HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
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HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Samedi 5 décembre 2009 6 05 /12 /2009 20:02
Homéopathie ou « Allelothérapie » ?
Plusieurs croyants viennent me voir en me posant la question de savoir s’ils ont « le droit » d’utiliser l’Homéopathie. Je constate donc qu’il est important de préciser ce qu’est l’Homéopathie et, qu’en fonction de ses éléments, chacun pourra faire un meilleur choix.
Tout d’abord, que signifie « Homéopathie » ?
« Homéopathie vient d’un terme grec «homoion» (semblable) et «pathos» (maladie). L’idée n’est pas nouvelle. L’homéopathie repose sur 2 principaux fondements.
1/ le « Principe de Similitude » (similia similibus curentur). Ce principe repose sur l’idée selon laquelle « le semblable guérit le semblable ». C’est un principe philosophique et spirituel qu’Hippocrate, Paracelse (qu’on retrouve aussi dans le bouddhisme tibétain) défendait déjà, en leur époque respective. Il s’agit de développer l’idée que les maladies pouvaient être guéries par les substances, diluées, qui les avaient générées, en retournant à la source « première ». En résumé, c’est la pratique du inversée vaccin : dans le vaccin, on injecte au patient une petite dose de la maladie afin que celui si puisse développer ses défenses de façon naturelle. Pour l’homéopathie, on suppose que ces maladies (qui ne sont pas normales, dans l’ordre absolu des choses), sont issues d’une réalité ancestrale. Et en trouvant la souche source (par la dissolution ; on le verra dans notre point 2/) on obtient une substance pure capable de « curer » la maladie.
2/ le principe de « la dilution infinitésimale ». Si le principe de similitude est le noyau dur de l’Homéopathie, le concept de dilution infinitésimale en est son corollaire indispensable.
Le docteur Hahnemann est le fondateur de l’Homéopathie. Dans son livre «Organon der Heilkunde», il affirme qu’ « à partir du moment on réduit l a matière à sa substance intrinsèque et pure, c’est là qu’elle présente tout son potentiel spirituel». Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est qu’il faut adhérer à l’idée selon laquelle l’énergie pure précède notre monde matériel et en est à l’origine. Un chrétien n’est pas forcément opposé à ce principe. Le souci est que Hahnemann affirmait sa théorie sur des bases qu’il empruntait à Mesmer, un de ses amis (Mesmer, le père du magnétisme [pendule, monde astral, radiesthésie, etc..]). Pour Hahnemann, la dilution « dynamiserait » le médicament tout en lui conférant un pouvoir spirituel, ce qui repose sur des conceptions proche de la magie. Hahnemann affirme que : «Les dynamisations homéopathiques sont de véritables stimulateurs des propriétés médicinales cachées dans les corps naturels (...) qui peuvent ainsi agir sur notre esprit et notre vie...»
3/ Pour ou contre ?
Dans un premier temps, ce n’est pas parce qu’une chose est invisible qu’elle n’existe pas : pensez à l’électricité ! L’opposition scientifique est donc insuffisante pour démontrer l’inefficacité de l’Homéopathie. D’ailleurs, Hahnemann lui-même affirme que ses produits n’avaient pas un effet «chimique» mais «dynamique», et que diverses forces particulières (???) agissaient sur les « médicaments ». Aussi, ce qui me gène, c’est d’élever cette découverte en dogme : de systématiser les découvertes (d’ailleurs, il existe plusieurs écoles d’homéopathie qui s’opposent entre elles : les unicistes et les homéothérapeutes, par exemple). Quelles sont les conceptions et réalités spirituelles qui se cachent derrière cette systématisation ? En effet, à partir du moment où dans certains cas, on fait appel à des « magnétiseurs », pour accroitre la source spirituelle guérissant des pilules qu’on absorbe : quant bien même il n’y aurait aucune réalité : faire appel à la force du cosmos (et quelle est-elle ? Force cosmique ou démoniaque ?) pour qu’elle intervienne dans mon corps me paraît inacceptable (je pense aux viandes sacrifiées aux idoles : l’apôtre Paul nous dit : « mangez de tout ce qui se trouve sur le marché, sans vous poser de question ; par contre, si on vous offre un repas en l’honneur d’une divinité, refusez-la » ; non qu’elle est mauvaise, mais dans la mesure ou elle représente quelque chose. Qu’est-ce qui se cache, finalement, derrière les préparations homéopathiques? Pour Hahnemann les maladies sont des «dysfonctionnements de la dynamique de l’esprit humain». Sa théorie de l’effet des médicaments dilués (la «dynamisation ») est tout à fait dans la ligne de la conception spirite: «Les substances se réduisent ainsi à leur nature la plus pure, qui est spirituelle... »
4/ Qu’en est-il des laboratoires ?
En consultant leurs sites internet, les laboratoires de produits d’homéopathie restent très discrets sur leur fabrication (voir laboratoires Boiron). Aussi, la plupart des patients ne sont pas en mesure de savoir si les médicaments ont été fabriqués de manière douteuse ou scientifique. Nous sommes simplement informés que « Les matières premières utilisées en conformité avec la réglementation pharmaceutique actuelle et la tradition homéopathique. La prudence s’impose donc...
Homéopathie ou « Allelothérapie » ?
Plusieurs croyants viennent me voir en me posant la question de savoir s’ils ont « le droit » d’utiliser l’Homéopathie. Je constate donc qu’il est important de préciser ce qu’est l’Homéopathie et, qu’en fonction de ses éléments, chacun pourra faire un meilleur choix.
Tout d’abord, que signifie « Homéopathie » ?
« Homéopathie vient d’un terme grec «homoion» (semblable) et «pathos» (maladie). L’idée n’est pas nouvelle. L’homéopathie repose sur 2 principaux fondements.
1/ le « Principe de Similitude » (similia similibus curentur). Ce principe repose sur l’idée selon laquelle « le semblable guérit le semblable ». C’est un principe philosophique et spirituel qu’Hippocrate, Paracelse (qu’on retrouve aussi dans le bouddhisme tibétain) défendait déjà, en leur époque respective. Il s’agit de développer l’idée que les maladies pouvaient être guéries par les substances, diluées, qui les avaient générées, en retournant à la source « première ». En résumé, c’est la pratique du inversée vaccin : dans le vaccin, on injecte au patient une petite dose de la maladie afin que celui si puisse développer ses défenses de façon naturelle. Pour l’homéopathie, on suppose que ces maladies (qui ne sont pas normales, dans l’ordre absolu des choses), sont issues d’une réalité ancestrale. Et en trouvant la souche source (par la dissolution ; on le verra dans notre point 2/) on obtient une substance pure capable de « curer » la maladie.
2/ le principe de « la dilution infinitésimale ». Si le principe de similitude est le noyau dur de l’Homéopathie, le concept de dilution infinitésimale en est son corollaire indispensable.
Le docteur Hahnemann est le fondateur de l’Homéopathie. Dans son livre «Organon der Heilkunde», il affirme qu’ « à partir du moment on réduit l a matière à sa substance intrinsèque et pure, c’est là qu’elle présente tout son potentiel spirituel». Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est qu’il faut adhérer à l’idée selon laquelle l’énergie pure précède notre monde matériel et en est à l’origine. Un chrétien n’est pas forcément opposé à ce principe. Le souci est que Hahnemann affirmait sa théorie sur des bases qu’il empruntait à Mesmer, un de ses amis (Mesmer, le père du magnétisme [pendule, monde astral, radiesthésie, etc..]). Pour Hahnemann, la dilution « dynamiserait » le médicament tout en lui conférant un pouvoir spirituel, ce qui repose sur des conceptions proche de la magie. Hahnemann affirme que : «Les dynamisations homéopathiques sont de véritables stimulateurs des propriétés médicinales cachées dans les corps naturels (...) qui peuvent ainsi agir sur notre esprit et notre vie...»
3/ Pour ou contre ?
Dans un premier temps, ce n’est pas parce qu’une chose est invisible qu’elle n’existe pas : pensez à l’électricité ! L’opposition scientifique est donc insuffisante pour démontrer l’inefficacité de l’Homéopathie. D’ailleurs, Hahnemann lui-même affirme que ses produits n’avaient pas un effet «chimique» mais «dynamique», et que diverses forces particulières (???) agissaient sur les « médicaments ». Aussi, ce qui me gène, c’est d’élever cette découverte en dogme : de systématiser les découvertes (d’ailleurs, il existe plusieurs écoles d’homéopathie qui s’opposent entre elles : les unicistes et les homéothérapeutes, par exemple). Quelles sont les conceptions et réalités spirituelles qui se cachent derrière cette systématisation ? En effet, à partir du moment où dans certains cas, on fait appel à des « magnétiseurs », pour accroitre la source spirituelle guérissant des pilules qu’on absorbe : quant bien même il n’y aurait aucune réalité : faire appel à la force du cosmos (et quelle est-elle ? Force cosmique ou démoniaque ?) pour qu’elle intervienne dans mon corps me paraît inacceptable (je pense aux viandes sacrifiées aux idoles : l’apôtre Paul nous dit : « mangez de tout ce qui se trouve sur le marché, sans vous poser de question ; par contre, si on vous offre un repas en l’honneur d’une divinité, refusez-la » ; non qu’elle est mauvaise, mais dans la mesure ou elle représente quelque chose. Qu’est-ce qui se cache, finalement, derrière les préparations homéopathiques? Pour Hahnemann les maladies sont des «dysfonctionnements de la dynamique de l’esprit humain». Sa théorie de l’effet des médicaments dilués (la «dynamisation ») est tout à fait dans la ligne de la conception spirite: «Les substances se réduisent ainsi à leur nature la plus pure, qui est spirituelle... »
4/ Qu’en est-il des laboratoires ?
En consultant leurs sites internet, les laboratoires de produits d’homéopathie restent très discrets sur leur fabrication (voir laboratoires Boiron). Aussi, la plupart des patients ne sont pas en mesure de savoir si les médicaments ont été fabriqués de manière douteuse ou scientifique. Nous sommes simplement informés que « Les matières premières utilisées en conformité avec la réglementation pharmaceutique actuelle et la tradition homéopathique. La prudence s’impose donc...
Dernière édition par panetier le Sam 2 Avr 2011 - 22:58, édité 1 fois
P4572- Dans la prière
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Plusieurs analyses sur les effets de l’homéopathie montrent que ces médicaments ne sont pas plus efficaces qu’un placebo (©Sylva Villerot/REA).Crédits photo : Sylva Villerot/REA
Dernière édition par panetier le Dim 7 Aoû 2011 - 21:19, édité 2 fois
P4572- Dans la prière
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Qu'est-ce l'homéopathie ?
Article de Parole de Vie.
Reproduction autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que la source soit indiquée.
Les Chrétiens sont souvent divisés en ce qui concerne l'homéopathie. S'agit-il d'une véritable
discipline médicale, ou d'une pratique dangereuse pour le corps et pour l'âme ?
Dans une première partie, nous aborderons l'étude de l'homéopathie sous l'aspect strictement
scientifique. L'homéopathie est-elle, comme elle le prétend, une discipline médicale et scientifique
comme les autres ? Dans une seconde partie, nous aborderons l'aspect spirituel.
1. Sur le plan scientifique.
Pour ne pas être accusé d'avoir un préjugé "religieux" et de critiquer l'homéopathie d'une manière
partiale, nous préférons laisser ici la parole à Jean Brissonnet, responsable du site Internet de
l'Association Française pour l'Information Scientifique. Toute cette première partie est donc extraite
d'un dossier fort complet qu'il a établi à ce sujet, et que l'on peut consulter intégralement à
l'adresse suivante :
http://www.pseudo-medecines.org/articles.php?lng=fr&pg=9
Voici ce qu'écrit Jean Brissonnet :
"Les qualificatifs généralement attribués à l'homéopathie sont "Médecine douce", "Médecine
naturelle" et "Médecine traditionnelle". Passons sur le premier de ces termes, l'utilisation de
l'adjectif "douce" n'étant là que pour faire paraître "dure" la médecine moderne. En fait une
technique médicale n'est ni "dure", ni "douce", elle est, ou n'est pas, efficace. Ensuite, tout est
question d'utilisation et de rapport efficacité/risque.
Le qualificatif de médecine naturelle mérite lui, plus d'attention. D'abord parce qu'il s'appuie sur
l'inconscient rousseauiste, pour lequel la nature est bonne et les créations humaines mauvaises. Le
mythe du bon sauvage a encore frappé !…
D'ailleurs, l'opposition médecine naturelle - médecine moderne est un faux problème (1). En effet,
nombre de médicaments actuels sont extraits ou copiés de molécules présentes dans la nature.
Depuis l'aspirine, héritière de la décoction de feuilles de saule, jusqu'à l'extrait de pervenches et
aux taxoïdes de l'écorce d'if, utilisés en chimiothérapie anticancéreuse.
Ce que fait le chimiste, c'est extraire la molécule active, la synthétiser, ou en trouver une nouvelle
qui présente des groupes fonctionnels équivalents, dans l'espoir d'en éviter les inconvénients (2), ou
de rendre le remède plus efficace.
L'homéopathie est-elle enfin une médecine traditionnelle ? La réponse est claire. L'homéopathie est
d'apparition récente (fin du 18e siècle) et elle est le fait de "l'illumination" d'un seul homme, ce qui
la rattache plutôt à une secte qu'à une tradition séculaire. Cela nous amène à examiner les bases
de ce que l'on doit plutôt appeler une doctrine.
Les bases de l'homéopathie (3) :
L'homéopathie repose sur quatre principes : la similitude, la dilution, la dynamisation et la
personnalisation.
Le principe de similitude.
L'homéopathie est issue de l'imagination de Friedrich Hahnemann, né en Saxe en 1755. Il étudie la
médecine, mais en abandonne la pratique en 1789, déçu par les résultats qu'il obtient. La médecine
de l'époque n'offre que purgations, clystères et saignées. Lui, et c'est tout à son honneur, veut
guérir les malades.
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 2 - http://www.paroledevie.org
- 2 -
Apprenant qu'une décoction d'écorce de quinquina est censée guérir le paludisme, il teste sur luimême
les effets de ce produit. Il ressent alors des troubles qu'il assimile aux symptômes de la
maladie. C'est une révélation ! Il en tire la règle de base de l'homéopathie : " Similia similibus
curantur", "les semblables sont guéris par les semblables". Ce qui signifie que tout produit capable
de provoquer sur un sujet sain les symptômes d'une maladie est capable de la guérir. Après
expérimentation de multiples drogues et poisons sur lui-même et ses disciples, il publie, en 1819,
"L'organon de l'art de guérir", qui deviendra la Bible des homéopathes.
On peut admettre la bonne foi d'Hahnemann, face aux connaissances de son temps. Mais
aujourd'hui, les progrès accomplis dans la connaissance des maladies font table rase du principe
de similitude. Une maladie se guérit en agissant sur ses causes et non sur ses effets. De plus,
aucun médicament réellement actif n'a jamais vérifié le principe de similitude. Imagine-t-on par
exemple un antibiotique reproduire sur un homme sain les symptômes de la maladie qu'il guérit ?
La dilution.
Afin d'éviter les ennuis provoqués par l'ingestion de produits souvent dangereux utilisés sous forme
brute, Hahnemann procède à leur dilution. Ce principe, né de la nécessité, sera justifié et théorisé
après coup.
Hahnemann part d'une solution-mère obtenue, par exemple, par macération de graines de café
dans de l'eau (4). Il prend une goutte de la solution-mère qu'il mélange à 99 gouttes de solvant (eau
ou plus rarement alcool). Il obtient ainsi le dosage 1CH (Centésimale Hahnemannienne). Il prélève
une goutte de cette solution et la dilue à nouveau dans 99 gouttes de solvant (2CH). Et ainsi de
suite jusqu'à 30CH (Limite actuelle des préparations homéopathiques)… Pour ceux qui ont gardé
un mauvais souvenir de leur professeur de mathématiques, ce chiffre ne signifie rien. En fait, la
présentation de ces dilutions par opérations successives bloque toute représentation concrète. Pour
être plus clair, imaginons donc de calculer dans quel volume d'eau il faut diluer, en une seule
opération, la fameuse goutte initiale de teinture-mère...
Si vous avez tenu bon jusqu'ici, voici venu le moment où tout va s'éclaircir. En effet sachant que la
distance de la terre au soleil est d'environ 1,5 108 km, soit 1,5 1011 m, on comprend donc que le
volume de solvant nécessaire à la dilution immédiate permettant d'obtenir une solution 30CH est,
celui d'un cube dont l'arête est d'environ 1 million de fois la distance de la terre au soleil... Est-il
besoin d'ajouter des commentaires ?
Pour ceux que cet argument pour le moins massif n'aurait pas totalement convaincus, ajoutons-en
un autre… A la première dilution, on ne garde que 1/100 des molécules (10-2), ce qui signifie qu'audelà
de 10-24 (12CH), il ne reste aucune molécule de la solution initiale, d'autant que la solutionmère
elle-même était en grande partie constituée de solvant.
En fait, on doit considérer que toute dilution supérieure à 8 ou 9 CH ne contient plus aucune
molécule du produit dilué. Alléguer que la connaissance de la matière n'est pas achevée n'est que
mauvaise foi et incompétence. Les physiciens ont en effet, depuis longtemps, franchi la barrière de
la molécule et de l'atome, pour répertorier les particules élémentaires, et ils voguent aujourd'hui
gaiement dans l'antimatière. Pourtant, ni l'un ni l'autre de ces domaines ne peuvent intervenir au
niveau d'une banale réaction biochimique.
La dynamisation.
On ne peut tenir grief à Hahnemann d'avoir ignoré des barrières théoriques inconnues à l'époque,
et il a perçu d'ailleurs les objections que pouvaient entraîner de pareilles dilutions. C'est pourquoi il
indiqua qu'à chaque opération le flacon devait être secoué (comme un flacon d'Orangina), une fois
d'abord, puis deux fois à la seconde dilution et ainsi de suite...
Et ce sont ces secousses qui devaient pallier l'absence de matière active, imprimant dans le solvant
une trace indélébile. Passons sur les tentatives de justifications pseudo scientifiques, dans
lesquelles la liaison hydrogène (5) est malmenée d'une manière qui fait pleurer de rire les
physiciens du monde entier.
Notons au passage que pour les purs homéopathes, plus c'est dilué, plus c'est dynamisé, et donc
plus c'est actif...
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 3 - http://www.paroledevie.org
- 3 -
La personnalisation.
A la base de ce principe, l'idée est que la maladie dépend du terrain, c'est-à-dire des prédispositions
de l'individu. A cela, rien à redire, et les découvertes de la génétique sont là pour en attester. Oui !
Les hommes naissent inégaux devant la maladie.
Passons pudiquement sur les notions anciennes des homéopathes (hérédité tuberculinique ou
syphilitique, caractères fluoriques ou carboniques, miasmes, spores, etc...). En fait les
homéopathes raisonnables reconnaissent une centaine de tempéraments liés à des pathogénésies
(symptômes sur l'homme sain) de médicaments dits de fond. Ainsi on est, par exemple, sulfur,
arsenicum, lacheris ou pulsatilla. Pour poétiques que soient ces appellations, elles n'ont rien à voir
avec les tendances réelles, beaucoup plus complexes, que l'on sait maintenant liées à des
caractères génétiques (système HLA), et qui prédisposent à certaines maladies (on parle maintenant
du gène de susceptibilité).
En fait, la science dans son avancée ouvre des voies insoupçonnées, elle ne vérifie jamais les
anciennes croyances. Ainsi, les chimistes, qui synthétisent chaque jour de nouvelles molécules,
n'ont jamais trouvé la pierre philosophale, pas plus que les astrophysiciens ne justifient l'astrologie.
La seule chose que l'on peut porter au crédit des homéopathes est que, par ce biais, ils se sont
toujours autant intéressés au malade qu'à sa maladie. Ce que n'ont pas toujours fait beaucoup de
leurs confrères pressés par les contraintes de leur réussite sociale.
Est-ce suffisant pour faire oublier le reste ?
De plus, les traits de la personnalité du patient dont l'homéopathe va s'enquérir (caractère,
comportement, habitudes...), s'ils peuvent donner l'illusion au malade qu'on personnalise son cas,
n'ont bien souvent aucune pertinence, et sont sans rapport avec les causes et le diagnostic de la
maladie. Ils permettent seulement à l'homéopathe d'exploiter la classification des tempéraments
citée plus haut, classification mythologique fixée une bonne fois pour toute et ne reposant sur rien
de scientifiquement démontrable et reproductible.
Nous venons de voir que les principes de base de l'homéopathie sont sans conteste indéfendables, à
la lumière des connaissances d'aujourd'hui. Et pourtant on peut prévoir le commentaire de ceux
qui y croient "dur comme fer" : "Et pourtant ça marche... !"
L'efficacité de l'homéopathie.
Les limites.
En fait, l'efficacité de l'homéopathie est reconnue comme très limitée par les homéopathes euxmêmes.
Ainsi le Dr. Horvilleur dans son ouvrage "101 conseils pour se soigner par l'homéopathie",
conseille avant tout de se poser la question : "Est-ce que votre cas relève bien de l'homéopathie ?" ...
Car, indique-t-il, l'homéopathie "guérit toutes sortes de maladies"...à condition qu'elles ne soient
pas de nature lésionnelles ou mentale, et qu'il ne s'agisse pas d'une pathologie grave. Quel aveu !
L'homéopathie est la médecine des "biens portants qui s'ignorent" (6)… Sur ceux-là,
indiscutablement, elle fait des merveilles. Pourquoi ?
L'effet "Placebo".
Autrefois tout était simple. D'un côté, il y avait le corps, qui était le domaine du médecin. De
l'autre, l'esprit qui relevait du psychiatre ou du prêtre.
En découvrant la chlorpromazine, le premier psychotrope, Henri Laborit met fin à cette
dichotomie… Poursuivant ses recherches, il élabore une " nouvelle grille "de lecture de l'homme, la
biologie des comportements" (7). L'esprit peut agir sur le corps : c'est l'avènement de la
psychosomatique. Le stress peut ulcérer l'estomac ou induire des calculs, et réciproquement, le
mental peut guérir : c'est l'effet placebo.
Sans insister sur ces sujets bien connus (et même parfois mis à toutes les sauces...), indiquons que
les études les plus récentes montrent que l'effet placebo est capable de guérir ( dans 20 à 70%
des cas, suivant les pathologies.
Ce qui a pour conséquence que, depuis quelques années, un médicament n'est reconnu, et par là
même ne reçoit son autorisation de mise sur le marché (AMM), que s'il fait la preuve de son
efficacité par un essai en double aveugle contre placebo.
Article de Parole de Vie.
Reproduction autorisée, pourvu qu’elle soit intégrale, et que la source soit indiquée.
Les Chrétiens sont souvent divisés en ce qui concerne l'homéopathie. S'agit-il d'une véritable
discipline médicale, ou d'une pratique dangereuse pour le corps et pour l'âme ?
Dans une première partie, nous aborderons l'étude de l'homéopathie sous l'aspect strictement
scientifique. L'homéopathie est-elle, comme elle le prétend, une discipline médicale et scientifique
comme les autres ? Dans une seconde partie, nous aborderons l'aspect spirituel.
1. Sur le plan scientifique.
Pour ne pas être accusé d'avoir un préjugé "religieux" et de critiquer l'homéopathie d'une manière
partiale, nous préférons laisser ici la parole à Jean Brissonnet, responsable du site Internet de
l'Association Française pour l'Information Scientifique. Toute cette première partie est donc extraite
d'un dossier fort complet qu'il a établi à ce sujet, et que l'on peut consulter intégralement à
l'adresse suivante :
http://www.pseudo-medecines.org/articles.php?lng=fr&pg=9
Voici ce qu'écrit Jean Brissonnet :
"Les qualificatifs généralement attribués à l'homéopathie sont "Médecine douce", "Médecine
naturelle" et "Médecine traditionnelle". Passons sur le premier de ces termes, l'utilisation de
l'adjectif "douce" n'étant là que pour faire paraître "dure" la médecine moderne. En fait une
technique médicale n'est ni "dure", ni "douce", elle est, ou n'est pas, efficace. Ensuite, tout est
question d'utilisation et de rapport efficacité/risque.
Le qualificatif de médecine naturelle mérite lui, plus d'attention. D'abord parce qu'il s'appuie sur
l'inconscient rousseauiste, pour lequel la nature est bonne et les créations humaines mauvaises. Le
mythe du bon sauvage a encore frappé !…
D'ailleurs, l'opposition médecine naturelle - médecine moderne est un faux problème (1). En effet,
nombre de médicaments actuels sont extraits ou copiés de molécules présentes dans la nature.
Depuis l'aspirine, héritière de la décoction de feuilles de saule, jusqu'à l'extrait de pervenches et
aux taxoïdes de l'écorce d'if, utilisés en chimiothérapie anticancéreuse.
Ce que fait le chimiste, c'est extraire la molécule active, la synthétiser, ou en trouver une nouvelle
qui présente des groupes fonctionnels équivalents, dans l'espoir d'en éviter les inconvénients (2), ou
de rendre le remède plus efficace.
L'homéopathie est-elle enfin une médecine traditionnelle ? La réponse est claire. L'homéopathie est
d'apparition récente (fin du 18e siècle) et elle est le fait de "l'illumination" d'un seul homme, ce qui
la rattache plutôt à une secte qu'à une tradition séculaire. Cela nous amène à examiner les bases
de ce que l'on doit plutôt appeler une doctrine.
Les bases de l'homéopathie (3) :
L'homéopathie repose sur quatre principes : la similitude, la dilution, la dynamisation et la
personnalisation.
Le principe de similitude.
L'homéopathie est issue de l'imagination de Friedrich Hahnemann, né en Saxe en 1755. Il étudie la
médecine, mais en abandonne la pratique en 1789, déçu par les résultats qu'il obtient. La médecine
de l'époque n'offre que purgations, clystères et saignées. Lui, et c'est tout à son honneur, veut
guérir les malades.
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 2 - http://www.paroledevie.org
- 2 -
Apprenant qu'une décoction d'écorce de quinquina est censée guérir le paludisme, il teste sur luimême
les effets de ce produit. Il ressent alors des troubles qu'il assimile aux symptômes de la
maladie. C'est une révélation ! Il en tire la règle de base de l'homéopathie : " Similia similibus
curantur", "les semblables sont guéris par les semblables". Ce qui signifie que tout produit capable
de provoquer sur un sujet sain les symptômes d'une maladie est capable de la guérir. Après
expérimentation de multiples drogues et poisons sur lui-même et ses disciples, il publie, en 1819,
"L'organon de l'art de guérir", qui deviendra la Bible des homéopathes.
On peut admettre la bonne foi d'Hahnemann, face aux connaissances de son temps. Mais
aujourd'hui, les progrès accomplis dans la connaissance des maladies font table rase du principe
de similitude. Une maladie se guérit en agissant sur ses causes et non sur ses effets. De plus,
aucun médicament réellement actif n'a jamais vérifié le principe de similitude. Imagine-t-on par
exemple un antibiotique reproduire sur un homme sain les symptômes de la maladie qu'il guérit ?
La dilution.
Afin d'éviter les ennuis provoqués par l'ingestion de produits souvent dangereux utilisés sous forme
brute, Hahnemann procède à leur dilution. Ce principe, né de la nécessité, sera justifié et théorisé
après coup.
Hahnemann part d'une solution-mère obtenue, par exemple, par macération de graines de café
dans de l'eau (4). Il prend une goutte de la solution-mère qu'il mélange à 99 gouttes de solvant (eau
ou plus rarement alcool). Il obtient ainsi le dosage 1CH (Centésimale Hahnemannienne). Il prélève
une goutte de cette solution et la dilue à nouveau dans 99 gouttes de solvant (2CH). Et ainsi de
suite jusqu'à 30CH (Limite actuelle des préparations homéopathiques)… Pour ceux qui ont gardé
un mauvais souvenir de leur professeur de mathématiques, ce chiffre ne signifie rien. En fait, la
présentation de ces dilutions par opérations successives bloque toute représentation concrète. Pour
être plus clair, imaginons donc de calculer dans quel volume d'eau il faut diluer, en une seule
opération, la fameuse goutte initiale de teinture-mère...
Si vous avez tenu bon jusqu'ici, voici venu le moment où tout va s'éclaircir. En effet sachant que la
distance de la terre au soleil est d'environ 1,5 108 km, soit 1,5 1011 m, on comprend donc que le
volume de solvant nécessaire à la dilution immédiate permettant d'obtenir une solution 30CH est,
celui d'un cube dont l'arête est d'environ 1 million de fois la distance de la terre au soleil... Est-il
besoin d'ajouter des commentaires ?
Pour ceux que cet argument pour le moins massif n'aurait pas totalement convaincus, ajoutons-en
un autre… A la première dilution, on ne garde que 1/100 des molécules (10-2), ce qui signifie qu'audelà
de 10-24 (12CH), il ne reste aucune molécule de la solution initiale, d'autant que la solutionmère
elle-même était en grande partie constituée de solvant.
En fait, on doit considérer que toute dilution supérieure à 8 ou 9 CH ne contient plus aucune
molécule du produit dilué. Alléguer que la connaissance de la matière n'est pas achevée n'est que
mauvaise foi et incompétence. Les physiciens ont en effet, depuis longtemps, franchi la barrière de
la molécule et de l'atome, pour répertorier les particules élémentaires, et ils voguent aujourd'hui
gaiement dans l'antimatière. Pourtant, ni l'un ni l'autre de ces domaines ne peuvent intervenir au
niveau d'une banale réaction biochimique.
La dynamisation.
On ne peut tenir grief à Hahnemann d'avoir ignoré des barrières théoriques inconnues à l'époque,
et il a perçu d'ailleurs les objections que pouvaient entraîner de pareilles dilutions. C'est pourquoi il
indiqua qu'à chaque opération le flacon devait être secoué (comme un flacon d'Orangina), une fois
d'abord, puis deux fois à la seconde dilution et ainsi de suite...
Et ce sont ces secousses qui devaient pallier l'absence de matière active, imprimant dans le solvant
une trace indélébile. Passons sur les tentatives de justifications pseudo scientifiques, dans
lesquelles la liaison hydrogène (5) est malmenée d'une manière qui fait pleurer de rire les
physiciens du monde entier.
Notons au passage que pour les purs homéopathes, plus c'est dilué, plus c'est dynamisé, et donc
plus c'est actif...
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 3 - http://www.paroledevie.org
- 3 -
La personnalisation.
A la base de ce principe, l'idée est que la maladie dépend du terrain, c'est-à-dire des prédispositions
de l'individu. A cela, rien à redire, et les découvertes de la génétique sont là pour en attester. Oui !
Les hommes naissent inégaux devant la maladie.
Passons pudiquement sur les notions anciennes des homéopathes (hérédité tuberculinique ou
syphilitique, caractères fluoriques ou carboniques, miasmes, spores, etc...). En fait les
homéopathes raisonnables reconnaissent une centaine de tempéraments liés à des pathogénésies
(symptômes sur l'homme sain) de médicaments dits de fond. Ainsi on est, par exemple, sulfur,
arsenicum, lacheris ou pulsatilla. Pour poétiques que soient ces appellations, elles n'ont rien à voir
avec les tendances réelles, beaucoup plus complexes, que l'on sait maintenant liées à des
caractères génétiques (système HLA), et qui prédisposent à certaines maladies (on parle maintenant
du gène de susceptibilité).
En fait, la science dans son avancée ouvre des voies insoupçonnées, elle ne vérifie jamais les
anciennes croyances. Ainsi, les chimistes, qui synthétisent chaque jour de nouvelles molécules,
n'ont jamais trouvé la pierre philosophale, pas plus que les astrophysiciens ne justifient l'astrologie.
La seule chose que l'on peut porter au crédit des homéopathes est que, par ce biais, ils se sont
toujours autant intéressés au malade qu'à sa maladie. Ce que n'ont pas toujours fait beaucoup de
leurs confrères pressés par les contraintes de leur réussite sociale.
Est-ce suffisant pour faire oublier le reste ?
De plus, les traits de la personnalité du patient dont l'homéopathe va s'enquérir (caractère,
comportement, habitudes...), s'ils peuvent donner l'illusion au malade qu'on personnalise son cas,
n'ont bien souvent aucune pertinence, et sont sans rapport avec les causes et le diagnostic de la
maladie. Ils permettent seulement à l'homéopathe d'exploiter la classification des tempéraments
citée plus haut, classification mythologique fixée une bonne fois pour toute et ne reposant sur rien
de scientifiquement démontrable et reproductible.
Nous venons de voir que les principes de base de l'homéopathie sont sans conteste indéfendables, à
la lumière des connaissances d'aujourd'hui. Et pourtant on peut prévoir le commentaire de ceux
qui y croient "dur comme fer" : "Et pourtant ça marche... !"
L'efficacité de l'homéopathie.
Les limites.
En fait, l'efficacité de l'homéopathie est reconnue comme très limitée par les homéopathes euxmêmes.
Ainsi le Dr. Horvilleur dans son ouvrage "101 conseils pour se soigner par l'homéopathie",
conseille avant tout de se poser la question : "Est-ce que votre cas relève bien de l'homéopathie ?" ...
Car, indique-t-il, l'homéopathie "guérit toutes sortes de maladies"...à condition qu'elles ne soient
pas de nature lésionnelles ou mentale, et qu'il ne s'agisse pas d'une pathologie grave. Quel aveu !
L'homéopathie est la médecine des "biens portants qui s'ignorent" (6)… Sur ceux-là,
indiscutablement, elle fait des merveilles. Pourquoi ?
L'effet "Placebo".
Autrefois tout était simple. D'un côté, il y avait le corps, qui était le domaine du médecin. De
l'autre, l'esprit qui relevait du psychiatre ou du prêtre.
En découvrant la chlorpromazine, le premier psychotrope, Henri Laborit met fin à cette
dichotomie… Poursuivant ses recherches, il élabore une " nouvelle grille "de lecture de l'homme, la
biologie des comportements" (7). L'esprit peut agir sur le corps : c'est l'avènement de la
psychosomatique. Le stress peut ulcérer l'estomac ou induire des calculs, et réciproquement, le
mental peut guérir : c'est l'effet placebo.
Sans insister sur ces sujets bien connus (et même parfois mis à toutes les sauces...), indiquons que
les études les plus récentes montrent que l'effet placebo est capable de guérir ( dans 20 à 70%
des cas, suivant les pathologies.
Ce qui a pour conséquence que, depuis quelques années, un médicament n'est reconnu, et par là
même ne reçoit son autorisation de mise sur le marché (AMM), que s'il fait la preuve de son
efficacité par un essai en double aveugle contre placebo.
P4572- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2007
Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Dans un essai en double issue ou double aveugle, non seulement le médicament à tester et le
placebo sont présentés de façon identique au patient, mais le médecin prescripteur et ceux qui sont
chargés de collationner les résultats ignorent la nature du produit, qui est repérée par un code
secret détenu par une autre équipe.
Comme nous allons le voir, si les préparations homéopathiques avaient dû subir un tel essai,
aucune n'aurait reçu son AMM !
Pour juger de l'efficacité d'un remède, deux voies sont possibles. La première consiste à faire "in
vivo" des essais thérapeutiques, même si l'on ignore le mécanisme de l'action. La seconde, à
montrer "in vitro" l'efficacité théorique d'un produit, puis à en tirer, si possible, un médicament
actif et supportable. Les homéopathes se sont efforcés de faire leurs preuves par les deux voies.
L'efficacité thérapeutique.
La littérature homéopathique, financée en sous-main par le Laboratoire Boiron, ainsi que les
hebdomadaires naturo-bébêtes pour ménagères de moins de 50 ans, regorgent de pseudos essais
miraculeux faits par de pseudos chercheurs homéopathes. Aucun, disons-le clairement, n'a jamais
pu être reproduit par des chercheurs indépendants, dans des conditions méthodologiques
satisfaisantes. Or la reproductibilité est la base incontournable de la rigueur scientifique.
Précisons bien les choses.
Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, il n'existe pas de science "officielle". Seuls
les pays de l'Est, au temps de leur splendeur, utilisaient cette pratique et l'on sait où cela les a
conduits (9).
Lorsqu'un chercheur réalise ce qu'il pense être une avancée dans son domaine, il propose à un
journal scientifique international reconnu (10) de publier ses découvertes sous forme d'un article.
De ces fameuses "publications" dépendra d'ailleurs la renommée et la carrière future du chercheur.
Un comité de lecture indépendant, formé de scientifiques de haut niveau, examine l'article, effectue
éventuellement une enquête, et décide ou non de publier. Ensuite, et c'est le plus important, tous
les laboratoires travaillant sur le même thème, vont évidemment refaire les expériences et en
vérifier la validité. Si la publication est franchement "bidonnée", la carrière du chercheur est
compromise. Dans le cas contraire, tous vont utiliser ces résultats pour poursuivre ou réorienter
leurs propres recherches. C'est ainsi que progresse la science, par avancées successives et par un
autocontrôle de tous sur chacun. Et c'est à la lumière de ce mécanisme, le seul qui prémunisse des
illuminés et des charlatans, que l'on peut examiner les tentatives de justifications de l'homéopathie.
La première tentative d'essai thérapeutique réunissant, semble-t-il, une méthodologie satisfaisante
pour l'époque, a été réalisée en Allemagne, sous le IIIème Reich. En effet, le côté "pureté" et "retour
à la nature" du national-socialisme avait trouvé dans l'homéopathie une thérapeutique à sa
mesure. C'est Rudolf Hess qui charge le Dr Fritz Donner, homéopathe lui-même, de superviser une
vaste expérimentation qui, soyons francs, se voulait objective. Les essais menés sur une vaste
échelle seront interrompus en 1939. Après la guerre, c'est Fritz Donner lui-même qui regroupera et
résumera les résultats. Il écrira, citons le, que "l'on n'a pas réussi à obtenir un succès quelconque
que l'on puisse porter au crédit de la méthode homéopathique... malgré les efforts déployés". Bien
entendu, aucune revue homéopathique n'a accepté de publier ce texte.
Divers essais furent ensuite effectués, en Autriche, en Grande-Bretagne et en France. Aucun ne se
révèle probant ni rigoureux (11).
Sautons donc directement au mémorable essai réalisé entre 1985 et 1987 à l'instigation de
Georgina Dufoix. Le 13 décembre 1985, dans une conférence de presse, la ministre Gardoise de la
santé, pratiquante convaincue de l'homéopathie, annonce trois mesures qui allaient constituer ce
que le Pr. Minkovski, pourtant adepte d'une médecine "aux pieds nus", allait nommer "le scandale
du siècle".
· Premièrement, un essai en double aveugle allait être effectué sur l'action de deux produits
homéopathiques.
· Deuxièmement, une commission serait constituée pour établir un programme d'enseignement
de l'homéopathie et de l'acuponcture.
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 5 - http://www.paroledevie.org
- 5 -
· Troisièmement, une fondation sur les thérapeutiques alternatives serait créée, disposant pour
dispenser ses soins d'une clinique particulière.
En entendant cela sur les ondes (12), beaucoup pensèrent que notre ministre, sentant les élections
prochaines, venait de sortir sa canne à pêche aux voix. L'affaire fut prise avec moins d'humour
dans les milieux médicaux. En effet, si tous applaudissaient à la première mesure, nul ne
comprenait comment il était possible d'enseigner et de pratiquer officiellement une technique qu'on
se préparait à valider. En fait le lobby homéopathique avait vu dans l'accession d'une de ses fidèles
à ce poste clef, l'occasion rêvée de se faire enfin reconnaître. Bien encadrée par ses conseillers
homéopathes, Mme Dufoix se préparait à "mettre la charrue avant les boeufs".
Malgré les oppositions qui se manifestaient de toutes parts, la Ministre fit préparer les décrets
concernant les deux dernières mesures, et mit en place la commission responsable de l'essai. Cette
commission fut constituée de cinq membres liés à l'homéopathie et d'un statisticien. Le Pr. M. F.
Kahn, dont nous parlerons plus loin, fit acte de candidature. Il fut éconduit. Il ne fallait point
"d'empêcheur d'évaluer en rond". Aux élections de mars 1986, les électeurs vont renvoyer Mme la
Ministre à ses chers granules. Son successeur rapportera immédiatement les arrêtés relatifs à
l'enseignement et à la fondation, mais, sagement, laissera se poursuivre l'essai thérapeutique.
Les résultats de cet essai seront publiés en mars 1988 dans The Lancet. Il a consisté à tester
l'action d'Opium et Raphanus sur le rétablissement du transit intestinal après une opération intraabdominale.
Il a été choisi par les homéopathes eux-mêmes à la suite de résultats "remarquables"
publiés par le Pr. Chevel (qui fait d'ailleurs partie de la commission) en 1992 (Bobigny) et le Pr.
Aulagnier en 1993 (Vienne). Six cents patients de douze hôpitaux ont été repartis en quatre
groupes, recevant respectivement : opium + raphanus, opium + placebo, deux placebos et rien
(groupe test).
Les résultats n'ont montré aucune distinction notable entre les quatre groupes (13).
Les membres homéopathes de la commission seront bien obligés de signer le compte-rendu de
l'essai. Ils feront seulement préciser que cet échec ne peut être généralisé à l'ensemble de
l'homéopathie. On peut penser qu'ils n'auraient pas fait preuve de pareille modestie si l'essai avait
été concluant. Qu'importe ! Puisque les essais thérapeutiques étaient négatifs, ils allaient contreattaquer
sur le plan théorique.
L'efficacité théorique : "La mémoire de l'eau".
De nombreuses tentatives de justifications théoriques de l'action des hautes dilutions ont été
tentées (toujours dénoncées pour des raisons de méthodologie), en particulier par le Dr Benveniste
de l'unité 200 de l'INSERN.
Nous ne relaterons ici que la tentative la plus significative et la plus connue, car elle a débordé le
cadre scientifique et laissé dans les esprits une trace, hélas, indélébile : "la mémoire de l'eau".
Le 30 juin 1988, le grand hebdomadaire scientifique britannique Nature publie une communication
du Dr Benveniste et de ses collaborateurs. En fait le comité de lecture qui avait l'article depuis deux
ans, était réservé. Il finit tout de même par autoriser la publication moyennant un droit de
vérification. Une commission d'enquête sera envoyée pour assister aux expériences et vérifier la
validité des résultats. Elle se présente à l'INSERM le 4 juillet. Elle est composée de deux
scientifiques et de l'illusionniste James Randi (celui qui a démasqué le célèbre "tordeur" de cuillères
Uri Geller). La présence de Randi se justifiait par le soupçon de fraude qui planait déjà sur des
expérimentations effectuées par la même équipe en Israël (Voir Science et Vie de mai 1989).
Les expériences portent sur la dégranulation des basophiles humains par des dilutions
infinitésimales d'immunoglobulines de chèvre. Ceci afin de prouver que les hautes dilutions non
seulement n'affaiblissent pas l'action des immunoglobulines, mais au contraire l'amplifient. Et
comme nul ne conteste qu'à de telles dilutions, il ne reste plus de produit actif, c'est que l'eau en a
"gardé la mémoire".
Pendant cinq jours, les expériences auront lieu sous l'oeil vigilant des experts. C'est un échec total.
Le 28 juillet Nature publie un rapport sous le titre : "Les expériences sur les hautes dilutions sont
illusoires" et plus tard il y aura même des accusations de fraude (Nature du 27 octobre 1988 p
763).
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 6 - http://www.paroledevie.org
- 6 -
Et pourtant, d'autres tentatives toutes aussi vaines ont eu lieu (14) et auront encore lieu, tant
l'enjeu économique est grand.
Edifiée sur des bases inconsistantes, l'homéopathie n'a donc jamais fait la preuve de son efficacité,
ni théorique ni pratique. Et pourtant il reste encore à désamorcer une dernière cartouche, et non
des moindres ! Si l'homéopathie n'était pas valable, nous dit-on, elle ne serait pas pratiquée par des
médecins pourvus de diplômes officiels d'homéopathes.
Voyons ce qu'il en est vraiment.
La responsabilité médicale.
L'enseignement de l'homéopathie.
Précisons tout d'abord que les facultés de médecine et de pharmacie n'enseignent pas
l'homéopathie et ne délivrent dans ce domaine aucun diplôme. Pour la médecine, seuls des
enseignements privés sont dispensés (parfois dans des locaux astucieusement loués à la Faculté de
Médecine, ce qui provoque la confusion).
En pharmacie, il a été admis que, les pharmaciens étant amenés à délivrer des préparations
homéopathiques, il était nécessaire de leur donner une "information". Brèche par où s'engouffrent
les homéopathes pour dispenser une véritable propagande qui fait, hélas, un tabac chez les
étudiants les plus crédules.
Les raisons d'un choix.
On sait bien que de Gilbert Cesbron à "Urgences", la littérature et les media ont forgé des "hommes
en blanc" une image pieuse. Et l'on ne saurait remettre en cause, ne serait-ce qu'une faible
minorité d'entre eux, sans être traité d'iconoclaste.
Et pourtant ! Comment expliquer que des médecins puissent avoir un comportement aussi peu
scientifique et "prêtent leurs diplômes" à cette croyance d'un autre temps ?
Le médecin, comme tout membre d'une profession libérale, tire ses revenus de ses clients. Deux
types de médecins sont sur le marché : le spécialiste et le généraliste.
Celui qui s'est spécialisé, après prolongation de ses études et son internat, présente indéniablement
"un plus" pour s'assurer des revenus conséquents. Il perçoit des honoraires supérieurs à ceux d'un
généraliste et complète souvent ses revenus par des actes pratiques. C'est sans doute pourquoi les
spécialistes n'utilisent que très rarement l'homéopathie.
Pour le généraliste, il en va tout autrement.
S'il s'installe à la campagne, il pourra, s'il est compétent, disponible, et à l'écoute de ses clients,
devenir un traditionnel médecin de famille aux revenus assurés.
Mais il faut bien le dire, tout le monde ne peut pas être attiré par une médecine rustique. Or, pour
celui qui refuse de s'enterrer au fin fond de la Lozère, l'installation dans une grande ville
surmédicalisée ne laisse que deux voies au jeune diplômé.
La première, c'est la difficile survie à l'aide de gardes nocturnes, à grimper les étages pour remédier
à l'angoisse de la grand-mère ou traiter l'otite du nourrisson.
La seconde c'est d'inscrire sur sa plaque un mot magique (Naturothérapie, Homéopathie,
Aromathérapie, etc...). C'est le moyen de "percer", de se tailler une clientèle, dans un marché très
encombré. Le recours à "l'orientation" homéopathie (fausse spécialité), sert d'appât pour le
consommateur sensible à l'attrait des "médecines douces".
Le médecin se comporte-t-il alors en croyant ou en charlatan ?
En règle générale, ni l'un ni l'autre. Responsable, il discriminera entre le patient qui présente une
affection bénigne et celui qui souffre d'une pathologie grave. Au premier, une prescription
homéopathique suffira sans grand risque (15). Le second recevra un traitement classique auquel
l'homéopathie sera surajoutée pour, soi-disant, "le dynamiser et éviter les effets secondaires". Iln'empêche que c'est ensuite souvent à cette dernière que sera attribuée la guérison.
placebo sont présentés de façon identique au patient, mais le médecin prescripteur et ceux qui sont
chargés de collationner les résultats ignorent la nature du produit, qui est repérée par un code
secret détenu par une autre équipe.
Comme nous allons le voir, si les préparations homéopathiques avaient dû subir un tel essai,
aucune n'aurait reçu son AMM !
Pour juger de l'efficacité d'un remède, deux voies sont possibles. La première consiste à faire "in
vivo" des essais thérapeutiques, même si l'on ignore le mécanisme de l'action. La seconde, à
montrer "in vitro" l'efficacité théorique d'un produit, puis à en tirer, si possible, un médicament
actif et supportable. Les homéopathes se sont efforcés de faire leurs preuves par les deux voies.
L'efficacité thérapeutique.
La littérature homéopathique, financée en sous-main par le Laboratoire Boiron, ainsi que les
hebdomadaires naturo-bébêtes pour ménagères de moins de 50 ans, regorgent de pseudos essais
miraculeux faits par de pseudos chercheurs homéopathes. Aucun, disons-le clairement, n'a jamais
pu être reproduit par des chercheurs indépendants, dans des conditions méthodologiques
satisfaisantes. Or la reproductibilité est la base incontournable de la rigueur scientifique.
Précisons bien les choses.
Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, il n'existe pas de science "officielle". Seuls
les pays de l'Est, au temps de leur splendeur, utilisaient cette pratique et l'on sait où cela les a
conduits (9).
Lorsqu'un chercheur réalise ce qu'il pense être une avancée dans son domaine, il propose à un
journal scientifique international reconnu (10) de publier ses découvertes sous forme d'un article.
De ces fameuses "publications" dépendra d'ailleurs la renommée et la carrière future du chercheur.
Un comité de lecture indépendant, formé de scientifiques de haut niveau, examine l'article, effectue
éventuellement une enquête, et décide ou non de publier. Ensuite, et c'est le plus important, tous
les laboratoires travaillant sur le même thème, vont évidemment refaire les expériences et en
vérifier la validité. Si la publication est franchement "bidonnée", la carrière du chercheur est
compromise. Dans le cas contraire, tous vont utiliser ces résultats pour poursuivre ou réorienter
leurs propres recherches. C'est ainsi que progresse la science, par avancées successives et par un
autocontrôle de tous sur chacun. Et c'est à la lumière de ce mécanisme, le seul qui prémunisse des
illuminés et des charlatans, que l'on peut examiner les tentatives de justifications de l'homéopathie.
La première tentative d'essai thérapeutique réunissant, semble-t-il, une méthodologie satisfaisante
pour l'époque, a été réalisée en Allemagne, sous le IIIème Reich. En effet, le côté "pureté" et "retour
à la nature" du national-socialisme avait trouvé dans l'homéopathie une thérapeutique à sa
mesure. C'est Rudolf Hess qui charge le Dr Fritz Donner, homéopathe lui-même, de superviser une
vaste expérimentation qui, soyons francs, se voulait objective. Les essais menés sur une vaste
échelle seront interrompus en 1939. Après la guerre, c'est Fritz Donner lui-même qui regroupera et
résumera les résultats. Il écrira, citons le, que "l'on n'a pas réussi à obtenir un succès quelconque
que l'on puisse porter au crédit de la méthode homéopathique... malgré les efforts déployés". Bien
entendu, aucune revue homéopathique n'a accepté de publier ce texte.
Divers essais furent ensuite effectués, en Autriche, en Grande-Bretagne et en France. Aucun ne se
révèle probant ni rigoureux (11).
Sautons donc directement au mémorable essai réalisé entre 1985 et 1987 à l'instigation de
Georgina Dufoix. Le 13 décembre 1985, dans une conférence de presse, la ministre Gardoise de la
santé, pratiquante convaincue de l'homéopathie, annonce trois mesures qui allaient constituer ce
que le Pr. Minkovski, pourtant adepte d'une médecine "aux pieds nus", allait nommer "le scandale
du siècle".
· Premièrement, un essai en double aveugle allait être effectué sur l'action de deux produits
homéopathiques.
· Deuxièmement, une commission serait constituée pour établir un programme d'enseignement
de l'homéopathie et de l'acuponcture.
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 5 - http://www.paroledevie.org
- 5 -
· Troisièmement, une fondation sur les thérapeutiques alternatives serait créée, disposant pour
dispenser ses soins d'une clinique particulière.
En entendant cela sur les ondes (12), beaucoup pensèrent que notre ministre, sentant les élections
prochaines, venait de sortir sa canne à pêche aux voix. L'affaire fut prise avec moins d'humour
dans les milieux médicaux. En effet, si tous applaudissaient à la première mesure, nul ne
comprenait comment il était possible d'enseigner et de pratiquer officiellement une technique qu'on
se préparait à valider. En fait le lobby homéopathique avait vu dans l'accession d'une de ses fidèles
à ce poste clef, l'occasion rêvée de se faire enfin reconnaître. Bien encadrée par ses conseillers
homéopathes, Mme Dufoix se préparait à "mettre la charrue avant les boeufs".
Malgré les oppositions qui se manifestaient de toutes parts, la Ministre fit préparer les décrets
concernant les deux dernières mesures, et mit en place la commission responsable de l'essai. Cette
commission fut constituée de cinq membres liés à l'homéopathie et d'un statisticien. Le Pr. M. F.
Kahn, dont nous parlerons plus loin, fit acte de candidature. Il fut éconduit. Il ne fallait point
"d'empêcheur d'évaluer en rond". Aux élections de mars 1986, les électeurs vont renvoyer Mme la
Ministre à ses chers granules. Son successeur rapportera immédiatement les arrêtés relatifs à
l'enseignement et à la fondation, mais, sagement, laissera se poursuivre l'essai thérapeutique.
Les résultats de cet essai seront publiés en mars 1988 dans The Lancet. Il a consisté à tester
l'action d'Opium et Raphanus sur le rétablissement du transit intestinal après une opération intraabdominale.
Il a été choisi par les homéopathes eux-mêmes à la suite de résultats "remarquables"
publiés par le Pr. Chevel (qui fait d'ailleurs partie de la commission) en 1992 (Bobigny) et le Pr.
Aulagnier en 1993 (Vienne). Six cents patients de douze hôpitaux ont été repartis en quatre
groupes, recevant respectivement : opium + raphanus, opium + placebo, deux placebos et rien
(groupe test).
Les résultats n'ont montré aucune distinction notable entre les quatre groupes (13).
Les membres homéopathes de la commission seront bien obligés de signer le compte-rendu de
l'essai. Ils feront seulement préciser que cet échec ne peut être généralisé à l'ensemble de
l'homéopathie. On peut penser qu'ils n'auraient pas fait preuve de pareille modestie si l'essai avait
été concluant. Qu'importe ! Puisque les essais thérapeutiques étaient négatifs, ils allaient contreattaquer
sur le plan théorique.
L'efficacité théorique : "La mémoire de l'eau".
De nombreuses tentatives de justifications théoriques de l'action des hautes dilutions ont été
tentées (toujours dénoncées pour des raisons de méthodologie), en particulier par le Dr Benveniste
de l'unité 200 de l'INSERN.
Nous ne relaterons ici que la tentative la plus significative et la plus connue, car elle a débordé le
cadre scientifique et laissé dans les esprits une trace, hélas, indélébile : "la mémoire de l'eau".
Le 30 juin 1988, le grand hebdomadaire scientifique britannique Nature publie une communication
du Dr Benveniste et de ses collaborateurs. En fait le comité de lecture qui avait l'article depuis deux
ans, était réservé. Il finit tout de même par autoriser la publication moyennant un droit de
vérification. Une commission d'enquête sera envoyée pour assister aux expériences et vérifier la
validité des résultats. Elle se présente à l'INSERM le 4 juillet. Elle est composée de deux
scientifiques et de l'illusionniste James Randi (celui qui a démasqué le célèbre "tordeur" de cuillères
Uri Geller). La présence de Randi se justifiait par le soupçon de fraude qui planait déjà sur des
expérimentations effectuées par la même équipe en Israël (Voir Science et Vie de mai 1989).
Les expériences portent sur la dégranulation des basophiles humains par des dilutions
infinitésimales d'immunoglobulines de chèvre. Ceci afin de prouver que les hautes dilutions non
seulement n'affaiblissent pas l'action des immunoglobulines, mais au contraire l'amplifient. Et
comme nul ne conteste qu'à de telles dilutions, il ne reste plus de produit actif, c'est que l'eau en a
"gardé la mémoire".
Pendant cinq jours, les expériences auront lieu sous l'oeil vigilant des experts. C'est un échec total.
Le 28 juillet Nature publie un rapport sous le titre : "Les expériences sur les hautes dilutions sont
illusoires" et plus tard il y aura même des accusations de fraude (Nature du 27 octobre 1988 p
763).
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 6 - http://www.paroledevie.org
- 6 -
Et pourtant, d'autres tentatives toutes aussi vaines ont eu lieu (14) et auront encore lieu, tant
l'enjeu économique est grand.
Edifiée sur des bases inconsistantes, l'homéopathie n'a donc jamais fait la preuve de son efficacité,
ni théorique ni pratique. Et pourtant il reste encore à désamorcer une dernière cartouche, et non
des moindres ! Si l'homéopathie n'était pas valable, nous dit-on, elle ne serait pas pratiquée par des
médecins pourvus de diplômes officiels d'homéopathes.
Voyons ce qu'il en est vraiment.
La responsabilité médicale.
L'enseignement de l'homéopathie.
Précisons tout d'abord que les facultés de médecine et de pharmacie n'enseignent pas
l'homéopathie et ne délivrent dans ce domaine aucun diplôme. Pour la médecine, seuls des
enseignements privés sont dispensés (parfois dans des locaux astucieusement loués à la Faculté de
Médecine, ce qui provoque la confusion).
En pharmacie, il a été admis que, les pharmaciens étant amenés à délivrer des préparations
homéopathiques, il était nécessaire de leur donner une "information". Brèche par où s'engouffrent
les homéopathes pour dispenser une véritable propagande qui fait, hélas, un tabac chez les
étudiants les plus crédules.
Les raisons d'un choix.
On sait bien que de Gilbert Cesbron à "Urgences", la littérature et les media ont forgé des "hommes
en blanc" une image pieuse. Et l'on ne saurait remettre en cause, ne serait-ce qu'une faible
minorité d'entre eux, sans être traité d'iconoclaste.
Et pourtant ! Comment expliquer que des médecins puissent avoir un comportement aussi peu
scientifique et "prêtent leurs diplômes" à cette croyance d'un autre temps ?
Le médecin, comme tout membre d'une profession libérale, tire ses revenus de ses clients. Deux
types de médecins sont sur le marché : le spécialiste et le généraliste.
Celui qui s'est spécialisé, après prolongation de ses études et son internat, présente indéniablement
"un plus" pour s'assurer des revenus conséquents. Il perçoit des honoraires supérieurs à ceux d'un
généraliste et complète souvent ses revenus par des actes pratiques. C'est sans doute pourquoi les
spécialistes n'utilisent que très rarement l'homéopathie.
Pour le généraliste, il en va tout autrement.
S'il s'installe à la campagne, il pourra, s'il est compétent, disponible, et à l'écoute de ses clients,
devenir un traditionnel médecin de famille aux revenus assurés.
Mais il faut bien le dire, tout le monde ne peut pas être attiré par une médecine rustique. Or, pour
celui qui refuse de s'enterrer au fin fond de la Lozère, l'installation dans une grande ville
surmédicalisée ne laisse que deux voies au jeune diplômé.
La première, c'est la difficile survie à l'aide de gardes nocturnes, à grimper les étages pour remédier
à l'angoisse de la grand-mère ou traiter l'otite du nourrisson.
La seconde c'est d'inscrire sur sa plaque un mot magique (Naturothérapie, Homéopathie,
Aromathérapie, etc...). C'est le moyen de "percer", de se tailler une clientèle, dans un marché très
encombré. Le recours à "l'orientation" homéopathie (fausse spécialité), sert d'appât pour le
consommateur sensible à l'attrait des "médecines douces".
Le médecin se comporte-t-il alors en croyant ou en charlatan ?
En règle générale, ni l'un ni l'autre. Responsable, il discriminera entre le patient qui présente une
affection bénigne et celui qui souffre d'une pathologie grave. Au premier, une prescription
homéopathique suffira sans grand risque (15). Le second recevra un traitement classique auquel
l'homéopathie sera surajoutée pour, soi-disant, "le dynamiser et éviter les effets secondaires". Iln'empêche que c'est ensuite souvent à cette dernière que sera attribuée la guérison.
P4572- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2007
Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Précisons que n'importe quel généraliste peut à tout moment décider de faire graver sur sa plaque
la mention "homéopathie" et se faire classer dans "l'orientation homéopathie" des pages jaunes de
l'annuaire. Par ce biais, il pourra attirer à lui une clientèle avide de "médecines douces", et donc
augmenter sensiblement ses revenus.
Les pharmaciens en officine obéissent à la même logique de marché. Sur toutes les vitrines de
France, l'inscription homéopathie occupe le même espace que "l'allopathie" (16), ce qui permet
d'augmenter le chiffre d'affaires par une automédication sans risque, puisque sans effets.
La responsabilité des instances médicales.
Les autorités médicales sont, hélas, parfois complices des mensonges de l'homéopathie, comme en
témoigne une récente affaire.
Le Pr. Marcel Francis Khan est un "mandarin" particulier. Partisan irréductible de la médecine
hospitalière, il s'est toujours refusé, malgré sa notoriété, à ouvrir une consultation privée. Esprit
libre, il déclare lutter "contre l'envahissement de l'irrationnel" dans le domaine qui est le sien, et
particulièrement contre ce qu'il appelle les "patamédecines", au premier rang desquelles
l'homéopathie. Il faut dire qu'étant chef du service de rhumatologie à l'hôpital Bichat, il est bien
placé pour constater les dégâts qu'elle peut causer. En effet, la rhumatologie est, avec l'allergie, le
domaine d'élection des homéopathes. On décède rarement d'une périarthrite ou d'une rhinite
spasmodique, et ces pathologies sont très sensibles au facteur psychosomatique. Comme, par
ailleurs, le Pr. Khan a la parole facile, les media ne manquent jamais de l'inviter lorsqu'il s'agit de
"faire montrer la mayonnaise" sur le chapitre des médecines douces. C'en était trop ! Saisi par le
syndicat des médecins homéopathes, le Conseil de l'Ordre de l'Ile-de-France lui a décerné, au
printemps 1996, un blâme, pour manquement à la solidarité médicale. Le Pr. Khan, ravi, a
répondu : "J'ai toujours refusé la Légion d'Honneur, mais leur truc, je vais le porter à la boutonnière et
en mention sur mes cartes de visite ".
Cette affaire serait sans importance, si elle ne montrait la puissance du lobby homéopathique qui,
faute de pouvoir prouver la valeur de ses thèses, entend bien que l'on ignore la vérité, même s'il
faut pour cela porter atteinte à la liberté d'expression.
Il faut dire que les homéopathes trouvent dans certains media des auxiliaires précieux et dévoués
pour pratiquer leur désinformation.
La responsabilité des media.
Ne parlons pas ici de la presse spécialisée chargée de maintenir la foi des praticiens homéopathes,
et n'évoquons que pour mémoire la presse féminine qui fait ses "choux gras" des guérisseurs,
magnétiseurs et autres numérologues. En faisant la promotion de l'homéopathie, elle est dans son
rôle et cela ne peut nous surprendre.
Il est bon en revanche de s'interroger sur l'attitude de certains journaux, par ailleurs réputés pour
leur sérieux (Le Monde, Le Figaro...). Lors d'affaires comme la "mémoire de l'eau", cette presse s'est
précipitée pour annoncer le miracle sans prendre garde aux réticences qui s'exprimaient. Pis
encore, lorsque les vérifications entreprises ou l'analyse critique ont découvert l'illusion, elle est
restée silencieuse ou, mieux encore, s'est retournée contre ceux qui avaient fait la lumière. On
comprend bien que le mystère fait vendre, mais on attendrait de ces publications une attitude plus
responsable, car le public n'est jamais informé lorsque les tricheurs sont démasqués.
Lorsqu'ils sont acculés, les partisans irréductibles de l'homéopathie dégainent alors des arguments
du style : "Si cela ne fait pas de bien, cela ne fait pas de mal !" ou encore "De toute façon, cela fait
faire des économies à la Sécurité Sociale". Cela est-il si sûr ?
Les arguments de la dernière heure.
L'homéopathie est-elle néfaste ?
Soyons clairs ! Les homéopathes dans leur grande majorité sont des gens responsables. Ils dirigent
vers les spécialistes tout patient qui présente une pathologie grave (ce qui explique sans doute en
grande part la mansuétude dont ils bénéficient de la part de ceux-ci). Et pourtant leur action
retarde souvent la mise en oeuvre d'un traitement sérieux. Le professeur Marcel Francis Khan, dont
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 8 - http://www.paroledevie.org
- 8 -
il est question plus haut, raconte volontiers les cas de nombreux patients arrivant trop tard dans
son service.
D'autre part, par leur seule présence, les homéopathes "responsables" cautionnent ceux de leurs
confrères qui ont une pratique aussi sectaire que dangereuse…
Les "économies" de l'homéopathie.
Les préparations homéopathiques ne coûtent pas cher, entend-on dire ! Encore heureux !
D'abord parce que, comme nous l'avons vu, elles sont en général prescrites "en plus" par les
homéopathes prudents. Et puis, ce que l'on paie dans un remède classique, ce n'est pas le produit
proprement dit, c'est la "matière grise", c'est la recherche (qui a trouvé la molécule), le
développement (qui l'a transformé en un médicament utilisable) et enfin l'AMM (avec les délais et
les essais qu'elle impose). En homéopathie, il n'y a ni recherche, ni développement, ni AMM (17).
Quant à la matière première, nous avons vu que cela s'apparente au miracle de la multiplication
des pains !
C'est pourquoi, l'homéopathie qui faisait un chiffre d'affaires de 500.000 F en 1960 en fait
aujourd'hui un de près de deux milliards de francs. Avec cet argent gâché en sucre et en "clair de
lune", que de mesures de prévention ne pourrait-on prendre ! Quant à ceux à qui l'homéopathie
réussit si bien, ne vaudrait-il pas mieux les diriger vers des psychothérapies cognitives ou
systémiques, qui sont elles, de vraies sciences humaines.
Notons enfin que le succès de l'homéopathie est une spécificité française.
La situation de l'homéopathie dans le monde.
L'homéopathie a connu une grande vogue au 19e siècle, alors que la médecine n'offrait pas
d'alternative sérieuse. Avec l'avènement des médicaments actifs, le début du 20e siècle a vu
l'homéopathie s'effondrer dans la plupart des pays. Aux Etats-Unis en particulier, où elle était
florissante, elle a pratiquement disparu. Il ne reste que quelques praticiens, pas toujours médecins,
et les préparations homéopathiques s'achètent en Kits au drugstore. Le mouvement, bien que plus
faible, a été similaire en Europe.
Il n'existe que deux pays où l'homéopathie fait au contraire une percée retentissante : l'Inde et la
France. Le cas de l'Inde s'explique facilement. Dans ce pays existe une médecine de pointe
identique à la nôtre, mais accessible seulement à une faible minorité de la population. Pour les
autres, il ne reste que le réconfort moral des médecines traditionnelles et les prix modiques de
l'homéopathie. On connaît le résultat qui en découle en matière d'espérance de vie.
Par contre, la France constitue un paradoxe et une exception. Pourquoi un pays qui est l'un des
plus grands en matière de recherche médicale, et où le système de protection sociale permet à tous
l'accès aux soins, fait-il une telle place à l'homéopathie? Il faut sans doute chercher la réponse
dans le dynamisme et l'interventionnisme des laboratoires homéopathiques, au premier rang
desquels Boiron.
Ce petit laboratoire artisanal, crée en 1932 par deux frères, va connaître sous la direction de
Christian Boiron, fils et neveu des fondateurs, un essor spectaculaire. Gestionnaire habile, celui-ci
va par tous les moyens s'efforcer de crédibiliser l'homéopathie et, si nécessaire, de faire taire ses
détracteurs. C'est ce laboratoire qui finance généreusement toutes les tentatives de justifications
théoriques et qui inonde de publicité rédactionnelle (18) les périodiques qui se prêtent à son jeu et y
trouvent les moyens de leur subsistance. Il ira même jusqu'à attaquer en diffamation la revue
Science et Vie devant le tribunal de grande instance, pour un article jugé trop critique.
C'était la première fois que l'on tentait de régler une controverse scientifique par voie de justice.
(Les juges, peu satisfaits qu'on essaie de se servir d'eux, l'ont d'ailleurs débouté). Ce laboratoire
joue partout de son influence pour faire prendre au public "des vessies pour des lanternes"… Voilà
qui montre une fois encore l'activisme infatigable de ce laboratoire qui, appuyé sur le quasifanatisme
de ses fidèles, continue inlassablement de présenter des fausses preuves pour tenter de
prouver l'improuvable.
Pour conclure.
L'homéopathie se "pare des plumes du paon". Elle se prétend science et médecine, elle en prend les
attributs et elle en détourne le financement.
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 9 - http://www.paroledevie.org
- 9 -
En réalité, l'homéopathie présente certains aspects propres aux sectes. Elle en a le gourou
(Hahnemann), les grands prêtres (les homéopathes), les dogmes irrationnels (similitude,
dynamisation...), le prosélytisme des fidèles (G. Dufoix et tant d'autres), l'intolérance qui mène aux
bûchers (affaire M. F. Khan), et enfin les profits financiers. Que ceux qui trouvent ce
rapprochement exagéré sachent que la collusion entre l'homéopathie et les sectes n'est pas
seulement "objective". Rappelons quelques cas significatifs. En premier lieu, le célèbre homéopathe
Luc Jouret, créateur de l'Ordre du Temple Solaire, dont on connaît la fin. Ou encore le réseau de
médecins homéopathes (parmi lesquels le Dr Mathes (19), qui dirigeaient leurs clients vers la secte
Suisse METHERNITA. Sans oublier les faux certificats de vaccination faits par des homéopathes
proches de diverses sectes "naturalistes" (20).
Notes :
(1) Ainsi, il existe à l'Université de Tours une unité de recherche qui traque de par le monde toutes
les pistes qui, des fleurs de Bach aux plus exotiques médecines traditionnelles, pourraient
mener à un médicament nouveau.
(2) Exemples de l'inconvénient des produits "naturels" : en aromathérapie (très à la mode), on
utilise l'huile essentielle de romarin de Provence, qui contient effectivement un excellent
tonicardiaque, mais aussi un alcaloïde terriblement toxique pour le foie. De même, l'huile
essentielle de sauge, dont l'effet somnifère est incontestable, stimule par ailleurs la sécrétion
d'oestrogènes, pouvant entraîner, à long terme, l'apparition de cancers hormono-dépendants.
(3) Référence : Mieux connaître l'homéopathie de Michel Rouzé. Ed La Découverte. On pourra aussi
consulter les chapitres consacrés à l'homéopathie dans "Au coeur de l'extra-ordinaire" de Henri
Broch. Ed L'horizon chimérique, 7 rue Leyteire, 30000 Bordeaux.
(4) Ce qui donnera Coffea, souverain contre les insomnies, puisque, principe de similitude dixit, le
café empêche de dormir un homme sain. Défense de rire !
(5) Liaison due à la polarité des molécules d'eau et qui assemble entre elles de façon fugitive les
quatre ou cinq molécules voisines.
(6) Pardon au Dr Knock !
(7) Voir "La nouvelle grille" et "L'éloge de la fuite" Ouvrages d'Henri Laborit, Ed Gallimard. Folio.
( Votre maladie ou celle de votre chien qui est le reflet de votre inquiétude.
(9) Exemple l'affaire Lyssenko : Grand responsable de la biologie en URSS de 1937 à 1964,
Lyssenko a rejeté les résultats de la génétique, car il estimait que la théorie du gène comme
déterminant héréditaire invariant au travers des générations était contraire aux postulats de
l'idéologie officielle.
(10) The Lancet, The new England Journal of Medicine... pour la médecine, Cell, Sciences,
Nature... pour la biologie.
(11) Tous ces essais sont répertoriés et analysés dans l'ouvrage dirigé par J.J. Aulas (Psychiatre,
Pharmacologue et diplômé de l'école Française d'homéopathie) : L'homéopathie, Ed. Roland
Bettex 1985.
(12) Où quelque temps auparavant, on avait entendu Mme Dufoix fraterniser avec Rika Zaraï,
alors grande prêtresse des bains de siège et autres remèdes de "bonnes femmes".
(13) Plutôt un petit désavantage aux deux groupes recevant l'homéopathie, mais la différence est
inférieure à l'écart-type, donc sans signification.
(14) Dernier exemple : le livre intitulé Théorie des hautes dilutions et aspects expérimentaux,
considéré comme "farfelu" ou qualifié de "canular" par les plus grands scientifiques. (Voir
Science et Vie avril 1997).
(15) Appliquant en cela un principe qui dit qu'une rhinite traitée par antibiotique guérit en une
semaine et qu'elle disparaît en huit jours avec un placebo.
(16) Mot dénué de sens, inventé par les homéopathes, pour mettre, au moins dans le
vocabulaire, leur discipline sur le même plan que la médecine scientifique.
(17) La recherche n'est que de la publicité déguisée, puisque lorsque des laboratoires
homéopathiques passent des contrats avec des chercheurs, ceux-ci stipulent que seuls doivent
être publiés les résultats favorables à l'homéopathie. Le développement est évidemment sans
objet et l'AMM est inutile, car ces produits sont antérieurs à la législation.
(18) Article faussement objectif destiné à faire la promotion d'un produit ou d'une marque.
(19) Le Dr Mathes associé du Dr Gardan dans un cabinet médical de Voreppe, a été suspendu
pour deux mois par le conseil régional de l'Ordre de l'Isère pour avoir attiré des mineurs en
crise dans les filets de la secte. Un autre médecin, le Dr Bouillaget de Mezieux utilisait même un
minibus pour envoyer plus facilement ses clients dans la secte.
(20)Référence : Envoyé spécial de mars 1996, Séquence "Sectes sur ordonnances"."(Fin du dossier de Jean Brissonnet).
la mention "homéopathie" et se faire classer dans "l'orientation homéopathie" des pages jaunes de
l'annuaire. Par ce biais, il pourra attirer à lui une clientèle avide de "médecines douces", et donc
augmenter sensiblement ses revenus.
Les pharmaciens en officine obéissent à la même logique de marché. Sur toutes les vitrines de
France, l'inscription homéopathie occupe le même espace que "l'allopathie" (16), ce qui permet
d'augmenter le chiffre d'affaires par une automédication sans risque, puisque sans effets.
La responsabilité des instances médicales.
Les autorités médicales sont, hélas, parfois complices des mensonges de l'homéopathie, comme en
témoigne une récente affaire.
Le Pr. Marcel Francis Khan est un "mandarin" particulier. Partisan irréductible de la médecine
hospitalière, il s'est toujours refusé, malgré sa notoriété, à ouvrir une consultation privée. Esprit
libre, il déclare lutter "contre l'envahissement de l'irrationnel" dans le domaine qui est le sien, et
particulièrement contre ce qu'il appelle les "patamédecines", au premier rang desquelles
l'homéopathie. Il faut dire qu'étant chef du service de rhumatologie à l'hôpital Bichat, il est bien
placé pour constater les dégâts qu'elle peut causer. En effet, la rhumatologie est, avec l'allergie, le
domaine d'élection des homéopathes. On décède rarement d'une périarthrite ou d'une rhinite
spasmodique, et ces pathologies sont très sensibles au facteur psychosomatique. Comme, par
ailleurs, le Pr. Khan a la parole facile, les media ne manquent jamais de l'inviter lorsqu'il s'agit de
"faire montrer la mayonnaise" sur le chapitre des médecines douces. C'en était trop ! Saisi par le
syndicat des médecins homéopathes, le Conseil de l'Ordre de l'Ile-de-France lui a décerné, au
printemps 1996, un blâme, pour manquement à la solidarité médicale. Le Pr. Khan, ravi, a
répondu : "J'ai toujours refusé la Légion d'Honneur, mais leur truc, je vais le porter à la boutonnière et
en mention sur mes cartes de visite ".
Cette affaire serait sans importance, si elle ne montrait la puissance du lobby homéopathique qui,
faute de pouvoir prouver la valeur de ses thèses, entend bien que l'on ignore la vérité, même s'il
faut pour cela porter atteinte à la liberté d'expression.
Il faut dire que les homéopathes trouvent dans certains media des auxiliaires précieux et dévoués
pour pratiquer leur désinformation.
La responsabilité des media.
Ne parlons pas ici de la presse spécialisée chargée de maintenir la foi des praticiens homéopathes,
et n'évoquons que pour mémoire la presse féminine qui fait ses "choux gras" des guérisseurs,
magnétiseurs et autres numérologues. En faisant la promotion de l'homéopathie, elle est dans son
rôle et cela ne peut nous surprendre.
Il est bon en revanche de s'interroger sur l'attitude de certains journaux, par ailleurs réputés pour
leur sérieux (Le Monde, Le Figaro...). Lors d'affaires comme la "mémoire de l'eau", cette presse s'est
précipitée pour annoncer le miracle sans prendre garde aux réticences qui s'exprimaient. Pis
encore, lorsque les vérifications entreprises ou l'analyse critique ont découvert l'illusion, elle est
restée silencieuse ou, mieux encore, s'est retournée contre ceux qui avaient fait la lumière. On
comprend bien que le mystère fait vendre, mais on attendrait de ces publications une attitude plus
responsable, car le public n'est jamais informé lorsque les tricheurs sont démasqués.
Lorsqu'ils sont acculés, les partisans irréductibles de l'homéopathie dégainent alors des arguments
du style : "Si cela ne fait pas de bien, cela ne fait pas de mal !" ou encore "De toute façon, cela fait
faire des économies à la Sécurité Sociale". Cela est-il si sûr ?
Les arguments de la dernière heure.
L'homéopathie est-elle néfaste ?
Soyons clairs ! Les homéopathes dans leur grande majorité sont des gens responsables. Ils dirigent
vers les spécialistes tout patient qui présente une pathologie grave (ce qui explique sans doute en
grande part la mansuétude dont ils bénéficient de la part de ceux-ci). Et pourtant leur action
retarde souvent la mise en oeuvre d'un traitement sérieux. Le professeur Marcel Francis Khan, dont
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 8 - http://www.paroledevie.org
- 8 -
il est question plus haut, raconte volontiers les cas de nombreux patients arrivant trop tard dans
son service.
D'autre part, par leur seule présence, les homéopathes "responsables" cautionnent ceux de leurs
confrères qui ont une pratique aussi sectaire que dangereuse…
Les "économies" de l'homéopathie.
Les préparations homéopathiques ne coûtent pas cher, entend-on dire ! Encore heureux !
D'abord parce que, comme nous l'avons vu, elles sont en général prescrites "en plus" par les
homéopathes prudents. Et puis, ce que l'on paie dans un remède classique, ce n'est pas le produit
proprement dit, c'est la "matière grise", c'est la recherche (qui a trouvé la molécule), le
développement (qui l'a transformé en un médicament utilisable) et enfin l'AMM (avec les délais et
les essais qu'elle impose). En homéopathie, il n'y a ni recherche, ni développement, ni AMM (17).
Quant à la matière première, nous avons vu que cela s'apparente au miracle de la multiplication
des pains !
C'est pourquoi, l'homéopathie qui faisait un chiffre d'affaires de 500.000 F en 1960 en fait
aujourd'hui un de près de deux milliards de francs. Avec cet argent gâché en sucre et en "clair de
lune", que de mesures de prévention ne pourrait-on prendre ! Quant à ceux à qui l'homéopathie
réussit si bien, ne vaudrait-il pas mieux les diriger vers des psychothérapies cognitives ou
systémiques, qui sont elles, de vraies sciences humaines.
Notons enfin que le succès de l'homéopathie est une spécificité française.
La situation de l'homéopathie dans le monde.
L'homéopathie a connu une grande vogue au 19e siècle, alors que la médecine n'offrait pas
d'alternative sérieuse. Avec l'avènement des médicaments actifs, le début du 20e siècle a vu
l'homéopathie s'effondrer dans la plupart des pays. Aux Etats-Unis en particulier, où elle était
florissante, elle a pratiquement disparu. Il ne reste que quelques praticiens, pas toujours médecins,
et les préparations homéopathiques s'achètent en Kits au drugstore. Le mouvement, bien que plus
faible, a été similaire en Europe.
Il n'existe que deux pays où l'homéopathie fait au contraire une percée retentissante : l'Inde et la
France. Le cas de l'Inde s'explique facilement. Dans ce pays existe une médecine de pointe
identique à la nôtre, mais accessible seulement à une faible minorité de la population. Pour les
autres, il ne reste que le réconfort moral des médecines traditionnelles et les prix modiques de
l'homéopathie. On connaît le résultat qui en découle en matière d'espérance de vie.
Par contre, la France constitue un paradoxe et une exception. Pourquoi un pays qui est l'un des
plus grands en matière de recherche médicale, et où le système de protection sociale permet à tous
l'accès aux soins, fait-il une telle place à l'homéopathie? Il faut sans doute chercher la réponse
dans le dynamisme et l'interventionnisme des laboratoires homéopathiques, au premier rang
desquels Boiron.
Ce petit laboratoire artisanal, crée en 1932 par deux frères, va connaître sous la direction de
Christian Boiron, fils et neveu des fondateurs, un essor spectaculaire. Gestionnaire habile, celui-ci
va par tous les moyens s'efforcer de crédibiliser l'homéopathie et, si nécessaire, de faire taire ses
détracteurs. C'est ce laboratoire qui finance généreusement toutes les tentatives de justifications
théoriques et qui inonde de publicité rédactionnelle (18) les périodiques qui se prêtent à son jeu et y
trouvent les moyens de leur subsistance. Il ira même jusqu'à attaquer en diffamation la revue
Science et Vie devant le tribunal de grande instance, pour un article jugé trop critique.
C'était la première fois que l'on tentait de régler une controverse scientifique par voie de justice.
(Les juges, peu satisfaits qu'on essaie de se servir d'eux, l'ont d'ailleurs débouté). Ce laboratoire
joue partout de son influence pour faire prendre au public "des vessies pour des lanternes"… Voilà
qui montre une fois encore l'activisme infatigable de ce laboratoire qui, appuyé sur le quasifanatisme
de ses fidèles, continue inlassablement de présenter des fausses preuves pour tenter de
prouver l'improuvable.
Pour conclure.
L'homéopathie se "pare des plumes du paon". Elle se prétend science et médecine, elle en prend les
attributs et elle en détourne le financement.
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 9 - http://www.paroledevie.org
- 9 -
En réalité, l'homéopathie présente certains aspects propres aux sectes. Elle en a le gourou
(Hahnemann), les grands prêtres (les homéopathes), les dogmes irrationnels (similitude,
dynamisation...), le prosélytisme des fidèles (G. Dufoix et tant d'autres), l'intolérance qui mène aux
bûchers (affaire M. F. Khan), et enfin les profits financiers. Que ceux qui trouvent ce
rapprochement exagéré sachent que la collusion entre l'homéopathie et les sectes n'est pas
seulement "objective". Rappelons quelques cas significatifs. En premier lieu, le célèbre homéopathe
Luc Jouret, créateur de l'Ordre du Temple Solaire, dont on connaît la fin. Ou encore le réseau de
médecins homéopathes (parmi lesquels le Dr Mathes (19), qui dirigeaient leurs clients vers la secte
Suisse METHERNITA. Sans oublier les faux certificats de vaccination faits par des homéopathes
proches de diverses sectes "naturalistes" (20).
Notes :
(1) Ainsi, il existe à l'Université de Tours une unité de recherche qui traque de par le monde toutes
les pistes qui, des fleurs de Bach aux plus exotiques médecines traditionnelles, pourraient
mener à un médicament nouveau.
(2) Exemples de l'inconvénient des produits "naturels" : en aromathérapie (très à la mode), on
utilise l'huile essentielle de romarin de Provence, qui contient effectivement un excellent
tonicardiaque, mais aussi un alcaloïde terriblement toxique pour le foie. De même, l'huile
essentielle de sauge, dont l'effet somnifère est incontestable, stimule par ailleurs la sécrétion
d'oestrogènes, pouvant entraîner, à long terme, l'apparition de cancers hormono-dépendants.
(3) Référence : Mieux connaître l'homéopathie de Michel Rouzé. Ed La Découverte. On pourra aussi
consulter les chapitres consacrés à l'homéopathie dans "Au coeur de l'extra-ordinaire" de Henri
Broch. Ed L'horizon chimérique, 7 rue Leyteire, 30000 Bordeaux.
(4) Ce qui donnera Coffea, souverain contre les insomnies, puisque, principe de similitude dixit, le
café empêche de dormir un homme sain. Défense de rire !
(5) Liaison due à la polarité des molécules d'eau et qui assemble entre elles de façon fugitive les
quatre ou cinq molécules voisines.
(6) Pardon au Dr Knock !
(7) Voir "La nouvelle grille" et "L'éloge de la fuite" Ouvrages d'Henri Laborit, Ed Gallimard. Folio.
( Votre maladie ou celle de votre chien qui est le reflet de votre inquiétude.
(9) Exemple l'affaire Lyssenko : Grand responsable de la biologie en URSS de 1937 à 1964,
Lyssenko a rejeté les résultats de la génétique, car il estimait que la théorie du gène comme
déterminant héréditaire invariant au travers des générations était contraire aux postulats de
l'idéologie officielle.
(10) The Lancet, The new England Journal of Medicine... pour la médecine, Cell, Sciences,
Nature... pour la biologie.
(11) Tous ces essais sont répertoriés et analysés dans l'ouvrage dirigé par J.J. Aulas (Psychiatre,
Pharmacologue et diplômé de l'école Française d'homéopathie) : L'homéopathie, Ed. Roland
Bettex 1985.
(12) Où quelque temps auparavant, on avait entendu Mme Dufoix fraterniser avec Rika Zaraï,
alors grande prêtresse des bains de siège et autres remèdes de "bonnes femmes".
(13) Plutôt un petit désavantage aux deux groupes recevant l'homéopathie, mais la différence est
inférieure à l'écart-type, donc sans signification.
(14) Dernier exemple : le livre intitulé Théorie des hautes dilutions et aspects expérimentaux,
considéré comme "farfelu" ou qualifié de "canular" par les plus grands scientifiques. (Voir
Science et Vie avril 1997).
(15) Appliquant en cela un principe qui dit qu'une rhinite traitée par antibiotique guérit en une
semaine et qu'elle disparaît en huit jours avec un placebo.
(16) Mot dénué de sens, inventé par les homéopathes, pour mettre, au moins dans le
vocabulaire, leur discipline sur le même plan que la médecine scientifique.
(17) La recherche n'est que de la publicité déguisée, puisque lorsque des laboratoires
homéopathiques passent des contrats avec des chercheurs, ceux-ci stipulent que seuls doivent
être publiés les résultats favorables à l'homéopathie. Le développement est évidemment sans
objet et l'AMM est inutile, car ces produits sont antérieurs à la législation.
(18) Article faussement objectif destiné à faire la promotion d'un produit ou d'une marque.
(19) Le Dr Mathes associé du Dr Gardan dans un cabinet médical de Voreppe, a été suspendu
pour deux mois par le conseil régional de l'Ordre de l'Isère pour avoir attiré des mineurs en
crise dans les filets de la secte. Un autre médecin, le Dr Bouillaget de Mezieux utilisait même un
minibus pour envoyer plus facilement ses clients dans la secte.
(20)Référence : Envoyé spécial de mars 1996, Séquence "Sectes sur ordonnances"."(Fin du dossier de Jean Brissonnet).
P4572- Dans la prière
- Messages : 5078
Inscription : 01/08/2007
Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
2. Sur le plan spirituel (complément de Parole de Vie).
Jean Brissonnet s'est efforcé de démontrer le caractère non scientifique de l'homéopathie. Sur ce
plan, nous pensons que sa démonstration est efficace. Non seulement l'homéopathie n'a jamais pu
prouver son caractère scientifique, mais, au contraire, on a pu abondamment prouver son
caractère pseudo, et même anti-scientifique.
Jean Brissonnet ne se place pas sur le terrain spirituel. Ce n'est pas l'objet de son dossier. Il
affirme toutefois que l'homéopathie "est le fait de "l'illumination" d'un seul homme, ce qui la
rattache plutôt à une secte qu'à une tradition séculaire". Le terme qu'il emploie, "illumination", fait
nettement référence à une révélation spirituelle.
Jean Brissonnet n'a donc malheureusement pas été en mesure de dénoncer les dangers spirituels
réels de l'homéopathie. C'est bien dommage, car il aurait pu invoquer un argument supplémentaire
de taille pour appuyer sa condamnation de l'homéopathie.
Une origine ténébreuse.
Tous les effets "bénéfiques" de l'homéopathie, en effet, ne sont pas simplement causés par "l'effet
placebo", ou l'autosuggestion du patient. Si l'homéopathie peut parfois être "efficace", c'est aussi
parce qu'elle fait appel, à l'insu du patient, à des puissances spirituelles qui ne sont pas divines.
Pour comprendre cela, il nous faut revenir à la personnalité du fondateur de l'homéopathie,
Friedrich Hahnemann. Ce que Jean Brissonnet ne dit pas, c'est que Hahnemann était un
occultiste, qui s'est profondément intéressé aux religions orientales et aux pratiques occultes, et qui
rejetait ouvertement Jésus-Christ.
Ce que nous croyons, c'est qu'il a reçu, lors de ses recherches, des révélations surnaturelles qui
provenaient de puissances spirituelles ténébreuses, comme celles qui sont à l'oeuvre dans
l'acupuncture.
Peut-on penser que Hahnemann, avec toutes les portes qu'il avait ouvertes à Satan dans sa vie
spirituelle, ait reçu (même sans s'en douter) des révélations provenant de l'ennemi, qui a pu ainsi
se servir de lui pour ajouter un élément nouveau à son système oppressif ? Nous en sommes
convaincus.
Si l'homéopathie ne peut manifestement pas revendiquer un statut de science, malgré tous ses
efforts, ni s'appuyer sur l'intelligence scientifique humaine pour justifier ses prétentions, d'où a-telle
donc pu tirer son inspiration et son succès, si ce n'est du "père du mensonge" ? Ce n'est
certainement pas non plus le Seigneur qui est à l'origine de "l'illumination" de Hahnemann !
Pour reparler de l'un des principes fondamentaux de l'homéopathie, le principe de similitude, "tout
produit capable de provoquer sur un sujet sain les symptômes d'une maladie est capable de la
guérir". Cela signifie en clair que l'on peut "guérir le mal par le mal". Sans s'en douter,
l'homéopathie dévoile là son origine : "guérir le mal par le Malin !"
Les homéopathes, par ce qu'ils appellent la "dynamisation", prétendent transcender le caractère
purement physique du produit, pour faire appel à une mystérieuse "force dynamique" qui donne
toute sa valeur au produit final. Pour nous, Chrétiens, il ne fait aucun doute que cette "force
dynamique" n'est autre que la puissance spirituelle d'un mauvais esprit.
Ceci a pu être confirmé lors de prières de délivrance de personnes démonisées, quand elles ont été
délivrées d'un "esprit d'homéopathie" qui, en sortant, faisait agiter frénétiquement la main de sa
victime, reproduisant ainsi le "sacro-saint" geste des préparateurs en homéopathie : secouer
énergiquement le flacon contenant la dilution, afin de le "dynamiser".
Satan savait qu'en contrôlant cette pseudoscience qu'est l'homéopathie, il pourrait plus facilement
s'introduire dans des sociétés matérialistes occidentales, et opprimer ainsi de malheureux malades
à la recherche d'un soulagement (tout particulièrement des malades Chrétiens), malades assez
naïfs ou ignorants pour se confier en l'apparence scientifique de cette discipline, alors que la
plupart n'auraient sans doute jamais consulté directement un guérisseur ou un occultiste.
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 11 - http://www.paroledevie.org
- 11 -
C'est ainsi que l'homéopathie a pu séduire sans mal de très nombreux Chrétiens (comme Mme
Georgina Dufoix), qui n'ont pas pris la peine de s'interroger suffisamment sur la personnalité
ténébreuse du fondateur de cette pratique, ni sur l'origine de son "illumination". Ils ont l'impression
d'avoir affaire à une "médecine douce à base de plantes", qui peut agir à long terme comme
traitement de fond, inoffensif pour la santé.
Nous avons aussi personnellement pu vérifier que de très nombreux guérisseurs et occultistes
préconisaient un traitement homéopathique.
Des dangers spirituels réels.
Les dangers spirituels de l'homéopathie sont donc réels, et importants. N'oublions pas que Satan
est venu pour "tuer, égorger et détruire". Aucune pratique contrôlée par lui n'est "bénigne" ! Parmi
ces dangers, il faut signaler en priorité celui de l'incrédulité croissante par rapport à la Parole de
Dieu, et par rapport à la Personne et à l'oeuvre de Jésus-Christ.
Nous ne pouvons donc que conseiller vivement aux Chrétiens qui suivent un traitement
homéopathique de rechercher la vérité sur ce sujet auprès du Seigneur, dans la prière. Ceux qui
aiment la vérité, et qui veulent recevoir la vérité de la part de Celui qui est la Vérité, ne pourront
pas manquer d'être éclairés, et d'abandonner ainsi cette pratique hautement dangereuse sur le
plan spirituel. Ils pourront alors demander pardon au Seigneur d'avoir eu recours, par ignorance, à
une pratique spirituellement néfaste. Le sang de Jésus les purifiera, et le Seigneur les délivrera detoute influence mauvaise !
Jean Brissonnet s'est efforcé de démontrer le caractère non scientifique de l'homéopathie. Sur ce
plan, nous pensons que sa démonstration est efficace. Non seulement l'homéopathie n'a jamais pu
prouver son caractère scientifique, mais, au contraire, on a pu abondamment prouver son
caractère pseudo, et même anti-scientifique.
Jean Brissonnet ne se place pas sur le terrain spirituel. Ce n'est pas l'objet de son dossier. Il
affirme toutefois que l'homéopathie "est le fait de "l'illumination" d'un seul homme, ce qui la
rattache plutôt à une secte qu'à une tradition séculaire". Le terme qu'il emploie, "illumination", fait
nettement référence à une révélation spirituelle.
Jean Brissonnet n'a donc malheureusement pas été en mesure de dénoncer les dangers spirituels
réels de l'homéopathie. C'est bien dommage, car il aurait pu invoquer un argument supplémentaire
de taille pour appuyer sa condamnation de l'homéopathie.
Une origine ténébreuse.
Tous les effets "bénéfiques" de l'homéopathie, en effet, ne sont pas simplement causés par "l'effet
placebo", ou l'autosuggestion du patient. Si l'homéopathie peut parfois être "efficace", c'est aussi
parce qu'elle fait appel, à l'insu du patient, à des puissances spirituelles qui ne sont pas divines.
Pour comprendre cela, il nous faut revenir à la personnalité du fondateur de l'homéopathie,
Friedrich Hahnemann. Ce que Jean Brissonnet ne dit pas, c'est que Hahnemann était un
occultiste, qui s'est profondément intéressé aux religions orientales et aux pratiques occultes, et qui
rejetait ouvertement Jésus-Christ.
Ce que nous croyons, c'est qu'il a reçu, lors de ses recherches, des révélations surnaturelles qui
provenaient de puissances spirituelles ténébreuses, comme celles qui sont à l'oeuvre dans
l'acupuncture.
Peut-on penser que Hahnemann, avec toutes les portes qu'il avait ouvertes à Satan dans sa vie
spirituelle, ait reçu (même sans s'en douter) des révélations provenant de l'ennemi, qui a pu ainsi
se servir de lui pour ajouter un élément nouveau à son système oppressif ? Nous en sommes
convaincus.
Si l'homéopathie ne peut manifestement pas revendiquer un statut de science, malgré tous ses
efforts, ni s'appuyer sur l'intelligence scientifique humaine pour justifier ses prétentions, d'où a-telle
donc pu tirer son inspiration et son succès, si ce n'est du "père du mensonge" ? Ce n'est
certainement pas non plus le Seigneur qui est à l'origine de "l'illumination" de Hahnemann !
Pour reparler de l'un des principes fondamentaux de l'homéopathie, le principe de similitude, "tout
produit capable de provoquer sur un sujet sain les symptômes d'une maladie est capable de la
guérir". Cela signifie en clair que l'on peut "guérir le mal par le mal". Sans s'en douter,
l'homéopathie dévoile là son origine : "guérir le mal par le Malin !"
Les homéopathes, par ce qu'ils appellent la "dynamisation", prétendent transcender le caractère
purement physique du produit, pour faire appel à une mystérieuse "force dynamique" qui donne
toute sa valeur au produit final. Pour nous, Chrétiens, il ne fait aucun doute que cette "force
dynamique" n'est autre que la puissance spirituelle d'un mauvais esprit.
Ceci a pu être confirmé lors de prières de délivrance de personnes démonisées, quand elles ont été
délivrées d'un "esprit d'homéopathie" qui, en sortant, faisait agiter frénétiquement la main de sa
victime, reproduisant ainsi le "sacro-saint" geste des préparateurs en homéopathie : secouer
énergiquement le flacon contenant la dilution, afin de le "dynamiser".
Satan savait qu'en contrôlant cette pseudoscience qu'est l'homéopathie, il pourrait plus facilement
s'introduire dans des sociétés matérialistes occidentales, et opprimer ainsi de malheureux malades
à la recherche d'un soulagement (tout particulièrement des malades Chrétiens), malades assez
naïfs ou ignorants pour se confier en l'apparence scientifique de cette discipline, alors que la
plupart n'auraient sans doute jamais consulté directement un guérisseur ou un occultiste.
A321. Qu'est-ce que l'homéopathie ? - 11 - http://www.paroledevie.org
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C'est ainsi que l'homéopathie a pu séduire sans mal de très nombreux Chrétiens (comme Mme
Georgina Dufoix), qui n'ont pas pris la peine de s'interroger suffisamment sur la personnalité
ténébreuse du fondateur de cette pratique, ni sur l'origine de son "illumination". Ils ont l'impression
d'avoir affaire à une "médecine douce à base de plantes", qui peut agir à long terme comme
traitement de fond, inoffensif pour la santé.
Nous avons aussi personnellement pu vérifier que de très nombreux guérisseurs et occultistes
préconisaient un traitement homéopathique.
Des dangers spirituels réels.
Les dangers spirituels de l'homéopathie sont donc réels, et importants. N'oublions pas que Satan
est venu pour "tuer, égorger et détruire". Aucune pratique contrôlée par lui n'est "bénigne" ! Parmi
ces dangers, il faut signaler en priorité celui de l'incrédulité croissante par rapport à la Parole de
Dieu, et par rapport à la Personne et à l'oeuvre de Jésus-Christ.
Nous ne pouvons donc que conseiller vivement aux Chrétiens qui suivent un traitement
homéopathique de rechercher la vérité sur ce sujet auprès du Seigneur, dans la prière. Ceux qui
aiment la vérité, et qui veulent recevoir la vérité de la part de Celui qui est la Vérité, ne pourront
pas manquer d'être éclairés, et d'abandonner ainsi cette pratique hautement dangereuse sur le
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une pratique spirituellement néfaste. Le sang de Jésus les purifiera, et le Seigneur les délivrera detoute influence mauvaise !
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
heu là moi je ne vous suis pas du tout.
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Quel est le problème avec l’Homéopathie ?
Père James Manjackal MSFS
Beaucoup de gens m’écrivent et me demandent, “Quel est le problème avec l’Homéopathie ? Un Chrétien peut-il en prendre ? Est-elle en relation avec le new age et l’ésotérisme ? » etc. Je dois dire que je n’ai pas étudié le sujet de façon approfondie. Mais j’en ai vu les effets négatifs sur les Chrétiens et leur vie spirituelle. Beaucoup qui ont des problèmes dans leur vie de prière comme le manque de concentration, les distractions, les sentiments de fatigue, les bâillements durant la prière, les douleurs sur tout le corps pendant les prières et surtout quand ils appellent le Nom de Jésus, de mauvaises idées et surtout immorales pendant la méditation chrétienne etc- ont admis qu’ils étaient sous traitement homéopathique, et quand je leur ai demandé d’arrêter leur homéopathie, ils furent alors capables de bien prier. Récemment un homme est venu et m’a dit qu’il n’e pouvait pas prier en langues alors qu’il était dans le Renouveau Charismatique et dans un groupe de prières depuis très longtemps. Il prenait des médicaments homéopathiques pour l’insomnie. Quand je lui ai demandé d’arrêter ses médicaments et de prendre des médicaments normaux allopathiques, il put retrouver le sommeil et fut capable de prier en langues. Une sœur religieuse en Slovénie m’a dit que le médecin qui lui prescrivait des médicaments homéopathiques pour le traitement de son cancer, lui avait demandé d’arrêter de prendre la Sainte Communion pour un meilleur effet de ses médicaments. Beaucoup de personnes en Allemagne, Autriche et France m’ont dit que les médecins Homéopathes, pendant qu’ils prescrivent leurs médicaments, leur conseillent de ne pas faire le signe de croix ou d’appeler le Nom de Jésus avant de prendre leurs médicaments homéopathiques car les chrétiens font tout avec un signe de Croix ou une petite prière. Pourquoi faire une exception pour l’homéopathie ? Peut-être parce que le signe de Croix ou le Nom de Jésus peuvent bombarder le pouvoir ou l’énergie des médicaments Homéopathiques ! J’ai un témoignage à vous faire partager.
Il y a 13 ans, un médecin Homéopathe catholique m’a demandé de bénir sa clinique Homéopathique. Avec joie je suis allé à sa clinique et je l’ai bénie avec les prières habituelles selon le rite de l’Eglise Catholique Romaine et j’ai aspergé de l’eau bénite partout où il me le demandait. Après quelques jours il vint et me dit : « Père James, après que vous avez béni et aspergé d’eau bénite ma clinique et mes médicaments, j’ai dû jeter tous les médicaments car ils avaient perdu leur « potency » (puissance) ». Grâce à Dieu il n’a pas menacé de me poursuivre ! Puis j’ai demandé à ce docteur la raison pour laquelle ses médicaments ont perdu leur puissance alors que j’ai prié avec la puissance de l’Esprit Saint. Il a dû admettre que le pouvoir de ces médicaments était en opposition avec le pouvoir de l’Esprit Saint. Alors il me demanda d’examiner les bouteilles de médicaments allopathiques où le détail du contenu est précisément formulé comme Hydrate de carbone 15%, Magnésium 20%, Alcool 5%, Eau 10% etc, alors que de telles précisions quant au contenu sur les bouteilles ou tubes de médicaments homéopathiques ne sont pas retrouvées, au lieu de cela l’efficacité du médicament est précisée sous forme de « potencies » « dilution et dynamisation », désignées par CH … etc Le Docteur lui-même admit qu’il ignorait l’origine du pouvoir de cette « dilution et dynamisation ». Il me dit que l’effet principal de l’Homéopathie est un effet placebo. Il est clair que cette puissance est un pouvoir caché (pouvoir occulte). Je ne veux faire aucun jugement sur l’Homéopathie car je n’en suis pas un expert, mais il y a une chose que je veux dire à mes frères chrétiens c’est que ce n’est pas bon pour un chrétien de les utiliser quel que soit le bon effet qu’ils peuvent apporter sur les gens malades. Beaucoup de traitements ésotériques et de new age (médecines alternatives) font de la publicité en disant « c’est bon marché et il n’y a pas d’effet secondaire » mais il ne disent pas le principal effet secondaire sur les chrétiens c’est-à-dire « qu’ils éloignent les gens du Christ, de l’Eglise et du Salut que le Christ a apporté à ce monde ». Le document du Vatican « Jésus Christ Porteur d’Eau Vive » explique clairement le danger caché de l’Homéopathie et d’autres médecines alternatives basées sur des pouvoirs occultes.
J’ajoute ici quelques articles et extraits de quelques médecins et experts éminents en la matière et je laisse le discernement et le jugement aux lecteurs.
Père James Manjackal MSFS
Beaucoup de gens m’écrivent et me demandent, “Quel est le problème avec l’Homéopathie ? Un Chrétien peut-il en prendre ? Est-elle en relation avec le new age et l’ésotérisme ? » etc. Je dois dire que je n’ai pas étudié le sujet de façon approfondie. Mais j’en ai vu les effets négatifs sur les Chrétiens et leur vie spirituelle. Beaucoup qui ont des problèmes dans leur vie de prière comme le manque de concentration, les distractions, les sentiments de fatigue, les bâillements durant la prière, les douleurs sur tout le corps pendant les prières et surtout quand ils appellent le Nom de Jésus, de mauvaises idées et surtout immorales pendant la méditation chrétienne etc- ont admis qu’ils étaient sous traitement homéopathique, et quand je leur ai demandé d’arrêter leur homéopathie, ils furent alors capables de bien prier. Récemment un homme est venu et m’a dit qu’il n’e pouvait pas prier en langues alors qu’il était dans le Renouveau Charismatique et dans un groupe de prières depuis très longtemps. Il prenait des médicaments homéopathiques pour l’insomnie. Quand je lui ai demandé d’arrêter ses médicaments et de prendre des médicaments normaux allopathiques, il put retrouver le sommeil et fut capable de prier en langues. Une sœur religieuse en Slovénie m’a dit que le médecin qui lui prescrivait des médicaments homéopathiques pour le traitement de son cancer, lui avait demandé d’arrêter de prendre la Sainte Communion pour un meilleur effet de ses médicaments. Beaucoup de personnes en Allemagne, Autriche et France m’ont dit que les médecins Homéopathes, pendant qu’ils prescrivent leurs médicaments, leur conseillent de ne pas faire le signe de croix ou d’appeler le Nom de Jésus avant de prendre leurs médicaments homéopathiques car les chrétiens font tout avec un signe de Croix ou une petite prière. Pourquoi faire une exception pour l’homéopathie ? Peut-être parce que le signe de Croix ou le Nom de Jésus peuvent bombarder le pouvoir ou l’énergie des médicaments Homéopathiques ! J’ai un témoignage à vous faire partager.
Il y a 13 ans, un médecin Homéopathe catholique m’a demandé de bénir sa clinique Homéopathique. Avec joie je suis allé à sa clinique et je l’ai bénie avec les prières habituelles selon le rite de l’Eglise Catholique Romaine et j’ai aspergé de l’eau bénite partout où il me le demandait. Après quelques jours il vint et me dit : « Père James, après que vous avez béni et aspergé d’eau bénite ma clinique et mes médicaments, j’ai dû jeter tous les médicaments car ils avaient perdu leur « potency » (puissance) ». Grâce à Dieu il n’a pas menacé de me poursuivre ! Puis j’ai demandé à ce docteur la raison pour laquelle ses médicaments ont perdu leur puissance alors que j’ai prié avec la puissance de l’Esprit Saint. Il a dû admettre que le pouvoir de ces médicaments était en opposition avec le pouvoir de l’Esprit Saint. Alors il me demanda d’examiner les bouteilles de médicaments allopathiques où le détail du contenu est précisément formulé comme Hydrate de carbone 15%, Magnésium 20%, Alcool 5%, Eau 10% etc, alors que de telles précisions quant au contenu sur les bouteilles ou tubes de médicaments homéopathiques ne sont pas retrouvées, au lieu de cela l’efficacité du médicament est précisée sous forme de « potencies » « dilution et dynamisation », désignées par CH … etc Le Docteur lui-même admit qu’il ignorait l’origine du pouvoir de cette « dilution et dynamisation ». Il me dit que l’effet principal de l’Homéopathie est un effet placebo. Il est clair que cette puissance est un pouvoir caché (pouvoir occulte). Je ne veux faire aucun jugement sur l’Homéopathie car je n’en suis pas un expert, mais il y a une chose que je veux dire à mes frères chrétiens c’est que ce n’est pas bon pour un chrétien de les utiliser quel que soit le bon effet qu’ils peuvent apporter sur les gens malades. Beaucoup de traitements ésotériques et de new age (médecines alternatives) font de la publicité en disant « c’est bon marché et il n’y a pas d’effet secondaire » mais il ne disent pas le principal effet secondaire sur les chrétiens c’est-à-dire « qu’ils éloignent les gens du Christ, de l’Eglise et du Salut que le Christ a apporté à ce monde ». Le document du Vatican « Jésus Christ Porteur d’Eau Vive » explique clairement le danger caché de l’Homéopathie et d’autres médecines alternatives basées sur des pouvoirs occultes.
J’ajoute ici quelques articles et extraits de quelques médecins et experts éminents en la matière et je laisse le discernement et le jugement aux lecteurs.
P4572- Dans la prière
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
heu là moi je ne vous suis pas du tout.
Désolé Violaine,
Le 1er post a été écrit par un pasteur ( les protestants sont moins ignares que les Cathos sur ce sujet ).
Pardon j'ai raté le 2e post ; je l'ai relancé en caractère plus lisible dés le 3e.
Donc en suivant vous avez l'historique de cette satanée science et enfin l'avis du père Manjackal ( Indien ) nous donne un argument supplémentaire.
bonne lecture et bonne info
Donnerez vous encore de l'argent à Boiron ???
Désolé Violaine,
Le 1er post a été écrit par un pasteur ( les protestants sont moins ignares que les Cathos sur ce sujet ).
Pardon j'ai raté le 2e post ; je l'ai relancé en caractère plus lisible dés le 3e.
Donc en suivant vous avez l'historique de cette satanée science et enfin l'avis du père Manjackal ( Indien ) nous donne un argument supplémentaire.
bonne lecture et bonne info
Donnerez vous encore de l'argent à Boiron ???
P4572- Dans la prière
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Homéopathie, sain ou occulte ?
Dr Manfred Heide - L’auteur du présent article est médecin-chef à la clinique de Bad Laasphe, et spécialiste en médecine interne et médecine naturelle. L’homéopathie se veut une science expérimentale, et représente actuellement le courant paramédical le plus important. Mais ses effets réels ne sont pas prouvés scientifiquement. «Des examens cliniques effectués sur des préparations homéopathiques distinctes relatives à des maladies distinctes donnent des résultats erronés et incertains» (1).
Hahnemann et son principe de similitude
L’homéopathie a été fondée par un médecin allemand, le docteur Samuel Hahnemann (1755-1843), un contemporain de Goethe. Selon Blatter (2), il fut l’ami de Mesmer, l’un des grands pourfendeurs de la foi chrétienne de son temps, et qui développa le magnétisme. Hahnemann était franc-maçon, libre-penseur, doué de capacités intellectuelles supérieures à la moyenne. Il ne se satisfaisait pas des résultats de la médecine traditionnelle de son époque et énonça ses propres théories. Suite à quelques expérimentations, il émit l’hypothèse que les maladies pouvaient être guéries par les substances, diluées, qui les avaient générées.
C’est ainsi qu’il établit son fameux «principe de similitude», selon lequel «le semblable guérit le semblable» (similia similibus curentur). Ce principe de similitude était déjà connu dans les médecines populaires du Tibet, de la Chine et de l’Arabie, et il fut connu d’Hippocrate et de Paracelse. Mais Hahnemann le reprit et le systématisa dès 1796 par de nouvelles expérimentations pratiques (3). La règle de la similitude est donc le noyau dur de l’homéopathie, dont l’étymologie vient du grec «homoion» (semblable) et «pathos» (maladie).
Homéopathie: Diluer la substance à l’infini
Un autre principe de l’homéopathie est la dilution infinitésimale de la substance. Contrairement à l’allopathie, qui repose sur l’administration plus ou moins forte et élevée de médicaments, l’homéopathie applique des doses fortement diluées («homéopathiques»). Car pour Hahnemann, la dilution a un effet dynamique, démultiplicateur: une dose infime possèderait donc des vertus guérissantes accrues. Les détracteurs de l’homéopathie affirment que la dose retenue est comparable à une goutte d’eau dans un lac! Cette dilution infinitésimale est l’un des points controversés de l’homéopathie.
Thérapie et esprit
Dans son livre «Organon der Heilkunde» (4), Hahnemann explique qu’à partir de la dilution C30, «la matière est à tel point réduite» qu’elle présente «une particule qui n’est plus quantifiable; manifestement, par la dynamique de la dilution. La matière est réduite à sa substance intrinsèque et pure, et c’est là qu’elle présente tout son potentiel spirituel.»
«L’explication selon laquelle la dilution "dynamiserait" le médicament tout en lui conférant un pouvoir spirituel repose sur des conceptions magiques» (5). Dans la préface de sa cinquième partie consacrée aux «Maladies chroniques», Hahnemann écrit: «Les dynamisations homéopathiques sont de véritables stimulateurs des propriétés médicinales cachées dans les corps naturels (...) qui peuvent ainsi agir sur notre esprit et notre vie...»
Homéopathie: qu’en est-il en réalité?
En termes strictement scientifiques, il n’est pas possible que ces produits puissent avoir un effet, car après un nombre élevé de dilutions, il ne reste presque plus de trace de la substance active. A titre d’exemple, une dilution de type D20 équivaut à un litre de produit versé dans l’ensemble des eaux de notre globe! A la puissance D31, l’effet serait celui d’une goutte sur une masse un million de fois plus importante que notre planète...
Certaines préparations sont de l’ordre de D1000 ou plus...et l’on parle encore de succès! Commentaire d’un spécialiste en médecine naturelle chrétien (6): «On sait parfaitement qu’à partir de la dilution D23, il n’y a plus une seule molécule de la substance-mère. Ce qui se passe dès cette étape-là n’est donc rien d’autre qu’un rituel où l’on secoue de l’alcool...Le vrai homéopathe travaille avec du D30, pour être sûr qu’il n’y a plus de matière du tout» (7).
Hahnemann a dit lui-même que ses produits n’avaient pas un effet «chimique», mais «dynamique», et que des forces particulières entraient en jeu. Hahnemann qualifiait aussi de «dynamique» la force d’un aimant sur le fer, tout comme il intégrait dans sa théorie les forces magnétiques de Mesmer. «Les fondements de l’homéopathie et le recoupement avec d’autres théories manifestent ses liens avec l’occultisme et la magie. Les forces recherchées sont occultes et non scientifiques... Hahnemann mentionne aussi dans sa thérapie expérimentale une dynamique des médicaments proche du mesmérisme» (. L’homéopathie Samuel Hahnemann.
Force cosmique/démoniaque
La force cosmique
Qu’est-ce qui se cache, finalement, derrière les préparations homéopathiques? «A la base de ces médicaments se trouve la notion de force cosmique; celle-ci renvoie à une vision du monde tout à fait occulte. La force cosmique dont parlent tour à tour les magies blanche et noire, le yoga, la radiesthésie et l’anthroposophie, entre autres, ne peut nullement être identifiée à la puissance divine (2).»
Hahnemann a écrit: «Si l’on fait tomber une goutte de médicament dans un grand lac, le mélange n’en fera pas un médicament, car la force serait absorbée. Mais en secouant fortement le liquide et en frottant la poudre en petites doses, ses vertus sont intensifiées» (cité par (). Selon Hahnemann, au moment de la confection des doses homéopathiques, une force passe du fabricant au médicament, de façon mystérieuse... La manière de faire transiter cette force - en la dynamisant - dans un élément amoindri, manifeste le côté occulte du procédé. Les affirmations de Hahnemann permettent de conclure qu’il avait une conception strictement spirite des maladies.
Au paragraphe 31 de son oeuvre maîtresse, «Organon», il déclare que les maladies sont des «dysfonctionnements de la dynamique de l’esprit humain». Sa théorie de l’effet des médicaments dilués (la «dynamisation ») est également de type spirite: «Les substances se réduisent ainsi à leur nature la plus pure, qui est spirituelle... » Dans son «Organon», Hahnemann explique lui-même comment la substance médicamenteuse se transforme, suite à une procédure mécanique, en une force guérissante subtile, d’ordre spirituel. «Nous avons là une authentique doctrine de spiritualisation de la matière. C’est du spiritisme à l’état pur...»(. Dans ses fondements, l’homéopathie est donc proche du mesmérisme; dans les deux démarches, des forces mystérieuses transitent vers le malade.
Hahnemann a développé une thérapie où les forces occultes jouent un rôle important - tout comme dans le magnétisme. «Ces corrélations manifestent l’essence même de l’homéopathie» (9). L’homéopathie a également servi de complément à l’anthroposophie de Rudolph Steiner, qui avait lui-même vécu des phénomènes occultes dans son enfance: contact avec les morts et divers esprits. «La médecine Weleda présente des similitudes avec l’homéopathie, dont Rudolph Steiner a repris le principe des potentialisations. Toutefois, l’effet guérissant ne se produit pas ici selon le principe des similitudes, mais par de la "voyance" (1). «Les principes de la "médecine anthroposophique" reposent sur l’imagination, l’inspiration et l’intuition, par lesquelles des "influences cosmiques" (comme dans l’astrologie, autre pseudo-science) sont captées. L’anthroposophie combine donc sa doctrine ésotérique avec les conceptions irrationnelles de l’homéopathie» (9).
Homéopathie: en résumé...
Samuel Hahnemann, tenant de l’occultisme, prétendait lui-même avoir reçu sa méthode par le biais de révélations spirites. Il était hostile au Seigneur Jésus, qu’il considérait comme un doux rêveur. Sa pensée repose sur le principe de similitude de la doctrine micro-/macrocosmique. Sa conception, selon laquelle toute matière contient une part d’esprit, n’est pas du tout biblique. Il était persuadé que la dilution des médicaments devait libérer toujours plus de forces dans la matière; or, d’un point de vue chimique, une dilution de puissance supérieure à D23 ne laisse plus rien de la substance originelle - le procédé ne laisse que des éthers: l’esprit - selon la compréhension que l’on a de ce terme. De nombreuses personnes - des croyants notamment - cherchent la guérison par le biais de méthodes parfois occultes. Mais, contrairement à ce qu’a écrit un homéopathe, tout ce qui guérit n’est pas forcément bon.
Cet article est un condensé du livre de Manfred Heide: «Irrwege des Heils», paru aux éditions Schulte & Gerth, Asslar.
Références bibliographiques
1) M. Richter: Notes personnelles du 30.12.1986
2) K. Blatter: Pratiques paramédicales, Bible et communauté 82, No 2, 1982
3) M. Dorcsi: Principes de l’homéopathie, journal des médecins autrichiens 33, No 23, 1978, 1300
4) S. Hahnemann: Organon de la médecine, 6e édition, Editions Dr Schwabe, Hrsg. R. Hael, Leipzig 1921
5) R. König: Médecines douces, Hänssler-Editions, Neuhausen-Stuttgart 1987
6) K.H. Däumer: Entretien au sujet du livre d’O. Markmann (96) dans «Ferme et fidèle», No 30
7) Th. Dethlefsen: le hasard, une chance, Goldmann-Editions de poche 880
O. Markmann: les méthodes de guérison occultes de l’homéopathie et de la biochimie, Editions Lorenz-Keip, Berlin, 1978
9) G. Glowatzki: La pensée magique de la médecine et son arrière-plan anthroposophe. Dans: Oepen/Prokop: Méthodes marginales de la médecine. Société du Livre Scientifique, Darmstadt 1986
Les documents bibliographiques ci-dessus ont été édités en allemand.
Dr Manfred Heide - L’auteur du présent article est médecin-chef à la clinique de Bad Laasphe, et spécialiste en médecine interne et médecine naturelle. L’homéopathie se veut une science expérimentale, et représente actuellement le courant paramédical le plus important. Mais ses effets réels ne sont pas prouvés scientifiquement. «Des examens cliniques effectués sur des préparations homéopathiques distinctes relatives à des maladies distinctes donnent des résultats erronés et incertains» (1).
Hahnemann et son principe de similitude
L’homéopathie a été fondée par un médecin allemand, le docteur Samuel Hahnemann (1755-1843), un contemporain de Goethe. Selon Blatter (2), il fut l’ami de Mesmer, l’un des grands pourfendeurs de la foi chrétienne de son temps, et qui développa le magnétisme. Hahnemann était franc-maçon, libre-penseur, doué de capacités intellectuelles supérieures à la moyenne. Il ne se satisfaisait pas des résultats de la médecine traditionnelle de son époque et énonça ses propres théories. Suite à quelques expérimentations, il émit l’hypothèse que les maladies pouvaient être guéries par les substances, diluées, qui les avaient générées.
C’est ainsi qu’il établit son fameux «principe de similitude», selon lequel «le semblable guérit le semblable» (similia similibus curentur). Ce principe de similitude était déjà connu dans les médecines populaires du Tibet, de la Chine et de l’Arabie, et il fut connu d’Hippocrate et de Paracelse. Mais Hahnemann le reprit et le systématisa dès 1796 par de nouvelles expérimentations pratiques (3). La règle de la similitude est donc le noyau dur de l’homéopathie, dont l’étymologie vient du grec «homoion» (semblable) et «pathos» (maladie).
Homéopathie: Diluer la substance à l’infini
Un autre principe de l’homéopathie est la dilution infinitésimale de la substance. Contrairement à l’allopathie, qui repose sur l’administration plus ou moins forte et élevée de médicaments, l’homéopathie applique des doses fortement diluées («homéopathiques»). Car pour Hahnemann, la dilution a un effet dynamique, démultiplicateur: une dose infime possèderait donc des vertus guérissantes accrues. Les détracteurs de l’homéopathie affirment que la dose retenue est comparable à une goutte d’eau dans un lac! Cette dilution infinitésimale est l’un des points controversés de l’homéopathie.
Thérapie et esprit
Dans son livre «Organon der Heilkunde» (4), Hahnemann explique qu’à partir de la dilution C30, «la matière est à tel point réduite» qu’elle présente «une particule qui n’est plus quantifiable; manifestement, par la dynamique de la dilution. La matière est réduite à sa substance intrinsèque et pure, et c’est là qu’elle présente tout son potentiel spirituel.»
«L’explication selon laquelle la dilution "dynamiserait" le médicament tout en lui conférant un pouvoir spirituel repose sur des conceptions magiques» (5). Dans la préface de sa cinquième partie consacrée aux «Maladies chroniques», Hahnemann écrit: «Les dynamisations homéopathiques sont de véritables stimulateurs des propriétés médicinales cachées dans les corps naturels (...) qui peuvent ainsi agir sur notre esprit et notre vie...»
Homéopathie: qu’en est-il en réalité?
En termes strictement scientifiques, il n’est pas possible que ces produits puissent avoir un effet, car après un nombre élevé de dilutions, il ne reste presque plus de trace de la substance active. A titre d’exemple, une dilution de type D20 équivaut à un litre de produit versé dans l’ensemble des eaux de notre globe! A la puissance D31, l’effet serait celui d’une goutte sur une masse un million de fois plus importante que notre planète...
Certaines préparations sont de l’ordre de D1000 ou plus...et l’on parle encore de succès! Commentaire d’un spécialiste en médecine naturelle chrétien (6): «On sait parfaitement qu’à partir de la dilution D23, il n’y a plus une seule molécule de la substance-mère. Ce qui se passe dès cette étape-là n’est donc rien d’autre qu’un rituel où l’on secoue de l’alcool...Le vrai homéopathe travaille avec du D30, pour être sûr qu’il n’y a plus de matière du tout» (7).
Hahnemann a dit lui-même que ses produits n’avaient pas un effet «chimique», mais «dynamique», et que des forces particulières entraient en jeu. Hahnemann qualifiait aussi de «dynamique» la force d’un aimant sur le fer, tout comme il intégrait dans sa théorie les forces magnétiques de Mesmer. «Les fondements de l’homéopathie et le recoupement avec d’autres théories manifestent ses liens avec l’occultisme et la magie. Les forces recherchées sont occultes et non scientifiques... Hahnemann mentionne aussi dans sa thérapie expérimentale une dynamique des médicaments proche du mesmérisme» (. L’homéopathie Samuel Hahnemann.
Force cosmique/démoniaque
La force cosmique
Qu’est-ce qui se cache, finalement, derrière les préparations homéopathiques? «A la base de ces médicaments se trouve la notion de force cosmique; celle-ci renvoie à une vision du monde tout à fait occulte. La force cosmique dont parlent tour à tour les magies blanche et noire, le yoga, la radiesthésie et l’anthroposophie, entre autres, ne peut nullement être identifiée à la puissance divine (2).»
Hahnemann a écrit: «Si l’on fait tomber une goutte de médicament dans un grand lac, le mélange n’en fera pas un médicament, car la force serait absorbée. Mais en secouant fortement le liquide et en frottant la poudre en petites doses, ses vertus sont intensifiées» (cité par (). Selon Hahnemann, au moment de la confection des doses homéopathiques, une force passe du fabricant au médicament, de façon mystérieuse... La manière de faire transiter cette force - en la dynamisant - dans un élément amoindri, manifeste le côté occulte du procédé. Les affirmations de Hahnemann permettent de conclure qu’il avait une conception strictement spirite des maladies.
Au paragraphe 31 de son oeuvre maîtresse, «Organon», il déclare que les maladies sont des «dysfonctionnements de la dynamique de l’esprit humain». Sa théorie de l’effet des médicaments dilués (la «dynamisation ») est également de type spirite: «Les substances se réduisent ainsi à leur nature la plus pure, qui est spirituelle... » Dans son «Organon», Hahnemann explique lui-même comment la substance médicamenteuse se transforme, suite à une procédure mécanique, en une force guérissante subtile, d’ordre spirituel. «Nous avons là une authentique doctrine de spiritualisation de la matière. C’est du spiritisme à l’état pur...»(. Dans ses fondements, l’homéopathie est donc proche du mesmérisme; dans les deux démarches, des forces mystérieuses transitent vers le malade.
Hahnemann a développé une thérapie où les forces occultes jouent un rôle important - tout comme dans le magnétisme. «Ces corrélations manifestent l’essence même de l’homéopathie» (9). L’homéopathie a également servi de complément à l’anthroposophie de Rudolph Steiner, qui avait lui-même vécu des phénomènes occultes dans son enfance: contact avec les morts et divers esprits. «La médecine Weleda présente des similitudes avec l’homéopathie, dont Rudolph Steiner a repris le principe des potentialisations. Toutefois, l’effet guérissant ne se produit pas ici selon le principe des similitudes, mais par de la "voyance" (1). «Les principes de la "médecine anthroposophique" reposent sur l’imagination, l’inspiration et l’intuition, par lesquelles des "influences cosmiques" (comme dans l’astrologie, autre pseudo-science) sont captées. L’anthroposophie combine donc sa doctrine ésotérique avec les conceptions irrationnelles de l’homéopathie» (9).
Homéopathie: en résumé...
Samuel Hahnemann, tenant de l’occultisme, prétendait lui-même avoir reçu sa méthode par le biais de révélations spirites. Il était hostile au Seigneur Jésus, qu’il considérait comme un doux rêveur. Sa pensée repose sur le principe de similitude de la doctrine micro-/macrocosmique. Sa conception, selon laquelle toute matière contient une part d’esprit, n’est pas du tout biblique. Il était persuadé que la dilution des médicaments devait libérer toujours plus de forces dans la matière; or, d’un point de vue chimique, une dilution de puissance supérieure à D23 ne laisse plus rien de la substance originelle - le procédé ne laisse que des éthers: l’esprit - selon la compréhension que l’on a de ce terme. De nombreuses personnes - des croyants notamment - cherchent la guérison par le biais de méthodes parfois occultes. Mais, contrairement à ce qu’a écrit un homéopathe, tout ce qui guérit n’est pas forcément bon.
Cet article est un condensé du livre de Manfred Heide: «Irrwege des Heils», paru aux éditions Schulte & Gerth, Asslar.
Références bibliographiques
1) M. Richter: Notes personnelles du 30.12.1986
2) K. Blatter: Pratiques paramédicales, Bible et communauté 82, No 2, 1982
3) M. Dorcsi: Principes de l’homéopathie, journal des médecins autrichiens 33, No 23, 1978, 1300
4) S. Hahnemann: Organon de la médecine, 6e édition, Editions Dr Schwabe, Hrsg. R. Hael, Leipzig 1921
5) R. König: Médecines douces, Hänssler-Editions, Neuhausen-Stuttgart 1987
6) K.H. Däumer: Entretien au sujet du livre d’O. Markmann (96) dans «Ferme et fidèle», No 30
7) Th. Dethlefsen: le hasard, une chance, Goldmann-Editions de poche 880
O. Markmann: les méthodes de guérison occultes de l’homéopathie et de la biochimie, Editions Lorenz-Keip, Berlin, 1978
9) G. Glowatzki: La pensée magique de la médecine et son arrière-plan anthroposophe. Dans: Oepen/Prokop: Méthodes marginales de la médecine. Société du Livre Scientifique, Darmstadt 1986
Les documents bibliographiques ci-dessus ont été édités en allemand.
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
d'accord avec vous sur l'homéopathie
merci PANETIER pour ce fil
pourriez vous me donner le nom de ce célèbre pasteur protestant suisse , qui le premier , il y a longtemps, a mis en garde contre l'homéopathie et a écrit des brochures sur le sujet , dans mon entourage on accorde plus de crédit , sur ce sujet , à la parole d'un pasteur protestant , qu'à celle d'un prètre catholique;
en suisse l'industrie de l'homéopathie est puissante et florissante ,les forces occultes ausi
pour ce qui est des témoignages de l'opposition entre l'homéopathie et vie de prière et sacramentelle , j'en ai dans mon entourage , et très souvent la première réaction de ces personnes était une haine envers le PAPE ET L EGLISE CATHOLIQUE
il y a des personnes qui mettent dans la mème catégorie , la phytothérapie , or cette dernière est la médecine par les plantes
dans l'ancien testament [je n'ai pas les références } , DIEU a donné les plantes pour soigner , d'ailleurs le PERE MANJACKAL , a dit a la fin de son exposé sur l'homéopathie , soignez vous par les plantes
Au fil du temps , le SEIGNEUR , nous a toujours donné des personnes , qui était de bons conseillers [ sainte hildegarde , maria treben , kneipp , ...... le père romano zago ect.........]
merci PANETIER pour ce fil
pourriez vous me donner le nom de ce célèbre pasteur protestant suisse , qui le premier , il y a longtemps, a mis en garde contre l'homéopathie et a écrit des brochures sur le sujet , dans mon entourage on accorde plus de crédit , sur ce sujet , à la parole d'un pasteur protestant , qu'à celle d'un prètre catholique;
en suisse l'industrie de l'homéopathie est puissante et florissante ,les forces occultes ausi
pour ce qui est des témoignages de l'opposition entre l'homéopathie et vie de prière et sacramentelle , j'en ai dans mon entourage , et très souvent la première réaction de ces personnes était une haine envers le PAPE ET L EGLISE CATHOLIQUE
il y a des personnes qui mettent dans la mème catégorie , la phytothérapie , or cette dernière est la médecine par les plantes
dans l'ancien testament [je n'ai pas les références } , DIEU a donné les plantes pour soigner , d'ailleurs le PERE MANJACKAL , a dit a la fin de son exposé sur l'homéopathie , soignez vous par les plantes
Au fil du temps , le SEIGNEUR , nous a toujours donné des personnes , qui était de bons conseillers [ sainte hildegarde , maria treben , kneipp , ...... le père romano zago ect.........]
s153A8- Avec Saint Joseph
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Merci aussi Salome pour cette appréciation.
Le pasteur qui a rédigé le 1er article ( tout en haut ) se nomme Christophe Deville mais ce n'est pas celui que vous me réclamez ; je ne saurai répondre.
A moins qu'il ne s'agisse de Jean-Luc Trachsel ?
La phytothérapie est saine et recommandable à condition que les huiles essentielles ne soient pas passées par la magie blanche comme les produits WELEDA.
Ceux et celles citées à la fin de votre message sont tout à fait recommandables ( je ne connais pas Kneipp ) et nous devrions tous avoir des livres de ceux ci dans notre bibliothèque pour nous soigner les uns et les autres.
Personnellement lorsque je connais quelqu'un de malade, je cherche toujours dans mes livres , un remède adéquat .
Le pasteur qui a rédigé le 1er article ( tout en haut ) se nomme Christophe Deville mais ce n'est pas celui que vous me réclamez ; je ne saurai répondre.
A moins qu'il ne s'agisse de Jean-Luc Trachsel ?
La phytothérapie est saine et recommandable à condition que les huiles essentielles ne soient pas passées par la magie blanche comme les produits WELEDA.
Ceux et celles citées à la fin de votre message sont tout à fait recommandables ( je ne connais pas Kneipp ) et nous devrions tous avoir des livres de ceux ci dans notre bibliothèque pour nous soigner les uns et les autres.
Personnellement lorsque je connais quelqu'un de malade, je cherche toujours dans mes livres , un remède adéquat .
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
pour vous répondre PANETIER
Le pasteur protestant duquel je parlais , est un pasteur agé actuellement s'il n'est pas décédé , les brochures dont je parlai datent des années 70 et 80
Le pasteur protestant duquel je parlais , est un pasteur agé actuellement s'il n'est pas décédé , les brochures dont je parlai datent des années 70 et 80
s153A8- Avec Saint Joseph
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Quatre différences entre l’homéopathie et la médecine conventionnelle
Édition mai 2010
Un texte de Jean Lacombe
L’homme peut-il comprendre la femme? Les Chrétiens saisir l’essence du bouddhisme? Et la médecine conventionnelle peut-elle appréhender l’univers dans lequel existe l’homéopathie? (On ne voit pas avec ses yeux mais au travers du filtre de nos croyances!).
Pour comprendre l’homéopathie, il faut s’ajuster au changement de paradigmes sur lesquels elle est fondée.
Tant au niveau des objectifs que des moyens, l’homéopathie et la médecine conventionnelle diffèrent parce que leur perception de la maladie et du patient diverge. Contrairement à l’approche matérialiste de la médecine, l’homéopathie se distingue par une approche humaniste et essentiellement énergétique.
Assistez à un cours d’introduction gratuit sur l’approche homéopathique en allant sur la page d’accueil de notre site internet www.chquebec.com& nbsp; et en « cliquant » simplement sur « Introduction à l’homéopathie ».
Édition mai 2010
Un texte de Jean Lacombe
L’homme peut-il comprendre la femme? Les Chrétiens saisir l’essence du bouddhisme? Et la médecine conventionnelle peut-elle appréhender l’univers dans lequel existe l’homéopathie? (On ne voit pas avec ses yeux mais au travers du filtre de nos croyances!).
Pour comprendre l’homéopathie, il faut s’ajuster au changement de paradigmes sur lesquels elle est fondée.
- L’homéopathie est essentiellement une médecine énergétique ayant par le fait même une vision « vibratoire » de l’être humain. Contrairement à la médecine conventionnelle qui ne voit que l’aspect physique des patients, l’homéopathie s’intéresse aux causes et modalités des modifications de fréquences intervenant dans le corps énergétique du patient.
- L’homéopathie, contrairement à la médecine conventionnelle, est fondée sur des lois et des principes rigoureux. Alors que la médecine fonctionne en grande partie « à tâtons », modifiant sans arrêt son approche de la maladie et des traitements, l’homéopathie a conservé, depuis le début, un fonctionnement qui s’accorde avec ses principes essentiels.
- Contrairement à l’approche médicale, l’homéopathie ne vise pas la suppression des symptômes du patient ou à contrôler, en partie, ses problèmes de santé. L’approche homéopathique cherche avant tout à guérir complètement le patient en allant à la source de ses problèmes et en considérant l’être humain comme un tout (physique, émotionnel et psychique).
- L’homéopathie est une médecine naturelle, sans effets secondaires, employant des remèdes non toxiques. La médecine conventionnelle fonctionne avec les médicaments pharmaceutiques dont les effets engendrent parfois eux-mêmes une aggravation des problèmes de santé.
Tant au niveau des objectifs que des moyens, l’homéopathie et la médecine conventionnelle diffèrent parce que leur perception de la maladie et du patient diverge. Contrairement à l’approche matérialiste de la médecine, l’homéopathie se distingue par une approche humaniste et essentiellement énergétique.
Assistez à un cours d’introduction gratuit sur l’approche homéopathique en allant sur la page d’accueil de notre site internet www.chquebec.com& nbsp; et en « cliquant » simplement sur « Introduction à l’homéopathie ».
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
L'article ci dessus fait la promotion de l'homéopathie tout en osant évoquer le côté énergétique ( dynamique )...
N'hésitez pas à cliquer sur le lien pour regarder la vidéo et voyez jusqu'à quelle intimité de la personne l'homéopathie intervient.
Quoi de plus séduisant pour un néophyte ?
C'est une méthode douce pour donner accés à qui ? par l'intermédiaire de petites granules...
N'hésitez pas à cliquer sur le lien pour regarder la vidéo et voyez jusqu'à quelle intimité de la personne l'homéopathie intervient.
Quoi de plus séduisant pour un néophyte ?
C'est une méthode douce pour donner accés à qui ? par l'intermédiaire de petites granules...
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Question 27 – L'homéopathie... une science ou une utopie? 3 mai 2005 ... Mais malgré ces défections, l'homéopathie devint une doctrine ..... Et sur la croix n'a-t-il pas refusé l'éponge de vinaigre qu'on lui ...
www.natmark.qc.ca/gold/.../q27.shtml - www.natmark.qc.ca/gold/questions/q27.shtml+refuser+l'homeopathie&cd=7&hl=fr&ct=clnk&gl=fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache - www.natmark.qc.ca/gold/questions/q27.shtml+refuser+l%27homeopathie&tbo=1&sa=X&ei=DGiFTMLnGIL-4AaU1KDSBA&ved=0CDUQHzAG" target="_blank" rel="nofollow">Pages similaires
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Hallucinant :
Parasciences - Le mage blanc et l'homéopathie au noir L'un comme l'autre avaient accès à des ouvrages d'occultisme rares ... qui faisait montre d'une grande confiance dans l'homéopathie et qui avait eu ...
www.parasciences.net › Les Articles - www.parasciences.net/spip.php%3Farticle159+homeopathie+occultisme&cd=8&hl=fr&ct=clnk&gl=fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache - www.parasciences.net/spip.php%3Farticle159+homeopathie+occultisme&tbo=1&sa=X&ei=GSyGTIujI5GT4QbQtp3jAw&ved=0CD4QHzAH" target="_blank" rel="nofollow">Pages similaires
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Occultisme et christianisme de Maurice Caillet
Dans le présent ouvrage sont traités les sujets suivants:
Les ésotérismes, le spiritisme, la radiesthésie, magnétisme et guérison occulte, acupuncture, l'animisme, l'anthroposophie, l'astrologie, la gnose, l'homéopathie, le nouvel-âge, l'ostéopathie, la sophrologie, sourciers et sorciers, le taï-chi-chuam, le yoga.
Présentation de l'éditeur
Dans le présent ouvrage sont traités les sujets suivants:
Les ésotérismes, le spiritisme, la radiesthésie, magnétisme et guérison occulte, acupuncture, l'animisme, l'anthroposophie, l'astrologie, la gnose, l'homéopathie, le nouvel-âge, l'ostéopathie, la sophrologie, sourciers et sorciers, le taï-chi-chuam, le yoga.
Présentation de l'éditeur
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Si vous doutez encore des liens existants entre l"homéopathie , la biodynamie et l'occultisme ; voyez ce site ( pas trop longtemps car ça énerve le Chrétien ! ) :
Esotérisme à la Renaissance :la doctrine des analogies portent sur les correspondances : sympathies, antipathies et forces occultes ( médecine homéopathique de ...
www.homeopathesdumonde.org/esoterisme_homeopathie.htm - www.homeopathesdumonde.org/esoterisme_homeopathie.htm+homeopathie+occultisme&cd=10&hl=fr&ct=clnk&gl=fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache - www.homeopathesdumonde.org/esoterisme_homeopathie.htm+homeopathie+occultisme&tbo=1&sa=X&ei=rDCGTMzkG5Kd4AbhooHPBA&ved=0CEAQHzAJ" target="_blank" rel="nofollow">Pages similaires
Esotérisme à la Renaissance :la doctrine des analogies portent sur les correspondances : sympathies, antipathies et forces occultes ( médecine homéopathique de ...
www.homeopathesdumonde.org/esoterisme_homeopathie.htm - www.homeopathesdumonde.org/esoterisme_homeopathie.htm+homeopathie+occultisme&cd=10&hl=fr&ct=clnk&gl=fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache - www.homeopathesdumonde.org/esoterisme_homeopathie.htm+homeopathie+occultisme&tbo=1&sa=X&ei=rDCGTMzkG5Kd4AbhooHPBA&ved=0CEAQHzAJ" target="_blank" rel="nofollow">Pages similaires
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
exemples de liens entre le monde spirite et l'homéopathie :
Dr Nelly Berchtold Médecin homéopathe, spécialisée en maladies infectieuses et en santé publique, pédopsychiatre, fondatrice du centre spirite Estesia à Berne, vice-présidente de l’Union des centres d’études spirites en Suisse, représentante de l’Association Médecin Spirite International |
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
PDF]
Dr. Andrei Moreira - Groupe Spirite Allan Kardec de Luxembourg
Format de fichier: PDF/Adobe Acrobat - www.groupespiriteallankardeclux.com/documents/Conf%25C3%25A9renceDr.AndreiMoreira-26Avril2010-Luxembourg.pdf+homeopathie+spirite&hl=fr&gl=fr&pid=bl&srcid=ADGEESgAlGJ9b9SieVidyQ7hvg8m4lNBHbGpQELf4I20WayvI_0Ehys1OkdbZNNR46ZmDknShmFqii7_C4RR3cqn83UX-MZpFVDpSDu2ioJYho5B-MA6zcuQ90MvOELSsoHT6i_qqvuz&sig=AHIEtbQIauknjtStAslBbFQm1YgMLzADIA" target="_blank" rel="nofollow">Afficher
26 avr. 2010 ... l'homéopathie, pour l'Institut Mineiro de l'homéopathie. Président de l'Association Médicale Spirite de Minas Gerais, AME-MG. ...
www.groupespiriteallankardeclux.com/.../ConférenceDr.AndreiMoreira-26Avril2010-Luxembourg.pdf
Dr. Andrei Moreira - Groupe Spirite Allan Kardec de Luxembourg
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26 avr. 2010 ... l'homéopathie, pour l'Institut Mineiro de l'homéopathie. Président de l'Association Médicale Spirite de Minas Gerais, AME-MG. ...
www.groupespiriteallankardeclux.com/.../ConférenceDr.AndreiMoreira-26Avril2010-Luxembourg.pdf
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Une phrase saisissante :
1. Le retour des esprits, ou la naissance du spiritisme sous le ...
de G Cuchet - 2007 - Cité 1 fois - Autres articles
Sous ce rapport, on peut remarquer que de toutes les « sciences occultes » du XIXe siècle, le spiritisme et l'homéopathie sont les seules à avoir survécu et ...
www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RHMC_542_0074
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Une dernière info pour aujourd'hui :
Voyez l'efficacité occulte de l'homéopathie, voulez vous saisir la gravité de cet abandon là ?
- De la véritable sorcellerie qui pénètre dans les maisons de tout le monde ( y compris chez les Chrétiens ) :
LA MÉSENTENTE CONJUGALE - Recueil des publications du Dr Georges ... En aucun cas, le médecin, fut-il homœopathe dispensateur de remèdes dynamiques, ne doit participer. Je soignais il y a un grand nombre d'années Madame C.. ...
www.homeoint.org/books/.../mesconju.htm - www.homeoint.org/books/dempubli/mesconju.htm+remedes+dynamiques&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache - www.homeoint.org/books/dempubli/mesconju.htm+remedes+dynamiques&tbo=1&sa=X&ei=K0eHTNPRFZ-J4gaCmtzSBA&ved=0CBgQHzAA" target="_blank" rel="nofollow">Pages similaires
Voyez l'efficacité occulte de l'homéopathie, voulez vous saisir la gravité de cet abandon là ?
- De la véritable sorcellerie qui pénètre dans les maisons de tout le monde ( y compris chez les Chrétiens ) :
LA MÉSENTENTE CONJUGALE - Recueil des publications du Dr Georges ... En aucun cas, le médecin, fut-il homœopathe dispensateur de remèdes dynamiques, ne doit participer. Je soignais il y a un grand nombre d'années Madame C.. ...
www.homeoint.org/books/.../mesconju.htm - www.homeoint.org/books/dempubli/mesconju.htm+remedes+dynamiques&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr" target="_blank" rel="nofollow">En cache - www.homeoint.org/books/dempubli/mesconju.htm+remedes+dynamiques&tbo=1&sa=X&ei=K0eHTNPRFZ-J4gaCmtzSBA&ved=0CBgQHzAA" target="_blank" rel="nofollow">Pages similaires
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Un Texte de Michel BALLAIS sur des pratiques "magiques" en médecine, concerne aussi l'Homéopathie.
La potion magique
Constat biblique – Dans la première partie de la Bible (Ancien Testament), à plusieurs reprises, le Dieu Créateur désapprouve formellement le recours à l’astrologie, à la divination et à la voyance, à la magie et aux techniques occultes, à la nécromancie et au spiritisme (voir Deutéronome 18 : 9-14, Lévitique 19 : 26,31 – 20 : 6,27, 1 Chroniques 10 : 13, Esaïe 8 : 19-20, etc…). Dans le Nouveau Testament, hormis la mention de « la servante qui avait un esprit de Python (ou esprit de divination) » (Actes 16 : 16-18), les diverses pratiques occultes signalées dans l’Ancien Testament n’apparaissent plus, sauf la magie et ses magiciens (Actes 8 : 9-13, 13 : 6-10, 19 :19, Galates 5 : 19-21) qui jouaient déjà un rôle prépondérant dans l’A.T. (Genèse 41 : 8-24, Exode 7 et 8, Daniel 1 : 20, 2 : 2). On peut en déduire que la magie dans sa conception initiale contient en germe l’ensemble des pratiques occultes…
Qu’est-ce que la magie ?
Ethnologue britannique de renommée mondiale, professeur à l’université de Cambridge, Sir James George Frazer (1854-1941) a étudié la magie à travers les âges, en vue d’en découvrir les éléments fondamentaux, lesquels plongent leurs racines dans le panthéisme ancestral et son mystérieux et anti-biblique « Tout est dans tout ».
Dans son ouvrage le plus connu, « Le Rameau d’Or » (The Golden Bough), au chapitre trois, l’éminent spécialiste précise que « la loi de similitude » (« le semblable produit le semblable » ou « un effet ressemble à sa cause », constitue le principe essentiel à partir duquel s’élabore la pratique de la magie de toujours. Et, à l’aide de ce pseudo-principe universel inconnu des scientifiques, chaque magicien estime qu’il peut produire n’importe quel effet désiré simplement en l’imitant !
A la page 250 de son « Guide familial de l’homéopathie » (Editions Parents Hachette – 1988), le Dr. Alain Horvilleur – médecin homéopathe bien connu – confirme que « la loi de similitude est une loi universelle de la nature. Elle est la base essentielle de l’homéopathie… » et de beaucoup d’autres pratiques car « le semblable produit le semblable » est un concept analogique en vogue depuis la plus haute Antiquité. Il peut s ‘appliquer dans tous les domaines et dans tous les cas de figure. De près ou à distance, par la pensée (visualisation intérieure, projection mentale, etc), par la parole (suggestion, injonction, etc), et par l’acte (geste ou pratique imitative, etc). En outre, selon le Pr. Frazer, le deuxième pilier sur lequel se fonde la magie est « la loi de contact ou de contagion » d’après laquelle « la mise en contact – même à distance – produit une contagion-imprégnation que rien ne peut changer. » (Exemple : la prétendue « mémoire » de l’eau)
La magie et sa loi de similitude
« Le semblable produit le semblable » est une conception magique aux innombrables applications…
« Dans l’Antiquité note un médecin – spécialiste de l’alimentation du sportif – les sauteurs mangeaient de la chèvre pour sauter plus haut, de la chair de taureau pour être plus forts » (Le Mutualiste RATP – sept. 1999). Aux Antilles, aujourd’hui encore, des naturopathes- guérisseurs (quimboiseurs) prescrivent la consommation de « crabes dormeurs » au repas du soir pour vaincre… l’insomnie ! (Dieux en exil p.70 – Editions Gallimard).
« Sorcellerie et superstitions sont monnaie courante à Madagascar écrivait en 1992 le zoologiste Gérald Durell…Ici ou là, quand on trouve un aye-aye (lémurien à gros yeux) non loin des habitations, on le tue, de crainte qu’il ne porte malheur à la communauté. La bête est-elle de petite taille ? Un enfant va mourir. Grande et de poil clair ? La vie d’un adulte à la peau claire est menacée. Le poil sombre ? C’est un être humain à la peau foncée qui est désigné… » (Le aye-aye et moi p.9 – Editions Payot). En France, présentement, des milliers de maraîchers et de jardiniers plantent leurs légumes en fonction de la lune : à lune « montante » pour les végétaux dont la croissance se fait en « montant » vers le ciel (salades, poireaux, etc…), à lune « descendante » pour ceux qui se développent en « descendant » dans le sol (carottes, radis, etc…)
Pratiques occultes et loi de similitude (magie)
En Europe et ailleurs, l’astrologie (l’acupuncture et ses dérivés également) fait référence subtilement à la loi de similitude en supposant un rapport étroit entre le macrocosme (l’univers) et le microcosme (l’être humain), chaque individu étant considéré comme une image de l’univers auquel il correspond partie à partie.
Etablie à l’aide d’une conception panthéiste de base, prétendant indûment que « tout est dans tout », la relation magique macrocosme-microcosme des astrologues est utilisée parallèlement par les partisans de l’iridologie, de l’auriculothérapie, de la réflexologie et de la sympathicothérapie. Dans chacune de ces pratiques, l’être humain constitue le macrocosme, le microcosme étant respectivement, l’iris de l’œil (petite membrane promue au rang de « cerveau-enregistreur » qui donnerait une image précise et complète de l’état de santé de l’individu -macrocosme), l’oreille externe, la plante du pied et la muqueuse nasale (chaque partie d’organe cité serait en relation avec toutes les partie du corps –macrocosme auxquelles elle correspondrait point par point et ferait office de « cerveau-poste de commande » permettant d’atteindre et de soigner presque tous les troubles ou toutes les maladies touchant l’être humain).
« Tout est dans tout » (pseudo–loi universelle d’inspiration panthéiste) et « le semblable produit le semblable » (pseudo-loi universelle de la magie) sont des éléments qui se complètent et se trouvent souvent associés dans l’élaboration des pratiques occultes.
Au niveau de la radiesthésie, l’utilisateur du pendule ou d’un bâton fourchu déplace celui-ci au-dessus d’une carte ou d’un plan représentant, à une échelle réduite, la région ou le lieu concerné. La carte ou le plan étant semblable à la région ou au lieu, objet de ses recherches, le radiesthésiste ne juge pas toujours nécessaire de se rendre sur place : pour lui « le semblable produit le semblable » (même à distance, selon le concept magique).
Dans la même ligne de pensée, en s’appuyant sur la loi de similitude, le médium spirite (nécromancie) a la certitude de pouvoir entrer en contact avec l’esprit d’un mort dont quelqu’un lui aura remis la photographie prise de son vivant (le semblable produit le semblable) ou son objet préféré ou son nom et sa date de naissance (tout est dans tout). Devins et voyantes n’en demandent souvent pas davantage pour prétendre être en mesure de prédire l’avenir de la personne inconnue figurant sur une photo, une diapo ou une image vidéo..
Mesmérisme et loi de similitude (magie)
Le guérisseur- magnétiseur- hypnotiseur opère souvent à distance lui aussi. En effectuant des passes magnétiques au-dessus d’une photographie, d’une radiographie, d’une échographie ou autre, il entend obtenir un résultat équivalent à celui auquel il parviendrait, si le malade était présent en chair et en os devant lui. Au passage, il faut noter que la passe magnétique effectuée le plus souvent sans toucher le malade, est une « simulation à distance » visant à enlever, ajouter ou répartir une mystérieuse énergie dont guérisseurs et magnétiseurs ignorent la nature et la provenance, étant, à leur insu…. «… des fils conducteurs pour les courants électriques de Satan qui, par ce moyen, ensorcelle les corps et les âmes » comme nous le révèle Ellen G.White (Evangéliser p.545 – Témoignages pour l’Eglise, vol 2, p.56).
Hypnose et hypnothérapie se pratiquent également à distance avec les mêmes supports ou à l’aide d’une suggestion hypnotique faite en visualisant la personne ou le malade (image intérieure avec projection mentale). A ce sujet, il est surtout intéressant de constater que l’hypnose, médicale ou non, est une application littérale de la loi de similitude magique : il suffit de dire la chose ou de la suggérer pour la voir s’accomplir. « Détendez-vous », dit l’hypnothérapeute et la personne se détend. « Dormez »… et le patient s’endort. « Vous avez chaud »… et la personne se met à transpirer, etc, etc. Avec l’hypnose et la suggestion hypnotique, Satan développe sa plus subtile tromperie énoncée dès le jardin d’Eden, lorsqu’il affirma à Eve « …vous serez comme Dieu » (Genèse 3 : 5). Or, « Dieu dit et la chose arrive » (Psaume 33 : 9). Et une fois de plus, par la puissance de Satan habilement dissimulé (invisible), « le semblable produit le semblable ». La magie est là bien présente et qui s’en rend compte ? « Retranchez de vos occupations tout se qui sent l’hypnotisme *, la science dont se servent les agents sataniques, écrit Ellen G.White… Toute philosophie impliquée dans cette science est un chef-d’œuvre satanique… Satan est l’esprit supérieur qui a imaginé cette science… » (Messages choisis, vol 2, p.400-401)
* Hypnothérapie, auto-hypnose, sophrologie ( hypnose + yoga + technique zen), training autogène de Schultz, diverses méthodes de relaxation, etc…
Visualisation et loi de similitude (magie)
Pour les adeptes de l’irrationnel et de l’occulte, « le semblable produit le semblable » également à partir de la pensée et des « techniques » de visualisation (production et projection d’images conscientes) pour lesquelles on constate actuellement un net regain d’intérêt. Regain d’intérêt qui a donné un nouvel essor à la « technique » de transmission de pensée à distance (télépathie), à la « technique » d’influence à distance (télépsychie) et plus encore aux diverses « techniques » d’auto-guérison et de guérison à distance.
Au cours de l ‘année 1988, la revue La Vie Naturelle a publié divers articles concernant l’homéopathie. Dans l’un d’eux, consacré au PDG des Laboratoires Boiron (premier rang mondial dans la production du médicament homéopathique), l’auteur de l’article signalait l’adhésion enthousiaste de Christian Boiron aux thèses développées par Shatki Gawain dans son ouvrage « Techniques de visualisation créatrice » (Editions Soleil). Or, il faut savoir que ce best-seller, aux nombreuses rééditions, fait les délices des adeptes du New Age et des médecines parallèles. Il fait aussi l’apologie du panthéisme et du pouvoir de guérison que détiendrait l’être humain, appliquant « la loi de similitude » par le biais de la pensée et de la visualisation intérieure (production d’images conscientes pouvant modifier à distance l’état de santé physique, mental ou spirituel d’un individu).
Voici ce qu’écrit l’auteur p.95-96 (7ème édition – 1988)
« Il est vraiment étonnant de voir que, rien qu’en changeant d’opinion au sujet d’une personne, en entretenant et en projetant consciemment une image de santé et de bien-être à son égard, il est possible dans bien des cas de la guérir instantanément, ou du moins d’accélérer et d’adoucir son rétablissement.
J’ai été élevé selon des principes très scientifiques et rationnels, et il m’a été extrêmement difficile de comprendre et d’accepter ce phénomène de guérison à distance. Cependant, je l’ai constaté et expérimenté trop souvent pour pouvoir encore en douter.
La meilleure technique de guérison dont j’ai pu faire l’expérience consiste à me figurer que je suis un canal qui permet à l’énergie curative, l’énergie spirituelle de l’univers, de s’écouler à travers moi jusqu’à la personne qui en a besoin : j’imagine que mon grand Soi envoie de l’énergie à son grand Soi afin de l’aider à se guérir par quelque moyen que ce soit. En même temps, je me représente la personne comme elle est en essence….un être divin, une expression parfaite et sublime de Dieu, naturellement saine et heureuse. »
Il n’est pas surprenant que le PDG des Laboratoires Boiron soit enthousiasmé par les pratiques magiques de Shatki Gawain. L’homéopathie – sa discipline favorite – n’est-elle pas, elle aussi, une application de la magie à la médecine ? La loi de similitude n’est-elle pas déterminante dans le choix du médicament, et la loi de contact-contagion n’est-elle pas censée transmettre les propriétés de la substance active au solvant, lors de la préparation du médicament homéopathique, ce solvant devenant ainsi lui-même substance active ?
« Vous serez comme Dieu » (Genèse 3 : 5)
L’expérience de Shatki Gawain est captivante voire fascinante mais dangereuse car elle popularise dans un langage adapté à notre époque, une idée-force émise dès le commencement de l’histoire humaine. Une idée-force appuyée par un phénomène paranormal (un animal s’exprimant avec intelligence comme un être humain) et formulée en Eden par le serpent/Satan (Apocalypse 12 : 9) disant à nos premiers parents : « Vous serez comme Dieu » (Genèse 3 : 5).
Cette affirmation contient déjà en germe cette loi de similitude magique et trompeuse qui tend à faire croire à l’être humain qu’il n’est pas seulement une créature faite « à l’image de Dieu », selon ce que nous enseigne la Bible (Genèse 1 : 27), mais qu’il est bel et bien « semblable à Dieu », c’est-à-dire un être divin possédant naturellement l’immortalité, le pouvoir de connaître l’avenir , de guérir, etc…
Heureusement pour nous, la Bible est là pour nous rappeler que Dieu « …seul possède l’immortalité ( 1 Timothée 6 : 16), qu’il est le seul à connaître véritablement l’avenir (Esaïe 44 : 6-, le seul ayant le pouvoir de guérir toutes les maladies (Psaume 103 : 3), le seul capable de nous aimer de façon inconditionnelle, de nous sauver du péché et de la mort éternelle (Jean 3 : 16).
Conclusion
Sous diverses formes, la magie et sa loi de similitude s’insinuent peu à peu au sein de nos sociétés modernes par le biais des idées et pratiques véhiculées par le New Age notamment. En psychologie par exemple, certains praticiens utilisent une « symbolisation » au sein de laquelle, ici et là, « le semblable produit le semblable » magique, est bien présent. Telle cette femme, abandonnée par son mari, mais qui éprouvait toujours des sentiments amoureux pour lui. Elle a symbolisé cet amour par un arbuste qu’elle a planté et dont elle a pris soin pendant près de vingt-six mois. « Un jour écrit-elle, je me suis réveillée et j’ai vu que mon arbuste était mort de sa belle mort. C’était comme si j’étais soudain libérée… » (Revue Vie et Santé – Mai 1997).
« En lisant le témoignage de cette femme, me disait un ami pasteur, j’ai pensé immédiatement à mes parents. A la naissance de chacun de mes enfants, ils ont planté un arbre pour marquer l’événement. Que penseraient-ils, si l’un des arbres séchait et disparaissait prématurément ? » Bien qu’il n’existe pas de relation de cause à effet entre la vie et la mort d’un arbre et la vie et la mort d’un être humain, cet enseignant de la Bible venait de comprendre que la pensée magique pouvait, dans certaines circonstances, se glisser dans le cerveau de tout être humain, croyant ou non.
Connaître les fondements de la magie et repérer les éléments qui la composent au niveau des différentes pratiques irrationnelles et captivantes qui se multiplient sous nos yeux, constitue une aide précieuse au moment où le Prince des ténèbres « se déguisant en Ange de lumière » (2 Corinthiens 11 :14), déploie toutes ses ressources « pour tromper, si possible, même ceux que Dieu a choisis » (Matthieu 24 : 24 – BFC)
Michel BALLAIS
La potion magique
Constat biblique – Dans la première partie de la Bible (Ancien Testament), à plusieurs reprises, le Dieu Créateur désapprouve formellement le recours à l’astrologie, à la divination et à la voyance, à la magie et aux techniques occultes, à la nécromancie et au spiritisme (voir Deutéronome 18 : 9-14, Lévitique 19 : 26,31 – 20 : 6,27, 1 Chroniques 10 : 13, Esaïe 8 : 19-20, etc…). Dans le Nouveau Testament, hormis la mention de « la servante qui avait un esprit de Python (ou esprit de divination) » (Actes 16 : 16-18), les diverses pratiques occultes signalées dans l’Ancien Testament n’apparaissent plus, sauf la magie et ses magiciens (Actes 8 : 9-13, 13 : 6-10, 19 :19, Galates 5 : 19-21) qui jouaient déjà un rôle prépondérant dans l’A.T. (Genèse 41 : 8-24, Exode 7 et 8, Daniel 1 : 20, 2 : 2). On peut en déduire que la magie dans sa conception initiale contient en germe l’ensemble des pratiques occultes…
Qu’est-ce que la magie ?
Ethnologue britannique de renommée mondiale, professeur à l’université de Cambridge, Sir James George Frazer (1854-1941) a étudié la magie à travers les âges, en vue d’en découvrir les éléments fondamentaux, lesquels plongent leurs racines dans le panthéisme ancestral et son mystérieux et anti-biblique « Tout est dans tout ».
Dans son ouvrage le plus connu, « Le Rameau d’Or » (The Golden Bough), au chapitre trois, l’éminent spécialiste précise que « la loi de similitude » (« le semblable produit le semblable » ou « un effet ressemble à sa cause », constitue le principe essentiel à partir duquel s’élabore la pratique de la magie de toujours. Et, à l’aide de ce pseudo-principe universel inconnu des scientifiques, chaque magicien estime qu’il peut produire n’importe quel effet désiré simplement en l’imitant !
A la page 250 de son « Guide familial de l’homéopathie » (Editions Parents Hachette – 1988), le Dr. Alain Horvilleur – médecin homéopathe bien connu – confirme que « la loi de similitude est une loi universelle de la nature. Elle est la base essentielle de l’homéopathie… » et de beaucoup d’autres pratiques car « le semblable produit le semblable » est un concept analogique en vogue depuis la plus haute Antiquité. Il peut s ‘appliquer dans tous les domaines et dans tous les cas de figure. De près ou à distance, par la pensée (visualisation intérieure, projection mentale, etc), par la parole (suggestion, injonction, etc), et par l’acte (geste ou pratique imitative, etc). En outre, selon le Pr. Frazer, le deuxième pilier sur lequel se fonde la magie est « la loi de contact ou de contagion » d’après laquelle « la mise en contact – même à distance – produit une contagion-imprégnation que rien ne peut changer. » (Exemple : la prétendue « mémoire » de l’eau)
La magie et sa loi de similitude
« Le semblable produit le semblable » est une conception magique aux innombrables applications…
« Dans l’Antiquité note un médecin – spécialiste de l’alimentation du sportif – les sauteurs mangeaient de la chèvre pour sauter plus haut, de la chair de taureau pour être plus forts » (Le Mutualiste RATP – sept. 1999). Aux Antilles, aujourd’hui encore, des naturopathes- guérisseurs (quimboiseurs) prescrivent la consommation de « crabes dormeurs » au repas du soir pour vaincre… l’insomnie ! (Dieux en exil p.70 – Editions Gallimard).
« Sorcellerie et superstitions sont monnaie courante à Madagascar écrivait en 1992 le zoologiste Gérald Durell…Ici ou là, quand on trouve un aye-aye (lémurien à gros yeux) non loin des habitations, on le tue, de crainte qu’il ne porte malheur à la communauté. La bête est-elle de petite taille ? Un enfant va mourir. Grande et de poil clair ? La vie d’un adulte à la peau claire est menacée. Le poil sombre ? C’est un être humain à la peau foncée qui est désigné… » (Le aye-aye et moi p.9 – Editions Payot). En France, présentement, des milliers de maraîchers et de jardiniers plantent leurs légumes en fonction de la lune : à lune « montante » pour les végétaux dont la croissance se fait en « montant » vers le ciel (salades, poireaux, etc…), à lune « descendante » pour ceux qui se développent en « descendant » dans le sol (carottes, radis, etc…)
Pratiques occultes et loi de similitude (magie)
En Europe et ailleurs, l’astrologie (l’acupuncture et ses dérivés également) fait référence subtilement à la loi de similitude en supposant un rapport étroit entre le macrocosme (l’univers) et le microcosme (l’être humain), chaque individu étant considéré comme une image de l’univers auquel il correspond partie à partie.
Etablie à l’aide d’une conception panthéiste de base, prétendant indûment que « tout est dans tout », la relation magique macrocosme-microcosme des astrologues est utilisée parallèlement par les partisans de l’iridologie, de l’auriculothérapie, de la réflexologie et de la sympathicothérapie. Dans chacune de ces pratiques, l’être humain constitue le macrocosme, le microcosme étant respectivement, l’iris de l’œil (petite membrane promue au rang de « cerveau-enregistreur » qui donnerait une image précise et complète de l’état de santé de l’individu -macrocosme), l’oreille externe, la plante du pied et la muqueuse nasale (chaque partie d’organe cité serait en relation avec toutes les partie du corps –macrocosme auxquelles elle correspondrait point par point et ferait office de « cerveau-poste de commande » permettant d’atteindre et de soigner presque tous les troubles ou toutes les maladies touchant l’être humain).
« Tout est dans tout » (pseudo–loi universelle d’inspiration panthéiste) et « le semblable produit le semblable » (pseudo-loi universelle de la magie) sont des éléments qui se complètent et se trouvent souvent associés dans l’élaboration des pratiques occultes.
Au niveau de la radiesthésie, l’utilisateur du pendule ou d’un bâton fourchu déplace celui-ci au-dessus d’une carte ou d’un plan représentant, à une échelle réduite, la région ou le lieu concerné. La carte ou le plan étant semblable à la région ou au lieu, objet de ses recherches, le radiesthésiste ne juge pas toujours nécessaire de se rendre sur place : pour lui « le semblable produit le semblable » (même à distance, selon le concept magique).
Dans la même ligne de pensée, en s’appuyant sur la loi de similitude, le médium spirite (nécromancie) a la certitude de pouvoir entrer en contact avec l’esprit d’un mort dont quelqu’un lui aura remis la photographie prise de son vivant (le semblable produit le semblable) ou son objet préféré ou son nom et sa date de naissance (tout est dans tout). Devins et voyantes n’en demandent souvent pas davantage pour prétendre être en mesure de prédire l’avenir de la personne inconnue figurant sur une photo, une diapo ou une image vidéo..
Mesmérisme et loi de similitude (magie)
Le guérisseur- magnétiseur- hypnotiseur opère souvent à distance lui aussi. En effectuant des passes magnétiques au-dessus d’une photographie, d’une radiographie, d’une échographie ou autre, il entend obtenir un résultat équivalent à celui auquel il parviendrait, si le malade était présent en chair et en os devant lui. Au passage, il faut noter que la passe magnétique effectuée le plus souvent sans toucher le malade, est une « simulation à distance » visant à enlever, ajouter ou répartir une mystérieuse énergie dont guérisseurs et magnétiseurs ignorent la nature et la provenance, étant, à leur insu…. «… des fils conducteurs pour les courants électriques de Satan qui, par ce moyen, ensorcelle les corps et les âmes » comme nous le révèle Ellen G.White (Evangéliser p.545 – Témoignages pour l’Eglise, vol 2, p.56).
Hypnose et hypnothérapie se pratiquent également à distance avec les mêmes supports ou à l’aide d’une suggestion hypnotique faite en visualisant la personne ou le malade (image intérieure avec projection mentale). A ce sujet, il est surtout intéressant de constater que l’hypnose, médicale ou non, est une application littérale de la loi de similitude magique : il suffit de dire la chose ou de la suggérer pour la voir s’accomplir. « Détendez-vous », dit l’hypnothérapeute et la personne se détend. « Dormez »… et le patient s’endort. « Vous avez chaud »… et la personne se met à transpirer, etc, etc. Avec l’hypnose et la suggestion hypnotique, Satan développe sa plus subtile tromperie énoncée dès le jardin d’Eden, lorsqu’il affirma à Eve « …vous serez comme Dieu » (Genèse 3 : 5). Or, « Dieu dit et la chose arrive » (Psaume 33 : 9). Et une fois de plus, par la puissance de Satan habilement dissimulé (invisible), « le semblable produit le semblable ». La magie est là bien présente et qui s’en rend compte ? « Retranchez de vos occupations tout se qui sent l’hypnotisme *, la science dont se servent les agents sataniques, écrit Ellen G.White… Toute philosophie impliquée dans cette science est un chef-d’œuvre satanique… Satan est l’esprit supérieur qui a imaginé cette science… » (Messages choisis, vol 2, p.400-401)
* Hypnothérapie, auto-hypnose, sophrologie ( hypnose + yoga + technique zen), training autogène de Schultz, diverses méthodes de relaxation, etc…
Visualisation et loi de similitude (magie)
Pour les adeptes de l’irrationnel et de l’occulte, « le semblable produit le semblable » également à partir de la pensée et des « techniques » de visualisation (production et projection d’images conscientes) pour lesquelles on constate actuellement un net regain d’intérêt. Regain d’intérêt qui a donné un nouvel essor à la « technique » de transmission de pensée à distance (télépathie), à la « technique » d’influence à distance (télépsychie) et plus encore aux diverses « techniques » d’auto-guérison et de guérison à distance.
Au cours de l ‘année 1988, la revue La Vie Naturelle a publié divers articles concernant l’homéopathie. Dans l’un d’eux, consacré au PDG des Laboratoires Boiron (premier rang mondial dans la production du médicament homéopathique), l’auteur de l’article signalait l’adhésion enthousiaste de Christian Boiron aux thèses développées par Shatki Gawain dans son ouvrage « Techniques de visualisation créatrice » (Editions Soleil). Or, il faut savoir que ce best-seller, aux nombreuses rééditions, fait les délices des adeptes du New Age et des médecines parallèles. Il fait aussi l’apologie du panthéisme et du pouvoir de guérison que détiendrait l’être humain, appliquant « la loi de similitude » par le biais de la pensée et de la visualisation intérieure (production d’images conscientes pouvant modifier à distance l’état de santé physique, mental ou spirituel d’un individu).
Voici ce qu’écrit l’auteur p.95-96 (7ème édition – 1988)
« Il est vraiment étonnant de voir que, rien qu’en changeant d’opinion au sujet d’une personne, en entretenant et en projetant consciemment une image de santé et de bien-être à son égard, il est possible dans bien des cas de la guérir instantanément, ou du moins d’accélérer et d’adoucir son rétablissement.
J’ai été élevé selon des principes très scientifiques et rationnels, et il m’a été extrêmement difficile de comprendre et d’accepter ce phénomène de guérison à distance. Cependant, je l’ai constaté et expérimenté trop souvent pour pouvoir encore en douter.
La meilleure technique de guérison dont j’ai pu faire l’expérience consiste à me figurer que je suis un canal qui permet à l’énergie curative, l’énergie spirituelle de l’univers, de s’écouler à travers moi jusqu’à la personne qui en a besoin : j’imagine que mon grand Soi envoie de l’énergie à son grand Soi afin de l’aider à se guérir par quelque moyen que ce soit. En même temps, je me représente la personne comme elle est en essence….un être divin, une expression parfaite et sublime de Dieu, naturellement saine et heureuse. »
Il n’est pas surprenant que le PDG des Laboratoires Boiron soit enthousiasmé par les pratiques magiques de Shatki Gawain. L’homéopathie – sa discipline favorite – n’est-elle pas, elle aussi, une application de la magie à la médecine ? La loi de similitude n’est-elle pas déterminante dans le choix du médicament, et la loi de contact-contagion n’est-elle pas censée transmettre les propriétés de la substance active au solvant, lors de la préparation du médicament homéopathique, ce solvant devenant ainsi lui-même substance active ?
« Vous serez comme Dieu » (Genèse 3 : 5)
L’expérience de Shatki Gawain est captivante voire fascinante mais dangereuse car elle popularise dans un langage adapté à notre époque, une idée-force émise dès le commencement de l’histoire humaine. Une idée-force appuyée par un phénomène paranormal (un animal s’exprimant avec intelligence comme un être humain) et formulée en Eden par le serpent/Satan (Apocalypse 12 : 9) disant à nos premiers parents : « Vous serez comme Dieu » (Genèse 3 : 5).
Cette affirmation contient déjà en germe cette loi de similitude magique et trompeuse qui tend à faire croire à l’être humain qu’il n’est pas seulement une créature faite « à l’image de Dieu », selon ce que nous enseigne la Bible (Genèse 1 : 27), mais qu’il est bel et bien « semblable à Dieu », c’est-à-dire un être divin possédant naturellement l’immortalité, le pouvoir de connaître l’avenir , de guérir, etc…
Heureusement pour nous, la Bible est là pour nous rappeler que Dieu « …seul possède l’immortalité ( 1 Timothée 6 : 16), qu’il est le seul à connaître véritablement l’avenir (Esaïe 44 : 6-, le seul ayant le pouvoir de guérir toutes les maladies (Psaume 103 : 3), le seul capable de nous aimer de façon inconditionnelle, de nous sauver du péché et de la mort éternelle (Jean 3 : 16).
Conclusion
Sous diverses formes, la magie et sa loi de similitude s’insinuent peu à peu au sein de nos sociétés modernes par le biais des idées et pratiques véhiculées par le New Age notamment. En psychologie par exemple, certains praticiens utilisent une « symbolisation » au sein de laquelle, ici et là, « le semblable produit le semblable » magique, est bien présent. Telle cette femme, abandonnée par son mari, mais qui éprouvait toujours des sentiments amoureux pour lui. Elle a symbolisé cet amour par un arbuste qu’elle a planté et dont elle a pris soin pendant près de vingt-six mois. « Un jour écrit-elle, je me suis réveillée et j’ai vu que mon arbuste était mort de sa belle mort. C’était comme si j’étais soudain libérée… » (Revue Vie et Santé – Mai 1997).
« En lisant le témoignage de cette femme, me disait un ami pasteur, j’ai pensé immédiatement à mes parents. A la naissance de chacun de mes enfants, ils ont planté un arbre pour marquer l’événement. Que penseraient-ils, si l’un des arbres séchait et disparaissait prématurément ? » Bien qu’il n’existe pas de relation de cause à effet entre la vie et la mort d’un arbre et la vie et la mort d’un être humain, cet enseignant de la Bible venait de comprendre que la pensée magique pouvait, dans certaines circonstances, se glisser dans le cerveau de tout être humain, croyant ou non.
Connaître les fondements de la magie et repérer les éléments qui la composent au niveau des différentes pratiques irrationnelles et captivantes qui se multiplient sous nos yeux, constitue une aide précieuse au moment où le Prince des ténèbres « se déguisant en Ange de lumière » (2 Corinthiens 11 :14), déploie toutes ses ressources « pour tromper, si possible, même ceux que Dieu a choisis » (Matthieu 24 : 24 – BFC)
Michel BALLAIS
P4572- Dans la prière
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
les laboratoires boiron pratiquent le pendule DONC OCCULTISME !
bach88- Combat avec Sainte Marie
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
Sur le site des rosicruciens, l'homéopathie est mise à l'honneur :
Voix de connaissances Qu'est-ce que la Rose-Croix ? Comment en devenir membre ? ... L'homéopathie est une médecine qui a été définie par Samuel Hahnemann (1755-1843) au XVIIIe ...
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Voix de connaissances Qu'est-ce que la Rose-Croix ? Comment en devenir membre ? ... L'homéopathie est une médecine qui a été définie par Samuel Hahnemann (1755-1843) au XVIIIe ...
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P4572- Dans la prière
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
bonjour l'homéopathie vient de Chine si si,
un Chinois a dit " Oméo patit , ha ben c'est uliette qui va ete twiste !!"
un Chinois a dit " Oméo patit , ha ben c'est uliette qui va ete twiste !!"
Justeun- Aime le chapelet
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
homéophyto.com :
La globalité.
Lors de son interrogatoire, l'homéopathe va s'attacher à observer, recueillir et synthétiser les éléments d'un tableau clinique en tenant compte de toutes les plaintes, anomalies, antécédents médicaux. Il recherche ensuite, parmi les remèdes homéopathiques celui dont les propriétés " toxicologiques " se rapprochent le plus de ce qu'il a observé.
À l'encontre de la médecine dite moderne qui fragmente le patient en organes malades, l'homéopathie réalise la synthèse et recherche le pourquoi et le comment de la maladie en l'intégrant dans un écosystème, le corps humain ; elle tient compte du physique, du psychique voire du spirituel.
La globalité.
Lors de son interrogatoire, l'homéopathe va s'attacher à observer, recueillir et synthétiser les éléments d'un tableau clinique en tenant compte de toutes les plaintes, anomalies, antécédents médicaux. Il recherche ensuite, parmi les remèdes homéopathiques celui dont les propriétés " toxicologiques " se rapprochent le plus de ce qu'il a observé.
À l'encontre de la médecine dite moderne qui fragmente le patient en organes malades, l'homéopathie réalise la synthèse et recherche le pourquoi et le comment de la maladie en l'intégrant dans un écosystème, le corps humain ; elle tient compte du physique, du psychique voire du spirituel.
P4572- Dans la prière
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
P4572- Dans la prière
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Re: HOMEOPATHIE non merci ! - Quel est le problème avec l'homéopathie
sur homéo-ludivine.com
Peut-on parler de psycho-homéopathie ?
Nous assistons ces dernières décennies à une floraison d’innombrables thérapies de croissance personnelle : P.N.L, rebirth, recherches trans-générationnelles, libération des engrammes cérébraux, Echo, des dizaines d’autres et la plus récente, la biologie totale. Celles-ci ont vu le jour, suite aux conceptions, révolutionnaires de Freud. A l’époque il a répandu l’idée que nos conflits intérieurs ont un impact sur la qualité de notre vie.
Cette conception du bien-être a peu à peu changé notre compréhension de la maladie, qui au lieu d’être vue comme une catastrophe qui nous tombe dessus par hasard, est à ce jour de plus en plus considérée comme un outil de croissance.
D’ailleurs si la maladie était entièrement un phénomène extérieur à nous, lors d’une épidémie la planète entière ou du moins un pays entier disparaîtrait. Or devant le même virus ou la même bactérie certains sont touchés et d’autres pas. Il y a donc bien un élément individuel dans le fait d’être malade ou pas.
On sait depuis toujours que cet élément individuel provient en partie, de notre hérédité, de notre code génétique et de notre hygiène de vie. Mais on découvre de plus en plus que cet élément individuel est lié aussi à un événement déstabilisant de notre vie (en commençant à la conception). Dans certaines approches, il peut provenir d’un problème d’hérédité psychosomatique (approches trans-générationnelles). Certaines techniques, si elles ne peuvent trouver le départ du mal dans notre vie ou celle de nos ancêtres, vont rechercher dans les vies passées pour y retrouver des causes répétitives.
On peut ainsi conclure que si notre hérédité est bonne ainsi que notre hygiène de vie, et si nous sommes parfaitement bien dans notre peau, ayant réglé profondément tous nos conflits intérieurs, nous ne devrions pas être malade..
Si nous ne gardons en nous aucun sentiment de colère, frustration, abandon, culpabilité, tristesse, peur, pour ne citer que les principaux, nous n’aurons plus les besoins suivants :
Plaire à tout prix. Nous remettre en question constamment. Rentrer nos colères. Subir des affronts sans broncher. Être jaloux. Juger les autres pour nous réconforter. Etre intolérant. Critiquer. Avoir peur d’aimer. Avoir peur de perdre etc.
Et c’est cet équilibre perdu, que l’homéopathe, et l’homéopathie depuis 2 siècles a toujours eu pour objectif de nous redonner : une homéostasie physique, et on pourrait ajouter une homéostasie psychologique.
Vous l’avez compris dans les articles précédents (voir www.homeo-ludivine.com « qu’est-ce que l’homéopathie »), l’homéopathe cherche à savoir beaucoup de choses de votre vie, et particulièrement : depuis quand êtes-vous malade, physiquement ou psychologiquement?
Très souvent la personne qui nous consulte ne s’était pas posé la question. Mais je peux dire que 8 fois sur 10 nos questions l’aident à trouver cette réponse à la première entrevue. Pour d’autres personnes dont la vie est chargée de nombreux traumatismes physiques ou émotifs, l’angoisse de les mettre au jour est tellement profonde qu’il faudra attendre la 2e ou 3e consultation pour que les traumatismes soient verbalisés. Les personnes âgées en particulier ont beaucoup de mal à parler de leurs émotions, car, de leur temps cela « ne se faisait pas »
C’est ce travail de recherche que font ensemble l’homéopathe et son patient, que j’appelle la PSYCHO-HOMÉOPATHIE.
Pour l’illustrer tout à fait je vais vous citer un cas :
Une maman d’une trentaine d’années vient me voir avec son deuxième enfant, un bébé de 9 mois, couvert d’eczéma. Nous étudions ensemble la courte vie de cet enfant, vie, naissance, vie intra-utérine et conception. Cet enfant a-t-il, dans sa courte vie, vécu un traumatisme physique ou psychologique ?
Après réflexion, la maman se souvient que, vers les 6 mois, elle a dû pendant 3 jours de suite le laisser en garde à une de ses tantes. L’enfant a très mal pris la situation et pleuré pendant les 3 jours. Il y a donc ici un sentiment d’abandon, réputé pour déclencher des maladies de peau. Le sentiment d’abandon par la mère suggère immédiatement en homéopathie le remède Pulsatilla que je prescris dans un tel cas, à la dilution appropriée, celle qui s’adresse au psychisme. Mais on sait qu’un enfant est très sensible aux émotions de sa mère et que bien souvent il faut aussi soigner la mère pour guérir l’enfant. Je questionne donc la maman pour savoir quelle était sa relation avec sa propre mère. Elle fond en larmes en m’avouant qu’elle avait perdu sa mère quand elle avait 19 ans. Sentiment d’abandon par la mère. Je lui prescris le même remède. Elle a cru au miracle, car l’eczéma a disparu en une journée.
L’homéopathie peut aussi nous donner un aperçu du monde spirituel de la personne. Exemple : pour continuer avec ce remède Pulsatilla, il est évident que de nombreuses religieuses relèvent de ce remède. En effet la petite Pulsatilla a besoin d’être aimée , elle fait donc tout pour l’être. Il arrive qu’à la maison, sûre de l’amour de ses parents, elle tente quelques caprices, mais à l’école ou au dehors, elle sera toujours timide et sage pour attirer l’amour du monde extérieur.
Ainsi une religieuse, dans la plupart des cas, va chercher amour et protection auprès de la mère supérieure de son couvent, lui vouant obéissance, comme la petite fille cherche protection dans les bras de sa mère.
Et la Sainte trouve amour et protection dans l’aura du père et de la Mère Céleste, s’oubliant dans l’extase de l’obéissance totale, et dans la fusion avec son créateur.
Ce même schema peut se retrouver chez les garçons au caractère doux et affectueux.
Citons dans cette orientation quelques autres remèdes :
Phosphorus, au plan spirituel est un exalté, passionné, convaincu et convaincant. Ce pourrait être St-Paul dans sa deuxième période. Ou St-Just pendant la Révolution française, prêt à tous les sacrifices pour ses convictions, séduisant comme un phosphorus, vif et intelligent.
Sulfur, lui, recherche surtout le bonheur, les gens agréables et les bonnes choses de la vie. Aussi, religieusement, il adopte facilement la religion de sa famille ou de son pays. La lutte détruirait la douillette harmonie dont il aime s’entourer. Rendu facilement nerveux ou inquiet par le monde extérieur, il se protège de toute intrusion philosophique qui pourrait l’obliger à briser sa tranquillité intellectuelle.
Natrum Muriaticum qui dans sa délectation morose -le poète Lamartine relevait certainement de ce remède- trouvera un endroit de campagne qui le rend particulièrement triste, y imaginera sa tombe et se portera lui même des fleurs, de son vivant.
S’il n’est pas soigné, en vieillissant il s’aggrave en Sepia, qui dans ses moments les plus noirs, peut devenir nihiliste.
Dans cette approche psycho-homéopathique, la seule difficulté est de dénicher dans l’imbroglio d’une vie, la douleur qui sert de point de départ à la maladie ou au symptôme qui se manifeste aujourd’hui. L’évènement en lui-même compte moins que le ressenti au moment de celui-ci, l’émotion pouvant varier d’une personne à l’autre. C’est une recherche complexe, comme l’est tout être humain, mais passionnante. On en revient toujours au « Connais-toi toi-même » de Socrate. Nous n’avons, finalement, rien inventé.
PS : Une visite à votre médecin, un diagnostic médical et un traitement s’il le faut, ne nuiront en rien au travail homéopathique et sont toujours d’indispensables préalables.
Françoise Ludivine Marc
Avec mes années de pratique en consultation, j'ai développé ma propre méthode, alliant l’étude et la compréhension des traumatismes physiques et psychiques subis au cours d’une vie, et leur dénouement par l’utilisation de remèdes homéopathiques appropriés à chaque conflit vécu. Les résultats que j’obtiens me prouvent régulièrement l’action profonde de l’homéopathie sur la guérison de nos comportements destructeurs inconscients.
Peut-on parler de psycho-homéopathie ?
Nous assistons ces dernières décennies à une floraison d’innombrables thérapies de croissance personnelle : P.N.L, rebirth, recherches trans-générationnelles, libération des engrammes cérébraux, Echo, des dizaines d’autres et la plus récente, la biologie totale. Celles-ci ont vu le jour, suite aux conceptions, révolutionnaires de Freud. A l’époque il a répandu l’idée que nos conflits intérieurs ont un impact sur la qualité de notre vie.
Cette conception du bien-être a peu à peu changé notre compréhension de la maladie, qui au lieu d’être vue comme une catastrophe qui nous tombe dessus par hasard, est à ce jour de plus en plus considérée comme un outil de croissance.
D’ailleurs si la maladie était entièrement un phénomène extérieur à nous, lors d’une épidémie la planète entière ou du moins un pays entier disparaîtrait. Or devant le même virus ou la même bactérie certains sont touchés et d’autres pas. Il y a donc bien un élément individuel dans le fait d’être malade ou pas.
On sait depuis toujours que cet élément individuel provient en partie, de notre hérédité, de notre code génétique et de notre hygiène de vie. Mais on découvre de plus en plus que cet élément individuel est lié aussi à un événement déstabilisant de notre vie (en commençant à la conception). Dans certaines approches, il peut provenir d’un problème d’hérédité psychosomatique (approches trans-générationnelles). Certaines techniques, si elles ne peuvent trouver le départ du mal dans notre vie ou celle de nos ancêtres, vont rechercher dans les vies passées pour y retrouver des causes répétitives.
On peut ainsi conclure que si notre hérédité est bonne ainsi que notre hygiène de vie, et si nous sommes parfaitement bien dans notre peau, ayant réglé profondément tous nos conflits intérieurs, nous ne devrions pas être malade..
Si nous ne gardons en nous aucun sentiment de colère, frustration, abandon, culpabilité, tristesse, peur, pour ne citer que les principaux, nous n’aurons plus les besoins suivants :
Plaire à tout prix. Nous remettre en question constamment. Rentrer nos colères. Subir des affronts sans broncher. Être jaloux. Juger les autres pour nous réconforter. Etre intolérant. Critiquer. Avoir peur d’aimer. Avoir peur de perdre etc.
Et c’est cet équilibre perdu, que l’homéopathe, et l’homéopathie depuis 2 siècles a toujours eu pour objectif de nous redonner : une homéostasie physique, et on pourrait ajouter une homéostasie psychologique.
Vous l’avez compris dans les articles précédents (voir www.homeo-ludivine.com « qu’est-ce que l’homéopathie »), l’homéopathe cherche à savoir beaucoup de choses de votre vie, et particulièrement : depuis quand êtes-vous malade, physiquement ou psychologiquement?
Très souvent la personne qui nous consulte ne s’était pas posé la question. Mais je peux dire que 8 fois sur 10 nos questions l’aident à trouver cette réponse à la première entrevue. Pour d’autres personnes dont la vie est chargée de nombreux traumatismes physiques ou émotifs, l’angoisse de les mettre au jour est tellement profonde qu’il faudra attendre la 2e ou 3e consultation pour que les traumatismes soient verbalisés. Les personnes âgées en particulier ont beaucoup de mal à parler de leurs émotions, car, de leur temps cela « ne se faisait pas »
C’est ce travail de recherche que font ensemble l’homéopathe et son patient, que j’appelle la PSYCHO-HOMÉOPATHIE.
Pour l’illustrer tout à fait je vais vous citer un cas :
Une maman d’une trentaine d’années vient me voir avec son deuxième enfant, un bébé de 9 mois, couvert d’eczéma. Nous étudions ensemble la courte vie de cet enfant, vie, naissance, vie intra-utérine et conception. Cet enfant a-t-il, dans sa courte vie, vécu un traumatisme physique ou psychologique ?
Après réflexion, la maman se souvient que, vers les 6 mois, elle a dû pendant 3 jours de suite le laisser en garde à une de ses tantes. L’enfant a très mal pris la situation et pleuré pendant les 3 jours. Il y a donc ici un sentiment d’abandon, réputé pour déclencher des maladies de peau. Le sentiment d’abandon par la mère suggère immédiatement en homéopathie le remède Pulsatilla que je prescris dans un tel cas, à la dilution appropriée, celle qui s’adresse au psychisme. Mais on sait qu’un enfant est très sensible aux émotions de sa mère et que bien souvent il faut aussi soigner la mère pour guérir l’enfant. Je questionne donc la maman pour savoir quelle était sa relation avec sa propre mère. Elle fond en larmes en m’avouant qu’elle avait perdu sa mère quand elle avait 19 ans. Sentiment d’abandon par la mère. Je lui prescris le même remède. Elle a cru au miracle, car l’eczéma a disparu en une journée.
L’homéopathie peut aussi nous donner un aperçu du monde spirituel de la personne. Exemple : pour continuer avec ce remède Pulsatilla, il est évident que de nombreuses religieuses relèvent de ce remède. En effet la petite Pulsatilla a besoin d’être aimée , elle fait donc tout pour l’être. Il arrive qu’à la maison, sûre de l’amour de ses parents, elle tente quelques caprices, mais à l’école ou au dehors, elle sera toujours timide et sage pour attirer l’amour du monde extérieur.
Ainsi une religieuse, dans la plupart des cas, va chercher amour et protection auprès de la mère supérieure de son couvent, lui vouant obéissance, comme la petite fille cherche protection dans les bras de sa mère.
Et la Sainte trouve amour et protection dans l’aura du père et de la Mère Céleste, s’oubliant dans l’extase de l’obéissance totale, et dans la fusion avec son créateur.
Ce même schema peut se retrouver chez les garçons au caractère doux et affectueux.
Citons dans cette orientation quelques autres remèdes :
Phosphorus, au plan spirituel est un exalté, passionné, convaincu et convaincant. Ce pourrait être St-Paul dans sa deuxième période. Ou St-Just pendant la Révolution française, prêt à tous les sacrifices pour ses convictions, séduisant comme un phosphorus, vif et intelligent.
Sulfur, lui, recherche surtout le bonheur, les gens agréables et les bonnes choses de la vie. Aussi, religieusement, il adopte facilement la religion de sa famille ou de son pays. La lutte détruirait la douillette harmonie dont il aime s’entourer. Rendu facilement nerveux ou inquiet par le monde extérieur, il se protège de toute intrusion philosophique qui pourrait l’obliger à briser sa tranquillité intellectuelle.
Natrum Muriaticum qui dans sa délectation morose -le poète Lamartine relevait certainement de ce remède- trouvera un endroit de campagne qui le rend particulièrement triste, y imaginera sa tombe et se portera lui même des fleurs, de son vivant.
S’il n’est pas soigné, en vieillissant il s’aggrave en Sepia, qui dans ses moments les plus noirs, peut devenir nihiliste.
Dans cette approche psycho-homéopathique, la seule difficulté est de dénicher dans l’imbroglio d’une vie, la douleur qui sert de point de départ à la maladie ou au symptôme qui se manifeste aujourd’hui. L’évènement en lui-même compte moins que le ressenti au moment de celui-ci, l’émotion pouvant varier d’une personne à l’autre. C’est une recherche complexe, comme l’est tout être humain, mais passionnante. On en revient toujours au « Connais-toi toi-même » de Socrate. Nous n’avons, finalement, rien inventé.
PS : Une visite à votre médecin, un diagnostic médical et un traitement s’il le faut, ne nuiront en rien au travail homéopathique et sont toujours d’indispensables préalables.
Françoise Ludivine Marc
Avec mes années de pratique en consultation, j'ai développé ma propre méthode, alliant l’étude et la compréhension des traumatismes physiques et psychiques subis au cours d’une vie, et leur dénouement par l’utilisation de remèdes homéopathiques appropriés à chaque conflit vécu. Les résultats que j’obtiens me prouvent régulièrement l’action profonde de l’homéopathie sur la guérison de nos comportements destructeurs inconscients.
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