Le sacrement de l'Eucharistie
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Robert
Rafaelle
mandonnaud
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Le sacrement de l'Eucharistie
Après avoir nourri la foule avec cinq pains et deux poissons, Jésus disait : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » Les Juifs discutaient entre eux : « Comment cet homme-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi. Tel est le pain qui descend du ciel : il n’est pas comme celui que vos pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » (Jn. 6, 51-58 )
Quel est ce Sacrement de l’Eucharistie que le chrétien reçoit à chaque fois qu’il communie ?
C’est le Christ vivant qu’il reçoit, et qui s’intègre en son cœur et en sa chair. Ce viatique irremplaçable qui lui permet de continuer sa route, semaine après semaine, messe après messe.
Ce viatique qui lui permet de rester dans la charité avec ses frères, qui le rend capable de s’oublier un peu, de demeurer fidèle à ses promesses faites dans la générosité de la jeunesse.
Je pense à ces femmes et ces hommes qui ont tout quitté pour suivre le Christ et l’annoncer, et qui 20, 30 ou 40 ans après se retrouvent dans une société qui a des valeurs diamétralement opposées à celles qui ont motivé leurs engagements de jeunesse : comment pourraient-ils rester fidèles si la force du sacrement de l’Eucharistie ne les soutenait ?
Je pense à ces militants laïcs qui voulaient transformer le monde et qui s’aperçoivent que le monde actuel ne semble que réagir pour réclamer plus d’argent et plus de plaisir.
Je pense à ces jeunes qui sont immergés depuis la naissance dans une société qui aseptise leur âme et les transforme peu à peu en purs consommateurs de tout et surtout de rien.
Ne désespérons jamais, le feu renait toujours de sa cendre, ce qui semble mourir revivra un jour ou l’autre de plus belle, au moment où on s’y attendra le moins.
Et prions pour ces saints prêtres dont l’Eglise a tant besoin et qui distribuent ce sacrement extraordinaire : qu’ils répondent à l’appel que le Christ leur fait tout au long de leur vie, et qu’au lieu de tenter de mettre des rustines humaines pour boucher les voies d’eau innombrables qui se créent, qu’il s’abandonnent à l’Esprit Saint et fassent pleinement confiance en leurs frères laïcs, au lieu de tenter par tous les moyens de les diriger et de les dominer.
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Eric
Quel est ce Sacrement de l’Eucharistie que le chrétien reçoit à chaque fois qu’il communie ?
C’est le Christ vivant qu’il reçoit, et qui s’intègre en son cœur et en sa chair. Ce viatique irremplaçable qui lui permet de continuer sa route, semaine après semaine, messe après messe.
Ce viatique qui lui permet de rester dans la charité avec ses frères, qui le rend capable de s’oublier un peu, de demeurer fidèle à ses promesses faites dans la générosité de la jeunesse.
Je pense à ces femmes et ces hommes qui ont tout quitté pour suivre le Christ et l’annoncer, et qui 20, 30 ou 40 ans après se retrouvent dans une société qui a des valeurs diamétralement opposées à celles qui ont motivé leurs engagements de jeunesse : comment pourraient-ils rester fidèles si la force du sacrement de l’Eucharistie ne les soutenait ?
Je pense à ces militants laïcs qui voulaient transformer le monde et qui s’aperçoivent que le monde actuel ne semble que réagir pour réclamer plus d’argent et plus de plaisir.
Je pense à ces jeunes qui sont immergés depuis la naissance dans une société qui aseptise leur âme et les transforme peu à peu en purs consommateurs de tout et surtout de rien.
Ne désespérons jamais, le feu renait toujours de sa cendre, ce qui semble mourir revivra un jour ou l’autre de plus belle, au moment où on s’y attendra le moins.
Et prions pour ces saints prêtres dont l’Eglise a tant besoin et qui distribuent ce sacrement extraordinaire : qu’ils répondent à l’appel que le Christ leur fait tout au long de leur vie, et qu’au lieu de tenter de mettre des rustines humaines pour boucher les voies d’eau innombrables qui se créent, qu’il s’abandonnent à l’Esprit Saint et fassent pleinement confiance en leurs frères laïcs, au lieu de tenter par tous les moyens de les diriger et de les dominer.
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Eric
Re: Le sacrement de l'Eucharistie
chers amis, vous pouvez peut-êtr m'aider : je porte en médaille l'HOSTIE DE CARTHAGE, copie d'un fer à hosties trouvé dans des fouilles en Tunisie.
J'aimerais en savoir davantage car je n'ai rien trouvé de valable sur internet
Cette médaille représente un cerf devant un arbre (olivier ?), et une vigne.
sur le pourtour, une inscription latine.
J'aime beaucoup cette médaille qui me rappelle tous les jours ce don fabuleux de l'eucharistie.
Quelqu'un parmi vous connait-il ce symbole ?
J'aimerais en savoir davantage car je n'ai rien trouvé de valable sur internet
Cette médaille représente un cerf devant un arbre (olivier ?), et une vigne.
sur le pourtour, une inscription latine.
J'aime beaucoup cette médaille qui me rappelle tous les jours ce don fabuleux de l'eucharistie.
Quelqu'un parmi vous connait-il ce symbole ?
Rafaelle- Aime la Bible
- Messages : 12
Inscription : 19/02/2008
Re: Le sacrement de l'Eucharistie
Bonjour mon cher ami,je ne connais pas le Symbole mais si elle dirige ton esprit vers la SAINTE EUCHARISTIE c est cela le principal car justement la SAINTE EUCHARISTIE est pour toi Précieuse et pour le peuple de DIEU le sommet des sommet car vraiment DIEU PRÉSENT avec les hommes sur la terre et comme les hommes semble avoir perdu je parle pour un grand nombre de Catholique la conscience de cette PRÉSENCE DIVINE chez les hommes ,et je ne peux m empecher de penser a mes freres juifs qui avait tant de respect pour l Arche D Alliance!
Je souhaite vivevement de tout coeur que l on retrouve cette conscience avant qu il ne soit trop tard car Anne Catherine Emmerich qui vient d etre béatifier dit qu il n y a plus d ange dans l ÉGLISE!En serions nous rendu a l abomination de la désolation dont a parlé le prophete Daniel, c est a dire avoir rapetissez le Bon DIEU seulement a une dimension humaine ? LUI le SAINT des SAINTS!
Union de prieres en CELUI qui nous a tellement aimés!
AMEN!ALLÉLUIA!MARANATHA!
Je souhaite vivevement de tout coeur que l on retrouve cette conscience avant qu il ne soit trop tard car Anne Catherine Emmerich qui vient d etre béatifier dit qu il n y a plus d ange dans l ÉGLISE!En serions nous rendu a l abomination de la désolation dont a parlé le prophete Daniel, c est a dire avoir rapetissez le Bon DIEU seulement a une dimension humaine ? LUI le SAINT des SAINTS!
Union de prieres en CELUI qui nous a tellement aimés!
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Re: Le sacrement de l'Eucharistie
OUPS! J oubliais seulement de mentionner que j ai été missionnaire laics dans le tiers ordre de ST Francois et que je me suis promener pendant au moins 14 ans avec un sac a dos un peu partout sur la planete terre et qu est ce que j en ai vu des manques de respect total envers la Présence RÉELLE,meme a Lanciano ou la STE Eucharistie est devenue morceau de chair d un coeur humain d apres les analyses modernes,oui meme la on n a pas de respect pour la PRÉSENCE RÉELLE et juste pour confirmer mes dire plusieurs sur ce forum savent ce qui va se produire a la fete d un Martyr de L Eucharistie!
(PS)Peuvent donner les références
Union de prieres en CELUI qui nous a tellement aimés!
AMEN!ALLÉLUIA!MARANATHA!
(PS)Peuvent donner les références
Union de prieres en CELUI qui nous a tellement aimés!
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Re: Le sacrement de l'Eucharistie
Je ne peux que regretter aussi ce manque de respect pour un miracle que j'ai eu moi-même du mal à saisir, d'autant que Vatican II a semé le doute sur la présence réelle du Christ dans l'hostie...
Je regrette d'autant plus, et m'explique d'autant moins, cette interdiction absurde et injustifiée faite aux divorcés "remariés" de communier !
Je regrette d'autant plus, et m'explique d'autant moins, cette interdiction absurde et injustifiée faite aux divorcés "remariés" de communier !
Castel- Veut-etre un saint/e
- Messages : 210
Localisation : l'Ile
Inscription : 22/04/2008
Re: Le sacrement de l'Eucharistie
Je suis une malheureuse divorcée, et je comprends depuis quelques années... qu'il est un sacrilège de communier si on vit avec un autre homme, car nous demeurons mariés devant Dieu même si nous sommes divorcés aux yeux des hommes...
Cependant, si vous demandez une nullité de mariage à l'Église, vous pourrez vous marier religieusement et donc communier !
Moi, je ne voudrais pas, dans mon cas, demander une nullité de mariage, car il n'y a pas de sérieux motifs, nous avons été "piégés" par le démon du divorce... tout simplement et bêtement si je peux le dire ainsi...
Je me considère toujours mariée devant Dieu ! Je vis seule avec mes enfants, j'aime toujours mon mari, j'espère qu'il reviendra un jour... et je demeure dans l'Espérance... je reconnais mes torts, je m'en suis confessée... et depuis... je peux communier car je ne vis pas dans l'adultère, c'est difficile de vivre seule, mais je ne pourrais pas dans ma conscience, dans mon âme, faire fi de l'un des Dix Commandements de Dieu et risquer ma vie éternelle pour ma vie terrestre... je choisis donc de vivre selon la Volonté de Dieu...Je prie, et j'ai demandé à mon mari de nous réconcilier, il ne le veut pas, ... du moins pas encore....
Que la Volonté de Dieu soit faite !
et non la mienne...
Vous retrouverez sur le forum un titre de fil qui parle du mariage... bien expliqué par Jean-Paul II.
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/prieres-f14/sauvons-les-mariages-jean-paul-ii-et-benoit-xvi-t1487.htm?highlight=sauvons+les+mariages
Bonne soirée !
Cependant, si vous demandez une nullité de mariage à l'Église, vous pourrez vous marier religieusement et donc communier !
Moi, je ne voudrais pas, dans mon cas, demander une nullité de mariage, car il n'y a pas de sérieux motifs, nous avons été "piégés" par le démon du divorce... tout simplement et bêtement si je peux le dire ainsi...
Je me considère toujours mariée devant Dieu ! Je vis seule avec mes enfants, j'aime toujours mon mari, j'espère qu'il reviendra un jour... et je demeure dans l'Espérance... je reconnais mes torts, je m'en suis confessée... et depuis... je peux communier car je ne vis pas dans l'adultère, c'est difficile de vivre seule, mais je ne pourrais pas dans ma conscience, dans mon âme, faire fi de l'un des Dix Commandements de Dieu et risquer ma vie éternelle pour ma vie terrestre... je choisis donc de vivre selon la Volonté de Dieu...Je prie, et j'ai demandé à mon mari de nous réconcilier, il ne le veut pas, ... du moins pas encore....
Que la Volonté de Dieu soit faite !
et non la mienne...
Vous retrouverez sur le forum un titre de fil qui parle du mariage... bien expliqué par Jean-Paul II.
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/prieres-f14/sauvons-les-mariages-jean-paul-ii-et-benoit-xvi-t1487.htm?highlight=sauvons+les+mariages
Bonne soirée !
Danielle- Enfant de Dieu
- Messages : 3106
Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: Le sacrement de l'Eucharistie
Aujourd'hui, nous sommes le 7 JUIN, mois du SACRE COEUR... Le 7 JUILLET, mois du PRECIEUX SANG, le 7 AOUT, mois du PERE ETERNEL... J'ai 3 mois pour déménager et trouver mon nouveau refuge...
Moi aussi, je suis divorcée... Je découvre au travers de mes expériences de déménagement que je suis une ermite ! Tous les 4 ans un évènement fait que je dois partir du lieu où je vis ! Là, je sais ou la VIERGE MARIE m'attend dans un lieu qui lui appartient... Le PLAN de DIEU se met en place ! Je communie à la bouche parce que je sais que c'est instamment demandé par le CIEL ! (voir les messages récents reçus par JNSR...).
Moi aussi, je suis divorcée... Je découvre au travers de mes expériences de déménagement que je suis une ermite ! Tous les 4 ans un évènement fait que je dois partir du lieu où je vis ! Là, je sais ou la VIERGE MARIE m'attend dans un lieu qui lui appartient... Le PLAN de DIEU se met en place ! Je communie à la bouche parce que je sais que c'est instamment demandé par le CIEL ! (voir les messages récents reçus par JNSR...).
Re: Le sacrement de l'Eucharistie
Adorons le SEIGNEUR !
Présent dans la SAinte EUCHARISTIE!
Prions que la Vierge Marie Triomphe !
Que tous communie a genoux et sur la langue un jour!
Union de prieres en CELUI qui nous a tant aimés!
AMEN!ALLÉLUIA!MARANATHA!
Présent dans la SAinte EUCHARISTIE!
Prions que la Vierge Marie Triomphe !
Que tous communie a genoux et sur la langue un jour!
Union de prieres en CELUI qui nous a tant aimés!
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Re: Le sacrement de l'Eucharistie
Bonjour et merci Danielle , de donner des réponses a ceux qui souffrent en leur ame ,nous allons prier moi et ma femme pour que ton époux revienne si tel est la volonté de DIEU
Union de prieres en CELUI qui nous a tant aimés!
AMEN!ALLÉLUIA!MARANATHA!
Union de prieres en CELUI qui nous a tant aimés!
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Re: Le sacrement de l'Eucharistie
La Présence réelle
Devant le Saint-Sacrement, on se sent si bien en présence de l'Etre, alors que tout le créé paraît, avec tant d'évidence, toucher au néant !
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916).
Et c'est cette immense merveille qui s'accomplit à travers tous les siècles et se renouvelle en l'Eucharistie, cette immense merveille qui fait d'une Église le vaisseau d'une présence, une Présence sans bruit, une Présence silencieuse, une Présence qui nous recrée et nous purifie, une Présence où nous entendons vibrer l'éternité de l'Amour.
Maurice Zundel (1897-1975).
Après la consécration, le bon Dieu est là comme dans le ciel !... Si l'homme connaissait bien ce mystère, il mourrait d'amour.
Dieu nous ménage à cause de notre faiblesse...
Si l'on nous disait : "A telle heure, on doit ressusciter un mort", nous courrions bien vite pour le voir. Mais la consécration qui change le pain et le vin en corps et en sang d'un Dieu, n'est-ce pas un bien plus grand miracle que de ressusciter un mort ?
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), curé d'Ars.
Le Seigneur s’est servi d’une femme non croyante pour me faire comprendre ce que devrait ressentir quelqu’un qui prend l’Eucharistie au sérieux. Je lui avais donné à lire un livre sur ce thème, la voyant intéressée à la question religieuse, bien qu’étant athée. Au bout d’une semaine elle me le rend me disant : "Ce n’est pas un livre que vous m’avez mis entre les mains, c’est une bombe… Mais vous vous rendez compte de l’énormité de la chose ? Si on s’en tenait à ce qui est écrit là-dedans il suffirait d’ouvrir les yeux pour découvrir qu’il existe tout un autre monde autour de nous ; que le sang d’un homme mort il y a deux mille ans nous sauve tous. Savez-vous qu’en le lisant j’avais les jambes qui tremblaient et que je devais de temps en temps m’arrêter de lire et me lever ? Si cela est vrai, ça change tout".
Heureux de voir que le grain n’avait pas été jeté en vain, j’éprouvai en même temps à l’entendre, un profond sentiment d’humiliation et de honte. J’avais reçu la communion quelques minutes auparavant, mais mes jambes ne tremblaient pas. Il n’avait pas tous les torts cet homme athée qui déclara un jour à un ami croyant : "Si j’arrivais à croire que dans cette hostie il y a véritablement le Fils de Dieu, comme vous le dites, je pense que je tomberais à genoux et que je ne me relèverais jamais plus".
P. Raniero Cantalamessa O.F.M. Cap, prédicateur de la Maison pontificale, décembre 2004.
« C'est toute l'Essence divine que vous recevez en ce très doux Sacrement, sous cette blancheur du pain. Comme le soleil est indivisible, ainsi Dieu se trouve tout entier et l'homme tout entier dans la blancheur de l'hostie. Diviserait-on l'hostie en mille et mille miettes s'il était possible, en chacune je suis encore, Dieu tout entier, homme tout entier, comme je t'ai dit ... »
Jésus à Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), Le Dialogue (trad. Hurtaud, 1931, t.2, p. 4-5)
La Sainte Eucharistie n'est pas autre chose que l'Incarnation du Fils de Dieu fait homme prolongée sur la terre, d'une manière invisible mais réelle, jusqu'à la fin des siècles, et étendue dans l'espace jusqu'aux confins du monde, autant que l'Eglise catholique elle-même.
Mgr Bourchany (1855-1931, évêque auxiliaire de Lyon de 1914 à 1924)
Ce n'est pas seulement en mémoire de sa mort que Jésus institua l'Eucharistie ; non, c'est pour rester tout entier avec nous, tout entier et pour toujours.
Sainte Angèle de Foligno (1248-1309), Visions et Instructions, ch. 67.
Aujourd'hui pendant la sainte messe, j'ai vu Jésus crucifié. Jésus était cloué à la croix et dans de grands supplices. Mon âme fut pénétrée des souffrances de Jésus, dans mon âme et dans mon corps, quoique de façon invisible, mais douloureusement. Oh ! Quels terribles mystères ont lieu pendant la sainte messe.
Un grand mystère s'accomplit pendant la sainte messe. Avec quelle piété devrions-nous écouter et prendre part à cette mort de Jésus. Nous connaîtrons un jour ce que Dieu accomplit pour nous à chaque messe et quel don Il y prépare pour nous. Seul Son amour divin a pu vouloir nous gratifier d'un tel don.
Sainte Faustine (1905-1938), Petit Journal, n°913-914, Parole et Dialogue, Paris, 2002.
Notre Seigneur se montre à moi avec les mains et les pieds tuméfiés et un morceau de chair qui retombe dessus... Quelles souffrances !… Je touche souvent ses pieds, qui sont entre le calice et le canon, quand Il est debout sur l'autel, pendant la messe ; je touche son côté, et je sens la plaie du côté et ses côtes à travers son manteau quand j'élève l'Hostie. Je la pose et l'appuie contre son côté.
P. Edouard Lamy (1853-1931), in Comte Paul Biver, Apôtre et mystique : le Père Lamy, Gabriel Enault, 1946.
Longtemps on peut être séduit, ému par cette idée qu'il y aurait une parenté entre les trois grandes religions monothéistes, le judaïsme, l'islam et le christianisme parce qu'elles seraient toutes trois une religion du "livre". Ce n'est pas un livre que Jésus propose et confie à ses apôtres. C'est sa Présence. Pendant plus de cinquante ans, l'Eglise n'a pas vécu seulement et d'abord du Livre, mais d'une Présence, celle d'une Personne aimée, vivante, offerte, celle du fils Bien-aimé qui nous a assimilés à Lui. Pendant des décennies, avant que soient ultimement fixés les textes (c'est au Concile de Latran en 360, qu'a été établie définitivement la liste des livres désignés comme Parole de Dieu, les livres dits canoniques), c'est d'abord autour de l'Eucharistie, de la Présence réelle de son Seigneur que l'Eglise s'est réunie. Avant que les Evangiles soient définitivement stabilisés et écrits, les fidèles ont célébré Pâques après Pâques, Jeudi Saint après Jeudi Saint, dimanche après dimanche, la communion à leur Seigneur bien aimé. C'est tout autre chose qu'un livre :une Présence réelle, la plénitude de la vie, du Corps, de l'âme et de la divinité de Jésus livré en partage, le pain rompu et le sang versé dans la coupe.
Bernard Bro, Peut-on éviter Jésus-Christ ?, Ed. de Fallois-Ed. Saint-Augustin, 1995.
L'Ecriture Sainte est la Parole de Dieu ; mais elle n'est pas Dieu. La Sainte Hostie, en effet, est réellement et en propres termes, Dieu. La Bible constitue un message de Dieu à l'homme, tandis que l'Eucharistie, c'est lui-même donné aux hommes. Le message de Dieu à l'homme se présente comme un intermédiaire entre Dieu et l'homme, tandis que l'Eucharistie n'est pas un intermédiaire, mais le Fils unique du Dieu vivant. La Parole de Dieu écrite ne s'identifie pas avec la Personne du Verbe, tandis que l'Eucharistie s'identifie avec la Personne du Verbe incarné, Jésus, vrai Dieu et vrai homme.
Frère Jérôme, Vigilant dans la nuit, Ed. Saint-Augustin, Saint-Maurice, 1995.
Cette présence, on la nomme "réelle", non à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas "réelles", mais par excellence ou "antonomase", parce qu'elle est substantielle, et que par elle le Christ, Homme-Dieu, se rend présent tout entier.
Ce serait donc une mauvaise explication de cette sorte de présence que de prêter au Corps du Christ glorieux une nature spirituelle ("pneumatique") omniprésente; ou de réduire la présence eucharistique aux limites d'un symbolisme, comme si ce Sacrement si vénérable ne consistait en rien autre qu'en un signe efficace "de la présence spirituelle du Christ et de son union intime avec les fidèles, membres du Corps Mystique". […]
Le Concile de Trente, appuyé sur cette foi de l'Eglise, "affirme ouvertement et sans détour que dans le vénérable Sacrement de la Sainte Eucharistie, après la consécration du pain et du vin, notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme, est présent vraiment, réellement et substantiellement sous l'apparence de ces réalités sensibles". Notre Sauveur est donc présent dans son humanité non seulement à la droite du Père mais en même temps dans le Sacrement de l'Eucharistie "en un mode d'existence que nos mots peuvent sans doute à peine exprimer, mais que notre intelligence, éclairée par la foi, peut cependant reconnaître et que nous devons croire fermement comme une chose possible à Dieu".
Paul VI (1897-1978), Encyclique Mysterium Fidei, 3 septembre 1965.
Texte intégral
Avec toute la tradition de l'Eglise, nous croyons que, sous les espèces eucharistiques, Jésus est réellement présent. Il s'agit d'une présence qui — comme l'a si bien expliqué le Pape Paul VI — est dite «réelle» non par exclusion, comme si les autres formes de présence n'étaient pas réelles, mais par antonomase, car, en vertu de cette présence, le Christ tout entier se rend substantiellement présent dans la réalité de son corps et de son sang (Cf. Encycl. Mysterium fidei (3 septembre 1965), n.39). C'est pourquoi la foi nous demande de nous tenir devant l'Eucharistie avec la conscience que nous sommes devant le Christ lui-même. C'est sa présence même qui donne à toutes les autres dimensions — repas, mémorial de la Pâque, anticipation eschatologique — une signification qui va bien au-delà d'un pur symbolisme. L'Eucharistie est mystère de présence, par lequel se réalise de manière éminente la promesse de Jésus de rester avec nous jusqu'à la fin du monde. […]
Il convient tout particulièrement, aussi bien dans la célébration de la Messe que dans le culte eucharistique hors de la Messe, de développer une vive conscience de la présence réelle du Christ, en prenant soin d'en témoigner par le ton de la voix, par les gestes, par les mouvements, par le comportement tout entier. A cet égard, les normes rappellent - et j'ai eu moi-même l'occasion de le rappeler récemment (Cf. Message Spiritus et Sponsa, pour le XLe anniversaire de la Constitution Sacrosanctum Concilium sur la Sainte Liturgie (4 décembre 2003), n.13) - l'attention qui doit être portée aux moments de silence dans la célébration comme dans l'adoration eucharistique. En un mot, il est nécessaire que les ministres et les fidèles traitent l'Eucharistie avec un très grand respect (Congr. pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, Instruction Redemptionis Sacramentum sur certaines choses à observer et à éviter concernant la très sainte Eucharistie (25 mars 2004). La présence de Jésus dans le tabernacle doit constituer comme un pôle d'attraction pour un nombre toujours plus grand d'âmes pleines d'amour pour lui et capables de rester longuement à écouter sa voix et à entendre presque les battements de son cœur. « Goûtez et voyez : le Seigneur est bon ! » (Ps 33 [34], 9).
En cette année, puisse l'adoration eucharistique en dehors de la Messe, constituer un souci tout spécial des communautés paroissiales et religieuses ! Restons longuement prosternés devant Jésus présent dans l'Eucharistie, réparant ainsi par notre foi et notre amour les négligences, les oublis et même les outrages que notre Sauveur doit subir dans de nombreuses parties du monde. Dans l'adoration, puissions-nous approfondir notre contemplation personnelle et communautaire, en nous servant aussi de textes de prière toujours imprégnés par la Parole de Dieu et par l'expérience de nombreux mystiques anciens ou plus récents! Le Rosaire lui-même, entendu dans son sens le plus profond, biblique et christocentrique, que j'ai recommandé dans la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, pourra être une voie particulièrement adaptée à la contemplation eucharistique, réalisée en compagnie de Marie et à son école (Instruction Redemptionis Sacramentum, n. 137).
Jean-Paul II (1920-2005), Lettre Apostolique Mane nobiscum Domine (16 & 18), 7 octobre 2004.
Texte intégral
Précisément parce qu'il s'agit d'une réalité mystérieuse qui dépasse notre compréhension, nous ne devons pas nous étonner si, aujourd'hui encore, de nombreuses personnes ont du mal à accepter la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. Il ne peut en être autrement. Il en fut ainsi depuis le jour où, dans la synagogue de Capharnaüm, Jésus déclara publiquement être venu pour nous donner en nourriture sa chair et son sang (cf. Jn 6, 26-58). Ce langage apparut "dur" et de nombreuses personnes se retirèrent. A l'époque, comme aujourd'hui, l'Eucharistie demeure "un signe de contradiction" et ne peut manquer de l'être, car un Dieu qui se fait chair et se sacrifie pour la vie du monde met en crise la sagesse des hommes. Mais avec une humble confiance, l'Eglise fait sienne la foi de Pierre et des autres Apôtres, et proclame avec eux, tout comme nous proclamons : "Seigneur, à qui irons-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle" (Jn 6, 68). Renouvelons nous aussi ce soir la profession de foi dans le Christ vivant et présent dans l'Eucharistie. Oui, "c'est un dogme pour les chrétiens, / que le pain se change en son corps / que le vin devient son sang".
Benoît XVI, Homélie en la solennité de la Fête Dieu, jeudi 7 juin 2007.
Texte intégral
Lorsque nous pensons que ces mystères sont trop forts pour nous, et que nous en venons à douter, demandons-Lui sincèrement l'humilité et l'amour. Ceux qui sont humbles et qui aiment auront le sens de ce qui est caché. De ces choses que les esprits charnels ne cherchent pas, et qui choquent les esprits orgueilleux. Prions-Le de nous donner de Lui un ardent désir – une soif de sa Présence, - une inquiétude de Le trouver, - une joie d'apprendre qu'on Le trouve dès maintenant, sous le voile des choses sensibles, et bon espoir que nous L'y trouverons. Oui, qu'ils sont heureux, ceux qui croient sans avoir vu !
Cardinal John-Henry Newman (1801-1890), PS. VI 141.151 du 13 mai 1838, in Le mystère de l'Eglise, Centre des amis de Newman, Rome, Téqui, 1983.
Mon âme, arrête-toi ici de discourir ; crois aussi simplement, aussi fortement que ton Sauveur a parlé, avec autant de soumission qu'Il fait paraître d'autorité et de puissance. Encore un coup, Il veut dans la foi la même simplicité qu'Il a mise dans ses paroles. "Ceci est mon Corps" ; c'est donc son Corps. "Ceci est mon Sang" ; c'est donc son Sang. Je me tais, je crois, j'adore.
J.-B. Bossuet (1627-1704), Méditations sur l'Evangile, La Cène, XXIIème jour.
Devant le Saint-Sacrement, on se sent si bien en présence de l'Etre, alors que tout le créé paraît, avec tant d'évidence, toucher au néant !
Bienheureux Charles de Foucauld (1858-1916).
Et c'est cette immense merveille qui s'accomplit à travers tous les siècles et se renouvelle en l'Eucharistie, cette immense merveille qui fait d'une Église le vaisseau d'une présence, une Présence sans bruit, une Présence silencieuse, une Présence qui nous recrée et nous purifie, une Présence où nous entendons vibrer l'éternité de l'Amour.
Maurice Zundel (1897-1975).
Après la consécration, le bon Dieu est là comme dans le ciel !... Si l'homme connaissait bien ce mystère, il mourrait d'amour.
Dieu nous ménage à cause de notre faiblesse...
Si l'on nous disait : "A telle heure, on doit ressusciter un mort", nous courrions bien vite pour le voir. Mais la consécration qui change le pain et le vin en corps et en sang d'un Dieu, n'est-ce pas un bien plus grand miracle que de ressusciter un mort ?
Saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), curé d'Ars.
Le Seigneur s’est servi d’une femme non croyante pour me faire comprendre ce que devrait ressentir quelqu’un qui prend l’Eucharistie au sérieux. Je lui avais donné à lire un livre sur ce thème, la voyant intéressée à la question religieuse, bien qu’étant athée. Au bout d’une semaine elle me le rend me disant : "Ce n’est pas un livre que vous m’avez mis entre les mains, c’est une bombe… Mais vous vous rendez compte de l’énormité de la chose ? Si on s’en tenait à ce qui est écrit là-dedans il suffirait d’ouvrir les yeux pour découvrir qu’il existe tout un autre monde autour de nous ; que le sang d’un homme mort il y a deux mille ans nous sauve tous. Savez-vous qu’en le lisant j’avais les jambes qui tremblaient et que je devais de temps en temps m’arrêter de lire et me lever ? Si cela est vrai, ça change tout".
Heureux de voir que le grain n’avait pas été jeté en vain, j’éprouvai en même temps à l’entendre, un profond sentiment d’humiliation et de honte. J’avais reçu la communion quelques minutes auparavant, mais mes jambes ne tremblaient pas. Il n’avait pas tous les torts cet homme athée qui déclara un jour à un ami croyant : "Si j’arrivais à croire que dans cette hostie il y a véritablement le Fils de Dieu, comme vous le dites, je pense que je tomberais à genoux et que je ne me relèverais jamais plus".
P. Raniero Cantalamessa O.F.M. Cap, prédicateur de la Maison pontificale, décembre 2004.
« C'est toute l'Essence divine que vous recevez en ce très doux Sacrement, sous cette blancheur du pain. Comme le soleil est indivisible, ainsi Dieu se trouve tout entier et l'homme tout entier dans la blancheur de l'hostie. Diviserait-on l'hostie en mille et mille miettes s'il était possible, en chacune je suis encore, Dieu tout entier, homme tout entier, comme je t'ai dit ... »
Jésus à Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), Le Dialogue (trad. Hurtaud, 1931, t.2, p. 4-5)
La Sainte Eucharistie n'est pas autre chose que l'Incarnation du Fils de Dieu fait homme prolongée sur la terre, d'une manière invisible mais réelle, jusqu'à la fin des siècles, et étendue dans l'espace jusqu'aux confins du monde, autant que l'Eglise catholique elle-même.
Mgr Bourchany (1855-1931, évêque auxiliaire de Lyon de 1914 à 1924)
Ce n'est pas seulement en mémoire de sa mort que Jésus institua l'Eucharistie ; non, c'est pour rester tout entier avec nous, tout entier et pour toujours.
Sainte Angèle de Foligno (1248-1309), Visions et Instructions, ch. 67.
Aujourd'hui pendant la sainte messe, j'ai vu Jésus crucifié. Jésus était cloué à la croix et dans de grands supplices. Mon âme fut pénétrée des souffrances de Jésus, dans mon âme et dans mon corps, quoique de façon invisible, mais douloureusement. Oh ! Quels terribles mystères ont lieu pendant la sainte messe.
Un grand mystère s'accomplit pendant la sainte messe. Avec quelle piété devrions-nous écouter et prendre part à cette mort de Jésus. Nous connaîtrons un jour ce que Dieu accomplit pour nous à chaque messe et quel don Il y prépare pour nous. Seul Son amour divin a pu vouloir nous gratifier d'un tel don.
Sainte Faustine (1905-1938), Petit Journal, n°913-914, Parole et Dialogue, Paris, 2002.
Notre Seigneur se montre à moi avec les mains et les pieds tuméfiés et un morceau de chair qui retombe dessus... Quelles souffrances !… Je touche souvent ses pieds, qui sont entre le calice et le canon, quand Il est debout sur l'autel, pendant la messe ; je touche son côté, et je sens la plaie du côté et ses côtes à travers son manteau quand j'élève l'Hostie. Je la pose et l'appuie contre son côté.
P. Edouard Lamy (1853-1931), in Comte Paul Biver, Apôtre et mystique : le Père Lamy, Gabriel Enault, 1946.
Longtemps on peut être séduit, ému par cette idée qu'il y aurait une parenté entre les trois grandes religions monothéistes, le judaïsme, l'islam et le christianisme parce qu'elles seraient toutes trois une religion du "livre". Ce n'est pas un livre que Jésus propose et confie à ses apôtres. C'est sa Présence. Pendant plus de cinquante ans, l'Eglise n'a pas vécu seulement et d'abord du Livre, mais d'une Présence, celle d'une Personne aimée, vivante, offerte, celle du fils Bien-aimé qui nous a assimilés à Lui. Pendant des décennies, avant que soient ultimement fixés les textes (c'est au Concile de Latran en 360, qu'a été établie définitivement la liste des livres désignés comme Parole de Dieu, les livres dits canoniques), c'est d'abord autour de l'Eucharistie, de la Présence réelle de son Seigneur que l'Eglise s'est réunie. Avant que les Evangiles soient définitivement stabilisés et écrits, les fidèles ont célébré Pâques après Pâques, Jeudi Saint après Jeudi Saint, dimanche après dimanche, la communion à leur Seigneur bien aimé. C'est tout autre chose qu'un livre :une Présence réelle, la plénitude de la vie, du Corps, de l'âme et de la divinité de Jésus livré en partage, le pain rompu et le sang versé dans la coupe.
Bernard Bro, Peut-on éviter Jésus-Christ ?, Ed. de Fallois-Ed. Saint-Augustin, 1995.
L'Ecriture Sainte est la Parole de Dieu ; mais elle n'est pas Dieu. La Sainte Hostie, en effet, est réellement et en propres termes, Dieu. La Bible constitue un message de Dieu à l'homme, tandis que l'Eucharistie, c'est lui-même donné aux hommes. Le message de Dieu à l'homme se présente comme un intermédiaire entre Dieu et l'homme, tandis que l'Eucharistie n'est pas un intermédiaire, mais le Fils unique du Dieu vivant. La Parole de Dieu écrite ne s'identifie pas avec la Personne du Verbe, tandis que l'Eucharistie s'identifie avec la Personne du Verbe incarné, Jésus, vrai Dieu et vrai homme.
Frère Jérôme, Vigilant dans la nuit, Ed. Saint-Augustin, Saint-Maurice, 1995.
Cette présence, on la nomme "réelle", non à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas "réelles", mais par excellence ou "antonomase", parce qu'elle est substantielle, et que par elle le Christ, Homme-Dieu, se rend présent tout entier.
Ce serait donc une mauvaise explication de cette sorte de présence que de prêter au Corps du Christ glorieux une nature spirituelle ("pneumatique") omniprésente; ou de réduire la présence eucharistique aux limites d'un symbolisme, comme si ce Sacrement si vénérable ne consistait en rien autre qu'en un signe efficace "de la présence spirituelle du Christ et de son union intime avec les fidèles, membres du Corps Mystique". […]
Le Concile de Trente, appuyé sur cette foi de l'Eglise, "affirme ouvertement et sans détour que dans le vénérable Sacrement de la Sainte Eucharistie, après la consécration du pain et du vin, notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai Homme, est présent vraiment, réellement et substantiellement sous l'apparence de ces réalités sensibles". Notre Sauveur est donc présent dans son humanité non seulement à la droite du Père mais en même temps dans le Sacrement de l'Eucharistie "en un mode d'existence que nos mots peuvent sans doute à peine exprimer, mais que notre intelligence, éclairée par la foi, peut cependant reconnaître et que nous devons croire fermement comme une chose possible à Dieu".
Paul VI (1897-1978), Encyclique Mysterium Fidei, 3 septembre 1965.
Texte intégral
Avec toute la tradition de l'Eglise, nous croyons que, sous les espèces eucharistiques, Jésus est réellement présent. Il s'agit d'une présence qui — comme l'a si bien expliqué le Pape Paul VI — est dite «réelle» non par exclusion, comme si les autres formes de présence n'étaient pas réelles, mais par antonomase, car, en vertu de cette présence, le Christ tout entier se rend substantiellement présent dans la réalité de son corps et de son sang (Cf. Encycl. Mysterium fidei (3 septembre 1965), n.39). C'est pourquoi la foi nous demande de nous tenir devant l'Eucharistie avec la conscience que nous sommes devant le Christ lui-même. C'est sa présence même qui donne à toutes les autres dimensions — repas, mémorial de la Pâque, anticipation eschatologique — une signification qui va bien au-delà d'un pur symbolisme. L'Eucharistie est mystère de présence, par lequel se réalise de manière éminente la promesse de Jésus de rester avec nous jusqu'à la fin du monde. […]
Il convient tout particulièrement, aussi bien dans la célébration de la Messe que dans le culte eucharistique hors de la Messe, de développer une vive conscience de la présence réelle du Christ, en prenant soin d'en témoigner par le ton de la voix, par les gestes, par les mouvements, par le comportement tout entier. A cet égard, les normes rappellent - et j'ai eu moi-même l'occasion de le rappeler récemment (Cf. Message Spiritus et Sponsa, pour le XLe anniversaire de la Constitution Sacrosanctum Concilium sur la Sainte Liturgie (4 décembre 2003), n.13) - l'attention qui doit être portée aux moments de silence dans la célébration comme dans l'adoration eucharistique. En un mot, il est nécessaire que les ministres et les fidèles traitent l'Eucharistie avec un très grand respect (Congr. pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, Instruction Redemptionis Sacramentum sur certaines choses à observer et à éviter concernant la très sainte Eucharistie (25 mars 2004). La présence de Jésus dans le tabernacle doit constituer comme un pôle d'attraction pour un nombre toujours plus grand d'âmes pleines d'amour pour lui et capables de rester longuement à écouter sa voix et à entendre presque les battements de son cœur. « Goûtez et voyez : le Seigneur est bon ! » (Ps 33 [34], 9).
En cette année, puisse l'adoration eucharistique en dehors de la Messe, constituer un souci tout spécial des communautés paroissiales et religieuses ! Restons longuement prosternés devant Jésus présent dans l'Eucharistie, réparant ainsi par notre foi et notre amour les négligences, les oublis et même les outrages que notre Sauveur doit subir dans de nombreuses parties du monde. Dans l'adoration, puissions-nous approfondir notre contemplation personnelle et communautaire, en nous servant aussi de textes de prière toujours imprégnés par la Parole de Dieu et par l'expérience de nombreux mystiques anciens ou plus récents! Le Rosaire lui-même, entendu dans son sens le plus profond, biblique et christocentrique, que j'ai recommandé dans la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae, pourra être une voie particulièrement adaptée à la contemplation eucharistique, réalisée en compagnie de Marie et à son école (Instruction Redemptionis Sacramentum, n. 137).
Jean-Paul II (1920-2005), Lettre Apostolique Mane nobiscum Domine (16 & 18), 7 octobre 2004.
Texte intégral
Précisément parce qu'il s'agit d'une réalité mystérieuse qui dépasse notre compréhension, nous ne devons pas nous étonner si, aujourd'hui encore, de nombreuses personnes ont du mal à accepter la présence réelle du Christ dans l'Eucharistie. Il ne peut en être autrement. Il en fut ainsi depuis le jour où, dans la synagogue de Capharnaüm, Jésus déclara publiquement être venu pour nous donner en nourriture sa chair et son sang (cf. Jn 6, 26-58). Ce langage apparut "dur" et de nombreuses personnes se retirèrent. A l'époque, comme aujourd'hui, l'Eucharistie demeure "un signe de contradiction" et ne peut manquer de l'être, car un Dieu qui se fait chair et se sacrifie pour la vie du monde met en crise la sagesse des hommes. Mais avec une humble confiance, l'Eglise fait sienne la foi de Pierre et des autres Apôtres, et proclame avec eux, tout comme nous proclamons : "Seigneur, à qui irons-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle" (Jn 6, 68). Renouvelons nous aussi ce soir la profession de foi dans le Christ vivant et présent dans l'Eucharistie. Oui, "c'est un dogme pour les chrétiens, / que le pain se change en son corps / que le vin devient son sang".
Benoît XVI, Homélie en la solennité de la Fête Dieu, jeudi 7 juin 2007.
Texte intégral
Lorsque nous pensons que ces mystères sont trop forts pour nous, et que nous en venons à douter, demandons-Lui sincèrement l'humilité et l'amour. Ceux qui sont humbles et qui aiment auront le sens de ce qui est caché. De ces choses que les esprits charnels ne cherchent pas, et qui choquent les esprits orgueilleux. Prions-Le de nous donner de Lui un ardent désir – une soif de sa Présence, - une inquiétude de Le trouver, - une joie d'apprendre qu'on Le trouve dès maintenant, sous le voile des choses sensibles, et bon espoir que nous L'y trouverons. Oui, qu'ils sont heureux, ceux qui croient sans avoir vu !
Cardinal John-Henry Newman (1801-1890), PS. VI 141.151 du 13 mai 1838, in Le mystère de l'Eglise, Centre des amis de Newman, Rome, Téqui, 1983.
Mon âme, arrête-toi ici de discourir ; crois aussi simplement, aussi fortement que ton Sauveur a parlé, avec autant de soumission qu'Il fait paraître d'autorité et de puissance. Encore un coup, Il veut dans la foi la même simplicité qu'Il a mise dans ses paroles. "Ceci est mon Corps" ; c'est donc son Corps. "Ceci est mon Sang" ; c'est donc son Sang. Je me tais, je crois, j'adore.
J.-B. Bossuet (1627-1704), Méditations sur l'Evangile, La Cène, XXIIème jour.
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Re: Le sacrement de l'Eucharistie
Amour de l'Eucharistie 3 min - 7 avr. 2009 Importé par OpusDeiFrance www.youtube.com |
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Re: Le sacrement de l'Eucharistie
Quand on fait la sainte communion,on sent quelque chose d'extraordinaire, un bien être qui parcourt tout le corps et se répand jusqu'aux extrémités.Qu'est-ce que ce bien être ? C'est notre Seigneur qui se communique à toutes les parties de notre corps et les fait tressaillir.Nous sommes obligés de dire comme saint Jean : " c'est le Seigneur ! " Ceux qui ne sentent tout à fait rien sont bien à plaindre.
St Jean-Marie Vianney " curé d'Ars "
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