Benoit XVI défend la valeur du dimanche 09 sept2007
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Benoit XVI défend la valeur du dimanche 09 sept2007
Benoît XVI défend la valeur du dimanche
Vingt-troisième dimanche - l'Évangile de ce Dimanche 9 septembre 2007
NE RIEN PRÉFÉRER À L'AMOUR DU CHRIST (réflexions sur les textes d'aujourd'hui)
Dans sa règle organisant la vie monastique, S. Benoît formule, au milieu de préceptes moraux, cette exigence radicale : « Ne rien préférer à l'amour du Christ. » Cette priorité totale de l'amour envers le Christ demandée aux moines est l'écho de ce que demande le Christ lui-même à tous ses disciples dans l'évangile de S. Luc proclamé en ce jour. À cette différence que, par rapport au texte abrupt de Luc, S. Benoît donne une précision capitale concernant le sens du renoncement radical : il s'agit fondamentalement d'amour. De même que Jésus a aimé les hommes en allant jusqu'à renoncer à sa propre vie, ainsi demande-t-il à ses disciples de l'aimer, lui, par-dessus tout.
Le texte de Luc pourrait donner l'impression du contraire puisqu'il y est écrit littéralement : « Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, etc. » Mais les spécialistes ont remarqué que, dans la langue sémitique dans laquelle a parlé Jésus, il n'y a pas de mot pour exprimer une préférence ; dès lors, l'expression « haïr » doit être comprise ici comme « aimer moins », ou positivement « sans [me] préférer à ». C'est pourquoi la traduction liturgique porte : « Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, etc. » C'est d'ailleurs ce qu'a compris le passage parallèle de Matthieu : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, etc. » (Mt 10,37). Car Jésus n'abolit pas le quatrième commandement de Dieu, qui prescrit d'honorer ses parents. Ce sont les exigences de la mission qui impliquent que le disciple quitte son milieu familial pour suivre Jésus, comme celui-ci a quitté sa propre famille. Plus profondément encore, c'est au fond de son cœur que le disciple est appelé à donner l'entière préférence à l'amour envers Jésus. En cas de conflit, c'est celui-ci qui prime. Cela vaut pour tous les baptisés. On le voit, de manière exemplaire, dans le cas des martyrs. On le voit aussi dans le cas de tous ceux qui quittent leur famille pour s'engager à la suite du Christ dans la vie consacrée ou le ministère sacerdotal. Les renoncements qu'impliquent ces états de vie n'ont de sens et de légitimité que s'ils ont une motivation positive : par-dessus tout, aimer le Christ, pour lui-même et pour le service de son Église.
Synthèse de l'homélie du Saint Père Benoît XVI - texte intégral dès que la traduction sera terminée
Le pape défend la valeur du dimanche dans les sociétés occidentales
Le pape Benoît XVI a défendu la dimension religieuse du repos du dimanche dans les sociétés occidentales menacées de superficialité, pendant une messe célébrée en la cathédrale St-Etienne de Vienne au dernier jour de son voyage en Autriche.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes - la police en prévoyait 40.000 - massées sur la place devant la cathédrale, ont suivi la célébration qui a commencé à 10H00 (08H00 GMT) sur des écrans géants, engoncés dans leurs imperméables pour se protéger de la pluie.
Le mauvais temps n'a pas cessé depuis l'arrivée de Benoît XVI en Autriche vendredi pour un voyage motivé par le 850e anniversaire du sanctuaire de Mariazell.
Le pape a regretté dans son homélie que les temps de loisirs soient de plus en plus "du temps vide" qui ne procure pas aux hommes la force et le ressourcement dont ils ont besoin.
Il a expliqué que la messe du dimanche était "une nécessité intérieure" pour les chrétiens. C'est un thème que le pape avait déjà longuement développé durant l'année de l'Eucharistie 2004/2005. En effet, le pape explique que sans le dimanche, nous les chrétiens, nous ne pouvons pas vivre. Les martyrs d'Abitène représentent une expérience sur laquelle nous devons réfléchir. le monde dans lequel nous nous trouvons souvent marqué par l'indifférence religieuse, par un sécularisme fermé à la transcendance, peut apparaître comme un désert aride. Le Dimanche, Jour du Seigneur, est l'occasion propice pour puiser notre force en Lui, qui est le Seigneur de la vie.
"Le temps libre, particulièrement dans notre monde moderne toujours pressé, est certainement bon et nécessaire", a ajouté Benoît XVI. "Mais s'il n'a pas un centre intérieur qui donne son orientation à tout le reste, cela finit par être du temps vide qui ne fournit aucune force, aucune source de création", a-t-il dit.
L'Eglise catholique autrichienne a engagé une campagne pour défendre le repos du dimanche, alors que de nombreux commerces réclament de pouvoir ouvrir ce jour-là.
En accueillant le pape Benoît XVI dans la cathédrale, le cardinal Christoph Schonborn, archevêque de Vienne, s'est réjoui de la constitution en Autriche d'une large "alliance pour le dimanche" regroupant les organisations catholiques avec d'autres composantes de la société civile, comme l'association des syndicats.
Sur le même thème, les conseils évangéliques développés par le pape Benoît XVI lors d'une cérémonie de hier après-midi en deuxième partie de ce texte, vous trouverez un commentaire de l'évangile de ce jour, thème central de son homélie d'aujourd'hui ►Benoît XVI propose une réflexion sur les conseils évangéliques
Les photos du voyage ►Cliquez
Suivre le voyage du saint Père ► Benoît XVI à Mariazell - du 7 au 9 septembre 2007
Sources: www.vatican.va - E.S.M.
Vingt-troisième dimanche - l'Évangile de ce Dimanche 9 septembre 2007
NE RIEN PRÉFÉRER À L'AMOUR DU CHRIST (réflexions sur les textes d'aujourd'hui)
Dans sa règle organisant la vie monastique, S. Benoît formule, au milieu de préceptes moraux, cette exigence radicale : « Ne rien préférer à l'amour du Christ. » Cette priorité totale de l'amour envers le Christ demandée aux moines est l'écho de ce que demande le Christ lui-même à tous ses disciples dans l'évangile de S. Luc proclamé en ce jour. À cette différence que, par rapport au texte abrupt de Luc, S. Benoît donne une précision capitale concernant le sens du renoncement radical : il s'agit fondamentalement d'amour. De même que Jésus a aimé les hommes en allant jusqu'à renoncer à sa propre vie, ainsi demande-t-il à ses disciples de l'aimer, lui, par-dessus tout.
Le texte de Luc pourrait donner l'impression du contraire puisqu'il y est écrit littéralement : « Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, etc. » Mais les spécialistes ont remarqué que, dans la langue sémitique dans laquelle a parlé Jésus, il n'y a pas de mot pour exprimer une préférence ; dès lors, l'expression « haïr » doit être comprise ici comme « aimer moins », ou positivement « sans [me] préférer à ». C'est pourquoi la traduction liturgique porte : « Si quelqu'un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, etc. » C'est d'ailleurs ce qu'a compris le passage parallèle de Matthieu : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, etc. » (Mt 10,37). Car Jésus n'abolit pas le quatrième commandement de Dieu, qui prescrit d'honorer ses parents. Ce sont les exigences de la mission qui impliquent que le disciple quitte son milieu familial pour suivre Jésus, comme celui-ci a quitté sa propre famille. Plus profondément encore, c'est au fond de son cœur que le disciple est appelé à donner l'entière préférence à l'amour envers Jésus. En cas de conflit, c'est celui-ci qui prime. Cela vaut pour tous les baptisés. On le voit, de manière exemplaire, dans le cas des martyrs. On le voit aussi dans le cas de tous ceux qui quittent leur famille pour s'engager à la suite du Christ dans la vie consacrée ou le ministère sacerdotal. Les renoncements qu'impliquent ces états de vie n'ont de sens et de légitimité que s'ils ont une motivation positive : par-dessus tout, aimer le Christ, pour lui-même et pour le service de son Église.
Synthèse de l'homélie du Saint Père Benoît XVI - texte intégral dès que la traduction sera terminée
Le pape défend la valeur du dimanche dans les sociétés occidentales
Le pape Benoît XVI a défendu la dimension religieuse du repos du dimanche dans les sociétés occidentales menacées de superficialité, pendant une messe célébrée en la cathédrale St-Etienne de Vienne au dernier jour de son voyage en Autriche.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes - la police en prévoyait 40.000 - massées sur la place devant la cathédrale, ont suivi la célébration qui a commencé à 10H00 (08H00 GMT) sur des écrans géants, engoncés dans leurs imperméables pour se protéger de la pluie.
Le mauvais temps n'a pas cessé depuis l'arrivée de Benoît XVI en Autriche vendredi pour un voyage motivé par le 850e anniversaire du sanctuaire de Mariazell.
Le pape a regretté dans son homélie que les temps de loisirs soient de plus en plus "du temps vide" qui ne procure pas aux hommes la force et le ressourcement dont ils ont besoin.
Il a expliqué que la messe du dimanche était "une nécessité intérieure" pour les chrétiens. C'est un thème que le pape avait déjà longuement développé durant l'année de l'Eucharistie 2004/2005. En effet, le pape explique que sans le dimanche, nous les chrétiens, nous ne pouvons pas vivre. Les martyrs d'Abitène représentent une expérience sur laquelle nous devons réfléchir. le monde dans lequel nous nous trouvons souvent marqué par l'indifférence religieuse, par un sécularisme fermé à la transcendance, peut apparaître comme un désert aride. Le Dimanche, Jour du Seigneur, est l'occasion propice pour puiser notre force en Lui, qui est le Seigneur de la vie.
"Le temps libre, particulièrement dans notre monde moderne toujours pressé, est certainement bon et nécessaire", a ajouté Benoît XVI. "Mais s'il n'a pas un centre intérieur qui donne son orientation à tout le reste, cela finit par être du temps vide qui ne fournit aucune force, aucune source de création", a-t-il dit.
L'Eglise catholique autrichienne a engagé une campagne pour défendre le repos du dimanche, alors que de nombreux commerces réclament de pouvoir ouvrir ce jour-là.
En accueillant le pape Benoît XVI dans la cathédrale, le cardinal Christoph Schonborn, archevêque de Vienne, s'est réjoui de la constitution en Autriche d'une large "alliance pour le dimanche" regroupant les organisations catholiques avec d'autres composantes de la société civile, comme l'association des syndicats.
Sur le même thème, les conseils évangéliques développés par le pape Benoît XVI lors d'une cérémonie de hier après-midi en deuxième partie de ce texte, vous trouverez un commentaire de l'évangile de ce jour, thème central de son homélie d'aujourd'hui ►Benoît XVI propose une réflexion sur les conseils évangéliques
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Suivre le voyage du saint Père ► Benoît XVI à Mariazell - du 7 au 9 septembre 2007
Sources: www.vatican.va - E.S.M.
Danielle- Enfant de Dieu
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