Un croyant catholique dans la course à la Maison Blanche
Page 1 sur 1
Un croyant catholique dans la course à la Maison Blanche
jeudi 4 février 2016
Un croyant catholique dans la course à la Maison Blanche
Révélé lors des primaires républicaines de l'Iowa, Marco Rubia se distingue des autres candidats notamment par sa foi affirmée.
Qui est ce candidat arrivé à la troisième place lors des primaires républicaines dans l’Iowa ? Jeune sénateur d’origine cubaine et profondément croyant, Marco Rubio a réuni 23% des voix, se plaçant juste derrière Donald Trump (24%) et le vainqueur Ted Cruz (27%).
Catholique assumé, ce politicien de 44 ans s’est longtemps cherché. Baptisé dans la foi catholique, il est « converti » à la foi mormone par sa famille à l’âge de 8 ans après avoir emménagé à Las Vegas. À seulement 11 ans, une messe de Pâques célébrée par le pape Jean Paul II, retransmise à la télévision, le rappelle à la foi apostolique romaine. Les années passent mais à 30 ans, insatisfait, il part découvrir l’Église baptiste. Un passage de courte durée puisque trois ans plus tard il réintègre une ultime fois l’Église de Rome.
Pratiquer et comprendre la liturgie catholique
C’est un ami, en 2005, qui le convint de la richesse de la tradition catholique. Ce dernier lui recommande alors la lecture des livres de Scott Hahn. « Une mystérieuse et profonde émotion m’a ramené dans l’église » confie-t-il. La magie opère, Rubio se met à assister quotidiennement à la messe et se plonge dans la revue mensuelle Magnificat. « Les défis de l’enseignement de l’Église et sa tradition sacrée m’ont inspiré de non seulement pratiquer mais aussi comprendre la liturgie catholique », déclare-t-il.
« Dieu est une véritable force d’Amour »
À partir de ce moment, sa foi va s’épanouir et s’exprimer jusque dans sa vie politique. « Dieu est réel. Dieu est réel » martèle-t-il lors de son discours d’adieu à la chambre des représentants de Floride en 2008. « Je me fiche de ce que les tribunaux de tout le pays disent. Je me fiche des lois que nous votons. Dieu est réel », lance-t-il avec enthousiasme, devant un auditoire médusé. « Dieu est pas une sorte de vieil homme avec une grande barbe blanche qui plane juste un peu partout dans le monde et nous fait du bien de temps à autre. Dieu est une véritable force d’Amour. »
L’œcuménisme vécu en famille
Sa femme elle aussi a vécu un impressionnant retour à la foi chrétienne. Ancienne pom-pom girl des célèbres Miami Dolphins (l’équipe de football américain de la capitale de la Floride), c’est quant à elle une cérémonie évangélique qui réveille sa foi en Christ, tant le message qu’elle y trouve lui semble « accessible et contemporain ». Cette différence de foi dans le couple Rubio ne pose toutefois pas de problème, assurent-ils. Chaque dimanche, pour contenter toute le monde, les époux accompagnés leurs quatre enfants baptisés dans la foi catholique se rendent à l’église puis au temple.
par Arthur Herlin
Un croyant catholique dans la course à la Maison Blanche
Révélé lors des primaires républicaines de l'Iowa, Marco Rubia se distingue des autres candidats notamment par sa foi affirmée.
Qui est ce candidat arrivé à la troisième place lors des primaires républicaines dans l’Iowa ? Jeune sénateur d’origine cubaine et profondément croyant, Marco Rubio a réuni 23% des voix, se plaçant juste derrière Donald Trump (24%) et le vainqueur Ted Cruz (27%).
Catholique assumé, ce politicien de 44 ans s’est longtemps cherché. Baptisé dans la foi catholique, il est « converti » à la foi mormone par sa famille à l’âge de 8 ans après avoir emménagé à Las Vegas. À seulement 11 ans, une messe de Pâques célébrée par le pape Jean Paul II, retransmise à la télévision, le rappelle à la foi apostolique romaine. Les années passent mais à 30 ans, insatisfait, il part découvrir l’Église baptiste. Un passage de courte durée puisque trois ans plus tard il réintègre une ultime fois l’Église de Rome.
Pratiquer et comprendre la liturgie catholique
C’est un ami, en 2005, qui le convint de la richesse de la tradition catholique. Ce dernier lui recommande alors la lecture des livres de Scott Hahn. « Une mystérieuse et profonde émotion m’a ramené dans l’église » confie-t-il. La magie opère, Rubio se met à assister quotidiennement à la messe et se plonge dans la revue mensuelle Magnificat. « Les défis de l’enseignement de l’Église et sa tradition sacrée m’ont inspiré de non seulement pratiquer mais aussi comprendre la liturgie catholique », déclare-t-il.
« Dieu est une véritable force d’Amour »
À partir de ce moment, sa foi va s’épanouir et s’exprimer jusque dans sa vie politique. « Dieu est réel. Dieu est réel » martèle-t-il lors de son discours d’adieu à la chambre des représentants de Floride en 2008. « Je me fiche de ce que les tribunaux de tout le pays disent. Je me fiche des lois que nous votons. Dieu est réel », lance-t-il avec enthousiasme, devant un auditoire médusé. « Dieu est pas une sorte de vieil homme avec une grande barbe blanche qui plane juste un peu partout dans le monde et nous fait du bien de temps à autre. Dieu est une véritable force d’Amour. »
L’œcuménisme vécu en famille
Sa femme elle aussi a vécu un impressionnant retour à la foi chrétienne. Ancienne pom-pom girl des célèbres Miami Dolphins (l’équipe de football américain de la capitale de la Floride), c’est quant à elle une cérémonie évangélique qui réveille sa foi en Christ, tant le message qu’elle y trouve lui semble « accessible et contemporain ». Cette différence de foi dans le couple Rubio ne pose toutefois pas de problème, assurent-ils. Chaque dimanche, pour contenter toute le monde, les époux accompagnés leurs quatre enfants baptisés dans la foi catholique se rendent à l’église puis au temple.
par Arthur Herlin
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25723
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Re: Un croyant catholique dans la course à la Maison Blanche
samedi 6 février 2016
Marco Rubio quittant sous la pluie un événement de campagne à Laconia dans le New Hampshire le 3 février 2016.
L'irrésistible ascension de Marco Rubio
Le sénateur de la Floride a causé la surprise lundi en Iowa en talonnant de très près Donald Trump et Ted Cruz. Ce jeune loup, que certains surnomment « l'Obama du Parti républicain », réussira-t-il à tirer son épingle du jeu? Portrait.
Fils d'immigrés cubains, Marco Rubio ne cache pas ses origines modestes. Son père était barman et sa mère femme de ménage, puis caissière. C'est, en partie, grâce à son talent au football qu'il a obtenu les bourses nécessaires pour financer ses études.
Son ascension politique a été fulgurante, à 29 ans il était élu représentant de la Floride et sénateur à 40 ans.
Alors que certains encensent ses talents de communicateur, d'autres lui reprochent ses volte-face et son ambition démesurée.
Le sénateur de la Floride a plusieurs positions en commun avec les autres candidats à l'investiture républicaine, notamment avec Ted Cruz, qui est lui aussi d'origine cubaine.
Là où il se distingue, c'est en politique étrangère. « Il a fait ses devoirs », affirme Frédérick Gagnon, directeur de l'Observatoire des États-Unis à la Chaire Raoul-Dandurand, « il maîtrise ses dossiers et va plus dans les détails. » C'est un néoconservateur, proche de l'idéologie de George W. Bush. « Tandis que Ted Cruz est plutôt isolationniste, Marco Rubio est plus aventureux », soutient le chercheur. Il est prêt à envisager des interventions militaires pour exporter le modèle américain dans le monde.
Marco Rubio à Laconia dans le New Hampshire le 3 février 2016.
Marco Rubio s'oppose au rapprochement avec Cuba et aux « concessions unilatérales » des États-Unis, insistant plutôt sur la lutte contre le communisme.
Il est aussi très dur face à l'Iran et s'oppose à l'accord conclu par Barack Obama.
Sur la question de l'immigration illégale, sa position est moins claire. Il a fait partie, en 2013, d'un groupe bipartisan de sénateurs qui ont présenté un projet pour légaliser la situation des immigrés clandestins, mais affirme maintenant qu'il faut renforcer la frontière avec le Mexique et déporter les immigrants illégaux.
« Il est le candidat le plus susceptible de remporter la course des primaires chez les républicains », soutient Frédérick Gagnon, « parce qu'il est le plus à même de fédérer les divers courants conservateurs au sein du parti. »
Le problème pour Marco Rubio est qu'il y a une brochette de candidats « modérés » qui sont encore dans la course. Jeb Bush, Chris Christie et John Kasich visent, eux aussi, à se présenter comme une solution de rechange à Ted Cruz et Donald Trump, perçus comme extrémistes.
Pour les stratèges démocrates, c'est clairement le candidat le plus dangereux, soutient Frédérick Gagnon.
« C'est un conservateur, comme Cruz et Trump », affirme le chercheur, « mais il est plus susceptible de faire le plein de votes parmi les électeurs indépendants et les latinos, qui sont électeurs courtisés également par les démocrates. »
ici.radio-canada.ca
Marco Rubio quittant sous la pluie un événement de campagne à Laconia dans le New Hampshire le 3 février 2016.
L'irrésistible ascension de Marco Rubio
Le sénateur de la Floride a causé la surprise lundi en Iowa en talonnant de très près Donald Trump et Ted Cruz. Ce jeune loup, que certains surnomment « l'Obama du Parti républicain », réussira-t-il à tirer son épingle du jeu? Portrait.
Fils d'immigrés cubains, Marco Rubio ne cache pas ses origines modestes. Son père était barman et sa mère femme de ménage, puis caissière. C'est, en partie, grâce à son talent au football qu'il a obtenu les bourses nécessaires pour financer ses études.
Son ascension politique a été fulgurante, à 29 ans il était élu représentant de la Floride et sénateur à 40 ans.
Alors que certains encensent ses talents de communicateur, d'autres lui reprochent ses volte-face et son ambition démesurée.
Le sénateur de la Floride a plusieurs positions en commun avec les autres candidats à l'investiture républicaine, notamment avec Ted Cruz, qui est lui aussi d'origine cubaine.
Là où il se distingue, c'est en politique étrangère. « Il a fait ses devoirs », affirme Frédérick Gagnon, directeur de l'Observatoire des États-Unis à la Chaire Raoul-Dandurand, « il maîtrise ses dossiers et va plus dans les détails. » C'est un néoconservateur, proche de l'idéologie de George W. Bush. « Tandis que Ted Cruz est plutôt isolationniste, Marco Rubio est plus aventureux », soutient le chercheur. Il est prêt à envisager des interventions militaires pour exporter le modèle américain dans le monde.
Marco Rubio à Laconia dans le New Hampshire le 3 février 2016.
Marco Rubio s'oppose au rapprochement avec Cuba et aux « concessions unilatérales » des États-Unis, insistant plutôt sur la lutte contre le communisme.
Il est aussi très dur face à l'Iran et s'oppose à l'accord conclu par Barack Obama.
Sur la question de l'immigration illégale, sa position est moins claire. Il a fait partie, en 2013, d'un groupe bipartisan de sénateurs qui ont présenté un projet pour légaliser la situation des immigrés clandestins, mais affirme maintenant qu'il faut renforcer la frontière avec le Mexique et déporter les immigrants illégaux.
« Il est le candidat le plus susceptible de remporter la course des primaires chez les républicains », soutient Frédérick Gagnon, « parce qu'il est le plus à même de fédérer les divers courants conservateurs au sein du parti. »
Le problème pour Marco Rubio est qu'il y a une brochette de candidats « modérés » qui sont encore dans la course. Jeb Bush, Chris Christie et John Kasich visent, eux aussi, à se présenter comme une solution de rechange à Ted Cruz et Donald Trump, perçus comme extrémistes.
Pour les stratèges démocrates, c'est clairement le candidat le plus dangereux, soutient Frédérick Gagnon.
« C'est un conservateur, comme Cruz et Trump », affirme le chercheur, « mais il est plus susceptible de faire le plein de votes parmi les électeurs indépendants et les latinos, qui sont électeurs courtisés également par les démocrates. »
ici.radio-canada.ca
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 25723
Localisation : Québec -Canada
Inscription : 25/03/2008
Sujets similaires
» Tout catholique doit avoir un crucifix devant et dans sa maison
» l'Église catholique et la Maison d'Israël seront persécutées
» Les AMISH : Çà vous dit quelque chose ? Ils vivent encore à l'ancienne
» Entrer dans la maison de Marie
» En démolissant un mur dans sa maison : Une découverte incroyable !!!
» l'Église catholique et la Maison d'Israël seront persécutées
» Les AMISH : Çà vous dit quelque chose ? Ils vivent encore à l'ancienne
» Entrer dans la maison de Marie
» En démolissant un mur dans sa maison : Une découverte incroyable !!!
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum