le corps du christ
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le corps du christ
(Extraits de l'évangile de la Passion, par endroits j'ai mis la traduction littérale)
Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples en disant : "Prenez, mangez : ceci est mon corps". Puis prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna en disant : "Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis, désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le Royaume de mon Père".
Judas rapporta les 30 pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens, en disant : "J'ai péché en livrant le sang innocent". (…) Les chefs des prêtres ramassèrent l'argent et se dirent : "Il n'est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c'est le prix du sang". Après délibération, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers. Voilà pourquoi ce champ a été appelé jusqu'à ce jour le champ du sang.
[Pilate] prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : "Je ne suis pas responsable du sang de cet homme. Cela vous regarde". Tout le peuple répondit : "Son sang sur nous et sur nos enfants !"
[Joseph d'Arimathie] alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre. Prenant le corps, Joseph l'enveloppa dans un linceul pur, et le déposa dans son tombeau neuf qu'il avait fait tailler dans le roc.
"Donne donc l'ordre que le tombeau soit étroitement surveillé jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : 'Il est ressuscité des morts'."
§§§§§§§§§§§
L'incarnation.
Des mains qui plongent dans le plat, des mains armées et agressives, des mains lavées dans l'eau.
L'accent galiléen. Les cauchemars de Madame Pilate. L'oreille du serviteur.
Boire du vin de fête, du vin amer, du vinaigre.
Un corps torturé de toutes les façons.
Le sang de l'alliance et du salut.
Le sang innocent livré.
C'est seulement dans la traduction française que l'argent se "verse" dans le trésor (en grec, on le "jette"). Mais l'image convient, l'argent se verse comme le sang, Léon Bloy a écrit un livre sur l'argent, qui est intitulé "Le sang du pauvre" – le Pauvre étant justement le Christ.
Le sang innocent refusé par Pilate et qui va retomber en malédiction sur les habitants de Jérusalem.
Le corps de Jésus est un objet.
Le corps donné, partagé, le corps vendu, saisi, ligoté, flagellé, déshabillé, martyrisé, crucifié, emporté, enseveli, surveillé de près parce que même mort il fait peur.
"Quand on y regarde de près, on admire la place qu'a occupée, dans la contemplation, chrétienne du Christ, en deçà de ce que Dieu même fait par lui, la sainteté absolue et la puissance de son humanité glorifiée. Cela est éclatant chez saint Paul. Eclatant aussi dans la contemplation que les Pères et les théologiens ont faite de la valeur vivifiante de la chair du Christ, de la sainteté, de la victoire et du mérite du Christ. Eclatant dans le raisonnement par lequel, après avoir montré contre Arius que si le Fils n'était pas vraiment Dieu nous ne serions pas vraiment divinisés, ils montrent contre Apollinaire, Eutychès et les monophysites, que s'il n'est pas vraiment et pleinement homme, s'il ne nous est pas entièrement "consubstantiel", nous ne serons pas non plus sauvés et divinisés…Eclatant enfin dans deux grandes formes modernes de dévotion au Christ, le Sacré-Cœur et le Christ-Roi" (MJ Congar, op, "Le Christ, Marie et l'Eglise").
dominique et le groupe
Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples en disant : "Prenez, mangez : ceci est mon corps". Puis prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna en disant : "Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis, désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le Royaume de mon Père".
Judas rapporta les 30 pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens, en disant : "J'ai péché en livrant le sang innocent". (…) Les chefs des prêtres ramassèrent l'argent et se dirent : "Il n'est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c'est le prix du sang". Après délibération, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers. Voilà pourquoi ce champ a été appelé jusqu'à ce jour le champ du sang.
[Pilate] prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : "Je ne suis pas responsable du sang de cet homme. Cela vous regarde". Tout le peuple répondit : "Son sang sur nous et sur nos enfants !"
[Joseph d'Arimathie] alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre. Prenant le corps, Joseph l'enveloppa dans un linceul pur, et le déposa dans son tombeau neuf qu'il avait fait tailler dans le roc.
"Donne donc l'ordre que le tombeau soit étroitement surveillé jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : 'Il est ressuscité des morts'."
§§§§§§§§§§§
L'incarnation.
Des mains qui plongent dans le plat, des mains armées et agressives, des mains lavées dans l'eau.
L'accent galiléen. Les cauchemars de Madame Pilate. L'oreille du serviteur.
Boire du vin de fête, du vin amer, du vinaigre.
Un corps torturé de toutes les façons.
Le sang de l'alliance et du salut.
Le sang innocent livré.
C'est seulement dans la traduction française que l'argent se "verse" dans le trésor (en grec, on le "jette"). Mais l'image convient, l'argent se verse comme le sang, Léon Bloy a écrit un livre sur l'argent, qui est intitulé "Le sang du pauvre" – le Pauvre étant justement le Christ.
Le sang innocent refusé par Pilate et qui va retomber en malédiction sur les habitants de Jérusalem.
Le corps de Jésus est un objet.
Le corps donné, partagé, le corps vendu, saisi, ligoté, flagellé, déshabillé, martyrisé, crucifié, emporté, enseveli, surveillé de près parce que même mort il fait peur.
"Quand on y regarde de près, on admire la place qu'a occupée, dans la contemplation, chrétienne du Christ, en deçà de ce que Dieu même fait par lui, la sainteté absolue et la puissance de son humanité glorifiée. Cela est éclatant chez saint Paul. Eclatant aussi dans la contemplation que les Pères et les théologiens ont faite de la valeur vivifiante de la chair du Christ, de la sainteté, de la victoire et du mérite du Christ. Eclatant dans le raisonnement par lequel, après avoir montré contre Arius que si le Fils n'était pas vraiment Dieu nous ne serions pas vraiment divinisés, ils montrent contre Apollinaire, Eutychès et les monophysites, que s'il n'est pas vraiment et pleinement homme, s'il ne nous est pas entièrement "consubstantiel", nous ne serons pas non plus sauvés et divinisés…Eclatant enfin dans deux grandes formes modernes de dévotion au Christ, le Sacré-Cœur et le Christ-Roi" (MJ Congar, op, "Le Christ, Marie et l'Eglise").
dominique et le groupe
Re: le corps du christ
version définitive :
Le corps de Jésus
(Extraits de l'évangile de la Passion, par endroits j'ai mis la traduction littérale)
Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples en disant : "Prenez, mangez : ceci est mon corps". Puis prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna en disant : "Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis, désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le Royaume de mon Père".
Judas rapporta les 30 pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens, en disant : "J'ai péché en livrant le sang innocent". (…) Les chefs des prêtres ramassèrent l'argent et se dirent : "Il n'est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c'est le prix du sang". Après délibération, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers. Voilà pourquoi ce champ a été appelé jusqu'à ce jour le champ du sang.
[Pilate] prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : "Je ne suis pas responsable du sang de cet homme. Cela vous regarde". Tout le peuple répondit : "Son sang sur nous et sur nos enfants !"
[Joseph d'Arimathie] alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre. Prenant le corps, Joseph l'enveloppa dans un linceul pur, et le déposa dans son tombeau neuf qu'il avait fait tailler dans le roc.
"Donne donc l'ordre que le tombeau soit étroitement surveillé jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : 'Il est ressuscité des morts'."
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L'incarnation.
Des mains qui plongent dans le plat, des mains armées et agressives, des mains lavées dans l'eau.
L'accent galiléen. Les cauchemars de Madame Pilate. L'oreille du serviteur.
Boire du vin de fête, du vin amer, du vinaigre.
Un corps torturé de toutes les façons.
Le sang de l'alliance et du salut.
Le sang innocent livré.
C'est seulement dans la traduction française que l'argent se "verse" dans le trésor (en grec, on le "jette"). Mais l'image convient, l'argent se verse comme le sang, Léon Bloy a écrit un livre sur l'argent, qui est intitulé "Le sang du pauvre" – le Pauvre étant justement le Christ.
Le sang innocent refusé par Pilate et qui va retomber en malédiction sur les habitants de Jérusalem (car malheureusement leur déclaration sera une des sources de l'antisémitisme chrétien).
Le corps de Jésus est un objet.
Le corps donné, partagé, le corps vendu, saisi, ligoté, flagellé, déshabillé, martyrisé, crucifié, emporté, enseveli, surveillé de près parce que même mort il fait peur.
"Quand on y regarde de près, on admire la place qu'a occupée, dans la contemplation chrétienne du Christ, en deçà de ce que Dieu même fait par lui, la sainteté absolue et la puissance de son humanité glorifiée. Cela est éclatant chez saint Paul. Eclatant aussi dans la contemplation que les Pères et les théologiens ont faite de la valeur vivifiante de la chair du Christ, de la sainteté, de la victoire et du mérite du Christ. Eclatant dans le raisonnement par lequel, après avoir montré contre Arius que si le Fils n'était pas vraiment Dieu nous ne serions pas vraiment divinisés, ils montrent contre (...) les monophysites, que s'il n'est pas vraiment et pleinement homme, s'il ne nous est pas entièrement "consubstantiel", nous ne serons pas non plus sauvés et divinisés…Eclatant enfin dans deux grandes formes modernes de dévotion au Christ, le Sacré-Cœur et le Christ-Roi" (MJ Congar, op, "Le Christ, Marie et l'Eglise").
Et comme dit un cantique, "Voici ton corps, voici ton sang, entre nos mains voici ta vie qui renaît de nos cendres".
[et je voulais mettre l'image de la Sainte Face mais je ne sais pas faire sur ce forum][/img]
Le corps de Jésus
(Extraits de l'évangile de la Passion, par endroits j'ai mis la traduction littérale)
Pendant le repas, Jésus prit du pain, prononça la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples en disant : "Prenez, mangez : ceci est mon corps". Puis prenant une coupe et rendant grâce, il la leur donna en disant : "Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, répandu pour la multitude en rémission des péchés. Je vous le dis, désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où je boirai un vin nouveau avec vous dans le Royaume de mon Père".
Judas rapporta les 30 pièces d'argent aux chefs des prêtres et aux anciens, en disant : "J'ai péché en livrant le sang innocent". (…) Les chefs des prêtres ramassèrent l'argent et se dirent : "Il n'est pas permis de le verser dans le trésor, puisque c'est le prix du sang". Après délibération, ils achetèrent avec cette somme le champ du potier pour y enterrer les étrangers. Voilà pourquoi ce champ a été appelé jusqu'à ce jour le champ du sang.
[Pilate] prit de l'eau et se lava les mains devant la foule, en disant : "Je ne suis pas responsable du sang de cet homme. Cela vous regarde". Tout le peuple répondit : "Son sang sur nous et sur nos enfants !"
[Joseph d'Arimathie] alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus. Alors Pilate ordonna de le lui remettre. Prenant le corps, Joseph l'enveloppa dans un linceul pur, et le déposa dans son tombeau neuf qu'il avait fait tailler dans le roc.
"Donne donc l'ordre que le tombeau soit étroitement surveillé jusqu'au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent voler le corps et ne disent au peuple : 'Il est ressuscité des morts'."
§§§§§§§§§§§
L'incarnation.
Des mains qui plongent dans le plat, des mains armées et agressives, des mains lavées dans l'eau.
L'accent galiléen. Les cauchemars de Madame Pilate. L'oreille du serviteur.
Boire du vin de fête, du vin amer, du vinaigre.
Un corps torturé de toutes les façons.
Le sang de l'alliance et du salut.
Le sang innocent livré.
C'est seulement dans la traduction française que l'argent se "verse" dans le trésor (en grec, on le "jette"). Mais l'image convient, l'argent se verse comme le sang, Léon Bloy a écrit un livre sur l'argent, qui est intitulé "Le sang du pauvre" – le Pauvre étant justement le Christ.
Le sang innocent refusé par Pilate et qui va retomber en malédiction sur les habitants de Jérusalem (car malheureusement leur déclaration sera une des sources de l'antisémitisme chrétien).
Le corps de Jésus est un objet.
Le corps donné, partagé, le corps vendu, saisi, ligoté, flagellé, déshabillé, martyrisé, crucifié, emporté, enseveli, surveillé de près parce que même mort il fait peur.
"Quand on y regarde de près, on admire la place qu'a occupée, dans la contemplation chrétienne du Christ, en deçà de ce que Dieu même fait par lui, la sainteté absolue et la puissance de son humanité glorifiée. Cela est éclatant chez saint Paul. Eclatant aussi dans la contemplation que les Pères et les théologiens ont faite de la valeur vivifiante de la chair du Christ, de la sainteté, de la victoire et du mérite du Christ. Eclatant dans le raisonnement par lequel, après avoir montré contre Arius que si le Fils n'était pas vraiment Dieu nous ne serions pas vraiment divinisés, ils montrent contre (...) les monophysites, que s'il n'est pas vraiment et pleinement homme, s'il ne nous est pas entièrement "consubstantiel", nous ne serons pas non plus sauvés et divinisés…Eclatant enfin dans deux grandes formes modernes de dévotion au Christ, le Sacré-Cœur et le Christ-Roi" (MJ Congar, op, "Le Christ, Marie et l'Eglise").
Et comme dit un cantique, "Voici ton corps, voici ton sang, entre nos mains voici ta vie qui renaît de nos cendres".
[et je voulais mettre l'image de la Sainte Face mais je ne sais pas faire sur ce forum][/img]
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