Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
5 participants
Page 1 sur 6
Page 1 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Neuvaine pour la France : neuf mois de prières pour sauver le pays
Parce que la prière est la plus grande force qui soit, un groupe de laïcs de l’Hexagone lancent, sous le parrainage de Monseigneurr Barbarin, une grande neuvaine de prière pour la France.
Neuf mois, c’est le temps d’une gestation. Il faut au moins cela pour permettre à la France, confrontée à de sérieuses difficultés sur le plan éthique, social, économique ou politique, pour inverser la courbe : celle du chômage et de l’inflation, mais aussi celle des cœurs, en grand besoin de conversion. C’est l’avis d’un groupe de laïcs d’horizons divers (salariés, chefs d’entreprise, mères au foyer, étudiants, enseignants…), qui lancent une grande neuvaine pour la France http://www.laneuvaine.fr, à partir du 15 novembre prochain.
Le logo de Marie, Mère et Reine
Faites le compte : cette prière de neuf mois prendra fin le 15 août, jour de la fête de Notre Dame de l’Assomption, patronne principale de la fille ainée de l’Eglise et sa Reine, comme le montre le joli logo de la neuvaine, qui la représente avec une couronne. Logo qui dit aussi, alors qu’on s’achemine vers Noël, que Marie est - d’abord - Mère de Dieu et Mère de l’Eglise, comme le rappelle si souvent le Pape François. Pour les organisateurs, elle a « fait preuve de nombreuses fois de sollicitude pour la France » ; comme en 1947, où celle-ci était « en grand danger » et où elle l’a sauvée par la prière des petits enfants de l’Ile Bouchard (cf. site du sanctuaire).
Chaque jour, le chapelet et la prière de la neuvaine
Lucides mais plein d’espérance, ces laïcs, qui croient en la force de la prière, proposent à tous les catholiques de France de mettre les bouchées doubles, en neuf clefs : chapelet chaque jour, suivi de la prière de la neuvaine, jeûne et méditation chaque premier vendredi pendant neuf mois… A ceux qu’un tel programme pourrait effrayer ou aux ouvriers de la deuxième ou de la troisième heure, ils assurent qu’ « un oubli, une prise en cours, une pratique allégée ne sont pas graves » (clef n° 9). Ah oui : Diffuser la neuvaine et la faire connaître en fait aussi partie, comme « Honorer la Sainte Vierge en affichant le logo de la neuvaine sur vos réseaux sociaux » et « Imprimer et diffuser dans votre paroisse les méditations hebdomadaires » (clef n° 7 et 8.).
Parrainée par le Cardinal Barbarin
L’initiative a reçu le soutien du Cardinal Barbarin, qui la parraine, et celui de nombreux prêtres et évêques (cf. Liberté politique), qui publieront chaque semaine et à tour de rôle des méditations. Elle est portée par un site : www.laneuvaine.fr, une page Facebook (France La Neuvaine) et un compte twitter (@laneuvaine), déjà actifs. Petit clin d’œil du Ciel ? A quelques jours de son lancement, Marthe Robin, qui, entre autre, avait donné ses yeux pour la France, vient d’être déclarée vénérable.
À l'école de la foi : quelles sont les origines du chapelet ?
Le chapelet c'est quoi ? Quand le dire ? Qu'est-ce que ça raconte ? Qu'est-ce que ça apporte ? Des enfants nous l'expliquent pour que chez nous, en voyage ou encore en pèlerinage à Lourdes, on puisse le prier !
Pendant des centaines d’années, l’Eglise a eu recours au chapelet dans les moments de conflit. Pour Saint Dominique, la prière du rosaire était devenue « une arme spirituelle », et les papes appelaient Marie « la victorieuse des hérésies », invoquant son secours pour les combattre toutes, du catharisme au communisme.
La dévotion au Rosaire s’est développée lentement, sur à peu près 500 ans
La récitation du chapelet comporte 150 (ou 200) Ave Maria (Je vous salue Marie), chaque dizaine étant introduite par un Pater (Notre Père) et suivie par un Gloria (Gloire au Père). Un rosaire correspond à la récitation de trois chapelets. Pendant leur récitation, on médite sur les mystères de la vie du Christ et de sa Mère.
Bien que la tradition populaire attribue l’origine du chapelet à Saint Dominique (1170-1221), aujourd’hui les historiens défendent la thèse d’un développement lent et progressif de sa pratique. Comme l’affirme aussi Jean Paul II dans sa lettre « Rosarium Virginis Mariae » (2002), quand il dit que le rosaire « s’est développé progressivement au cours du deuxième millénaire sous le souffle de l’Esprit de Dieu ».
Aucun texte de l’histoire n’illustre clairement l’essor de cette pratique, mais le père Etienne Richer, dans le « Mariology », explique qu’à la fin du XIème siècle, soit une centaine d’années avant saint Dominique, « une dévotion mariale, caractérisée par de nombreux Ave Maria et des gestes de prostration répétés, était déjà connue et pratiquée en l’honneur de la Vierge, d’abord en l’honneur de ses joies, puis de ses souffrances ». On parle déjà d’une fête du « Rosaire », nom qui vient de la couronne de roses dont était ornée la tête des statues mariales.
A la même période, les frères et moines cisterciens, qui n’arrivaient pas à mémoriser les 150 psaumes que leur ordre priait chaque semaine, récitaient 150 Pater. Les laïcs copièrent très vite cette forme de prière, mais en remplaçant le Notre Père par un Ave Maria. Cette dévotion sera appelée « Psautier de Marie ».
Vers 1200, on dit que la Vierge Marie est apparue à saint Dominique et qu’elle lui a dit : « Récite mon Psautier et enseigne-le à tes hommes. Jamais cette prière n’échouera ». Ce que celui-ci fera en le répandant autour de lui, explique Etienne Richer, au point que cette dévotion au Psautier de Marie sera « incorporée divinement » à la sienne.
Au fil des décennies suivantes, le rosaire et le Psautier de Marie finirent par converger, donnant à cette pratique la forme qu’on lui connaît aujourd’hui : 150 Ave Maria divisés en dizaines, un Pater Noster entre chaque dizaine et trois séries de mystères – joyeux, douloureux et glorieux.
En 2002, Jean Paul II ajoutera au chapelet cinq autres mystères, les mystères « lumineux », expliquant que son dessein principal est de « donner une consistance nettement plus christologique au Rosaire », et de « prendre en compte également les mystères de la vie publique du Christ entre le Baptême et la Passion ».
Le chapelet, arme spirituelle de l’Eglise pour « chasser les démons »
Dès le XIIème siècle, l’Eglise a recours au chapelet dans les périodes de difficulté et de trouble. En 1569, saint Pie V officialise sa pratique, attribuant à sa récitation la destruction de l’hérésie et la conversion de tant de peuples, et sollicitant les fidèles à en faire usage, face à une époque « terriblement tourmentée et affligée par tant de guerres, et par la morale dépravée des hommes ».
Le prolifique Léon XIII (1878-1903), connu surtout pour ses encycliques sociales, a aussi écrit au moins 16 textes sur le saint Rosaire, dont une douzaine sont des encycliques.
Ce « pape du rosaire », comme on le surnommait, a rédigé sa première encyclique sur le rosaire en 1883 (Supremi Apostolatus officio), marquant de cette façon le 25ème anniversaire des apparitions de la Vierge à Lourdes. Il y évoque le rôle de saint Dominique et rappelle que la diffusion du chapelet fut d’un grand secours pour vaincre les hérétiques albigeois dans le sud de la France aux XIIème et XIIIème siècles. Saint Dominique, écrit le pape, « s'avança contre les ennemis de l'Eglise catholique, animé de l'Esprit d'en haut ; non avec la violence et avec les armes, mais avec la foi la plus absolue en cette dévotion du Saint Rosaire que le premier il a divulguée ».
« Il prévoyait, en effet, par la grâce divine, poursuit le pape, que cette dévotion, comme un puissant engin de guerre, mettrait en fuite les ennemis et confondrait leur audace et leur folle impiété ».
Le pape y commente aussi « l'efficacité et la puissance » des prières du rosaire dans la bataille historique de Lépante entre forces chrétiennes et musulmanes en 1521. Les forces islamiques avaient pris pied en Espagne et étaient sur le point de l’emporter sur le christianisme, lorsque le pape Pie V exhorta les fidèles à réciter leur chapelet. Les chrétiens triomphèrent et le pape, en l’honneur de cette victoire, donna à Marie le nom de « Notre-Dame des Victoires », et lui institua un jour de fête, le 7 octobre, que son successeur, Grégoire XIII, transformera ensuite en fête du « saint Rosaire ».
Revenant au besoin de recourir au chapelet à cette époque, le pape écrit : « c'est une chose des plus douloureuses et des plus lamentables de voir tant d'âmes rachetées par le Sang de Jésus-Christ arrachées au salut par le tourbillon d'un siècle égaré, et précipitées dans l'abîme et dans une mort éternelle. Nous avons, de nos jours, autant besoin du secours divin qu'à l'époque où le grand Dominique leva l'étendard du Rosaire de Marie à l'effet de guérir les maux de son époque ».
En 1937, Pie XI (1922-1939) consacre au rosaire sa dernière encyclique « Ingravescentibus malis » (29 septembre). C’est aussi l’année où il écrit sa lettre « Mit brennender Sorge » (traduite en français par « Avec une brûlante inquiétude ») qui critique les nazis, et la « Divini Redemptoris », sur le communisme athée qu’il accuse de « vouloir renverser l'ordre social et saper jusque dans ses fondements la civilisation chrétienne. »
Critiquant l’esprit de l’époque qui « dans l’enivrement de son orgueil, se moque du saint Rosaire et le rejette avec dédain », le pape souligne les bienfaits de cette façon de prier, disant qu’elle a « le parfum de la simplicité évangélique et requiert un esprit d'humilité».
« Une multitude considérable de saints hommes de tout âge, toute condition, y ont toujours eu recours », écrit-il. « Ils l’ont récitée avec grande dévotion et, à chaque moment, l’ont utilisée comme une arme très puissante pour chasser les démons. Pour conserver l'intégrité de la vie, pour acquérir plus facilement la vertu, en un mot pour obtenir la véritable paix aux hommes ».
En 1951, Pie XII (1939-1958) écrit l’encyclique « Ingruentium malorum » (sur la récitation du chapelet). « Nous n’hésitons pas à affirmer de nouveau publiquement que nous mettons une grande espérance dans le rosaire pour la guérison des maux qui affligent notre époque », déclare-t-il. « Ce n'est pas avec la force, ni avec les armes, ni avec la puissance humaine, mais avec l'aide divine obtenue par cette prière que l'Eglise, forte comme David avec sa fronde, pourra affronter, intrépide, l'ennemi infernal ».
Source : ELISABETH DE BAUDOÜIN et TEAM ALETEIA
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
------------------------------------
Prière de La Neuvaine
------------------------------------
Vierge Marie,
Notre-Dame de France,
Accueillez nos cœurs d'enfants
confiants en votre bienveillance.
Guidez nous vers Jésus notre Sauveur,
pour recevoir de son Cœur les grâces
de sa divine miséricorde.
Nous vous présentons notre pays,
ses souffrances, ses troubles
et ses conflits,
mais aussi ses ressources
et ses aspirations.
Accueillez-les, purifiez-les,
présentez-les à votre Fils
afin qu'Il intercède en notre faveur,
qu'Il oriente nos actions vers le Bien
et nous guide dans la Vérité.
Nous vous consacrons la France
dans la fidélité à l'espérance
et à la force de l'Esprit Saint
reçues à notre baptême.
Amen.
Prière de La Neuvaine
------------------------------------
Vierge Marie,
Notre-Dame de France,
Accueillez nos cœurs d'enfants
confiants en votre bienveillance.
Guidez nous vers Jésus notre Sauveur,
pour recevoir de son Cœur les grâces
de sa divine miséricorde.
Nous vous présentons notre pays,
ses souffrances, ses troubles
et ses conflits,
mais aussi ses ressources
et ses aspirations.
Accueillez-les, purifiez-les,
présentez-les à votre Fils
afin qu'Il intercède en notre faveur,
qu'Il oriente nos actions vers le Bien
et nous guide dans la Vérité.
Nous vous consacrons la France
dans la fidélité à l'espérance
et à la force de l'Esprit Saint
reçues à notre baptême.
Amen.
(à suivre)
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Merci Lumen
Vu la synchronicité avec Marthe Robin, j'espère qu'ils incluront ses prières et surtout celle de Marcel Van, dictée par Jésus Christ en personne:
Jésus :
"Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que seul les Français me la récitent."
Seigneur Jésus, aie compassion de la France,
Daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers.
Amen
Marcel Van (1928-1945)
La France a besoin de nos prières! En voici d'autres qui sont courtes et efficaces:
Domine salvam fac
Domine, salvam fac Galliam,
Et exaudi nos in die
Qua invoverimus te !
Seigneur, sauvez la France,
Et exaucez-nous au jour
Où nous invoquerons votre nom !
Prière de saint Pie X :
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Plus la France est coupable, plus elle a besoin de votre intercession.
Un mot de vous à Jésus reposant dans vos bras, et la France est sauvée.
Ô Jésus, obéissant à Marie, sauvez l’Église et sauvez la France."
Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de Vos élus tressaillent à Votre appel, reconnaissant Votre voix, Votre commandement, Votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que Vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l'effet de leur choix mais de Votre unique désir et de Votre unique volonté d'Amour.
Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s'égarer.
Gloire soit au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles.
AMEN.
Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.
Saints et saintes du Ciel, priez pour nous".
Vu la synchronicité avec Marthe Robin, j'espère qu'ils incluront ses prières et surtout celle de Marcel Van, dictée par Jésus Christ en personne:
Jésus :
"Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que seul les Français me la récitent."
Seigneur Jésus, aie compassion de la France,
Daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers.
Amen
Marcel Van (1928-1945)
La France a besoin de nos prières! En voici d'autres qui sont courtes et efficaces:
Domine salvam fac
Domine, salvam fac Galliam,
Et exaudi nos in die
Qua invoverimus te !
Seigneur, sauvez la France,
Et exaucez-nous au jour
Où nous invoquerons votre nom !
Prière de saint Pie X :
"Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Plus la France est coupable, plus elle a besoin de votre intercession.
Un mot de vous à Jésus reposant dans vos bras, et la France est sauvée.
Ô Jésus, obéissant à Marie, sauvez l’Église et sauvez la France."
Prière de Marthe Robin pour la France
"Ô Père, ô mon Dieu, délivrez et sauvez maintenant Votre France. Préparez les cœurs de ses enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations et pour l'Église tout entière.Ô Père, ô mon Dieu, que les cœurs de Vos élus tressaillent à Votre appel, reconnaissant Votre voix, Votre commandement, Votre invitation à agir. Conduisez-les chacun à leur place et chacun à sa mission. Imposez-leur tout ce que Vous voudrez de chacun et de tous. Que rien ne soit l'effet de leur choix mais de Votre unique désir et de Votre unique volonté d'Amour.
Ô Vierge Immaculée, ne les laissez pas se tromper, ni s'égarer.
Gloire soit au Père, au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et pour les siècles des siècles.
AMEN.
Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.
Saints et saintes du Ciel, priez pour nous".
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1680
Age : 44
Localisation : Provence
Inscription : 12/01/2013
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Je suis agréalement surprise Maxkolbe et je te remercie beaucoup.
C'est très beau ce rappel que tu nous fais. Les prières des Saints rejoignent la
Prière incessante de Notre Maman et Reine au pied du Trône de Dieu.
Joignons nos prières aux leurs de manière intense et assidue en mettant tout
l'amour et la foi dont nous sommes remplis.
Je crois et suis persuadée qu'au-delà de nos différences nous formons qu'un
seul corps. Ce sont ces mêmes différences qui nous enrichissent et nous aident
à grandir et aller encore plus loin dans le don de nous-mêmes.
La France a toujours été, est et sera un flambeau pour les autres nations. Elle a
toujours grandement servi et soutenu l'Eglise. L'Eglise de la Terre est par l'Esprit Saint
unie étroitement avec l'Eglise triomphante du Ciel mais aussi celle souffrante du Purgatoire.
Dans le Corps de l'Eglise où tous nous sommes Un avec Dieu, la France est son coeur.
Alors allumons ce cœur en invoquant l'Esprit Saint de venir l'embraser du feu de son Amour,
de le délivrer de tout ce qui est devenu un empêchement à sa mission d'éclairer les autres par
son exemple à suivre la Parole et les Commandements de Dieu avec le respect qui Lui est dû.
La très Sainte Vierge nous a donné le chapelet et c'est cela notre arme à nous catholiques :
Alors à nos chapelets, frères et sœurs, prions d'un même coeur et nous aurons la victoire !
Il y a ce cantique que j'aime beaucoup et je te l'offre Maxkolbe ainsi qu'à tous les forumeurs
et les visiteurs du Peuple de la Paix :
Merci pour toutes ces perles précieuses que tu sèmes, surtout ne
t'arrête pas Maxkolbe !
C'est très beau ce rappel que tu nous fais. Les prières des Saints rejoignent la
Prière incessante de Notre Maman et Reine au pied du Trône de Dieu.
Joignons nos prières aux leurs de manière intense et assidue en mettant tout
l'amour et la foi dont nous sommes remplis.
Je crois et suis persuadée qu'au-delà de nos différences nous formons qu'un
seul corps. Ce sont ces mêmes différences qui nous enrichissent et nous aident
à grandir et aller encore plus loin dans le don de nous-mêmes.
La France a toujours été, est et sera un flambeau pour les autres nations. Elle a
toujours grandement servi et soutenu l'Eglise. L'Eglise de la Terre est par l'Esprit Saint
unie étroitement avec l'Eglise triomphante du Ciel mais aussi celle souffrante du Purgatoire.
Dans le Corps de l'Eglise où tous nous sommes Un avec Dieu, la France est son coeur.
Alors allumons ce cœur en invoquant l'Esprit Saint de venir l'embraser du feu de son Amour,
de le délivrer de tout ce qui est devenu un empêchement à sa mission d'éclairer les autres par
son exemple à suivre la Parole et les Commandements de Dieu avec le respect qui Lui est dû.
La très Sainte Vierge nous a donné le chapelet et c'est cela notre arme à nous catholiques :
Alors à nos chapelets, frères et sœurs, prions d'un même coeur et nous aurons la victoire !
Il y a ce cantique que j'aime beaucoup et je te l'offre Maxkolbe ainsi qu'à tous les forumeurs
et les visiteurs du Peuple de la Paix :
Merci pour toutes ces perles précieuses que tu sèmes, surtout ne
t'arrête pas Maxkolbe !
Dernière édition par Lumen le Jeu 13 Nov 2014 - 17:38, édité 1 fois (Raison : orthographe !!!)
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Je répète avec cet article
Une longue chaîne de prière est proposée à tous les catholiques de France, à l’intention de leur pays. Durant neuf mois, les personnes, associations, paroisses, diocèses, communautés et mouvements sont appelés à prier chaque jour et à jeûner chaque mois pour la France et pour chacun de ses enfants.
COMME LE DIT LE PAPE FRANÇOIS dans son exhortation apostolique : « Je suis convaincu qu’à partir d’une ouverture à la transcendance pourrait naître une nouvelle mentalité politique et économique » (La Joie de l’Evangile, n. 205).
En ce temps marqué par la crise, la sinistrose ou le désespoir, la prière n’est pas sans lien avec les questions sociales et politiques. Au contraire, elle est au principe de l’espérance, d’une naissance ou d’une renaissance, d’un renouveau, de notre conversion personnelle et des décisions courageuses à prendre.
La prière : « combien de divisions ? » La plus grande force de l'histoire des hommes !
Pourquoi une neuvaine ?
Depuis 2012, de nombreuses et belles initiatives ont été entreprises pour alerter l’opinion publique sur le changement de civilisation qui est en train de s’opérer. Cependant, ces actions seront d'autant plus fructueuses si elles sont portées par leur raison d’être : la conversion des cœurs, seul véritable levier de la reconstruction, comme intime remise de notre condition à la grâce de Dieu. Jésus le rappelle d’ailleurs : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée » (Luc 10, 41-42)
La Sainte Vierge a de nombreuses fois fait preuve de sollicitude pour la France. Plus souvent encore Elle a appelé à la prière. Aujourd’hui, des Français la sollicitent collectivement pour lui demander d’entendre la Parole de Dieu, le courage de lui être fidèle, la persévérance de Le suivre, le don de la charité, l’amour de la vérité et l’espérance.
« France, fille aînée de l'Église et éducatrice des peuples, qu'as-tu fait des promesses de ton baptême ? » Cet appel de saint Jean-Paul II à rester fidèle aux dons de Dieu ne peut être entendu et honoré que si les citoyens français se tournent ensemble vers Lui. La Pologne est un bel exemple de piété et d’espérance par sa neuvaine de neuf années (1958-1966)… les fruits en ont été au-delà de toute espérance ! À nous de retrouver nos cœurs d’enfants, car pour être exaucé, encore faut-il demander… les miracles dont Lui seul a le secret.
Pourquoi une neuvaine ? Parce que c’est une pratique très ancienne de l’Église dont le modèle est le temps entre l'Ascension et la Pentecôte vécu dans la prière par les Apôtres et la Vierge Marie. Et puis, neuf mois c’est aussi le temps d’une gestation…
Quand et où ?
Du 15 novembre 2014 au 15 août 2015, dans le cœur de tous ceux qui le souhaitent.
Un site : www.laneuvaine.fr, une page Facebook (La neuvaine), un compte twitter (@laneuvaine) assureront sa diffusion et soutiendront quotidiennement la prière de chacun. Des relais avec les sanctuaires et lieux de pèlerinages de France sont établis pour assurer une communion et une veille.
Des soirées seront organisées progressivement dans les paroisses, chaque participant à la Neuvaine étant amené à la faire rayonner dans son entourage familial, amical, social et spirituel. Les fêtes de l’Immaculée Conception, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte et l’Assomption seront des occasions répétées de faire grandir toutes les initiatives personnelles et paroissiales sur l’ensemble du territoire.
Qui porte le projet ?
Le projet est né de l’intuition de plusieurs laïcs issus d’horizons divers : composé de salariés ou chefs d’entreprise, mères au foyer, étudiants, enseignants… ce groupe n’est rattaché à aucun mouvement, aucune sensibilité, aucune institution.
Il a souhaité avant tout soutenir les pasteurs d’Église dans leur mission d’évangélisation en proposant son temps et ses talents pour fédérer autour de la prière tous les catholiques de France qui le souhaitent et sensibiliser chacun au fait que sans la prière, toute action était vaine.
De nombreux évêques, prêtres, pères abbés, moniales ont répondu favorablement à l’appel. À ce jour, les contributeurs officiels sont le cardinal Barbarin, Mgr Rey, Mgr Legrez, Mgr d'Ornellas, Mgr Brouwet, Mgr Lebrun, Dom Dupont, Dom Pateau, Dom Courau, Dom Olive, Mère Anne, Père Guy Gilbert, Mgr Patrick Chauvet, Père François Daguet, Père Serge-Thomas Bonino, Abbe Guilhem Lecoq, Abbé Fabrice Loiseau, Père Matthieu Rougé, Père Michel-Marie Zanotti-Zorkine, Abbé Pierre -Hervé Grosjean, Père Bernard Peyrous, Mgr Antoine de Rochebrune, Mgr Pascal Ide, Abbé Ronan de Gouvello, Abbé Lepivain, Père Emmanuel Gobillard, Père Xavier Malle, Abbé Philippe de Maistre, Abbé Pierre Amar, Abbé Guillaume Seguin, Abbé Eric Ibora, Père Patrick Faure, Père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé, Père Brice de Malherbe, Père Jean-Emanuel de Gabory, Père Patrick de Laubier, Abbé Vincent Sauer, Mgr Guillaume Derville, Père Guillaume de Menthière, Père Daniel Ange, Père Christian Venard, Abbé Pierre Téqui, Abbé Hubert Lelièvre, Dom Louis-Hervé Marie, Père Benoît Guédas, Père Guy Gilbert…
Les engagements de la neuvaine
1. S'engager à un temps de prière quotidien pour la France, spécialement grâce à la récitation du chapelet ou à une dizaine du chapelet conclu par la prière de la neuvaine :
Vierge Marie, Notre-Dame de France,
Accueillez nos cœurs d’enfants
Confiants en votre bienveillance.
Guidez-les vers Jésus notre Sauveur,
Pour recevoir de son Cœur
Les grâces de sa divine miséricorde.
Nous vous présentons notre pays
Ses souffrances, ses troubles, ses conflits
Mais aussi ses ressources et ses aspirations.
Recevez-les, purifiez-les,
Présentez-les à votre Fils,
Afin qu’Il intercède en notre faveur,
Qu’Il oriente nos actions vers le Bien
Et nous guide dans la Vérité.
Nous vous consacrons la France
Dans la fidélité à l’Espérance
Et la force de l’Esprit Saint
Reçues à notre baptême.
Amen
2. Jeûner le premier vendredi de chaque mois
Prier et jeûner sont les deux seuls engagements autour desquels se déploient de nombreuses propositions :
3. Afin de vivre la neuvaine en communion les uns avec les autres, le site sera enrichi de textes publiés quotidiennement sur les sujets suivants :
- De la nation et de la patrie dans le dessein divin
- De la vocation chrétienne de la France
- De la force de la prière en général et de la prière mariale en particulier
- De la sollicitude de la Vierge Marie envers la France (apparitions)
- Des saints « qui ont fait la France »
- Des lieux « qui ont fait la France »
- De la doctrine sociale pour évangéliser l'épaisseur de notre vie humaine
4. Se nourrir chaque vendredi des méditations de nos évêques, pères abbés, prêtres et moniales
Chaque semaine, l’un des contributeurs mentionnés ci-dessous, publiera une méditation sur notre site pour aider et guider chacun dans son cheminement intérieur.
5. Participer au rayonnement de la neuvaine en y invitant ses amis
6. Honorer la Sainte Vierge en affichant le logo de la neuvaine sur vos réseaux sociaux
7. Imprimer et diffuser dans sa paroisse les méditations hebdomadaires en accord avec son curé
8. Prier pour grandir, grandir pour s’affermir, s’affermir pour trouver l’Espérance
9. Etre doux avec soi-même : un oubli, une prise en cours, une pratique allégée ne sont pas graves…la progression n’en est que plus belle et les fruits porteurs !
Vous pouvez aider la neuvaine :
Nous vous invitons à partager cette belle aventure spirituelle et à la relayer durant 9 mois !
Vous trouverez ci-dessous l’agenda du premier trimestre de la neuvaine ( chaque agenda sera communiqué un mois avant le trimestre à venir), qui facilitera probablement vos articles et interviews…
Mgr Barbarin
14-nov
Abbé Grosjean
21/11/14
Abbé Iborra
28/11/14
Abbé de Maistre
05/12/14
Père Malle
08/12/14
Abbé Amar
12/12/14
Père Zanotti Zorkine
19/12/14
Père Daniel Ange
25/12/14
Père Patrick de Laubier
02/01/15
Abbé Loiseau
09/01/15
Père Guillaume Derville
16/01/15
Père Abbé
23/01/15
Père Bonino
30/01/15
Père Laurent-Marie Poquet
06/02/15
Mgr Brouwet
13/02/15
Chaque semaine, Liberté politique diffusera la méditation hebdomadaire de la neuvaine.
Pour en savoir plus : N'hésitez pas surtout à vous inscrire sur le site suivant.
www.laneuvaine.fr
Que Jésus soit aimé de tous les coeurs par le Coeur Immaculé de notre Sainte Maman !
Une longue chaîne de prière est proposée à tous les catholiques de France, à l’intention de leur pays. Durant neuf mois, les personnes, associations, paroisses, diocèses, communautés et mouvements sont appelés à prier chaque jour et à jeûner chaque mois pour la France et pour chacun de ses enfants.
COMME LE DIT LE PAPE FRANÇOIS dans son exhortation apostolique : « Je suis convaincu qu’à partir d’une ouverture à la transcendance pourrait naître une nouvelle mentalité politique et économique » (La Joie de l’Evangile, n. 205).
En ce temps marqué par la crise, la sinistrose ou le désespoir, la prière n’est pas sans lien avec les questions sociales et politiques. Au contraire, elle est au principe de l’espérance, d’une naissance ou d’une renaissance, d’un renouveau, de notre conversion personnelle et des décisions courageuses à prendre.
La prière : « combien de divisions ? » La plus grande force de l'histoire des hommes !
Pourquoi une neuvaine ?
Depuis 2012, de nombreuses et belles initiatives ont été entreprises pour alerter l’opinion publique sur le changement de civilisation qui est en train de s’opérer. Cependant, ces actions seront d'autant plus fructueuses si elles sont portées par leur raison d’être : la conversion des cœurs, seul véritable levier de la reconstruction, comme intime remise de notre condition à la grâce de Dieu. Jésus le rappelle d’ailleurs : « Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée » (Luc 10, 41-42)
La Sainte Vierge a de nombreuses fois fait preuve de sollicitude pour la France. Plus souvent encore Elle a appelé à la prière. Aujourd’hui, des Français la sollicitent collectivement pour lui demander d’entendre la Parole de Dieu, le courage de lui être fidèle, la persévérance de Le suivre, le don de la charité, l’amour de la vérité et l’espérance.
« France, fille aînée de l'Église et éducatrice des peuples, qu'as-tu fait des promesses de ton baptême ? » Cet appel de saint Jean-Paul II à rester fidèle aux dons de Dieu ne peut être entendu et honoré que si les citoyens français se tournent ensemble vers Lui. La Pologne est un bel exemple de piété et d’espérance par sa neuvaine de neuf années (1958-1966)… les fruits en ont été au-delà de toute espérance ! À nous de retrouver nos cœurs d’enfants, car pour être exaucé, encore faut-il demander… les miracles dont Lui seul a le secret.
Pourquoi une neuvaine ? Parce que c’est une pratique très ancienne de l’Église dont le modèle est le temps entre l'Ascension et la Pentecôte vécu dans la prière par les Apôtres et la Vierge Marie. Et puis, neuf mois c’est aussi le temps d’une gestation…
Quand et où ?
Du 15 novembre 2014 au 15 août 2015, dans le cœur de tous ceux qui le souhaitent.
Un site : www.laneuvaine.fr, une page Facebook (La neuvaine), un compte twitter (@laneuvaine) assureront sa diffusion et soutiendront quotidiennement la prière de chacun. Des relais avec les sanctuaires et lieux de pèlerinages de France sont établis pour assurer une communion et une veille.
Des soirées seront organisées progressivement dans les paroisses, chaque participant à la Neuvaine étant amené à la faire rayonner dans son entourage familial, amical, social et spirituel. Les fêtes de l’Immaculée Conception, Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte et l’Assomption seront des occasions répétées de faire grandir toutes les initiatives personnelles et paroissiales sur l’ensemble du territoire.
Qui porte le projet ?
Le projet est né de l’intuition de plusieurs laïcs issus d’horizons divers : composé de salariés ou chefs d’entreprise, mères au foyer, étudiants, enseignants… ce groupe n’est rattaché à aucun mouvement, aucune sensibilité, aucune institution.
Il a souhaité avant tout soutenir les pasteurs d’Église dans leur mission d’évangélisation en proposant son temps et ses talents pour fédérer autour de la prière tous les catholiques de France qui le souhaitent et sensibiliser chacun au fait que sans la prière, toute action était vaine.
De nombreux évêques, prêtres, pères abbés, moniales ont répondu favorablement à l’appel. À ce jour, les contributeurs officiels sont le cardinal Barbarin, Mgr Rey, Mgr Legrez, Mgr d'Ornellas, Mgr Brouwet, Mgr Lebrun, Dom Dupont, Dom Pateau, Dom Courau, Dom Olive, Mère Anne, Père Guy Gilbert, Mgr Patrick Chauvet, Père François Daguet, Père Serge-Thomas Bonino, Abbe Guilhem Lecoq, Abbé Fabrice Loiseau, Père Matthieu Rougé, Père Michel-Marie Zanotti-Zorkine, Abbé Pierre -Hervé Grosjean, Père Bernard Peyrous, Mgr Antoine de Rochebrune, Mgr Pascal Ide, Abbé Ronan de Gouvello, Abbé Lepivain, Père Emmanuel Gobillard, Père Xavier Malle, Abbé Philippe de Maistre, Abbé Pierre Amar, Abbé Guillaume Seguin, Abbé Eric Ibora, Père Patrick Faure, Père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé, Père Brice de Malherbe, Père Jean-Emanuel de Gabory, Père Patrick de Laubier, Abbé Vincent Sauer, Mgr Guillaume Derville, Père Guillaume de Menthière, Père Daniel Ange, Père Christian Venard, Abbé Pierre Téqui, Abbé Hubert Lelièvre, Dom Louis-Hervé Marie, Père Benoît Guédas, Père Guy Gilbert…
Les engagements de la neuvaine
1. S'engager à un temps de prière quotidien pour la France, spécialement grâce à la récitation du chapelet ou à une dizaine du chapelet conclu par la prière de la neuvaine :
Vierge Marie, Notre-Dame de France,
Accueillez nos cœurs d’enfants
Confiants en votre bienveillance.
Guidez-les vers Jésus notre Sauveur,
Pour recevoir de son Cœur
Les grâces de sa divine miséricorde.
Nous vous présentons notre pays
Ses souffrances, ses troubles, ses conflits
Mais aussi ses ressources et ses aspirations.
Recevez-les, purifiez-les,
Présentez-les à votre Fils,
Afin qu’Il intercède en notre faveur,
Qu’Il oriente nos actions vers le Bien
Et nous guide dans la Vérité.
Nous vous consacrons la France
Dans la fidélité à l’Espérance
Et la force de l’Esprit Saint
Reçues à notre baptême.
Amen
2. Jeûner le premier vendredi de chaque mois
Prier et jeûner sont les deux seuls engagements autour desquels se déploient de nombreuses propositions :
3. Afin de vivre la neuvaine en communion les uns avec les autres, le site sera enrichi de textes publiés quotidiennement sur les sujets suivants :
- De la nation et de la patrie dans le dessein divin
- De la vocation chrétienne de la France
- De la force de la prière en général et de la prière mariale en particulier
- De la sollicitude de la Vierge Marie envers la France (apparitions)
- Des saints « qui ont fait la France »
- Des lieux « qui ont fait la France »
- De la doctrine sociale pour évangéliser l'épaisseur de notre vie humaine
4. Se nourrir chaque vendredi des méditations de nos évêques, pères abbés, prêtres et moniales
Chaque semaine, l’un des contributeurs mentionnés ci-dessous, publiera une méditation sur notre site pour aider et guider chacun dans son cheminement intérieur.
5. Participer au rayonnement de la neuvaine en y invitant ses amis
6. Honorer la Sainte Vierge en affichant le logo de la neuvaine sur vos réseaux sociaux
7. Imprimer et diffuser dans sa paroisse les méditations hebdomadaires en accord avec son curé
8. Prier pour grandir, grandir pour s’affermir, s’affermir pour trouver l’Espérance
9. Etre doux avec soi-même : un oubli, une prise en cours, une pratique allégée ne sont pas graves…la progression n’en est que plus belle et les fruits porteurs !
Vous pouvez aider la neuvaine :
Nous vous invitons à partager cette belle aventure spirituelle et à la relayer durant 9 mois !
Vous trouverez ci-dessous l’agenda du premier trimestre de la neuvaine ( chaque agenda sera communiqué un mois avant le trimestre à venir), qui facilitera probablement vos articles et interviews…
Mgr Barbarin
14-nov
Abbé Grosjean
21/11/14
Abbé Iborra
28/11/14
Abbé de Maistre
05/12/14
Père Malle
08/12/14
Abbé Amar
12/12/14
Père Zanotti Zorkine
19/12/14
Père Daniel Ange
25/12/14
Père Patrick de Laubier
02/01/15
Abbé Loiseau
09/01/15
Père Guillaume Derville
16/01/15
Père Abbé
23/01/15
Père Bonino
30/01/15
Père Laurent-Marie Poquet
06/02/15
Mgr Brouwet
13/02/15
Chaque semaine, Liberté politique diffusera la méditation hebdomadaire de la neuvaine.
Pour en savoir plus : N'hésitez pas surtout à vous inscrire sur le site suivant.
www.laneuvaine.fr
Que Jésus soit aimé de tous les coeurs par le Coeur Immaculé de notre Sainte Maman !
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Encore merci Lumen pour ces informations et ce cantique joyeux
Je suis allé sur le site internet de laneuvaine.fr et j'ai commenté en suggérant d'inclure des prières historiques pour la France telle celle de Marcel Van, et ils ont répondus:
Mais, oups, j'ai grillé l'effet surprise peut être mais je suis énormément ravi qu'ils l'inclue!!
Jésus se laissera toucher par cette neuvaine, j'ai confiance en Son Amour!
Merveilleuse initiative, la France se remet à prier d'une seule voix!
Voici une vidéo musicale de cette prière donnée par le Christ au petit Marcel Van
Je suis allé sur le site internet de laneuvaine.fr et j'ai commenté en suggérant d'inclure des prières historiques pour la France telle celle de Marcel Van, et ils ont répondus:
La neuvaine a écrit:
13 novembre 2014 à 9 h 51 min
C’est prévu! Merci en tout cas d’avoir déjà mis en ligne ce beau texte de Marcel Van.
Mais, oups, j'ai grillé l'effet surprise peut être mais je suis énormément ravi qu'ils l'inclue!!
Jésus se laissera toucher par cette neuvaine, j'ai confiance en Son Amour!
Merveilleuse initiative, la France se remet à prier d'une seule voix!
Voici une vidéo musicale de cette prière donnée par le Christ au petit Marcel Van
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1680
Age : 44
Localisation : Provence
Inscription : 12/01/2013
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Merci pour la vidéo Maxkolbe.
Cela ne m'étonne pas, qu'ils aient prévu d'inclure ces prières que tu as citées au dessus.
Nombreux sont ceux qui prient pour la France et ont pris l'initiative de créer des sites où l'on en parle.
Entre autre Alléluia France.
http://www.alleluia-france.com
J'ai rencontré l'équipe bien des fois, ce sont des personnes rayonnantes et chaleureuses.Alleluia-France est une association de laïcs catholiques qui a pour but de rassembler un peuple de louange à la gloire de Dieu dans l'unité des chrétiens. "Veillez et priez pour la Nouvelle Pentecôte d'Amour", nous disait Marthe Robin ! Il s'agit d'apprendre, en Eglise, à accueillir le Saint Esprit dans la louange et l'adoration, dans cette Nouvelle Pentecôte d’Amour sur notre pays, la France, mais aussi l’Europe et le monde.
Alleluia-France propose des sessions, des rassemblements, un engagement quotidien à la prière pour la France, et une lettre mensuelle de préparation des coeurs à la Nouvelle Pentecôte. A travers le site, enfin, Alleluia-France se met au service de l'actualité des rassemblements et évènements de prière en France et à l'étranger et propose des ressources variées pour la croissance du peuple de Dieu dans l'unité (enseignements, liens, ect...).
Voici deux paroles illustrant notre appel à l’action pour la prière :
« France, fille aînée de l’Église, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander: France, fille aînée de l’Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la Sagesse éternelle ?»
Jean Paul II en 1980
«... Il y a en France un seul parti vraiment fort et heureusement c’est lui qui l’emporte. C’est le parti de la PRIERE, de mes âmes épouses. Il est très puissant mais il doit utiliser l’arme de la Prière pour garder la France. Si elle n’avait cette arme pour la soutenir la France serait renversée...»
Jésus à Marcel Van. (Cité par le cardinal NGUYEN VAN THUAN)
Pourquoi Alleluia-France ?
Des laïcs catholiques se sont posés les questions suivantes : comment faire pour que notre pays retrouve son premier amour ? Comment faire pour répondre aux appels successifs des papes, dont les appels de Jean Paul II en 1980 et en 1996 à la France ? Comment faire pour retrouver notre vocation de fille aînée de l’Eglise et notre mission à évangéliser, en Eglise, ce monde qui se matérialise ? Comme réponse, les membres d’Alleluia-France proposent une attitude : celle des apôtres qui sont avec Marie au cénacle dans la prière, l’écoute, la veille, et l’attente du Saint Esprit.
« Mais j’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. » (Ap. 2,4)
Retrouver le premier amour en suppliant le Saint Esprit de répandre son Feu, de ré-enflammer notre coeur dans cet amour, dans la ferveur et le désir de voir le Nom de Dieu Père, Fils et Saint Esprit, élevé sur notre pays toutes les nations pour notre conversion et la conversion de la multitude, voilà la raison d’être d’Alleluia-France. « Il ne s’agit pas de renier la grâce du début du Renouveau, mais d’être prêt à vivre une nouvelle expérience : l’embrasement du Saint Esprit. » (Père Raniero Cantalamessa). Il est question pour nous de plonger encore plus profondément dans la vie du Saint Esprit tel qu’Il se manifeste dans l’Eglise et le monde actuels. Pour ce faire, nous avons besoin d’une nouvelle effusion du Saint Esprit pour avancer plus avant en eau profonde. Toute progression dans la vie chrétienne personnelle, communautaire et ecclésiale, ne peut venir que du Saint Esprit. Lui seul peut susciter en nous une avancée qualitative dans notre vie chrétienne intérieure et apostolique.
« Avançons-nous donc avec assurance vers le trône de la grâce afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour une aide opportune. » (Hébreux 4,16)
Prier, Prier, Prier !
Chaîne de Prière quotidienne : « VEILLEZ et PRIEZ pour une Pentecôte d’Amour sur les toutes nations et sur l’Eglise tout entière"
Alleluia-France vous invite à faire monter votre prière quotidienne vers Jésus et Marie, à vous unir par cette prière à tous ceux et celles qui prient et jeûnent pour la France dans une grande chaîne de prière : « VEILLEZ et PRIEZ ».
Pour ce faire, nous vous proposons un engagement spirituel quotidien, personnel et/ou communautaire qui consiste :
1. A proclamer la Royauté du Seigneur sur les nations avec les psaumes 2 et 3
2. A contempler à l’école de Marie un mystère de la vie de Jésus par la prière d’une dizaine de chapelet
3. A nous unir à la prière de Marthe Robin pour la France
S'engager à la prière quotidienne pour la France
Rencontre de prière hebdomadaire : puissance des groupes de louange et d'adoration !
La prière communautaire de louange et d’intercession est puissante sur le Coeur de Dieu. Lorsque deux ou trois se réunissent de manière régulière avec Jésus et Marie chaque semaine, ils reçoivent l’Esprit Saint en abondance. Par leur prière, une multitude autour d’eux le reçoit.
Sessions et rassemblements :
Alleluia-France invitera régulièrement le peuple de Dieu à louer, adorer et intercéder dans la communion fraternelle pour une Pentecôte d’Amour.
Dans l’expectative joyeuse de célébrer ensemble notre Seigneur, nous demandons au Seigneur de vous bénir avec vos familles et vos communautés.
Le conseil d'Alleluia-France
Il y a entre autres le père Roger Paulin dont le témoignage et les enseignements sont
remplis de l'Esprit Saint et captivent à chaque rassemblement. C'est un prêtre d'origine
canadienne installé dans le sud-ouest.
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
15 novembre 2014-15 août 2015, neuf mois de prière pour la France.
"Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez." (St Matthieu 21, 22)
Méditation du cardinal Barbarin
Une neuvaine.
Des neuvaines, dans l’Eglise catholique, il en existe de toutes sortes. La Pologne en a vécu une pendant neuf ans, jusqu’en 1966, pour préparer le millénaire de son « baptême ». En 1970, le cardinal Wojtyla en a lancé une autre dans le diocèse de Cracovie, pour le 9ème centenaire du martyre de son évêque, saint Stanislas. Devenu pape, Jean-Paul II est venu lui-même la clôturer en 1979.
D’autres sont proposées sur neuf jours, par exemple avant une grande fête liturgique, comme l’Immaculée Conception. Début novembre, les évêques du Burkina Faso ont invité les fidèles à une neuvaine de prière, avec un jour de jeûne, pour que la paix revienne dans le pays, violemment ébranlé par un changement de régime et des répressions meurtrières (cf. www.catholique.bf).
Les neuvaines peuvent avoir un but particulier : obtenir de Dieu une guérison ou une naissance pour un couple en attente d’enfant. Parfois, la visée est pastorale : en 1970-79, le futur Jean-Paul II voulait que son diocèse accueille en profondeur l’élan missionnaire de Vatican II.
Celle-ci durera neuf mois ; comme toute neuvaine, elle demande fidélité et persévérance.
De prière.
Dans l’Evangile, le Seigneur invite « à prier sans cesse et sans jamais se décourager » et il loue la veuve qui vient « casser la tête » du juge, en réclamant justice (Lc 18, 1-8.). Pour la prière, on peut dire que Jésus donne l’exemple : « Le matin, bien avant l’aube », on le voit sortir et aller prier « dans un endroit désert » (Mc 1, 35).
Prier, c’est espérer. Avec foi, on confie à Dieu une personne ou une famille en difficulté, une communauté, un pays et même le monde entier. Un chrétien, même s’il se sent démuni ou dépassé, sait que son cri est toujours écouté « car rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1, 37).
Cette neuvaine pour la France nous conduira jusqu’au 15 août, un jour qui a longtemps été notre fête nationale. On peut dire que l’Assomption de Marie fortifie notre espérance. Ce que Dieu a fait pour Jésus, en le ressuscitant des morts, il le promet à tous ses enfants. Et nous professons cette espérance dans le Credo : « J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir. » Quand la Toute Sainte connaît, la première, la joie de la Résurrection, nous sommes renforcés dans la certitude que Dieu tient ses promesses et que, jamais, Il ne nous abandonnera.
Dès le début, les Apôtres ont repris cette insistance du Seigneur sur la prière : « Soyez toujours dans la joie ; priez sans relâche ; rendez grâce en toutes circonstances : c’est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus» (1 Th 5, 16-18).
Pour la France.
Dans « les paroles de vie » que Dieu donne à son peuple, le 4ème commandement : « Honore ton père et ta mère » (Ex 20, 12) est la charnière entre le monde de Dieu et notre vie humaine. De même que nous prions pour nos parents, nous confions à Dieu la terre qui nous a nourris, façonnés, construits, et tous ceux qui y vivent aujourd’hui 1. En priant pour la France, 2. nous commençons par dire merci. Que de cadeaux nous a transmis la longue histoire de notre patrie ! J’entends encore Jean-Paul II, à la Messe du Bourget, le 1er juin 1980, expliquer tout ce qu’il avait reçu de la France et de ses saints. Il a eu cette formule surprenante : « France, éducatrice des peuples… ». Jamais, je n’avais pensé qu’elle avait rendu un tel service aux nations. Il est vrai que, souvent, ce sont les autres qui nous montrent quelle est notre grâce, notre vraie mission.
Lorsque, du haut de la colline de Fourvière, je laisse mon regard aller sur Lyon, j’entends le Seigneur me dire dans la prière, comme à saint Paul devant Corinthe : « J’ai un peuple nombreux à moi dans cette ville » (Ac 18, 10). Je pense d’abord à ceux qui souffrent, les malades, les familles divisées, les personnes détenues ou isolées… Je prie pour la santé et la liberté, pour le bien-être, l’équilibre et le travail de chacun. Que tous les cœurs soient ouverts ! Puis, je fais mémoire de la longue histoire de cette ville : les martyrs et les missionnaires, les artisans de l’unité et du dialogue, les chercheurs de Dieu, les serviteurs des pauvres… Il y en a eu à tous les siècles. Et cela se transforme en une demande : « Seigneur, garde Lyon fidèle à sa vocation, et attentive aux nouveaux appels que tu voudras lui lancer. »
Avec cette neuvaine pour la France, nous pourrions suivre un chemin analogue. Que tous ceux qui vivent dans notre pays s’accueillent et se respectent, qu’ils avancent dans la paix. Nous demanderons pardon, comme Jean-Paul II l’a fait pendant l’Année jubilaire 2000, car nous portons ensemble une part de responsabilité dans les choix de notre pays. Nous demanderons qu’il soit guéri de ses errements dans l’accueil de la vie, qu’il revienne à la raison sur le mariage et sur la filiation. Les premières pages de la Bible en disent clairement la vérité. Que l’on sache aussi accompagner jusqu’au bout les personnes les plus âgées, si fragilisées.
Nous prierons et jeûnerons pour mille autres intentions importantes : éradiquer la misère, veiller à ce que la justice reste… juste, et respecte les plus petits. Que tous aient une place dans la société, un travail, car c’est à la fois un lieu d’épanouissement et de service pour chacun. Que les jeunes reçoivent l’héritage culturel et spirituel auquel ils ont droit et que se lèvent de nouvelles générations d’éducateurs pour le leur transmettre fidèlement. Et si, à la lumière de son histoire, nous voyons que la France a une « vocation », que le Seigneur veuille bien l’éclairer encore et nous montrer comment la renouveler aujourd’hui.
Nous n’oublierons pas les deux grandes intentions que Jésus a pris soin de préciser : « Priez le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson » (Mt 9, 38) et « Aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous persécutent » (Mt 5, 44).
Naturellement, sa dernière parole reste notre phare : « Vous serez mes témoins à Jérusalem… et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8.). Ceux qui ont entendu ces mots n’ont pas hésité à partir. Quelle merveille, car c’est grâce à leur foi et à leur courage que nous avons reçu le flambeau !
A nous, aujourd’hui et demain, de transmettre ce trésor.
Ferruccio Nuzzo
http://www.laneuvaine.fr
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Merci pour le rappel Lumen!
L'heure est trop grave pour ne pas au minimum prier...
L'heure est trop grave pour ne pas au minimum prier...
orchidz- Avec le Pape François
- Messages : 943
Inscription : 21/01/2011
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Je t'en prie orchidz. Que Dieu te bénisse !
Ressources spirituelles
« France, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »
« Le Christ dit: « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » (Mt 7, 13-14). Il le dit alors que le pouvoir terrestre ― le Sanhédrin, le pouvoir de Pilate ― a montré sa suprématie sur Lui, en décrétant sa mort sur la croix. Il le dit aussi après sa résurrection.
« Le pouvoir au ciel et sur la terre » n’est pas un pouvoir contre l’homme. Ce n’est même pas un pouvoir de l’homme sur l’homme. C’est le pouvoir qui permet à l’homme de se révéler à lui-même dans sa royauté, dans toute la plénitude de sa dignité. C’est le pouvoir dont l’homme doit découvrir dans son cœur la puissance spécifique, par lequel il doit se révéler à lui-même dans les dimensions de sa conscience dans la perspective de la vie éternelle. Alors se révélera en lui toute la force de baptême, il saura qu’il est « plongé » dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit, il se retrouvera complètement lui-même dans le Verbe éternel, dans l’Amour infini.
C’est à cela que l’homme est appelé dans l’alliance avec la sagesse éternelle.
Tel est aussi ce « pouvoir » qu’a le Christ « au ciel et sur la terre ».
L’homme d’aujourd’hui a beaucoup augmenté son pouvoir sur la terre, il pense même à son expansion au-delà de notre planète.
On peut dire en même temps que le pouvoir de l’homme sur l’autre homme devient toujours plus lourd. En abandonnant l’alliance avec la sagesse éternelle, il sait de moins en moins se gouverner lui-même, il ne sait pas non plus gouverner les autres. Combien pressante est devenue la question des droits fondamentaux de l’homme!
Quel visage menaçant révèlent le totalitarisme et l’impérialisme, dans lesquels l’homme cesse d’être le sujet, ce qui équivaut à dire qu’il cesse de compter comme homme. Il compte seulement comme une unité et un objet!
Ecoutons encore une fois ce que dit le Christ par ces mots: « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre », et méditons toute la vérité de ces paroles.
Le Christ, à la fin, dit encore ceci: « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20); cela signifie donc aussi: aujourd’hui, en 1980, pour toute époque.
Le problème de l’absence du Christ n’existe pas. Le problème de son éloignement de l’histoire de l’homme n’existe pas. Le silence de Dieu à l’égard des inquiétudes du cœur et du sort de l’homme n’existe pas.
Il n’y a qu’un seul problème qui existe toujours et partout: le problème de notre présence auprès du Christ. De notre permanence dans le Christ. De notre intimité avec la vérité authentique de ses paroles et avec la puissance de son amour. Il n’existe qu’un problème, celui de notre fidélité à l’alliance avec la sagesse éternelle, qui est source d’une vrai culture, c’est-à-dire de la croissance de l’homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit!
Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger: France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême?
Permettez-moi de vous demander:
France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle?
Pardonnez-moi cette question. Je l’ai posée comme le fait le ministre au moment du baptême. Je l’ai posée par sollicitude pour l’Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l’homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père Fils et Saint-Esprit. »
Saint Jean-Paul II, Homélie de la messe du Bourget, 1er juin 1980
Ressources spirituelles
« France, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? »
« Le Christ dit: « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre » (Mt 7, 13-14). Il le dit alors que le pouvoir terrestre ― le Sanhédrin, le pouvoir de Pilate ― a montré sa suprématie sur Lui, en décrétant sa mort sur la croix. Il le dit aussi après sa résurrection.
« Le pouvoir au ciel et sur la terre » n’est pas un pouvoir contre l’homme. Ce n’est même pas un pouvoir de l’homme sur l’homme. C’est le pouvoir qui permet à l’homme de se révéler à lui-même dans sa royauté, dans toute la plénitude de sa dignité. C’est le pouvoir dont l’homme doit découvrir dans son cœur la puissance spécifique, par lequel il doit se révéler à lui-même dans les dimensions de sa conscience dans la perspective de la vie éternelle. Alors se révélera en lui toute la force de baptême, il saura qu’il est « plongé » dans le Père, le Fils et le Saint-Esprit, il se retrouvera complètement lui-même dans le Verbe éternel, dans l’Amour infini.
C’est à cela que l’homme est appelé dans l’alliance avec la sagesse éternelle.
Tel est aussi ce « pouvoir » qu’a le Christ « au ciel et sur la terre ».
L’homme d’aujourd’hui a beaucoup augmenté son pouvoir sur la terre, il pense même à son expansion au-delà de notre planète.
On peut dire en même temps que le pouvoir de l’homme sur l’autre homme devient toujours plus lourd. En abandonnant l’alliance avec la sagesse éternelle, il sait de moins en moins se gouverner lui-même, il ne sait pas non plus gouverner les autres. Combien pressante est devenue la question des droits fondamentaux de l’homme!
Quel visage menaçant révèlent le totalitarisme et l’impérialisme, dans lesquels l’homme cesse d’être le sujet, ce qui équivaut à dire qu’il cesse de compter comme homme. Il compte seulement comme une unité et un objet!
Ecoutons encore une fois ce que dit le Christ par ces mots: « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre », et méditons toute la vérité de ces paroles.
Le Christ, à la fin, dit encore ceci: « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20); cela signifie donc aussi: aujourd’hui, en 1980, pour toute époque.
Le problème de l’absence du Christ n’existe pas. Le problème de son éloignement de l’histoire de l’homme n’existe pas. Le silence de Dieu à l’égard des inquiétudes du cœur et du sort de l’homme n’existe pas.
Il n’y a qu’un seul problème qui existe toujours et partout: le problème de notre présence auprès du Christ. De notre permanence dans le Christ. De notre intimité avec la vérité authentique de ses paroles et avec la puissance de son amour. Il n’existe qu’un problème, celui de notre fidélité à l’alliance avec la sagesse éternelle, qui est source d’une vrai culture, c’est-à-dire de la croissance de l’homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit!
Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger: France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême?
Permettez-moi de vous demander:
France, Fille de l’Eglise et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la sagesse éternelle?
Pardonnez-moi cette question. Je l’ai posée comme le fait le ministre au moment du baptême. Je l’ai posée par sollicitude pour l’Eglise dont je suis le premier prêtre et le premier serviteur, et par amour pour l’homme dont la grandeur définitive est en Dieu, Père Fils et Saint-Esprit. »
Saint Jean-Paul II, Homélie de la messe du Bourget, 1er juin 1980
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
Les deux cités : l’humaine et la divine
« C’est Dieu qui a fait les peuples et qui leur a partagé la terre, et c’est aussi lui qui a fondé au milieu d’eux une société universelle et indivisible : c’est lui qui a fait la France, et qui a fondé l’Eglise. De telle sorte que nous appartenons tous à deux cités, que nous sommes soumis à deux puissances, et que nous avons deux patries : la cité éternelle et la cité terrestre, la puissance spirituelle et la puissance temporelle, la patrie du sang et la patrie de la foi.
Et ces deux patries, quoique distinctes, ne sont pas ennemies l’une de l’autre ; bien loin de là : elles fraternisent comme l’âme et le corps fraternisent, elles sont unies comme l’âme et le corps sont unis ; et, de même que l’âme aime le corps, bien que le corps se révolte souvent contre elle, de même la patrie de l’éternité aime la patrie du temps et prend soin de sa conservation, bien que celle-ci ne réponde pas constamment à son amour.
Mais il peut arriver que la cité humaine se dévoue à la cité divine, qu’un peuple s’honore d’une alliance particulière avec l’Eglise : alors l’amour de l’Eglise et l’amour de la patrie semblent n’avoir plus qu’un même objet ; le premier élève et sanctifie le second, et il se forme de tous deux une sorte de patriotisme surnaturel, dont saint Paul nous a donné l’exemple et l’expression dans ces sublimes paroles de son Épître aux Romains. « Je dis la vérité dans le Christ, je ne mens pas, ma conscience me rendant témoignage dans l’Esprit-Saint : j’ai dans le cœur une tristesse grande et une douleur qui ne cesse pas ; car je souhaiterais d’être séparé du Christ par l’anathème, en faveur de mes frères qui sont mes parents selon la chair, qui sont israélites, de qui est l’adoption des enfants, et la gloire, et le testament, et la législation, et le service, et les promesses; de qui sont les pères, de qui est le Christ selon la chair, le Christ, Dieu béni par-dessus toutes choses, dans les siècles des siècles » (Épître aux Romains 9, 1 et sq).
Il était impossible d’exprimer plus énergiquement l’amour de la patrie surnaturalisé par la foi ; et, du reste, tous les prophètes sont remplis de ces élans patriotiques, depuis David s’écriant : « Seigneur, Vous Vous lèverez, Vous aurez pitié de Sion, parce que le temps d’en avoir pitié est venu, parce que ses pierres ont plu à Vos serviteurs » (Ps. 101, 14-15) ; jusqu’à Jésus-Christ pleurant à la vue de Jérusalem, et disant avec une si pieuse douleur : « Ah ! si tu avais connu, même en ce jour, qui est encore le tien, ce qui peut te donner la paix » (Luc, 19, 42) ! »
Père Henri-Dominique Lacordaire, op (1802-1861), Discours sur la vocation de la nation française, ( prononcé à Notre-Dame de Paris, le 14 février 1841 pour l’inauguration des frères prêcheurs en France) Mélanges, Paris, Poussielgue, 1857, p. 261-262
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Méditation de l’Abbé Grosjean
Prier ou Agir ?
Prier ou Agir ?
Il peut paraître étonnant de mobiliser les chrétiens pour prier, alors qu’il y a tant à faire pour notre pays ! N’est-ce pas d’abord l’engagement concret au service de l’emploi, de l’accompagnement des plus pauvres ou des plus fragiles qu’il faudrait privilégier ? Ne faudrait-il pas surtout appeler les chrétiens à s’engager en politique, dans le domaine de l’éducation ou de la culture ? Que chacun trouve un engagement associatif au service du bien commun ?
Il est vrai que la prière peut être une fuite, si elle s’apparente à un renoncement : « tout est foutu, s’engager en politique ou ailleurs ne sert plus à rien, il n’y a plus que la prière… ». Ce langage défaitiste n’est pas chrétien, ni cette vision de la prière. La prière authentique n’a jamais fait renoncer à l’action ceux qui sont appelés à servir au cœur de ce monde.
Mais inversement, il serait aussi fou de se jeter à corps perdu dans l’action, en imaginant que tout dépend de nous, et de nous seuls. Le tourbillon de l’activisme n’est pas non plus chrétien, car l’homme ne se suffit à lui-même. L’activisme apporte de graves déconvenues et le découragement devant nos limites humaines. Sans doute avons-nous mené nombre de nos combats ou de nos engagements de façon trop humaine…
La prière appelle l’action. La prière se conjugue à l’action. La prière nourrit l’action et lui donne sa fécondité profonde.
Prier nous fait partager les sentiments du Christ. Prier pour notre pays va peu à peu transformer notre regard sur son histoire, sur ses habitants, sur sa vocation. Résistant à toute tentation de découragement ou d’exil intérieur, nous allons approfondir notre amour et notre espérance pour ce pays, pour nos frères et sœurs qui vivent à nos côtés. Ce pays nous est confié comme lieu de mission et de service : « Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais (…) De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. » (Jn 17, 15..18). Prier nous fait comprendre que rien ne peut nous faire déserter l’engagement et le service de notre pays !
Prier nous rappelle aussi que tout est entre les mains de Dieu. Il ne veut rien faire sans nous, et nous ne pouvons rien faire sans Lui. Prier nous gardera ainsi humbles dans nos engagements. Ne croyons pas que nous sauverons la France par nous-mêmes ! Mais ne croyons pas non plus que Dieu agira sans nous … « si je trouve dix justes… » (Gn 18,32). Sainte Jeanne d’Arc avait bien compris cela : « Les hommes d’armes batailleront, et Dieu donnera la victoire ! ». Sa vie résume si merveilleusement combien l’action de Dieu et l’engagement humain peuvent et doivent se conjuguer pour le bien d’un pays.
Prier enfin nous donne l’assurance que nos engagements, remis entre les mains de Dieu, seront féconds d’une façon ou d’une autre. Au delà des épreuves, des succès et des échecs humains apparents, Dieu ne cesse d’agir et peut tout faire contribuer au bien de ceux qu’Il aime. Voilà la source de notre paix intérieure, au cœur même des tempêtes que peuvent nous apporter nos engagements.
Abbé Grosjean
Pierre-Hervé Grosjean, né le 27 janvier 1978, est un prêtre catholique français du diocèse de Versailles. Nommé secrétaire général de la commission « Éthique et Politique », il s’occupe des questions concernant la politique, la bioéthique et l’éthique économique auprès de Mgr Éric Aumonier. Dans ce cadre, il crée le Cercle Aletheia regroupant des chrétiens exerçant des responsabilités dans la vie du pays, et les universités d’été Acteurs d’Avenir qui rassemblent chaque année 200 étudiants dans le but de « former les décideurs chrétiens de demain ». Il co-anime le Padreblog, blog de regard d’Eglise sur les sujets d’actualité. Lors des débats liés au Mariage pour Tous, il connaît une exposition médiatique importante, étant régulièrement invité lors d’émissions télévisées pour débattre avec différents membres du gouvernement.
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
« Toutefois, ce royaume est avant tout spirituel et concerne avant tout l’ordre spirituel : les paroles de la Bible que Nous avons rapportées plus haut en sont une preuve évidente, que vient confirmer, à maintes reprises, l’attitude du Christ-Seigneur.
Quand les Juifs, et même les Apôtres, s’imaginent à tort que le Messie affranchira son peuple et restaurera le royaume d’Israël, il détruit cette illusion et leur enlève ce vain espoir; lorsque la foule qui l’entoure veut, dans son enthousiasme, le proclamer roi, il se dérobe à ce titre et à ces honneurs par la fuite et en se tenant caché; devant le gouverneur romain, encore, il déclare que son royaume n’est pas de ce monde. Dans ce royaume, tel que nous le dépeignent les Evangiles, les hommes se préparent à entrer en faisant pénitence. Personne ne peut y entrer sans la foi et sans le baptême; mais le baptême, tout en étant un rite extérieur, figure et réalise une régénération intime. Ce royaume s’oppose uniquement au royaume de Satan et à la puissance des ténèbres; à ses adeptes il demande non seulement de détacher leur cœur des richesses et des biens terrestres, de pratiquer la douceur et d’avoir faim et soif de la justice, mais encore de se renoncer eux-mêmes et de porter leur croix. C’est pour l’Eglise que le Christ, comme Rédempteur, a versé le prix de son sang; c’est pour expier nos péchés que, comme Prêtre, il s’est offert lui-même et s’offre perpétuellement comme victime: qui ne voit que sa charge royale doit revêtir le caractère spirituel et participer à la nature supraterrestre de cette double fonction?
D’autre part, ce serait une erreur grossière de refuser au Christ-Homme la souveraineté sur les choses temporelles, quelles qu’elles soient: il tient du Père sur les créatures un droit absolu, lui permettant de disposer à son gré de toutes ces créatures.
Néanmoins, tant qu’il vécut sur terre, il s’est totalement abstenu d’exercer cette domination terrestre, il a dédaigné la possession et l’administration des choses humaines, abandonnant ce soin à leurs possesseurs. Ce qu’il a fait alors, il le continue aujourd’hui. Pensée exprimée d’une manière fort heureuse dans la liturgie: » Il ne ravit point les diadèmes éphémères, celui qui distribue les couronnes du ciel. «
Ainsi donc, le souverain domaine de notre Rédempteur embrasse la totalité des hommes. Sur ce sujet, Nous faisons Volontiers Nôtres les paroles de Notre Prédécesseur Léon XIII, d’immortelle mémoire: » Son empire ne s’étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés, qui appartiennent juridiquement à l’Eglise même s’ils sont égarés loin d’elle par des opinions erronées ou séparés de sa communion par le schisme; il embrasse également et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l’empire du Christ Jésus, c’est, en stricte vérité, l’universalité du genre humain.
Et, à cet égard, il n’y a lieu de faire aucune différence entre les individus, les familles et les Etats; car les hommes ne sont pas moins soumis à l’autorité du Christ dans leur vie collective que dans leur vie privée. Il est l’unique source du salut, de celui des sociétés comme de celui des individus: Il n’existe de salut en aucun autre; aucun autre nom ici-bas n’a été donné aux hommes qu’il leur faille invoquer pour être sauvés.
Il est l’unique auteur, pour l’Etat comme pour chaque citoyen, de la prospérité et du vrai bonheur: » La cité ne tient pas son bonheur d’une autre source que les particuliers, vu qu’une cité n’est pas autre chose qu’un ensemble de particuliers unis en société. « Les chefs d’Etat ne sauraient donc refuser de rendre – en leur nom personnel, et avec tout leur peuple – des hommages publics, de respect et de soumission à la souveraineté du Christ ; tout en sauvegardant leur autorité, ils travailleront ainsi à promouvoir et à développer la prospérité nationale. »
Pie XI, Encyclique Quas primas, sur l’institution d’une fête du Christ Roi (1925), § 11-13
http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_11121925_quas-primas_fr.html
http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/article_PDF/Quas-Primas,3407.pdf
« Toutefois, ce royaume est avant tout spirituel et concerne avant tout l’ordre spirituel : les paroles de la Bible que Nous avons rapportées plus haut en sont une preuve évidente, que vient confirmer, à maintes reprises, l’attitude du Christ-Seigneur.
Quand les Juifs, et même les Apôtres, s’imaginent à tort que le Messie affranchira son peuple et restaurera le royaume d’Israël, il détruit cette illusion et leur enlève ce vain espoir; lorsque la foule qui l’entoure veut, dans son enthousiasme, le proclamer roi, il se dérobe à ce titre et à ces honneurs par la fuite et en se tenant caché; devant le gouverneur romain, encore, il déclare que son royaume n’est pas de ce monde. Dans ce royaume, tel que nous le dépeignent les Evangiles, les hommes se préparent à entrer en faisant pénitence. Personne ne peut y entrer sans la foi et sans le baptême; mais le baptême, tout en étant un rite extérieur, figure et réalise une régénération intime. Ce royaume s’oppose uniquement au royaume de Satan et à la puissance des ténèbres; à ses adeptes il demande non seulement de détacher leur cœur des richesses et des biens terrestres, de pratiquer la douceur et d’avoir faim et soif de la justice, mais encore de se renoncer eux-mêmes et de porter leur croix. C’est pour l’Eglise que le Christ, comme Rédempteur, a versé le prix de son sang; c’est pour expier nos péchés que, comme Prêtre, il s’est offert lui-même et s’offre perpétuellement comme victime: qui ne voit que sa charge royale doit revêtir le caractère spirituel et participer à la nature supraterrestre de cette double fonction?
D’autre part, ce serait une erreur grossière de refuser au Christ-Homme la souveraineté sur les choses temporelles, quelles qu’elles soient: il tient du Père sur les créatures un droit absolu, lui permettant de disposer à son gré de toutes ces créatures.
Néanmoins, tant qu’il vécut sur terre, il s’est totalement abstenu d’exercer cette domination terrestre, il a dédaigné la possession et l’administration des choses humaines, abandonnant ce soin à leurs possesseurs. Ce qu’il a fait alors, il le continue aujourd’hui. Pensée exprimée d’une manière fort heureuse dans la liturgie: » Il ne ravit point les diadèmes éphémères, celui qui distribue les couronnes du ciel. «
Ainsi donc, le souverain domaine de notre Rédempteur embrasse la totalité des hommes. Sur ce sujet, Nous faisons Volontiers Nôtres les paroles de Notre Prédécesseur Léon XIII, d’immortelle mémoire: » Son empire ne s’étend pas exclusivement aux nations catholiques ni seulement aux chrétiens baptisés, qui appartiennent juridiquement à l’Eglise même s’ils sont égarés loin d’elle par des opinions erronées ou séparés de sa communion par le schisme; il embrasse également et sans exception tous les hommes, même étrangers à la foi chrétienne, de sorte que l’empire du Christ Jésus, c’est, en stricte vérité, l’universalité du genre humain.
Et, à cet égard, il n’y a lieu de faire aucune différence entre les individus, les familles et les Etats; car les hommes ne sont pas moins soumis à l’autorité du Christ dans leur vie collective que dans leur vie privée. Il est l’unique source du salut, de celui des sociétés comme de celui des individus: Il n’existe de salut en aucun autre; aucun autre nom ici-bas n’a été donné aux hommes qu’il leur faille invoquer pour être sauvés.
Il est l’unique auteur, pour l’Etat comme pour chaque citoyen, de la prospérité et du vrai bonheur: » La cité ne tient pas son bonheur d’une autre source que les particuliers, vu qu’une cité n’est pas autre chose qu’un ensemble de particuliers unis en société. « Les chefs d’Etat ne sauraient donc refuser de rendre – en leur nom personnel, et avec tout leur peuple – des hommages publics, de respect et de soumission à la souveraineté du Christ ; tout en sauvegardant leur autorité, ils travailleront ainsi à promouvoir et à développer la prospérité nationale. »
Pie XI, Encyclique Quas primas, sur l’institution d’une fête du Christ Roi (1925), § 11-13
http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_11121925_quas-primas_fr.html
http://www.liturgiecatholique.fr/IMG/article_PDF/Quas-Primas,3407.pdf
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
« Beaucoup de gens opposent les deux citoyennetés comme si elles devaient se partager des domaines distincts de l’existence humaine, ou comme si elles visaient des temps successifs de cette même existence. Ils sont entretenus en erreur par le vocabulaire couramment employé pour ces questions. On oppose ainsi facilement :
- le spirituel/le temporel,
- le divin/le terrestre,
- le chrétien/l’humain,
- la foi/la politique.
Or, ces oppositions constituent, toutes, dès que l’on pousse un peu l’analyse, de fausses alternatives. Tout se passe comme si le temporel et le spirituel étaient ici considérés dans le même rapport que, par exemple, de l’eau et de l’huile, c’est-à-dire comme deux réalités de même nature, l’une étant seulement plus « légère » que l’autre. Dans ces conditions, il est clair que les deux citoyennetés ne pourront jamais coexister qu’au prix d’une agitation continue !
Mais, dès que l’on perçoit que ces deux citoyennetés ne sont pas de même nature, ne sont donc pas comparables dans le même ordre, il est possible de penser leur coexistence, bien plus, leur harmonie. N’étant pas de même nature, elles ne s’opposent pas plus que l’air et la lumière. Il se trouve que leur présence simultanée au même endroit peut être fondamentalement très utile à la vie et à l’équilibre de l’être humain.
Citoyen de son pays, par sa naissance, citoyen des cieux, par la foi, le chrétien peut vivre cette double appartenance sans qu’il y ait nécessité d’envisager un conflit à l’intérieur de lui-même. Mais cette harmonie suppose :
a) que la cité « terrestre » ne s’arroge aucune prétention sur la destinée « spirituelle » de l’être humain. Autrement dit, que César ne se prenne pas pour Dieu et que l’Etat respecte la liberté religieuse de ses citoyens. C’est toute la question de la laïcité des institutions civiles ;
b) que les représentants de la « cité des cieux » ne prétendent pas se substituer aux responsables politiques de la société. Autrement dit, dit que la hiérarchie religieuse ne tombe pas dans la tentation théocratique ;
c) que le croyant ait bien pris le temps de « se mettre au clair », comme on dit, avec les exigences qui découlent de l’une et de l’autre appartenance. Il ne suffit pas de suivre sa conscience ; encore faut-il la former.
On le voit les affirmations de Saint Paul, pourtant fort connues, et en apparence très limpides, ouvrent sur des questions et des enjeux tout à fait décisifs.
Dire : « Je suis citoyen de naissance » et en même temps : « Je n’ai pas de demeure permanente ici-bas » (He 13, 14, ou « Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux » Ph 3, 20), c’est affirmer à la fois :
a) que le chrétien est citoyen de plein droit dans son pays.
Il a donc toute possibilité de participer, à part entière, à la vie de sa cité ;
b) que le chrétien n’attend pas « tout » de cette cité dont il est le citoyen. Le sens ultime de cette existence ne lui est pas donné par son appartenance à la société où il est né. La vie chrétienne demande donc à être vécue dans une tension dynamique entre ces deux pôles et comme un effort permanent de médiation et de conversion. »
Mgr Hippolyte Simon, Eglise et politique, Paris, Le Centurion, 1990, p. 130-131
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
« A ce point, il me paraît important de rappeler que c’est dans l’humus du christianisme que l’Europe moderne a puisé le principe – souvent perdu de vue pendant les siècles de «chrétienté» – qui gouverne le plus fondamentalement sa vie publique: je veux dire le principe, proclamé pour la première fois par le Christ, de la distinction de «ce qui est à César» et de «ce qui est à Dieu». Cette distinction essentielle entre la sphère de l’aménagement du cadre extérieur de la cité terrestre et celle de l’autonomie des personnes s’éclaire à partir de la nature respective de la communauté politique à laquelle appartiennent nécessairement tous les citoyens et de la communauté religieuse à laquelle adhérent librement les croyants.
Après le Christ, il n’est plus possible d’idolâtrer la société comme grandeur collective dévoratrice de la personne humaine et de son destin irréductible. La société, l’Etat, le pouvoir politique appartiennent au cadre changeant et toujours perfectible de ce monde. Nul projet de société ne pourra jamais établir le Royaume de Dieu, c’est-à-dire la perfection eschatologique, sur la terre. Les messianismes politiques débouchent le plus souvent sur les pires tyrannies. Les structures que les sociétés se donnent ne valent jamais d’une façon définitive; elles ne peuvent pas non plus procurer par elles-mêmes tous les biens auxquels l’homme aspire. En particulier, elles ne peuvent se substituer à la conscience de l’homme ni à sa quête de la vérité et de l’absolu.
La vie publique, le bon ordre de l’Etat reposent sur la vertu des citoyens, qui invite à subordonner les intérêts individuels au bien commun, à ne se donner et à ne reconnaître pour loi que ce qui est objectivement juste et bon. Déjà les anciens Grecs avaient découvert qu’il n’y a pas de démocratie sans assujettissement de tous à la loi, et pas de loi qui ne soit fondée sur une norme transcendante du vrai et du juste.
Dire qu’il revient à la communauté religieuse, et non à l’Etat, de gérer «ce qui est à Dieu», revient à poser une limite salutaire au pouvoir des hommes, et cette limite est celle du domaine de la conscience, des fins dernières, du sens ultime de l’existence, de l’ouverture sur l’absolu, de la tension vers un achèvement jamais atteint, qui stimule les efforts et inspire les choix justes. Toutes les familles de pensée de notre vieux continent devraient réfléchir à quelles sombres perspectives pourrait conduire l’exclusion de Dieu de la vie publique, de Dieu comme ultime instance de l’éthique et garantie suprême contre tous les abus du pouvoir de l’homme sur l’homme.
Notre histoire européenne montre abondamment combien souvent la frontière entre «ce qui est à César» et «ce qui est à Dieu» a été franchie dans les deux sens. La chrétienté latine médiévale – pour ne mentionner qu’elle –, qui pourtant a théoriquement élaboré, en reprenant la grande tradition d’Aristote, la conception naturelle de l’Etat, n’a pas toujours échappé à la tentation intégriste d’exclure de la communauté temporelle ceux qui ne professaient pas la vraie foi. L’intégrisme religieux, sans distinction entre la sphère de la foi et celle de la vie civile, aujourd’hui encore pratiqué sous d’autres cieux, paraît incompatible avec le génie propre de l’Europe tel que l’a façonné le message chrétien.
Mais c’est d’ailleurs que sont venues, en notre temps, les plus grandes menaces, lorsque des idéologies ont absolutisé la société elle-même ou un groupe dominant, au mépris de la personne humaine et de sa liberté. Là où l’homme ne prend plus appui sur une grandeur qui le transcende, il risque de se livrer au pouvoir sans frein de l’arbitraire et des pseudo-absolus qui le détruisent. »
Saint Jean-Paul II, Discours au parlement européen, Strasbourg, 11 octobre 1988
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
« En m’adressant à vous aujourd’hui, à partir de ma vocation de pasteur, je désire adresser à tous les citoyens européens un message d’espérance et d’encouragement.
Un message d’espérance fondé sur la confiance que les difficultés peuvent devenir des promotrices puissantes d’unité, pour vaincre toutes les peurs que l’Europe – avec le monde entier – est en train de traverser. L’espérance dans le Seigneur qui transforme le mal en bien, et la mort en vie.
Encouragement pour revenir à la ferme conviction des Pères fondateurs de l’Union Européenne, qui ont souhaité un avenir fondé sur la capacité de travailler ensemble afin de dépasser les divisions, et favoriser la paix et la communion entre tous les peuples du continent. Au centre de cet ambitieux projet politique il y avait la confiance en l’homme, non pas tant comme citoyen, ni comme sujet économique, mais en l’homme comme personne dotée d’une dignité transcendante.
Je tiens avant tout à souligner le lien étroit qui existe entre ces deux mots : « dignité » et « transcendante ».
La « dignité » est la parole-clé qui a caractérisé la reprise du second après guerre. Notre histoire récente se caractérise par l’indubitable centralité de la promotion de la dignité humaine contre les violences multiples et les discriminations qui, même en Europe, n’ont pas manqué dans le cours des siècles. La perception de l’importance des droits humains naît justement comme aboutissement d’un long chemin, fait de multiples souffrances et sacrifices, qui a contribué à former la conscience du caractère précieux, de l’unicité qu’on ne peut répéter de toute personne humaine individuelle. Cette conscience culturelle trouve son fondement, non seulement dans les évènements de l’histoire, mais surtout dans la pensée européenne, caractérisée par une riche rencontre, dont les nombreuses sources lointaines proviennent « de la Grèce et de Rome, de fonds celtes, germaniques et slaves, et du christianisme qui l’a profondément pétrie», donnant lieu justement au concept de « personne ».
Aujourd’hui, la promotion des droits humains joue un rôle central dans l’engagement de l’Union Européenne, en vue de favoriser la dignité de la personne, en son sein comme dans ses rapports avec les autres pays. Il s’agit d’un engagement important et admirable, puisque trop de situations subsistent encore dans lesquelles les êtres humains sont traités comme des objets dont on peut programmer la conception, le formatage et l’utilité, et qui ensuite peuvent être jetés quand ils ne servent plus, parce qu’ils deviennent faibles, malades ou vieux.
Quelle dignité existe vraiment, quand manque la possibilité d’exprimer librement sa pensée ou de professer sans contrainte sa foi religieuse ? Quelle dignité est possible, sans un cadre juridique clair, qui limite le domaine de la force et qui fasse prévaloir la loi sur la tyrannie du pouvoir ? Quelle dignité peut jamais avoir un homme ou une femme qui fait l’objet de toute sorte de discriminations ? Quelle dignité pourra jamais avoir une personne qui n’a pas de nourriture ou le minimum nécessaire pour vivre et, pire encore, de travail qui l’oint de dignité ?
Promouvoir la dignité de la personne signifie reconnaître qu’elle possède des droits inaliénables dont elle ne peut être privée au gré de certains, et encore moins au bénéfice d’intérêts économiques.
Mais il convient de faire attention pour ne pas tomber dans des équivoques qui peuvent naître d’un malentendu sur le concept de droits humains et de leur abus paradoxal. Il y a en effet aujourd’hui la tendance à une revendication toujours plus grande des droits individuels, qui cache une conception de la personne humaine détachée de tout contexte social et anthropologique, presque comme une « monade » (μονάς), toujours plus insensible aux autres « monades » présentes autour de soi. Au concept de droit, celui – aussi essentiel et complémentaire – de devoir, ne semble plus associé, de sorte qu’on finit par affirmer les droits individuels sans tenir compte que tout être humain est lié à un contexte social dans lequel ses droits et devoirs sont connexes à ceux des autres et au bien commun de la société elle-même.
Par conséquent je considère qu’il est plus que jamais vital d’approfondir aujourd’hui une culture des droits humains qui puisse sagement relier la dimension individuelle, ou mieux, personnelle, à celle de bien commun, de ce « nous-tous » formé d’individus, de familles et de groupes intermédiaires qui s’unissent en communauté sociale. En effet, si le droit de chacun n’est pas harmonieusement ordonné au bien plus grand, il finit par se concevoir comme sans limites et, par conséquent, devenir source de conflits et de violences.
Parler de la dignité transcendante de l’homme signifie donc faire appel à sa nature, à sa capacité innée de distinguer le bien du mal, à cette « boussole » inscrite dans nos cœurs et que Dieu a imprimée dans l’univers créé ; cela signifie surtout de regarder l’homme non pas comme un absolu, mais comme un être relationnel. Une des maladies que je vois la plus répandue aujourd’hui en Europe est la solitude, précisément de celui qui est privé de liens. »
Pape François, Discours du 25 novembre 2014 au Parlement européen, Strasbourg
02-FR.pdf (49 kB)
« En m’adressant à vous aujourd’hui, à partir de ma vocation de pasteur, je désire adresser à tous les citoyens européens un message d’espérance et d’encouragement.
Un message d’espérance fondé sur la confiance que les difficultés peuvent devenir des promotrices puissantes d’unité, pour vaincre toutes les peurs que l’Europe – avec le monde entier – est en train de traverser. L’espérance dans le Seigneur qui transforme le mal en bien, et la mort en vie.
Encouragement pour revenir à la ferme conviction des Pères fondateurs de l’Union Européenne, qui ont souhaité un avenir fondé sur la capacité de travailler ensemble afin de dépasser les divisions, et favoriser la paix et la communion entre tous les peuples du continent. Au centre de cet ambitieux projet politique il y avait la confiance en l’homme, non pas tant comme citoyen, ni comme sujet économique, mais en l’homme comme personne dotée d’une dignité transcendante.
Je tiens avant tout à souligner le lien étroit qui existe entre ces deux mots : « dignité » et « transcendante ».
La « dignité » est la parole-clé qui a caractérisé la reprise du second après guerre. Notre histoire récente se caractérise par l’indubitable centralité de la promotion de la dignité humaine contre les violences multiples et les discriminations qui, même en Europe, n’ont pas manqué dans le cours des siècles. La perception de l’importance des droits humains naît justement comme aboutissement d’un long chemin, fait de multiples souffrances et sacrifices, qui a contribué à former la conscience du caractère précieux, de l’unicité qu’on ne peut répéter de toute personne humaine individuelle. Cette conscience culturelle trouve son fondement, non seulement dans les évènements de l’histoire, mais surtout dans la pensée européenne, caractérisée par une riche rencontre, dont les nombreuses sources lointaines proviennent « de la Grèce et de Rome, de fonds celtes, germaniques et slaves, et du christianisme qui l’a profondément pétrie», donnant lieu justement au concept de « personne ».
Aujourd’hui, la promotion des droits humains joue un rôle central dans l’engagement de l’Union Européenne, en vue de favoriser la dignité de la personne, en son sein comme dans ses rapports avec les autres pays. Il s’agit d’un engagement important et admirable, puisque trop de situations subsistent encore dans lesquelles les êtres humains sont traités comme des objets dont on peut programmer la conception, le formatage et l’utilité, et qui ensuite peuvent être jetés quand ils ne servent plus, parce qu’ils deviennent faibles, malades ou vieux.
Quelle dignité existe vraiment, quand manque la possibilité d’exprimer librement sa pensée ou de professer sans contrainte sa foi religieuse ? Quelle dignité est possible, sans un cadre juridique clair, qui limite le domaine de la force et qui fasse prévaloir la loi sur la tyrannie du pouvoir ? Quelle dignité peut jamais avoir un homme ou une femme qui fait l’objet de toute sorte de discriminations ? Quelle dignité pourra jamais avoir une personne qui n’a pas de nourriture ou le minimum nécessaire pour vivre et, pire encore, de travail qui l’oint de dignité ?
Promouvoir la dignité de la personne signifie reconnaître qu’elle possède des droits inaliénables dont elle ne peut être privée au gré de certains, et encore moins au bénéfice d’intérêts économiques.
Mais il convient de faire attention pour ne pas tomber dans des équivoques qui peuvent naître d’un malentendu sur le concept de droits humains et de leur abus paradoxal. Il y a en effet aujourd’hui la tendance à une revendication toujours plus grande des droits individuels, qui cache une conception de la personne humaine détachée de tout contexte social et anthropologique, presque comme une « monade » (μονάς), toujours plus insensible aux autres « monades » présentes autour de soi. Au concept de droit, celui – aussi essentiel et complémentaire – de devoir, ne semble plus associé, de sorte qu’on finit par affirmer les droits individuels sans tenir compte que tout être humain est lié à un contexte social dans lequel ses droits et devoirs sont connexes à ceux des autres et au bien commun de la société elle-même.
Par conséquent je considère qu’il est plus que jamais vital d’approfondir aujourd’hui une culture des droits humains qui puisse sagement relier la dimension individuelle, ou mieux, personnelle, à celle de bien commun, de ce « nous-tous » formé d’individus, de familles et de groupes intermédiaires qui s’unissent en communauté sociale. En effet, si le droit de chacun n’est pas harmonieusement ordonné au bien plus grand, il finit par se concevoir comme sans limites et, par conséquent, devenir source de conflits et de violences.
Parler de la dignité transcendante de l’homme signifie donc faire appel à sa nature, à sa capacité innée de distinguer le bien du mal, à cette « boussole » inscrite dans nos cœurs et que Dieu a imprimée dans l’univers créé ; cela signifie surtout de regarder l’homme non pas comme un absolu, mais comme un être relationnel. Une des maladies que je vois la plus répandue aujourd’hui en Europe est la solitude, précisément de celui qui est privé de liens. »
Pape François, Discours du 25 novembre 2014 au Parlement européen, Strasbourg
Retrouvez son discours devant le Conseil de l'Europe en entier ici :
02-FR.pdf (49 kB)
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
Le 26 novembre 1974 Simone Veil prononçait son discours à l’Assemblée nationale :
« D’autres (députés) hésitent encore. Ils sont conscients de la détresse de trop de femmes et souhaitent leur venir en aide ; ils craignent toutefois les effets et les conséquences de la loi.
A ceux-ci je veux dire que, si la loi est générale et donc abstraite, elle est faite pour s’appliquer à des situations individuelles souvent angoissantes ; que si elle n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement. »
Simone Veil, Les homme s’en souviennent aussi, Paris, Stock, 2004, p. 38-39
Texte de saint Jean-Paul II :
« Mais la responsabilité incombe aussi aux législateurs, qui ont promu et approuvé des lois en faveur de l’avortement et, dans la mesure où cela dépend d’eux, aux administrateurs des structures de soins utilisées pour effectuer les avortements.
Une responsabilité globale tout aussi grave pèse sur ceux qui ont favorisé la diffusion d’une mentalité de permissivité sexuelle et de mépris de la maternité, comme sur ceux qui auraient dû engager — et qui ne l’ont pas fait — des politiques familiales et sociales efficaces pour soutenir les familles, spécialement les familles nombreuses ou celles qui ont des difficultés économiques et éducatives particulières.
On ne peut enfin sous-estimer le réseau de complicités qui se développe, jusqu’à associer des institutions internationales, des fondations et des associations qui luttent systématiquement pour la légalisation et pour la diffusion de l’avortement dans le monde. Dans ce sens, l’avortement dépasse la responsabilité des individus et le dommage qui leur est causé, et il prend une dimension fortement sociale: c’est une blessure très grave portée à la société et à sa culture de la part de ceux qui devraient en être les constructeurs et les défenseurs.
Comme je l’ai écrit dans ma Lettre aux familles, «nous nous trouvons en face d’une énorme menace contre la vie, non seulement d’individus, mais de la civilisation tout entière». Nous nous trouvons en face de ce qui peut être défini comme une « structure de péché » contre la vie humaine non encore née. »
Encyclique Evangelium vitae sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine (1995), §59
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Méditation de l’Abbé Eric Iborra
Saint Jean-Paul II et la France
« Marie, Reine de Pologne, je suis près de toi, je me souviens de toi, je veille ». Lorsque saint Jean-Paul II se rendit à Paris en tant que pape, cet appel de Jasna Gora – l’invocation séculaire et tutélaire de tout un peuple à la Vierge – devait l’habiter en considérant cette France dont il avait, jeune séminariste, tant reçu, à travers sa culture et les saints qui façonnèrent l’identité spirituelle de notre pays. Le pape polonais commença par rappeler que nous sommes les héritiers d’une culture qui ne saurait être exclusivement profane puisqu’elle a noué, historiquement, des liens multiples avec l’Evangile. Don qui appelle à la responsabilité. Porteuse depuis si longtemps d’une culture marquée par l’Evangile, la France, en tant que nation, ne peut se comprendre qu’ouverte sur les autres peuples. D’où la solennelle interrogation du Bourget : « France, fille aînée de l’Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l’homme, à l’alliance avec la Sagesse éternelle ? ».
Quel est-il ce bien de l’homme ? Tout d’abord l’homme n’est pas une énigme, il est un mystère : « L’homme n’a de sens dans le monde que comme image et ressemblance de Dieu ». Enraciné dans la nation qui en tant que communauté historique le garantit déjà dans une certaine mesure de la tentation du solipsisme – c’est la base du véritable patriotisme, distinct de sa caricature, le nationalisme –, l’homme doit encore s’ouvrir à la question décisive de l’Evangile, la question pétrinienne et plus encore mariale par excellence : « Aimes-tu ? M’aimes-tu ? ». « C’est seulement grâce à cette question que la vie vaut la peine d’être vécue ». C’est pourquoi il disait aux jeunes : « Vous valez ce que vaut votre cœur ». Puis il contemplait tous ceux qui au cours de notre histoire ont répondu à cette question, les saints, eux qui sont l’âme de notre patrie, eux qui ont reçu pour donner et pour servir. Des saints toujours actuels parce qu’ils se sont rapprochés de Dieu et de son éternité : « Les saints ne vieillissent pas. Témoins de la jeunesse de l’Église, ils ne deviennent jamais des personnages du passé. Ils sont toujours l’avenir évangélique de l’homme, les témoins du monde futur », en particulier les femmes, gardiennes de la vie, « sentinelles de l’invisible ».
Le Pape savait aussi que nous sommes toujours tentés sur nos dons les meilleurs. « Ce grand jubilé du baptême, disait-il à Reims, doit vous amener à dresser un vaste bilan de l’histoire spirituelle de l’âme française. Vous vous souviendrez certes de temps obscurs, de bien des infidélités et des affrontements, conséquences du péché. Mais vous vous souviendrez que toute traversée de l’épreuve est un appel pressant à la conversion et à la sainteté, afin de suivre jusqu’au bout le Christ qui a livré sa vie pour le salut du monde. C’est quand la nuit nous enveloppe que nous devons penser à l’aube qui poindra, que nous devons croire que l’Église chaque matin renaît par ses saints. Qui l’a une fois compris, disait Bernanos, est entré au cœur de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une espérance surhumaine ». Echo des premières paroles qu’il nous adressait en 1980 : « La voie de l’Evangile ne passe pas par la résignation, les renoncements ou les abandons. Elle ne se résout pas à l’affadissement du sens moral, et elle souhaiterait que la loi civile elle-même aide à élever l’homme. Elle ne cherche pas à s’enfouir, à demeurer inaperçue, mais elle requiert au contraire l’audace joyeuse des Apôtres. Elle bannit donc la pusillanimité, tout en se montrant parfaitement respectueuse à l’égard de ceux qui ne partagent pas le même idéal ».
Par l’intercession de ce grand Pape maintenant canonisé, confions à la Vierge qu’il a tant aimée la fécondité de l’Evangile dans les âmes de nos contemporains. Pour la sauvegarde temporelle de notre patrie et le salut spirituel de ses membres, nous pourrions faire nôtre l’appel de Jasna Gora : « Marie, Reine de France, je suis près de toi, je me souviens de toi, je veille ».
Abbé Eric Iborra
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Magnifique texte de St Jean-Paul II
Merci Lumen d'enrichir ce fil!
Sainte Jeanne d'Arc, priez pour la France
Sainte Thérèse de Lisieux, priez pour la France
Saint Louis, priez pour la France
Saints et Saintes de France, priez pour nous
Merci Lumen d'enrichir ce fil!
Sainte Jeanne d'Arc, priez pour la France
Sainte Thérèse de Lisieux, priez pour la France
Saint Louis, priez pour la France
Saints et Saintes de France, priez pour nous
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1680
Age : 44
Localisation : Provence
Inscription : 12/01/2013
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Merci Maxkolbe, ton enthousiasme et tes encouragements donne du dynamisme à ce
fil ! Que Dieu te bénisse frère en Christ. Si tous les français pouvaient ainsi exprimer leur
attachement à Dieu et leur Patrie, s'en serait fini à l'instant de tous les obstacles que met
l'adversaire de Dieu, sur notre route.
Bah, je mets toute mon espérance et ma foi en Dieu et en ce pays de France qui n'a pas
encore dit son dernier mot. Il y a tellement de personnes saintes reconnues et non reconnues
qui ont baigné de leur larmes et leur sang cette terre, qu'ils l'ont rendue sacrée.
Au Nom du Christ Roi de France et de toutes les Nations, des Saints Coeurs de Jésus et Marie,
des Saints Anges et de tous les Saints, nous contribuerons par la prière et la force de notre bonne
volonté à son relèvement pour la Gloire de Dieu.
Daignez, ô Reine, pleine de bonté, de ce trône sublime où vous êtes assise auprès de Jésus-Christ, recevoir les voeux de ceux qui implorent votre secours. Mère de Dieu, vous pouvez fléchir votre Fils ; vous êtes aussi notre Mère et vous nous aimez comme vos enfants. Ô vous qui puisez dans la source même des grâces, faites-en descendre sur nous la mesure la plus abondante. Présentez nos vœux et nos prières à Dieu. Refusera-t-Il à une Mère qu’Il aime si tendrement ? Demandez-lui qu’Il regarde avec bonté la France qui vous est consacrée ; qu’Il donne au Roi la justice et la paix au peuple.
Ô Marie, votre nom est notre défense, protégez-nous !
Ô Marie, vous qui êtes le refuge des pêcheurs et notre Mère,
Ô Marie, voyez le péril où nous sommes. Ayez pitié de nous.
Ne vous rendez point difficile à écouter nos vœux. Si vous daignez prier votre Fils, Il vous exaucera. Il suffit que vous vouliez nous sauver pour que nous ne puissions manquer d’être sauvés.
Ô Marie conçue sans péché, priez, priez, priez pour nous.
Daignez, Ô Reine des anges et des hommes, jeter un coup d’œil favorable sur le monde entier, particulièrement sur la France et chaque personne en particulier.
Ô Marie, inspirez-nous ce qu’il faut vous demander pour notre bonheur qui sera celui du monde entier.
fil ! Que Dieu te bénisse frère en Christ. Si tous les français pouvaient ainsi exprimer leur
attachement à Dieu et leur Patrie, s'en serait fini à l'instant de tous les obstacles que met
l'adversaire de Dieu, sur notre route.
Bah, je mets toute mon espérance et ma foi en Dieu et en ce pays de France qui n'a pas
encore dit son dernier mot. Il y a tellement de personnes saintes reconnues et non reconnues
qui ont baigné de leur larmes et leur sang cette terre, qu'ils l'ont rendue sacrée.
Au Nom du Christ Roi de France et de toutes les Nations, des Saints Coeurs de Jésus et Marie,
des Saints Anges et de tous les Saints, nous contribuerons par la prière et la force de notre bonne
volonté à son relèvement pour la Gloire de Dieu.
Daignez, ô Reine, pleine de bonté, de ce trône sublime où vous êtes assise auprès de Jésus-Christ, recevoir les voeux de ceux qui implorent votre secours. Mère de Dieu, vous pouvez fléchir votre Fils ; vous êtes aussi notre Mère et vous nous aimez comme vos enfants. Ô vous qui puisez dans la source même des grâces, faites-en descendre sur nous la mesure la plus abondante. Présentez nos vœux et nos prières à Dieu. Refusera-t-Il à une Mère qu’Il aime si tendrement ? Demandez-lui qu’Il regarde avec bonté la France qui vous est consacrée ; qu’Il donne au Roi la justice et la paix au peuple.
Ô Marie, votre nom est notre défense, protégez-nous !
Ô Marie, vous qui êtes le refuge des pêcheurs et notre Mère,
Ô Marie, voyez le péril où nous sommes. Ayez pitié de nous.
Ne vous rendez point difficile à écouter nos vœux. Si vous daignez prier votre Fils, Il vous exaucera. Il suffit que vous vouliez nous sauver pour que nous ne puissions manquer d’être sauvés.
Ô Marie conçue sans péché, priez, priez, priez pour nous.
Daignez, Ô Reine des anges et des hommes, jeter un coup d’œil favorable sur le monde entier, particulièrement sur la France et chaque personne en particulier.
Ô Marie, inspirez-nous ce qu’il faut vous demander pour notre bonheur qui sera celui du monde entier.
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Oh, merci à toi Lumen d'enrichir ce fil avec toutes ces belles prières.
Quelle merveilleuse supplique que celle de Catherine Labouré, la sainte qui posa ses mains sur les genoux de Marie!
J'ai fini mon chapelet avec elle, merci à toi chère sœur en Christ
J'espère qu'une des grâces qu'on recevra est que beaucoup répondront à l'appel et rejoindrons cette prière qui peut nous faire tant de bien à toutes et à tous!
Que Dieu te bénisse et te comble abondamment de Ses grâces!
Saintes de France, priez pour la France
Quelle merveilleuse supplique que celle de Catherine Labouré, la sainte qui posa ses mains sur les genoux de Marie!
J'ai fini mon chapelet avec elle, merci à toi chère sœur en Christ
J'espère qu'une des grâces qu'on recevra est que beaucoup répondront à l'appel et rejoindrons cette prière qui peut nous faire tant de bien à toutes et à tous!
Que Dieu te bénisse et te comble abondamment de Ses grâces!
Saintes de France, priez pour la France
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1680
Age : 44
Localisation : Provence
Inscription : 12/01/2013
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Oui Maxkolbe. Même dites dans la faiblesse Dieu entend nos prières
et Jésus a dit à soeur Josepha Menendez, "plus tu as de misères, plus
je t'aime", dans le livre "Appel à l'Amour". Il faut prier de tout notre coeur
et y croire, c'est tout ce que Dieu attend de nous : la foi et que nos oeuvres
soient à hauteur de notre foi.
Cependant il semble que dans les paroisses, des prêtres ne sont pas au courant
de cette neuvaine pour la France et n'en parlent pas...
Que Dieu te bénisse abondamment et te garde dans sa Grâce sanctifiante !
J'affectionne particulièrement l'image que tu as postée, j'ai failli la prendre pour
avatar... Merci pour tes encouragements.
Ta soeur en Jésus Christ, Lumen.
et Jésus a dit à soeur Josepha Menendez, "plus tu as de misères, plus
je t'aime", dans le livre "Appel à l'Amour". Il faut prier de tout notre coeur
et y croire, c'est tout ce que Dieu attend de nous : la foi et que nos oeuvres
soient à hauteur de notre foi.
Cependant il semble que dans les paroisses, des prêtres ne sont pas au courant
de cette neuvaine pour la France et n'en parlent pas...
Que Dieu te bénisse abondamment et te garde dans sa Grâce sanctifiante !
J'affectionne particulièrement l'image que tu as postée, j'ai failli la prendre pour
avatar... Merci pour tes encouragements.
Ta soeur en Jésus Christ, Lumen.
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
« Le critère premier d’une possible vocation nationale est donc le service rendu par la culture de cette nation au christianisme. C’est par son ouverture sur l’universel philosophique que cette culture peut servir l’universel chrétien. En d’autres termes, c’est par les éléments de vérité universelle qu’une culture porte qu’elle peut servir l’Evangile. En effet, et il nous semble que nous sommes là au centre de notre question, tout ce qui dans une culture est purement « local » peut bien servir à inculturer l’Evangile en un lieu, mais n’a pas de « vocation » à servir l’universel chrétien. Par exemple, dans la culture française, la femme mariée prend généralement le nom de son mari. C’est une façon très franco-française d’exprimer l’union profonde que réalise le mariage. Il y a, bien évidemment, d’autres façons de faire, aucune n’ayant vocation à être universalisée.
Ce qui caractérise, selon nous, l’orientation d’une nation susceptible de constituer une vocation dans le plan providentiel de Dieu, est ce par quoi cette culture nationale est ouverte sur des « valeurs » qui, parce qu’elles sont universelles, se prêtent à être assumées, c’est-à-dire guéries et élevées, par le christianisme au bénéfice religieux du genre humain. Pour qu’il y ait vocation, il faut que ces « valeurs » soient perçues, et pour qu’il y ait vocation accomplie il faut qu’elles soient cultivées et se laissent aussi corriger par le message chrétien pour être effectivement mises au service de l’Evangile. C’est ainsi, par exemple, que la culture juridique romaine concevant le mariage sur le mode d’un contrat, a permis d’exprimer et de transmettre universellement la vérité de l’égalité devant Dieu de l’homme et de la femme dans l’établissement du lien sacramentel et conjugal.
Ce qui peut donc constituer une place particulière pour une culture nationale dans le concert des peuples est le témoignage rendu à une sagesse de soi naturelle, celle dont est capable l’esprit humain laissé aux seules forces de sa raison. De ce point de vue, la vocation d’une nation est naturelle, elle relève de l’ordre de la création et s’inscrit dans le cadre du bien commun temporel de l’humanité. Bien des vocations nationales peuvent s’arrêter là parce que leur culture ne dépasse pas ce stade.
Mais une exceptionnelle réussite culturelle peut être surnaturelle à deux titres. En premier lieu parce que la grâce est venue au secours d’une raison que l’on sait blessée pour qu’elle accomplisse droitement et à u haut degré son œuvre naturelle ; en second lieu, et là est le point déterminant, parce que la finalité de cette grâce qui a donné cette qualité culturelle est de servir la cause de l’Evangile. Touchée par le christianisme, cette culture particulièrement élevée reçoit alors une fin disproportionnée parce que surnaturelle. »
Père Benoit-Dominique de La Sougeole, « Un pays a-t-il une vocation ? » Pourquoi prier pour son pays ? Sous la direction de Mgr Henri Brincard et du père Bernard Peyrous, Paris, Editions de l’Emmanuel, 2014, p. 22_23
« Le critère premier d’une possible vocation nationale est donc le service rendu par la culture de cette nation au christianisme. C’est par son ouverture sur l’universel philosophique que cette culture peut servir l’universel chrétien. En d’autres termes, c’est par les éléments de vérité universelle qu’une culture porte qu’elle peut servir l’Evangile. En effet, et il nous semble que nous sommes là au centre de notre question, tout ce qui dans une culture est purement « local » peut bien servir à inculturer l’Evangile en un lieu, mais n’a pas de « vocation » à servir l’universel chrétien. Par exemple, dans la culture française, la femme mariée prend généralement le nom de son mari. C’est une façon très franco-française d’exprimer l’union profonde que réalise le mariage. Il y a, bien évidemment, d’autres façons de faire, aucune n’ayant vocation à être universalisée.
Ce qui caractérise, selon nous, l’orientation d’une nation susceptible de constituer une vocation dans le plan providentiel de Dieu, est ce par quoi cette culture nationale est ouverte sur des « valeurs » qui, parce qu’elles sont universelles, se prêtent à être assumées, c’est-à-dire guéries et élevées, par le christianisme au bénéfice religieux du genre humain. Pour qu’il y ait vocation, il faut que ces « valeurs » soient perçues, et pour qu’il y ait vocation accomplie il faut qu’elles soient cultivées et se laissent aussi corriger par le message chrétien pour être effectivement mises au service de l’Evangile. C’est ainsi, par exemple, que la culture juridique romaine concevant le mariage sur le mode d’un contrat, a permis d’exprimer et de transmettre universellement la vérité de l’égalité devant Dieu de l’homme et de la femme dans l’établissement du lien sacramentel et conjugal.
Ce qui peut donc constituer une place particulière pour une culture nationale dans le concert des peuples est le témoignage rendu à une sagesse de soi naturelle, celle dont est capable l’esprit humain laissé aux seules forces de sa raison. De ce point de vue, la vocation d’une nation est naturelle, elle relève de l’ordre de la création et s’inscrit dans le cadre du bien commun temporel de l’humanité. Bien des vocations nationales peuvent s’arrêter là parce que leur culture ne dépasse pas ce stade.
Mais une exceptionnelle réussite culturelle peut être surnaturelle à deux titres. En premier lieu parce que la grâce est venue au secours d’une raison que l’on sait blessée pour qu’elle accomplisse droitement et à u haut degré son œuvre naturelle ; en second lieu, et là est le point déterminant, parce que la finalité de cette grâce qui a donné cette qualité culturelle est de servir la cause de l’Evangile. Touchée par le christianisme, cette culture particulièrement élevée reçoit alors une fin disproportionnée parce que surnaturelle. »
Père Benoit-Dominique de La Sougeole, « Un pays a-t-il une vocation ? » Pourquoi prier pour son pays ? Sous la direction de Mgr Henri Brincard et du père Bernard Peyrous, Paris, Editions de l’Emmanuel, 2014, p. 22_23
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Lumen a écrit: Jésus a dit à soeur Josepha Menendez, "plus tu as de misères, plus je t'aime", dans le livre "Appel à l'Amour".
Voilà de quoi donner du courage à tous ceux qui vivent des épreuves très dures!
Cette neuvaine pour la France est une initiative de la part de laïcs qui sont à Lyon, supporté par Monseigneur Barbarin.
Ce n'est pas une prière officiellement nationale proposée par l'Archevêque de Paris, si jamais telle initiative existe, et donc une des 9 clés de cette Neuvaine est de la répandre, même dans l'Eglise.
Surtout dans l'Eglise
Donc à faire partager sans modération, à vos amis, dans vos paroisses et dans les paroisses de vos amis... En 9 mois, cette prière va se répandre comme le feu!
Allez Peuple de la Paix, à vos imprimantes
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1680
Age : 44
Localisation : Provence
Inscription : 12/01/2013
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
Charles Péguy, Le Porche du mystère de la deuxième vertu, (1912), Paris, Gallimard, coll. La Pléiade, Œuvres poétiques complètes, pp. 176-177
La petite espérance
« La petite Espérance s’avance entre ses deux grandes sœurs
et on ne prend pas seulement garde à elle.
Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin
raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route
entre ses deux sœurs la petite espérance
S’avance.
Entre ses deux grandes sœurs.
Celle qui est mariée.
Et celle qui est mère.
Et l’on n’a d’attention, le peuple chrétien n’a d’attention
que pour les deux grandes sœurs.
La première et la dernière.
Qui vont au plus pressé.
Au temps présent.
A l’instant momentané qui passe.
Le peuple chrétien ne voit que les deux grandes sœurs, n’a
de regard que pour les deux grandes sœurs.
Celle qui est à droite et celle qui est à gauche.
Et il ne voit quasiment pas celle qui est au milieu.
La petite, celle qui va encore à l’école.
Et qui marche.
Perdue dans les jupes de ses sœurs.
Et il croit volontiers que ce sont les deux grands
qui traînent la petite par la main.
Au milieu.
Entre les deux.
pour lui faire faire ce chemin raboteux du salut.
Les aveugles qui ne voient pas au contraire.
Que c’est elle au milieu qui entraîne ses grandes sœurs.
Et que sans elle elles ne seraient rien.
Que deux femmes déjà âgées.
Deux femmes d’un certain âge.
Fripées par la vie.
C’est elle, cette petite, qui entraîne tout. »
« La petite Espérance s’avance entre ses deux grandes sœurs
et on ne prend pas seulement garde à elle.
Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur le chemin
raboteux du salut, sur la route interminable, sur la route
entre ses deux sœurs la petite espérance
S’avance.
Entre ses deux grandes sœurs.
Celle qui est mariée.
Et celle qui est mère.
Et l’on n’a d’attention, le peuple chrétien n’a d’attention
que pour les deux grandes sœurs.
La première et la dernière.
Qui vont au plus pressé.
Au temps présent.
A l’instant momentané qui passe.
Le peuple chrétien ne voit que les deux grandes sœurs, n’a
de regard que pour les deux grandes sœurs.
Celle qui est à droite et celle qui est à gauche.
Et il ne voit quasiment pas celle qui est au milieu.
La petite, celle qui va encore à l’école.
Et qui marche.
Perdue dans les jupes de ses sœurs.
Et il croit volontiers que ce sont les deux grands
qui traînent la petite par la main.
Au milieu.
Entre les deux.
pour lui faire faire ce chemin raboteux du salut.
Les aveugles qui ne voient pas au contraire.
Que c’est elle au milieu qui entraîne ses grandes sœurs.
Et que sans elle elles ne seraient rien.
Que deux femmes déjà âgées.
Deux femmes d’un certain âge.
Fripées par la vie.
C’est elle, cette petite, qui entraîne tout. »
Charles Péguy, Le Porche du mystère de la deuxième vertu, (1912), Paris, Gallimard, coll. La Pléiade, Œuvres poétiques complètes, pp. 176-177
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
maxkolbe a écrit:Voilà de quoi donner du courage à tous ceux qui vivent des épreuves très dures!
Cette neuvaine pour la France est une initiative de la part de laïcs qui sont à Lyon, supporté par Monseigneur Barbarin.
Ce n'est pas une prière officiellement nationale proposée par l'Archevêque de Paris, si jamais telle initiative existe, et donc une des 9 clés de cette Neuvaine est de la répandre, même dans l'Eglise.
Surtout dans l'Eglise
Donc à faire partager sans modération, à vos amis, dans vos paroisses et dans les paroisses de vos amis... En 9 mois, cette prière va se répandre comme le feu!
Allez Peuple de la Paix, à vos imprimantes
C'est en fait ce qu'il nous reste à faire...Passer le mot !
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
« La crise de l’enseignement n’est pas une crise de l’enseignement; il n’y a pas de crise de l’enseignement; il n’y a jamais eu de crise de l’enseignement; les crises de l’enseignement ne sont pas des crises de l’enseignement; elles sont des crises de vie; elles dénoncent, elles représentent des crises de vie et sont des crises de vie elles-mêmes; elles sont des crises de vie partielles, éminentes, qui annoncent et accusent des crises de la vie générales; ou si l’on veut les crises de vie générales, les crises de vie sociales s’aggravent, se ramassent, culminent en crises de l’enseignement, qui semblent particulières ou partielles, mais qui en réalité sont totales, parce qu’elles représentent le tout de la vie sociale; c’est en effet à l’enseignement que les épreuves éternelles attendent, pour ainsi dire, les changeantes humanités; le reste d’une société peut passer, truqué, maquillé; l’enseignement ne passe point; quand une société ne peut pas enseigner, ce n’est point qu’elle manque accidentellement d’un appareil ou d’une industrie; quand une société ne peut pas enseigner, c’est que cette société ne peut pas s’enseigner; c’est qu’elle a honte, c’est qu’elle a peur de s’enseigner elle-même; pour toute humanité, enseigner, au fond, c’est s’enseigner; une société qui n’enseigne pas est une société qui ne s’aime pas; qui ne s’estime pas; et tel est précisément le cas de la société moderne. »
Charles Péguy, Pour la rentrée, (1904) Paris, Gallimard, coll. La Pléiade, Œuvres en prose complètes, tome I, pp. 1390
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
« Dans le Nouveau Testament, Jésus met en lumière la raison profonde du jeûne en stigmatisant l’attitude des pharisiens qui observaient avec scrupule les prescriptions imposées par la loi, alors que leurs cœurs étaient loin de Dieu. Le vrai jeûne, redit encore en d’autre lieux le divin Maître, consiste plutôt à faire la volonté du Père céleste, lequel « voit dans le secret et te récompensera » (Mt 6,18). Lui-même en donne l’exemple en répondant à Satan, au terme des quarante jours passés dans le désert : « Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4,4).
Le vrai jeûne a donc pour but de manger « la vraie nourriture », qui consiste à faire la volonté du Père (cf. Jn4,34). Si donc Adam désobéit à l’ordre du Seigneur « de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal », le croyant entend par le jeûne se soumettre à Dieu avec humilité, en se confiant à sa bonté et à sa miséricorde. La pratique du jeûne est très présente dans la première communauté chrétienne (cf. Act 13,3; 14,22; 27,21; 2 Cor 6,5).
Les Pères de l’Église aussi parlent de la force du jeûne, capable de mettre un frein au péché, de réprimer les désirs du « vieil homme », et d’ouvrir dans le cœur du croyant le chemin vers Dieu. Le jeûne est en outre une pratique récurrente des saints, qui le recommandent. Saint Pierre Chrysologue écrit : « Le jeûne est l’âme de la prière, la miséricorde est la vie du jeûne. Donc, celui qui prie doit jeûner ; celui qui jeûne doit avoir pitié ; qu’il écoute l’homme qui demande, et qui en demandant souhaite être écouté ; il se fait entendre de Dieu, celui qui ne refuse pas d’entendre lorsqu’on le supplie » (Sermo 43: PL 52, 320. 332).
De nos jours, la pratique du jeûne semble avoir perdu un peu de sa valeur spirituelle et, dans une culture marquée par la recherche du bien-être matériel, elle a plutôt pris la valeur d’une pratique thérapeutique pour le soin du corps. Le jeûne est sans nul doute utile au bien-être physique, mais pour les croyants, il est en premier lieu une « thérapie » pour soigner tout ce qui les empêche de se conformer à la volonté de Dieu. Dans la Constitution apostolique Pænitemini de 1966, le Serviteur de Dieu Paul VI reconnaissait la nécessité de remettre le jeûne dans le contexte de l’appel de tout chrétien à « ne plus vivre pour soi-même, mais pour Celui qui l’a aimé et s’est donné pour lui, et… aussi à vivre pour ses frères » (cf. Ch. I). (…)
La pratique fidèle du jeûne contribue en outre à l’unification de la personne humaine, corps et âme, en l’aidant à éviter le péché et à croître dans l’intimité du Seigneur. Saint Augustin qui connaissait bien ses inclinations négatives et les définissait comme « des nœuds tortueux et emmêlés » (Confessions, II, 10.18), écrivait dans son traité sur L’utilité du jeûne : « Je m’afflige certes un supplice, mais pour qu’Il me pardonne ; je me châtie de moi-même pour qu’Il m’aide, pour plaire à ses yeux, pour arriver à la délectation de sa douceur » (Sermon400, 3, 3: PL 40, 708). Se priver de nourriture matérielle qui alimente le corps facilite la disposition intérieure à l’écoute du Christ et à se nourrir de sa parole de salut. Avec le jeûne et la prière, nous Lui permettons de venir rassasier une faim plus profonde que nous expérimentons au plus intime de nous : la faim et la soif de Dieu.
En même temps, le jeûne nous aide à prendre conscience de la situation dans laquelle vivent tant de nos frères. Dans sa Première Lettre, saint Jean met en garde : « Si quelqu’un possède des richesses de ce monde et, voyant son frère dans la nécessité, lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? » (3,17). Jeûner volontairement nous aide à suivre l’exemple du Bon Samaritain, qui se penche et va au secours du frère qui souffre (cf.Deus caritas est, 15). En choisissant librement de se priver de quelque chose pour aider les autres, nous montrons de manière concrète que le prochain en difficulté ne nous est pas étranger. »
Benoit XVI, Message pour le Carême 2009
Invité- Invité
Re: Neuvaine pour la France : neuf mois de prières
Ressources spirituelles
Le génie français face au mystère
« Quel est à l’égard de cette nouvelle forme de mystère le comportement du génie français ? Toutes nos approximations antérieures nous montrent que les efforts pour acclimater le mystère dans ce qui est susceptible de clarté ont échoué en France.
Là-dessus tous sont d’accord, les libertins et les jansénistes. Ils ont en commun une même exigence de pureté. Il y a une mystérieuse ressemblance entre Montaigne et saint François de Sales, entre saint Vincent de Paul et Molière, et le sourire de Jean-Marie Vianney rappelle celui de Voltaire : on les sent d’accord dans ce même regard lucide qui les fait déceler toute équivoque. Ils sont d’accord pour refuser l’ombre.
Ils se séparent là où cesse la lumière : pour les uns il n’y a rien au-delà ; pour les autres, c’est le domaine de Dieu. Mais du moins s’entendent-ils pour que la place ne soit pas usurpée. Ils ont en commun l’horreur des faux dieux. Nous voyions tout à l’heure Péguy défendre jalousement cette place vide contre les idéologies socialistes qui voudraient s’y implanter. (…)
Ainsi le mystère chrétien paraît-il être la forme du mystère dont s’accomode le génie français. Ce n’est donc pas un accident de l’histoire qu’en fait ce soit sous sa forme que le mystère est présent dans notre culture, dans notre civilisation, dans notre histoire. (…)
C’est pour cela que si grande est dans la France d’aujourd’hui la responsabilité des chrétiens ; ce sont eux qui détiennent le mystère dont toute la France a besoin. Qu’ils comprennent bien ce que l’on attend d’eux. Avant tout qu’ils gardent ce trésor sans mélange, qu’il soit dans leur pays ce foyer mystique vers lequel ceux mêmes qui en sont très loin ont besoin de venir parfois se réchauffer et sur lequel ils comptent.
Qu’ils ne laissent pas s’affadir le sel de la terre. Que la religion soit avant tout de la religion véritable, de la sainteté, de l’adoration, une présence silencieuse de Dieu. Alors cette présence agira peu à peu comme un morceau de radium, régénérera les structures sociales ou culturelles, en leur donnant une intériorité. »
Cardinal Jean Daniélou,
« Culture française et mystère » (1941),
republié dans Culture et mystère, Paris,
Ad Solem, 2010, p. 31-33
Invité- Invité
Page 1 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» Neuvaine de Prières pour les âmes du purgatoire (1 au 9 Novembre)
» Rejoignez la Neuvaine à Saint-Joseph : neuf jours pour prier ensemble
» Intentions de prières de Benoit XVI pour mois de mai
» Neuvaine à l'Archange Saint Michel et aux neuf Chœurs des Anges (du 21
» Neuvaine au Sacré Cœur en union avec les neuf Chœurs des Anges
» Rejoignez la Neuvaine à Saint-Joseph : neuf jours pour prier ensemble
» Intentions de prières de Benoit XVI pour mois de mai
» Neuvaine à l'Archange Saint Michel et aux neuf Chœurs des Anges (du 21
» Neuvaine au Sacré Cœur en union avec les neuf Chœurs des Anges
Page 1 sur 6
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum