Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
+14
Joannes Maria
Jean21
Neymare
Joël2013
anlise
Emmanuel
Martial107
Aldous
P12345
maxkolbe
Gilles
tous artisans de paix
GAD2001
prevo
18 participants
Page 2 sur 5
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Bonjour Emmanuel,
Je te remercie grandement pour ta réponse car elle respire la Foi en notre Dieu au-delà de toutes conceptions humaines qu'apporte une souffrance incompréhensible pour nous pauvres humains. Je te remercie d'autant plus chaleureusement que cette réponse vient du cœur et non de principes établis censés recadrer nos questionnements et qui éliminerait de ce fait toute introspection intérieur libre.
Gagner son paradis au travers la souffrance prend toute sa dimension. Est-elle réellement le passage obligé comme Jésus nous l'a explicitement démontré sur la croix? Comme tu le déclares avec toute la modestie du chrétien: "Qui pourrait dire le mystère des voies de Dieu ? "
Avec Job, la confiance en Dieu atteint ses limites humaines et l'Homme ne peut aller au-delà sans l'aide de Celui qui l'a éprouvé ! Voilà, à mon modeste sens le message donné de la souffrance vécue à son paroxysme, endurée à un point tel qu'elle ne peut être acceptée, de part la nature implacable et surhumaine de la douleur ! Le pourquoi est donc inévitable car il nous ramène à notre fragilité et à nos limites. En conséquence, la foi ne pourrait donc être parfaite car cette fragilité l'empêcherait d'être totale aux yeux de Dieu. C'est sans doute la raison pour laquelle le lien qui unit Dieu et l'Homme est et restera intangible jusqu'au jour où Dieu répondra à notre pourquoi ! Seule cette démonstration me permet de demeurer malgré tout à Son écoute ! Merci, j'aime ces échanges qui nous fortifient et nous rassemblent !
Je te remercie grandement pour ta réponse car elle respire la Foi en notre Dieu au-delà de toutes conceptions humaines qu'apporte une souffrance incompréhensible pour nous pauvres humains. Je te remercie d'autant plus chaleureusement que cette réponse vient du cœur et non de principes établis censés recadrer nos questionnements et qui éliminerait de ce fait toute introspection intérieur libre.
Gagner son paradis au travers la souffrance prend toute sa dimension. Est-elle réellement le passage obligé comme Jésus nous l'a explicitement démontré sur la croix? Comme tu le déclares avec toute la modestie du chrétien: "Qui pourrait dire le mystère des voies de Dieu ? "
Avec Job, la confiance en Dieu atteint ses limites humaines et l'Homme ne peut aller au-delà sans l'aide de Celui qui l'a éprouvé ! Voilà, à mon modeste sens le message donné de la souffrance vécue à son paroxysme, endurée à un point tel qu'elle ne peut être acceptée, de part la nature implacable et surhumaine de la douleur ! Le pourquoi est donc inévitable car il nous ramène à notre fragilité et à nos limites. En conséquence, la foi ne pourrait donc être parfaite car cette fragilité l'empêcherait d'être totale aux yeux de Dieu. C'est sans doute la raison pour laquelle le lien qui unit Dieu et l'Homme est et restera intangible jusqu'au jour où Dieu répondra à notre pourquoi ! Seule cette démonstration me permet de demeurer malgré tout à Son écoute ! Merci, j'aime ces échanges qui nous fortifient et nous rassemblent !
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
C'est un plaisir Martial. J'aime beaucoup l'histoire de Job, peut-être parce que je me sens parfois un peu comme lui, tant la souffrance s'abat sur moi de tous les côtés, ne laissant pas un morceau de mon être sans douleur.
"Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté : Que le nom du Seigneur soit béni !"
"Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté : Que le nom du Seigneur soit béni !"
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
C'est dans la souffrance que Dieu nous purifie, nous n'avons pas d'autres chemins que celui-là hélas, nous avons tous péché. Quand on ne souffre pas physiquement, on souffre psychiquement, mentalement, on ne nous accepte pas, on nous fuit c'est aussi une grande souffrance. Un chrétien reste et demeurera toujours quelqu'un qui souffrira. On veut nous voir mourir, on nous passe au feu tout vivant.
Oui, il faut souffrir pour aller au paradis, sans contestation, c'est la seule voie du salut. La souffrance est souvent laisser par Dieu en guise de salut et pour sauver une multitude, j'avoue des fois c'est pas drôle, des fois je refuse de lire job.
Emmanuel, adressez vous souvent à l'ange Raphaël (Dieu guérit) même si c'est le plan de Dieu la souffrance, quel soulagement que Raphaël peut apporter ! A cet ange, on peut lui parler comme un frère, un ami. En tout cas bon courage et que l'esprit-saint vous visite maintenant.
Oui, il faut souffrir pour aller au paradis, sans contestation, c'est la seule voie du salut. La souffrance est souvent laisser par Dieu en guise de salut et pour sauver une multitude, j'avoue des fois c'est pas drôle, des fois je refuse de lire job.
Emmanuel, adressez vous souvent à l'ange Raphaël (Dieu guérit) même si c'est le plan de Dieu la souffrance, quel soulagement que Raphaël peut apporter ! A cet ange, on peut lui parler comme un frère, un ami. En tout cas bon courage et que l'esprit-saint vous visite maintenant.
anlise- Contemplatif
- Messages : 1753
Inscription : 04/12/2009
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
anlise a écrit:C'est dans la souffrance que Dieu nous purifie, nous n'avons pas d'autres chemins que celui-là hélas, nous avons tous péché. Quand on ne souffre pas physiquement, on souffre psychiquement, mentalement, on ne nous accepte pas, on nous fuit c'est aussi une grande souffrance. Un chrétien reste et demeurera toujours quelqu'un qui souffrira. On veut nous voir mourir, on nous passe au feu tout vivant.
Oui, il faut souffrir pour aller au paradis, sans contestation, c'est la seule voie du salut. La souffrance est souvent laisser par Dieu en guise de salut et pour sauver une multitude, j'avoue des fois c'est pas drôle, des fois je refuse de lire job.
Emmanuel, adressez vous souvent à l'ange Raphaël (Dieu guérit) même si c'est le plan de Dieu la souffrance, quel soulagement que Raphaël peut apporter ! A cet ange, on peut lui parler comme un frère, un ami. En tout cas bon courage et que l'esprit-saint vous visite maintenant.
Bonjour Anlise,
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec le fait que la souffrance serait "le plan" de Dieu. Elle existe et elle peut parfois jouer un rôle, mais je ne parlerais pas de "plan", comme si Dieu comptait absolument dessus.
Je ne nie pas que le Seigneur n'a pas souffert sur la croix.
Je ne nie pas, non plus, que la souffrance de certains n'a pas été, si je puis m'exprimer ainsi, "profitable".
Le Seigneur disait:
Luc 21
12 Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et l’on vous persécutera ; on vous livrera aux synagogues et aux prisons, on vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom.
13 Cela vous amènera à rendre témoignage.
Martyr signifie "témoin".
Un martyr, c'est une personne qui a témoigné de sa foi jusque dans les épreuves, jusqu'à la mort, sans jamais la renier.
En comparaissant devant les tribunaux, les premiers chrétiens pouvaient expliquer quelle était leur foi et la justifier publiquement.
En ne reniant pas leur foi, en mourant en Martyr, les apôtres et les premiers chrétiens nous ont laissé un témoignage en or: leur foi était solide, elle était sincère. Ce n'était pas du pipeau!
Et on ne peut pas les accuser d'avoir choisi le christianisme par "facilité" non plus.
Bref, leurs souffrances n'ont pas été vaines: 2000 ans plus tard, s'il nous arrive de douter, nous pouvons nous raccrocher à la foi de ces gens là, qui ont été jusqu'à donner leur vie pour leurs croyances.
Mais ce n'est pas Dieu qui les a persécutés, ce n'est pas lui qui a voulu la persécution: elle est le fruit de la barbarie humaine et de l'incrédulité.
"S'ils m'ont persécutés, ils vous persécuteront aussi!"
Le sacrifice de certains a été utile, mais Dieu n'aime pas pour autant la souffrance: N'oubliez pas que le Seigneur Jésus a guéri bon nombre de malades et qu'il a envoyé ses disciples faire de même.
Il était même, régulièrement, saisi de pitié face à ceux qui souffraient.
Matthieu 8
16 Le soir venu, on présenta à Jésus beaucoup de possédés. D’une parole, il expulsa les esprits et, tous ceux qui étaient atteints d’un mal, il les guérit,
17 pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.
Et puis, le seigneur nous a envoyé porter la "Bonne nouvelle": c'est quand même plutôt positif!
Alors, s'il est vrai que la souffrance existe sur cette terre et que la foi nous donne la force de la supporter, il ne faut pas non plus se sentir "affligé", "écrasé" par Dieu et désespérer de Lui: des miracles se produisent, des guérisons existent.
Il faut garder la foi et ne pas désespérer. Si nous pensons que Dieu ne souhaite pas que nous guérissions, nous ne risquons pas de guérir!
Matthieu 9
'20 Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement.
21 Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
22 Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée'.
Matthieu 9
"28 Quand il fut entré dans la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. »
29 Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! "
Marc 9
"22 Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! »
23 Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. »
Combien de fois Jésus a-t-il répété: "Ta foi t'a sauvé!" ?
Il faut oser y croire, il faut oser espérer!
Même si, parfois, ce n'est pas facile.
(Je sais ce que vous traversez Emmanuel et je n'ai pas la prétention de croire que ce soit facile du tout! Et j'espère que mes propos ne vous paraissent pas insensibles. J'imagine combien ce doit être dur et le courage dont vous devez faire preuve.)
Je dis simplement que la souffrance doit désoler Dieu plus qu'autre chose: elle peut parfois être "utile" pour les hommes (même si je n'apprécie pas trop ce terme), mais cela ne signifie pas, pour autant, que Dieu veuille nous voir souffrir.
(oui, c'est aux hommes que la souffrance est utile: non à Dieu! C'est aux hommes qu'elle sert de témoignage, ce sont les hommes qui retrouvent parfois la foi, dans la souffrance, ce sont les hommes qui ont été sauvés par le sacrifice du Seigneur...)
D'ailleurs, pourquoi y aurait-il un ange qui s'appellerait Raphael ("Dieu guérit", comme vous le rappeliez, Anlise), si Dieu ne souhaitait pas nous voir guérir?
Attention: Je suis bien consciente que l'on ne guérit pas systématiquement.
Pourquoi? Dieu seul le sait!
Paul, par exemple, avait ce qu'il appelait "une écharde": je ne sais pas de quoi il s'agissait, exactement. Toujours est-il que le Seigneur lui a fait comprendre que sa grâce lui suffisait.
Mais il n'en reste pas moins que la souffrance ne faisait pas du tout partie du plan de Dieu: à l'origine, l'Homme a été crée en Eden. Et là, il n'y avait pas de souffrance.
La souffrance est une triste conséquence de notre chute.
Le monde est ainsi: il y a de la souffrance ici bas. On ne peut pas tellement y échapper.
Et notre vie n'est qu'un passage.
Mais le Seigneur est un Dieu de compassion: il compatit à nos souffrances.
Il est même venu souffrir avec nous et nous redonner espoir. Il est venu nous montrer que ce n'était pas la fin, qu'il fallait tenir bon. Il est venu nous encourager et nous soutenir. Il est venu nous montrer l'exemple.
Et, tantôt nous guérissons, tantôt non.
Mais Dieu nous aidera toujours à supporter notre fardeau, qu'il portera avec nous. Il ne faut pas hésiter à lui demander de nous donner sa paix.
Enfin, si, bien souvent, nous nous tournons vers Dieu dans la souffrance, si beaucoup de gens trouvent la foi dans la souffrance, c'est bien parce que, instinctivement, nous savons que Dieu veut alléger notre peine, et non nous écraser.
Nous savons que Dieu nous aime et qu'il est le premier à souffrir avec nous.
Comme des parents qui tremblent d'effroi en voyant ce que leurs enfants s'infligent parfois à eux-mêmes, au cours de périodes difficiles de leur vie (ex: adolescence), Dieu a dû se désoler pour nous, à l'idée de notre chute.
Et il ne nous a jamais abandonnés: nous sommes ses enfants bien-aimés. Il a tout fait pour nous!
Et la souffrance ne fait pas partie de notre "avenir" non plus: mais, pour le moment, nous sommes dans les douleurs de l'enfantement.
Tout ceci pour dire que, si la souffrance fait partie de la vie et qu'elle peut parfois avoir une quelconque "utilité", je ne pense pas que l'on puisse considérer que la souffrance fasse partie du plan de Dieu.
La souffrance existe et Dieu en tient compte, c'est tout. Mais il ne la souhaite pas pour autant.
C'est notre "chute", qui a entraîné notre souffrance... et celle de Dieu avec (que ce soit par la croix ou par la compassion)
Mais il y aura un rétablissement des choses.
Enfin, gardons en mémoire que Dieu est l'auteur de la paix. Il est un Dieu de tendresse et de miséricorde, lent à la colère et plein d'amour...
Tout le contraire d'un bourreau.
Galates 1
Ga 1:1- Paul, apôtre, non de la part des hommes ni par l'intermédiaire d'un homme, mais par Jésus Christ et Dieu le Père qui l'a ressuscité des morts,
Ga 1:2- et tous les frères qui sont avec moi, aux Églises de Galatie.
Ga 1:3- A vous grâce et paix de par Dieu notre Père et le Seigneur Jésus Christ,
Ga 1:4- qui s'est livré pour nos péchés afin de nous arracher à ce monde actuel et mauvais, selon la volonté de Dieu notre Père,
Gardez confiance!
Amitiés
Dernière édition par tous artisans de paix le Lun 28 Juil 2014 - 7:57, édité 1 fois
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
En fait, pour résumer, on peut dire que Dieu est comme un médecin.
Le médecin veut notre guérison et, pour se faire, il faut parfois opérer.
Et même si le médecin va nous soutenir avant et après l'opération, même s'il va nous anesthésier pendant l'opération pour que nous souffrions le moins possible, il est toujours possible que des douleurs surviennent au réveil.
On ne peut pas éviter certaines douleurs, certains désagréments. ça fait partie de la maladie.
Mais le plan du médecin n'est pas notre souffrance; c'est notre guérison.
Seulement, pour parvenir à cette fameuse guérison, ben il vaut passer sur la table d'opération. Et ce n'est pas toujours très agréable.
Bref: le plan n'est pas la souffrance, mais le salut et le bonheur final.
Mais sur cette terre, des douleurs sont inévitables, même si Dieu nous soutient et nous aide.
Hum... Je ne sais pas si je suis très claire.
Amitiés
Le médecin veut notre guérison et, pour se faire, il faut parfois opérer.
Et même si le médecin va nous soutenir avant et après l'opération, même s'il va nous anesthésier pendant l'opération pour que nous souffrions le moins possible, il est toujours possible que des douleurs surviennent au réveil.
On ne peut pas éviter certaines douleurs, certains désagréments. ça fait partie de la maladie.
Mais le plan du médecin n'est pas notre souffrance; c'est notre guérison.
Seulement, pour parvenir à cette fameuse guérison, ben il vaut passer sur la table d'opération. Et ce n'est pas toujours très agréable.
Bref: le plan n'est pas la souffrance, mais le salut et le bonheur final.
Mais sur cette terre, des douleurs sont inévitables, même si Dieu nous soutient et nous aide.
Hum... Je ne sais pas si je suis très claire.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Anlise à écrit : " Je ne suis pas tout à fait d'accord avec le fait que la souffrance serait 'le plan ' de Dieu. Elle existe et elle peut parfois jouer un rôle, mais je ne parlerais pas de 'plan', comme si Dieu comptait absolument dessus.
Anlise, Dieu ne compte pas dessus, mais c'est le seul moyen pour qu'une créature dans le malheur se tourne vers Dieu pour avoir une consolation ou pour être exaucée... Comme pouvez-vous, Anlise, faire bouger une personne qui n'a pas la foi, si tout va bien pour elle ! Elle restera dans sa nuit spirituelle jusqu'à sa mort, et elle fera un Purgatoire jusqu'à la fin du monde, car elle regrettera ses biens perdus terrestres et ne se tournera jamais vers un Christ qu'elle ne connaît pas !!!
Alors que dans une souffrance qui lui ouvre les yeux et ne voyant pas de consolations terrestres venir à elle, elle crie vers Dieu pour obtenir son soulagement...
Dieu est obligé de faire avec notre misère et notre nuit de jugement...
Joël.
Anlise, Dieu ne compte pas dessus, mais c'est le seul moyen pour qu'une créature dans le malheur se tourne vers Dieu pour avoir une consolation ou pour être exaucée... Comme pouvez-vous, Anlise, faire bouger une personne qui n'a pas la foi, si tout va bien pour elle ! Elle restera dans sa nuit spirituelle jusqu'à sa mort, et elle fera un Purgatoire jusqu'à la fin du monde, car elle regrettera ses biens perdus terrestres et ne se tournera jamais vers un Christ qu'elle ne connaît pas !!!
Alors que dans une souffrance qui lui ouvre les yeux et ne voyant pas de consolations terrestres venir à elle, elle crie vers Dieu pour obtenir son soulagement...
Dieu est obligé de faire avec notre misère et notre nuit de jugement...
Joël.
Joël2013- Combat l'antechrist
- Messages : 2246
Inscription : 07/11/2013
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
La démonstration que tu fais, Emmanuel, au travers des versets cités apporte une lumière évangélique sur le problème de la souffrance et cela m'apparaît effectivement adéquat !
En décryptant cette problématique, lorsque l'on considère l'attitude de l'agnostique, voire de l'athée, celui-ci oscille entre révolte et fatalisme alors qu'en tant que chrétien, notre attitude s'apparente moins à une rébellion qu'à un questionnement.
La souffrance, tout comme le mal qui nous agresse et qui nous plonge par faiblesse dans le péché font partie intrinsèquement de la condition humaine, du bébé qui vient de naître en poussant son premier cri au vieillard qui attend patiemment sa mort, tentant de supporter le mal qui le ronge !.
De là, à dire que la souffrance est la conséquence du péché, c'est un pas que je peux difficilement franchir.
En effet, comment comprendre dès lors que des bébés naissent et meurent sans vivre la souffrance attachée à la vie de l'être humain, que des enfants à peine matures agonisent sans autre motif que leur état létal, que d'autres vivent une vie de misère, quoique sainte, aspirant à la mort par overdose de douleurs ! C'est, dirons-nous, encore un mystère !
Que sommes-nous donc pauvres êtres humains, avec notre fragilité pour comprendre le sens de tout cela et pour endurer de telles épreuves ?
Je souffre personnellement intensément de par ma "trop" grande sensibilité, considérant la souffrance d'autrui comme invraissemblable, voire inacceptable !
Cette sensibilité que d'aucuns qualifieraient de sensiblerie, ne fait-elle pas partie intégrante de notre être ?
N'est-ce pas une forme d'empathie extrême quoique naturelle, considérant tous ceux qui partagent notre vie, ici sur terre, quelle que soit leur adhésion philosophique ?
Notre foi est, bien souvent, mise à l'épreuve car il paraît tellement difficile, voire contradictoire de vivre l'Espérance dans un monde aussi misérable ?
Pourquoi suis-je en relative bonne santé, dans un environnement stable alors que d'autres vivent dans la souffrance. Qu'ai-je donc plus qu'eux pour mériter cet éphémère bonheur et suis-je ainsi mieux placé pour accéder au paradis ? ?
Je suis torturé par le malheur qui tombe notamment sur les chrétiens d'Orient. Pourquoi tant de malheurs ? Pourquoi doivent-ils payer le tribut implacable de leur foi?
Dois-je donc me résoudre à accepter ces fatalités, sans trop me poser de questions ?.
La souffrance ultime et donc insupportable est-elle un mal nécessaire ? L'amour que Jésus a prouvé en acceptant d'être crucifié était-il un tel prix à payer, contraint quoique libre de vivre une torture illégitime et ce, victime dans le chef de Celui qui incarne l'Amour parfait?
Cela aussi s'apparente à un mystère transcendé par un amour ultime et parfait !
Jésus a porté nos péchés sur la croix et a ainsi, par la déchirure symbolique du rideau du temple, redonné accès au lien sacré qui unit Dieu et l'Homme. Son sacrifice est entier et ne suppose plus d'autre sacrifice car il nous laisse en plein et unique héritage son message d'amour au travers ses Béatitudes et ses Commandements et cela suffit à l'Homme !
Souvent lorsque je me désole, j'y repense et je me dis, ce que Dieu me déclare : "Ma grâce te suffit" mais c'est dur parfois !
En effet, à moins que l'on ne soit masochiste, que ces souffrances sont pénibles et paraissent si inutiles à observer et à vivre !!!.
Dans une persévérance et une Espérance qui ne peuvent être sublimées que par l'action de l'Esprit, il nous reste, à nous chrétiens, à nous tourner vers la prière en arborant une Foi aussi puissante que possible au travers notre fragilité d'Homme!
Merci, Seigneur, car j'aspire en Ta Présence !
A te lire, merci
Martial
En décryptant cette problématique, lorsque l'on considère l'attitude de l'agnostique, voire de l'athée, celui-ci oscille entre révolte et fatalisme alors qu'en tant que chrétien, notre attitude s'apparente moins à une rébellion qu'à un questionnement.
La souffrance, tout comme le mal qui nous agresse et qui nous plonge par faiblesse dans le péché font partie intrinsèquement de la condition humaine, du bébé qui vient de naître en poussant son premier cri au vieillard qui attend patiemment sa mort, tentant de supporter le mal qui le ronge !.
De là, à dire que la souffrance est la conséquence du péché, c'est un pas que je peux difficilement franchir.
En effet, comment comprendre dès lors que des bébés naissent et meurent sans vivre la souffrance attachée à la vie de l'être humain, que des enfants à peine matures agonisent sans autre motif que leur état létal, que d'autres vivent une vie de misère, quoique sainte, aspirant à la mort par overdose de douleurs ! C'est, dirons-nous, encore un mystère !
Que sommes-nous donc pauvres êtres humains, avec notre fragilité pour comprendre le sens de tout cela et pour endurer de telles épreuves ?
Je souffre personnellement intensément de par ma "trop" grande sensibilité, considérant la souffrance d'autrui comme invraissemblable, voire inacceptable !
Cette sensibilité que d'aucuns qualifieraient de sensiblerie, ne fait-elle pas partie intégrante de notre être ?
N'est-ce pas une forme d'empathie extrême quoique naturelle, considérant tous ceux qui partagent notre vie, ici sur terre, quelle que soit leur adhésion philosophique ?
Notre foi est, bien souvent, mise à l'épreuve car il paraît tellement difficile, voire contradictoire de vivre l'Espérance dans un monde aussi misérable ?
Pourquoi suis-je en relative bonne santé, dans un environnement stable alors que d'autres vivent dans la souffrance. Qu'ai-je donc plus qu'eux pour mériter cet éphémère bonheur et suis-je ainsi mieux placé pour accéder au paradis ? ?
Je suis torturé par le malheur qui tombe notamment sur les chrétiens d'Orient. Pourquoi tant de malheurs ? Pourquoi doivent-ils payer le tribut implacable de leur foi?
Dois-je donc me résoudre à accepter ces fatalités, sans trop me poser de questions ?.
La souffrance ultime et donc insupportable est-elle un mal nécessaire ? L'amour que Jésus a prouvé en acceptant d'être crucifié était-il un tel prix à payer, contraint quoique libre de vivre une torture illégitime et ce, victime dans le chef de Celui qui incarne l'Amour parfait?
Cela aussi s'apparente à un mystère transcendé par un amour ultime et parfait !
Jésus a porté nos péchés sur la croix et a ainsi, par la déchirure symbolique du rideau du temple, redonné accès au lien sacré qui unit Dieu et l'Homme. Son sacrifice est entier et ne suppose plus d'autre sacrifice car il nous laisse en plein et unique héritage son message d'amour au travers ses Béatitudes et ses Commandements et cela suffit à l'Homme !
Souvent lorsque je me désole, j'y repense et je me dis, ce que Dieu me déclare : "Ma grâce te suffit" mais c'est dur parfois !
En effet, à moins que l'on ne soit masochiste, que ces souffrances sont pénibles et paraissent si inutiles à observer et à vivre !!!.
Dans une persévérance et une Espérance qui ne peuvent être sublimées que par l'action de l'Esprit, il nous reste, à nous chrétiens, à nous tourner vers la prière en arborant une Foi aussi puissante que possible au travers notre fragilité d'Homme!
Merci, Seigneur, car j'aspire en Ta Présence !
A te lire, merci
Martial
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Nous sommes l'âme qui vient vivre une expérience sur cette terre. Notre pureté originelle est modifiée par notre éducation, la façon dont nous vivons, bref tout ce qui fait notre personnalité. Et nous nous identifions a notre mental, a notre corps physique, a notre status social etc... Nous ne sommes pas tout ça puisque nous sommes notre âme. C'est à cause de cette fausse identification que nous souffrons, car le mental ordinaire (qui est un outil de l'Esprit mais qui n'est pas nous) veut toujours : il veut la sécurité, il veut de l'argent, un status social, de l'amour etc... et comme il ne parvient pas a avoir tout ce qu'il veut de façon définitive, il nous fait souffrir.
Quand vous dépassez ce mental ordinaire, et que vous atteignez la lumière de l'âme vous vous rendez compte que tout ce que vous cherchez est dejà là caché sous le mental ordinaire.
Celui qui parvient a atteindre l'âme, a fusionner, a devenir elle (plutot que ce que l'on croit etre) est le Christ, il est en chacun de nous : le Christ n'a besoin de rien, puisqu'il est dejà tout, il n'y a plus rien a chercher puisqu'il est la Joie, l'Amour (le véritable amour pas l'amour ordinaire) et la connaissance (comprenez que ce n'est pas quelque chose que l'âme ressent c'est quelque chose qu'elle est)
Quand vous dépassez ce mental ordinaire, et que vous atteignez la lumière de l'âme vous vous rendez compte que tout ce que vous cherchez est dejà là caché sous le mental ordinaire.
Celui qui parvient a atteindre l'âme, a fusionner, a devenir elle (plutot que ce que l'on croit etre) est le Christ, il est en chacun de nous : le Christ n'a besoin de rien, puisqu'il est dejà tout, il n'y a plus rien a chercher puisqu'il est la Joie, l'Amour (le véritable amour pas l'amour ordinaire) et la connaissance (comprenez que ce n'est pas quelque chose que l'âme ressent c'est quelque chose qu'elle est)
Neymare- Aime la Bible
- Messages : 11
Inscription : 25/01/2012
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
J'ajoute une dernière chose : le paradis dont vous parlez n'est pas un endroit ou l'on va, c'est quelque chose que l'on est, c'est pourquoi vous pouvez parfaitement l'atteindre tout en étant ici sur terre dans votre vie, a condition de retrouver ce que vous etes réellement
Neymare- Aime la Bible
- Messages : 11
Inscription : 25/01/2012
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Neymare a écrit:
Celui qui parvient a atteindre l'âme, a fusionner, a devenir elle (plutot que ce que l'on croit etre) est le Christ, il est en chacun de nous : le Christ n'a besoin de rien, puisqu'il est dejà tout, il n'y a plus rien a chercher puisqu'il est la Joie, l'Amour (le véritable amour pas l'amour ordinaire) et la connaissance (comprenez que ce n'est pas quelque chose que l'âme ressent c'est quelque chose qu'elle est)
Notre âme fait partie de notre tout, nous ne serons jamais "que notre âme", c'est la volonté de Dieu qu'il en soit ainsi pour l'Humain (résurrection des corps au dernier jour = parole de Christ).
Nous ne serons jamais "le Christ" mais nous serons dans le Christ et le Christ sera en nous.
Je t'assure, ces nuances sont importantes, sinon pour certains les philosophies orientales risquent de les rattraper.
Amicalement
Jean21- Pour la Paix
- Messages : 3789
Inscription : 21/10/2012
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
C'est en effet une excellente analyse et je vous en remercie. Cela, il est vrai explique la dualité qui existe en chaque être humain et le combat continuel qu''il est appelé à mener, amour contre haine, don contre envie, orgueil contre modestie, charité contre égoïsme.
Néanmoins, ce que je retiens de la souffrance, c'est qu'elle se révèle inexplicable lorsqu'elle s'abat sur un être en dehors de tout concept de dualité, à savoir qu'il ne peut être concerné par cette souffrance puisqu'externe à lui-même. En fait, cet être en douleur subit les outrages d'un environnement hostile et en cela il demeure en questionnement !!
Néanmoins, ce que je retiens de la souffrance, c'est qu'elle se révèle inexplicable lorsqu'elle s'abat sur un être en dehors de tout concept de dualité, à savoir qu'il ne peut être concerné par cette souffrance puisqu'externe à lui-même. En fait, cet être en douleur subit les outrages d'un environnement hostile et en cela il demeure en questionnement !!
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
[quote="Jean21"]
A mon sens, le Christ est l'ame incarnée, elle est donc différente de l'ame non incarnée (pour des raisons pratiques évidentes), quand nous mourrons, nous ne serons plus notre personnalité humaine : nous deviendrons une Ame, une entité psychique qui n'a pas besoin de personnalité propre comme on en a ici : il n'y a alors plus de "je" mais un nous qu'on peut appeller Dieu. En ce sens effectivement, Dieu (et non pas le Christ) est en nous et nous sommes en Lui, il n'existe réellement que Lui, toute la séparation que l'on expérimente dans cette vie est le verbe : l'expression de la pensée de Dieu, et le Christ est l'expression du verbe, c'est pourquoi les mondes que nous expérimentons sont des mondes d'illusion, une création psychique
Quand a ce que vous dites sur les spiritualités asiatiques, elles ne sont que les choses vues d'un autre angle, il ne faut pas etre trop sectaire, il y a beaucoup de choses a en tirer
Neymare a écrit:
Nous ne serons jamais "le Christ" mais nous serons dans le Christ et le Christ sera en nous.
A mon sens, le Christ est l'ame incarnée, elle est donc différente de l'ame non incarnée (pour des raisons pratiques évidentes), quand nous mourrons, nous ne serons plus notre personnalité humaine : nous deviendrons une Ame, une entité psychique qui n'a pas besoin de personnalité propre comme on en a ici : il n'y a alors plus de "je" mais un nous qu'on peut appeller Dieu. En ce sens effectivement, Dieu (et non pas le Christ) est en nous et nous sommes en Lui, il n'existe réellement que Lui, toute la séparation que l'on expérimente dans cette vie est le verbe : l'expression de la pensée de Dieu, et le Christ est l'expression du verbe, c'est pourquoi les mondes que nous expérimentons sont des mondes d'illusion, une création psychique
Quand a ce que vous dites sur les spiritualités asiatiques, elles ne sont que les choses vues d'un autre angle, il ne faut pas etre trop sectaire, il y a beaucoup de choses a en tirer
Neymare- Aime la Bible
- Messages : 11
Inscription : 25/01/2012
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Martial107 a écrit:
Néanmoins, ce que je retiens de la souffrance, c'est qu'elle se révèle inexplicable lorsqu'elle s'abat sur un être en dehors de tout concept de dualité, à savoir qu'il ne peut être concerné par cette souffrance puisqu'externe à lui-même. En fait, cet être en douleur subit les outrages d'un environnement hostile et en cela il demeure en questionnement !!
A mon sens, la souffrance né de problemes psychiques, qu'ils soient personnels ou collectifs : ainsi par exemple, les juifs ont beaucoup souffert parce qu'ils se sont toujours mis a l'écart du reste de l'humanité, idem pour les musulmans de nos jours (du moins pour certains), l'humanité est une entité psychique en elle meme, de la meme façon qu'un individu, et elle souffre collectivement de son manque de pureté, mais les choses devraient s'arranger, c'est pas inéluctable
Neymare- Aime la Bible
- Messages : 11
Inscription : 25/01/2012
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
En dissertant sur le principe du paradis comme étant un état où l'on est et non un endroit où l'on va, vous semblez, dès lors, cautionner le nirvana bouddhique, retiré en ce qui concerne nos convictions du principe de la réincarnation inhérent à cette philosophie ! C'est une option mais je pense que la transformation des corps et la nouvelle vie future en présence de Dieu nous indique un paradis à venir et non point un "paradis" terrestre. L'interactivité, voire la fusion entre âme et corps ne peut se concevoir que parfaite dans l'optique de ce paradis attendu et espéré !
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Il est plus sain si on cherche à s'approcher du Christ, et à faire partie de Son Eglise (qui est en fait la Seule greffée sur le Pied Originel : le Christ lui-même par l'intermédiaire des apôtres désignés par Lui pour Lui succéder) de se fier à cette Eglise et à son enseignement plutôt que de se faire son "petit plat" personnalisé en mélangeant un peu les diverses philosophies dans ce qu'elles proposent d'intellectuellement intéressant.
Ceci d'une façon générale...
Ceci d'une façon générale...
Jean21- Pour la Paix
- Messages : 3789
Inscription : 21/10/2012
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
anlise a écrit:
C'est dans la souffrance que Dieu nous purifie, nous n'avons pas d'autres chemins que celui-là hélas, nous avons tous péché. Quand on ne souffre pas physiquement, on souffre psychiquement, mentalement, on ne nous accepte pas, on nous fuit c'est aussi une grande souffrance. Un chrétien reste et demeurera toujours quelqu'un qui souffrira. On veut nous voir mourir, on nous passe au feu tout vivant.
Oui, il faut souffrir pour aller au paradis, sans contestation, c'est la seule voie du salut. La souffrance est souvent laisser par Dieu en guise de salut et pour sauver une multitude, j'avoue des fois c'est pas drôle, des fois je refuse de lire job.
Emmanuel, adressez vous souvent à l'ange Raphaël (Dieu guérit) même si c'est le plan de Dieu la souffrance, quel soulagement que Raphaël peut apporter ! A cet ange, on peut lui parler comme un frère, un ami. En tout cas bon courage et que l'esprit-saint vous visite maintenant
Je me suis peut-être mal exprimer, Dieu se sert de la souffrance pour nous purifier.
On est pas exempte de souffrance sans quoi le paradis nous échappera. Je redit que j'ai dit que la souffrance est laisser par DIEU EN GUISE DE SALUT, qui veut dire qu'Il se sert de la souffrance pour une multitude. Relisez s'il vous plait, plus haut.
Oui, nous pouvons jouir du paradis dès maintenant, mais pas sans souffrance, notre orgueil en prend un coup, on souffre, c'est un péché d'esprit, nous acceptons le plus souvent mal la souffrance et c'est l'humilité qui le controverse.
Donc la souffrance n'est pas voulu par Dieu, mais Dieu s'en sert pour la sanctification de l'âme.
C'est dans la souffrance que Dieu nous purifie, nous n'avons pas d'autres chemins que celui-là hélas, nous avons tous péché. Quand on ne souffre pas physiquement, on souffre psychiquement, mentalement, on ne nous accepte pas, on nous fuit c'est aussi une grande souffrance. Un chrétien reste et demeurera toujours quelqu'un qui souffrira. On veut nous voir mourir, on nous passe au feu tout vivant.
Oui, il faut souffrir pour aller au paradis, sans contestation, c'est la seule voie du salut. La souffrance est souvent laisser par Dieu en guise de salut et pour sauver une multitude, j'avoue des fois c'est pas drôle, des fois je refuse de lire job.
Emmanuel, adressez vous souvent à l'ange Raphaël (Dieu guérit) même si c'est le plan de Dieu la souffrance, quel soulagement que Raphaël peut apporter ! A cet ange, on peut lui parler comme un frère, un ami. En tout cas bon courage et que l'esprit-saint vous visite maintenant
Je me suis peut-être mal exprimer, Dieu se sert de la souffrance pour nous purifier.
On est pas exempte de souffrance sans quoi le paradis nous échappera. Je redit que j'ai dit que la souffrance est laisser par DIEU EN GUISE DE SALUT, qui veut dire qu'Il se sert de la souffrance pour une multitude. Relisez s'il vous plait, plus haut.
Oui, nous pouvons jouir du paradis dès maintenant, mais pas sans souffrance, notre orgueil en prend un coup, on souffre, c'est un péché d'esprit, nous acceptons le plus souvent mal la souffrance et c'est l'humilité qui le controverse.
Donc la souffrance n'est pas voulu par Dieu, mais Dieu s'en sert pour la sanctification de l'âme.
anlise- Contemplatif
- Messages : 1753
Inscription : 04/12/2009
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Bonjour Martial 107,
En fait, vous posez la question du "pourquoi" de la souffrance et du pourquoi de l'inégalité devant la souffrance.
Je crois que Dieu seul possède la réponse exacte à ces questions, même si nous avons des éléments de réponse dans la Bible.
1) L'introduction de la souffrance dans le monde
Ce que nous savons, c'est que la mort est entrée dans ce monde et qu'elle affecte tout le monde, sans exception.
Romains 5
12 Nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché.
13 Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi.
14 Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir.
15 Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ.
16 Le don de Dieu et les conséquences du péché d’un seul n’ont pas la même mesure non plus : d’une part, en effet, pour la faute d’un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d’autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification.
17 Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes.
18 Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l’accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie.
Et, pour le moment, le monde est ainsi et on y trouve de la souffrance. Mais Saint Paul nous rassure:
Romains 8
18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance
21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.
26 Bien plus, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables.
27 Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles.
28 Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour.
La souffrance est donc présente, pour un temps qui est toutefois compté.
2) Différentes causes, différentes raisons
a) La Bible nous montre que, parfois, la souffrance vient des persécutions humaines.
C'est la cas pour ces pauvres chrétiens d'Orient.
Pierre nous disait:
1 Pierre 4
12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
b) Parfois, elle provient d'attaques invisibles: Saint Paul disait que nous avions affaire à des ennemis parfois invisibles.
Et ces ennemis n'épargnent pas même les enfants!
Marc 9
15 Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer.
16 Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? »
17 Quelqu’un dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
18 cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’en ont pas été capables. »
19 Prenant la parole, Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. »
20 On le lui amena. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ; l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant.
21 Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance.
22 Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! »
23 Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. »
24 Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
25 Jésus vit que la foule s’attroupait ; il menaça l’esprit impur, en lui disant : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! »
26 Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
27 Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout.
c) Et, enfin, Dieu peut l'utiliser - bien que la souffrance ne soit pas sa volonté et que son plan, c'est notre bonheur et notre salut - pour notre bien, pour redresser notre course déviante, pour nous fortifier dans la foi ou pour nous ramener vers Lui:
(N'oublions pas que le péché d'Adam était non seulement une désobéissance, mais également un manque de confiance en Dieu. Adam a douté de Dieu, il a cru le Serpent. Nous, les Hommes, devons apprendre à résister à la tentation du diable et à faire confiance à Dieu: c'est aussi notre objectif, sur cette terre. Comment vivre auprès de Dieu si nous doutons de Lui?).
Hébreux 12
05 et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches.
06 Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils.
07 Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ?
08 Si vous êtes privés des leçons que tous les autres reçoivent, c’est que vous êtes des bâtards et non des fils.
09 D’ailleurs, nos parents selon la chair nous faisaient la leçon, et nous les respections. Ne devons-nous pas d’autant plus nous soumettre au Père de nos esprits pour avoir la vie ?
10 Les leçons que nos parents nous donnaient en croyant bien faire n’avaient qu’un effet passager. Mais celles de Dieu sont vraiment pour notre bien : il veut nous faire partager sa sainteté.
11 Quand on vient de recevoir une leçon, on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse. Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon, celle-ci produit un fruit de paix et de justice.
St Paul nous dit également que la puissance de Dieu se manifeste dans la faiblesse et qu'au milieu de toutes ces difficultés, nous sommes forts.
Cela nous fortifie.
2 Corinthiens 12
07 Et ces révélations dont il s’agit sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.
08 Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
09 Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
10 C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Jacques dit de même:
Jacques 1
01 JACQUES, SERVITEUR DE DIEU et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus de la Diaspora, salut !
02 Considérez comme une joie extrême, mes frères, de buter sur toute sorte d’épreuves.
03 Vous le savez, une telle vérification de votre foi produit l’endurance,
04 et l’endurance doit s’accompagner d’une action parfaite, pour que vous soyez parfaits et intègres, sans que rien ne vous manque.
3) Nous sommes dans un monde imparfait mais nous ne sommes pas seuls
Le Seigneur Jésus nous dit:
Jean 17
14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.
15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.
(Le Mauvais étant compris ici, il me semble, comme signifiant "ce qui est mal aux yeux de Dieu")
Nous sommes dans le Monde et nous n'en sommes pas "enlevés"; nous avons notre rôle à jouer ici.
Mais le Seigneur ne nous laisse pas seul pour affronter tout ceci. Le Seigneur nous donne une force, il nous donne un rempart, une consolation: Sa paix. (sans oublier le Saint Esprit, bien sûr!)
Jean 14.27
27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
Il ne s'agit pas de la paix au sens où on l'entend généralement, c'est à dire comme étant l'absence de problème ou comme étant le farniente.
Il s'agit d'une paix intérieure, une confiance en Dieu, un réconfort, présent malgré les difficultés, les problèmes et même les angoisses.
2 Corinthiens 6
03 Pour que notre ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien.
04 Au contraire, en tout, nous nous recommandons nous-mêmes comme des ministres de Dieu : par beaucoup d’endurance, dans les détresses, les difficultés, les angoisses,
05 les coups, la prison, les émeutes, les fatigues, le manque de sommeil et de nourriture,
06 par la chasteté, la connaissance, la patience et la bonté, la sainteté de l’esprit et la sincérité de l’amour,
07 par une parole de vérité, par une puissance qui vient de Dieu ; nous nous présentons avec les armes de la justice pour l’attaque et la défense,
08 dans la gloire et le mépris, dans la mauvaise et la bonne réputation. On nous traite d’imposteurs, et nous disons la vérité ;
09 on nous prend pour des inconnus, et nous sommes très connus ; on nous croit mourants, et nous sommes bien vivants ; on nous punit, et nous ne sommes pas mis à mort ;
10 on nous croit tristes, et nous sommes toujours joyeux ; pauvres, et nous faisons tant de riches ; démunis de tout, et nous possédons tout.
On voit bien que toutes ces difficultés n'ont pas raison de la joie qui habite le coeur des apôtres.
Il existe, comme ça, des personnes dont on a l'impression qu'elles souffrent et dont on a pitié... et qui, elles, sont peut-être plus heureuses que nous, en dépit de leur souffrance.
Il existe, de même, des personnes qui, en apparence, ont tout pour être heureuses. Et qui, pourtant, sont vides intérieurement et sombrent en dépression.
Tout ceci pour dire que souffrance, il y a. Et que nous ne sommes pas forcément égaux face à cette souffrance. De même, cette souffrance ne prend pas le même visage pour tout le monde.
Par exemple, votre souffrance à vous est morale: c'est la compassion.
Mais cette souffrance n'est pas définitive et Dieu ne nous laisse pas seuls face à elle.
Il nous soutient et nous fortifie.
4) Dieu nous donnera toujours la force de supporter la souffrance, à condition de lui faire confiance et de ne pas baisser les bras
Et surtout, Saint Paul nous apporte une parole de réconfort et nous rassure:
1 Corinthiens 10
13 L’épreuve qui vous a atteints n’a pas dépassé la mesure humaine. Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter.
Parfois, on panique et on pense que c'est trop dur, qu'on ne s'en sortira pas. On est tenté de baisser les bras, d'abandonner et parfois même, de commettre des actes désespérés.
Mais il faut tenir bon et garder foi en Dieu: il nous donnera le moyen de nous en sortir, la force de tenir bon.
Paul l'illustre très bien:
2 Corinthiens 1
08 Nous ne voulons pas vous le laisser ignorer, frères : la détresse que nous avons connue dans la province d’Asie nous a accablés à l’extrême, au-delà de nos forces, au point que nous ne savions même plus si nous allions rester en vie.
09 Mais, si nous nous sommes trouvés sous le coup d’un arrêt de mort, c’était pour que notre confiance ne soit plus en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts.
10 C’est lui qui nous a arrachés à une mort si terrible et qui nous en arrachera ; en lui nous avons l’espérance qu’il nous en arrachera encore
Même Paul pensait que l'épreuve était au delà de ses forces! Mais il s'est raccroché à Dieu. Et Dieu est venu à son secours.
Il faut prier et Dieu nous vient en aide, d'une manière ou d'une autre.
Jacques nous dit:
Jacques 5.13
13 L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur.
5) Parole encourageante de Pierre
Et nous terminerons, enfin, par une parole encourageante de Pierre:
1 Pierre 5
06 Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.
07 Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.
08 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.
09 Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances.
10 Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
Pour conclure, puisque la souffrance est difficile à admettre et qu'on ne peut nier qu'elle est présente, peut-être pouvons nous également prier Dieu, pour qu'il nous donne la grâce d'accepter que les choses soient ainsi, et d'accepter de ne pas tout comprendre, tout en lui faisant néanmoins confiance?
Amitiés
PS: pardon si c'est un peu brouillon!
En fait, vous posez la question du "pourquoi" de la souffrance et du pourquoi de l'inégalité devant la souffrance.
Je crois que Dieu seul possède la réponse exacte à ces questions, même si nous avons des éléments de réponse dans la Bible.
1) L'introduction de la souffrance dans le monde
Ce que nous savons, c'est que la mort est entrée dans ce monde et qu'elle affecte tout le monde, sans exception.
Romains 5
12 Nous savons que par un seul homme, le péché est entré dans le monde, et que par le péché est venue la mort ; et ainsi, la mort est passée en tous les hommes, étant donné que tous ont péché.
13 Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi.
14 Pourtant, depuis Adam jusqu’à Moïse, la mort a établi son règne, même sur ceux qui n’avaient pas péché par une transgression semblable à celle d’Adam. Or, Adam préfigure celui qui devait venir.
15 Mais il n'en va pas du don gratuit comme de la faute. En effet, si la mort a frappé la multitude par la faute d’un seul, combien plus la grâce de Dieu s’est-elle répandue en abondance sur la multitude, cette grâce qui est donnée en un seul homme, Jésus Christ.
16 Le don de Dieu et les conséquences du péché d’un seul n’ont pas la même mesure non plus : d’une part, en effet, pour la faute d’un seul, le jugement a conduit à la condamnation ; d’autre part, pour une multitude de fautes, le don gratuit de Dieu conduit à la justification.
17 Si, en effet, à cause d’un seul homme, par la faute d’un seul, la mort a établi son règne, combien plus, à cause de Jésus Christ et de lui seul, régneront-ils dans la vie, ceux qui reçoivent en abondance le don de la grâce qui les rend justes.
18 Bref, de même que la faute commise par un seul a conduit tous les hommes à la condamnation, de même l’accomplissement de la justice par un seul a conduit tous les hommes à la justification qui donne la vie.
Et, pour le moment, le monde est ainsi et on y trouve de la souffrance. Mais Saint Paul nous rassure:
Romains 8
18 J’estime, en effet, qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire qui va être révélée pour nous.
19 En effet, la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.
20 Car la création a été soumise au pouvoir du néant, non pas de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l’espérance
21 d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage de la dégradation, pour connaître la liberté de la gloire donnée aux enfants de Dieu.
22 Nous le savons bien, la création tout entière gémit, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore.
23 Et elle n’est pas seule. Nous aussi, en nous-mêmes, nous gémissons ; nous avons commencé à recevoir l’Esprit Saint, mais nous attendons notre adoption et la rédemption de notre corps.
24 Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance ; voir ce qu’on espère, ce n’est plus espérer : ce que l’on voit, comment peut-on l’espérer encore ?
25 Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.
26 Bien plus, l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables.
27 Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles.
28 Nous le savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien, puisqu'ils sont appelés selon le dessein de son amour.
La souffrance est donc présente, pour un temps qui est toutefois compté.
2) Différentes causes, différentes raisons
a) La Bible nous montre que, parfois, la souffrance vient des persécutions humaines.
C'est la cas pour ces pauvres chrétiens d'Orient.
Pierre nous disait:
1 Pierre 4
12 Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange.
13 Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
14 Si l’on vous insulte pour le nom du Christ, heureux êtes-vous, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous.
b) Parfois, elle provient d'attaques invisibles: Saint Paul disait que nous avions affaire à des ennemis parfois invisibles.
Et ces ennemis n'épargnent pas même les enfants!
Marc 9
15 Aussitôt qu’elle vit Jésus, toute la foule fut stupéfaite, et les gens accouraient pour le saluer.
16 Il leur demanda : « De quoi discutez-vous avec eux ? »
17 Quelqu’un dans la foule lui répondit : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet ;
18 cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’en ont pas été capables. »
19 Prenant la parole, Jésus leur dit : « Génération incroyante, combien de temps resterai-je auprès de vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. »
20 On le lui amena. Dès qu’il vit Jésus, l’esprit fit entrer l’enfant en convulsions ; l’enfant tomba et se roulait par terre en écumant.
21 Jésus interrogea le père : « Depuis combien de temps cela lui arrive-t-il ? » Il répondit : « Depuis sa petite enfance.
22 Et souvent il l’a même jeté dans le feu ou dans l’eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre secours, par compassion envers nous ! »
23 Jésus lui déclara : « Pourquoi dire : “Si tu peux”… ? Tout est possible pour celui qui croit. »
24 Aussitôt le père de l’enfant s’écria : « Je crois ! Viens au secours de mon manque de foi ! »
25 Jésus vit que la foule s’attroupait ; il menaça l’esprit impur, en lui disant : « Esprit qui rends muet et sourd, je te l’ordonne, sors de cet enfant et n’y rentre plus jamais ! »
26 Ayant poussé des cris et provoqué des convulsions, l’esprit sortit. L’enfant devint comme un cadavre, de sorte que tout le monde disait : « Il est mort. »
27 Mais Jésus, lui saisissant la main, le releva, et il se mit debout.
c) Et, enfin, Dieu peut l'utiliser - bien que la souffrance ne soit pas sa volonté et que son plan, c'est notre bonheur et notre salut - pour notre bien, pour redresser notre course déviante, pour nous fortifier dans la foi ou pour nous ramener vers Lui:
(N'oublions pas que le péché d'Adam était non seulement une désobéissance, mais également un manque de confiance en Dieu. Adam a douté de Dieu, il a cru le Serpent. Nous, les Hommes, devons apprendre à résister à la tentation du diable et à faire confiance à Dieu: c'est aussi notre objectif, sur cette terre. Comment vivre auprès de Dieu si nous doutons de Lui?).
Hébreux 12
05 et vous avez oublié cette parole de réconfort, qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne néglige pas les leçons du Seigneur, ne te décourage pas quand il te fait des reproches.
06 Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils.
07 Ce que vous endurez est une leçon. Dieu se comporte envers vous comme envers des fils ; et quel est le fils auquel son père ne donne pas des leçons ?
08 Si vous êtes privés des leçons que tous les autres reçoivent, c’est que vous êtes des bâtards et non des fils.
09 D’ailleurs, nos parents selon la chair nous faisaient la leçon, et nous les respections. Ne devons-nous pas d’autant plus nous soumettre au Père de nos esprits pour avoir la vie ?
10 Les leçons que nos parents nous donnaient en croyant bien faire n’avaient qu’un effet passager. Mais celles de Dieu sont vraiment pour notre bien : il veut nous faire partager sa sainteté.
11 Quand on vient de recevoir une leçon, on n’éprouve pas de la joie mais plutôt de la tristesse. Mais plus tard, quand on s’est repris grâce à la leçon, celle-ci produit un fruit de paix et de justice.
St Paul nous dit également que la puissance de Dieu se manifeste dans la faiblesse et qu'au milieu de toutes ces difficultés, nous sommes forts.
Cela nous fortifie.
2 Corinthiens 12
07 Et ces révélations dont il s’agit sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.
08 Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
09 Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
10 C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
Jacques dit de même:
Jacques 1
01 JACQUES, SERVITEUR DE DIEU et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus de la Diaspora, salut !
02 Considérez comme une joie extrême, mes frères, de buter sur toute sorte d’épreuves.
03 Vous le savez, une telle vérification de votre foi produit l’endurance,
04 et l’endurance doit s’accompagner d’une action parfaite, pour que vous soyez parfaits et intègres, sans que rien ne vous manque.
3) Nous sommes dans un monde imparfait mais nous ne sommes pas seuls
Le Seigneur Jésus nous dit:
Jean 17
14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.
15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.
(Le Mauvais étant compris ici, il me semble, comme signifiant "ce qui est mal aux yeux de Dieu")
Nous sommes dans le Monde et nous n'en sommes pas "enlevés"; nous avons notre rôle à jouer ici.
Mais le Seigneur ne nous laisse pas seul pour affronter tout ceci. Le Seigneur nous donne une force, il nous donne un rempart, une consolation: Sa paix. (sans oublier le Saint Esprit, bien sûr!)
Jean 14.27
27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé.
Il ne s'agit pas de la paix au sens où on l'entend généralement, c'est à dire comme étant l'absence de problème ou comme étant le farniente.
Il s'agit d'une paix intérieure, une confiance en Dieu, un réconfort, présent malgré les difficultés, les problèmes et même les angoisses.
2 Corinthiens 6
03 Pour que notre ministère ne soit pas exposé à la critique, nous veillons à ne choquer personne en rien.
04 Au contraire, en tout, nous nous recommandons nous-mêmes comme des ministres de Dieu : par beaucoup d’endurance, dans les détresses, les difficultés, les angoisses,
05 les coups, la prison, les émeutes, les fatigues, le manque de sommeil et de nourriture,
06 par la chasteté, la connaissance, la patience et la bonté, la sainteté de l’esprit et la sincérité de l’amour,
07 par une parole de vérité, par une puissance qui vient de Dieu ; nous nous présentons avec les armes de la justice pour l’attaque et la défense,
08 dans la gloire et le mépris, dans la mauvaise et la bonne réputation. On nous traite d’imposteurs, et nous disons la vérité ;
09 on nous prend pour des inconnus, et nous sommes très connus ; on nous croit mourants, et nous sommes bien vivants ; on nous punit, et nous ne sommes pas mis à mort ;
10 on nous croit tristes, et nous sommes toujours joyeux ; pauvres, et nous faisons tant de riches ; démunis de tout, et nous possédons tout.
On voit bien que toutes ces difficultés n'ont pas raison de la joie qui habite le coeur des apôtres.
Il existe, comme ça, des personnes dont on a l'impression qu'elles souffrent et dont on a pitié... et qui, elles, sont peut-être plus heureuses que nous, en dépit de leur souffrance.
Il existe, de même, des personnes qui, en apparence, ont tout pour être heureuses. Et qui, pourtant, sont vides intérieurement et sombrent en dépression.
Tout ceci pour dire que souffrance, il y a. Et que nous ne sommes pas forcément égaux face à cette souffrance. De même, cette souffrance ne prend pas le même visage pour tout le monde.
Par exemple, votre souffrance à vous est morale: c'est la compassion.
Mais cette souffrance n'est pas définitive et Dieu ne nous laisse pas seuls face à elle.
Il nous soutient et nous fortifie.
4) Dieu nous donnera toujours la force de supporter la souffrance, à condition de lui faire confiance et de ne pas baisser les bras
Et surtout, Saint Paul nous apporte une parole de réconfort et nous rassure:
1 Corinthiens 10
13 L’épreuve qui vous a atteints n’a pas dépassé la mesure humaine. Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter.
Parfois, on panique et on pense que c'est trop dur, qu'on ne s'en sortira pas. On est tenté de baisser les bras, d'abandonner et parfois même, de commettre des actes désespérés.
Mais il faut tenir bon et garder foi en Dieu: il nous donnera le moyen de nous en sortir, la force de tenir bon.
Paul l'illustre très bien:
2 Corinthiens 1
08 Nous ne voulons pas vous le laisser ignorer, frères : la détresse que nous avons connue dans la province d’Asie nous a accablés à l’extrême, au-delà de nos forces, au point que nous ne savions même plus si nous allions rester en vie.
09 Mais, si nous nous sommes trouvés sous le coup d’un arrêt de mort, c’était pour que notre confiance ne soit plus en nous-mêmes, mais en Dieu qui ressuscite les morts.
10 C’est lui qui nous a arrachés à une mort si terrible et qui nous en arrachera ; en lui nous avons l’espérance qu’il nous en arrachera encore
Même Paul pensait que l'épreuve était au delà de ses forces! Mais il s'est raccroché à Dieu. Et Dieu est venu à son secours.
Il faut prier et Dieu nous vient en aide, d'une manière ou d'une autre.
Jacques nous dit:
Jacques 5.13
13 L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur.
5) Parole encourageante de Pierre
Et nous terminerons, enfin, par une parole encourageante de Pierre:
1 Pierre 5
06 Abaissez-vous donc sous la main puissante de Dieu, pour qu’il vous élève en temps voulu.
07 Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, puisqu’il prend soin de vous.
08 Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer.
09 Résistez-lui avec la force de la foi, car vous savez que tous vos frères, de par le monde, sont en butte aux mêmes souffrances.
10 Après que vous aurez souffert un peu de temps, le Dieu de toute grâce, lui qui, dans le Christ Jésus, vous a appelés à sa gloire éternelle, vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
Pour conclure, puisque la souffrance est difficile à admettre et qu'on ne peut nier qu'elle est présente, peut-être pouvons nous également prier Dieu, pour qu'il nous donne la grâce d'accepter que les choses soient ainsi, et d'accepter de ne pas tout comprendre, tout en lui faisant néanmoins confiance?
Amitiés
PS: pardon si c'est un peu brouillon!
Dernière édition par tous artisans de paix le Mar 29 Juil 2014 - 3:18, édité 3 fois
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
anlise a écrit:anlise a écrit:
Donc la souffrance n'est pas voulu par Dieu, mais Dieu s'en sert pour la sanctification de l'âme.
D'accord, Anlise.
Excusez-moi.
Dieu peut effectivement se servir de la souffrance, comme je le disais également.
Mais je trouvais simplement important d'insister sur le fait que Dieu ne voulait pas la souffrance, qu'il est plein de compassion et qu'il nous aide à la surmonter.
Et que la souffrance n'est que provisoire.
Amitiés.
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Mais pour revenir à ce que disait Prevo, il est vrai qu'il ne faut pas rechercher la souffrance.
Elle fait partie du monde et il en existe différentes formes.
Dieu nous aide à la surmonter et nous guide.
Nous n'avons pas à la rechercher sciemment.
De même que l'expression "souffrir pour gagner son paradis" est contestable.
Amitiés
Elle fait partie du monde et il en existe différentes formes.
Dieu nous aide à la surmonter et nous guide.
Nous n'avons pas à la rechercher sciemment.
De même que l'expression "souffrir pour gagner son paradis" est contestable.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Comme le mentionnent les docteurs mystiques de l'Église, dont Saint Jean de la Croix, les souffrances de cette terre sont nécessaires à notre sanctification. Lorsque nous portons celles-ci avec amour comme nous l'a demandé le Christ, nous passons à travers les diverses étapes de notre purification, ou les différents "âges de la vie intérieure", pour reprendre les explications de Saint Jean de la Croix, jusqu'à la possibilité d'atteindre, même déjà ici-bas, un degré d'union à Dieu qui est un prélude à celui du Ciel. Comme c'est grand!
C'est cela, la véritable guérison, car lors de la Chute, ce que nous avons perdu de plus important, c'était cette union intime et profonde avec Dieu. Comme l'or passé au feu du creuset, l'âme qui souffre en union avec Dieu se voit libérée de plus en plus de son attachement déréglé aux choses de la terre, et ainsi, elle devient de plus en plus disposée à l'union spirituelle avec Dieu, ce que certains saints ont appelé le "mariage spirituel".
La guérison est de revenir à cet état d'union avec Dieu qui a été voulu dès l'origine mais qui a été perdu, et pour cela, il faut passer par beaucoup de tribulations.
Sinon, cette purification nécessaire de l'âme viendra après la mort, comme le rappelle notre sainte Mère l'Église.
Fraternellement,
Emmanuel
C'est cela, la véritable guérison, car lors de la Chute, ce que nous avons perdu de plus important, c'était cette union intime et profonde avec Dieu. Comme l'or passé au feu du creuset, l'âme qui souffre en union avec Dieu se voit libérée de plus en plus de son attachement déréglé aux choses de la terre, et ainsi, elle devient de plus en plus disposée à l'union spirituelle avec Dieu, ce que certains saints ont appelé le "mariage spirituel".
La guérison est de revenir à cet état d'union avec Dieu qui a été voulu dès l'origine mais qui a été perdu, et pour cela, il faut passer par beaucoup de tribulations.
Sinon, cette purification nécessaire de l'âme viendra après la mort, comme le rappelle notre sainte Mère l'Église.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Suite: http://www.salve-regina.com/salve/Les_purifications_passives_ou_les_%C3%A9preuves_int%C3%A9rieuresEn parlant de la mortification ou purification active que nous devons nous imposer à nous-mêmes, nous avons dit qu’elle est nécessaire pour quatre grands motifs principaux : 1° pour corriger ce qu’il y a de déréglé dans les suites du péché originel qui subsistent dans le baptisé, 2° pour détruire les suites de nos péchés personnels et réparer l’offense faite à Dieu, 3° pour empêcher notre « activité naturelle » de s’égarer en se développant au détriment de la vie de la grâce, et en perdant de vue l’élévation infinie de notre fin surnaturelle, 4° enfin pour imiter Jésus crucifié et travailler avec lui au salut des âmes.
Ce quatrième motif nous est indiqué par Notre-Seigneur lui-même, lorsqu’il nous dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce lui-même, qu’il porte sa croix chaque jour et me suive[1]. » Saint Luc, en rapportant ces paroles, remarque que Jésus, en les disant, « s’adressait à tous ». Il ne suffit pas en effet de se mortifier soi-même, il faut encore patiemment porter la croix que Dieu nous envoie, pour nous purifier, pour nous marquer à l’effigie du Sauveur et continuer en un sens, avec Lui, par Lui et en Lui, le mystère de la rédemption, qui dure jusqu’à la fin des temps.
Ce que le langage chrétien appelle la croix par analogie avec les souffrances et la mort de Notre-Seigneur, ce sont les peines quotidiennes physiques et morales qui naissent de nos rapports avec le monde extérieur et avec nos semblables, mais surtout ce sont les souffrances plus directement envoyées par Dieu, pour nous rendre plus semblables au Christ Jésus, qui dut être « obéissant jusqu’à la mort de la Croix » pour le rachat de l’humanité. « Sicut mandatum dedit mihi Pater, sic facio. J’agis selon le commandement que mon Père m’a donné » (Jean, XIV, 31). C’est jusque-là que tout chrétien, chacun selon sa condition, doit suivre le divin Maître.
La nécessité de la croix s’impose en effet à nous pour deux raisons principales. La première, c’est que nous portons en nous les racines d’un mal souvent plus profond que nous ne pensons, et nous ne savons pas assez où se trouvent en nous ces germes de mort. Même lorsque nous nous sommes modifiés et avons fait de sérieux efforts pour être réguliers et fervents, il reste en nous beaucoup de défauts inconscients, qui sont autant de formes de l’égoïsme dans les choses mêmes de la piété, de l’étude, de l’apostolat : empressement naturel, sensualité spirituelle, orgueil spirituel ou intellectuel, jugement propre, volonté propre, qui empêchent le règne de Dieu de s’établir profondément en nous et qui nous éloignent de l’union divine. Quelle distance entre la régularité même accompagnée d’une certaine ferveur et la véritable sainteté ! Cette distance est comblée par la croix patiemment portée par amour. Le Seigneur sait mieux que nous où est notre mal ; il nous envoie des messagers, qui viennent nous dire, pas toujours très charitablement, nos vérités et nous toucher au point le plus délicat. Il vient lui-même, lorsqu’il est nécessaire, porter le fer et le feu dans nos plaies, pour arracher ou brûler les principes de corruption qui nous empêchent d’être la vivante image de son Fils.
La deuxième raison, pour laquelle la croix s’impose à nous, a un rapport plus intime encore avec nos deux grands modèles : Jésus et Marie n’avaient pas besoin d’être purifiés, mais ils durent souffrir pour notre rédemption. En cela encore il faut les imiter. Dans la mesure où nous devenons plus intimement unis à Notre-Seigneur, nous devons lui être associés dans son œuvre rédemptrice, et le principal moyen dont il s’est servi lui-même pour racheter le monde, c’est la Croix, manifestation suprême de son amour pour son Père et pour nous.
Par suite, et la vie de tous les saints nous le montre, la nécessité de la croix est proportionnelle à la purification dont les âmes ont besoin et au degré d’union au Christ Jésus, de vie apostolique et réparatrice, auquel Dieu veut efficacement les conduire. Certaines âmes, restées parfaitement innocentes depuis l’enfance, ont moins besoin de purification ; d’autres, quoique déjà très pures, vivent au milieu de souffrances presque continuelles, parce que Notre-Seigneur les appelle à une perfection incomparablement plus haute que celle dont se contentent beaucoup de chrétiens facilement satisfaits. Plus Dieu nous aime, plus les croix qu’il nous envoie sont pesantes et plus elles ressemblent à celle du Christ Jésus et de sa sainte Mère.
Pour porter patiemment sa croix, il faut en avoir l’intelligence, voir où elle tend ; il faut la porter en lumière, par amour pour Notre-Seigneur. Pour cela il convient de connaître les différentes manières dont Dieu éprouve généralement les âmes.
Il y a les croix qui ont pour but de purifier notre sensibilité, de la soumettre à l’esprit : elles sont fréquentes, communes à beaucoup, surtout aux commençants. Puis il y a les croix de l’esprit, qui ont pour but de le surnaturaliser de plus en plus, de le soumettre pleinement à Dieu : elles sont le partage du petit nombre, des âmes déjà avancées.
Il convient de parler de ces deux genres d’épreuves, appelées souvent par les auteurs spirituels purifications passives des sens et purifications passives de l’esprit, de déterminer ce qu’il y a en chacune d’essentiel et quelles sont les épreuves concomitantes. On verra ainsi pourquoi cette double purification passive est nécessaire, pour arriver à la pleine perfection de la vie chrétienne.
Dernière édition par Emmanuel le Mar 29 Juil 2014 - 1:56, édité 2 fois
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Emmanuel a écrit:Comme le mentionnent les docteurs mystiques de l'Église, dont Saint Jean de la Croix, les souffrances de cette terre sont nécessaires à notre sanctification. Lorsque nous portons celles-ci avec amour comme nous l'a demandé le Christ, nous passons à travers les diverses étapes de notre purification, ou les différents "âges de la vie intérieure", pour reprendre les explications de Saint Jean de la Croix, jusqu'à la possibilité d'atteindre, même déjà ici-bas, un degré d'union à Dieu qui est un prélude à celui du Ciel. Comme c'est grand!
C'est cela, la véritable guérison, car lors de la Chute, ce que nous avons perdu de plus important, c'était cette union intime et profonde avec Dieu. Comme l'or passé au feu du creuset, l'âme qui souffre en union avec Dieu se voit libérée de plus en plus de son attachement déréglé aux choses de la terre, et ainsi, elle devient de plus en plus disposée à l'union spirituelle avec Dieu, ce que certains saints ont appelé le "mariage spirituel".
La guérison est de revenir à cet état d'union avec Dieu qui a été voulu dès l'origine mais qui a été perdu, et pour cela, il faut passer par beaucoup de tribulations.
Sinon, cette purification nécessaire de l'âme viendra après la mort, comme le rappelle notre sainte Mère l'Église.
Fraternellement,
Emmanuel
Bonsoir Emmanuel,
Il me semble, toutefois, que l'on peut également se rapprocher de Dieu par d'autres moyens que la souffrance. Ce n'est pas le seul.
De fait, quand on se rapproche de Dieu, on se rend toujours compte que l'état dans lequel on se trouvait avant ce rapprochement était une souffrance, par rapport à l'état de bien être dans lequel on se trouve ensuite.
Mais sur le coup, on n'en avait pas vraiment conscience.
Et c'est ce rapprochement avec Dieu - peu importe comment il a été opéré - qui, par la suite, nous défait de notre attachement déréglé à certaines choses de la terre (gloire, argent, beauté, popularité, etc...).
Car, plus on avance dans le royaume de Dieu, plus les choses "déréglées" de ce monde nous semblent effectivement secondaires.
Enfin, au coeur de la souffrance, le Seigneur s'est tout de même écrié: "Éloï, Éloï, lema sabactani ?"
Alors je pense qu'il récitait simplement le psaume du serviteur souffrant (psaume 22)
Mais il peut arriver que certaines personnes, aveuglées par la souffrance, aient le sentiment que Dieu est soudain bien lointain, comme le laisse entendre le début de ce psaume.
Psaumes 22:2
"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?
Tu restes loin, tu ne viens pas me secourir malgré toutes mes plaintes".
Elles n'ont pas - du moins sur le coup - le sentiment de tellement se rapprocher de Lui.
Alors la souffrance amène parfois à se rapprocher de Dieu, car des personnes se tournent vers Dieu dans l'épreuve. C'est certain!
Parfois, ceux qui avaient déjà la foi sortent victorieux de l'épreuve, avec une foi qui s'en trouve renforcée.
Mais il y a aussi des personnes, qui ont été en froid avec Dieu, suite à une épreuve. Des gens qui ont cessé de parler avec Dieu ou de croire, suite à un deuil, par exemple.
Et ces personnes se rapprocheront parfois de Dieu, plus tard, d'une manière que, lui seul, connaît.
Bref, les voies de Dieu sont mystérieuses et Dieu peut faire feu de tout bois.
Il est certain que chaque personne sur la terre est amenée à rencontrer la souffrance, sous une forme ou sous une autre, dans sa vie. Dieu nous demande alors de tenir bon.
Comme on l'a dit, la souffrance a aussi ses "vertus", si on peut dire.
Mais s'il est vrai que le Seigneur peut utiliser cette souffrance à notre avantage, rien ne l'empêche d'utiliser, également, d'autres moyens. C'est selon.
Il a plusieurs "outils" à sa disposition, qu'il va pouvoir utiliser à tour de rôle. Il est probable, d'ailleurs, qu'il en utilisera plusieurs et que la foi de chacun sera éprouvée un jour ou l'autre.
Enfin, on peut dire que, tous, nous sommes amenés à connaître la souffrance: elle fait partie de cette terre. Or, on souffre quand même beaucoup moins quand on la vit avec le soutien de Dieu, que lorsqu'on ne le connaît pas.
Amitiés
PS: Au fait, quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi la Bible de la liturgie n'a pas la même numérotation des psaumes que la Bible de Jerusalem?
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Bonjour tous artisans de paix,
Je ne peux que vous recommander avec beaucoup d'insistance la lecture des grands docteurs mystiques de l'Église, en particulier Saint Jean de la Croix, qui approfondissent ce sujet avec une grande sagesse et avec tout le poids de l'autorité de l'Église, qui a tenu à leur conférer le titre de "Docteur de l'Église", ce qui signifie que ces saints portent l'enseignement de l'Église à travers leurs écrits.
Simplement, la purification est nécessaire. Si on ne vit pas notre purgatoire sur terre, ce sera après la mort. Il est bon de découvrir également à quel point lorsque l'on se croit "proche" de Dieu, il y a encore tant de chemin à faire!
Fraternellement,
Emmanuel
P.S.
Je ne peux que vous recommander avec beaucoup d'insistance la lecture des grands docteurs mystiques de l'Église, en particulier Saint Jean de la Croix, qui approfondissent ce sujet avec une grande sagesse et avec tout le poids de l'autorité de l'Église, qui a tenu à leur conférer le titre de "Docteur de l'Église", ce qui signifie que ces saints portent l'enseignement de l'Église à travers leurs écrits.
Simplement, la purification est nécessaire. Si on ne vit pas notre purgatoire sur terre, ce sera après la mort. Il est bon de découvrir également à quel point lorsque l'on se croit "proche" de Dieu, il y a encore tant de chemin à faire!
Fraternellement,
Emmanuel
P.S.
http://www.interbible.org/interBible/decouverte/comprendre/2010/clb_100402.htmltous artisans de paix a écrit:PS: Au fait, quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi la Bible de la liturgie n'a pas la même numérotation des psaumes que la Bible de Jerusalem?
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Emmanuel a écrit:Comme le mentionnent les docteurs mystiques de l'Église, dont Saint Jean de la Croix, les souffrances de cette terre sont nécessaires à notre sanctification. Lorsque nous portons celles-ci avec amour comme nous l'a demandé le Christ, nous passons à travers les diverses étapes de notre purification, ou les différents "âges de la vie intérieure", pour reprendre les explications de Saint Jean de la Croix, jusqu'à la possibilité d'atteindre, même déjà ici-bas, un degré d'union à Dieu qui est un prélude à celui du Ciel. Comme c'est grand!
C'est cela, la véritable guérison, car lors de la Chute, ce que nous avons perdu de plus important, c'était cette union intime et profonde avec Dieu. Comme l'or passé au feu du creuset, l'âme qui souffre en union avec Dieu se voit libérée de plus en plus de son attachement déréglé aux choses de la terre, et ainsi, elle devient de plus en plus disposée à l'union spirituelle avec Dieu, ce que certains saints ont appelé le "mariage spirituel".
La guérison est de revenir à cet état d'union avec Dieu qui a été voulu dès l'origine mais qui a été perdu, et pour cela, il faut passer par beaucoup de tribulations.
Sinon, cette purification nécessaire de l'âme viendra après la mort, comme le rappelle notre sainte Mère l'Église.
Fraternellement,
Emmanuel
Un grand merci cher Emmanuel, c'est exactement cela !...et oui me revoilà de temps à autre lorsque possible, avec grande joie et plaisir !
Effectivement, pour entrer au ciel il faut être uni à Dieu dans le mariage spirituel des 7 ièmes demeures. Si nous ne le sommes pas sur cette terre il faudra que cela se fasse dans tous les cas dans l'éternité, mais achever son union transformante au purgatoire est plus long et plus douloureux. Il est donc préférable d'être purifié sur la terre, cher Emmanuel...peu de personnes finalement y parviennent, car la spiritualité de la Croix est généralement mal comprise et peu d'âmes sont disposées à souffrir pour le salut du monde, alors que Dieu ne cesse de chercher des âmes victimes.
A l'Avertissement toute l'humanité devra atteindre les 5 ièmes demeures de l'union transformante, c'est à dire l'union de volonté (c'est pour cela que seul 1/3 de l'humanité seulement entrera dans les temps nouveau comme l'affirme le livre de Zacharie).
Seuls seront enlevés ceux qui auront atteint le mariage spirituel des 7 ièmes demeures et vraisemblablement les autres devront encore se purifier sur la terre et devraient être confrontés à l'Antichrist.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4097
Inscription : 19/05/2010
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Emmanuel,
Merci pour votre réponse.
Attention, je n'ai pas nié que Dieu pouvait utiliser la souffrance pour nous rendre meilleurs.
Mon avant-dernier message était long et peut être un peu brouillon, j'ai rajouté des a), b) et c) pour le rendre plus clair. Mais il reste long et sans doute un peu confus.
J'avais néanmoins cité, à un moment donné, ce passage de la lettre de Jacques:
Jacques 1
01 JACQUES, SERVITEUR DE DIEU et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus de la Diaspora, salut !
02 Considérez comme une joie extrême, mes frères, de buter sur toute sorte d’épreuves.
03 Vous le savez, une telle vérification de votre foi produit l’endurance,
04 et l’endurance doit s’accompagner d’une action parfaite, pour que vous soyez parfaits et intègres, sans que rien ne vous manque.
Mais il ne faut pas, non plus, tomber dans les extrêmes et ne jamais combattre la souffrance, sous prétexte qu'on en aurait absolument besoin pour "se purifier".
Le Seigneur a guéri de nombreuses personnes de leurs souffrances.
Or, le Père va-t-il donner un serpent à son fils qui lui réclame un poisson?
Le Seigneur ne nous fait pas de cadeau empoisonné.
Si le Seigneur opérait des guérisons et soulageait les souffrances des malades, c'est que le soulagement de la souffrance n'est pas interdit: une personne a le droit d'espérer que Dieu la soulagera.
De même, ses apôtres ont guéri bien des gens et ils ont même laissé des instructions, aux églises, pour la guérison:
Jacques 5
13 L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur.
14 L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur.
15 Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon.
16 Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. La supplication du juste agit avec beaucoup de force.
17 Le prophète Élie n’était qu’un homme pareil à nous ; pourtant, lorsqu’il a prié avec insistance pour qu’il ne pleuve pas, il n’est pas tombé de pluie sur la terre pendant trois ans et demi ;
18 puis il a prié de nouveau, et le ciel a donné la pluie, et la terre a fait germer son fruit.
Par ailleurs, le Seigneur ne nous enjoint-il pas à venir au secours de notre prochain?
Matthieu 25
34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
39 tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
40 Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Or, venir au secours de notre prochain, n'est-ce pas soulager ses souffrances?
Lorsque la souffrance paraît inévitable, lorsque nous ne guérissons pas d'une maladie, lorsque nous subissons une épreuve morale, lorsqu'on ne peut y échapper... eh bien, soit!
Il faut alors rendre gloire à Dieu, lui garder notre confiance et admettre que "tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu", même les épreuves, qui ont leur utilité et peuvent nous ramener vers le Seigneur ou nous rendre meilleur. Nous "purifier" de ce qui ne va pas chez nous, en somme.
Mais cela ne signifie pas pour autant que nous devions aimer la souffrance, ni que nous devions la rechercher.
Il y a une différence entre avoir une certaine discipline, jeûner, résister à la tentation, faire pénitence, etc... et rechercher la souffrance.
Et nous avons parfaitement le droit de prier le Seigneur, qu'il nous aide, en priorité, à sortir de notre souffrance; et, à défaut, à la supporter.
Ce n'est nullement interdit, il me semble. Nous avons le droit d'essayer d'y échapper, avant de nous résigner. N'ayons pas peur de lui demander!
Même Jésus a demandé à échapper à la souffrance, si Dieu le voulait bien, tout en s'en remettant à la volonté de Dieu le Père.
Luc 22
42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
Il ne s'agirait pas de culpabiliser, à l'idée de demander à Dieu de nous épargner certaines souffrances.
En fait, la clé réside dans la volonté Divine: il ne faut pas chercher à imposer au Seigneur notre volonté.
Il faudrait prendre l'habitude, lorsque nous prions pour obtenir quelque chose, de toujours préciser au Seigneur: "si et seulement si c'est bon pour moi; si et seulement si cela correspond à Ton souhait".
Mais à partir du moment où nous précisons bien que nous respectons la volonté de Dieu et que nous ne cherchons pas à Lui imposer notre façon de voir les choses, nous avons le droit de faire une tentative... si je puis dire.
Laissons donc le Seigneur décider si nous devons guérir ou non; laissons le décider si nous devons échapper à certains maux ou non; laissons le choisir si nous devons perdre un proche ou si ce proche guérira.
En d'autres termes, laissons Lui une chance de soulager notre souffrance et ne partons pas nécessairement du principe qu'il faut absolument souffrir telle ou telle épreuve.
Après tout, c'est Lui qui décide. Nul autre. Il sait, mieux que nous, ce dont nous avons besoin.
"Que ta volonté soit faite"
"Non pas comme je veux, mais comme tu veux"
En résumé, ne cherchons pas à Lui imposer de nous épargner la souffrance. Mais laissons Lui une chance de le faire, si c'est là ce qu'Il souhaite!
Ainsi:
Seigneur, si cette coupe peut passer loin de moi et si c'est en accord avec Ta volonté, qu'elle me soit épargnée; Sinon, que Ta volonté soit faite. Toi seul sait ce qui est bon. Donne-moi alors la force de supporter cette épreuve!
(note: je précise, en tant que de besoin, que cette dernière phrase n'est pas une citation biblique... mais, de toute façon, ça se voit. )
Amitiés
PS: Merci pour la réponse, au sujet de la numérotation des psaumes. Je comprends, désormais
Merci pour votre réponse.
Attention, je n'ai pas nié que Dieu pouvait utiliser la souffrance pour nous rendre meilleurs.
Mon avant-dernier message était long et peut être un peu brouillon, j'ai rajouté des a), b) et c) pour le rendre plus clair. Mais il reste long et sans doute un peu confus.
J'avais néanmoins cité, à un moment donné, ce passage de la lettre de Jacques:
Jacques 1
01 JACQUES, SERVITEUR DE DIEU et du Seigneur Jésus Christ, aux douze tribus de la Diaspora, salut !
02 Considérez comme une joie extrême, mes frères, de buter sur toute sorte d’épreuves.
03 Vous le savez, une telle vérification de votre foi produit l’endurance,
04 et l’endurance doit s’accompagner d’une action parfaite, pour que vous soyez parfaits et intègres, sans que rien ne vous manque.
Mais il ne faut pas, non plus, tomber dans les extrêmes et ne jamais combattre la souffrance, sous prétexte qu'on en aurait absolument besoin pour "se purifier".
Le Seigneur a guéri de nombreuses personnes de leurs souffrances.
Or, le Père va-t-il donner un serpent à son fils qui lui réclame un poisson?
Le Seigneur ne nous fait pas de cadeau empoisonné.
Si le Seigneur opérait des guérisons et soulageait les souffrances des malades, c'est que le soulagement de la souffrance n'est pas interdit: une personne a le droit d'espérer que Dieu la soulagera.
De même, ses apôtres ont guéri bien des gens et ils ont même laissé des instructions, aux églises, pour la guérison:
Jacques 5
13 L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur.
14 L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur.
15 Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade : le Seigneur le relèvera et, s’il a commis des péchés, il recevra le pardon.
16 Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. La supplication du juste agit avec beaucoup de force.
17 Le prophète Élie n’était qu’un homme pareil à nous ; pourtant, lorsqu’il a prié avec insistance pour qu’il ne pleuve pas, il n’est pas tombé de pluie sur la terre pendant trois ans et demi ;
18 puis il a prié de nouveau, et le ciel a donné la pluie, et la terre a fait germer son fruit.
Par ailleurs, le Seigneur ne nous enjoint-il pas à venir au secours de notre prochain?
Matthieu 25
34 Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde.
35 Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ;
36 j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !”
37 Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ?
38 tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais nu, et nous t’avons habillé ?
39 tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?”
40 Et le Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
Or, venir au secours de notre prochain, n'est-ce pas soulager ses souffrances?
Lorsque la souffrance paraît inévitable, lorsque nous ne guérissons pas d'une maladie, lorsque nous subissons une épreuve morale, lorsqu'on ne peut y échapper... eh bien, soit!
Il faut alors rendre gloire à Dieu, lui garder notre confiance et admettre que "tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu", même les épreuves, qui ont leur utilité et peuvent nous ramener vers le Seigneur ou nous rendre meilleur. Nous "purifier" de ce qui ne va pas chez nous, en somme.
Mais cela ne signifie pas pour autant que nous devions aimer la souffrance, ni que nous devions la rechercher.
Il y a une différence entre avoir une certaine discipline, jeûner, résister à la tentation, faire pénitence, etc... et rechercher la souffrance.
Et nous avons parfaitement le droit de prier le Seigneur, qu'il nous aide, en priorité, à sortir de notre souffrance; et, à défaut, à la supporter.
Ce n'est nullement interdit, il me semble. Nous avons le droit d'essayer d'y échapper, avant de nous résigner. N'ayons pas peur de lui demander!
Même Jésus a demandé à échapper à la souffrance, si Dieu le voulait bien, tout en s'en remettant à la volonté de Dieu le Père.
Luc 22
42 « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
Il ne s'agirait pas de culpabiliser, à l'idée de demander à Dieu de nous épargner certaines souffrances.
En fait, la clé réside dans la volonté Divine: il ne faut pas chercher à imposer au Seigneur notre volonté.
Il faudrait prendre l'habitude, lorsque nous prions pour obtenir quelque chose, de toujours préciser au Seigneur: "si et seulement si c'est bon pour moi; si et seulement si cela correspond à Ton souhait".
Mais à partir du moment où nous précisons bien que nous respectons la volonté de Dieu et que nous ne cherchons pas à Lui imposer notre façon de voir les choses, nous avons le droit de faire une tentative... si je puis dire.
Laissons donc le Seigneur décider si nous devons guérir ou non; laissons le décider si nous devons échapper à certains maux ou non; laissons le choisir si nous devons perdre un proche ou si ce proche guérira.
En d'autres termes, laissons Lui une chance de soulager notre souffrance et ne partons pas nécessairement du principe qu'il faut absolument souffrir telle ou telle épreuve.
Après tout, c'est Lui qui décide. Nul autre. Il sait, mieux que nous, ce dont nous avons besoin.
"Que ta volonté soit faite"
"Non pas comme je veux, mais comme tu veux"
En résumé, ne cherchons pas à Lui imposer de nous épargner la souffrance. Mais laissons Lui une chance de le faire, si c'est là ce qu'Il souhaite!
Ainsi:
Seigneur, si cette coupe peut passer loin de moi et si c'est en accord avec Ta volonté, qu'elle me soit épargnée; Sinon, que Ta volonté soit faite. Toi seul sait ce qui est bon. Donne-moi alors la force de supporter cette épreuve!
(note: je précise, en tant que de besoin, que cette dernière phrase n'est pas une citation biblique... mais, de toute façon, ça se voit. )
Amitiés
PS: Merci pour la réponse, au sujet de la numérotation des psaumes. Je comprends, désormais
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Ah mais je suis d'accord avec tout ce que vous dites, tous artisans de paix.
On peut toujours demander sa guérison, et ensuite se soumettre à la Volonté de Dieu.
Parfois la guérison se fait attendre, mais elle finit par venir, et l'épreuve aura porté du fruit entre temps. Mais, bien sûr, il ne faut pas rechercher la douleur pour elle-même, ce serait mal comprendre le sens profond des enseignements des saints sur la "vie purgative", la "vie illuminative" et la "vie unitive", ainsi que sur la "nuit des sens" et la "nuit de l'esprit".
Oui, l'Église nous amène encore plus loin que ces questions (bien légitimes et importantes à méditer) que vous soulevez. Cela s'appelle la théologie ascétique et mystique. C'est le cheminement de l'âme dans sa montée vers Dieu. Cela est malheureusement peu connu de beaucoup de catholiques aujourd'hui.
Saint Jean de la Croix, sainte Thérèse d'Avila, etc., ont expliqué la montée de l'âme vers les sommets d'Amour et par où l'âme doit passer pour y arriver. C'est merveilleux.
Tant de trésors à découvrir dans l'enseignement de l'Église.
Fraternellement,
Emmanuel
On peut toujours demander sa guérison, et ensuite se soumettre à la Volonté de Dieu.
Parfois la guérison se fait attendre, mais elle finit par venir, et l'épreuve aura porté du fruit entre temps. Mais, bien sûr, il ne faut pas rechercher la douleur pour elle-même, ce serait mal comprendre le sens profond des enseignements des saints sur la "vie purgative", la "vie illuminative" et la "vie unitive", ainsi que sur la "nuit des sens" et la "nuit de l'esprit".
Oui, l'Église nous amène encore plus loin que ces questions (bien légitimes et importantes à méditer) que vous soulevez. Cela s'appelle la théologie ascétique et mystique. C'est le cheminement de l'âme dans sa montée vers Dieu. Cela est malheureusement peu connu de beaucoup de catholiques aujourd'hui.
Saint Jean de la Croix, sainte Thérèse d'Avila, etc., ont expliqué la montée de l'âme vers les sommets d'Amour et par où l'âme doit passer pour y arriver. C'est merveilleux.
Tant de trésors à découvrir dans l'enseignement de l'Église.
Fraternellement,
Emmanuel
Dernière édition par Emmanuel le Mar 29 Juil 2014 - 5:24, édité 1 fois
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Merci pour ce message, Emmanuel.
Je tenais simplement à préciser tout ceci, car il existe des dérives et certaines personnes semblent persuadées qu'elles n'ont le droit que de souffrir.
Amitiés
Je tenais simplement à préciser tout ceci, car il existe des dérives et certaines personnes semblent persuadées qu'elles n'ont le droit que de souffrir.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Jean21 a écrit:Il est plus sain si on cherche à s'approcher du Christ, et à faire partie de Son Eglise (qui est en fait la Seule greffée sur le Pied Originel : le Christ lui-même par l'intermédiaire des apôtres désignés par Lui pour Lui succéder) de se fier à cette Eglise et à son enseignement plutôt que de se faire son "petit plat" personnalisé en mélangeant un peu les diverses philosophies dans ce qu'elles proposent d'intellectuellement intéressant.
Ceci d'une façon générale...
Bonjour Jean21
Pour revenir a soi, au véritable soi, il faut d'abord élargir sa connaissance et non pas rester dans un cadre étroit de pensée. L'élévation personnelle est un élargissement, une intégration de tout ce qui n'est pas soi a l'origine pour le faire revenir a soi (je parle ici d'expérience personnelle et non d'un savoir livresque). L'humain a une vue limitée parce qu'il restreint ce qu'il est, ce qu'il croit savoir : ça rejoint ce que je disais plus haut, on définit notre propre moi de façon restreinte, en disant moi je suis ceci, moi je suis celà, j'ai telle position sociale, j'ai telle religion, j'ai telles opinions politiques etc... et tout celà constitue ce que l'on croit etre soi meme. En faisant celà on s'éloigne du Christ, car le Christ c'est l'inverse, c'est une ouverture complète.
Les religions sont une interprétation des choses de la haut capable d'etre comprise avec la culture humaine, mais ces choses là sortent complètement du cadre de l'expérience humaine, tant qu'on ne l'a pas vu (ou plutot été) il est impossible de se les figurer, on peut créer des images comme le font les religions mais elles seront toujours loin de la réalité, car la réalité n'est pas un endroit, un décors, un façon de penser ou autre chose auxquelles nous humains sommes habitués, mais c'est une façon d'etre, et etre totalement. Le Christ n'est ni chrétien, ni bouddhiste, ni musulman, il est, c'est tout, et il est totalement c'est à dire qu'il inclut tout ça
Neymare- Aime la Bible
- Messages : 11
Inscription : 25/01/2012
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
[mod]Avertissement à Neymare. (Charte, art. 2, 4a)
Merci de respecter le caractère catholique du forum, s.v.p.[/mod]
Merci de respecter le caractère catholique du forum, s.v.p.[/mod]
Re: Pourquoi dit-on qu'il faut souffrir pour gagner son Paradis ?
Martial107 a écrit:En dissertant sur le principe du paradis comme étant un état où l'on est et non un endroit où l'on va, vous semblez, dès lors, cautionner le nirvana bouddhique, retiré en ce qui concerne nos convictions du principe de la réincarnation inhérent à cette philosophie ! C'est une option mais je pense que la transformation des corps et la nouvelle vie future en présence de Dieu nous indique un paradis à venir et non point un "paradis" terrestre. L'interactivité, voire la fusion entre âme et corps ne peut se concevoir que parfaite dans l'optique de ce paradis attendu et espéré !
Bonjour Martial
Il n'y a pas a cautionner ceci ou celà, l'expérience elle meme est du vécu et non se dire je pense ceci ou celà parce que ça correspond aux convictions qu'on a bien voulu me donner (vous serez d'accord avec moi qu'on choisit en général un mode de vie, une religion, des convictions proches de celles dans lesquelles on a été éduqué). Mais ce qu'il y a la haut (c'est un abus de langage, en vérité il n'y a ni la haut ni en bas, ni passé ni futur) tout est là maintenant, comprends qu'il n'y a pas d'endroit, il n'y a pas de monde en dur, tout est projection de l'esprit de Dieu, de la meme façon que tu te projettes des mondes lorsque tu reves, tu en as la capacité parce que tu fais aussi partie de l'esprit divin, il est en toi.
Alors évidemment, le monde dans lequel on vit est élaboré différemment, beaucoup plus structuré que les reves que l'on fait, car c'est une projection psychique collective obéissant a des lois différentes, mais le principe reste le meme et restera toujours le meme quelques soit les expériences que tu vivras.
Comprends que s'il existait des mondes en dur, ou des paradis en dur, le royaume serait limité, ce qui fait qu'il est sans limite, infini, c'est qu'il est la projection d'un Esprit infini, et l'expression de cette pensée c'est le verbe, c'est nous, notre monde, notre ame.
La seule façon de voyager dans ce royaume est donc de le faire par l'esprit, plus tu intègreras les choses dans ton coeur (c'est à dire plus tu aimeras, moins tu sépareras le reste de toi meme), plus tu grandiras, et ton coeur deviendra d'une telle pureté que tu pourras établir ton paradis meme dans ce monde, car le véritable Amour est plus fort que tout le négatif que tu peux ressentir, c'est pourquoi le paradis est un état d'etre et non un monde particulier
Neymare- Aime la Bible
- Messages : 11
Inscription : 25/01/2012
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» La science qu’il faut apprendre: savoir aimer et savoir souffrir
» La Manif pour Tous en Campagne pour faire gagner la Famille!!!
» Prier pour gagner à la loterie est-ce permis selon vous ?
» Dois-je me faire souffrir pour l'amour de jesus?
» Une guerre va avoir lieu. Les soldats seront en soutane...
» La Manif pour Tous en Campagne pour faire gagner la Famille!!!
» Prier pour gagner à la loterie est-ce permis selon vous ?
» Dois-je me faire souffrir pour l'amour de jesus?
» Une guerre va avoir lieu. Les soldats seront en soutane...
Page 2 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum