Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
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Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Première station : Jésus au jardin des oliviers.
Méditation
Jardin des oliviers millénaires.
Il faut broyer les olives pour que l'huile de feu, l'Esprit-Saint, se répande sur les blessures du monde.
Passion de Jésus, solitude. Les amis les plus proches s'endorment.
Seigneur, délivre-nous de ce sommel quand la passion du Christ continue dans celle des hommes.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Une seule chose est bonne : ce que veut le Père.
Vidé de lui-même, dépouillé de soi, Jésus est tout don, réponse sans réserve à l'amour de son Père.
(Mgr Vlk, archevêque de Prague)
Les textes évangéliques.
Matthieu 26,36-46 ; Marc 14,32-42 ; Luc 22,40-46 ; Jean 18,1
De l'autre côté du torrent du Cédron se trouvait une villa, avec un jardin, du nom de Gethsémani. Jésus y entra avec ses disciples. Comme il y venait souvent prier avec eux, ce lieu était connu de Judas, qui le trahissait.
Jésus dit alors à ses disciples: « Asseyez-vous ici, pendant que j'irai plus loin, pour prier. Priez vous aussi, afin de ne pas succomber à la tentation. »
Il prit seulement avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, Jacques et Jean, et là il commença à être saisi d'effroi et de dégoût, de tristesse et d'angoisses. « Mon âme est triste jusqu'à la mort, disait-il. Demeurez ici et veillez avec moi. »
Puis, il s'éloigna d'eux, à la distance d'environ un jet de pierre. S'étant agenouillé la face contre terre, il pria pour que, s'il se pouvait, l'heure qui allait venir, passât loin de lui. « Mon Père, disait-il, s'il est possible ! et tout t'est possible, éloignes de moi ce calice. Cependant, que ta volonté se fasse, et non pas la mienne! »
Il interrompit sa prière, pour aller vers ses disciples. Il les trouva qui dormaient, accablés par la tristesse. « Simon, tu dors! » dit-il à Pierre. Puis s'adressant aux deux autres: « Ainsi, vous n'avez pu veiller une heure avec moi!...Levez-vous, veillez et priez pour ne pas entrer en tentation. Car, si l'esprit est prompt, la chair est faible. »
De nouveau il s'éloigna et reprit la même prière : « Mon Père! si ce calice ne peut passer sans que je le boive, que ta volonté s'accomplisse! »
Il revint encore vers ses disciples, et les trouva dormant toujours. Leurs yeux étaient appesantis par le sommeil, et ils ne savaient ce qu'ils lui répondaient.
Les ayant laissés, il s'en alla et pria, pour la troisième fois, redisant les mêmes paroles. Il était tombé en agonie et sa prière se faisait de plus en plus pressante. Il lui vint une sueur, comme des gouttes de sang, ruisselant jusqu'à terre. Alors un ange venu du ciel, lui apparut et le fortifia.
Une troisième fois, il retourna vers ses disciples: « Dormez maintenant, leur dit-il, et reposez-vous!...Mais c'est assez!...L'heure est venue!...Voici que le Fils de l'Homme va être livré aux mains des pécheurs...Levez-vous!...Allons!...Celui qui doit me trahir approche!... »
Méditation
Jardin des oliviers millénaires.
Il faut broyer les olives pour que l'huile de feu, l'Esprit-Saint, se répande sur les blessures du monde.
Passion de Jésus, solitude. Les amis les plus proches s'endorment.
Seigneur, délivre-nous de ce sommel quand la passion du Christ continue dans celle des hommes.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Une seule chose est bonne : ce que veut le Père.
Vidé de lui-même, dépouillé de soi, Jésus est tout don, réponse sans réserve à l'amour de son Père.
(Mgr Vlk, archevêque de Prague)
Les textes évangéliques.
Matthieu 26,36-46 ; Marc 14,32-42 ; Luc 22,40-46 ; Jean 18,1
De l'autre côté du torrent du Cédron se trouvait une villa, avec un jardin, du nom de Gethsémani. Jésus y entra avec ses disciples. Comme il y venait souvent prier avec eux, ce lieu était connu de Judas, qui le trahissait.
Jésus dit alors à ses disciples: « Asseyez-vous ici, pendant que j'irai plus loin, pour prier. Priez vous aussi, afin de ne pas succomber à la tentation. »
Il prit seulement avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, Jacques et Jean, et là il commença à être saisi d'effroi et de dégoût, de tristesse et d'angoisses. « Mon âme est triste jusqu'à la mort, disait-il. Demeurez ici et veillez avec moi. »
Puis, il s'éloigna d'eux, à la distance d'environ un jet de pierre. S'étant agenouillé la face contre terre, il pria pour que, s'il se pouvait, l'heure qui allait venir, passât loin de lui. « Mon Père, disait-il, s'il est possible ! et tout t'est possible, éloignes de moi ce calice. Cependant, que ta volonté se fasse, et non pas la mienne! »
Il interrompit sa prière, pour aller vers ses disciples. Il les trouva qui dormaient, accablés par la tristesse. « Simon, tu dors! » dit-il à Pierre. Puis s'adressant aux deux autres: « Ainsi, vous n'avez pu veiller une heure avec moi!...Levez-vous, veillez et priez pour ne pas entrer en tentation. Car, si l'esprit est prompt, la chair est faible. »
De nouveau il s'éloigna et reprit la même prière : « Mon Père! si ce calice ne peut passer sans que je le boive, que ta volonté s'accomplisse! »
Il revint encore vers ses disciples, et les trouva dormant toujours. Leurs yeux étaient appesantis par le sommeil, et ils ne savaient ce qu'ils lui répondaient.
Les ayant laissés, il s'en alla et pria, pour la troisième fois, redisant les mêmes paroles. Il était tombé en agonie et sa prière se faisait de plus en plus pressante. Il lui vint une sueur, comme des gouttes de sang, ruisselant jusqu'à terre. Alors un ange venu du ciel, lui apparut et le fortifia.
Une troisième fois, il retourna vers ses disciples: « Dormez maintenant, leur dit-il, et reposez-vous!...Mais c'est assez!...L'heure est venue!...Voici que le Fils de l'Homme va être livré aux mains des pécheurs...Levez-vous!...Allons!...Celui qui doit me trahir approche!... »
Bénédicte777- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Deuxième station : Jésus, trahi par Judas, est arrêté.
Méditation
Le baiser qui dit l'amour devient signe de haine.
Toute la passion de Jésus, c'est déjà l'amitié trahie.
L'amour changé en haine.
Les épées luisent dans l'ombre mais Dieu ne se défend pas.
Il se livre aux mains des assassins dans son respect infini de l'homme.
Il se livre aux mains des assassins
comme il se laissera tuer par eux
pour leur offrir, à travers la mort, la vie même.
Délivre-nous, Seigneur, du Judas que chacun porte en soi
quand le désir d'argent ou de puissance s'empare de nous.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Dans l'ombre du jardin, ils sont là qui t'entourent.
Au pied de l'arbre de ton agonie, tu leur as donné tes mains.
Ils les ont enlacées au moment même où tu les ouvrais au monde,
en offrande à ton Père, en accueil pour les hommes.
Dans l'ombre qui descend au calvaire,
tu donneras tes mains sur le bois de la croix,
en offrande à ton Père, en salut pour les hommes.
Donne-moi d'ouvrir mes mains, même au jour où la vie m'enchaîne
de ses angoisses et de ses solitudes.
Je sais que tu es là, je veux être comme toi.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Jean 18,3-11 ; Matthieu 26,47-56 ; Marc 14,43-52 ; Luc 22,47-53
Il parlait encore, lorsque parut Judas Iscariote, l'un des douze. Il était accompagné d'une cohorte romaine. Les grands-prêtres, les chefs des prêtres, les scribes, les Anciens du peuple et les pharisiens avaient envoyé leurs valets avec des lanternes, des torches et des armes. Tout autour s'agitait une foule nombreuse, munie d'épées et de bâtons.
Or le traître leur avait donné ce signe : « Celui que j'embrasserai, c'est lui ! Saisissez-le mais prenez vos précautions pour l'emmener. »
Judas s'avança donc...puis, hâtivement il s'approcha de Jésus : « Salut Maître! » lui dit-il. Et il l'embrassa... « Mon ami, lui dit Jésus, qu'es-tu venu faire ?... Judas !...Tu trahis le Fils de l'Homme par un baiser !... »
Jésus sachant tout ce qui devait lui arriver, se présenta aux satellites et leur dit : « Qui cherchez-vous? » « Jésus de Nazareth! » crièrent-ils. Il leur répondit: « C'est moi! » Au milieu d'eux se tenait Judas, qui le trahissait.
Dès que Jésus leur eut dit: « C'est moi ! » ils reculèrent et tombèrent à la renverse. De nouveau, Jésus leur demanda : « Qui cherchez-vous ? » « Jésus de Nazareth ! » répétèrent-ils. « Je vous l'ai dit, c'est moi ! reprit Jésus. Puisque c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. » Ainsi s'accomplissait la parole que lui-même avait dite: « De ceux que vous m'avez donnés, je n'en ai perdu aucun. »
Les hommes de la cohorte s'approchèrent aussitôt, mirent la main sur Jésus et s'assurèrent de lui. Pressentant ce qui allait advenir, ceux qui l'entouraient s'écrièrent : « Seigneur, si nous frappions de l'épée ? » Et, sans attendre la réponse, Simon-Pierre qui avait une épée, la tira du fourreau, en frappa un valet du Grand-Prêtre, et lui coupa l'oreille droite. Ce valet se nommait Malchus.
« Laissez cet homme venir jusqu'ici, » dit Jésus. Puis il toucha son oreille et le guérit. S'adressant alors à Pierre : « Remets ton épée dans le fourreau, car tous ceux qui prendront l'épée, périront par l'épée...Ne faut-il pas que je boive le calice que mon Père m'a donné ?...Crois-tu que je ne puisse invoquer mon Père, qui m'enverrait aussitôt plus de douze légions d'anges ?...Mais comment s'accompliraient les Écritures, qui annonçent qu'il en doit être ainsi ?... »
Se tournant ensuite vers la troupe, au milieu de laquelle se trouvaient les chefs des prêtres, des gardes du Temple et des Anciens : « Pour me prendre, leur dit-il, vous êtes venus avec des épées et des bâtons, comme si j'étais un brigand. Pourtant tous les jours, je me tenais assis au milieu de vous, pour enseigner dans le Temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi."
" Mais maintenant, c'est votre heure, c'est l'heure de la puissance des ténèbres. Or, tout ceci s'est fait pour l'accomplissement de ce qui est écrit dans les Prophètes. »
Alors les hommes de la cohorte, leur commandant et les satellites des juifs se jetèrent sur Jésus et le garottèrent. En ce moment ses disciples, tous à la fois, l'abandonnèrent et s'enfuirent.
Méditation
Le baiser qui dit l'amour devient signe de haine.
Toute la passion de Jésus, c'est déjà l'amitié trahie.
L'amour changé en haine.
Les épées luisent dans l'ombre mais Dieu ne se défend pas.
Il se livre aux mains des assassins dans son respect infini de l'homme.
Il se livre aux mains des assassins
comme il se laissera tuer par eux
pour leur offrir, à travers la mort, la vie même.
Délivre-nous, Seigneur, du Judas que chacun porte en soi
quand le désir d'argent ou de puissance s'empare de nous.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Dans l'ombre du jardin, ils sont là qui t'entourent.
Au pied de l'arbre de ton agonie, tu leur as donné tes mains.
Ils les ont enlacées au moment même où tu les ouvrais au monde,
en offrande à ton Père, en accueil pour les hommes.
Dans l'ombre qui descend au calvaire,
tu donneras tes mains sur le bois de la croix,
en offrande à ton Père, en salut pour les hommes.
Donne-moi d'ouvrir mes mains, même au jour où la vie m'enchaîne
de ses angoisses et de ses solitudes.
Je sais que tu es là, je veux être comme toi.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Jean 18,3-11 ; Matthieu 26,47-56 ; Marc 14,43-52 ; Luc 22,47-53
Il parlait encore, lorsque parut Judas Iscariote, l'un des douze. Il était accompagné d'une cohorte romaine. Les grands-prêtres, les chefs des prêtres, les scribes, les Anciens du peuple et les pharisiens avaient envoyé leurs valets avec des lanternes, des torches et des armes. Tout autour s'agitait une foule nombreuse, munie d'épées et de bâtons.
Or le traître leur avait donné ce signe : « Celui que j'embrasserai, c'est lui ! Saisissez-le mais prenez vos précautions pour l'emmener. »
Judas s'avança donc...puis, hâtivement il s'approcha de Jésus : « Salut Maître! » lui dit-il. Et il l'embrassa... « Mon ami, lui dit Jésus, qu'es-tu venu faire ?... Judas !...Tu trahis le Fils de l'Homme par un baiser !... »
Jésus sachant tout ce qui devait lui arriver, se présenta aux satellites et leur dit : « Qui cherchez-vous? » « Jésus de Nazareth! » crièrent-ils. Il leur répondit: « C'est moi! » Au milieu d'eux se tenait Judas, qui le trahissait.
Dès que Jésus leur eut dit: « C'est moi ! » ils reculèrent et tombèrent à la renverse. De nouveau, Jésus leur demanda : « Qui cherchez-vous ? » « Jésus de Nazareth ! » répétèrent-ils. « Je vous l'ai dit, c'est moi ! reprit Jésus. Puisque c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. » Ainsi s'accomplissait la parole que lui-même avait dite: « De ceux que vous m'avez donnés, je n'en ai perdu aucun. »
Les hommes de la cohorte s'approchèrent aussitôt, mirent la main sur Jésus et s'assurèrent de lui. Pressentant ce qui allait advenir, ceux qui l'entouraient s'écrièrent : « Seigneur, si nous frappions de l'épée ? » Et, sans attendre la réponse, Simon-Pierre qui avait une épée, la tira du fourreau, en frappa un valet du Grand-Prêtre, et lui coupa l'oreille droite. Ce valet se nommait Malchus.
« Laissez cet homme venir jusqu'ici, » dit Jésus. Puis il toucha son oreille et le guérit. S'adressant alors à Pierre : « Remets ton épée dans le fourreau, car tous ceux qui prendront l'épée, périront par l'épée...Ne faut-il pas que je boive le calice que mon Père m'a donné ?...Crois-tu que je ne puisse invoquer mon Père, qui m'enverrait aussitôt plus de douze légions d'anges ?...Mais comment s'accompliraient les Écritures, qui annonçent qu'il en doit être ainsi ?... »
Se tournant ensuite vers la troupe, au milieu de laquelle se trouvaient les chefs des prêtres, des gardes du Temple et des Anciens : « Pour me prendre, leur dit-il, vous êtes venus avec des épées et des bâtons, comme si j'étais un brigand. Pourtant tous les jours, je me tenais assis au milieu de vous, pour enseigner dans le Temple, et vous n'avez pas mis la main sur moi."
" Mais maintenant, c'est votre heure, c'est l'heure de la puissance des ténèbres. Or, tout ceci s'est fait pour l'accomplissement de ce qui est écrit dans les Prophètes. »
Alors les hommes de la cohorte, leur commandant et les satellites des juifs se jetèrent sur Jésus et le garottèrent. En ce moment ses disciples, tous à la fois, l'abandonnèrent et s'enfuirent.
Bénédicte777- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Troisième station : Jésus est condamné par le Sanhédrin
Méditation
Depuis si longtemps, savants et importants le condamnent.
Il n'a pas existé, disent les uns.
Peut-être, mais nous ne savons rien de lui, disent les autres.
Et nous, nous ne pensons guère à lui.
Nous vivons comme s'il n'existait pas.
Pourtant un jour nous brûle la question :
Es-tu le Christ en qui le Dieu béni se donne à nous?
Jésus, toi l'Innoncent qui viens d'ailleurs,
nous avons tellement soif d'innocence
nous, les assassins quotidiens de l'amour.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Trahi, livré, renié, abandonné, rejeté, condamné par le mensonge...
Tu connais notre coeur faible et préoccupé de sa réussite.
La tienne est invisible aux yeux des hommes.
A peine une lumière dans l'obscurité de leur vie.
Tant et tant sont trahis, livrés, reniés, abandonnés, rejettés.
Donne-leur ta force de participer à ta Gloire
même s'ils n'en ont pas conscience,
je sais bien qu'un jour la lumière percera leur nuit.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Matthieu 27, 1 ; Marc 15, 1 ; Luc 22, 66-71
Dès l'aube, tous les membres du Conseil, Grands-Prêtres, scribes, Anciens du peuple, se réunirent en toute hâte et firent comparaître Jésus, dans l'intention le livrer à la mort.
Ils lui dirent: « Déclare-nous si tu es le Christ ! »
« Si je vous le dis, vous ne me croirez pas, répondit Jésus. Si à mon tour, je vous interroge, vous ne donnerez pas de réponse et ne me rendrez pas la liberté. Et pourtant désormais, le Fils de L'homme siégera à la droite de la Puissance de Dieu. »
Et tous ensemble: « Tu es donc le Fils de Dieu ? »
« Vous le dites, je le suis ! »
Alors ils s'écrièrent: --- « Qu'avons-nous encore besoin de témoignage après ce blasphème ? Nous venons de l'entendre de sa propre bouche. »
Méditation
Depuis si longtemps, savants et importants le condamnent.
Il n'a pas existé, disent les uns.
Peut-être, mais nous ne savons rien de lui, disent les autres.
Et nous, nous ne pensons guère à lui.
Nous vivons comme s'il n'existait pas.
Pourtant un jour nous brûle la question :
Es-tu le Christ en qui le Dieu béni se donne à nous?
Jésus, toi l'Innoncent qui viens d'ailleurs,
nous avons tellement soif d'innocence
nous, les assassins quotidiens de l'amour.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Trahi, livré, renié, abandonné, rejeté, condamné par le mensonge...
Tu connais notre coeur faible et préoccupé de sa réussite.
La tienne est invisible aux yeux des hommes.
A peine une lumière dans l'obscurité de leur vie.
Tant et tant sont trahis, livrés, reniés, abandonnés, rejettés.
Donne-leur ta force de participer à ta Gloire
même s'ils n'en ont pas conscience,
je sais bien qu'un jour la lumière percera leur nuit.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Matthieu 27, 1 ; Marc 15, 1 ; Luc 22, 66-71
Dès l'aube, tous les membres du Conseil, Grands-Prêtres, scribes, Anciens du peuple, se réunirent en toute hâte et firent comparaître Jésus, dans l'intention le livrer à la mort.
Ils lui dirent: « Déclare-nous si tu es le Christ ! »
« Si je vous le dis, vous ne me croirez pas, répondit Jésus. Si à mon tour, je vous interroge, vous ne donnerez pas de réponse et ne me rendrez pas la liberté. Et pourtant désormais, le Fils de L'homme siégera à la droite de la Puissance de Dieu. »
Et tous ensemble: « Tu es donc le Fils de Dieu ? »
« Vous le dites, je le suis ! »
Alors ils s'écrièrent: --- « Qu'avons-nous encore besoin de témoignage après ce blasphème ? Nous venons de l'entendre de sa propre bouche. »
Bénédicte777- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Quatrième station : Jésus est renié par Pierre
Méditation
Le coq annonce le jour, le jour sans déclin du royaume.
C'est alors que Pierre prend peur
car le royaume ne vient pas par des bataillons d'anges
ou des hommes avec leurs épées et leurs bombes,
mais par la mortde soi et d'abord par celle du Maître.
Judas est allé se pendre
désespérant dusalut au jour même du salut éternel.
Pïerre éclate en sanglots,
larmes de Pierre où se consume son orgueil,
Larmes de Pierre, il ne sera le premir que comme pécheur pardonné,
pour présider non à la gloire, mais à l'amour.
Nous, orgueilleux de notre foi, gourmands des ivresses du seuil,
Quand soudain nous nous écroulons, quand vient l'horreur,
donne-nous les larmes de Pierre, c'est-à-dire ton immense pardon.
.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Matthieu 26, 58, 69-75 ; Marc 14,54, 66-72 ; Luc 22,55-62 ; Jean 18, 17, 18, 25-27
Il faisait froid. Les satellites et les valets avaient allumé du feu au milieu de la cour et ils se chauffaient assis ou debout autour du brasier. Pierre s'était assis au milieu d'eux, et il se chauffait, attendant l'issue de cette affaire.
Survint la servante du Grand-Prêtre, chargée de garder la porte. Ayant aperçu l'Apôtre qui se chauffait, elle s'approcha de lui et le considéra avec attention. « En voici un, dit-elle, qui était avec le Nazaréen. » Puis le regardant bien en face : « Oui, tu étais avec Jésus de Galilée ! »
Pierre le nia devant tout le monde : « Femme, je ne le connais pas !...Je ne sais...Je ne puis comprendre ce que tu dis. » Alors, il sortit de la cour, se dirigeant vers le vestibule.
Mais, comme il arrivait, une autre servante le remarqua et cria aux valets : « Celui-ci était certainement avec Jésus de Nazareth ! » Un instant après, un serviteur le rencontra : « Et toi aussi, lui dit-il, tu es de ces gens-là ! »
À ce moment le coq chanta. Pierre revint auprès du foyer et, se tenant debout, il se remit à se chauffer. « N'étais-tu pas de ses disciples ? » lui demandent les valets.
Une seconde fois, il le nie avec serment: --- « Non! vous dis-je, non! Je ne connais aucunement cet homme! » Environ une heure après, ceux qui étaient là, lui dirent: --- « Assurément tu es de la bande, car tu es de Galilée, ton langage te trahit. »
L'un des valets du Pontife, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, l'accusa à son tour : « Ne t'ai-je pas vu dans le jardin avec lui ? » Pierre le nia encore, et il se mit à faire des imprécations, à multiplier les serments et les protestations : « Non ! répétait-il, je ne le connais pas cet homme-là. Je ne sais ce que vous voulez dire ! »
Et le coq chanta pour la seconde fois. Jésus passait au même moment. Il se tourna vers Pierre et il arrêta sur lui son regard. Alors Pierre se ressouvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : « Avant que le coq ne chante deux fois, tu me renieras trois fois. »
Il sortit et une fois dehors, il fondit en larmes de regrets amers.
Bénédicte777- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Cinquième station: Jésus est jugé par Pilate.
Méditation
Jésus est roi. Il est entré à Jérusalem comme un roi.
Le voici maintenant roi sans cité.
Tel est bien ntre Dieu que nous exclusons de sa création
et qui, en elle, assumé toute exclusion.
Seigneur Jésus, roi sans royaume, ouvre la porte de nos coeurs,
pour que ta lumière très douce, pourtant forte comme une vie sans mort,
rayonne dans le monde des Barrabas et des Pilate.
Patriarche Bartholomée Ier
Trente deniers ...
Tu les avais jetés au sol parce qu'ils souillaient le Temple de Dieu.
Cette monnaie tu la rendais à César pour ne garder que celle de Dieu.
Et te voilà jeté au sol, pour trente deniers.
Pilate a devant lui la Vérité. Mais qu'est-cela devant les compromis de l'argent ?
Pour lui, tu ne vaux rien qu'à être rejetté.
Fais-nous remettre toute chose à sa juste valeur,
celle de l'éternel de Dieu.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Jean 18, 28-38 ; Luc 23, 1-4 ; Matthieu 27, 2, 11-14 ; Marc 15, 1-5
Dès que Jésus se fut déclaré Fils de Dieu, tous les membres du Conseil se levèrent et, après l'avoir fait garroter, ils l'emmenèrent pour le livrer au gouverneur Ponce-Pilate.
On était encore au matin. Les juifs n'entrèrent donc pas dans le prétoire, dans la crainte de contracter une souillure légale et de ne pouvoir manger la Pâque.
Pilate vint à eux sur le seuil de son prétoire. Il leur demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils répondirent : « Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne vous l'aurions pas livré. » - « Prenez-le vous-mêmes alors, dit Pilate, et jugez-le selon votre Loi. »
« Il ne nous est plus permis d'infliger la peine de mort à personne », lui repartirent les juifs. Il fallait en effet que s'accomplit la parole de Jésus, annonçant de quelle mort il devait mourir. Et les juifs commençèrent à formuler leurs accusations : « Cet homme, nous l'avons trouvé créant le trouble notre nation, défendant de payer le tribut à César, et s'arrogeant le titre de Christ-Roi. »
Pilate rentra dans le prétoire et fit venir Jésus, qui se tint debout devant lui : « Est-ce que tu es le Roi des juifs ? » lui demanda-t-il. « Parles-tu de toi-même, lui dit Jésus, ou d'après ce que d'autres t'ont rapporté de moi ? » « Est-ce que je suis juif, moi ? répliqua Pilate. Ta nation et tes prêtres te traduisent à mon tribunal, qu'as-tu fait ? »
« Ma Royauté, répondit Jésus, ne vient pas de ce monde. Si ma Royauté venait de ce monde, mes hommes n'auraient pas manqué de combattre pour m'éviter de tomber entre les mains des juifs. Non, pour l'heure présente, mon Royaume n'est pas de ce monde. »
« Tu es donc Roi ? » fit Pilate. « Tu le dis, je suis Roi !... Je suis né, je suis venu en ce monde pour rendre témoignage à la Vérité. Quiconque est du parti de la Vérité, entend ma voix. » « Qu'est-ce que la Vérité ? » dit le gouverneur.
Et sur cette question, il retourna dehors vers les Princes des prêtres et la foule des juifs et leur dit : « Je ne trouve en cet homme, aucun sujet de condamnation. » Alors les Princes des prêtres et les Anciens multiplièrent leurs accusations.
Jésus gardait le silence.
« N'entends-tu pas, s'écria Pilate, combien de témoignages ils accumulent contre toi ? N'as-tu rien à répondre ? » Mais Jésus ne lui adressa pas même un seul mot, ce qui causa au gouverneur un profond étonnement.
Méditation
Jésus est roi. Il est entré à Jérusalem comme un roi.
Le voici maintenant roi sans cité.
Tel est bien ntre Dieu que nous exclusons de sa création
et qui, en elle, assumé toute exclusion.
Seigneur Jésus, roi sans royaume, ouvre la porte de nos coeurs,
pour que ta lumière très douce, pourtant forte comme une vie sans mort,
rayonne dans le monde des Barrabas et des Pilate.
Patriarche Bartholomée Ier
Trente deniers ...
Tu les avais jetés au sol parce qu'ils souillaient le Temple de Dieu.
Cette monnaie tu la rendais à César pour ne garder que celle de Dieu.
Et te voilà jeté au sol, pour trente deniers.
Pilate a devant lui la Vérité. Mais qu'est-cela devant les compromis de l'argent ?
Pour lui, tu ne vaux rien qu'à être rejetté.
Fais-nous remettre toute chose à sa juste valeur,
celle de l'éternel de Dieu.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Jean 18, 28-38 ; Luc 23, 1-4 ; Matthieu 27, 2, 11-14 ; Marc 15, 1-5
Dès que Jésus se fut déclaré Fils de Dieu, tous les membres du Conseil se levèrent et, après l'avoir fait garroter, ils l'emmenèrent pour le livrer au gouverneur Ponce-Pilate.
On était encore au matin. Les juifs n'entrèrent donc pas dans le prétoire, dans la crainte de contracter une souillure légale et de ne pouvoir manger la Pâque.
Pilate vint à eux sur le seuil de son prétoire. Il leur demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils répondirent : « Si ce n'était pas un malfaiteur, nous ne vous l'aurions pas livré. » - « Prenez-le vous-mêmes alors, dit Pilate, et jugez-le selon votre Loi. »
« Il ne nous est plus permis d'infliger la peine de mort à personne », lui repartirent les juifs. Il fallait en effet que s'accomplit la parole de Jésus, annonçant de quelle mort il devait mourir. Et les juifs commençèrent à formuler leurs accusations : « Cet homme, nous l'avons trouvé créant le trouble notre nation, défendant de payer le tribut à César, et s'arrogeant le titre de Christ-Roi. »
Pilate rentra dans le prétoire et fit venir Jésus, qui se tint debout devant lui : « Est-ce que tu es le Roi des juifs ? » lui demanda-t-il. « Parles-tu de toi-même, lui dit Jésus, ou d'après ce que d'autres t'ont rapporté de moi ? » « Est-ce que je suis juif, moi ? répliqua Pilate. Ta nation et tes prêtres te traduisent à mon tribunal, qu'as-tu fait ? »
« Ma Royauté, répondit Jésus, ne vient pas de ce monde. Si ma Royauté venait de ce monde, mes hommes n'auraient pas manqué de combattre pour m'éviter de tomber entre les mains des juifs. Non, pour l'heure présente, mon Royaume n'est pas de ce monde. »
« Tu es donc Roi ? » fit Pilate. « Tu le dis, je suis Roi !... Je suis né, je suis venu en ce monde pour rendre témoignage à la Vérité. Quiconque est du parti de la Vérité, entend ma voix. » « Qu'est-ce que la Vérité ? » dit le gouverneur.
Et sur cette question, il retourna dehors vers les Princes des prêtres et la foule des juifs et leur dit : « Je ne trouve en cet homme, aucun sujet de condamnation. » Alors les Princes des prêtres et les Anciens multiplièrent leurs accusations.
Jésus gardait le silence.
« N'entends-tu pas, s'écria Pilate, combien de témoignages ils accumulent contre toi ? N'as-tu rien à répondre ? » Mais Jésus ne lui adressa pas même un seul mot, ce qui causa au gouverneur un profond étonnement.
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Sixième station : Jésus est flagellé et couronné d'épines
Méditation
Tous les membres de ta sainte chair ont supporté pour nous l'infamie,
ta tête les épines, ton visages soufflets et crachats,
ton dos la flagellation et ta main le roseau.
Pourtant tu es roi, tu es le roi de la Vie.
Les boureaux te couronnent,
te revêtent de la pourpre royale de son sang.
Dans ta main un sceptre de dérision, sceptre pourtant. Sans le savoir, ils prophétisent.
Pourtant tu es prêtre.
Avec une paisible majesté, tu portes la douleur du monde
Pour le consumer au feu de ton amour.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Matthieu 27, 26-30 ; Marc 15, 15-19 ; Luc 23, 24, 25 ; Jean 19, 1-3
Pilate prit Jésus et le fit d'abord flageller.
Les soldats le traînèrent ensuite dans la cour du prétoire, réunissant autour de lui la cohorte entière. L'ayant dépouillé de ses vêtements, ils le couvrirent d'un manteau de couleur écarlate.
Puis ils tressèrent une couronne avec des épines, et l'enfonçèrent sur sa tête. Dans sa main droite, ils mirent un roseau. Après quoi, faisant devant lui des génuflexions pour le tourner en dérision, ils lui disaient: --- « Salut ! Roi des juifs ! »
Ils lui donnaient des gifles, lui crachaient au visage et, prenant le roseau, ils lui assénaient des coups sur la tête.
Méditation
Tous les membres de ta sainte chair ont supporté pour nous l'infamie,
ta tête les épines, ton visages soufflets et crachats,
ton dos la flagellation et ta main le roseau.
Pourtant tu es roi, tu es le roi de la Vie.
Les boureaux te couronnent,
te revêtent de la pourpre royale de son sang.
Dans ta main un sceptre de dérision, sceptre pourtant. Sans le savoir, ils prophétisent.
Pourtant tu es prêtre.
Avec une paisible majesté, tu portes la douleur du monde
Pour le consumer au feu de ton amour.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Matthieu 27, 26-30 ; Marc 15, 15-19 ; Luc 23, 24, 25 ; Jean 19, 1-3
Pilate prit Jésus et le fit d'abord flageller.
Les soldats le traînèrent ensuite dans la cour du prétoire, réunissant autour de lui la cohorte entière. L'ayant dépouillé de ses vêtements, ils le couvrirent d'un manteau de couleur écarlate.
Puis ils tressèrent une couronne avec des épines, et l'enfonçèrent sur sa tête. Dans sa main droite, ils mirent un roseau. Après quoi, faisant devant lui des génuflexions pour le tourner en dérision, ils lui disaient: --- « Salut ! Roi des juifs ! »
Ils lui donnaient des gifles, lui crachaient au visage et, prenant le roseau, ils lui assénaient des coups sur la tête.
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Septième station : Jésus est chargé de la croix
Méditation
Ils l'ont conduit dehors,
loin du temple où l'on égorge les agneaux.
C'est lui l'Agneau qui porte le péché du monde,
il n'est plus d'autre temple que son corps, eucharistie, notre refuge.
Ils l'ont conduit dehors,
loin des hommes et de Dieu, du Dieu du moins qu'ils prétendent connaître,
car "maudit est celui qui pend au bois". Mais en lui le vrai Dieu se révèle.
Ils l'ont conduit dehors avec la croix.
O Jésus mis dehors, pourqu'il n'y ait plus d'en dehors,
pour que personne ne soit rejeté du festin que tu nous offres d'âge en âge.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Voici ta dernière route humaine. Elle n'élude rien de la souffrance des hommes.
Voici la route de la haine, où tu trébuches comme nous trébuchons et tombons.
Tu as plié sous le poids de la croix. Tu t'es relevé.
Relève-nous quand nous trébuchons et tombons. Fais nous aller jusqu'à toi.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Jean 19,12-16 ; Matthieu 27, 24, 25, 31
Plus que jamais Pilate cherchait à délivrer Jésus.
Mais les juifs redoublèrent leurs clameurs : « Si tu le délivres, tu n'es pas l'ami de César. Car quiconque se fait roi, s'élève contre César. »
Pilate entendant ces cris, fit amener Jésus dehors, et s'assit à son tribunal, au lieu appelé en grec, Lithostrotos, (estrade de pierres ), et en hébreu, Gabbatha, (la terrasse ). On approchait de la sixième heure, (midi ), de la veille de la Pâque.
Pilate dit aux juifs : « Voici votre Roi ! » « À mort ! À mort ! Mets-le en croix ! » crièrent-ils. « Quoi donc ? reprit Pilate, crucifierai-je votre Roi ? » Les Prêtres répliquèrent : « Nous n'avons d'autre roi que César! »
Pilate voyant qu'il ne gagnait rien, et que le tumulte allait croissant, se fit apporter de l'eau et, se lavant les mains devant le peuple, il dit : « Je suis innocent du sang de ce Juste. Vous en répondrez ! » Et tout ce peuple de vociférer : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »
Alors Pilate ordonna qu'il fût fait selon la volonté des juifs, et il leur abandonna Jésus pour être crucifié.
Après s'être encore joués de lui, les soldats lui arrachèrent le manteau écarlate, lui rendirent ses vêtements et l'entraînèrent hors de la ville pour le crucifier.
Méditation
Ils l'ont conduit dehors,
loin du temple où l'on égorge les agneaux.
C'est lui l'Agneau qui porte le péché du monde,
il n'est plus d'autre temple que son corps, eucharistie, notre refuge.
Ils l'ont conduit dehors,
loin des hommes et de Dieu, du Dieu du moins qu'ils prétendent connaître,
car "maudit est celui qui pend au bois". Mais en lui le vrai Dieu se révèle.
Ils l'ont conduit dehors avec la croix.
O Jésus mis dehors, pourqu'il n'y ait plus d'en dehors,
pour que personne ne soit rejeté du festin que tu nous offres d'âge en âge.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Voici ta dernière route humaine. Elle n'élude rien de la souffrance des hommes.
Voici la route de la haine, où tu trébuches comme nous trébuchons et tombons.
Tu as plié sous le poids de la croix. Tu t'es relevé.
Relève-nous quand nous trébuchons et tombons. Fais nous aller jusqu'à toi.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Jean 19,12-16 ; Matthieu 27, 24, 25, 31
Plus que jamais Pilate cherchait à délivrer Jésus.
Mais les juifs redoublèrent leurs clameurs : « Si tu le délivres, tu n'es pas l'ami de César. Car quiconque se fait roi, s'élève contre César. »
Pilate entendant ces cris, fit amener Jésus dehors, et s'assit à son tribunal, au lieu appelé en grec, Lithostrotos, (estrade de pierres ), et en hébreu, Gabbatha, (la terrasse ). On approchait de la sixième heure, (midi ), de la veille de la Pâque.
Pilate dit aux juifs : « Voici votre Roi ! » « À mort ! À mort ! Mets-le en croix ! » crièrent-ils. « Quoi donc ? reprit Pilate, crucifierai-je votre Roi ? » Les Prêtres répliquèrent : « Nous n'avons d'autre roi que César! »
Pilate voyant qu'il ne gagnait rien, et que le tumulte allait croissant, se fit apporter de l'eau et, se lavant les mains devant le peuple, il dit : « Je suis innocent du sang de ce Juste. Vous en répondrez ! » Et tout ce peuple de vociférer : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants ! »
Alors Pilate ordonna qu'il fût fait selon la volonté des juifs, et il leur abandonna Jésus pour être crucifié.
Après s'être encore joués de lui, les soldats lui arrachèrent le manteau écarlate, lui rendirent ses vêtements et l'entraînèrent hors de la ville pour le crucifier.
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Huitième station : Jésus est aidé par Simon de Cyrème pour porter la croix
Méditation
Ce n'est pas un disciple, ce n'est pas un ami, les apôtres se sont dispersés.
Pourtant il ne se dérobe pas et porte la croix qui ne lui était pas destinée.
Il en est tant que la vie contraint à porter la croix sans savoir que c'est la croix du Christ.
Ils la portent chaque fois qu'ils se dépassent pour nourrir, vêtir, accueillir l'inconnu.
"Nous ne te connaissions pas", disent-ils au Christ,
mais lui, "c'est à moi que vous l'avez fait."
(Patriarche Bartholomée Ier)
Fais-nous abandonner les croix illusoires
que nous voulons choisir.
Fais-nous porter celles de nos frères, la croix de ces millions d'hommes,
qui n'aurait aucune signification s'il n'y avait eu ce geste de Simon.
Antoine Stekmann
Textes évangéliques
Matthieu 27,32 ; Marc 15,21 ; Luc 23,26
Jésus chargé de sa croix, se mit donc en marche vers le lieu appelé Calvaire, ou en hébreu Golgotha.
Après lui, marchaient deux malfaiteurs, qui allaient subir la même peine de mort.
Comme le cortège allait sortir de la ville, les soldats rencontrèrent un certain Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs.
Ils le réquisitionnèrent, lui mirent la croix sur les épaules et le contraignirent à la porter derrière Jésus.
Méditation
Ce n'est pas un disciple, ce n'est pas un ami, les apôtres se sont dispersés.
Pourtant il ne se dérobe pas et porte la croix qui ne lui était pas destinée.
Il en est tant que la vie contraint à porter la croix sans savoir que c'est la croix du Christ.
Ils la portent chaque fois qu'ils se dépassent pour nourrir, vêtir, accueillir l'inconnu.
"Nous ne te connaissions pas", disent-ils au Christ,
mais lui, "c'est à moi que vous l'avez fait."
(Patriarche Bartholomée Ier)
Fais-nous abandonner les croix illusoires
que nous voulons choisir.
Fais-nous porter celles de nos frères, la croix de ces millions d'hommes,
qui n'aurait aucune signification s'il n'y avait eu ce geste de Simon.
Antoine Stekmann
Textes évangéliques
Matthieu 27,32 ; Marc 15,21 ; Luc 23,26
Jésus chargé de sa croix, se mit donc en marche vers le lieu appelé Calvaire, ou en hébreu Golgotha.
Après lui, marchaient deux malfaiteurs, qui allaient subir la même peine de mort.
Comme le cortège allait sortir de la ville, les soldats rencontrèrent un certain Simon de Cyrène, père d'Alexandre et de Rufus, qui revenait des champs.
Ils le réquisitionnèrent, lui mirent la croix sur les épaules et le contraignirent à la porter derrière Jésus.
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Neuvième station : Jésus rencontre les femmes de Jérusalem
Méditation
Les hommes ont condamné Jésus, mais les femmes le suivent en pleurant.
Il n'y a pas de femmes parmi les ennemis de Jésus.
En signe de maternité bafouée, elles se frappent la poitrine.
Mis Jésus leur dit :" Ne pleurez pas.
Ne pleure pas, ma Mère, dans trois jours je me lèverai.
Il ne faut pas pleurer sur le prêtre qui célèbre le sacrifice de l'universelle sainteté.
Il faut pleurer sur le destin de l'homme, sur ce que l'homme a fait de son destin.
Toi, bois vert, donne-nous ta sève
pour que nous sachions essuyer les larmes des femmes de Jérusalem.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Tu exhortes le coeur de l'homme qui veut si peu entrer en lui-même.
Tu pleures sur le bois sec que l'on brise.
Irrigue-nous de ta sève, irrigue-nous de ton sang.
Pierre Griollet
Textes évangéliques
Luc 23,27-33
Une foule immense suivait, ainsi que des femmes en pleurs qui se lamentaient.
Jésus se retourna vers elles.
« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, dit-il. Mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. Voici venir des jours où l'on dira : Heureuses les stériles ! Heureuses les entrailles qui n'ont pas engendré et les mamelles qui n'ont pas allaité... Alors on criera aux montagnes : Tombez sur nous ! Et aux collines : Ensevelissez-nous ! Car si l'on traite ainsi le bois vert, que sera-ce du bois sec ? »
Méditation
Les hommes ont condamné Jésus, mais les femmes le suivent en pleurant.
Il n'y a pas de femmes parmi les ennemis de Jésus.
En signe de maternité bafouée, elles se frappent la poitrine.
Mis Jésus leur dit :" Ne pleurez pas.
Ne pleure pas, ma Mère, dans trois jours je me lèverai.
Il ne faut pas pleurer sur le prêtre qui célèbre le sacrifice de l'universelle sainteté.
Il faut pleurer sur le destin de l'homme, sur ce que l'homme a fait de son destin.
Toi, bois vert, donne-nous ta sève
pour que nous sachions essuyer les larmes des femmes de Jérusalem.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Tu exhortes le coeur de l'homme qui veut si peu entrer en lui-même.
Tu pleures sur le bois sec que l'on brise.
Irrigue-nous de ta sève, irrigue-nous de ton sang.
Pierre Griollet
Textes évangéliques
Luc 23,27-33
Une foule immense suivait, ainsi que des femmes en pleurs qui se lamentaient.
Jésus se retourna vers elles.
« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, dit-il. Mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. Voici venir des jours où l'on dira : Heureuses les stériles ! Heureuses les entrailles qui n'ont pas engendré et les mamelles qui n'ont pas allaité... Alors on criera aux montagnes : Tombez sur nous ! Et aux collines : Ensevelissez-nous ! Car si l'on traite ainsi le bois vert, que sera-ce du bois sec ? »
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Dixième station : Jésus est crucifié
Méditation
En ce jour on suspend au gibet Celui qui, dans l'immensité, suspend les mondes.
Il est attaché par des clous, l'Epoux de l'Eglise.
Il est transpercé d'une lance, le fils de la Vierge.
Nous vénérons tes souffrances, ô Christ, que vienne ta résurrection.
En ce jour, Jésus connaît à la fois l'horreur du corps qui se distend,
la détresse de l'âme et le mépris des hommes.
Désormais frère des torturés, des désespérés, des méprisés.
O Jésus aux bras à jamais ouverts
de ton flanc transpercé jaillissent l'eau du baptême et le sang de l'Eucharistie.
Quelques gouttes de sang rénivent l'univers entier.
L'aube de l'Esprit se lève du corps torturé.
Que ta vue tarisse en nous toute révolte et rende dérisoire toute haine.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Matthieu 27,35-50 ; Marc 15,25-32 ; Luc 23,33-38 ; Jean 19,18-24
Alors ils le crucifièrent... On était dans la sixième heure.
Ils crucifièrent avec lui les deux voleurs, l'un à droite, l'autre à gauche, et Jésus au milieu. Ainsi s'accomplit la parole de l'Écriture : « Il a été mis au rang des scélérats. »
Pilate avait fait écrire lui-même l'inscription indiquant la cause du supplice de Jésus. Il la fit mettre au haut de la croix. Elle portait ces mots: JÉSUS LE NAZARÉEN, ROI DES JUIFS. Beaucoup de juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où fut crucifié Jésus était près de la ville. Elle était rédigée en trois langues: en hébreu, en grec et en latin.
Aussi les Pontifes des juifs avaient-ils réclamé auprès de Pilate: --- « N'écrivez pas : Roi des juifs, lui avaient-ils dit; mais bien : Cet homme se prétend le Roi des juifs. » --- « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit », avait répliqué Pilate.
Et Jésus disait: --- « PÈRE, PARDONNE-LEUR, CAR ILS NE SAVENT PAS CE QU'ILS FONT ! »
Après l'avoir crucifié, les soldats s'étaient emparés de ses vêtements, et en avaient fait quatre parts, une pour chacun. Comme la tunique était sans couture et d'un seul tissu, depuis le haut jusqu'en bas, ils se dirent les uns aux autres: --- « Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle appartiendra. » Alors se réalisait ce que dit l'Écriture : « Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré ma robe au sort. » Ainsi avaient fait les soldats, puis s'étant assis, ils le gardaient.
Tout autour se tenait une grande foule de peuple, regardant Jésus et le raillant. Les passants aussi le blasphémaient. Ils lui disaient en branlant la tête: --- « Eh bien! Toi qui détruis le Temple de Dieu et le rebâtis en trois jours, sauve-toi donc toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix! »
Les chefs des prêtres, les scribes et les Anciens l'accablaient également de leurs moqueries : --- « Il a sauvé les autres, disaient-ils, et il ne peut se sauver lui-même ! S'il est le Roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix, pour que nous croyions en lui. Il a mis en Dieu sa confiance, que maintenant Dieu le délivre, s'il l'aime ! N'a-t-il pas dit : Je suis le Fils de Dieu? »
Les soldats eux-mêmes ne lui épargnaient pas leurs insultes. Ils s'approchaient de la croix et lui offraient du vinaigre en lui disant : « Sauve-toi donc, si tu es le Roi des juifs ! »
Méditation
En ce jour on suspend au gibet Celui qui, dans l'immensité, suspend les mondes.
Il est attaché par des clous, l'Epoux de l'Eglise.
Il est transpercé d'une lance, le fils de la Vierge.
Nous vénérons tes souffrances, ô Christ, que vienne ta résurrection.
En ce jour, Jésus connaît à la fois l'horreur du corps qui se distend,
la détresse de l'âme et le mépris des hommes.
Désormais frère des torturés, des désespérés, des méprisés.
O Jésus aux bras à jamais ouverts
de ton flanc transpercé jaillissent l'eau du baptême et le sang de l'Eucharistie.
Quelques gouttes de sang rénivent l'univers entier.
L'aube de l'Esprit se lève du corps torturé.
Que ta vue tarisse en nous toute révolte et rende dérisoire toute haine.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Matthieu 27,35-50 ; Marc 15,25-32 ; Luc 23,33-38 ; Jean 19,18-24
Alors ils le crucifièrent... On était dans la sixième heure.
Ils crucifièrent avec lui les deux voleurs, l'un à droite, l'autre à gauche, et Jésus au milieu. Ainsi s'accomplit la parole de l'Écriture : « Il a été mis au rang des scélérats. »
Pilate avait fait écrire lui-même l'inscription indiquant la cause du supplice de Jésus. Il la fit mettre au haut de la croix. Elle portait ces mots: JÉSUS LE NAZARÉEN, ROI DES JUIFS. Beaucoup de juifs lurent cette inscription, parce que le lieu où fut crucifié Jésus était près de la ville. Elle était rédigée en trois langues: en hébreu, en grec et en latin.
Aussi les Pontifes des juifs avaient-ils réclamé auprès de Pilate: --- « N'écrivez pas : Roi des juifs, lui avaient-ils dit; mais bien : Cet homme se prétend le Roi des juifs. » --- « Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit », avait répliqué Pilate.
Et Jésus disait: --- « PÈRE, PARDONNE-LEUR, CAR ILS NE SAVENT PAS CE QU'ILS FONT ! »
Après l'avoir crucifié, les soldats s'étaient emparés de ses vêtements, et en avaient fait quatre parts, une pour chacun. Comme la tunique était sans couture et d'un seul tissu, depuis le haut jusqu'en bas, ils se dirent les uns aux autres: --- « Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle appartiendra. » Alors se réalisait ce que dit l'Écriture : « Ils se sont partagé mes vêtements et ils ont tiré ma robe au sort. » Ainsi avaient fait les soldats, puis s'étant assis, ils le gardaient.
Tout autour se tenait une grande foule de peuple, regardant Jésus et le raillant. Les passants aussi le blasphémaient. Ils lui disaient en branlant la tête: --- « Eh bien! Toi qui détruis le Temple de Dieu et le rebâtis en trois jours, sauve-toi donc toi-même ! Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix! »
Les chefs des prêtres, les scribes et les Anciens l'accablaient également de leurs moqueries : --- « Il a sauvé les autres, disaient-ils, et il ne peut se sauver lui-même ! S'il est le Roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix, pour que nous croyions en lui. Il a mis en Dieu sa confiance, que maintenant Dieu le délivre, s'il l'aime ! N'a-t-il pas dit : Je suis le Fils de Dieu? »
Les soldats eux-mêmes ne lui épargnaient pas leurs insultes. Ils s'approchaient de la croix et lui offraient du vinaigre en lui disant : « Sauve-toi donc, si tu es le Roi des juifs ! »
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Onzième station : Jésus promet son royaume au bon larron
Méditation
Tout notre destin se résume dans celui de ces deux larrons.
Ils ne nous sont pas étrangers, ils sont nous-mêmes.
Nous n'avons d'autre choix qu'entre celui de droite et delui de gauche.
Jésus, chacun de nous est à la fois le larron qui blasphème et celui qui croit.
J'ai foi, Seigneur, viens au secours de mon manque de foi.
Je suis cloué à la mort, rien ne me reste que de crier :"Jésus, souviens-toi de moi."
Jésus, je ne sais rien, je ne comprends rien dans ce monde d'horreur.
Mais toi, tu viens à moi, bras ouvert, coeur ouvert,
et ta seule présence est mon paradis.
Ah souviens-toi de moi quand tu viens avec ton Royaume.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Donne-moi de donner et partager par delà toute souffrance.
Je suis pécheur. Donne-moi de m'assumer comme je suis.
Donne-moi de faire confiance en ta miséricorde pour mon passé.
Donne-moi d'investir en ta grâce que tu me donnes en pain quotidien.
Et j'attends l'avenir avec confiance car tu ne m'oubliera jamais.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Matthieu 27,35-44 ; Luc 23,39-43
Même les deux voleurs, crucifiés avec lui, le couvraient de leurs sarcasmes.
Mais bientôt, tandis que l'un des deux continuait de blasphémer en disant: « Si tu es le Christ, sauve-toi ! et nous avec toi ! » L'autre le reprit hautement en ces termes : « N'as-tu donc aucune crainte de Dieu, toi qui subis le même tourment ? Pour nous, c'est justice. Nous recevons la peine méritée par nos crimes. Mais celui-ci n'a fait aucun mal. »
Puis s'adressant à Jésus: « Seigneur, lui dit-il, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume! »
Jésus lui répondit : « EN VÉRITÉ JE TE LE DÉCLARE, AUJOURD'HUI MÊME TU SERAS AVEC MOI DANS LE PARADIS. »
Méditation
Tout notre destin se résume dans celui de ces deux larrons.
Ils ne nous sont pas étrangers, ils sont nous-mêmes.
Nous n'avons d'autre choix qu'entre celui de droite et delui de gauche.
Jésus, chacun de nous est à la fois le larron qui blasphème et celui qui croit.
J'ai foi, Seigneur, viens au secours de mon manque de foi.
Je suis cloué à la mort, rien ne me reste que de crier :"Jésus, souviens-toi de moi."
Jésus, je ne sais rien, je ne comprends rien dans ce monde d'horreur.
Mais toi, tu viens à moi, bras ouvert, coeur ouvert,
et ta seule présence est mon paradis.
Ah souviens-toi de moi quand tu viens avec ton Royaume.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Donne-moi de donner et partager par delà toute souffrance.
Je suis pécheur. Donne-moi de m'assumer comme je suis.
Donne-moi de faire confiance en ta miséricorde pour mon passé.
Donne-moi d'investir en ta grâce que tu me donnes en pain quotidien.
Et j'attends l'avenir avec confiance car tu ne m'oubliera jamais.
Antoine Sterkmann
Textes évangéliques
Matthieu 27,35-44 ; Luc 23,39-43
Même les deux voleurs, crucifiés avec lui, le couvraient de leurs sarcasmes.
Mais bientôt, tandis que l'un des deux continuait de blasphémer en disant: « Si tu es le Christ, sauve-toi ! et nous avec toi ! » L'autre le reprit hautement en ces termes : « N'as-tu donc aucune crainte de Dieu, toi qui subis le même tourment ? Pour nous, c'est justice. Nous recevons la peine méritée par nos crimes. Mais celui-ci n'a fait aucun mal. »
Puis s'adressant à Jésus: « Seigneur, lui dit-il, souviens-toi de moi quand tu seras dans ton Royaume! »
Jésus lui répondit : « EN VÉRITÉ JE TE LE DÉCLARE, AUJOURD'HUI MÊME TU SERAS AVEC MOI DANS LE PARADIS. »
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Douzième station : Jésus sur la croix, sa mère et son disciple.
Méditation
Au pied de la croix, Marie et Jean, la Mère et le disciple bien-aimé.
Marie, Mère de Dieu. Elle a dit oui à l'ange
dénuant souverainement la tragédie de notre liberté.
Elle a enfanté dans la transparence paisible de son corps.
Maintenant un glaive lui perce le coeur.
Jean, le seul disciple jusau'au bout fidèle.
Il a retenu les paroles ultimes, l'unité de Jésus et du Père, la promesse du Saint Esprit.
Jean l'accueillit dans sa maison, dans son amour
présence désormais silencieuse, du grand silence de l'adoration.
Qu'elle soit ainsi dans toutes nos maisons, Mère de toute fidélité, de toute tendresse.
Qu'elle soit ainsi dans la maison du monde, terre d'infinie fécondité.
Voici donc la première Eglise, née du bois de la Croix.
C'est comme une première Pentecôte quand Jésus, inclinant la tête, remet l'Esprit.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Jean 19,26-27
Près de la croix se tenaient debout, sa Mère et la soeur de sa Mère, Marie femme de Cléophas, et Marie-Madeleine.
Jésus regarda sa Mère et debout près d'elle, le disciple qu'il aimait, et il dit à sa Mère : « FEMME, VOICI TON FILS ! »
Puis il dit au disciple : « VOICI TA MÈRE ! » Et dès lors le disciple la considéra comme sa Mère.
Méditation
Au pied de la croix, Marie et Jean, la Mère et le disciple bien-aimé.
Marie, Mère de Dieu. Elle a dit oui à l'ange
dénuant souverainement la tragédie de notre liberté.
Elle a enfanté dans la transparence paisible de son corps.
Maintenant un glaive lui perce le coeur.
Jean, le seul disciple jusau'au bout fidèle.
Il a retenu les paroles ultimes, l'unité de Jésus et du Père, la promesse du Saint Esprit.
Jean l'accueillit dans sa maison, dans son amour
présence désormais silencieuse, du grand silence de l'adoration.
Qu'elle soit ainsi dans toutes nos maisons, Mère de toute fidélité, de toute tendresse.
Qu'elle soit ainsi dans la maison du monde, terre d'infinie fécondité.
Voici donc la première Eglise, née du bois de la Croix.
C'est comme une première Pentecôte quand Jésus, inclinant la tête, remet l'Esprit.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Jean 19,26-27
Près de la croix se tenaient debout, sa Mère et la soeur de sa Mère, Marie femme de Cléophas, et Marie-Madeleine.
Jésus regarda sa Mère et debout près d'elle, le disciple qu'il aimait, et il dit à sa Mère : « FEMME, VOICI TON FILS ! »
Puis il dit au disciple : « VOICI TA MÈRE ! » Et dès lors le disciple la considéra comme sa Mère.
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Treizième station : Jésus meurt sur la croix
Méditation
Jésus, le Verbe incarné est allé à la plus grande distance où l'humanité perdue puisse aller.
"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?"
Distance infinie, déchirement suprême, merveille de l'amour.
Entre Dieu et Dieu, entre le Père et son Fils incarné, s'interpose notre désespoir,
dont Jésus jusqu'au bout se veut solidaire.
L'absence de Dieu constitue proprement l'enfer.
L'éternel embrassement du Père et du Fils devient la distance entre le ciel et l'enfer.
"Eloi, Eloi, lema sabkhtani ?"
Comme si le Dieu crucifié, un instant, se trouvait athée.
Alors tout s'inverse. En Jésus la volonté humaine, comme à Gethsémani, adhère.
"Père entre tes mains, je remets mon esprit."
La distance entre le Père et le Fils n'est plus le lieu de l'enfer,
mais de l'Esprit.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Matthieu 27,45-50 ; Marc 15,33-37 ; Luc 23,44-49 ; Jean 19,18-34
On était dans la sixième heure, quand Jésus fut crucifié. Et depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, les ténèbres se répandirent sur le monde entier. Le soleil avait perdu toute sa lumière.
Vers la neuvième heure (15h), Jésus fit entendre ce cri, d'une voix déchirante : « ELI ! ELI ! LAMMA SABACHTANI! » Ce qui signifie : « MON DIEU ! MON DIEU ! POURQUOI M'AS-TU ABANDONNÉ ? » « Le voilà qui appelle Élie », dirent quelques-uns de ceux qui étaient là.
Voyant que les oracles des Prophètes étaient accomplis, Jésus réalisa le dernier. Il dit : « J'AI SOIF ! » Il y avait là un vase plein de vinaigre. L'un des gardes courut prendre une éponge, l'imbiba de vinaigre, et l'attachant à une tige d'hysope, il l'éleva jusqu'aux lèvres de Jésus.
Les autres disaient : « Laisse donc ! Nous verrons si Élie vient le délivrer. » « Un moment! répliqua celui qui lui offrait le vinaigre. C'est justement pour voir si Élie viendra le descendre de la croix. »
Jésus aspira le vinaigre et dit : « TOUT EST CONSOMMÉ! »
Puis il s'écria d'une voix forte : « PÈRE ! JE REMETS MON ÂME ENTRE TES MAINS ! »
En prononçant ces paroles, il inclina la tête et expira.
En voyant cela, le centurion romain s'écria : "Cet homme était un homme juste ". Les foules présentes pour voir ce spectacle, se frappaint la poitrine en revenant chez elles.
En raison du sabbat, les juifs demandèrent que les corps soient enlevés des croix. On brisa les jambes des deux crucifiés, mais, voyant que Jésus était mort, un soldat lui transperça le côté avec sa lance. Il en sortit du sang et de l'eau.
Méditation
Jésus, le Verbe incarné est allé à la plus grande distance où l'humanité perdue puisse aller.
"Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?"
Distance infinie, déchirement suprême, merveille de l'amour.
Entre Dieu et Dieu, entre le Père et son Fils incarné, s'interpose notre désespoir,
dont Jésus jusqu'au bout se veut solidaire.
L'absence de Dieu constitue proprement l'enfer.
L'éternel embrassement du Père et du Fils devient la distance entre le ciel et l'enfer.
"Eloi, Eloi, lema sabkhtani ?"
Comme si le Dieu crucifié, un instant, se trouvait athée.
Alors tout s'inverse. En Jésus la volonté humaine, comme à Gethsémani, adhère.
"Père entre tes mains, je remets mon esprit."
La distance entre le Père et le Fils n'est plus le lieu de l'enfer,
mais de l'Esprit.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Matthieu 27,45-50 ; Marc 15,33-37 ; Luc 23,44-49 ; Jean 19,18-34
On était dans la sixième heure, quand Jésus fut crucifié. Et depuis la sixième heure jusqu'à la neuvième, les ténèbres se répandirent sur le monde entier. Le soleil avait perdu toute sa lumière.
Vers la neuvième heure (15h), Jésus fit entendre ce cri, d'une voix déchirante : « ELI ! ELI ! LAMMA SABACHTANI! » Ce qui signifie : « MON DIEU ! MON DIEU ! POURQUOI M'AS-TU ABANDONNÉ ? » « Le voilà qui appelle Élie », dirent quelques-uns de ceux qui étaient là.
Voyant que les oracles des Prophètes étaient accomplis, Jésus réalisa le dernier. Il dit : « J'AI SOIF ! » Il y avait là un vase plein de vinaigre. L'un des gardes courut prendre une éponge, l'imbiba de vinaigre, et l'attachant à une tige d'hysope, il l'éleva jusqu'aux lèvres de Jésus.
Les autres disaient : « Laisse donc ! Nous verrons si Élie vient le délivrer. » « Un moment! répliqua celui qui lui offrait le vinaigre. C'est justement pour voir si Élie viendra le descendre de la croix. »
Jésus aspira le vinaigre et dit : « TOUT EST CONSOMMÉ! »
Puis il s'écria d'une voix forte : « PÈRE ! JE REMETS MON ÂME ENTRE TES MAINS ! »
En prononçant ces paroles, il inclina la tête et expira.
En voyant cela, le centurion romain s'écria : "Cet homme était un homme juste ". Les foules présentes pour voir ce spectacle, se frappaint la poitrine en revenant chez elles.
En raison du sabbat, les juifs demandèrent que les corps soient enlevés des croix. On brisa les jambes des deux crucifiés, mais, voyant que Jésus était mort, un soldat lui transperça le côté avec sa lance. Il en sortit du sang et de l'eau.
Bénédicte777- Combat avec l'Archange Michel
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Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Quatorzième station : Jésus est déposé au sépulcre
Méditation
Un Joseph t'a protégé petit enfant,
un autre Joseph te décloue doucement de la croix.
Dans ses mains, tu es plus abandonné qu'un tout-petit aux mains de sa mère.
Il dépose au sein du rocher la relique de ton corps immaculé.
La pierre est roulée, tout est silence.
C'est le sabbat mystérieux. Tout se tait, la création retient son souffle.
Dans le total vide d'amour, le Christ descend.
Mais en vainqueur.
Il flamboie du feu de l'Esprit.
A son contact les liens de l'humanité se consument.
O Vie, comment peux-tu mourir ?
C'est pour détruire la puissance de la mort et ressusciter les morts de l'enfer.
Tout se tait. Mais le grand combat s'achève. Le séparateur est vaincu.
Sous la terre, au plus profond de nos âmes, un germe de feu s'est allumé.
Veille de Pâques. Tout se tait dans l'espérance.
L'Adam ultime tend la main au premier Adam.
La Mère de Dieu essuie les larmes d'Eve.
Autour du roc mortel fleurit le jardin.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Matthieu 27,57-61 ; Marc 15,42-47 ; Luc 23,50-56 ; Jean 19,38-42
Comme le soir approchait, arriva Joseph, riche habitant d'Arimathie, ville de Judée. C'était un homme bon et juste, qui attendait lui aussi le Royaume de Dieu, car il était disciple de Jésus, mais en secret, par crainte des juifs.
Il était membre très estimé du Conseil, n'ayant consenti ni au complot, ni aux actes des autres. Il était allé trouver Pilate, et lui avait réclamé hardiment le corps de Jésus.
Pilate surpris qu'il eût sitôt succombé, avait fait venir le centurion et lui avait demandé si vraiment Jésus était déjà mort. Sur la réponse affirmative du centurion, il avait ordonné que le corps fût remis à Joseph.
Nicodème, celui qui dès le commencement avait visité Jésus de nuit, était venu également, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès, du poids d'environ cent livres. Joseph qui avait acheté un linceul de toile très fine, détacha Jésus de la croix. Puis tous deux le couvrirent du linceul, l'enveloppèrent de bandelettes avec des parfums et l'ensevelirent, selon la coutume des juifs.
Près de l'endroit où Jésus avait été crucifié, se trouvait un jardin, et dans ce jardin, un sépulcre appartenant à Joseph. Ce sépulcre, creusé dans un roc, était neuf, et n'avait encore servi à personne. Comme le jour préparatoire au Grand Sabbat finissait, et que ce sépulcre était proche, ils y déposèrent le corps de Jésus.
Enfin, ayant roulé ensemble une grosse pierre à l'entrée du monument, ils s'éloignèrent, lorsque déjà les étoiles annonçant le début du sabbat commençaient à luire.
Assises en face du sépulcre, Marie-Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, ainsi que les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, considéraient le tombeau, et virent de quelle manière on y plaça le corps du Seigneur.
Elles se retirèrent ensuite, dans l'intention de préparer les aromates et les parfums. Mais, fidèles à la Loi, elles demeurèrent en repos durent toute la journée du sabbat.
Méditation
Un Joseph t'a protégé petit enfant,
un autre Joseph te décloue doucement de la croix.
Dans ses mains, tu es plus abandonné qu'un tout-petit aux mains de sa mère.
Il dépose au sein du rocher la relique de ton corps immaculé.
La pierre est roulée, tout est silence.
C'est le sabbat mystérieux. Tout se tait, la création retient son souffle.
Dans le total vide d'amour, le Christ descend.
Mais en vainqueur.
Il flamboie du feu de l'Esprit.
A son contact les liens de l'humanité se consument.
O Vie, comment peux-tu mourir ?
C'est pour détruire la puissance de la mort et ressusciter les morts de l'enfer.
Tout se tait. Mais le grand combat s'achève. Le séparateur est vaincu.
Sous la terre, au plus profond de nos âmes, un germe de feu s'est allumé.
Veille de Pâques. Tout se tait dans l'espérance.
L'Adam ultime tend la main au premier Adam.
La Mère de Dieu essuie les larmes d'Eve.
Autour du roc mortel fleurit le jardin.
(Patriarche Bartholomée Ier)
Textes évangéliques
Matthieu 27,57-61 ; Marc 15,42-47 ; Luc 23,50-56 ; Jean 19,38-42
Comme le soir approchait, arriva Joseph, riche habitant d'Arimathie, ville de Judée. C'était un homme bon et juste, qui attendait lui aussi le Royaume de Dieu, car il était disciple de Jésus, mais en secret, par crainte des juifs.
Il était membre très estimé du Conseil, n'ayant consenti ni au complot, ni aux actes des autres. Il était allé trouver Pilate, et lui avait réclamé hardiment le corps de Jésus.
Pilate surpris qu'il eût sitôt succombé, avait fait venir le centurion et lui avait demandé si vraiment Jésus était déjà mort. Sur la réponse affirmative du centurion, il avait ordonné que le corps fût remis à Joseph.
Nicodème, celui qui dès le commencement avait visité Jésus de nuit, était venu également, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès, du poids d'environ cent livres. Joseph qui avait acheté un linceul de toile très fine, détacha Jésus de la croix. Puis tous deux le couvrirent du linceul, l'enveloppèrent de bandelettes avec des parfums et l'ensevelirent, selon la coutume des juifs.
Près de l'endroit où Jésus avait été crucifié, se trouvait un jardin, et dans ce jardin, un sépulcre appartenant à Joseph. Ce sépulcre, creusé dans un roc, était neuf, et n'avait encore servi à personne. Comme le jour préparatoire au Grand Sabbat finissait, et que ce sépulcre était proche, ils y déposèrent le corps de Jésus.
Enfin, ayant roulé ensemble une grosse pierre à l'entrée du monument, ils s'éloignèrent, lorsque déjà les étoiles annonçant le début du sabbat commençaient à luire.
Assises en face du sépulcre, Marie-Madeleine, Marie, mère de Jacques et de Joseph, ainsi que les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, considéraient le tombeau, et virent de quelle manière on y plaça le corps du Seigneur.
Elles se retirèrent ensuite, dans l'intention de préparer les aromates et les parfums. Mais, fidèles à la Loi, elles demeurèrent en repos durent toute la journée du sabbat.
Bénédicte777- Combat avec l'Archange Michel
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Inscription : 27/01/2012
Re: Chemin de Croix, méditation avec le Patriarche Bartholomé Ier
Sur la route d'Emmaüs
Il n'est plus ici, mais il restera ainsi toujours avec vous ......
Le Christ ressuscité des morts ne meurt plus ....
Reste avec nous, car le soir vient ....
Lorsque deux ou trois seront réunis en mon nom, je serai au milieu d'eux .....
Nous ne quittons pas le calvaire avec désespérance et fatalisme.
Notre foi, plus forte que les événements, nous conduit à la lumière pascale. "El Lui était la Vie et la Vie est la lumière des hommes. La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne peuvent s'en saisir." (Jean 1 4-5)
***
1. "Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire?" (Lc 24,26).
Ces paroles adressées par Jésus aux deux disciples en route vers Emmaüs résonnent dans notre esprit ce soir, au terme du Chemin de Croix au Colisée.
Eux aussi, comme nous, avaient entendu parler des événements qui concernaient la passion et la crucifixion de Jésus. Sur la route du retour vers leur village, le Christ s'approche comme un pèlerin inconnu, et ils s'empressent de lui raconter "ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple" (Lc 24, 19), et comment les chefs des prêtres et les dirigeants l'ont livré pour le faire condamner à mort puis l'ont crucifié (cf. Lc 24, 20-21).
Et ils concluent avec tristesse : "Nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël ! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé" (Lc 24, 21). "Nous qui espérions..." Les disciples sont découragés et abattus. Pour nous aussi, il est difficile de comprendre pourquoi la voie du salut doit passer à travers la souffrance et la mort.
2. "Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire?" (Lc 24, 26).
Nous faisons nôtre cette question au terme du traditionnel chemin douloureux au Colisée. D'ici peu, de ce lieu sanctifié par le sang des premiers martyrs, nous partirons dans différentes directions.
Nous retournerons dans nos maisons, en repensant à ces mêmes événements dont discouraient les disciples d'Emmaüs. Puisse Jésus s'approcher de chacun de nous; puisse-t-il se faire aussi notre compagnon de voyage ! Tout en nous accompagnant, il nous expliquera que pour nous il est monté au Clavaire, que pour nous il est mort, afin d'accomplir les Écritures. Le douloureux événement de la crucifixion que nous venons de contempler deviendra ainsi pour chacun de nous un enseignement parlant.
Chers Frères et Sœurs, l'homme contemporain a besoin de rencontrer le Christ crucifié et ressuscité! Qui, plus que le divin Condamné, peut comprendre pleinement la peine de celui qui subit des condamnations injustes? Qui, plus que le Roi bafoué et humilié, peut répondre aux attentes de tant d'hommes et de femmes sans espérance et sans dignité? Qui, plus que le Fils de Dieu crucifié, peut comprendre la souffrance et la solitude de tant de vies brisées et sans avenir?
Le poète français Paul Claudel a écrit que, pour le Fils de Dieu "c'est du côté de la mort qu'Il nous a appris qu'était le chemin de la sortie et la possibilité de sa transformation" (Positions et propositions, Les invités à l'attention [1934] p. 245).
Ouvrons notre cœur au Christ: c'est lui qui répondra à nos aspirations les plus profondes. Lui-même nous dévoilera les mystères de sa passion et de sa mort sur la croix. 3. "Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent" (Lc 24,31). En l'entendant, les deux passants affligés retrouvent la sérénité de leur cœur et commencent à exulter de joie. Ils reconnaissent leur Maître à la fraction du pain.
Comme eux, puissent également les hommes d'aujourd'hui reconnaître dans le mystère de l'Eucharistie, à la fraction du pain, la présence de leur Sauveur ! Puissent-ils le rencontrer dans le sacrement de sa Pâque et l'accueillir comme compagnon de leur route! Il saura les écouter et les réconforter. Il saura se faire leur guide pour les conduire tout au long des sentiers de la vie vers la maison du Père.
Jean Paul II à la fin du chemin de croix du jubilé 2000
traduction délivrée par la Salle de Presse du Saint-Siège
Source de ce chemin de croix :
http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/cefpaques/crspq1100.html
Il n'est plus ici, mais il restera ainsi toujours avec vous ......
Le Christ ressuscité des morts ne meurt plus ....
Reste avec nous, car le soir vient ....
Lorsque deux ou trois seront réunis en mon nom, je serai au milieu d'eux .....
Nous ne quittons pas le calvaire avec désespérance et fatalisme.
Notre foi, plus forte que les événements, nous conduit à la lumière pascale. "El Lui était la Vie et la Vie est la lumière des hommes. La lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne peuvent s'en saisir." (Jean 1 4-5)
***
1. "Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire?" (Lc 24,26).
Ces paroles adressées par Jésus aux deux disciples en route vers Emmaüs résonnent dans notre esprit ce soir, au terme du Chemin de Croix au Colisée.
Eux aussi, comme nous, avaient entendu parler des événements qui concernaient la passion et la crucifixion de Jésus. Sur la route du retour vers leur village, le Christ s'approche comme un pèlerin inconnu, et ils s'empressent de lui raconter "ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple" (Lc 24, 19), et comment les chefs des prêtres et les dirigeants l'ont livré pour le faire condamner à mort puis l'ont crucifié (cf. Lc 24, 20-21).
Et ils concluent avec tristesse : "Nous qui espérions qu'il serait le libérateur d'Israël ! Avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c'est arrivé" (Lc 24, 21). "Nous qui espérions..." Les disciples sont découragés et abattus. Pour nous aussi, il est difficile de comprendre pourquoi la voie du salut doit passer à travers la souffrance et la mort.
2. "Ne fallait-il pas que le Messie souffrît tout cela pour entrer dans sa gloire?" (Lc 24, 26).
Nous faisons nôtre cette question au terme du traditionnel chemin douloureux au Colisée. D'ici peu, de ce lieu sanctifié par le sang des premiers martyrs, nous partirons dans différentes directions.
Nous retournerons dans nos maisons, en repensant à ces mêmes événements dont discouraient les disciples d'Emmaüs. Puisse Jésus s'approcher de chacun de nous; puisse-t-il se faire aussi notre compagnon de voyage ! Tout en nous accompagnant, il nous expliquera que pour nous il est monté au Clavaire, que pour nous il est mort, afin d'accomplir les Écritures. Le douloureux événement de la crucifixion que nous venons de contempler deviendra ainsi pour chacun de nous un enseignement parlant.
Chers Frères et Sœurs, l'homme contemporain a besoin de rencontrer le Christ crucifié et ressuscité! Qui, plus que le divin Condamné, peut comprendre pleinement la peine de celui qui subit des condamnations injustes? Qui, plus que le Roi bafoué et humilié, peut répondre aux attentes de tant d'hommes et de femmes sans espérance et sans dignité? Qui, plus que le Fils de Dieu crucifié, peut comprendre la souffrance et la solitude de tant de vies brisées et sans avenir?
Le poète français Paul Claudel a écrit que, pour le Fils de Dieu "c'est du côté de la mort qu'Il nous a appris qu'était le chemin de la sortie et la possibilité de sa transformation" (Positions et propositions, Les invités à l'attention [1934] p. 245).
Ouvrons notre cœur au Christ: c'est lui qui répondra à nos aspirations les plus profondes. Lui-même nous dévoilera les mystères de sa passion et de sa mort sur la croix. 3. "Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent" (Lc 24,31). En l'entendant, les deux passants affligés retrouvent la sérénité de leur cœur et commencent à exulter de joie. Ils reconnaissent leur Maître à la fraction du pain.
Comme eux, puissent également les hommes d'aujourd'hui reconnaître dans le mystère de l'Eucharistie, à la fraction du pain, la présence de leur Sauveur ! Puissent-ils le rencontrer dans le sacrement de sa Pâque et l'accueillir comme compagnon de leur route! Il saura les écouter et les réconforter. Il saura se faire leur guide pour les conduire tout au long des sentiers de la vie vers la maison du Père.
Jean Paul II à la fin du chemin de croix du jubilé 2000
traduction délivrée par la Salle de Presse du Saint-Siège
Source de ce chemin de croix :
http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/cefpaques/crspq1100.html
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