D'une conversion à l'Islam à l'Eglise Catholique
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D'une conversion à l'Islam à l'Eglise Catholique
Bonjour et merci infiniment pour cet espace précieux pour un dialogue en profondeur. Je me présente je me prénomme donc Benoît et j'ai quitté l'Islam auquel je m'étais converti avec ma compagne ( dont la conversion suivait la mienne de deux années ) et qui deviendra mon épouse. J'avais approché l'Islam suite à un voyage effectué dans le nord du Maroc et de retour en Bretagne j'avais fais le choix de m'y intéresser et de m'y convertir. J'ai ardemment pratiqué l'Islam durant neuf années consécutives et constatant l'absence de fruits intérieurs je commençai à m'en inquiéter et des doutes surgirent. Un jour que je me rendais chez mon médecin généraliste pour des difficultés respiratoires dues à mon asthme j'aperçus au rez de chaussée de l'immeuble des ouvrages sur les boites aux lettres. Je m'approchais comme aimanté alors que j'aurais pu passer outre. Il y avait trois ouvrages aux couvertures vieillies et qui avaient pour titres : " Le vrai visage de Padre Pio " " Garabandal le village qui parle " et " Ceux qui ont tout quitté ". Je décidai de les prendre conscient qu'ils avaient du être laissé à cet emplacement pour être lus. De retour à la maison je m'enquis de découvrir le contenu de ces trois ouvrages. Tous parlaient de Foi et étaient des témoignages vibrants. Le premier était la biographie d'un Saint homme ( rédigé par un auteur qui l'avait bien connu ) et qui a pour nom Padre Pio ( photo de mon avatar ). Le second ouvrage était consacré à un petit village en Espagne , Garabandal , en lequel la Très Sainte Vierge était apparue à de jeunes enfants et des phénomènes exceptionnels survinrent en eux et autour d'eux. Enfin le dernier ouvrage était consacré à de nombreux témoignages d'hommes et de femmes qui avaient soudainement rencontré la Foi catholique et ce saisissement les avaient conduit à entrer dans la vie monastique.
Immédiatement par une intuition intérieure profonde je sentais que ces trois ouvrages m'étaient destinés et j'en fis la lecture entière et autant vous dire que j'en fus transformé !!!
C'était pour moi le signe qu'une vie spirituelle extrêmement intense était possible ici et maintenant. Soudainement le désert en lequel j'étais sembla y trouver une sublime source jaillissante en laquelle je n'avais d'autre désir que de m'abreuver.
Je gardai néanmoins le silence vis à vis de mon épouse qui continuait à vivre son islamité du mieux qu'elle pouvait et qui semblait satisfaite de ses prières quotidiennes et des rites propres à l'Islam.
Mais nous étions ( et le sommes encore ) très proches et nous n'avions pas pour habitude de cacher nos états d'âme.
Je fus tellement ébranlé intérieurement , saisi par une Force exceptionnelle , et ravi dans une sublime Lumière indescriptible , que je ne pouvais pas ne pas lui parler de ce qui pour moi , intimement , étaient d'évidents signes de la Présence qui s'annonçait.
Je décidai de tout lui dire. Que je ne ressentais rien dans l'Islam , que Dieu y était bien trop lointain pour qu'il faille espérer une quelconque proximité et encore moins intimité avec Lui. Elle me répondit que ce qui comptait c'était uniquement la vie après la mort et après le Jugement qui définirait notre place soit dans le Paradis ou soit en Enfer.
Je lui dit que je n'étais pas du tout satisfait par cette orientation et que des ouvrages m'avaient au contraire appris qu'ici et maintenant des hommes et des femmes vivaient non seulement une Foi ardente mais aussi et surtout une expérience spirituelle d'une intensité inouïe et que c'était cela que mon âme recherchait ardemment.
Durant les 9 ans en lesquels j'avais vécu l'Islam de façon quotidienne en respectant les prières , la lecture coranique , la connaissance des hadiths , du fiqh ( jurisprudence ) etc je devais reconnaître que je n'avais rien ressenti d'intense. J'étais sans cesse interpellé par des règles jurisprudentielles auxquelles il fallait répondre du mieux possible et parmi ceux auxquels je m'adressais pour espérer m'ouvrir à une vie spirituelle il ne m'était répondu qu'il fallait poursuivre mes pratiques extérieures et invoquer Dieu ( Dhikr Allah ) par ce qu'enseignait l'Islam à savoir la demande de pardon ( l'Istighfâr ) ou la Louange ( Al Hamd ).
Quant à nos coeurs ils demeuraient insondables et seul Dieu y avait accès et que donc il ne fallait pas trop s'en occuper...
Si extérieurement je ressemblais à tous les musulmans pratiquants et que je pratiquais exactement les mêmes rites , intérieurement cela n'allait pas , un vide profond m'envahissait et la multiplication des rites ( notamment les Adhkârs ) n'y faisaient absolument rien. J'étais réellement perplexe ne sachant que faire pour répondre à cette soif intérieure.
Je me confiai à mon épouse et je sais qu'elle comprit parfaitement mon état de sécheresse intérieure. Elle décida de lire un des trois ouvrages , celui intitulé " Ceux qui ont tout quitté ". Je lui passai l'ouvrage et sans m'interposer dans sa lecture je la laissai ainsi des jours et des jours dans l'attente tout de même d'une réaction de sa part.
Un jour elle se mit à pleurer abondamment et me parla de l'ouvrage qu'elle lisait et elle me dit que sa lecture avait suscitée en elle un saisissement profond par les témoignages de ces hommes et de ces femmes qui avaient été saisis dans leur vie alors que souvent ils ne s'y attendaient pas et qui ne pouvaient pas faire autrement que de répondre à ce saisissement intérieur. J'étais heureux car mon épouse semblait avoir connu le même "choc" que moi. Nous en parlâmes désormais délivrés de ce qui y faisait obstacle et nous comprimes qu'un déclic s'était effectivement produit et que sans ce déclic les habitudes conventionnelles auxquelles nous étions habitués auraient prit le dessus et se seraient imposées. C'est ce "déclic " intérieur , cette prédisposition à recevoir quelque chose d'autre que ce à quoi nous étions habitués qui nous permit de franchir un pas " en dehors de ".
Autant dire que ce n'est pas une démarche intellectuelle que de connaître ce subtil dépassement et l'évidence de cet appel ne pouvait pas ne pas s'amorcer sans précisément ce que j'appelle ce déclic , cette ouverture intérieure suscitée de façon extrêmement subtile. Pour Aurélie et moi il y eut un avant et il y eut un après. Nous nous sentions comme appelés à sauter le pas en dehors de nos habitudes conventionnelles afin de nous laisser conduire vers ce que nous ne connaissions pas mais que nous savions désormais être cette Présence qui avait ravit les hommes et les femmes dont nous avions eut à lire les bouleversants témoignages.
Nous n'avions alors pas d'autre choix que de quitter l'Islam que nous avions pourtant aimé et pratiqué dans l'attente d'un Ciel intérieur qui ne vint jamais. Aurélie reconnut pareillement cet état intérieur mais elle n'osait en parler confiante qu'elle était en un au-delà qu'elle s'était habituée à ériger.
Nous engageâmes tous deux une orientation vers le Baptême au sein de l'Eglise Catholique car nous n'avions pas été baptisés lorsque nous étions enfants.
Tout le reste est Silence.
Immédiatement par une intuition intérieure profonde je sentais que ces trois ouvrages m'étaient destinés et j'en fis la lecture entière et autant vous dire que j'en fus transformé !!!
C'était pour moi le signe qu'une vie spirituelle extrêmement intense était possible ici et maintenant. Soudainement le désert en lequel j'étais sembla y trouver une sublime source jaillissante en laquelle je n'avais d'autre désir que de m'abreuver.
Je gardai néanmoins le silence vis à vis de mon épouse qui continuait à vivre son islamité du mieux qu'elle pouvait et qui semblait satisfaite de ses prières quotidiennes et des rites propres à l'Islam.
Mais nous étions ( et le sommes encore ) très proches et nous n'avions pas pour habitude de cacher nos états d'âme.
Je fus tellement ébranlé intérieurement , saisi par une Force exceptionnelle , et ravi dans une sublime Lumière indescriptible , que je ne pouvais pas ne pas lui parler de ce qui pour moi , intimement , étaient d'évidents signes de la Présence qui s'annonçait.
Je décidai de tout lui dire. Que je ne ressentais rien dans l'Islam , que Dieu y était bien trop lointain pour qu'il faille espérer une quelconque proximité et encore moins intimité avec Lui. Elle me répondit que ce qui comptait c'était uniquement la vie après la mort et après le Jugement qui définirait notre place soit dans le Paradis ou soit en Enfer.
Je lui dit que je n'étais pas du tout satisfait par cette orientation et que des ouvrages m'avaient au contraire appris qu'ici et maintenant des hommes et des femmes vivaient non seulement une Foi ardente mais aussi et surtout une expérience spirituelle d'une intensité inouïe et que c'était cela que mon âme recherchait ardemment.
Durant les 9 ans en lesquels j'avais vécu l'Islam de façon quotidienne en respectant les prières , la lecture coranique , la connaissance des hadiths , du fiqh ( jurisprudence ) etc je devais reconnaître que je n'avais rien ressenti d'intense. J'étais sans cesse interpellé par des règles jurisprudentielles auxquelles il fallait répondre du mieux possible et parmi ceux auxquels je m'adressais pour espérer m'ouvrir à une vie spirituelle il ne m'était répondu qu'il fallait poursuivre mes pratiques extérieures et invoquer Dieu ( Dhikr Allah ) par ce qu'enseignait l'Islam à savoir la demande de pardon ( l'Istighfâr ) ou la Louange ( Al Hamd ).
Quant à nos coeurs ils demeuraient insondables et seul Dieu y avait accès et que donc il ne fallait pas trop s'en occuper...
Si extérieurement je ressemblais à tous les musulmans pratiquants et que je pratiquais exactement les mêmes rites , intérieurement cela n'allait pas , un vide profond m'envahissait et la multiplication des rites ( notamment les Adhkârs ) n'y faisaient absolument rien. J'étais réellement perplexe ne sachant que faire pour répondre à cette soif intérieure.
Je me confiai à mon épouse et je sais qu'elle comprit parfaitement mon état de sécheresse intérieure. Elle décida de lire un des trois ouvrages , celui intitulé " Ceux qui ont tout quitté ". Je lui passai l'ouvrage et sans m'interposer dans sa lecture je la laissai ainsi des jours et des jours dans l'attente tout de même d'une réaction de sa part.
Un jour elle se mit à pleurer abondamment et me parla de l'ouvrage qu'elle lisait et elle me dit que sa lecture avait suscitée en elle un saisissement profond par les témoignages de ces hommes et de ces femmes qui avaient été saisis dans leur vie alors que souvent ils ne s'y attendaient pas et qui ne pouvaient pas faire autrement que de répondre à ce saisissement intérieur. J'étais heureux car mon épouse semblait avoir connu le même "choc" que moi. Nous en parlâmes désormais délivrés de ce qui y faisait obstacle et nous comprimes qu'un déclic s'était effectivement produit et que sans ce déclic les habitudes conventionnelles auxquelles nous étions habitués auraient prit le dessus et se seraient imposées. C'est ce "déclic " intérieur , cette prédisposition à recevoir quelque chose d'autre que ce à quoi nous étions habitués qui nous permit de franchir un pas " en dehors de ".
Autant dire que ce n'est pas une démarche intellectuelle que de connaître ce subtil dépassement et l'évidence de cet appel ne pouvait pas ne pas s'amorcer sans précisément ce que j'appelle ce déclic , cette ouverture intérieure suscitée de façon extrêmement subtile. Pour Aurélie et moi il y eut un avant et il y eut un après. Nous nous sentions comme appelés à sauter le pas en dehors de nos habitudes conventionnelles afin de nous laisser conduire vers ce que nous ne connaissions pas mais que nous savions désormais être cette Présence qui avait ravit les hommes et les femmes dont nous avions eut à lire les bouleversants témoignages.
Nous n'avions alors pas d'autre choix que de quitter l'Islam que nous avions pourtant aimé et pratiqué dans l'attente d'un Ciel intérieur qui ne vint jamais. Aurélie reconnut pareillement cet état intérieur mais elle n'osait en parler confiante qu'elle était en un au-delà qu'elle s'était habituée à ériger.
Nous engageâmes tous deux une orientation vers le Baptême au sein de l'Eglise Catholique car nous n'avions pas été baptisés lorsque nous étions enfants.
Tout le reste est Silence.
Benoît Laurentin- Aime la Bible
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Inscription : 03/03/2015
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