Nouvelle technologie dévoile les secrets d’un vieux manuscrit biblique
Nouvelle technologie dévoile les secrets d’un vieux manuscrit biblique
22 septembre 2016
Une nouvelle technologie dévoile les secrets d’un vieux manuscrit biblique
Grâce à l’imagerie numérique en 3D, des chercheurs américains et israéliens ont pu lire une partie de la plus ancienne version d’un manuscrit du vieux testament.
Une nouvelle technique d'imagerie numérique en 3D a permis de révéler la plus ancienne version d'un manuscrit du vieux testament, datant d'au moins quinze siècles. Une équipe de recherche américano-israélienne a pu déterminer, grâce à un scanner qui a pu détecter les traces de métal contenu dans l'encre, que le document fait de peau d'animal était la plus vieille version du Lévitique, le troisième des cinq livres de Moïse, la Torah, dont il contient les deux premiers chapitres.[/b
Leurs travaux, publiés mercredi dans la revue scientifique américaine Science Advances, révèle que ces chercheurs américains et israéliens ont pu produire virtuellement une image du document entièrement déroulé, montrant un texte de 35 lignes dans chaque colonne, dont 18 étaient préservées et 17 ont été reconstituées. Le manuscrit, qui ne pourra jamais être ouvert vu son mauvais état, a été mis au jour en 1970 lors de travaux d'excavation à la synagogue d'Ein Gedi en Israël, près de la rive occidentale de la Mer Morte. Toute la structure principale du document était brûlée et écrasée et continuait à se désintégrer chaque fois qu'on y touchait, expliquent les chercheurs.
Ce que révèle le scanner
En lisant le manuscrit d'Ein-Gedi, «nous avons été frappés par le fait que certains passages sont identiques dans le moindre détail calligraphique et l'organisation des sections au texte Massorétique, qui fait autorité au sein du judaïsme», a expliqué, lors d'une conférence de presse téléphonique citée par l’AFP, Michael Segal, directeur de la faculté de Philosophie et de Religion à l'Université Hébraïque de Jérusalem. Mais ce document «ne nous indique pas comment était le texte original», a-t-il précisé.
L'expert souligne que cette version des deux chapitres du troisième livre du Lévitique d'Ein-Gedi «représente le texte biblique le plus complet et le plus significatif de l'antiquité mis au jour» depuis la découverte des manuscrits de la mer Morte. Le Massorétique est un document médiéval qui était utilisé par les Juifs en Europe et cette découverte «nous indique que les Juifs l'utilisaient également avant cela sur la terre d'Israël», a noté Emanuel Tov, professeur à l'Université Hébraïque à Jérusalem, co-auteur de la découverte.
L’imagerie numérique en 3D va permettre de lire le passé
«Ces travaux ouvrent une nouvelle fenêtre nous permettant de remonter dans le temps en lisant des documents dont on pensait qu'ils étaient perdus vu leur leur mauvais état de conservation», a expliqué Brent Seales, professeur de sciences informatiques à l'université du Kentucky, un des principaux auteurs de ces travaux. «Il existe tellement d'autres manuscrits uniques et fascinants qui pourraient ainsi livrer leurs secrets», a-t-il souligné, citant notamment les papyrus carbonisés d'Herculanum, lors d'une éruption du Vésuve 79 ans avant notre ère.
Cette technologie pourrait également avoir des applications en médecine légale et dans le secteur du renseignement, selon ces scientifiques.
Une nouvelle technologie dévoile les secrets d’un vieux manuscrit biblique
Grâce à l’imagerie numérique en 3D, des chercheurs américains et israéliens ont pu lire une partie de la plus ancienne version d’un manuscrit du vieux testament.
Une nouvelle technique d'imagerie numérique en 3D a permis de révéler la plus ancienne version d'un manuscrit du vieux testament, datant d'au moins quinze siècles. Une équipe de recherche américano-israélienne a pu déterminer, grâce à un scanner qui a pu détecter les traces de métal contenu dans l'encre, que le document fait de peau d'animal était la plus vieille version du Lévitique, le troisième des cinq livres de Moïse, la Torah, dont il contient les deux premiers chapitres.[/b
Leurs travaux, publiés mercredi dans la revue scientifique américaine Science Advances, révèle que ces chercheurs américains et israéliens ont pu produire virtuellement une image du document entièrement déroulé, montrant un texte de 35 lignes dans chaque colonne, dont 18 étaient préservées et 17 ont été reconstituées. Le manuscrit, qui ne pourra jamais être ouvert vu son mauvais état, a été mis au jour en 1970 lors de travaux d'excavation à la synagogue d'Ein Gedi en Israël, près de la rive occidentale de la Mer Morte. Toute la structure principale du document était brûlée et écrasée et continuait à se désintégrer chaque fois qu'on y touchait, expliquent les chercheurs.
Ce que révèle le scanner
En lisant le manuscrit d'Ein-Gedi, «nous avons été frappés par le fait que certains passages sont identiques dans le moindre détail calligraphique et l'organisation des sections au texte Massorétique, qui fait autorité au sein du judaïsme», a expliqué, lors d'une conférence de presse téléphonique citée par l’AFP, Michael Segal, directeur de la faculté de Philosophie et de Religion à l'Université Hébraïque de Jérusalem. Mais ce document «ne nous indique pas comment était le texte original», a-t-il précisé.
L'expert souligne que cette version des deux chapitres du troisième livre du Lévitique d'Ein-Gedi «représente le texte biblique le plus complet et le plus significatif de l'antiquité mis au jour» depuis la découverte des manuscrits de la mer Morte. Le Massorétique est un document médiéval qui était utilisé par les Juifs en Europe et cette découverte «nous indique que les Juifs l'utilisaient également avant cela sur la terre d'Israël», a noté Emanuel Tov, professeur à l'Université Hébraïque à Jérusalem, co-auteur de la découverte.
L’imagerie numérique en 3D va permettre de lire le passé
«Ces travaux ouvrent une nouvelle fenêtre nous permettant de remonter dans le temps en lisant des documents dont on pensait qu'ils étaient perdus vu leur leur mauvais état de conservation», a expliqué Brent Seales, professeur de sciences informatiques à l'université du Kentucky, un des principaux auteurs de ces travaux. «Il existe tellement d'autres manuscrits uniques et fascinants qui pourraient ainsi livrer leurs secrets», a-t-il souligné, citant notamment les papyrus carbonisés d'Herculanum, lors d'une éruption du Vésuve 79 ans avant notre ère.
Cette technologie pourrait également avoir des applications en médecine légale et dans le secteur du renseignement, selon ces scientifiques.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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