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Les Trois Bergers de Fatima
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Les Trois Bergers de Fatima
par M1234 Mar 21 Juin 2016 - 9:30
Une histoire pour quatre soirées
Première partie
Fatima ! Une histoire vraie qui s'est passée au Portugal pendant la 1ère guerre mondiale
Trois enfants, trois bergers qui gardaient leurs moutons sont les témoins de ce qui s' est passé cette année là, en 1917 à la Cova Da Iria dans le petit village de Fatima.
La plus grande des trois enfants s' appelle Lucie Dos Santos.Elle a 10 ans.
Lucie ne sait ni lire ni écrire , d'ailleurs, elle n'est pas la seule, parce qu'à cette époque, les enfants de la campagne n' allaient pas à l'école. Les choses importantes de la vie, ils les apprenaient à la maison avec leurs parents.
A 10 ans, ils ont l'âge pour aider leur famille dans les différents travaux, et Antonio et Maria Rosa , les parents de Lucie lui confient le troupeau familial. Et de bon matin, Lucie part derrière son troupeau de moutons à la Cova Da Iria ou à Cabezo, ou encore à Valhinos, emportant avec elle le repas que sa mère lui a préparé. Et quand elle revient le soir, c' est l'heure où toute la famille se retrouve autour de la table et chacun raconte sa journée. Et puis vient le moment de la prière familiale ; on recite le chapelet.
Ensuite c' est la veillée ; Manuel, le frère de Lucie joue de l' harmonica ou de l'accordéon, pendant que les soeurs de Lucie dansent au rythme de la musique. Pendant ce temps, Maria Rosa répare le linge de toute la famille en racontant les coutumes et les traditions du pays et en apprenant à Lucie, qui est la plus jeune ; le catéchisme.
Et puis, il y a François et Jacinthe Marto. Ce sont les cousins de Lucie, ils habitent la maison voisine.
François a 8 ans . C'est un poète, il aime être seul, se promener dans la nature en jouant quelques airs de musique sur la petite flûte qu’il s’ est lui même fabriquée dans un roseau. Mais ce qu’ aime plus particulièrement François, c’ est : observer les oiseaux. François n’ aime pas se disputer avec les autres enfants du village, il préfère céder plutôt que de se battre.
Un jour, François voit deux garçons un peu plus âgés que lui, assis sur un mur et qui s' amusent à arracher les plumes d’ un oiseau . Cela, François ne le supporte pas. Il s’ approche des deux garçons et leur dit :
« Ce que vous faites là, n’ est pas bien, vous allez faire mourir l’ oiseau.Si vous me le donnez, je vous donnerai en échange les deux sous que j’ ai dans ma poche »
Bien entendu, les deux garçons ne se le font pas dire deux fois, ils font l’échange et s’ en vont en courant et en se moquant de François.
François, tout heureux, prend l’ oiseau dans le creux de ses mains et lui rend la liberté.
Jacinthe ! C’ est la plus petite des trois enfants. Elle a 6 ans. Jacinthe, comme toutes les petites filles de son âge, aime jouer, cueillir des fleurs pour sa maman et pour fabriquer des couronnes qu’ elle pose sur sa tête ou sur celle de Lucie.Mais ce que préfère Jacinthe, c’ est danser . Dès qu’ elle entend de la musique, elle ne peut s’empêcher de tourner et de danser jusqu’ à en perdre l’ équilibre.
Quand Jacinthe est triste ou qu’ elle boude parce qu’ elle a perdu au jeu, François n’a qu’ à prendre sa flûte et voilà Jacinthe qui retrouve sa bonne humeur et qui se met à danser en riant.
Ce que voudraient François et Jacinthe, c’ est garder les moutons avec Lucie, mais Manuel et Olympia leurs parents ne veulent pas les laisser partir pour toute une journée. Ce serait trop long et trop fatiguant ! Et François et Jacinthe sont beaucoup trop jeunes pour travailler !
Jacinthe insiste ; "Lucie nous apprendra le catéchisme "!
Et elle insiste tellement que Manuel et Olympia finissent par céder. Mais à une condition, c’ est qu’ils restent toujours aux côtés de Lucie. La promesse est faite !
Depuis ce jour, Lucie, François et Jacinthe deviennent inséparables .
Un matin de printemps, Lucie donne rendez-vous à ses cousins pour conduire le troupeau à Cabezo. La route est longue, et les moutons n’avancent pas vite, il faut partir de bonne heure. En chemin la pluie les surprend, et c’ est, fatigués, trempés et affamés qu’ ils arrivent tous les trois à Cabezo. Aussitôt arrivés sur les lieux, ils se mettent à la recherche d’ un abri pour prendre leur repas, et à Cabezo, ce ne sont pas les abris qui manquent. Cabezo est un endroit où les roches forment des grottes, et rapidement ils en trouvent une qui leur convient parfaitement.
Maria Rosa et Olympia ont bien insisté auprès des enfants pour qu’ après leur repas, ils disent le chapelet. Seulement, pour des enfants qui ont davantage envie de s’ amuser que de prier, dire le chapelet n’ est pas chose facile ! Ensemble, ils trouvent un moyen pratique pour le dire ; A chaque grain de leur chapelet, ils disent simplement les premiers mots « Je vous salue Marie », ainsi ils n’ ont pas désobéi et il leur reste encore beaucoup de temps pour jouer, d’ autant plus que voilà le soleil qui fait son apparition !
Ils sortent donc de leur abri, et à ce moment là, un coup de vent leur fait lever la tête, et ils voient devant eux une forme humaine enveloppée dans une lumière, à la fois douce et brillante. C’est un jeune homme de 15 ou 16 ans qui se trouve là en face d’ eux. Le jeune homme est d’ une extraordinaire beauté ! et il leur dit :
«N’ayez pas peur !
Je suis l’ ange de la paix,
priez avec moi »
Le jeune homme se met à genoux, se penche jusqu’ à ce que son front touche le sol. Poussés par une force intérieure, Lucie, François et Jacinthe imitent l’ ange de la paix et répètent après lui cette prière :
« Mon Dieu, je crois, j’ adore, j’ espère et je vous aime
Je vous demande pardon pour tous ceux
Qui ne croient pas, qui n’ adorent pas, qui n’ espèrent pas
et qui ne vous aiment pas »
L’ ange de la paix se relève et leur dit :
« C’ est ainsi que vous devez prier " et il disparaît.
Les enfants ne comprennent pas ce qui leur arrive. D’ où vient ce jeune homme et comment est-il arrivé là ? Ils décident de n’ en parler à personne, de toute façon s’ ils racontaient leur histoire, personne ne les croirait, A quoi bon ! mieux vaut se taire !
Et les mois passent, et la vie des trois enfants reprend, rythmée par les jeux et le travail.C’ est en été, alors que Lucie, François et Jacinthe s’ amusent près du puits, dans la cour de chez Lucie, que le même coup de vent interrompt leurs jeux, et devant eux, ce jeune homme, enveloppé dans la même lumière si douce et si brillante. Il leur dit :
« Priez, priez beaucoup pour attirer la paix sur votre patrie. Je suis son Protecteur, je suis l’ ange gardien du Portugal. Offrez des sacrifices à Dieu pour que le monde se convertisse »
Lucie lui demande alors, « Mais comment pouvons-nous offrir des sacrifices à Dieu ? Nous sommes trop jeunes ! »
« Tous vos efforts, vos soucis, vos déceptions, votre vie, offrez tout cela a Dieu pour que les hommes se convertissent. Priez beaucoup, les Coeurs de Jésus et de Marie entendent vos prières ».
Et l’ ange disparaît.
A partir de ce jour là, Lucie, François et Jacinthe décident d’ offrir à Dieu tout ce qu’ ils pourront, leurs souffrances, leur vie. Ils décident de tout remettre entre les mains de Dieu pour la conversion des hommes.
L’été se termine, laissant la place à l’ automne. Et c’ est à l’ automne que l’ ange leur apparaît pour la troisième et la dernière fois.
Ce jour là il porte avec lui un calice et une hostie. De l’ hostie s ‘ échappent quelques gouttes de sang qui tombent dans le calice. Après avoir prié avec les enfants, l’ ange se relève et dit :
« Voici le précieux corps, voici le précieux sang de Jésus »
Il donne à Lucie, qui seule, a fait sa première communion, l’ hostie. A François et Jacinthe il fait boire au calice les gouttes de sang de l’ hostie, en leur disant :
« Consolez votre Dieu qui souffre de voir tant de violence dans le monde. Priez pour que la paix revienne dans le monde ».
Lucie, François et Jacinthe ne reverront jamais plus cet ange qui est venu les préparer à un événement encore plus important
Et dans le prochain épisode, vous apprendrez quel est cet événement très important auquel ils sont préparés. Vous découvrirez ce que Lucie, François et Jacinthe vont voir en ce 13 mai 1917.
(à suivre...)
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Les Trois Bergers de Fatima
par M1234 Mer 22 Juin 2016 - 10:03
Deuxième partie
Lucie, François et Jacinthe, les trois bergers de Fatima, ont eu, alors qu’ ils gardaient les moutons, la visite d’ un jeune homme.
C’ est un ange, c’ est l’ange de la paix, l’ ange du Portugal.
En venant les voir trois fois en un an, l’ ange du Portugal prépare les enfants à un événement extraordinaire.
Nous sommes le 13 mai 1917. Le matin de ce dimanche, Lucie décide après la messe de conduire les moutons à la Cova da Iria . s' ils partent tout de suite, ils y seront pour l’ heure de midi.
Quand ils arrivent à la Cova da Iria, ils déballent immédiatement leur repas froid, mangent et disent ensemble le chapelet ainsi que la prière que l’ ange leur a appris.
Il fait beau ce jour – là, et pour s’ amuser, les trois enfants se mettent à construire un petit muret avec des pierres qu’ ils trouvent autour d’ eux.
Alors qu’ ils sont absorbés dans la construction de leur petit mur, un éclair les surprend. Lucie craint l’ orage. Il faut regrouper le troupeau pour ne pas être pris sous la pluie.
Et puis un deuxième éclair !
Il faut se presser un peu pour redescendre vers Fatima ! A peine se sont - ils mis en route, que Lucie, François et Jacinthe se retournent tous les trois en même temps, attirés par une lumière.
Une lumière encore plus belle, plus douce, plus lumineuse que celle qui enveloppait l’ ange du Portugal. Et là, sur un petit chêne vert, ils voient une jeune fille, d’ environ 18 ans. Jamais ils n’ ont vu une aussi belle dame. La dame leur sourit et leur dit :
« N’ ayez pas peur, je ne vous veux pas de mal »
C’ est Lucie, qui la première intervient :
- D' où venez - vous ?
- je viens du Ciel
- Que voulez - vous ?
- que vous veniez ici tous les 13 de chaque mois pendant 6 mois
- Si vous venez du ciel, est -ce que moi aussi j' irai au ciel ?
- Oui
- Et Jacinthe ?
- Oui
- Et Jacinthe ?
- Et François ?
- François, lui aussi viendra au ciel, mais avant, il a une mission, il faut qu’il dise beaucoup de chapelets
Et la belle dame leur demande de prier beaucoup et de dire le chapelet tous les jours, pour que la paix vienne sur le monde et que les Hommes se convertissent
Et puis, elle ouvre les bras et de ses mains jaillissent des rayons de lumière qui enveloppent les trois enfants
Et elle disparaît en s' élevant vers le ciel.
François, lui, a bien vu la Dame ! mais il n' a pas entendu ce qu' elle disait. Et il n' entendra jamais la Dame, on ne sait pas pourquoi.
Lucie lui raconte ce qui s' est dit et François dit fermement :
"Des chapelets, j' en réciterai autant que la Dame voudra ! "
Lucie, François et Jacinthe ne comprennent pas très bien ce qui leur arrive ! Mais ils se font la promesse de ne rien dire à personne. De toute façon on ne les croirait pas et ce serait certainement une source d' ennuis !
Mais Jacinthe est petite, et elle est tellement émerveillée par la beauté et la douceur de la Dame que dès qu' elle aperçoit sa mère elle se jette à son cou et lui raconte tout . Olympia pense que sa fille a rêvé de belles choses et que tout ce qu' elle raconte n' est que le fruit de son imagination. Mais Jacinthe continue à en parler avec un tel enthousiasme que Olympia regarde François et lui demande si tout ce que dit sa soeur est vrai.
François est plutôt gêné par cette question.Il aurait voulu garder le secret comme convenu, mais il ne peut pas faire autrement que de répondre :
" Oui, c' est vrai !"
Olympia et Manuel ne savent pas ce qui se passe, mais ce qu' ils comprennent, c' est que tout cela est sérieux.Alors Olympia court chez Maria Rosa et lui raconte ce que jacinthe lui a dit. Maria Rosa questionne Lucie et Lucie répond aux questions de sa mère sans détours. Maria Rosa pense que sa fille a inventé toute cette histoire et qu' elle a "monté" la tête de ses petits cousins. Cela elle ne peut le supporter ...Elle rentre dans une colère telle qu'elle finit par battre Lucie à coups de balai.
Et puis la nouvelle se répand dans le village. Maria Rosa ne peut plus supporter les moqueries des gens. Elle exige que Lucie aille sur la place publique et dise à tout le monde que ce ne sont que des mensonges.Mais Lucie refuse, elle ne peut pas faire cela. Elle mentirait si elle disait qu' elle n' a rien vu. Et pour Lucie commence les ennuis et les souffrances.
Et puis le 13 juin arrive, le jour où la Dame a donné rendez - vous aux trois bergers. Maria Rosa et Olympia espèrent que leurs enfants n' iront pas à la Cova da Iria. Le 13 juin c' est la fête de Saint Antoine et pour le petit village de Fatima, c' est une fête très importante. Tout le village est en effervescence. Jacinthe préfèrera certainement danser au rythme des musiques plutôt que d' aller à ce soi- disant rendez - vous !
Mais après la messe en l' honneur de Saint Antoine, une cinquantaine de personnes entourent déjà les enfants pour les accompagner à la Cova da Iria, certains par curiosité, d' autres pensent que c'est la Sainte Vierge qui vient jusque chez eux.
Dès qu' ils arrivent à la Cova da Iria, tout le monde commence à réciter le chapelet, et puis l' éclair, et là, au même endroit que la dernière fois, sur le petit chêne vert, la Dame ! Seuls les trois enfants la voient.
Lucie lui demande :
"Que voulez - vous ?"
La Dame lui répond :
" Que vous veniez ici le 13 juillet à la même heure"
Et Lucie parle encore avec elle. C' est toujours Lucie qui s' entretient avec cette belle jeune fille.Après l' apparition, les gens se regroupent autour des enfants pour savoir ce qui s 'est dit.
Lucie répond simplement : " La Dame veut que nous revenions le 13 juillet et nous demande de prier tous les jours le chapelet pour que le monde se convertisse. Le reste c' est un secret, je ne peux pas vous le dire."
François, ne connaît pas le secret puisqu'il n' entend pas la dame. Lucie va le lui dire.Et voici le secret que leur a confié la Dame :
La dame dit aux enfants que bientôt elle viendra chercher François et Jacinthe, mais que Lucie devra rester encore quelques temps sur la terre pour faire connaître et aimer cette Dame.
Lucie est terriblement triste de devoir rester seule et de perdre bientôt ses cousins, mais la Dame lui a promis de rester toujours à ses côtés pour l'aider.
Quand François apprend le secret, il n' a qu'une hâte :
Aller au ciel avec cette Dame qui est si belle et tellement douce !
C' EST LE PREMIER SECRET DE FATIMA , IL Y EN A TROIS
De plus en plus de gens sont avertis de ce qui se passe à la Cova da iria. Certains se moquent des enfants et en particulier ; les soeurs de Lucie, d'autres personnes leur montrent des images de la sainte Vierge pour savoir si c 'est elle ou si elle lui ressemble, mais les enfants répondent :
" La Dame que nous voyons est bien plus belle
que toutes ces images, il n'y a pas de comparaison ."
Pour Maria Rosa, c' est terrible, elle ne sait plus que faire ni comment réagir avec sa fille.Alors elle se dit:
"Si Lucie ose me mentir à moi sa mère, elle n' osera jamais mentir à monsieur le curé."
Elle conduit donc Lucie chez le curé de Fatima qui la questionne. Lucie répond à toutes les questions du prêtre, mais quand il veut connaître le secret, Lucie se tait.. Elle ne dit plus rien. le curé ne sait plus que penser. Il dit à Lucie :
"Si tu ne veux pas me dire ce secret, certainement que cette vision que vous avez tous les trois ne vient pas du ciel, sinon tu me dirais tout ce qui se passe à la Cova da Iria. C' est une tromperie du démon !"
Lucie ne sait plus que penser? C' est vrai que depuis que la Dame vient les voir, elle n'a plus la paix à la maison, on se moque d 'elle, sa mère n' a plus confiance ! Lucie se sent terriblement malheureuse. Et si Monsieur le curé avait raison, et si c' était une tromperie du démon ?
Lucie décide de ne pas se rendre à la Cova da Iria le 13 juillet.
Ses cousins sont désespérés, si Lucie ne vient pas, à quoi bon s' y rendre, rien que tous les deux! François n' entend pas la Dame et Jacinthe est beaucoup trop timide pour lui parler.
Le matin du 13 juillet, jour du rendez - vous avec la Dame, Lucie est alors poussée par une force intérieure, comme une petite voix qui lui dit :
" Vas à la Cova da Iria".
Elle sort de chez elle, passe par chez ses cousins en pleurs, et finalement tous trois se mettent en route. Là bas, déjà,5000 à 6000 personnes attendent les enfants et récitent le chapelet. L' éclair arrive ! et bientôt sur le petit chêne vert, la Dame regarde les enfants et la foule qui est là;
"Que voulez - vous de nous ,"
Elle sort de chez elle, passe par chez ses cousins en pleurs, et finalement tous trois se mettent en route. Là bas, déjà,5000 à 6000 personnes attendent les enfants et récitent le chapelet. L' éclair arrive ! et bientôt sur le petit chêne vert, la Dame regarde les enfants et la foule qui est là;
"Que voulez - vous de nous ,"
"Venez ici le 13 Août prochain. Priez et offrez vos souffrances pour les âmes qui se perdent."
Et à ce moment, les enfants ont une vision.
C' EST LE DEUXIEME SECRET DE FATIMA
Devant eux, la Dame leur montre les âmes de ceux qui refusent Dieu. Elle leur montre combien souffrent ceux qui pensent ne pas avoir besoin de Dieu. Pour eux, c' est l' enfer !
Devant ces souffrances, Lucie, François et Jacinthe ne peuvent s' empêcher de pousser un cri.
La Dame leur dit : "Il faut me consacrer la Russie. Il faut mettre la Russie sous ma protection pour qu' elle cesse de propager ses erreurs à travers le monde. Si on me consacre la Russie, elle se convertira."
Elle dit encore :" Le Pape souffrira beaucoup, mais à la fin, mon Coeur Immaculé triomphera et la terre connaîtra la paix."
C' EST LE TOISIEME SECRET
Et la Dame s' en va comme d' habitude en s' élevant vers le ciel.
Le 13 Aout, ce sont près de 18000 personnes venues de partout qui attendent les trois bergers. Mais ce jour - là, Lucie, François et Jacinthe ne seront pas au rendez - vous. Et pourtant ils ne sont pas chez eux.
Quelqu' un va les empêcher de venir à la Cova da Iria, et bientôt, je vous dirai ce qui est arrivé à Lucie, François et Jacinthe .....
(à suivre...)
Lucie, François et Jacinthe, les trois bergers de Fatima, ont eu, alors qu’ ils gardaient les moutons, la visite d’ un jeune homme.
C’ est un ange, c’ est l’ange de la paix, l’ ange du Portugal.
En venant les voir trois fois en un an, l’ ange du Portugal prépare les enfants à un événement extraordinaire.
Nous sommes le 13 mai 1917. Le matin de ce dimanche, Lucie décide après la messe de conduire les moutons à la Cova da Iria . s' ils partent tout de suite, ils y seront pour l’ heure de midi.
Quand ils arrivent à la Cova da Iria, ils déballent immédiatement leur repas froid, mangent et disent ensemble le chapelet ainsi que la prière que l’ ange leur a appris.
Il fait beau ce jour – là, et pour s’ amuser, les trois enfants se mettent à construire un petit muret avec des pierres qu’ ils trouvent autour d’ eux.
Alors qu’ ils sont absorbés dans la construction de leur petit mur, un éclair les surprend. Lucie craint l’ orage. Il faut regrouper le troupeau pour ne pas être pris sous la pluie.
Et puis un deuxième éclair !
Il faut se presser un peu pour redescendre vers Fatima ! A peine se sont - ils mis en route, que Lucie, François et Jacinthe se retournent tous les trois en même temps, attirés par une lumière.
Une lumière encore plus belle, plus douce, plus lumineuse que celle qui enveloppait l’ ange du Portugal. Et là, sur un petit chêne vert, ils voient une jeune fille, d’ environ 18 ans. Jamais ils n’ ont vu une aussi belle dame. La dame leur sourit et leur dit :
« N’ ayez pas peur, je ne vous veux pas de mal »
C’ est Lucie, qui la première intervient :
- D' où venez - vous ?
- je viens du Ciel
- Que voulez - vous ?
- que vous veniez ici tous les 13 de chaque mois pendant 6 mois
- Si vous venez du ciel, est -ce que moi aussi j' irai au ciel ?
- Oui
- Et Jacinthe ?
- Oui
- Et Jacinthe ?
- Et François ?
- François, lui aussi viendra au ciel, mais avant, il a une mission, il faut qu’il dise beaucoup de chapelets
Et la belle dame leur demande de prier beaucoup et de dire le chapelet tous les jours, pour que la paix vienne sur le monde et que les Hommes se convertissent
Et puis, elle ouvre les bras et de ses mains jaillissent des rayons de lumière qui enveloppent les trois enfants
Et elle disparaît en s' élevant vers le ciel.
François, lui, a bien vu la Dame ! mais il n' a pas entendu ce qu' elle disait. Et il n' entendra jamais la Dame, on ne sait pas pourquoi.
Lucie lui raconte ce qui s' est dit et François dit fermement :
"Des chapelets, j' en réciterai autant que la Dame voudra ! "
Lucie, François et Jacinthe ne comprennent pas très bien ce qui leur arrive ! Mais ils se font la promesse de ne rien dire à personne. De toute façon on ne les croirait pas et ce serait certainement une source d' ennuis !
Mais Jacinthe est petite, et elle est tellement émerveillée par la beauté et la douceur de la Dame que dès qu' elle aperçoit sa mère elle se jette à son cou et lui raconte tout . Olympia pense que sa fille a rêvé de belles choses et que tout ce qu' elle raconte n' est que le fruit de son imagination. Mais Jacinthe continue à en parler avec un tel enthousiasme que Olympia regarde François et lui demande si tout ce que dit sa soeur est vrai.
François est plutôt gêné par cette question.Il aurait voulu garder le secret comme convenu, mais il ne peut pas faire autrement que de répondre :
" Oui, c' est vrai !"
Olympia et Manuel ne savent pas ce qui se passe, mais ce qu' ils comprennent, c' est que tout cela est sérieux.Alors Olympia court chez Maria Rosa et lui raconte ce que jacinthe lui a dit. Maria Rosa questionne Lucie et Lucie répond aux questions de sa mère sans détours. Maria Rosa pense que sa fille a inventé toute cette histoire et qu' elle a "monté" la tête de ses petits cousins. Cela elle ne peut le supporter ...Elle rentre dans une colère telle qu'elle finit par battre Lucie à coups de balai.
Et puis la nouvelle se répand dans le village. Maria Rosa ne peut plus supporter les moqueries des gens. Elle exige que Lucie aille sur la place publique et dise à tout le monde que ce ne sont que des mensonges.Mais Lucie refuse, elle ne peut pas faire cela. Elle mentirait si elle disait qu' elle n' a rien vu. Et pour Lucie commence les ennuis et les souffrances.
Et puis le 13 juin arrive, le jour où la Dame a donné rendez - vous aux trois bergers. Maria Rosa et Olympia espèrent que leurs enfants n' iront pas à la Cova da Iria. Le 13 juin c' est la fête de Saint Antoine et pour le petit village de Fatima, c' est une fête très importante. Tout le village est en effervescence. Jacinthe préfèrera certainement danser au rythme des musiques plutôt que d' aller à ce soi- disant rendez - vous !
Mais après la messe en l' honneur de Saint Antoine, une cinquantaine de personnes entourent déjà les enfants pour les accompagner à la Cova da Iria, certains par curiosité, d' autres pensent que c'est la Sainte Vierge qui vient jusque chez eux.
Dès qu' ils arrivent à la Cova da Iria, tout le monde commence à réciter le chapelet, et puis l' éclair, et là, au même endroit que la dernière fois, sur le petit chêne vert, la Dame ! Seuls les trois enfants la voient.
Lucie lui demande :
"Que voulez - vous ?"
La Dame lui répond :
" Que vous veniez ici le 13 juillet à la même heure"
Et Lucie parle encore avec elle. C' est toujours Lucie qui s' entretient avec cette belle jeune fille.Après l' apparition, les gens se regroupent autour des enfants pour savoir ce qui s 'est dit.
Lucie répond simplement : " La Dame veut que nous revenions le 13 juillet et nous demande de prier tous les jours le chapelet pour que le monde se convertisse. Le reste c' est un secret, je ne peux pas vous le dire."
François, ne connaît pas le secret puisqu'il n' entend pas la dame. Lucie va le lui dire.Et voici le secret que leur a confié la Dame :
La dame dit aux enfants que bientôt elle viendra chercher François et Jacinthe, mais que Lucie devra rester encore quelques temps sur la terre pour faire connaître et aimer cette Dame.
Lucie est terriblement triste de devoir rester seule et de perdre bientôt ses cousins, mais la Dame lui a promis de rester toujours à ses côtés pour l'aider.
Quand François apprend le secret, il n' a qu'une hâte :
Aller au ciel avec cette Dame qui est si belle et tellement douce !
C' EST LE PREMIER SECRET DE FATIMA , IL Y EN A TROIS
De plus en plus de gens sont avertis de ce qui se passe à la Cova da iria. Certains se moquent des enfants et en particulier ; les soeurs de Lucie, d'autres personnes leur montrent des images de la sainte Vierge pour savoir si c 'est elle ou si elle lui ressemble, mais les enfants répondent :
" La Dame que nous voyons est bien plus belle
que toutes ces images, il n'y a pas de comparaison ."
Pour Maria Rosa, c' est terrible, elle ne sait plus que faire ni comment réagir avec sa fille.Alors elle se dit:
"Si Lucie ose me mentir à moi sa mère, elle n' osera jamais mentir à monsieur le curé."
Elle conduit donc Lucie chez le curé de Fatima qui la questionne. Lucie répond à toutes les questions du prêtre, mais quand il veut connaître le secret, Lucie se tait.. Elle ne dit plus rien. le curé ne sait plus que penser. Il dit à Lucie :
"Si tu ne veux pas me dire ce secret, certainement que cette vision que vous avez tous les trois ne vient pas du ciel, sinon tu me dirais tout ce qui se passe à la Cova da Iria. C' est une tromperie du démon !"
Lucie ne sait plus que penser? C' est vrai que depuis que la Dame vient les voir, elle n'a plus la paix à la maison, on se moque d 'elle, sa mère n' a plus confiance ! Lucie se sent terriblement malheureuse. Et si Monsieur le curé avait raison, et si c' était une tromperie du démon ?
Lucie décide de ne pas se rendre à la Cova da Iria le 13 juillet.
Ses cousins sont désespérés, si Lucie ne vient pas, à quoi bon s' y rendre, rien que tous les deux! François n' entend pas la Dame et Jacinthe est beaucoup trop timide pour lui parler.
Le matin du 13 juillet, jour du rendez - vous avec la Dame, Lucie est alors poussée par une force intérieure, comme une petite voix qui lui dit :
" Vas à la Cova da Iria".
Elle sort de chez elle, passe par chez ses cousins en pleurs, et finalement tous trois se mettent en route. Là bas, déjà,5000 à 6000 personnes attendent les enfants et récitent le chapelet. L' éclair arrive ! et bientôt sur le petit chêne vert, la Dame regarde les enfants et la foule qui est là;
"Que voulez - vous de nous ,"
Elle sort de chez elle, passe par chez ses cousins en pleurs, et finalement tous trois se mettent en route. Là bas, déjà,5000 à 6000 personnes attendent les enfants et récitent le chapelet. L' éclair arrive ! et bientôt sur le petit chêne vert, la Dame regarde les enfants et la foule qui est là;
"Que voulez - vous de nous ,"
"Venez ici le 13 Août prochain. Priez et offrez vos souffrances pour les âmes qui se perdent."
Et à ce moment, les enfants ont une vision.
C' EST LE DEUXIEME SECRET DE FATIMA
Devant eux, la Dame leur montre les âmes de ceux qui refusent Dieu. Elle leur montre combien souffrent ceux qui pensent ne pas avoir besoin de Dieu. Pour eux, c' est l' enfer !
Devant ces souffrances, Lucie, François et Jacinthe ne peuvent s' empêcher de pousser un cri.
La Dame leur dit : "Il faut me consacrer la Russie. Il faut mettre la Russie sous ma protection pour qu' elle cesse de propager ses erreurs à travers le monde. Si on me consacre la Russie, elle se convertira."
Elle dit encore :" Le Pape souffrira beaucoup, mais à la fin, mon Coeur Immaculé triomphera et la terre connaîtra la paix."
C' EST LE TOISIEME SECRET
Et la Dame s' en va comme d' habitude en s' élevant vers le ciel.
Le 13 Aout, ce sont près de 18000 personnes venues de partout qui attendent les trois bergers. Mais ce jour - là, Lucie, François et Jacinthe ne seront pas au rendez - vous. Et pourtant ils ne sont pas chez eux.
Quelqu' un va les empêcher de venir à la Cova da Iria, et bientôt, je vous dirai ce qui est arrivé à Lucie, François et Jacinthe .....
(à suivre...)
M1234- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Localisation : Vendée (Marie du 85)
Inscription : 12/01/2016
Re: Les Trois Bergers de Fatima
par M1234 Ven 24 Juin 2016 - 10:48
Quatrième partie
Le 13 Octobre, la Dame a promis de faire un miracle que tout le monde verrait.
L' excitation est à son comble quand arrive le 12 Octobre.Maria Rosa, la mère de Lucie est très inquiète. Si la Dame ne faisait pas ce qu' elle a promis, la foule massacrerait les enfants, c' est certain!
Le 13 Octobre, une foule immense arrive à la cova da Iria sous une pluie battante. Des prêtres et le cardinal de Lisbonne sont venus pour se rendre compte des évènements.
Quand à midi, la Dame arrive, tout le monde fait silence et commence à réciter le chapelet.
La Dame ouvre les bras, et à ce moment, les enfants voient apparaître Saint Joseph et l' Enfant Jésus. La Dame avait dit qu' ils viendraient bénir le monde ! Et juste , la pluie qui cesse et le soleil refait son apparition ; mais il n' est pas comme d' habitude...
Il ressemble à un grand disque argenté ; la foule peut le regarder sans être éblouie et tout le monde fixe des yeux cet étonnant soleil qui soudain se met à tourner sur lui même comme une roue de feu, en projetant ses rayons aux couleurs de l' arc - en - ciel.
La foule qui est là, est bouleversée de contempler la danse du soleil. Ce soleil, qui s' arrête et reprend aussitôt sa danse, et qui soudain descend à une vitesse vertigineuse comme s' il allait tomber sur la terre.
Brusquement, il fait chaud, très chaud, les gens ont peur, ils tombent à genoux en criant
"Jésus sauve nous !"
Ceux qui pensaient pouvoir vivre sans Dieu, s' écrient :
"Je crois en Dieu"
Et puis le soleil reprend sa place dans le ciel, et redevient normal; on ne peut plus le regarder fixement sans être ébloui. Tout le monde croit au miracle qui vient de se passer.
D' ailleurs, il n' y a pas que ceux qui sont à la Cova da Iria qui voient ce soleil un peu fou !A des kms à la ronde, les paysans qui travaillaient dans les champs ont vu cet étrange phénomène.
Et puis la Dame s' adresse aux enfants :
"Je suis Notre Dame du Rosaire"
Et oui, c' est bien la Sainte Vierge, la maman de Jésus qui est venue pendant six mois rendre visite aux trois petits bergers de Fatima.
Et la vie reprend à Fatima. Les gens ont tellement saccagé les terres de la Cova da Iria, qu' il n' est plus possible d' y cultiver quoi que ce soit.Il faut donc vendre les brebis, on ne peut plus les envoyer au champ.
Et puis Notre Dame a demandé aux enfants d' apprendre à lire et à écrire. C'est à l' école qu'ils vont passer leurs journées maintenant. Mais ils ne ratent pas une occasion de se retrouver tous les trois pour prier ensemble le chapelet, comme leur a demandé la Sainte Vierge.
Au mois de mai, Jacinthe fait sa première communion. François doit encore attendre. Il en est malheureux, mais il offre cette souffrance à Jésus pour la convertion des pécheurs, et pour que la paix revienne sur le monde.
L' automne arrive. La guerre va bientôt se terminer, mais une épidémie terrible s' abat sur le monde:
la grippe espagnole !
Il y a énormément de morts. A la fin du mois d' octobre, la maladie atteint François ;
il ne peut plus se lever. Il se souvient alors que Marie, la Sainte Vierge avait dit qu' elle viendrait le chercher très vite. Il sait qu' il va bientôt mourir, il est très faible, mais toujours d' humeur joyeuse.
Marie, notre Dame du Rosaire lui apparaît, alors qu' il est alité. Elle lui dit
"Bientôt je viendrai te chercher"
François est de plus en plus mal. Olympia appelle le prêtre, il faut que François fasse sa communion avant de mourir. Et quand François reçoit Jésus dans son coeur, son visage s' illumine, jamais il n' a été aussi heureux!
Et, soudain il se redresse dans son lit et dit à sa maman :
"Regarde maman, la belle lumière, là près de la porte"
Il s' allonge et ferme les yeux.
La Sainte Vierge est venue le chercher comme elle l' avait promis.
François Marto meurt à l' âge de 9 ans.
Jacinthe, elle aussi est atteinte par la maladie. Elle s' affaiblit de jour en jour et tout le monde veut la voir. Bientôt on ne peut plus la soigner à la maison, il faut la transporter à l' hôpital à Ourem.
Jacinthe ne va pas mieux à l' hôpital, Manuel veut la ramener à la maison.
Marie lui apparaît un jour qu' elle est très faible et lui annonce qu' elle ira dans un autre hôpital , c' est là qu' elle mourra loin des siens. Elle ne reverra ni Lucie, ni ses parents.
C' est à Lisbonne que Jacinthe est hospitalisée, cette fois. Elle souffre beaucoup, elle souffre tellement qu' elle se console en se disant :
"Puisque que je souffre tant, beaucoup d' âmes seront sauvées !"
Jacinthe demande qu' un prêtre vienne lui donner la communion, mais le prêtre lui dit :
"Demain je viendrai et je te donnerai la communion"
"Non" dit Jacinthe,
"Demain ce sera trop tard, je vais mourir"
Mais le prêtre ne prend pas les paroles de Jacinthe au sérieux et s' en va, lui promettant de revenir le lendemain de bonne heure.
Ce soir - là vers 10 H 30, Jacinthe s' en allait vers le Ciel retrouver François. Elle meurt seule comme le lui avait annoncé Notre Dame.
Voilà donc Lucie, seule maintenant avec son immense chagrin et les messages de la Sainte Vierge.
Une petite chapelle est construite à la Cova da Iria et on y place une statue de Marie. De toute la région, on vient prier à la chapelle en procession.
Lucie pense à devenir religieuse, elle veut aller au Carmel. C' est en Espagne qu' elle va vivre jusqu'à sa mort
Bienheureux Jean Paul II
Le 13 mai 2000, le Pape Jean - Paul II annonce au monde entier, la béatification de François et Jacinthe Marto.
François et Jacinthe sont devenus des modèles pour tous les hommes.
Mais pourquoi François et Jacinthe sont - ils déclarés "Saints" par l' Eglise et pourquoi pas Lucie ?
Lucie meurt le 13 février 2005.
Quelques années d' enquête sont nécessaires avant de pouvoir affirmer avec certitude de la sainteté d' une personne.
Si vous avez été sensibles à cette histoire vraie,
sachez que la Vierge Marie nous demande à nous aussi
de réciter le chapelet tous les jours
pour la paix dans le monde.
Dire un chapelet, c' est donner un peu de temps au Seigneur par l'intermédiaire de Marie qui porte nos prières jusque dans les mains de son Fils Jésus !
Le 13 Octobre, la Dame a promis de faire un miracle que tout le monde verrait.
L' excitation est à son comble quand arrive le 12 Octobre.Maria Rosa, la mère de Lucie est très inquiète. Si la Dame ne faisait pas ce qu' elle a promis, la foule massacrerait les enfants, c' est certain!
Le 13 Octobre, une foule immense arrive à la cova da Iria sous une pluie battante. Des prêtres et le cardinal de Lisbonne sont venus pour se rendre compte des évènements.
Quand à midi, la Dame arrive, tout le monde fait silence et commence à réciter le chapelet.
La Dame ouvre les bras, et à ce moment, les enfants voient apparaître Saint Joseph et l' Enfant Jésus. La Dame avait dit qu' ils viendraient bénir le monde ! Et juste , la pluie qui cesse et le soleil refait son apparition ; mais il n' est pas comme d' habitude...
Il ressemble à un grand disque argenté ; la foule peut le regarder sans être éblouie et tout le monde fixe des yeux cet étonnant soleil qui soudain se met à tourner sur lui même comme une roue de feu, en projetant ses rayons aux couleurs de l' arc - en - ciel.
La foule qui est là, est bouleversée de contempler la danse du soleil. Ce soleil, qui s' arrête et reprend aussitôt sa danse, et qui soudain descend à une vitesse vertigineuse comme s' il allait tomber sur la terre.
Brusquement, il fait chaud, très chaud, les gens ont peur, ils tombent à genoux en criant
"Jésus sauve nous !"
Ceux qui pensaient pouvoir vivre sans Dieu, s' écrient :
"Je crois en Dieu"
Et puis le soleil reprend sa place dans le ciel, et redevient normal; on ne peut plus le regarder fixement sans être ébloui. Tout le monde croit au miracle qui vient de se passer.
D' ailleurs, il n' y a pas que ceux qui sont à la Cova da Iria qui voient ce soleil un peu fou !A des kms à la ronde, les paysans qui travaillaient dans les champs ont vu cet étrange phénomène.
Et puis la Dame s' adresse aux enfants :
"Je suis Notre Dame du Rosaire"
Et oui, c' est bien la Sainte Vierge, la maman de Jésus qui est venue pendant six mois rendre visite aux trois petits bergers de Fatima.
Et la vie reprend à Fatima. Les gens ont tellement saccagé les terres de la Cova da Iria, qu' il n' est plus possible d' y cultiver quoi que ce soit.Il faut donc vendre les brebis, on ne peut plus les envoyer au champ.
Et puis Notre Dame a demandé aux enfants d' apprendre à lire et à écrire. C'est à l' école qu'ils vont passer leurs journées maintenant. Mais ils ne ratent pas une occasion de se retrouver tous les trois pour prier ensemble le chapelet, comme leur a demandé la Sainte Vierge.
Au mois de mai, Jacinthe fait sa première communion. François doit encore attendre. Il en est malheureux, mais il offre cette souffrance à Jésus pour la convertion des pécheurs, et pour que la paix revienne sur le monde.
L' automne arrive. La guerre va bientôt se terminer, mais une épidémie terrible s' abat sur le monde:
la grippe espagnole !
Il y a énormément de morts. A la fin du mois d' octobre, la maladie atteint François ;
il ne peut plus se lever. Il se souvient alors que Marie, la Sainte Vierge avait dit qu' elle viendrait le chercher très vite. Il sait qu' il va bientôt mourir, il est très faible, mais toujours d' humeur joyeuse.
Marie, notre Dame du Rosaire lui apparaît, alors qu' il est alité. Elle lui dit
"Bientôt je viendrai te chercher"
François est de plus en plus mal. Olympia appelle le prêtre, il faut que François fasse sa communion avant de mourir. Et quand François reçoit Jésus dans son coeur, son visage s' illumine, jamais il n' a été aussi heureux!
Et, soudain il se redresse dans son lit et dit à sa maman :
"Regarde maman, la belle lumière, là près de la porte"
Il s' allonge et ferme les yeux.
La Sainte Vierge est venue le chercher comme elle l' avait promis.
François Marto meurt à l' âge de 9 ans.
Jacinthe, elle aussi est atteinte par la maladie. Elle s' affaiblit de jour en jour et tout le monde veut la voir. Bientôt on ne peut plus la soigner à la maison, il faut la transporter à l' hôpital à Ourem.
Jacinthe ne va pas mieux à l' hôpital, Manuel veut la ramener à la maison.
Marie lui apparaît un jour qu' elle est très faible et lui annonce qu' elle ira dans un autre hôpital , c' est là qu' elle mourra loin des siens. Elle ne reverra ni Lucie, ni ses parents.
C' est à Lisbonne que Jacinthe est hospitalisée, cette fois. Elle souffre beaucoup, elle souffre tellement qu' elle se console en se disant :
"Puisque que je souffre tant, beaucoup d' âmes seront sauvées !"
Jacinthe demande qu' un prêtre vienne lui donner la communion, mais le prêtre lui dit :
"Demain je viendrai et je te donnerai la communion"
"Non" dit Jacinthe,
"Demain ce sera trop tard, je vais mourir"
Mais le prêtre ne prend pas les paroles de Jacinthe au sérieux et s' en va, lui promettant de revenir le lendemain de bonne heure.
Ce soir - là vers 10 H 30, Jacinthe s' en allait vers le Ciel retrouver François. Elle meurt seule comme le lui avait annoncé Notre Dame.
Voilà donc Lucie, seule maintenant avec son immense chagrin et les messages de la Sainte Vierge.
Une petite chapelle est construite à la Cova da Iria et on y place une statue de Marie. De toute la région, on vient prier à la chapelle en procession.
Lucie pense à devenir religieuse, elle veut aller au Carmel. C' est en Espagne qu' elle va vivre jusqu'à sa mort
Bienheureux Jean Paul II
Le 13 mai 2000, le Pape Jean - Paul II annonce au monde entier, la béatification de François et Jacinthe Marto.
François et Jacinthe sont devenus des modèles pour tous les hommes.
Mais pourquoi François et Jacinthe sont - ils déclarés "Saints" par l' Eglise et pourquoi pas Lucie ?
Lucie meurt le 13 février 2005.
Quelques années d' enquête sont nécessaires avant de pouvoir affirmer avec certitude de la sainteté d' une personne.
Si vous avez été sensibles à cette histoire vraie,
sachez que la Vierge Marie nous demande à nous aussi
de réciter le chapelet tous les jours
pour la paix dans le monde.
Dire un chapelet, c' est donner un peu de temps au Seigneur par l'intermédiaire de Marie qui porte nos prières jusque dans les mains de son Fils Jésus !
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Re: Les Trois Bergers de Fatima
par M1234 Ven 24 Juin 2016 - 10:53
SŒUR LUCIE
CAUSE DE BÉATIFICATION
Benoît XVI permet d'ouvrir la cause de béatification de sœur Lucie (Lucia dos Santos), la troisième voyante des apparitions de la Vierge Marie à Fatima, en 1917, décédée en odeur de sainteté le 13 février 2005 au carmel de Coimbra, au Portugal.
La nouvelle a été annoncé par le cardinal préfet de la congrégation romaine pour les Causes des saints, José Saraiva Martins, le mercredi 13 février en la cathédrale de Coimbra où il célébra une messe pour le troisième anniversaire de la mort de sœur Lucie : [ « Le Saint-Père a concédé le privilège de pouvoir ouvrir immédiatement l’enquête diocésaine sur la vie et les vertus de la Servante de Dieu, sans attendre le délai des cinq ans après le décès, tel qu’il est fixé par les normes canoniques ».
Le 1er novembre 2005, la Communauté de Coïmbre avait déjà demandé au Père Général, le Père Luis Arostegui, Préposé Général des Carmes Déchaux, que ce soit la Postulation de l’Ordre qui se charge de conduire la cause ; et le Père Général a donné son consentement bien volontiers. Ensuite le Père Père Ildefonso Moriones, Postulateur Général, a contacté l’évêque de Coïmbre, Mgr Albino Cleto, ainsi que la Communauté de Coïmbra, le 25 novembre 2007. A partir de ce jour, les travaux de récupération et de transcription des écrits de sœur Lucie ont pu commencer.
Benoît XVI a en effet accueilli positivement la demande présentée par l'évêque de Coimbra, Mgr Albino Mamede Cleto, « partagée par de nombreux évêques et des fidèles du monde entier ».
Il accorde donc une dérogation à la règle du délai de cinq ans imposé après le décès d'un serviteur de Dieu avant l'ouverture d'une cause de béatification et canonisation. Cette dérogation permet de lancer la cause au niveau diocésain.
Jean-Paul II avait accordé une telle dérogation pour Mère Teresa de Calcutta et Benoît XVI pour Jean-Paul II.
Le corps de sœur a été transféré, le 19 février 2006 de Coimbra à Fatima. C'est le cardinal Tarcisio Bertone, alors archevêque de Gênes, qui avait présidé le 15 février 2005, au nom de Jean-Paul II, les obsèques de sœur Lucie de Jésus et du Cœur Immaculé, à Coimbra, elle qui fut « témoin du mystère de Fatima ». Il avait rencontré sœur Lucie plusieurs fois avant la déclaration de Mgr. Bertone, le 13 mai 2000, sur le « troisième secret » de Fatima.
Sœur Lucie s'était éteinte à 17 h 25, le dimanche 13 février 2005, au carmel Sainte-Thérèse de Coimbra. Elle aurait eu 98 ans en mars 2005. Avec ses petits cousins, les bienheureux François et Jacinthe Marto, Lucie « a eu le privilège de voir la Vierge et de parler avec Elle, à partir du 13 mai 1917 ».
Le pape Paul VI avait rencontré la carmélite portugaise le 13 mai 1967, et Jean-Paul II trois fois : en 1982, en 1991, et le 13 mai 2000.
Le 13 mai 1917, en plein cœur de la première Guerre mondiale qui moissonnait ses victimes par centaines de milliers, la Vierge Marie est apparue, sous l'apparence d'une « femme revêtue de soleil » à la « Cova da Irìa », près de Fatima, à trois pastoureaux, cousins : Lucie dos Santos et Jacinthe et François Marto. La Vierge Marie leur recommandait de prier intensément pour la conversion des pécheurs.
Lucie avait dix ans. Les apparitions se renouvelèrent 6 fois en 1917, la dernière, le 13 octobre. Jacinthe mourut en 1919 et François en 1920, année de la reconnaissance des apparitions par l'Eglise.
Lucie avait 14 ans lorsqu'elle fut admise au collège des Sœurs de Ste Dorothée, à Vilar. Et en 1948, elle entra au Carmel Sainte-Thérèse de Coimbra, où elle mena une vie retirée et silencieuse.
Elle a mis par écrit les différentes parties du Message de la Vierge Marie, la dernière partie, en janvier 1944.
C'est après l'attentat du 13 mai 1981 que Jean-Paul II avait demandé à prendre connaissance du contenu de cette troisième partie du message. Le 13 mai 1982, il s'est rendu en action de grâce à Fatima, reconnaissant qu'il devait la vie à l'intervention de la Vierge : il fait sertir la balle qui l'a frappé dans la couronne de la Vierge de Fatima. Il s'était reconnu dans « l'évêque vêtu de blanc » dont parlait Mgr. Bertone le 13 mai 2000.
Pendant la célébration de béatification des deux petits cousins de Lucie, en l'an 2000, devant quelque 500 000 pèlerins, Jean-Paul II remercia de nouveau la Vierge de sa protection. « La prière de sœur Lucie m'a toujours soutenu dans les moments durs de l'épreuve et de la souffrance », avait déclaré le pape dans son message, en date du 14 février 2005, adressé à l'évêque de Coimbra, Mgr Albino Mamede Cleto, à l'occasion des funérailles de la dernière voyante de Fatima.
Le pape expliquait : « La visite de la Vierge, que la petite Lucie a reçue à Fatima avec ses cousins François et Jacinthe en 1917, a été pour elle le début d'une mission singulière à laquelle elle est restée fidèle jusqu'à la fin de ses jours. Sœur Lucie nous laisse un exemple de grande fidélité au Seigneur et de joyeuse adhésion à sa divine volonté ».
Réaction de l’évêque de Fatima à la décision de Benoît XVI
La dispense accordée par Benoît XVI pour ouvrir la cause de béatification de sœur Lucie met également en relief le message de Fatima qu'elle a mis en pratique, souligne l'évêque de Fatima, Mgr Antonio Augusto dos Santos Marto, qui a confié sa « joie » au micro de Radio Vatican, à la nouvelle selon laquelle Benoît XVI permet d'ouvrir la cause de béatification de sœur Lucie.
« Je parle en mon nom personnel mais aussi du sanctuaire et des pèlerins, a déclaré l'évêque portugais. La nouvelle et la nouveauté de l'annonce venue du Vatican sur la dispense du temps canonique pour commencer le procès de béatification de sœur Lucie a été accueillie par nous tous avec joie et avec gratitude vis à vis du Saint-Père. C'est la reconnaissance de la signification de la sainteté d'un témoin des apparitions et du message de Fatima, qui a vécu en premier cette sainteté à laquelle appelle le message même de Fatima. Pour nous, cela a vraiment été une joie : nous sommes contents justement parce que l'importance du message de Fatima aussi est mise en relief ».
Pour ce qui est de la personnalité spirituelle de sœur Lucie, l'évêque de Coimbra précise : « Sœur Lucie a été un témoin et une mémoire vivante du message de Fatima pendant presque un siècle : elle est morte à 97 ans. Sa vertu principale est qu'elle-même a cherché à vivre le message dans sa simplicité. Surtout, elle est une amoureuse de la beauté de Dieu, comme on peut le lire dans ses mémoires et dans l'exemple de sa vie. Elle a vécu avec simplicité et en même temps avec la joie de qui est amoureux de Dieu, et en cela, elle a été contagieuse, parce que le peuple l'a senti et c'est pour cela qu'il accourait pour la voir, l'entendre, lorsque c'était possible. On l'a vu lorsque l'on a célébré ses funérailles à Coimbra : une multitude de fidèles l'a accompagnée. Cette sainteté si simple, populaire parce qu'accessible à tous, dont elle a témoigné, et les méditations qu'elle nous a laissé dans ses livres, font voir la transparence de son âme, de son cœur, qui a cherché à communiquer avec les fidèles ».
Pour ce qui concerne le message de Fatima, l'évêques ajoute : « Ce qui frappe dans le message, à première vue, c'est qu'il n'est pas limité seulement à la vie personnelle des voyants, mais son horizon est universel. Il se réfère aux événements les plus dramatiques et les plus tragiques de l'histoire du XXème siècle, aux souffrances de l'humanité et aussi de l'Eglise, des martyrs du XXème siècle et à la cause de la paix. Le cœur du message est la conversion au sens le plus théologal, et aussi au sens le plus global. C'est un appel à apporter l'adoration de Dieu dans son mystère d'amour trinitaire au centre de la vie de l'Eglise et du monde. Puis un appel à la conversion des cœurs vers ce Dieu d'amour, et à la réparation, selon le langage de l'époque, dont la signification est profondément actuelle parce que c'est un appel à ce que les fidèles ne se résignent pas à la banalité et à la fatalité du mal dans le monde, et donc à se sentir appelés à réparer, c'est-à-dire à renouveler leur vie et le monde, à commencer par le renouveau des cœurs. Pour moi, c'est un message de consolation, de miséricorde, et aussi d'une grande espérance, pour l'Eglise et pour le monde ». (Source : « zenit.org » — 13 et 14 février 2008)
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Re: Les Trois Bergers de Fatima
par Enfant du Père Dim 27 Aoû 2023 - 14:22
Quatre prières de Fatima
Prières communiquées par l'Ange de Fatima et par la Vierge Marie Elle-même, à Fatima, entre le printemps 1916 et l'automne 1917. Texte et références :
https://drive.google.com/file/d/1fAkLQPV9_IgL9BhDSMQg6qq2oBS15KsJ/view
Enfant du Père- Avec Saint Joseph
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