Anecdote très connue...Pasteur et son chapelet

Danielle a écrit:L'anecdote est connue :



Quelque cent ans passés, un étudiant se trouvait assis dans un train, aux côtés d'un homme qui semblait être un paysan bien portant. Cet homme était en train de prier le chapelet et égrenait les perles dans ses doigts.

« Monsieur, croyez-vous encore en des choses si désuètes ? », demanda l'étudiant au vieil homme. L'étudiant éclata de rire et dit : « Je ne crois pas en des choses stupides. Prenez mon conseil. Jetez le chapelet par la fenêtre, et apprenez ce que la science a à dire à ce sujet. »

« La science ? Je ne comprends pas cette science ; vous pouvez peut-être me l'expliquer », dit humblement l'homme, avec des larmes dans les yeux.

L'étudiant vit que l'homme était profondément affecté. Ainsi, pour éviter de le blesser encore, il dit : « S'il vous plaît, donnez-moi votre adresse, et je vous enverrai quelque littérature pour vous aider à ce sujet. »

L'homme fouilla dans la poche intérieure de sa veste et donna au garçon sa carte de visite. En jetant un regard à la carte, l'étudiant inclina la tête de honte et devint silencieux.

Il avait lu sur la carte : « Louis Pasteur, Directeur de l'Institut de Recherche Scientifique, Paris ».

LE TRIOMPHE DE L’IMPOSTURE


COMMENT PASTEUR SE FIT PASSER POUR L’AUTEUR
DES DÉCOUVERTES QU’IL N’A PAS FAITES
QUELLES EN SONT LES CONSÉQUENCES ACTUELLES ?


Le procédé fut simple, mais efficace. Quand, après un temps
plus ou moins long (souvent après plusieurs années), il s’aper-
cevait qu’il s’était trompé et que ses adversaires avaient rai-
son, il affirmait avec force dans les Académies et ailleurs qu’il
était l’auteur de la découverte et que ses adversaires l’avaient
combattue. Il répétait inlassablement ses fausses affirmations
et faisait croire que les autres (les vrais auteurs des découver-
tes) s’étaient trompés.

Fait plus grave : pour appuyer une démonstration ou pour
critiquer un adversaire, il cite les résultats d’expériences qu’il
n’a pas faites, des résultats imaginaires.

Prenons d’abord l’exemple des études sur les maladies des
vers à soie dont le rôle fut si grand au XIX e siècle, à l’aube
de la microbiologie. Il en tira sa première grande gloire et
d’imponants avantages matériels pour lui et sa famille.

On a vu le travail scientifique fait par Béchamp et Estor,
et par Balbiani. Il est remarquable. Au contraire Pasteur n’a
pas cessé de se tromper, refusant de reconnaître la nature
microbienne de la pébrine, confondant en une seule plusieurs
maladies différentes des vers à soie, ne comprenant pas que
la flacherie n’avait pas pour cause le ver lui-même mais la
feuille du mûrier insuffisamment séchée, et quelle en était la
raison.

NOUVELLES FALSIFICATIONS HISTORIQUES
DE PASTEUR ET SA FAMILLE

On ne peut les citer toutes, tant elles sont nombreuses. En
voici un exemple. On a vu la violence des attaques de Pas-
teur contre Béchamp, Estor et Balbiani, parce qu’ils soutenaient
que la pébrine des vers à soie est provoquée par un parasite.
Douze ans après les premières publications de Béchamp affir-
mant la nature parasitaire de la maladie, Pasteur finit par se
rendre compte qu’ils ont raison. Alors il se déclare l’auteur
de la découverte. Écrire en 1867, à un ministre du gouverne-
ment, que ceux qui soutiennent l’origine parasitaire de la
pébrine sont des « fous », que cette « folie malheureuse com-
promet ainsi la Science et l’Université par des légèretés aussi
coupables »... puis, ayant changé d’avis, en décembre 1877,
écrire officiellement (« au directeur de la Section française à
l’Exposition universelle de 1878 »), que c’est lui, Pasteur, qui
a découvert la cause parasitaire de la maladie..., on ne peut
pas être plus cynique dans le mensonge. Mais c’est ainsi qu’il
obtint les importantes « récompenses » précuniaires pour des
découvertes qu’il n’a pas faites.

Philippe-Antoine a écrit:Pasteur aurait dit aussi que le vin est la plus saine des boissons!
Je ne suis pas scientifique, ni médecin,  mais suis persuadé qu'un bon petit coup de rouge de temps en temps (à condition d'être raisonable et exigeant sur la qualité) ça n'a jamais fait de mal à personne. Bien au contraire! Même Saint Paul avait dit à son disciple Thimothee "cesse de ne boire que de l'eau et prend un peu de vin à cause de ta digestion difficile"!
Maintenant, quand on entend le discours  moralisateur de certains gourous de la santé publique qui prônent l'abstinence totale de vin, je me demande s'ils ne devraient pas faire une petite cure de pinard dans les vignobles de Bourgogne ou du Bordelais, de temps à autre pour se déconstiper!  

Et Jésus Lui-même aurait -Il changé l'eau en vain? (Pardon, en vin!)

Philippe-Antoine a écrit:Je ne connais pas plus que ça la vie de Pasteur, mais je crois savoir qu'il était profondément croyant. 
http://www.1000questions.net/fr/sf/sf_18_1.html

granny a écrit:peu importe que les découvertes soient du lui !!

Curieuse conception de l'éthique ou de la vertu ! Ainsi donc, chacun peut mentir pourvu qu'on ait l'ivresse ! très étrange 

le principal est la guérison des personnes.

Il me semble que la guérison n'est jamais une fin en soi mais plutôt le salut.

Personnellement si j'avais la capacité de guérir par exemple le cancer, je me moquerais que quelqu'un prenne mon idée pour sienne.
Et puis on dira que devant Dieu son mensonge, si mensonge il y a eu, est forcément rétabli.
Admettons que Pasteur ait voulu être reconnu, il n'a pas échappé à la mort pour autant.
Et on peut même penser qu'à la fin de sa vie, il a peut-être été plus malheureux que les personnes qui sont restés dans l'ombre. Lui avait finalement tout à perdre.



Il s'agit ici de dénoncer non un modèle mais plutôt l'exemple même de l'imposteur... (décidément, quand ça veut pas, ça veut pas)...
et accessoirement de réfléchir à l'amour immodéré du mensonge, à son accoutumance.

Desiderius Ulixes a écrit:L'anecdote en question peut-elle être vraie ? On sait aujourd'hui de façon certaine en consultant les archives que Pasteur traîne derrière lui quelques adjectifs-casseroles : menteur, falsificateur, usurpateur, flagorneur...

Pour s'en convaincre, lire de Philippe Decourt, Les vérités indésirables, (comment on falsifie l'histoire : le cas Pasteur).


On trouve facilement en PDF. Sans compter les livres publiés ou vidéos qui circulent sur le compte de ce personnage somme toute assez peu recommandable, en faire un héros national est évidemment honteux.

Un extrait du livre :

LE TRIOMPHE DE L’IMPOSTURE


COMMENT PASTEUR SE FIT PASSER POUR L’AUTEUR
DES DÉCOUVERTES QU’IL N’A PAS FAITES
QUELLES EN SONT LES CONSÉQUENCES ACTUELLES ?


Le procédé fut simple, mais efficace. Quand, après un temps
plus ou moins long (souvent après plusieurs années), il s’aper-
cevait qu’il s’était trompé et que ses adversaires avaient rai-
son, il affirmait avec force dans les Académies et ailleurs qu’il
était l’auteur de la découverte et que ses adversaires l’avaient
combattue. Il répétait inlassablement ses fausses affirmations
et faisait croire que les autres (les vrais auteurs des découver-
tes) s’étaient trompés.

Fait plus grave : pour appuyer une démonstration ou pour
critiquer un adversaire, il cite les résultats d’expériences qu’il
n’a pas faites, des résultats imaginaires.

Prenons d’abord l’exemple des études sur les maladies des
vers à soie dont le rôle fut si grand au XIX e siècle, à l’aube
de la microbiologie. Il en tira sa première grande gloire et
d’imponants avantages matériels pour lui et sa famille.

On a vu le travail scientifique fait par Béchamp et Estor,
et par Balbiani. Il est remarquable. Au contraire Pasteur n’a
pas cessé de se tromper, refusant de reconnaître la nature
microbienne de la pébrine, confondant en une seule plusieurs
maladies différentes des vers à soie, ne comprenant pas que
la flacherie n’avait pas pour cause le ver lui-même mais la
feuille du mûrier insuffisamment séchée, et quelle en était la
raison.

NOUVELLES FALSIFICATIONS HISTORIQUES
DE PASTEUR ET SA FAMILLE

On ne peut les citer toutes, tant elles sont nombreuses. En
voici un exemple. On a vu la violence des attaques de Pas-
teur contre Béchamp, Estor et Balbiani, parce qu’ils soutenaient
que la pébrine des vers à soie est provoquée par un parasite.
Douze ans après les premières publications de Béchamp affir-
mant la nature parasitaire de la maladie, Pasteur finit par se
rendre compte qu’ils ont raison. Alors il se déclare l’auteur
de la découverte. Écrire en 1867, à un ministre du gouverne-
ment, que ceux qui soutiennent l’origine parasitaire de la
pébrine sont des « fous », que cette « folie malheureuse com-
promet ainsi la Science et l’Université par des légèretés aussi
coupables »... puis, ayant changé d’avis, en décembre 1877,
écrire officiellement (« au directeur de la Section française à
l’Exposition universelle de 1878 »), que c’est lui, Pasteur, qui
a découvert la cause parasitaire de la maladie..., on ne peut
pas être plus cynique dans le mensonge. Mais c’est ainsi qu’il
obtint les importantes « récompenses » précuniaires pour des
découvertes qu’il n’a pas faites.

Desiderius Ulixes a écrit:

granny a écrit:peu importe que les découvertes soient du lui !!

Curieuse conception de l'éthique ou de la vertu ! Ainsi donc, chacun peut mentir pourvu qu'on ait l'ivresse ! très étrange 

le principal est la guérison des personnes.

Il me semble que la guérison n'est jamais une fin en soi mais plutôt le salut.

Personnellement si j'avais la capacité de guérir par exemple le cancer, je me moquerais que quelqu'un prenne mon idée pour sienne.
Et puis on dira que devant Dieu son mensonge, si mensonge il y a eu, est forcément rétabli.
Admettons que Pasteur ait voulu être reconnu, il n'a pas échappé à la mort pour autant.
Et on peut même penser qu'à la fin de sa vie, il a peut-être été plus malheureux que les personnes qui sont restés dans l'ombre. Lui avait finalement tout à perdre.



Il s'agit ici de dénoncer non un modèle mais plutôt l'exemple même de l'imposteur... (décidément, quand ça veut pas, ça veut pas)...
et accessoirement de réfléchir à l'amour immodéré du mensonge, à son accoutumance.

granny a écrit:Oui mais pourquoi lui a su faire entendre et pas d'autres ?

Philippe-Antoine a écrit:...remarquez que Pasteur n'est pas le seul. Par exemple, Fleming, du moins d'après ce que que j'ai pu en lire n'a fait que contribuer à la découverte des antibiotiques... Maintenant, c'est vrai que les vaccins aussi bien que les antibiotiques, s'ils rendent de grands services à la santé, doivent être utilisés à bon escient et ce n'est pas facile de s'y retrouver pour le profane que je suis.

Philippe-Antoine a écrit:...oui, mais il me semble aussi que Jésus a dit  (je paraphrase) "laissez croître  ensemble le bon grain et l'ivraie, ce sont les anges qui se chargeront de la moisson". Ne soyons pas trop catégoriques dans nos jugements.

Desiderius a écrit:En fait, je ne juge pas... je dis simplement qu'il y a possiblement des mauvais moments à passer

granny a écrit:Malheureusement tant que l'homme n'aura pas atteint la sagesse, on vivra dans le paraitre.

Mon père m'a eu raconté son histoire pendant la dernière guerre. Il a pris une décision pour sauver le bateau et l'équipage sur lequel il était. Il aurait pu passer en conseil de discipline, il a passé outre la hiérarchie, "mais a malgré tout reçu une médaille" car bien évidemment sans cette décision le bateau aurait explosé. Son commandant lui a fait remarquer que vu sa position, il n'était pas placé pour prendre certaines décisions.
Mon père me racontait que dans l'affolement, il voyait ses supérieurs avoir des solutions sans aucune cohérence et ne pouvait même pas approcher la personne qui aurait pu donner les ordres.
Quand on lit l'histoire sur internet, il est dit que le commandant a pris la décision de noyer un certain endroit pour éviter que le bateau explose. Quand mon père racontait cette anecdote internet n'existait pas ! C'est peut-être injuste, en tout cas des vies ont été sauvées, le commandant lui a bien confirmé que sans cette action, nul doute que  personne n'aurait survécu.

On peut tenir compte de plusieurs facteurs, des circonstances !!

En lisant cette histoire de Pasteur, je me dis : que ça donner lieu à débat lors de rencontres, mais je suis aussi à penser, ne crois rien simplement parce qu'on te l'a dit. Car bien entendu, il ne faut rien avancer sans preuve. Entre les deux mon coeur balance !! Je vais tout de même me pencher sur la question, il ne faut pas mourir idiot.

Lors de ma scolarité, je préférais largement la géographie à l'histoire. Je suis toujours restée plus au moins septique de bien des histoires et je reste septique par rapport à bien des baratins que l'on nous déballe, je ne me fie pas à la  bonne mine des gens.

je vis dans l'espérance, il me semble que le monde semble un peu moins innocent.

:1133:qui va gagner ??