Le Seigneur, l'homme et la Mort violente ou subite.

Bonjour,

Je viens d'apprendre la mort subite d'une personne agée alors seulement de 30 ans. (papa de 2 jeunes enfants )
Aucune mort ne peut sembler plus juste qu'une autre, cependant, en tant que croyant elle peut représenter la délivrance, la vie éternelle dans les bras de notre Père... Mais ces morts subites et/ou violente sont un réel choc et traumatisme pour l'entourage.
Elle révoltent...elles interpellent et posent questions....

Comment les supporter? Comment les justifier? Et Dieu dans tout ça?... Comment comprendre une telle injustice? J'ai confiance en Dieu, mais ceci reste n grand mystère pour moi...

MERCI DE M AIDER EN M APPORTANT VOS LUMIERES...........................

Il est vrai que la mort est une délivrance, car là on a choisi, il n'y a plus de choix à faire, ou on va vers Dieu ou l'autre. On e supporte plus le corps et ses souffrances.

Notre souci sur cette terre est que nous oublions, ou nous mettons à côté que l'on doit quitter la terre un jour et on vit la plus par du temps comme si ce jour est très éloigné de nous,

et quand ce jour arrive, on est prit de panique, c'est la détresse, on en veut à tout le monde, on ne l'accepte pas, certains ce révoltent même contre Dieu, alors qu'il a pouvoir sur la vie et la mort. Tout simplement on ne pense pas à se préparer à ce jour.

Dieu ne cesse de parler, il met en garde les personnes, mais souvent elles ne sont pas à l'écoute, ne sont pas disposées à l'écoute, et vivent comme bon leur semble c'est là vient le choc.

Même si on trouve que c'est horrible de voir se détachement du matériel qu'est le corps, la mort doit être préparé.
Discutons-en.

Bonsoir,

Un avis qui n'engage que moi :

La mort est juste au sens où personne ne peut la prévoir. Elle s'invite aussi bien chez le pauvre que chez le riche, aussi bien chez le jeune que le vieux.
Ensuite vient les nuances. Le riche pourra sans doute reculer de quelques temps via des traitements son heure, mais au final, il partira.
En ce qui concerne la jeunesse ou la vieillesse, là j'avoue que c'est un mystère. Pourquoi l'un jeune et pas l'autre âgé ?
Je pense que c'est le libre arbitre aussi pour cette mort.

Ce qui devrait être dit, au départ, et compris de tous dès que la conscience est là, c'est que la mort peut intervenir à tout instant. De ce fait, l'acceptation serait, je dis bien serait sans doute plus douce.....

Après, il est facile de dire si Dieu est là, pourquoi fait-il cela ! Je ne pense pas que ce soit là le réel problème.
Notre condition d'homme fait que nous naissons, nous vivons un certain temps puis nous quittons via la mort notre enveloppe charnelle.
C'est une question de préparation à ce passage qu'il faut faire. En parler comme le dit anlise.

Il en est ainsi de la condition de l'homme sur Terre.

Il ne faut cependant pas en profiter et se dire que tout est permis. Il y a le respect de chacun et d'autrui.
Mais il faut l'accepter comme une étape de notre vie. La seule problématique à mon avis est que nous ne pouvons revenir pour consoler ceux qui restent, en attendant leur mort.

C'est cette inconnue qui nous rend sans doute colérique face à la mort. Mais cela reste le mystère de Dieu.

Bien amicalement.

Se préparer à la mort est une chose naturelle lorsqu'on est au crépuscule de sa vie... dans la vieillesse, où lorsqu'on se sait souffrant d'une maladie à l'issue sans équivoque.
Mais comment se préparer à la mort à l'âge de 30 ans en étant de surcroît père de deux jeunes enfants ? Dans ces conditions là on se projette dans le futur et celui de ses petits, et non pas dans son propre trépas.

romu a écrit:Se préparer à la mort est une chose naturelle lorsqu'on est au crépuscule de sa vie... dans la vieillesse, où lorsqu'on se sait souffrant d'une maladie à l'issue sans équivoque.
Mais comment se préparer à la mort à l'âge de 30 ans en étant de surcroît père de deux jeunes enfants ? Dans ces conditions là on se projette dans le futur et celui de ses petits, et non pas dans son propre trépas.

Bonsoir Romu,

Je vous comprends. Ce n'est pas dans la logique des choses de la vie, en général.

Mais il faut comprendre que la mort n'a pas de logique. Nous savons qu'elle frappe partout, à tout instant.

Par conséquent, je pense qu'il serait bon, sans vouloir être macabre, d'y penser lorsque l'on est en âge de comprendre cette étape.

La société fait que nous vivons dans le déni de la mort. Plus tard elle intervient et mieux c'est. Nous fermons les yeux durant notre existence sur ce phénomène. Il paraît évident que la vieillesse doit être le but à atteindre afin de s'y préparer mais ce n'a jamais été le cas. Il y a des exceptions et nous devons faire avec, car nous sommes impuissants face à cela.
Alors le mieux est d'en parler et de se préparer à cette éventualité sans pour autant y songer tous les jours. Il ne faut pas tomber dans l'excès.

Et l'excès de la société est d'occulter ce phénomène. Pourquoi ?

On doit en parler, La mort se prépare, il n'y a pas d'âge dans le sens qu'il nous faut la garder en mémoire, en parler dès qu'on peut. Quand on parle du bonheur que Dieu donne en la vie on peut aussi y joindre la mort.

Je vous remercie sincèrement pour vos témoignages. J'en ai eu deux aussi trés touchant en privé auquel je répondrais.
Vos avis, votre vécu, vos dires, sont important et m'aide à avancer. Je ne connaissais pas personnellement cet personne, mais on ne peu rester insensible a la souffrance de cette famille meurtrie.
C'est vrai que notre socièté occulte completement la mort, alors que tout ce qui né, mourra un jour!......
Notre justice et notre vision n'est pas celle du Divin. Ceci fait certainement parti des grands Mystères......

La mort comme dit céline est un vrai mystère, comme le prêtre dit souvent "il est grand le mystère de la foi" Les pauvres, les petits connaissent la valeur de la vie pour gagner l'éternité tout

en étant en vie et faire ce passage de la mort sans souffrance, car la mort est une souffrance quand on s'attache aux biens matériels et aux personnes.

Mais quand on aime réellement Dieu de tout son coeur, âme et esprit, on est dedans, on baigne dedans, on ne connait ni souffrance, ni peur. On ne ressens pas la souffrance comme quequ'un qui n'aime pas.

Il n'y a que dans la foi qu'on comprend ces mystères.

Dieu dans son grand amour nous apprend à nous détacher du monde.

Ben oui, c'est vrai maintenant que j'y pense