Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
+35
nath.
Edge
Isabelle-Marie
jacques58fan
Ginette Boudreau
Philippe Marie
Elysé
carine
JackM
al3
anlise
c12345
l123
Charles-Edouard
tous artisans de paix
Michel-Pierre
myriam85
François_1
P12345
Joliday
myrdhin
Gilles
Lotfi
spiri
Anayel
Luca
Sofoyal
carolemystique
Henryk
Bryand
lyne
Emmanuel
AZUR
NG
Maud
39 participants
Page 22 sur 24
Page 22 sur 24 • 1 ... 12 ... 21, 22, 23, 24
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Jésus répond par des paroles d’Evangile aux docteurs difficiles qui ne croient pas possible qu’il puisse dévoiler à l’écrivain des épisodes inconnus de sa vie publique.
Le 20 août
Jésus dit:
« Quand je te révèle des épisodes inconnus de ma vie publique, j’entends déjà le chœur des docteurs tatillons dire: “Mais ce fait n’est pas rapporté par les évangiles. Comment celle-ci peut-elle prétendre: ‘J’ai vu cela?’ ” Je leur réponds par les mots mêmes de l’Evangile. “Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur.”
Et aussi: “Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez les aveugles voient et les boiteux marchent, les sourds entendent, le morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est adressée aux pauvres.”
Ou encore: “Malheur à toi, Chorazeïn! Malheur à toi, Bethsaïde! Car si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu. Tyr et à Sidon, il y a longtemps que, sous le sac et dans la cendre, elles se seraient repenties... Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu se ras élevée jusqu’au ciel? Jusqu’à l’Hadès tu descendras. Car si le miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui.” Et chez Marc: "…et une grande multitude le suivit de la Galilée; et de la Judée, de Jérusalem, de l’Idumée, de la Transjordanie, des environs de Tyr et de Sidon, une grande multitude, ayant entendu tout ce qu’il faisait, vint à lui."
Quant à Luc: “Il cheminait à travers villes et villages, prêchant et annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Les Douze étaient avec lui, ainsi que quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits mauvais et de maladies.” Quant à mon Jean, il dit: “Après cela, Jésus s’en alla de l’autre côté de la mer de Galilée ou de Tibériade. Une grande foule le suivait, à la vue des signes qu’il opérait sur les malades.”
Et comme Jean fut présent à tous les prodiges que j'ai accomplis en trois ans, quelle qu’en soit la nature, mon disciple préféré me rend ce témoignage infini: “C’est ce disciple qui témoigne de ces faits et qui les a écrits, et nous savons que son témoignage est véridique. Il y a encore bien d’autres choses qu’a faites Jésus. Si on les mettait par écrit une à une, je pense que le monde lui-même ne suffirait pas à contenir les livres qu’on en écrirait.”
Alors? Que disent maintenant les docteurs de l’ergoterie?
Une femme qui m’aime porte ma croix pour vous; elle l’a enlevée de mes épaules et se l’est imposée à elle-même parce qu’elle m aime au point de vouloir mourir plutôt que de me savoir affligé. Si ma bonté, pour la soulager et pour vous sortir de la léthargie dans laquelle vous mourez, lui fait connaître certains épisodes de mon ministère, voudriez-vous le lui reprocher?
Vous ne méritez vraiment pas ce don et cet effort de votre Sauveur pour vous tirer du miasme dans lequel vous vous asphyxiez. Mais, puisque je vous le donne, acceptez-le et relevez-vous. Ce sont des notes nouvelles qui s’ajoutent au chœur que chantent mes évangiles. Qu’ils servent au moins à attirer de nouveau votre attention qui, désormais, est et demeure inerte devant les épisodes connus des évangiles que, en outre, vous lisez si mal et sans âme!
Vous ne voudriez tout de même pas penser que, en trois ans, j’ai fait seulement les quelques miracles qui sont rapportés? Vous ne voudriez tout de même pas penser que les quelques femmes guéries citées, les quelques prodiges relatés ont été les seuils que j’ai accomplis? Mais si l’ombre de Pierre servait à guérir, qu’aura donc fait mon ombre? Et mon souffle? Mon regard? Rappelez-vous l’hémorroïsse: "Si seulement je touche son manteau, je serai sauvée." Et il en fut ainsi.
Il émanait de moi une puissance de miracle, en permanence. J’étais venu apporter Dieu et ouvrir les digues de l’Amour, fermées à partir du jour du péché. Des siècles d’amour se répandaient comme des flots sur le petit monde de la Palestine. Tout l’amour de Dieu pour l’homme, qui pouvait enfin se répandre comme il le désirait pour sauver les hommes par l’Amour plus que par le Sang.
Vous me direz peut-être: "Mais pourquoi à elle, à quelqu’un d’aussi misérable?"
Je vous répondrai quand elle, que vous méprisez mais que j’aime, sera moins épuisée. Vous mériteriez le silence que j’ai gardé devant Hérode. Mais je fais encore une tentative pour vous sauver, vous que l’orgueil rend les plus difficiles à convaincre. »
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Jésus est venu nous apporter l' Amour
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Poursuivant sa réponse aux docteurs difficiles, Jésus relève la petitesse de l’écrivain qui a mérité de devenir la "petite voix" uniquement par la force de son amour total.
. Le 21 août
Jésus dit:
« Je vous répondrai (*308) par ces mots de l’apôtre Paul: "Bien plus, les membres du corps qui sont tenus pour plus faibles sont nécessaires ; en outre, ceux que nous tenons pour les moins honorables du corps sont ceux-là mêmes que nous entourons de plus d’honneur, et ce que nous avons d’indécent, nous le traitons avec le plus de décence; ce que nous avons de décent n’en a pas besoin. Mais Dieu a disposé le corps de manière à donner davantage d’honneur à ce qui en manque."
Pensez-vous que cette "petite voix" se croie grande? Si vous l’interrogiez, elle vous répondrait: "Je suis le membre le plus faible et le plus ignoble du Corps du Christ." Elle vous le répondrait en toute sincérité. Mais vous ne la croiriez pas, car chacun mesure à son aune. Or vous, vous n’avez ni humilité ni sincérité et vous affirmez: "Je suis mauvais" pour vous entendre dire: "Mais non, vous êtes si bon", et c’est bien l’opinion que vous avez de vous même, au plus haut point; au demeurant, s’il se trouve une personne vraiment sincère qui sache que vous ne l’êtes guère sinon même pas du tout, donc se tait par charité et ne fait pas votre éloge par sincérité, vous vous emportez contre elle, et vous la détestez parce qu’elle ne vous a pas loué. Et vous ne pouvez pas croire que cette femme est sincère!
Mais moi, moi qui lis dans sa pensée et vois le plus intime de son cœur, je sais si elle pense ceci d’elle-même ou non. Les colloques entre cette âme et son Dieu résonnent de paroles rassurantes telles que: "Mais comment peux-tu m'avoir choisie, moi, Seigneur, qui ne vaux rien, qui ai tant péché et qui pèche encore?" Elle irait même jusqu’à douter de moi tant il lui paraît impossible que je l’aie choisie pour cette mission.
Elle se croit faible, extrêmement faible. Et si on la compare à la Perfection, elle est plus faible qu’un cheveu de nouveau-né. Elle se croit ignoble. Et si nous la comparons à son Dieu, elle vaut moins qu’un ver né dans la boue. Mais elle possède une force, une seule: un amour absolu. Quand elle donne ou se donne, elle ne pense jamais à soi ou au profit qu’elle peut en attendre de l’autre. Elle pense à mon plaisir à moi seul, à m’être utile à moi seul, même s’il faut pour cela devenir odieuse aux yeux du monde. Elle en est arrivée à se haïr en tant qu’être charnel, de cette sainte haine que je vous ai enseignée: "Qui aura trouvé sa vie la perdra, et qui aura perdu sa vie à cause de la trouvera." Sainte haine de celui qui a compris la Parole! C’est pour cet amour qui surpasse ses faiblesses que je l’ai choisie.
Un jour, j’ai pris un enfant que j’ai placé au milieu de mes apôtres et leur ai donné en exemple. L’enfant, en effet, aime de toutes ses capacités et n’a aucune pensée orgueilleuse : il est le petit enfant, le nouveau-né; or la semence de Satan produit d’abord l’orgueil comme premier épi, qui fleurit quand la graine a à peine monté en herbe à partir du sein maternel ; il ajoute ensuite le second épi de la sensualité, et en troisième lieu celui de la puissance tant du pouvoir que de l’argent.
Mais le premier est toujours l’orgueil, qui germe de lèvres qui ont à peine oublié la douceur du lait maternel. Je veux que mes disciples soient comme des enfants, comme des enfants pour leur dispenser les paroles de vie. Qu’il était beau de les voir venir à moi, leurs petites mains remplies de fleurs, et me dire: "Tiens! ", puis s’échapper en riant pour revenir aussitôt avec d’autres petites fleurs, en un jeu d’amour, tout confiants, sincères, affectueux...
Je veux des petits enfants dans le monde pour le sanctifier. Mais l’innocence qui passe et vit au milieu de vous ne réussit pas à vous rendre meilleurs. Elle le devrait cependant, puisque l’innocent est un être du ciel, un être qui émane pureté et paix, qui parle sans paroles du Dieu qui l’a créé, qui impose sans paroles le respect de ce qu’est Dieu, qui implore pitié et amour pour que son enfance ne soit pas contaminée et pour que sa faiblesse soit aimée; elle est fleur de votre prochain, tout comme le malade et celui qui souffre sont des fleurs, — blanche pour la première, rouge et violette pour les deux autres —, des fleurs que vous devriez préférer à tout ce que vous aimez d’autre.
Etant donné, donc, que cette innocence des enfants ne suffit pas, je crée des enfants spirituels, ceux qui, étant pénétrés d’une science que vous ne possédez pas, sont humbles, simples, confiants et sincères comme des bébés qui font leurs premiers pas en souriant et savent — cela, ils le savent! — que, sans leur mère, ils tomberaient et ne la quittent donc jamais.
Ils ne me quittent jamais, pas plus que cette femme. Voici pourquoi c’est à elle et à ceux qui sont comme elle, des membres faibles — du moins, à vos yeux —, des membres ignobles — toujours à vos yeux —, qu’est donné ce que, vous, vous ne recevez pas.
Dans le Corps mystique, ce sont précisément ces membres, brisés par le monde des orgueilleux, qui agissent le plus. Un doigt, certes, n’est pas le cerveau. Mais sans doigt, que feriez-vous ? Vous ne pourriez accomplir aucun des actes les plus ordinaires et les plus humbles de la vie, vous seriez comme des nouveaux nés dans les langes qui ne peut même pas prendre le sein et en tirer le lait si sa mère ne le lui met pas dans la bouche. Bien que très savants et fort intelligents, vous seriez incapables d’immortaliser sur le papier les pensées de votre cerveau.
Voilà ce qu’elle est: un doigt... Mais j’ai donné mission à ce petit membre de vous rappeler à la Lumière et de vous l’indiquer. La Lumière qui veut vous enflammer de nouveau, vous les lampes qui fumez sous les vapeurs du rationalisme, ou êtes éteintes pour bien des raisons, qui vont de l’absence d’amour à l’argent, de l’argent à la sensualité, de la sensualité au manque de charité.
Allons, à genoux! Non pas devant la "petite voix", mais devant la Parole qui parle. La "petite voix" répète ses paroles, elle est un instrument de son Dieu. Adorez le Seigneur qui parle. Le Seigneur! La "petite voix" est anonyme. Je veux qu’elle soit obscure pour le monde. Plus tard, elle sera connue mais, pour l’instant, ce n’est qu’une "voix ". C’est celle qui porte ma Voix. Son honneur, c’est son martyre, car toute élection de Dieu est une mise en croix de la personne.
Je ne vous demande même pas de l’aimer. Je suffis moi-même à cela, et elle ne me demande rien de plus. Mais je veux que vous la laissiez en paix, avec le respect que l’on doit avoir pour un instrument de Dieu. »
(*308) Il fait référence aux docteurs tatillons, comme dans le dernier paragraphe de la dictée qui précède.
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Note brève sur un parfum d’œillet soudain et très intense remarqué par l’écrivain.
Le 23 août
Aussitôt après la vision et la dictée de la fête des Tentes dans le carnet de la Nativité de Marie (*309), après deux heures environ, à 14h, et alors qu’il ne se trouve aucune fleur dans ma chambre, ni même dans la maison ou dans les jardins proches, je sens une odeur soudaine et très intense d’œillets qui provient du côté gauche de mon lit. C’est un parfum si net, si puissant, qu’il me fait tourner la tête pour en chercher la provenance. Mais il n’a aucune origine humaine.
Je l’avais déjà remarqué il y a quelques jours. Mais il y avait alors un œillet, un seul, qui se trouvait là et, bien que l’intensité du parfum et sa quantité aient été disproportionnées par rapport à cet unique œillet, j'ai encore voulu me dire:
« C’est lui qui embaume. »
Aujourd’hui, il n’y a aucune fleur. A mon réveil déjà, ce matin, à 5h, j’ai senti, comme première sensation, un parfum puissant, toujours à gauche. Stupéfaite, je l’ai humé parce qu’il sentait bon, mais sans en analyser la qualité. Aujourd’hui, je dis: « C’est la même odeur d’œillet qu’il y a quelques jours. » Je ne sais qui se trouve là. Elle a soudainement disparu comme elle était venue, après avoir flotté partout.
Paola m’a surprise alors que je humais. J’ai pris un air indifférent et n’ai rien voulu dire. Je sais qu’elle s’est aperçue de quelque chose. Mais je ne lui ai pas demandé de quoi. Quand elle lira ceci, elle me dira ce qu’elle a remarqué et je l’ajouterai alors ici.
(*309) Vision et dictée qui appartiennent à " L’Evangile tel qu’il m’a été révélé"
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Chambre de Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Chers amis lecteurs
Je vous informe de mon absence pour quelques jours
Je reprendrai le lundi 4 Janvier
Que le Seigneur vous bénisse ainsi que vos familles
Amicalement
Je vous informe de mon absence pour quelques jours
Je reprendrai le lundi 4 Janvier
Que le Seigneur vous bénisse ainsi que vos familles
Amicalement
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Joyeuse année Maud. D'après les anges, ce sera probablement celle du dé-cachement.
Joie au plus haut des cieux
Joie au plus haut des cieux
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Passez de bonnes fêtes
Henryk- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 451
Localisation : Velay
Inscription : 03/06/2014
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Je vous remercie sincèrement @"Henrick" et @JackM pour vos bons vœux que je m'empresse à faire écho
Amicalement
Amicalement
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
C’est vendredi et l’écrivain essaie de mettre en pratique les considérations sur la quatrième douleur de la Vierge: de la patience dans les épreuves, au besoin de silence et aux cauchemars dus à la fièvre. Elle sait pourquoi Jésus la traite de la sorte.
Le 25 août
Ni dictée ni vision aujourd’hui. Nous sommes vendredi et, cette fois encor (*[310), c’est Jésus qui prend soin de me faire observer ce quatrième vendredi de Notre-dame des Douleurs.
Les fruits à tirer de la méditation de la quatrième douleur sont la patience dans les épreuves pour imiter le Patient courbé sous la croix, une vie irréprochable pour ne pas en augmenter le poids sur le dos du Supplicié et la souffrance de la Mère à cause de ce poids, enfin une affection pleine de compassion pour Jésus et Marie.
Justement, j’ai eu l’occasion d’exercer ma patience dans les épreuves depuis hier, aussitôt après la troisième vision et dictée du cycle de l’enfance de Marie (*311]) que j’ai écrite avec une grande difficulté à cause de la souffrance physique, qui devient de plus en plus aiguë, de la chaleur tropicale et des effets de cette chaleur sur mes maladies. J’avais soif de choses glacées pour mon sang, qui semblait vouloir faire éclater nies veines, or l’eau était du feu pour moi; j’avais besoin de silence pour ma tête qui résonnait comme une cloche, or il y avait un tapage continuel; j'aurais eu besoin de ne pas penser... or je pensais que cela faisait un an que j’avais vu Maman sortir de sa chambre pour n’y plus revenir. (*312)
Et à la suite de cette pensée venait tout le chapelet des autres, des préoccupations, de la ségrégation dans ce... disons seulement: ce village, pour garder pour moi l’adjectif dont je le qualifie instinctivement. J’avais tellement de fièvre que cela me donnait l’impression de délirer. Je voyais des ombres monstrueuses et sentais des choses étranges. J’ai même entendu les cloches de Viareggio sonner le glas, comme pour des funérailles solennelles. Savez-vous que j’entendais distinctement les cloches de San Paolino et de San Andrea(*313) ? J’ai dit à Marta: « Mais qu’ont donc ces cloches à sonner ainsi le glas ? » Aucune réponse, parce qu'il était deux heures du matin et que Marta dormait comme une bienheureuse.
Aujourd’hui est à l’image d’hier... Patience! Il est évident que je dois passer de cette façon les jeudis et vendredis après-midi. Il semble impossible — n’est- ce pas? — que, malgré la douceur de cette vision si suave du bonheur maternel de sainte Anne et l’harmonie de son cantique qui résonne à l’intérieur de moi, je puisse souffrir autant. Mais c’est ainsi. Je garde bien le souvenir de la joyeuse scène que j’ai vue, mais c’est l’heure de souffrir et je souffre.
Ce sont les jours et les heures où je lis et relis nies litanies sur la bonté que j’accompagne, maintenant, de la prière que Jésus m’a dictée le 19 août. Si je ne croyais pas que ces deux prières sont la vérité vraie, absolument vraies, il y aurait de quoi se sentir devenir fou à la vue de la façon dont Jésus me traite. Mais comme je sais pourquoi il me traite ainsi, je suis paisible. Il me suffit qu’il ne se cache plus comme en avril. Cela, je ne le supporte pas.
(*310) Comme le 19 août.
(*311)Voir la note 309.
(*312) Comme on peut le lire le 9 août.
(*313)Deux églises de Viareggio, la ville dont l’écrivain avait dû être évacuée. Voir la note 139.
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Douleur de Marie
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
L’Ennemi tente en vain l’écrivain de faire commerce des visions reçues et d’y trouver une raison de louange humaine.
Le 27 août
Une étrange tentation.
Je repensais à une conversation avec Paola, qui disait: « Quand j’entends cela (les visions), j’ai l’impression d’être transportée dans un autre monde... de lire des fables du paradis... quelque chose de tellement beau qui, ensuite, demeure en moi comme une lumière...
Le Tentateur me susurre alors: « Si tu tenais tant à faire publier ton livre, c’est pour ton profit et par orgueil.(*314) Tu ne peux plus le faire parce que ton Maître te prend tout ton temps, et que la maladie t’enlève toute force. Pour obtenir cette satisfaction qui, au fond, est juste, surtout pour toi à qui tout a été refusé, pourquoi ne pas faire publier les belles visions que tu as ? L’on écrit tant de choses qui sont de pure imagination, donc inexactes, sur ce qu’est la vie de Dieu et de ses saints. Pourquoi ne pas contribuer à en faire connaître la vérité? Tu en obtiendrais honneur et profit, et tu ferais du bien en servant le Bien. »
Il essaie vraiment tout, savez-vous? Je l’ai renvoyé... chez lui, et je ne crois pas avoir mal agi, car... tant pis pour lui s’il reste en enfer
Mais, plaisanterie mise à part, voyez un peu les pirouettes qu’il fait pour me pousser à agir de façon fautive ou peccamineuse! Etant donné que ma chair est morte à son action depuis bien des mois, il fait volte-face et s’adresse à l’âme, tout d’abord à Viareggio lors des journées noires: « Adore-moi et je te rendrai heureuse » (*315) puis, début juillet, au cœur: « Modifie les paroles du Maître, mets-y tes propres mots en imitant son style pour parvenir à fléchir une personne qui t’a déplu »(*316), enfin à l’esprit: « Sers-toi de ces dons pour en obtenir une gloire humaine. »
Pauvre malheureux! Si je deviens folle, je ne réponds pas de moi. Mais si ma tête est bien en place, avec l’aide du Seigneur, je ne tomberai pas dans ces erreurs. Il s’agit de choses sacrées. Nul autre que moi ne peut le dire avec la certitude que j’en ai, et j'aurais l’impression de faire un sacrilège si je m’en servais pour des raisons de profit ou d’orgueil humain. Qu’elles soient utilisées pour mes pauvres frères, j’en suis heureuse, oui, et je voudrais qu’elles parcourent le monde entier pour battre le rappel et rassembler les multitudes sous la Lumière. Mais je refuse, je refuse absolument d’en faire un commerce et une source de notoriété.
Maria Valtorta n’existe plus. Elle est absorbée par la Volonté, elle vit uniquement comme âme, dans le bienheureux anonymat qui réunit tant de saints du ciel sous cette seule classification: les saints. Oh! Si, comme je l’espère, Jésus m’ouvre son paradis, même alors je ne voudrai pas être connue du monde! Je suis le petit Jean, le porte-parole. Je veux être connue sous les noms que Jésus m’a donnés: un I être humainement irréel, par conséquent. L’être réel a disparu aux yeux du monde et je ne veux pour aucune raison que le voile qui me cache soit levé.
Je redoute cela davantage qu’un danger personnel. Si un voleur entrait me dérober le peu que je possède encore, il me causerait moins de tort que ne le ferait une personne qui pénètrerait en voleur dans mon secret et me dépouillerait de mon existence inconnue du monde, en me désignant à tous comme celle que Dieu fait bénéficier de ses paroles.
Je suis parfois tentée de demander à Dieu la santé physique, non pas pour ne plus souffrir, mais pour pouvoir entrer dans un Carmel ou une Trappe et mourir complètement aux yeux du monde afin de vivre ma mission toute seule, en sécurité, protégée par les grilles en fer et la règle austère.
(*314) Allusion probable à un roman d’inspiration autobiographique écrit par Maria Valtorta pendant ses premières années d’infirmité. Elle le reniera plus tard.
(*315) Le 15 avril.
(*316) Le 4 juillet.
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Désir de Maria , se fondre dans La Lumière du Christ
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Maria écrit:
Le Tentateur me susurre alors: « Si tu tenais tant à faire publier ton livre, c’est pour ton profit et par orgueil. Tu ne peux plus le faire parce que ton Maître te prend tout ton temps, et que la maladie t’enlève toute force. Pour obtenir cette satisfaction qui, au fond, est juste, surtout pour toi à qui tout a été refusé, pourquoi ne pas faire publier les belles visions que tu as ? L’on écrit tant de choses qui sont de pure imagination, donc inexactes, sur ce qu’est la vie de Dieu et de ses saints. Pourquoi ne pas contribuer à en faire connaître la vérité? Tu en obtiendrais honneur et profit, et tu ferais du bien en servant le Bien. »
Il essaie vraiment tout, savez-vous? Je l’ai renvoyé... chez lui, et je ne crois pas avoir mal agi, car... tant pis pour lui s’il reste en enfer
Mais, plaisanterie mise à part, voyez un peu les pirouettes qu’il fait pour me pousser à agir de façon fautive ou peccamineuse! Etant donné que ma chair est morte à son action depuis bien des mois, il fait volte-face et s’adresse à l’âme, tout d’abord à Viareggio lors des journées noires: « Adore-moi et je te rendrai heureuse » puis, début juillet, au cœur: « Modifie les paroles du Maître, mets-y tes propres mots en imitant son style pour parvenir à fléchir une personne qui t’a déplu », enfin à l’esprit: « Sers-toi de ces dons pour en obtenir une gloire humaine. »
Pauvre malheureux! Si je deviens folle, je ne réponds pas de moi. Mais si ma tête est bien en place, avec l’aide du Seigneur, je ne tomberai pas dans ces erreurs. Il s’agit de choses sacrées. Nul autre que moi ne peut le dire avec la certitude que j’en ai, et j'aurais l’impression de faire un sacrilège si je m’en servais pour des raisons de profit ou d’orgueil humain. Qu’elles soient utilisées pour mes pauvres frères, j’en suis heureuse, oui, et je voudrais qu’elles parcourent le monde entier pour battre le rappel et rassembler les multitudes sous la Lumière. Mais je refuse, je refuse absolument d’en faire un commerce et une source de notoriété.
Fin de Citation.
Comment-aurait elle pu? Elle n'était pas maitre de ses écrits.
Comme elle dit si bien... Pauvre malheureux...
Est-ce que Maria se relisait???
Est ce que ses manuscrits son visibles???
Le Tentateur me susurre alors: « Si tu tenais tant à faire publier ton livre, c’est pour ton profit et par orgueil. Tu ne peux plus le faire parce que ton Maître te prend tout ton temps, et que la maladie t’enlève toute force. Pour obtenir cette satisfaction qui, au fond, est juste, surtout pour toi à qui tout a été refusé, pourquoi ne pas faire publier les belles visions que tu as ? L’on écrit tant de choses qui sont de pure imagination, donc inexactes, sur ce qu’est la vie de Dieu et de ses saints. Pourquoi ne pas contribuer à en faire connaître la vérité? Tu en obtiendrais honneur et profit, et tu ferais du bien en servant le Bien. »
Il essaie vraiment tout, savez-vous? Je l’ai renvoyé... chez lui, et je ne crois pas avoir mal agi, car... tant pis pour lui s’il reste en enfer
Mais, plaisanterie mise à part, voyez un peu les pirouettes qu’il fait pour me pousser à agir de façon fautive ou peccamineuse! Etant donné que ma chair est morte à son action depuis bien des mois, il fait volte-face et s’adresse à l’âme, tout d’abord à Viareggio lors des journées noires: « Adore-moi et je te rendrai heureuse » puis, début juillet, au cœur: « Modifie les paroles du Maître, mets-y tes propres mots en imitant son style pour parvenir à fléchir une personne qui t’a déplu », enfin à l’esprit: « Sers-toi de ces dons pour en obtenir une gloire humaine. »
Pauvre malheureux! Si je deviens folle, je ne réponds pas de moi. Mais si ma tête est bien en place, avec l’aide du Seigneur, je ne tomberai pas dans ces erreurs. Il s’agit de choses sacrées. Nul autre que moi ne peut le dire avec la certitude que j’en ai, et j'aurais l’impression de faire un sacrilège si je m’en servais pour des raisons de profit ou d’orgueil humain. Qu’elles soient utilisées pour mes pauvres frères, j’en suis heureuse, oui, et je voudrais qu’elles parcourent le monde entier pour battre le rappel et rassembler les multitudes sous la Lumière. Mais je refuse, je refuse absolument d’en faire un commerce et une source de notoriété.
Fin de Citation.
Comment-aurait elle pu? Elle n'était pas maitre de ses écrits.
Comme elle dit si bien... Pauvre malheureux...
Est-ce que Maria se relisait???
Est ce que ses manuscrits son visibles???
Henryk- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 451
Localisation : Velay
Inscription : 03/06/2014
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Si elle avait voulu, elle aurait pu demander à sa fidèle amie d'agir pour elle ou encore à des membres de sa famille dont son cousin qui baignait dans l'occultisme et n'aurait eu aucun scrupule à faire publier ces choses sans l'autorisation de l'Église.Comment-aurait elle pu? Elle n'était pas maitre de ses écrits.
Mais comme beaucoup de tentations du Malin, celles-ci sont souvent "théoriques" et visent, en premier lieu, à briser la pureté d'intention de notre coeur pour attirer celui-ci vers des désirs humains. Une fois cela réussi, le Malin a beau jeu pour entraîner notre âme encore plus bas...
Amicalement,
Emmanuel
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Merci @"Henryk " pour ta fidélité à ces lectures
Merci @Emmanuel d'avoir éclairé ce texte
Fraternellement
Merci @Emmanuel d'avoir éclairé ce texte
Fraternellement
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Une lettre de son confesseur et une d’un autre prêtre donnent à l’écrivain l’occasion de rappeler le rôle des prêtres en ce moment de tensions.
Le 29 août
Je reçois une lettre du P. Migliorini à l’intérieur d’une autre, du P. Pennoni (*317) et je m’aperçois que mes angoisses n’étaient pas sans fondements. J’en éprouve à la fois consolation et peine. Quand cette agonie finira-t-elle?
Il m’est dit: « Tu vois qu’il était bon que tu ne sois pas à Camaiore? Si tu avais été là... » Mais je réponds: « Mourir à petit feu dans les souffrances que j’endure ici à cause du climat, de l’eau, de la nourriture et ainsi de suite, tout en souffrant de la désolation due à l’absence de celui dont la parole est ma paix après Jésus, n’est-ce pas pire que mourir d’un seul coup ? »
On voit bien que ma tragédie la plus véritable n’est pas comprise! La nostalgie d’un environnement et de la proximité de quelqu’un, plus que nécessaire dans mon cas particulier, me consume davantage que la fièvre, mais on me dit: « Heureusement que tu n’étais là.» Pour moi, c’est mal. Je suis sujette à une triple usure, dix fois supérieure à ce que j’aurais vécu là-bas, due à mon éloignement de la maison et à l’effort de ma mission. Mais, encore et toujours, mon cas n’est pas pleinement compris.
Je crois comprendre quel est le quatrième vœu du P. Pennoni. C’est celui dont le monde a le plus besoin, ce monde qui ne reviendra pas à la sérénité — je ne parle même pas de joie, seulement de sérénité — par la haine et l’intransigeance, mais par le sacrifice d’un grand nombre, afin que la foule innombrable des autres apprenne à regarder l’amour. Le regarder serait déjà quelque chose... or, maintenant, ils ne savent même plus faire cela.
Je me rappelle une lointaine vision hivernale de la Vierge, en vêtement de deuil, qui met de côté des fleurs souillées et en cueille d’autres, cassées; elle me dit: « Ce sont des âmes sacerdotales que des hérésies politiques et humaines ont rendues martyres ou coupables. » (*318) Les deux lettres que je viens de recevoir parlent de persécutions contre des prêtres bons et d’absentéisme coupable de prêtres qui ont perdu toute ardeur, première étape vers l’hérésie Sacerdotale. Les paroles de Jésus aux prêtres résonnent en moi...
Dans la nuit, j'entends de nouveau les cloches sonner le glas.[319] Il est 1 h 30, je suis assise dans mon lit et je récite le chapelet des sept joies de Marie. Je suis bien éveillée, j’ai 37, 5° de température, par conséquent on ne peut m’accuser de délirer puisque c’est la plus basse que j’aie. Mais les cloches sonnent réellement, je les entends à gauche, bien nettes, leurs battements funèbres bien distincts, répétés trois fois.
Qu’est-ce que cela veut me dire? Ma mort? Mourir ici, sans mon père spirituel serait ce qui me répugne le plus...
(*317)Confrère du Père Migliorini, du même ordre des servites de Marie. En ce qui concerne l’allusion à Camaiore, qui suit aussitôt, voir également la note 139.
(*318) Du 17 décembre, dans "Les cahiers de 1943".
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Marie bouleversée
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le rôle des âmes victimes: être porteurs du Christ parmi les hommes en ostensoirs vivants et être les paratonnerres qui, par leur présence, détournent les malheurs.
Le 10 septembre
A la fin du cycle de la naissance de Marie, de son enfance et de son adolescence (*320), j'ai encore le bonheur de la contempler en qualité d’épouse toute pure le 6, le 7 et le 8 septembre. En outre, le 6 et le 7, la joie demeure encore. Mais le 8, c’est la tempête. C’est un vendredi et je souffre énormément, pour bien des raisons qui proviennent de tout et de tous. Cela continue hier, le 9.
Ce matin, ma douleur m’attend au sortir d’un bref sommeil, interrompu par des souffrances physiques. Je sens toutefois que Jésus est avec moi, tout proche. Je n’ai vraiment personne d’autre que lui! Et il désire être le seul.
Voici ce qu’il dit à mon âme:
« L’une des premières fois où j’ai été pour toi un Maître, je t’ai parlé de ton rôle et de celui des âmes comme toi. Je t’ai dit:
"Vous êtes des porteurs et des paratonnerres."(*321)
Portez le Christ parmi vos frères, tels des ostensoirs vivants et des chaires de chair, afin que le monde me voie et que, de la, je puisse m’adresser aux foules dont j'ai pitié. Mais vous êtes égale ment des paratonnerres qui détournent les malheurs par votre seule présence;
Ce n’est pas parce que c’est la vôtre, mais parce que vous m'attirez et, là où je suis, il n’y a pas de malheur mais au contraire ma protection.
Tu devrais maintenant en être persuadée. Ton directeur spirituel en était convaincu parce qu’il est moins sceptique que toi, et c’est pour cette raison aussi qu’il te voulait avec lui. Le monde l’ignore, mais je sais et je peux faire un miracle permanent en faveur et autour de mes âmes de prédilection que j’aime et à qui je m’adresse pour leur demander de me servir.
Il me faudrait te répéter un reproche que je t’ai déjà fait, mais tu es déjà accablée à la vue des conséquences de ton acte, quand tu as préféré la terre et ses voix de sang, au ciel avec ses lumières spirituelles. L’âme avec ses besoins et Jésus sont toujours au-dessus du sang et des affections. Souviens-t-en. Je l’ai dit[322] et je le répète:
"Ton erreur t’est pardonnée parce que tu l’as commise par charité. Mais n’y retombe plus jamais." Ta charité doit être dégagée de la plus légère ombre d’humanité. Il doit donc s’agir d’une charité universelle dans laquelle tes parents doivent être, en ce qui concerne l’amour actif, sur le même plan que les inconnus.
Tu n’es plus Maria Valtorta: tu es mon "porte-parole ".
La voix du Christ s’adresse à tous, de même que le Christ est allé vers tous. Il est allé jusqu’à quitter ses proches par le sang pour al1er à la rencontre des inconnus, au nombre desquels se trouvaient ses détracteurs et ses assassins. C’est en effet ce qu’exigeaient les intérêts du Père. C’est une pénible mutilation que de dire: "Tous, sans distinction de rang dans mon affection, vous êtes mes frères et je suis au service de tous." Mais des ailes d’aigle séraphique poussent sur cette mutilation...
Maintenant, sois patiente. Ce sont là les dernières conséquences de t’être méprise, — au moment où tu as subi l’assaut le plus acharné de Satan qui voulait t’arracher à moi —, sur ce qu’étaient le bien et le mal. Ce n’est pas au mal que tu as cédé, mais à des choses qui sont toujours des bagatelles au regard de l’intérêt de ton Dieu, lui qui ne transige jamais sur ce qui a trait à ton bien.
Maintenant, sois en paix. Je le veux car, dans le trouble, la lumière de tes yeux et de ton oreille spirituels s’obscurcissent. Laisse faire celui qui t’aime, c'est-à-dire moi. »
C’est grâce à ces personnes, pour vous laisser le temps de vous convertir. Parmi vous, il en est beaucoup qui ne meurent pas pour l’éternité grâce à ces héros que vous ne connaissez pas: ceux-ci s’interposent entre Dieu et vous, les bras levés, détournent les châtiments divins et vous transfusent un peu de ce sang spirituel — vous que les maladies morales ont saignés — qui circule dans le grand Corps mystique et qui est un sang de grâce. Mais cela se passe par le crible de leur être sacrifié qui filtre ce bien vers vous, qui êtes mauvais.
Voici une dictée bien sévère. Cela me peine pour mon petit Jean. Je le réconforte par cette caresse: même si tous t’abandonnaient, moi je resterais auprès de toi. Même si tous t’oubliaient, moi je me souviendrais de toi. Même si tous te haïssaient, moi je t’aimerais. Vois-tu comme je viens à ton aide, jusque matériellement par des forces physiques quand il le faut? Tu es un instrument aimé et précieux entre mes mains. N’aie donc pas peur.
Vis dans et pour ta mission. Fais comme ces enfants à qui l’on donne un kaléidoscope qui montre des vues merveilleuses s’il tient les yeux rivés aux lentilles, mais qui n’est plus qu’une boîte noire s’il les en détache. Toi, garde les yeux fixés sur moi et sur ta mission. Le monde est autour de toi. Il doit y rester. Mais qu’il ne soit pas en toi, non. Transmets au monde, à ce pauvre monde ignorant et aveugle, les leçons et les lumières qui te viennent de mon monde. Si tu pouvais voir comme le ciel entoure ta tâche!
Ah, comme tu seras heureuse lorsque tu réaliseras que tu es dans mon monde pour toujours et que tu y seras venue de ce pauvre monde sans même t’en apercevoir, en passant d’une vision à la réalité, comme un petit enfant qui rêve à sa maman et s’éveille alors qu’elle le serre sur son cœur. C’est ainsi que j’agirai à ton égard. (*326) Sois bonne, patiente, charitable, et ne crains rien. Je te donne ma paix, je te la donne à flots en ce jour de la fête du Nom de Marie (*327), et que ce soit le don de grâce accordé au petit Jean. »
(*320) Il s’agit de visions et de dictées écrites entre le 22 août et le 6 septembre sur le cahier suivant (n. 31) et qui appartiennent au cycle de la "Préparation" de "L’Evangile tel qu’il m’a été révélé".
(*321) Par exemple, le 9 octobre dans "Les cahiers de 1943".
(*322) Le 29 juin.
(*326) Ces mots revêtent une valeur prophétique émouvante si l’on se rappelle que Maria Valtorta est morte (le 12 octobre 1961) après quelques années d’isolement psychologique graduel et croissant, qui l’a portée à s’éloigner irrémédiablement du monde extérieur comme si elle était complètement absorbée par sa vie intérieure. Sa mort l’a ainsi faite passer d’une vision contemplée à une réalité qu’elle allait vivre pour toujours.
(*327) Le 12 septembre était le jour de sa fête liturgique.
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Le réconfort apporté à Jésus par l’ange lors de son agonie à Gethsémani fut l’illumination future du bien qui découlerait de sa mort et des cœurs qui l’aimeraient, parmi lesquels se trouvait l’écrivain.
Le 13 septembre
Jésus dit:
« Ce n’est pas une illusion d’optique. Tu vois réellement resplendir, sur le visage agonisant et sanguinolent de ton Jésus de Gethsémani, ce sourire qui y fleurit lorsque l’ange de Dieu apporta, dans les ténèbres qui m’enveloppaient totalement, une lumière surnaturelle qui m’a permis de voir les visages de ceux qui, dans les siècles futurs, allaient m’aimer. Le calice du réconfort, ce calice allégorique tendu par l’ange à mon esprit intoxiqué par la coupe d’expiation, ne fut rien d’autre que l’illumination future de tout le bien que ma mort allait procurer, opposé à tout le mal que ma mort n’allait pas vaincre, ainsi que de tous les cœurs qui allaient m’aimer. Un sourire fleurit alors sur mes larmes, une certitude descendit sur mes angoisses. Bien que le sacrifice demeure terrible, il devient supportable quand on sait qu’il est utile. Je le savais alors. Mon sourire venait de cette assurance.
Je te voyais toi aussi, mon petit Jean... Je te montre maintenant le sourire d’alors pour te réconforter »
Note personnelle:
Tout comme il y a quinze jours, tandis que je regardais le bulletin d’inscription aux servîtes de Marie que vous m’avez donné, j’ai vu fleurir sur le visage de Jésus un sourire si beau, si beau ! Son visage en est devenu lumineux ! Il semblait dire : « Je suis heureux! », et il souriait à un interlocuteur secret — peut-être son être même — auquel il est doux de dire, comme à un compagnon fidèle et après l’angoisse d’être sûr de l’inutilité d’un tel sacrifice, la paix d’être certain de son utilité.
En le regardant, je me disais: « La vue joue de ces tours... Je suis en train de voir Jésus sourire en un tel moment d’agonie!»
Mais vous voyez ce que Jésus me répond? Je ne me suis donc pas trompée!
Qu’il soit béni pour ce sourire, parce que... je n’en peux vraiment plus... et si je vous disais tout ce qui hurle en moi... je vous désobéirais, à vous comme au conseil de la Mère. Je me tais donc. Mais se taire ne veut pas dire pour autant étouffer ces voix. C’est impossible, parce que chaque minute, avec ses souffrances physiques, son vide moral, le besoin toujours plus fort de votre présence auprès de moi au moment de ma mort, les fait renaître
Ah, Seigneur!
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
Jésus réconforté par Son Ange à Gethsémani
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Les étapes de l’amour de Dieu: la crainte de Dieu (qui empêche de pécher); le désir de mieux le connaître (qui suscite de l’affection pour lui); l’amour, qui donne des ailes à sa véhémence vole toujours plus haut, sans limites, car "l’amour des saints est un vertige d’amour".
Le 14 septembre
Fête de la sainte Croix.
Jésus dit:
« Viens, sœur Maria de la Croix. A une époque, tu étais seulement: Maria de la Croix.(*328) Te souviens-tu de cette période?
Tu m’aimais. Je t’ai aimée parce que tu m’aimais de toutes les forces que tu avais en ce temps-là.
Tu as toujours été absolue en toutes choses. Tu n’as jamais pesé le pour et le contre, le combien et le comment, les si et les mais, lorsque tu te lançais dans une entreprise ou une affection. Quand tu es venue à moi, tu y es venue tout entière, avec toutes tes capacités d’aimer et de souffrir pour moi, et même avec plus que tes capacités de souffrir. La force qui te faisait défaut, c’est moi qui te l’ai donnée, parce que ton impulsivité généreuse, ton absence d’arrière-pensées et ta sainte prodigalité dans le sacrifice me plaisaient. Quand bien même tu serais morte à cette époque, tu aurais été justifiée, car tu obéissais au commandement: "Tu aimeras Dieu de tout ton être, de tout ton corps, de toute ton âme, de tout ton esprit et de tout ton cœur."
Il te semblait alors impossible d’aimer davantage. Et, comme tu aimais ton Jésus, en particulier en son rôle de Rédempteur, tu as désiré t’appeler Maria de la Croix. La croix! C’est tout ton amour Il te semblait alors impossible d’aimer davantage. Or tu vois, ma petite épouse, que, comme l’amour pour Dieu appartient à Dieu, il en partage l’infini. On peut toujours aimer plus et n’en jamais atteindre les limites. En effet, l’amour augmente au fur et à mesure qu’il s’accomplit et se perfectionne.
Une chose réalisée dans le monde, une œuvre exécutée par les hommes n’est plus sujette à quelque accroissement. Elle est achevée et reste telle. La retoucher, y apporter des ajouts reviendrait à la gâcher. Mais l’Amour n’est pas une réalité humaine. Il est surnaturel. Vous avez la capacité d’aimer Dieu parce que vous êtes de Dieu. La Charité peut alors passer d’une perfection à une plus grande perfection au fur et à mesure que l’âme se perfectionne. L’Ecclésiastique dit: "La crainte de Dieu est le début de l’amour de lui, et le début de la foi doit s’y joindre."
La crainte de Dieu est le premier degré de l’amour. Celui qui craint respecte déjà et reconnaît que l’autre est son supérieur, un maître, ou du moins un chef. Même les enfants qui ne sont pas parfaitement bons craignent leur père. Même les employés qui ne sont pas parfaitement bons craignent leur patron. Même les animaux qui ne sont pas parfaitement bons craignent le dompteur.
Le croyant qui s’arrête au premier barreau de l’échelle mystique qui monte vers Dieu, craint Dieu dont il voit la face étinceler tout en haut, au loin : vue à cette distance, elle paraît en effet sévère car il n’en distingue que les lignes principales, et le sourire, le regard ainsi que la voix lui échappent. Beaucoup restent paralysés par la majesté de Dieu et en oublient sa paternité. Une paternité si bonne qu’il en est venu à immoler son Fils premier-né pour sauver ses autres enfants. Ceux-là ne font pas le mal parce qu’ils craignent Dieu. Ils seront donc récompensés par la vie éternelle.
Toutefois, ils n’obtiendront pas la récompense qui, alors que la journée terrestre dure encore, est déjà à l’œuvre en ceux qui ne se bornent pas à craindre Dieu mais surmontent leur peur, grimpent sur le deuxième barreau de l’échelle mystique et passent au désir de connaître Dieu de plus près, avec la certitude que, s’ils peuvent mieux le connaître, ils l’aimeront... Et de fait, plus ils s’élèvent plus ils perçoivent qui est Dieu. Leur désir se change en affection. L’affection, que Dieu récompense par de douces caresses d’invitation, se change à son tour en amour. Et l’amour... Oh, l’amour! L’amour ne monte plus l’échelle barreau après barreau.
L’amour prend des ailes et vole...
Ma bien-aimée, as-tu déjà vu un petit oiseau faire ses premiers vols? Il commence par passer d’une tuile au faîte d’un toit, ou d’une branche basse à une autre plus haute. Puis il ose davantage. Du faîte du toit, il conquiert le sommet de la maison voisine, ou la cime de l’arbre le plus proche. Une fois là-haut, il gazouille de joie. Il y a tellement de soleil, de chaleur, de ciel bleu! Et puis le monde truffé de pièges, de voyous et de félins est déjà loin. Mais ensuite le petit oiseau se dit: "Je suis encore trop près de ce qui peut mettre des limites à la liberté. "Il regarde alors, et il voit que, sur la tour, sur le clocher ou bien là-bas, à la cime de ce grand arbre qui se dresse au sommet du coteau, il y a encore plus de soleil, plus de liberté et de ciel bleu. Un trille, et en avant...
Mais le soleil est toujours plus haut, et l’oiseau, désormais plus sûr de lui, s’élance. Il monte, il monte, il monte... comme il est heureux! Il ne sent plus son poids. L’air le porte, le rayon de soleil semble l’attirer. Sa force augmente à tout instant. Il va et chante, il vole et jubile, en maître de l’air.
C’est ce que fait l’âme qui a pris les ailes de l’amour. Le moment vient où elle ne se sent dans son élément que lorsqu’elle aime avec fougue, lorsqu’elle est plongée dans des océans célestes ou emportés par des tourbillons de passion divine... Les pauvres hommes s'évertuent à monter plus haut dans la stratosphère en utilisant des instruments — ces derniers avaient d’ailleurs été créés dans un but scientifique mais ensuite, quand le serpent démoniaque les mord plus atrocement, ils s’en servent à des fins criminelles —. Cependant, leur montée a et aura toujours une limite, au contraire de l’élévation de l’amour, qui n’en connaît pas. Il s’élève, s’élève, s’élève... et Dieu ne cesse d’accroître les forces de celui qui s’élève en se communiquant toujours plus à la créature.
C’est pourquoi plus celle-ci se divinise, plus elle s’élève et plus elle aime, et inversement... Elle accomplit pleinement son amour et son élévation lorsque, telle une alouette foudroyée d’ivresse en plein vol, elle meurt au monde, autrement dit tombe sur le cœur de Dieu, en une ultime palpitation de l’âme emprisonnée sous la chair, et conquiert son Amour et sa Liberté éternelle.
Quant à toi, que ton désir a fait devenir naguère Maria de la Croix, te voici maintenant sœur Maria de la Croix de par ma volonté. Comme à une fiancée que l’on épouse, je t’ai donné mon domaine. Tu te l’es mérité par ta constante élévation.
Du sommet où tu te poses, regarde et compare ta crainte de croyante (la crainte de Dieu est l’amour des croyants) à ton amour d’épouse. Observe les différentes phases de ta croissance... Est-ce qu’il peut encore augmenter? Oui. L’amour des saints est un vertige d’amour. Et c’est à un tel amour que j’appelle chacun.
Je t’y appelle, toi, ma bien-aimée.
Je te parle du haut de ma croix. Mais je ne me limite pas à te parler dans la pourpre de mon sang. Je t’attire à moi pour t’en revêtir Viens. Dans un monde qui se hait, que, nous, nous nous aimions.
Toi en essuyant mes plaies par tes baisers, moi en essuyant tes larmes par mon amour Viens, et repose-toi sur ma paix. »
(*328)Voir l' "Autobiographie", pp. 226 et 333.
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtora
Plaies et Sang de Jésus sur la Croix
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Courte dictée d’une voix douce et légère qui dit être l’Amour de Dieu et explique sa nature: c’est la Force éternelle qui survivra à toute la création.
Le 15 septembre
Notre-Dame des Douleurs.
Ce matin, mon réveil après mon bref sommeil habituel, vers l’aube, s’est caractérisé par cette parole prononcée d’une voix douce et légère, à peine un souffle:
« Je suis l’Amour de Dieu. Le canal d’amour entre le Père et le Fils, le canal d’amour entre Dieu et les hommes. Libre et fécond, je vais et circule, je distribue et recueille, j’étends et je concentre. Grâce à moi, l’Eternel est en vous. Grâce à moi, vous êtes dans l’Eternel. Je suis la Force première. Je serai la Force ultime. Je suis la Force éternelle.
Tout finira, mais pas moi. Ma vie, mon règne sont éternels, car je suis la Perfection des perfections de Dieu ainsi que la perfection des perfections de l’homme. Quand plus rien ne sera nécessaire à l’homme parce qu’il n’existera plus ni temps ni pauvre vie, ni chair ni exil, mais seulement l’éternité et l’esprit, quand rien ne devra plus être fait, continuellement, par Dieu pour sa création, car il ne restera de la création que le ciel et ses habitants éternels désormais au complet, je serai encore. Je serai. Je serai.
Alors les "vivants", qui me comprennent déjà, me comprendront pleinement, et leur joie surnaturelle viendra de ce qu’ils me comprendront pleinement. En effet, me comprendre pleinement signifie comprendre Dieu et son mystère trime. Par conséquent connaître Dieu parfaitement et être absorbés pour l’éternité dans l’extase de cette connaissance. »
Puis la voix, d’une encore plus grande douceur que celle de Marie, s’est tue en me laissant tout heureuse; je riais d’une joie qui n’avait rien d’humain.
Cahiers de 1944 - Dictées de Jésus à Maria Valtorta
" Je suis l' Amour de Dieu "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Vision de saint François qui reçoit les stigmates.(*329)
Le 16 septembre
Au-dessus, je vois un ciel de septembre des plus purs, un ciel riant sous une aurore très douce. En contrebas, un petit plateau au beau milieu de pentes de hautes montagnes, couvertes de forêts et très rocheuses. C’est un petit plateau à l’herbe courte, vert émeraude, encore toute luisante de larmes de rosée, mais déjà sur le point d’étinceler d’un rire de pierre précieuse sous le baiser du soleil.
En haut, sur le ciel pur si bleu et si doux, je regarde fixement un personnage flamboyant qui semble n’être formé que de feu incandescent. Un feu dont l’éclat est plus vif que celui du soleil qui commence à apparaître de derrière un massif boisé, accompagné de toute une magnificence de rayons et de lumière sous laquelle tout s’éclaire avec allégresse.
Cet être de feu est vêtu de plumes. Je m’explique. On dirait un ange, parce que deux immenses ailes le tiennent suspendu en l’air, immobile, sur le bleu cobalt immatériel de ce ciel de septembre; ces deux immenses ailes ouvertes forment la barre transversale d’une croix, à laquelle le corps resplendissant sert de soutien. D’une blancheur incandescente, elles sont ouvertes sur l’incandescence rutilante du corps, lui-même revêtu d’autres ailes qui l’enveloppent complètement, ramenées autour de lui comme elles le sont, et couvertes de plumes surnaturelles de perle, de diamant et d’argent pur.
Il semble que la tête soit, elle aussi, couverte de cet étrange vêtement de plumes. Car je ne la vois pas. Je vois seulement, à l’endroit où devrait se trouver ce visage séraphique, une émanation d'un si vif éclat que j’en suis comme éblouie. Je dois penser aux splendeurs les plus intenses que j'ai vues dans les visions paradisiaques pour trouver quelque chose de semblable. Mais ceci est encore plus éclatant. La croix de plumes enflammées se tient sur le ciel, immobile, gardant son mystère.
En contrebas, un petit frère émacié, en qui je reconnais mon père séraphique (*329), prie à genoux dans l’herbe, pas très loin d’une grotte nue, rugueuse, effroyable comme un rocher escarpé en enfer. Son corps ravagé paraît flotter dans son habit religieux, qui est sombre et très large par rapport à ses membres. D’un brun pâle, son cou sort d’une coule grisâtre, une couleur intermédiaire entre celle des cendres et celle de certains sables légèrement jaunâtres. Ses mains, aux fins poignets, passent par d’amples manches et se tendent en attitude de prière, les paumes tournées vers l’extérieur et levées comme dans le "Dominus vobiscum". Ces deux mains, qui ont dû être brunes autrefois, sont aujourd’hui jaunâtres: ce sont celles d’une personne malade, et maigre. Son visage est fin; on le croirait sculpté dans du vieil ivoire; ni beau ni régulier, il a toutefois une certaine beauté faite de spiritualité.
Ses yeux marron sont superbes. Mais ils ne regardent pas vers le haut. Bien ouverts, immobiles, ils fixent le sol. Pourtant, je ne croie pas qu’ils voient. Ils sont simplement ouverts, posés sur l’herbe couverte de rosée. Ils semblent étudier la broderie grisâtre d’un chardon sauvage et celle, plumeuse, d’un fenouil sauvage que la rosée a transformé en une verte aigrette de diamant. Pourtant, je suis sûre qu’il ne voit rien, pas même le rouge-gorge qui descend en gazouillant chercher quelque petite graine dans l’herbe. Il prie. Ses yeux sont grand ouverts, pourtant il ne regarde pas à l’extérieur mais à l’intérieur.
J’ignore comment, pourquoi et quand il remarque la croix ardente immobile dans le ciel. Je ne sais s’il a été attiré par elle, ou s’il a reçu un appel intérieur. Je sais qu’il lève la tête et cherche des yeux — que l’intérêt anime maintenant, ce qui confirme ma conviction de son absence de regard extérieur auparavant —.
Les yeux de mon père séraphique tombent sur la grande croix, ardente et flamboyante. Un instant de stupeur, puis un cri: « Mon Seigneur! », et François retombe un peu sur ses talons tout en restant en extase, le visage levé, souriant et pleurant les deux premières larmes de la béatitude, les bras plus largement ouverts...
Soudain, le séraphin bouge sa forme resplendissante, mystérieuse. Il descend. Il s’approche. Il ne vient pas sur la terre, non. Il est encore très haut, mais plus autant qu’avant. Il est à mi chemin entre terre et ciel. Et la terre devient encore plus lumineuse sous ce vif soleil qui, en cette aurore bénie, s’unit à celui de chaque jour et le surpasse. Il descend, les ailes toujours en croix, fendant l’air sans mouvement de plume mais par son propre poids; ce faisant, il émet un son de paradis, un son qu’aucun instrument humain ne saurait produire. il me rappelle celui du globe de Feu de la Pentecôte.5µ330)
Tout en extase, François rit, pleure et resplendit; c’est alors que le séraphin ouvre les deux ailes — maintenant je comprends bien que ce sont des ailes — qui se trouvent vers le milieu de la croix. Et voici qu’apparaissent, cloués sur le bois, les très saints pieds de mon Seigneur, avec ses longues jambes, d’un éclat aussi vif, dans cette vision, que ses membres glorifiés au paradis.(*331) Puis deux autres ailes s ouvrent, au sommet de la croix. Alors ma vue, — comme celle de François, je pense, bien qu’il soit assisté par la grâce divine —, souffre avec joie de ce violent éblouissement.
Voici le tronc du Sauveur qui palpite et respire... puis, oh! voilà le Feu que seule une grâce spéciale permet de regarder, le Feu de son visage qui apparaît quand le suaire des plumes scintillantes est tout ouvert .
L’embrasement de tous les volcans, astres et flammes, entouré de six sublimes ailes de perle, d’argent et de diamant donnerait encore peu de lumière en comparaison de cet éclat indescriptible, inconcevable de l’humanité du Rédempteur cloué au gibet.
D’ailleurs, son visage ainsi que les cinq trous des plaies sont au delà de toute comparaison qui puisse les décrire. Je pense... je pense aux choses les plus resplendissantes... je pense même à la lumière mystérieuse émise par le radium. Mais, si ce que j’ai lu est vrai, cette lumière est vive mais d’un bleu-argent d’étoile, alors que celle-ci est une condensation de la lumière du soleil multipliée un nombre incalculable de fois.
Le sommet de l’Alverne doit ressembler à ce que feraient, tout autour, mille volcans en activité en guise de couronne. Sous la lumière et la chaleur — ardente sans brûler — qui émane de mon Seigneur crucifié, l’air frémit et forme des vagues perceptibles à l’œil; la lumière pénètre l’opacité des corps et les change en lumière, à tel point que les plantes et les feuilles paraissent irréelles...
Je ne me vois pas. Je pense toutefois que, au reflet de cette lumière, ma pauvre personne doit sembler phosphorescente. D’ailleurs François, sur qui la lumière se porte et qui l’envahit, le pénètre, n’a plus l’apparence d’un corps humain, mais celle d’un séraphin mineur, un frère de celui qui a mis ses ailes au service du Rédempteur.
François s’est tellement incliné en arrière, les bras complètement ouverts, sous son Soleil, le Dieu crucifié, qu’il en est presque renversé. Il a l’air immatériel tant il est envahi de lumière et de joie. Il ne dit rien, ne respire pas matériellement. Il donnerait l’impression d’être un mort glorifié s’il ne se tenait dans cette position, qui exige qu’on ait un minimum de vie pour tenir. Ses larmes qui coulent, et servent peut-être à tempérer la brûlure humaine de cette flamme mystique, resplendissent comme des rivières de diamants sur ses joues maigres.
Je n’entends aucun mot, ni de François ni de Jésus. Un silence absolu, profond, stupéfait, une pause dans le monde qui entoure le mystère, comme pour ne pas déranger. Pour ne pas profaner ce silence sacré où un Dieu se communique à son béni. Contrairement à ce que l’on pourrait supposer, les oiseaux ne partent pas en trilles aigus et en vols joyeux à l’occasion de cette fête de lumière, les papillons et les libellules ne dansent pas, les lézards de toutes sortes ne frétillent pas. Tout s’arrête dans une attente dans laquelle je sens l’adoration des êtres pour celui qui les a créés. Même la légère brise qui soufflait dans les feuilles comme en un soupir a disparu. On n’entend même plus les lents arpèges de l’eau, cachée dans quelque cavité dans la pierre, qui faisait résonner de temps en temps ses notes crépitantes.
Rien. Il y a l’Amour, et cela suffit. Jésus regarde et sourit à son François. François regarde et sourit à son Jésus... Voilà tout.
Mais voici maintenant que la Face glorifiée, lumineuse au point de paraître dessinée en lignes de lumière comme l’est celle du Père éternel, se matérialise un peu. Les yeux de Jésus prennent le même rayonnement de saphir ardent que lorsqu’il opère un miracle. Les traits deviennent sévères, imposants, comme toujours à ce moment-là, impérieux, dirais-je même. Un ordre du Verbe doit aller à sa chair, et la chair obéit. Des cinq plaies il lance alors cinq flèches, cinq petits éclairs devrais-je dire, qui descendent dans l’air sans zigzaguer mais perpendiculairement et très rapidement, cinq aiguilles d’une lumière insoutenable qui transpercent François...
Naturellement, je ne vois pas ses pieds, couverts par les vêtements et par les membres, ni son côté que couvre l’habit religieux. Mais je vois bien ses mains. Je me rends bien compte que, après que les flèches de feu y sont entrées et les ont transpercées — je suis presque derrière François —, la lumière qui est de l’autre côté, vers la paume, passe sur le dos de la main par le trou. On dirait deux petits yeux ouverts dans le métacarpe, et il en coule deux filets de sang qui descendent lentement vers les poignets, sur les avant-bras, sous les manches.
François n’a qu’un soupir, si profond qu’il me rappelle le dernier soupir des mourants. Mais il ne tombe pas. Il reste encore un moment dans la même position, jusqu’à ce que le séraphin, dont je n’ai jamais aperçu le visage — j’en ai seulement vu les six ailes — les replie comme un voile sur le Corps très saint et le cache; de ses deux ailes initiales, il remonte toujours plus haut dans le ciel, et la lumière diminue, pour ne laisser finalement que celle d’une paisible matinée ensoleillée. Le séraphin disparaît alors au-delà du bleu cobalt du ciel, qui l’engloutit et se referme sur le mystère qui est descendu bénir un fils de Dieu puis est remonté dans son royaume.
François sent alors la souffrance de ses blessures et, sur un gémissement, sans se mettre debout, il change de position et s’assied par terre. Il regarde ses mains... découvre ses pieds, puis entrouvre son vêtement sur la poitrine. Il s’y trouve cinq rigoles et cinq coupures laissées par Dieu en souvenir François embrasse ses mains et se caresse le côté et les pieds .
En pleurs, il murmure: « Oh, mon Jésus! Mon Jésus! Quel amour! Quel amour, Jésus! Jésus... Jésus... »
Il tente alors de se mettre debout en arc-boutant ses poings sur le sol et y parvient malgré la souffrance de ses mains et de ses pieds. Il se dirige vers son antre en chancelant comme une personne blessée qui ne peut s’appuyer par terre, et vacille sous la souffrance et la faiblesse due à sa perte de sang. Il tombe à genoux sur une pierre, le front contre une croix de bois faite de deux branches réunies et, là, contemple ses mains sur lesquelles il semble que se forme une tête de clou qui les pénètre et les traverse. Il pleure. Il pleure d’amour en se battant la poitrine, et il dit: « Jésus, mon doux Roi! Que m’as-tu fait? Ce don est excessif, non pas à cause de la douleur, mais en raison des éloges des autres! Pourquoi à moi, Seigneur, à moi qui suis indigne et pauvre ? Tes propres plaies! Oh! Jésus... »
Je n’entends ni ne vois rien d’autre.
Il me semble avoir entendu décrire cette vision différemment quand j'appartenais au monde des vivants. Il était dit, je crois, que le séraphin avait le visage du Christ. Je ne sais qu’en penser. Moi, je l’ai vue de cette façon, et c’est ainsi que je la décris.
Je ne suis jamais allée à l’Alverne, ni d’ailleurs en aucun lieu franciscain, bien que je l’aie toujours souhaité. J’ignore donc la topographie des lieux de la manière la plus absolue.
(*329 ) Il s’agit de saint François d’Assise, par qui l’écrivain se sentait très attirée depuis son enfance. Elle entra ensuite dans le tiers-ordre franciscain.
(*330) Vision du 28 mai.
(*331)Vision du 10 janvier.
Cahiers de 1944 – Dictées de Jésus à Maria Valtorta
St .François d' Assise recevant les stigmates
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Heureuse que tu les reconnaisses comme tels
je te remercie pour Maria Valtorta
je te remercie pour Maria Valtorta
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Oui on a la chance d'en lire un petit bout chaque jour.
Ce que je ne manque pas de faire.
Ce que je ne manque pas de faire.
c12345- Contemplatif
- Messages : 1962
Inscription : 25/09/2012
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
C'est aussi mon bonheur quotidien la lecture de ces textes. Encore merci Maud pour ce travail !
myriam85- Contre le nouvel ordre mondial
- Messages : 510
Age : 59
Localisation : Vendée
Inscription : 20/05/2008
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Maria écrit de par Jésus:
Tu as toujours été absolue en toutes choses. Tu n’as jamais pesé le pour et le contre, le combien et le comment, les si et les mais, lorsque tu te lançais dans une entreprise ou une affection. Quand tu es venue à moi, tu y es venue tout entière, avec toutes tes capacités d’aimer et de souffrir pour moi, et même avec plus que tes capacités de souffrir. La force qui te faisait défaut, c’est moi qui te l’ai donnée, parce que ton impulsivité généreuse, ton absence d’arrière-pensées et ta sainte prodigalité dans le sacrifice me plaisaient. Quand bien même tu serais morte à cette époque, tu aurais été justifiée, car tu obéissais au commandement: "Tu aimeras Dieu de tout ton être, de tout ton corps, de toute ton âme, de tout ton esprit et de tout ton cœur."
Il te semblait alors impossible d’aimer davantage. Et, comme tu aimais ton Jésus, en particulier en son rôle de Rédempteur, tu as désiré t’appeler Maria de la Croix. La croix! C’est tout ton amour Il te semblait alors impossible d’aimer davantage. Or tu vois, ma petite épouse, que, comme l’amour pour Dieu appartient à Dieu, il en partage l’infini. On peut toujours aimer plus et n’en jamais atteindre les limites. En effet, l’amour augmente au fur et à mesure qu’il s’accomplit et se perfectionne.
Fin de citation...
Pensées pour devant le Saint Sacrement.
Tu as toujours été absolue en toutes choses. Tu n’as jamais pesé le pour et le contre, le combien et le comment, les si et les mais, lorsque tu te lançais dans une entreprise ou une affection. Quand tu es venue à moi, tu y es venue tout entière, avec toutes tes capacités d’aimer et de souffrir pour moi, et même avec plus que tes capacités de souffrir. La force qui te faisait défaut, c’est moi qui te l’ai donnée, parce que ton impulsivité généreuse, ton absence d’arrière-pensées et ta sainte prodigalité dans le sacrifice me plaisaient. Quand bien même tu serais morte à cette époque, tu aurais été justifiée, car tu obéissais au commandement: "Tu aimeras Dieu de tout ton être, de tout ton corps, de toute ton âme, de tout ton esprit et de tout ton cœur."
Il te semblait alors impossible d’aimer davantage. Et, comme tu aimais ton Jésus, en particulier en son rôle de Rédempteur, tu as désiré t’appeler Maria de la Croix. La croix! C’est tout ton amour Il te semblait alors impossible d’aimer davantage. Or tu vois, ma petite épouse, que, comme l’amour pour Dieu appartient à Dieu, il en partage l’infini. On peut toujours aimer plus et n’en jamais atteindre les limites. En effet, l’amour augmente au fur et à mesure qu’il s’accomplit et se perfectionne.
Fin de citation...
Pensées pour devant le Saint Sacrement.
Henryk- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 451
Localisation : Velay
Inscription : 03/06/2014
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Oui, Henryk, et il est bon de rappeler que comme tout dans le monde, depuis le mystérieux rien d’une capacité d’exploser et de la mystérieuse capacité de vide pour l’accueillir qui s’unissant font le big-bang, le rappel à l’essentiel de nos unicités qui sont toutes dotées de
- l’Esprit divin de la vie, l’âme
- et aussi de la capacité de neurones, l’intelligence
Dans le cycle de l’évolution matérielle des unicités matérielles explicitée par le « boson » de Higgs, l’Etre Humain a été doté d’une capacité de Dieu d’en appeler à l’Esprit créateur, en puisant dans le puits de lumière qu’il a au fond de lui-même qu’est la Liberté racontée de façon imagée avec le paradis terrestre. En y puisant l’Etre Humain s’il le choisit peut donner sens spirituel à sa vie en la matérialisant par des actes altruistes.
Historiquement, nos ancêtres l’ont compris. La première religion du Livre raconta le paradis terrestre que nous n’avions plus que BIEN interpréter. Alors, Jésus est arrivé pour nous dire quoi faire et Marie-madeleine comment pouvoir le faire. Le message passait par la nécessité de renaître avec l’Esprit constituant ainsi le « NOÜS » de l’unicité
Accaparons-nous avec joie de l’amendement dual de Jésus conduisant à l’unicité sensée : le 1er : tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, - et le 2ème à propos duquel Jésus dit qu’il est semblable, : tu aimeras ton prochain comme toi-même. - Mais le plus important est ce que Jésus dit ensuite : à ces deux commandement (à lier en respectant l’ordre) la Loi et les prophètes sont soumis.
Le «NOÜS» bien compris, puisé au cœur de nos puits de lumière, instruit avec AM.ID.LI.SA., nous invite à avoir l’AMour comme IDéal et la LIberté comme SAgesse.
Merci encore pour ce texte prélude à l’essentiel.
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Conférence Épiscopale italienne
Prato N° 324/92
Rome, le 6 mai 1992
Très cher Éditeur,
Aux demandes, qui parviennent souvent à notre Secrétariat, de connaître l'opinion de l'Autorité Ecclésiastique sur les écrits de Maria Valtorta, actuellement publiés par le "Centro Editoriale Valtortiano", je réponds en faisant référence aux commentaires publiés par L'Osservatore Romano, du 6 janvier 1960 [i] et du 15 Juin 1966.[ii]
Mais pour le vrai bien des lecteurs et dans l'esprit d'un véritable service de la foi de l'Église, je vous demande, qu'à l'occasion d'une éventuelle réimpression des volumes, il soit clairement dit, dans les premières pages, que les "visions" et "dictées" qu'ils relatent ne peuvent pas être considérées comme d'origine surnaturelle, mais doivent être considérées simplement comme les formes littéraires dont s'est servi l'auteure pour raconter, à sa manière, la vie de Jésus.
Je vous remercie de votre collaboration.
Je tiens à vous témoigner de mon estime et vous prie de croire en mes respectueuses et cordiales salutations.
+ Dionigi Tettamanzi
Secrétaire général
Prato N° 324/92
Rome, le 6 mai 1992
Très cher Éditeur,
Aux demandes, qui parviennent souvent à notre Secrétariat, de connaître l'opinion de l'Autorité Ecclésiastique sur les écrits de Maria Valtorta, actuellement publiés par le "Centro Editoriale Valtortiano", je réponds en faisant référence aux commentaires publiés par L'Osservatore Romano, du 6 janvier 1960 [i] et du 15 Juin 1966.[ii]
Mais pour le vrai bien des lecteurs et dans l'esprit d'un véritable service de la foi de l'Église, je vous demande, qu'à l'occasion d'une éventuelle réimpression des volumes, il soit clairement dit, dans les premières pages, que les "visions" et "dictées" qu'ils relatent ne peuvent pas être considérées comme d'origine surnaturelle, mais doivent être considérées simplement comme les formes littéraires dont s'est servi l'auteure pour raconter, à sa manière, la vie de Jésus.
Je vous remercie de votre collaboration.
Je tiens à vous témoigner de mon estime et vous prie de croire en mes respectueuses et cordiales salutations.
+ Dionigi Tettamanzi
Secrétaire général
Elysé- Combat avec l'Archange Michel
- Messages : 1147
Age : 51
Localisation : FRANCE
Inscription : 24/04/2015
L'inhabitation de Dieu dans les cœurs
L'inhabitation de Dieu dans les cœurs
En une tranquille matinée, Jésus parle au peuple de Jutta. Oh! on peut vraiment dire que Jutta toute entière est à ses pieds. Même les bergers, habituellement dispersés sur les mamelons des montagnes, sont là, en arrière de la foule avec leurs brebis. Même ceux qui d'habitude vont ailleurs, aux champs, aux bois, aux marchés, sont là.
Et ils y sont les vieillards croulants et, tout autour de Jésus, les enfants rieurs, et les fillettes et les jeunes mariées et celles qui mettront bientôt au monde un enfant et celles qui le portent sur leur sein. Jutta toute entière.
L'éperon de la montagne qui s'étend vers le sud est l'amphithéâtre qui accueille ce paisible rassemblement. Assis sur l'herbe ou à cheval sur le muret de pierres sèches, avec autour un vaste horizon, au-dessus le ciel sans limites, en bas le torrent qui rit et scintille au soleil du matin, dans la beauté des monts herbeux, boisés, eux, les gens de Jutta. écoutent le Maître qui parle, debout, adossé à un noyer très élevé, la blancheur de son vêtement de lin se détachant sur le fond sombre du tronc, le visage souriant, les yeux brillants de la joie d'être aimé, les cheveux illuminés par la caresse des rayons venant de l'orient. Dans un silence respectueux, attentif, rompu seulement par les chants des oiseaux et le bruit du torrent qui coule en bas, ses paroles descendent lentement dans les cœurs et sa voix parfaite emplit l'air tranquille de son harmonie.
Pendant que j'écris, il est en train de répéter encore une fois la nécessité d'obéir au Décalogue, perfectionné, dans son application aux cœurs, par sa doctrine d'amour "pour édifier dans les esprits la demeure où le Seigneur habitera jusqu'au jour où ceux qui ont vécu dans la fidélité à la Loi iront habiter en Lui dans le Royaume des Cieux." Ce sont ses paroles. Et il continue : "Parce qu'il en est ainsi. L'inhabitation de Dieu dans les hommes et des hommes en Dieu se fait par l'obéissance à sa Loi, qui commence par un commandement d'amour et qui est toute amour du premier au dernier précepte du Décalogue. C'est la vraie maison que Dieu veut, où Dieu habite, et la récompense du Ciel. possédée par l'obéissance à la Loi, est la vraie Maison où vous habiterez avec Dieu, éternellement.
Car - rappelez-vous Isaïe dans son chapitre 66 - Dieu n’a pas de demeure sur la Terre, qui n'est qu'un escabeau, un escabeau seulement pour son immensité, et Il a pour trône le ciel. qui est toujours petit, un rien, pour contenir l'Infini, mais Il l'a dans le cœur des hommes. Seule la très parfaite bonté du Père de tout amour peut accorder à ses fils de l'accueillir, et c'est un mystère infini, qui se perfectionne de plus en plus, que le Dieu Un et Trine, le très pur Esprit Triniforme, puisse être dans le cœur des hommes. Oh ! quand, quand, ô Père Saint, me permettras-Tu de faire de ceux qui t'aiment non plus seulement un temple pour notre Esprit, mais grâce à ta perfection d'amour et de pardon, un tabernacle, en faisant de tout cœur fidèle l'arche où se trouve le vrai Pain du Ciel, comme il le fut dans le sein de celle qui est Bénie entre toutes les femmes ?
En une tranquille matinée, Jésus parle au peuple de Jutta. Oh! on peut vraiment dire que Jutta toute entière est à ses pieds. Même les bergers, habituellement dispersés sur les mamelons des montagnes, sont là, en arrière de la foule avec leurs brebis. Même ceux qui d'habitude vont ailleurs, aux champs, aux bois, aux marchés, sont là.
Et ils y sont les vieillards croulants et, tout autour de Jésus, les enfants rieurs, et les fillettes et les jeunes mariées et celles qui mettront bientôt au monde un enfant et celles qui le portent sur leur sein. Jutta toute entière.
L'éperon de la montagne qui s'étend vers le sud est l'amphithéâtre qui accueille ce paisible rassemblement. Assis sur l'herbe ou à cheval sur le muret de pierres sèches, avec autour un vaste horizon, au-dessus le ciel sans limites, en bas le torrent qui rit et scintille au soleil du matin, dans la beauté des monts herbeux, boisés, eux, les gens de Jutta. écoutent le Maître qui parle, debout, adossé à un noyer très élevé, la blancheur de son vêtement de lin se détachant sur le fond sombre du tronc, le visage souriant, les yeux brillants de la joie d'être aimé, les cheveux illuminés par la caresse des rayons venant de l'orient. Dans un silence respectueux, attentif, rompu seulement par les chants des oiseaux et le bruit du torrent qui coule en bas, ses paroles descendent lentement dans les cœurs et sa voix parfaite emplit l'air tranquille de son harmonie.
Pendant que j'écris, il est en train de répéter encore une fois la nécessité d'obéir au Décalogue, perfectionné, dans son application aux cœurs, par sa doctrine d'amour "pour édifier dans les esprits la demeure où le Seigneur habitera jusqu'au jour où ceux qui ont vécu dans la fidélité à la Loi iront habiter en Lui dans le Royaume des Cieux." Ce sont ses paroles. Et il continue : "Parce qu'il en est ainsi. L'inhabitation de Dieu dans les hommes et des hommes en Dieu se fait par l'obéissance à sa Loi, qui commence par un commandement d'amour et qui est toute amour du premier au dernier précepte du Décalogue. C'est la vraie maison que Dieu veut, où Dieu habite, et la récompense du Ciel. possédée par l'obéissance à la Loi, est la vraie Maison où vous habiterez avec Dieu, éternellement.
Car - rappelez-vous Isaïe dans son chapitre 66 - Dieu n’a pas de demeure sur la Terre, qui n'est qu'un escabeau, un escabeau seulement pour son immensité, et Il a pour trône le ciel. qui est toujours petit, un rien, pour contenir l'Infini, mais Il l'a dans le cœur des hommes. Seule la très parfaite bonté du Père de tout amour peut accorder à ses fils de l'accueillir, et c'est un mystère infini, qui se perfectionne de plus en plus, que le Dieu Un et Trine, le très pur Esprit Triniforme, puisse être dans le cœur des hommes. Oh ! quand, quand, ô Père Saint, me permettras-Tu de faire de ceux qui t'aiment non plus seulement un temple pour notre Esprit, mais grâce à ta perfection d'amour et de pardon, un tabernacle, en faisant de tout cœur fidèle l'arche où se trouve le vrai Pain du Ciel, comme il le fut dans le sein de celle qui est Bénie entre toutes les femmes ?
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Ces livres n'ont pas été écrits de façon naturelle, ni raisonnés par son auteur.
je suis étonné que cette conférence épiscopale, n'ai pas plus appuyé les faits, ni fait des conclusions plus radicales, au vues des informations contenues dans ces livres.
je suis étonné que cette conférence épiscopale, n'ai pas plus appuyé les faits, ni fait des conclusions plus radicales, au vues des informations contenues dans ces livres.
Henryk- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 451
Localisation : Velay
Inscription : 03/06/2014
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
rajoutons à Prato N° 324/92 : une forme vachement bien inspirée et on ne veut pas savoir par qui si elle relate des faits exacts comme les villages découverts après leur description "visionnaire".
Merci d'avoir l'esprit ouvert et cordialement pour jusqu'au demain du dé-cachement.
Merci d'avoir l'esprit ouvert et cordialement pour jusqu'au demain du dé-cachement.
Re: Naissance de Jésus notre Seigneur, vision de Maria Valtorta
Ce qui est grave, c'est que cette conférence vient de référer un faux en écriture.
Rien que les pierre fossilisées d'Egypte.(fuite en Egypte) etc...
Qui le lui a dit, puisque elle ont été découvertes en 1987.
Rien que les pierre fossilisées d'Egypte.(fuite en Egypte) etc...
Qui le lui a dit, puisque elle ont été découvertes en 1987.
Henryk- Hosanna au plus haut des cieux!
- Messages : 451
Localisation : Velay
Inscription : 03/06/2014
Page 22 sur 24 • 1 ... 12 ... 21, 22, 23, 24
Sujets similaires
» "La Transfiguration de Jésus " vision de Maria Valtorta "
» Notre Seigneur à Maria Valtorta : Tu ne tueras pas.
» Notre Seigneur Jésus à Luz de Maria sur le déplacement de l'axe de la terre
» Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
» Maria Valtorta sur Radio Notre Dame
» Notre Seigneur à Maria Valtorta : Tu ne tueras pas.
» Notre Seigneur Jésus à Luz de Maria sur le déplacement de l'axe de la terre
» Maria Valtorta - Vision dramatique de la Résurrection finale
» Maria Valtorta sur Radio Notre Dame
Page 22 sur 24
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum