SATAN EXISTE
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SATAN EXISTE
Les sectes vouant un culte à Satan semblent en pleine expansion. Régulièrement, les médias rendent compte de faits divers troublants. Pour autant, certains, au sein même de l’Église, doutent de l’existence du démon.
[02/02/2007]
Septembre 2005. Julie, 14 ans, et l’une de ses amies se défenestrent en sautant du 17e étage d’une tour, à Ivry-sur-Seine. Pour l’occasion, elles avaient réuni leurs camarades de classe en bas de l’immeuble. Un suicide soigneusement orchestré par ces jeunes adoratrices de Satan fascinées par la mort.
Le cas n’est malheureusement pas isolé. Sans aller jusqu’au suicide, les adolescents sont nombreux à être touchés par le phénomène du satanisme. En quête d’identité, ils sont les victimes idéales de groupes plus ou moins formés. Selon le père Benoît Domergue, spécialiste de ces courants, on compte aujourd’hui une cinquantaine d’associations satanistes regroupant quelque 5 000 individus. Pourtant, “le phénomène du satanisme est beaucoup plus large que l’ensemble des activités exercées par ces milliers d’individus affiliés à telle ou telle association sataniste, occultiste ou néo-païenne”, écrit-il dans un rapport consacré à la Tendance sataniste dans la culture actuelle. Les jeunes qui ne possèdent aucune culture religieuse sont particulièrement touchés. Le phénomène préoccupe assez pour que la République s’en mêle. En 2006, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) publie un petit ouvrage sur le satanisme dans lequel elle met en garde contre les dérives sectaires de ce mouvement et ses pratiques de racolage qui touchent les plus jeunes… et aussi les plus fragiles.
Les portes d’entrée
Internet : média prosélyte s’il en est, “est un outil de recrutement efficace pour les satanistes dans la mesure où il offre la possibilité de dissimuler son identité et ses intentions”, prévient la Miviludes. Les membres n’hésitent pas à infiltrer des forums de discussion pour approcher des jeunes. La toile leur donne aussi accès à un flot d’informations incontrôlables, sans quasiment aucune censure. “Sur certains sites, des adolescents peuvent assister à des messes noires, en direct ou en différé, sans que leur soit révélées la véracité ou la virtualité des actes pratiqués”, souligne encore la Miviludes. “D’où un amalgame entre réalité et fiction qui contribue à brouiller les repères des jeunes individus en quête de construction individuelle et sociale.” Les concerts de musique metal (black metal, death metal, néometal) demeurent aussi une porte d’entrée privilégiée vers le satanisme. Le chanteur Marilyn Manson ne cache pas son appartenance à l’Église de Satan, dont il serait “révérend”. Lors de ses concerts, il met en scène un univers profondément antichrétien. “Des foules entières le découvrent revêtu d’une soutane et d’une étole blanches, coiffé d’une mitre, vociférant quantité d’hymnes à l’encontre du Nazaréen et sur la mort du Pape… ou encore, tout de noir vêtu, figurant la présence de l’Antichrist au milieu de ses fidèles”, écrit le père Domergue. On ne compte pas, non plus, ces groupes aux noms évocateurs : F... me Jesus, Deicid, Samael (autre nom de Satan). Les paroles sont fortement antichrétiennes, emplies de haine. Elles louent l’apologie du mal et de Satan. Dans les salles de concert, on retrouve ces jeunes au visage livide, habillés de noir, portant piercing et symboles sataniques… La mode gothique, si elle n’est pas à proprement parler satanique, reste une porte d’entrée majeure. On ne joue pas innocemment avec les symboles ! Croix renversée, pentagramme, chiffre de la Bête (666) : le pas est vite franchi vers l’univers du Malin.
Des groupuscules anonymes
Un univers d’autant plus flou qu’il est composé de multiples groupuscules inexistants au point de vue juridique ou associatif. Ces micro-structures recrutent par cooptation : les amis de tes amis sont mes amis. Difficile, dans ces conditions, de surveiller leur activité. On connaît quand même les deux grandes églises : l’Église de Satan, fondée en 1966 (an I de l’ère sataniste) par Anton La Vey, dit le “pape noir”. Elle dispose aujourd’hui d’une “forte autorité”, précise la Miviludes, ajoutant qu’elle “est la matrice de nombre d’Églises sataniques”. Une deuxième grande “Église”, issue de la première dont elle s’est séparée, a été fondée en 1974 par un certain Aquino, disciple de La Vey. Il s’agit du Temple de Seth. “La pape noir étant incapable de réaliser sa mission, Seth, bon prince (des ténèbres), aurait chargé Aquino d’offrir aux hommes les outils pour devenir des dieux.” D’où la création de cette seconde “Église” satanique.
Le Christ est vainqueur !
Pas de doute que ces “hommes du diable” veuillent singer l’univers catholique, dans son jargon comme dans ses rites. Peut-on pour autant parler de religion sataniste ? Pour le père Benoît Domergue, ce serait une “contre-religion, en particulier dans ses fondements et ses objectifs à l’encontre de la Rédemption du Christ”. Le caractère sacré est retiré de tous leurs “rites” : les prières sont récitées à l’envers, les cierges sont noirs, les crucifix renversés, les pages de la Bible arrachées. Lorsqu’ils arrivent à s’en procurer, les hosties consacrées sont profanées. C’est dire si le Christ ne les laisse pas indifférents. Face au défi du satanisme, que faire ? Mettre en garde et dialoguer avec nos enfants, certes. Mais aussi donner toute sa place à l’Esprit Saint au cœur de nos vies, conseille le père Domergue. Car “nous savons que le Christ a déjà vaincu le monde”.
Marine Soreau
[02/02/2007]
Septembre 2005. Julie, 14 ans, et l’une de ses amies se défenestrent en sautant du 17e étage d’une tour, à Ivry-sur-Seine. Pour l’occasion, elles avaient réuni leurs camarades de classe en bas de l’immeuble. Un suicide soigneusement orchestré par ces jeunes adoratrices de Satan fascinées par la mort.
Le cas n’est malheureusement pas isolé. Sans aller jusqu’au suicide, les adolescents sont nombreux à être touchés par le phénomène du satanisme. En quête d’identité, ils sont les victimes idéales de groupes plus ou moins formés. Selon le père Benoît Domergue, spécialiste de ces courants, on compte aujourd’hui une cinquantaine d’associations satanistes regroupant quelque 5 000 individus. Pourtant, “le phénomène du satanisme est beaucoup plus large que l’ensemble des activités exercées par ces milliers d’individus affiliés à telle ou telle association sataniste, occultiste ou néo-païenne”, écrit-il dans un rapport consacré à la Tendance sataniste dans la culture actuelle. Les jeunes qui ne possèdent aucune culture religieuse sont particulièrement touchés. Le phénomène préoccupe assez pour que la République s’en mêle. En 2006, la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) publie un petit ouvrage sur le satanisme dans lequel elle met en garde contre les dérives sectaires de ce mouvement et ses pratiques de racolage qui touchent les plus jeunes… et aussi les plus fragiles.
Les portes d’entrée
Internet : média prosélyte s’il en est, “est un outil de recrutement efficace pour les satanistes dans la mesure où il offre la possibilité de dissimuler son identité et ses intentions”, prévient la Miviludes. Les membres n’hésitent pas à infiltrer des forums de discussion pour approcher des jeunes. La toile leur donne aussi accès à un flot d’informations incontrôlables, sans quasiment aucune censure. “Sur certains sites, des adolescents peuvent assister à des messes noires, en direct ou en différé, sans que leur soit révélées la véracité ou la virtualité des actes pratiqués”, souligne encore la Miviludes. “D’où un amalgame entre réalité et fiction qui contribue à brouiller les repères des jeunes individus en quête de construction individuelle et sociale.” Les concerts de musique metal (black metal, death metal, néometal) demeurent aussi une porte d’entrée privilégiée vers le satanisme. Le chanteur Marilyn Manson ne cache pas son appartenance à l’Église de Satan, dont il serait “révérend”. Lors de ses concerts, il met en scène un univers profondément antichrétien. “Des foules entières le découvrent revêtu d’une soutane et d’une étole blanches, coiffé d’une mitre, vociférant quantité d’hymnes à l’encontre du Nazaréen et sur la mort du Pape… ou encore, tout de noir vêtu, figurant la présence de l’Antichrist au milieu de ses fidèles”, écrit le père Domergue. On ne compte pas, non plus, ces groupes aux noms évocateurs : F... me Jesus, Deicid, Samael (autre nom de Satan). Les paroles sont fortement antichrétiennes, emplies de haine. Elles louent l’apologie du mal et de Satan. Dans les salles de concert, on retrouve ces jeunes au visage livide, habillés de noir, portant piercing et symboles sataniques… La mode gothique, si elle n’est pas à proprement parler satanique, reste une porte d’entrée majeure. On ne joue pas innocemment avec les symboles ! Croix renversée, pentagramme, chiffre de la Bête (666) : le pas est vite franchi vers l’univers du Malin.
Des groupuscules anonymes
Un univers d’autant plus flou qu’il est composé de multiples groupuscules inexistants au point de vue juridique ou associatif. Ces micro-structures recrutent par cooptation : les amis de tes amis sont mes amis. Difficile, dans ces conditions, de surveiller leur activité. On connaît quand même les deux grandes églises : l’Église de Satan, fondée en 1966 (an I de l’ère sataniste) par Anton La Vey, dit le “pape noir”. Elle dispose aujourd’hui d’une “forte autorité”, précise la Miviludes, ajoutant qu’elle “est la matrice de nombre d’Églises sataniques”. Une deuxième grande “Église”, issue de la première dont elle s’est séparée, a été fondée en 1974 par un certain Aquino, disciple de La Vey. Il s’agit du Temple de Seth. “La pape noir étant incapable de réaliser sa mission, Seth, bon prince (des ténèbres), aurait chargé Aquino d’offrir aux hommes les outils pour devenir des dieux.” D’où la création de cette seconde “Église” satanique.
Le Christ est vainqueur !
Pas de doute que ces “hommes du diable” veuillent singer l’univers catholique, dans son jargon comme dans ses rites. Peut-on pour autant parler de religion sataniste ? Pour le père Benoît Domergue, ce serait une “contre-religion, en particulier dans ses fondements et ses objectifs à l’encontre de la Rédemption du Christ”. Le caractère sacré est retiré de tous leurs “rites” : les prières sont récitées à l’envers, les cierges sont noirs, les crucifix renversés, les pages de la Bible arrachées. Lorsqu’ils arrivent à s’en procurer, les hosties consacrées sont profanées. C’est dire si le Christ ne les laisse pas indifférents. Face au défi du satanisme, que faire ? Mettre en garde et dialoguer avec nos enfants, certes. Mais aussi donner toute sa place à l’Esprit Saint au cœur de nos vies, conseille le père Domergue. Car “nous savons que le Christ a déjà vaincu le monde”.
Marine Soreau
p13843- Combat l'antechrist
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Inscription : 06/04/2007
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