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Historique du darwinisme selon J. Vauthier

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Message par Dousig Sam 3 Nov 2007 - 16:04

Source :

http://www.christicity.com/bibliotheque/aux_origines/lhomme/ses_origines/la_science_et_levolution.asp?page=1

La science et l'évolution
Jacques Vauthier


Source : La Nef

L’évolution est depuis Darwin un sujet qui déchaîne les passions. Plus qu’une théorie scientifique, elle s’apparente pour beaucoup à une idéologie. Qu’en est-il réellement d’un point de vue scientifique ? La notion même d’évolution est-elle compatible avec une vision chrétienne de l’origine de l’homme ? Telles sont les questions auxquelles ce dossier tente de répondre.
Tout homme cherche à organiser les observations qu’il fait; c’est l’activité scientifique primordiale. Le savant a donc une activité neutre tant qu’elle ne pose pas des interrogations éthiques du type : ai-je le droit de faire telle ou telle expérience ou ai-je le droit de créer tel ou tel outil qui peut avoir une utilisation néfaste pour mes contemporains ? Les commentaires pseudo-scientifiques que certains s’autorisent à faire doivent être soigneusement distingués des faits qui sont mis en évidence dans les laboratoires. Beaucoup de mythes sortent de cette absence de distinction dont le Big-Bang est un des archétypes contemporains. Quand on touche à la vie et surtout à l’homme, on voit poindre toute la subjectivité de ces hommes qui sont des savants dans leur branche mais qui veulent à tout prix que la théorie qu’ils échafaudent, recouvre la réalité et s’y substitue. L’anthropologie physique est certainement le domaine le plus vulnérable aux influences psychologiques. C’est donc dans ce contexte que nous devons relire l’histoire de la paléontologie et des théories de l’évolution qui ont été proposées essentiellement depuis le Siècle des Lumières, en étant vigilant sur ce qui est vraiment science et donc sur ce qui est le plus proche d’expériences reproductibles et peut être réfuté au sens de Karl Popper.

Si Aristote avait préparé, par un usage très judicieux de l’analogie, un début d’organisation des êtres vivants, il fallut attendre le XVIIIème siècle pour que Linné (1707-1778) propose une classification des différentes espèces végétales et animales connues à l’époque.

Celui-ci en classa plus de neuf mille et l’on commença à voir plus clair dans l’étonnante diversité du vivant. Son travail eut un retentissement universel. En parallèle, Buffon (1707-1788), dans son opus magnum l’Histoire naturelle, est un des premiers à proposer une hypothèse évolutionniste. Il était un parmi d’autres qui souhaitaient affirmer leur indépendance d’esprit par des prises de positions matérialistes. Le fixisme voulait que les espèces ne varient pas. Mais des exemples de monstres dans les règnes animal et végétal étaient là pour s’inscrire en faux contre lui. On sait que Pierre-le-Grand à Saint-Pétersbourg avait la plus grande collection de tératologie de l’Europe… Seul Maupertuis (1698-1759) était partisan d’un mutationnisme proche de celui qui prévaut actuellement et interrogeait : « si tous les animaux d’une espèce étaient déjà formés dans un seul père ou une seule mère […] observerait-on ces alternatives de ressemblances ? » Dans un ouvrage intitulé Le Système de la nature, publié en 1751 à Erlangen, le savant philosophe prépare l’évolutionnisme du siècle suivant.

En 1809, Lamarck (1744-1829) proposa la première théorie explicative des différences : une girafe a un cou plus long que celui d’une antilope parce qu’elle s’est adaptée à la difficulté de manger les feuilles situées dans les arbres. Ce sont les « circonstances » – pour reprendre le terme de Lamarck – qui ont fait la différence. Cette théorie – dite adaptative ou lamarckiste du nom de son inventeur – allait susciter bien des controverses : comment les générations suivantes ont-elles entériné ces élongations du cou pour atteindre les feuilles les plus hautes et comment expliquer encore une stabilisation de la longueur du cou à une certaine taille ? Contre Lamarck, Cuvier (1769-1832) défend la théorie du fixisme : les espèces créées sont immuables.
Puis apparurent les premières interrogations sur les fossiles, ces pierres étranges
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Message par Dousig Sam 3 Nov 2007 - 16:06

qui faisaient la joie des collectionneurs. Ces fossiles, qui avaient été découverts dès la Renaissance, posaient le problème de la disparition de certaines espèces. Les savants de l’époque les classaient en fonction de leur complexité croissante. De plus en plus, ils proposèrent des classifications qui reliaient la complexification avec une organisation dans le temps : les formes les plus simples seraient apparues avant les plus complexes.
Darwin (1809-1882) propose une nouvelle explication, qui s’inscrit dans le cadre des idées matérialistes du siècle précédent, en particulier celles de Buffon. Il publie en 1859, après avoir beaucoup hésité, son livre L’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie. L’Angleterre est en pleine mutation économique et l’environnement social, si bien décrit par Dickens, va certainement influencer sa pensée. On oublie souvent la deuxième partie du titre de son ouvrage où le terme « struggle for life » apparaît pour la première fois. Darwin va joindre deux remarques : l’une faite en observant les éleveurs pratiquer une sélection des meilleurs éléments du cheptel pour la reproduction, l’autre empruntée à Malthus, théoricien de la domination des plus forts au sein des races de la « lutte pour la vie ». Le fameux épisode du Beagle et de son apex des pinsons des Galapagos a été amplifié par la suite. Le darwinisme tient en deux mots : variation et sélection. Le hasard provoque des variations et la sélection élimine les erreurs faites au profit des meilleures « trouvailles » qui vont toujours dans le sens d’une amélioration (les plus forts se reproduisent mieux et entérinent ainsi les nouvelles modifications). On voit poindre ici un cercle vicieux : le plus apte est le survivant, le survivant est le plus apte donc le survivant est le survivant et le plus apte est le plus apte ! Evidemment, le « moteur » qui provoque les mutations était inaccessible à la vérification expérimentale et le hasard n’était qu’un cache-misère de la théorie proposée par Darwin. Le hasard n’a jamais rien expliqué. « Ceux qui ont pour but de montrer qu’il n’y a pas de but constituent un sujet intéressant d’étude », disait Whitehead.
Ainsi, à son époque, W. Hopkins objectait-il avec pertinence, que « la théorie de M. Darwin ne peut rien expliquer, car elle est dans l’impossibilité d’assigner une relation nécessaire entre les phénomènes et les causes auxquelles elle les rapporte. » Notons pourtant que Darwin n’avait pas publié son livre sans avoir hésité : il savait fort bien que sa théorie s’inscrivait dans une perspective ultra-matérialiste qui cadrait mal avec le contexte puritain de l’Angleterre victorienne. Mais si la théorie qu’il proposait pouvait ouvrir le champ à discussions scientifiques – ce que l’avenir a démontré et dont il faut lui savoir gré – l’interprétation qu’il en donnait n’était qu’idéologie. Dans une lettre à Asa Gray en 1863, il affirme que rejeter la Création primait tout. Il récidive dans une autre lettre à Dooker cette même année. Dans un ouvrage ultérieur, La postérité de l’Homme, il écrit : « celui qui ne se contente pas, tel un sauvage, de regarder les phénomènes naturels comme discontinus ne peut croire plus longtemps que l’homme est un acte séparé de Création ». Dans ses carnets, il affirme encore : « si tous les hommes disparaissaient, les singes pourraient faire des hommes »; et : « l’origine de l’Homme est prouvée. Celui qui comprend les babouins fera plus pour la métaphysique que Locke. Notre ancêtre est l’origine de nos passions mauvaises. Le Diable camouflé sous un babouin est notre grand-père. » Cette insistance à vouloir se débarrasser de toute notion de création est très intéressante car création et évolution ne s’excluent pas au contraire de matérialisme et création, à telle enseigne que l’existence de
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Message par Dousig Sam 3 Nov 2007 - 16:07

la conscience reste le problème qui a été systématiquement éludé par les darwinistes.
Les successeurs de Darwin vont devoir assurer une transition entre une position idéologique et ce qui devrait constituer une théorie scientifique authentique fondée sur des faits. D’autant plus, qu’un moine augustinien, Georg Mendel, de Brno dans l’actuelle République tchèque, allait faire la seule et vraie découverte scientifique du XIXème siècle dans le domaine de la génétique et de l’évolution. Pour comprendre l’originalité de ses travaux, il nous faut rappeler quel était l’état d’esprit qui prévalait à l’époque. La notion de sexualité des plantes était fort controversée. Tournefort, Réaumur et Linné lui-même n’admettaient pas l’interprétation que Camérarius, professeur à Tübingen, avait proposée en décrivant les étamines et le pistil des fleurs. Encore en 1820, Goethe, pourtant naturaliste par goût, s’inquiète pour les âmes chastes qui pourraient lire des descriptions concernant « le dogme de la sexualité des plantes ». Pudibonderie et mauvaises interprétations des phénomènes naturels vont se conjuguer. Le Père Gregor Mendel connaissait les recherches sur l’hybridation qu’avait menées Gaertner et qu’il avait publiées en 1849 : 10 000 croisements entre 700 espèces conduisant à 250 hybrides… Darwin connaissait aussi le travail de Gaertner mais il n’en tira aucune conclusion qui puisse s’approcher des lois que le moine de Brno allait proposer. La « loi des petits pois » allait être trouvée parce que Mendel était un botaniste averti, ayant le regard d’un statisticien rigoureux et capable d’une analyse scientifique sans faille. La discontinuité du patrimoine héréditaire était mise en évidence et ne sera expliquée que plus tard par la génétique moderne. La reconnaissance de son travail génial de découvreur des lois de la génétique lui serait à jamais inconnue : il fallut attendre 1900 pour que les résultats de ses recherches soient redécouverts à la suite des travaux indépendants de Hugo De Vriès en Hollande, Carl Correns à Tübingen et de Erich Tschermark à Vienne.
1910 : le mutationnisme élaboré par De Vriès et Morgan tente de mettre en cohérence les résultats sur l’hérédité découverts par le moine Mendel et le darwinisme. Pour la première fois, nous l’avons dit, était alors mise en évidence la transmission de caractères réapparaissant plusieurs générations plus tard. Pour expliquer ces phénomènes, De Vriès et Morgan introduisirent les concepts de génotype désignant le patrimoine génétique de chaque individu et le phénotype désignant l’expression du génotype avec ses interactions avec l’environnement. Ceci permit en particulier d’interpréter les mutations de la mouche drosophile et d’un petit papillon du bouleau qui, de blanc qu’il était, est devenu noir à cause des poussières de charbon en Angleterre pour éviter les prédateurs – il faut savoir qu’en fait, ces deux espèces préexistaient avant l’avènement de la société sidérurgique anglaise…
1930-1950 : le néo-darwinisme prend sa forme classique sous le nom de « théorie synthétique ». Cette théorie synthétique de l’évolution est élaborée essentiellement par trois chercheurs, Dobzanski, Mayr et Simpson. L’assise scientifique de la théorie de l’évolution était restée, comme nous l’avons vu, depuis Darwin fortement spéculative et non soumise à des tests ou à une réfutation à la Popper. Il était nécessaire de continuer le travail de Morgan et De Vriès. Dobzanski montre alors que l’évolution n’est pas due à la mutation d’un seul gène mais à la sélection des meilleurs allèles, c’est-à-dire de certains groupes de gènes. Mayr définit à son tour l’espèce comme ensemble d’individus capables de se reproduire entre eux; ainsi l’espèce humaine est-elle distincte de celle des singes car il ne peut y avoir interfécondation. Simpson, en s’appuyant sur des données de la paléontologie, prétendit alors que l’évolution provenait de l’accumulation de petites mutations
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Message par Dousig Sam 3 Nov 2007 - 16:08

génétiques. On avait ainsi un schéma simple de l’évolution : des mutations aléatoires triées par sélection naturelle, l’être vivant ne faisant donc que subir passivement mutations et sélections…
Des objections restaient pourtant encore à lever. D’une part les luttes intraspécifiques n’avaient pas l’air d’exister systématiquement, le mieux adapté n’éliminant pas nécessairement le moins bien adapté. Ainsi le cormoran est-il privé de palmure mais pêche-t-il aussi bien que le manchot qui, lui, en est doté. Comme le fait observer André Bourguignon : « la vie a un énorme pouvoir d’adaptation qui minimise le rôle de la sélection ». Seule une adaptation trop étroite au milieu peut rendre l’espèce fragile : les coccinelles disparaissent si les insecticides tuent les pucerons. D’autre part, ce qu’il faut bien appeler les trouvailles de la nature ne reçoivent aucune espèce d’explication. Prenons l’exemple des étamines de la sauge. Celles-ci ont une morphologie complexe. Au sommet du filet s’articule un axe qui porte à son extrémité une demi anthère fertile et à l’extrémité inférieure une demi anthère atrophiée formant une sorte de pédale sur laquelle vient buter tout insecte pénétrant dans la fleur, ce qui provoque un mouvement de la demi anthère fertile sur le dos de l’animal qui se trouve ainsi chargé de pollen.
1994 : Théorie de la stabilité utilisant les attracteurs étranges mis en évidence dans la théorie du chaos par les mathématiciens (Chauvet, Gouyon, Prygogine…). L’adaptation ne serait qu’une pression du milieu créant un « bruit » sur le message d’informations transmis au niveau du fameux ADN. Ainsi « si les vertébrés [...] sont apparus [...] c’est à l’origine parce qu’un poisson primitif a choisi d’aller explorer la terre où il ne pouvait cependant se déplacer qu’en sautillant maladroitement » (Mayr). Mais il n’y a pas pour autant unanimité chez les biologistes car « concevoir l’évolution comme le résultat de l’accumulation régulière de petites mutations est dorénavant impossible » (Bourguignon), d’autant que l’on a montré que le système génétique corrige les petites erreurs qui peuvent se produire. Pourtant pour Gouyon, les gênes ont « inventé » (sic) l’individu pour se reproduire : c’est la théorie du gêne « égoïste ». Ce qui revient à définir le tout en regardant une de ses parties !
Enfin, les extinctions massives qui apparaissent périodiquement mettent à mal la théorie du plus fort. Stanley a dénombré huit grandes périodes d’extinction massive pendant lesquelles 99 % des espèces disparaissent entre le Précambrien et le Crétacé avec une relative périodicité de vingt-six millions d’années. La disparition des dinosaures, à la fin du Crétacé, a été un autre pavé dans la mare des darwiniens qui ont dû, toutes affaires cessantes, envisager une théorie du plus « chanceux » au lieu du plus fort : le « saltationisme » contre le « gradualisme ». A l’époque des stégosaures et autres brontosaures, tout le monde aurait parié sur eux comme étant les plus forts et les mieux adaptés. Hélas ! un petit caillou tombe du ciel et toute cette faune disparaît…
Pour Stephen Jay Gould, le très médiatique professeur de paléontologie d’Harvard, dans son ouvrage Chance that shapes our end (Le hasard qui modèle notre fin) on peut lire que « certains ont survécu sans aucune raison a priori. Ce sont les heureux 4 % de survivants ». Plus question de dire que seuls les plus forts ont gagné – du temps des dinosaures, ils avaient peu de concurrents ! Nous-mêmes serions donc le terme de ces jeux de hasard avec, comme ancêtres, la faune incroyable découverte dans les schistes de Burgess où la nature s’est amusée à inventer des bestioles qui laissent loin derrière les propositions les plus folles de nos auteurs de science fiction !
Et la paléontologie humaine ? Elle se trouve chargée de présupposés idéologiques dont il est bien difficile de se débarrasser. Le fameux chaînon manquant en
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Message par Dousig Sam 3 Nov 2007 - 16:10

est un des avatars. « Les fossiles sont plutôt rebelles au darwinisme lorsqu’ils sont examinés objectivement; mais l’examen objectif a été rarement le but de la paléontologie darwiniste. L’approche darwinienne a toujours consisté à trouver des indices fossiles, à déclarer péremptoirement qu’ils confirment “l’évolution”, et à contourner toutes les difficultés », fait remarquer à juste titre Phillip E. Johnson dans son enquête sur la validité des thèses darwinistes (1). Non seulement les reconstitutions des hominidés sont sujettes à caution (Lucy est devenue un mâle…), mais l’arbre généalogique se complique à chaque nouvelle découverte d’un morceau d’os par les paléontologues. On pense même, à la suite de l’abandon de la thèse de Coppens selon laquelle une modification du climat à l’Est de l’Afrique aurait fait disparaître la forêt et forcé les grands singes à s’adapter à un environnement de savane en se redressant, que l’ancêtre commun aux singes et aux humains était en fait vertical et que les singes se sont mis plus tard à se déplacer à quatre pattes.
Et pourtant, la biologie moléculaire vient maintenant suppléer – et avec quelle force ! – ces arguments globaux en introduisant la notion de différence génétique. M. Edey et D. Johnson vous font valoir que « bien que tous les humains aient l’air entièrement différents des gorilles et des chimpanzés, ces différences sont superficielles. Au niveau qui compte vraiment – dans leurs gènes – ils sont identiques à 99 pour cent. » Inutile de souligner la métaphysique qui sous-tend le début de cette dernière phrase ! La faute logique consiste à lier affinité et descendance commune. Les scientifiques ont défini des distances génétiques entre des espèces. Rien ne permet pourtant d’expliquer comment on peut les combler. Les études récentes montrent beaucoup plus de divisions fondamentales dans le monde vivant qu’on ne le prévoyait. Il est d’autre part clair que plus on se rapproche de la matière, plus les différences s’estompent : le monde vivant est formé d’hydrogène, d’oxygène, de carbone, etc. L’homme n’est pas un arbre pour autant ! Le conflit entre experts en fossiles et biologistes moléculaires est ouvert : qui gagnera ?
Le darwinisme et ses avatars correspondent à ce que Kuhn appelle un paradigme, une manière de regarder le monde sur laquelle les anomalies glissent comme l’eau sur les plumes d’un canard, les scientifiques interprétant ces anomalies en se référant au paradigme. Pour Kuhn, un paradigme ne peut être abandonné car « rejeter un paradigme sans lui en substituer un nouveau, ce serait rejeter la science elle-même ». On peut créditer Darwin d’une hypothèse qui a amené les savants à beaucoup travailler sur la question de l’évolution. Et pourtant certains scientifiques se cramponnent encore à cette théorie darwinienne. Quels motifs scientifiques sérieux conduisent à de telles conclusions ? Est-ce comme le dit James Grey de l’Université de Cambridge parce qu’il vaut mieux « Darwin plutôt que de ne pas penser du tout » ? Ou se réfugent-ils dans l’injure tel Mayr quand il annonce : « Ceux qui sont contre l’évolution associée à de petits changements génétiques sont soit des ignorants soit poussés par une idéologie. » Sans commentaires, surtout quand on relit Monod : « Le hasard seul est à la source de toute nouveauté, de toute création dans la biosphère. Le hasard pur, le seul hasard, liberté absolue mais aveugle, à la racine même du prodigieux édifice de l’évolution » (Le hasard et la nécessité). Dans ce type de littérature, l’idéologie suinte à longueur de ligne avec évidence surtout pour qui sait ce qu’ont donné des milliers d’heures d’ordinateur dont le seul programme était l’aléatoire et qui ont débouché sur… rien. Un des derniers exemples de ce type de tautologie est fourni par Dawkins pour qui « une théorie apparemment miraculeuse est exactement le genre de théorie que nous devrions rechercher dans le cas
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Message par Dousig Sam 3 Nov 2007 - 16:11

particulier de l’origine de la vie ». Pourquoi ? L’argument mérite d’être cité : « l’évolution a équipé notre cerveau d’une conscience subjective du risque et de l’improbabilité adaptée à des créatures dont la durée de vie n’excède pas un siècle ».
Michael Denton, Professeur à Sydney, s’interroge à son tour sur la force du lobby darwinien : « Comment le processus aléatoire de l’évolution a-t-il pu aboutir à une structure aussi ordonnée que celle de la diversité du vivant ? Malgré l’absence de réponse convaincante, l’idée du taux d’évolution uniforme est présentée dans la littérature comme une découverte empirique. L’influence du paradigme évolutionniste est si puissante qu’une idée qui ressemble plus à un principe de l’astrologie médiévale qu’à une théorie sérieuse est devenue une réalité pour les biologistes évolutionnistes. Nous avons là, peut-être, l’exemple le plus frappant d’un principe déjà illustré à plusieurs reprises. Devant chaque discontinuité empirique importante observée dans la nature, on rencontre des difficultés conceptuelles énormes (voire insurmontables) à imaginer comment les intervalles ont pu être comblés par des processus aléatoires graduels. [...] Mais face à cette extraordinaire découverte, la communauté des biologistes semble se contenter d’offrir en guise d’explications de pures tautologies apologétiques » (2).
Pourtant, il faut dire que l’évolution est plus qu’une hypothèse à cause de la convergence, nullement recherchée ou provoquée, des résultats de travaux menés indépendamment les uns des autres. Nous avons vu qu’il faut faire une distinction entre la notion de théorie scientifique et son lien avec le réel comme image approximative et soumise à révision ainsi que la distinction entre regard scientifique et regard philosophique. La Création, l’apparition de la vie et, plus encore, l’apparition de l’homme sont des mystères que la science ne peut qu’approcher et ne pourra jamais épuiser
La recherche de la vérité requiert une vigilance sans faille. Sans cesse, il est nécessaire de distinguer les différents niveaux de l’intelligence humaine pour éviter de se laisser prendre par des idéologies sous-jacentes. La philosophie est une nécessité pour avoir ce recul par rapport à des résultats qui peuvent exalter l’orgueil humain et lui faire prendre des hypothèses, si séduisantes soient-elles, pour la réalité.

(1) Le darwinisme en question. Science ou métaphysique ? Editions Pierre d’Angle, 1996.(2) Evolution : une théorie en crise, Londreys, 1988, rééd. Champs-Flammarion, 1992.
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