Femens au Québec : Journée nationale GO-Topless... Dégoûtant !!!

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MONTREA; | MARCHE

« Seins nus pour tous » La première Journée nationale Go-Topless de Montréal attire l’attention

Christine Bouthillier
Publié le: dimanche 25 août 2013, 20H01 | Mise à jour: lundi 26 août 2013, 24H37


photo le journal de montréal, christine bouthillier

Dans les rues du centre-ville, des femmes et des hommes ont voulu faire passer leur message.

La première marche Go-Topless à s’être déroulée à Montréal hier n’est pas passée inaperçue avec ses 80 par­ticipants qui ont déambulé seins et torse nus au centre-ville.

Sous le slogan «Seins nus pour tous: un droit!», la marche revendiquait le droit des femmes de se promener seins nus dans certains endroits publics, comme les plages et les parcs, à l’égal des hommes.

«Les droits fondamentaux des femmes ont été brimés toute leur vie. [...] Les femmes vivent toutes sortes de contraintes, ça devient lourd, il faut tasser ça», scande Sylvie Chabot, porte-parole de l’événement et responsable de Go-Topless Canada.

La marche en est à sa sixième année dans le monde, mais pour la première fois dans la métropole. C’est l’histoire de Rebecca Anne Clark, cette femme qui marchait récemment seins nus sur la plage de Cap-Saint-Jacques et qu’un sauveteur a obligée à se couvrir, qui a incité Go-Topless à venir à Montréal.

Aucune loi n’interdit aux femmes de se promener seins nus au Canada, soutient Sylvie Chabot.

Initiative raëlienne

Go-Topless est une initiative internationale du mouvement raëlien, qui se tient le dimanche le plus proche du 26 août, date de la Journée de l’égalité de la femme, instaurée par le Congrès américain.

«Dans toutes les religions, il y a de bonnes valeurs, mais quand on arrive au corps de la femme, certaines disent qu’il est impur. Dans notre religion, ce n’est pas tabou, c’est un droit, indique Mme Chabot. Mais la marche n’est pas limitée au mouvement raëlien. Ça ne nous appartient pas comme cause, ça appartient aux femmes!»

Certains participants, comme Daniel, n’étaient pas liés au mouvement raëlien. Daniel voulait lui aussi mettre un tel événement sur pied. Lorsqu’il a appris qu’une autre marche du genre se préparait, les deux organisations ont décidé d’unir leurs forces. «L’événement n’est aucunement religieux. Il n’y a pas de religion dans un droit», lance-t-il.

Indécent ?

Pour la plupart des participants, il n’y a rien d’indécent dans la vue d’un sein.

«C’est quelque chose de naturel. Le corps, c’est de l’art, c’est beau, on ne doit pas discriminer la femme pour ça», croit Andrea Castillo.

«On attribue une connotation sexuelle aux seins parce qu’on les montre seulement dans ces moments, ajoute Jean-François Cyr. Quelle que soit la notion de la nudité qu’on a, elle doit être la même pour tout le monde.»

La plupart des badauds se sont plutôt montrés intrigués par la marche, plusieurs filmant la scène à l’aide de leur téléphone cellulaire. Personne n’a semblé offensé.

«C’est un acte très libérateur. Il y a probablement des femmes qui nous regardent avec envie. Chaque fois, il y a des femmes qui nous suivent et enlèvent leur haut à la fin», indique Sylvie Chabot.
Vos commentaires

Elles vont vraiment trop loin
Ces femmes sont certainement manipulées et ont besoin de prières

C'est vraie bonheur qu'elles sont pas fines.

En les regardant bien, elles font même de la peine, elles sont si jeunes

oui ta raison

Seins nus contre le crucifix à l’Assemblée nationale   

Les militantes Femen, seins dénudés, ont scandé leur slogan à quelques reprises au moment où Pauline Marois a pris la parole. Les constables de l’Assemblée nationale ont ensuite mis fin à l’esclandre.

L’une des femmes arrêtées, Xenia Chernyshova, d’origine ukrainienne, est porte-parole de la section montréalaise de Femen. En juin, Mme Chernyshova avait fait les manchettes après avoir réussi un geste d’éclat similaire durant une conférence du secrétaire général du Parti islamiste tunisien à Montréal.
Rappelons que Femen est un groupe contestataire féministe d’origine ukrainienne fondé à Kiev, en 2008.

Les dames se sont invitées dans l’épineux débat sur le projet de charte des valeurs québécoises: elles demandent au gouvernement d’être «cohérent» et de bannir le crucifix de l’Assemblée nationale pour être véritablement laïque.
Le ministre responsable de la charte des valeurs, Bernard Drainville, a rétorqué que la sortie du groupe Femen était décidément, sur la forme, «très ostentatoire.» Il n’a pas voulu commenter davantage.

Symbole de la grande noirceur

«On juge que le crucifix n’a pas à rester à l’Assemblée nationale. Le crucifix est le symbole de la grande noirceur», a affirmé Morgane Mary-Pouliot, représentante du groupe Femen Québec, en entrevue avec le Journal.
Sur Facebook, l’organisation se décrit comme pratiquant le «sextrémisme», un «pacifisme agressif».    

Les trois femmes ont été libérées en milieu d’après-midi et pourraient être accusées d’exhibitionnisme.