Les Homélies du Pape François jour après jour!!
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Les Homélies du Pape François jour après jour!!
Synthèse des réflexions du Pape François à travers les homélies de la messe qu’il célèbre chaque matin dans la Maison Sainte Marthe
Messe à Sainte-Marthe - Lutte avec Dieu
Messe à Sainte-Marthe - Lutte avec Dieu
La force de la prière, véritable moteur de l'Eglise, a été au centre de l'homélie du Pape François lors de la Messe célébrée mardi 12 janvier à Sainte-Marthe.
La réflexion du Souverain Pontife s'est inspirée de la lecture de l'extrait du premier livre de Samuel (1, 9-20), dans lesquels sont cités trois protagonistes: Anne, le prêtre Eli et le Seigneur. La femme, a expliqué le Pape, « avec sa famille, avec son mari, chaque année, montait au temple pour adorer Dieu ». Anne était une femme dévote et pieuse, pleine de foi, qui toutefois « portait en elle une croix qui la faisait beaucoup souffrir: elle était stérile. Elle voulait un enfant ».
La description de la prière affligée d'Anne montre qu'elle « lutte presque avec le Seigneur », en prolongeant son imploration avec « l'âme amère, en pleurant beaucoup ». Une prière qui se résout dans un vœu: « O Yahvé Sabaot! Si tu voulais considérer la misère de ta servante, te souvenir de moi, ne pas oublier ta servante et lui donner un petit homme, alors je le donnerai à Yahvé pour toute sa vie ». Avec grande humilité, a expliqué François, en se reconnaissant « misérable » et « servante », elle a fait « le vœu d'offrir son enfant ».
A cet égard, le Souverain Pontife a déclaré que dans l'Eglise, il y a « tant de femmes aussi
La réflexion du Souverain Pontife s'est inspirée de la lecture de l'extrait du premier livre de Samuel (1, 9-20), dans lesquels sont cités trois protagonistes: Anne, le prêtre Eli et le Seigneur. La femme, a expliqué le Pape, « avec sa famille, avec son mari, chaque année, montait au temple pour adorer Dieu ». Anne était une femme dévote et pieuse, pleine de foi, qui toutefois « portait en elle une croix qui la faisait beaucoup souffrir: elle était stérile. Elle voulait un enfant ».
La description de la prière affligée d'Anne montre qu'elle « lutte presque avec le Seigneur », en prolongeant son imploration avec « l'âme amère, en pleurant beaucoup ». Une prière qui se résout dans un vœu: « O Yahvé Sabaot! Si tu voulais considérer la misère de ta servante, te souvenir de moi, ne pas oublier ta servante et lui donner un petit homme, alors je le donnerai à Yahvé pour toute sa vie ». Avec grande humilité, a expliqué François, en se reconnaissant « misérable » et « servante », elle a fait « le vœu d'offrir son enfant ».
A cet égard, le Souverain Pontife a déclaré que dans l'Eglise, il y a « tant de femmes aussi
qui « vont prier comme si c'était un pari », et il a rappelé, par exemple, la figure de sainte Monique, la mère d'Augustin, « qui, avec ses larmes, a réussi à avoir la grâce de la conversion de son fils ».
Le Pape a ensuite analysé le personnage d'Eli, pas méchant, mais « un pauvre homme », en révélant entre autres qu'il éprouvait pour lui « une sympathie certaine », car « en moi aussi – a-t-il confié – je trouve des défauts qui me rapprochent de lui et qui font que je le comprends bien ».
Ce vieux prêtre « était tombé dans la tiédeur, il avait perdu la dévotion » et « n'avait pas la force d'arrêter ses deux fils » qui étaient prêtres « mais délinquants », et eux étaient vraiment mauvais, ils « exploitaient les gens ». Eli est, en somme, « un pauvre homme sans force » et, pour cela, incapable de « comprendre le cœur de cette femme ». Ainsi, en voyant Anna remuer les lèvres, angoissée, il pense « Cette femme a trop bu! ». Et l'épisode recèle un enseignement pour nous tous: « avec quelle facilité – a dit François – nous jugeons les personnes, avec quelle facilité nous n'avons pas le respect de dire: "Mais qu'a-t-elle dans son cœur? Je ne sais pas, mais je ne dis rien" ». Et il a ajouté: « Comme la pitié manque dans le cœur, l'on pense toujours mal, l'on juge mal, sans doute pour nous justifier nous-mêmes ».
Le mauvaise compréhension d'Eli est telle qu'« au bout du compte, il lui dit: "Jusqu'à quand seras-tu dans l'ivresse?" ». Elle lui explique au contraire: « Je suis une femme affligée, je n'ai bu ni vin ni boisson fermentée, j'épanche mon âme devant Yahvé. Ne juge pas ta servante comme une vaurienne : c'est par excès de peine et de dépit que j'ai parlé jusqu'à maintenant ».
François a cité à cet égard un épisode qui s'est produit au sanctuaire de Luján, à Buenos Aires, où il y avait une famille avec une petite fille de neuf ans très malade. « Après des semaines de soins – a raconté François – elle n'était pas parvenue à sortir de la maladie, son état avait empiré et les médecins, vers 6 heures de l'après-midi », avaient dit aux parents qu'il lui restait quelques heures à vivre. Alors « le papa, un homme humble, un travailleur, est tout de suite sorti de l'hôpital et s'est rendu au sanctuaire de la Vierge, à Luján », à soixante-dix kilomètres de là. Etant « arrivé vers 10 heures du soir, tout était fermé, et il s'est
Le Pape a ensuite analysé le personnage d'Eli, pas méchant, mais « un pauvre homme », en révélant entre autres qu'il éprouvait pour lui « une sympathie certaine », car « en moi aussi – a-t-il confié – je trouve des défauts qui me rapprochent de lui et qui font que je le comprends bien ».
Ce vieux prêtre « était tombé dans la tiédeur, il avait perdu la dévotion » et « n'avait pas la force d'arrêter ses deux fils » qui étaient prêtres « mais délinquants », et eux étaient vraiment mauvais, ils « exploitaient les gens ». Eli est, en somme, « un pauvre homme sans force » et, pour cela, incapable de « comprendre le cœur de cette femme ». Ainsi, en voyant Anna remuer les lèvres, angoissée, il pense « Cette femme a trop bu! ». Et l'épisode recèle un enseignement pour nous tous: « avec quelle facilité – a dit François – nous jugeons les personnes, avec quelle facilité nous n'avons pas le respect de dire: "Mais qu'a-t-elle dans son cœur? Je ne sais pas, mais je ne dis rien" ». Et il a ajouté: « Comme la pitié manque dans le cœur, l'on pense toujours mal, l'on juge mal, sans doute pour nous justifier nous-mêmes ».
Le mauvaise compréhension d'Eli est telle qu'« au bout du compte, il lui dit: "Jusqu'à quand seras-tu dans l'ivresse?" ». Elle lui explique au contraire: « Je suis une femme affligée, je n'ai bu ni vin ni boisson fermentée, j'épanche mon âme devant Yahvé. Ne juge pas ta servante comme une vaurienne : c'est par excès de peine et de dépit que j'ai parlé jusqu'à maintenant ».
François a cité à cet égard un épisode qui s'est produit au sanctuaire de Luján, à Buenos Aires, où il y avait une famille avec une petite fille de neuf ans très malade. « Après des semaines de soins – a raconté François – elle n'était pas parvenue à sortir de la maladie, son état avait empiré et les médecins, vers 6 heures de l'après-midi », avaient dit aux parents qu'il lui restait quelques heures à vivre. Alors « le papa, un homme humble, un travailleur, est tout de suite sorti de l'hôpital et s'est rendu au sanctuaire de la Vierge, à Luján », à soixante-dix kilomètres de là. Etant « arrivé vers 10 heures du soir, tout était fermé, et il s'est
agrippé à la grille du portail et a prié la Vierge et il a lutté dans la prière. Cela – a-t-il précisé – est un fait réel, du temps où j'étais là-bas. Et ainsi, il est resté jusqu'à 5 heures du matin ».
Cet homme « priait, pleurait pour sa fille, luttait avec Dieu par l'intercession de la Vierge pour sa fille. Puis il est rentré, il est arrivé à l'hôpital vers 7 ou 8 heures, il est allé chercher sa femme et elle pleurait et l'homme pensa que la petite était morte mais elle lui dit: "Je ne comprends pas, je ne comprends pas... Les médecins sont venus et ils nous ont dit qu'ils ne comprenaient pas ce qui est arrivé". Et la petite fille rentra chez elle ».
Concrètement – a observé le Pape – avec « cette foi, cette prière devant Dieu, convaincu qu'il est capable de tout, car il est Seigneur », le père de Buenos Aires n'est pas sans rappeler la femme du texte biblique. Celle-ci n'a pas seulement obtenu « le miracle d'avoir un enfant après un an, comme le dit la Bible et d'en avoir eu beaucoup d'autres », mais elle est également parvenue au « miracle de réveiller un peu l'âme tiède de ce prêtre ». Voici alors l'enseignement conclusif. « La prière – a dit François – fait des miracles ».
Cet homme « priait, pleurait pour sa fille, luttait avec Dieu par l'intercession de la Vierge pour sa fille. Puis il est rentré, il est arrivé à l'hôpital vers 7 ou 8 heures, il est allé chercher sa femme et elle pleurait et l'homme pensa que la petite était morte mais elle lui dit: "Je ne comprends pas, je ne comprends pas... Les médecins sont venus et ils nous ont dit qu'ils ne comprenaient pas ce qui est arrivé". Et la petite fille rentra chez elle ».
Concrètement – a observé le Pape – avec « cette foi, cette prière devant Dieu, convaincu qu'il est capable de tout, car il est Seigneur », le père de Buenos Aires n'est pas sans rappeler la femme du texte biblique. Celle-ci n'a pas seulement obtenu « le miracle d'avoir un enfant après un an, comme le dit la Bible et d'en avoir eu beaucoup d'autres », mais elle est également parvenue au « miracle de réveiller un peu l'âme tiède de ce prêtre ». Voici alors l'enseignement conclusif. « La prière – a dit François – fait des miracles ».
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Re: Les Homélies du Pape François jour après jour!!
Surpris par un baiser
L’année sainte de la miséricorde nous rappelle que « Dieu aime toujours en premier », sans conditions, et nous accueille tels que nous sommes pour nous embrasser et nous pardonner comme un père. C’est surtout à ceux qui se reconnaissent pécheurs que François a rappelé la certitude de l’amour de Dieu, en célébrant la Messe dans la matinée du vendredi 8 janvier, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
« L’apôtre Jean – a expliqué le Pape – continue à parler aux premiers chrétiens à propos des deux commandements que Jésus nous a enseignés: aimer Dieu et aimer le prochain ».
La véritable question est donc: « D’où vient le véritable amour? ». Jean écrit: « Quiconque est aimé a été engendré par Dieu, parce que Dieu est amour ». L’apôtre ne dit pas « tout amour est Dieu ». Il dit au contraire: « Dieu est amour ». Et, poursuit Jean, « Dieu nous a tant aimés qu’il a envoyé dans le monde son Fils unique, afin que nous ayons la vie à travers lui ». C’est pourquoi, a affirmé François, voici que « Dieu donne sa vie en Jésus, pour nous donner la vie ». Donc, a-t-il poursuivi, « l’amour est beau, aimer est beau et dans le ciel il n’y aura [/justify]
L’année sainte de la miséricorde nous rappelle que « Dieu aime toujours en premier », sans conditions, et nous accueille tels que nous sommes pour nous embrasser et nous pardonner comme un père. C’est surtout à ceux qui se reconnaissent pécheurs que François a rappelé la certitude de l’amour de Dieu, en célébrant la Messe dans la matinée du vendredi 8 janvier, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
« L’apôtre Jean – a expliqué le Pape – continue à parler aux premiers chrétiens à propos des deux commandements que Jésus nous a enseignés: aimer Dieu et aimer le prochain ».
La véritable question est donc: « D’où vient le véritable amour? ». Jean écrit: « Quiconque est aimé a été engendré par Dieu, parce que Dieu est amour ». L’apôtre ne dit pas « tout amour est Dieu ». Il dit au contraire: « Dieu est amour ». Et, poursuit Jean, « Dieu nous a tant aimés qu’il a envoyé dans le monde son Fils unique, afin que nous ayons la vie à travers lui ». C’est pourquoi, a affirmé François, voici que « Dieu donne sa vie en Jésus, pour nous donner la vie ». Donc, a-t-il poursuivi, « l’amour est beau, aimer est beau et dans le ciel il n’y aura [/justify]
que l’amour, la charité: c’est ce que dit Paul ». Et si l’amour « est beau, il devient toujours fort et croît dans le don de sa propre vie: il croît en se donnant lui-même aux autres ».
En faisant référence au passage liturgique tiré de l’Evangile de Marc (6, 34-44), qui raconte l’épisode de la multiplication des pains, le Pape a invité à regarder Jésus. « Ces gens – a-t-il expliqué – le suivaient pour l’écouter, parce qu’il parlait comme quelqu’un qui a de l’autorité, non pas comme les scribes ». Mais « lui regardait ces gens et allait au-delà. Précisément parce qu’il aimait, dit l’Evangile, "il eut de la compassion pour eux", ce qui n’est pas la même chose qu’avoir pitié ». La parole juste est précisément « compassion: l’amour le conduit à "pâtir avec", à s’impliquer dans la vie des gens ». Et « le Seigneur est toujours là, en aimant en premier: il nous attend, il est la surprise ».
C’est précisément ce qui arrive, a rappelé le Pape, à « André lorsque qu’il va voir Pierre et qu’il lui dit: "Nous avons trouvé le Messie, viens!". Pierre va et Jésus le regarde et lui dit: "Tu es Simon? Tu seras Pierre". Il l’attendait avec une mission. Il l’avait aimé avant ».
La même chose advient « lorsque Zacchée, qui était petit, grimpe sur l’arbre pour pouvoir mieux voir Jésus ». Qui « passe, lève les yeux et dit: "Descends Zachée, je veux venir dîner chez toi". Et Zacchée, qui voulait rencontrer Jésus, se rend compte que Jésus l’attendait ».
François a également rappelé l’histoire de Nathanaël qui « va voir celui que tous indiquent comme le messie, et qui est un peu sceptique. Jésus lui dit: "Je t’ai vu sous l’arbre du figuier" ». Donc, « Dieu aime toujours en premier ».
Ainsi, a relancé le Pape, « nous pouvons voir dans l’Evangile la façon dont Dieu aime: quand nous avons quelque chose dans le cœur et que nous voulons demander pardon au Seigneur, c’est lui qui nous attend pour nous donner son pardon ».
«
En faisant référence au passage liturgique tiré de l’Evangile de Marc (6, 34-44), qui raconte l’épisode de la multiplication des pains, le Pape a invité à regarder Jésus. « Ces gens – a-t-il expliqué – le suivaient pour l’écouter, parce qu’il parlait comme quelqu’un qui a de l’autorité, non pas comme les scribes ». Mais « lui regardait ces gens et allait au-delà. Précisément parce qu’il aimait, dit l’Evangile, "il eut de la compassion pour eux", ce qui n’est pas la même chose qu’avoir pitié ». La parole juste est précisément « compassion: l’amour le conduit à "pâtir avec", à s’impliquer dans la vie des gens ». Et « le Seigneur est toujours là, en aimant en premier: il nous attend, il est la surprise ».
C’est précisément ce qui arrive, a rappelé le Pape, à « André lorsque qu’il va voir Pierre et qu’il lui dit: "Nous avons trouvé le Messie, viens!". Pierre va et Jésus le regarde et lui dit: "Tu es Simon? Tu seras Pierre". Il l’attendait avec une mission. Il l’avait aimé avant ».
La même chose advient « lorsque Zacchée, qui était petit, grimpe sur l’arbre pour pouvoir mieux voir Jésus ». Qui « passe, lève les yeux et dit: "Descends Zachée, je veux venir dîner chez toi". Et Zacchée, qui voulait rencontrer Jésus, se rend compte que Jésus l’attendait ».
François a également rappelé l’histoire de Nathanaël qui « va voir celui que tous indiquent comme le messie, et qui est un peu sceptique. Jésus lui dit: "Je t’ai vu sous l’arbre du figuier" ». Donc, « Dieu aime toujours en premier ».
Ainsi, a relancé le Pape, « nous pouvons voir dans l’Evangile la façon dont Dieu aime: quand nous avons quelque chose dans le cœur et que nous voulons demander pardon au Seigneur, c’est lui qui nous attend pour nous donner son pardon ».
«
Cette année de la miséricorde, a affirmé François, « est un peu cela également: que nous sachions que le Seigneur nous attend, chacun de nous ». Et il nous attend « pour nous embrasser, rien de plus, pour dire: "Mon fils, ma fille, je t’aime. J’ai laissé mon Fils être crucifié pour toi; cela est le prix de mon amour; cela est mon cadeau d’amour" ».
Le Pape a suggéré de penser toujours à cette vérité: « Le Seigneur m’attend, le Seigneur veut que j’ouvre la porte de mon cœur, parce qu’il est là et m’attend pour entrer ». Sans condition.
Le Pape a suggéré de penser toujours à cette vérité: « Le Seigneur m’attend, le Seigneur veut que j’ouvre la porte de mon cœur, parce qu’il est là et m’attend pour entrer ». Sans condition.
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Re: Les Homélies du Pape François jour après jour!!
Messe à Sainte-Marthe défaite et victoire
La force de la prière de l’homme de foi a été au centre de l’homélie du Pape François au cours de la Messe célébrée le jeudi 14 janvier à Sainte-Marthe. Le Pape a comparé la première lecture et l’évangile de la liturgie du jour, en faisant remarquer que dans ces textes on parle «d’une victoire et d’une défaite». Dans le passage tiré du premier livre de Samuel (4, 1-11), on lit en effet que le peuple de Dieu «perd une bataille, pendant la guerre contre les philistins», alors que dans l’Evangile de Marc (1, 40-45) on raconte, en revanche, la victoire sur la maladie du lépreux qui se remet à Jésus. Deux résultats opposés dus à la foi différente des protagonistes.
François a commencé en évoquant les événements qui conduisirent au désastre pour Israël, qui «fut vaincu et chacun s’enfuit dans sa tente. Le massacre fut très grand. Mais qu’est-ce qui a conduit à cette défaite?». Le fait est, a expliqué le Pape, que le peuple «peu à peu, s’était lentement éloigné du Seigneur; il vivait selon le monde», il s’était même créé des idoles. Il est vrai que les Israélites allaient au sanctuaire de Silo, mais ils le faisaient «de manière un peu... comme s’il s’agissait d’une habitude culturelle: ils avaient perdu la relation filiale avec Dieu». Voilà donc le point central: «ils n’adoraient plus Dieu». C’est pourquoi «le Seigneur les laisse seuls». Ils s’éloignèrent et Dieu les laissa faire.
Mais ce n’est pas tout, «ils allèrent chercher l’arche de l’alliance comme si c’était une chose — pardonnez-moi le terme — un peu “magique”». Ils disaient: «Apportons l’arche, elle nous sauvera! Elle nous sauvera!». Mais dans l’arche — a souligné François — «il y avait la loi», cette loi «qu’ils n’observaient pas et dont ils s’étaient éloignés». Tout cela signifie qu’«il n’existait plus un rapport personnel avec le Seigneur: ils avaient oublié le Dieu qui les avait sauvés».
François a commencé en évoquant les événements qui conduisirent au désastre pour Israël, qui «fut vaincu et chacun s’enfuit dans sa tente. Le massacre fut très grand. Mais qu’est-ce qui a conduit à cette défaite?». Le fait est, a expliqué le Pape, que le peuple «peu à peu, s’était lentement éloigné du Seigneur; il vivait selon le monde», il s’était même créé des idoles. Il est vrai que les Israélites allaient au sanctuaire de Silo, mais ils le faisaient «de manière un peu... comme s’il s’agissait d’une habitude culturelle: ils avaient perdu la relation filiale avec Dieu». Voilà donc le point central: «ils n’adoraient plus Dieu». C’est pourquoi «le Seigneur les laisse seuls». Ils s’éloignèrent et Dieu les laissa faire.
Mais ce n’est pas tout, «ils allèrent chercher l’arche de l’alliance comme si c’était une chose — pardonnez-moi le terme — un peu “magique”». Ils disaient: «Apportons l’arche, elle nous sauvera! Elle nous sauvera!». Mais dans l’arche — a souligné François — «il y avait la loi», cette loi «qu’ils n’observaient pas et dont ils s’étaient éloignés». Tout cela signifie qu’«il n’existait plus un rapport personnel avec le Seigneur: ils avaient oublié le Dieu qui les avait sauvés».
Il advint ainsi que les israélites apportèrent l’arche et, au début, que les philistins prirent peur, mais ils dirent ensuite: «Mais non! Soyons des hommes, allons de l’avant!». Et ils vainquirent. Le massacre «fut total. Une défaite totale!».
Et c’est une leçon valable pour tous. Aujourd’hui aussi. Nous aussi, apparemment nous sommes pieux, «nous avons un sanctuaire, nous avons tant de choses...». Mais, a demandé le Pape, «ton cœur est-il avec Dieu? Sais-tu adorer Dieu?». Et si tu crois en Dieu, mais en «un Dieu un peu brumeux, lointain, qui n’entre pas dans ton cœur et que tu n’obéis pas à ses commandements», cela signifie alors que tu es face à une «défaite».
Dans un autre passage, l’Evangile parle d’une victoire. Dans ce cas aussi, François a voulu rappeler l’Ecriture, dans laquelle il est raconté qu’«un lépreux vint auprès de Jésus et le supplia à genoux — avec précisément un geste d’adoration — et lui dit: “Si tu veux, tu peux me purifier”».
Le lépreux, a expliqué le Pape, dans un certain sens «défie le Seigneur en disant: je suis un vaincu de la vie». En effet, «c'était un vaincu, parce qu’il ne pouvait pas mener une vie commune; il était toujours “mis au rebut”, mis de côté». Mais il le presse: «Tu peux transformer cette défaite en victoire!». Et «devant cela, Jésus eut de la compassion, il tendit la main, le toucha et lui dit: “Je le veux! Sois purifié!”». C’est donc une autre bataille: mais cependant, celle-ci «se termina en deux minutes par une victoire», alors que celle des israélites dura «toute la journée» et finit par une défaite. La différence réside dans le fait que «cet homme avait quelque chose qui le poussait à se rendre auprès de Jésus» et à lui lancer ce défi. En somme, «il avait la foi!»
Et c’est une leçon valable pour tous. Aujourd’hui aussi. Nous aussi, apparemment nous sommes pieux, «nous avons un sanctuaire, nous avons tant de choses...». Mais, a demandé le Pape, «ton cœur est-il avec Dieu? Sais-tu adorer Dieu?». Et si tu crois en Dieu, mais en «un Dieu un peu brumeux, lointain, qui n’entre pas dans ton cœur et que tu n’obéis pas à ses commandements», cela signifie alors que tu es face à une «défaite».
Dans un autre passage, l’Evangile parle d’une victoire. Dans ce cas aussi, François a voulu rappeler l’Ecriture, dans laquelle il est raconté qu’«un lépreux vint auprès de Jésus et le supplia à genoux — avec précisément un geste d’adoration — et lui dit: “Si tu veux, tu peux me purifier”».
Le lépreux, a expliqué le Pape, dans un certain sens «défie le Seigneur en disant: je suis un vaincu de la vie». En effet, «c'était un vaincu, parce qu’il ne pouvait pas mener une vie commune; il était toujours “mis au rebut”, mis de côté». Mais il le presse: «Tu peux transformer cette défaite en victoire!». Et «devant cela, Jésus eut de la compassion, il tendit la main, le toucha et lui dit: “Je le veux! Sois purifié!”». C’est donc une autre bataille: mais cependant, celle-ci «se termina en deux minutes par une victoire», alors que celle des israélites dura «toute la journée» et finit par une défaite. La différence réside dans le fait que «cet homme avait quelque chose qui le poussait à se rendre auprès de Jésus» et à lui lancer ce défi. En somme, «il avait la foi!»
Pour approfondir cette réflexion, le Pape a également cité un passage du cinquième chapitre de la première lettre de Jean, où on lit: «Telle est notre victoire sur le monde: notre foi». C’est-à-dire que la foi, a dit François, «vainc toujours. La foi est victoire». Et c’est précisément ce qui est arrivé au lépreux: «Si tu veux, tu peux le faire».
Le Pape est alors entré au cœur de sa réflexion, en soulignant que «lorsqu’on demande avec foi, Jésus lui-même nous a dit que les montagnes bougent». Et il a rappelé les paroles de l’Evangile: «Tout ce que vous demandez au Père en mon nom, vous sera donné. Demandez et l’on vous donnera ; frappez et l’on vous ouvrira». Tout est possible, mais seulement «avec la foi. Et cela est notre victoire».
Le Pape est alors entré au cœur de sa réflexion, en soulignant que «lorsqu’on demande avec foi, Jésus lui-même nous a dit que les montagnes bougent». Et il a rappelé les paroles de l’Evangile: «Tout ce que vous demandez au Père en mon nom, vous sera donné. Demandez et l’on vous donnera ; frappez et l’on vous ouvrira». Tout est possible, mais seulement «avec la foi. Et cela est notre victoire».
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Re: Les Homélies du Pape François jour après jour!!
Messe à Sainte-Marthe Un Pas en Avant
La foi est « un don » que l’on n’achète pas ou que l’on n’acquiert pas par ses propres mérites. Inspiré par la liturgie du jour, le Pape François, au cours de la Messe célébrée le vendredi 15 janvier à Sainte-Marthe, a continué de parler des caractéristiques de la foi.
En rappelant que le jour précédant, l’Evangile avait présenté l’épisode du lépreux qui dit à Jésus: « Si tu veux, tu peux me guérir », le Pape s’est arrêté sur les figures d’autres personnes « décidées », d’autres personnes « courageuses » poussées par la foi. En reprenant le passage de Marc (2, 1-12), François a reproposé l’épisode du paralytique conduit par ses amis devant Jésus, qui « comme d’habitude, est au milieu des gens, de beaucoup de gens ». Pour approcher le malade de lui, ses amis osent tout, « mais ils n’ont pas pensé aux risques » que comporte « faire monter le grabat sur la terrasse » ou encore « que le propriétaire de la maison appelle la police et les envoie en prison ». En effet, ils « ne pensaient qu’à approcher de Jésus. Ils avaient la foi ».
Il s’agit, a dit le Pape, de « la même foi que celle de cette femme qui, au milieu de la foule, lorsque Jésus se rendait dans la maison de Jaïre, s’arrange pour toucher un bout de l’habit de Jésus, de la tunique de Jésus, pour être guérie ». La même foi que le centurion qui dit: « Non, non maître, ne te dérange pas: une seule parole de toi suffit, et mon serviteur sera guéri ». Une foi « forte, courageuse, qui va de l’avant », avec le « cœur ouvert ».
Mais à ce moment, a souligné François, « Jésus fait un pas en avant ». Pour expliquer ce qu’il affirme, le Pape a rappelé un autre épisode évangélique, celui dans lequel « Jésus, à Nazareth, au début de son ministère, était allé dans la synagogue et avait dit qu’il avait été envoyé pour libérer les opprimés, les prisonniers, redonner la vue aux aveugles.... Inaugurer
En rappelant que le jour précédant, l’Evangile avait présenté l’épisode du lépreux qui dit à Jésus: « Si tu veux, tu peux me guérir », le Pape s’est arrêté sur les figures d’autres personnes « décidées », d’autres personnes « courageuses » poussées par la foi. En reprenant le passage de Marc (2, 1-12), François a reproposé l’épisode du paralytique conduit par ses amis devant Jésus, qui « comme d’habitude, est au milieu des gens, de beaucoup de gens ». Pour approcher le malade de lui, ses amis osent tout, « mais ils n’ont pas pensé aux risques » que comporte « faire monter le grabat sur la terrasse » ou encore « que le propriétaire de la maison appelle la police et les envoie en prison ». En effet, ils « ne pensaient qu’à approcher de Jésus. Ils avaient la foi ».
Il s’agit, a dit le Pape, de « la même foi que celle de cette femme qui, au milieu de la foule, lorsque Jésus se rendait dans la maison de Jaïre, s’arrange pour toucher un bout de l’habit de Jésus, de la tunique de Jésus, pour être guérie ». La même foi que le centurion qui dit: « Non, non maître, ne te dérange pas: une seule parole de toi suffit, et mon serviteur sera guéri ». Une foi « forte, courageuse, qui va de l’avant », avec le « cœur ouvert ».
Mais à ce moment, a souligné François, « Jésus fait un pas en avant ». Pour expliquer ce qu’il affirme, le Pape a rappelé un autre épisode évangélique, celui dans lequel « Jésus, à Nazareth, au début de son ministère, était allé dans la synagogue et avait dit qu’il avait été envoyé pour libérer les opprimés, les prisonniers, redonner la vue aux aveugles.... Inaugurer
Pour expliquer ce qu’il affirme, le Pape a rappelé un autre épisode évangélique, celui dans lequel « Jésus, à Nazareth, au début de son ministère, était allé dans la synagogue et avait dit qu’il avait été envoyé pour libérer les opprimés, les prisonniers, redonner la vue aux aveugles.... Inaugurer une année de grâce, c’est-à-dire de pardon, de rapprochement du Seigneur ». C’est-à-dire qu’il indiquait une voie nouvelle, « une voie vers Dieu ». La même chose a lieu avec le paralytique, auquel il ne dit pas simplement: « Sois guéri », mais « tes péchés te sont pardonnés ».
Avec cette nouveauté, a souligné le Pape, Jésus a suscité la réaction de ceux qui avaient le cœur fermé ». Qui « acceptaient déjà que Jésus soit un guérisseur », mais qu’il pardonne les péchés, pour eux, était « trop ». Ils pensaient: « Il n’a pas le droit de dire cela, parce que seul Dieu peut pardonner les péchés ».
Alors, Jésus répond: « Pourquoi pensez-vous ces choses-là? Afin que vous pensiez que le Fils de l’homme a le pouvoir – et c’est là le « pas avant » – de pardonner les péchés. Lève-toi, prends ton grabat et marche ». Jésus commence à parler avec un langage « qui à un certain point, découragera les gens », un langage dur, avec lequel « il parle de manger son corps comme voie de salut ».
Un pas en avant qui est proposé également à la foi des chrétiens. Il faut avoir la foi pour comprendre qu’il est venu pour « nous sauver de nos péchés, nous sauver et nous apporter au Père ». C’est cela « le point le plus difficile à comprendre ». Et pas seulement pour les scribes « qui disaient: "Mais celui-ci blasphème! Seul Dieu peut pardonner les péchés!" ». Certains disciples en, effet, « doutent et s’en vont » quand Jésus se présente « avec une mission plus grande que celle d’un homme, pour donner ce pardon, pour donner la vie, pour recréer l’humanité ». Au point que Jésus lui-même « doit demander à son petit groupe: "Vous aussi vous voulez partir?".
Avec cette nouveauté, a souligné le Pape, Jésus a suscité la réaction de ceux qui avaient le cœur fermé ». Qui « acceptaient déjà que Jésus soit un guérisseur », mais qu’il pardonne les péchés, pour eux, était « trop ». Ils pensaient: « Il n’a pas le droit de dire cela, parce que seul Dieu peut pardonner les péchés ».
Alors, Jésus répond: « Pourquoi pensez-vous ces choses-là? Afin que vous pensiez que le Fils de l’homme a le pouvoir – et c’est là le « pas avant » – de pardonner les péchés. Lève-toi, prends ton grabat et marche ». Jésus commence à parler avec un langage « qui à un certain point, découragera les gens », un langage dur, avec lequel « il parle de manger son corps comme voie de salut ».
Un pas en avant qui est proposé également à la foi des chrétiens. Il faut avoir la foi pour comprendre qu’il est venu pour « nous sauver de nos péchés, nous sauver et nous apporter au Père ». C’est cela « le point le plus difficile à comprendre ». Et pas seulement pour les scribes « qui disaient: "Mais celui-ci blasphème! Seul Dieu peut pardonner les péchés!" ». Certains disciples en, effet, « doutent et s’en vont » quand Jésus se présente « avec une mission plus grande que celle d’un homme, pour donner ce pardon, pour donner la vie, pour recréer l’humanité ». Au point que Jésus lui-même « doit demander à son petit groupe: "Vous aussi vous voulez partir?".
Le Pape est parti de la question de Jésus pour inviter chacun à se demander: « Comment est ma foi en Jésus Christ? Est-ce que je crois que Jésus Christ est Dieu, est le Fils de Dieu? Et cette foi me change-t-elle la vie? Fait-elle que mon cœur se renouvelle en cette année de grâce, cette année de pardon, cette année de rapprochement au Seigneur? ».
C’est l’invitation à découvrir la qualité de la foi, conscients qu’elle « est un don. Personne "ne mérite" la foi. Personne ne peut l’acheter ». Pour François, il faut se demander: « "Ma" foi en Jésus Christ me conduit-elle à l’humiliation? Je ne dis pas à l’humilité: à l’humiliation, au repentir, à la prière qui demande: « Pardonne-moi, Seigneur » et qui est capable de témoigner: « Tu es Dieu. Tu "peux" pardonner mes péchés ».
C’est l’invitation à découvrir la qualité de la foi, conscients qu’elle « est un don. Personne "ne mérite" la foi. Personne ne peut l’acheter ». Pour François, il faut se demander: « "Ma" foi en Jésus Christ me conduit-elle à l’humiliation? Je ne dis pas à l’humilité: à l’humiliation, au repentir, à la prière qui demande: « Pardonne-moi, Seigneur » et qui est capable de témoigner: « Tu es Dieu. Tu "peux" pardonner mes péchés ».
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Re: Les Homélies du Pape François jour après jour!!
Angélus avec le Pape François
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Re: Les Homélies du Pape François jour après jour!!
Pape François Que le Seigneur nous fasse grandir dans la Foi
«Comment va ma foi en Jésus-Christ ?» C’est la question que le Pape François a posée dans l’homélie lors de la messe matinale de ce vendredi 15 janvier 2016 à la maison Sainte-Marthe. Le Pape s’est appuyé sur l’Évangile pour redire que, pour comprendre vraiment Jésus, nous ne devons pas avoir le «cœur fermé» mais le suivre sur la voie du pardon et de l’humiliation. «La foi, a-t-il répété, personne ne peut l’acheter, c’est un don qui nous change la vie.»
Le Pape a souligné, en s'appuyant sur l’Évangile de Marc qui raconte la guérison du paralytique à Capharnaum, que les gens font tout pour se rapprocher de Jésus et ne pensent pas aux risques qu’ils peuvent encourir pour pouvoir l’écouter ou simplement le toucher. Ces gens «avaient la foi, la même foi que cette dame qui, elle aussi, au milieu de la foule, quand Jésus allait à la maison de Jaïre, s’est arrangée pour toucher le bord de la veste de Jésus, du manteau de Jésus, pour être guérie», a précisé le Saint-Père. La même foi que celle du centurion pour la guérison de son serviteur. «La foi forte, courageuse, qui va de l’avant, le cœur ouvert à la foi».
Si nous avons le cœur fermé, nous ne pouvons pas comprendre Jésus
Dans la scène de la rencontre avec le paralytique, «Jésus fait un pas en avant». À Nazareth, au début de son ministère, «il est allé à la Synagogue et il avait dit qu’il avait été envoyé pour libérer les opprimés, les prisonniers, donner la vue aux aveugles… inaugurer une année de grâce», c’est-à-dire une année «de pardon, de rapprochement avec le Seigneur. Inaugurer un chemin vers Dieu». Ici cependant il fait un pas de plus : il ne guérit pas seulement les malades mais pardonne leurs péchés.
Le Pape a souligné, en s'appuyant sur l’Évangile de Marc qui raconte la guérison du paralytique à Capharnaum, que les gens font tout pour se rapprocher de Jésus et ne pensent pas aux risques qu’ils peuvent encourir pour pouvoir l’écouter ou simplement le toucher. Ces gens «avaient la foi, la même foi que cette dame qui, elle aussi, au milieu de la foule, quand Jésus allait à la maison de Jaïre, s’est arrangée pour toucher le bord de la veste de Jésus, du manteau de Jésus, pour être guérie», a précisé le Saint-Père. La même foi que celle du centurion pour la guérison de son serviteur. «La foi forte, courageuse, qui va de l’avant, le cœur ouvert à la foi».
Si nous avons le cœur fermé, nous ne pouvons pas comprendre Jésus
Dans la scène de la rencontre avec le paralytique, «Jésus fait un pas en avant». À Nazareth, au début de son ministère, «il est allé à la Synagogue et il avait dit qu’il avait été envoyé pour libérer les opprimés, les prisonniers, donner la vue aux aveugles… inaugurer une année de grâce», c’est-à-dire une année «de pardon, de rapprochement avec le Seigneur. Inaugurer un chemin vers Dieu». Ici cependant il fait un pas de plus : il ne guérit pas seulement les malades mais pardonne leurs péchés.
«Comment va ma foi en Jésus-Christ ?» C’est la question que le Pape François a posée dans l’homélie lors de la messe matinale de ce vendredi 15 janvier 2016 à la maison Sainte-Marthe. Le Pape s’est appuyé sur l’Évangile pour redire que, pour comprendre vraiment Jésus, nous ne devons pas avoir le «cœur fermé» mais le suivre sur la voie du pardon et de l’humiliation. «La foi, a-t-il répété, personne ne peut l’acheter, c’est un don qui nous change la vie.»
Le Pape a souligné, en s'appuyant sur l’Évangile de Marc qui raconte la guérison du paralytique à Capharnaum, que les gens font tout pour se rapprocher de Jésus et ne pensent pas aux risques qu’ils peuvent encourir pour pouvoir l’écouter ou simplement le toucher. Ces gens «avaient la foi, la même foi que cette dame qui, elle aussi, au milieu de la foule, quand Jésus allait à la maison de Jaïre, s’est arrangée pour toucher le bord de la veste de Jésus, du manteau de Jésus, pour être guérie», a précisé le Saint-Père. La même foi que celle du centurion pour la guérison de son serviteur. «La foi forte, courageuse, qui va de l’avant, le cœur ouvert à la foi».
Si nous avons le cœur fermé, nous ne pouvons pas comprendre Jésus
Dans la scène de la rencontre avec le paralytique, «Jésus fait un pas en avant». À Nazareth, au début de son ministère, «il est allé à la Synagogue et il avait dit qu’il avait été envoyé pour libérer les opprimés, les prisonniers, donner la vue aux aveugles… inaugurer une année de grâce», c’est-à-dire une année «de pardon, de rapprochement avec le Seigneur. Inaugurer un chemin vers Dieu». Ici cependant il fait un pas de plus : il ne guérit pas seulement les malades mais pardonne leurs péchés.
Le Pape a souligné, en s'appuyant sur l’Évangile de Marc qui raconte la guérison du paralytique à Capharnaum, que les gens font tout pour se rapprocher de Jésus et ne pensent pas aux risques qu’ils peuvent encourir pour pouvoir l’écouter ou simplement le toucher. Ces gens «avaient la foi, la même foi que cette dame qui, elle aussi, au milieu de la foule, quand Jésus allait à la maison de Jaïre, s’est arrangée pour toucher le bord de la veste de Jésus, du manteau de Jésus, pour être guérie», a précisé le Saint-Père. La même foi que celle du centurion pour la guérison de son serviteur. «La foi forte, courageuse, qui va de l’avant, le cœur ouvert à la foi».
Si nous avons le cœur fermé, nous ne pouvons pas comprendre Jésus
Dans la scène de la rencontre avec le paralytique, «Jésus fait un pas en avant». À Nazareth, au début de son ministère, «il est allé à la Synagogue et il avait dit qu’il avait été envoyé pour libérer les opprimés, les prisonniers, donner la vue aux aveugles… inaugurer une année de grâce», c’est-à-dire une année «de pardon, de rapprochement avec le Seigneur. Inaugurer un chemin vers Dieu». Ici cependant il fait un pas de plus : il ne guérit pas seulement les malades mais pardonne leurs péchés.
«Que le Seigneur nous fasse grandir dans la foi» : voilà l'invocation du Pape. Les gens, a-t-il constaté, «cherchaient Dieu pour l’écouter», parce qu’il parlait «avec autorité, et non pas comme parlent les scribes. Aussi, a-t-il souligné, ils le suivaient parce qu’il guérissait. Il faisait des miracles. Mais à la fin, ces gens, après avoir vu cela, s’en allaient et tous s’émerveillaient et louaient Dieu.»
Enfin, dernier point d'insistance du Pape François : «la louange. La preuve que je crois que Jésus-Christ est Dieu dans ma vie, qu’il m’a été envoyé pour me pardonner, c’est la louange, si moi j’ai la capacité de louer Dieu. Louer le Seigneur. Ça, c’est gratuit. La louange est gratuite. C’est un sentiment qui donne l’Esprit Saint et te pousse à dire : “Tu es le Dieu unique”. Que le Seigneur nous fasse grandir dans cette foi en Jésus-Christ, Dieu qui nous pardonne, nous offre l’année de grâce et que cette foi nous porte à la louange», a-t-il conclu.
(CV)
Enfin, dernier point d'insistance du Pape François : «la louange. La preuve que je crois que Jésus-Christ est Dieu dans ma vie, qu’il m’a été envoyé pour me pardonner, c’est la louange, si moi j’ai la capacité de louer Dieu. Louer le Seigneur. Ça, c’est gratuit. La louange est gratuite. C’est un sentiment qui donne l’Esprit Saint et te pousse à dire : “Tu es le Dieu unique”. Que le Seigneur nous fasse grandir dans cette foi en Jésus-Christ, Dieu qui nous pardonne, nous offre l’année de grâce et que cette foi nous porte à la louange», a-t-il conclu.
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Re: Les Homélies du Pape François jour après jour!!
Messe à Sainte-Marhe - Les douzes colonnes
2016-01-22 L’Osservatore Romano
« Prière et témoignage » sont les « deux devoirs des évêques », qui sont les « colonnes de l’Eglise ». Mais s’ils s’affaiblissent, c’est tout le peuple de Dieu qui souffre. C’est pourquoi, a demandé le Pape François au cours de la Messe célébrée dans la matinée du vendredi 22 janvier dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, il faut prier avec insistance pour les successeurs des douze apôtres.
La réflexion du Pape sur la figure et la mission de l’évêque est née du passage de l’évangéliste Marc (3, 13-19). « Il y a un mot, dans ce passage de l’Evangile, qui attire l’attention: Jésus "institua" ». Et, justement, « il en institua douze. Il les appela apôtres ».
Les « douze sont institués afin qu’ils soient avec Lui et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons », a expliqué le Pape. « C’est le groupe le plus important que Jésus a choisi, "afin qu’ils soient avec Lui", plus proches "et pour les envoyer prêcher" l’Evangile ». Ce sont précisément ces « douze qui sont les premiers évêques, le premier groupe d’évêques ».
Ces douze « élus – a fait remarquer François – avaient conscience de l’importance de cette
2016-01-22 L’Osservatore Romano
« Prière et témoignage » sont les « deux devoirs des évêques », qui sont les « colonnes de l’Eglise ». Mais s’ils s’affaiblissent, c’est tout le peuple de Dieu qui souffre. C’est pourquoi, a demandé le Pape François au cours de la Messe célébrée dans la matinée du vendredi 22 janvier dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, il faut prier avec insistance pour les successeurs des douze apôtres.
La réflexion du Pape sur la figure et la mission de l’évêque est née du passage de l’évangéliste Marc (3, 13-19). « Il y a un mot, dans ce passage de l’Evangile, qui attire l’attention: Jésus "institua" ». Et, justement, « il en institua douze. Il les appela apôtres ».
Les « douze sont institués afin qu’ils soient avec Lui et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les démons », a expliqué le Pape. « C’est le groupe le plus important que Jésus a choisi, "afin qu’ils soient avec Lui", plus proches "et pour les envoyer prêcher" l’Evangile ». Ce sont précisément ces « douze qui sont les premiers évêques, le premier groupe d’évêques ».
Ces douze « élus – a fait remarquer François – avaient conscience de l’importance de cette
élection, au point qu’après l’ascension de Jésus au ciel, Pierre parla aux autres et leur expliqua que, étant donné la trahison de Judas, il fallait faire quelque chose ». Et ainsi, précisément parmi ceux qui avaient été avec Jésus, depuis le baptême de Jean jusqu’à l’ascension, ils choisirent « un témoin "avec nous" – dit Pierre – de la résurrection ». Voilà, a poursuivi le Pape, que « la place de Judas est occupée, est prise par Matthias: Matthias a été élu ».
De plus, « la liturgie de l’Eglise, se référant à "certaines expressions de Paul", appelle les douze "les colonnes de l’Eglise" ». Oui, a affirmé le Pape, « les apôtres sont les colonnes de l’Eglise. Et les évêques sont les colonnes de l’Eglise. Cette élection de Matthias a été la première ordination épiscopale dans l’Eglise ».
« J’aimerais parler un peu des évêques aujourd’hui », a confié François. « Nous, évêques, avons cette responsabilité d’être des témoins: des témoins que le Seigneur Jésus est vivant, que le Seigneur Jésus est ressuscité, que le Seigneur Jésus marche avec nous, que le Seigneur Jésus nous sauve, que le Seigneur Jésus a donné sa vie pour nous, que le Seigneur Jésus est notre espérance, que le Seigneur Jésus nous accueille et nous pardonne toujours ». Voilà « le témoignage ». Par conséquent, a-t-il poursuivi, « notre vie doit être cela: un témoignage, un véritable témoignage de la résurrection du Christ ».
Donc, a relancé François, « le premier devoir de l’évêque est de rester avec Jésus dans la prière ». En effet, « le premier devoir de l’évêque n’est pas de faire des programmes pastoraux... Non, non! ». C’est « prier: voilà le premier devoir ». Tandis que « le deuxième devoir est d’être témoin, c’est-à-dire prêcher le salut que le Seigneur Jésus nous a apporté ».
Ce sont « deux devoirs difficiles – a reconnu le Pape – mais ce sont précisément ces deux devoirs qui rendent solides les colonnes de l’Eglise ». En effet, « si ces colonnes s’affaiblissent, parce que l’évêque ne prie pas ou prie peu, oublie de prier; ou parce que l’évêque n’annonce pas l’Evangile, qu’il s’occupe d’autres choses, l’Eglise aussi s’affaiblit; elle souffre. Le peuple de Dieu souffre ».
Pour cette raison, a affirmé François
De plus, « la liturgie de l’Eglise, se référant à "certaines expressions de Paul", appelle les douze "les colonnes de l’Eglise" ». Oui, a affirmé le Pape, « les apôtres sont les colonnes de l’Eglise. Et les évêques sont les colonnes de l’Eglise. Cette élection de Matthias a été la première ordination épiscopale dans l’Eglise ».
« J’aimerais parler un peu des évêques aujourd’hui », a confié François. « Nous, évêques, avons cette responsabilité d’être des témoins: des témoins que le Seigneur Jésus est vivant, que le Seigneur Jésus est ressuscité, que le Seigneur Jésus marche avec nous, que le Seigneur Jésus nous sauve, que le Seigneur Jésus a donné sa vie pour nous, que le Seigneur Jésus est notre espérance, que le Seigneur Jésus nous accueille et nous pardonne toujours ». Voilà « le témoignage ». Par conséquent, a-t-il poursuivi, « notre vie doit être cela: un témoignage, un véritable témoignage de la résurrection du Christ ».
Donc, a relancé François, « le premier devoir de l’évêque est de rester avec Jésus dans la prière ». En effet, « le premier devoir de l’évêque n’est pas de faire des programmes pastoraux... Non, non! ». C’est « prier: voilà le premier devoir ». Tandis que « le deuxième devoir est d’être témoin, c’est-à-dire prêcher le salut que le Seigneur Jésus nous a apporté ».
Ce sont « deux devoirs difficiles – a reconnu le Pape – mais ce sont précisément ces deux devoirs qui rendent solides les colonnes de l’Eglise ». En effet, « si ces colonnes s’affaiblissent, parce que l’évêque ne prie pas ou prie peu, oublie de prier; ou parce que l’évêque n’annonce pas l’Evangile, qu’il s’occupe d’autres choses, l’Eglise aussi s’affaiblit; elle souffre. Le peuple de Dieu souffre ».
Pour cette raison, a affirmé François
« je voudrais vous inviter aujourd’hui à prier pour nous évêques: parce que nous aussi, nous sommes pécheurs, nous aussi, nous avons des faiblesses, nous aussi, nous courons le danger de Judas: lui aussi avait été élu comme colonne ». D’où, a répété le Pape, « l’invitation à prier afin que les évêques soient ce que Jésus voulait et que nous apportions tous le témoignage de la résurrection de Jésus ».
Du reste, a-t-il ajouté, « le peuple de Dieu prie pour les évêques, à chaque Messe, on prie pour les évêques: on prie pour Pierre, le chef du collège épiscopal, et on prie pour l’évêque du lieu ». Mais « cela peut ne pas être assez: on prononce le nom par habitude et on va de l’avant ». Il est important de « prier pour l’évêque avec le cœur, demander au Seigneur: "Seigneur, prends soin de mon évêque, prends soin de tous les évêques, et envoie-nous des évêques qui soient de vrais témoins, des évêques qui prient et des évêques qui nous aident, par leur prédication, à comprendre l’Evangile, à être certains que Toi, Seigneur, tu es vivant, tu es parmi nous" ».
Du reste, a-t-il ajouté, « le peuple de Dieu prie pour les évêques, à chaque Messe, on prie pour les évêques: on prie pour Pierre, le chef du collège épiscopal, et on prie pour l’évêque du lieu ». Mais « cela peut ne pas être assez: on prononce le nom par habitude et on va de l’avant ». Il est important de « prier pour l’évêque avec le cœur, demander au Seigneur: "Seigneur, prends soin de mon évêque, prends soin de tous les évêques, et envoie-nous des évêques qui soient de vrais témoins, des évêques qui prient et des évêques qui nous aident, par leur prédication, à comprendre l’Evangile, à être certains que Toi, Seigneur, tu es vivant, tu es parmi nous" ».
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Re: Les Homélies du Pape François jour après jour!!
Les Tweets du Pape François
22 jan. 2016
Dans la société d’aujourd’hui, où le pardon est si rare, la miséricorde est toujours plus importante.
19 jan. 2016
L’Évangile nous appelle à être « proches » de ceux qui sont pauvres et abandonnés, pour leur donner une espérance concrète.
15 jan. 2016
Chaque communauté chrétienne doit être une oasis de charité et de chaleur dans le désert de la solitude et de l’indifférence.
12 jan. 2016
Si nous nous confions au Seigneur, nous pouvons dépasser tous les obstacles que nous trouvons sur le chemin.
8 jan. 2016
Quand le monde dort dans le confort et dans l’égoïsme, la mission chrétienne est de l’aider à se réveiller.
Dans la société d’aujourd’hui, où le pardon est si rare, la miséricorde est toujours plus importante.
19 jan. 2016
L’Évangile nous appelle à être « proches » de ceux qui sont pauvres et abandonnés, pour leur donner une espérance concrète.
15 jan. 2016
Chaque communauté chrétienne doit être une oasis de charité et de chaleur dans le désert de la solitude et de l’indifférence.
12 jan. 2016
Si nous nous confions au Seigneur, nous pouvons dépasser tous les obstacles que nous trouvons sur le chemin.
8 jan. 2016
Quand le monde dort dans le confort et dans l’égoïsme, la mission chrétienne est de l’aider à se réveiller.
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Re: Les Homélies du Pape François jour après jour!!
Semaine de Prière pour l'unité des Chrétiens
Chers frères et sœurs, bonjour !
Nous avons écouté le texte biblique qui guide cette année la réflexion au cours de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, qui se déroule du 18 au 25 janvier : cette semaine. Ce passage de la première lettre de saint Pierre a été choisi par un groupe œcuménique de Lettonie, qui en a reçu la charge du Conseil œcuménique des Églises et du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.
Au centre de la cathédrale luthérienne de Riga, se trouvent des fonts baptismaux qui remontent au XIIe siècle, à l’époque où la Lettonie fut évangélisée par saint Ménard. Ces fonts sont un signe éloquent d’une origine de foi reconnue par tous les chrétiens de Lettonie, catholiques, luthériens et orthodoxes. Cette origine est notre baptême commun. Le Concile Vatican ii affirme que « le baptême constitue le lien sacramentel d’unité existant entre tous ceux qui ont été régénérés par lui » (Unitatis redintegratio, n. 22). La première lettre de Pierre est adressée à la première génération de chrétiens pour leur faire prendre conscience du don reçu avec le baptême et des exigences que celui-ci comporte. Nous aussi, en cette Semaine de prière, sommes invités à redécouvrir tout cela, et à le faire ensemble, en allant au-delà de nos divisions.
Avant tout, partager le baptême signifie que nous sommes tous pécheurs et que nous avons besoin d’être sauvés, rachetés, libérés du mal. C’est là l’aspect négatif que la première Lettre de Pierre appelle « ténèbres » lorsqu’il dit : « [Dieu] vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière ». C’est l’expérience de la mort, que le Christ a fait sienne, et qui est symbolisée dans le baptême par l’immersion dans l’eau, et qui est suivie par l’émersion, symbole de la résurrection à la vie nouvelle dans le Christ. Lorsque nous, chrétiens, affirmons partager un seul baptême, nous affirmons que nous tous — catholiques, protestants et orthodoxes — partageons l’expérience d’être appelés des ténèbres impitoyables et aliénantes à la rencontre avec le Dieu vivant, plein de miséricorde. Malheureusement, nous faisons tous, en effet, l’expérience de l’égoïsme, qui engendre la division, la fermeture, le mépris. Repartir du baptême veut dire retrouver la source de la miséricorde, source d’espérance pour tous, parce que personne n’est exclu de la miséricorde de Dieu.
Le partage de cette grâce crée un lien indissoluble entre nous chrétiens, de sorte que, en vertu du baptême, nous pouvons nous considérer tous réellement frères. Nous sommes réellement le peuple saint de Dieu, même si, à cause de nos péchés, nous ne sommes pas un peuple encore pleinement uni. La miséricorde de Dieu, qui œuvre dans le baptême, est plus forte que nos divisions. Dans la mesure où nous accueillons la grâce de la miséricorde, nous devenons toujours plus pleinement peuple de Dieu,
Chers frères et sœurs, bonjour !
Nous avons écouté le texte biblique qui guide cette année la réflexion au cours de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, qui se déroule du 18 au 25 janvier : cette semaine. Ce passage de la première lettre de saint Pierre a été choisi par un groupe œcuménique de Lettonie, qui en a reçu la charge du Conseil œcuménique des Églises et du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.
Au centre de la cathédrale luthérienne de Riga, se trouvent des fonts baptismaux qui remontent au XIIe siècle, à l’époque où la Lettonie fut évangélisée par saint Ménard. Ces fonts sont un signe éloquent d’une origine de foi reconnue par tous les chrétiens de Lettonie, catholiques, luthériens et orthodoxes. Cette origine est notre baptême commun. Le Concile Vatican ii affirme que « le baptême constitue le lien sacramentel d’unité existant entre tous ceux qui ont été régénérés par lui » (Unitatis redintegratio, n. 22). La première lettre de Pierre est adressée à la première génération de chrétiens pour leur faire prendre conscience du don reçu avec le baptême et des exigences que celui-ci comporte. Nous aussi, en cette Semaine de prière, sommes invités à redécouvrir tout cela, et à le faire ensemble, en allant au-delà de nos divisions.
Avant tout, partager le baptême signifie que nous sommes tous pécheurs et que nous avons besoin d’être sauvés, rachetés, libérés du mal. C’est là l’aspect négatif que la première Lettre de Pierre appelle « ténèbres » lorsqu’il dit : « [Dieu] vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière ». C’est l’expérience de la mort, que le Christ a fait sienne, et qui est symbolisée dans le baptême par l’immersion dans l’eau, et qui est suivie par l’émersion, symbole de la résurrection à la vie nouvelle dans le Christ. Lorsque nous, chrétiens, affirmons partager un seul baptême, nous affirmons que nous tous — catholiques, protestants et orthodoxes — partageons l’expérience d’être appelés des ténèbres impitoyables et aliénantes à la rencontre avec le Dieu vivant, plein de miséricorde. Malheureusement, nous faisons tous, en effet, l’expérience de l’égoïsme, qui engendre la division, la fermeture, le mépris. Repartir du baptême veut dire retrouver la source de la miséricorde, source d’espérance pour tous, parce que personne n’est exclu de la miséricorde de Dieu.
Le partage de cette grâce crée un lien indissoluble entre nous chrétiens, de sorte que, en vertu du baptême, nous pouvons nous considérer tous réellement frères. Nous sommes réellement le peuple saint de Dieu, même si, à cause de nos péchés, nous ne sommes pas un peuple encore pleinement uni. La miséricorde de Dieu, qui œuvre dans le baptême, est plus forte que nos divisions. Dans la mesure où nous accueillons la grâce de la miséricorde, nous devenons toujours plus pleinement peuple de Dieu,
et nous devenons également capables d’annoncer à tous ses œuvres merveilleuses, précisément à partir d’un simple témoignage fraternel d’unité. Nous, chrétiens, pouvons annoncer à tous la force de l’Évangile en nous engageant à partager les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Et il s’agit d’un témoignage concret d’unité entre nous chrétiens : protestants, orthodoxes, catholiques.
En conclusion, chers frères et sœurs, nous tous chrétiens, par la grâce du baptême, avons reçu la miséricorde de Dieu et avons été accueillis dans son peuple. Tous, catholiques, orthodoxes et protestants, formons un sacerdoce royal et une nation sainte. Cela signifie que nous avons une mission commune, qui est celle de transmettre la miséricorde reçue aux autres, en commençant par les plus pauvres et abandonnés. Au cours de cette semaine de prière, prions afin que nous tous, disciples du Christ, trouvions la façon de collaborer ensemble pour apporter la miséricorde du Père dans tous les lieux de la terre.
En conclusion, chers frères et sœurs, nous tous chrétiens, par la grâce du baptême, avons reçu la miséricorde de Dieu et avons été accueillis dans son peuple. Tous, catholiques, orthodoxes et protestants, formons un sacerdoce royal et une nation sainte. Cela signifie que nous avons une mission commune, qui est celle de transmettre la miséricorde reçue aux autres, en commençant par les plus pauvres et abandonnés. Au cours de cette semaine de prière, prions afin que nous tous, disciples du Christ, trouvions la façon de collaborer ensemble pour apporter la miséricorde du Père dans tous les lieux de la terre.
En conclusion, chers frères et sœurs, nous tous chrétiens, par la grâce du baptême, avons reçu la miséricorde de Dieu et avons été accueillis dans son peuple. Tous, catholiques, orthodoxes et protestants, formons un sacerdoce royal et une nation sainte. Cela signifie que nous avons une mission commune, qui est celle de transmettre la miséricorde reçue aux autres, en commençant par les plus pauvres et abandonnés. Au cours de cette semaine de prière, prions afin que nous tous, disciples du Christ, trouvions la façon de collaborer ensemble pour apporter la miséricorde du Père dans tous les lieux de la terre. a écrit:
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