des reliques vendues aux enchères malgré l'interdit
des reliques vendues aux enchères malgré l'interdit
Religions vendredi 30 novembre 2012
Ce coffre du XVIe siècle, renfermant des dizaines de reliques de saints peu connus, sera mis en vente samedi à Alençon.
Photo : Ouest-France
Des centaines de restes humains de saints seront mis aux enchères, samedi, à Alençon, dans l’Orne. Une pratique désapprouvée par l’Église, et interdite par la loi.
Catholique pratiquant, Me Patrice Biget, commissaire-priseur à Alençon, n’a aucun scrupule à vendre des reliques. « Leur vénération ne m’inspire pas. Mais j’ai le respect pour ces choses-là. »
Un lot exceptionnel de reliques
Deux fois par an, il organise des ventes d’art sacré du culte catholique. Celle de ce samedi sera particulière. « J’ai un lot exceptionnel de reliques : je n’en ai jamais eu autant. »
Parmi elles, des reliques (minuscules fragments d’os) présentées comme des restes des douze apôtres, de saint François de Sales, saint François d’Assise ou sainte Thérèse, et même un infime éclat de bois censé provenir de la croix du Christ. « La majorité des reliques sont vendues avec leur certificat et le cachet de l’évêque de l’époque », attestant leur authenticité.
« L’authenticité scientifique n’existe pas »
Sont-elles toutes réellement « vraies » ? « La plupart du temps, ce sont bien des restes humains. Mais on n’a jamais pu vérifier qu’il s’agissait de restes de saints. Dans ce domaine, l’authenticité scientifique n’existe pas. »
Toutes ces reliques, ainsi que des objets liturgiques (ciboires, ostensoirs), ont été récupérés « dans des caves, des fonds de brocantes ou de maisons où ils étaient oubliés. On ne les respecte plus quand on les oublie », estime Me Biget. En organisant ces ventes, il contribue, estime-t-il, à renvoyer ces objets « là où ils devaient aller ».
Orthodoxes et intégristes parmi les acheteurs
Qui va les acheter ? « Des religieux, à 80 % : orthodoxes et communautés intégristes. » Mgr Jacques Habert, évêque de Séez, rappelle pourtant que le droit de l’Église interdit la commercialisation des restes humains. « Je désapprouve de telles ventes. »
Le Code civil est du même avis. « La loi bioéthique est claire : elle interdit la vente d’éléments du corps humain », insiste Me Xavier Labbée, avocat membre du comité national d’éthique du funéraire.
Yasmine MOUSSET.
violaine- Avec les anges
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Localisation : bretagne
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Re: des reliques vendues aux enchères malgré l'interdit
Vous croyez que des gens voudrons être catholique aujourd'hui ? Religion par intérêt, il y aura certainement des comptes à rendre aux imposteurs.
Blasphèmatoire.
anlise- Contemplatif
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Inscription : 04/12/2009
Re: des reliques vendues aux enchères malgré l'interdit
Ils ont perdu le sens du sacré et aussi le sens de la dignité : avortement, euthanasie, mariage homosexuel ect...
La morale? On connait pas, voire très peu.
Le Péché? heu... c'est quoi ce mot, ça veut dire quoi
La Crainte de Dieu? hum .... AAh y a un Dieu qui existe? Ah ben je savais pas ou du moins, je fais comme si il n'existe pas..
Voila ou on en est et cela empirera. Donc ne soyons pas surpris de la décadence de notre société actuelle.
esperance- Contre la Franc Maconnerie
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Re: des reliques vendues aux enchères malgré l'interdit
J'espère que tous ces biens précieux (reliques, objets liturgiques (ciboires, ostensoirs)), retourneront en de saintes mains !
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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AZUR- Combat avec Sainte Marie
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