Film:A la croisée des mondes : la boussole d'or.

Cinéma - A la croisée des mondes : ‘’Un poison spirituel pour les enfants’’ !

«La Boussole d’or», premier volet de l’adaptation cinématographique du roman fantastique «A la croisée des mondes», écrit par l’auteur britannique Philip Pullman, envahit nos écrans ce mercredi. Réalisée par Chris Weitz et Anand Tucker, cette trilogie fait l’apologie de l’athéisme pour un public de préadolescents.

Comment connaître un écrivain si ce n’est au travers de sa plume ? Quand Philip Pullman rapporte que sans le péché originel «nous serions certes resté dans le paradis terrestre, mais avec la conscience d’un petit animal», nul n’est étonné de découvrir que le troisième opus de sa croisée des mondes, dévoile ostensiblement des propos anti-chrétien. Et comme l’explique Maryline Camhi dans sa critique pour Evene.fr, l’ouvrage «annonce en apothéose la jeune héroïne Lyra, comme une nouvelle Eve, celle par qui l’Humanité se libère en accédant au savoir»… L'arbre de la connaissance du bien et du mal, séduit toujours !

Pullman présente Dieu comme un menteur et un mortel

L’univers de la jeune Lyra - orpheline rebelle - est bien sombre. L’organisme gouvernemental «le Magisterium» (référence au Vatican), resserre son emprise sur le peuple et séquestre des enfants dans le but de pratiquer sur eux d’abominables expériences. Lorsque Roger, le meilleur ami de Lyra, disparaît à son tour, elle jure d’aller le chercher jusqu’au bout du monde, accompagnée de son «daemon», un alter ego spirituel qui peut prendre de nombreuses formes animales.

Peter Vere et Sandra Miesel, co-auteurs du livre «Pied piper of atheism : Philip Pullman and Children’s fantasy» (Ignatius Press), traduisible par «Le joueur de flûte de l’athéisme», dénoncent cette trilogie dans une interview réalisée par l’agence de presse Zenit. Au sein de cet entretien, Peter Vere partage que chaque livre «devient de plus en plus sombre, à la fois dans l’intensité avec laquelle Pullman attaque l’Eglise catholique, et le concept judéo-chrétien de Dieu. L’intrigue tourne autour du blasphème suprême en présentant Dieu comme un menteur et un mortel. Il amène à découvrir que Dieu et le Christianisme sont une arnaque».

Un dégoût particulier pour C.S. Lewis

En outre, la promotion de l’athéisme est agressive. Selon Peter Vere, l’œuvre de Pullman «fait ouvertement du prosélytisme pour l’athéisme, en pervertissant l’imagerie de Lewis et Tolkien. Il a un dégoût particulier pour Lewis et ses chroniques de Narnia. C’est pour cela qu’il détourne son œuvre afin d’attaquer le Christianisme». Sandra Miesel, tient à préciser pour sa part qu’il y a «beaucoup de cruauté, de meurtres, de sadisme, de mutilation, de suicides, d’euthanasie et même de cannibalisme», sans oublier «les passages de sensualité déplacée et la présence d’anges homosexuels».

Dans un autre registre encore, Peter Vere rapporte que le Dr Mary Malone, l’un des personnages principaux, est «une ancienne religieuse catholique qui a quitté sa vocation pour s’adonner au sexe et à la science». Au fil de l’histoire, le Dr Malone «s’engage dans des pratiques occultes pour amener les deux principaux héros, un garçon et une fille de 12 ans, à coucher ensemble». Pour ces raisons et bien d’autres encore, il ne recommande à aucun parent de laisser ses enfants regarder ce film. «Pour des parents chrétiens», conclut-il, «le film ne peut être qu’un poison spirituel pour leurs enfants !».

Paul OHLOTT