La vision de l'enfer de thérèse d'Avila
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La vision de l'enfer de thérèse d'Avila
Thérèse D’Avila (1515 – 1582)
LA VISION DE L’ENFER DE THÉRÈSE D’AVILA
Thérèse d’Avila,par la grâce de Dieu,a visité l’enfer. Dans le texte suivant,elle raconte ce qu’elle a vu. Sa vision de l’enfer est effrayante.Ce récit est tiré du livre : Vision de l’enfer et fondation Saint José chap 32.
« Déjà, depuis longtemps, Notre-Seigneur m’avait accordé la plupart des grâces dont j’ai parlé et d’autres encore fort insignes, lorsqu’un jour, étant en oraison, je me trouvai en un instant, sans savoir de quelle manière, transportée dans l’enfer. Je compris que Dieu voulait me faire voir la place que les démons m’y avaient préparée, et que j’avais méritée par mes péchés. Cela dura très peu ; mais quand je vivrais encore de longues années, il me serait impossible d’en perdre le souvenir.
L’entrée de ce lieu de tourments me parut semblable à une de ces petites rues très longues et étroites, ou, pour mieux dire, à un four extrêmement bas, obscur, resserré. Le sol me semblait être une eau fangeuse, très sale, d’une odeur pestilentielle, et remplie de reptiles venimeux. A l’extrémité s’élevait une muraille, dans laquelle on avait creusé un réduit très étroit où je me vis enfermer. Tout ce qui, jusqu’à ce moment, avait frappé ma vue, et dont je n’ai tracé qu’une faible peinture, était délicieux en comparaison de ce que je sentis dans ce cachot, Nulle parole ne peut donner la moindre idée d’un tel tourment, il est incompréhensible. Je sentis dans mon âme un feu dont, faute de termes, je ne puis décrire la nature, et mon corps était en même temps en proie à d’intolérables douleurs. J’avais enduré de très cruelles souffrances dans ma vie, et, de l’aveu des médecins, les plus grandes que l’on puisse endurer ici-bas ; j’avais vu tous mes nerfs se contracter à l’époque où je perdis l’usage de mes membres ; en outre, j’avais été assaillie par divers maux dont quelques-uns, comme je l’ai dit, avaient le démon pour auteur. Tout cela, néanmoins, n’est rien en comparaison des douleurs que je sentis alors ; et ce qui y mettait le comble, c’était la vue qu’elles seraient sans interruption et sans fin.
Mais ces tortures du corps ne sont rien à leur tour auprès de l’agonie de l’âme. C’est une étreinte une angoisse, une douleur si sensible, c’est en même temps une si désespérée et si amère tristesse, que j’essaierais en vain de les dépeindre. Si je dis qu’on se sent continuellement arracher l’âme, c’est peu ; car dans ce cas, c’est une puissance étrangère qui semble ôter la vie, mais ici, c’est l’âme qui se déchire elle-même. Non, jamais je ne pourrai trouver d’expression pour donner une idée de ce feu intérieur et de ce désespoir, qui sont comme le comble de tant de douleurs et de tourments. Je ne voyais pas qui me les faisait endurer, mais je me sentais brûler et comme hacher en mille morceaux : je ne crains pas de le dire, le supplice des supplices, c’est ce feu intérieur et ce désespoir de l’âme.
Toute espérance de consolation est éteinte dans ce pestilentiel séjour ; on ne peut ni s’asseoir ni se coucher, car l’espace manque dans cette sorte de trou pratiqué dans la muraille ; et les parois elles-mêmes, effroi des yeux, vous pressent de leurs poids. Là, tout vous étouffe ; point de lumière ; ce ne sont que ténèbres épaisses ; et cependant, ô mystère ! sans qu’aucune clarté brille, on aperçoit tout ce qui peut être pénible à la vue.
Il ne plut pas à Notre-Seigneur de me donner alors une plus grande connaissance de l’enfer. Il m’a montré depuis, dans une autre vision, des choses épouvantables, des châtiments encore plus horribles à la vue, infligés à certains vices ; mais comme je n’en souffrais point la peine, mon effroi fut moindre. Dans la première vision, au contraire, ce divin Maître voulut que j’éprouvasse véritablement ces tourments et cette peine dans mon esprit, comme si mon corps les eût soufferts. J’ignore la manière dont cela se passa, mais je compris bien que c’était une grâce insigne, et que le Seigneur avait voulu me faire voir, de mes propres yeux, de quel supplice sa miséricorde m’avait délivrée. Car tout ce qu’on peut entendre dire, de l’enfer, ce que j’en avais lu ou appris dans mes propres méditations, quoique j’aie assez rarement approfondi ce sujet, la voie de la crainte ne convenant pas à mon âme, tout ce que les livres nous disent des déchirements et des supplices divers que les démons font subir aux damnés, tout cela n’est rien auprès de la peine, d’un tout autre genre, dont j’ai parlé ; il y a entre l’un et l’autre la même différence qu’entre un portrait inanimé et une personne vivante ; et brûler en ce monde est très peu de chose, en comparaison de ce feu où l’on brûle dans l’autre.
Je demeurai épouvantée, et quoique six ans à peu près se soient écoulés depuis cette vision, je suis en cet instant saisie d’un tel effroi en l’écrivant, que mon sang se glace dans mes veines. Au milieu des épreuves et des douleurs, j’évoque ce souvenir, et dès lors tout ce qu’on peut endurer ici-bas ne me semble plus rien, je trouve même que nous nous plaignons sans sujet. Je le répète, cette vision est à mes yeux une des plus grandes grâces que Dieu m’ait faites ; elle a contribué admirablement à m’enlever la crainte des tribulations et des contradictions de cette vie ; elle m’ a donné du courage pour les souffrir ; enfin, elle a mis dans mon cœur la plus vive reconnaissance envers ce Dieu qui m’a délivrée, comme j’ai maintenant sujet de le croire, de maux si terribles et dont la durée doit être éternelle.
Depuis ce jour, encore une fois, tout me parait facile à supporter, en comparaison d’un seul instant à passer dans le supplice auquel je fus alors en proie. Je ne puis assez m’étonner de ce qu’ayant lu tant de fois des livres qui traitent des peines de l’enfer, j’étais si loin de m’enformer une idée juste, et de les craindre comme je l’aurais dû. A quoi pensais-je alors, et comment pouvais-je goûter quelque repos dans un genre de vie qui m’entraînait à un si effroyable abîme ? O mon Dieu, soyez-en éternellement béni ! Vous avez montré que vous m’aimiez beaucoup plus que je ne m’aime moi-même. Combien de fois m’avez-vous délivrée de cette prison si redoutable, et combien de fois n’y suis-je point rentrée contre votre volonté !
Cette vision a fait naître en moi une indicible douleur à la vue de tant d’âmes qui se perdent, et en particulier de ces luthériens que le baptême avait rendus membres de l’Église. Elle m’a donné en outre les plus ardents désirs de travailler à leur salut : pour arracher une âme à de si horribles supplices, je le sens, je serais prête à immoler mille fois ma vie. Je m’arrête souvent à cette pensée : nous sommes naturellement touchés de compassion quand nous voyons souffrir une personne qui nous est chère, et nous ne pouvons nous empêcher de ressentir vivement sa douleur quand elle est grande. Qui pourrait donc soutenir la vue d’une âme en proie pour une éternité à un tourment qui surpasse tous les tourments ? Quel cœur n’en serait déchiré ? Émus d’un commisération si grande pour des souffrances qui finiront avec ]a vie, que devons-nous sentir pour des douleurs sans terme ? Et pouvons-nous prendre un moment de repos, en voyant la perte éternelle de tant d’âmes que le démon entraîne chaque jour avec lui dans l’enfer ?
Je puise encore là un désir non moins ardent : c’est que l’affaire si importante de notre propre salut nous occupe tout entiers. Non, point de réserve : faisons tout ce qui dépend de nous, et ne cessons de demander à cette fin le secours de la grâce. Voici la réflexion que je fais : Toute méchante que j’étais, j’avais quelque soin de servir Dieu ; j’évitais certaines fautes que l’on compte pour rien dans le monde ; Notre-Seigneur me faisait aussi la grâce de supporter de grandes maladies avec une inaltérable patience ; je n’étais portée ni à murmurer ni à médire ; il m’aurait été, ce me semble, impossible de vouloir du mal à qui que ce fût ; je n’étais point travaillée par la convoitise ; mon cœur ne connaissait pas l’envie, ou s’il en éprouva quelque atteinte, jamais du moins je ne me sentis coupable en cela d’aucune faute grave ; il y avait en moi quelques autres dispositions à la vertu ; enfin, quoique très misérable, j’avais presque toujours devant les yeux la crainte du Seigneur ; malgré tout cela, j’ai vu la triste demeure que les démons m’avaient préparée ; et si le supplice que j’endurai fut terrible, il me semble, en vérité, que par mes fautes j’en avais mérité un plus grand. N’ai-je donc pas raison de dire qu’il est dangereux de croire qu’on fait assez pour le service de Dieu ? Comment surtout une âme qui, à chaque pas, tombe en péché mortel, peut-elle goûter un seul moment de repos et de bonheur ? Pour l’amour de Dieu, qu’elle se hâte de fuir les occasions, et ce Dieu de bonté ne manquera pas de venir à son secours, comme il l’a fait mon égard. Plaise au Seigneur de me soutenir désormais, afin que je ne tombe plus ! car j’ai vu où mes chutes me feraient descendre. Qu’il me préserve d’un tel malheur, je l’en conjure au nom de sa bonté infinie ! Amen. »
LA VISION DE L’ENFER DE THÉRÈSE D’AVILA
Thérèse d’Avila,par la grâce de Dieu,a visité l’enfer. Dans le texte suivant,elle raconte ce qu’elle a vu. Sa vision de l’enfer est effrayante.Ce récit est tiré du livre : Vision de l’enfer et fondation Saint José chap 32.
« Déjà, depuis longtemps, Notre-Seigneur m’avait accordé la plupart des grâces dont j’ai parlé et d’autres encore fort insignes, lorsqu’un jour, étant en oraison, je me trouvai en un instant, sans savoir de quelle manière, transportée dans l’enfer. Je compris que Dieu voulait me faire voir la place que les démons m’y avaient préparée, et que j’avais méritée par mes péchés. Cela dura très peu ; mais quand je vivrais encore de longues années, il me serait impossible d’en perdre le souvenir.
L’entrée de ce lieu de tourments me parut semblable à une de ces petites rues très longues et étroites, ou, pour mieux dire, à un four extrêmement bas, obscur, resserré. Le sol me semblait être une eau fangeuse, très sale, d’une odeur pestilentielle, et remplie de reptiles venimeux. A l’extrémité s’élevait une muraille, dans laquelle on avait creusé un réduit très étroit où je me vis enfermer. Tout ce qui, jusqu’à ce moment, avait frappé ma vue, et dont je n’ai tracé qu’une faible peinture, était délicieux en comparaison de ce que je sentis dans ce cachot, Nulle parole ne peut donner la moindre idée d’un tel tourment, il est incompréhensible. Je sentis dans mon âme un feu dont, faute de termes, je ne puis décrire la nature, et mon corps était en même temps en proie à d’intolérables douleurs. J’avais enduré de très cruelles souffrances dans ma vie, et, de l’aveu des médecins, les plus grandes que l’on puisse endurer ici-bas ; j’avais vu tous mes nerfs se contracter à l’époque où je perdis l’usage de mes membres ; en outre, j’avais été assaillie par divers maux dont quelques-uns, comme je l’ai dit, avaient le démon pour auteur. Tout cela, néanmoins, n’est rien en comparaison des douleurs que je sentis alors ; et ce qui y mettait le comble, c’était la vue qu’elles seraient sans interruption et sans fin.
Mais ces tortures du corps ne sont rien à leur tour auprès de l’agonie de l’âme. C’est une étreinte une angoisse, une douleur si sensible, c’est en même temps une si désespérée et si amère tristesse, que j’essaierais en vain de les dépeindre. Si je dis qu’on se sent continuellement arracher l’âme, c’est peu ; car dans ce cas, c’est une puissance étrangère qui semble ôter la vie, mais ici, c’est l’âme qui se déchire elle-même. Non, jamais je ne pourrai trouver d’expression pour donner une idée de ce feu intérieur et de ce désespoir, qui sont comme le comble de tant de douleurs et de tourments. Je ne voyais pas qui me les faisait endurer, mais je me sentais brûler et comme hacher en mille morceaux : je ne crains pas de le dire, le supplice des supplices, c’est ce feu intérieur et ce désespoir de l’âme.
Toute espérance de consolation est éteinte dans ce pestilentiel séjour ; on ne peut ni s’asseoir ni se coucher, car l’espace manque dans cette sorte de trou pratiqué dans la muraille ; et les parois elles-mêmes, effroi des yeux, vous pressent de leurs poids. Là, tout vous étouffe ; point de lumière ; ce ne sont que ténèbres épaisses ; et cependant, ô mystère ! sans qu’aucune clarté brille, on aperçoit tout ce qui peut être pénible à la vue.
Il ne plut pas à Notre-Seigneur de me donner alors une plus grande connaissance de l’enfer. Il m’a montré depuis, dans une autre vision, des choses épouvantables, des châtiments encore plus horribles à la vue, infligés à certains vices ; mais comme je n’en souffrais point la peine, mon effroi fut moindre. Dans la première vision, au contraire, ce divin Maître voulut que j’éprouvasse véritablement ces tourments et cette peine dans mon esprit, comme si mon corps les eût soufferts. J’ignore la manière dont cela se passa, mais je compris bien que c’était une grâce insigne, et que le Seigneur avait voulu me faire voir, de mes propres yeux, de quel supplice sa miséricorde m’avait délivrée. Car tout ce qu’on peut entendre dire, de l’enfer, ce que j’en avais lu ou appris dans mes propres méditations, quoique j’aie assez rarement approfondi ce sujet, la voie de la crainte ne convenant pas à mon âme, tout ce que les livres nous disent des déchirements et des supplices divers que les démons font subir aux damnés, tout cela n’est rien auprès de la peine, d’un tout autre genre, dont j’ai parlé ; il y a entre l’un et l’autre la même différence qu’entre un portrait inanimé et une personne vivante ; et brûler en ce monde est très peu de chose, en comparaison de ce feu où l’on brûle dans l’autre.
Je demeurai épouvantée, et quoique six ans à peu près se soient écoulés depuis cette vision, je suis en cet instant saisie d’un tel effroi en l’écrivant, que mon sang se glace dans mes veines. Au milieu des épreuves et des douleurs, j’évoque ce souvenir, et dès lors tout ce qu’on peut endurer ici-bas ne me semble plus rien, je trouve même que nous nous plaignons sans sujet. Je le répète, cette vision est à mes yeux une des plus grandes grâces que Dieu m’ait faites ; elle a contribué admirablement à m’enlever la crainte des tribulations et des contradictions de cette vie ; elle m’ a donné du courage pour les souffrir ; enfin, elle a mis dans mon cœur la plus vive reconnaissance envers ce Dieu qui m’a délivrée, comme j’ai maintenant sujet de le croire, de maux si terribles et dont la durée doit être éternelle.
Depuis ce jour, encore une fois, tout me parait facile à supporter, en comparaison d’un seul instant à passer dans le supplice auquel je fus alors en proie. Je ne puis assez m’étonner de ce qu’ayant lu tant de fois des livres qui traitent des peines de l’enfer, j’étais si loin de m’enformer une idée juste, et de les craindre comme je l’aurais dû. A quoi pensais-je alors, et comment pouvais-je goûter quelque repos dans un genre de vie qui m’entraînait à un si effroyable abîme ? O mon Dieu, soyez-en éternellement béni ! Vous avez montré que vous m’aimiez beaucoup plus que je ne m’aime moi-même. Combien de fois m’avez-vous délivrée de cette prison si redoutable, et combien de fois n’y suis-je point rentrée contre votre volonté !
Cette vision a fait naître en moi une indicible douleur à la vue de tant d’âmes qui se perdent, et en particulier de ces luthériens que le baptême avait rendus membres de l’Église. Elle m’a donné en outre les plus ardents désirs de travailler à leur salut : pour arracher une âme à de si horribles supplices, je le sens, je serais prête à immoler mille fois ma vie. Je m’arrête souvent à cette pensée : nous sommes naturellement touchés de compassion quand nous voyons souffrir une personne qui nous est chère, et nous ne pouvons nous empêcher de ressentir vivement sa douleur quand elle est grande. Qui pourrait donc soutenir la vue d’une âme en proie pour une éternité à un tourment qui surpasse tous les tourments ? Quel cœur n’en serait déchiré ? Émus d’un commisération si grande pour des souffrances qui finiront avec ]a vie, que devons-nous sentir pour des douleurs sans terme ? Et pouvons-nous prendre un moment de repos, en voyant la perte éternelle de tant d’âmes que le démon entraîne chaque jour avec lui dans l’enfer ?
Je puise encore là un désir non moins ardent : c’est que l’affaire si importante de notre propre salut nous occupe tout entiers. Non, point de réserve : faisons tout ce qui dépend de nous, et ne cessons de demander à cette fin le secours de la grâce. Voici la réflexion que je fais : Toute méchante que j’étais, j’avais quelque soin de servir Dieu ; j’évitais certaines fautes que l’on compte pour rien dans le monde ; Notre-Seigneur me faisait aussi la grâce de supporter de grandes maladies avec une inaltérable patience ; je n’étais portée ni à murmurer ni à médire ; il m’aurait été, ce me semble, impossible de vouloir du mal à qui que ce fût ; je n’étais point travaillée par la convoitise ; mon cœur ne connaissait pas l’envie, ou s’il en éprouva quelque atteinte, jamais du moins je ne me sentis coupable en cela d’aucune faute grave ; il y avait en moi quelques autres dispositions à la vertu ; enfin, quoique très misérable, j’avais presque toujours devant les yeux la crainte du Seigneur ; malgré tout cela, j’ai vu la triste demeure que les démons m’avaient préparée ; et si le supplice que j’endurai fut terrible, il me semble, en vérité, que par mes fautes j’en avais mérité un plus grand. N’ai-je donc pas raison de dire qu’il est dangereux de croire qu’on fait assez pour le service de Dieu ? Comment surtout une âme qui, à chaque pas, tombe en péché mortel, peut-elle goûter un seul moment de repos et de bonheur ? Pour l’amour de Dieu, qu’elle se hâte de fuir les occasions, et ce Dieu de bonté ne manquera pas de venir à son secours, comme il l’a fait mon égard. Plaise au Seigneur de me soutenir désormais, afin que je ne tombe plus ! car j’ai vu où mes chutes me feraient descendre. Qu’il me préserve d’un tel malheur, je l’en conjure au nom de sa bonté infinie ! Amen. »
Fabienne Guerrero- Avec Saint Joseph
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