La France et Rome apporteront le salut au monde.
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Daniel la Montagne
j1234
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La France et Rome apporteront le salut au monde.
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Le Président Sarkozy en visite chez Benoît XVI, discours au Latran
Voici le discours que le président Sarkozy a adressé dans la basilique Saint Jean de Latran, juste après l’allocution du cardinal Ruini.
Discours de Nicolas Sarkozy au Palais du Latran
Rome, Palais du Latran, jeudi 20 décembre 2007
***
Messieurs les cardinaux,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi d’adresser mes premières paroles au cardinal Ruini, pour le remercier très chaleureusement de la cérémonie qu’il vient de présider. J’ai été sensible aux prières qu’il a bien voulu offrir pour la France et le bonheur de son peuple. Je veux le remercier également pour l’accueil qu’il m’a réservé dans cette cathédrale de Rome, au sein de son chapitre.
Je vous serais également reconnaissant, Éminence, de bien vouloir transmettre à sa Sainteté Benoît XVI mes sincères remerciements pour l’ouverture de son palais pontifical qui nous permet de nous retrouver ce soir. L’audience que le Saint Père m’a accordée ce matin a été pour moi un moment d’émotion et de très grand intérêt. Je renouvelle au Saint Père l’attachement que je porte à son projet de déplacement en France au deuxième semestre de l’année 2008. En tant que Président de tous les Français, je suis comptable des espoirs que cette perspective suscite chez mes concitoyens catholiques et dans de nombreux diocèses. Quelles que soient les étapes de son séjour, Benoît XVI sera le bienvenu en France.
En me rendant ce soir à Saint-Jean de Latran, en acceptant le titre de chanoine d’honneur de cette basilique, qui fut conféré pour la première fois à Henri IV et qui s’est transmis depuis lors à presque tous les chefs d’État français, j’assume pleinement le passé de la France et ce lien si particulier qui a si longtemps uni notre nation à l’Église.
C’est par le baptême de Clovis que la France est devenue Fille aînée de l‘Église. Les faits sont là. En faisant de Clovis le premier souverain chrétien, cet événement a eu des conséquences importantes sur le destin de la France et sur la christianisation de l’Europe. A de multiples reprises ensuite, tout au long de son histoire, les souverains français ont eu l’occasion de manifester la profondeur de l’attachement qui les liait à l’Eglise et aux successeurs de Pierre. Ce fut le cas de la conquête par Pépin le Bref des premiers États pontificaux ou de la création auprès du Pape de notre plus ancienne représentation diplomatique.
Au-delà de ces faits historiques, c’est surtout parce que la foi chrétienne a pénétré en profondeur la société française, sa culture, ses paysages, sa façon de vivre, son architecture, sa littérature, que la France entretient avec le siège apostolique une relation si particulière. Les racines de la France sont essentiellement chrétiennes. Et la France a apporté au rayonnement du christianisme une contribution exceptionnelle. Contribution spirituelle et morale par le foisonnement de saints et de saintes de portée universelle : saint Bernard de Clairvaux, saint Louis, saint Vincent de Paul, sainte Bernadette de Lourdes, sainte Thérèse de Lisieux, saint Jean-Marie Vianney, Frédéric Ozanam, Charles de Foucauld… Contribution littéraire et artistique : de Couperin à Péguy, de Claudel à Bernanos, Vierne, Poulenc, Duruflé, Mauriac ou encore Messiaen. Contribution intellectuelle, si chère à Benoît XVI, Blaise Pascal, Jacques Bénigne Bossuet, Jacques Maritain, Emmanuel Mounier, Henri de Lubac, René Girard… Qu’il me soit permis de mentionner également l’apport déterminant de la France à l’archéologie biblique et ecclésiale, ici à Rome, mais aussi en Terre sainte, ainsi qu’à l’exégèse biblique, avec en particulier l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem.
Je veux aussi évoquer parmi vous ce soir la figure du cardinal Jean-Marie Lustiger qui nous a quittés cet été. Son rayonnement et son influence ont eux aussi très largement dépassé les frontières de la France. J’ai tenu à participer à ses obsèques car aucun Français n’est resté indifférent au témoignage de sa vie, à la force de ses écrits, au mystère de sa conversion. Pour tous les catholiques, sa disparition a représenté une grande peine. Debout à côté de son cercueil, j’ai vu défiler ses frères dans l’épiscopat et les nombreux prêtres de son diocèse, et j’ai été touché par l’émotion qui se lisait sur le visage de chacun.
Cette profondeur de l’inscription du christianisme dans notre histoire et dans notre culture, se manifeste ici à Rome par la présence jamais interrompue de Français au sein de la Curie, aux responsabilités les plus éminentes. Je veux saluer ce soir le cardinal Etchegaray, le cardinal Poupard, le cardinal Tauran, Monseigneur Mamberti, dont l’action honore la France.
Les racines chrétiennes de la France sont aussi visibles dans ces symboles que sont les Pieux établissements, la messe annuelle de la Sainte-Lucie et celle de la chapelle Sainte-Pétronille. Et puis il y a bien sûr cette tradition qui fait du Président de la République française le chanoine d’honneur de Saint-Jean de Latran. Saint-Jean de Latran, ce n’est pas rien. C’est la cathédrale du Pape, c’est la « tête et la mère de toutes les églises de Rome et du monde », c’est une église chère au cœur des Romains. Que la France soit liée à l’Eglise catholique par ce titre symbolique, c’est la trace de cette histoire commune où le christianisme a beaucoup compté pour la France et la France beaucoup compté pour le christianisme. Et c’est donc tout naturellement, comme le Général de Gaulle, comme Valéry Giscard d’Estaing, et plus récemment Jacques Chirac, que je suis venu m’inscrire avec bonheur dans cette tradition.Tout autant que le baptême de Clovis, la laïcité est également un fait incontournable dans notre pays. Je sais les souffrances que sa mise en œuvre a provoquées en France chez les catholiques, chez les prêtres, dans les congrégations, avant comme après 1905. Je sais que l’interprétation de la loi de 1905 comme un texte de liberté, de tolérance, de neutralité est en partie une reconstruction rétrospective du passé. C’est surtout par leur sacrifice dans les tranchées de la Grande guerre, par le partage des souffrances de leurs concitoyens, que les prêtres et les religieux de France ont désarmé l’anticléricalisme ; et c’est leur intelligence commune qui a permis à la France et au Saint-Siège de dépasser leurs querelles et de rétablir leurs relations.
Pour autant, il n’est plus contesté par personne que le régime français de la laïcité est aujourd’hui une liberté : liberté de croire ou de ne pas croire, liberté de pratiquer une religion et liberté d’en changer, liberté de ne pas être heurté dans sa conscience par des pratiques ostentatoires, liberté pour les parents de faire donner à leurs enfants une éducation conforme à leurs convictions, liberté de ne pas être discriminé par l’administration en fonction de sa croyance.
La France a beaucoup changé. Les Français ont des convictions plus diverses qu’autrefois. Dès lors la laïcité s’affirme comme une nécessité et une chance. Elle est devenue une condition de la paix civile. Et c’est pourquoi le peuple français a été aussi ardent pour défendre la liberté scolaire que pour souhaiter l’interdiction des signes ostentatoires à l’école.
Cela étant, la laïcité ne saurait être la négation du passé. Elle n’a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes. Elle a tenté de le faire. Elle n’aurait pas dû. Comme Benoît XVI, je considère qu’une nation qui ignore l’héritage éthique, spirituel, religieux de son histoire commet un crime contre sa culture, contre ce mélange d’histoire, de patrimoine, d’art et de traditions populaires, qui imprègne si profondément notre manière de vivre et de penser. Arracher la racine, c’est perdre la signification, c’est affaiblir le ciment de l’identité nationale, et dessécher davantage encore les rapports sociaux qui ont tant besoin de symboles de mémoire.
C’est pourquoi nous devons tenir ensemble les deux bouts de la chaîne : assumer les racines chrétiennes de la France, et même les valoriser, tout en défendant la laïcité enfin parvenue à maturité. Voilà le sens de la démarche que j’ai voulu accomplir ce soir à Saint-Jean de Latran.
Le temps est désormais venu que, dans un même esprit, les religions, en particulier la religion catholique qui est notre religion majoritaire, et toutes les forces vives de la nation regardent ensemble les enjeux de l’avenir et non plus seulement les blessures du passé.
( 1ère partie)
Le Président Sarkozy en visite chez Benoît XVI, discours au Latran
Voici le discours que le président Sarkozy a adressé dans la basilique Saint Jean de Latran, juste après l’allocution du cardinal Ruini.
Discours de Nicolas Sarkozy au Palais du Latran
Rome, Palais du Latran, jeudi 20 décembre 2007
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Messieurs les cardinaux,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis,
Permettez-moi d’adresser mes premières paroles au cardinal Ruini, pour le remercier très chaleureusement de la cérémonie qu’il vient de présider. J’ai été sensible aux prières qu’il a bien voulu offrir pour la France et le bonheur de son peuple. Je veux le remercier également pour l’accueil qu’il m’a réservé dans cette cathédrale de Rome, au sein de son chapitre.
Je vous serais également reconnaissant, Éminence, de bien vouloir transmettre à sa Sainteté Benoît XVI mes sincères remerciements pour l’ouverture de son palais pontifical qui nous permet de nous retrouver ce soir. L’audience que le Saint Père m’a accordée ce matin a été pour moi un moment d’émotion et de très grand intérêt. Je renouvelle au Saint Père l’attachement que je porte à son projet de déplacement en France au deuxième semestre de l’année 2008. En tant que Président de tous les Français, je suis comptable des espoirs que cette perspective suscite chez mes concitoyens catholiques et dans de nombreux diocèses. Quelles que soient les étapes de son séjour, Benoît XVI sera le bienvenu en France.
En me rendant ce soir à Saint-Jean de Latran, en acceptant le titre de chanoine d’honneur de cette basilique, qui fut conféré pour la première fois à Henri IV et qui s’est transmis depuis lors à presque tous les chefs d’État français, j’assume pleinement le passé de la France et ce lien si particulier qui a si longtemps uni notre nation à l’Église.
C’est par le baptême de Clovis que la France est devenue Fille aînée de l‘Église. Les faits sont là. En faisant de Clovis le premier souverain chrétien, cet événement a eu des conséquences importantes sur le destin de la France et sur la christianisation de l’Europe. A de multiples reprises ensuite, tout au long de son histoire, les souverains français ont eu l’occasion de manifester la profondeur de l’attachement qui les liait à l’Eglise et aux successeurs de Pierre. Ce fut le cas de la conquête par Pépin le Bref des premiers États pontificaux ou de la création auprès du Pape de notre plus ancienne représentation diplomatique.
Au-delà de ces faits historiques, c’est surtout parce que la foi chrétienne a pénétré en profondeur la société française, sa culture, ses paysages, sa façon de vivre, son architecture, sa littérature, que la France entretient avec le siège apostolique une relation si particulière. Les racines de la France sont essentiellement chrétiennes. Et la France a apporté au rayonnement du christianisme une contribution exceptionnelle. Contribution spirituelle et morale par le foisonnement de saints et de saintes de portée universelle : saint Bernard de Clairvaux, saint Louis, saint Vincent de Paul, sainte Bernadette de Lourdes, sainte Thérèse de Lisieux, saint Jean-Marie Vianney, Frédéric Ozanam, Charles de Foucauld… Contribution littéraire et artistique : de Couperin à Péguy, de Claudel à Bernanos, Vierne, Poulenc, Duruflé, Mauriac ou encore Messiaen. Contribution intellectuelle, si chère à Benoît XVI, Blaise Pascal, Jacques Bénigne Bossuet, Jacques Maritain, Emmanuel Mounier, Henri de Lubac, René Girard… Qu’il me soit permis de mentionner également l’apport déterminant de la France à l’archéologie biblique et ecclésiale, ici à Rome, mais aussi en Terre sainte, ainsi qu’à l’exégèse biblique, avec en particulier l’Ecole biblique et archéologique française de Jérusalem.
Je veux aussi évoquer parmi vous ce soir la figure du cardinal Jean-Marie Lustiger qui nous a quittés cet été. Son rayonnement et son influence ont eux aussi très largement dépassé les frontières de la France. J’ai tenu à participer à ses obsèques car aucun Français n’est resté indifférent au témoignage de sa vie, à la force de ses écrits, au mystère de sa conversion. Pour tous les catholiques, sa disparition a représenté une grande peine. Debout à côté de son cercueil, j’ai vu défiler ses frères dans l’épiscopat et les nombreux prêtres de son diocèse, et j’ai été touché par l’émotion qui se lisait sur le visage de chacun.
Cette profondeur de l’inscription du christianisme dans notre histoire et dans notre culture, se manifeste ici à Rome par la présence jamais interrompue de Français au sein de la Curie, aux responsabilités les plus éminentes. Je veux saluer ce soir le cardinal Etchegaray, le cardinal Poupard, le cardinal Tauran, Monseigneur Mamberti, dont l’action honore la France.
Les racines chrétiennes de la France sont aussi visibles dans ces symboles que sont les Pieux établissements, la messe annuelle de la Sainte-Lucie et celle de la chapelle Sainte-Pétronille. Et puis il y a bien sûr cette tradition qui fait du Président de la République française le chanoine d’honneur de Saint-Jean de Latran. Saint-Jean de Latran, ce n’est pas rien. C’est la cathédrale du Pape, c’est la « tête et la mère de toutes les églises de Rome et du monde », c’est une église chère au cœur des Romains. Que la France soit liée à l’Eglise catholique par ce titre symbolique, c’est la trace de cette histoire commune où le christianisme a beaucoup compté pour la France et la France beaucoup compté pour le christianisme. Et c’est donc tout naturellement, comme le Général de Gaulle, comme Valéry Giscard d’Estaing, et plus récemment Jacques Chirac, que je suis venu m’inscrire avec bonheur dans cette tradition.Tout autant que le baptême de Clovis, la laïcité est également un fait incontournable dans notre pays. Je sais les souffrances que sa mise en œuvre a provoquées en France chez les catholiques, chez les prêtres, dans les congrégations, avant comme après 1905. Je sais que l’interprétation de la loi de 1905 comme un texte de liberté, de tolérance, de neutralité est en partie une reconstruction rétrospective du passé. C’est surtout par leur sacrifice dans les tranchées de la Grande guerre, par le partage des souffrances de leurs concitoyens, que les prêtres et les religieux de France ont désarmé l’anticléricalisme ; et c’est leur intelligence commune qui a permis à la France et au Saint-Siège de dépasser leurs querelles et de rétablir leurs relations.
Pour autant, il n’est plus contesté par personne que le régime français de la laïcité est aujourd’hui une liberté : liberté de croire ou de ne pas croire, liberté de pratiquer une religion et liberté d’en changer, liberté de ne pas être heurté dans sa conscience par des pratiques ostentatoires, liberté pour les parents de faire donner à leurs enfants une éducation conforme à leurs convictions, liberté de ne pas être discriminé par l’administration en fonction de sa croyance.
La France a beaucoup changé. Les Français ont des convictions plus diverses qu’autrefois. Dès lors la laïcité s’affirme comme une nécessité et une chance. Elle est devenue une condition de la paix civile. Et c’est pourquoi le peuple français a été aussi ardent pour défendre la liberté scolaire que pour souhaiter l’interdiction des signes ostentatoires à l’école.
Cela étant, la laïcité ne saurait être la négation du passé. Elle n’a pas le pouvoir de couper la France de ses racines chrétiennes. Elle a tenté de le faire. Elle n’aurait pas dû. Comme Benoît XVI, je considère qu’une nation qui ignore l’héritage éthique, spirituel, religieux de son histoire commet un crime contre sa culture, contre ce mélange d’histoire, de patrimoine, d’art et de traditions populaires, qui imprègne si profondément notre manière de vivre et de penser. Arracher la racine, c’est perdre la signification, c’est affaiblir le ciment de l’identité nationale, et dessécher davantage encore les rapports sociaux qui ont tant besoin de symboles de mémoire.
C’est pourquoi nous devons tenir ensemble les deux bouts de la chaîne : assumer les racines chrétiennes de la France, et même les valoriser, tout en défendant la laïcité enfin parvenue à maturité. Voilà le sens de la démarche que j’ai voulu accomplir ce soir à Saint-Jean de Latran.
Le temps est désormais venu que, dans un même esprit, les religions, en particulier la religion catholique qui est notre religion majoritaire, et toutes les forces vives de la nation regardent ensemble les enjeux de l’avenir et non plus seulement les blessures du passé.
( 1ère partie)
j1234- Veut-etre un saint/e
- Messages : 209
Inscription : 12/10/2007
Un signe du ciel...
( seconde partie du discours du Président Francais à la basilique de Latran )
Je partage l’avis du pape quand il considère, dans sa dernière encyclique, que l’espérance est l’une des questions les plus importantes de notre temps. Depuis le siècle des Lumières, l’Europe a expérimenté beaucoup d’idéologies. Elle a mis successivement ses espoirs dans l’émancipation des individus, dans la démocratie, dans le progrès technique, dans l’amélioration des conditions économiques et sociales, dans la morale laïque. Elle s’est fourvoyée gravement dans le communisme et dans le nazisme. Aucune de ces différentes perspectives – que je ne mets évidemment pas sur le même plan - n’a été en mesure de combler le besoin profond des hommes et des femmes de trouver un sens à l’existence.
Bien sûr, fonder une famille, contribuer à la recherche scientifique, enseigner, se battre pour des idées, en particulier si ce sont celles de la dignité humaine, diriger un pays, cela peut donner du sens à une vie. Ce sont ces petites et ces grandes espérances « qui, au jour le jour, nous maintiennent en chemin » pour reprendre les termes même de l’encyclique du Saint Père . Mais elles ne répondent pas pour autant aux questions fondamentales de l’être humain sur le sens de la vie et sur le mystère de la mort. Elles ne savent pas expliquer ce qui se passe avant la vie et ce qui se passe après la mort.
Ces questions sont de toutes les civilisations et de toutes les époques. Et ces questions essentielles n’ont rien perdu de leur pertinence. Bien au contraire. Les facilités matérielles de plus en plus grandes qui sont celles des pays développés, la frénésie de consommation, l’accumulation de biens, soulignent chaque jour davantage l’aspiration profonde des femmes et des hommes à une dimension qui les dépasse, car moins que jamais elles ne la comblent.
« Quand les espérances se réalisent, poursuit Benoît XVI, il apparaît clairement qu’en réalité, ce n’est pas la totalité. Il paraît évident que l’homme a besoin d’une espérance qui va au-delà. Il paraît évident que seul peut lui suffire quelque chose d’infini, quelque chose qui sera toujours ce qu’il ne peut jamais atteindre. […] Si nous ne pouvons espérer plus que ce qui est accessible, ni plus que ce qu’on peut espérer des autorités politiques et économiques, notre vie se réduit à être privée d’espérance ». Ou encore, comme l’écrivit Héraclite, « Si l’on n’espère pas l’inespérable, on ne le reconnaîtra pas ».
Ma conviction profonde, dont j’ai fait part notamment dans ce livre d’entretiens que j’ai publié sur la République, les religions et l’espérance, c’est que la frontière entre la foi et la non-croyance n’est pas et ne sera jamais entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, parce qu’elle traverse en vérité chacun de nous. Même celui qui affirme ne pas croire ne peut soutenir en même temps qu’il ne s’interroge pas sur l’essentiel. Le fait spirituel, c’est la tendance naturelle de tous les hommes à rechercher une transcendance. Le fait religieux, c’est la réponse des religions à cette aspiration fondamentale.
Or, longtemps la République laïque a sous-estimé l’importance de l’aspiration spirituelle. Même après le rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège, elle s’est montrée plus méfiante que bienveillante à l’égard des cultes. Chaque fois qu’elle a fait un pas vers les religions, qu’il s’agisse de la reconnaissance des associations diocésaines, de la question scolaire, des congrégations, elle a donné le sentiment qu’elle agissait parce qu’elle ne pouvait pas faire autrement. Ce n’est qu’en 2002 qu’elle a accepté le principe d’un dialogue institutionnel régulier avec l’Eglise catholique. Qu’il me soit également permis de rappeler les critiques virulentes dont j’ai été l’objet au moment de la création du Conseil français du culte musulman. Aujourd’hui encore, la République maintient les congrégations sous une forme de tutelle, refuse de reconnaître un caractère cultuel à l’action caritative ou aux moyens de communication des Eglises, répugne à reconnaître la valeur des diplômes délivrés dans les établissements d’enseignement supérieur catholique alors que la Convention de Bologne le prévoit, n’accorde aucune valeur aux diplômes de théologie.
Je pense que cette situation est dommageable pour notre pays. Bien sûr, ceux qui ne croient pas doivent être protégés de toute forme d’intolérance et de prosélytisme. Mais un homme qui croit, c’est un homme qui espère. Et l’intérêt de la République, c’est qu’il y ait beaucoup d’hommes et de femmes qui espèrent. La désaffection progressive des paroisses rurales, le désert spirituel des banlieues, la disparition des patronages, la pénurie de prêtres, n’ont pas rendu les Français plus heureux. C’est une évidence.
Et puis je veux dire également que, s’il existe incontestablement une morale humaine indépendante de la morale religieuse, la République a intérêt à ce qu’il existe aussi une réflexion morale inspirée de convictions religieuses. D’abord parce que la morale laïque risque toujours de s’épuiser ou de se changer en fanatisme quand elle n’est pas adossée à une espérance qui comble l’aspiration à l’infini. Ensuite parce qu’une morale dépourvue de liens avec la transcendance est davantage exposée aux contingences historiques et finalement à la facilité. Comme l’écrivait Joseph Ratzinger dans son ouvrage sur l‘Europe, « le principe qui a cours maintenant est que la capacité de l’homme soit la mesure de son action. Ce que l’on sait faire, on peut également le faire ». A terme, le danger est que le critère de l’éthique ne soit plus d’essayer de faire ce que l’on doit faire, mais de faire ce que l’on peut faire. C’est une très grande question.
Dans la République laïque, l’homme politique que je suis n’a pas à décider en fonction de considérations religieuses. Mais il importe que sa réflexion et sa conscience soient éclairées notamment par des avis qui font référence à des normes et à des convictions libres des contingences immédiates. Toutes les intelligences, toutes les spiritualités qui existent dans notre pays doivent y prendre part. Nous serons plus sages si nous conjuguons la richesse de nos différentes traditions.
C’est pourquoi j’appelle de mes vœux l’avènement d’une laïcité positive, c’est-à-dire une laïcité qui, tout en veillant à la liberté de penser, à celle de croire et de ne pas croire, ne considère pas que les religions sont un danger, mais plutôt un atout. Il ne s’agit pas de modifier les grands équilibres de la loi de 1905. Les Français ne le souhaitent pas et les religions ne le demandent pas. Il s’agit en revanche de rechercher le dialogue avec les grandes religions de France et d’avoir pour principe de faciliter la vie quotidienne des grands courants spirituels plutôt que de chercher à la leur compliquer.
Messieurs les cardinaux, Mesdames et Messieurs, au terme de mon propos, et à quelques jours de cette fête de Noël qui est toujours un moment où l’on se recentre sur ce qui est le plus cher dans sa vie, je voudrais me tourner vers ceux d’entre vous qui sont engagés dans les congrégations, auprès de la Curie, dans le sacerdoce et l’épiscopat ou qui suivent actuellement leur formation de séminariste. Je voudrais vous dire très simplement les sentiments que m’inspirent vos choix de vie.
Je mesure les sacrifices que représente une vie toute entière consacrée au service de Dieu et des autres. Je sais que votre quotidien est ou sera parfois traversé par le découragement, la solitude, le doute. Je sais aussi que la qualité de votre formation, le soutien de vos communautés, la fidélité aux sacrements, la lecture de la Bible et la prière, vous permettent de surmonter ces épreuves.
Sachez que nous avons au moins une chose en commun : c’est la vocation. On n’est pas prêtre à moitié, on l’est dans toutes les dimensions de sa vie. Croyez bien qu’on n’est pas non plus Président de la République à moitié. Je comprends que vous vous soyez sentis appelés par une force irrépressible qui venait de l’intérieur, parce que moi-même je ne me suis jamais assis pour me demander si j’allais faire ce que j’ai fait, je l’ai fait. Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même je sais ceux que j’ai faits pour réaliser la mienne.
Ce que je veux vous dire ce soir, en tant que Président de la République, c’est l’importance que j’attache à ce que vous faites et à ce que vous êtes. Votre contribution à l’action caritative, à la défense des droits de l’homme et de la dignité humaine, au dialogue inter-religieux, à la formation des intelligences et des cœurs, à la réflexion éthique et philosophique, est majeure. Elle est enracinée dans la profondeur de la société française, dans une diversité souvent insoupçonnée, tout comme elle se déploie à travers le monde. Je veux saluer notamment nos congrégations, les Pères du Saint-Esprit, les Pères Blancs et les Sœurs Blanches, les fils et filles de la charité, les franciscains missionnaires, les jésuites, les dominicains, la Communauté de Sant’Egidio qui a une branche en France, toutes ces communautés, qui, dans le monde entier, soutiennent, soignent, forment, accompagnent, consolent leur prochain dans la détresse morale ou matérielle.
En donnant en France et dans le monde le témoignage d’une vie donnée aux autres et comblée par l’expérience de Dieu, vous créez de l’espérance et vous faites grandir des sentiments nobles. C’est une chance pour notre pays, et le Président que je suis le considère avec beaucoup d’attention. Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance.
Je veux évoquer la mémoire des moines de Tibhérine et de Monseigneur Pierre Claverie, dont le sacrifice portera un jour des fruits de paix, j’en suis convaincu. L’Europe a trop tourné le dos à la Méditerranée alors même qu’une partie de ses racines y plongent et que les pays riverains de cette mer sont au croisement d’un grand nombre d’enjeux du monde contemporain. J’ai voulu que la France prenne l’initiative d’une Union de la Méditerranée. Sa situation géographique tout comme son passé et sa culture l’y conduisent naturellement. Dans cette partie du monde où les religions et les traditions culturelles exacerbent souvent les passions, où le choc des civilisations peut rester à l’état de fantasme ou basculer dans la réalité la plus tragique, nous devons conjuguer nos efforts pour atteindre une coexistence paisible, respectueuse de chacun sans renier nos convictions profondes, dans une zone de paix et de prospérité. Cette perspective rencontre, me semble-t-il, l’intérêt du Saint-Siège.
Mais ce que j’ai le plus à cœur de vous dire, c’est que dans ce monde paradoxal, obsédé par le confort matériel, tout en étant chaque jour de plus en plus en quête de sens et d’identité, la France a besoin de catholiques convaincus qui ne craignent pas d’affirmer ce qu’ils sont et ce en quoi ils croient. La campagne électorale de 2007 a montré que les Français avaient envie de politique pour peu qu’on leur propose des idées, des projets, des ambitions. Ma conviction est qu’ils sont aussi en attente de spiritualité, de valeurs, d’espérance.
Henri de Lubac, ce grand ami de Benoît XVI, a dit « La vie attire, comme la joie ». C’est pourquoi la France a besoin de catholiques heureux qui témoignent de leur espérance.
Depuis toujours, la France rayonne à travers le monde par la générosité et l’intelligence. C’est pourquoi elle a besoin de catholiques pleinement chrétiens, et de chrétiens pleinement actifs.
La France a besoin de croire à nouveau qu’elle n’a pas à subir l’avenir, parce qu’elle a à le construire. C’est pourquoi elle a besoin du témoignage de ceux qui, portés par une espérance qui les dépasse, se remettent en route chaque matin pour construire un monde plus juste et plus généreux.
J’ai offert ce matin au Saint Père deux éditions originales de Bernanos. Permettez-moi de conclure avec lui : « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait […] L’optimisme est une fausse espérance à l’usage des lâches […]. L’espérance est une vertu, une détermination héroïque de l’âme. La plus haute forme de l’espérance, c’est le désespoir surmonté ». Comme je comprends l’attachement du pape à ce grand écrivain qu’est Bernanos !
Partout où vous agirez, dans les banlieues, dans les institutions, auprès des jeunes, dans le dialogue inter-religieux, dans les universités, je vous soutiendrai. La France a besoin de votre générosité, de votre courage, de votre espérance.
Je vous remercie.
Un message d' esperance pour la France!
Je partage l’avis du pape quand il considère, dans sa dernière encyclique, que l’espérance est l’une des questions les plus importantes de notre temps. Depuis le siècle des Lumières, l’Europe a expérimenté beaucoup d’idéologies. Elle a mis successivement ses espoirs dans l’émancipation des individus, dans la démocratie, dans le progrès technique, dans l’amélioration des conditions économiques et sociales, dans la morale laïque. Elle s’est fourvoyée gravement dans le communisme et dans le nazisme. Aucune de ces différentes perspectives – que je ne mets évidemment pas sur le même plan - n’a été en mesure de combler le besoin profond des hommes et des femmes de trouver un sens à l’existence.
Bien sûr, fonder une famille, contribuer à la recherche scientifique, enseigner, se battre pour des idées, en particulier si ce sont celles de la dignité humaine, diriger un pays, cela peut donner du sens à une vie. Ce sont ces petites et ces grandes espérances « qui, au jour le jour, nous maintiennent en chemin » pour reprendre les termes même de l’encyclique du Saint Père . Mais elles ne répondent pas pour autant aux questions fondamentales de l’être humain sur le sens de la vie et sur le mystère de la mort. Elles ne savent pas expliquer ce qui se passe avant la vie et ce qui se passe après la mort.
Ces questions sont de toutes les civilisations et de toutes les époques. Et ces questions essentielles n’ont rien perdu de leur pertinence. Bien au contraire. Les facilités matérielles de plus en plus grandes qui sont celles des pays développés, la frénésie de consommation, l’accumulation de biens, soulignent chaque jour davantage l’aspiration profonde des femmes et des hommes à une dimension qui les dépasse, car moins que jamais elles ne la comblent.
« Quand les espérances se réalisent, poursuit Benoît XVI, il apparaît clairement qu’en réalité, ce n’est pas la totalité. Il paraît évident que l’homme a besoin d’une espérance qui va au-delà. Il paraît évident que seul peut lui suffire quelque chose d’infini, quelque chose qui sera toujours ce qu’il ne peut jamais atteindre. […] Si nous ne pouvons espérer plus que ce qui est accessible, ni plus que ce qu’on peut espérer des autorités politiques et économiques, notre vie se réduit à être privée d’espérance ». Ou encore, comme l’écrivit Héraclite, « Si l’on n’espère pas l’inespérable, on ne le reconnaîtra pas ».
Ma conviction profonde, dont j’ai fait part notamment dans ce livre d’entretiens que j’ai publié sur la République, les religions et l’espérance, c’est que la frontière entre la foi et la non-croyance n’est pas et ne sera jamais entre ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, parce qu’elle traverse en vérité chacun de nous. Même celui qui affirme ne pas croire ne peut soutenir en même temps qu’il ne s’interroge pas sur l’essentiel. Le fait spirituel, c’est la tendance naturelle de tous les hommes à rechercher une transcendance. Le fait religieux, c’est la réponse des religions à cette aspiration fondamentale.
Or, longtemps la République laïque a sous-estimé l’importance de l’aspiration spirituelle. Même après le rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège, elle s’est montrée plus méfiante que bienveillante à l’égard des cultes. Chaque fois qu’elle a fait un pas vers les religions, qu’il s’agisse de la reconnaissance des associations diocésaines, de la question scolaire, des congrégations, elle a donné le sentiment qu’elle agissait parce qu’elle ne pouvait pas faire autrement. Ce n’est qu’en 2002 qu’elle a accepté le principe d’un dialogue institutionnel régulier avec l’Eglise catholique. Qu’il me soit également permis de rappeler les critiques virulentes dont j’ai été l’objet au moment de la création du Conseil français du culte musulman. Aujourd’hui encore, la République maintient les congrégations sous une forme de tutelle, refuse de reconnaître un caractère cultuel à l’action caritative ou aux moyens de communication des Eglises, répugne à reconnaître la valeur des diplômes délivrés dans les établissements d’enseignement supérieur catholique alors que la Convention de Bologne le prévoit, n’accorde aucune valeur aux diplômes de théologie.
Je pense que cette situation est dommageable pour notre pays. Bien sûr, ceux qui ne croient pas doivent être protégés de toute forme d’intolérance et de prosélytisme. Mais un homme qui croit, c’est un homme qui espère. Et l’intérêt de la République, c’est qu’il y ait beaucoup d’hommes et de femmes qui espèrent. La désaffection progressive des paroisses rurales, le désert spirituel des banlieues, la disparition des patronages, la pénurie de prêtres, n’ont pas rendu les Français plus heureux. C’est une évidence.
Et puis je veux dire également que, s’il existe incontestablement une morale humaine indépendante de la morale religieuse, la République a intérêt à ce qu’il existe aussi une réflexion morale inspirée de convictions religieuses. D’abord parce que la morale laïque risque toujours de s’épuiser ou de se changer en fanatisme quand elle n’est pas adossée à une espérance qui comble l’aspiration à l’infini. Ensuite parce qu’une morale dépourvue de liens avec la transcendance est davantage exposée aux contingences historiques et finalement à la facilité. Comme l’écrivait Joseph Ratzinger dans son ouvrage sur l‘Europe, « le principe qui a cours maintenant est que la capacité de l’homme soit la mesure de son action. Ce que l’on sait faire, on peut également le faire ». A terme, le danger est que le critère de l’éthique ne soit plus d’essayer de faire ce que l’on doit faire, mais de faire ce que l’on peut faire. C’est une très grande question.
Dans la République laïque, l’homme politique que je suis n’a pas à décider en fonction de considérations religieuses. Mais il importe que sa réflexion et sa conscience soient éclairées notamment par des avis qui font référence à des normes et à des convictions libres des contingences immédiates. Toutes les intelligences, toutes les spiritualités qui existent dans notre pays doivent y prendre part. Nous serons plus sages si nous conjuguons la richesse de nos différentes traditions.
C’est pourquoi j’appelle de mes vœux l’avènement d’une laïcité positive, c’est-à-dire une laïcité qui, tout en veillant à la liberté de penser, à celle de croire et de ne pas croire, ne considère pas que les religions sont un danger, mais plutôt un atout. Il ne s’agit pas de modifier les grands équilibres de la loi de 1905. Les Français ne le souhaitent pas et les religions ne le demandent pas. Il s’agit en revanche de rechercher le dialogue avec les grandes religions de France et d’avoir pour principe de faciliter la vie quotidienne des grands courants spirituels plutôt que de chercher à la leur compliquer.
Messieurs les cardinaux, Mesdames et Messieurs, au terme de mon propos, et à quelques jours de cette fête de Noël qui est toujours un moment où l’on se recentre sur ce qui est le plus cher dans sa vie, je voudrais me tourner vers ceux d’entre vous qui sont engagés dans les congrégations, auprès de la Curie, dans le sacerdoce et l’épiscopat ou qui suivent actuellement leur formation de séminariste. Je voudrais vous dire très simplement les sentiments que m’inspirent vos choix de vie.
Je mesure les sacrifices que représente une vie toute entière consacrée au service de Dieu et des autres. Je sais que votre quotidien est ou sera parfois traversé par le découragement, la solitude, le doute. Je sais aussi que la qualité de votre formation, le soutien de vos communautés, la fidélité aux sacrements, la lecture de la Bible et la prière, vous permettent de surmonter ces épreuves.
Sachez que nous avons au moins une chose en commun : c’est la vocation. On n’est pas prêtre à moitié, on l’est dans toutes les dimensions de sa vie. Croyez bien qu’on n’est pas non plus Président de la République à moitié. Je comprends que vous vous soyez sentis appelés par une force irrépressible qui venait de l’intérieur, parce que moi-même je ne me suis jamais assis pour me demander si j’allais faire ce que j’ai fait, je l’ai fait. Je comprends les sacrifices que vous faites pour répondre à votre vocation parce que moi-même je sais ceux que j’ai faits pour réaliser la mienne.
Ce que je veux vous dire ce soir, en tant que Président de la République, c’est l’importance que j’attache à ce que vous faites et à ce que vous êtes. Votre contribution à l’action caritative, à la défense des droits de l’homme et de la dignité humaine, au dialogue inter-religieux, à la formation des intelligences et des cœurs, à la réflexion éthique et philosophique, est majeure. Elle est enracinée dans la profondeur de la société française, dans une diversité souvent insoupçonnée, tout comme elle se déploie à travers le monde. Je veux saluer notamment nos congrégations, les Pères du Saint-Esprit, les Pères Blancs et les Sœurs Blanches, les fils et filles de la charité, les franciscains missionnaires, les jésuites, les dominicains, la Communauté de Sant’Egidio qui a une branche en France, toutes ces communautés, qui, dans le monde entier, soutiennent, soignent, forment, accompagnent, consolent leur prochain dans la détresse morale ou matérielle.
En donnant en France et dans le monde le témoignage d’une vie donnée aux autres et comblée par l’expérience de Dieu, vous créez de l’espérance et vous faites grandir des sentiments nobles. C’est une chance pour notre pays, et le Président que je suis le considère avec beaucoup d’attention. Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance.
Je veux évoquer la mémoire des moines de Tibhérine et de Monseigneur Pierre Claverie, dont le sacrifice portera un jour des fruits de paix, j’en suis convaincu. L’Europe a trop tourné le dos à la Méditerranée alors même qu’une partie de ses racines y plongent et que les pays riverains de cette mer sont au croisement d’un grand nombre d’enjeux du monde contemporain. J’ai voulu que la France prenne l’initiative d’une Union de la Méditerranée. Sa situation géographique tout comme son passé et sa culture l’y conduisent naturellement. Dans cette partie du monde où les religions et les traditions culturelles exacerbent souvent les passions, où le choc des civilisations peut rester à l’état de fantasme ou basculer dans la réalité la plus tragique, nous devons conjuguer nos efforts pour atteindre une coexistence paisible, respectueuse de chacun sans renier nos convictions profondes, dans une zone de paix et de prospérité. Cette perspective rencontre, me semble-t-il, l’intérêt du Saint-Siège.
Mais ce que j’ai le plus à cœur de vous dire, c’est que dans ce monde paradoxal, obsédé par le confort matériel, tout en étant chaque jour de plus en plus en quête de sens et d’identité, la France a besoin de catholiques convaincus qui ne craignent pas d’affirmer ce qu’ils sont et ce en quoi ils croient. La campagne électorale de 2007 a montré que les Français avaient envie de politique pour peu qu’on leur propose des idées, des projets, des ambitions. Ma conviction est qu’ils sont aussi en attente de spiritualité, de valeurs, d’espérance.
Henri de Lubac, ce grand ami de Benoît XVI, a dit « La vie attire, comme la joie ». C’est pourquoi la France a besoin de catholiques heureux qui témoignent de leur espérance.
Depuis toujours, la France rayonne à travers le monde par la générosité et l’intelligence. C’est pourquoi elle a besoin de catholiques pleinement chrétiens, et de chrétiens pleinement actifs.
La France a besoin de croire à nouveau qu’elle n’a pas à subir l’avenir, parce qu’elle a à le construire. C’est pourquoi elle a besoin du témoignage de ceux qui, portés par une espérance qui les dépasse, se remettent en route chaque matin pour construire un monde plus juste et plus généreux.
J’ai offert ce matin au Saint Père deux éditions originales de Bernanos. Permettez-moi de conclure avec lui : « L’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait […] L’optimisme est une fausse espérance à l’usage des lâches […]. L’espérance est une vertu, une détermination héroïque de l’âme. La plus haute forme de l’espérance, c’est le désespoir surmonté ». Comme je comprends l’attachement du pape à ce grand écrivain qu’est Bernanos !
Partout où vous agirez, dans les banlieues, dans les institutions, auprès des jeunes, dans le dialogue inter-religieux, dans les universités, je vous soutiendrai. La France a besoin de votre générosité, de votre courage, de votre espérance.
Je vous remercie.
Un message d' esperance pour la France!
j1234- Veut-etre un saint/e
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La Basilique de Latran
Dédicace de la Basilique du Latran En l’an 324 L’usage d’avoir des lieux spécialement destinés à la prière et au culte remonte à l’origine du monde. Toutefois, le premier temple consacré au vrai Dieu ne fut bâti que vers l’an 3000 après la création, à Jérusalem, par le roi Salomon. Ce prince en fit la dédicace l’an 3004 ; la cérémonie dura huit jours, et les Juifs en renouvelèrent chaque année la mémoire. Aux premiers siècles du christianisme, l’Église persécutée ne put bâtir de temples et dut célébrer les divins mystères dans des maisons particulières ou dans les catacombes, sur les tombeaux des martyrs. Le Christ et Sa Croix rendirent Constantin victorieux de son rival Maxence. Ne marchandant pas sa reconnaissance, le grand empereur mit fin aux persécutions sanglantes, donna la liberté à l’Église et promulgua une loi par laquelle il permettait aux chrétiens de bâtir des églises dans tout son empire. Donnant lui-même l’exemple, Constantin fit construire un baptistère en 334, à l’endroit où le pape saint Sylvestre l’avait baptisé. Il fit aussi édifier les somptueuses basiliques de Ste-Croix-de-Jérusalem, réplique de celle du St-Sépulcre, et la basilique St-Pierre qu’il érigea sur le tombeau du prince des apôtres. Le pieux empereur fit également bâtir sur l’emplacement du palais des Laterani, pour servir d’église patriarcale et pontificale, la basilique du Saint-Sauveur, appelé aussi St-Jean de Latran. Le Pape saint Sylvestre fit, en 324, la dédicace de l’église de Saint-Sauveur, aujourd’hui Saint-Jean-de-Latran, à Rome. En France, l’usage s’est généralisé de célébrer, l’anniversaire de la dédicace de toutes les églises. Cette fête mérite de notre part un respect tout spécial : après la fête de l’Église du Ciel et de l’Église du purgatoire, c’est, en quelque sorte, la fête de l’Église de la terre. L’office de ce jour nous montre dans nos temples, d’après la Sainte Écriture, la maison de la prière, la maison de Dieu, un lieu saint, une image de la céleste Jérusalem, la porte du Ciel. N’oublions jamais la sainteté de nos églises. |
j1234- Veut-etre un saint/e
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la plus ancienne des basiliques.
La Basilique du Latran est la cathédrale du Pape en tant qu'évêque de Rome. Elle a été érigée par Constantin vers 320, 7 ans après l'édit de Milan par lequel, en 313, il arrêta les persécutions et garantit la liberté religieuse. Ce furent des années d'euphorie que connut l'Eglise au sortir de la grande persécution, avant d'être secouée par la crise de l'arianisme.
C'est alors que l'on vit surgir des églises vers lesquelles convergeaient les foules joyeuses pour célébrer la dédicace. La Famille Laterani a donné à l'Eglise le domaine qui porte son nom.
La Basilique a vu se dérouler bien des événements, telles ces nuits pascales des 4ème et Sème siècles oÙ les Romains venaient par milliers se faire baptiser et confirmer pour s'agréger au Corps du Christ dans le Baptistère St Jean (que l'on visite encore), et célébrer dans la Basilique l'eucharistie pascale.
La Basilique du Latran est la plus ancienne église de Rome (Saint Pierre sera construit 10 ans après). Elle est la mère de toutes les églises.
Rappelons que je successeur de Pierre est à la fois l'évêque de Rome et le chef de l'Eglise catholique. Les deux Magistères sont inséparables. C'est pourquoi toutes les églises de rite romain répandues à travers le monde ont à coeur de célébrer le 9 novembre l'Eglise du Christ, en la fête de la Dédicace de la cathédrale de St Jean de Latran à Rome.
C'est alors que l'on vit surgir des églises vers lesquelles convergeaient les foules joyeuses pour célébrer la dédicace. La Famille Laterani a donné à l'Eglise le domaine qui porte son nom.
La Basilique a vu se dérouler bien des événements, telles ces nuits pascales des 4ème et Sème siècles oÙ les Romains venaient par milliers se faire baptiser et confirmer pour s'agréger au Corps du Christ dans le Baptistère St Jean (que l'on visite encore), et célébrer dans la Basilique l'eucharistie pascale.
La Basilique du Latran est la plus ancienne église de Rome (Saint Pierre sera construit 10 ans après). Elle est la mère de toutes les églises.
Rappelons que je successeur de Pierre est à la fois l'évêque de Rome et le chef de l'Eglise catholique. Les deux Magistères sont inséparables. C'est pourquoi toutes les églises de rite romain répandues à travers le monde ont à coeur de célébrer le 9 novembre l'Eglise du Christ, en la fête de la Dédicace de la cathédrale de St Jean de Latran à Rome.
j1234- Veut-etre un saint/e
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La basilique de Latran
en vidéo sur KTO en bas de page l' entrée du Président français à la basilique de Latran suivi d' une cérémonie qui entrera dans l' histoire de France.
http://www.ktotv.com/erreur404.html
http://www.ktotv.com/erreur404.html
j1234- Veut-etre un saint/e
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Inscription : 12/10/2007
Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
cher john,
merci pour la retranscription de ce discours.
"Partout où vous agirez, dans les banlieues, dans les institutions, auprès des jeunes, dans le dialogue inter-religieux, dans les universités, je vous soutiendrai. La France a besoin de votre générosité, de votre courage, de votre espérance."
Sarkozy demande aux pretres d'agir dans les cités.
Pretres reveillez vous !
Daniel
Gloire soit au pere et au Fils et au St Esprit
merci pour la retranscription de ce discours.
"Partout où vous agirez, dans les banlieues, dans les institutions, auprès des jeunes, dans le dialogue inter-religieux, dans les universités, je vous soutiendrai. La France a besoin de votre générosité, de votre courage, de votre espérance."
Sarkozy demande aux pretres d'agir dans les cités.
Pretres reveillez vous !
Daniel
Gloire soit au pere et au Fils et au St Esprit
Daniel la Montagne- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
la France a besoin de catholiques heureux qui témoignent de leur espérance.
Henri de Lubac, ce grand ami de Benoît XVI.
"A titre personnel c' est ce qui m' a le plus touché."
John
Henri de Lubac, ce grand ami de Benoît XVI.
"A titre personnel c' est ce qui m' a le plus touché."
John
j1234- Veut-etre un saint/e
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Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
... Beau discours, mais difficile de faire confiance à ce président qui faisait ostensiblement allégeance à la franc-maçonnerie lorsqu'il était ministre de l'intérieur et n'a jamais cessé de soutenir le nouvel ordre mondial!!!
Comment est-il possible de défendre les valeurs chrétiennes de la France lorsqu'en même temps on se fait le chantre de la mondialisation et du libéralisme économique à tout crin?
C'est un double langage bien calculé qui finalement ne fait que desservir l'Eglise catholique en en travestissant l'esprit.
Le pape n'est sans doute pas dupe de cette manoeuvre si l'on en juge d'après son homélie de l'Epiphanie, avant-hier :
source : http://canadianpress.google.com
Ph Antoine
Comment est-il possible de défendre les valeurs chrétiennes de la France lorsqu'en même temps on se fait le chantre de la mondialisation et du libéralisme économique à tout crin?
C'est un double langage bien calculé qui finalement ne fait que desservir l'Eglise catholique en en travestissant l'esprit.
Le pape n'est sans doute pas dupe de cette manoeuvre si l'on en juge d'après son homélie de l'Epiphanie, avant-hier :
Le pape dénonce un monde dans lequel quelques-uns vivent dans le luxe et beaucoup dans la pauvreté
CITE DU VATICAN - Le pape Benoît XVI, qui présidait dimanche la messe de l'Epiphanie, a critiqué un monde dans lequel quelques-uns vivent dans le luxe et beaucoup dans la pauvreté, et il a appelé à des modes de vie "plus sobres" pour permettre une distribution équitable des richesses.
"On ne peut pas dire que la mondialisation est synonyme d'ordre mondial, c'est le contraire", a déclaré Benoît XVI dans son homélie à la basilique Saint-Pierre.
"Les conflits pour la suprématie économique, et la ruée vers les ressources en énergie et en eau, ainsi que vers les matières premières, rendent difficile le travail de tous ceux qui s'efforcent de construire un monde plus juste et plus uni", a-t-il ajouté.
"Nous avons besoin d'un espoir plus grand, qui nous permet de préférer le bien commun de tous au luxe de quelques-uns et à la pauvreté de beaucoup", a également souligné le souverain pontife. "S'il n'y a pas de vrai espoir, vous recherchez le bonheur dans l'ivresse, dans le superflu, dans l'excès, et vous vous ruinez vous-même, ainsi que le monde".
"Il est évident que c'est seulement en adoptant un mode de vie plus sobre, accompagné par un engagement sérieux en faveur d'une distribution équitable des richesses, qu'il sera possible de mettre en place un modèle de développement durable", a ajouté Benoît XVI.
source : http://canadianpress.google.com
Ph Antoine
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
Que la paix soit avec toi
Developpement durable partage des richeses etc...
Les americains,peuple religieux, disent que celui qui est aimé du Seigneur aura un travail et un toit du moins que le Seigneur pourvoira à ses besoins.
quand les Seigneur pourvoit aux besoins des ses enfants c'est vraiment sans luxe inutile.
Cela rejoint donc l'idée selon laquelle que pour etre aimé de Dieu il faut vivre dans le denument et on peut dire libre des esclavages tel que l'argent, le pouvoir ou le sexe.
Maintenant legiferer au niveau mondial pour pretendre gerer et partager les richesses n'est pas pas pratiquer l'hypocrisie et faire preuve d'orgueuil ?
Si Dieu prend soin de ses enfants quel que soit le contexte economique et social comment l'homme pourrait il faire mieux ?
Les politiques nous mene en bateau,c'est evident .
Ils nous font croire que si ça va bien c'est grace à eux et que si ça ne va pas c'est de la faute à l'opposition qui ne les laisse pas travailler.
Le monde va mal par qu'il est surpeuplé et mal geré.
le monde est surpeuplé parque les gens n'ont pas reussi a ecraser la tete du serpent,c'est a dire a sinon etre chaste du moins maitriser leur sexualité.
La plupart des enfants qui naissent dans le monde ne naissent pas par amour mais naissent par accident.
Tous les jours dans tous les pays tout autour de la planete depuis des millennaires les gens ont forniqué sans penser aux consequences.
Ces consequences aujourd'hui nous commençons à les payer et ce n'est rien en rapport de ce que paieront les generations futures.
Si les gens se sont livrés a des comportement qui sont des comportement inferieurs a ceux des animaux,c'est a dire des comportement sataniques,c'est qu'il n'ont pas appris où etait la sagesse.
Et le monde est mal geré parce que l'homme (et la femme egalement,n'oublions pas que la femme a ses responsabilité)est avide de bien materiels et de pouvoir et qu'il est prêt a tuer pour cela.
A maintenir des peuples entier en esclavage dans la soumission et les tourments,uniquement pour le plaisir de quelques despotes.
Comment les peuples se sont ils laisse mener à la baguette ?
Ne connaissaient ils pas la liberté de souffrir et de perir pour le Seigneur plutot que de soumettre a des tyrans qui ne pouvaient les tourmenter,les torturer que dans cette vie ?
Or qui devait nous enseigner cette sagesse qui ne vient pas de l'homme et de sa capacité de reflexion mais du ciel et de Dieu ?
Qui devait nous transmettre cette sagesse ?
Qui devait nous apprendre dans tous les pays tout autour du monde la loi du royaume de l'amour ?
Qu'on ne dise pas qu'ils n'ont pas eu le temps,ça fait plus de deux ans qu'ils ont eu le temps.
Est ce que c'est un blaspheme que de regarder les choses en face,d'ouvrir les yeux pour voir et la bouche pour dire que ce sont les pretres qui devaient faire ce travail.
Bien sur c'est choquant.
Des gens qui ont consacré leur vie à Dieu et n'ont pas fait ce que le Seigneur leur demandait.
C'est grave et les pretres auront à le payer.
Je precise maintenant,que si Jésus a parlé en particulier dans les livres de Maria Valtorta ,c'est pour faire le travail d'enseignement qui n'a pas été fait et pour que quand il revienne il trouve encore de l'amour et de l'espoir.
C'est lui encore qui dit que les pretres n'ont pas fait leur travail et qu'ils manquent de compassions preferant les honneurs et les compromissions avec le monde.
Je n'invente rien ,je rapporte ce que je lis.
Si ily a des gens qui on envie de m'insulter ou de me faire des reflexions desagreables qu'ils les fasse à Jésus directement.
Ce n 'est pas un reglement de compte c'est uniquement un constat.
Daniel
Béni soit le Sacré Coeur de Jésus
Developpement durable partage des richeses etc...
Les americains,peuple religieux, disent que celui qui est aimé du Seigneur aura un travail et un toit du moins que le Seigneur pourvoira à ses besoins.
quand les Seigneur pourvoit aux besoins des ses enfants c'est vraiment sans luxe inutile.
Cela rejoint donc l'idée selon laquelle que pour etre aimé de Dieu il faut vivre dans le denument et on peut dire libre des esclavages tel que l'argent, le pouvoir ou le sexe.
Maintenant legiferer au niveau mondial pour pretendre gerer et partager les richesses n'est pas pas pratiquer l'hypocrisie et faire preuve d'orgueuil ?
Si Dieu prend soin de ses enfants quel que soit le contexte economique et social comment l'homme pourrait il faire mieux ?
Les politiques nous mene en bateau,c'est evident .
Ils nous font croire que si ça va bien c'est grace à eux et que si ça ne va pas c'est de la faute à l'opposition qui ne les laisse pas travailler.
Le monde va mal par qu'il est surpeuplé et mal geré.
le monde est surpeuplé parque les gens n'ont pas reussi a ecraser la tete du serpent,c'est a dire a sinon etre chaste du moins maitriser leur sexualité.
La plupart des enfants qui naissent dans le monde ne naissent pas par amour mais naissent par accident.
Tous les jours dans tous les pays tout autour de la planete depuis des millennaires les gens ont forniqué sans penser aux consequences.
Ces consequences aujourd'hui nous commençons à les payer et ce n'est rien en rapport de ce que paieront les generations futures.
Si les gens se sont livrés a des comportement qui sont des comportement inferieurs a ceux des animaux,c'est a dire des comportement sataniques,c'est qu'il n'ont pas appris où etait la sagesse.
Et le monde est mal geré parce que l'homme (et la femme egalement,n'oublions pas que la femme a ses responsabilité)est avide de bien materiels et de pouvoir et qu'il est prêt a tuer pour cela.
A maintenir des peuples entier en esclavage dans la soumission et les tourments,uniquement pour le plaisir de quelques despotes.
Comment les peuples se sont ils laisse mener à la baguette ?
Ne connaissaient ils pas la liberté de souffrir et de perir pour le Seigneur plutot que de soumettre a des tyrans qui ne pouvaient les tourmenter,les torturer que dans cette vie ?
Or qui devait nous enseigner cette sagesse qui ne vient pas de l'homme et de sa capacité de reflexion mais du ciel et de Dieu ?
Qui devait nous transmettre cette sagesse ?
Qui devait nous apprendre dans tous les pays tout autour du monde la loi du royaume de l'amour ?
Qu'on ne dise pas qu'ils n'ont pas eu le temps,ça fait plus de deux ans qu'ils ont eu le temps.
Est ce que c'est un blaspheme que de regarder les choses en face,d'ouvrir les yeux pour voir et la bouche pour dire que ce sont les pretres qui devaient faire ce travail.
Bien sur c'est choquant.
Des gens qui ont consacré leur vie à Dieu et n'ont pas fait ce que le Seigneur leur demandait.
C'est grave et les pretres auront à le payer.
Je precise maintenant,que si Jésus a parlé en particulier dans les livres de Maria Valtorta ,c'est pour faire le travail d'enseignement qui n'a pas été fait et pour que quand il revienne il trouve encore de l'amour et de l'espoir.
C'est lui encore qui dit que les pretres n'ont pas fait leur travail et qu'ils manquent de compassions preferant les honneurs et les compromissions avec le monde.
Je n'invente rien ,je rapporte ce que je lis.
Si ily a des gens qui on envie de m'insulter ou de me faire des reflexions desagreables qu'ils les fasse à Jésus directement.
Ce n 'est pas un reglement de compte c'est uniquement un constat.
Daniel
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Daniel la Montagne- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
Si ily a des gens qui on envie de m'insulter ou de me faire des reflexions desagreables qu'ils les fasse à Jésus directement.
La Paix de Jésus soit avec toi également, Daniel
Ph Antoine
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
Je veux dire que je ne fais que transmettre tant bien que mal ce que j'ai pu lire .
S'il y a des gens que cela ne rend pas telllement heureux ,et bien qu'ils se plaignent directement aupres du Maitre .
S'il y a des gens que cela ne rend pas telllement heureux ,et bien qu'ils se plaignent directement aupres du Maitre .
Daniel la Montagne- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
OK, voici en guise de réponse ce que je viens d'écrire sur un autre sujet sur un autre forum mais qui vaut également pour la question du partage des richesses posée sur ce fil :
Fraternellement en NSJC
Ph Antoine
Pour ma part, je crois que ce qui irrite le plus le Seigneur, c'est le culte de l'argent associé à l'hypocrisie religieuse. D'ailleurs, la seule fois où Jésus a fait preuve de violence physique c'était à l'encontre des marchands du Temple. Dieu aurait-il changé?
Aujourd'hui, pire que le matérialisme athée, c'est le libéralisme économique triomphant au mépris des plus pauvres , sous couvert de fausses valeurs religieuses qui pourrait bien déclancher la colère de Dieu!
Fraternellement en NSJC
Ph Antoine
Philippe-Antoine- Avec les anges
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Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
Je ne comprends toujours pas pourquoi Sarkozy a le titre de chanoine d'honneur de la Basilique de Latran...
Cet homme (ce que j'en sais pas les infos...) est un homme très libertin et ne peut mériter un tel titre...
Cet homme (ce que j'en sais pas les infos...) est un homme très libertin et ne peut mériter un tel titre...
Danielle- Enfant de Dieu
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Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
Bonjour Danielle,
Après la révolution de 1989 en France les révolutionnaires( dirigé par la fm) ont voulu conservé ce titre réservé aux Rois (c'est Henri IV qui avait instauré ce titre de Grand chanoine d'honneur ) . Je suppose que la fm à gardé ce titre , afin de conservé une main mise sur l'Eglise catholique en France ...Le saviez-vous ?
Un Evêque ne peut-être nommé en France (en outre comme en Chine)sans l'accord du gouvernement !
Après la révolution de 1989 en France les révolutionnaires( dirigé par la fm) ont voulu conservé ce titre réservé aux Rois (c'est Henri IV qui avait instauré ce titre de Grand chanoine d'honneur ) . Je suppose que la fm à gardé ce titre , afin de conservé une main mise sur l'Eglise catholique en France ...Le saviez-vous ?
Un Evêque ne peut-être nommé en France (en outre comme en Chine)sans l'accord du gouvernement !
turttle- Aime le chapelet
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Re: La France et Rome apporteront le salut au monde.
turttle
ètes vous sur que c'est pour tous les évèques ,que l'on demande la signature du président de la république ?
moi je pensai que seul était concerné l'alsace lorraine à cause du concordat qui est toujours en vigueur
mais , le président ne donne pas son avis , il met juste sa signature
je pense que WINZ pourrait nous répondre
le titre de chanoine d'honneur vient des rois de france , mais je crois que nos 3 derniers président n'était pas vraiment ravi , quand on est à la tète d'un pays laic
ètes vous sur que c'est pour tous les évèques ,que l'on demande la signature du président de la république ?
moi je pensai que seul était concerné l'alsace lorraine à cause du concordat qui est toujours en vigueur
mais , le président ne donne pas son avis , il met juste sa signature
je pense que WINZ pourrait nous répondre
le titre de chanoine d'honneur vient des rois de france , mais je crois que nos 3 derniers président n'était pas vraiment ravi , quand on est à la tète d'un pays laic
s153A8- Avec Saint Joseph
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