témoignages d'exorcistes.
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les dangers spirituels de notre temps :: LES DANGERS DE L'OCCULTISME, DU SPIRITISME, ETC.
Page 1 sur 1
témoignages d'exorcistes.
Possessions et rites sataniques, confrontations directes avec les démons, sectes du Mal implantées au coeur de Rome... dans ses Confessions (1), le père Gabriele Amorth, exorciste en chef de la cité du Vatican, raconte ses années de combat, de corps-à-corps avec les puissances infernales, par le biais de scènes dignes du Moyen Age. En avant- première, Le Figaro Magazine vous présente les bonnes feuilles de cet ouvrage, publié sous forme d'entretiens, où les questions sont posées par le journaliste de La Stampa, Marco Tosatti.
«Je me suis recommandé à la Madone... Et puis je me prénomme Gabriel, l'archange est mon saint patron.»
Ordonné prêtre en 1954, Don Gabriele, 85 ans, est depuis 1986 l'exorciste en chef de la cité du Vatican et de l'archidiocèse de Rome. « Plus un exorciste est animé par la foi, plus puissante est son action », affirme-t-il, ce qui l'amène à pourchasser le diable partout où il croit le voir, y compris au sein du Vatican - ce qui peut laisser perplexe, même si Paul VI a dit que « la fumée de Satan » était bel et bien entrée dans l'Eglise...
Révolté par la progressive disparition de ce qu'il définit lui-même comme une « profession », le père Amorth a fondé l'Association internationale des exorcistes, visant à perpétuer les cultes de conjuration du démon. Par des rites et des prières de délivrance, il officie toujours « du matin au soir », malgré son grand âge, pour soulager de leurs souffrances des personnes qui n'ont pas trouvé de recours dans la médecine et la psychiatrie.
"C'est en 1986 que vous avez reçu du cardinal Poletti (2) la charge d'exorciste. Voilà maintenant vingt ans et plus que vous menez cette bataille. En quoi votre vie a-t-elle changé ?
" A présent, je me consacre entièrement à la pratique des exorcismes. Or, je vois que les besoins sont immenses et les exorcistes peu nombreux. Si bien que je travaille du matin au soir, sept jours par semaine, y compris à Noël et à Pâques. A chaque fois, je me rends compte d'une chose : au grand silence sur le diable, qui naît souvent au sein de l'Eglise elle-même, s'oppose une volonté profonde de savoir, venue des fidèles et des gens simples. Il ne fait aucun doute qu'être exorciste m'a beaucoup renforcé dans ma foi et dans la prière. Pendant que le cardinal Poletti rédigeait le document me confiant la charge d'exorciste, je me suis recommandé à la Madone : « Enveloppe-moi dans ton manteau et protège-moi, je t'appartiens. » Et puis je me prénomme Gabriele, l'archange est mon saint patron..."
Que pensiez-vous du démon, avant ?
Pour dire la vérité, je ne m'en souciais pas du tout. Je savais qu'il existait, bien sûr. Je croyais à l'Evangile. A Modène, ville dont je suis originaire, je n'avais jamais entendu parler des exorcistes. Il est vrai qu'à l'époque nombre de prêtres n'abordaient pour ainsi dire jamais ces sujets-là : le démon, la possession, les exorcismes... J'ai été ordonné prêtre en 1954, année mariale et centenaire de l'Immaculée Conception. Plus de cinquante ans ont passé. Mais en ce temps-là comme de nos jours, s'il y a quelque chose de très important, c'est la formation des prêtres. L'instruction qu'il convient de leur donner, précisément en ce qui concerne la réalité du diable et le ministère de l'exorcisme. Et c'est d'autant plus valable à présent que nombre de jeunes ne vont plus à l'église, mais assistent au contraire à des séances de spiritisme, consultent des envoûteurs, des cartomanciennes, et ainsi de suite. Je pense qu'il est fondamental de les informer afin de les tenir éloignés de ces dangers. Et pour les informer, il faudrait des prêtres bien préparés. Or, une bonne partie du clergé en sait vraiment peu sur la question...
Le jour où j'ai dû faire face à un cas évident de possession diabolique, j'ai compris que la réalité de l'action satanique et de la prière d'exorcisme ne relevait pas du passé, qu'il ne fallait surtout pas la cantonner aux temps anciens ou à l'époque de Jésus. Elle existe de nos jours aussi bien ! Satan agit plus que jamais ; il s'efforce encore de conduire le plus grand nombre d'âmes possibles à la mort éternelle. Dès le début de mon ministère, j'ai compris qu'il existe deux catégories de possédés, et que ces catégories s'opposent. Il y a les personnes possédées du fait de leurs erreurs, et celles qui le sont du fait de leur amour pour Dieu. Je puis le confirmer en me fondant sur les Ecritures et sur la tradition. Je me rappelle un cas qui m'a beaucoup touché personnellement. Il s'agit d'un excellent séminariste. Faute d'avoir été exorcisé par mes soins, il a quitté le séminaire au bout de deux ans, et finalement perdu sa vocation. Tout est arrivé dans des circonstances fort délicates, douloureuses même, sur lesquelles je ne veux pas m'étendre. Je puis dire toutefois que l'expérience a représenté pour moi un grand choc révélateur, et m'a fait comprendre comment l'on devait s'y prendre pour contrarier l'action du démon, surtout quand elle vise les personnes consacrées.
(...) Il faut reconnaître qu'en dépit des progrès de la technologie moderne, c'est seulement en tant qu'exorcistes que nous sommes capables de procéder à des distinctions rapides dans les événements et les situations qu'il nous faut affronter. Le démon n'a ni barrière ni limite quand il s'agit de s'aliéner des personnes ou des âmes. Quand on se place dans une perspective historique, et que l'on compare les cas actuels et ceux qui ont été publiés, ceux que nous considérons comme des exemples classiques de possession ou de vexations démoniaques, il semble que les choses aient beaucoup changé. Ce qui était regardé jadis de telle ou telle façon, nous le voyons aujourd'hui comme une forme de maladie mentale. Ensuite vient l'exorcisme. On commence à vérifier ce qu'il en est, à provoquer l'individu. Alors, et alors seulement, il est possible de dire si ce qui avait été étiqueté comme maladie mentale en est vraiment une, ou s'il ne s'agit pas plutôt d'un maléfice. Car nous devons toujours nous fonder sur des signes et des phénomènes observables ; on peut aussi pratiquer des provocations silencieuses - avoir sur soi l'Eucharistie, par exemple, à l'insu de tout le monde -, en utilisant l'eau bénite, le sel bénit, ou l'eau servant aux liturgies pascales. On observe ce que les gens acceptent ou refusent de boire. Ils reconnaissent toujours l'eau bénite et le sel bénit. Pendant des années, on m'a craché à la figure : c'était quand il y avait une présence démoniaque dans la personne.
Nous devons rester attentifs, car dans le monde où nous vivons et travaillons, le démon cherche à détruire le pouvoir de l'Eglise en ruinant le sacerdoce du Christ. Nous devons aussi apprendre à travailler avec nos collègues médecins, y compris dans le champ de la santé mentale : ils peuvent apporter à l'Eglise une aide significative. (...) Bien des patients se sont adressés à moi après avoir consulté un médecin. J'ai même établi un usage : on ne peut venir me voir sans un certificat attestant que l'on s'est scrupuleusement soumis à des consultations de spécialistes. En effet, une personne qui souffre doit toujours commencer par aller voir un médecin".
Vous appartenez à une congrégation religieuse. Comment votre travail y est-il jugé ?
C'est un ministère difficile et incompris que celui de l'exorciste. En ce qui me concerne, on m'aime tellement que j'en suis à ma 23e affectation... on me chasse, on me chasse, on me chasse de partout... mais si l'on crie, c'est parce qu'on ne veut pas écouter. On m'a chassé de tous les lieux où j'ai exorcisé, ici à Rome (...) C'est ainsi ! Les évêques, même ceux qui nomment des exorcistes, le font de mauvaise grâce, en général. Si encore ils s'informaient ! Comment ça se passe, combien nous sommes, ne faudrait-il pas en nommer davantage, combien de personnes sont touchées... si encore ils réunissaient les exorcistes pour étudier la situation. Mais non. Rien. Ils nomment quelqu'un, et l'exorciste se débrouille. Ils ne s'en occupent pas... »
Quand vos patients arrivent chez vous et entrent dans votre cabinet, sont-ils déjà en fureur ?
" Il arrive qu'ils le soient. Il faut même parfois que leurs proches les portent. Il est aussi des cas où l'on rit et plaisante, où l'on s'efforce de maintenir une ambiance sereine. Entre deux séances, on marque une pause. On blague un peu. Bref, le climat est détendu.
Naturellement, l'atmosphère pendant la séance doit toujours être au recueillement, puisque nous prions beaucoup. Et dans les cas les plus difficiles et les plus rares, ceux qui présentent une possession démoniaque, les gens entrent en transe. On parle de possession démoniaque quand il y a possession par le démon ; autrement, ce sont des vexations.
Padre Pio (3), par exemple, était un cas de vexation. Selon plusieurs témoignages, le démon le battait et le fouettait jusqu'au sang. (...) En général, pour effrayer le Padre Pio, le démon prenait la forme d'un chien méchant. Il essayait de le terroriser. De le tromper, aussi, et, dans ce cas, il prenait la forme de Jésus, de la Madone, de son Supérieur, de son directeur spirituel, de son père gardien. Il entrait dans la cellule et lui donnait des ordres.
Padre Pio, perplexe, retournait voir le père gardien et lui demandait : « Père gardien, vous m'avez vraiment dit de faire telle ou telle chose ?
Le père gardien répondait : « Mais non. Je ne suis même pas venu te voir ! Padre Pio comprenait qu'il avait eu affaire au démon. D'autres fois, le diable lui apparaissait sous la forme de filles nues. Il le provoquait par des tentations en l'attirant sur le terrain de la chasteté. (...)
Les vexations, donc. Disons qu'elles se manifestent principalement comme des sortes de plaisanteries méchantes perpétrées par le démon.
Car l'ennemi est capable de se livrer à des « blagues » vraiment cruelles. Et il ne s'en prive pas (...) Le diable s'amuse ! »
« Le démon m'a peut-être raconté un bobard »
La femme dont il sera question à présent est une veuve de 50 ans. Elle a une fille et deux petits- enfants. Elle explique que ses ennuis ont commencé aussitôt après son mariage. Elle souffre d'asthme, elle est sujette à des évanouissements ainsi qu'à des douleurs gastriques et intestinales ; elle vomit des choses bizarres, comme des cheveux ou des haricots crus... Elle entend des coups frappés dans la maison, les meubles vibrent. Elle a le sentiment d'être détestée par plusieurs de ses parents et amis, en particulier par sa belle-mère qui ne l'a jamais acceptée comme épouse de son fils unique.
Après quelques minutes d'exorcisme, elle entre en transe et le démon commence à parler. Il menace la malade, et même l'exorciste. Je lui dis : « Tu ne peux rien me faire, parce que je suis un ministre du Christ ! Tu ne peux rien faire sans sa permission, même pas prononcer un mot, même pas faire un geste. Tu dois lui obéir et tu dois obéir aussi à Lucifer ton chef.
Avec mon exorcisme, tu es battu.» Il réagit à l'exorcisme, puis il réagit aussi au « Dieu soit béni », ainsi qu'au « Bénie soit sa Sainte et Immaculée Conception ». Je reprends alors : « Tu trembles, hein, quand tu entends le nom de Marie ! Elle te fait peur parce qu'elle ne t'a jamais été soumise par le péché ! Parce qu'elle n'a pas le péché originel, et parce qu'elle t'a écrasé la tête avec son fils Jésus !» Il m’interrompt : « Tu sais avec quel pied ?» Je me prends à son jeu : «avec quel pied? Voyons un peu... Ça m'intéresserait bien de le savoir !»
Sa réponse : « Avec le pied droit. »
J’insiste : « Pourquoi avec le pied droit ? » Il réplique : « Parce que c'est le plus fort et le plus résolu. »
J'en reste sans voix. Puis le doute me saisit : il m'a peut-être raconté un bobard. Le lendemain, l'occasion se présente de m'entretenir avec mon évêque. Je lui raconte l'épisode. Il me répond que cette histoire de pied droit est une sottise. Car la Madone, en vérité, n'a rien écrasé de matériel, elle ne s'est pas servie de son pied ; nous sommes là dans le domaine de la théologie, pas de la physique. Satan a bien été mis en échec et son règne a bien été détruit, mais la chose doit s'entendre d'un point de vue spirituel.
Huit jours plus tard, au cours de l'exorcisme de cette même femme, alors qu'elle est déjà hors d'elle-même, que ses yeux se révulsent et qu'elle se tord comme un serpent dans des spasmes atroces, l'intrus prononce des offenses et des menaces dirigées en particulier contre l'exorciste. Il laisse échapper aussi des étourderies. C'est alors que je l'interromps : « Dis donc, Lucifer ! Oui, toi ! L'autre jour, cette histoire de pied... » Le malin réplique aussitôt d'une voix glacée qui me pétrifie : « Je me moquais de toi !»
Etait-ce une leçon pour m'empêcher de céder à la curiosité ?»
(1) Père Gabriele Amorth, entretiens avec Marco Tosatti, Confessions-Mémoires de l'exorciste officiel du Vatican, Editions Michel Lafon, 280 p., 17,95 €. En librairie le 23 septembre.
(2) Ugo Poletti (1914-1997), cardinal-vicaire de Rome et président de la Conférence épiscopale italienne.
(3) Capucin italien, le padre Pio (1887-1968) a reçu les stigmates. Il a été canonisé en 2002 sous le nom de saint Pio de Pietrelcina.
Transmis par Claude.

Coowar Claude- Avec Saint Joseph
-
Messages : 1453
Age : 74
Inscription : 17/12/2011
Re: témoignages d'exorcistes.
Exorciste du diocèse de Toulouse : "Les vrais cas de possession sont rarissimes"
C'est un véritable service qu'anime le prêtre, afin de prendre en charge celles et ceux qui se croient possédés. /PQR, Anthony Picore.
Oui, il est bien le prêtre exorciste du diocèse de Toulouse. Mais « l’anonymat absolu » sera la condition sine qua non de l’entretien. « Sinon, je n’aurais plus qu’à déménager », justifie-t-il, le sourire las… Tant il est déjà demandé et tant les fantasmes entourant son ministère multiplient les sollicitations.
Petit pavillon en banlieue toulousaine… Dans le salon près de la bibliothèque, l’abbé Pierre se tient en photo sur le mur, à droite d’une Vierge à l’Enfant. Laquelle contemple une longue table, couverte de dossiers, de documents et de livres érudits. Pas de traités de démonologie mais plutôt le philosophe Paul Ricœur parlant du Mal et du Pardon… « Vous savez, le mal est une réalité, nous le voyons tous les jours à la télé. Mais il ne faut pas invoquer le Malin à tort et à travers. Jésus l’a dit : « le mal est ce qui sort du cœur de l’homme », commence alors ce père qui préfère rendre à César ce qu’on prête trop facilement à Satan.
Discret septuagénaire, lui fuit comme la peste le folklore spectaculaire et les souverains poncifs, supposés attachés à sa fonction depuis un certain film… « l’Exorciste et ses dérivés, qui continuent à faire beaucoup de dégâts puisqu’après chaque diffusion, nous sommes assaillis de demandes », résume-t-il, attristé par le « manque d’esprit critique » du temps présent.
Dans une autre vie ? Il a été juriste avant d’être ordonné, voilà quarante ans. Et depuis six ans, il est donc celui que l’archevêque de Toulouse a désigné pour assumer le ministère d’exorciste du diocèse ; prêtre qui a de la bouteille, en général, pour « une pastorale du discernement », rappelle le Service national de pastorale liturgique et sacramentelle qui publie le vade-mecum officiel sur la question.
Bon an mal an, il reçoit ainsi environ 250 personnes, en moyenne, « des hommes, des femmes de tout âge toute condition, dont la demande, le plus souvent, concerne des sorts jetés, ce qui, au passage, ne relève pas de l’exorcisme… Mais, de fait, à partir du moment où ils sont persuadés d’être la victime d’un sort parce qu’ils voient les difficultés, les accidents de la vie s’accumuler, ils vont mal et sont dans une réelle souffrance », constate-t-il. « Je les accueille alors pour les aider à alléger cette souffrance, car mon ministère est un ministère d’écoute, de charité et je ne les laisse jamais repartir sans que nous ayons dit la prière de délivrance », ajoute-t-il soulignant que la pratique du prêtre exorciste est désormais « très encadrée ».
Car aujourd’hui, c’est un véritable service qu’anime le prêtre, afin de prendre en charge celles et ceux qui se croient envoûtés ou possédés. « Je travaille avec une religieuse, un psychologue et un médecin et je rends compte à l’évêque », précise-t-il.
Permanence téléphonique permettant de jauger les demandes puis rendez-vous, « en présence du médecin lorsque je le juge nécessaire, sinon je refuse », et ce, afin d’élucider les difficultés et clarifier les symptômes et leur origine
…
Parmi les signes d’obsession du démon que la tradition a ainsi retenus et que Le Rituel de l’Exorcisme et Prières de Supplications liste sous sa belle couverture rouge ?
Il y a, par exemple, le fait de
- Parler ou comprendre une langue inconnue,
- Dévoiler des faits lointains ou cachés,
- Faire preuve de forces qui dépassent selon l’âge et la condition des forces naturelles… »
Avec le praticien, ils ont ainsi reçu un homme qui éructait un étrange sabir pouvant laisser penser qu’il était possédé… « Mais il avait surtout besoin d’une écoute et au bout d’une demi-heure, on lui a fait remarquer qu’il s’était remis à parler normalement. Qu’il fallait donc peut-être chercher une autre piste…»
Déjouer” l’enfer du décor” pour orienter alors le patient vers un médecin, un psychologue, un psychiatre sans le brusquer ni le braquer, le mot “psychiatrie” l’effrayant souvent plus que ses propres démons… Une part non négligeable de l’art de l’exorciste, confie en substance ce prêtre qui prend donc le temps de « leur expliquer que le psychiatre est d’abord un médecin et que ça ne veut pas dire qu’ils sont fous »
Pédagogie qu’appliquent également lorsqu’ils l’estiment nécessaire ses collègues de Tarbes et Lourdes, les pères Lucat et Villeneuve. « Les gens qui se disent envoûtés ? C’est souvent une espèce d’alibi humain qui permet de rejeter sa propre responsabilité dans le mal et moi je les mets en garde contre le fait de penser Satan aussi puissant que Dieu et contre les marabouts qui fleurissent en prétendant les libérer en une séance. Ils sont d’abord une souffrance sur laquelle je les invite à mettre des mots », confie ce dernier, voyant lui aussi « progresser la superstition qui dispense du retour sur soi-même et n’épargne personne.
Car il n’y a pas que les chrétiens qui me sollicitent, les non croyants aussi… Lorsque je les invite à prier, certains ne connaissent même pas le Notre Père… Et puis il m’arrive aussi de répondre à des musulmans », poursuit-il.
Âgé de 89 ans, le père Lucat, lui, a repris son activité il y a 15 jours depuis la chambre de sa maison de retraite, « pour rendre service » et « j’ai déjà une quarantaine de demandes », pointe-t-il. « La première chose que je fais, c’est de leur apprendre à prier, le sens de la prière lorsqu’on dit «ne nous laisse pas tomber dans la tentation, délivre-nous du mal », ce mal qu’on laisse pénétrer en soi, qu’il faut éradiquer et qui se résume parfois à la mauvaise influence d’un proche, d’un collègue, d’un parent qui vous veut du mal », explique-t-il.
Quant à Satan, l’esprit du mal justifiant un exorcisme ? « Les vrais cas de possession sont rarissimes » s’accordent-ils tous.
Cette maison « hantée » où le frigo s’arrête et repart ? « Mieux vaut appeler l’électricien… C’est comme les cas de lévitation dont on me parle en me disant « vous avez vu ! ?». Oui mais justement… je n’ai pas vu… », hoche de la tête notre prêtre toulousain. « En six ans je n’ai été confronté à aucun cas de possession au sens où nous l’entendons mais j’ai fait quelques exorcismes, car ça pouvait aider à débloquer une situation, entamer un cheminement », précise-t-il.
« Oui, rarissime à notre niveau », confirme le père Marc Prigent, ancien exorciste du diocèse de Pamiers, aujourd’hui en Bretagne. « Personnellement, en un peu plus de dix ans, je n’ai été confronté à des manifestations hors du commun que deux fois. La plus spectaculaire était une dame d’une quarantaine d’années au physique fragile qui venait volontairement. Elle a eu beaucoup de mal à entrer dans la chapelle et lorsqu’on a commencé à prier, elle s’est mise à transpirer avant de perdre le contrôle en une sorte de transe, soulevant comme des fétus de paille des bancs très lourds. La violence qu’elle exprimait était animale, avec changement de voix, d’attitude. Je lui ai demandé de se faire accompagner par un psychologue ou un psychiatre, mais elle a refusé car pour elle, elle n’était pas « folle ». Comme elle ne voulait pas de cet accompagnement, je lui ai dit que dans ces conditions, je ne pouvais pas continuer non plus à l’accompagner spirituellement… Cela a été très difficile pour moi car je voyais bien qu’elle souffrait énormément… », confie-t-il. « L’ignorance, mère de tous les maux », disait le moine Rabelais. « Mais en l’état, tout n’est pas explicable par la science… » conclut le père Prigent.
« Les vrais cas de possession sont rarissimes"
Transmis par Claude.

Coowar Claude- Avec Saint Joseph
-
Messages : 1453
Age : 74
Inscription : 17/12/2011
Re: témoignages d'exorcistes.
Je suis prêtre exorciste : ne croyez pas ce que vous racontent les films
Publié le 31-08-2014 à 18h03 - Modifié le 01-09-2014 à 11h05
80 réactions | 84911 lu
Par frère D.
Prêtre exorciste
LE PLUS. Il y a quelques semaines Marion Cotillard racontait qu’elle avait été "hantée" par Edith Piaf et avait dû avoir recours à un exorciste. Surprenant, mais pas totalement insensé. Dans chaque diocèse de France, il existe un service exorcisme.
Nous avons fait témoigner un prêtre, tenu à l’anonymat, qui a accepté la charge. Son travail est bien loin des clichés cinématographiques.
Édité et parrainé par Louise Auvitu
Un prêtre exorciste recevant une femme en consultation (SIMON ISABELLE/SIPA)
Chaque diocèse a son exorciste. C’est à l’évêque qu’incombe la tâche de trouver un prêtre adéquat qui acceptera cette charge. J’étais libre de la refuser, mais après un temps de discernement j’ai accepté. Depuis 2005, je suis donc le prêtre exorciste.
Pour moi, le service exorcisme est avant tout un lieu d’entraide dédié aux personnes confrontées à la question du mal, de la souffrance et du sens de leur vie. Les gens nous contactent par téléphone et nous laissent un message. Ils disent toujours être en situation d’urgence et veulent nous parler au plus vite, mais nous devons résister à une demande d’intervention rapide et "magique".
Un premier rendez-vous est donc fixé avec un membre de mon équipe, mais si la personne ressent le besoin de rencontrer ensuite le prêtre, nous convenons d’un second entretien où je la reçois.
Des gens fragilisés qui cherchent à comprendre
Chose étonnante, la plupart des gens qui nous contactent ne sont pas des pratiquants réguliers ou ont pris depuis longtemps leur distance avec l’Église catholique.
En règle générale, ils viennent parce qu’ils sont en souffrance, ils veulent surtout comprendre pourquoi tout va si mal dans leur vie. Ils recherchent une explication à leurs problèmes et espèrent que nous pourrons les aider rapidement à voir le bout de leurs épreuves.
Chômage, problèmes familiaux, violences, états psychologiques fragilisés, on voit un peu de tout au service exorcisme. Souvent, nous sommes leur dernier recours après les médecins, les psychiatres et même les voyantes.
Je ne crois pas en la puissance indue du diable
Il m’est arrivé de rencontrer des parents dont l’enfant avait été diagnostiqué schizophrène. Perdus et confrontés au peu de résultats des traitements psychiatriques, ils se demandaient en entendant leur enfant se dire "habité par le mal", que peut-être l’exorcisme pouvait leur venir en aide.
Moi, je ne crois ni à la puissance directe du diable sur les choses concrètes de notre vie, ni à la puissance efficace de la sorcellerie. Je pense que la pouvoir du diable est une puissance de suggestion.
Il veut nous persuader qu’il peut agir directement sur notre vie et, par-là, nous enfermer dans le désespoir.
Cette croyance est fausse : avec Dieu, nous restons maîtres de nos vies.
Mon rôle n’est donc pas de chasser le diable, mais d’exorciser les peurs de ceux qui se sentent enfermés dans une impasse.
Quand les gens m’expliquent que tel malheur n’a pu se produire que par l’intervention directe des forces mauvaises, je tente de leur expliquer que le jeu du mal est de leur enlever toute combativité et les enfermer dans une forme de fatalisme désespéré.
Par la prière, nous demandons ensemble à Dieu de nous donner la force de vivre notre vie telle qu’elle est, de nous donner l’énergie de l’améliorer et le cas échéant de nous soigner.
L’essentiel de mon travail est d’écouter
L’essentiel de mon travail est d’écouter et d’affirmer que la vie est plus forte que tout sentiment de domination et d’écrasement.
Dans l’exorcisme, il y a deux tendances :
- soit on s’imagine que le diable est partout,
- soit on se dit que tout est psychologique.
Je refuse de me laisser enfermer dans ces catégories réductrices. Je crois que dans la vie de chacun, il y a bien des choses qui ne s’expliquent pas, mais qu’il ne faut pas baisser la garde en croyant que nous serions que des fétus de pailles soumis à tous les vents mauvais.
C’est pourquoi le plus gros de mon travail, c’est l’écoute et la prière, qui permettront à la personne de retrouver sa liberté et sa force intérieures.
Ne croyez pas ce que vous racontent les films
J’ai déjà pratiqué de grands exorcismes, mais ils sont très rares et ne concernent que les personnes dont la liberté a été bridée par des pactes ou des cultes sataniques.
Ce sont des prières qui prennent la forme d’un rituel conçu par l’Église.
Leurs buts sont de permettre à la personne de se sentir pleinement déliée des fausses croyances dans lesquelles elle s’est enfermée. C’est tout. Ne croyez donc pas ce que vous racontent les films.
Les séries télévisées et le cinéma se sont emparés de l’exorcisme pour lui donner une valeur totalement imaginaire. Non, un être humain ne peut pas être possédé s’il n’a pas d’une manière ou d’une autre engagé négativement sa liberté.
Nous sommes le temple de Dieu et donc nous restons toujours libres. Ces films spectaculaires entretiennent des croyances négatives qui impressionnent les personnes fragiles.
Ce genre de film ne me tente pas, mais en tout état de cause si on les voit il faut le faire avec distance et humour, c’est du cinéma ! Il est essentiel de faire la part des choses entre l’aspect magique et la réalité de la vie.
Le rire plutôt que la domination
Souvent, quand je suis en entretien, je raconte à mon interlocuteur l’histoire de saint Antoine.
Alors qu’il était à la recherche de l’expérience de Dieu en plein désert, des démons aux allures de monstres vinrent faire la sarabande autour de lui pour l’empêcher de poursuivre sa vie de prière. À cet instant, je demande à mon interlocuteur : "Savez-vous comment Antoine a-t-il réussi à les chasser ?" On me répond souvent : "Par la prière". Mais en réalité, Antoine faisait fuir ces démons horribles par… le rire, la dérision.
En langage moderne, il leur dirait : "Vous n’êtes que des démons de papiers". Et les démons vexés s’en allait tout penauds alors qu’ils auraient voulu l’impressionner.
J’essaye ainsi de faire comprendre à mon écoutant qu’il ne doit pas se faire dominer par ses peurs, mais qu’il doit affronter la réalité et le faire avec l’aide de Dieu. C’est ça son vrai combat.
Non, Édith Piaf n’a pas pris possession de Marion Cotillard
Il y a quelques semaines, j’ai entendu dire que Marion Cotillard avait été "hantée" par Edith Piaf. Il est fort probable que l’actrice, comme tant d’autres avant elle, se soit identifiée au personnage qu’elle incarnait. Mais je ne pense pas pour autant qu’on puisse dire qu’elle a été possédée par Edith Piaf en personne, voilà encore une fausse croyance.
Pour s’en sortir, je conseille souvent aux gens de s’accrocher à leur foi, en un Dieu qui donne la vie et de retourner à la réalité de leur vie. Je pense que le conseil le plus avisé est de remettre le virtuel à sa juste place pour se donner les moyens de vivre pleinement sa propre vie, avec ses ombres et ses lumières.
Propos recueillis par Louise Auvitu
Transmis par Claude.

Coowar Claude- Avec Saint Joseph
-
Messages : 1453
Age : 74
Inscription : 17/12/2011
Re: témoignages d'exorcistes.
http://qe.catholique.org/le-mal/34749-l-exorcisme-ca-existe-encore-aujourd-hui
Questions Essentielles
L’exorcisme, çà existe encore aujourd’hui ?
L’exorcisme, aujourd’hui ?
Près de 120 prêtres catholiques en France, soit un par diocèse, assurent aujourd’hui le ministère de l’exorcisme. Jean Paul II a approuvé en 1999 un nouveau Rituel de l’exorcisme, remplaçant le Rituel de l’exorcisme promulgué par Paul V en 1614.
L’exorcisme existe aussi dans d’autres religions sous différentes formes ; ainsi, en islam, la roqya peut chasser les mauvais esprits ou djinns ; dans le judaïsme, le Talmud puis la Kabbale décrivent des cérémonies d’exorcisme.
Comment reconnaître un cas de possession ?
Le Catéchisme de l’Eglise Catholique rappelle qu’il convient avant tout de bien distinguer les maladies psychiques des véritables cas de possession démoniaque (CEC 1673).
Le Rituel romain, quant à lui, au chapitre « De exorcizandis obsessis a daemonio », donne quelques « signes » qui permettent de diagnostiquer les cas de réelle possession diabolique :
Le fait de parler des langues non connues par la victime
L’esprit de blasphème, d’horreur instinctive ou inconsciente des choses saintes, en particulier la haine contre le Christ et la Sainte Vierge.
La révélation de choses cachées ou futures, sans raison naturelle qui puisse l’expliquer.
L’utilisation d’une force qui dépasse les capacités humaines.
Phénomènes d’apesanteur : voler, comme si le possédé avait des ailes ; se maintenir en l’air, sans point d’appui ; marcher sur le plafond, la tête dirigée vers le sol, etc.
Comment les exorcistes catholiques sont-ils formés ?
La transmission du ministère d’exorciste se fait en général de manière informelle d’un prêtre à un autre. Des formations avec des spécialistes, dont des psychologues, sont aussi prévues à l’échelle des diocèses. En France, une rencontre nationale est également organisée tous les deux ans.
A Rome, des colloques sont proposés en accord avec le Vatican par l’Athénée Pontifical Regina Apostolorum sur le thème de l’exorcisme.
L’exorcisme, c’est plutôt rare ?
Pas si rare que çà : en effet, le rite de l’exorcisme est prévu par le Rituel romain dans la liturgie du baptême ; tout nouveau baptisé doit donc être exorcisé ! Simplifié par le Concile Vatican II, les trois exorcismes du baptême sont encore pratiqués chez les chrétiens orthodoxes.
Plus encore, chaque Notre Père est une forme de petit exorcisme quand le chrétien demande d’être délivré du mal.
Cela dit, les possessions démoniaques spectaculaires sont rares. Et les miracles spectaculaires ? Il faut éviter le double écueil de la superstition et du rationalisme pour redécouvrir la réalité spirituelle de notre monde. Le plus beau des miracles, c’est peut être le plus petit dans l’Eucharistie. Le plus beau des exorcismes, c’est peut-être chaque petit rejet des tentations de Satan, chaque Notre Père que nous prions pour être délivré du mal.
Si l’exorcisme est aujourd’hui méconnu, il n’en demeure pas moins important pour la foi chrétienne, comme a voulu le rappeler Jean Paul II dans son discours du 24 mai 1987 :
« Cette lutte contre le Démon, qui spécifie le personnage de l’Archange Saint Michel, est bien actuelle aujourd’hui encore, puisque le Démon est toujours vivant et agissant dans le monde.
En effet, le mal qui est présent sur terre, le désordre..., l’incohérence ... ne sont pas seulement les conséquences du péché originel, mais aussi l’effet de l’action dévastatrice et obscure de Satan. »
Transmis par Claude.
Questions Essentielles
L’exorcisme, çà existe encore aujourd’hui ?
L’exorcisme, aujourd’hui ?
Près de 120 prêtres catholiques en France, soit un par diocèse, assurent aujourd’hui le ministère de l’exorcisme. Jean Paul II a approuvé en 1999 un nouveau Rituel de l’exorcisme, remplaçant le Rituel de l’exorcisme promulgué par Paul V en 1614.
L’exorcisme existe aussi dans d’autres religions sous différentes formes ; ainsi, en islam, la roqya peut chasser les mauvais esprits ou djinns ; dans le judaïsme, le Talmud puis la Kabbale décrivent des cérémonies d’exorcisme.
Comment reconnaître un cas de possession ?
Le Catéchisme de l’Eglise Catholique rappelle qu’il convient avant tout de bien distinguer les maladies psychiques des véritables cas de possession démoniaque (CEC 1673).
Le Rituel romain, quant à lui, au chapitre « De exorcizandis obsessis a daemonio », donne quelques « signes » qui permettent de diagnostiquer les cas de réelle possession diabolique :
Le fait de parler des langues non connues par la victime
L’esprit de blasphème, d’horreur instinctive ou inconsciente des choses saintes, en particulier la haine contre le Christ et la Sainte Vierge.
La révélation de choses cachées ou futures, sans raison naturelle qui puisse l’expliquer.
L’utilisation d’une force qui dépasse les capacités humaines.
Phénomènes d’apesanteur : voler, comme si le possédé avait des ailes ; se maintenir en l’air, sans point d’appui ; marcher sur le plafond, la tête dirigée vers le sol, etc.
Comment les exorcistes catholiques sont-ils formés ?
La transmission du ministère d’exorciste se fait en général de manière informelle d’un prêtre à un autre. Des formations avec des spécialistes, dont des psychologues, sont aussi prévues à l’échelle des diocèses. En France, une rencontre nationale est également organisée tous les deux ans.
A Rome, des colloques sont proposés en accord avec le Vatican par l’Athénée Pontifical Regina Apostolorum sur le thème de l’exorcisme.
L’exorcisme, c’est plutôt rare ?
Pas si rare que çà : en effet, le rite de l’exorcisme est prévu par le Rituel romain dans la liturgie du baptême ; tout nouveau baptisé doit donc être exorcisé ! Simplifié par le Concile Vatican II, les trois exorcismes du baptême sont encore pratiqués chez les chrétiens orthodoxes.
Plus encore, chaque Notre Père est une forme de petit exorcisme quand le chrétien demande d’être délivré du mal.
Cela dit, les possessions démoniaques spectaculaires sont rares. Et les miracles spectaculaires ? Il faut éviter le double écueil de la superstition et du rationalisme pour redécouvrir la réalité spirituelle de notre monde. Le plus beau des miracles, c’est peut être le plus petit dans l’Eucharistie. Le plus beau des exorcismes, c’est peut-être chaque petit rejet des tentations de Satan, chaque Notre Père que nous prions pour être délivré du mal.
Si l’exorcisme est aujourd’hui méconnu, il n’en demeure pas moins important pour la foi chrétienne, comme a voulu le rappeler Jean Paul II dans son discours du 24 mai 1987 :
« Cette lutte contre le Démon, qui spécifie le personnage de l’Archange Saint Michel, est bien actuelle aujourd’hui encore, puisque le Démon est toujours vivant et agissant dans le monde.
En effet, le mal qui est présent sur terre, le désordre..., l’incohérence ... ne sont pas seulement les conséquences du péché originel, mais aussi l’effet de l’action dévastatrice et obscure de Satan. »
Transmis par Claude.

Coowar Claude- Avec Saint Joseph
-
Messages : 1453
Age : 74
Inscription : 17/12/2011
Re: témoignages d'exorcistes.
Ceux qui désirent voir les photos peuvent se connecter directement sur les liens.
• Contact
________________________________________
WTF
Les 10 cas de possession démoniaque les plus effrayants
By Margaux Lapeyre
Posted on 30 juillet 2014
Les cas de possessions démoniaques et exorcismes sont souvent rattachés à la fiction et aux films d’horreur. Le plus célèbre d’entre eux étant surement L’Exorciste !
La possibilité d’être possédé par un démon est une croyance très ancrée dans toutes les religions. Dans la bible chrétienne vous retrouverez plus de 30 allusions à la possession démoniaque ou à la chasse aux démons. L’histoire raconte que la plupart des religions traitaient les cas de possessions par des prières, des rituels ou encore des sorts qui servaient à chasser le démon du corps de la victime.
Vous allez voir dans ces 10 cas de possessions démoniaques vraiment effrayants, des témoignages troublants de victimes elle-même et de témoins.
La question de la véracité des témoignages et des cas de possessions se pose. Maladie mentale, canulars ou vraie possession maléfique, à vous de juger.
Nous ne disposons pas de photos pour tous les cas, c’est pourquoi, vous verrez des photos d’illustrations pour certains d’entre eux.
1- Roland Doe » / » Robbie Mannheim »
Commençons fort ! L’histoire de Roland Doe est connue pour être l’histoire réelle qui se cache derrière le roman et le film L’Exorciste.
Roland Doe est un pseudonyme attribué par l’église pour protéger l’identité et la vie privée de ces victimes, le vrai nom de Roland Doe est Robbie Mannheim.
L’histoire raconte que la tante de Roland lui aurait offert une planche de Ouija et qu’à sa mort, le garçon aurait tenté de contacter sa défunte tante à l’aide de cette planche. Malheureusement, cet acte aurait ouvert une porte et laissé entrer les démons.
Les premiers signes de possession ont été des bruits étranges comme des gouttes d’eau qui tombaient alors que les robinets étaient fermés, des rires ou encore des objets religieux qui tremblaient. Ensuite, les démons ont passé un cap, les objets religieux ont été vus en train de voler, des traces inexpliquées et des bruits de grattage ont été entendus autour de la maison. Des rayures ont commencé à apparaître sur le corps de Roland, y compris des mots qui semblaient être sculptés dans la chair par des griffes invisibles.
Le garçon s’est mis par la suite à parler dans des langues anciennes d’une voix gutturale et à léviter dans l’air, le corps tordu de douleur.
La famille a donc appelé un prêtre qui a affirmé que le garçon était possédé par des esprits maléfiques, après avoir passé une nuit à l’observer. Le prêtre a été gravement blessé durant la première tentative d’exorcisme. L’histoire raconte que ce sont 3 prêtres catholiques, William S. Bowdern, Walter Halloran, et William Van Roo, qui ont proposé leur aide pour débarrasser l’enfant de ses démons.
Le rituel d’exorcisme a été effectué plus de trente fois en deux mois, Roland a blessé à de nombreuses reprises les prêtres. Quand le rituel fut terminé, l’ensemble des témoins ont entendu un énorme cri d’angoisse bestial et raconte qu’une horrible odeur flottait dans l’air.
2- Clara Germana Cele
L’histoire se déroule en 1906, Clara Germana Cele, était une étudiante chrétienne à la Mission St Michael à Natal en Afrique du Sud. A l’âge de 16 ans, Clara dit avoir fait un pacte avec le diable. Quelques jours après avoir fait ce pacte, Clara a commencé à avoir des pulsions étranges, elle était repoussée par les objets religieux et pouvait parler différentes langues qu’elle n’avait jamais apprises. Elle dit même être devenue clairvoyante.
Les sœurs de la Mission St Michael racontent avoir vu et entendu Clara arracher les barreaux de son lit et faire des cris d’animaux horribles. Plus d’une centaine de personnes témoignent avoir vu Clara léviter. Deux prêtes ont donc effectué un rituel d’exorcisme. Rituel autour duquel Clara a essayé à de nombreuses reprises d’attaquer les prêtres, elle a même tenté d’étrangler un prêtre avec son étole. L’exorcisme a duré deux jours et Clara a enfin pu être libérée des démons qui la possédaient.
3- David Berkowitz aka « Fils de Sam »
New-York, 1976. Les New-yorkais sont terrorisés par un tueur en série connu sous le nom du « Fils de Sam ». Il a tué 6 personnes et en a blessé gravement 7 autres durant le « Summer of Sam ».
Pendant plus d’un an, le « Fils de Sam » a baladé les policiers sur une fausse piste. Quand il a enfin été appréhendé, le fils de Sam a été identifié comme étant David Berkowtich.
Ce dernier a avoué les meurtres et a affirmé qu’un démon le lui avait ordonné. Il avoue cependant ne pas être lui-même possédé mais que le chien de ses voisins, lui, était possédé, et que c’est lui qui lui avait ordonné de tuer.
Berkowitz a été condamné à perpétuité et dans les années 1990, il a modifié ses aveux, avouant qu’il faisait partie d’une secte satanique, et que les meurtres qu’il avait commis faisaient partie d’un rituel.
4- George Lukins
C’est en 1778, que George Lukins, un tailleur anglais prétend avoir été possédé par un démon. George chantait et parlait souvent d’une voix et d’une langue qui n’était pas la sienne. Les voisins de ce dernier de plus en plus effrayés par ce comportement ont fait appel à l’église pour aider ce pauvre George.
George Lukins a été envoyé à l’hôpital pendant plus de 20 mois, aucun médecin n’a pu l’aider et les soignants étaient tous convaincus que le mal qui le rongeait était de nature démoniaque. George Lukins aurait affirmé (durant la période où il était possédé) qu’il était le diable, il était devenu très violent, poussait des cris d’animaux et chantait des hymnes anciens.
L’exorcisme a été pratiqué par 7 prêtres à Temple Church pour chasser les 7 démons qui possédaient George. Une fois la cérémonie terminée, George se serait écrié « Bénit soit Jésus » et aurait récité la prière du seigneur.
5- « Julia »
En 2008, le Dr Gallagher, un psychiatre et professeur en psychiatrie clinique certifié au New York College s’est penché sur le cas de « Julia », une patiente qui serait possédée par un démon. Il est rare de voir un scientifique étudier un cas de possession, pensant souvent que les cas de possessions sont soit frauduleux soit liés à une maladie mentale.
Le Dr Gallagher a donc étudié et observé Julia. Au cours de ces observations le docteur a vu des objets voler autour de la salle, il a également vu Julia léviter au-dessus du lit et l’a entendu parler dans une langue inconnue. Elle aurait même su des choses sur les gens autour d’elle qu’elle ne pouvait pas savoir normalement.
Voici un extrait de la déclaration du Dr Gallagher :
« Périodiquement, en notre présence, Julia entrait dans un état de transe ». « Personne mentalement troublée souvent « dissociée », mais les transes de Julia étaient accompagnées d’un phénomène inhabituel : de sa bouche venaient diverses menaces, insultes et un langage scatologique, des phrases comme « Laisse-la tranquille, espèce d’idiot », » Elle est à nous «, » Partez, imbécile de prêtre », ou simplement « Partez ».
Le ton de la voix de Julia était très nettement différent. Elle parlait parfois d’une voix gutturale et vaguement masculine ou alors très haut perchée. La plupart de ses commentaires au cours de ces « transes » ou lors des exorcismes effectués, affichaient un mépris marqué pour tout ce qui concernait le religieux ou le sacré.
6- Michael Taylor
Michael Taylor et sa femme étaient un couple très religieux vivant dans un petit village en Angleterre. Le couple a rejoint un groupe de prières mené par Marie Robinson. Lors d’une réunion en 1974, Christine Taylor, la femme de Michael, a accusé ce dernier d’avoir une liaison avec Marie. Michael Taylor. A la suite de cet événement, et après avoir nié, a commencé à dire des obscénités, à rejeter Dieu et devenir violent. Ce comportement a conduit les témoins à penser qu’il était possédé par le mal.
Après des mois de comportement complètement fou, Michael Taylor a consulté l’Eglise, qui l’a exorcisé. Pendant plus de 24h les prêtres ont pratiqué prières, sorts et rituels. Ils affirment avoir enlevé plus de 40 démons du corps de l’homme.
Toutefois, avant son départ, les prêtres l’ont averti qu’un démon meurtrier sommeillait toujours en lui. Dès que Taylor est arrivé chez lui, il a brutalement assassiné sa femme et leur chien. Il a été trouvé errant dans les rues, couvert de sang. Lors de son procès, il a été acquitté pour cause de folie.
7- Anneliese Michel
L’affaire Anneliese Michel est une affaire controversée. Elle a fait l’objet de nombreuses fictions comme par exemple « L’exorcisme d’Emily Rose » sorti en 2005.
A 16 ans, Anneliese Michel avait des antécédents d’épilepsie et de maladie mentale pour lesquels elle avait été traitée à l’hôpital. Cependant, en 1973, Anneliese commence à avoir, de nouveau, un comportement très inquiétant. Elle devient suicidaire, se met à rejeter tous les objets religieux, boit sa propre urine et commence à entendre des voix.
La médecine ne pouvant rien faire pour elle, elle a supplié sa famille de faire appel à un prêtre car elle pensait être possédée par des démons. Sa demande a été rejetée, mais deux prêtres locaux ont secrètement commencé à la traiter avec des rites d’exorcisme. Au même moment, ses parents ont arrêté le traitement pour son épilepsie et ses troubles mentaux. Anneliese mourut un an après à cause d’une très grande maigreur et d’une sous-alimentation. Ses parents et les prêtres ont été accusés d’homicide par négligence.
C’est en tout plus de 70 exorcismes qui ont été effectués au cours des 10 derniers mois de sa vie. De nombreuses tentatives d’exorcismes ont été enregistrées :
[ot-video type= »youtube » url= »https://www.youtube.com/watch? v=x4n9vK0_mdk »]
8- Arne Cheyenne Johnson
En 1981, Arne Cheyenne Johnson assassine son propriétaire, Alan Bono, dans le Connecticut. Le cas d’Arne Cheyenne est la première affaire connue aux USA au cours de laquelle la défense a tenté de prouver que l’accusée n’était pas coupable en raison de la possession de son âme par des démons.
Les avocats de Johnson ont fait valoir que le comportement étrange de leur client a commencé quand il était enfant. Ses parents avaient même consulté un « démonologue ». L’enfant aurait été harcelé par des forces maléfiques durant toute sa vie. Ils ont également affirmé que ses mauvais agissements étaient dus, non pas à un trouble psychologique, mais à une possession démoniaque.
Le juge a, en fin de compte, statué que la possession démoniaque n’était pas un moyen de défense valable pour un crime de premier degré. Johnson a été reconnu coupable et condamné à 25 ans de prison.
9- Anna Ekelund : La possédée d’Earling
A seulement 14 ans, Anna, une jeune fille d’Earling dans l’IOWA a commencé à montrer des signes de possession démoniaque. La jeune fille avait été élevée par de fervents catholiques mais son père et sa tante utilisaient souvent la sorcellerie pour maudire Anna et corrompre sa nourriture.
A la suite de cela, la jeune fille ne put bientôt plus tolérer les objets religieux, ne pouvait plus entrer dans une église et devint sexuellement dépravé.
En 1912, la jeune fille subi un exorcisme réussi, mais après avoir été « guérie » de sa possession, son père et sa tante ont prié Satan de la faire souffrir encore plus. La jeune fille, un an plus tard, était de nouveau possédée par de nombreuses entités dont beaucoup on dit être les mêmes esprits qui possédaient Annaliese Michel.
En 1928, Anna demanda à nouveau de l’aide. Elle est donc placée dans un couvent où son exorcisme aura lieu. Le comportement de la jeune fille s’est nettement aggravé à ce moment-là. Elle avait la capacité de sentir la nourriture bénie par les nonnes et refusait donc d’en manger, elle sifflait les religieuses et jetait sa nourriture sur le sol.
Des témoins affirment avoir vu la jeune fille parler et comprendre des langues étrangères, dont elle n’avait jamais entendu parler auparavant. Ils ont également affirmé qu’elle défiait les lois de gravité, qu’elle lévitait et qu’elle s’accrochait aux parois. La jeune fille était clairvoyante, vomissait souvent et crachait sur les prêtres.
Il est dit que son corps et ses yeux étaient tellement gonflés, exorbités et lourds, que le lit de fer sur lequel elle reposait a plié sous son poids.
Après 23 jours et trois rituels d’exorcisme complet, les prêtres ont déclaré qu’Anna était libérée des démons.
10- L’exorcisme du Pape François
Chaque année, l’église catholique effectue des milliers d’exorcismes. Le pape François a dit qu’il croyait en l’existence de Satan et qu’il doit se battre tous les jours contre le mal. En mai 2013, le pape fraîchement élu aurait effectué un bref exorcisme en direct à la télévision. Il bénissait des enfants handicapés quand le pontife s’arrêta devant un garçon dans un fauteuil roulant. Il saisit alors le garçon par la tête et ce dernier se mit à frissonner et eut le souffle coupé avant de faiblir et s’enfoncer dans son fauteuil.
Regardez ce moment :
[ot-video type= »youtube » url= »https://www.youtube.com/watch?v=Ka4Xf_iPzPU »]
Alors maladie mentale ou véritable possession démoniaque ? Le mystère demeure entier !
Transmis par Claude.

Coowar Claude- Avec Saint Joseph
-
Messages : 1453
Age : 74
Inscription : 17/12/2011
Re: témoignages d'exorcistes.
Le chef exorciste de Rome dévoile les secrets de l’Enfer…
Ce n’est pas Lui, Dieu, qui a créé l’Enfer. C’est nous ! Il n’y avait même pas pensé ! Don Gabriele Amorth évoque son expérience avec son mentor, le père Amantini.
La cause de béatification et de canonisation du P. Candido Amantini a été ouverte en 2012 à Rome. Ce prêtre passioniste aura été pendant 36 ans l’exorciste de l’Etat du Vatican et du diocèse de Rome, à la Scala de Santa.
Son plus célèbre disciple (considéré comme son successeur), Don Gabriele Amorth, 87 ans, a participé à la cérémonie d’ouverture de son procès en canonisation. Le prêtre paulinien, qui a récemment publié le livre The Last Exorcist (Le dernier exorciste), a souhaité évoquer le souvenir du prêtre passioniste et revenir sur ce moment où le diable a parlé de l’Enfer à son professeur.
Que vous inspire le fait que le père Candido devienne bienheureux ?
Don Amorth :
C’est pour moi une grande joie ! Le père Candido était un homme de Dieu. Toujours serein, toujours souriant, jamais en colère, même avec le diable ! Tout le monde parlait de lui, il était très connu à Rome, où il a exercé sa fonction d’exorciste sans interruption.
Que retenez-vous de votre professeur ?
Don Amorth :
Il était doté de charismes particuliers. Par exemple, il lui suffisait de voir une photographie pour déterminer si une personne avait besoin d’un exorcisme ou d’un traitement médical… Je vais vous raconter une histoire. Un jour, j’étais avec lui et il m’a montré trois photographies qu’on lui avait apporté.
Il a pris la première, représentant un homme, et m’a dit : « Voyez-vous, Don Amorth ? ». Et j’ai répondu : « Je ne vois rien ».
Et lui : « Cet homme n’a besoin de rien ».
Puis il a pris la photo d’une femme et m’a demandé à nouveau : « Voyez-vous, Don Amorth ?», et moi de nouveau : « Je ne comprends rien, Don Candido ».
Lui : « Cette femme a grandement besoin d’un traitement médical, elle a besoin de voir un médecin, pas un exorciste ».
Enfin, il a pris la troisième photo, celle d’une jeune femme : « Voyez-vous, père Amorth ? Cette jeune femme a besoin d’un exorcisme, ne voyez-vous pas ? ".
Et je lui ai répondu : « Père Candido, je ne vois rien ! Je vois seulement si quelqu’un est beau ou laid. Et pour être tout-à-fait honnête, cette jeune femme n’est pas mal du tout ! ».
Il éclata de rire ! J’avais fait une plaisanterie, mais lui avait déjà compris que cette fille avait besoin de Dieu.
Vous avez dit que le Père Candido ne se fâchait jamais, pas même avec le diable. Satan avait peur de lui ?
Don Amorth :
Il en avait très peur, il tremblait devant lui ! Il s’enfuyait immédiatement. En réalité, le diable a peur de nous tous, il nous suffit de vivre dans la grâce de Dieu !
Évidemment, vous avez assisté aux exorcismes de Don Amantini…
Don Amorth :
Bien sûr ! J’y ai assisté pendant six ans. J’ai été nommé exorciste en 1986 et, à partir de là, j’ai pratiqué des exorcismes avec lui. Puis en 1990, deux ans avant sa mort, j’ai commencé à opérer seul, car il avait cessé de les pratiquer. Si quelqu’un venait à lui, il répondait : « Allez voir le Père Amorth ». C’est pourquoi on me considère comme son successeur…
Le P. Candido était-il ironique même avec le diable ?
Don Amorth :
Je vais vous raconter une histoire très importante pour vous aider à comprendre une vérité. Vous devez savoir que, quand il y a un cas de possession diabolique, un dialogue s’instaure entre l’exorciste et le diable.
Satan est un grand menteur, mais parfois le Seigneur l’oblige à dire la vérité. Une fois que le père Candido libérait une personne après de nombreux exorcismes, avec son ironie habituelle, il a dit au diable :
« Va-t’en, le Seigneur a créé pour toi une petite place toute chaude, il t’a préparé une jolie petite demeure où tu ne souffriras pas du froid ».
Mais, l’interrompant, le diable lui a lancé :
Le chef exorciste de Rome dévoile les secrets de l’Enfer…
Ce n’est pas Lui, Dieu, qui a créé l’Enfer. C’est nous ! Il n’y avait même pas pensé !
Don Gabriele Amorth évoque son expérience avec son mentor, le père Amantini.
« Tu ne comprends rien du tout ».
Que voulait-il dire ?
Quand le diable interrompt en disant quelque chose comme ça, c’est que Dieu lui a imposé de dire la vérité. Et cette fois-ci, c’était d’une importance extrême. Les fidèles me demandent souvent :
« Comment est-il possible que Dieu a créé l’enfer, pourquoi a-t-il pensé à un lieu de souffrance ? ».
À ce moment-là, le diable a répondu aux provocations du P. Candido en révélant une vérité importante sur l’Enfer : « Ce n’est pas Lui, Dieu, qui a créé l’Enfer. C’est nous ! Il n’y avait même pas pensé ! ».
Donc, dans le plan de la création de Dieu, l’existence de l’Enfer n’avait pas été envisagée. Ce sont les démons qui l’ont créé !
Au cours des exorcismes, j’ai souvent demandé au diable : " Avez-vous créé l’Enfer ? ".
Et sa réponse a toujours été la même : « Nous avons tous coopéré ».
Quels conseils le Père Candido vous a-t-il donné ?
Don Amorth :
Il m’a donné de nombreux conseils, surtout dans les deux dernières années de sa vie.
Le plus important ?
Etre un homme de foi et de prière, et toujours demander l’intercession de la Très Sainte Vierge. Et puis toujours être humble, car un exorciste doit savoir qu’il ne vaut pas une chique sans Dieu. C’est le Seigneur qui fait le travail d’exorcisme. S’Il n’intervient pas, l’exorcisme ne vaut rien.
Transmis par Claude.

Article de Stanze Vaticane, adapté de l’anglais par Elisabeth de Lavigne
Coowar Claude- Avec Saint Joseph
-
Messages : 1453
Age : 74
Inscription : 17/12/2011
Re: témoignages d'exorcistes.
Le Saint Curé d’Ars nous parle de sa première confrontation avec le démon
Publié le 5 novembre 2014 par juste un catholique
« La première fois que le Démon est venu me tourmenter, c’était à neuf heures du soir, au moment où j’allais me mettre au lit. Trois grands coups retentirent à la porte de ma cour comme si on avait voulu l’enfoncer avec une énorme massue. J’ouvris aussitôt la fenêtre et je demandais :
« Qui est là ? ». Mais je ne vis rien.
Plusieurs nuits de suite on entendit le même bruit et on put enfin constater, grâce à la neige qui ne portait aucune trace de pas, que ce vacarme avait une autre cause que malveillance des hommes. »
Le bienheureux Vianney a déclaré qu’avant cette période de lutte extérieure, le Démon l’avait tourmenté intérieurement par des pensées de désespoir. Les persécutions extérieures du démon durèrent 35 ans, avec des phases et sous des formes diverses, mais sans qu’il n’y eût presque jamais d’intermittence.
Source : V. Alfred Monnin : Le Curé d’Ars, 12è édit., pages 323, 357
Coowar Claude- Avec Saint Joseph
-
Messages : 1453
Age : 74
Inscription : 17/12/2011
vévette- Avec Saint Joseph
-
Messages : 1270
Localisation : Bretagne
Inscription : 13/11/2014
Re: témoignages d'exorcistes.
Développer son intelligence se fait surtout en la laissant vivre. Des lieux si ordinaires de la vie quotidienne plongent l'être humain dans l'imagination au point qu'il en perd sa présence au réel. Ainsi il redéveloppe sa médiumnité.
vévette- Avec Saint Joseph
-
Messages : 1270
Localisation : Bretagne
Inscription : 13/11/2014
Re: témoignages d'exorcistes.
@vévette a écrit:
Développer son intelligence se fait surtout en la laissant vivre. Des lieux si ordinaires de la vie quotidienne plongent l'être humain dans l'imagination au point qu'il en perd sa présence au réel. Ainsi il redéveloppe sa médiumnité.
J'ai du mal a saisir le message!
Moi qui ait une sensibilité exacerbée ,si je comprends bien c'est au détriment de mon intelligence et de ma médiumnité!
Pourtant ,je trouve cela si beau!
Trinité- Aime la Divine Volonté
-
Messages : 810
Inscription : 23/06/2016
Re: témoignages d'exorcistes.
Très intéressant ces témoignages, particulièrement ce passage :
À ce moment-là, le diable a répondu aux provocations du P. Candido en révélant une vérité importante sur l’Enfer :
« Ce n’est pas Lui, Dieu, qui a créé l’Enfer. C’est nous ! Il n’y avait même pas pensé ! ».
Garabandal- Combat avec Sainte Marie
-
Messages : 1559
Age : 52
Localisation : Alsace
Inscription : 29/07/2011
Re: témoignages d'exorcistes.
Faire confiance aux paroles démoniaques est surprenant !
Comment peut -on croire ces paroles :
Ce " n’est pas Lui, Dieu, qui a créé l’Enfer. C’est nous ! Il n’y avait même pas pensé ! ».
C'est donner des limites à Dieu ,alors qu'Il est LE Créateur .Jésus nous parle,bien de la Géhenne .
Comment peut -on croire ces paroles :
Ce " n’est pas Lui, Dieu, qui a créé l’Enfer. C’est nous ! Il n’y avait même pas pensé ! ».
C'est donner des limites à Dieu ,alors qu'Il est LE Créateur .Jésus nous parle,bien de la Géhenne .
Zamie- Enfant de Dieu
-
Messages : 3230
Localisation : Sud -Ouest France
Inscription : 19/05/2016
Re: témoignages d'exorcistes.
faites bien attention, car le Malin est un Menteur, il mélange souvent des Vérités avec des mensonges ....
Invité- Invité
Re: témoignages d'exorcistes.
Faire confiance aux paroles démoniaques est surprenant !
Comment peut -on croire ces paroles :
Ce " n’est pas Lui, Dieu, qui a créé l’Enfer. C’est nous ! Il n’y avait même pas pensé ! ».
C'est donner des limites à Dieu ,alors qu'Il est LE Créateur .Jésus nous parle,bien de la Géhenne .
Votre question est bien légitime.
Voici un élément de réponse issue du même post :
Satan est un grand menteur, mais parfois le Seigneur l’oblige à dire la vérité.
C'est donner des limites à Dieu ,alors qu'Il est LE Créateur .Jésus nous parle,bien de la Géhenne
Il est sûr que Dieu n'a pas été "surpris", il est omniscient et aucune possibilité ne lui échappe.
Mais si Dieu laisse la possibilité au mal, on ne peut pas considérer qu'il est le créateur du mal, puisque le mal résulte du libre arbitre des créatures de Dieu (anges déchus ou hommes).
Autre élément de réponse :
Un des 1er miracles de Jésus (Marc 1, 21-27)
21 Ils entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, Jésus se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
22 On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
23 Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier :
24 « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
25 Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. »
26 L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
27 Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
Le démon révèle une vérité que Jésus veut pour l'instant taire...
Par ailleurs, les prêtres exorcistes avec l'autorité du nom de Jésus peuvent forcer les démons à révéler des vérités...
Garabandal- Combat avec Sainte Marie
-
Messages : 1559
Age : 52
Localisation : Alsace
Inscription : 29/07/2011
Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les dangers spirituels de notre temps :: LES DANGERS DE L'OCCULTISME, DU SPIRITISME, ETC.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum