic, l'évêque du lieu, ainsi que celle de son successeur, Monseigneur Peric. Les articles listés sur mon site web donnent une idée de la face cachée de Medjugorje et permettent de mieux comprendre le point de vue de Monseigneur Zanic et Peric. Il est évident que la très grande majorité des pélerins y vont sans connaître cette face cachée et avec de bonnes intentions et peuvent donc revenir de Medjugorje avec des bénéfices spirituels comme ce serait le cas partout. Néanmoins, cela n'authentifie pas ces apparitions.
Je recommande très vivement de lire le premier article, "La Vérité au sujet de Medjugorje", de Mgr Zanic.
Liens en anglais:
Note: il y a des gens qui détestent Medjugorje pour des raisons personnelles et attaquent ces apparitions avec des mensonges. Il faut donc faire attention. Je pense personnellement qu'il y a suffisamment de bonnes raisons de ne pas croire à ces apparitions, sans qu'il y ait besoin de mentir.
SOURCE: ec.eurecom.fr/~pagan/catholic/zanic90_fr.html
Gilles. Ville de Québec - Canada
Les Faux Prophètes et Fausses Apparitions
Medjugorje
Sans doute en ce moment, la plus dangereuse et la plus répandue des fausses apparitions est Medjugorje (Bosnie-Herzégovine). Cette apparition est condamnée par l'évêque local.
La position officielle de l'Église est qu'"il n'a pas été possible d'établir qu'il s'agit d'apparitions ou de révélations surnaturelles". Il est important de noter que les pélerinages officiels ne sont pas autorisés. Les visites "privées" qui viseraient à prouver l'autenticité des prétendues "apparitions" et "messages" sont interdites, ainsi que la propagande pour les apparitions.
Dans le cas d'apparitions, seuls l'évêque ou Ordinaire du lieu, la conférence épiscopale à laquelle appartient l'évêque concerné, et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, au nom du souverain pontife, ont l'autorité de se prononcer.
Dans le cas de Medjugorje, Monseigneur Zanic et ensuite Monseigneur Peric, évêques du lieu, ne croient pas aux apparitions. La conférence épiscopale a déclaré qu'il n'y avait rien de supernaturel qui puisse être prouvé, et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi s'en tient à ce qu'a dit la conférence épiscopale.
En ce qui me concerne, je choisis de suivre et d'obéir la décision de Monseigneur Zanic, l'évêque du lieu, ainsi que celle de son successeur, Monseigneur Peric. Les articles listés sur mon site web donnent une idée de la face cachée de Medjugorje et permettent de mieux comprendre le point de vue de Monseigneur Zanic et Peric. Il est évident que la très grande majorité des pélerins y vont sans connaître cette face cachée et avec de bonnes intentions et peuvent donc revenir de Medjugorje avec des bénéfices spirituels comme ce serait le cas partout. Néanmoins, cela n'authentifie pas ces apparitions.
Je recommande très vivement de lire le premier article, "La Vérité au sujet de Medjugorje", de Mgr Zanic.
- A lire absolument: "La Vérité au sujet de Medjugorje": article de Monseigneur Zanic en 1990.
- Extrait du sermon de Mgr Peric lors de la Solennité du Corps et du Sang du Christ à Medjugorje, le 15 juin 2006 (version complète en anglais disponible sur le site du diocèse de Mostar-Duvno).
- Communiqué de presse de Mgr. Srecko Majic, Vicaire Général, Mostar, le 18 juin 2007 (fichier Microsoft Word).
- Déclaration de Mgr Peric, évêque de Mostar, sur Medjugorje (17.02.2004, fichier Microsoft Word). Pour une version html, cliquer ici. Mgr Peric a fait faire cette traduction française du texte. Pour voir la version originale en croate ou en anglais, voici le lien sur le site officiel du diocèse de Mostar (la connexion Internet est assez lente).
- Pourquoi je ne crois pas aux apparitions de Medjugorje.
- Ce que dit l'Église au sujet des faits de Medjugorje: article de Monseigneur Brincard, paru dans les "Nouveaux Cahiers Marials".
- Nouvel entretien avec Yves Chiron au sujet de Medjugorje: le cas Medjugorje.
- Yves Chiron vient d'écrire un livre , "Medjugorje Constat de non supernaturalité", Editions Nivoit.
- Document provenant de la Conférence des Évêques de France. Question posée en mai 2002 au sujet de Medjugorje: réponse de Monseigneur Brincard.
- Livre Les Faussaires de Dieu par Joachim Bouflet, Presses de la Renaissance, Paris, 2000, Imprimatur. C'est un excellent livre et à recommander. Mais je ne suis pas d'accord avec tout. Par exemple, J. Bouflet semble avoir une opinion favorable de Garabandal et l'Escorial, des apparition auxquelles je ne crois pas.
- Le livre "L'esprit des derniers temps" du Père Jean-Marc Bot, Editions de l'Emmanuel, 2004. Ce livre parle de Medjugorje aux pages 85-90.
- Article Medjugorje : éléments de discernement, paru en 2003 dans la revue "Choisir".
- Deux articles de l'Exprec: "Les franciscains font église à part" et "Les étranges oracles de la Vierge de Medjugorje".
- Pour ceux qui souhaitent un forum sur les apparitions, en voici un, le Forum l'arche de Marie.
- En italien: le livre "Medjugorje: è tutto falso" de Marco Corvaglia, Anteprima Edizioni 2007. Ce livre est recommandé par l'écrivain italien Claudio Dalla Costa.
Liens en anglais:
- Livre Understanding Medjugorje de Donal Foley, 2006, éditions Thetokos.
- Le nouvel Evêque de Mostar, Monseigneur Ratko Peric est lui aussi opposé à Medjugorje. Lire sa déclaration (en anglais), The Throne of the Wisdom, 1995.
- Unity Publishing: Testing the Spirit of Medjugorje. Je recommande vraiment de lire le plus possibles des articles listés sur cette page d'Unity Publishing.
- Visions sur Demande: commentaire d'après les écrits du Pape Leo XIII.
- Medjugorje et le flux de grâce: discussion sur Medjugorje et les "fruits".
- "Medjugorje after Twenty-Two Years - The Definitive History" by Michael Davies.
- Oui, mais tous les miracles à Medjugorje? --- Beaucoup de "miracles" peuvent être l'oeuvre d'un faussaire ou du Diable. Je recommande de lire cette page en anglais de questions/réponses sur les fausses apparitions.
Note: il y a des gens qui détestent Medjugorje pour des raisons personnelles et attaquent ces apparitions avec des mensonges. Il faut donc faire attention. Je pense personnellement qu'il y a suffisamment de bonnes raisons de ne pas croire à ces apparitions, sans qu'il y ait besoin de mentir.
SOURCE: ec.eurecom.fr/~pagan/catholic/zanic90_fr.html
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
En janvier 1984 paraissait un livre : La Vierge apparaît-Elle à Medjugorje ? qui faisait, pour la première fois, connaître en France et dans le monde ces apparitions en Yougoslavie, au coeur du monde alors communiste.
Depuis dix-sept ans, le père Laurentin publie chaque année un livre d'informations complémentaires sur ces apparitions. Cette année, le 17ème volume met un point final à cette série. Lors de la visite qu'il a faite à Mgr Peric, évêque de Mostar, le 19 mars 1998, l'évêque lui a demandé de mettre fin à ces informations annuelles sur Medjugorje. L'abbé Laurentin a répondu : Je ne puis arrêter les Dernières Nouvelles n°17 qui sont en cours, mais ce sera le dernier volume. C'est donc un volume testament.
On y trouve l'information habituelle, mais en forme de bilan et de conclusion à ces longues années d'études pluridisciplinaires. Le livre donnera successivement, selon le plan habituel, les nouvelles des voyants, le point sur les positions de l'Autorité, l'évêque du lieu, les autres évêques, le Pape et les arguments des opposants.
Mais surtout, ce livre se veut positif et réconfortant : il donne l'extraordinaire bilan des fruits, les témoignages, les derniers messages.
Concluant avec son texte testamentaire sur Medjugorje, le père Laurentin lance un appel à ce que l'Eglise d'aujourd'hui ne cède pas au piège de préférer l'autorité à la vie, le canonique au spirituel, l'extérieur à l'intérieur, mais que, selon la parole du Christ : Qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance , l'autorité soit au service de la vie, le droit au service du spirituel.
Conformément à toutes les consignes des responsables, y compris Mgr Peric, ce livre qui n'a d'autre autorité que celle des constats factuels et du discernement objectif, ne se prononce pas sur le fait de l'apparition. Il manifeste seulement que les raisons d'y croire sont d'un niveau largement analogue à celles qui ont fait porter un jugement d'authenticité à la Salette, Lourdes, Fatima et que les objections ne sont aucunement supérieures à celles signalées et surmontées, en ces mêmes lieux reconnus.
Depuis dix-sept ans, le père Laurentin publie chaque année un livre d'informations complémentaires sur ces apparitions. Cette année, le 17ème volume met un point final à cette série. Lors de la visite qu'il a faite à Mgr Peric, évêque de Mostar, le 19 mars 1998, l'évêque lui a demandé de mettre fin à ces informations annuelles sur Medjugorje. L'abbé Laurentin a répondu : Je ne puis arrêter les Dernières Nouvelles n°17 qui sont en cours, mais ce sera le dernier volume. C'est donc un volume testament.
On y trouve l'information habituelle, mais en forme de bilan et de conclusion à ces longues années d'études pluridisciplinaires. Le livre donnera successivement, selon le plan habituel, les nouvelles des voyants, le point sur les positions de l'Autorité, l'évêque du lieu, les autres évêques, le Pape et les arguments des opposants.
Mais surtout, ce livre se veut positif et réconfortant : il donne l'extraordinaire bilan des fruits, les témoignages, les derniers messages.
Concluant avec son texte testamentaire sur Medjugorje, le père Laurentin lance un appel à ce que l'Eglise d'aujourd'hui ne cède pas au piège de préférer l'autorité à la vie, le canonique au spirituel, l'extérieur à l'intérieur, mais que, selon la parole du Christ : Qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient en abondance , l'autorité soit au service de la vie, le droit au service du spirituel.
Conformément à toutes les consignes des responsables, y compris Mgr Peric, ce livre qui n'a d'autre autorité que celle des constats factuels et du discernement objectif, ne se prononce pas sur le fait de l'apparition. Il manifeste seulement que les raisons d'y croire sont d'un niveau largement analogue à celles qui ont fait porter un jugement d'authenticité à la Salette, Lourdes, Fatima et que les objections ne sont aucunement supérieures à celles signalées et surmontées, en ces mêmes lieux reconnus.
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Je ne comprends pas votre objection à dénoncer ce lieu extraordinairement spirituel où Marie déverse des trésors de grâces.
J'encourage les visiteurs de ce forum à déposer leurs témoignages de la manière la plus objective qui puisse être.
Il appartient aux autorités compétentes d'affirmer ou d'infirmer la véracité de ces apparitions ; rien n'est arrêté pour le moment comme pour San Damiano et bien d'autres lieux.
L'invitation à venir déposer des informations dans ce chapitre ne doit pas être sélective mais ouverte et amenant des commentaires parfois contradictoires mais toujours respectueux.
Pour ma part je prévois d'aller là bas en 2009; à la grâce de Dieu !
J'encourage les visiteurs de ce forum à déposer leurs témoignages de la manière la plus objective qui puisse être.
Il appartient aux autorités compétentes d'affirmer ou d'infirmer la véracité de ces apparitions ; rien n'est arrêté pour le moment comme pour San Damiano et bien d'autres lieux.
L'invitation à venir déposer des informations dans ce chapitre ne doit pas être sélective mais ouverte et amenant des commentaires parfois contradictoires mais toujours respectueux.
Pour ma part je prévois d'aller là bas en 2009; à la grâce de Dieu !
P4572- Dans la prière
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Voici quelques citations très intéressantes qui en disent un peu plus sur les fruits et sur l'apparition...
Mirjana et Ivanak… s’éloignent du village pour fumer tranquillement en cachette
« Mirjana a demandé à la Gospa de nous laissé un signe pour que les gens ne racontent pas n’importe quoi sur nous… » et les aiguilles de la montre de Mirjana ont tourné
La grand mère de Mirjana : « comment voulez-vous que la Gospa vous apparaisse si vous n’évitez pas la compagnie des garçons et vous complaisez à bavarder avec eux ? » Mirjana : « la Gospa n’entend pas faire de nous de faux dévots hypocrites. »
Ils n’étaient que 5 aujourd’hui. « Où est passé Yvan ? » leur a demandé la Gospa (curieux pour la Ste Vierge !)
D’emblée, la tenue vestimentaire de Mirjana stupéfie le Père Zovko qui lui demande « si c’était ainsi qu’elle avait vu la Gospa » (en blue-jean). Elle acquiesce.
A propos d’un enfant atteint d’une espèce de paralysie infantile que la Gospa ne guérit pas, Ivanko répond : « elle le guérira dans un an environ ! »
Ainsi, dans la mesure où il – le Père Zovko – pense que les voyants ne sont ni drogués ni psychopathes, qu’ils ne mente pas et donc qu’il se passe vraiment quelque chose de surnaturel, il en vient à envisager deux hypothèses possibles : « Ce ne peut être que la Vierge Marie … ou Satan se déguisant en ange de lumière »–
A Cerno, la Gospa déclare ne plus apparaître que 3 jours encore, c’est à dire jusqu’au vendredi 3 juillet 1981
Pendant des mois, des années même, on ne parla plus de la fausse prophétie de la Gospa annonçant pour le 3 juillet 1981 la fin des apparitions. »–
A l’automne 1981, Vicka déclare : « j’espère avec impatience être appelée au Vatican. On me l’a promis. »
La Gospa a dit : « Mes anges, je vous envoie mon fils Jésus qui a été torturé pour sa foi !
La Gospa indiqua ce qui arriverait si les gens ne se convertissaient pas : « l’autre jour, vous avez été à un cheveu de la destruction. Je vous ai sauvés en une minute.
Ensuite, elle – la Gospa – s’est dirigée vers la grande image du pape Jean-Paul II à laquelle elle a donné un baiser, le visage souriant
Puis la Gospa s’est approchée et a dit : « Loués soient Jésus et Marie. »
« Toutes les religions sont égales devant Dieu » Message du 1er octobre 1981
« Toutes les religions devant Dieu sont les mêmes. Dieu commande dans toutes les religions comme un roi dans son royaume. Cependant, dans le monde, toutes les religions ne sont pas égales car les gens ne respectent pas les commandements de Dieu, mais il y en a qui les rejettent et les déforment
« La Gospa a embrassé le pape… La Gospa nous a demandé si nous savions qui c’était et pourquoi elle l’embrassait. Alors elle nous a dit qu’il était notre père et le père de tous.
le 12 juillet 1982, les voyants demandèrent : - « Y aura-t-il une 3ème guerre mondiale ? » - La Gospa répondit : « La 3ème guerre mondiale n’aura pas lieu. »
« La Gospa se présente aux voyants de Medjugorje d’abord comme celle qui prie, qui intercède pour nous, mais sans pouvoir obtenir toujours ce qu’elle désire. »
La Gospa : « Je ne dispose pas de toutes les grâces ». Apparition du 31 août 1982
Les voyants annoncèrent le Grand Signe pour le 8 décembre 1981 puis pour Noël. On sait aussi que les voyants avaient prédit que le Signe se produirait avant la fin de l’année 81 ou le 1er de l’an 1982.
Comment peut-on ajouter foi à des apparitions où la Vierge se contredit, assure que toutes les religions sont bonnes et qu’il n’y aura pas de 3ème guerre mondiale, ce qui est en parfaite contradiction avec Fatima, La Salette, Garabandal, Kérizinen, San Damiano et Marie-Julie Jahenny pour ne citer que les principaux ?
Mirjana et Ivanak… s’éloignent du village pour fumer tranquillement en cachette
« Mirjana a demandé à la Gospa de nous laissé un signe pour que les gens ne racontent pas n’importe quoi sur nous… » et les aiguilles de la montre de Mirjana ont tourné
La grand mère de Mirjana : « comment voulez-vous que la Gospa vous apparaisse si vous n’évitez pas la compagnie des garçons et vous complaisez à bavarder avec eux ? » Mirjana : « la Gospa n’entend pas faire de nous de faux dévots hypocrites. »
Ils n’étaient que 5 aujourd’hui. « Où est passé Yvan ? » leur a demandé la Gospa (curieux pour la Ste Vierge !)
D’emblée, la tenue vestimentaire de Mirjana stupéfie le Père Zovko qui lui demande « si c’était ainsi qu’elle avait vu la Gospa » (en blue-jean). Elle acquiesce.
A propos d’un enfant atteint d’une espèce de paralysie infantile que la Gospa ne guérit pas, Ivanko répond : « elle le guérira dans un an environ ! »
Ainsi, dans la mesure où il – le Père Zovko – pense que les voyants ne sont ni drogués ni psychopathes, qu’ils ne mente pas et donc qu’il se passe vraiment quelque chose de surnaturel, il en vient à envisager deux hypothèses possibles : « Ce ne peut être que la Vierge Marie … ou Satan se déguisant en ange de lumière »–
A Cerno, la Gospa déclare ne plus apparaître que 3 jours encore, c’est à dire jusqu’au vendredi 3 juillet 1981
Pendant des mois, des années même, on ne parla plus de la fausse prophétie de la Gospa annonçant pour le 3 juillet 1981 la fin des apparitions. »–
A l’automne 1981, Vicka déclare : « j’espère avec impatience être appelée au Vatican. On me l’a promis. »
La Gospa a dit : « Mes anges, je vous envoie mon fils Jésus qui a été torturé pour sa foi !
La Gospa indiqua ce qui arriverait si les gens ne se convertissaient pas : « l’autre jour, vous avez été à un cheveu de la destruction. Je vous ai sauvés en une minute.
Ensuite, elle – la Gospa – s’est dirigée vers la grande image du pape Jean-Paul II à laquelle elle a donné un baiser, le visage souriant
Puis la Gospa s’est approchée et a dit : « Loués soient Jésus et Marie. »
« Toutes les religions sont égales devant Dieu » Message du 1er octobre 1981
« Toutes les religions devant Dieu sont les mêmes. Dieu commande dans toutes les religions comme un roi dans son royaume. Cependant, dans le monde, toutes les religions ne sont pas égales car les gens ne respectent pas les commandements de Dieu, mais il y en a qui les rejettent et les déforment
« La Gospa a embrassé le pape… La Gospa nous a demandé si nous savions qui c’était et pourquoi elle l’embrassait. Alors elle nous a dit qu’il était notre père et le père de tous.
le 12 juillet 1982, les voyants demandèrent : - « Y aura-t-il une 3ème guerre mondiale ? » - La Gospa répondit : « La 3ème guerre mondiale n’aura pas lieu. »
« La Gospa se présente aux voyants de Medjugorje d’abord comme celle qui prie, qui intercède pour nous, mais sans pouvoir obtenir toujours ce qu’elle désire. »
La Gospa : « Je ne dispose pas de toutes les grâces ». Apparition du 31 août 1982
Les voyants annoncèrent le Grand Signe pour le 8 décembre 1981 puis pour Noël. On sait aussi que les voyants avaient prédit que le Signe se produirait avant la fin de l’année 81 ou le 1er de l’an 1982.
Comment peut-on ajouter foi à des apparitions où la Vierge se contredit, assure que toutes les religions sont bonnes et qu’il n’y aura pas de 3ème guerre mondiale, ce qui est en parfaite contradiction avec Fatima, La Salette, Garabandal, Kérizinen, San Damiano et Marie-Julie Jahenny pour ne citer que les principaux ?
lau- Pour le roi
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Vous savez Panetier, il vaut mieux suivre les enseignements et l'autorité de l'Église Catholique Romaine qui nous incite à ne pas s'égarer dans des phénomènes ou apparitions non-reconnues.
Je crois avoir déposé avant votre message, un texte qui en dit long sur l'avis de l'Église Catholique au sujet des fausses appartitions et faux prophètes.
Car attention, nous en verrons de plus en plus dans les mois et années à venir, comme nous a mis en garde Notre Seigneur Jésus-Christ: SEUL VÉRITABLE PROPHÈTE avec Ses saints apôtres !
À Lui soient la louange, la gloire et l'adoration pour maintenant et toujours ! Amen !
Gilles. Ville de Québec - Canada
Je crois avoir déposé avant votre message, un texte qui en dit long sur l'avis de l'Église Catholique au sujet des fausses appartitions et faux prophètes.
Car attention, nous en verrons de plus en plus dans les mois et années à venir, comme nous a mis en garde Notre Seigneur Jésus-Christ: SEUL VÉRITABLE PROPHÈTE avec Ses saints apôtres !
À Lui soient la louange, la gloire et l'adoration pour maintenant et toujours ! Amen !
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Marie
Apparitions mariales : mode d'emploi
Quelques repères d'Eglise pour se rapporter de manière juste aux apparitions mariales et à l'attrait, voire engouement, qu'elles peuvent susciter chez les fidèles
Qui reconnaît les vraies des fausses apparitions de Marie ?
C'est l'Eglise catholique qui engage sa responsabilité en reconnaissant telle ou telle apparition. Elle le fait après de longues enquêtes très minutieuses. C'est l'évêque du diocèse où ont lieu les apparations qui se prononce.
Quatre critères guident son discernement :
• La conformité du message avec la Sainte Ecriture
• La communion avec l’Eglise
• La cohérence entre messagers et message
• Les fruits spirituels de conversion.
Sur plus de 100 prétendues apparitions de la Vierge Marie au cours du XXème siècle, l'Eglise catholique n'en a retenu que trois : Fatima (1917), Beauraing (1932) et Banneux (1933). Il y a également l'Ile Bouchard avec le pélerinage à "Notre-Dame de la prière" mais, pour l'instant, le caractère surnaturel des apparitions de 1949 n'est pas reconnu. L'Eglise est donc plus que prudente !
Est-on obligé de croire à ces apparitions ?
Non, les apparitions ne sont pas objets de foi. On peut ne pas y croire, même quand elles sont reconnues par l’Église, et être quand même un bon chrétien, une bonne chrétienne.
En effet, les apparitions n’ont pas pour rôle de fonder la foi, mais de la servir (cette expression provient du document élaboré par le "Groupe des Dombes", groupe oecuménique, sur Marie, tome 2, n 311). Saint Jean-de-la-Croix va jusqu’à demander "de résister aux révélations particulières comme à de dangereuses tentations”.
Quelles sont les principales apparitions reconnues ?
Voici quelques apparitions à retenir, qui sont souvent en lien avec des événements importants:
la Médaille Miraculeuse (Paris, rue du Bac): 1830
la Sa lette: 1846
Lourdes: 1858
Pontmain: 1871
Pellevoisin: 1876
Fatima: 1917
Beauraing: 1932
Banneux: 1933...
Vous trouverez les sites internet officiels de ces apparitions en cliquant sur les liens fugurant dans la colonne bleue à droite de l'écran.
Aller en pèlerinage en ces lieux et sanctuaires? Bien sûr, en sachant que le but, c’est de creuser le message en vue de la conversion et d’une vie toujours plus conforme à l’Evangile.
Et les apparitions non reconnues ?
Plusieurs apparitions demeurent non reconnues par l’Église après parfois plusieurs années d’enquêtes avec des médecins, des psychologues, des théologiens: Kérizinen (en Bretagne), San Damiano (en Italie), Garabandal (en Espagne); et, il y a celles qui ne sont pour l’instant pas reconnues, telles que les apparitions de Medjugorje (en Croatie).
La sagesse consiste à entendre ce passage de l’Evangile : “Qui vous écoute m’écoute, qui vous rejette me rejette. Et qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé”. (Luc 10, 16).
L’attitude concrète qu’il convient d’avoir vis à vis des apparitions non reconnues, c’est celle de l’obéissance et de la prudence, dans l’humilité et la confiance envers l’Église qui parle par l’évêque du lieu et par Rome.
C’est aussi important d’être en communion et en charité envers les “pour” et envers les “contre” dans un esprit de recherche pour savoir ce que veut le Seigneur. Rappelons-nous la parole de Jésus (Mt 12, 39) à ceux qui lui demandaient un signe: “Génération mauvaise et adultère!... De signe, il ne lui sera donné que celui du prophète Jonas” c’est-à-dire celui du Fils de l’homme qui ressuscitera trois jours après sa mort.
La conclusion s’impose: une saine dévotion mariale donne fécondité à la vie chrétienne, dans l’Église Corps du Christ, sacrement de ce Christ ressuscité et vivant.
Les apparitions ne révèlent-elles pas de nouveaux messages pour notre monde ?
Non. Aucune apparition, fusse de la Vierge Marie, ne peut apporter quelque chose de nouveau par rapport à tout ce qui a été dit et annoncé dans la Bible. Les apparitions ne révèlent rien de neuf : elles ne font que nous renvoyer au message de l'Evangile, manifestant ainsi que notre conversion à la Bonne Nouvelle n'est jamais terminée. Mais il n'y a aucun scoop à attendre des apparitions !
Saint Jean-de-la-Croix a eu des paroles très nettes sur ce sujet :
"Dès lors qu’il nous a donné son Fils, qui est sa Parole, Dieu n’a pas d’autre parole à nous donner. Il nous a tout dit à la fois et d’un seul coup en cette seule Parole (...); car ce qu’il disait par parties aux prophètes, Il l’a dit tout entier dans son Fils (...). Voilà pourquoi celui qui voudrait maintenant l’interroger, ou désirerait une vision ou une révélation, non seulement ferait une folie, mais ferait injure à Dieu, en ne jetant pas les yeux uniquement sur le Christ, sans chercher autre chose en quelque nouveauté." (saint Jean-de-la-Croix, Montée au Carmel)
Ces quelques repères s'inspirent largement d'un article du Père Emile Chartron, du dioicèse de Luçon, publié dans le revue diocésaine de Luçon en octobre 2003.
SOURCE: www.theologia.fr/article/index.jsp?docId=1627104&rubId=188
Gilles. Ville de Québec - Canada
Apparitions mariales : mode d'emploi
Quelques repères d'Eglise pour se rapporter de manière juste aux apparitions mariales et à l'attrait, voire engouement, qu'elles peuvent susciter chez les fidèles
Qui reconnaît les vraies des fausses apparitions de Marie ?
C'est l'Eglise catholique qui engage sa responsabilité en reconnaissant telle ou telle apparition. Elle le fait après de longues enquêtes très minutieuses. C'est l'évêque du diocèse où ont lieu les apparations qui se prononce.
Quatre critères guident son discernement :
• La conformité du message avec la Sainte Ecriture
• La communion avec l’Eglise
• La cohérence entre messagers et message
• Les fruits spirituels de conversion.
Sur plus de 100 prétendues apparitions de la Vierge Marie au cours du XXème siècle, l'Eglise catholique n'en a retenu que trois : Fatima (1917), Beauraing (1932) et Banneux (1933). Il y a également l'Ile Bouchard avec le pélerinage à "Notre-Dame de la prière" mais, pour l'instant, le caractère surnaturel des apparitions de 1949 n'est pas reconnu. L'Eglise est donc plus que prudente !
Est-on obligé de croire à ces apparitions ?
Non, les apparitions ne sont pas objets de foi. On peut ne pas y croire, même quand elles sont reconnues par l’Église, et être quand même un bon chrétien, une bonne chrétienne.
En effet, les apparitions n’ont pas pour rôle de fonder la foi, mais de la servir (cette expression provient du document élaboré par le "Groupe des Dombes", groupe oecuménique, sur Marie, tome 2, n 311). Saint Jean-de-la-Croix va jusqu’à demander "de résister aux révélations particulières comme à de dangereuses tentations”.
Quelles sont les principales apparitions reconnues ?
Voici quelques apparitions à retenir, qui sont souvent en lien avec des événements importants:
la Médaille Miraculeuse (Paris, rue du Bac): 1830
la Sa lette: 1846
Lourdes: 1858
Pontmain: 1871
Pellevoisin: 1876
Fatima: 1917
Beauraing: 1932
Banneux: 1933...
Vous trouverez les sites internet officiels de ces apparitions en cliquant sur les liens fugurant dans la colonne bleue à droite de l'écran.
Aller en pèlerinage en ces lieux et sanctuaires? Bien sûr, en sachant que le but, c’est de creuser le message en vue de la conversion et d’une vie toujours plus conforme à l’Evangile.
Et les apparitions non reconnues ?
Plusieurs apparitions demeurent non reconnues par l’Église après parfois plusieurs années d’enquêtes avec des médecins, des psychologues, des théologiens: Kérizinen (en Bretagne), San Damiano (en Italie), Garabandal (en Espagne); et, il y a celles qui ne sont pour l’instant pas reconnues, telles que les apparitions de Medjugorje (en Croatie).
La sagesse consiste à entendre ce passage de l’Evangile : “Qui vous écoute m’écoute, qui vous rejette me rejette. Et qui me rejette, rejette Celui qui m’a envoyé”. (Luc 10, 16).
L’attitude concrète qu’il convient d’avoir vis à vis des apparitions non reconnues, c’est celle de l’obéissance et de la prudence, dans l’humilité et la confiance envers l’Église qui parle par l’évêque du lieu et par Rome.
C’est aussi important d’être en communion et en charité envers les “pour” et envers les “contre” dans un esprit de recherche pour savoir ce que veut le Seigneur. Rappelons-nous la parole de Jésus (Mt 12, 39) à ceux qui lui demandaient un signe: “Génération mauvaise et adultère!... De signe, il ne lui sera donné que celui du prophète Jonas” c’est-à-dire celui du Fils de l’homme qui ressuscitera trois jours après sa mort.
La conclusion s’impose: une saine dévotion mariale donne fécondité à la vie chrétienne, dans l’Église Corps du Christ, sacrement de ce Christ ressuscité et vivant.
Les apparitions ne révèlent-elles pas de nouveaux messages pour notre monde ?
Non. Aucune apparition, fusse de la Vierge Marie, ne peut apporter quelque chose de nouveau par rapport à tout ce qui a été dit et annoncé dans la Bible. Les apparitions ne révèlent rien de neuf : elles ne font que nous renvoyer au message de l'Evangile, manifestant ainsi que notre conversion à la Bonne Nouvelle n'est jamais terminée. Mais il n'y a aucun scoop à attendre des apparitions !
Saint Jean-de-la-Croix a eu des paroles très nettes sur ce sujet :
"Dès lors qu’il nous a donné son Fils, qui est sa Parole, Dieu n’a pas d’autre parole à nous donner. Il nous a tout dit à la fois et d’un seul coup en cette seule Parole (...); car ce qu’il disait par parties aux prophètes, Il l’a dit tout entier dans son Fils (...). Voilà pourquoi celui qui voudrait maintenant l’interroger, ou désirerait une vision ou une révélation, non seulement ferait une folie, mais ferait injure à Dieu, en ne jetant pas les yeux uniquement sur le Christ, sans chercher autre chose en quelque nouveauté." (saint Jean-de-la-Croix, Montée au Carmel)
Ces quelques repères s'inspirent largement d'un article du Père Emile Chartron, du dioicèse de Luçon, publié dans le revue diocésaine de Luçon en octobre 2003.
SOURCE: www.theologia.fr/article/index.jsp?docId=1627104&rubId=188
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Merci cher Panetier d'avoir mis le fil sur le forum.
Il est vrai que concernant Medjugorje, l'Eglise ne s'est pas encore officiellement prononcée. Mais, pour rappel, l'Eglise laisse pouvoir à l'évêque en place de prendre les décisions nécessaires. Or, l'évêque (comme les précédents) n'est pas favorable aux supposées apparitions.
Je vous mets ci-dessous un texte intéressant :
+ Henri BRINCARD
Evêque du Puy-en-Velay Evêque-accompagnateur de l’Association des OEuvres Mariales
Disons un mot sur les apparitions mariales. Elles peuvent constituer des signes d’espérance qu’il ne faut pas négliger lorsque l’Eglise a opéré les discernements nécessaires. Cependant, de telles apparitions ne sont jamais, à proprement parler, « objet de foi ». Comme l’explique clairement le cardinal Ratzinger, « L’autorité des révélations privées est substantiellement différente de l’unique révélation publique : cette dernière exige notre foi ; en effet, en elle, par l’intermédiaire de paroles humaines et de la médiation de la communauté vivante de l’Eglise, Dieu lui-même nous parle… La révélation privée est une aide pour la foi, et elle se manifeste comme crédible précisément parce qu’elle renvoie à l’unique révélation publique ».(6)
Le cas de Medjugorjé :
En 1999, l’Assemblée des Evêques de Lourdes m’a demandé, en tant qu’évêque chargé d’accompagner l’Association des Oeuvres Mariales, de répondre à la question posée par l’un des membres de notre conférence épiscopale : « Y a-t-il une position autorisée et officielle de l’Eglise concernant les faits qui motivent les pèlerinages à Medjugorje ? » Cette note a été publiée dans « La Documentation catholique » du 6 février 2000.
« Les Nouveaux Cahiers Marials » m’ont demandé de préciser, à nouveau, la position de l’Eglise au sujet des « faits » de Medjugorjé, faits se déroulant encore. N’ayant pas mission d’émettre un jugement au nom de l’Eglise, je limiterai mon propos à rapporter ce que disent ceux qui ont autorité pour opérer de manière officielle les discernements nécessaires. En l’occurrence, il s’agit de l’évêque du lieu, de la conférence épiscopale de l’ex-Yougoslavie puis de celle de Bosnie-Herzégovine, enfin de la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
Mais au préalable, je voudrais faire deux remarques et je prie le lecteur d’en tenir compte :
a) Il reste à faire une histoire objective, sereine et détaillée des événements se déroulant depuis 1981, à Medjugorjé. Au-delà des polémiques ou des plaidoyers « pro domo », elle contribuerait efficacement à la clarté du débat, en faisant comprendre les véritables raisons de l’attitude prudentielle adoptée par l’Eglise.
b) A une époque où règne le subjectivisme, facteur de désagrégation sociale et de graves dissensions ecclésiales, il est bon de se souvenir qu’une obéissance humble et docile à l’égard de ceux qui, dans l’Eglise, assument le service de l’autorité, est une obéissance s’adressant directement au Christ : « Qui vous écoute, m’écoute.. » Cette parole divine, en orientant la liberté du croyant, permet à celui-ci de suivre fidèlement « Celui qui est la voie, la vérité et la vie ».
Il est impossible de comprendre les interventions de l’Eglise sans faire référence à un document important. En 1978, en effet, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a édicté des « Normes » expliquant quelles sont les personnes ou groupes de personnes qui, dans l’Eglise, ont autorité et compétence pour se prononcer en matière d’apparitions et de révélations privées(7). Les « Normes » citent successivement :
- l’évêque ou Ordinaire du lieu ;
- la conférence épiscopale à laquelle appartient l’évêque concerné ;
- la Congrégation pour la Doctrine de la foi, au nom du Souverain Pontife.
Hormis ces autorités reconnues, entre lesquelles, soulignons-le, il y a une unité et une complémentarité d’action, nul, si célèbre soit-il, n’est habilité à se prononcer au nom de l’Eglise. Insistons sur ce point.
Examinons à présent ce que les instances ecclésiales compétentes ont rendu public au sujet des faits de Medjugorjé.
A) L’évêque ou Ordinaire du lieu :
La première autorité ecclésiastique mentionnée dans les « Normes » est l’évêque du lieu : « C’est à l’Ordinaire du lieu qu’il appartient au premier chef d’enquêter et d’intervenir » (, en tant qu’il est appelé « à gouverner l’Eglise particulière qui lui est confiée avec pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, selon le droit »(9). Ce gouvernement s’exerce en vertu du charisme épiscopal – charisme doctoral, pastoral et juridique -, qui se fonde sur la parole du Christ .(10) Comme le rappelle le concile Vatican II, une telle parole oblige gravement les fidèles : « Le saint Concile enseigne que les évêques, en vertu de l’institution divine, succèdent aux apôtres, comme pasteurs de l’Eglise, en sorte que, qui les écoute, écoute le Christ, qui les rejette, rejette le Christ et celui qui a envoyé le Christ ». (11)
Le discernement et le jugement des apparitions et révélations privées relèvent de cette mission de gouvernement dont la dimension personnelle et le caractère sacré ont été soulignés par le dernier concile : « Ce pouvoir qu’ils exercent personnellement au nom du Christ est un pouvoir propre, ordinaire et immédiat... En vertu de ce pouvoir, les évêques ont le droit sacré, et, devant Dieu, le devoir de porter des lois pour leurs sujets, de rendre les jugements et de régler tout ce qui concerne l’ordre du culte et de l’apostolat ». Par leurs retombées pastorales (accompagnement spirituel et assistance sacramentelle des « voyants », des visiteurs et des pèlerins), autant que par la doctrine des « messages » attribués à la Vierge Marie, les faits d’apparitions publics entrent dans la catégorie de « tout ce qui concerne l’ordre du culte et de l’apostolat ».(12)
Pour Medjugorjé, l’Ordinaire du lieu est l’évêque de Mostar-Duvno. Lorsque les apparitions ont débuté, le 24 juin 1981, l’évêque était Mgr Zanic, à qui succéda le 24 juillet 1993 son coadjuteur, Mgr Peric, actuel Ordinaire de Medjugorjé. Dans le juste exercice de leur mission épiscopale, les évêques de Mostar – Mgr Zanic, puis Mgr Peric, se sont efforcés de faire oeuvre de discernement afin de guider le peuple qui leur était confié. Evoquons brièvement les aspects principaux de leur action épiscopale.
A cause de la prolongation des apparitions et des questions d’ordre pastoral qu’elles posaient, Mgr Zanic, en sa qualité d’Ordinaire du lieu, institua par décret du 11 janvier 1982, une commission d’enquête chargée d’étudier les faits. Cette commission, placée sous sa présidence, comprenait deux prêtres séculiers et deux franciscains. Tandis que la commission se mettait au travail, Mgr Zanic tenait le Saint-Siège informé du déroulement des évènements. Il le dit lui-même dans un document important qu’il convient de lire attentivement. En voici un extrait : « L’évêque a cherché à informer le Saint-Siège sur tous les événements de Medjugorjé. Il en a parlé deux fois avec le Saint-Père. Le Pape lui a recommandé d’être très prudent (« procéder avec une grande prudence ! »). Le 2 juin 1982, l’évêque est allé de nouveau à Rome, et il a soumis un rapport au Saint-Siège. Il lui a été recommandé de ne pas se hâter pour émettre un jugement parce que le temps apporterait de nouvelles preuves pour et contre.» (13)
D’emblée, Mgr Zanic prit les mesures pastorales qui s’imposaient sur place, donnant des instructions au clergé franciscain de la paroisse de Medjugorjé. Ces mesures, parfaitement légitimes, étaient bien moins draconiennes que celles qu’édictèrent en leur temps, pour Lourdes, Mgr Laurence, évêque de Tarbes et, pour Beauraing, et Mgr Charue, évêque de Namur. Conscient de l’importance qu’il y avait à assurer aux fidèles un accompagnement spirituel et une assistance sacramentelle, Mgr Zanic, en effet, n’a pas interdit aux prêtres ou aux religieux de se rendre sur les lieux, ni d’y célébrer l’eucharistie.
Il est vrai que concernant Medjugorje, l'Eglise ne s'est pas encore officiellement prononcée. Mais, pour rappel, l'Eglise laisse pouvoir à l'évêque en place de prendre les décisions nécessaires. Or, l'évêque (comme les précédents) n'est pas favorable aux supposées apparitions.
Je vous mets ci-dessous un texte intéressant :
+ Henri BRINCARD
Evêque du Puy-en-Velay Evêque-accompagnateur de l’Association des OEuvres Mariales
Disons un mot sur les apparitions mariales. Elles peuvent constituer des signes d’espérance qu’il ne faut pas négliger lorsque l’Eglise a opéré les discernements nécessaires. Cependant, de telles apparitions ne sont jamais, à proprement parler, « objet de foi ». Comme l’explique clairement le cardinal Ratzinger, « L’autorité des révélations privées est substantiellement différente de l’unique révélation publique : cette dernière exige notre foi ; en effet, en elle, par l’intermédiaire de paroles humaines et de la médiation de la communauté vivante de l’Eglise, Dieu lui-même nous parle… La révélation privée est une aide pour la foi, et elle se manifeste comme crédible précisément parce qu’elle renvoie à l’unique révélation publique ».(6)
Le cas de Medjugorjé :
En 1999, l’Assemblée des Evêques de Lourdes m’a demandé, en tant qu’évêque chargé d’accompagner l’Association des Oeuvres Mariales, de répondre à la question posée par l’un des membres de notre conférence épiscopale : « Y a-t-il une position autorisée et officielle de l’Eglise concernant les faits qui motivent les pèlerinages à Medjugorje ? » Cette note a été publiée dans « La Documentation catholique » du 6 février 2000.
« Les Nouveaux Cahiers Marials » m’ont demandé de préciser, à nouveau, la position de l’Eglise au sujet des « faits » de Medjugorjé, faits se déroulant encore. N’ayant pas mission d’émettre un jugement au nom de l’Eglise, je limiterai mon propos à rapporter ce que disent ceux qui ont autorité pour opérer de manière officielle les discernements nécessaires. En l’occurrence, il s’agit de l’évêque du lieu, de la conférence épiscopale de l’ex-Yougoslavie puis de celle de Bosnie-Herzégovine, enfin de la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
Mais au préalable, je voudrais faire deux remarques et je prie le lecteur d’en tenir compte :
a) Il reste à faire une histoire objective, sereine et détaillée des événements se déroulant depuis 1981, à Medjugorjé. Au-delà des polémiques ou des plaidoyers « pro domo », elle contribuerait efficacement à la clarté du débat, en faisant comprendre les véritables raisons de l’attitude prudentielle adoptée par l’Eglise.
b) A une époque où règne le subjectivisme, facteur de désagrégation sociale et de graves dissensions ecclésiales, il est bon de se souvenir qu’une obéissance humble et docile à l’égard de ceux qui, dans l’Eglise, assument le service de l’autorité, est une obéissance s’adressant directement au Christ : « Qui vous écoute, m’écoute.. » Cette parole divine, en orientant la liberté du croyant, permet à celui-ci de suivre fidèlement « Celui qui est la voie, la vérité et la vie ».
Il est impossible de comprendre les interventions de l’Eglise sans faire référence à un document important. En 1978, en effet, la Congrégation pour la Doctrine de la foi a édicté des « Normes » expliquant quelles sont les personnes ou groupes de personnes qui, dans l’Eglise, ont autorité et compétence pour se prononcer en matière d’apparitions et de révélations privées(7). Les « Normes » citent successivement :
- l’évêque ou Ordinaire du lieu ;
- la conférence épiscopale à laquelle appartient l’évêque concerné ;
- la Congrégation pour la Doctrine de la foi, au nom du Souverain Pontife.
Hormis ces autorités reconnues, entre lesquelles, soulignons-le, il y a une unité et une complémentarité d’action, nul, si célèbre soit-il, n’est habilité à se prononcer au nom de l’Eglise. Insistons sur ce point.
Examinons à présent ce que les instances ecclésiales compétentes ont rendu public au sujet des faits de Medjugorjé.
A) L’évêque ou Ordinaire du lieu :
La première autorité ecclésiastique mentionnée dans les « Normes » est l’évêque du lieu : « C’est à l’Ordinaire du lieu qu’il appartient au premier chef d’enquêter et d’intervenir » (, en tant qu’il est appelé « à gouverner l’Eglise particulière qui lui est confiée avec pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, selon le droit »(9). Ce gouvernement s’exerce en vertu du charisme épiscopal – charisme doctoral, pastoral et juridique -, qui se fonde sur la parole du Christ .(10) Comme le rappelle le concile Vatican II, une telle parole oblige gravement les fidèles : « Le saint Concile enseigne que les évêques, en vertu de l’institution divine, succèdent aux apôtres, comme pasteurs de l’Eglise, en sorte que, qui les écoute, écoute le Christ, qui les rejette, rejette le Christ et celui qui a envoyé le Christ ». (11)
Le discernement et le jugement des apparitions et révélations privées relèvent de cette mission de gouvernement dont la dimension personnelle et le caractère sacré ont été soulignés par le dernier concile : « Ce pouvoir qu’ils exercent personnellement au nom du Christ est un pouvoir propre, ordinaire et immédiat... En vertu de ce pouvoir, les évêques ont le droit sacré, et, devant Dieu, le devoir de porter des lois pour leurs sujets, de rendre les jugements et de régler tout ce qui concerne l’ordre du culte et de l’apostolat ». Par leurs retombées pastorales (accompagnement spirituel et assistance sacramentelle des « voyants », des visiteurs et des pèlerins), autant que par la doctrine des « messages » attribués à la Vierge Marie, les faits d’apparitions publics entrent dans la catégorie de « tout ce qui concerne l’ordre du culte et de l’apostolat ».(12)
Pour Medjugorjé, l’Ordinaire du lieu est l’évêque de Mostar-Duvno. Lorsque les apparitions ont débuté, le 24 juin 1981, l’évêque était Mgr Zanic, à qui succéda le 24 juillet 1993 son coadjuteur, Mgr Peric, actuel Ordinaire de Medjugorjé. Dans le juste exercice de leur mission épiscopale, les évêques de Mostar – Mgr Zanic, puis Mgr Peric, se sont efforcés de faire oeuvre de discernement afin de guider le peuple qui leur était confié. Evoquons brièvement les aspects principaux de leur action épiscopale.
A cause de la prolongation des apparitions et des questions d’ordre pastoral qu’elles posaient, Mgr Zanic, en sa qualité d’Ordinaire du lieu, institua par décret du 11 janvier 1982, une commission d’enquête chargée d’étudier les faits. Cette commission, placée sous sa présidence, comprenait deux prêtres séculiers et deux franciscains. Tandis que la commission se mettait au travail, Mgr Zanic tenait le Saint-Siège informé du déroulement des évènements. Il le dit lui-même dans un document important qu’il convient de lire attentivement. En voici un extrait : « L’évêque a cherché à informer le Saint-Siège sur tous les événements de Medjugorjé. Il en a parlé deux fois avec le Saint-Père. Le Pape lui a recommandé d’être très prudent (« procéder avec une grande prudence ! »). Le 2 juin 1982, l’évêque est allé de nouveau à Rome, et il a soumis un rapport au Saint-Siège. Il lui a été recommandé de ne pas se hâter pour émettre un jugement parce que le temps apporterait de nouvelles preuves pour et contre.» (13)
D’emblée, Mgr Zanic prit les mesures pastorales qui s’imposaient sur place, donnant des instructions au clergé franciscain de la paroisse de Medjugorjé. Ces mesures, parfaitement légitimes, étaient bien moins draconiennes que celles qu’édictèrent en leur temps, pour Lourdes, Mgr Laurence, évêque de Tarbes et, pour Beauraing, et Mgr Charue, évêque de Namur. Conscient de l’importance qu’il y avait à assurer aux fidèles un accompagnement spirituel et une assistance sacramentelle, Mgr Zanic, en effet, n’a pas interdit aux prêtres ou aux religieux de se rendre sur les lieux, ni d’y célébrer l’eucharistie.
lau- Pour le roi
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
En revanche, l’évêque insista sur la nécessité de faire cesser toute propagande au sujet des faits. Il demanda également aux franciscains desservant la paroisse et aux voyants d’observer sur ces faits un silence complet. Dans une lettre officielle qu’il adressa, le 25 mars 1985, au nouveau curé de la paroisse, le père Tomislav Pervan, Mgr Zanic constata avec tristesse qu’il n’avait pas été obéi : « L’évêché avait constitué en 1982 la Commission pour enquêter sur les événements et pour étudier à fond ce cas. Pour cette raison, l’évêché s’était abstenu de formuler toute déclaration officielle sur le véritable état de la situation. Cependant, à plusieurs reprises et par le truchement de ses lettres, l’évêché a voulu et demandé que l’on arrête la propagande rendue futile en raison de la désobéissance des responsables de la pastorale des « voyants ». (14)
Le 3 mai 1984, les réserves et les inquiétudes de Mgr Zanic sont exprimées dans le carnet de la Chronique de la paroisse de Medjugorjé. « L’évêque, depuis le tout début, suit les évènements de Medjugorjé. Il conseilla aux Franciscains de ne pas outrepasser, avec leurs déclarations, le verdict de l’Eglise, mais ils en firent à leur tête, allant d’une propagande effrénée, en proclamant l’existence de miracles imaginaires, en plaçant dans l’église la statue horriblement laide de la « Reine de la paix » ainsi que des livres, des brochures, des souvenirs etc. En ce moment, la situation est très délicate. L’Eglise n’a pas besoin de fausseté, même si celle-ci peut s’avérer attrayante et efficace. Qui ne serait pas heureux d’y voir des apparitions authentiques ? Les divisions au sein du diocèse, de la Province franciscaine et dans le monde au sujet des «apparitions de la Reine de la Paix », sont devenues des facteurs de stagnation ». (15)
Conformément aux recommandations de prudence qu’il avait reçues du Saint-Siège, Mgr Zanic prit la sage décision de continuer l’étude des « apparitions ». A cet effet, en janvier 1984, il élargit la commission d’enquête, lui adjoignant neuf nouveaux membres prêtres et religieux choisis ou proposés par leurs supérieurs dans les diverses Facultés de théologie du pays, ainsi que quelques médecins et un psychologue-psychiatre de l’Université de Zagreb. (16)
De son côté, la conférence épiscopale de Yougoslavie était bien consciente des problèmes que posait désormais le « fait de Medjugorjé ». Le 14 janvier 1984, le cardinal Kuharic, archevêque de Zagreb et président de la conférence épiscopale, publiait une ordonnance interdisant aux voyants de Medjugorjé de se produire en public dans les églises de son diocèse
Ces difficultés, et les résultats des travaux de la commission élargie amenèrent Mgr Zanic à publier, le 30 octobre 1984, un long document intitulé : « La posizione attuale (non ufficiale) della Curia vescovile di Mostar nei confronti degli eventi di Medjugorjé ». Ce texte de 23 pages expose de façon détaillée les oppositions et les difficultés que Mgr Zanic avait rencontré de la part des partisans de l’authenticité des faits.
Le 15 mai 1986, Mgr Zanic se rendit à Rome pour déposer auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la foi le dossier des travaux de la commission d’enquête diocésaine. Le 19 mai, il rédigea, dans la « Ville éternelle », sa déclaration qui comportait un jugement négatif sur les faits de Medjugorjé. A la demande du Cardinal Ratzinger, ce jugement négatif ne fut pas publié.
B) La conférence épiscopale :
La deuxième instance ayant autorité pour étudier les faits d’apparitions est la conférence épiscopale. Les « Normes » fixées par la Congrégation pour la Doctrine de la foi le rappellent clairement : « Mais la conférence épiscopale régionale ou nationale peut être amenée à intervenir :
a) Si l’Ordinaire du lieu, après avoir rempli les obligations qui lui incombent, recourt à elle pour étudier l’ensemble du fait.
b) Si le fait concerne également la région ou la nation, moyennant le consentement préalable de l’Ordinaire du lieu.» (17)
Le texte souligne comme préalable à l’intervention de la conférence épiscopale, la demande qu’en fait l’Ordinaire du lieu, ou pour le moins son consentement dès lors que le fait d’apparition dépasse les limites du diocèse. Ce fut le cas pour Medjugorjé. Il n’est donc pas étonnant, qu’avec l’accord de l’évêque de Mostar, la conférence épiscopale ait été saisie de l’affaire.
Le 29 janvier 1987, la conférence épiscopale de Yougoslavie publia un communiqué – signé conjointement par le cardinal Franjo Kuharic, président de la conférence épiscopale, et Mgr Zanic, évêque de Mostar – annonçant l’institution, au niveau de ladite conférence, d’une commission d’enquête sur les faits de Medjugorjé. Citons cet important communiqué : « En conformité avec les règles canoniques concernant le discernement des prétendues apparitions et révélations privées, la Commission diocésaine instituée à cette fin par l’évêque de Mostar, Ordinaire du lieu, a mené une enquête sur les événements de Medjugorjé.
Il est apparu au cours de l’enquête que les événements en question dépassent largement les limites du diocèse. Aussi, sur la base des règles mentionnées ci-dessus, il est apparu qu’il convenait de poursuivre les travaux au niveau de la Conférence épiscopale en instituant à cette fin une nouvelle Commission.
La Congrégation pour la Doctrine de la foi en a été informée. Elle a déclaré qu’elle appréciait le travail accompli par la Commission diocésaine sous la responsabilité de l’Ordinaire du lieu et elle a encouragé la poursuite de ces travaux au niveau des instances épiscopales nationales.
La conférence épiscopale institue donc une Commission afin de poursuivre l’examen des événements de Medjugorjé. Dans l’attente des résultats des travaux de la Commission et du jugement de l’Eglise, les pasteurs et les fidèles doivent observer l’attitude de prudence habituelle en de telles situations. Aussi n’est-il pas permis d’organiser des pèlerinages et d’autres manifestations qui seraient motivés par le caractère surnaturel attribué aux faits de Medjugorjé. La légitime dévotion à la Vierge, recommandée par l’Eglise, doit être conforme aux directives du Magistère et spécialement à celles contenues dans l’Exhortation apostolique «Le culte marial aujourd’hui » du 2 février 1974.»
Pendant cinq ans, en sa qualité d’Ordinaire du lieu et conformément aux « Normes », Mgr Zanic avait rempli les obligations qui lui incombaient. Comme les faits dépassaient les limites du diocèse de Mostar, la Congrégation pour la Doctrine de la foi accepta que la conférence épiscopale de Yougoslavie soit saisie de l’affaire. A ce sujet, il est important de souligner à nouveau que tout s’est déroulé selon la procédure prévue par les « Normes ».
Au début du mois de février 1987, le cardinal Kuharic, président de la conférence épiscopale, et Mgr Zanic, évêque de Mostar, cosignèrent une déclaration publique où il était dit notamment : « Il n’est pas permis d’organiser des pèlerinages ou d’autres manifestations motivées par le caractère surnaturel qui serait attribué aux faits de Medjugorjé ».(18)
Au terme de près de quatre années d’enquêtes et d’investigations, la conférence épiscopale de Yougoslavie publia en avril 1991 une déclaration dite de « Zadar ». Voici cette déclaration :
« Sur la base des investigations menées jusqu’ici, il n’a pas été possible d’établir qu’il s’agisse d’apparitions ou de révélations surnaturelles. Néanmoins, les nombreux et constants rassemblements de fidèles qui, de diverses parties du monde, viennent à Medjugorjé poussés par des motivations religieuses et autres, requièrent l’attention et le soin pastoral en premier lieu de l’évêque diocésain, et avec lui des autres évêques, pour que soit promue, en accord avec lui, une saine dévotion envers la Vierge Marie, selon la doctrine de l’Eglise.
Dans ce but les évêques de la Conférence épiscopale élaboreront aussi des directives liturgiques et pastorales particulières et idoines. Pareillement, la Commission continuera à suivre et à examiner, par ses membres, l’événement de Medjugorjé dans son ensemble ».
Ceci constitue le seul texte officiel de la conférence épiscopale de Yougoslavie, qui fut dissoute « de facto » par la partition du pays, un an plus tard. Il ne s’agit pas d’un jugement négatif (« constat de non supernaturalitate »), tel que celui qu’avait énoncé à titre personnel Mgr Zanic mais du constat d’une situation, constat suivi de recommandations pastorales. Sur le fond, la commission de la conférence épiscopale, ne se prononce pas, se limitant à dire qu’en l’état des choses – dix ans après le début des apparitions – il n’y avait pas d’évidence que les phénomènes fussent d’ordre surnaturel (« non constat de supernaturalitate »). Cependant l’événement de Medjugorjé attirant des foules de pèlerins, il convenait de les accompagner dans leur démarche de piété mariale.
Le 3 mai 1984, les réserves et les inquiétudes de Mgr Zanic sont exprimées dans le carnet de la Chronique de la paroisse de Medjugorjé. « L’évêque, depuis le tout début, suit les évènements de Medjugorjé. Il conseilla aux Franciscains de ne pas outrepasser, avec leurs déclarations, le verdict de l’Eglise, mais ils en firent à leur tête, allant d’une propagande effrénée, en proclamant l’existence de miracles imaginaires, en plaçant dans l’église la statue horriblement laide de la « Reine de la paix » ainsi que des livres, des brochures, des souvenirs etc. En ce moment, la situation est très délicate. L’Eglise n’a pas besoin de fausseté, même si celle-ci peut s’avérer attrayante et efficace. Qui ne serait pas heureux d’y voir des apparitions authentiques ? Les divisions au sein du diocèse, de la Province franciscaine et dans le monde au sujet des «apparitions de la Reine de la Paix », sont devenues des facteurs de stagnation ». (15)
Conformément aux recommandations de prudence qu’il avait reçues du Saint-Siège, Mgr Zanic prit la sage décision de continuer l’étude des « apparitions ». A cet effet, en janvier 1984, il élargit la commission d’enquête, lui adjoignant neuf nouveaux membres prêtres et religieux choisis ou proposés par leurs supérieurs dans les diverses Facultés de théologie du pays, ainsi que quelques médecins et un psychologue-psychiatre de l’Université de Zagreb. (16)
De son côté, la conférence épiscopale de Yougoslavie était bien consciente des problèmes que posait désormais le « fait de Medjugorjé ». Le 14 janvier 1984, le cardinal Kuharic, archevêque de Zagreb et président de la conférence épiscopale, publiait une ordonnance interdisant aux voyants de Medjugorjé de se produire en public dans les églises de son diocèse
Ces difficultés, et les résultats des travaux de la commission élargie amenèrent Mgr Zanic à publier, le 30 octobre 1984, un long document intitulé : « La posizione attuale (non ufficiale) della Curia vescovile di Mostar nei confronti degli eventi di Medjugorjé ». Ce texte de 23 pages expose de façon détaillée les oppositions et les difficultés que Mgr Zanic avait rencontré de la part des partisans de l’authenticité des faits.
Le 15 mai 1986, Mgr Zanic se rendit à Rome pour déposer auprès de la Congrégation pour la Doctrine de la foi le dossier des travaux de la commission d’enquête diocésaine. Le 19 mai, il rédigea, dans la « Ville éternelle », sa déclaration qui comportait un jugement négatif sur les faits de Medjugorjé. A la demande du Cardinal Ratzinger, ce jugement négatif ne fut pas publié.
B) La conférence épiscopale :
La deuxième instance ayant autorité pour étudier les faits d’apparitions est la conférence épiscopale. Les « Normes » fixées par la Congrégation pour la Doctrine de la foi le rappellent clairement : « Mais la conférence épiscopale régionale ou nationale peut être amenée à intervenir :
a) Si l’Ordinaire du lieu, après avoir rempli les obligations qui lui incombent, recourt à elle pour étudier l’ensemble du fait.
b) Si le fait concerne également la région ou la nation, moyennant le consentement préalable de l’Ordinaire du lieu.» (17)
Le texte souligne comme préalable à l’intervention de la conférence épiscopale, la demande qu’en fait l’Ordinaire du lieu, ou pour le moins son consentement dès lors que le fait d’apparition dépasse les limites du diocèse. Ce fut le cas pour Medjugorjé. Il n’est donc pas étonnant, qu’avec l’accord de l’évêque de Mostar, la conférence épiscopale ait été saisie de l’affaire.
Le 29 janvier 1987, la conférence épiscopale de Yougoslavie publia un communiqué – signé conjointement par le cardinal Franjo Kuharic, président de la conférence épiscopale, et Mgr Zanic, évêque de Mostar – annonçant l’institution, au niveau de ladite conférence, d’une commission d’enquête sur les faits de Medjugorjé. Citons cet important communiqué : « En conformité avec les règles canoniques concernant le discernement des prétendues apparitions et révélations privées, la Commission diocésaine instituée à cette fin par l’évêque de Mostar, Ordinaire du lieu, a mené une enquête sur les événements de Medjugorjé.
Il est apparu au cours de l’enquête que les événements en question dépassent largement les limites du diocèse. Aussi, sur la base des règles mentionnées ci-dessus, il est apparu qu’il convenait de poursuivre les travaux au niveau de la Conférence épiscopale en instituant à cette fin une nouvelle Commission.
La Congrégation pour la Doctrine de la foi en a été informée. Elle a déclaré qu’elle appréciait le travail accompli par la Commission diocésaine sous la responsabilité de l’Ordinaire du lieu et elle a encouragé la poursuite de ces travaux au niveau des instances épiscopales nationales.
La conférence épiscopale institue donc une Commission afin de poursuivre l’examen des événements de Medjugorjé. Dans l’attente des résultats des travaux de la Commission et du jugement de l’Eglise, les pasteurs et les fidèles doivent observer l’attitude de prudence habituelle en de telles situations. Aussi n’est-il pas permis d’organiser des pèlerinages et d’autres manifestations qui seraient motivés par le caractère surnaturel attribué aux faits de Medjugorjé. La légitime dévotion à la Vierge, recommandée par l’Eglise, doit être conforme aux directives du Magistère et spécialement à celles contenues dans l’Exhortation apostolique «Le culte marial aujourd’hui » du 2 février 1974.»
Pendant cinq ans, en sa qualité d’Ordinaire du lieu et conformément aux « Normes », Mgr Zanic avait rempli les obligations qui lui incombaient. Comme les faits dépassaient les limites du diocèse de Mostar, la Congrégation pour la Doctrine de la foi accepta que la conférence épiscopale de Yougoslavie soit saisie de l’affaire. A ce sujet, il est important de souligner à nouveau que tout s’est déroulé selon la procédure prévue par les « Normes ».
Au début du mois de février 1987, le cardinal Kuharic, président de la conférence épiscopale, et Mgr Zanic, évêque de Mostar, cosignèrent une déclaration publique où il était dit notamment : « Il n’est pas permis d’organiser des pèlerinages ou d’autres manifestations motivées par le caractère surnaturel qui serait attribué aux faits de Medjugorjé ».(18)
Au terme de près de quatre années d’enquêtes et d’investigations, la conférence épiscopale de Yougoslavie publia en avril 1991 une déclaration dite de « Zadar ». Voici cette déclaration :
« Sur la base des investigations menées jusqu’ici, il n’a pas été possible d’établir qu’il s’agisse d’apparitions ou de révélations surnaturelles. Néanmoins, les nombreux et constants rassemblements de fidèles qui, de diverses parties du monde, viennent à Medjugorjé poussés par des motivations religieuses et autres, requièrent l’attention et le soin pastoral en premier lieu de l’évêque diocésain, et avec lui des autres évêques, pour que soit promue, en accord avec lui, une saine dévotion envers la Vierge Marie, selon la doctrine de l’Eglise.
Dans ce but les évêques de la Conférence épiscopale élaboreront aussi des directives liturgiques et pastorales particulières et idoines. Pareillement, la Commission continuera à suivre et à examiner, par ses membres, l’événement de Medjugorjé dans son ensemble ».
Ceci constitue le seul texte officiel de la conférence épiscopale de Yougoslavie, qui fut dissoute « de facto » par la partition du pays, un an plus tard. Il ne s’agit pas d’un jugement négatif (« constat de non supernaturalitate »), tel que celui qu’avait énoncé à titre personnel Mgr Zanic mais du constat d’une situation, constat suivi de recommandations pastorales. Sur le fond, la commission de la conférence épiscopale, ne se prononce pas, se limitant à dire qu’en l’état des choses – dix ans après le début des apparitions – il n’y avait pas d’évidence que les phénomènes fussent d’ordre surnaturel (« non constat de supernaturalitate »). Cependant l’événement de Medjugorjé attirant des foules de pèlerins, il convenait de les accompagner dans leur démarche de piété mariale.
lau- Pour le roi
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
La conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine a maintenant le pouvoir de se prononcer, au nom de l’Eglise, sur les «faits», car Medjugorjé se trouve sur le territoire relevant de son autorité. Toutefois, cette conférence n’ayant pas annoncé son intention de rendre un nouveau jugement, le seul qui soit officiel et qui engage l’autorité de l’Eglise est celui de Zadar.
Le successeur de Mgr Zanic, Mgr Peric, après avoir soigneusement étudié les faits de Medjugorjé, et dans l’exercice légitime de sa mission pastorale a fait sienne l’attitude de son prédécesseur.(19) Au sujet des pèlerinages, l’évêque de Mostar a fait les déclarations suivantes : « En raison de débordements, l’Ordinaire du lieu a (demandé) de ne pas organiser de pèlerinages officiels que ce soit au niveau des paroisses, des diocèses ou plus généralement au nom de l’Eglise… Quiconque fait le contraire s’oppose directement aux déclarations officielles de l’Eglise, lesquelles, même après quatorze ans de prétendues apparitions et de propagandes intensives, restent toujours valides pour les catholiques »(20). La déclaration de 1995 a été suivie d’une autre le 21 juillet 1998. « Les pèlerinages officiels ou d’Eglise ne sont pas autorisés, et pas davantage les visites « privées » qui viseraient à prouver que les prétendues « apparitions » et « messages » sont authentiques. » (21)
C) Au nom du Souverain Pontife, la Congrégation pour la Doctrine de la foi :
Parmi les dicastères auxquels le Souverain Pontife délègue l’exercice de son pouvoir suprême, celui qui est chargé de suivre les faits des apparitions est la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
De surcroît, l’histoire de l’Eglise nous apprend que Rome finit toujours par renvoyer à l’autorité et à la compétence de l’Ordinaire du lieu. En effet, étant au seul service de la communion ecclésiale, les deux autorités du Souverain Pontife et de l’évêque du lieu ne sauraient s’opposer ni se contredire, ainsi que l’a rappelé le concile Vatican II : « La charge pastorale, c’est-à-dire le soin habituel et quotidien de leurs brebis, leur (les évêques) est pleinement remise ; on ne doit pas les considérer comme les vicaires des Pontifes romains, car ils exercent un pouvoir qui leur est propre et, en toute vérité, sont, pour les peuples qu’ils dirigent des chefs. Ainsi, leur pouvoir n’est nullement effacé par le pouvoir suprême et universel ; au contraire, il est affermi, renforcé et défendu par lui, la forme établie par le Christ Seigneur pour le gouvernement de son Eglise étant indéfectiblement assurée par l’Esprit Saint »(22).
L’histoire des apparitions mariales, surtout à l’époque moderne, montre comment, en la matière, les deux autorités se sont exercées conjointement de façon harmonieuse, en vue de l’édification du peuple de Dieu.
Au sujet de Medjugorjé :
La Congrégation pour la Doctrine de la foi n’a publié aucun texte relatif aux faits de Medjugorjé. En revanche, elle a publié divers textes d’ordre pastoral relatifs aux pèlerinages à Medjugorjé. Mentionnons-les brièvement :
- Le 23 mai 1985, une lettre est adressée au président de la conférence épiscopale italienne : « Excellence, de plusieurs côtés, on constate et on déplore – particulièrement l’Ordinaire compétent de Mostar (Yougoslavie) – la vaste propagande autour des faits liés aux prétendues apparitions de Medjugorjé. Des pèlerinages et d’autres initiatives ont été lancées, ce qui ne peut que contribuer à répandre la confusion parmi les fidèles et à troubler le travail d’examen délicat des « faits » en question auquel la Commission officielle est en train de se livrer. Afin d’éviter l’extension de cette propagande et la spéculation qu’elle provoque en Italie, malgré les avis et recommandations de la conférence épiscopale de Yougoslavie, que cette Présidence (de la conférence épiscopale italienne) veuille bien suggérer à l’épiscopat italien de décourager publiquement l’organisation de pèlerinages au prétendu centre des apparitions , ainsi que toute autre forme de publicité, spécialement par voie écrite…» (23)
- Le 14 février 1996, une lettre est adressée à Mgr Taverdet, évêque de Langres : « Les pèlerinages officiels à Medjugorjé, entendu comme lieu d’authentiques apparitions mariales, ne doivent pas être organisés, parce qu’ils seraient en contradiction avec ce qui est affirmé par les évêques de l’ex-Yougoslavie. » (24)
- Le 26 mai 1998, Mgr Bertone répond à Mgr Aubry, évêque de Saint-Denis-de-La-Réunion. Après avoir rappelé la déclaration de Zadar, il ajoute : « Je tiens avant tout à préciser que ce n’est pas l’usage du Saint-Siège d’assumer, en première instance, une position propre vis-à-vis de supposés phénomènes surnaturels ».
Abordant la question des pèlerinages, le secrétaire de la Congrégation précise : «En ce qui concerne enfin les pèlerinages à Medjugorjé qui se déroulent de manière privée, cette Congrégation retient surtout qu’ils sont permis à condition qu’ils ne soient pas une authentification d’évènements en cours qui demandent encore un examen par l’Eglise».
A cause de la prolifération des faits d’apparition – vrais ou supposés dans le monde, des questions qu’elles soulèvent, de leurs répercussions dans le peuple de Dieu, la Congrégation pour la Doctrine de la foi travaille à un texte plus précis. Cette même Congrégation a annoncé, il y a quelque temps, la publication d’un important document concernant «certaines lignes d’orientation». Voici l’information : «On enregistre – dans l’année en cours – une augmentation de phénomènes extraordinaires, prétendues apparitions mariales, messages, stigmates, exsudations de statues de la Vierge Marie ou de Notre-Seigneur Jésus-Christ, «miracles eucharistiques» de tout genre, qui sont signalés à la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
On signale, de toutes les parties du monde, de fortes pressions exercées sur l’autorité diocésaine locale par des groupes de fidèles pour amener cette autorité à reconnaître l’authenticité d’apparitions mariales, qui même parfois se sont produites dans un passé lointain. Il arrive dans certains cas que, entre les fidèles qui croient en ces « apparitions » et l’évêque compétent qui n’est pas disposé à leur accorder une quelconque reconnaissance, surgissent des tensions persistantes et préoccupantes qui menacent l’unité de l’Eglise locale.
La Congrégation pour la Doctrine de la foi – bien consciente de devoir donner également en cette matière délicate une réponse pastorale adéquate aux enquêtes qui, avec insistance, lui parviennent de diverses parties du monde catholique -, projette de fournir au peuple de Dieu et à ses pasteurs des lignes d’orientation à partir de nouveaux critères mis à jour, de façon à éclaircir le sens des apparitions, messages et phénomènes extraordinaires du même genre dans la lumière du dépôt de la foi, et à proposer des critères pratiques de discernement »(25) .
Plus de vingt années après le commencement des « faits » de Medjugorjé, l’Eglise continue à adopter à leur endroit une attitude de grande prudence. Une telle attitude a ses raisons. Il est donc sage, humble et surnaturel d’en tenir compte. Le voeu du signataire de ces lignes est de favoriser, pour ce qui le concerne, un vrai renouveau de la piété mariale, renouveau qui passe par un recours fréquent aux moyens habituels que l’Eglise met à notre disposition et que le pape Jean-Paul II ne cesse de recommander.
2003© diocèse du Puy [url]http://catholique-lepuy.cef.fr [/url]
Le successeur de Mgr Zanic, Mgr Peric, après avoir soigneusement étudié les faits de Medjugorjé, et dans l’exercice légitime de sa mission pastorale a fait sienne l’attitude de son prédécesseur.(19) Au sujet des pèlerinages, l’évêque de Mostar a fait les déclarations suivantes : « En raison de débordements, l’Ordinaire du lieu a (demandé) de ne pas organiser de pèlerinages officiels que ce soit au niveau des paroisses, des diocèses ou plus généralement au nom de l’Eglise… Quiconque fait le contraire s’oppose directement aux déclarations officielles de l’Eglise, lesquelles, même après quatorze ans de prétendues apparitions et de propagandes intensives, restent toujours valides pour les catholiques »(20). La déclaration de 1995 a été suivie d’une autre le 21 juillet 1998. « Les pèlerinages officiels ou d’Eglise ne sont pas autorisés, et pas davantage les visites « privées » qui viseraient à prouver que les prétendues « apparitions » et « messages » sont authentiques. » (21)
C) Au nom du Souverain Pontife, la Congrégation pour la Doctrine de la foi :
Parmi les dicastères auxquels le Souverain Pontife délègue l’exercice de son pouvoir suprême, celui qui est chargé de suivre les faits des apparitions est la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
De surcroît, l’histoire de l’Eglise nous apprend que Rome finit toujours par renvoyer à l’autorité et à la compétence de l’Ordinaire du lieu. En effet, étant au seul service de la communion ecclésiale, les deux autorités du Souverain Pontife et de l’évêque du lieu ne sauraient s’opposer ni se contredire, ainsi que l’a rappelé le concile Vatican II : « La charge pastorale, c’est-à-dire le soin habituel et quotidien de leurs brebis, leur (les évêques) est pleinement remise ; on ne doit pas les considérer comme les vicaires des Pontifes romains, car ils exercent un pouvoir qui leur est propre et, en toute vérité, sont, pour les peuples qu’ils dirigent des chefs. Ainsi, leur pouvoir n’est nullement effacé par le pouvoir suprême et universel ; au contraire, il est affermi, renforcé et défendu par lui, la forme établie par le Christ Seigneur pour le gouvernement de son Eglise étant indéfectiblement assurée par l’Esprit Saint »(22).
L’histoire des apparitions mariales, surtout à l’époque moderne, montre comment, en la matière, les deux autorités se sont exercées conjointement de façon harmonieuse, en vue de l’édification du peuple de Dieu.
Au sujet de Medjugorjé :
La Congrégation pour la Doctrine de la foi n’a publié aucun texte relatif aux faits de Medjugorjé. En revanche, elle a publié divers textes d’ordre pastoral relatifs aux pèlerinages à Medjugorjé. Mentionnons-les brièvement :
- Le 23 mai 1985, une lettre est adressée au président de la conférence épiscopale italienne : « Excellence, de plusieurs côtés, on constate et on déplore – particulièrement l’Ordinaire compétent de Mostar (Yougoslavie) – la vaste propagande autour des faits liés aux prétendues apparitions de Medjugorjé. Des pèlerinages et d’autres initiatives ont été lancées, ce qui ne peut que contribuer à répandre la confusion parmi les fidèles et à troubler le travail d’examen délicat des « faits » en question auquel la Commission officielle est en train de se livrer. Afin d’éviter l’extension de cette propagande et la spéculation qu’elle provoque en Italie, malgré les avis et recommandations de la conférence épiscopale de Yougoslavie, que cette Présidence (de la conférence épiscopale italienne) veuille bien suggérer à l’épiscopat italien de décourager publiquement l’organisation de pèlerinages au prétendu centre des apparitions , ainsi que toute autre forme de publicité, spécialement par voie écrite…» (23)
- Le 14 février 1996, une lettre est adressée à Mgr Taverdet, évêque de Langres : « Les pèlerinages officiels à Medjugorjé, entendu comme lieu d’authentiques apparitions mariales, ne doivent pas être organisés, parce qu’ils seraient en contradiction avec ce qui est affirmé par les évêques de l’ex-Yougoslavie. » (24)
- Le 26 mai 1998, Mgr Bertone répond à Mgr Aubry, évêque de Saint-Denis-de-La-Réunion. Après avoir rappelé la déclaration de Zadar, il ajoute : « Je tiens avant tout à préciser que ce n’est pas l’usage du Saint-Siège d’assumer, en première instance, une position propre vis-à-vis de supposés phénomènes surnaturels ».
Abordant la question des pèlerinages, le secrétaire de la Congrégation précise : «En ce qui concerne enfin les pèlerinages à Medjugorjé qui se déroulent de manière privée, cette Congrégation retient surtout qu’ils sont permis à condition qu’ils ne soient pas une authentification d’évènements en cours qui demandent encore un examen par l’Eglise».
A cause de la prolifération des faits d’apparition – vrais ou supposés dans le monde, des questions qu’elles soulèvent, de leurs répercussions dans le peuple de Dieu, la Congrégation pour la Doctrine de la foi travaille à un texte plus précis. Cette même Congrégation a annoncé, il y a quelque temps, la publication d’un important document concernant «certaines lignes d’orientation». Voici l’information : «On enregistre – dans l’année en cours – une augmentation de phénomènes extraordinaires, prétendues apparitions mariales, messages, stigmates, exsudations de statues de la Vierge Marie ou de Notre-Seigneur Jésus-Christ, «miracles eucharistiques» de tout genre, qui sont signalés à la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
On signale, de toutes les parties du monde, de fortes pressions exercées sur l’autorité diocésaine locale par des groupes de fidèles pour amener cette autorité à reconnaître l’authenticité d’apparitions mariales, qui même parfois se sont produites dans un passé lointain. Il arrive dans certains cas que, entre les fidèles qui croient en ces « apparitions » et l’évêque compétent qui n’est pas disposé à leur accorder une quelconque reconnaissance, surgissent des tensions persistantes et préoccupantes qui menacent l’unité de l’Eglise locale.
La Congrégation pour la Doctrine de la foi – bien consciente de devoir donner également en cette matière délicate une réponse pastorale adéquate aux enquêtes qui, avec insistance, lui parviennent de diverses parties du monde catholique -, projette de fournir au peuple de Dieu et à ses pasteurs des lignes d’orientation à partir de nouveaux critères mis à jour, de façon à éclaircir le sens des apparitions, messages et phénomènes extraordinaires du même genre dans la lumière du dépôt de la foi, et à proposer des critères pratiques de discernement »(25) .
Plus de vingt années après le commencement des « faits » de Medjugorjé, l’Eglise continue à adopter à leur endroit une attitude de grande prudence. Une telle attitude a ses raisons. Il est donc sage, humble et surnaturel d’en tenir compte. Le voeu du signataire de ces lignes est de favoriser, pour ce qui le concerne, un vrai renouveau de la piété mariale, renouveau qui passe par un recours fréquent aux moyens habituels que l’Eglise met à notre disposition et que le pape Jean-Paul II ne cesse de recommander.
« O pleine de grâce,
fais briller d’un nouvel éclat les étoiles,
guides de notre route : la foi vive, l’espérance inébranlable et l’amour sans limite ! » (26)
+ Henri BRINCARD
Evêque du Puy-en-Velay Evêque-accompagnateur de l’Association des OEuvres Mariales
fais briller d’un nouvel éclat les étoiles,
guides de notre route : la foi vive, l’espérance inébranlable et l’amour sans limite ! » (26)
+ Henri BRINCARD
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
La conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine a maintenant le pouvoir de se prononcer, au nom de l’Eglise, sur les «faits», car Medjugorjé se trouve sur le territoire relevant de son autorité. Toutefois, cette conférence n’ayant pas annoncé son intention de rendre un nouveau jugement, le seul qui soit officiel et qui engage l’autorité de l’Eglise est celui de Zadar.
Le successeur de Mgr Zanic, Mgr Peric, après avoir soigneusement étudié les faits de Medjugorjé, et dans l’exercice légitime de sa mission pastorale a fait sienne l’attitude de son prédécesseur.(19) Au sujet des pèlerinages, l’évêque de Mostar a fait les déclarations suivantes : « En raison de débordements, l’Ordinaire du lieu a (demandé) de ne pas organiser de pèlerinages officiels que ce soit au niveau des paroisses, des diocèses ou plus généralement au nom de l’Eglise… Quiconque fait le contraire s’oppose directement aux déclarations officielles de l’Eglise, lesquelles, même après quatorze ans de prétendues apparitions et de propagandes intensives, restent toujours valides pour les catholiques »(20). La déclaration de 1995 a été suivie d’une autre le 21 juillet 1998. « Les pèlerinages officiels ou d’Eglise ne sont pas autorisés, et pas davantage les visites « privées » qui viseraient à prouver que les prétendues « apparitions » et « messages » sont authentiques. » (21)
C) Au nom du Souverain Pontife, la Congrégation pour la Doctrine de la foi :
Parmi les dicastères auxquels le Souverain Pontife délègue l’exercice de son pouvoir suprême, celui qui est chargé de suivre les faits des apparitions est la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
De surcroît, l’histoire de l’Eglise nous apprend que Rome finit toujours par renvoyer à l’autorité et à la compétence de l’Ordinaire du lieu. En effet, étant au seul service de la communion ecclésiale, les deux autorités du Souverain Pontife et de l’évêque du lieu ne sauraient s’opposer ni se contredire, ainsi que l’a rappelé le concile Vatican II : « La charge pastorale, c’est-à-dire le soin habituel et quotidien de leurs brebis, leur (les évêques) est pleinement remise ; on ne doit pas les considérer comme les vicaires des Pontifes romains, car ils exercent un pouvoir qui leur est propre et, en toute vérité, sont, pour les peuples qu’ils dirigent des chefs. Ainsi, leur pouvoir n’est nullement effacé par le pouvoir suprême et universel ; au contraire, il est affermi, renforcé et défendu par lui, la forme établie par le Christ Seigneur pour le gouvernement de son Eglise étant indéfectiblement assurée par l’Esprit Saint »(22).
L’histoire des apparitions mariales, surtout à l’époque moderne, montre comment, en la matière, les deux autorités se sont exercées conjointement de façon harmonieuse, en vue de l’édification du peuple de Dieu.
Au sujet de Medjugorjé :
La Congrégation pour la Doctrine de la foi n’a publié aucun texte relatif aux faits de Medjugorjé. En revanche, elle a publié divers textes d’ordre pastoral relatifs aux pèlerinages à Medjugorjé. Mentionnons-les brièvement :
- Le 23 mai 1985, une lettre est adressée au président de la conférence épiscopale italienne : « Excellence, de plusieurs côtés, on constate et on déplore – particulièrement l’Ordinaire compétent de Mostar (Yougoslavie) – la vaste propagande autour des faits liés aux prétendues apparitions de Medjugorjé. Des pèlerinages et d’autres initiatives ont été lancées, ce qui ne peut que contribuer à répandre la confusion parmi les fidèles et à troubler le travail d’examen délicat des « faits » en question auquel la Commission officielle est en train de se livrer. Afin d’éviter l’extension de cette propagande et la spéculation qu’elle provoque en Italie, malgré les avis et recommandations de la conférence épiscopale de Yougoslavie, que cette Présidence (de la conférence épiscopale italienne) veuille bien suggérer à l’épiscopat italien de décourager publiquement l’organisation de pèlerinages au prétendu centre des apparitions , ainsi que toute autre forme de publicité, spécialement par voie écrite…» (23)
- Le 14 février 1996, une lettre est adressée à Mgr Taverdet, évêque de Langres : « Les pèlerinages officiels à Medjugorjé, entendu comme lieu d’authentiques apparitions mariales, ne doivent pas être organisés, parce qu’ils seraient en contradiction avec ce qui est affirmé par les évêques de l’ex-Yougoslavie. » (24)
- Le 26 mai 1998, Mgr Bertone répond à Mgr Aubry, évêque de Saint-Denis-de-La-Réunion. Après avoir rappelé la déclaration de Zadar, il ajoute : « Je tiens avant tout à préciser que ce n’est pas l’usage du Saint-Siège d’assumer, en première instance, une position propre vis-à-vis de supposés phénomènes surnaturels ».
Abordant la question des pèlerinages, le secrétaire de la Congrégation précise : «En ce qui concerne enfin les pèlerinages à Medjugorjé qui se déroulent de manière privée, cette Congrégation retient surtout qu’ils sont permis à condition qu’ils ne soient pas une authentification d’évènements en cours qui demandent encore un examen par l’Eglise».
A cause de la prolifération des faits d’apparition – vrais ou supposés dans le monde, des questions qu’elles soulèvent, de leurs répercussions dans le peuple de Dieu, la Congrégation pour la Doctrine de la foi travaille à un texte plus précis. Cette même Congrégation a annoncé, il y a quelque temps, la publication d’un important document concernant «certaines lignes d’orientation». Voici l’information : «On enregistre – dans l’année en cours – une augmentation de phénomènes extraordinaires, prétendues apparitions mariales, messages, stigmates, exsudations de statues de la Vierge Marie ou de Notre-Seigneur Jésus-Christ, «miracles eucharistiques» de tout genre, qui sont signalés à la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
On signale, de toutes les parties du monde, de fortes pressions exercées sur l’autorité diocésaine locale par des groupes de fidèles pour amener cette autorité à reconnaître l’authenticité d’apparitions mariales, qui même parfois se sont produites dans un passé lointain. Il arrive dans certains cas que, entre les fidèles qui croient en ces « apparitions » et l’évêque compétent qui n’est pas disposé à leur accorder une quelconque reconnaissance, surgissent des tensions persistantes et préoccupantes qui menacent l’unité de l’Eglise locale.
La Congrégation pour la Doctrine de la foi – bien consciente de devoir donner également en cette matière délicate une réponse pastorale adéquate aux enquêtes qui, avec insistance, lui parviennent de diverses parties du monde catholique -, projette de fournir au peuple de Dieu et à ses pasteurs des lignes d’orientation à partir de nouveaux critères mis à jour, de façon à éclaircir le sens des apparitions, messages et phénomènes extraordinaires du même genre dans la lumière du dépôt de la foi, et à proposer des critères pratiques de discernement »(25) .
Plus de vingt années après le commencement des « faits » de Medjugorjé, l’Eglise continue à adopter à leur endroit une attitude de grande prudence. Une telle attitude a ses raisons. Il est donc sage, humble et surnaturel d’en tenir compte. Le voeu du signataire de ces lignes est de favoriser, pour ce qui le concerne, un vrai renouveau de la piété mariale, renouveau qui passe par un recours fréquent aux moyens habituels que l’Eglise met à notre disposition et que le pape Jean-Paul II ne cesse de recommander.
2003© diocèse du Puy [url]http://catholique-lepuy.cef.fr [/url]
Le successeur de Mgr Zanic, Mgr Peric, après avoir soigneusement étudié les faits de Medjugorjé, et dans l’exercice légitime de sa mission pastorale a fait sienne l’attitude de son prédécesseur.(19) Au sujet des pèlerinages, l’évêque de Mostar a fait les déclarations suivantes : « En raison de débordements, l’Ordinaire du lieu a (demandé) de ne pas organiser de pèlerinages officiels que ce soit au niveau des paroisses, des diocèses ou plus généralement au nom de l’Eglise… Quiconque fait le contraire s’oppose directement aux déclarations officielles de l’Eglise, lesquelles, même après quatorze ans de prétendues apparitions et de propagandes intensives, restent toujours valides pour les catholiques »(20). La déclaration de 1995 a été suivie d’une autre le 21 juillet 1998. « Les pèlerinages officiels ou d’Eglise ne sont pas autorisés, et pas davantage les visites « privées » qui viseraient à prouver que les prétendues « apparitions » et « messages » sont authentiques. » (21)
C) Au nom du Souverain Pontife, la Congrégation pour la Doctrine de la foi :
Parmi les dicastères auxquels le Souverain Pontife délègue l’exercice de son pouvoir suprême, celui qui est chargé de suivre les faits des apparitions est la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
De surcroît, l’histoire de l’Eglise nous apprend que Rome finit toujours par renvoyer à l’autorité et à la compétence de l’Ordinaire du lieu. En effet, étant au seul service de la communion ecclésiale, les deux autorités du Souverain Pontife et de l’évêque du lieu ne sauraient s’opposer ni se contredire, ainsi que l’a rappelé le concile Vatican II : « La charge pastorale, c’est-à-dire le soin habituel et quotidien de leurs brebis, leur (les évêques) est pleinement remise ; on ne doit pas les considérer comme les vicaires des Pontifes romains, car ils exercent un pouvoir qui leur est propre et, en toute vérité, sont, pour les peuples qu’ils dirigent des chefs. Ainsi, leur pouvoir n’est nullement effacé par le pouvoir suprême et universel ; au contraire, il est affermi, renforcé et défendu par lui, la forme établie par le Christ Seigneur pour le gouvernement de son Eglise étant indéfectiblement assurée par l’Esprit Saint »(22).
L’histoire des apparitions mariales, surtout à l’époque moderne, montre comment, en la matière, les deux autorités se sont exercées conjointement de façon harmonieuse, en vue de l’édification du peuple de Dieu.
Au sujet de Medjugorjé :
La Congrégation pour la Doctrine de la foi n’a publié aucun texte relatif aux faits de Medjugorjé. En revanche, elle a publié divers textes d’ordre pastoral relatifs aux pèlerinages à Medjugorjé. Mentionnons-les brièvement :
- Le 23 mai 1985, une lettre est adressée au président de la conférence épiscopale italienne : « Excellence, de plusieurs côtés, on constate et on déplore – particulièrement l’Ordinaire compétent de Mostar (Yougoslavie) – la vaste propagande autour des faits liés aux prétendues apparitions de Medjugorjé. Des pèlerinages et d’autres initiatives ont été lancées, ce qui ne peut que contribuer à répandre la confusion parmi les fidèles et à troubler le travail d’examen délicat des « faits » en question auquel la Commission officielle est en train de se livrer. Afin d’éviter l’extension de cette propagande et la spéculation qu’elle provoque en Italie, malgré les avis et recommandations de la conférence épiscopale de Yougoslavie, que cette Présidence (de la conférence épiscopale italienne) veuille bien suggérer à l’épiscopat italien de décourager publiquement l’organisation de pèlerinages au prétendu centre des apparitions , ainsi que toute autre forme de publicité, spécialement par voie écrite…» (23)
- Le 14 février 1996, une lettre est adressée à Mgr Taverdet, évêque de Langres : « Les pèlerinages officiels à Medjugorjé, entendu comme lieu d’authentiques apparitions mariales, ne doivent pas être organisés, parce qu’ils seraient en contradiction avec ce qui est affirmé par les évêques de l’ex-Yougoslavie. » (24)
- Le 26 mai 1998, Mgr Bertone répond à Mgr Aubry, évêque de Saint-Denis-de-La-Réunion. Après avoir rappelé la déclaration de Zadar, il ajoute : « Je tiens avant tout à préciser que ce n’est pas l’usage du Saint-Siège d’assumer, en première instance, une position propre vis-à-vis de supposés phénomènes surnaturels ».
Abordant la question des pèlerinages, le secrétaire de la Congrégation précise : «En ce qui concerne enfin les pèlerinages à Medjugorjé qui se déroulent de manière privée, cette Congrégation retient surtout qu’ils sont permis à condition qu’ils ne soient pas une authentification d’évènements en cours qui demandent encore un examen par l’Eglise».
A cause de la prolifération des faits d’apparition – vrais ou supposés dans le monde, des questions qu’elles soulèvent, de leurs répercussions dans le peuple de Dieu, la Congrégation pour la Doctrine de la foi travaille à un texte plus précis. Cette même Congrégation a annoncé, il y a quelque temps, la publication d’un important document concernant «certaines lignes d’orientation». Voici l’information : «On enregistre – dans l’année en cours – une augmentation de phénomènes extraordinaires, prétendues apparitions mariales, messages, stigmates, exsudations de statues de la Vierge Marie ou de Notre-Seigneur Jésus-Christ, «miracles eucharistiques» de tout genre, qui sont signalés à la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
On signale, de toutes les parties du monde, de fortes pressions exercées sur l’autorité diocésaine locale par des groupes de fidèles pour amener cette autorité à reconnaître l’authenticité d’apparitions mariales, qui même parfois se sont produites dans un passé lointain. Il arrive dans certains cas que, entre les fidèles qui croient en ces « apparitions » et l’évêque compétent qui n’est pas disposé à leur accorder une quelconque reconnaissance, surgissent des tensions persistantes et préoccupantes qui menacent l’unité de l’Eglise locale.
La Congrégation pour la Doctrine de la foi – bien consciente de devoir donner également en cette matière délicate une réponse pastorale adéquate aux enquêtes qui, avec insistance, lui parviennent de diverses parties du monde catholique -, projette de fournir au peuple de Dieu et à ses pasteurs des lignes d’orientation à partir de nouveaux critères mis à jour, de façon à éclaircir le sens des apparitions, messages et phénomènes extraordinaires du même genre dans la lumière du dépôt de la foi, et à proposer des critères pratiques de discernement »(25) .
Plus de vingt années après le commencement des « faits » de Medjugorjé, l’Eglise continue à adopter à leur endroit une attitude de grande prudence. Une telle attitude a ses raisons. Il est donc sage, humble et surnaturel d’en tenir compte. Le voeu du signataire de ces lignes est de favoriser, pour ce qui le concerne, un vrai renouveau de la piété mariale, renouveau qui passe par un recours fréquent aux moyens habituels que l’Eglise met à notre disposition et que le pape Jean-Paul II ne cesse de recommander.
« O pleine de grâce,
fais briller d’un nouvel éclat les étoiles,
guides de notre route : la foi vive, l’espérance inébranlable et l’amour sans limite ! » (26)
+ Henri BRINCARD
Evêque du Puy-en-Velay Evêque-accompagnateur de l’Association des OEuvres Mariales
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lau- Pour le roi
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Inscription : 08/11/2007
Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
désolée, j'essaie de vous mettre la fin du texte de Mgr Bricard.
lau
lau
lau- Pour le roi
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Inscription : 08/11/2007
Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
La conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine a maintenant le pouvoir de se prononcer, au nom de l’Eglise, sur les «faits», car Medjugorjé se trouve sur le territoire relevant de son autorité. Toutefois, cette conférence n’ayant pas annoncé son intention de rendre un nouveau jugement, le seul qui soit officiel et qui engage l’autorité de l’Eglise est celui de Zadar.
Le successeur de Mgr Zanic, Mgr Peric, après avoir soigneusement étudié les faits de Medjugorjé, et dans l’exercice légitime de sa mission pastorale a fait sienne l’attitude de son prédécesseur.(19) Au sujet des pèlerinages, l’évêque de Mostar a fait les déclarations suivantes : « En raison de débordements, l’Ordinaire du lieu a (demandé) de ne pas organiser de pèlerinages officiels que ce soit au niveau des paroisses, des diocèses ou plus généralement au nom de l’Eglise… Quiconque fait le contraire s’oppose directement aux déclarations officielles de l’Eglise, lesquelles, même après quatorze ans de prétendues apparitions et de propagandes intensives, restent toujours valides pour les catholiques »(20). La déclaration de 1995 a été suivie d’une autre le 21 juillet 1998. « Les pèlerinages officiels ou d’Eglise ne sont pas autorisés, et pas davantage les visites « privées » qui viseraient à prouver que les prétendues « apparitions » et « messages » sont authentiques. » (21)
C) Au nom du Souverain Pontife, la Congrégation pour la Doctrine de la foi :
Parmi les dicastères auxquels le Souverain Pontife délègue l’exercice de son pouvoir suprême, celui qui est chargé de suivre les faits des apparitions est la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
De surcroît, l’histoire de l’Eglise nous apprend que Rome finit toujours par renvoyer à l’autorité et à la compétence de l’Ordinaire du lieu. En effet, étant au seul service de la communion ecclésiale, les deux autorités du Souverain Pontife et de l’évêque du lieu ne sauraient s’opposer ni se contredire, ainsi que l’a rappelé le concile Vatican II : « La charge pastorale, c’est-à-dire le soin habituel et quotidien de leurs brebis, leur (les évêques) est pleinement remise ; on ne doit pas les considérer comme les vicaires des Pontifes romains, car ils exercent un pouvoir qui leur est propre et, en toute vérité, sont, pour les peuples qu’ils dirigent des chefs. Ainsi, leur pouvoir n’est nullement effacé par le pouvoir suprême et universel ; au contraire, il est affermi, renforcé et défendu par lui, la forme établie par le Christ Seigneur pour le gouvernement de son Eglise étant indéfectiblement assurée par l’Esprit Saint »(22).
L’histoire des apparitions mariales, surtout à l’époque moderne, montre comment, en la matière, les deux autorités se sont exercées conjointement de façon harmonieuse, en vue de l’édification du peuple de Dieu.
Au sujet de Medjugorjé :
La Congrégation pour la Doctrine de la foi n’a publié aucun texte relatif aux faits de Medjugorjé. En revanche, elle a publié divers textes d’ordre pastoral relatifs aux pèlerinages à Medjugorjé. Mentionnons-les brièvement :
- Le 23 mai 1985, une lettre est adressée au président de la conférence épiscopale italienne : « Excellence, de plusieurs côtés, on constate et on déplore – particulièrement l’Ordinaire compétent de Mostar (Yougoslavie) – la vaste propagande autour des faits liés aux prétendues apparitions de Medjugorjé. Des pèlerinages et d’autres initiatives ont été lancées, ce qui ne peut que contribuer à répandre la confusion parmi les fidèles et à troubler le travail d’examen délicat des « faits » en question auquel la Commission officielle est en train de se livrer. Afin d’éviter l’extension de cette propagande et la spéculation qu’elle provoque en Italie, malgré les avis et recommandations de la conférence épiscopale de Yougoslavie, que cette Présidence (de la conférence épiscopale italienne) veuille bien suggérer à l’épiscopat italien de décourager publiquement l’organisation de pèlerinages au prétendu centre des apparitions , ainsi que toute autre forme de publicité, spécialement par voie écrite…» (23)
- Le 14 février 1996, une lettre est adressée à Mgr Taverdet, évêque de Langres : « Les pèlerinages officiels à Medjugorjé, entendu comme lieu d’authentiques apparitions mariales, ne doivent pas être organisés, parce qu’ils seraient en contradiction avec ce qui est affirmé par les évêques de l’ex-Yougoslavie. » (24)
- Le 26 mai 1998, Mgr Bertone répond à Mgr Aubry, évêque de Saint-Denis-de-La-Réunion. Après avoir rappelé la déclaration de Zadar, il ajoute : « Je tiens avant tout à préciser que ce n’est pas l’usage du Saint-Siège d’assumer, en première instance, une position propre vis-à-vis de supposés phénomènes surnaturels ».
Abordant la question des pèlerinages, le secrétaire de la Congrégation précise : «En ce qui concerne enfin les pèlerinages à Medjugorjé qui se déroulent de manière privée, cette Congrégation retient surtout qu’ils sont permis à condition qu’ils ne soient pas une authentification d’évènements en cours qui demandent encore un examen par l’Eglise».
A cause de la prolifération des faits d’apparition – vrais ou supposés dans le monde, des questions qu’elles soulèvent, de leurs répercussions dans le peuple de Dieu, la Congrégation pour la Doctrine de la foi travaille à un texte plus précis. Cette même Congrégation a annoncé, il y a quelque temps, la publication d’un important document concernant «certaines lignes d’orientation». Voici l’information : «On enregistre – dans l’année en cours – une augmentation de phénomènes extraordinaires, prétendues apparitions mariales, messages, stigmates, exsudations de statues de la Vierge Marie ou de Notre-Seigneur Jésus-Christ, «miracles eucharistiques» de tout genre, qui sont signalés à la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
On signale, de toutes les parties du monde, de fortes pressions exercées sur l’autorité diocésaine locale par des groupes de fidèles pour amener cette autorité à reconnaître l’authenticité d’apparitions mariales, qui même parfois se sont produites dans un passé lointain. Il arrive dans certains cas que, entre les fidèles qui croient en ces « apparitions » et l’évêque compétent qui n’est pas disposé à leur accorder une quelconque reconnaissance, surgissent des tensions persistantes et préoccupantes qui menacent l’unité de l’Eglise locale.
La Congrégation pour la Doctrine de la foi – bien consciente de devoir donner également en cette matière délicate une réponse pastorale adéquate aux enquêtes qui, avec insistance, lui parviennent de diverses parties du monde catholique -, projette de fournir au peuple de Dieu et à ses pasteurs des lignes d’orientation à partir de nouveaux critères mis à jour, de façon à éclaircir le sens des apparitions, messages et phénomènes extraordinaires du même genre dans la lumière du dépôt de la foi, et à proposer des critères pratiques de discernement »(25) .
Plus de vingt années après le commencement des « faits » de Medjugorjé, l’Eglise continue à adopter à leur endroit une attitude de grande prudence. Une telle attitude a ses raisons. Il est donc sage, humble et surnaturel d’en tenir compte. Le voeu du signataire de ces lignes est de favoriser, pour ce qui le concerne, un vrai renouveau de la piété mariale, renouveau qui passe par un recours fréquent aux moyens habituels que l’Eglise met à notre disposition et que le pape Jean-Paul II ne cesse de recommander.
« O pleine de grâce,
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Le successeur de Mgr Zanic, Mgr Peric, après avoir soigneusement étudié les faits de Medjugorjé, et dans l’exercice légitime de sa mission pastorale a fait sienne l’attitude de son prédécesseur.(19) Au sujet des pèlerinages, l’évêque de Mostar a fait les déclarations suivantes : « En raison de débordements, l’Ordinaire du lieu a (demandé) de ne pas organiser de pèlerinages officiels que ce soit au niveau des paroisses, des diocèses ou plus généralement au nom de l’Eglise… Quiconque fait le contraire s’oppose directement aux déclarations officielles de l’Eglise, lesquelles, même après quatorze ans de prétendues apparitions et de propagandes intensives, restent toujours valides pour les catholiques »(20). La déclaration de 1995 a été suivie d’une autre le 21 juillet 1998. « Les pèlerinages officiels ou d’Eglise ne sont pas autorisés, et pas davantage les visites « privées » qui viseraient à prouver que les prétendues « apparitions » et « messages » sont authentiques. » (21)
C) Au nom du Souverain Pontife, la Congrégation pour la Doctrine de la foi :
Parmi les dicastères auxquels le Souverain Pontife délègue l’exercice de son pouvoir suprême, celui qui est chargé de suivre les faits des apparitions est la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
De surcroît, l’histoire de l’Eglise nous apprend que Rome finit toujours par renvoyer à l’autorité et à la compétence de l’Ordinaire du lieu. En effet, étant au seul service de la communion ecclésiale, les deux autorités du Souverain Pontife et de l’évêque du lieu ne sauraient s’opposer ni se contredire, ainsi que l’a rappelé le concile Vatican II : « La charge pastorale, c’est-à-dire le soin habituel et quotidien de leurs brebis, leur (les évêques) est pleinement remise ; on ne doit pas les considérer comme les vicaires des Pontifes romains, car ils exercent un pouvoir qui leur est propre et, en toute vérité, sont, pour les peuples qu’ils dirigent des chefs. Ainsi, leur pouvoir n’est nullement effacé par le pouvoir suprême et universel ; au contraire, il est affermi, renforcé et défendu par lui, la forme établie par le Christ Seigneur pour le gouvernement de son Eglise étant indéfectiblement assurée par l’Esprit Saint »(22).
L’histoire des apparitions mariales, surtout à l’époque moderne, montre comment, en la matière, les deux autorités se sont exercées conjointement de façon harmonieuse, en vue de l’édification du peuple de Dieu.
Au sujet de Medjugorjé :
La Congrégation pour la Doctrine de la foi n’a publié aucun texte relatif aux faits de Medjugorjé. En revanche, elle a publié divers textes d’ordre pastoral relatifs aux pèlerinages à Medjugorjé. Mentionnons-les brièvement :
- Le 23 mai 1985, une lettre est adressée au président de la conférence épiscopale italienne : « Excellence, de plusieurs côtés, on constate et on déplore – particulièrement l’Ordinaire compétent de Mostar (Yougoslavie) – la vaste propagande autour des faits liés aux prétendues apparitions de Medjugorjé. Des pèlerinages et d’autres initiatives ont été lancées, ce qui ne peut que contribuer à répandre la confusion parmi les fidèles et à troubler le travail d’examen délicat des « faits » en question auquel la Commission officielle est en train de se livrer. Afin d’éviter l’extension de cette propagande et la spéculation qu’elle provoque en Italie, malgré les avis et recommandations de la conférence épiscopale de Yougoslavie, que cette Présidence (de la conférence épiscopale italienne) veuille bien suggérer à l’épiscopat italien de décourager publiquement l’organisation de pèlerinages au prétendu centre des apparitions , ainsi que toute autre forme de publicité, spécialement par voie écrite…» (23)
- Le 14 février 1996, une lettre est adressée à Mgr Taverdet, évêque de Langres : « Les pèlerinages officiels à Medjugorjé, entendu comme lieu d’authentiques apparitions mariales, ne doivent pas être organisés, parce qu’ils seraient en contradiction avec ce qui est affirmé par les évêques de l’ex-Yougoslavie. » (24)
- Le 26 mai 1998, Mgr Bertone répond à Mgr Aubry, évêque de Saint-Denis-de-La-Réunion. Après avoir rappelé la déclaration de Zadar, il ajoute : « Je tiens avant tout à préciser que ce n’est pas l’usage du Saint-Siège d’assumer, en première instance, une position propre vis-à-vis de supposés phénomènes surnaturels ».
Abordant la question des pèlerinages, le secrétaire de la Congrégation précise : «En ce qui concerne enfin les pèlerinages à Medjugorjé qui se déroulent de manière privée, cette Congrégation retient surtout qu’ils sont permis à condition qu’ils ne soient pas une authentification d’évènements en cours qui demandent encore un examen par l’Eglise».
A cause de la prolifération des faits d’apparition – vrais ou supposés dans le monde, des questions qu’elles soulèvent, de leurs répercussions dans le peuple de Dieu, la Congrégation pour la Doctrine de la foi travaille à un texte plus précis. Cette même Congrégation a annoncé, il y a quelque temps, la publication d’un important document concernant «certaines lignes d’orientation». Voici l’information : «On enregistre – dans l’année en cours – une augmentation de phénomènes extraordinaires, prétendues apparitions mariales, messages, stigmates, exsudations de statues de la Vierge Marie ou de Notre-Seigneur Jésus-Christ, «miracles eucharistiques» de tout genre, qui sont signalés à la Congrégation pour la Doctrine de la foi.
On signale, de toutes les parties du monde, de fortes pressions exercées sur l’autorité diocésaine locale par des groupes de fidèles pour amener cette autorité à reconnaître l’authenticité d’apparitions mariales, qui même parfois se sont produites dans un passé lointain. Il arrive dans certains cas que, entre les fidèles qui croient en ces « apparitions » et l’évêque compétent qui n’est pas disposé à leur accorder une quelconque reconnaissance, surgissent des tensions persistantes et préoccupantes qui menacent l’unité de l’Eglise locale.
La Congrégation pour la Doctrine de la foi – bien consciente de devoir donner également en cette matière délicate une réponse pastorale adéquate aux enquêtes qui, avec insistance, lui parviennent de diverses parties du monde catholique -, projette de fournir au peuple de Dieu et à ses pasteurs des lignes d’orientation à partir de nouveaux critères mis à jour, de façon à éclaircir le sens des apparitions, messages et phénomènes extraordinaires du même genre dans la lumière du dépôt de la foi, et à proposer des critères pratiques de discernement »(25) .
Plus de vingt années après le commencement des « faits » de Medjugorjé, l’Eglise continue à adopter à leur endroit une attitude de grande prudence. Une telle attitude a ses raisons. Il est donc sage, humble et surnaturel d’en tenir compte. Le voeu du signataire de ces lignes est de favoriser, pour ce qui le concerne, un vrai renouveau de la piété mariale, renouveau qui passe par un recours fréquent aux moyens habituels que l’Eglise met à notre disposition et que le pape Jean-Paul II ne cesse de recommander.
« O pleine de grâce,
fais briller d’un nouvel éclat les étoiles,
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lau- Pour le roi
- Messages : 633
Inscription : 08/11/2007
Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Je donne ici en copier-coller - une fois n'est pas coutume - les arguments que j'ai déjà donnés sur le forum des Coeurs unis concernant Medjugorje ( http://coeurs-unis-en-j-m.forumactif.com/medjugoje-f25/droit-de-reponse-t3683.htm ) :
... on peut rappeler brièvement, surtout pour des personnes qui seraient nouvelles sur le forum certains faits :
1) la dernière position officiellement est celle de Zadar (1991) de la conférence des évêques concernés : non constat de supernaturalitate et non pas : constat de non supernaturalitate comme l'ont affirmé ou voulu des détracteurs
2) que la décision éventuelle de reconnaissance ou non a été retirée à l'évêque du lieu pour dépendre directement de Rome
3) que la Congrégation pour la doctrine de la foi a rappelé (en réponse à une question d'un évêque français) que la position de l'évêque du lieu lui était personnelle
4) que les pélerinages officiels (paroissiaux en particulier) n'étaient pas autorisés, mais que les privés l'étaient et que la pastorale des pélerins devait y être assurée comme lieu de prière
5) ce n'était pas indiqué sous cette forme, mais je le rajoute ... que le faux dogme "ce qui n'est pas reconnu (officiellement) est cornu" n'a absolument jamais eu aucune valeur dans l'Eglise.
La position des détracteurs affirmait surtout hormis l'hostilité personnelle de l'actuel évêque (et de son prédécesseur après un début où il y croyait) que les conversions et les autres guérisons parmi les millions de pélerins, la venue de millers de prêtres ou évêques (du monde entier) et le soutien de plusieurs évêques était en quelque sorte un "effet collatéral" de manoeuvres diaboliques et qui durent depuis plus de 27 ans.
Rappel :
"Tout royaume divisé contre lui-même sera détruit ..."
"C'est par Belzébuth qu'Il chasse les démons ..."
...
Pour terminer, signalons aussi :
SARAJEVO : Le Vatican crée une commission d’enquête sur les apparitions de Marie à Medjugorje
CATHOBEL, le 04/07/2008 - VATICAN
Rome
Le Cardinal Vinko Puljic de Sarajevo confirme la nouvelle parue dans les médias de Bosnie selon laquelle le Vatican a créé une commission d’enquête qui doit se pencher sur les apparitions de la Vierge à Medjugorje. Selon le Cardinal, c’est la première fois qu’une commission vaticane rend visite officielle à ce lieu de pèlerinage en Bosnie-Herzégovine. “Elle effectuera d’une part une enquête au sujet des apparitions, et de l’autre examinera le travail des prêtres sur place”, a indiqué le cardinal. Le prélat est intervenu plusieurs fois dans le passé dans le conflit qui oppose lesfranciscains attachés au sanctuaire de Medjugorje et les évêques bosniaques. Le cardinal Puljic souligne qu’il faudra encore du temps avant que ce lieu où des apparitions de la Vierge Marie ont eu lieu depuis le 24 juin 1981, soit reconnu officiellement.
http://www.3blancheurs.com/html/nouvelles_medjugorje.html
Concernant quelques déformations des messages (en plus des faits), un exemple :
La Sainte Vierge a dit : "Les membres de toutes les religions sont égaux devant Dieu. Dieu règne sur chaque religion comme le souverain dans son royaume." (message du 1er octobre 1981).
Ce qui a été transformé par certains comme :
"Toutes les religions sont les mêmes devant Dieu" pour créer une prétendue contradiction avec : "Cependant, dans le monde, toutes les religions ne sont pas égales ..."
Et puis donner comme scandaleux que la Sainte Vierge annonce qu'il n'y aura pas de troisième guerre mondiale relève - en moins bien encore ... - de reprocher au Seigneur d'avoir renoncé à détruire Ninive ... :3333:
... on peut rappeler brièvement, surtout pour des personnes qui seraient nouvelles sur le forum certains faits :
1) la dernière position officiellement est celle de Zadar (1991) de la conférence des évêques concernés : non constat de supernaturalitate et non pas : constat de non supernaturalitate comme l'ont affirmé ou voulu des détracteurs
2) que la décision éventuelle de reconnaissance ou non a été retirée à l'évêque du lieu pour dépendre directement de Rome
3) que la Congrégation pour la doctrine de la foi a rappelé (en réponse à une question d'un évêque français) que la position de l'évêque du lieu lui était personnelle
4) que les pélerinages officiels (paroissiaux en particulier) n'étaient pas autorisés, mais que les privés l'étaient et que la pastorale des pélerins devait y être assurée comme lieu de prière
5) ce n'était pas indiqué sous cette forme, mais je le rajoute ... que le faux dogme "ce qui n'est pas reconnu (officiellement) est cornu" n'a absolument jamais eu aucune valeur dans l'Eglise.
La position des détracteurs affirmait surtout hormis l'hostilité personnelle de l'actuel évêque (et de son prédécesseur après un début où il y croyait) que les conversions et les autres guérisons parmi les millions de pélerins, la venue de millers de prêtres ou évêques (du monde entier) et le soutien de plusieurs évêques était en quelque sorte un "effet collatéral" de manoeuvres diaboliques et qui durent depuis plus de 27 ans.
Rappel :
"Tout royaume divisé contre lui-même sera détruit ..."
"C'est par Belzébuth qu'Il chasse les démons ..."
...
Pour terminer, signalons aussi :
SARAJEVO : Le Vatican crée une commission d’enquête sur les apparitions de Marie à Medjugorje
CATHOBEL, le 04/07/2008 - VATICAN
Rome
Le Cardinal Vinko Puljic de Sarajevo confirme la nouvelle parue dans les médias de Bosnie selon laquelle le Vatican a créé une commission d’enquête qui doit se pencher sur les apparitions de la Vierge à Medjugorje. Selon le Cardinal, c’est la première fois qu’une commission vaticane rend visite officielle à ce lieu de pèlerinage en Bosnie-Herzégovine. “Elle effectuera d’une part une enquête au sujet des apparitions, et de l’autre examinera le travail des prêtres sur place”, a indiqué le cardinal. Le prélat est intervenu plusieurs fois dans le passé dans le conflit qui oppose lesfranciscains attachés au sanctuaire de Medjugorje et les évêques bosniaques. Le cardinal Puljic souligne qu’il faudra encore du temps avant que ce lieu où des apparitions de la Vierge Marie ont eu lieu depuis le 24 juin 1981, soit reconnu officiellement.
http://www.3blancheurs.com/html/nouvelles_medjugorje.html
Concernant quelques déformations des messages (en plus des faits), un exemple :
La Sainte Vierge a dit : "Les membres de toutes les religions sont égaux devant Dieu. Dieu règne sur chaque religion comme le souverain dans son royaume." (message du 1er octobre 1981).
Ce qui a été transformé par certains comme :
"Toutes les religions sont les mêmes devant Dieu" pour créer une prétendue contradiction avec : "Cependant, dans le monde, toutes les religions ne sont pas égales ..."
Et puis donner comme scandaleux que la Sainte Vierge annonce qu'il n'y aura pas de troisième guerre mondiale relève - en moins bien encore ... - de reprocher au Seigneur d'avoir renoncé à détruire Ninive ... :3333:
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Position officielle de l'Église
Pour de nombreux catholiques, la question de l’authenticité des apparitions de Medjugorje, n’est pas tranchée. Or il n’en est rien. L’Église ne reconnaît pas le caractère surnaturel des apparitions. Mais si ces apparitions ne sont pas authentiques, cela ne signifie pas que les grâces nombreuses qui ont été reçues par des milliers de pèlerins sincères ne le soient pas.
Le 21 Mars 2008, dans un entretien publié par le Vecernji list, le cardinal Vinko Puljić, archevêque de Sarajevo, a confirmé que la conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine qu’il préside, n’était pas concernée par le dossier « Medjugorje ». Il a fait référence à un communiqué officiel des évêques de Toscane, à la suite de leur visite ad limina. Ce communiqué, publié l’an dernier à la demande de Mgr Angelo Amato, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, atteste que la position de la Congrégation est celle de l’évêque de Mostar, Mgr Ratko Peric (photo). Or pour celui-ci, les faits de Medjugorje ne sont pas surnaturels. Ils sont « non-surnaturels » (« constat de non surnaturaliter »).
Cette position du Vatican a encore été confirmée dans un entretien réalisé par Radio Mater en janvier de cette année avec Mgr Andrea Gemma, évêque émérite d’Isernia en Italie. Pour lui, le texte du communiqué des évêques de Toscane est explicite. Cette position officielle de l’Église est peu connue. Voici le texte du communiqué traduit par nos soins.
ACTE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE DE TOSCANE
« Pendant la visite ad limina apostolorum des évêques de la région de Toscane, qui a eu lieu du 16 au 20 avril 2007, nous avons eu une réunion à la Sacrée Congrégation pour la doctrine de la foi avec son secrétaire, Mgr Angelo Amato, qui, alors qu’il parlait avec nous des apparitions de Medjugorje, nous a invités à rendre publique l’homélie de l'évêque de Mostar du 15 juin 2006, prononcée à la paroisse St-Jacques à Medjugorje (voir ci-dessous), pour éclairer le phénomène religieux lié à ce lieu. Répondant à cette invitation, nous la faisons connaître, et surtout nous demandons aux prêtres de la lire soigneusement et d’en tirer les conséquences nécessaires pour que nos fidèles soient correctement éclairés. »
Extrait de l’homélie de S. Exc. Mgr Ratko Peric,
évêque de Mostar,
à Medjugorje, le 15 juin 2006,
à l'occasion de la solennité du Corps et du Sang du Christ.
« Premièrement, le fait qu'une personne fasse une humble confession et reçoive la sainte communion, ici dans cette église paroissiale, et qu’elle se sente renouvelée spirituellement grâce au pardon de Dieu doit inviter chaque croyant sans exception à reconnaître et rendre à Dieu une juste louange, car il est la source de toutes grâces. En même temps, cette personne fera attention de ne pas tirer de cet état de grâce une conclusion illogique et incohérente : “Je me suis confessé. Je me sens bien maintenant et je suis converti. Par conséquent la Vierge apparaît à Medjugorje !” Ce croyant et ce pénitent est malgré tout dans l’obligation de se rendre à la confession, de recevoir les autres sacrements, d’observer les commandements, que des apparitions privées soient reconnues ou non. Deuxièmement, je serais un ministre irresponsable du Mystère du Corps et du Sang du Christ, si aujourd'hui je n’informais pas publiquement, de ce lieu et aussi en cette occasion, toutes les personnes intéressées aussi bien dans le monde entier, que dans cette Église locale de Mostar-Duvno, il existe ici quelque chose qui ressemble à un schisme.
Un certain nombre de prêtres, qui ont été expulsés de l'ordre franciscain OFM par le généralat de l'ordre, du fait de leur désobéissance au Saint-Père, ont conservé par la force pendant des années des églises paroissiales et des cures ainsi que des propriétés d’Église. Ils n’ont pas seulement exercé illégalement dans ces paroisses, mais ils ont également administré des sacrements sacrilèges, et d’autres invalides, comme la confession et la confirmation, et ils ont aussi participé à des mariages invalides. Ce type de comportement anti-ecclésial nous choque tous. En même temps, le scandale de l’administration sacrilège des sacrements, particulièrement du Très Saint Corps du Christ doit choquer tous les fidèles ainsi que ceux qui confessent leur péché à ces prêtres de manière invalide, ou participent à des liturgies sacrilèges. Nous prions le Seigneur que ce scandale et ce schisme soient déracinés aussitôt que possible du milieu de nous.
Troisièmement, je suis sincèrement reconnaissant au Très Saint-Père le pape Jean Paul II de sainte mémoire, et au pape régnant Benoît XVI, qui ont toujours respecté les jugements des évêques de Mostar-Duvno, le précédent aussi bien que l’actuel, pour ce qui concerne les prétendues “apparitions” et les “messages” de Medjugorje, tout en reconnaissant le droit du Saint-Père de délivrer une décision finale sur ces événements. Les jugements des évêques, après toutes les investigations canoniques faites jusqu'ici, peuvent être résumés par les points suivants :
* Medjugorje est une paroisse catholique dans laquelle des activités liturgiques et pastorales sont effectuées, exactement comme dans toutes les autres paroisses de ce diocèse de Mostar-Duvno. Personne, exceptées les autorités officielles de l’Église, n’est alors autorisée à attribuer le titre formel de “sanctuaire” à ce lieu.
* Sur la base des investigations de l’Église réalisée sur les événements de Medjugorje, il ne peut pas être déterminé que ces événements impliquent des apparitions ou des révélations surnaturelles. Ceci signifie que jusqu'à maintenant, l'Église n’a pas accepté, ni comme surnaturelle ni comme mariale, une quelconque de ces apparitions.
* Les prêtres qui administrent canoniquement cette paroisse de Medjugorje ou ceux qui viennent comme visiteurs, ne sont pas autorisés à exprimer leurs opinions privées contraire à la position officielle de l'Église sur les prétendues “apparitions” et “messages”, pendant les célébrations des sacrements, ni pendant d'autres actes communs de piété, ni dans les médias catholiques.
* Les fidèles catholiques sont non seulement exempts de toute obligation de croire en l’authenticité des “apparitions” mais ils doivent également savoir que les pèlerinages d'Église ne sont pas permis, qu’ils soient officiels ou privés, particuliers ou en groupes, ou venant d'autres paroisses, si ces pèlerinages présupposent l'authenticité des “apparitions” ou si en les entreprenant, ils tentent de certifier ces “apparitions”.
En tant qu'évêque du lieu, je maintiens que concernant les événements de Medjugorje, sur la base des investigations et de l’expérience acquise jusqu'ici, tout au long de ces 25 dernières années, l'Église n'a pas confirmé une seule “apparition” comme étant authentiquement celle de la Madone. Le fait que pendant ces 25 dernières années on ait parlé de dizaines de milliers d'“apparitions” ne donne aucune authenticité à ces événements. Notre pape actuel, que j'ai rencontré lors d’une audience le 24 février de cette année, a observé, selon ses propres paroles, qu’à la Congrégation pour la doctrine de la foi, ils se sont toujours interrogés sur le fait que ces “apparitions” puissent être considérées comme authentiques par les fidèles catholiques. Elles semblent particulièrement ne pas être authentiques quand on est informé à l'avance que ces prétendues “apparitions” se produiront :
* À l’une des “voyantes” le 18 mars de chaque année, mais de plus elle bénéficiera également d’une “apparition” le 2 de chaque mois, avec des “messages” sur lesquels vous pouvez compter, en fonction de procédures établies.
* Le second voyant bénéficiera d’une apparition chaque jour de l'année, et comme si ce n'était pas suffisant, une “apparition” spéciale supplémentaire le 25 de chaque mois avec une sorte de message public que l’on attend selon, la procédure habituelle.
* Le troisième voyant bénéficiera d’une “apparition” le 25 décembre, le jour de Noël, avec un message semblable à ceux déjà mentionnés.
* Le quatrième voyant bénéficiera d’une “apparition” le 8 septembre de chaque année avec un message spécial.
* Les deux autres voyants bénéficieront des mêmes apparitions, chaque jour avec des “messages” qui peuvent être prévus puisqu'ils sont des variations sur le même thème. Ce fait, ainsi que la pléthore de prétendues apparitions, messages, secrets et signes, ne renforcent pas la foi, mais nous convainquent plutôt qu’en tout ceci il n'y a rien d’authentique, ni de vérité confirmée.
Par conséquent j'invite sérieusement ceux qui se prétendent être des “voyants”, aussi bien que les personnes derrière les “messages”, à faire montre d’une obéissance ecclésiale et à cesser ces manifestations publiques et la diffusion des messages dans cette paroisse. De cette façon ils montreront leur nécessaire adhésion à l'Église, en ne faisant pas primer des “apparitions” privées ou des paroles privées sur la position officielle de l'Église. Notre foi est une affaire sérieuse et responsable. L'Église est également une institution sérieuse et responsable !
Par l’intercession de la Sainte Vierge Marie, la plus grande détentrice des dons de l'Esprit Saint, qui à travers le même Saint-Esprit a conçu dans son corps et a donné naissance à la seconde personne de la Trinité, Jésus-Christ, qui nous donne son Très Saint Corps et Sang pour la vie éternelle, puisse-t-il — lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie — nous aider pour que la vérité sur la Sainte Vierge, sa Mère et la Mère de l'Église, Siège de la Sagesse et Miroir de Justice, puisse briller de tout son éclat dans cette paroisse et ce diocèse, sans même une once de manque de foi, et en accord complet avec les enseignements constants et la pratique de l'Église. Amen. »
L’homélie de l’évêque de Mostar est la position officielle de l’Église. Elle n’implique pas — il faut y insister — que, comme dans beaucoup de cas analogues, par exemple à San Damiano, les grâces de conversion reçues par les pèlerins ne soient pas authentiques. Même si elle n’apparaît pas, la Vierge peut donner ses grâces à ses enfants sincères mais abusés par d’autres.
Il est possible aussi que la Congrégation pour la doctrine de la foi, pour des raisons pastorales, ne se prononce jamais de sa propre initiative par un décret. Mais en indiquant de manière officielle à des évêques italiens qui lui pose la question que sa position est celle de l’évêque de Mostar, et en leur demandant de faire connaître sa réponse, elle indique de manière très claire que son décret confirmerait le jugement de l’évêque de Mostar. Il est en effet exceptionnel que dans ces matières, la position de Rome contredise celle de l’évêque, qui est elle-même le fruit de plusieurs enquêtes conduites selon les normes en vigueur dans l’Église.
Thierry Boutet
Source : Fondation de service politique
Pour de nombreux catholiques, la question de l’authenticité des apparitions de Medjugorje, n’est pas tranchée. Or il n’en est rien. L’Église ne reconnaît pas le caractère surnaturel des apparitions. Mais si ces apparitions ne sont pas authentiques, cela ne signifie pas que les grâces nombreuses qui ont été reçues par des milliers de pèlerins sincères ne le soient pas.
Le 21 Mars 2008, dans un entretien publié par le Vecernji list, le cardinal Vinko Puljić, archevêque de Sarajevo, a confirmé que la conférence épiscopale de Bosnie-Herzégovine qu’il préside, n’était pas concernée par le dossier « Medjugorje ». Il a fait référence à un communiqué officiel des évêques de Toscane, à la suite de leur visite ad limina. Ce communiqué, publié l’an dernier à la demande de Mgr Angelo Amato, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, atteste que la position de la Congrégation est celle de l’évêque de Mostar, Mgr Ratko Peric (photo). Or pour celui-ci, les faits de Medjugorje ne sont pas surnaturels. Ils sont « non-surnaturels » (« constat de non surnaturaliter »).
Cette position du Vatican a encore été confirmée dans un entretien réalisé par Radio Mater en janvier de cette année avec Mgr Andrea Gemma, évêque émérite d’Isernia en Italie. Pour lui, le texte du communiqué des évêques de Toscane est explicite. Cette position officielle de l’Église est peu connue. Voici le texte du communiqué traduit par nos soins.
ACTE DE LA CONFERENCE EPISCOPALE DE TOSCANE
« Pendant la visite ad limina apostolorum des évêques de la région de Toscane, qui a eu lieu du 16 au 20 avril 2007, nous avons eu une réunion à la Sacrée Congrégation pour la doctrine de la foi avec son secrétaire, Mgr Angelo Amato, qui, alors qu’il parlait avec nous des apparitions de Medjugorje, nous a invités à rendre publique l’homélie de l'évêque de Mostar du 15 juin 2006, prononcée à la paroisse St-Jacques à Medjugorje (voir ci-dessous), pour éclairer le phénomène religieux lié à ce lieu. Répondant à cette invitation, nous la faisons connaître, et surtout nous demandons aux prêtres de la lire soigneusement et d’en tirer les conséquences nécessaires pour que nos fidèles soient correctement éclairés. »
Extrait de l’homélie de S. Exc. Mgr Ratko Peric,
évêque de Mostar,
à Medjugorje, le 15 juin 2006,
à l'occasion de la solennité du Corps et du Sang du Christ.
« Premièrement, le fait qu'une personne fasse une humble confession et reçoive la sainte communion, ici dans cette église paroissiale, et qu’elle se sente renouvelée spirituellement grâce au pardon de Dieu doit inviter chaque croyant sans exception à reconnaître et rendre à Dieu une juste louange, car il est la source de toutes grâces. En même temps, cette personne fera attention de ne pas tirer de cet état de grâce une conclusion illogique et incohérente : “Je me suis confessé. Je me sens bien maintenant et je suis converti. Par conséquent la Vierge apparaît à Medjugorje !” Ce croyant et ce pénitent est malgré tout dans l’obligation de se rendre à la confession, de recevoir les autres sacrements, d’observer les commandements, que des apparitions privées soient reconnues ou non. Deuxièmement, je serais un ministre irresponsable du Mystère du Corps et du Sang du Christ, si aujourd'hui je n’informais pas publiquement, de ce lieu et aussi en cette occasion, toutes les personnes intéressées aussi bien dans le monde entier, que dans cette Église locale de Mostar-Duvno, il existe ici quelque chose qui ressemble à un schisme.
Un certain nombre de prêtres, qui ont été expulsés de l'ordre franciscain OFM par le généralat de l'ordre, du fait de leur désobéissance au Saint-Père, ont conservé par la force pendant des années des églises paroissiales et des cures ainsi que des propriétés d’Église. Ils n’ont pas seulement exercé illégalement dans ces paroisses, mais ils ont également administré des sacrements sacrilèges, et d’autres invalides, comme la confession et la confirmation, et ils ont aussi participé à des mariages invalides. Ce type de comportement anti-ecclésial nous choque tous. En même temps, le scandale de l’administration sacrilège des sacrements, particulièrement du Très Saint Corps du Christ doit choquer tous les fidèles ainsi que ceux qui confessent leur péché à ces prêtres de manière invalide, ou participent à des liturgies sacrilèges. Nous prions le Seigneur que ce scandale et ce schisme soient déracinés aussitôt que possible du milieu de nous.
Troisièmement, je suis sincèrement reconnaissant au Très Saint-Père le pape Jean Paul II de sainte mémoire, et au pape régnant Benoît XVI, qui ont toujours respecté les jugements des évêques de Mostar-Duvno, le précédent aussi bien que l’actuel, pour ce qui concerne les prétendues “apparitions” et les “messages” de Medjugorje, tout en reconnaissant le droit du Saint-Père de délivrer une décision finale sur ces événements. Les jugements des évêques, après toutes les investigations canoniques faites jusqu'ici, peuvent être résumés par les points suivants :
* Medjugorje est une paroisse catholique dans laquelle des activités liturgiques et pastorales sont effectuées, exactement comme dans toutes les autres paroisses de ce diocèse de Mostar-Duvno. Personne, exceptées les autorités officielles de l’Église, n’est alors autorisée à attribuer le titre formel de “sanctuaire” à ce lieu.
* Sur la base des investigations de l’Église réalisée sur les événements de Medjugorje, il ne peut pas être déterminé que ces événements impliquent des apparitions ou des révélations surnaturelles. Ceci signifie que jusqu'à maintenant, l'Église n’a pas accepté, ni comme surnaturelle ni comme mariale, une quelconque de ces apparitions.
* Les prêtres qui administrent canoniquement cette paroisse de Medjugorje ou ceux qui viennent comme visiteurs, ne sont pas autorisés à exprimer leurs opinions privées contraire à la position officielle de l'Église sur les prétendues “apparitions” et “messages”, pendant les célébrations des sacrements, ni pendant d'autres actes communs de piété, ni dans les médias catholiques.
* Les fidèles catholiques sont non seulement exempts de toute obligation de croire en l’authenticité des “apparitions” mais ils doivent également savoir que les pèlerinages d'Église ne sont pas permis, qu’ils soient officiels ou privés, particuliers ou en groupes, ou venant d'autres paroisses, si ces pèlerinages présupposent l'authenticité des “apparitions” ou si en les entreprenant, ils tentent de certifier ces “apparitions”.
En tant qu'évêque du lieu, je maintiens que concernant les événements de Medjugorje, sur la base des investigations et de l’expérience acquise jusqu'ici, tout au long de ces 25 dernières années, l'Église n'a pas confirmé une seule “apparition” comme étant authentiquement celle de la Madone. Le fait que pendant ces 25 dernières années on ait parlé de dizaines de milliers d'“apparitions” ne donne aucune authenticité à ces événements. Notre pape actuel, que j'ai rencontré lors d’une audience le 24 février de cette année, a observé, selon ses propres paroles, qu’à la Congrégation pour la doctrine de la foi, ils se sont toujours interrogés sur le fait que ces “apparitions” puissent être considérées comme authentiques par les fidèles catholiques. Elles semblent particulièrement ne pas être authentiques quand on est informé à l'avance que ces prétendues “apparitions” se produiront :
* À l’une des “voyantes” le 18 mars de chaque année, mais de plus elle bénéficiera également d’une “apparition” le 2 de chaque mois, avec des “messages” sur lesquels vous pouvez compter, en fonction de procédures établies.
* Le second voyant bénéficiera d’une apparition chaque jour de l'année, et comme si ce n'était pas suffisant, une “apparition” spéciale supplémentaire le 25 de chaque mois avec une sorte de message public que l’on attend selon, la procédure habituelle.
* Le troisième voyant bénéficiera d’une “apparition” le 25 décembre, le jour de Noël, avec un message semblable à ceux déjà mentionnés.
* Le quatrième voyant bénéficiera d’une “apparition” le 8 septembre de chaque année avec un message spécial.
* Les deux autres voyants bénéficieront des mêmes apparitions, chaque jour avec des “messages” qui peuvent être prévus puisqu'ils sont des variations sur le même thème. Ce fait, ainsi que la pléthore de prétendues apparitions, messages, secrets et signes, ne renforcent pas la foi, mais nous convainquent plutôt qu’en tout ceci il n'y a rien d’authentique, ni de vérité confirmée.
Par conséquent j'invite sérieusement ceux qui se prétendent être des “voyants”, aussi bien que les personnes derrière les “messages”, à faire montre d’une obéissance ecclésiale et à cesser ces manifestations publiques et la diffusion des messages dans cette paroisse. De cette façon ils montreront leur nécessaire adhésion à l'Église, en ne faisant pas primer des “apparitions” privées ou des paroles privées sur la position officielle de l'Église. Notre foi est une affaire sérieuse et responsable. L'Église est également une institution sérieuse et responsable !
Par l’intercession de la Sainte Vierge Marie, la plus grande détentrice des dons de l'Esprit Saint, qui à travers le même Saint-Esprit a conçu dans son corps et a donné naissance à la seconde personne de la Trinité, Jésus-Christ, qui nous donne son Très Saint Corps et Sang pour la vie éternelle, puisse-t-il — lui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie — nous aider pour que la vérité sur la Sainte Vierge, sa Mère et la Mère de l'Église, Siège de la Sagesse et Miroir de Justice, puisse briller de tout son éclat dans cette paroisse et ce diocèse, sans même une once de manque de foi, et en accord complet avec les enseignements constants et la pratique de l'Église. Amen. »
L’homélie de l’évêque de Mostar est la position officielle de l’Église. Elle n’implique pas — il faut y insister — que, comme dans beaucoup de cas analogues, par exemple à San Damiano, les grâces de conversion reçues par les pèlerins ne soient pas authentiques. Même si elle n’apparaît pas, la Vierge peut donner ses grâces à ses enfants sincères mais abusés par d’autres.
Il est possible aussi que la Congrégation pour la doctrine de la foi, pour des raisons pastorales, ne se prononce jamais de sa propre initiative par un décret. Mais en indiquant de manière officielle à des évêques italiens qui lui pose la question que sa position est celle de l’évêque de Mostar, et en leur demandant de faire connaître sa réponse, elle indique de manière très claire que son décret confirmerait le jugement de l’évêque de Mostar. Il est en effet exceptionnel que dans ces matières, la position de Rome contredise celle de l’évêque, qui est elle-même le fruit de plusieurs enquêtes conduites selon les normes en vigueur dans l’Église.
Thierry Boutet
Source : Fondation de service politique
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Territoire en Héritage a écrit :
Nous ne sommes pas tous égaux devant Dieu, quelle que soit la religion ! Hors de l'Eglise, point de salut ! Tant que vous n'avez pas reçu le baptême, vous n'êtes pas fils ou fille adoptive de Dieu. Un membre d'une autre religion, est "création de Dieu" mais pas fils ou fille de Dieu. Il n'a pas reçu l'Esprit Saint qui lui donnera les dons nécessaires à sa sanctification...
Votre citation signifie qu'il n'y a aucune importance de faire partie de telle ou telle religion... d'avoir reçu le baptême ou non, peu importe ! ... Un musulman vaut un catholique devant Dieu ! Donc plus la peine d'évangéliser !!! Nous irons tous au Paradis !!! Soyez athée, animiste, bouddhiste, etc... pas de souci, vous irez tous au Paradis !!!
D'autre part, l'expression "Dieu règne sur chaque religion" : mais de quel Dieu parle l'apparition ? de Dieu Trinitaire ? du Dieu miséricordieux des musulmans qui fait abstraction du Christ qu'ils renient et haïssent en tant que Fils de Dieu ?...
Comment la Ste Vierge, Mère de Dieu, pourrait-elle parler de la sorte de Dieu ? Comment pourrait-elle renier son Fils Jésus en disant que tous les membres de toutes les religions sont égaux devant Dieu .... A quoi a servi la venue de Dieu (qui a pris chair de la Vierge Marie) sur terre ? A quoi servi la souffrance du Christ ? A quoi a servi la souffrance aussi de Sa Mère ?
Votre citation est très proche de la précédente : "toutes les religions sont égales devant Dieu"... elle est simplement exprimée différemment. Peu importe à quelle religion adhère l'homme... c'est donc bien la même chose !
http://custodi.club.fr/GRACE-SANCTIFIANTE.htm
Il faut que nous devenions ou, plus exactement, il faut que nous soyons rendus ‘dignes’. Et il ne s’agit point là seulement d’une question de convenances sur laquelle la bienveillance ou la condescendance de Dieu pourrait passer. Mais puisque Dieu veut que nous accomplissions ces actions d’ordre divin, puisqu’il faut que ce soit nous-même qui voyons Dieu et qui l’aimions, comme nous aurons à le répéter, afin d’entrer en société avec lui, il est nécessaire qu’il nous mette en l’état voulu, autrement ses desseins ne seraient pas conséquents avec eux-mêmes. « Du fait même que Dieu ordonne par sa volonté quelqu’un à la vie éternelle, il lui donne ce qui le rend digne de la vie éternelle » (Quest. disp. sur la ‘Vérité’, qu. 27, art. I), et ce surcroît, c’est notre grâce sanctifiante. Saint Thomas le déclare dans le même article, nous en offrant ainsi une première définition : « ce don par lequel on devient digne de la vie éternelle est appelé la grâce qui rend agréable à Dieu ».
............................................................................
Dieu peut d’ailleurs élever ainsi notre âme à la vie surnaturelle, sans la métamorphoser en un tout autre être et en lui conservant sa nature humaine, comme nous l’avons dit et comme l’expérience nous l’apprend, parce que cette âme possède déjà une nature rationnelle. « Notre intellect, comme l’intellect angélique, dit encore saint Thomas, étant, par nature, élevé d’une certaine manière au-dessus de la matière, peut, par la grâce, être élevé au-dessus de sa nature à une condition supérieure ». (Ia, qu. 12, art. 4).
Telle est la merveille opérée en nous par la miséricorde divine. C’est la régénération dont Jésus parlait à Nicodème (Saint Jean, ch. III, v. 3). C’est elle qui nous fait fils de Dieu et qui nous prépare à la béatitude suprême
http://www.salve-regina.com/Theologie/Garrigou_septlois.htm
St Thomas d'Aquin disait :
« le moindre degré de grâce sanctifiante dans l’âme d’un petit enfant baptisé vaut plus que le bien naturel de tout l’univers : « bonum gratiae unius majus est quam bonum naturae totius universi » I-II, q. 113, a. 9, ad 2m
Et bien justement, dans cette citation (que j'ai omis de citer comme bien d'autres car la liste est longue...) figure l'HERESIE !!! le FAUX-OECUMENISME tant prôné à Medjugorje !!!"Les membres de toutes les religions sont égaux devant Dieu. Dieu règne sur chaque religion comme le souverain dans son royaume."
Nous ne sommes pas tous égaux devant Dieu, quelle que soit la religion ! Hors de l'Eglise, point de salut ! Tant que vous n'avez pas reçu le baptême, vous n'êtes pas fils ou fille adoptive de Dieu. Un membre d'une autre religion, est "création de Dieu" mais pas fils ou fille de Dieu. Il n'a pas reçu l'Esprit Saint qui lui donnera les dons nécessaires à sa sanctification...
Votre citation signifie qu'il n'y a aucune importance de faire partie de telle ou telle religion... d'avoir reçu le baptême ou non, peu importe ! ... Un musulman vaut un catholique devant Dieu ! Donc plus la peine d'évangéliser !!! Nous irons tous au Paradis !!! Soyez athée, animiste, bouddhiste, etc... pas de souci, vous irez tous au Paradis !!!
D'autre part, l'expression "Dieu règne sur chaque religion" : mais de quel Dieu parle l'apparition ? de Dieu Trinitaire ? du Dieu miséricordieux des musulmans qui fait abstraction du Christ qu'ils renient et haïssent en tant que Fils de Dieu ?...
Comment la Ste Vierge, Mère de Dieu, pourrait-elle parler de la sorte de Dieu ? Comment pourrait-elle renier son Fils Jésus en disant que tous les membres de toutes les religions sont égaux devant Dieu .... A quoi a servi la venue de Dieu (qui a pris chair de la Vierge Marie) sur terre ? A quoi servi la souffrance du Christ ? A quoi a servi la souffrance aussi de Sa Mère ?
Votre citation est très proche de la précédente : "toutes les religions sont égales devant Dieu"... elle est simplement exprimée différemment. Peu importe à quelle religion adhère l'homme... c'est donc bien la même chose !
Non, ils ne sont pas égaux car certains (catholiques) ont reçu les sacrements et les dons qui conduisent à la sanctification.... et d'autres ne les ont pas reçus.tous les membres des religions sont égaux devant Dieu.
http://custodi.club.fr/GRACE-SANCTIFIANTE.htm
Il faut que nous devenions ou, plus exactement, il faut que nous soyons rendus ‘dignes’. Et il ne s’agit point là seulement d’une question de convenances sur laquelle la bienveillance ou la condescendance de Dieu pourrait passer. Mais puisque Dieu veut que nous accomplissions ces actions d’ordre divin, puisqu’il faut que ce soit nous-même qui voyons Dieu et qui l’aimions, comme nous aurons à le répéter, afin d’entrer en société avec lui, il est nécessaire qu’il nous mette en l’état voulu, autrement ses desseins ne seraient pas conséquents avec eux-mêmes. « Du fait même que Dieu ordonne par sa volonté quelqu’un à la vie éternelle, il lui donne ce qui le rend digne de la vie éternelle » (Quest. disp. sur la ‘Vérité’, qu. 27, art. I), et ce surcroît, c’est notre grâce sanctifiante. Saint Thomas le déclare dans le même article, nous en offrant ainsi une première définition : « ce don par lequel on devient digne de la vie éternelle est appelé la grâce qui rend agréable à Dieu ».
............................................................................
Dieu peut d’ailleurs élever ainsi notre âme à la vie surnaturelle, sans la métamorphoser en un tout autre être et en lui conservant sa nature humaine, comme nous l’avons dit et comme l’expérience nous l’apprend, parce que cette âme possède déjà une nature rationnelle. « Notre intellect, comme l’intellect angélique, dit encore saint Thomas, étant, par nature, élevé d’une certaine manière au-dessus de la matière, peut, par la grâce, être élevé au-dessus de sa nature à une condition supérieure ». (Ia, qu. 12, art. 4).
Telle est la merveille opérée en nous par la miséricorde divine. C’est la régénération dont Jésus parlait à Nicodème (Saint Jean, ch. III, v. 3). C’est elle qui nous fait fils de Dieu et qui nous prépare à la béatitude suprême
http://www.salve-regina.com/Theologie/Garrigou_septlois.htm
St Thomas d'Aquin disait :
« le moindre degré de grâce sanctifiante dans l’âme d’un petit enfant baptisé vaut plus que le bien naturel de tout l’univers : « bonum gratiae unius majus est quam bonum naturae totius universi » I-II, q. 113, a. 9, ad 2m
lau- Pour le roi
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Voici quelques citations sur un lien pro-Medjugorje.... n'importe quel catholique (qui connaît un minimum de son catéchisme, bien sûr !) est capable de démontrer que ce n'est pas la Ste Vierge qui apparaît là-bas.... surtout la dernière citation tout en bas de page : hilarant !!!
http://www.etoilenotredame.org/02-02-7.html
SATAN...
“Satan est enragé contre ceux qui jeûnent et ceux qui se convertissent. Soyez sur vos gardes. Le Démon cherchera à vous détourner de ma voie”. (non le Seigneur a dit "je suis la Voie).“Satan est fort, il guette chacun de vous pour vous tenter. Priez, ainsi il ne pourra pas vous nuire, ni vous arrêter sur le chemin de la sainteté”.
“Mon Fils lutte pour chacun de vous, mais Satan se bat lui aussi. Il rôde autour de vous, il vous pose des pièges. Il tente de vous diviser, de semer la discorde entre vous, de vous brouiller pour que vous vous haïssiez”.
“Je désire confier au Pape le mot avec lequel je suis venue ici : La Paix ! Qu’il la répande partout. (Le Seigneur a dit :"Je vous donne Ma Paix !) Qu’il rassemble le peuple chrétien par ses paroles et ses prédications”.
“Qu’il propage, particulièrement parmi les jeunes, les messages reçus du Père dans ses prières, chaque fois que Dieu l’inspire”.
“Qu’il prie, qu’il ne se décourage pas et qu’il soit en paix, puisque Dieu lui donne la grâce de défaire Satan”. (!!!)“Il est notre Père, et le Père de tous. Il faut prier pour lui”. (Tiens, je pensais que nous n'avions qu'un seul Père "Notre Père qui êtes aux Cieux" !!!)
“Vivez la Sainte Messe. Beaucoup d’entre vous ont déjà fait l’expérience de la beauté de la Messe”. “Jésus vous donne ses grâces pendant la Messe. Pour cela, vivez la Messe consciemment. Venez-y, pleins de joie, avec amour et préparez-la sérieusement. Encouragez les plus jeunes à aller à la Messe. Elle représente la plus haute forme de la prière. (et le Saint Sacrifice ???) Soyez humbles et respectueux durant la Messe”. Souvenez-vous de vos défunts ; réjouissez-les par l’offrande de la Messe”.
Récitez l'Angélus chaque matin et cinq Pater, Ave et Gloria en l'honneur des cinq plaies du Christ et un sixième pour notre Saint Père le Pape." Curieux, la Sainte Vierge ne sait pas comment se récite l'Angélus ???
http://www.etoilenotredame.org/02-02-7.html
SATAN...
“Satan est enragé contre ceux qui jeûnent et ceux qui se convertissent. Soyez sur vos gardes. Le Démon cherchera à vous détourner de ma voie”. (non le Seigneur a dit "je suis la Voie).“Satan est fort, il guette chacun de vous pour vous tenter. Priez, ainsi il ne pourra pas vous nuire, ni vous arrêter sur le chemin de la sainteté”.
“Mon Fils lutte pour chacun de vous, mais Satan se bat lui aussi. Il rôde autour de vous, il vous pose des pièges. Il tente de vous diviser, de semer la discorde entre vous, de vous brouiller pour que vous vous haïssiez”.
“Je désire confier au Pape le mot avec lequel je suis venue ici : La Paix ! Qu’il la répande partout. (Le Seigneur a dit :"Je vous donne Ma Paix !) Qu’il rassemble le peuple chrétien par ses paroles et ses prédications”.
“Qu’il propage, particulièrement parmi les jeunes, les messages reçus du Père dans ses prières, chaque fois que Dieu l’inspire”.
“Qu’il prie, qu’il ne se décourage pas et qu’il soit en paix, puisque Dieu lui donne la grâce de défaire Satan”. (!!!)“Il est notre Père, et le Père de tous. Il faut prier pour lui”. (Tiens, je pensais que nous n'avions qu'un seul Père "Notre Père qui êtes aux Cieux" !!!)
“Vivez la Sainte Messe. Beaucoup d’entre vous ont déjà fait l’expérience de la beauté de la Messe”. “Jésus vous donne ses grâces pendant la Messe. Pour cela, vivez la Messe consciemment. Venez-y, pleins de joie, avec amour et préparez-la sérieusement. Encouragez les plus jeunes à aller à la Messe. Elle représente la plus haute forme de la prière. (et le Saint Sacrifice ???) Soyez humbles et respectueux durant la Messe”. Souvenez-vous de vos défunts ; réjouissez-les par l’offrande de la Messe”.
Récitez l'Angélus chaque matin et cinq Pater, Ave et Gloria en l'honneur des cinq plaies du Christ et un sixième pour notre Saint Père le Pape." Curieux, la Sainte Vierge ne sait pas comment se récite l'Angélus ???
lau- Pour le roi
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Inscription : 08/11/2007
Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Pour Philippe Antoine, "Il a fait référence à un communiqué officiel des évêques de Toscane" ... "Ce communiqué, publié l’an dernier à la demande de Mgr Angelo Amato, secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, atteste que la position de la Congrégation est celle de l’évêque de Mostar" ...
Non absolument pas; il n'y a pas eu de décision officielle de la Congrégation de la doctrine de la foi en tant que telle pour une décision définitive: ce n'est pas vrai; quand donc cesseront les mensonges ou les erreurs à ce sujet ? C'est vrai que certains ne s'en lassent pas, jusqu'au jour qui viendra où le Seigneur en décidera autrement ...
Pour Lau, il y aurait tant de faussetés à reprendre - et on voit bien avec quels efforts vous aimeriez en accréditer de sérieuses, mais en vain ... - que je me bornerai tout simplement à dire que je respecte et ai de la considération réelle, quant à moi, pour les personnes des autres religions qui sont sincères dans leur recherche de la vérité ... :3333:
Non absolument pas; il n'y a pas eu de décision officielle de la Congrégation de la doctrine de la foi en tant que telle pour une décision définitive: ce n'est pas vrai; quand donc cesseront les mensonges ou les erreurs à ce sujet ? C'est vrai que certains ne s'en lassent pas, jusqu'au jour qui viendra où le Seigneur en décidera autrement ...
Pour Lau, il y aurait tant de faussetés à reprendre - et on voit bien avec quels efforts vous aimeriez en accréditer de sérieuses, mais en vain ... - que je me bornerai tout simplement à dire que je respecte et ai de la considération réelle, quant à moi, pour les personnes des autres religions qui sont sincères dans leur recherche de la vérité ... :3333:
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Territoire en héritage a écrit :
Là n'est pas le problème. Tout le monde doit aimer son prochain, quelle que soit sa religion, sa couleur, etc. Mais il ne faut aimer que la religion catholique !!! car là est la Voie, la Vérité, la Vie.
je respecte et ai de la considération réelle, quant à moi, pour les personnes des autres religions qui sont sincères dans leur recherche de la vérité ...
Là n'est pas le problème. Tout le monde doit aimer son prochain, quelle que soit sa religion, sa couleur, etc. Mais il ne faut aimer que la religion catholique !!! car là est la Voie, la Vérité, la Vie.
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Il faut aimer avant tout et les autres ne sont pas avant tout des "objets de religion" :3333:
territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Non absolument pas; il n'y a pas eu de décision officielle de la Congrégation de la doctrine de la foi en tant que telle pour une décision définitive: ce n'est pas vrai; quand donc cesseront les mensonges ou les erreurs à ce sujet ? C'est vrai que certains ne s'en lassent pas, jusqu'au jour qui viendra où le Seigneur en décidera autrement ...
Si vous voulez contester la position de l'évêque (qui jusqu'à preuve du contraire reste l'autorité compétente pour apprécier ce passe à l'intérieur de son diocèse) libre à vous. Mais si cela ne vous suffit pas, voici le sentiment du pape et de la congregation pour la doctrine de la foi (désolé pour la traduction automatique) :
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.unitypublishing.com/Apparitions/MedBishop2006.htm&sa=X&oi=translate&resnum=1&ct=result&prev=/search%3Fq%3D%2522http://www.unitypublishing.com/Apparitions/MedBishop2006.htm%2522%26hl%3Dfr%26lr%3D%26sa%3DG%26as_qdr%3Dall
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Philippe-Antoine a écrit:Non absolument pas; il n'y a pas eu de décision officielle de la Congrégation de la doctrine de la foi en tant que telle pour une décision définitive: ce n'est pas vrai; quand donc cesseront les mensonges ou les erreurs à ce sujet ? C'est vrai que certains ne s'en lassent pas, jusqu'au jour qui viendra où le Seigneur en décidera autrement ...
Si vous voulez contester la position de l'évêque (qui jusqu'à preuve du contraire reste l'autorité compétente pour apprécier ce qui se passe à l'intérieur de son diocèse) libre à vous. Mais si cela ne vous suffit pas, voici le sentiment du pape et de la congregation pour la doctrine de la foi (désolé pour la traduction automatique) :
http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.unitypublishing.com/Apparitions/MedBishop2006.htm&sa=X&oi=translate&resnum=1&ct=result&prev=/search%3Fq%3D%2522http://www.unitypublishing.com/Apparitions/MedBishop2006.htm%2522%26hl%3Dfr%26lr%3D%26sa%3DG%26as_qdr%3Dall
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Manipulation ordinaire et classique chez vous : vous savez parfaitement que c'est ordinairement que l'évêque du lieu a compétence de décision SAUF décision spéciale de la Congrégation et qui a bien eu lieu ici pour Medjugorje - demandée d'ailleurs par le cardinal Ratzinger lui-même à l'époque, qui avait refusé la compétence de décision dont s'apprétait à user l'évêque du lieu pour condamner, car il (le cardinal Ratzinger) avait évoqué lui-même les fruits de Medjugorje, pour la faire transférer à Rome directement (et la décision véritable est toujours en attente, tant que les messages n'auront pas cessé) ... Et ça aussi vous le savez sauf si vous vous forcez à l'oublier ...Philippe-Antoine a écrit:
Si vous voulez contester la position de l'évêque (qui jusqu'à preuve du contraire reste l'autorité compétente pour apprécier ce passe à l'intérieur de son diocèse) libre à vous.
Quant à la traduction automatique ... c'est tellement nul qu'on ne peut rien en tirer de sérieux ... désolé.
Merci à vous Panetier pour l'exposé du point de vue de Mgr Franic.
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Pour Territoire en héritage
Vous devriez relire tous les messages précédents à tête reposée... relire les fruits de Medjugorje (???), les citations invraisemblables de l'apparition, les déclarations des différents évêques.... n'oubliez pas non plus l'avis de Mgr Gemma (évêque exorciste du Vatican) qui a dénoncé ces apparitions comme sataniques. Vous pouvez avoir confiance en un prêtre exorciste ; il sait tout de suite repérer le diable...
Vous vous laissez tromper par votre entêtement au lieu d'user en toute sagesse de votre discernement et de votre intelligence. Le Seigneur vous a donné des dons ; utilisez-les !
Que le Saint Esprit vous éclaire !
lau
Vous devriez relire tous les messages précédents à tête reposée... relire les fruits de Medjugorje (???), les citations invraisemblables de l'apparition, les déclarations des différents évêques.... n'oubliez pas non plus l'avis de Mgr Gemma (évêque exorciste du Vatican) qui a dénoncé ces apparitions comme sataniques. Vous pouvez avoir confiance en un prêtre exorciste ; il sait tout de suite repérer le diable...
Vous vous laissez tromper par votre entêtement au lieu d'user en toute sagesse de votre discernement et de votre intelligence. Le Seigneur vous a donné des dons ; utilisez-les !
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Manipulation ordinaire et classique chez vous : vous savez parfaitement que c'est ordinairement que l'évêque du lieu a compétence de décision SAUF décision spéciale de la Congrégation et qui a bien eu lieu ici pour Medjugorje - demandée d'ailleurs par le cardinal Ratzinger lui-même à l'époque, qui avait refusé la compétence de décision dont s'apprétait à user l'évêque du lieu pour condamner, car il (le cardinal Ratzinger) avait évoqué lui-même les fruits de Medjugorje,
Meuh non! c'est complètement faux d'affirmer que Mgr Zanic a été dessaisi du dossier et cela vous le savez parfaitement! Si la compétence de la décision a été élargie à la conférence épiscopale de l'ex Yougoslavie, c'est tout simplement parce que le "phénomène Medjugorje" avait pris une telle ampleur qu'il dépassait les limites du territoire diocésain. Ce n'est pas du tout un désavoeu du Saint-Siège vis-à-vis de l'évêque. Par contre, les principaux promoteurs des apparitions que sont les Pères Jozo et Vlasic, eux ont bien été suspendus, alors les "fruits" parlons-en!!! Si vous croyez que cela servira la cause de la reconnaissance des apparitions, je pense que là vous vous fourvoyez complètement...
Ph-Antoine
Meuh non! c'est complètement faux d'affirmer que Mgr Zanic a été dessaisi du dossier et cela vous le savez parfaitement! Si la compétence de la décision a été élargie à la conférence épiscopale de l'ex Yougoslavie, c'est tout simplement parce que le "phénomène Medjugorje" avait pris une telle ampleur qu'il dépassait les limites du territoire diocésain. Ce n'est pas du tout un désavoeu du Saint-Siège vis-à-vis de l'évêque. Par contre, les principaux promoteurs des apparitions que sont les Pères Jozo et Vlasic, eux ont bien été suspendus, alors les "fruits" parlons-en!!! Si vous croyez que cela servira la cause de la reconnaissance des apparitions, je pense que là vous vous fourvoyez complètement...
Ph-Antoine
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Bon je dois avouer que vous me semez le trouble.
En 1990, J'ai lu avec ravissement les messages de la Gospa dans un livre de Cyrille Auboineau et je m'étais promis d'aller à Medj un jour.
Je reprends en main mon chapelet depuis le mois d'août et me dis tiens, si nous allions là bas mon épouse et moi ?
Curieusement, je voulais lire ce qu'on en disait sur ce forum alors que vous avez mis en en-tête une photo de Medjugorje : rien, c'est curieux ???
Pas un visiteur n'a déposé quoi que ce soit sur Medjugorje ou bien cela a été retiré???
Chers modérateurs bienveillants, vous me fondez dessus, enfin pas exactement mais je vous trouve assez fermés sur ce lieu .
N'avez vous jamais rencontré des pèlerins qui rentraient de là bas?
En revanche, c'est vrai que étant pèlerin de San Dam, j'ai déjà rencontré des anti Medj lors de mes pélés.
Histoires de concurrences ?
Force est de reconnaître que l'on adresse à Marie là bas ou ailleurs des rosaires qui fleurissent le monde.
Il y a peu de lieux qui encouragent à jeûner 2 fois par semaine...
Territoire en héritage, y êtes vous allés ?
ou connaissez vous des personnes converties là bas ?
Enfin Gilles et Lau, sans chercher à vous convaincre, n'avez vous jamais lu ou entendu de critiques négatives sur San Dam ?
Moi si et pourtant tenu bon et continue à croire à la présence de Marie et à la bonne foi de Mamma Rosa ( aujourd'hui au ciel )
En 1990, J'ai lu avec ravissement les messages de la Gospa dans un livre de Cyrille Auboineau et je m'étais promis d'aller à Medj un jour.
Je reprends en main mon chapelet depuis le mois d'août et me dis tiens, si nous allions là bas mon épouse et moi ?
Curieusement, je voulais lire ce qu'on en disait sur ce forum alors que vous avez mis en en-tête une photo de Medjugorje : rien, c'est curieux ???
Pas un visiteur n'a déposé quoi que ce soit sur Medjugorje ou bien cela a été retiré???
Chers modérateurs bienveillants, vous me fondez dessus, enfin pas exactement mais je vous trouve assez fermés sur ce lieu .
N'avez vous jamais rencontré des pèlerins qui rentraient de là bas?
En revanche, c'est vrai que étant pèlerin de San Dam, j'ai déjà rencontré des anti Medj lors de mes pélés.
Histoires de concurrences ?
Force est de reconnaître que l'on adresse à Marie là bas ou ailleurs des rosaires qui fleurissent le monde.
Il y a peu de lieux qui encouragent à jeûner 2 fois par semaine...
Territoire en héritage, y êtes vous allés ?
ou connaissez vous des personnes converties là bas ?
Enfin Gilles et Lau, sans chercher à vous convaincre, n'avez vous jamais lu ou entendu de critiques négatives sur San Dam ?
Moi si et pourtant tenu bon et continue à croire à la présence de Marie et à la bonne foi de Mamma Rosa ( aujourd'hui au ciel )
P4572- Dans la prière
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Cher Panetier,
mon but n'est pas de jeter le trouble mais d'amener à se poser la question : est-ce bien la Sainte Vierge Marie qui apparaît à Medjugorje ?
Mes réponses se fondent sur des livres, des témoignages, des citations provenant de sites pro-Medjugorje, sur des réflexions personnelles, et sur un pélerinage de (très) proches qui y sont donc allés et qui y croyaient ! Ils en sont revenus ; ils ont fini par discerner le mensonge...
Nul besoin d'apparitions pour prier la Sainte Vierge ou pour se convertir. De toute façon, la Foi est un don de Dieu. Vous pouvez tout aussi bien vous retrouver dans d'autres endroits et vivre un moment fantastique, fort pour votre foi : pensez par exemple aux JMJ ; ils n'ont pas lieu sur un lieu d'apparitions et pourtant les chrétiens vivent un moment fort dans leur vie, prient tous ensemble, se sentent attirés à partir de ce moment-là à mener une vie plus priante, à se tourner un peu plus vers Dieu... Regardez Taizé. Pas d'apparitions non plus ! mais certains y trouvent réponse... se sentent revigorés dans leur vie de chrétien.
Concernant San Damiano, qui n'est pas non plus reconnu, regardez toutes les grâces reçues à San Damiano, regardez la piété et le respect des pélerins, pas d'euphorie ni d'hystérie sur place : simplement le recueillement.
Quel chemin faut-il choisir ? celui qui attire tant de monde par son côté festif, qui attire par son côté sensationnel, le ClubMedj ?..
ou bien le chemin plus difficile, qui exige recueillement, respect (jusque dans la tenue vestimentaire), comme à San Damiano...
Regardez Lourdes, La Salette, Pontmain, Notre Dame du Laus, L'Ile Bouchard, .... pour ne citer que les endroits reconnus... quel est le point commun ? paix, silence, recueillement, prière, ....
Vous regardez Medjugorje, des cars entiers, des avions, des pélerinages organisés "à la pelle" ... cela ne vous met pas la puce à l'oreille....
Medjugorje, depuis le début, s'est construit sur le mensonge et la désobéissance des franciscains et des voyants...
Voyez-vous mensonge et désobéissance sur les autres lieux d'apparitions ? Ste Bernadette, Mélanie, etc
Sur d'autres lieux encore non reconnus comme Jeanne-Louise Ramonet à Kerizinen, Mamma Rosa à San Damiano, Conchita à Garabandal, Marie-Julie Jahenny à Blain, Marie-Mesmin à Bordeaux... Non, toujours obéissance ! toujours obéissance à l'Eglise, à la hiérarchie... L'obéissance à l'Eglise est le 1er signe pour juger d'un lieu d'apparitions. Après, entrent en jeu d'autres critères. Mais celui de l'obéissance est primordial.
Cher Panetier, allez à Medjugorje, voyez sur place.... et ne manquez pas ensuite de nous donner votre témoignage...
A bientôt !
lau
mon but n'est pas de jeter le trouble mais d'amener à se poser la question : est-ce bien la Sainte Vierge Marie qui apparaît à Medjugorje ?
Mes réponses se fondent sur des livres, des témoignages, des citations provenant de sites pro-Medjugorje, sur des réflexions personnelles, et sur un pélerinage de (très) proches qui y sont donc allés et qui y croyaient ! Ils en sont revenus ; ils ont fini par discerner le mensonge...
Nul besoin d'apparitions pour prier la Sainte Vierge ou pour se convertir. De toute façon, la Foi est un don de Dieu. Vous pouvez tout aussi bien vous retrouver dans d'autres endroits et vivre un moment fantastique, fort pour votre foi : pensez par exemple aux JMJ ; ils n'ont pas lieu sur un lieu d'apparitions et pourtant les chrétiens vivent un moment fort dans leur vie, prient tous ensemble, se sentent attirés à partir de ce moment-là à mener une vie plus priante, à se tourner un peu plus vers Dieu... Regardez Taizé. Pas d'apparitions non plus ! mais certains y trouvent réponse... se sentent revigorés dans leur vie de chrétien.
Concernant San Damiano, qui n'est pas non plus reconnu, regardez toutes les grâces reçues à San Damiano, regardez la piété et le respect des pélerins, pas d'euphorie ni d'hystérie sur place : simplement le recueillement.
Quel chemin faut-il choisir ? celui qui attire tant de monde par son côté festif, qui attire par son côté sensationnel, le ClubMedj ?..
ou bien le chemin plus difficile, qui exige recueillement, respect (jusque dans la tenue vestimentaire), comme à San Damiano...
Regardez Lourdes, La Salette, Pontmain, Notre Dame du Laus, L'Ile Bouchard, .... pour ne citer que les endroits reconnus... quel est le point commun ? paix, silence, recueillement, prière, ....
Vous regardez Medjugorje, des cars entiers, des avions, des pélerinages organisés "à la pelle" ... cela ne vous met pas la puce à l'oreille....
Medjugorje, depuis le début, s'est construit sur le mensonge et la désobéissance des franciscains et des voyants...
Voyez-vous mensonge et désobéissance sur les autres lieux d'apparitions ? Ste Bernadette, Mélanie, etc
Sur d'autres lieux encore non reconnus comme Jeanne-Louise Ramonet à Kerizinen, Mamma Rosa à San Damiano, Conchita à Garabandal, Marie-Julie Jahenny à Blain, Marie-Mesmin à Bordeaux... Non, toujours obéissance ! toujours obéissance à l'Eglise, à la hiérarchie... L'obéissance à l'Eglise est le 1er signe pour juger d'un lieu d'apparitions. Après, entrent en jeu d'autres critères. Mais celui de l'obéissance est primordial.
Cher Panetier, allez à Medjugorje, voyez sur place.... et ne manquez pas ensuite de nous donner votre témoignage...
A bientôt !
lau
lau- Pour le roi
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
Philippe-Antoine a écrit:
Meuh non! c'est complètement faux d'affirmer que Mgr Zanic a été dessaisi du dossier et cela vous le savez parfaitement! Ph-Antoine
Laissez les meuh pour les vaches et votre condescendance blasée, le sujet est sérieux.
Une fois de plus vous faîtes erreur en confondant 2 choses bien distinctes pourtant : d'abord la décision de Zadar de 1991 puis le dessaisissement de la compétence de décision au profit de Rome directement, je maintiens (et je ne sais donc pas "parfaitement" le contraire comme vous dîtes ...).
Et si ce n'est pas un désaveu c'est encore bien moins une approbation ! ...
D'autre part les Pères Jozo et Vlasic ne sont pas les promoteurs de Medjugorje; c'est la Sainte Vierge qui en est l'initiatrice par la volonté de Dieu (et si le Père Jozo a été déplacé à Siroki Brieg, souvenons nous du PADRE PIO, et il a reçu une lettre de bénédiction du Pape Jean-Paul II).
De toute façon, s'il y avait eu une condamnation dans les règles canoniques et officiellement de l'Eglise il y a longtemps que tout serait terminé tant est grande l'hostilité l'hostilité de certains; mais il ne peuvent pas justement car elle n'est pas là ...
"... Pour quelle bonne oeuvre cherchez-vous à me faire mourir? ..." avait dit Jésus. L'histoire se répète ...
Pour Lau
J'ai lu presque tous les messages de Medjugorje et je n'ai pas eu besoin de vous pour cela;
profitez de vos conseils, pour vous particulièrement...Vous vous laissez tromper par votre entêtement au lieu d'user en toute sagesse de votre discernement et de votre intelligence. Le Seigneur vous a donné des dons ; utilisez-les !
En ce qui concerne les exorcistes je les respecte hautement mais comme par ex. Mgr Millingo et comme chacun de nous, ils sont faillibles.
Pour Panetier
Ne vous laissez pas troubler par les nombreuses calomnies sur Medjugorje; Satan crache son venin autant qu'il peut en ces temps et il vaut mieux regarder les très nombreux fruits venant de ce lieu (conversions par milliers, vocations ecclésiastiques - relatées par un évêque autrichien particulièrement - nombreux témoignages d'évêques, de prêtres et de laïcs en faveur de ce lieu béni, énormément de confessions et d'adorations) que de considérer de faux arguments (même si certains se sont laissé abuser de bonne foi par des calomnies sans le savoir).
Comme vous me demandez mon témoignage je vous donne le lien vers le mien sur ce forum : https://lepeupledelapaix.forumactif.com/les-messages-du-ciel-f32/temoignages-sur-medjugorge-t3545.htm
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
... perso, j'ai été une fois à Medjugorje (en 96) et une bonne douzaine de fois à San Dam et j'en suis revenu! (dans tous les sens du terme ) Maintenant, je ne crois plus ni à l'un ni à l'autre.
En fait, ce qui pose problème, ce n'est pas le fait de s'être trompé, la belle affaire! mais de persister dans l'erreur jusqu'à l'aveuglement.
Ceci dit, cher Panetier, je rejoins tout à fait Lau quand elle vous dit d'aller voir sur place à Medjugorje. C'est un site magnifique, vous verrez. Et si vous avez programmé le voyage, vous auriez tort de vous en priver (à condition toutefois de rester dans les limites de ce qui est permis par l'Eglise et de ne pas verser dans la désobéissance et le fanatisme!)
Bonne journée
En fait, ce qui pose problème, ce n'est pas le fait de s'être trompé, la belle affaire! mais de persister dans l'erreur jusqu'à l'aveuglement.
Ceci dit, cher Panetier, je rejoins tout à fait Lau quand elle vous dit d'aller voir sur place à Medjugorje. C'est un site magnifique, vous verrez. Et si vous avez programmé le voyage, vous auriez tort de vous en priver (à condition toutefois de rester dans les limites de ce qui est permis par l'Eglise et de ne pas verser dans la désobéissance et le fanatisme!)
Bonne journée
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: Medjugorje présenté par Mgr Franic
(...)
Une fois de plus vous faîtes erreur en confondant 2 choses bien distinctes pourtant : d'abord la décision de Zadar de 1991 puis le dessaisissement de la compétence de décision au profit de Rome directement, je maintiens (et je ne sais donc pas "parfaitement" le contraire comme vous dîtes ...).
Sauf que la "décision" de Zadar : "non constat de supernaturalitate" par définition, n'en n'est pas une puisque rien n'a été décidé!
Et si ce n'est pas un désaveu c'est encore bien moins une approbation ! ...
Et moi je vous répond de la même manière que si ce n'est pas une approbation, c'est encore bien moins un désaveu!
D'autre part les Pères Jozo et Vlasic ne sont pas les promoteurs de Medjugorje; c'est la Sainte Vierge qui en est l'initiatrice par la volonté de Dieu
Affirmation purement gratuite qui n'engage que vous-même.
(et si le Père Jozo a été déplacé à Siroki Brieg, souvenons nous du PADRE PIO, et il a reçu une lettre de bénédiction du Pape Jean-Paul II).
Et ce n'est pas parce que le Saint Père Jean-Paul II a embrassé le Coran qu'il est devenu musulman!
De toute façon, s'il y avait eu une condamnation dans les règles canoniques et officiellement de l'Eglise il y a longtemps que tout serait terminé tant est grande l'hostilité l'hostilité de certains; mais il ne peuvent pas justement car elle n'est pas là ...
S'il n'y a pas encore eu de condamnation officielle, je pense que c'est pour éviter (ou retarder) l'éclatement d'un schisme ouvert en raison de la propagande lobby pro-medj qui a déjà fait assez de ravages dans les consciences
"... Pour quelle bonne oeuvre cherchez-vous à me faire mourir? ..." avait dit Jésus. L'histoire se répète ...
Ben voyons! restons un peu sérieux les vrais martyres de la Foi sont ailleurs qu'à Medjugorje et personne n'en parle!
Ph Antoine
Une fois de plus vous faîtes erreur en confondant 2 choses bien distinctes pourtant : d'abord la décision de Zadar de 1991 puis le dessaisissement de la compétence de décision au profit de Rome directement, je maintiens (et je ne sais donc pas "parfaitement" le contraire comme vous dîtes ...).
Sauf que la "décision" de Zadar : "non constat de supernaturalitate" par définition, n'en n'est pas une puisque rien n'a été décidé!
Et si ce n'est pas un désaveu c'est encore bien moins une approbation ! ...
Et moi je vous répond de la même manière que si ce n'est pas une approbation, c'est encore bien moins un désaveu!
D'autre part les Pères Jozo et Vlasic ne sont pas les promoteurs de Medjugorje; c'est la Sainte Vierge qui en est l'initiatrice par la volonté de Dieu
Affirmation purement gratuite qui n'engage que vous-même.
(et si le Père Jozo a été déplacé à Siroki Brieg, souvenons nous du PADRE PIO, et il a reçu une lettre de bénédiction du Pape Jean-Paul II).
Et ce n'est pas parce que le Saint Père Jean-Paul II a embrassé le Coran qu'il est devenu musulman!
De toute façon, s'il y avait eu une condamnation dans les règles canoniques et officiellement de l'Eglise il y a longtemps que tout serait terminé tant est grande l'hostilité l'hostilité de certains; mais il ne peuvent pas justement car elle n'est pas là ...
S'il n'y a pas encore eu de condamnation officielle, je pense que c'est pour éviter (ou retarder) l'éclatement d'un schisme ouvert en raison de la propagande lobby pro-medj qui a déjà fait assez de ravages dans les consciences
"... Pour quelle bonne oeuvre cherchez-vous à me faire mourir? ..." avait dit Jésus. L'histoire se répète ...
Ben voyons! restons un peu sérieux les vrais martyres de la Foi sont ailleurs qu'à Medjugorje et personne n'en parle!
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