Les saints pèlerins, ceux qui ont tout quittés pour Jésus-Christ
2 participants
Page 1 sur 1
Les saints pèlerins, ceux qui ont tout quittés pour Jésus-Christ
Les saints pèlerins, ceux qui ont tout quittés pour Jésus-Christ
Matthieu 19:29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses soeurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.
Matthieu 16:25 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.
Luc chapitre 18 Et il leur dit : les choses qui sont impossibles aux hommes sont possibles à Dieu.
28 Et Pierre dit : voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi. 29 Et il leur dit : en vérité je vous dis, qu'il n'y en a pas un qui ait quitté sa maison, ou ses parents, ou ses frères, ou sa femme, ou ses enfants pour l'amour du Royaume de Dieu, 30Qui ne reçoive beaucoup plus en ce temps-ci, et au siècle à venir la vie éternelle.
Quelques saints on tout abandonnées pour une vie sur les chemins, pour une vie de pénitence et d'amour vers Jésus Christ, en voici quelques-uns (si vous en connaissez d'autres, n'hésitez pas à en faire part:
Il y a bien sûr les apôtres qui certains on étaient jusqu'en inde (St Thomas) comme d'autres jusqu'en France voire plus loin...
Mais nous parlerons là des autres saints plus récents ceux qui on crues sans avoir vus:
D'abord l'un des plus connu mais a t'il existé? en tous cas nous le nommerons quand même en honneur de tous ceux anonymes qui ont fait comme lui: le pèlerin Russe (voir le célèbre livre)
Ensuite il y a:
Saint Nicolas, dit ''le Pèlerin'' (Stiri, 1075 – Trani, 1094) , ne doit pas être confondu avec le célèbre saint Nicolas de Bari. Il s'agit d'un jeune pèlerin, venu de Grèce à Trani dans les Pouilles au XIe siècle. Les Eglises d'Orient et d'Occident ne se considéraient alors pas comme séparées.
Le jeune homme, répétait sans cesse ''Kyrie Eleison'' et tenait à la main une croix de bois, pendant son pèlerinage sur les lieux saints de Grèce, de Dalmatie et de la côte adriatique italienne. Il arriva à Trani en provenance de Tarante et réunit comme à son habitude la jeunesse locale à qui il faisait répéter son invocation et lui apprenait à mieux prier. Mais il mourut quelques semaines après son arrivée, en juin 1094. Des miracles, grâce à son intercession, furent attestés, si bien qu'en 1098, l'évêque de Trani l'inscrivit comme Vénérable à cause de sa vie de pénitence en Grèce, telle que la raconta son compagnon Bartholomée, et à cause de ses miracles post-mortem qui furent relatés et retranscris par des témoins oculaires. Urbain II autorisa la canonisation du jeune pèlerin et on édifia à Trani une basilique au bord de la mer qui abrita sa dépouille. Trani en fit son patron. Le Pape Benoît XIV confirma son culte en 1748 et l'inscrivit au martyrologe romain.
St Benoit-Joseph Labre ( né le 26 mars 1748 à Amettes- mort le 16 avril 1783 à Rome) appelés aussi "le Vagabond de Dieu"
Il rêve d'être moine pour ne vivre que de Dieu. A 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux. L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune. Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile. A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit: "Dieu vous veut ailleurs."
Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère sera la route, son seul compagnon de prière sera Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne. Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église.
(*) l'association Saint Benoît Labre nous signale qu'il "n'est jamais allé en Pologne. Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable."
John Bradburne (1921-1979), le vagabond de Dieu, appelés aussi le Serviteur de Dieu, l'un des saints ( pas encore sanctifié par l'Eglise) les plus récents qui a effectué au XXem siècle de longs pèlerinages et une vie très pauvres:
Né en 1921 en Angleterre, fils de clergyman anglican, John Bradburne est un véritable personnage de roman. Jeune adolescent excentrique, il sera un héros de la Seconde Guerre mondiale. À son retour, il se convertit au catholicisme et cherche sa voie auprès des monastères avant de la trouver : il sera vagabond de Dieu, bouffon du Christ, troubadour de la Vierge Marie et disciple laïc de saint François !
Il se lance sur les routes d'Europe et de Terre sainte, ermite ou SDF, puis part en Afrique (Rhodésie). Il exerce des dizaines de métiers, tour à tour bucheron, maître d'école, fossoyeur, soutier, maçon, vendeur, sacristain, éboueur, présentateur de télévision, comédien ou gardien. En 1969, John Bradburne découvre, Mtemwa, un lieu sinistre où croupissent une centaine de lépreux. Il décide de vivre avec eux et se fait l'ami de tous, infirmier, gestionnaire, cuisinier, confident, et même croque-mort. Mtemwa devient une oasis de paix, de foi et de joie. Quand le centre est pris dans la tourmente de la guerre civile, John défend les lépreux contre tous. Rejeté par les Blancs comme par les Noirs, il est kidnappé et exécuté en septembre 1979. Depuis son martyre, son culte se répand et les miracles semblent fleurir. Sa cause a été introduite.
Matthieu 19:29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses soeurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle.
Matthieu 16:25 Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.
Luc chapitre 18 Et il leur dit : les choses qui sont impossibles aux hommes sont possibles à Dieu.
28 Et Pierre dit : voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi. 29 Et il leur dit : en vérité je vous dis, qu'il n'y en a pas un qui ait quitté sa maison, ou ses parents, ou ses frères, ou sa femme, ou ses enfants pour l'amour du Royaume de Dieu, 30Qui ne reçoive beaucoup plus en ce temps-ci, et au siècle à venir la vie éternelle.
Quelques saints on tout abandonnées pour une vie sur les chemins, pour une vie de pénitence et d'amour vers Jésus Christ, en voici quelques-uns (si vous en connaissez d'autres, n'hésitez pas à en faire part:
Il y a bien sûr les apôtres qui certains on étaient jusqu'en inde (St Thomas) comme d'autres jusqu'en France voire plus loin...
Mais nous parlerons là des autres saints plus récents ceux qui on crues sans avoir vus:
D'abord l'un des plus connu mais a t'il existé? en tous cas nous le nommerons quand même en honneur de tous ceux anonymes qui ont fait comme lui: le pèlerin Russe (voir le célèbre livre)
Ensuite il y a:
Saint Nicolas, dit ''le Pèlerin'' (Stiri, 1075 – Trani, 1094) , ne doit pas être confondu avec le célèbre saint Nicolas de Bari. Il s'agit d'un jeune pèlerin, venu de Grèce à Trani dans les Pouilles au XIe siècle. Les Eglises d'Orient et d'Occident ne se considéraient alors pas comme séparées.
Le jeune homme, répétait sans cesse ''Kyrie Eleison'' et tenait à la main une croix de bois, pendant son pèlerinage sur les lieux saints de Grèce, de Dalmatie et de la côte adriatique italienne. Il arriva à Trani en provenance de Tarante et réunit comme à son habitude la jeunesse locale à qui il faisait répéter son invocation et lui apprenait à mieux prier. Mais il mourut quelques semaines après son arrivée, en juin 1094. Des miracles, grâce à son intercession, furent attestés, si bien qu'en 1098, l'évêque de Trani l'inscrivit comme Vénérable à cause de sa vie de pénitence en Grèce, telle que la raconta son compagnon Bartholomée, et à cause de ses miracles post-mortem qui furent relatés et retranscris par des témoins oculaires. Urbain II autorisa la canonisation du jeune pèlerin et on édifia à Trani une basilique au bord de la mer qui abrita sa dépouille. Trani en fit son patron. Le Pape Benoît XIV confirma son culte en 1748 et l'inscrivit au martyrologe romain.
St Benoit-Joseph Labre ( né le 26 mars 1748 à Amettes- mort le 16 avril 1783 à Rome) appelés aussi "le Vagabond de Dieu"
Il rêve d'être moine pour ne vivre que de Dieu. A 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux. L'un ne prend pas de novices à cause d'un incendie récent. Dans l'autre, on le trouve trop jeune. Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n'est pas gardé à cause de sa santé trop fragile. A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny: il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c'est un nouvel échec. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l'accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit: "Dieu vous veut ailleurs."
Désormais c'est "ailleurs" qu'il vivra dans l'errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère sera la route, son seul compagnon de prière sera Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d'un sanctuaire à l'autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu'en Pologne(*), vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c'est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d'autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu'on lui donne. Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d'une église.
(*) l'association Saint Benoît Labre nous signale qu'il "n'est jamais allé en Pologne. Le pays le plus au nord qu'il aurait visité est la Hollande, mais nous n'avons pas de preuve fiable."
John Bradburne (1921-1979), le vagabond de Dieu, appelés aussi le Serviteur de Dieu, l'un des saints ( pas encore sanctifié par l'Eglise) les plus récents qui a effectué au XXem siècle de longs pèlerinages et une vie très pauvres:
Né en 1921 en Angleterre, fils de clergyman anglican, John Bradburne est un véritable personnage de roman. Jeune adolescent excentrique, il sera un héros de la Seconde Guerre mondiale. À son retour, il se convertit au catholicisme et cherche sa voie auprès des monastères avant de la trouver : il sera vagabond de Dieu, bouffon du Christ, troubadour de la Vierge Marie et disciple laïc de saint François !
Il se lance sur les routes d'Europe et de Terre sainte, ermite ou SDF, puis part en Afrique (Rhodésie). Il exerce des dizaines de métiers, tour à tour bucheron, maître d'école, fossoyeur, soutier, maçon, vendeur, sacristain, éboueur, présentateur de télévision, comédien ou gardien. En 1969, John Bradburne découvre, Mtemwa, un lieu sinistre où croupissent une centaine de lépreux. Il décide de vivre avec eux et se fait l'ami de tous, infirmier, gestionnaire, cuisinier, confident, et même croque-mort. Mtemwa devient une oasis de paix, de foi et de joie. Quand le centre est pris dans la tourmente de la guerre civile, John défend les lépreux contre tous. Rejeté par les Blancs comme par les Noirs, il est kidnappé et exécuté en septembre 1979. Depuis son martyre, son culte se répand et les miracles semblent fleurir. Sa cause a été introduite.
Dernière édition par Charles-Edouard le Mar 6 Déc 2016 - 9:28, édité 2 fois
Re: Les saints pèlerins, ceux qui ont tout quittés pour Jésus-Christ
Ces tranches de vies sont vraiment admirables! Cette exceptionnelle soif de Dieu qui les caractérise glorifie le Seigneur! J'en avais juste entendu parlé, notamment le "pèlerin russe"mais n'en savais pas plus. Plus on en sait et plus on sait qu'on ne savait rien!
J'aime beaucoup les témoignages de pèlerins de ceux qui quittent tout à ceux qui se ressourcent, et déjà TON pèlerinage à toi m'avait suscitée admiration.
Que Dieu te bénisse!
J'aime beaucoup les témoignages de pèlerins de ceux qui quittent tout à ceux qui se ressourcent, et déjà TON pèlerinage à toi m'avait suscitée admiration.
Que Dieu te bénisse!
orchidz- Avec le Pape François
- Messages : 943
Inscription : 21/01/2011
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum