Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Il y a un autre fil qui traite du sujet:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t3657p180-la-masturbation-et-le-catholicisme#278148
Laissons celui là s'occuper de l'Islam:enfer ou non.
Il y avait un frère religieux catholique issu d'une famille musulmane (grand parents) et qui disait:"l'Islam est une prison".
L'enfer serait à prendre plutôt dans ce sens plutôt que le sens dogmatique et thomiste.
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t3657p180-la-masturbation-et-le-catholicisme#278148
Laissons celui là s'occuper de l'Islam:enfer ou non.
Il y avait un frère religieux catholique issu d'une famille musulmane (grand parents) et qui disait:"l'Islam est une prison".
L'enfer serait à prendre plutôt dans ce sens plutôt que le sens dogmatique et thomiste.
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Je remets la phrase qui m'a fait sursauter, sans mouvement d'humeur cette fois :
Bien sûr, l'adage "hors de l’Église point de salut" est vrai uniquement pour les chrétiens et non pour les autres confessions religieuses.
Sérieusement vous en pensez quoi ?
Bien sûr, l'adage "hors de l’Église point de salut" est vrai uniquement pour les chrétiens et non pour les autres confessions religieuses.
Sérieusement vous en pensez quoi ?
P34512- Aime la Divine Volonté
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Cette expression est bonne pour tous, avec la compréhension cependant que devant l'ignorance invincible d'une personne qui serait née loin de l'Église catholique et ne la connaissant que par les mensonges racontés à son sujet, et cette personne cherchant à faire le bien selon ce que Dieu dit à sa conscience, cette personne ferait partie d'une façon mystique et mystérieuse de l'Église et pourrait être sauvée par le Christ.
Cela a été affirmé par l'Église de différentes manières ce dernier siècle.
Autrement, nous aurions affaire à un Dieu injuste qui envoie des millions d'âmes en Enfer pour ne pas être nées au bon endroit ou à la bonne époque. Or, Dieu est toujours Juste, il est le Juste.
Cela a été affirmé par l'Église de différentes manières ce dernier siècle.
Autrement, nous aurions affaire à un Dieu injuste qui envoie des millions d'âmes en Enfer pour ne pas être nées au bon endroit ou à la bonne époque. Or, Dieu est toujours Juste, il est le Juste.
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Pécheur a écrit:Je remets la phrase qui m'a fait sursauter, sans mouvement d'humeur cette fois :
Bien sûr, l'adage "hors de l’Église point de salut" est vrai uniquement pour les chrétiens et non pour les autres confessions religieuses.
Sérieusement vous en pensez quoi ?
Il convient simplement de connaître l'enseignement de la Sainte Église à ce sujet tel que donné dans le Catéchisme de l’Église Catholique (CEC) :
Vous pourrez ainsi vérifier, que l'affirmation "Hors de l’Église point de salut" ne vise pas ceux qui, sans faute de leur part, ignorent le Christ et son Église :
" Hors de l’Église point de salut "
846 Comment faut-il entendre cette affirmation souvent répétée par les Pères de l’Église ? Formulée de façon positive, elle signifie que tout salut vient du Christ-Tête par l’Église qui est son Corps :
Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, le Concile enseigne que cette Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, il nous devient présent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du Baptême, c’est la nécessité de l’Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du Baptême, qu’il nous a confirmée en même temps. C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persévérer, alors qu’ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus-Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient être sauvés (LG 14).
847 Cette affirmation ne vise pas ceux qui, sans leur faute, ignorent le Christ et son Église :
En effet, ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais cherchent pourtant Dieu d’un cœur sincère et s’efforcent, sous l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel (LG 16 ; cf. DS 3866-3872).
848 "Bien que Dieu puisse par des voies connues de lui seul amener à la foi ‘sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu’ (He 11,6) des hommes qui, sans faute de leur part, ignorent l’Évangile, l’Église a le devoir en même temps que le droit sacré d’évangéliser" (AG 7) tous les hommes.
Enfin, il est important de souligner, que Dieu n'envoie personne en Enfer, mais s'est toujours l'âme qui se condamne elle-même, comme la Très Sainte Vierge Marie, le rappelle souvent à l'Escorial en particulier.
Dernière édition par Joannes Maria le Lun 8 Sep 2014 - 8:34, édité 1 fois
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
pax et bonum a écrit:Il y a un autre fil qui traite du sujet:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t3657p180-la-masturbation-et-le-catholicisme#278148
Laissons celui là s'occuper de l'Islam:enfer ou non.
Il y avait un frère religieux catholique issu d'une famille musulmane (grand parents) et qui disait:"l'Islam est une prison".
L'enfer serait à prendre plutôt dans ce sens plutôt que le sens dogmatique et thomiste.
Qu'entendez-vous par là, cher Pax, que l'Enfer n'existe pas ? Que l'existence de l'Enfer n'est pas une vérité dogmatique ?
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Non,cher JM,je veux dire que les musulmans ne sont pas forcément en enfer
et que le mot "prison",lieu d'enfermement convient mieux à l'Islam que l'enfer éternel dans le sens dogmatique.
Je suis de l'avis d'Emmanuel.
A+
et que le mot "prison",lieu d'enfermement convient mieux à l'Islam que l'enfer éternel dans le sens dogmatique.
Je suis de l'avis d'Emmanuel.
A+
pax et bonum- Avec les anges
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
A propos des locutions de la Vierge à Don Gobbi (le "Livre Bleu").
Message @ AZUR et à PAX et BONUM:
j'ai lu ce livre et aussi le passage sur l'année 666 qui coincide avec le naissance du fléau de L'Islamisme. C'est un bijou, un sublime dévoilement de bon nombre de choses restées mystérieuses.
C'est tout à fait inspiré et je n'ai pas une seconde de doute sur le fait que cela vient de la Vierge Marie.
En Christ,
Silvano
Message @ AZUR et à PAX et BONUM:
j'ai lu ce livre et aussi le passage sur l'année 666 qui coincide avec le naissance du fléau de L'Islamisme. C'est un bijou, un sublime dévoilement de bon nombre de choses restées mystérieuses.
C'est tout à fait inspiré et je n'ai pas une seconde de doute sur le fait que cela vient de la Vierge Marie.
En Christ,
Silvano
Silvano- Contre la puce électronique
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Bonjour à tous,
A noter toutefois que ce dernier commentaire ne figure pas dans le catéchisme de l'Eglise catholique (CEC).
Je le précise, parce que, comme vous l'avez mis en gras, à la suite de ce que disait le CEC, on pourrait penser que cela fait partie du CEC.
Quant à ce que vous disiez et ce que disait Emmanuel quant au fait que, devant l'ignorance invincible d'une personne, celle-ci ne serait pas condamnée si elle se comporte de manière juste, on trouve effectivement déjà cette affirmation dans l'épître de Saint Paul aux romains:
Romains 2
1 Ainsi, qui que tu sois, ô homme, toi qui juges, tu es inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque tu fais les mêmes choses, toi qui juges.
2 Car nous savons que le jugement de Dieu est selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses.
3 Et tu penses, ô homme, toi qui juges ceux qui les commettent, et qui les fais toi-même, que tu échapperas au jugement de Dieu?
4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité? Et ne sais-tu pas que la bonté de Dieu t'invite à la pénitence?
5 Par ton endurcissement et ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu,
6 qui rendra à chacun selon ses oeuvres:
7 la vie éternelle à ceux qui, par leur persévérance dans le bien, cherchent la gloire, l'honneur et l'immortalité;
8 mais la colère et l'indignation aux enfants de contention, indociles à la vérité, dociles à l'iniquité.
9 Oui, tribulation et angoisse sur tout homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec;
10 gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec.
11 Car Dieu ne fait pas acception des personnes.
12 Tous ceux qui ont péché sans loi périront aussi sans loi, et tous ceux qui ont péché avec une loi seront jugés par cette loi.
13 Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent une loi qui sont justes devant Dieu; mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.
14 Quand des païens, qui n'ont pas la loi, accomplissent naturellement ce que la Loi commande, n'ayant pas la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes;
15 ils montrent que ce que la Loi ordonne est écrit dans leurs coeurs, leur conscience rendant en même temps témoignage par des pensées qui, de part et d'autre, les accusent ou les défendent.
16 C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Evangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes.
Il nous montre très clairement que des païens qui agissent bien, il y en a. Ce que leur dicte naturellement leur conscience est conforme à ce que Dieu nous demande, dans sa Loi.
Ainsi, bien qu'étant païens, ils agissent bien aux yeux de Dieu et pourront être sauvés.
N'ayant pas la connaissance de la Loi - sans que ce ne soit de leur faute - c'est leur propre conscience qui leur tiendra lieu de Loi.
Jean 3
18 Mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Jean 5
47 Si quelqu'un entend ma parole, et ne la garde pas, moi, je ne le juge point; car je suis venu, non pour juger le monde, mais pour sauver le monde.
48 Celui qui me méprise et ne reçoit pas ma parole, il a son juge: c'est la parole même que j'ai annoncée. Elle le jugera au dernier jour
Là, on voit clairement que c'est le fait d'avoir rejeté Jésus et Sa parole, de ne pas avoir gardé Sa parole, de ne pas avoir cru en Lui qui va condamner une personne.
"Celui qui entend ma parole et ne la garde pas" --> il faut déjà avoir entendu cette parole, pour pouvoir la garder.
La personne qui n'a pas connu Jésus ou qui n'a pas pu connaître sa Parole n'a pas pu les avoir rejetés. On ne peut pas rejeter ce que l'on ne connaît pas, il me semble. Elle ne peut donc pas être fautive de cela.
Sinon, pour en revenir à ce que vous disiez, Joannes Maria, quant au fait que "Dieu n'envoie personne en Enfer, mais c'est toujours l'âme qui se condamne elle-même":
Tout dépend de ce que l'on entend par là, je pense. Il est certain que Dieu ne souhaite envoyer personne en enfer. Il veut le salut de tous les Hommes.
1 Timothée 2.4
3 Cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur,
4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
Jésus nous a bien dit qu'il n'était pas venu sur Terre pour juger les Hommes, mais pour les sauver:
Jean 3
17 Car Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Jean 12
47 Si quelqu'un entend ma parole, et ne la garde pas, moi, je ne le juge point; car je suis venu, non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. 48 Celui qui me méprise et ne reçoit pas ma parole, il a son juge: c'est la parole même que j'ai annoncée. Elle le jugera au dernier jour.
On le voit, Dieu ne souhaite que notre Salut.
On ne peut donc pas blâmer Dieu d'être un Dieu sévère, qui envoie les gens en enfer.
Si on va en enfer, c'est qu'on l'a mérité. Dieu ne peut pas être injuste. Il offre une chance de salut à chaque âme: chacun a ses chances.
C'est ainsi que je comprends cette affirmation selon laquelle Dieu n'envoie pas en enfer: On ne peut pas accuser Dieu d'être fautif, on ne peut l'accuser d'être la raison pour laquelle nous avons atterri en enfer.
En ayant mal agi, à l'encontre de ce que nous dictait notre conscience, à l'encontre ce que nous disait la Bible, en nous coupant de Dieu, en ne regrettant jamais nos actes... nous nous sommes, d'une certaine manière, condamnés nous même.
Mais cela ne vaut pas dire, pour autant, que ce n'est pas le Seigneur qui prononcera la sentence.
Je vous donne un exemple: prenez un assassin.
En ayant prémédité son geste, en ayant tué quelqu'un, il savait qu'il finirait probablement par aller en prison (même s'il espérait peut-être pouvoir y échapper)
Il s'est condamné lui-même à la prison, par son geste. S'il n'avait pas agi ainsi, il n'aurait jamais été en prison.
C'est son geste qui le condamne. Mais il n'en reste pas moins que le sentence sera prononcée par un juge. Le condamné ne prononce pas sa sentence lui-même.
Ce n'est pas non plus lui qui décide du nombre d'années à passer en prison. C'est le juge.
C'est pareil pour l'enfer ou le purgatoire, je dirais. En nous coupant de Dieu et en agissant comme nous l'avons fait, sans jamais nous repentir, nous nous sommes condamnés. Notre conscience ne peut que nous accuser. Mais la sentence sera prononcée par le Seigneur.
On ne pourra toutefois qu'adhérer à cette sentence, puisque notre propre conscience nous accusera et que l'on sait que Dieu est un juge juste.
C'est, il me semble, ce que nous dit Saint Paul dans le passage de la lettre aux romains que j'ai cité ci-dessus, lorsqu'il affirme:
"leur conscience rendant en même temps témoignage par des pensées qui, de part et d'autre, les accusent ou les défendent, C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Evangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes"
On voit ici que c'est notre propre conscience qui nous accusera ou nous défendra.
Mais Dieu reste le juge: "Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes".
De même, au début de ce même passage que je citais, Saint Paul disait:
1 Ainsi, qui que tu sois, ô homme, toi qui juges, tu es inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque tu fais les mêmes choses, toi qui juges.
2 Car nous savons que le jugement de Dieu est selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses.
3 Et tu penses, ô homme, toi qui juges ceux qui les commettent, et qui les fais toi-même, que tu échapperas au jugement de Dieu?
Saint Paul dit: "tu te condamnes toi-même".
Il affirme ici que la personne se condamne elle-même en agissant mal, en commettant de telles choses.
Mais le jugement reste celui de Dieu: "Le jugement de Dieu est selon la vérité"; "penses-tu que tu échapperas au jugement de Dieu?"
Dieu aime nous faire participer: par exemple, ceux qui ont un charisme de guérison vont visiter les malades et leur imposer les mains. Mais c'est Dieu qui guérit les malades à travers eux.
On agit toujours main dans la main avec Dieu. Nous marchons ensemble.
Pour le jugement, c'est un peu la même chose: nos actes, notre conscience nous accusent ou nous défendent, Dieu juge.
Par ton endurcissement et ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres nous dit encore Saint Paul.
Il ne faut pas dénier à Dieu ce titre de juge, qui reste sien:
Jérémie 11
20 Mais Jéhovah des armées juge avec justice; Il sonde les reins et les coeurs; Je verrai la vengeance que vous tirerez d'eux, Car c'est à vous que j'ai confié ma cause.
Psaume 89
15 La justice et l'équité sont le fondement de ton trône, la bonté et la fidélité se tiennent devant ta face.
Jean 5
22 Le Père lui-même ne juge personne, mais il a donné au Fils le jugement tout entier
2 Timothée 4
1 Je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son apparition et par son règne:
2 prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et (souci d')instruction.
Bref, nous serons bel et bien jugés par Dieu. Mais ce jugement est juste et si on va en enfer, cela ne peut être la faute de Dieu: Lui a tout fait pour nous sauver. Nous sommes les seuls responsables, nous nous sommes condamnés nous-mêmes, par nos actions et par le mépris de notre conscience ou de la Loi de Dieu.
Enfin, pour ce qui est de se préoccuper du salut des uns et des autres, pour ce qui est de savoir qui ira en enfer et qui sera sauvé... est-ce vraiment notre affaire?
Est-il bien utile de débattre pendant des heures afin de savoir si:
- les autres chrétiens seront sauvés?
- les musulmans seront sauvés?
- les juifs seront sauvés?
- les bouddhistes seront sauvés?
- les quelques tribus indigènes qui existent encore seront sauvées?
- les athées seront sauvés?
Dieu nous demande expressément de ne pas juger autrui: le jugement appartient à Dieu.
Et l'apôtre Paul nous le répète dans son épître aux romains: "Ainsi, qui que tu sois, ô homme, toi qui juges, tu es inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque tu fais les mêmes choses, toi qui juges".
Ne cherchons donc pas à savoir qui ira en enfer et qui sera sauvé: cela ne nous regarde pas et, en essayant de le savoir, nous portons un jugement.
Occupons-nous déjà du salut de notre propre âme!
On a tendance à voir ce qui ne va pas chez les autres, mais on oublie bien vite ce qui ne va pas chez nous.
Les pharisiens étaient persuadés d'être des justes, des hommes bien vus de Dieu. Et pourtant, Jésus n'a pas hésité à leur affirmer que les prostituées et les publicains - ceux qui étaient considérés comme la lie de la société - les précéderaient dans le royaume de Dieu.
Matthieu 7
1 Ne jugez point afin de n'être point jugés,
2 car de la façon dont vous jugez, vous serez jugés, et avec la mesure dont vous mesurez il vous sera mesuré.
3 Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et ne remarques-tu la poutre qui est dans ton œil?
4 Ou comment (peux-tu) dire à ton frère: " Laisse-moi ôter la paille de ton œil, " lorsqu'il y a une poutre dans ton œil?
5 Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton œil, et alors tu verras à ôter la paille de l'œil de ton frère.
Et si nous craignons qu'une personne ou qu'une catégorie de personnes aille en enfer, faisons notre maximum pour leur faire connaître notre Foi!
Si nous voulons plaire à Dieu, cessons de perdre notre temps à nous demander si untel ou untel pourra avoir accès au paradis et agissons:
- agissons en essayant déjà de se comporter, soi-même, conformément à l'évangile
- agissons en demandant régulièrement pardon à Dieu pour nos péchés et ceux du monde
- agissons en essayant de regarder chaque homme comme un frère et non comme un perpétuel sujet d'interrogation: "mais, est-ce qu'il va aller au paradis ou non?"
- agissons en priant Dieu pour la conversion des pécheurs
- agissons en priant Dieu pour la conversion de notre entourage non chrétien.
- agissons en essayant d'évangéliser, à notre petite échelle, ceux de notre entourage, ceux de notre famille, ceux de nos amis, ceux que l'on rencontre, ceux qui nous lisent sur ce forum...
Moins de questions et plus d'action!
Jésus est venu non pour juger le monde, mais pour le sauver. Si nous sommes le corps du Christ, alors, tout comme Lui, notre rôle n'est pas de juger mais de sauver.
Nous devons tout faire pour évangéliser, nous devons agir, faire connaître le Seigneur Jésus, afin de ne pas culpabiliser si des personnes n'ont pas eu la chance de Le connaître.
Et, pour ceux qui n'auraient pas connu Jésus sans que ce ne soit de leur faute, ayons Foi en la justice et la miséricorde de Dieu!
Quant à savoir à partir de quel moment on peut considérer qu'une personne est fautive de ne pas avoir connu Jésus, de ne pas avoir connu sa Loi, à partir de quel moment elle est fautive d'avoir rejeté Jésus, là encore c'est Dieu qui décidera. Ce n'est pas nous.
Nous, nous devons tout faire pour évangéliser, afin que ce cas se produise le moins possible.
Nous, notre rôle se borne à aimer Dieu, tout faire pour évangéliser et notamment (mais pas seulement) ceux qui rejettent clairement Dieu, qui rejettent Jésus, aimer notre prochain et venir au secours de ceux qui ont besoin d'aide.
Et, pour conclure:
1 jean 3
14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui. qui n'aime pas demeure dans la mort.
15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui.
16 A ceci nous avons connu l'amour, c'est que Lui a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
17 Si quelqu'un possède les biens de ce monde et que, voyant son frère dans la nécessité, il leur ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?
18 Mes petits enfants, n'aimons pas de parole et de langue, mais en action et en vérité.
19 Par là nous connaissons que nous sommes de la vérité, et nous pouvons rassurer nos coeurs devant Dieu;
20 car si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connait toutes choses.
21 Mes bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne pas; nous pouvons nous adresser à Dieu avec assurance.
22 Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
23 Et son commandement est que nous croyions au nom de son Fils, Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous en a donné le commandement.
24 Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu et Dieu en lui, et nous connaissons qu'il demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné.
Amitiés
Joannes Maria a écrit:Enfin, il est important de souligner, que Dieu n'envoie personne en Enfer, mais s'est toujours l'âme qui se condamne elle-même, comme la Très Sainte Vierge Marie, le rappelle souvent à l'Escorial en particulier.
A noter toutefois que ce dernier commentaire ne figure pas dans le catéchisme de l'Eglise catholique (CEC).
Je le précise, parce que, comme vous l'avez mis en gras, à la suite de ce que disait le CEC, on pourrait penser que cela fait partie du CEC.
Quant à ce que vous disiez et ce que disait Emmanuel quant au fait que, devant l'ignorance invincible d'une personne, celle-ci ne serait pas condamnée si elle se comporte de manière juste, on trouve effectivement déjà cette affirmation dans l'épître de Saint Paul aux romains:
Romains 2
1 Ainsi, qui que tu sois, ô homme, toi qui juges, tu es inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque tu fais les mêmes choses, toi qui juges.
2 Car nous savons que le jugement de Dieu est selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses.
3 Et tu penses, ô homme, toi qui juges ceux qui les commettent, et qui les fais toi-même, que tu échapperas au jugement de Dieu?
4 Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité? Et ne sais-tu pas que la bonté de Dieu t'invite à la pénitence?
5 Par ton endurcissement et ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu,
6 qui rendra à chacun selon ses oeuvres:
7 la vie éternelle à ceux qui, par leur persévérance dans le bien, cherchent la gloire, l'honneur et l'immortalité;
8 mais la colère et l'indignation aux enfants de contention, indociles à la vérité, dociles à l'iniquité.
9 Oui, tribulation et angoisse sur tout homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec;
10 gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec.
11 Car Dieu ne fait pas acception des personnes.
12 Tous ceux qui ont péché sans loi périront aussi sans loi, et tous ceux qui ont péché avec une loi seront jugés par cette loi.
13 Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent une loi qui sont justes devant Dieu; mais ce sont ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.
14 Quand des païens, qui n'ont pas la loi, accomplissent naturellement ce que la Loi commande, n'ayant pas la loi, ils se tiennent lieu de loi à eux-mêmes;
15 ils montrent que ce que la Loi ordonne est écrit dans leurs coeurs, leur conscience rendant en même temps témoignage par des pensées qui, de part et d'autre, les accusent ou les défendent.
16 C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Evangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes.
Il nous montre très clairement que des païens qui agissent bien, il y en a. Ce que leur dicte naturellement leur conscience est conforme à ce que Dieu nous demande, dans sa Loi.
Ainsi, bien qu'étant païens, ils agissent bien aux yeux de Dieu et pourront être sauvés.
N'ayant pas la connaissance de la Loi - sans que ce ne soit de leur faute - c'est leur propre conscience qui leur tiendra lieu de Loi.
Jean 3
18 Mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Jean 5
47 Si quelqu'un entend ma parole, et ne la garde pas, moi, je ne le juge point; car je suis venu, non pour juger le monde, mais pour sauver le monde.
48 Celui qui me méprise et ne reçoit pas ma parole, il a son juge: c'est la parole même que j'ai annoncée. Elle le jugera au dernier jour
Là, on voit clairement que c'est le fait d'avoir rejeté Jésus et Sa parole, de ne pas avoir gardé Sa parole, de ne pas avoir cru en Lui qui va condamner une personne.
"Celui qui entend ma parole et ne la garde pas" --> il faut déjà avoir entendu cette parole, pour pouvoir la garder.
La personne qui n'a pas connu Jésus ou qui n'a pas pu connaître sa Parole n'a pas pu les avoir rejetés. On ne peut pas rejeter ce que l'on ne connaît pas, il me semble. Elle ne peut donc pas être fautive de cela.
Sinon, pour en revenir à ce que vous disiez, Joannes Maria, quant au fait que "Dieu n'envoie personne en Enfer, mais c'est toujours l'âme qui se condamne elle-même":
Tout dépend de ce que l'on entend par là, je pense. Il est certain que Dieu ne souhaite envoyer personne en enfer. Il veut le salut de tous les Hommes.
1 Timothée 2.4
3 Cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur,
4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.
Jésus nous a bien dit qu'il n'était pas venu sur Terre pour juger les Hommes, mais pour les sauver:
Jean 3
17 Car Dieu n'a pas envoyé le Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Jean 12
47 Si quelqu'un entend ma parole, et ne la garde pas, moi, je ne le juge point; car je suis venu, non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. 48 Celui qui me méprise et ne reçoit pas ma parole, il a son juge: c'est la parole même que j'ai annoncée. Elle le jugera au dernier jour.
On le voit, Dieu ne souhaite que notre Salut.
On ne peut donc pas blâmer Dieu d'être un Dieu sévère, qui envoie les gens en enfer.
Si on va en enfer, c'est qu'on l'a mérité. Dieu ne peut pas être injuste. Il offre une chance de salut à chaque âme: chacun a ses chances.
C'est ainsi que je comprends cette affirmation selon laquelle Dieu n'envoie pas en enfer: On ne peut pas accuser Dieu d'être fautif, on ne peut l'accuser d'être la raison pour laquelle nous avons atterri en enfer.
En ayant mal agi, à l'encontre de ce que nous dictait notre conscience, à l'encontre ce que nous disait la Bible, en nous coupant de Dieu, en ne regrettant jamais nos actes... nous nous sommes, d'une certaine manière, condamnés nous même.
Mais cela ne vaut pas dire, pour autant, que ce n'est pas le Seigneur qui prononcera la sentence.
Je vous donne un exemple: prenez un assassin.
En ayant prémédité son geste, en ayant tué quelqu'un, il savait qu'il finirait probablement par aller en prison (même s'il espérait peut-être pouvoir y échapper)
Il s'est condamné lui-même à la prison, par son geste. S'il n'avait pas agi ainsi, il n'aurait jamais été en prison.
C'est son geste qui le condamne. Mais il n'en reste pas moins que le sentence sera prononcée par un juge. Le condamné ne prononce pas sa sentence lui-même.
Ce n'est pas non plus lui qui décide du nombre d'années à passer en prison. C'est le juge.
C'est pareil pour l'enfer ou le purgatoire, je dirais. En nous coupant de Dieu et en agissant comme nous l'avons fait, sans jamais nous repentir, nous nous sommes condamnés. Notre conscience ne peut que nous accuser. Mais la sentence sera prononcée par le Seigneur.
On ne pourra toutefois qu'adhérer à cette sentence, puisque notre propre conscience nous accusera et que l'on sait que Dieu est un juge juste.
C'est, il me semble, ce que nous dit Saint Paul dans le passage de la lettre aux romains que j'ai cité ci-dessus, lorsqu'il affirme:
"leur conscience rendant en même temps témoignage par des pensées qui, de part et d'autre, les accusent ou les défendent, C'est ce qui paraîtra au jour où, selon mon Evangile, Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes"
On voit ici que c'est notre propre conscience qui nous accusera ou nous défendra.
Mais Dieu reste le juge: "Dieu jugera par Jésus-Christ les actions secrètes des hommes".
De même, au début de ce même passage que je citais, Saint Paul disait:
1 Ainsi, qui que tu sois, ô homme, toi qui juges, tu es inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque tu fais les mêmes choses, toi qui juges.
2 Car nous savons que le jugement de Dieu est selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses.
3 Et tu penses, ô homme, toi qui juges ceux qui les commettent, et qui les fais toi-même, que tu échapperas au jugement de Dieu?
Saint Paul dit: "tu te condamnes toi-même".
Il affirme ici que la personne se condamne elle-même en agissant mal, en commettant de telles choses.
Mais le jugement reste celui de Dieu: "Le jugement de Dieu est selon la vérité"; "penses-tu que tu échapperas au jugement de Dieu?"
Dieu aime nous faire participer: par exemple, ceux qui ont un charisme de guérison vont visiter les malades et leur imposer les mains. Mais c'est Dieu qui guérit les malades à travers eux.
On agit toujours main dans la main avec Dieu. Nous marchons ensemble.
Pour le jugement, c'est un peu la même chose: nos actes, notre conscience nous accusent ou nous défendent, Dieu juge.
Par ton endurcissement et ton coeur impénitent, tu t'amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres nous dit encore Saint Paul.
Il ne faut pas dénier à Dieu ce titre de juge, qui reste sien:
Jérémie 11
20 Mais Jéhovah des armées juge avec justice; Il sonde les reins et les coeurs; Je verrai la vengeance que vous tirerez d'eux, Car c'est à vous que j'ai confié ma cause.
Psaume 89
15 La justice et l'équité sont le fondement de ton trône, la bonté et la fidélité se tiennent devant ta face.
Jean 5
22 Le Père lui-même ne juge personne, mais il a donné au Fils le jugement tout entier
2 Timothée 4
1 Je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, et par son apparition et par son règne:
2 prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et (souci d')instruction.
Bref, nous serons bel et bien jugés par Dieu. Mais ce jugement est juste et si on va en enfer, cela ne peut être la faute de Dieu: Lui a tout fait pour nous sauver. Nous sommes les seuls responsables, nous nous sommes condamnés nous-mêmes, par nos actions et par le mépris de notre conscience ou de la Loi de Dieu.
Enfin, pour ce qui est de se préoccuper du salut des uns et des autres, pour ce qui est de savoir qui ira en enfer et qui sera sauvé... est-ce vraiment notre affaire?
Est-il bien utile de débattre pendant des heures afin de savoir si:
- les autres chrétiens seront sauvés?
- les musulmans seront sauvés?
- les juifs seront sauvés?
- les bouddhistes seront sauvés?
- les quelques tribus indigènes qui existent encore seront sauvées?
- les athées seront sauvés?
Dieu nous demande expressément de ne pas juger autrui: le jugement appartient à Dieu.
Et l'apôtre Paul nous le répète dans son épître aux romains: "Ainsi, qui que tu sois, ô homme, toi qui juges, tu es inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque tu fais les mêmes choses, toi qui juges".
Ne cherchons donc pas à savoir qui ira en enfer et qui sera sauvé: cela ne nous regarde pas et, en essayant de le savoir, nous portons un jugement.
Occupons-nous déjà du salut de notre propre âme!
On a tendance à voir ce qui ne va pas chez les autres, mais on oublie bien vite ce qui ne va pas chez nous.
Les pharisiens étaient persuadés d'être des justes, des hommes bien vus de Dieu. Et pourtant, Jésus n'a pas hésité à leur affirmer que les prostituées et les publicains - ceux qui étaient considérés comme la lie de la société - les précéderaient dans le royaume de Dieu.
Matthieu 7
1 Ne jugez point afin de n'être point jugés,
2 car de la façon dont vous jugez, vous serez jugés, et avec la mesure dont vous mesurez il vous sera mesuré.
3 Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et ne remarques-tu la poutre qui est dans ton œil?
4 Ou comment (peux-tu) dire à ton frère: " Laisse-moi ôter la paille de ton œil, " lorsqu'il y a une poutre dans ton œil?
5 Hypocrite, ôte d'abord la poutre de ton œil, et alors tu verras à ôter la paille de l'œil de ton frère.
Et si nous craignons qu'une personne ou qu'une catégorie de personnes aille en enfer, faisons notre maximum pour leur faire connaître notre Foi!
Si nous voulons plaire à Dieu, cessons de perdre notre temps à nous demander si untel ou untel pourra avoir accès au paradis et agissons:
- agissons en essayant déjà de se comporter, soi-même, conformément à l'évangile
- agissons en demandant régulièrement pardon à Dieu pour nos péchés et ceux du monde
- agissons en essayant de regarder chaque homme comme un frère et non comme un perpétuel sujet d'interrogation: "mais, est-ce qu'il va aller au paradis ou non?"
- agissons en priant Dieu pour la conversion des pécheurs
- agissons en priant Dieu pour la conversion de notre entourage non chrétien.
- agissons en essayant d'évangéliser, à notre petite échelle, ceux de notre entourage, ceux de notre famille, ceux de nos amis, ceux que l'on rencontre, ceux qui nous lisent sur ce forum...
Moins de questions et plus d'action!
Jésus est venu non pour juger le monde, mais pour le sauver. Si nous sommes le corps du Christ, alors, tout comme Lui, notre rôle n'est pas de juger mais de sauver.
Nous devons tout faire pour évangéliser, nous devons agir, faire connaître le Seigneur Jésus, afin de ne pas culpabiliser si des personnes n'ont pas eu la chance de Le connaître.
Et, pour ceux qui n'auraient pas connu Jésus sans que ce ne soit de leur faute, ayons Foi en la justice et la miséricorde de Dieu!
Quant à savoir à partir de quel moment on peut considérer qu'une personne est fautive de ne pas avoir connu Jésus, de ne pas avoir connu sa Loi, à partir de quel moment elle est fautive d'avoir rejeté Jésus, là encore c'est Dieu qui décidera. Ce n'est pas nous.
Nous, nous devons tout faire pour évangéliser, afin que ce cas se produise le moins possible.
Nous, notre rôle se borne à aimer Dieu, tout faire pour évangéliser et notamment (mais pas seulement) ceux qui rejettent clairement Dieu, qui rejettent Jésus, aimer notre prochain et venir au secours de ceux qui ont besoin d'aide.
Et, pour conclure:
1 jean 3
14 Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui. qui n'aime pas demeure dans la mort.
15 Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui.
16 A ceci nous avons connu l'amour, c'est que Lui a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
17 Si quelqu'un possède les biens de ce monde et que, voyant son frère dans la nécessité, il leur ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?
18 Mes petits enfants, n'aimons pas de parole et de langue, mais en action et en vérité.
19 Par là nous connaissons que nous sommes de la vérité, et nous pouvons rassurer nos coeurs devant Dieu;
20 car si notre coeur nous condamne, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connait toutes choses.
21 Mes bien-aimés, si notre coeur ne nous condamne pas; nous pouvons nous adresser à Dieu avec assurance.
22 Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui est agréable à ses yeux.
23 Et son commandement est que nous croyions au nom de son Fils, Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous en a donné le commandement.
24 Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu et Dieu en lui, et nous connaissons qu'il demeure en nous par l'Esprit qu'il nous a donné.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Pour rappel, sachant que nous essaierons prochainement d'ajouter les paroles de la Vierge des Douleurs à l'Escorial, qui précise de très nombreuses fois, que c'est toujours l'âme qui se condamne elle-même à l'Enfer, lors du jugement particulier.
Dieu n'envoie jamais personne en Enfer. En effet, le plus grand des pécheurs pourrait être pardonné si il le souhaite (même si en justice il peut être amené à faire des siècles de Purgatoire pour expier ses fautes), car la Miséricorde de Dieu est réellement infinie, bien évidemment.
Le péché contre l'Esprit, consiste toujours en un refus du pardon que Dieu propose, un rejet de Sa Sainte Miséricorde, souvent par manque de confiance.
C'est la raison pour laquelle, Notre-Seigneur Jésus confie à Sœur Faustine, l'apôtre de la Miséricorde Divine, de dire "Je donne aux hommes un moyen, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde. Ce moyen, c’est cette image, avec l’inscription : " Jésus, j’ai confiance en Vous !"
http://jeanderoquefort.free.fr/amour_de_dieu_jusqu_a_porte_enfer.html
Promesses du Christ
Les âmes qui propagent la vénération de ma miséricorde, je les protège durant toute leur vie, comme une tendre mère son nourrisson, et à l’heure de la mort, je ne serai pas pour elles un Juge, mais le Sauveur miséricordieux. En cette dernière heure, l’âme n’a plus rien pour sa défense si ce n’est ma miséricorde ; heureuse l’âme qui, sa vie durant, se plongeait dans la source de la miséricorde, car la justice ne l’atteindra pas.
Écris : "Tout ce qui existe est contenu dans les entrailles de ma miséricorde, plus profondément que l’enfant dans le sein de sa mère. Oh ! combien douloureusement me blesse l’incrédulité en ma bonté. Ce sont les péchés de méfiance qui me blessent le plus douloureusement"
(Petit Journal de Sœur Faustine, § 1074-1075)
Pour Annoncer Dieu Miséricorde
Celui qui choisit de transmettre ce message, en particulier à ceux qui ne connaissent pas Dieu Père Miséricordieux s’appliquera à ramener vers Dieu les personnes qui souffrent d’être éloignées de Lui :
«Que les plus grands pécheurs mettent leur espoir en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres à la confiance en l’abîme de ma miséricorde. Ma fille, écris sur ma miséricorde pour les âmes tourmentées. Les âmes qui s’adressent à ma miséricorde me réjouissent , à de telles âmes, j’accorde des grâces bien au-dessus de leurs désirs. Je ne peux punir même le plus grand pécheur s’il invoque ma pitié, mais je l’excuse en mon insondable et inconcevable miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma miséricorde, doit passer par la porte de ma justice... ».
(Petit Journal de Sœur Faustine, § 1146) 47. (extrait du Petit journal de Ste Faustine) Un soir, dans ma cellule, je vis Jésus vêtu d’une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touchait son vêtement sur la poitrine. De la tunique entr’ouverte sortaient deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle. Je fixais le Seigneur en silence, l’âme saisie de crainte, mais aussi d’une grande joie. Après un moment, Jésus me dit ; " Peins un tableau de ce que tu vois, avec l’inscription: « Jésus, j’ai confiance en Vous ! » Je désire qu’on honore cette image, d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier".
48. "Je promets que l’âme qui honorera cette image, ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici bas, et spécialement à l’heure de la mort . Moi-même je la défendrai comme Ma propre gloire. "
49. Lorsque j’en informai mon confesseur, il me répondit : « Oui, cela te concerne, peins l’image de Dieu dans ton âme. » Lorsque je sortis du confessionnal, j’entendis de nouveau ces paroles : « Mon image est en toi .Je désire qu’il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindra avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques : ce dimanche doit être la Fête de la Miséricorde."
50. "Je désire que les prêtres proclament Ma grande miséricorde envers les âmes pécheresses. Quelles n’aient pas peur de s’approcher de Moi. Les flammes de la miséricorde Me brûlent. Je veux les répandre sur les âmes."
Jésus se plaignit ainsi : "La méfiance des âmes Me déchire le Cœur, mais la méfiance d’une âme choisie Me fait encore plus mal. Malgré la Miséricorde dont Je l’inonde, elle se méfie de Moi. Même Ma Mort ne lui suffit pas. Malheur à qui en abuse".
52. Comme je voulais fuir ces inspirations intérieures, Dieu me dit qu’au Jour du Jugement, Il me demanderait compte d’un grand nombre d’âmes.
299. " Ces deux rayons indiquent le Sang et l’Eau - le rayon pâle signifie l’Eau, qui purifie les âmes ; le rayon rouge signifie le Sang, qui est la vie des âmes". . .
"Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma Miséricorde, alors que Mon Cœur, agonisant sur la croix, fut ouvert par la lance".
"Ces rayons protègent les âmes de la colère de Mon Père. Heureux est celui qui vivra dans leur lumière, car la Main du Dieu Juste ne l’atteindra pas. Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde".
300. "L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers Ma miséricorde".
"Oh ! Comme l’incrédulité de l’âme Me blesse. Cette âme confesse que Je suis Saint et juste, et ne croit pas que Je suis la Miséricorde ! Mais elle se méfie de Mon amour. Les démons aussi croient en Ma justice, mais ne croient pas en Ma bonté. Mon cœur se réjouit de ce titre de Miséricordieux. Proclame que la Miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes mains sont couronnées de Miséricorde."
325. Un jour, Jésus me dit : " Mon regard sur cette image est le même que celui que J’avais sur la Croix."
326 "Je donne aux hommes un moyen, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde. Ce moyen, c’est cette image, avec l’inscription : " Jésus, j’ai confiance en Vous !"
1540. "Toutes les âmes qui vénéreront ma miséricorde et propageront sa gloire en incitant les autres âmes à la confiance en ma miséricorde - ces âmes ne connaîtront pas l'effroi à l'heure de la mort. Ma miséricorde les abritera lors de cette dernière lutte "...
1541. "Dis-leur qu'aucune âme faisant appel à ma miséricorde n'a été déçue ni n'a éprouvé la honte. .. Ecris: Si l'on récite ce chapelet auprès d'un agonisant, je me tiendrai entre le Père et l'âme agonisante, non pas en tant que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux. "
(1) La foi surnaturelle, c'est l'adhésion de notre intelligence, non à la parole d'un homme, mais à la parole de Dieu. - Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper; la foi est un hommage rendu à Dieu considéré comme vérité et autorité suprêmes. Pour que cet hommage soit digne de Dieu, nous devons nous soumettre à l'autorité de sa parole, quelles que soient les difficultés que notre esprit rencontre. Cette parole divine nous affirme l'existence de mystères qui dépassent notre raison ; la foi peut être exigée de nous en des choses où nos sens, notre expérience semblent nous dire le contraire de ce que Dieu dit ; mais Dieu demande que notre conviction en l'autorité de sa révélation soit si absolue que si toute la création nous affirmait le contraire, nous dirions à Dieu malgré tout: « Mon Dieu, je crois, parce que vous le dites ».
Dieu n'envoie jamais personne en Enfer. En effet, le plus grand des pécheurs pourrait être pardonné si il le souhaite (même si en justice il peut être amené à faire des siècles de Purgatoire pour expier ses fautes), car la Miséricorde de Dieu est réellement infinie, bien évidemment.
Le péché contre l'Esprit, consiste toujours en un refus du pardon que Dieu propose, un rejet de Sa Sainte Miséricorde, souvent par manque de confiance.
C'est la raison pour laquelle, Notre-Seigneur Jésus confie à Sœur Faustine, l'apôtre de la Miséricorde Divine, de dire "Je donne aux hommes un moyen, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde. Ce moyen, c’est cette image, avec l’inscription : " Jésus, j’ai confiance en Vous !"
http://jeanderoquefort.free.fr/amour_de_dieu_jusqu_a_porte_enfer.html
Promesses du Christ
Les âmes qui propagent la vénération de ma miséricorde, je les protège durant toute leur vie, comme une tendre mère son nourrisson, et à l’heure de la mort, je ne serai pas pour elles un Juge, mais le Sauveur miséricordieux. En cette dernière heure, l’âme n’a plus rien pour sa défense si ce n’est ma miséricorde ; heureuse l’âme qui, sa vie durant, se plongeait dans la source de la miséricorde, car la justice ne l’atteindra pas.
Écris : "Tout ce qui existe est contenu dans les entrailles de ma miséricorde, plus profondément que l’enfant dans le sein de sa mère. Oh ! combien douloureusement me blesse l’incrédulité en ma bonté. Ce sont les péchés de méfiance qui me blessent le plus douloureusement"
(Petit Journal de Sœur Faustine, § 1074-1075)
Pour Annoncer Dieu Miséricorde
Celui qui choisit de transmettre ce message, en particulier à ceux qui ne connaissent pas Dieu Père Miséricordieux s’appliquera à ramener vers Dieu les personnes qui souffrent d’être éloignées de Lui :
«Que les plus grands pécheurs mettent leur espoir en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres à la confiance en l’abîme de ma miséricorde. Ma fille, écris sur ma miséricorde pour les âmes tourmentées. Les âmes qui s’adressent à ma miséricorde me réjouissent , à de telles âmes, j’accorde des grâces bien au-dessus de leurs désirs. Je ne peux punir même le plus grand pécheur s’il invoque ma pitié, mais je l’excuse en mon insondable et inconcevable miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de ma miséricorde, doit passer par la porte de ma justice... ».
(Petit Journal de Sœur Faustine, § 1146) 47. (extrait du Petit journal de Ste Faustine) Un soir, dans ma cellule, je vis Jésus vêtu d’une tunique blanche, une main levée pour bénir, la seconde touchait son vêtement sur la poitrine. De la tunique entr’ouverte sortaient deux grands rayons, l’un rouge, l’autre pâle. Je fixais le Seigneur en silence, l’âme saisie de crainte, mais aussi d’une grande joie. Après un moment, Jésus me dit ; " Peins un tableau de ce que tu vois, avec l’inscription: « Jésus, j’ai confiance en Vous ! » Je désire qu’on honore cette image, d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier".
48. "Je promets que l’âme qui honorera cette image, ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici bas, et spécialement à l’heure de la mort . Moi-même je la défendrai comme Ma propre gloire. "
49. Lorsque j’en informai mon confesseur, il me répondit : « Oui, cela te concerne, peins l’image de Dieu dans ton âme. » Lorsque je sortis du confessionnal, j’entendis de nouveau ces paroles : « Mon image est en toi .Je désire qu’il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette image que tu peindra avec un pinceau, soit solennellement bénie le premier dimanche après Pâques : ce dimanche doit être la Fête de la Miséricorde."
50. "Je désire que les prêtres proclament Ma grande miséricorde envers les âmes pécheresses. Quelles n’aient pas peur de s’approcher de Moi. Les flammes de la miséricorde Me brûlent. Je veux les répandre sur les âmes."
Jésus se plaignit ainsi : "La méfiance des âmes Me déchire le Cœur, mais la méfiance d’une âme choisie Me fait encore plus mal. Malgré la Miséricorde dont Je l’inonde, elle se méfie de Moi. Même Ma Mort ne lui suffit pas. Malheur à qui en abuse".
52. Comme je voulais fuir ces inspirations intérieures, Dieu me dit qu’au Jour du Jugement, Il me demanderait compte d’un grand nombre d’âmes.
299. " Ces deux rayons indiquent le Sang et l’Eau - le rayon pâle signifie l’Eau, qui purifie les âmes ; le rayon rouge signifie le Sang, qui est la vie des âmes". . .
"Ces deux rayons jaillirent des entrailles de ma Miséricorde, alors que Mon Cœur, agonisant sur la croix, fut ouvert par la lance".
"Ces rayons protègent les âmes de la colère de Mon Père. Heureux est celui qui vivra dans leur lumière, car la Main du Dieu Juste ne l’atteindra pas. Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde".
300. "L’humanité ne trouvera pas la paix tant qu’elle ne se tournera pas avec confiance vers Ma miséricorde".
"Oh ! Comme l’incrédulité de l’âme Me blesse. Cette âme confesse que Je suis Saint et juste, et ne croit pas que Je suis la Miséricorde ! Mais elle se méfie de Mon amour. Les démons aussi croient en Ma justice, mais ne croient pas en Ma bonté. Mon cœur se réjouit de ce titre de Miséricordieux. Proclame que la Miséricorde est le plus grand attribut de Dieu. Toutes les œuvres de mes mains sont couronnées de Miséricorde."
325. Un jour, Jésus me dit : " Mon regard sur cette image est le même que celui que J’avais sur la Croix."
326 "Je donne aux hommes un moyen, avec lequel ils doivent venir puiser la grâce à la source de la Miséricorde. Ce moyen, c’est cette image, avec l’inscription : " Jésus, j’ai confiance en Vous !"
1540. "Toutes les âmes qui vénéreront ma miséricorde et propageront sa gloire en incitant les autres âmes à la confiance en ma miséricorde - ces âmes ne connaîtront pas l'effroi à l'heure de la mort. Ma miséricorde les abritera lors de cette dernière lutte "...
1541. "Dis-leur qu'aucune âme faisant appel à ma miséricorde n'a été déçue ni n'a éprouvé la honte. .. Ecris: Si l'on récite ce chapelet auprès d'un agonisant, je me tiendrai entre le Père et l'âme agonisante, non pas en tant que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux. "
(1) La foi surnaturelle, c'est l'adhésion de notre intelligence, non à la parole d'un homme, mais à la parole de Dieu. - Dieu ne peut ni se tromper ni nous tromper; la foi est un hommage rendu à Dieu considéré comme vérité et autorité suprêmes. Pour que cet hommage soit digne de Dieu, nous devons nous soumettre à l'autorité de sa parole, quelles que soient les difficultés que notre esprit rencontre. Cette parole divine nous affirme l'existence de mystères qui dépassent notre raison ; la foi peut être exigée de nous en des choses où nos sens, notre expérience semblent nous dire le contraire de ce que Dieu dit ; mais Dieu demande que notre conviction en l'autorité de sa révélation soit si absolue que si toute la création nous affirmait le contraire, nous dirions à Dieu malgré tout: « Mon Dieu, je crois, parce que vous le dites ».
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 19/05/2010
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Cette réflexion est utile, oui, si celle-ci n'est pas faite dans un esprit de jugement, mais dans la recherche des vérités éternelles sur la nature de Dieu, sur Sa Justice, Sa Miséricorde.tous artisans de paix a écrit:Est-il bien utile de débattre pendant des heures afin de savoir si:
- les autres chrétiens seront sauvés?
- les musulmans seront sauvés?
- les juifs seront sauvés?
- les bouddhistes seront sauvés?
- les quelques tribus indigènes qui existent encore seront sauvées?
- les athées seront sauvés?
Si une âme venait à croire, en lisant une phrase de l'Évangile ou en écoutant un sermon, que seuls ceux qui sont dans l'Église sont sauvés, celle-ci pourrait se mettre à douter de la bonté de Dieu, de même que de sa justice.
Cela pourrait nuire grandement à son âme, la portant à s'éloigner de Lui.
De même, si une âme venait à croire que même en connaissant l'Évangile, une personne qui le rejette et vit dans la facilité et le péché, ignorant la Loi de Dieu qu'elle connaît, est malgré tout sauvée, cela pourrait amener cette âme à douter de l'Évangile et des paroles fermes de celui-ci, et la pousser à s'éloigner de Dieu et de sa Loi également, mettant en danger son âme.
Comprendre comment Dieu voit et agit avec les âmes qui ne sont pas de religion catholique, c'est avancer dans la connaissance de Dieu. Ainsi, on ne peut qu'être raffermis dans la foi et la vie spirituelle, et protégés des dangers de l'indifférence, de l'apathie et la de tiédeur spirituelles qui mènent, éventuellement, à l'égarement sur "la voie large qui conduit à la perdition".
Fraternellement,
Emmanuel
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Joannes Maria a écrit:Pour rappel, sachant que nous essaierons prochainement d'ajouter les paroles de la Vierge des Douleurs à l'Escorial, qui précise de très nombreuses fois, que c'est toujours l'âme qui se condamne elle-même à l'Enfer, lors du jugement particulier.
Dieu n'envoie jamais personne en Enfer. En effet, le plus grand des pécheurs pourrait être pardonné si il le souhaite (même si en justice il peut être amené à faire des siècles de Purgatoire pour expier ses fautes), car la Miséricorde de Dieu est réellement infinie, bien évidemment.
Bonjour Joannes Maria, je suis d'accord quant au fait que Dieu soit toujours prêt à nous pardonner nos péchés.
Il est toujours possible de se convertir de notre vivant, même dans les derniers instants de notre vie.
Il suffit d'observer le bon larron, dans l'évangile de Luc, qui s'est converti et a été pardonné in extremis, pour s'en rendre compte.
Mais il convient de se convertir AVANT la mort: après la mort, il est trop tard.
Le CEC nous dit bien qu'à la mort, si on ne s'est pas repenti de ses péchés graves, on va en enfer.
Je sais qu'il existe une théorie selon laquelle la mort pourrait prendre du temps, etc...
Peut-être.
Toujours est-il qu'au moment où le jugement intervient, la mort est consommée: la vie est donc terminée et il est trop tard pour se repentir.
Une fois que l'on se présente devant Dieu pour être jugé et obtenir notre destination - si je puis dire - c'est qu'on est mort. La vie est terminée.
Le CEC nous dit en effet:
"1022 Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification (cf. Cc. Lyon : DS 857-858 ; Cc. Florence : DS 1304-1306 ; Cc. Trente : DS 1820), soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel (cf. Benoît XII : DS 1000-1001 ; Jean XXII : DS 990), soit pour se damner immédiatement pour toujours (cf. Benoît XII : DS 1002)".
Le CEC nous dit bien que le jugement intervient dès la mort.
Il faut donc que la mort soit intervenue, qu'elle soit consommée pour que le jugement ait lieu: chaque homme reçoit sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier".
Par ailleurs, la miséricorde de Dieu est certes infinie et il ne faut pas en douter.
Pour autant, Dieu nous dit bien qu'il y aura un jugement et que certaines personnes iront en enfer.
Vous me dites que l'âme se condamne elle-même et que ce n'est pas Dieu qui envoie en enfer.
Je suis d'accord pour dire que l'âme s'est condamnée elle-même en se complaisant dans le péché et en ne renonçant jamais à ce péché, en ne demandant jamais pardon, en rejetant Dieu jusqu'à la fin de sa vie.
Dieu nous avait laissé le choix: nous aurions pu nous convertir. Le CEC dit que nous avons fait le propre choix libre de se couper de Dieu: "Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre". (CEC 1033)
Nous aurions pu, de notre vivant, accueillir cet amour miséricordieux. Nous ne l'avons pas fait. Nous sommes morts, sans nous être repentis. Tant pis pour nous. Dieu ne nous force pas. Il nous laisse libre.
Mais il ne me semble pas que ce soit notre âme qui "prononce" la condamnation.
Ceci me paraîtrait en effet assez surprenant, dans la mesure où la Bible dit clairement que Dieu est seul juge.
De même, voici ce que dit le catéchisme de l'Eglise catholique à propos de l'enfer:
1033 Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-même : “ Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui ” (1 Jn 3, 14-15).
Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot “ enfer ”.
1034 Jésus parle souvent de la “ géhenne ” du “ feu qui ne s’éteint pas ” (cf. Mt 5, 22. 29 ; 13, 42. 50 ; Mc 9, 43-48), réservé à ceux qui refusent jusqu’à la fin de leur vie de croire et de se convertir, et où peuvent être perdus à la fois l’âme et le corps (cf. Mt 10, 28). Jésus annonce en termes graves qu’il “ enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquité (...), et les jetteront dans la fournaise ardente ” (Mt 13, 41-42), et qu’il prononcera la condamnation : “ Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel ! ” (Mt 25, 41).
1035 L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, “ le feu éternel ” (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12). La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été créé et auxquels il aspire.
1036 Les affirmations de la Sainte Écriture et les enseignements de l’Église au sujet de l’enfer sont un appel à la responsabilité avec laquelle l’homme doit user de sa liberté en vue de son destin éternel. Elles constituent en même temps un appel pressant à la conversion : “ Entrez par la porte étroite. Car large et spacieux est le chemin qui mène à la perdition, et il en est beaucoup qui le prennent ; mais étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la Vie, et il en est peu qui le trouvent ” (Mt 7, 13-14) : « Ignorants du jour et de l’heure, il faut que, suivant l’avertissement du Seigneur, nous restions constamment vigilants pour mériter, quand s’achèvera le cours unique de notre vie terrestre, d’être admis avec lui aux noces et comptés parmi les bénis de Dieu, au lieu d’être, comme de mauvais et paresseux serviteurs, écartés par l’ordre de Dieu vers le feu éternel, vers ces ténèbres du dehors où seront les pleurs et les grincements de dents. » (LG 48).
1037 Dieu ne prédestine personne à aller en enfer (cf. DS 397 ; 1567) ; il faut pour cela une aversion volontaire de Dieu (un péché mortel), et y persister jusqu’à la fin. Dans la liturgie eucharistique et dans les prières quotidiennes de ses fidèles, l’Église implore la miséricorde de Dieu, qui veut “ que personne ne périsse, mais que tous arrivent au repentir ” (2 P 3, 9).
Le CEC nous rappelle l'évangile de Matthieu, dans lequel Dieu prononce une condamnation: "il prononcera la condamnation : Allez loin de moi, maudits, dans le feu éternel !" ” (Mt 25, 41).
Il est également dit: "il enverra ses anges, qui ramasseront tous les fauteurs d’iniquité (...), et les jetteront dans la fournaise ardente".
Le CEC nous parle encore d'être admis (sous entendu "par Dieu") aux noces ou bien d'être écarté par l'ordre de Dieu vers le feu éternel
Et puis, dans la Bible, dans la parabole des talents, Jésus compare souvent Dieu à un maître, à un employeur qui va rétribuer ses serviteurs.
Le serviteur ne se rétribue pas tout seul!
De même, c'est le maître/Dieu qui décide de remettre ses dettes à ses débiteurs. On ne se remet pas ses dettes tout seul.
Aussi, cette idée de se juger soi-même me paraît surprenante et peu compatible avec ce que nous disent la Bible et le catéchisme de l'Eglise Catholique, même si je suis d'accord pour dire que c'est notre propre conscience qui nous accusera ou nous défendra.
Et puis, je fais quand même infiniment plus confiance à Dieu, pour me juger, qu'à moi-même:
- Dieu me connaît mieux que je ne me connais moi-même;
- Si mon coeur m'accuse, Dieu est plus grand que mon coeur;
- Il m'aime plus que je ne m'aime moi-même; Il s'est sacrifié pour moi;
- Son jugement est infiniment juste. Le mien ne sera jamais parfait.
Le jugement de Dieu, qui est parfait et ne peut PAS se tromper, qui nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-même, qui sait tout de nous, est TOUJOURS juste.
Et nous ne pouvons qu'adhérer à son jugement.
Aussi, cela ne me choque nullement de dire que Dieu nous jugera, puisque je sais que, de toute manière, ce jugement ne peut qu'être juste.
Et si la Bible le dit, c'est que ce sont les paroles de Jésus. Or, il ne faut pas douter, ni avoir honte des paroles du Seigneur:
Luc 6
Celui qui aura eu honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, lorsqu'il viendra dans sa gloire et celle du Père et des saints anges.
Je sais que ce passage est un peu hors contexte, ici, mais tout de même. Ses paroles restent ses paroles, même si la Bible ne date pas d'hier. Sa parole est toujours vivante.
Et des passages de la Bible qui nous parlent de Dieu comme étant le seul juge juste, il y en a quand même!
Quelques autres passages, dans la Bible, où Dieu juge:
Il y a, par exemple, la parabole du festin de noces:
11 Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table et il aperçut là un homme qui n'était point revêtu d'un habit de noce;
12 et il lui dit: " Ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noce? " Et lui resta muet.
13 Alors le roi dit aux servants: " Liez-lui pieds et mains, et jetez-le dans les ténèbres extérieurs: là il y aura les pleurs et le grincement de dents.
14 Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus.
Ou encore:
Matthieu 7
21 Ce n'est pas celui qui m'aura dit: " Seigneur, Seigneur! " qui entrera dans le royaume des cieux, mais celui qui aura fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
22 Beaucoup me diront en ce jour-là: " Seigneur, Seigneur! n'est-ce pas en votre nom que nous avons prophétisé? n'est-ce pas en votre nom que nous avons chassé les démons? et n'avons-nous pas, en votre nom, fait beaucoup de miracles? "
23 Alors je leur dirai hautement: Je ne vous ai jamais connus. Eloignez-vous de moi, artisans d'iniquité!
Bref, tout cela est fort étonnant.
Cette apparition de l'Escorial a-t-elle été officiellement reconnue par l'Eglise ?
Emmanuel a écrit:Cette réflexion est utile, oui, si celle-ci n'est pas faite dans un esprit de jugement, mais dans la recherche des vérités éternelles sur la nature de Dieu, sur Sa Justice, Sa Miséricorde.
Si une âme venait à croire, en lisant une phrase de l'Évangile ou en écoutant un sermon, que seuls ceux qui sont dans l'Église sont sauvés, celle-ci pourrait se mettre à douter de la bonté de Dieu, de même que de sa justice.
Oui, je suis d'accord sur ce point: il n'est pas inutile d'aborder ce genre de discussions, dans la mesure où cela peut rassurer des personnes au sujet de la miséricorde de Dieu.
La réponse nous est d'ailleurs donnée très clairement par le catéchisme de l'Eglise catholique.
Ma critique portait davantage sur les "guéguerres" au sujet de qui serait condamné et qui ne le serait pas:
On a toujours ceux qui pensent que les musulmans sont condamnés, ceux qui pensent que les protestants sont condamnés, ceux qui pensent que les musulmans ne sont pas condamnés mais les juifs, oui; ceux qui pensent que les musulmans sont condamnés mais les juifs, non; ceux qui pensent que tout non catholique est condamné...
A ceux là, je souhaitais simplement rappeler qu'ils devraient plutôt se préoccuper du salut de leur propre âme et agir pour l'évangélisation.
Amitiés
Dernière édition par tous artisans de paix le Mar 9 Sep 2014 - 1:09, édité 2 fois
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
J'ai rarement vu ce genre d'argumentation sur Le Peuple de la Paix.tous artisans de paix a écrit:On a toujours ceux qui pensent que les musulmans sont condamnés, ceux qui pensent que les protestants sont condamnés, ceux qui pensent que les musulmans ne sont pas condamnés mais les juifs, oui; ceux qui pensent que les musulmans sont condamnés mais les juifs, non; ceux qui pensent que tout non catholique est condamné...
Quant à votre échange sur "l'âme qui se juge" avec Joannes Maria, je crois qu'il y a incompréhension de ce qu'elle dit, mais je vais vous laisser en discuter avec elle.
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Bonjour Emmanuel,
Emmanuel a écrit:J'ai rarement vu ce genre d'argumentation sur Le Peuple de la Paix.
Eh bien, d'après ce que j'ai cru comprendre, le Père Guy Pages, par exemple, semble avoir une opinion assez tranchée sur la question, puisqu'il promet l'enfer aux musulmans.
C'était le sujet initial du fil. On a un peu tendance à l'oublier, c'est vrai.
Et je sais qu'il n'est pas forcément le seul à avoir une opinion assez tranchée. Les lecteurs de ce forum sont nombreux, aussi je m'adresse à tous ceux que cela pourrait concerner.
Emmanuel a écrit:Quant à votre échange sur "l'âme qui se juge" avec Joannes Maria, je crois qu'il y a incompréhension de ce qu'elle dit, mais je vais vous laisser en discuter avec elle.
C'est bien possible.
De toute façon, le résultat est le même: l'âme qui doit aller en enfer ira en enfer. La question étant de savoir si elle prononce elle-même sa condamnation ou si la condamnation est prononcée par Dieu.
Dans tous les cas, si elle est condamnée, c'est qu'elle a fait le choix libre de se couper de Dieu de son vivant, de se couper du bien, de ne pas écouter sa conscience.
Elle se condamne donc elle-même, d'une certaine façon.
Mais le débat - en tout cas, en ce qui me concerne - portait sur le fait de savoir qui "prononce" cette condamnation.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
C'est un peu pour ça que je crois que vous dites essentiellement la même chose vous et Joannes Maria. Que Dieu prononce la sentence et soit juge ensuite, c'est une vérité évangélique qui n'est pas contestée.
Mais ces explications aident à ne pas voir Dieu comme un "vengeur" qui "prendrait des notes" pour ensuite punir et envoyer en Enfer des âmes qui ne le voudraient pas. C'est souvent cette image que les gens ont de Dieu et c'est pourquoi ils ont parfois peur de s'approcher de Lui.
Comprendre que notre sort éternel est totalement lié à notre volonté d'aimer, à notre volonté d'être avec Dieu, permet aux âmes de comprendre que ce sont elles qui font le choix, et leur permet de percevoir Dieu sous son visage d'amour.
Pour l'Abbé Pages, lorsque ses positions radicales concernant le salut des musulmans sont mentionnées sur le forum, c'est généralement pour s'y opposer et rappeler l'enseignement de l'Église à ce sujet.
Fraternellement,
Emmanuel
Mais ces explications aident à ne pas voir Dieu comme un "vengeur" qui "prendrait des notes" pour ensuite punir et envoyer en Enfer des âmes qui ne le voudraient pas. C'est souvent cette image que les gens ont de Dieu et c'est pourquoi ils ont parfois peur de s'approcher de Lui.
Comprendre que notre sort éternel est totalement lié à notre volonté d'aimer, à notre volonté d'être avec Dieu, permet aux âmes de comprendre que ce sont elles qui font le choix, et leur permet de percevoir Dieu sous son visage d'amour.
Pour l'Abbé Pages, lorsque ses positions radicales concernant le salut des musulmans sont mentionnées sur le forum, c'est généralement pour s'y opposer et rappeler l'enseignement de l'Église à ce sujet.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Emmanuel a écrit:C'est un peu pour ça que je crois que vous dites essentiellement la même chose vous et Joannes Maria. Que Dieu prononce la sentence et soit juge ensuite, c'est une vérité évangélique qui n'est pas contestée.
Mais ces explications aident à ne pas voir Dieu comme un "vengeur" qui "prendrait des notes" pour ensuite punir et envoyer en Enfer des âmes qui ne le voudraient pas. C'est souvent cette image que les gens ont de Dieu et c'est pourquoi ils ont parfois peur de s'approcher de Lui.
Comprendre que notre sort éternel est totalement lié à notre volonté d'aimer, à notre volonté d'être avec Dieu, permet aux âmes de comprendre que ce sont elles qui font le choix, et leur permet de percevoir Dieu sous son visage d'amour.
Pour l'Abbé Pages, lorsque ses positions radicales concernant le salut des musulmans sont mentionnées sur le forum, c'est généralement pour s'y opposer et rappeler l'enseignement de l'Église à ce sujet.
Fraternellement,
Emmanuel
Tu peux me tutoyer, Emmanuel.
Sinon, je suis d'accord avec toi: Dieu n'est pas un Dieu vengeur, cruel ou injuste.
Notre sort est effectivement lié, comme tu dis, à notre volonté d'aimer et notre volonté d'être avec Dieu.
Mais on ne se moque pas non plus de Dieu.
Saint Paul nous disait ceci, dans le premier chapitre de son épître aux romains:
15 Ainsi, autant qu'il est en moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l'Evangile, à vous qui êtes à Rome.
16 Car je n'ai point honte de l'Evangile; c'est une force divine pour le salut de tout homme qui croit, premièrement du Juif, puis du Grec.
17 En effet, en lui est révélée une justice de Dieu qui vient de la foi et est destinée à la foi, selon qu'il est écrit: " Le juste vivra par la foi. "
18 En effet, la colère de Dieu éclate du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes, qui, par leur injustice, retiennent la vérité captive;
19 car ce qui se peut connaître de Dieu, est manifeste parmi eux: Dieu le leur a manifesté.
20 En effet ses perfections invisibles, son éternelle puissance et sa divinité sont, depuis la création du monde, rendues visibles à l'intelligence par le moyen de ses oeuvres. Ils sont donc inexcusables,
21 puisque, ayant connu Dieu, ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence s'est enveloppé de ténèbres.
22 Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous;
23 et ils ont échangé la majesté du Dieu incorruptible pour des images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
24 Aussi Dieu les a-t-il livrés, au milieu des convoitises de leurs coeurs, à l'impureté, en sorte qu'ils déshonorent entre eux leurs propres corps,
25 eux qui ont échangé le Dieu véritable pour le mensonge, et qui ont adoré et servi la créature de préférence au Créateur, (lequel est béni éternellement. Amen!)
26 C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions d'ignominie: leurs femmes ont changé l'usage naturel en celui qui est contre nature;>
27 de même aussi les hommes, au lieu d'user de la femme selon l'ordre de la nature, ont, dans leurs désirs, brûlé les uns pour les autres, ayant hommes avec hommes un commerce infâme, et recevant dans une mutuelle dégradation, le juste salaire de leur égarement.
28 Et comme ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens pervers pour faire ce qui ne convient pas,
29 étant remplis de toute espèce d'iniquité, de malice, [de fornication], de cupidité, de méchanceté, pleins d'envie, de pensées homicides, de querelle, de fraude, de malignité, semeurs de faux bruits,
30 calomniateurs, haïs de Dieu, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents,
31 sans intelligence, sans loyauté, [implacables], sans affection, sans pitié.
32 Et bien qu'ils connaissent le jugement de Dieu déclarant dignes de mort ceux qui commettent de telles choses, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.
On voit bien, dans ce passage, que Saint Paul reproche aux païens de s'être éloignés de Dieu d'eux-mêmes et de s'être volontairement plongé dans le péché, en ignorant Dieu.
Saint Paul, influencé par sa culture juive, nous dit que "Dieu a livré ces gens à leurs passions"... C'est une tournure qu'on retrouve, parfois, dans la Bible, de dire que c'est Dieu qui a fait ceci ou cela.
En fait, ce sont les gens qui se sont éloignés de Dieu et Dieu, qui respecte le libre arbitre, ne s'est pas imposé à eux et les a laissé sombrer dans leur débauche.
Ce qu'il faut surtout comprendre, c'est que ces gens se sont moqués de Dieu: Dieu leur a manifesté sa puissance, il s'est manifesté par sa grandeur, par la grandeur de la création, par ses miracles, par ses appels incessants à notre coeur...
Et ces gens se sont moqués de Lui en l'ignorant, en s'éloignant de Lui.
Et, en s'éloignant de Dieu, qui est source de tout bien, ils se sont plongés dans le mal et l'immoralité. Plus on s'éloigne du bien, de la source du bien, plus on avance vers le mal: c'est logique!
Saint Paul dit bien qu'ils sont inexcusables: "Ils ont connu Dieu, (et) ils ne l'ont pas glorifié comme Dieu et ne lui ont pas rendu grâces; mais ils sont devenus vains dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence s'est enveloppé de ténèbres".
Il nous dit aussi qu'ils ne se sont pas souciés de bien connaître Dieu. Et c'est comme cela qu'ils se sont perdus.
Certains païens écoutaient quand même leur conscience. On trouvait certainement des justes, parmi eux.
Mais il aura fallu que Dieu envoie ses apôtres pour que ces terres païennes se convertissent majoritairement et retrouvent la vraie foi.
Ils ne connaissaient pas ou plus Dieu, ils s'étaient forgé des idoles.
Dieu n'était pas complètement absent. Dieu leur parlait à travers leur conscience. Mais peu nombreux étaient ceux qui écoutaient vraiment leur conscience.
Il aura fallu la parole de Dieu pour que l'on sache vraiment ce qui était bien ou mal. Et il faut l'Esprit Saint pour nous guider et nous aider à éviter les pièges.
On retrouve, aujourd'hui, cette situation décrite par Paul.
Depuis le 19ème siècle surtout (mais sans doute déjà un peu avant), les gens se sont éloignés de Dieu.
Ils l'ont connu mais ils ne se sont pas souciés de le glorifier et se sont éloignés, petit à petit de Lui, jusqu'à ne plus croire du tout et à sombrer dans l'idolâtrie: idolâtrie de sa propre personne, de la gloire, de l'argent ou d'autrui.
D'autres ne connaissent Dieu que vaguement et ne cherchent pas à le connaître davantage, ni à bien connaître sa parole ou la foi de l'Eglise.
Dieu est miséricordieux, mais on ne se moque pas non plus de Lui: si on s'entête à ignorer les appels qu'il nous adresse à travers notre conscience, à travers notre coeur, à travers les petits signes que l'on peut voir ou à travers les petits ou grands miracles qu'il nous adresse dans notre vie, on est responsable.
On ne peut pas rejeter la faute sur Dieu.
Tu parlais très justement d'ignorance "invincible": il faut que celui qui ait ignoré Jésus ou sa Loi ait été dans l'impossibilité de les connaître: son ignorance ne doit pas être fautive.
A partir de quel moment une personne est-elle fautive d'avoir ignoré Jésus et sa Loi? A partir de quand peut-on dire qu'elle n'était pas fautive?
Il appartient à Dieu seul d'en juger. Son jugement est toujours juste.
Dans certains pays musulmans, où le message chrétien est très peu diffusé, où les chrétiens ont la réputation d'être des infidèles et où ils sont persécutés, on peut alors, peut-être, considérer qu'ignorer la foi chrétienne n'est pas fautif.
Dans ce cas, chacun sera jugé selon sa conscience.
Prenons l'exemple des djihadistes: Tuer un chrétien ou une personne ne peut pas "sonner juste", il me semble; la conscience s'y opposera toujours.
La personne aura ensuite le choix entre suivre sa conscience ou non. (et, si une personne a commis des erreurs par le passé, il lui sera toujours possible, si un jour elle décide de se mettre à écouter sa conscience, de se convertir, de revenir vers Dieu: Dieu lui pardonnera toujours, à condition que cette personne regrette sincèrement ses mauvaises actions)
Si on regarde le témoignage de Jospeph Fadelle - un musulman qui s'est converti au christianisme - ce dernier nous dira qu'au moment où il a commencé à étudier l'Islam dans le détail avec un Imam, il a découvert des éléments qui heurtaient sa conscience et dont il était, jusqu'alors, parfaitement ignorant: il a alors choisi d'écouter sa conscience et s'est dit qu'il y avait quelque chose de bizarre.
(je n'ai pas lu son livre, mais j'ai entendu son témoignage à la radio. Corrigez-moi si je me trompe)
Il découvrira ensuite le catholicisme et se convertira.
On a toujours le choix entre écouter sa conscience ou non.
De même, dans nos sociétés occidentales, le message diffusé, aujourd'hui, par certains pseudo-scientifiques ou par certains pseudo-psychologues complique les choses. Il devient plus difficile d'avoir la Foi, de nos jours.
Ce n'est pas pour rien que Jésus disait: "Le Fils de l'Homme, quand il viendra, trouvera-t-il la Foi, sur Terre?"
Mais l'occident garde néanmoins des racines chrétiennes: les valeurs du christianisme sont bien connues. Cela aide.
Et chacun a la responsabilité d'essayer de se montrer attentif aux appels de Dieu, au monde qui l'entoure, à la merveille de la création (il est impossible qu'il n'existe pas de Créateur); chacun doit essayer de garder l'esprit ouvert et de ne pas être fermé aux valeurs chrétiennes, à sa conscience, aux miracles ou "coïncidences" qui se produise dans sa vie.
Enfin, il y a des pays où l'on n'a pas accès à la Bible. En occident, il est facile d'avoir accès à la Bible, aux connaissances...
Bref, Dieu est infiniment miséricordieux. Mais ce n'est pas une raison pour l'ignorer délibérément.
Chacun garde la responsabilité d'être ouvert ou non aux appels que Dieu lui adresse et aux alertes de sa conscience. Et si on choisit de les ignorer, on ne peut s'en prendre qu'à nous-même.
Mais Dieu, Lui, est toujours juste.
Ainsi, Dieu pardonnera notre ignorance, si on n'était pas coupable de cette ignorance. Mais ce n'est pas non plus une raison pour se dire: "Que Dieu existe ou non, je m'en moque complètement. De toute façon, il est gentil, il me pardonnera".
Oui, Dieu pardonne. Mais il ne s'agit pas, non plus, de se moquer de Lui.
Soyons attentifs aux appels qu'Il nous adresse et à ce que nous dicte notre conscience, ne nous laissons pas entraîner à faire n'importe quoi sous prétexte que Dieu est miséricordieux.
Et si nous avons fauté, nous pouvons toujours revenir vers Lui: il n'est jamais trop tard.
Il me semblait important de le souligner: il ne faut pas avoir peur de Dieu. Il est bon, il nous aime et est infiniment miséricordieux. Mais que ce ne soit pas, non plus, une raison pour se moquer de Lui ou l'ignorer délibérément.
Enfin, reste à dire que chaque chrétien a la responsabilité de faire reculer "l'ignorance" en faisant connaître le Seigneur à son prochain.
Ainsi, ce dernier pourra bénéficier de la grâce divine.
Pour terminer, je reprendrai les termes du CEC, déjà cités par Joannes Maria:
846 Comment faut-il entendre cette affirmation souvent répétée par les Pères de l’Église ? Formulée de façon positive, elle signifie que tout salut vient du Christ-Tête par l’Église qui est son Corps :
Appuyé sur la Sainte Écriture et sur la Tradition, le Concile enseigne que cette Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut : or, il nous devient présent en son Corps qui est l’Église ; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du Baptême, c’est la nécessité de l’Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du Baptême, qu’il nous a confirmée en même temps. C’est pourquoi ceux qui refuseraient soit d’entrer dans l’Église catholique, soit d’y persévérer, alors qu’ils la sauraient fondée de Dieu par Jésus-Christ comme nécessaire, ceux-là ne pourraient être sauvés (LG 14).
847 Cette affirmation ne vise pas ceux qui, sans leur faute, ignorent le Christ et son Église :
En effet, ceux qui, sans faute de leur part, ignorent l’Évangile du Christ et son Église, mais cherchent pourtant Dieu d’un coeur sincère et s’efforcent, sous l’influence de sa grâce, d’agir de façon à accomplir sa volonté telle que leur conscience la leur révèle et la leur dicte, ceux-là peuvent arriver au salut éternel (LG 16 cf. DS 3866-3872).
848 " Bien que Dieu puisse par des voies connues de lui seul amener à la foi ‘sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu’ (He 11,6) des hommes qui, sans faute de leur part, ignorent l’Évangile, l’Église a le devoir en même temps que le droit sacré d’évangéliser " (Ag 7) tous les hommes.
Amitiés
Dernière édition par tous artisans de paix le Mar 9 Sep 2014 - 1:04, édité 4 fois
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Je ne connais pas cette âme privilégiée,(Ernest Rutaganda)je ne sais absolument rien de lui.
Cependant,comme il est question du jugement particulier,cette révélation ne me laisse pas indifférent.
Quand on dit que l'âme se juge elle-même,vous allez découvrir le sens de cette affirmation,à la lecture de cette révélation.
Avant même de se présenter à Dieu,elle sait où elle aboutira (Ciel-Purgatoire-Enfer)par les faits accomplis de son vivant sur terre.
Tout se joue sur terre, selon cette révélation.
LE JUGEMENT PARTICULIER APRES LA MORT TEL QUE REVELE A ERNEST RUTAGANDA
Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions.
Joël 2:28
Choisi par La Vierge Marie et Jésus, Ernest Rutaganda est un visionnaire, et fait partie également des 12 apôtres choisis par Jésus au Rwanda pour répandre ses messages en AMERIQUE, en EUROPE et en AFRIQUE
Voici comment Jésus m’a révélé le jugement particulier,
Il a dit qu’il était plus que temps que le monde apprenne les mystères du ciel, et que chacun devait savoir ce qui l'attendait après la mort, surtout comment l'âme serait jugée si quelqu'un trouvait la mort avant le jugement dernier.
Il a ajouté aussi: « Je vous aime, Je suis votre Roi et Sauveur, Vous avez vu comment que J'ai versé Mon Sang pour vous unir à Mon Père. Avant ceci, vous étiez dans l'esclavage du péché. Mon amour pour vous est si grand que Mon Père ne pouvait pas accepter que vous soyez condamnés à jamais.
La raison de Ma Rédemption de l'humanité était de vous unir encore une fois à mon Père. Par Ma mort sur la croix, J'ai accompli le vouloir de Mon Père de réunir le ciel et terre, homme et Dieu, le Père.
Pendant que J’étais sur la terre, Je vous ai montré le chemin qui mène au ciel, la route de l'amour qui est le chemin de la Croix, parce que la Croix signifie le ciel. C'est par la Croix que j'ai obtenu pour vous le ciel.
J'avais laissé derrière tous Mes anges au ciel où J'étais bien glorifié.
À cause de Mon amour pour vous, J'ai accepté la trahison et le crachat sur la face, J'ai accepté d’être fouetté et de souffrir une mort des plus ignominieuse, et tout ceci parce que J'avais une telle soif de vous voir tous au ciel, dans le royaume de Mon Père.
Cependant, quelques-uns parmi vous M’avaient déjà tournés leurs dos. Qu’aurais-Je fait de plus pour vous sauver l’âme que Je n'ai pas fait ?
Si vous pensez que Moi, Je retournerai en ce monde une fois encore pour mourir, vous vous êtes trompés.
Quiconque travaillera pour le royaume de ciel ira au ciel; cependant, quiconque travaillera pour le royaume des ténèbres, finira par l'enfer.
Mon Père vous a donné l'intelligence pour que vous puissiez choisir le vrai du faux. Il vous donna toute la liberté dont vous aviez besoin et c’est pour cette raison qui Je ne vous forcerai ni à M'aimer ni à Me prier.
Après long ce discours, j'ai dit à Jésus: "Seigneur, personne m'écoutera parce que je ne suis pas prêtre."
Jésus répondit: « Tu parleras aux petits, aux grands, aux ministres de Mon Eglise, aux gens de toutes dénominations, aux dirigeants de ce monde, et quiconque te rejettera, c’est Moi qu’il aura rejeté. »
C’est alors que j’ai dû demander à Jésus de me donner la lumière à propos du déroulement du jugement privé.
Prenant en considération ma demande,
Jésus m’a dit: « afin que tu puisses mieux comprendre ce mystère, Je te donnerai un exemple »: Il expliqua que tous ceux qui meurent, indépendamment des circonstances de la mort [que ce soit de mort naturelle ou par maladie, accidents de tous genres], après leur mort tous les êtres humains doivent suivre la même route qu’Il a tracé pour nous afin de recevoir le jugement particulier. Pour clarifier des choses pour nous, Jésus m'a donné un exemple d'un homme dans un hôpital qui est malade et dans un coma.
Si cet homme est sur le point de mourir, il se retrouvera seul dans un autre monde. Soudainement il verra deux scènes. Sur l’une d'elles, il verra tous les péchés qu’il a commis pendant qu’il était sur la terre, même ceux qu’il avait confessé et qui sont pardonnés, et il reconnaîtra les péchés comme siens et non ceux de quelqu’un d’autre. Là-bas il pourra voir toutes les bonnes actions qu’il a posées pendant qu’il était sur la terre, il reconnaîtra comment il était serviable envers son prochain, comment il a visité les malades, les prisonniers, comment serviable il avait été dans sa communauté religieuse, comment il se comportait et a servi de bon exemple pour les autres, et généralement comment s’est-il donné au service du Seigneur pour répandre la Parole de Dieu parmi les gens qu'il a rencontrés.
Ayant observé les deux scènes attentivement, il verra alors des gens qui souffrent dans l'Enfer, et le Purgatoire, et puis il verra la brillante lumière de la beauté du ciel qui est comme une route qui mène au Paradis. Après avoir vu les trois endroits :Enfer, Purgatoire et la brillante lumière divine qui est comme une route menant au Paradis, il prendra conscience qu'il meurt et va se juger lui même et connaitre la place qu’il mérite, soit l’Enfer, le Purgatoire ou le Paradis.
Ainsi donc, pour ces familles qui étaient près de son lit de mourant, elles pourront observer les derniers mouvements involontaires du corps au fur et à mesure de leur arrivée : défection. Alors elles verront l'homme se débattre à l’aide de ses mains et pieds. Ceci est signe que l'âme est sur le point de quitter le corps. Ceci est suivi par la mort.
Jésus m'a montré que dès qu’une une personne meurt l'âme part du corps par la bouche sous forme d'une ombre.
Une fois que l'âme sort du corps, la personne perçoit tout comme avant sauf que maintenant elle peut flotter dans l’espace, sans pesanteur puisqu’elle s’est débarrassée de son corps, et va rester trois jours dans l’espace, avant de se rendre pour subir son jugement personnel.
Le corps que nous avons est juste comme une enveloppe, m’a expliqué Jésus.
Quand nous parlons de la vie, il s’agit de l'âme qui est a l’intérieur du corps. Si Dieu vous permettait vous voir l'âme de quelqu'un qui est mort, vous verriez qu’elle est comme une ombre mais l'âme elle-même se percevrait comme si elle était encore dans enveloppe de son corps terrestre.
Quand Dieu que le Père a créé Adams, Il a pris de la boue, l’a façonnée et lui a soufflé Son Esprit dedans.
C'est pour cette raison que lorsque quelqu'un meurt, l'âme doit retourner à Dieu qui l’a créée pour faire face à Sa justice divine.
Quand l'âme retourne à Dieu elle passe à grande vitesse par les ténèbres jusqu'à ce qu'elle atteigne un monde plein de lumière. L'âme se retrouve alors elle-même devant Jésus assis maintenant sur Son trône de Justice.
La première des choses que Jésus demandera à l'âme c’est: « Quel est ton souhait ? »
Jésus pose cette question parce que conformément à ce que l'âme a vu, elle sait déjà où elle doit aller si c'est le Paradis, le Purgatoire, ou l’Enfer.
L'âme alors répond: « je suis venu à vous, Seigneur » parce que maintenant elle se rend compte que c'est la fin, qu’il n’y a aucun autre refuge, qu'elle ne peut que retourner à Dieu. Si cette âme a été condamnée à l'Enfer, l'âme commencera à demander le pardon: « Pardonne-moi, Seigneur ».
Mais Jésus dira: « c'est impossible maintenant.
Quand vous étiez encore sur la terre, J'étais assis sur Mon trône de miséricorde. Combien de fois J'ai attendu en vain que vous cherchiez le pardon dans le Sacrement de Réconciliation, mais à cause d’un manque d’humilité , et de votre orgueil vous avez dit que vous ne pourriez pas aller en confession devant un prêtre qui n’est qu’un homme comme vous. Maintenant, c’est ainsi que, vous êtes mort dans un état de péché mortel. »
Jésus alors montrera à cette âme comment Il a été torturé, fouetté, presque mis à nu, battu, insulté, crucifié à la croix sur la route du Calvaire.
Alors Jésus dira: Tous les jours vous me re-crucifiez par votre manière pécheresse de vivre. Là-bas sont deux royaumes, le royaume de l'obscurité et le royaume de la lumière qui est Mon royaume, mais vous avez travaillé pour le royaume des ténèbres où Satan est roi.
Par l'Esprit Saint J'avais utilisé beaucoup de Mes enfants sur la terre pour vous supplier de changer, mais vous les avez traités comme des idiots et refusé d'entendre Mes messagers.
Vous M'avez rejeté plusieurs fois en refusant toujours la conversion. Puisque vous avez refusé Mon royaume pendant que vous travailliez pour l'autre, comment pouvez-vous réclamer maintenant l'entrée dans le royaume de lumière ? »
A ce moment là, l'âme prend conscience qu'elle est perdue pour l'éternité. Elle ne peut plus elle-même ni se défendre ni changer quoique ce soi ; c'est trop tard parce que l'âme ne découvre plus que la Justice de Dieu à l’œuvre et qu’elle est maintenant condamnée aux douleurs de l'Enfer.
L'âme qui, saisissant que son statut est celui d’un banni, essaiera de retourner dans son corps sur la terre mais ce sera impossible. Elle deviendra un esprit diabolique errant sous l'influence de Satan.
Ces esprits diaboliques sont jaloux de nous encore vivants sur terre parce qu'aussi longtemps que nous vivrons toujours, nous avons encore l'occasion de confesser nos péchés et de revenir à Dieu.
La mission de ces esprits diaboliques c’est de nous apporter les tentations telles que la fornication, l'adultère, l'avortement, la stérilisation, l'homosexualité, les relations de droit commun, la fierté excessive, en fait tous les péchés qui peuvent nous conduire en Enfer parce qu'ils ne sont pas départis des Commandements de Dieu et de l'Eglise.
Mes Frères et Sœurs, préparez bien votre mort, car c’est vous-même qui vous jugerez devant la Justice de Dieu. AMEN
http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-le-jugement-particulier-apres-la-mort-tel-que-revele-a-ernest-rutaganda-61636085.html
Cependant,comme il est question du jugement particulier,cette révélation ne me laisse pas indifférent.
Quand on dit que l'âme se juge elle-même,vous allez découvrir le sens de cette affirmation,à la lecture de cette révélation.
Avant même de se présenter à Dieu,elle sait où elle aboutira (Ciel-Purgatoire-Enfer)par les faits accomplis de son vivant sur terre.
Tout se joue sur terre, selon cette révélation.
LE JUGEMENT PARTICULIER APRES LA MORT TEL QUE REVELE A ERNEST RUTAGANDA
Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions.
Joël 2:28
Choisi par La Vierge Marie et Jésus, Ernest Rutaganda est un visionnaire, et fait partie également des 12 apôtres choisis par Jésus au Rwanda pour répandre ses messages en AMERIQUE, en EUROPE et en AFRIQUE
Voici comment Jésus m’a révélé le jugement particulier,
Il a dit qu’il était plus que temps que le monde apprenne les mystères du ciel, et que chacun devait savoir ce qui l'attendait après la mort, surtout comment l'âme serait jugée si quelqu'un trouvait la mort avant le jugement dernier.
Il a ajouté aussi: « Je vous aime, Je suis votre Roi et Sauveur, Vous avez vu comment que J'ai versé Mon Sang pour vous unir à Mon Père. Avant ceci, vous étiez dans l'esclavage du péché. Mon amour pour vous est si grand que Mon Père ne pouvait pas accepter que vous soyez condamnés à jamais.
La raison de Ma Rédemption de l'humanité était de vous unir encore une fois à mon Père. Par Ma mort sur la croix, J'ai accompli le vouloir de Mon Père de réunir le ciel et terre, homme et Dieu, le Père.
Pendant que J’étais sur la terre, Je vous ai montré le chemin qui mène au ciel, la route de l'amour qui est le chemin de la Croix, parce que la Croix signifie le ciel. C'est par la Croix que j'ai obtenu pour vous le ciel.
J'avais laissé derrière tous Mes anges au ciel où J'étais bien glorifié.
À cause de Mon amour pour vous, J'ai accepté la trahison et le crachat sur la face, J'ai accepté d’être fouetté et de souffrir une mort des plus ignominieuse, et tout ceci parce que J'avais une telle soif de vous voir tous au ciel, dans le royaume de Mon Père.
Cependant, quelques-uns parmi vous M’avaient déjà tournés leurs dos. Qu’aurais-Je fait de plus pour vous sauver l’âme que Je n'ai pas fait ?
Si vous pensez que Moi, Je retournerai en ce monde une fois encore pour mourir, vous vous êtes trompés.
Quiconque travaillera pour le royaume de ciel ira au ciel; cependant, quiconque travaillera pour le royaume des ténèbres, finira par l'enfer.
Mon Père vous a donné l'intelligence pour que vous puissiez choisir le vrai du faux. Il vous donna toute la liberté dont vous aviez besoin et c’est pour cette raison qui Je ne vous forcerai ni à M'aimer ni à Me prier.
Après long ce discours, j'ai dit à Jésus: "Seigneur, personne m'écoutera parce que je ne suis pas prêtre."
Jésus répondit: « Tu parleras aux petits, aux grands, aux ministres de Mon Eglise, aux gens de toutes dénominations, aux dirigeants de ce monde, et quiconque te rejettera, c’est Moi qu’il aura rejeté. »
C’est alors que j’ai dû demander à Jésus de me donner la lumière à propos du déroulement du jugement privé.
Prenant en considération ma demande,
Jésus m’a dit: « afin que tu puisses mieux comprendre ce mystère, Je te donnerai un exemple »: Il expliqua que tous ceux qui meurent, indépendamment des circonstances de la mort [que ce soit de mort naturelle ou par maladie, accidents de tous genres], après leur mort tous les êtres humains doivent suivre la même route qu’Il a tracé pour nous afin de recevoir le jugement particulier. Pour clarifier des choses pour nous, Jésus m'a donné un exemple d'un homme dans un hôpital qui est malade et dans un coma.
Si cet homme est sur le point de mourir, il se retrouvera seul dans un autre monde. Soudainement il verra deux scènes. Sur l’une d'elles, il verra tous les péchés qu’il a commis pendant qu’il était sur la terre, même ceux qu’il avait confessé et qui sont pardonnés, et il reconnaîtra les péchés comme siens et non ceux de quelqu’un d’autre. Là-bas il pourra voir toutes les bonnes actions qu’il a posées pendant qu’il était sur la terre, il reconnaîtra comment il était serviable envers son prochain, comment il a visité les malades, les prisonniers, comment serviable il avait été dans sa communauté religieuse, comment il se comportait et a servi de bon exemple pour les autres, et généralement comment s’est-il donné au service du Seigneur pour répandre la Parole de Dieu parmi les gens qu'il a rencontrés.
Ayant observé les deux scènes attentivement, il verra alors des gens qui souffrent dans l'Enfer, et le Purgatoire, et puis il verra la brillante lumière de la beauté du ciel qui est comme une route qui mène au Paradis. Après avoir vu les trois endroits :Enfer, Purgatoire et la brillante lumière divine qui est comme une route menant au Paradis, il prendra conscience qu'il meurt et va se juger lui même et connaitre la place qu’il mérite, soit l’Enfer, le Purgatoire ou le Paradis.
Ainsi donc, pour ces familles qui étaient près de son lit de mourant, elles pourront observer les derniers mouvements involontaires du corps au fur et à mesure de leur arrivée : défection. Alors elles verront l'homme se débattre à l’aide de ses mains et pieds. Ceci est signe que l'âme est sur le point de quitter le corps. Ceci est suivi par la mort.
Jésus m'a montré que dès qu’une une personne meurt l'âme part du corps par la bouche sous forme d'une ombre.
Une fois que l'âme sort du corps, la personne perçoit tout comme avant sauf que maintenant elle peut flotter dans l’espace, sans pesanteur puisqu’elle s’est débarrassée de son corps, et va rester trois jours dans l’espace, avant de se rendre pour subir son jugement personnel.
Le corps que nous avons est juste comme une enveloppe, m’a expliqué Jésus.
Quand nous parlons de la vie, il s’agit de l'âme qui est a l’intérieur du corps. Si Dieu vous permettait vous voir l'âme de quelqu'un qui est mort, vous verriez qu’elle est comme une ombre mais l'âme elle-même se percevrait comme si elle était encore dans enveloppe de son corps terrestre.
Quand Dieu que le Père a créé Adams, Il a pris de la boue, l’a façonnée et lui a soufflé Son Esprit dedans.
C'est pour cette raison que lorsque quelqu'un meurt, l'âme doit retourner à Dieu qui l’a créée pour faire face à Sa justice divine.
Quand l'âme retourne à Dieu elle passe à grande vitesse par les ténèbres jusqu'à ce qu'elle atteigne un monde plein de lumière. L'âme se retrouve alors elle-même devant Jésus assis maintenant sur Son trône de Justice.
La première des choses que Jésus demandera à l'âme c’est: « Quel est ton souhait ? »
Jésus pose cette question parce que conformément à ce que l'âme a vu, elle sait déjà où elle doit aller si c'est le Paradis, le Purgatoire, ou l’Enfer.
L'âme alors répond: « je suis venu à vous, Seigneur » parce que maintenant elle se rend compte que c'est la fin, qu’il n’y a aucun autre refuge, qu'elle ne peut que retourner à Dieu. Si cette âme a été condamnée à l'Enfer, l'âme commencera à demander le pardon: « Pardonne-moi, Seigneur ».
Mais Jésus dira: « c'est impossible maintenant.
Quand vous étiez encore sur la terre, J'étais assis sur Mon trône de miséricorde. Combien de fois J'ai attendu en vain que vous cherchiez le pardon dans le Sacrement de Réconciliation, mais à cause d’un manque d’humilité , et de votre orgueil vous avez dit que vous ne pourriez pas aller en confession devant un prêtre qui n’est qu’un homme comme vous. Maintenant, c’est ainsi que, vous êtes mort dans un état de péché mortel. »
Jésus alors montrera à cette âme comment Il a été torturé, fouetté, presque mis à nu, battu, insulté, crucifié à la croix sur la route du Calvaire.
Alors Jésus dira: Tous les jours vous me re-crucifiez par votre manière pécheresse de vivre. Là-bas sont deux royaumes, le royaume de l'obscurité et le royaume de la lumière qui est Mon royaume, mais vous avez travaillé pour le royaume des ténèbres où Satan est roi.
Par l'Esprit Saint J'avais utilisé beaucoup de Mes enfants sur la terre pour vous supplier de changer, mais vous les avez traités comme des idiots et refusé d'entendre Mes messagers.
Vous M'avez rejeté plusieurs fois en refusant toujours la conversion. Puisque vous avez refusé Mon royaume pendant que vous travailliez pour l'autre, comment pouvez-vous réclamer maintenant l'entrée dans le royaume de lumière ? »
A ce moment là, l'âme prend conscience qu'elle est perdue pour l'éternité. Elle ne peut plus elle-même ni se défendre ni changer quoique ce soi ; c'est trop tard parce que l'âme ne découvre plus que la Justice de Dieu à l’œuvre et qu’elle est maintenant condamnée aux douleurs de l'Enfer.
L'âme qui, saisissant que son statut est celui d’un banni, essaiera de retourner dans son corps sur la terre mais ce sera impossible. Elle deviendra un esprit diabolique errant sous l'influence de Satan.
Ces esprits diaboliques sont jaloux de nous encore vivants sur terre parce qu'aussi longtemps que nous vivrons toujours, nous avons encore l'occasion de confesser nos péchés et de revenir à Dieu.
La mission de ces esprits diaboliques c’est de nous apporter les tentations telles que la fornication, l'adultère, l'avortement, la stérilisation, l'homosexualité, les relations de droit commun, la fierté excessive, en fait tous les péchés qui peuvent nous conduire en Enfer parce qu'ils ne sont pas départis des Commandements de Dieu et de l'Eglise.
Mes Frères et Sœurs, préparez bien votre mort, car c’est vous-même qui vous jugerez devant la Justice de Dieu. AMEN
http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-le-jugement-particulier-apres-la-mort-tel-que-revele-a-ernest-rutaganda-61636085.html
Michael- Dans la prière
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
J'ai de la difficulté avec ce passage, parce que ceux qui meurent en état de péché mortel n'ont plus de mouvements vers le bien, y compris celui de repentir après la mort. Ils restent dans leur obstination et ne peuvent pas se repentir, et ne veulent pas se repentir une fois qu'ils sont morts.Si cette âme a été condamnée à l'Enfer, l'âme commencera à demander le pardon: « Pardonne-moi, Seigneur ».
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Un argument supplémentaire, pour dire que ceux qui ignoraient la Loi du Christ, qui ignoraient son message, sans que ce ne soit de leur faute, seront moins sévèrement jugés que ceux qui ont ignoré la parole du Christ en la connaissant:
Luc 12
43 Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera agissant ainsi!
44 Vraiment, je vous le dis, il l'établira sur tous ses biens.
45 mais si ce serviteur se dit en lui-même: " Mon maître tarde à venir, " et qu'il se mette à battre les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
46 le maître de ce serviteur viendra au jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne sait pas, et il le fendra en deux, et lui assignera pour lot celui des infidèles.
47 Ce serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n'a rien préparé ni agi selon sa volonté, recevra un grand nombre de coups.
48 Quant à celui qui, ne l'ayant pas connue, aura agi de façon à mériter des coups, il n'en recevra qu'un petit nombre. On exigera beaucoup de toux ceux à qui l'on a beaucoup donné; et de celui à qui on a confié beaucoup, on demandera davantage.
Après, cela peut ne pas être de leur faute... Mais cela peut-être de la nôtre, si on ne cherche pas à propager la parole du Christ!
Or, le Maître nous a demandé de propager sa parole.
A bon entendeur...
Amitiés
Luc 12
43 Heureux ce serviteur, que son maître, à son arrivée, trouvera agissant ainsi!
44 Vraiment, je vous le dis, il l'établira sur tous ses biens.
45 mais si ce serviteur se dit en lui-même: " Mon maître tarde à venir, " et qu'il se mette à battre les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s'enivrer,
46 le maître de ce serviteur viendra au jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne sait pas, et il le fendra en deux, et lui assignera pour lot celui des infidèles.
47 Ce serviteur qui, ayant connu la volonté de son maître, n'a rien préparé ni agi selon sa volonté, recevra un grand nombre de coups.
48 Quant à celui qui, ne l'ayant pas connue, aura agi de façon à mériter des coups, il n'en recevra qu'un petit nombre. On exigera beaucoup de toux ceux à qui l'on a beaucoup donné; et de celui à qui on a confié beaucoup, on demandera davantage.
Après, cela peut ne pas être de leur faute... Mais cela peut-être de la nôtre, si on ne cherche pas à propager la parole du Christ!
Or, le Maître nous a demandé de propager sa parole.
A bon entendeur...
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Moi aussi Emmanuel,j'ai de la difficulté avec ce passage.Emmanuel a écrit:
- Spoiler:
J'ai de la difficulté avec ce passage, parce que ceux qui meurent en état de péché mortel n'ont plus de mouvements vers le bien, y compris celui de repentir après la mort. Ils restent dans leur obstination et ne peuvent pas se repentir, et ne veulent pas se repentir une fois qu'ils sont morts.Si cette âme a été condamnée à l'Enfer, l'âme commencera à demander le pardon: « Pardonne-moi, Seigneur ».
Cependant cela expliquerait le pourquoi de cette haine indescriptible qu'ont tous, sans exceptions, les âmes damnées envers Dieu.
J'ai beaucoup de difficultés à concevoir qu'une âme puisse choisir l'enfer éternel de son plein gré.
Michael- Dans la prière
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Michael a écrit:Moi aussi Emmanuel,j'ai de la difficulté avec ce passage.Emmanuel a écrit:
- Spoiler:
J'ai de la difficulté avec ce passage, parce que ceux qui meurent en état de péché mortel n'ont plus de mouvements vers le bien, y compris celui de repentir après la mort. Ils restent dans leur obstination et ne peuvent pas se repentir, et ne veulent pas se repentir une fois qu'ils sont morts.Si cette âme a été condamnée à l'Enfer, l'âme commencera à demander le pardon: « Pardonne-moi, Seigneur ».
Cependant cela expliquerait le pourquoi de cette haine indescriptible qu'ont tous, sans exceptions, les âmes damnées envers Dieu.
J'ai beaucoup de difficultés à concevoir qu'une âme puisse choisir l'enfer éternel de son plein gré.
Indépendamment de la véracité ou non de cette révélation, j'ai, moi aussi, du mal à croire qu'une âme puisse aller en enfer de son plein gré.
Je pense que la conscience de cette personne l'accusera et que, face à Dieu, elle verra tous ses péchés très clairement et elle ne pourra que se rendre à l'évidence: le jugement de Dieu est juste et elle mérite l'enfer.
Ce qui ne veut pas dire, pour autant, qu'elle ira de son plein gré: elle souhaiterait ne pas y aller.
Bref, elle sera consciente de le mériter, consciente que c'est juste, mais... cela ne veut pas dire que cela lui plaira.
Ce n'est pas pour rien que l'on parle d'être "condamné" à l'enfer.
Dans le passage où Jésus chasse les porcs, les démons le supplient de ne pas les renvoyer "dans l'abîme" (Luc huit).
Qu'entend la Bible par esprit mauvais? J'avais tendance à penser qu'il s'agissait d'anges déchus, plutôt que d'âmes condamnées.
Toujours est-il qu'ils ne souhaitent pas retourner dans ce qu'ils appellent "l'abîme".
On peut admettre que, de la même manière, les âmes condamnées ne souhaitent pas, quant à elles, aller en enfer, bien qu'elles comprennent leur condamnation: face à Dieu, on ne peut pas mentir. On doit voir la vérité en face, puisque Dieu est vérité.
Après, de là à penser qu'elles traînent sur la Terre... je n'en suis pas sure. Des anges déchus, oui. Mais des âmes damnées, j'en suis moins certaine. Ou alors, il n'y aurait personne en enfer, elles seraient toutes sur Terre.
Autre chose: la Bible nous dit que Dieu enverra ses anges séparer les justes des mauvais et que les anges jetteront les mauvais dans "la fournaise ardente".
C'est une image, certes. Mais cela prouve bien que les mauvais n'ont pas tellement envie d'y aller d'eux-mêmes, en tout cas.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Emmanuel a écrit:J'ai de la difficulté avec ce passage, parce que ceux qui meurent en état de péché mortel n'ont plus de mouvements vers le bien, y compris celui de repentir après la mort. Ils restent dans leur obstination et ne peuvent pas se repentir, et ne veulent pas se repentir une fois qu'ils sont morts.Si cette âme a été condamnée à l'Enfer, l'âme commencera à demander le pardon: « Pardonne-moi, Seigneur ».
Il y a repentir et repentir: il y a une différence entre un vrai repentir sincère, qui consiste à regretter amèrement tout ce que l'on a fait de mal, et un repentir un peu hypocrite, dont le but n'est que d'échapper à une sanction, mais qui ne serait pas sincère.
Un peu comme un enfant qui dit à ses parents: "pardon, je ne recommencerai plus!" mais sans vraiment le penser, juste pour échapper à la punition.
Par ailleurs, si repentir ll y a, il me semble qu'il doit intervenir de notre vivant. Après la mort, il est trop tard, non ? Puisqu'on passe en jugement.
Enfin, quand on regarde la parabole de Lazare et du riche - oui, là encore, ce n'est qu'une parabole - le riche, qui est dans la tourmente, demande à Abraham d'envoyer Lazare avertir sa famille de changer de conduite et de ne pas faire comme lui, de ne pas suivre son exemple:
Luc 12
29 Abraham dit: " Ils ont Moïse et les prophètes: qu'ils les écoutent! "
30 Il dit: " Non, père Abraham; mais si quelqu'un de chez les morts va vers eux, ils se repentiront. "
Si le riche considère qu'ils se repentiront, c'est que, quelque part, il admet bien que la conduite que lui-même a eue dans sa vie était mauvaise et qu'elle nécessitait un repentir.
Il ne s'obstine pas à penser qu'il avait raison d'agir comme il l'a fait.
Cela étant, on ne sait pas trop où se trouve ce fameux riche: enfer ou purgatoire? Ce n'est pas la même chose.
On remarque également qu'il n'a pas de haine envers ceux qui ont une chance d'être sauvés: il leur souhaite le salut (bon d'accord, c'est sa famille aussi). Il les aime encore.
Mais je conçois très bien que certaines âmes damnées puissent avoir une forme de haine. Surtout envers Dieu.
Cela ne me paraît pas incohérent: il suffit d'observer le manque d'amour de certaines âmes humaines, de certains psychopathes, pour imaginer cela sans peine.
Et puis, elles sont coupées de Dieu, alors...
Ce qui ne veut pas dire que je donne nécessairement foi à cette "révélation": comme vous le savez, je suis toujours très prudente, quand il s'agit des révélations. Et puis, j'ai quand même des doutes quant au fait qu'une âme humaine damnée puisse se promener tranquillement sur la Terre.
En plus, dans cette histoire, l'homme prend conscience de ses péchés avant de se retrouver devant Dieu. Mais n'est-ce pas en se retrouvant face à Dieu, qui est toute pureté, toute bonté, toute vérité, que l'on prend vraiment conscience de ce que l'on a fait de mal? Que l'on est confronté à la vérité (c'est le cas de le dire!)?
C'est une question, je n'en sais rien.
Mais on peut au moins retenir l'enseignement que cette "révélation" nous apporte, quant à la nécessité d'écouter les appels de Dieu, de se confesser et de se repentir, avant qu'il ne soit trop tard. Et régulièrement, si possible!
Amitiés
Dernière édition par tous artisans de paix le Mar 9 Sep 2014 - 16:39, édité 2 fois (Raison : tion)
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Tout échange qui éteint l'Esprit est stérile. Pour cette raison, je partage ici ce passage de Vassula, plaidant pour une seconde chance pour les âmes en Enfer auprès de Jésus. Ce passage me semble plus compatible avec l'Amour de Dieu, de même qu'avec la nature purement spirituelle qu'auront les âmes lorsqu'elles seront délivrées de la chair. C'est d'ailleurs pour cette raison que notre volonté reste fixée dans le bien ou dans le mal, une fois l'âme séparée du corps. Un peu comme pour les anges, pour qui il n'y a pas de rédemption possible à cause de leur nature de purs esprits, notre volonté reste fixée dans son choix dès sa mort.
Ce qui permet ces continuels changements de volonté sur terre est justement le fait que notre âme ne voit pas Dieu et les réalités spirituelles clairement. Nous sommes alourdis par le poids de notre chair, qui de surcroît, à cause de la faute, est poussée vers le mal.
De l'autre côté, nous ne pouvons plus nous imaginer avoir une psychologie terrestre. Tout est alors purement spirituel.
Voici l'extrait de Vassula. Pour plus d'informations sur elle, cliquez sur ce lien:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t12545-vassula-appuis-d-eveques-de-cardinaux-imprimatur-nihil-obstat-cdf#130310
http://www.vassula.org/CAHI_032.html
Ce qui permet ces continuels changements de volonté sur terre est justement le fait que notre âme ne voit pas Dieu et les réalités spirituelles clairement. Nous sommes alourdis par le poids de notre chair, qui de surcroît, à cause de la faute, est poussée vers le mal.
De l'autre côté, nous ne pouvons plus nous imaginer avoir une psychologie terrestre. Tout est alors purement spirituel.
Voici l'extrait de Vassula. Pour plus d'informations sur elle, cliquez sur ce lien:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t12545-vassula-appuis-d-eveques-de-cardinaux-imprimatur-nihil-obstat-cdf#130310
1er avril 1989
- Jésus ?
- Je suis. Laisse l'Amour te guider ; n'écoute pas les sages, ils sont semblables aux scribes de Mon époque. Evangélise avec amour pour l'Amour. Laisse-les sentir Mon Amour Infini.
- Je languis de Toi, Seigneur !
- Ma petite, Mon Coeur se réjouit de te sentir et de t'entendre dire : " Je languis de Toi, Seigneur... " C'est le fruit de la dévotion. Sois Mon reflet, une copie de Moi-Même ; désire le Père. Je languissais de Mon Père lorsque J'étais sur terre ; Je priais sans cesse, Je brûlais d'être en lien constant avec Mon Père, en union d'Amour. Mon élève, Je suis ton Maître qui t'a élevée avec la Sagesse ; alors comble-Moi de joie et sois en lien constant avec Moi ; place-Moi en premier et désire-Moi toujours. Réjouis-toi lorsque tu Me rencontres de cette façon que Je t'ai donnée. Reste près de Moi, tout ce que Je demande de toi est de l'amour.
- Seigneur, j'ai pitié de ces âmes qui vont en enfer. Après tout, elles étaient comme nous, l'une d'entre nous sur la terre. S'il y avait un moyen de les sortir de l'enfer et de les changer...
- Je leur avais donné la liberté de choisir entre le bien et le mal, mais elles ont préféré le mal, en dépit de Mes supplications et de Mes appels d'Amour.
- Mais, Seigneur, pourquoi ne pourraient-elles pas avoir encore une chance ?
- Mon enfant, tu ne comprends pas qu'elles Me rejettent complètement. Je les ai aimées jusqu'à leur fin. Menées par Satan, elles ont préféré le suivre, lui. Même après leur mort J'ai paru devant elles, cependant elles ont volontairement suivi Satan sans la moindre hésitation. C'est entièrement leur choix : elles ont choisi l'enfer pour toujours.
- O Seigneur, que je fasse toujours Ta Volonté.
- Vassula, ne lâche jamais Ma Main. Nous, pour toute l'éternité. Chaque goutte d'amour est utilisée, J'ai besoin d'amour pour sauver les âmes sur le chemin de la perdition. Viens.
- Je suis. Laisse l'Amour te guider ; n'écoute pas les sages, ils sont semblables aux scribes de Mon époque. Evangélise avec amour pour l'Amour. Laisse-les sentir Mon Amour Infini.
- Je languis de Toi, Seigneur !
- Ma petite, Mon Coeur se réjouit de te sentir et de t'entendre dire : " Je languis de Toi, Seigneur... " C'est le fruit de la dévotion. Sois Mon reflet, une copie de Moi-Même ; désire le Père. Je languissais de Mon Père lorsque J'étais sur terre ; Je priais sans cesse, Je brûlais d'être en lien constant avec Mon Père, en union d'Amour. Mon élève, Je suis ton Maître qui t'a élevée avec la Sagesse ; alors comble-Moi de joie et sois en lien constant avec Moi ; place-Moi en premier et désire-Moi toujours. Réjouis-toi lorsque tu Me rencontres de cette façon que Je t'ai donnée. Reste près de Moi, tout ce que Je demande de toi est de l'amour.
- Seigneur, j'ai pitié de ces âmes qui vont en enfer. Après tout, elles étaient comme nous, l'une d'entre nous sur la terre. S'il y avait un moyen de les sortir de l'enfer et de les changer...
- Je leur avais donné la liberté de choisir entre le bien et le mal, mais elles ont préféré le mal, en dépit de Mes supplications et de Mes appels d'Amour.
- Mais, Seigneur, pourquoi ne pourraient-elles pas avoir encore une chance ?
- Mon enfant, tu ne comprends pas qu'elles Me rejettent complètement. Je les ai aimées jusqu'à leur fin. Menées par Satan, elles ont préféré le suivre, lui. Même après leur mort J'ai paru devant elles, cependant elles ont volontairement suivi Satan sans la moindre hésitation. C'est entièrement leur choix : elles ont choisi l'enfer pour toujours.
- O Seigneur, que je fasse toujours Ta Volonté.
- Vassula, ne lâche jamais Ma Main. Nous, pour toute l'éternité. Chaque goutte d'amour est utilisée, J'ai besoin d'amour pour sauver les âmes sur le chemin de la perdition. Viens.
http://www.vassula.org/CAHI_032.html
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Dans le même sens, je vous partage ceci. Je verrai si je peux partager des extraits de la Somme théologique ou des "Fins dernières" de Saint-Thomas d'Aquin, mais cela demande plus de recherche. Ce sera si ma santé me le permet.
Fraternellement,
Emmanuel
Fraternellement,
Emmanuel
Témoignage d'une âme damnée
Dans les papiers d'une jeune fille morte au couvent, on a retrouvé ce manuscrit. Examiné et ayant reçu l'imprimatur, il est conforme à la saine Théologie, à l'Évangile.
J'avais une amie. Nous étions en contact à (...), où nous travaillions l'une à côté de l'autre dans une maison de commerce.
Plus tard, Annette se maria et je ne la vis plus.
En automne 1937 je passais mes vacances au bord du lac de Garde. Ma mère m'écrivit vers la fin de la deuxième semaine de septembre: "Pense un peu, Annette N. est morte! Elle s'est tuée dans un accident d'automobile. On l'a enterrée hier au Waldfriedhof" (cimetière du bois).
Cette nouvelle me fit très peur. Je savais qu'Annette n'avait jamais été très chrétienne.
Était-elle prête à paraître devant Dieu, qui la rappelait à l'improviste?
Le matin suivant, j'assistai à la Messe pour elle dans la chapelle des sœurs chez qui je demeurais, priant avec ferveur pour la paix de son âme, et je communiai aussi à son intention.
Mais toute la journée j'éprouvai un certain malaise, qui augmenta encore dans la soirée.
Je dormis d'un sommeil agité. A la fin je fus réveillée comme si on frappait violemment à la porte. J'allumai. L'horloge sur la table de nuit marquait minuit dix. Je ne vis personne. On n'entendait aucun bruit dans la maison. Seules les vagues du lac de Garde se brisaient monotones contre les murs de la rive du jardin. On n'entendait pas un souffle.
Je réfléchis un moment pour savoir si je devais me lever. "Ce ne sont que des sornettes, me dis-je résolument, ton imagination est troublée par cette mort". Je me retournai de l'autre côté du lit, récitai quelques Pater pour les âmes du Purgatoire et me rendormis... Alors je fis un rêve.
Dans ce rêve, je m'étais levée vers six heures du matin pour descendre à la chapelle.
En ouvrant la porte de ma chambre, je butai sur un paquet de feuilles éparses. Je les ramassai aussitôt, reconnus l'écriture d'Annette et poussai un cri.
Toute tremblante, je tenais les feuilles à la main. Je me sentais incapable de dire un Pater. J'étais prise à la gorge et j'étouffais. Je m'enfuis au grand air, arrangeai mes cheveux comme je pus, jetai la lettre dans mon sac et quittai la maison.
Je pris un sentier qui, partant de la grand-route (la fameuse "Gardesana"), monte parmi les oliviers, les jardins des villas et les broussailles de lauriers.
Le matin se levait, lumineux. D'habitude, tous les cent pas, je m'extasiais devant la vue magnifique qu'on a sur le lac et sur l'île de Garde, belle comme dans une fable.
Le bleu profond de l'eau me ranimait. Je contemplais émerveillée la couleur grise du mont Baldo, qui de l'autre côté s'élève lentement de 64 mètres à plus de 2200 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Cette fois, au contraire, je n'accordais plus un regard à tout cela. Au bout d'un quart d'heure, je me laissai tomber machinalement sur un banc appuyé entre deux cyprès, là même où la veille j'avais lu avec tant de plaisir la "Jungfer Therese" de Federer.
Je pris la lettre.
Je rapporte ici cet écrit de l'autre monde, mot pour mot, tel que je l'ai lu.
Clara, ne prie pas pour moi! Je suis damnée.
Si je te le fais savoir et t'en parle assez longuement, ne crois pas que ce soit par amitié. Ici nous n'aimons personne.
Je le fais contre mon gré, en tant que "partie de cette puissance qui veut toujours le Mal et fait le Bien".
En vérité, je voudrais te voir toi aussi aboutir à cet état, où j'ai désormais jeté l'ancre pour toujours.
Ne te fâche pas de cette intention. Ici nous pensons tous de la même manière. Notre volonté est pétrifiée dans le mal - ce que vous appelez précisément "le mal".
Même lorsque nous faisons quelque chose de "bien", comme moi en ce moment en t'ouvrant les yeux sur l'enfer, ce n'est pas avec une bonne intention.
Te souviens-tu encore qu'il y a quatre ans nous nous sommes connues à (...) ? Tu avais alors 23 ans et cela faisait déjà six mois que tu étais là-bas lorsque j'y arrivai.
Tu m'as tirée de quelques embarras; comme à une débutante tu me donnas de "bons" conseils. Mais que veut dire "bons"?
J'admirais alors ton "amour du prochain". Ridicule! Ton aide était vanité pure, ce que d'ailleurs je soupçonnais déjà. Ici nous ne reconnaissons rien de bon. Chez personne.
La période de ma jeunesse, tu la connais. Je complète ici certaines lacunes. Je n'ai pas été "désirée", et n'aurais même pas dû exister: je fus "un accident". Mes deux sœurs avaient 14 et 15 ans lorsque je vis le jour.
Si seulement je n'avais jamais existé! Si je pouvais maintenant m'anéantir, échapper à ces tourments! Aucune volupté ne pourrait égaler celle d'abandonner mon existence, comme une robe cendrée qui se perd dans le néant.
Mais il faut que j'existe. Je dois exister comme je me suis faite moi-même: avec une existence gâchée.
Lorsque papa et maman, encore jeunes, ont émigré de la campagne à la ville, l'un et l'autre avaient perdu le contact avec l'Église.
C'était mieux comme cela. Ils fréquentèrent des gens étrangers à l'Église. Ils s'étaient connus à une soirée dansante et six mois après "durent" se marier.
Lors de la cérémonie nuptiale ils reçurent tellement d'eau bénite que Maman s'est mise à assister à la Messe deux fois par an. Mais elle ne m'a jamais appris à prier vraiment. Elle se noyait dans les soucis de la vie quotidienne, quoique nous ne fussions pas dans la gêne.
Les mots prier, messe, eau bénite, église, je les écris avec une répugnance intérieure sans égale.
J'ai horreur de tout cela, comme j'ai horreur de ceux qui fréquentent l'Église et en général de tous les hommes et de tous les êtres. Tout nous tourmente. Chaque connaissance reçue à l'article de la mort, chaque souvenir de choses vécues ou connues est pour nous un feu dévorant.
Et tous nos souvenirs manifestent la grâce que nous avons méprisée. Quel tourment! Nous ne mangeons pas, ne dormons pas, ne marchons pas avec les pieds.
Spirituellement enchaînés, nous regardons hébétés "avec des hurlements et des grincements de dents" la vie que nous avons gâchée: haïssants et torturés!
Tu entends ? Nous, ici, nous buvons la haine comme de l'eau. Même entre nous.
Surtout, surtout, nous haïssons Dieu. Je dois t'éclairer là-dessus.
Les bienheureux au ciel ne peuvent que l'aimer, parce qu'ils le voient sans voile, dans son éblouissante beauté.
Cela les béatifie à un point qu'il est impossible de décrire. Nous, nous le savons et cette connaissance nous rend fous.
Les hommes sur la terre, qui connaissent Dieu à la lumière de la nature et de la Révélation, peuvent l'aimer, mais ils n'y sont pas contraints.
Le croyant (j'écris cela en grinçant des dents) qui médite et contemple le Christ en croix, les bras étendus, finira par l'aimer.
Mais celui à qui Dieu se présente seulement dans l'ouragan, comme le juste vengeur qui fut un jour rejeté par lui (et c'est notre cas), celui-là ne peut que le haïr. Avec toute la violence de sa volonté mauvaise. Éternellement. En vertu de sa libre décision d'être séparé de Dieu: décision dans laquelle, en mourant, nous avons rendu l'âme et que même maintenant nous ne renions pas; et n'aurons jamais l'intention de renier.
Comprends-tu maintenant pourquoi l'enfer dure éternellement? Parce que notre obstination ne nous quittera jamais.
Contre mon gré, j'ajoute que Dieu est miséricordieux même envers nous. Je dis bien "contre mon gré". Car, même si j'écris volontairement cette lettre, il ne m'est pas pour autant permis de mentir, comme je le voudrais tant. Je mets sur le papier beaucoup de choses contre ma volonté. Même la fureur des injures que je voudrais vomir, je dois l'étouffer.
Dieu fut miséricordieux en ne nous laissant pas aller sur la terre jusqu'au bout de notre volonté mauvaise, comme nous étions prêts à le faire. Cela aurait augmenté nos fautes et nos peines. II nous fit mourir avant l'heure, comme moi, ou fit intervenir d'autres circonstances adoucissantes.
Maintenant, il se montre miséricordieux en ne nous obligeant pas à nous rapprocher de Lui plus que nous ne le sommes dans ce lieu infernal et lointain; cela diminue nos tourments.
Chaque pas qui me rapprocherait de Dieu me causerait une souffrance plus grande que s'il me rapprochait d'un brasier.
Tu as eu peur un jour, lorsque pendant une promenade je te racontai les paroles de mon père un peu avant ma première Communion: "Ma petite Annette, tâche de te faire offrir une belle robe, le reste est du bluff et de l'imposture." Devant ta peur, j'ai failli avoir honte. Maintenant j'en ris.
La seule chose intelligente dans cette imposture, c'était de ne pas admettre les enfants à la communion avant l'âge de douze ans. A ce moment-là, j'avais eu le temps de prendre goût au poison des divertissements du monde, je mettais sans trop de scrupules les choses religieuses dans un placard et n'attachais pas grande importance à la première Communion.
Que beaucoup d'enfants aujourd'hui fassent leur première communion à sept ans nous met en fureur.
Nous faisons tout pour faire croire aux gens que les enfants n'ont pas une connaissance suffisante. Notre but est qu'ils commettent d'abord quelques péchés mortels.
Alors la pastille blanche ne fait plus en eux les grands dégâts qu'elle accomplit lorsque leurs cœurs vivent encore dans la foi, l'espérance et la charité (Pouah! ces trucs!) reçues au baptême.
Te souviens-tu que j'avais déjà soutenu sur terre la même idée?
J'ai fait mention de mon père. Il se disputait souvent avec maman. Je n'y fis allusion que rarement devant toi; j'en avais honte. Chose ridicule que la honte du mal! Pour nous ici tout se vaut.
Mes parents ne dormaient même plus ensemble; je couchais avec Maman, Papa dans la chambre à côté, où il pouvait rentrer librement à toute heure. Il buvait beaucoup, gaspillait le patrimoine. Mes sœurs travaillaient comme employées et disaient avoir besoin de l'argent qu'elles gagnaient. Maman commença à travailler pour gagner sa vie aussi.
Pendant sa dernière année, Papa battait souvent Maman quand elle ne voulait rien lui donner. Il fut au contraire toujours affectueux avec moi.
Un jour (je te l'ai raconté, tu as été choquée par mon caprice... de quoi n'as-tu pas été choquée à mon sujet?), il dut rapporter au marchand deux fois de suite des chaussures dont la forme et les talons n'étaient pas assez modernes à mon goût.
La nuit où mon père fut frappé d'apoplexie, il se produisit quelque chose que je n'ai jamais réussi à te conter par crainte de ta réaction. Maintenant tu dois savoir.
C'est important, parce que pour la première fois je fus assaillie par l'esprit qui me tourmente actuellement.
J'étais dans la chambre de ma mitre, qui dormait d'un profond sommeil. Tout à coup je m'entendis appeler par mon nom. Une voix inconnue me dit: "Qu'arrivera-t-il si ton père meurt?"
Je ne l'aimais plus depuis qu'il brutalisait ma mère; d'ailleurs, je n'aimais déjà plus personne, j'étais seulement attachée à certaines gens qui me témoignaient de la bienveillance. L'amour gratuit, qui n'attend pas de récompense sur la terre, n'existe que chez les âmes en état de grâce. Et je n'y étais pas.
Je répondis à cette question imprévue, sans chercher d'où cela venait: "II ne va pas mourir!" Après un bref silence, de nouveau la même question se fit clairement entendre. "Mais il ne va pas mourir!" sortit encore de ma bouche, brusquement.
Pour la troisième fois il me fut demandé: "Qu'arrivera-t-il si ton père meurt?" Je revis Papa rentrant souvent à la maison plutôt ivre, faisant du tapage, maltraitant Maman, et nous mettant dans une position humiliante devant les autres. Du coup je m'écriai en colère: "C'est bien fait pour lui!"
Alors tout se tut.
Le matin suivant, quand maman voulut faire le ménage, elle trouva la porte fermée à clef. Vers midi on l'enfonça. Mon père, à moitié nu, gisait sur le lit, mort. En allant chercher de la bière à la cave, il avait dû avoir un malaise. Il était malade depuis longtemps.
(Ainsi Dieu aurait suspendu à la prière de sa fille, envers qui cet homme, d'une certaine manière, avait tout de même été bon, une dernière chance de se convertir?)
Mme K. et toi m'avez poussée à entrer dans l'Association des Jeunes. Les jeux m'amusaient. Comme tu le sais, j'ai tout de suite eu un rôle d'animatrice, cela me convenait. Les promenades aussi me plaisaient. Je me laissai même entraîner quelquefois à me confesser et à communier.
A vrai dire, je ne trouvais rien à confesser. Mes pensées et mes paroles n'avaient pas d'importance à mes yeux. Quant aux péchés plus graves, je n'étais pas encore assez corrompue pour les commettre.
Un jour, tu me lanças cet avertissement: "Annette, si tu ne pries plus, tu vas à ta perte!" Effectivement je ne priais guère, et seulement avec répugnance. Aujourd'hui je sais que malheureusement tu avais raison.
Tous ceux qui brûlent en enfer n'ont pas prié, ou pas assez. La prière est le premier pas vers Dieu, le pas décisif. Spécialement la prière à la Mère du Christ, dont nous, nous ne prononçons jamais le nom.
La dévotion envers Elle arrache au démon d'innombrables âmes, que le péché lui aurait livrées infailliblement.
Je continue ce récit en écumant de colère, et sous la contrainte. Prier est la chose la plus facile que l'homme puisse faire sur la terre. Et c'est justement à cette chose très facile que Dieu a lié le salut de chacun.
A celui qui prie avec persévérance, Il donne petit à petit tant de lumière, le fortifie d'une telle manière, qu'à la fin même le pécheur le plus embourbé peut se relever définitivement. Même s'il est enfoncé dans la vase jusqu'au cou.
Dans les dernières années de ma vie je n'ai plus prié comme j'aurais dû, et ainsi je me suis privée des grâces sans lesquelles personne ne peut être sauvé.
Ici nous ne recevons plus aucune grâce. Et même si Dieu nous en offrait, nous les refuserions avec cynisme.
Toutes les fluctuations de l'existence terrestre ont pris fin dans cette autre vie. Chez vous sur terre, l'homme peut passer de l'état de péché à l'état de grâce, puis retomber dans le péché. Souvent par faiblesse, parfois par malice.
Avec la mort toutes ces montées et descentes prennent fin, parce qu'elles ont leur racine dans l'imperfection de la liberté humaine. Désormais nous avons atteint le terme.
Au fur et à mesure que les années passent, les changements deviennent plus rares. Il est vrai que jusqu'à la mort on peut toujours se tourner vers Dieu ou lui tourner le dos.
Cependant, comme entraîné par le courant, l'homme, à l'heure du trépas, avec le peu de volonté qui lui reste, se comporte selon le pli adopté pendant sa vie. L'attitude bonne ou mauvaise devient une seconde nature qui l'entraîne avec elle.
C'est ce qui arriva aussi pour moi. Depuis des années je vivais loin de Dieu. A cause de cela, au moment du dernier appel de la Grâce, je me décidai contre Lui.
Ce ne sont pas des péchés fréquents qui me furent fatals, mais d'avoir repoussé la grâce de la conversion.
Tu m'as plusieurs fois exhortée à écouter des sermons et à lire des livres de piété. "Je n'ai pas le temps" était ma réponse habituelle. Il n'en fallait pas plus pour alimenter mon doute profond!
Je dois d'ailleurs constater ceci: les choses en étant à ce point peu avant ma sortie de l'Association des Jeunes, il m'aurait été extrêmement difficile de changer de voie. Je me sentais incertaine et malheureuse, mais un mur se dressait devant ma conversion.
Tu ne sembles pas t'en être doutée. Tu voyais cela d'une manière si simple le jour où tu m'as dit: "Mais fais donc une bonne confession, Annette, et tout s'arrangera!" Je sentais que c'était vrai, qu'une bonne confession m'aurait libérée; mais le monde, le démon et la chair me tenaient déjà trop solidement dans leurs griffes.
Je n'ai jamais cru à l'influence du démon. Aujourd'hui je témoigne de sa puissante influence sur les personnes qui se trouvent dans la condition où je me trouvais.
Seules beaucoup de prières, celles des autres et les miennes, avec des sacrifices et des souffrances, auraient pu m'arracher à lui. Et seulement petit à petit.
S'il y a peu de possédés visibles, les possédés invisibles sont légion. Le démon ne peut pas ôter la liberté à ceux qui se mettent sons son influence, mais en châtiment de leur apostasie quasi systématique, Dieu permet que le "Malin" pénètre en eux.
Je hais aussi le démon. Pourtant il me plaît, parce qu'il cherche à vous faire tomber: lui et ses satellites, les esprits tombés avec lui aux origines. Ils se comptent par millions. Ils errent par toute la terre, aussi denses qu'un essaim de moucherons, et vous ne vous en rendez même pas compte.
Ce n'est pas à nous les réprouvés de vous tenter; c'est le rôle des esprits déchus. En fait cela augmente encore plus leur tourment, chaque fois qu'ils entraînent en enfer une âme humaine. Qu'est-ce que la haine ne fait pas faire!
Bien que j'aie marché dans des sentiers éloignés de Dieu, Il me poursuivait. Je préparais la voie à la grâce par des actes de charité naturelle, que je faisais assez souvent par l'inclination de mon tempérament.
Parfois Dieu m'attirait dans une église. Alors je sentais comme une nostalgie. Lorsque je soignais Maman malgré la fatigue du bureau pendant la journée, et d'une certaine manière me sacrifiais vraiment, ces appels de Dieu agissaient puissamment.
Une fois, à l'église de l'hôpital où tu m'avais amenée pendant la pause de midi, il m'arriva quelque chose qui me mit à un millimètre de la conversion: je pleurai!
Mais les plaisirs et les soucis du monde passèrent comme un torrent sur la grâce, et le bon grain fut étouffé par les ronces et les épines. En déclarant que la religion est une question de sentiment, comme on disait au bureau, je jetai au panier avec les autres cet appel suprême de la grâce.
Une fois tu me grondas, parce qu'au lieu de faire une vraie génuflexion j'esquissai une révérence désinvolte, pliant à peine les genoux. Tu y vis une négligence paresseuse.
Tu n'eus même pas l'air de soupçonner que je ne croyais déjà plus à la présence réelle. Maintenant j'y crois, mais d'une foi purement naturelle, comme on croit à l'orage quand on en voit les effets.
Entre-temps, je m'étais fabriqué une religion à ma sauce. Je croyais à la réincarnation, comme tout le monde au bureau, l'âme en renaissant dans un autre individu après la mort, indéfiniment.
La question de l'au-delà recevait une réponse inoffensive et cessait d'être angoissante.
Pourquoi ne m'as-tu jamais rappelé la parabole du mauvais riche et du pauvre mendiant Lazare, où le narrateur, le Christ, envoie immédiatement après la mort, l'un en enfer, l'autre au paradis?... D'ailleurs qu'aurais-tu obtenu? Rien de plus qu'avec tes autres discours de bigote!
Petit à petit je me fabriquai une idole, suffisamment élevée pour s'appeler Dieu; suffisamment lointaine pour que je n'aie pas à entretenir de relations avec Lui; assez vague pour que, au besoin, sans cesser de me dire catholique, elle devienne semblable au Dieu du panthéisme, ou à un Dieu inaccessible et coupé du monde.
Ce Dieu n'avait ni paradis à offrir ni enfer à infliger. Je le laissais en paix et II me laissait en paix: tel était mon culte envers lui. "Nous croyons volontiers ce qui nous plaît". Au cours des ans, je restai assez sûre de ma religion. De cette façon, c'était vivable.
Une seule chose aurait pu me briser la nuque: une longue et profonde souffrance. Et cette souffrance ne vint pas. Comprends-tu maintenant ce que signifie: "Dieu châtie ceux qu'Il aime?"
Un dimanche de juillet, l'association des jeunes organisa une promenade à (...). La promenade m'aurait bien plu, mais tous ces discours insipides, vos manières de bigotes! Une autre " icône ", bien différente de la Vierge de (...), se dressait depuis peu sur l'autel de mon cœur: le séduisant Max N. du magasin d'à côté.
Peu de temps auparavant nous avions plaisanté ensemble. Ce dimanche-là, justement, il m'avait invitée à une promenade. Sa maîtresse en titre était malade à l'hôpital. Il avait compris que j'avais jeté les yeux sur lui. Quant à l'épouser, je n'y pensais pas encore. Il était de condition aisée, mais se comportait trop galamment avec toutes les filles.
Jusqu'alors, je voulais un homme pour moi toute seule. Non seulement épouse, mais seule épouse. J'ai toujours eu, en effet, un certain code naturel de conduite.
(C'est vrai! Annette, avec toute son indifférence religieuse, avait quelque chose de noble dans sa conduite. La pensée que même des personnes "bien élevées" puissent aller en enfer m'épouvantait, alors qu'elle sont assez "mal élevées" pour échapper à Dieu).
Lors de cette promenade Max se prodigua en gentillesses. Eh oui! Nous ne tenions pas des discours de curé, comme vous autres.
Le jour suivant au bureau, tu me reprochas de n'être pas venue avec vous à (...). Je te racontai notre promenade. Ta première question fut: "As-tu été à la messe? - Tu es bête! Comment aurais-je pu, le départ étant à six heures?"
Tu te souviens encore comment j'ajoutai, excédée: "Le bon Dieu n'est pas aussi mesquin que vos curés!" Aujourd'hui je dois le confesser: Dieu, bien qu'il soit infiniment "bon" pèse les choses avec plus de précision que tous les prêtres.
Après cette première sortie avec Max, je vins encore une fois à l'association, pour Noël. Quelque chose me poussait à revenir. Mais intérieurement, j'étais déjà loin. Cinéma, danses, sorties, alternaient sans trêve. Max et moi, nous nous disputions quelquefois, mais j'ai toujours su le rattraper et le rattacher à moi.
Ma rivale fut très désagréable: sortie de l'hôpital, elle se comporta comme une furie. En fait ce fut une chance pour moi: ma noble sérénité fit grande impression sur Max, qui finit par me donner la préférence. J'avais su la lui rendre odieuse en restant calme: extérieurement objective, intérieurement pleine de poison. De tels sentiments et un tel comportement préparent excellemment pour l'enfer. Ils sont diaboliques au sens strict du mot.
Pourquoi je te raconte cela? Pour expliquer comment je me détachai définitivement de Dieu.
Non pas, d'ailleurs, que Max et moi ayons souvent poussé l'intimité jusqu'à ses limites extrêmes.
Je comprenais que je me serais rabaissée à ses yeux en me dormant à lui avant l'heure: c'est pourquoi je sus me retenir. Mais de soi, chaque fois que je le croyais utile, j'étais toujours prête à tout. Il fallait que je conquière Max. Pour cela rien ne serait trop cher.
De plus, petit à petit nous étions arrivés à nous aimer vraiment, ayant tous les deux plusieurs qualités précieuses entretenant une estime réciproque. J'étais habile, capable, de compagnie agréable. Ainsi je tenais Max solidement en main et je réussis, au moins pendant les derniers mois avant le mariage, à le garder pour moi seule.
En cela consista mon apostasie: élever une créature au rang d'idole. Cela ne peut se réaliser nulle part aussi parfaitement que dans l'amour d'une personne du sexe opposé, lorsque cet amour reste embourbé dans le temporel. C'est ce qui fait son charme, son stimulant et son poison. "L'adoration" que je vouais à moi-même dans la personne de Max devint pour moi religion vécue.
A cette époque, au bureau, je me déchaînais et déversais mon venin centre ceux qui fréquentent les églises et les prêtres, les indulgences, la récitation du rosaire et autres bêtises.
Tu as cherché plus ou moins habilement à défendre ces choses. Sans soupçonner apparemment qu'au fond il ne s'agissait pas de cela. Je cherchais plutôt un alibi contre ma conscience: j'avais encore besoin d'un tel alibi pour justifier mon apostasie.
Au fond j'étais en pleine révolte contre Dieu.
Tu ne le compris pas; tu me croyais encore catholique. D'ailleurs je revendiquais ce titre, je payais le denier du culte. Une certaine "contre-assurance", pensais-je, ne peut pas nuire.
Parfois, peut-être, tes réponses ont fait mouche. Mais elles n'avaient pas de prise, parce qu'il ne fallait pas qu'elles en aient. A cause de ces relations faussées, la souffrance de notre rupture fut légère lorsque nous nous séparâmes au moment de mon mariage.
Avant la cérémonie, je me confessai et communiai encore une fois. C'était obligatoire. Mon mari et moi pensions sur ce point de la même façon: pourquoi ne pas accomplir cette formalité comme les autres?
Vous appelez sacrilège une telle communion. Eh bien, après cette communion "indigne", ma conscience fut laissée plus tranquille. D'ailleurs ce fut la dernière.
Notre vie conjugale se passait en général en parfaite harmonie. Nous étions du même avis sur tout.
Même sur le refus du fardeau des enfants. Mon mari aurait bien voulu en avoir un, pas plus: je sus l'en dissuader.
Vêtements, meubles de luxe, thés, sorties, voyages en auto et distractions de ce genre comptaient plus que tout. Ce fut une année de plaisirs terrestres, entre mon mariage et ma mort subite.
Tous les dimanches nous sortions en voiture, ou visitions mes beaux-parents (maintenant j'avais honte de ma mère). Ils vivaient à la surface, comme nous. Intérieurement, bien sûr, je ne me sentis jamais heureuse, même si extérieurement je riais. Il y avait toujours en moi quelque chose d'indéfinissable qui me rongeait.
J'aurais voulu que tout soit fini après la mort (le plus tard possible bien entendu).
Mais il est vrai, comme je l'avais entendu dans un sermon étant petite, que Dieu récompense chaque bonne œuvre que l'on accomplit. Lorsqu'il ne pourra pas la récompenser clans l'autre vie, il le fait sur la terre: j'héritai à l'improviste de la tante Lotte. Par ailleurs, mon mari réussit dans son travail, et fut très bien payé. Je pus arranger ma nouvelle maison d'une manière charmante.
La religion n'envoyait plus que de loin une lumière pâle, faible et incertaine. Les cafés, les hôtels où nous allions pendant les voyages, ne portaient certainement pas à Dieu. Tous ceux qui fréquentent ces endroits vivaient comme nous, de l'extérieur vers l'intérieur, non de l'intérieur vers l'extérieur.
Si en vacances nous visitions des cathédrales, nous cherchions à jouir de leur beauté artistique. Le souffle religieux qu'elles nous inspiraient encore, spécialement les cathédrales romanes et gothiques, je savais le neutraliser en critiquant des détails secondaires: un frère convers maladroit ou sale, le "scandale" des moines qui voulaient passer pour pieux tout en vendant des liqueurs, l'éternel carillon pendant les offices, pour faire des sous...
De cette façon je sus toujours chasser la Grâce quand elle frappait. Je donnais libre cours à ma mauvaise humeur, en particulier devant les représentations médiévales de l'enfer, où le démon rôtit les âmes dans des braises rouges et incandescentes, tandis que ses compagnons aux longues queues lui amènent de nouvelles victimes.
Clara! L'enfer, on peut se tromper en le dessinant, mais on n'exagère jamais! Le feu de l'enfer, je l'ai toujours pris comme cible d'une manière privilégiée. Tu sais comment une fois, au cours d'une dispute à ce sujet, je tins une allumette sous ton nez et dis sarcastiquement: "Il a cette odeur?"
Tu éteignis la flamme en vitesse.
Ici personne ne l'éteint.
Moi, je te dis: le feu dont parle la Bible ne signifie pas le "tourment de la conscience". Le feu, c'est du feu! Il faut prendre à la lettre ce que Lui-même a dit: "Loin de moi, maudits, dans le feu éternel!" A la lettre!
"Comment l'esprit peut-il être atteint par un feu matériel?" demanderas-tu. Comment ton âme peut-elle souffrir lorsque tu te brûles les doigts? L'âme ne brûle pas, et pourtant quelle douleur! D'une manière analogue, ici nous sommes spirituellement liés au feu, selon notre nature et nos facultés.
Notre âme est privée de ses ailes; nous ne pouvons penser ni ce que nous vouons, ni comme nous le voulons.
Ne lis pas ces lignes bêtement: cet état qui ne vous dit rien, à vous autres, brûle sans me consumer.
Mais notre plus grand tourment consiste à savoir avec certitude que nous ne verrons jamais Dieu.
Comment cela peut-il nous tourmenter tellement, alors que sur terre cela nous laissait indifférents? Tant que le couteau reste sur la table, il nous laisse indifférent: on voit bien qu'il est affilé, mais on ne le sent pas. Plonge ce couteau dans la chair et tu te mettras à hurler.
Maintenant nous sentons la perte de Dieu; avant nous la pensions seulement.
Toutes les âmes ne souffrent pas également. Plus on a péché avec une méchanceté systématique, plus lourdement pèse la perte de Dieu, et plus on est opprimé par la créature dont on a abusé.
Les catholiques souffrent plus que les autres, parce qu'ils ont reçu et foulé aux pieds plus de grâces et de lumières.
Celui qui a su davantage souffre davantage que celui qui savait moins. Celui qui pécha par malice souffre d'une manière plus aiguë que celui qui tomba par faiblesse.
Mais personne ne souffre plus que ce qu'il a mérité. Ah! si seulement ce n'était pas vrai, j'aurais un motif de haïr!
Tu me dis un jour que personne ne va en enfer sans le savoir: cela aurait été révélé à une sainte.
D'abord je m'en moquai, puis je m'abritai derrière: "J'aurai le temps de me reprendre", pensais-je secrètement.
Or cette parole est vraie.
A l'heure de ma mort, je ne connus pas l'enfer tel qu'il est: aucun mortel ne le connaît. Mais j'en ai eu pleine conscience: "Si tu meurs, tu vas dans l'autre monde droit comme une flèche contre Dieu.
Tu en supporteras les conséquences". Mais je ne fis pas demi-tour, entraînée comme je l'ai dit par la force de l'habitude. Poussée par la conformité à leur passé, les hommes en vieillissant s'enfoncent toujours plus dans la même direction.
Voici maintenant le récit de ma mort.
Il y a une semaine (selon votre temps, car pour la souffrance je pourrais dire que je brûle depuis dix ans), nous fîmes une sortie le dimanche - ma dernière sortie. Le jour était radieux, jamais je ne m'étais sentie aussi bien.
Je fus envahie par un sinistre sentiment de bonheur qui dura toute la journée.
Au retour, mon mari fut aveuglé à l'improviste par une voiture arrivant à toute vitesse. Il perdit le contrôle. "Jesses" (Jésus en allemand), ce cri sortit de ma bouche avec un frisson. Non pas une prière, mais un cri. Une douleur déchirante m'envahit (une bagatelle comparé à ma douleur actuelle). Puis je perdis conscience.
Comme c'est étrange! Ce matin-là était née en moi, d'une manière inexplicable, cette pensée: "Tu pourrais aller encore une fois à la messe."
Elle résonnait comme une imploration. Clair et résolu, mon "non" trancha net le fil de ces pensées: "II faut en finir une fois pour toutes avec ces choses. Je prends sur moi toutes les conséquences."
Maintenant je les subis. Ce qui arriva sur terre après ma mort, tu le sais. Le destin de mon mari, celui de ma mère, ce qui arriva à mon cadavre et le déroulement de mes obsèques me sont connus dans tous leurs détails au moyen des connaissances naturelles que nous avons ici.
Ce qui se passe sur la terre, nous ne le voyons que d'une manière nébuleuse: mais ce qui nous touche de près de quelque manière, nous le connaissons. Ainsi je vois même le lieu où tu séjournes.
Je sortis du noir brusquement à l'instant du trépas. Je me vis inondée par une lumière éblouissante, à l'endroit même où gisait mon cadavre. Cela se passe comme au théâtre lorsqu'on éteint la salle: le rideau s'ouvre sur une scène imprévisible, affreusement lumineuse - la scène de ma vie. Comme dans un miroir, je vis mon âme, je vis les grâces foulées aux pieds, depuis ma jeunesse jusqu'au dernier "non" à Dieu.
Je me sentis comme un assassin auquel on présenterait sa victime, exsangue: "Me repentir? Jamais!
- Avoir honte? Jamais!"
Cependant je ne pouvais pas résister au regard de ce Dieu que j'avais rejeté.
Il ne me restait qu'une seule chose à faire: fuir.
Comme Caïn s'enfuit d'Abel, ainsi mon âme fut chassée au loin à la vue de cette horreur.
Ce fut le jugement particulier. Le Juge invisible dit: "Loin de moi!".
Alors mon âme, comme une ombre jaune de soufre, se précipita dans le lieu de l'éternel tourment.
Ainsi se terminait la lettre envoyée par Annette depuis l'enfer.
Lentement je récitai trois Ave Maria. Tout devint clair: tu dois t'accrocher fermement à Elle, à la bienheureuse Mère du Seigneur; tu dois honorer filialement Marie, si tu ne veux pas subir le sort d'une âme qui ne verra jamais Dieu.
Toute tremblante encore à cause de cette terrible nuit, je me levai, m'habillai rapidement et descendis en courant les escaliers pour aller à la chapelle de la maison.
Mon cœur battait très fort. Les quelques pensionnaires agenouillées près de moi me regardèrent; elles pouvaient penser que j'étais excitée d'avoir couru dans les escaliers.
Une vielle dame hongroise, simple, éprouvée par la souffrance, frêle comme un enfant, myope, mais expérimentée dans les choses spirituelles et fervente, me dit en souriant l'après-midi, dans le jardin:
"Mademoiselle, Jésus ne veut pas être servi à toute allure!"
Puis elle comprit que quelque chose m'avait agitée et m'agitait encore.
Pour me calmer, elle ajouta ces paroles de Thérèse d'Avila:
Que rien ne te trouble,
Que rien ne t'agite,
Tout passe, Dieu ne change pas,
La patience Arrive à tout
A qui possède Dieu Rien ne manque:
Dieu seul suffit.
Tandis qu'elle me soufflait ces vers, doucement et non sur un ton professoral, il me sembla qu'elle lisait dans mon âme.
"Dieu seul suffit!" Oui, Lui seul devait me suffire, ici-bas et dans l'éternité. Je veux le posséder un jour là-haut, quels que soient les sacrifices que cela puisse me coûter ici-bas.
JE NE VEUX PAS ALLER EN ENFER.
IMPRIMATUR
E Vicariatu Urbi, die 9-1V-1952
Aloysius Traglia
Archiep. us Caesarien. Vicesgerens
Ex parte Ordinis nihil obstat quominus imprimatur.
Romae, 2 nov. 1952
J'avais une amie. Nous étions en contact à (...), où nous travaillions l'une à côté de l'autre dans une maison de commerce.
Plus tard, Annette se maria et je ne la vis plus.
En automne 1937 je passais mes vacances au bord du lac de Garde. Ma mère m'écrivit vers la fin de la deuxième semaine de septembre: "Pense un peu, Annette N. est morte! Elle s'est tuée dans un accident d'automobile. On l'a enterrée hier au Waldfriedhof" (cimetière du bois).
Cette nouvelle me fit très peur. Je savais qu'Annette n'avait jamais été très chrétienne.
Était-elle prête à paraître devant Dieu, qui la rappelait à l'improviste?
Le matin suivant, j'assistai à la Messe pour elle dans la chapelle des sœurs chez qui je demeurais, priant avec ferveur pour la paix de son âme, et je communiai aussi à son intention.
Mais toute la journée j'éprouvai un certain malaise, qui augmenta encore dans la soirée.
Je dormis d'un sommeil agité. A la fin je fus réveillée comme si on frappait violemment à la porte. J'allumai. L'horloge sur la table de nuit marquait minuit dix. Je ne vis personne. On n'entendait aucun bruit dans la maison. Seules les vagues du lac de Garde se brisaient monotones contre les murs de la rive du jardin. On n'entendait pas un souffle.
Je réfléchis un moment pour savoir si je devais me lever. "Ce ne sont que des sornettes, me dis-je résolument, ton imagination est troublée par cette mort". Je me retournai de l'autre côté du lit, récitai quelques Pater pour les âmes du Purgatoire et me rendormis... Alors je fis un rêve.
Dans ce rêve, je m'étais levée vers six heures du matin pour descendre à la chapelle.
En ouvrant la porte de ma chambre, je butai sur un paquet de feuilles éparses. Je les ramassai aussitôt, reconnus l'écriture d'Annette et poussai un cri.
Toute tremblante, je tenais les feuilles à la main. Je me sentais incapable de dire un Pater. J'étais prise à la gorge et j'étouffais. Je m'enfuis au grand air, arrangeai mes cheveux comme je pus, jetai la lettre dans mon sac et quittai la maison.
Je pris un sentier qui, partant de la grand-route (la fameuse "Gardesana"), monte parmi les oliviers, les jardins des villas et les broussailles de lauriers.
Le matin se levait, lumineux. D'habitude, tous les cent pas, je m'extasiais devant la vue magnifique qu'on a sur le lac et sur l'île de Garde, belle comme dans une fable.
Le bleu profond de l'eau me ranimait. Je contemplais émerveillée la couleur grise du mont Baldo, qui de l'autre côté s'élève lentement de 64 mètres à plus de 2200 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Cette fois, au contraire, je n'accordais plus un regard à tout cela. Au bout d'un quart d'heure, je me laissai tomber machinalement sur un banc appuyé entre deux cyprès, là même où la veille j'avais lu avec tant de plaisir la "Jungfer Therese" de Federer.
Je pris la lettre.
Je rapporte ici cet écrit de l'autre monde, mot pour mot, tel que je l'ai lu.
Clara, ne prie pas pour moi! Je suis damnée.
Si je te le fais savoir et t'en parle assez longuement, ne crois pas que ce soit par amitié. Ici nous n'aimons personne.
Je le fais contre mon gré, en tant que "partie de cette puissance qui veut toujours le Mal et fait le Bien".
En vérité, je voudrais te voir toi aussi aboutir à cet état, où j'ai désormais jeté l'ancre pour toujours.
Ne te fâche pas de cette intention. Ici nous pensons tous de la même manière. Notre volonté est pétrifiée dans le mal - ce que vous appelez précisément "le mal".
Même lorsque nous faisons quelque chose de "bien", comme moi en ce moment en t'ouvrant les yeux sur l'enfer, ce n'est pas avec une bonne intention.
Te souviens-tu encore qu'il y a quatre ans nous nous sommes connues à (...) ? Tu avais alors 23 ans et cela faisait déjà six mois que tu étais là-bas lorsque j'y arrivai.
Tu m'as tirée de quelques embarras; comme à une débutante tu me donnas de "bons" conseils. Mais que veut dire "bons"?
J'admirais alors ton "amour du prochain". Ridicule! Ton aide était vanité pure, ce que d'ailleurs je soupçonnais déjà. Ici nous ne reconnaissons rien de bon. Chez personne.
La période de ma jeunesse, tu la connais. Je complète ici certaines lacunes. Je n'ai pas été "désirée", et n'aurais même pas dû exister: je fus "un accident". Mes deux sœurs avaient 14 et 15 ans lorsque je vis le jour.
Si seulement je n'avais jamais existé! Si je pouvais maintenant m'anéantir, échapper à ces tourments! Aucune volupté ne pourrait égaler celle d'abandonner mon existence, comme une robe cendrée qui se perd dans le néant.
Mais il faut que j'existe. Je dois exister comme je me suis faite moi-même: avec une existence gâchée.
Lorsque papa et maman, encore jeunes, ont émigré de la campagne à la ville, l'un et l'autre avaient perdu le contact avec l'Église.
C'était mieux comme cela. Ils fréquentèrent des gens étrangers à l'Église. Ils s'étaient connus à une soirée dansante et six mois après "durent" se marier.
Lors de la cérémonie nuptiale ils reçurent tellement d'eau bénite que Maman s'est mise à assister à la Messe deux fois par an. Mais elle ne m'a jamais appris à prier vraiment. Elle se noyait dans les soucis de la vie quotidienne, quoique nous ne fussions pas dans la gêne.
Les mots prier, messe, eau bénite, église, je les écris avec une répugnance intérieure sans égale.
J'ai horreur de tout cela, comme j'ai horreur de ceux qui fréquentent l'Église et en général de tous les hommes et de tous les êtres. Tout nous tourmente. Chaque connaissance reçue à l'article de la mort, chaque souvenir de choses vécues ou connues est pour nous un feu dévorant.
Et tous nos souvenirs manifestent la grâce que nous avons méprisée. Quel tourment! Nous ne mangeons pas, ne dormons pas, ne marchons pas avec les pieds.
Spirituellement enchaînés, nous regardons hébétés "avec des hurlements et des grincements de dents" la vie que nous avons gâchée: haïssants et torturés!
Tu entends ? Nous, ici, nous buvons la haine comme de l'eau. Même entre nous.
Surtout, surtout, nous haïssons Dieu. Je dois t'éclairer là-dessus.
Les bienheureux au ciel ne peuvent que l'aimer, parce qu'ils le voient sans voile, dans son éblouissante beauté.
Cela les béatifie à un point qu'il est impossible de décrire. Nous, nous le savons et cette connaissance nous rend fous.
Les hommes sur la terre, qui connaissent Dieu à la lumière de la nature et de la Révélation, peuvent l'aimer, mais ils n'y sont pas contraints.
Le croyant (j'écris cela en grinçant des dents) qui médite et contemple le Christ en croix, les bras étendus, finira par l'aimer.
Mais celui à qui Dieu se présente seulement dans l'ouragan, comme le juste vengeur qui fut un jour rejeté par lui (et c'est notre cas), celui-là ne peut que le haïr. Avec toute la violence de sa volonté mauvaise. Éternellement. En vertu de sa libre décision d'être séparé de Dieu: décision dans laquelle, en mourant, nous avons rendu l'âme et que même maintenant nous ne renions pas; et n'aurons jamais l'intention de renier.
Comprends-tu maintenant pourquoi l'enfer dure éternellement? Parce que notre obstination ne nous quittera jamais.
Contre mon gré, j'ajoute que Dieu est miséricordieux même envers nous. Je dis bien "contre mon gré". Car, même si j'écris volontairement cette lettre, il ne m'est pas pour autant permis de mentir, comme je le voudrais tant. Je mets sur le papier beaucoup de choses contre ma volonté. Même la fureur des injures que je voudrais vomir, je dois l'étouffer.
Dieu fut miséricordieux en ne nous laissant pas aller sur la terre jusqu'au bout de notre volonté mauvaise, comme nous étions prêts à le faire. Cela aurait augmenté nos fautes et nos peines. II nous fit mourir avant l'heure, comme moi, ou fit intervenir d'autres circonstances adoucissantes.
Maintenant, il se montre miséricordieux en ne nous obligeant pas à nous rapprocher de Lui plus que nous ne le sommes dans ce lieu infernal et lointain; cela diminue nos tourments.
Chaque pas qui me rapprocherait de Dieu me causerait une souffrance plus grande que s'il me rapprochait d'un brasier.
Tu as eu peur un jour, lorsque pendant une promenade je te racontai les paroles de mon père un peu avant ma première Communion: "Ma petite Annette, tâche de te faire offrir une belle robe, le reste est du bluff et de l'imposture." Devant ta peur, j'ai failli avoir honte. Maintenant j'en ris.
La seule chose intelligente dans cette imposture, c'était de ne pas admettre les enfants à la communion avant l'âge de douze ans. A ce moment-là, j'avais eu le temps de prendre goût au poison des divertissements du monde, je mettais sans trop de scrupules les choses religieuses dans un placard et n'attachais pas grande importance à la première Communion.
Que beaucoup d'enfants aujourd'hui fassent leur première communion à sept ans nous met en fureur.
Nous faisons tout pour faire croire aux gens que les enfants n'ont pas une connaissance suffisante. Notre but est qu'ils commettent d'abord quelques péchés mortels.
Alors la pastille blanche ne fait plus en eux les grands dégâts qu'elle accomplit lorsque leurs cœurs vivent encore dans la foi, l'espérance et la charité (Pouah! ces trucs!) reçues au baptême.
Te souviens-tu que j'avais déjà soutenu sur terre la même idée?
J'ai fait mention de mon père. Il se disputait souvent avec maman. Je n'y fis allusion que rarement devant toi; j'en avais honte. Chose ridicule que la honte du mal! Pour nous ici tout se vaut.
Mes parents ne dormaient même plus ensemble; je couchais avec Maman, Papa dans la chambre à côté, où il pouvait rentrer librement à toute heure. Il buvait beaucoup, gaspillait le patrimoine. Mes sœurs travaillaient comme employées et disaient avoir besoin de l'argent qu'elles gagnaient. Maman commença à travailler pour gagner sa vie aussi.
Pendant sa dernière année, Papa battait souvent Maman quand elle ne voulait rien lui donner. Il fut au contraire toujours affectueux avec moi.
Un jour (je te l'ai raconté, tu as été choquée par mon caprice... de quoi n'as-tu pas été choquée à mon sujet?), il dut rapporter au marchand deux fois de suite des chaussures dont la forme et les talons n'étaient pas assez modernes à mon goût.
La nuit où mon père fut frappé d'apoplexie, il se produisit quelque chose que je n'ai jamais réussi à te conter par crainte de ta réaction. Maintenant tu dois savoir.
C'est important, parce que pour la première fois je fus assaillie par l'esprit qui me tourmente actuellement.
J'étais dans la chambre de ma mitre, qui dormait d'un profond sommeil. Tout à coup je m'entendis appeler par mon nom. Une voix inconnue me dit: "Qu'arrivera-t-il si ton père meurt?"
Je ne l'aimais plus depuis qu'il brutalisait ma mère; d'ailleurs, je n'aimais déjà plus personne, j'étais seulement attachée à certaines gens qui me témoignaient de la bienveillance. L'amour gratuit, qui n'attend pas de récompense sur la terre, n'existe que chez les âmes en état de grâce. Et je n'y étais pas.
Je répondis à cette question imprévue, sans chercher d'où cela venait: "II ne va pas mourir!" Après un bref silence, de nouveau la même question se fit clairement entendre. "Mais il ne va pas mourir!" sortit encore de ma bouche, brusquement.
Pour la troisième fois il me fut demandé: "Qu'arrivera-t-il si ton père meurt?" Je revis Papa rentrant souvent à la maison plutôt ivre, faisant du tapage, maltraitant Maman, et nous mettant dans une position humiliante devant les autres. Du coup je m'écriai en colère: "C'est bien fait pour lui!"
Alors tout se tut.
Le matin suivant, quand maman voulut faire le ménage, elle trouva la porte fermée à clef. Vers midi on l'enfonça. Mon père, à moitié nu, gisait sur le lit, mort. En allant chercher de la bière à la cave, il avait dû avoir un malaise. Il était malade depuis longtemps.
(Ainsi Dieu aurait suspendu à la prière de sa fille, envers qui cet homme, d'une certaine manière, avait tout de même été bon, une dernière chance de se convertir?)
Mme K. et toi m'avez poussée à entrer dans l'Association des Jeunes. Les jeux m'amusaient. Comme tu le sais, j'ai tout de suite eu un rôle d'animatrice, cela me convenait. Les promenades aussi me plaisaient. Je me laissai même entraîner quelquefois à me confesser et à communier.
A vrai dire, je ne trouvais rien à confesser. Mes pensées et mes paroles n'avaient pas d'importance à mes yeux. Quant aux péchés plus graves, je n'étais pas encore assez corrompue pour les commettre.
Un jour, tu me lanças cet avertissement: "Annette, si tu ne pries plus, tu vas à ta perte!" Effectivement je ne priais guère, et seulement avec répugnance. Aujourd'hui je sais que malheureusement tu avais raison.
Tous ceux qui brûlent en enfer n'ont pas prié, ou pas assez. La prière est le premier pas vers Dieu, le pas décisif. Spécialement la prière à la Mère du Christ, dont nous, nous ne prononçons jamais le nom.
La dévotion envers Elle arrache au démon d'innombrables âmes, que le péché lui aurait livrées infailliblement.
Je continue ce récit en écumant de colère, et sous la contrainte. Prier est la chose la plus facile que l'homme puisse faire sur la terre. Et c'est justement à cette chose très facile que Dieu a lié le salut de chacun.
A celui qui prie avec persévérance, Il donne petit à petit tant de lumière, le fortifie d'une telle manière, qu'à la fin même le pécheur le plus embourbé peut se relever définitivement. Même s'il est enfoncé dans la vase jusqu'au cou.
Dans les dernières années de ma vie je n'ai plus prié comme j'aurais dû, et ainsi je me suis privée des grâces sans lesquelles personne ne peut être sauvé.
Ici nous ne recevons plus aucune grâce. Et même si Dieu nous en offrait, nous les refuserions avec cynisme.
Toutes les fluctuations de l'existence terrestre ont pris fin dans cette autre vie. Chez vous sur terre, l'homme peut passer de l'état de péché à l'état de grâce, puis retomber dans le péché. Souvent par faiblesse, parfois par malice.
Avec la mort toutes ces montées et descentes prennent fin, parce qu'elles ont leur racine dans l'imperfection de la liberté humaine. Désormais nous avons atteint le terme.
Au fur et à mesure que les années passent, les changements deviennent plus rares. Il est vrai que jusqu'à la mort on peut toujours se tourner vers Dieu ou lui tourner le dos.
Cependant, comme entraîné par le courant, l'homme, à l'heure du trépas, avec le peu de volonté qui lui reste, se comporte selon le pli adopté pendant sa vie. L'attitude bonne ou mauvaise devient une seconde nature qui l'entraîne avec elle.
C'est ce qui arriva aussi pour moi. Depuis des années je vivais loin de Dieu. A cause de cela, au moment du dernier appel de la Grâce, je me décidai contre Lui.
Ce ne sont pas des péchés fréquents qui me furent fatals, mais d'avoir repoussé la grâce de la conversion.
Tu m'as plusieurs fois exhortée à écouter des sermons et à lire des livres de piété. "Je n'ai pas le temps" était ma réponse habituelle. Il n'en fallait pas plus pour alimenter mon doute profond!
Je dois d'ailleurs constater ceci: les choses en étant à ce point peu avant ma sortie de l'Association des Jeunes, il m'aurait été extrêmement difficile de changer de voie. Je me sentais incertaine et malheureuse, mais un mur se dressait devant ma conversion.
Tu ne sembles pas t'en être doutée. Tu voyais cela d'une manière si simple le jour où tu m'as dit: "Mais fais donc une bonne confession, Annette, et tout s'arrangera!" Je sentais que c'était vrai, qu'une bonne confession m'aurait libérée; mais le monde, le démon et la chair me tenaient déjà trop solidement dans leurs griffes.
Je n'ai jamais cru à l'influence du démon. Aujourd'hui je témoigne de sa puissante influence sur les personnes qui se trouvent dans la condition où je me trouvais.
Seules beaucoup de prières, celles des autres et les miennes, avec des sacrifices et des souffrances, auraient pu m'arracher à lui. Et seulement petit à petit.
S'il y a peu de possédés visibles, les possédés invisibles sont légion. Le démon ne peut pas ôter la liberté à ceux qui se mettent sons son influence, mais en châtiment de leur apostasie quasi systématique, Dieu permet que le "Malin" pénètre en eux.
Je hais aussi le démon. Pourtant il me plaît, parce qu'il cherche à vous faire tomber: lui et ses satellites, les esprits tombés avec lui aux origines. Ils se comptent par millions. Ils errent par toute la terre, aussi denses qu'un essaim de moucherons, et vous ne vous en rendez même pas compte.
Ce n'est pas à nous les réprouvés de vous tenter; c'est le rôle des esprits déchus. En fait cela augmente encore plus leur tourment, chaque fois qu'ils entraînent en enfer une âme humaine. Qu'est-ce que la haine ne fait pas faire!
Bien que j'aie marché dans des sentiers éloignés de Dieu, Il me poursuivait. Je préparais la voie à la grâce par des actes de charité naturelle, que je faisais assez souvent par l'inclination de mon tempérament.
Parfois Dieu m'attirait dans une église. Alors je sentais comme une nostalgie. Lorsque je soignais Maman malgré la fatigue du bureau pendant la journée, et d'une certaine manière me sacrifiais vraiment, ces appels de Dieu agissaient puissamment.
Une fois, à l'église de l'hôpital où tu m'avais amenée pendant la pause de midi, il m'arriva quelque chose qui me mit à un millimètre de la conversion: je pleurai!
Mais les plaisirs et les soucis du monde passèrent comme un torrent sur la grâce, et le bon grain fut étouffé par les ronces et les épines. En déclarant que la religion est une question de sentiment, comme on disait au bureau, je jetai au panier avec les autres cet appel suprême de la grâce.
Une fois tu me grondas, parce qu'au lieu de faire une vraie génuflexion j'esquissai une révérence désinvolte, pliant à peine les genoux. Tu y vis une négligence paresseuse.
Tu n'eus même pas l'air de soupçonner que je ne croyais déjà plus à la présence réelle. Maintenant j'y crois, mais d'une foi purement naturelle, comme on croit à l'orage quand on en voit les effets.
Entre-temps, je m'étais fabriqué une religion à ma sauce. Je croyais à la réincarnation, comme tout le monde au bureau, l'âme en renaissant dans un autre individu après la mort, indéfiniment.
La question de l'au-delà recevait une réponse inoffensive et cessait d'être angoissante.
Pourquoi ne m'as-tu jamais rappelé la parabole du mauvais riche et du pauvre mendiant Lazare, où le narrateur, le Christ, envoie immédiatement après la mort, l'un en enfer, l'autre au paradis?... D'ailleurs qu'aurais-tu obtenu? Rien de plus qu'avec tes autres discours de bigote!
Petit à petit je me fabriquai une idole, suffisamment élevée pour s'appeler Dieu; suffisamment lointaine pour que je n'aie pas à entretenir de relations avec Lui; assez vague pour que, au besoin, sans cesser de me dire catholique, elle devienne semblable au Dieu du panthéisme, ou à un Dieu inaccessible et coupé du monde.
Ce Dieu n'avait ni paradis à offrir ni enfer à infliger. Je le laissais en paix et II me laissait en paix: tel était mon culte envers lui. "Nous croyons volontiers ce qui nous plaît". Au cours des ans, je restai assez sûre de ma religion. De cette façon, c'était vivable.
Une seule chose aurait pu me briser la nuque: une longue et profonde souffrance. Et cette souffrance ne vint pas. Comprends-tu maintenant ce que signifie: "Dieu châtie ceux qu'Il aime?"
Un dimanche de juillet, l'association des jeunes organisa une promenade à (...). La promenade m'aurait bien plu, mais tous ces discours insipides, vos manières de bigotes! Une autre " icône ", bien différente de la Vierge de (...), se dressait depuis peu sur l'autel de mon cœur: le séduisant Max N. du magasin d'à côté.
Peu de temps auparavant nous avions plaisanté ensemble. Ce dimanche-là, justement, il m'avait invitée à une promenade. Sa maîtresse en titre était malade à l'hôpital. Il avait compris que j'avais jeté les yeux sur lui. Quant à l'épouser, je n'y pensais pas encore. Il était de condition aisée, mais se comportait trop galamment avec toutes les filles.
Jusqu'alors, je voulais un homme pour moi toute seule. Non seulement épouse, mais seule épouse. J'ai toujours eu, en effet, un certain code naturel de conduite.
(C'est vrai! Annette, avec toute son indifférence religieuse, avait quelque chose de noble dans sa conduite. La pensée que même des personnes "bien élevées" puissent aller en enfer m'épouvantait, alors qu'elle sont assez "mal élevées" pour échapper à Dieu).
Lors de cette promenade Max se prodigua en gentillesses. Eh oui! Nous ne tenions pas des discours de curé, comme vous autres.
Le jour suivant au bureau, tu me reprochas de n'être pas venue avec vous à (...). Je te racontai notre promenade. Ta première question fut: "As-tu été à la messe? - Tu es bête! Comment aurais-je pu, le départ étant à six heures?"
Tu te souviens encore comment j'ajoutai, excédée: "Le bon Dieu n'est pas aussi mesquin que vos curés!" Aujourd'hui je dois le confesser: Dieu, bien qu'il soit infiniment "bon" pèse les choses avec plus de précision que tous les prêtres.
Après cette première sortie avec Max, je vins encore une fois à l'association, pour Noël. Quelque chose me poussait à revenir. Mais intérieurement, j'étais déjà loin. Cinéma, danses, sorties, alternaient sans trêve. Max et moi, nous nous disputions quelquefois, mais j'ai toujours su le rattraper et le rattacher à moi.
Ma rivale fut très désagréable: sortie de l'hôpital, elle se comporta comme une furie. En fait ce fut une chance pour moi: ma noble sérénité fit grande impression sur Max, qui finit par me donner la préférence. J'avais su la lui rendre odieuse en restant calme: extérieurement objective, intérieurement pleine de poison. De tels sentiments et un tel comportement préparent excellemment pour l'enfer. Ils sont diaboliques au sens strict du mot.
Pourquoi je te raconte cela? Pour expliquer comment je me détachai définitivement de Dieu.
Non pas, d'ailleurs, que Max et moi ayons souvent poussé l'intimité jusqu'à ses limites extrêmes.
Je comprenais que je me serais rabaissée à ses yeux en me dormant à lui avant l'heure: c'est pourquoi je sus me retenir. Mais de soi, chaque fois que je le croyais utile, j'étais toujours prête à tout. Il fallait que je conquière Max. Pour cela rien ne serait trop cher.
De plus, petit à petit nous étions arrivés à nous aimer vraiment, ayant tous les deux plusieurs qualités précieuses entretenant une estime réciproque. J'étais habile, capable, de compagnie agréable. Ainsi je tenais Max solidement en main et je réussis, au moins pendant les derniers mois avant le mariage, à le garder pour moi seule.
En cela consista mon apostasie: élever une créature au rang d'idole. Cela ne peut se réaliser nulle part aussi parfaitement que dans l'amour d'une personne du sexe opposé, lorsque cet amour reste embourbé dans le temporel. C'est ce qui fait son charme, son stimulant et son poison. "L'adoration" que je vouais à moi-même dans la personne de Max devint pour moi religion vécue.
A cette époque, au bureau, je me déchaînais et déversais mon venin centre ceux qui fréquentent les églises et les prêtres, les indulgences, la récitation du rosaire et autres bêtises.
Tu as cherché plus ou moins habilement à défendre ces choses. Sans soupçonner apparemment qu'au fond il ne s'agissait pas de cela. Je cherchais plutôt un alibi contre ma conscience: j'avais encore besoin d'un tel alibi pour justifier mon apostasie.
Au fond j'étais en pleine révolte contre Dieu.
Tu ne le compris pas; tu me croyais encore catholique. D'ailleurs je revendiquais ce titre, je payais le denier du culte. Une certaine "contre-assurance", pensais-je, ne peut pas nuire.
Parfois, peut-être, tes réponses ont fait mouche. Mais elles n'avaient pas de prise, parce qu'il ne fallait pas qu'elles en aient. A cause de ces relations faussées, la souffrance de notre rupture fut légère lorsque nous nous séparâmes au moment de mon mariage.
Avant la cérémonie, je me confessai et communiai encore une fois. C'était obligatoire. Mon mari et moi pensions sur ce point de la même façon: pourquoi ne pas accomplir cette formalité comme les autres?
Vous appelez sacrilège une telle communion. Eh bien, après cette communion "indigne", ma conscience fut laissée plus tranquille. D'ailleurs ce fut la dernière.
Notre vie conjugale se passait en général en parfaite harmonie. Nous étions du même avis sur tout.
Même sur le refus du fardeau des enfants. Mon mari aurait bien voulu en avoir un, pas plus: je sus l'en dissuader.
Vêtements, meubles de luxe, thés, sorties, voyages en auto et distractions de ce genre comptaient plus que tout. Ce fut une année de plaisirs terrestres, entre mon mariage et ma mort subite.
Tous les dimanches nous sortions en voiture, ou visitions mes beaux-parents (maintenant j'avais honte de ma mère). Ils vivaient à la surface, comme nous. Intérieurement, bien sûr, je ne me sentis jamais heureuse, même si extérieurement je riais. Il y avait toujours en moi quelque chose d'indéfinissable qui me rongeait.
J'aurais voulu que tout soit fini après la mort (le plus tard possible bien entendu).
Mais il est vrai, comme je l'avais entendu dans un sermon étant petite, que Dieu récompense chaque bonne œuvre que l'on accomplit. Lorsqu'il ne pourra pas la récompenser clans l'autre vie, il le fait sur la terre: j'héritai à l'improviste de la tante Lotte. Par ailleurs, mon mari réussit dans son travail, et fut très bien payé. Je pus arranger ma nouvelle maison d'une manière charmante.
La religion n'envoyait plus que de loin une lumière pâle, faible et incertaine. Les cafés, les hôtels où nous allions pendant les voyages, ne portaient certainement pas à Dieu. Tous ceux qui fréquentent ces endroits vivaient comme nous, de l'extérieur vers l'intérieur, non de l'intérieur vers l'extérieur.
Si en vacances nous visitions des cathédrales, nous cherchions à jouir de leur beauté artistique. Le souffle religieux qu'elles nous inspiraient encore, spécialement les cathédrales romanes et gothiques, je savais le neutraliser en critiquant des détails secondaires: un frère convers maladroit ou sale, le "scandale" des moines qui voulaient passer pour pieux tout en vendant des liqueurs, l'éternel carillon pendant les offices, pour faire des sous...
De cette façon je sus toujours chasser la Grâce quand elle frappait. Je donnais libre cours à ma mauvaise humeur, en particulier devant les représentations médiévales de l'enfer, où le démon rôtit les âmes dans des braises rouges et incandescentes, tandis que ses compagnons aux longues queues lui amènent de nouvelles victimes.
Clara! L'enfer, on peut se tromper en le dessinant, mais on n'exagère jamais! Le feu de l'enfer, je l'ai toujours pris comme cible d'une manière privilégiée. Tu sais comment une fois, au cours d'une dispute à ce sujet, je tins une allumette sous ton nez et dis sarcastiquement: "Il a cette odeur?"
Tu éteignis la flamme en vitesse.
Ici personne ne l'éteint.
Moi, je te dis: le feu dont parle la Bible ne signifie pas le "tourment de la conscience". Le feu, c'est du feu! Il faut prendre à la lettre ce que Lui-même a dit: "Loin de moi, maudits, dans le feu éternel!" A la lettre!
"Comment l'esprit peut-il être atteint par un feu matériel?" demanderas-tu. Comment ton âme peut-elle souffrir lorsque tu te brûles les doigts? L'âme ne brûle pas, et pourtant quelle douleur! D'une manière analogue, ici nous sommes spirituellement liés au feu, selon notre nature et nos facultés.
Notre âme est privée de ses ailes; nous ne pouvons penser ni ce que nous vouons, ni comme nous le voulons.
Ne lis pas ces lignes bêtement: cet état qui ne vous dit rien, à vous autres, brûle sans me consumer.
Mais notre plus grand tourment consiste à savoir avec certitude que nous ne verrons jamais Dieu.
Comment cela peut-il nous tourmenter tellement, alors que sur terre cela nous laissait indifférents? Tant que le couteau reste sur la table, il nous laisse indifférent: on voit bien qu'il est affilé, mais on ne le sent pas. Plonge ce couteau dans la chair et tu te mettras à hurler.
Maintenant nous sentons la perte de Dieu; avant nous la pensions seulement.
Toutes les âmes ne souffrent pas également. Plus on a péché avec une méchanceté systématique, plus lourdement pèse la perte de Dieu, et plus on est opprimé par la créature dont on a abusé.
Les catholiques souffrent plus que les autres, parce qu'ils ont reçu et foulé aux pieds plus de grâces et de lumières.
Celui qui a su davantage souffre davantage que celui qui savait moins. Celui qui pécha par malice souffre d'une manière plus aiguë que celui qui tomba par faiblesse.
Mais personne ne souffre plus que ce qu'il a mérité. Ah! si seulement ce n'était pas vrai, j'aurais un motif de haïr!
Tu me dis un jour que personne ne va en enfer sans le savoir: cela aurait été révélé à une sainte.
D'abord je m'en moquai, puis je m'abritai derrière: "J'aurai le temps de me reprendre", pensais-je secrètement.
Or cette parole est vraie.
A l'heure de ma mort, je ne connus pas l'enfer tel qu'il est: aucun mortel ne le connaît. Mais j'en ai eu pleine conscience: "Si tu meurs, tu vas dans l'autre monde droit comme une flèche contre Dieu.
Tu en supporteras les conséquences". Mais je ne fis pas demi-tour, entraînée comme je l'ai dit par la force de l'habitude. Poussée par la conformité à leur passé, les hommes en vieillissant s'enfoncent toujours plus dans la même direction.
Voici maintenant le récit de ma mort.
Il y a une semaine (selon votre temps, car pour la souffrance je pourrais dire que je brûle depuis dix ans), nous fîmes une sortie le dimanche - ma dernière sortie. Le jour était radieux, jamais je ne m'étais sentie aussi bien.
Je fus envahie par un sinistre sentiment de bonheur qui dura toute la journée.
Au retour, mon mari fut aveuglé à l'improviste par une voiture arrivant à toute vitesse. Il perdit le contrôle. "Jesses" (Jésus en allemand), ce cri sortit de ma bouche avec un frisson. Non pas une prière, mais un cri. Une douleur déchirante m'envahit (une bagatelle comparé à ma douleur actuelle). Puis je perdis conscience.
Comme c'est étrange! Ce matin-là était née en moi, d'une manière inexplicable, cette pensée: "Tu pourrais aller encore une fois à la messe."
Elle résonnait comme une imploration. Clair et résolu, mon "non" trancha net le fil de ces pensées: "II faut en finir une fois pour toutes avec ces choses. Je prends sur moi toutes les conséquences."
Maintenant je les subis. Ce qui arriva sur terre après ma mort, tu le sais. Le destin de mon mari, celui de ma mère, ce qui arriva à mon cadavre et le déroulement de mes obsèques me sont connus dans tous leurs détails au moyen des connaissances naturelles que nous avons ici.
Ce qui se passe sur la terre, nous ne le voyons que d'une manière nébuleuse: mais ce qui nous touche de près de quelque manière, nous le connaissons. Ainsi je vois même le lieu où tu séjournes.
Je sortis du noir brusquement à l'instant du trépas. Je me vis inondée par une lumière éblouissante, à l'endroit même où gisait mon cadavre. Cela se passe comme au théâtre lorsqu'on éteint la salle: le rideau s'ouvre sur une scène imprévisible, affreusement lumineuse - la scène de ma vie. Comme dans un miroir, je vis mon âme, je vis les grâces foulées aux pieds, depuis ma jeunesse jusqu'au dernier "non" à Dieu.
Je me sentis comme un assassin auquel on présenterait sa victime, exsangue: "Me repentir? Jamais!
- Avoir honte? Jamais!"
Cependant je ne pouvais pas résister au regard de ce Dieu que j'avais rejeté.
Il ne me restait qu'une seule chose à faire: fuir.
Comme Caïn s'enfuit d'Abel, ainsi mon âme fut chassée au loin à la vue de cette horreur.
Ce fut le jugement particulier. Le Juge invisible dit: "Loin de moi!".
Alors mon âme, comme une ombre jaune de soufre, se précipita dans le lieu de l'éternel tourment.
Ainsi se terminait la lettre envoyée par Annette depuis l'enfer.
Lentement je récitai trois Ave Maria. Tout devint clair: tu dois t'accrocher fermement à Elle, à la bienheureuse Mère du Seigneur; tu dois honorer filialement Marie, si tu ne veux pas subir le sort d'une âme qui ne verra jamais Dieu.
Toute tremblante encore à cause de cette terrible nuit, je me levai, m'habillai rapidement et descendis en courant les escaliers pour aller à la chapelle de la maison.
Mon cœur battait très fort. Les quelques pensionnaires agenouillées près de moi me regardèrent; elles pouvaient penser que j'étais excitée d'avoir couru dans les escaliers.
Une vielle dame hongroise, simple, éprouvée par la souffrance, frêle comme un enfant, myope, mais expérimentée dans les choses spirituelles et fervente, me dit en souriant l'après-midi, dans le jardin:
"Mademoiselle, Jésus ne veut pas être servi à toute allure!"
Puis elle comprit que quelque chose m'avait agitée et m'agitait encore.
Pour me calmer, elle ajouta ces paroles de Thérèse d'Avila:
Que rien ne te trouble,
Que rien ne t'agite,
Tout passe, Dieu ne change pas,
La patience Arrive à tout
A qui possède Dieu Rien ne manque:
Dieu seul suffit.
Tandis qu'elle me soufflait ces vers, doucement et non sur un ton professoral, il me sembla qu'elle lisait dans mon âme.
"Dieu seul suffit!" Oui, Lui seul devait me suffire, ici-bas et dans l'éternité. Je veux le posséder un jour là-haut, quels que soient les sacrifices que cela puisse me coûter ici-bas.
JE NE VEUX PAS ALLER EN ENFER.
IMPRIMATUR
E Vicariatu Urbi, die 9-1V-1952
Aloysius Traglia
Archiep. us Caesarien. Vicesgerens
Ex parte Ordinis nihil obstat quominus imprimatur.
Romae, 2 nov. 1952
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Merci pour vos précisions intéressantes, mais ce n'est pas cela qui me choquait.
Je rappelle la phrase :
Bien sûr, l'adage "hors de l’Église point de salut" est vrai uniquement pour les chrétiens et non pour les autres confessions religieuses.
Moi ce que j'ai compris c'est que le gars dit : un chrétien protestant n'aura pas accès au Salut contrairement à un musulman.
Je rappelle la phrase :
Bien sûr, l'adage "hors de l’Église point de salut" est vrai uniquement pour les chrétiens et non pour les autres confessions religieuses.
Moi ce que j'ai compris c'est que le gars dit : un chrétien protestant n'aura pas accès au Salut contrairement à un musulman.
P34512- Aime la Divine Volonté
- Messages : 836
Inscription : 26/08/2014
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
C'est ainsi que je pressens les choses quand on dit qu'une âme se jette de son plein gré en enfer.Je sortis du noir brusquement à l'instant du trépas. Je me vis inondée par une lumière éblouissante, à l'endroit même où gisait mon cadavre. Cela se passe comme au théâtre lorsqu'on éteint la salle: le rideau s'ouvre sur une scène imprévisible, affreusement lumineuse - la scène de ma vie. Comme dans un miroir, je vis mon âme, je vis les grâces foulées aux pieds, depuis ma jeunesse jusqu'au dernier "non" à Dieu.
Je me sentis comme un assassin auquel on présenterait sa victime, exsangue: "Me repentir? Jamais!
- Avoir honte? Jamais!"
Cependant je ne pouvais pas résister au regard de ce Dieu que j'avais rejeté.
Il ne me restait qu'une seule chose à faire: fuir.
Comme Caïn s'enfuit d'Abel, ainsi mon âme fut chassée au loin à la vue de cette horreur.
Ce fut le jugement particulier. Le Juge invisible dit: "Loin de moi!".
Alors mon âme, comme une ombre jaune de soufre, se précipita dans le lieu de l'éternel tourment.
Ainsi se terminait la lettre envoyée par Annette depuis l'enfer.
Michael- Dans la prière
- Messages : 5204
Inscription : 08/03/2009
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Je crois à l'enfer, hélas!
Mais cette histoire de lettre, alors là, non!
Mais cette histoire de lettre, alors là, non!
Delsanto- En adoration
- Messages : 2530
Inscription : 05/02/2013
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
La lettre a été écrite dans un rêve.Delsanto a écrit:Je crois à l'enfer, hélas!
Mais cette histoire de lettre, alors là, non!
Ce que j'ai relevé de cette lettre écrite dans ce rêve correspond à ma perception des faits sur le jugement particulier et comment une âme puisse ''de son plein gré'' se propulser elle-même, en enfer.
Michael- Dans la prière
- Messages : 5204
Inscription : 08/03/2009
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Quoiqu'il en soit, pour l'orthodoxie catholique du document, il n'y a pas de problème.
De surcroît, cette lettre a été diffusée à l'époque où l'Index existait encore, et ainsi à l'époque où il était obligatoire d'obtenir l'Imprimatur pour diffuser des écrits religieux.
Cette lettre, que l'on peut retrouver ailleurs en anglais, en espagnol et en allemand, a reçu les imprimaturs d'évêques locaux en 1953 en Allemagne, puis par le diocèse de Sao Paulo au Brésil pour une brochure reprenant le texte en 1955.
Maintenant, à cause de la barrière des langues et parce que les approbations ecclésiastiques datent de 60 ans, je n'ai pu trouver davantage d'informations à ce sujet.
Fraternellement,
Emmanuel
De surcroît, cette lettre a été diffusée à l'époque où l'Index existait encore, et ainsi à l'époque où il était obligatoire d'obtenir l'Imprimatur pour diffuser des écrits religieux.
Cette lettre, que l'on peut retrouver ailleurs en anglais, en espagnol et en allemand, a reçu les imprimaturs d'évêques locaux en 1953 en Allemagne, puis par le diocèse de Sao Paulo au Brésil pour une brochure reprenant le texte en 1955.
Maintenant, à cause de la barrière des langues et parce que les approbations ecclésiastiques datent de 60 ans, je n'ai pu trouver davantage d'informations à ce sujet.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Michael a écrit:[b]La lettre a été écrite dans un rêve.[/b]Delsanto a écrit:Je crois à l'enfer, hélas!
Mais cette histoire de lettre, alors là, non!
Ce que j'ai relevé de cette lettre écrite dans ce rêve correspond à ma perception des faits sur le jugement particulier et comment une âme puisse ''de son plein gré'' se propulser elle-même, en enfer.
Ah! d'accord!
Autant pour moi, je n'avais pas percuté..
Delsanto- En adoration
- Messages : 2530
Inscription : 05/02/2013
Re: Jean de Roquefort au P. Guy Pagès qui promet l'Enfer aux musulmans
Pécheur a écrit:
Moi ce que j'ai compris c'est que le gars dit : un chrétien protestant n'aura pas accès au Salut contrairement à un musulman.
Bonjour,
Voici ce que dit le catéchisme de l'Eglise Catholique, à propos des autres chrétiens:
Les blessures de l’unité
817 De fait, " dans cette seule et unique Église de Dieu apparurent dès l’origine certaines scissions, que l’apôtre réprouve avec vigueur comme condamnables ; au cours des siècles suivants naquirent des dissensions plus amples, et des communautés considérables furent séparées de la pleine communion de l’Église catholique, parfois de par la faute des personnes de l’une et de l’autre partie " (UR 3). Les ruptures qui blessent l’unité du Corps du Christ (on distingue l’hérésie, l’apostasie et le schisme [cf. ⇒ CIC, can. 751]) ne se font pas sans les péchés des hommes :
Où se trouve le péché, là aussi la multiplicité, là le schisme, là l’hérésie, là le conflit ; mais où se trouve la vertu, là aussi l’unité, là l’union qui faisait que tous les croyants n’avaient qu’un corps et une âme (Origène, hom. in Ezech. 9, 1).
818 Ceux qui naissent aujourd’hui dans des communautés issues de telles ruptures " et qui vivent la foi au Christ, ne peuvent être accusés de péché de division, et l’Église catholique les entoure de respect fraternel et de charité (...). Justifiés par la foi reçue au Baptême, incorporés au Christ, ils portent à juste titre le nom de chrétiens, et les fils de l’Église catholique les reconnaissent à bon droit comme des frères dans le Seigneur " (UR 3).
819 Au surplus, " beaucoup d’éléments de sanctification et de vérité " (LG existent en dehors des limites visibles de l’Église catholique : " la parole de Dieu écrite, la vie de la grâce, la foi, l’espérance et la charité, d’autres dons intérieurs du Saint-Esprit et d’autres éléments visibles " (UR 3 ; cf. LG 15). L’Esprit du Christ se sert de ces Églises et communautés ecclésiales comme moyens de salut dont la force vient de la plénitude de grâce et de vérité que le Christ a confié à l’Église catholique. Tous ces biens proviennent du Christ et conduisent à lui (cf. UR 3) et appellent par eux-mêmes " l’unité catholique " (LG .
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
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