PRIEZ-VOUS POUR LA FRANCE ROYALE ou pour une autre france ?
4 participants
Page 1 sur 1
PRIEZ-VOUS POUR LA FRANCE ROYALE ou pour une autre france ?
Priez-vous pour la France Royale créée par Notre Dieu Un et Trinitaire
ou bien priez-vous pour une france républicaine ?
Merci de partager vos ressentis et pensées.
J'ai été très étonné d'apprendre qu'il existe des Messes célébrées pour demander à Notre Seigneur de protéger le contraire de la France royale qu'il a créée.
ceci en se basant sur une encyclique politique et non doctrinale datant de 1892.
L'encyclique de Léon XIII.
Au milieu des sollicitudes est une encyclique publiée d'abord en français, contrairement à l'usage habituel du latin, le 16 février 1892 par le pape Léon XIII.
Cette encyclique est destinée en premier lieu à l'épiscopat de France, au clergé et aux catholiques français.
http://nouveauroidefrance.forumactif.org/t436-docteur-luigi-gaspari-1923-1995-fils-spirituel-du-saint-padre-pio
Docteur Luigi Gaspari (1923-1995), Fils Spirituel du Saint Padre Pio.
« Voilà comment Dieu a manifesté sa volonté d’Amour.
Quand arrive le temps, quand Dieu veut un changement dans l’humanité, si les hommes ne l’accueillent pas, alors arrive le châtiment qui est la division entre nous et le triomphe de la haine et des faux prophètes.
En fait, après 22 ans de ces promesses de Padre Pio et de Dieu, le monde n’a pas encore mis en pratique la volonté de Dieu.
Nous voyons à quoi est réduite l’Eglise Catholique Romaine aujourd’hui et même les autres églises dans le monde entier : la confusion règne partout.
Nous ne suivons pas la Loi et nous ne suivons pas l’Amour.
Alors, nous sommes une proie facile à de quelconques fanatismes religieux et politiques parce que ceux-ci, à leur manière, sont unis, ils sont unis dans le mensonge, et ils peuvent ainsi contribuer à la souffrance du monde chrétien.
Il n’y a plus d’unité de pensée et de parole.
En fait les prêtres, même bons, sont dans la confusion parce qu’il n’y a plus une pensée unie mais il y a beaucoup de pensée différentes autour de la Vérité.
Dans l’Eglise est entré le serpent du doute...
Maintenant, ce sera très certainement la fin d’un certain type d’église.
Mais l’Eglise ne finira pas parce que l’Eglise de Dieu est le Temple des Cœurs.
Avec le Temple des Cœurs naîtra la vraie Eglise qui ne mourra plus jamais parce que chaque homme doit devenir un temple du Dieu vivant.
Chaque homme doit devenir hostie qui sera consacrée par l’Amour de Dieu, défini par les paroles du " Cahier de l’amour ".
Ces paroles ont été données, disait Padre Pio, pour faire l’Eglise qui ne mourra plus jamais : le temple des cœurs.
Pour cela, Dieu ne veut pas détruire l’Eglise mais l’amener à devenir parfaite dans l’Amour.
L’autorité ne sera plus décidée par les hommes mais, donnée directement par l’Esprit-Saint à tous ceux qui aiment, afin qu’ils puissent transformer et donner l’Amour même à ceux qui ne l’ont pas.
Voici donc ce qu’est l’Eglise nouvelle qui doit naître et triompher pour le bien de l’humanité. »
Le bonheur humain n’est pas possible s’il n’est pas joint à la Volonté de Dieu
et nous, quand nous embrasserons tous ceux qui ont la Volonté de Dieu,
nous n’aurons plus besoin d’hommes politiques qui nous confondent dans le seul but de nous dominer et de devenir patrons de nos volontés.
Jésus-Christ ne promet pas aux masses,
Il promet à chaque homme de le rendre heureux et de le faire roi,
parce que chaque homme devenu roi sera d’une manière spontanée
devenu frère en communion avec tous les autres frères.
Et il n’aura plus besoin de se tromper lui-même et les autres pour rejoindre le bien-être parce que le bien-être est à la disposition de tous, quand tous forment qu’un seul corps, un seul cœur, une seule intelligence avec notre unique Dieu : l’Esprit-Saint.
L’Esprit-Saint ne vient pas à nous pour faire des prodiges extraordinaires, Il vient pour nous rendre tous, d’une manière égale, des prodiges vivants parce que l’Esprit-Saint est justice parfaite et tout ce qu’Il donne à l’un, Il le donne aux autres.
Parce que nous sommes tous frères et nous nous reconnaîtrons facilement, mais seulement le jour où nous aurons mis Dieu à la première place, et seulement le jour où nous croirons que dieu veut notre bonheur.
Par amour de notre bonheur, Padre Pio s’est sacrifié cinquante ans.
Docteur Luigi Gaspari (1923-1995), Fils Spirituel du Saint Padre Pio.
Enfin, la Providence permit qu’il soit montré au Marquis de la Franquerie, le 18 décembre 1978, plusieurs lettres adressées par Luigi Gaspari à un pieux religieux de ses amis, et publiées dans les Ascendances Davidiques des Rois de France :
Lettre du 25 février 1972 :
« Très cher Père, Padre Pio me disait : " Sans le soutien du pouvoir Royal de David, l'Église tombe en décadence sous le pouvoir de l'esprit du serpent qui relève sa tête orgueilleuse sur le chef de l'Église".
Le Padre Pio disait que " le pouvoir Royal est un pouvoir divin qui abaisse les serpents.
Les républiques par contre relèvent de terre les esprits-serpents lesquels sacrifient le peuple de Dieu, l'empêchant de s'élever vers le Dieu du Ciel.
C'est aujourd'hui le mal de l'Europe sous les régimes des républiques " disait le Padre Pio... »
Lettre du 6 novembre 1972
« Padre Pio savait que la France cache un pouvoir qui se révélerait à l'heure établie (c'est-à-dire : à l'heure de Dieu)... Dans le monde manque le pouvoir Royal que Dieu a caché en ces temps de folie.
Le Pouvoir Royal seulement, celui que Dieu donna à David, est capable de régir le gouvernement du peuple.
Sans le Pouvoir Royal de David, reconnu et mis à sa juste place, me disait le Padre Pio, la religion chrétienne n'a pas le soutien indispensable sur lequel appuyer la Vérité de la parole de Dieu.
La folie des hommes a été de tenter de tuer la Royauté ; le monde le paye encore aujourd'hui, car sans le véritable Roi promis par Dieu parmi les descendants de David, le pouvoir de Dieu ne réside PAS dans le cœur des chefs d'Etat et des ministres.
Le mauvais tire avantage à remplacer le pouvoir royal du David vivant par une infamie.
Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité... »
Lettre du 20 novembre 1972
« L'amour du cœur de la France Royale, patrie de la Royauté sortie de la descendance de David, ressort ressuscité en ses héritiers...
Le pouvoir de royauté de David doit réveiller dans les cœurs des Français l'amour de la Royauté de Dieu qui a en France son berceau.
La vraie grandeur de la France est le pouvoir royal de David qui fut en terre de France, dans le sang du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette.
La France fut pardonnée par le grand cœur du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, morts victimes pour le Christ par la brutalité de la bête (la révolution diabolique).
Le pardon du Roi Louis XVI (depuis la prison du Temple) a maintenu à la France le droit à la grandeur de la royauté de David, qui est Amour et Humilité, celui de reconnaître, dans le monarque, le pouvoir de l'Amour Divin...
Dans le silence et la prière, Dieu choisira ses élus pour le bien de la France et du monde. »
Léon XIII et le ralliement à la république
La fidélité dynastique de la plupart des orléanistes du XIX ème était très relative:
dès 1848, beaucoup se sont ralliés à la république puis à Napoléon III pour avoir des places...
Après 1873, après avoir sabordé la Restauration pour sauver leur pouvoir, ils ont tout misé sur la république conservatrice: le système républicain leur allait très bien, car ils pensaient pouvoir garder le Sénat pour eux, et l'Assemblée nationale.
La III° République est donc, à la base, un pur produit orléaniste.
Ces revirements s'expliquent par le fait que ces gens étaient de purs libéraux: peu leur importait la forme du régime, du moment qu'ils gardaient leur influence oligarchique.
Mais comme plus on va à gauche, et plus on trouve de malins, les républicains se sont engouffrés dans la brèche: ils ont calmé la crainte des français, qui associait république et anarchie, en ne se montrant pas trop révolutionnaires mais bien progressistes.
Et aux élections de 1877, ils ont raflé la mise: la république conservatrice n'aura pas duré dix ans.
Les orléans n'ont eu de soutien massif qu'à partir de l'Action française, et grâce à elle; auparavant, il semble que les orléanistes dynastiques n'étaient pas bien nombreux, et assez peu entreprenants: la période qui s'étend de 1883 (décès du Comte de Chambord) à 1892 (encyclique de Léon XIII demandant aux catholiques de jouer le "jeu" de la république) fut difficile pour les royalistes, et après le Ralliement, ce fut une décennie d'effondrement, jusqu'à la fondation de l'Action française.
La leçon pour nous, aujourd'hui, est que l'orléanisme politique est toujours l'esclave du Système.
Il y a bien des degrés dans le libéralisme, du conservatisme frileux à l'extrême-gauche;
il n'empêche qu'il y a toujours la même source philosophique : c'est l'autonomie de l'homme par rapport à l'autorité qui ne vient pas de lui.
C'est cela, la Révolution (Cf Mgr Gaume).
Erreurs de Léon XIII l'Encyclique de 1892
Léon XIII et le ralliement à la république
Il faut d'abord regarder en amont toute l'histoire des compromis pratiques entre l'Eglise et la révolution, à commencer par le Concordat de 1801,
puis le ralliement du clergé à tous les régimes libéraux qu'a connu la France depuis 1830,
ralliement pratique mais aussi théorique à partir de 1840,
où les catholiques ont commencé à séparer le trône et l'autel.
Ce "séparatisme" s'est fait aussi bien chez les libéraux (Montalembert) que chez les antilibéraux (Veuillot),
avec l'idée que la défense des intérêts catholiques en France devait se faire en dehors de celle de la tradition monarchique.
Bien sûr, cette idée pernicieuse (15 siècles de monarchie, et surtout 10 ans de révolution avaient largement prouvé le contraire), d'inspiration philosophique et mennaisienne, sous-entend que les intérêts catholiques peuvent être parfaitement défendus sous n'importe quel régime politique...
-Cette idée n'est pas entièrement fausse, mais du seul point de vue de l'Eglise universelle :
en effet, il n'est pas besoin d'être sujet d'un roi pour faire son salut,
et donc l'Eglise, DU POINT DE VUE SPIRITUEL qui est le sien, n'a pas de préférence,
du moment que la légitimité théologique (application des droits de Dieu sur la société) est assurée.
De là est venue une interprétation abusive, commune chez beaucoup de fidèles et de religieux (au XIX°s. comme aujourd'hui) qui veut que l'Eglise enseigne que tous les régimes se valent, du moment qu'ils soient chrétiens.
- C'est faux :
l'enseignement de St Thomas d'Aquin dit tout le contraire: la monarchie est le meilleur des gouvernements,
ce que Pie VI, à la suite de tous les Papes, rappelait le 17 juin 1793 devant le Consistoire.
Nous savons aussi que les intérêts temporels obéissent à d'autres lois que celles de la religion.
-Cette idée procède d'une méconnaissance totale de la LÉGITIMITÉ NATURELLE : la politique relève du domaine temporel, et n'est donc pas directement du domaine de compétence de l'Eglise.
La négation de ces faits est ancienne, on en trouve la trace dans les rêveries augustinistes de théocratie, au Moyen-Age, et chez certains théologiens de l'époque moderne.
Voilà le contexte.
Le séparatisme s'était atténué dans la décennie 1870, quand presque tous les catholiques étaient devenus légitimistes.
Mais l'échec de la Restauration les a détachés pour longtemps de la tradition monarchique, même si beaucoup sont restés royalistes de coeur jusqu'en 1892.
Il faut ajouter à cela les manoeuvres républicaines auprès du Vatican : Grévy, en 1878, laissa entendre au Pape que la situation des catholiques s'améliorerait s'ils n'étaient pas des ennemis déclarés de la république...
Le piège était tendu et le Pape s'y laissa prendre, sans doute à cause de préjugés théologiques.
Petit rappel de 1892 : Jules Grévy
des mesures symboliques qui pérennisent les symboles de la république : le 14 juillet et La Marseillaise sont adoptés comme symboles,
les chambres parlementaires sont transférées à Paris et le président de la République au palais de l'Élysée.
Une politique anticléricale incarnée dans les réformes sur l'Éducation :
> Le 9 août est votée la « loi Paul Bert », qui créé des Écoles normales : elles forment désormais les professeurs dans un cadre et une idéologie républicaine (plus tard idéologie socialiste anti-chrétienne).
> Le président soutient les mesures anticléricales de ses ministres, notamment contre les congrégations religieuses.
> Le président du Conseil de Freycinet est ainsi fortement opposé à l'Église.
> Le 15 mars 1880 passe la loi de Jules Ferry, qui réforme le Conseil supérieur de l'Instruction publique, et qui exclut de fait les ecclésiastiques en ne réservant les places qu'à des professeurs.
Trois jours plus tard, une autre loi retire le droit aux universités catholiques de porter le nom de « faculté », ceci dans le but d'attirer les étudiants dans les universités laïques.
> Mais le coup le plus important porté à l'influence de l'Église sur la religion a lieu le 29 mars, alors qu'une loi interdit aux congrégations non autorisées d'enseigner,
en amenant certaines comme les Jésuites à quitter la France.
> Les lois Jules Ferry rendent progressivement l'enseignement public laïque (1882).
Politique générale
Il célèbre la PREMIERE fête nationale le 14 juillet 1880 à Longchamp.
"Je ne crois pas que Léon XIII fût un libéral, ni, encore moins, un démocrate.
Non: il crut simplement susciter une combinaison politique pour la religion en France.
mais il est clair qu'il oubliait l'origine et la constitution irrémédiablement libérale, élitiste et anticatholique de la démo(n)cratie à la française."
-Léon XIII était imbu de ce relativisme politique qui polluait la mentalité catholique,
et pire, il croyait qu'une majorité catholique politique suffirait à faire un pays catholique.
Ce fut une erreur profonde et durable, d'abord sur le plan théorique: les leçons de l'histoire et de l'expérience (presque un siècle, quand même, en 1892) montrent que
jamais la pérennité du bien commun n'est assurée en démocratie.
Léon XIII aura peut-être été influencé par les commentaires modernes et déformants de St Thomas, si clair pourtant dans le De Regno.
-Mgr d'Hulst, recteur de l'Université catholique de Paris écrivit alors que le Pape avait "poussé l'obéissance à un point tel qu'aucun siècle chrétien ne l'avait connu."
Ce n'est que trop vrai : le Pape s'est appuyé sur l'obéissance des fidèles pour les contraindre dans un domaine où il n'a qu'une compétence limitée (en politique, l'Eglise doit simplement rappeler la doctrine catholique, point).
-L'encyclique n'a donc aucune valeur : elle contredit la science politique, et prétend appliquer un principe en France que le Pape refuse en même temps pour l'Italie (interdiction était alors faite aux catholiques italiens de participer à la vie politique nationale.
Cette contradiction montre à elle seule toute la relativité de ce texte, qui n'est PAS revêtu de l'infaillibilité.
Pour autant, Léon XIII a laissé de très bonnes encycliques doctrinales, même sur le plan politique (lire, sur le site du Vatican, Diuturnum): de ce point de vue, il a su remplir son rôle, à savoir rappeler la doctrine catholique.
-Le résultat fut ce que nous connaissons: le ralliement se fit parmi les fidèles comme dans le clergé (les fameux abbés-démocrates), il fut catastrophique du point de vue politique (13 ans après, la Séparation...) et religieux :
le libéralisme catholique y trouva un nouveau souffle, et contribua indirectement à faire éclater la crise moderniste et le Sillon.
Le pontificat de St Pie X (1903-1914) amena un répit, mais le ralliement repartit de plus belle après 1918,
surtout sous Pie XI dont l'Action catholique en fit un des fondements de son oeuvre...
Etonnez-vous, après que tout cela ait mûri pendant 70 ans,
et soit bien entré dans les moeurs catholiques, qu'il y ait eu la crise conciliaire !
Voilà, brossé à grands traits, le tableau du Ralliement.
Il faudrait y ajouter une multitude de faits, d'exemples, de citations, pour préciser et nuancer ce tableau, mais je crois qu'il est assez précis quand même.
En attendant, vous pouvez lire "Démocratie cléricale" d'Adrien Loubier,
pas toujours bien méthodique, mais qui donne quelques indications précieuses sur un sujet qui reste méconnu et qui est pourtant une clé de compréhension, à plus d'un titre, de l'hégémonie révolutionnaire dans le monde actuel, et de la crise contemporaine de l'Eglise.
Les principes de la révolution donc de la république, ont été condamnés
par Pie VI, comme contraires au bien de la société et de l'Eglise,
et condamnés, proscrits plus solennellement par Pie IX, dans le Syllabus, synthèse de toutes les erreurs libérales, dont Léon XIII lui-même a plus d'une fois authentiqué les condamnations.
Un pape peut être encore moins libéral en fait, dans le sens révolutionnaire; car les actes de la révolution, comme tels, sont autant d'attentats contre la religion, contre l'Eglise et contre le Saint-Siège Apostolique.
Cette Encyclique n'est pas un acte de doctrine, c'est un acte de gouvernement, un acte de souveraineté.
Le pape s'est tenu à cette résolution de condescendance, à ce parti de temporisation pour des raisons qui lui ont paru bonnes, dont l'effet n'a pas répondu à ses espérances, dont l'échec a dû empoisonner son âme, surtout lorsque, au dernier jour de son existence, il a pu voir que sa longanimité, sa bonté, sa sagesse
aboutissaient à cette loi scélérate de séparation,
qui n'est, de son vrai nom, qu'une loi de suppression par oppression,
un solennel outrage, jeté non seulement à la religion
catholique et à l'Eglise Romaine, mais à tous les faits de l'histoire,
à tous les principes de la sociabilité, à toutes les traditions
du genre humain, à toutes les exigences de l’ordre social, à la conciliation
de l'autorité avec la liberté, et au bon renom de la France.
Dès qu'il devient le successeur de saint Pierre, le vicaire de Jésus-Christ, il devient, par son titre et par la tradition du Saint-Siège, le dépositaire de l'Evangile, le continuateur
légal de ses successeurs, l'homme qui doit appliquer des principes Divins immuables et des Lois Sacrées.
En vertu de son mandat divin, le successeur de saint Pierre tient la place de Jésus-Christ : il remplit sa fonction, comme la remplirait Jésus-Christ, s'il n'était pas remonté au ciel.
Avec cette différence toutefois que Jésus-Christ était Dieu et homme tout ensemble; et que le Pape n'est qu'un homme, mais vicaire de Dieu.
Homme, il en a les faiblesses et la peccabilité,
Vicaire de Dieu, il a reçu les prérogatives de souveraineté, d'infaillibilité, d'unité, nécessaires à sa fonction.
Comme homme, il peut être conciliateur tant qu'on voudra;
L'infaillibilité du Pape ne comporte pas de possibilité d'erreur;
le gouvernement du Pape ne peut pas n'en pas comporter, dans une faible
mesure, sans doute, mais enfin dans une mesure quelconque.
Ce défaut, inhérent aux choses humaines, nécessaire, fatal, n'atteint pas l'auréole
qui ceint le front des Pontifes Romains.
D'après cet enseignement du Pape, il faut maintenir la distinction
du domaine politique et du domaine religieux;
mais il faut maintenir en même temps leurs rapports nécessaires, et à raison de
leur objet distinct et de leur fin, coordonner l'une à l'autre dans leurs relations.
« S'il est vrai, dit l'abbé Barbier, que la politique.
n'est et ne peut être qu’application de la morale au gouvernement du pays, et si la morale est essentiellement liée à la religion,
il s'ensuit avec évidence que l'Eglise, le Pape, gardien de la morale et de la religion,
ont, à ce titre, un droit d'intervention dans la politique.
Ce droit, l'Eglise le tient du triple pouvoir doctrinal, législatif et judiciaire, inhérent à sa constitution divine.
C'est par usage de ce droit que le souverain pontife, Léon XIII, dans sa lettre aux Français, demandait d'accepter le gouvernement établi, de se soumettre aux lois émanant de lui, et le devoir des catholiques de s'élever au-dessus des divisions des partis, afin de concentrer leurs efforts dans la résistance à la conjuration anti-religieuse.
La politique pontificale et ses directions diplomatiques ne se réclament de cette autorité qu'autant qu'elles visent et atteignent une relation directe entre la politique et la morale et la religion.
Hors de là, elles n'obligent nullement en conscience.
« Cette politique, dit encore l'abbé Barbier, ces directions, se réfèrent à des
questions de tactique; elles varient avec les temps, les lieux, les circonstances,
les hommes, et sont sujets à des méprises même chez des Papes les plus éclairés. »
En dehors de son ministère propre, un Pape est en affaires constantes
et en, négociations quotidiennes, pour objets de son ressort,
avec tous les gouvernements de la terre.
Quant au Pape Léon XIII, après le règne intransigeant de Pie IX, il inclinait, dès 1878, à plus de ménagements envers les pouvoirs politiques et l'opinion libérale.
En France, en 1892, il conseilla le ralliement à la "forme républicaine".
Mais il eut soin de faire remarquer trois choses :
1/ Qu'il n'entendait pas outrepasser les limites posées par ses prédécesseurs
quant à la valeur respective des formes politiques.
2/ qu'il ne voulait inquiéter personne dans son for intérieur et
voulait, au contraire, respecter les convictions traditionnelles des anciennes familles.
3/ qu'il distinguait entre la constitution et la législation, que, par conséquent, les catholiques français, observateurs de la constitution républicaine, devaient
employer toutes les ressources de leur génie, de leur zèle et de leur courage, à combattre la législation anti-chrétienne des sectaires au pouvoir en 1892.
On peut même dire sans forcer la note, que, par ses diverses interventions, le Pape voulait ménager, aux catholiques, leur accession au pouvoir, et, par conséquent, renverser les organisations souterraines élitistes.
La république n'est PAS une forme de gouvernement démocratique et populaire. C'est une illusion entretenue par propagande incessante, qui détruit toute espérance d'une vie moins dure, sous justice sociale.
C'est une créance IMPIE, qui affirme son opposition irréductible, aux idées et aux sentiments de l'Evangile.
On ne combat PAS les illusions de la république avec une autre république.
C'est une impasse.
La république, c'est un symbole, athée et matérialiste, que certaines organisations imposent comme base à notre législation.
Depuis trop longtemps, telle est bien la forme sous laquelle la république se présente : elle veut imposer, à une nation libre et chrétienne,
un gouvernement pour lequel le pouvoir sert à maintenir la domination d'une organisation souterraine, élitiste, de cercles d’influences politiques et législatifs,
d'une caste élitiste de privilégiés qui font leur fortune personnelle avec leur mandat,
fortement implantée dans un système verrouillé de partout.
On ne peut PAS sans faire injure à Léon XIII, le supposer capable de connivance, si peu que ce soit, aux agissements de ces gens, dont le règne est un attentat continu contre les institutions primordiales du genre humain.
Mais il ne s'abusait pas sur la perversité de leurs idées, sur l’énormité de leurs lois,
S'il caressa l'espoir qu'un mouvement de fond catholique, une saute de vent, un
retour quelconque, pouvait changer la force des choses, c'est une illusion qui trompa ses espérances. Mais la faute n'en est pas au Pape Léon XIII.
La faute en est à tous ces fricoteurs politiques qui se coiffaient de la protection du Pape, et qui, en France, à cette époque de III eme république, en 1892, sous prétexte de suivre les consignes pontificales, les faussèrent constamment et les firent diverger, pour s'assurer les bénéfices d'un déraillement national.
Sous couvert de suivre les conseils du Pape, d'assurer le succès de sa politique, ils se fabriquaient tout simplement des opinions de droit commun et de divers centres, par quoi, loin de servir la cause chrétienne, ils la desservaient.
Nous avons vu ce triste jeu se poursuivre, pendant des années, je me demande
s'il ne se poursuit pas encore pendant que les calculateurs achèvent de diviser l'Eglise et de perdre la France.
Mais imputer de telles aberrations à Pie X, et au temporisateur Léon XIII, non.
Ces agissements ne sont pas leur fait, et ne sauraient être leur faute.
C'est la faute et le crime d’intolérants déguisés en tolérants à sens unique,
dont la république et la démocratie ne sont, au fond, que des instruments de machination d’esprits calculateurs et destructeurs, pervers politiquement.
Nous ne voulons pas personnaliser ce débat.
Extraits.
Auteur :
JUSTIN FÈVRE
REVUE DU MONDE CATHOLIQUE
JANVIER I907.
ou bien priez-vous pour une france républicaine ?
Merci de partager vos ressentis et pensées.
J'ai été très étonné d'apprendre qu'il existe des Messes célébrées pour demander à Notre Seigneur de protéger le contraire de la France royale qu'il a créée.
ceci en se basant sur une encyclique politique et non doctrinale datant de 1892.
L'encyclique de Léon XIII.
Au milieu des sollicitudes est une encyclique publiée d'abord en français, contrairement à l'usage habituel du latin, le 16 février 1892 par le pape Léon XIII.
Cette encyclique est destinée en premier lieu à l'épiscopat de France, au clergé et aux catholiques français.
http://nouveauroidefrance.forumactif.org/t436-docteur-luigi-gaspari-1923-1995-fils-spirituel-du-saint-padre-pio
Docteur Luigi Gaspari (1923-1995), Fils Spirituel du Saint Padre Pio.
« Voilà comment Dieu a manifesté sa volonté d’Amour.
Quand arrive le temps, quand Dieu veut un changement dans l’humanité, si les hommes ne l’accueillent pas, alors arrive le châtiment qui est la division entre nous et le triomphe de la haine et des faux prophètes.
En fait, après 22 ans de ces promesses de Padre Pio et de Dieu, le monde n’a pas encore mis en pratique la volonté de Dieu.
Nous voyons à quoi est réduite l’Eglise Catholique Romaine aujourd’hui et même les autres églises dans le monde entier : la confusion règne partout.
Nous ne suivons pas la Loi et nous ne suivons pas l’Amour.
Alors, nous sommes une proie facile à de quelconques fanatismes religieux et politiques parce que ceux-ci, à leur manière, sont unis, ils sont unis dans le mensonge, et ils peuvent ainsi contribuer à la souffrance du monde chrétien.
Il n’y a plus d’unité de pensée et de parole.
En fait les prêtres, même bons, sont dans la confusion parce qu’il n’y a plus une pensée unie mais il y a beaucoup de pensée différentes autour de la Vérité.
Dans l’Eglise est entré le serpent du doute...
Maintenant, ce sera très certainement la fin d’un certain type d’église.
Mais l’Eglise ne finira pas parce que l’Eglise de Dieu est le Temple des Cœurs.
Avec le Temple des Cœurs naîtra la vraie Eglise qui ne mourra plus jamais parce que chaque homme doit devenir un temple du Dieu vivant.
Chaque homme doit devenir hostie qui sera consacrée par l’Amour de Dieu, défini par les paroles du " Cahier de l’amour ".
Ces paroles ont été données, disait Padre Pio, pour faire l’Eglise qui ne mourra plus jamais : le temple des cœurs.
Pour cela, Dieu ne veut pas détruire l’Eglise mais l’amener à devenir parfaite dans l’Amour.
L’autorité ne sera plus décidée par les hommes mais, donnée directement par l’Esprit-Saint à tous ceux qui aiment, afin qu’ils puissent transformer et donner l’Amour même à ceux qui ne l’ont pas.
Voici donc ce qu’est l’Eglise nouvelle qui doit naître et triompher pour le bien de l’humanité. »
Le bonheur humain n’est pas possible s’il n’est pas joint à la Volonté de Dieu
et nous, quand nous embrasserons tous ceux qui ont la Volonté de Dieu,
nous n’aurons plus besoin d’hommes politiques qui nous confondent dans le seul but de nous dominer et de devenir patrons de nos volontés.
Jésus-Christ ne promet pas aux masses,
Il promet à chaque homme de le rendre heureux et de le faire roi,
parce que chaque homme devenu roi sera d’une manière spontanée
devenu frère en communion avec tous les autres frères.
Et il n’aura plus besoin de se tromper lui-même et les autres pour rejoindre le bien-être parce que le bien-être est à la disposition de tous, quand tous forment qu’un seul corps, un seul cœur, une seule intelligence avec notre unique Dieu : l’Esprit-Saint.
L’Esprit-Saint ne vient pas à nous pour faire des prodiges extraordinaires, Il vient pour nous rendre tous, d’une manière égale, des prodiges vivants parce que l’Esprit-Saint est justice parfaite et tout ce qu’Il donne à l’un, Il le donne aux autres.
Parce que nous sommes tous frères et nous nous reconnaîtrons facilement, mais seulement le jour où nous aurons mis Dieu à la première place, et seulement le jour où nous croirons que dieu veut notre bonheur.
Par amour de notre bonheur, Padre Pio s’est sacrifié cinquante ans.
Docteur Luigi Gaspari (1923-1995), Fils Spirituel du Saint Padre Pio.
Enfin, la Providence permit qu’il soit montré au Marquis de la Franquerie, le 18 décembre 1978, plusieurs lettres adressées par Luigi Gaspari à un pieux religieux de ses amis, et publiées dans les Ascendances Davidiques des Rois de France :
Lettre du 25 février 1972 :
« Très cher Père, Padre Pio me disait : " Sans le soutien du pouvoir Royal de David, l'Église tombe en décadence sous le pouvoir de l'esprit du serpent qui relève sa tête orgueilleuse sur le chef de l'Église".
Le Padre Pio disait que " le pouvoir Royal est un pouvoir divin qui abaisse les serpents.
Les républiques par contre relèvent de terre les esprits-serpents lesquels sacrifient le peuple de Dieu, l'empêchant de s'élever vers le Dieu du Ciel.
C'est aujourd'hui le mal de l'Europe sous les régimes des républiques " disait le Padre Pio... »
Lettre du 6 novembre 1972
« Padre Pio savait que la France cache un pouvoir qui se révélerait à l'heure établie (c'est-à-dire : à l'heure de Dieu)... Dans le monde manque le pouvoir Royal que Dieu a caché en ces temps de folie.
Le Pouvoir Royal seulement, celui que Dieu donna à David, est capable de régir le gouvernement du peuple.
Sans le Pouvoir Royal de David, reconnu et mis à sa juste place, me disait le Padre Pio, la religion chrétienne n'a pas le soutien indispensable sur lequel appuyer la Vérité de la parole de Dieu.
La folie des hommes a été de tenter de tuer la Royauté ; le monde le paye encore aujourd'hui, car sans le véritable Roi promis par Dieu parmi les descendants de David, le pouvoir de Dieu ne réside PAS dans le cœur des chefs d'Etat et des ministres.
Le mauvais tire avantage à remplacer le pouvoir royal du David vivant par une infamie.
Que le malheur du monde sera grand avant que les hommes puissent comprendre cette vérité... »
Lettre du 20 novembre 1972
« L'amour du cœur de la France Royale, patrie de la Royauté sortie de la descendance de David, ressort ressuscité en ses héritiers...
Le pouvoir de royauté de David doit réveiller dans les cœurs des Français l'amour de la Royauté de Dieu qui a en France son berceau.
La vraie grandeur de la France est le pouvoir royal de David qui fut en terre de France, dans le sang du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette.
La France fut pardonnée par le grand cœur du Roi Louis XVI et de Marie-Antoinette, morts victimes pour le Christ par la brutalité de la bête (la révolution diabolique).
Le pardon du Roi Louis XVI (depuis la prison du Temple) a maintenu à la France le droit à la grandeur de la royauté de David, qui est Amour et Humilité, celui de reconnaître, dans le monarque, le pouvoir de l'Amour Divin...
Dans le silence et la prière, Dieu choisira ses élus pour le bien de la France et du monde. »
Léon XIII et le ralliement à la république
La fidélité dynastique de la plupart des orléanistes du XIX ème était très relative:
dès 1848, beaucoup se sont ralliés à la république puis à Napoléon III pour avoir des places...
Après 1873, après avoir sabordé la Restauration pour sauver leur pouvoir, ils ont tout misé sur la république conservatrice: le système républicain leur allait très bien, car ils pensaient pouvoir garder le Sénat pour eux, et l'Assemblée nationale.
La III° République est donc, à la base, un pur produit orléaniste.
Ces revirements s'expliquent par le fait que ces gens étaient de purs libéraux: peu leur importait la forme du régime, du moment qu'ils gardaient leur influence oligarchique.
Mais comme plus on va à gauche, et plus on trouve de malins, les républicains se sont engouffrés dans la brèche: ils ont calmé la crainte des français, qui associait république et anarchie, en ne se montrant pas trop révolutionnaires mais bien progressistes.
Et aux élections de 1877, ils ont raflé la mise: la république conservatrice n'aura pas duré dix ans.
Les orléans n'ont eu de soutien massif qu'à partir de l'Action française, et grâce à elle; auparavant, il semble que les orléanistes dynastiques n'étaient pas bien nombreux, et assez peu entreprenants: la période qui s'étend de 1883 (décès du Comte de Chambord) à 1892 (encyclique de Léon XIII demandant aux catholiques de jouer le "jeu" de la république) fut difficile pour les royalistes, et après le Ralliement, ce fut une décennie d'effondrement, jusqu'à la fondation de l'Action française.
La leçon pour nous, aujourd'hui, est que l'orléanisme politique est toujours l'esclave du Système.
Il y a bien des degrés dans le libéralisme, du conservatisme frileux à l'extrême-gauche;
il n'empêche qu'il y a toujours la même source philosophique : c'est l'autonomie de l'homme par rapport à l'autorité qui ne vient pas de lui.
C'est cela, la Révolution (Cf Mgr Gaume).
Erreurs de Léon XIII l'Encyclique de 1892
Léon XIII et le ralliement à la république
Il faut d'abord regarder en amont toute l'histoire des compromis pratiques entre l'Eglise et la révolution, à commencer par le Concordat de 1801,
puis le ralliement du clergé à tous les régimes libéraux qu'a connu la France depuis 1830,
ralliement pratique mais aussi théorique à partir de 1840,
où les catholiques ont commencé à séparer le trône et l'autel.
Ce "séparatisme" s'est fait aussi bien chez les libéraux (Montalembert) que chez les antilibéraux (Veuillot),
avec l'idée que la défense des intérêts catholiques en France devait se faire en dehors de celle de la tradition monarchique.
Bien sûr, cette idée pernicieuse (15 siècles de monarchie, et surtout 10 ans de révolution avaient largement prouvé le contraire), d'inspiration philosophique et mennaisienne, sous-entend que les intérêts catholiques peuvent être parfaitement défendus sous n'importe quel régime politique...
-Cette idée n'est pas entièrement fausse, mais du seul point de vue de l'Eglise universelle :
en effet, il n'est pas besoin d'être sujet d'un roi pour faire son salut,
et donc l'Eglise, DU POINT DE VUE SPIRITUEL qui est le sien, n'a pas de préférence,
du moment que la légitimité théologique (application des droits de Dieu sur la société) est assurée.
De là est venue une interprétation abusive, commune chez beaucoup de fidèles et de religieux (au XIX°s. comme aujourd'hui) qui veut que l'Eglise enseigne que tous les régimes se valent, du moment qu'ils soient chrétiens.
- C'est faux :
l'enseignement de St Thomas d'Aquin dit tout le contraire: la monarchie est le meilleur des gouvernements,
ce que Pie VI, à la suite de tous les Papes, rappelait le 17 juin 1793 devant le Consistoire.
Nous savons aussi que les intérêts temporels obéissent à d'autres lois que celles de la religion.
-Cette idée procède d'une méconnaissance totale de la LÉGITIMITÉ NATURELLE : la politique relève du domaine temporel, et n'est donc pas directement du domaine de compétence de l'Eglise.
La négation de ces faits est ancienne, on en trouve la trace dans les rêveries augustinistes de théocratie, au Moyen-Age, et chez certains théologiens de l'époque moderne.
Voilà le contexte.
Le séparatisme s'était atténué dans la décennie 1870, quand presque tous les catholiques étaient devenus légitimistes.
Mais l'échec de la Restauration les a détachés pour longtemps de la tradition monarchique, même si beaucoup sont restés royalistes de coeur jusqu'en 1892.
Il faut ajouter à cela les manoeuvres républicaines auprès du Vatican : Grévy, en 1878, laissa entendre au Pape que la situation des catholiques s'améliorerait s'ils n'étaient pas des ennemis déclarés de la république...
Le piège était tendu et le Pape s'y laissa prendre, sans doute à cause de préjugés théologiques.
Petit rappel de 1892 : Jules Grévy
des mesures symboliques qui pérennisent les symboles de la république : le 14 juillet et La Marseillaise sont adoptés comme symboles,
les chambres parlementaires sont transférées à Paris et le président de la République au palais de l'Élysée.
Une politique anticléricale incarnée dans les réformes sur l'Éducation :
> Le 9 août est votée la « loi Paul Bert », qui créé des Écoles normales : elles forment désormais les professeurs dans un cadre et une idéologie républicaine (plus tard idéologie socialiste anti-chrétienne).
> Le président soutient les mesures anticléricales de ses ministres, notamment contre les congrégations religieuses.
> Le président du Conseil de Freycinet est ainsi fortement opposé à l'Église.
> Le 15 mars 1880 passe la loi de Jules Ferry, qui réforme le Conseil supérieur de l'Instruction publique, et qui exclut de fait les ecclésiastiques en ne réservant les places qu'à des professeurs.
Trois jours plus tard, une autre loi retire le droit aux universités catholiques de porter le nom de « faculté », ceci dans le but d'attirer les étudiants dans les universités laïques.
> Mais le coup le plus important porté à l'influence de l'Église sur la religion a lieu le 29 mars, alors qu'une loi interdit aux congrégations non autorisées d'enseigner,
en amenant certaines comme les Jésuites à quitter la France.
> Les lois Jules Ferry rendent progressivement l'enseignement public laïque (1882).
Politique générale
Il célèbre la PREMIERE fête nationale le 14 juillet 1880 à Longchamp.
"Je ne crois pas que Léon XIII fût un libéral, ni, encore moins, un démocrate.
Non: il crut simplement susciter une combinaison politique pour la religion en France.
mais il est clair qu'il oubliait l'origine et la constitution irrémédiablement libérale, élitiste et anticatholique de la démo(n)cratie à la française."
-Léon XIII était imbu de ce relativisme politique qui polluait la mentalité catholique,
et pire, il croyait qu'une majorité catholique politique suffirait à faire un pays catholique.
Ce fut une erreur profonde et durable, d'abord sur le plan théorique: les leçons de l'histoire et de l'expérience (presque un siècle, quand même, en 1892) montrent que
jamais la pérennité du bien commun n'est assurée en démocratie.
Léon XIII aura peut-être été influencé par les commentaires modernes et déformants de St Thomas, si clair pourtant dans le De Regno.
-Mgr d'Hulst, recteur de l'Université catholique de Paris écrivit alors que le Pape avait "poussé l'obéissance à un point tel qu'aucun siècle chrétien ne l'avait connu."
Ce n'est que trop vrai : le Pape s'est appuyé sur l'obéissance des fidèles pour les contraindre dans un domaine où il n'a qu'une compétence limitée (en politique, l'Eglise doit simplement rappeler la doctrine catholique, point).
-L'encyclique n'a donc aucune valeur : elle contredit la science politique, et prétend appliquer un principe en France que le Pape refuse en même temps pour l'Italie (interdiction était alors faite aux catholiques italiens de participer à la vie politique nationale.
Cette contradiction montre à elle seule toute la relativité de ce texte, qui n'est PAS revêtu de l'infaillibilité.
Pour autant, Léon XIII a laissé de très bonnes encycliques doctrinales, même sur le plan politique (lire, sur le site du Vatican, Diuturnum): de ce point de vue, il a su remplir son rôle, à savoir rappeler la doctrine catholique.
-Le résultat fut ce que nous connaissons: le ralliement se fit parmi les fidèles comme dans le clergé (les fameux abbés-démocrates), il fut catastrophique du point de vue politique (13 ans après, la Séparation...) et religieux :
le libéralisme catholique y trouva un nouveau souffle, et contribua indirectement à faire éclater la crise moderniste et le Sillon.
Le pontificat de St Pie X (1903-1914) amena un répit, mais le ralliement repartit de plus belle après 1918,
surtout sous Pie XI dont l'Action catholique en fit un des fondements de son oeuvre...
Etonnez-vous, après que tout cela ait mûri pendant 70 ans,
et soit bien entré dans les moeurs catholiques, qu'il y ait eu la crise conciliaire !
Voilà, brossé à grands traits, le tableau du Ralliement.
Il faudrait y ajouter une multitude de faits, d'exemples, de citations, pour préciser et nuancer ce tableau, mais je crois qu'il est assez précis quand même.
En attendant, vous pouvez lire "Démocratie cléricale" d'Adrien Loubier,
pas toujours bien méthodique, mais qui donne quelques indications précieuses sur un sujet qui reste méconnu et qui est pourtant une clé de compréhension, à plus d'un titre, de l'hégémonie révolutionnaire dans le monde actuel, et de la crise contemporaine de l'Eglise.
Les principes de la révolution donc de la république, ont été condamnés
par Pie VI, comme contraires au bien de la société et de l'Eglise,
et condamnés, proscrits plus solennellement par Pie IX, dans le Syllabus, synthèse de toutes les erreurs libérales, dont Léon XIII lui-même a plus d'une fois authentiqué les condamnations.
Un pape peut être encore moins libéral en fait, dans le sens révolutionnaire; car les actes de la révolution, comme tels, sont autant d'attentats contre la religion, contre l'Eglise et contre le Saint-Siège Apostolique.
Cette Encyclique n'est pas un acte de doctrine, c'est un acte de gouvernement, un acte de souveraineté.
Le pape s'est tenu à cette résolution de condescendance, à ce parti de temporisation pour des raisons qui lui ont paru bonnes, dont l'effet n'a pas répondu à ses espérances, dont l'échec a dû empoisonner son âme, surtout lorsque, au dernier jour de son existence, il a pu voir que sa longanimité, sa bonté, sa sagesse
aboutissaient à cette loi scélérate de séparation,
qui n'est, de son vrai nom, qu'une loi de suppression par oppression,
un solennel outrage, jeté non seulement à la religion
catholique et à l'Eglise Romaine, mais à tous les faits de l'histoire,
à tous les principes de la sociabilité, à toutes les traditions
du genre humain, à toutes les exigences de l’ordre social, à la conciliation
de l'autorité avec la liberté, et au bon renom de la France.
Dès qu'il devient le successeur de saint Pierre, le vicaire de Jésus-Christ, il devient, par son titre et par la tradition du Saint-Siège, le dépositaire de l'Evangile, le continuateur
légal de ses successeurs, l'homme qui doit appliquer des principes Divins immuables et des Lois Sacrées.
En vertu de son mandat divin, le successeur de saint Pierre tient la place de Jésus-Christ : il remplit sa fonction, comme la remplirait Jésus-Christ, s'il n'était pas remonté au ciel.
Avec cette différence toutefois que Jésus-Christ était Dieu et homme tout ensemble; et que le Pape n'est qu'un homme, mais vicaire de Dieu.
Homme, il en a les faiblesses et la peccabilité,
Vicaire de Dieu, il a reçu les prérogatives de souveraineté, d'infaillibilité, d'unité, nécessaires à sa fonction.
Comme homme, il peut être conciliateur tant qu'on voudra;
L'infaillibilité du Pape ne comporte pas de possibilité d'erreur;
le gouvernement du Pape ne peut pas n'en pas comporter, dans une faible
mesure, sans doute, mais enfin dans une mesure quelconque.
Ce défaut, inhérent aux choses humaines, nécessaire, fatal, n'atteint pas l'auréole
qui ceint le front des Pontifes Romains.
D'après cet enseignement du Pape, il faut maintenir la distinction
du domaine politique et du domaine religieux;
mais il faut maintenir en même temps leurs rapports nécessaires, et à raison de
leur objet distinct et de leur fin, coordonner l'une à l'autre dans leurs relations.
« S'il est vrai, dit l'abbé Barbier, que la politique.
n'est et ne peut être qu’application de la morale au gouvernement du pays, et si la morale est essentiellement liée à la religion,
il s'ensuit avec évidence que l'Eglise, le Pape, gardien de la morale et de la religion,
ont, à ce titre, un droit d'intervention dans la politique.
Ce droit, l'Eglise le tient du triple pouvoir doctrinal, législatif et judiciaire, inhérent à sa constitution divine.
C'est par usage de ce droit que le souverain pontife, Léon XIII, dans sa lettre aux Français, demandait d'accepter le gouvernement établi, de se soumettre aux lois émanant de lui, et le devoir des catholiques de s'élever au-dessus des divisions des partis, afin de concentrer leurs efforts dans la résistance à la conjuration anti-religieuse.
La politique pontificale et ses directions diplomatiques ne se réclament de cette autorité qu'autant qu'elles visent et atteignent une relation directe entre la politique et la morale et la religion.
Hors de là, elles n'obligent nullement en conscience.
« Cette politique, dit encore l'abbé Barbier, ces directions, se réfèrent à des
questions de tactique; elles varient avec les temps, les lieux, les circonstances,
les hommes, et sont sujets à des méprises même chez des Papes les plus éclairés. »
En dehors de son ministère propre, un Pape est en affaires constantes
et en, négociations quotidiennes, pour objets de son ressort,
avec tous les gouvernements de la terre.
Quant au Pape Léon XIII, après le règne intransigeant de Pie IX, il inclinait, dès 1878, à plus de ménagements envers les pouvoirs politiques et l'opinion libérale.
En France, en 1892, il conseilla le ralliement à la "forme républicaine".
Mais il eut soin de faire remarquer trois choses :
1/ Qu'il n'entendait pas outrepasser les limites posées par ses prédécesseurs
quant à la valeur respective des formes politiques.
2/ qu'il ne voulait inquiéter personne dans son for intérieur et
voulait, au contraire, respecter les convictions traditionnelles des anciennes familles.
3/ qu'il distinguait entre la constitution et la législation, que, par conséquent, les catholiques français, observateurs de la constitution républicaine, devaient
employer toutes les ressources de leur génie, de leur zèle et de leur courage, à combattre la législation anti-chrétienne des sectaires au pouvoir en 1892.
On peut même dire sans forcer la note, que, par ses diverses interventions, le Pape voulait ménager, aux catholiques, leur accession au pouvoir, et, par conséquent, renverser les organisations souterraines élitistes.
La république n'est PAS une forme de gouvernement démocratique et populaire. C'est une illusion entretenue par propagande incessante, qui détruit toute espérance d'une vie moins dure, sous justice sociale.
C'est une créance IMPIE, qui affirme son opposition irréductible, aux idées et aux sentiments de l'Evangile.
On ne combat PAS les illusions de la république avec une autre république.
C'est une impasse.
La république, c'est un symbole, athée et matérialiste, que certaines organisations imposent comme base à notre législation.
Depuis trop longtemps, telle est bien la forme sous laquelle la république se présente : elle veut imposer, à une nation libre et chrétienne,
un gouvernement pour lequel le pouvoir sert à maintenir la domination d'une organisation souterraine, élitiste, de cercles d’influences politiques et législatifs,
d'une caste élitiste de privilégiés qui font leur fortune personnelle avec leur mandat,
fortement implantée dans un système verrouillé de partout.
On ne peut PAS sans faire injure à Léon XIII, le supposer capable de connivance, si peu que ce soit, aux agissements de ces gens, dont le règne est un attentat continu contre les institutions primordiales du genre humain.
Mais il ne s'abusait pas sur la perversité de leurs idées, sur l’énormité de leurs lois,
S'il caressa l'espoir qu'un mouvement de fond catholique, une saute de vent, un
retour quelconque, pouvait changer la force des choses, c'est une illusion qui trompa ses espérances. Mais la faute n'en est pas au Pape Léon XIII.
La faute en est à tous ces fricoteurs politiques qui se coiffaient de la protection du Pape, et qui, en France, à cette époque de III eme république, en 1892, sous prétexte de suivre les consignes pontificales, les faussèrent constamment et les firent diverger, pour s'assurer les bénéfices d'un déraillement national.
Sous couvert de suivre les conseils du Pape, d'assurer le succès de sa politique, ils se fabriquaient tout simplement des opinions de droit commun et de divers centres, par quoi, loin de servir la cause chrétienne, ils la desservaient.
Nous avons vu ce triste jeu se poursuivre, pendant des années, je me demande
s'il ne se poursuit pas encore pendant que les calculateurs achèvent de diviser l'Eglise et de perdre la France.
Mais imputer de telles aberrations à Pie X, et au temporisateur Léon XIII, non.
Ces agissements ne sont pas leur fait, et ne sauraient être leur faute.
C'est la faute et le crime d’intolérants déguisés en tolérants à sens unique,
dont la république et la démocratie ne sont, au fond, que des instruments de machination d’esprits calculateurs et destructeurs, pervers politiquement.
Nous ne voulons pas personnaliser ce débat.
Extraits.
Auteur :
JUSTIN FÈVRE
REVUE DU MONDE CATHOLIQUE
JANVIER I907.
Michel5- Pour le roi
- Messages : 620
Inscription : 28/09/2007
Re: PRIEZ-VOUS POUR LA FRANCE ROYALE ou pour une autre france ?
resister a écrit
Priez-vous pour la France Royale créée par Notre Dieu Un et Trinitaire
ou bien priez-vous pour une france républicaine ?
La France est la Fille ainée de l’Église (Proclamé aussi par le Bienheureux Jean-Paul II à Reims en 1996) par le Baptême de Clovis à Reims.La petite Sœur Olive a eu une révélation, le Seigneur lui confia ceci:
"POUR MON ŒUVRE JE NE VEUX PAS DE PRÉSIDENT"
Allons nous nous soumettre à la Volonté du Christ?
Pouvons-nous actuellement aspirer à une vrai paix?
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
l43275- Combat l'antechrist
- Messages : 2202
Inscription : 15/05/2012
Re: PRIEZ-VOUS POUR LA FRANCE ROYALE ou pour une autre france ?
dans l`esprit des francais , d`apres ce qu`on leur a enseigne..
le POUVOIR ROYAL a une tres mauvaise image..................
un POUVOIR ROYAL catholique en plus ???????????????????????
le POUVOIR ROYAL a une tres mauvaise image..................
un POUVOIR ROYAL catholique en plus ???????????????????????
s153A8- Avec Saint Joseph
- Messages : 1330
Inscription : 12/06/2008
Re: PRIEZ-VOUS POUR LA FRANCE ROYALE ou pour une autre france ?
dans l`esprit des francais , d`apres ce qu`on leur a enseigne..
Il aurait fallu savoir discerner entre la volonté humaine et La volonté Divine.
En premier lieu ce qui est important c'est pas ce que l'homme veux mais bien ce que Dieu veux.Sinon................................................................. Vous verrez
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
l43275- Combat l'antechrist
- Messages : 2202
Inscription : 15/05/2012
Re: PRIEZ-VOUS POUR LA FRANCE ROYALE ou pour une autre france ?
salome a écrit
le POUVOIR ROYAL a une tres mauvaise image..................
un POUVOIR ROYAL catholique en plus ???????????????????????
Salome c'est pas un pouvoir c'est un service c'est bien différent.
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
l43275- Combat l'antechrist
- Messages : 2202
Inscription : 15/05/2012
Re: PRIEZ-VOUS POUR LA FRANCE ROYALE ou pour une autre france ?
Si le pouvoir royal a une très mauvaise image, celle-ci est très souvent du à la propagande d'historiens républicains et Franc-mac. Et à un méconnaissance de l'histoire de France par les Français.
Mais pour répondre à la question du sujet il existe la prière de Jésus dictée à Marcel Van :
Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï (Vietnam) ; souhaitant devenir prêtre il entre dans une congrégation française, en 1945 il est arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition...
Prière dictée par Jésus à Marcel Van :
Jésus :
"Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent."
Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un coeur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers. Amen
Van est né en 1928 près de Hanoï (Vietnam) ; souhaitant devenir prêtre il entre dans une congrégation française, en 1945 il est arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 juillet 1959.
-----------------
On doit prier pour que la restauration de la Maison de David sur le Royaume de France arrive.
On peut prier aussi pour la France républicaine : prier qu'elle disparaisse...
Mais pour répondre à la question du sujet il existe la prière de Jésus dictée à Marcel Van :
Marcel Van est né en 1928 près de Hanoï (Vietnam) ; souhaitant devenir prêtre il entre dans une congrégation française, en 1945 il est arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 juillet 1959. Cette prière lui a été donnée par le Christ lors d’une apparition...
Prière dictée par Jésus à Marcel Van :
Jésus :
"Petit enfant de mon Amour, écoute, je vais te dicter une prière, et cette prière, je veux que les Français me la récitent."
Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un coeur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers. Amen
Van est né en 1928 près de Hanoï (Vietnam) ; souhaitant devenir prêtre il entre dans une congrégation française, en 1945 il est arrêté par les communistes, il meurt en prison le 10 juillet 1959.
-----------------
On doit prier pour que la restauration de la Maison de David sur le Royaume de France arrive.
On peut prier aussi pour la France républicaine : prier qu'elle disparaisse...
JeanDendor- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 164
Localisation : France (80)
Inscription : 01/05/2007
Re: PRIEZ-VOUS POUR LA FRANCE ROYALE ou pour une autre france ?
À Salomé
« d’après que ce qu’on leur a appris »
Vous avez tout à fait raison.
Merci Salomé d'avoir eu la franchise et le courage d'écrire tout haut ce que la majorité des gens pensent tout bas.
D’après ce qu’ON leur a APPRIS.
Qui est ce ON ?
C’est justement là le problème de fond.
Lisez si vous voulez bien, les livres de Jean Sévillia (par exemple).
1792 > 2012
combien d’années de propagande ? 220 ans.
Il y a eu des tentatives de Restauration du Pouvoir Royal en France
et la majorité des Français était d’accord.
Si vous lisez un extrait des mémoires du Comte de Chambord
vous y verrez que c’est Dieu lui-même, par un envoyé,
qui a demandé au Comte de Chambord de renoncer au Trône.
Pourquoi ?
Notre Seigneur a ses raisons.
Pour Notre Bonheur.
Pas assez de prières ?
Seigneur Jésus aime la France.
Très Sainte Marie aime la France.
St Michel Archange aime la France.
Jésus SEUL sauvera la France de ses égarements.
DIEU SEUL SAUVERA LA FRANCE DE SES CHEMINS DE PERDITION
ET DES MENSONGES APPRIS ET RECUS.
Posez-vous la question suivante :
pourquoi, encore en 2012,
le pouvoir de la ripoublique veut-il supprimer Clovis et Louis XIV
des livres d’histoire des enfants ?
En quoi cela gêne-t-il ?
et QUI cela gêne-t-il ?
QUI agit tient les rênes d’un pouvoir temporel qui veut modeler les pensées des gens depuis l’enfance, âge où l’on est très influençable.
Pour déformer, salir le système de gouvernement royal.
Ou bien l’effacer carrément.
Action mémoricide.
Pour déformer et salir la gestion de l’Eglise en France
souvent bénéfique aux Français sous la Royauté, bien plus que l’on ne nous l’a enseigné dans les écoles républicaines, orientées vers le nihilisme.
Y aurait-il une forme de « terrorisme » intellectuel ?
http://www.jeansevillia.com/
http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_livre&id=2
Le Terrorisme intellectuel
La France, dit-on, est le pays de la liberté.
Dans le domaine des idées, cela reste à démontrer.
Car tout se passe comme si un petit milieu détenait les clés de la vérité. Et ceux qui contestent son monopole sont victimes d'une censure insidieuse, qui les réduit au silence. Sur la scène politique, culturelle et médiatique, ce terrorisme intellectuel s'exerce depuis cinquante ans.
En 1950, les élites exaltaient le paradis soviétique et chantaient la louange de Staline. En 1960, elles assuraient que la décolonisation suffirait à garantir le bonheur des peuples d'outremer. En 1965, elles s'enflammaient pour Fidel Castro, Hô Chi Minh ou Mao.
En mai 1968, elles rêvaient de libérer l'individu de toute contrainte sociale.
En 1975, elles saluaient la victoire des communistes en Indochine.
En 1981, elles croyaient quitter la nuit pour entrer dans la lumière rose.
En 1985, elles proclamaient que la France devait accueillir tous les déshérités de la terre entière.
Dans les années 1990, l'idéologie libertaire et l'ultralibéralisme se rejoignaient pour affirmer que le temps des nations, des familles et des religions était terminé.
Pendant cinquante ans, les esprits réfractaires à ces positions ont été victimes du terrorisme intellectuel, car ils ont été traités de réactionnaires, de fascistes, de capitalistes, d'impérialistes, de colonialistes, de racistes, de xénophobes, d'obscurantistes ou de partisans de l'ordre moral, même quand ils ont eu raison avant tout le monde.
Le terrorisme intellectuel est une mécanique totalitaire. Pratiquant l'injure, l'anathème, le mensonge, l'amalgame, le procès d'intention.
Il fait obstacle à tout vrai débat sur les questions essentielles qui engagent l'avenir.
Quand on se sera enfin débarrassé de telles méthodes, la France redeviendra le pays de la liberté. AVEC JESUS CHRIST.
Le Figaro Magazine, 15 octobre 2011
Dans "Historiquement incorrect",
Jean Sévillia poursuit le travail de déconstruction de l'idéologie ambiante entrepris avec Historiquement correct
et réussit une remarquable synthèse.
L'homme ne fait pas mystère de ses idées : il est catholique et se situe dans le camp conservateur.
Mais on serait malvenu de récuser son livre, inattaquable sur le plan de la rigueur. (...)
Ce livre est un pavé dans la mare du droit-de-l'hommisme contemporain
qui instrumentalise l'ignorance à des fins partisanes.
Paul-François Paoli
Politique Magazine, novembre 2011
L'Histoire et ses mensonges, avec les réflexes conditionnés que cela engendre,
a inspiré à Jean Sévillia Historiquement correct,
un ouvrage à succès dont il offre aujourd'hui, avec Historiquement incorrect,
moins une suite qu'un approfondissement en abordant, disons-le, des questions qui fâchent,
ou du moins sensibles : la colonisation et la culpabilité, le Vatican contre Hitler, Chrétiens et Juifs, etc...
Pour parler de ces sujets piégés, prêts à exploser au moindre écart, il fallait du courage,
mais aussi du discernement.
Celui qu'apporte la maturité.
Jean-Marc Bastière
Famille chrétienne, 5 novembre 2011
Mon livre coup de coeur, c'est Historiquement incorrect de Jean Sévillia.
Max Gallo
Regardez les visions de Marcel Van sur la France.
Vous les trouverez facilement sur le net.
Jean Dendor a parfaitement compris et Lacroixlys également.
Vous nous poussez, avec votre courage et votre franchise
chère soeur Salomé
à argumenter notre propos.
Soyez-en remerciée infiniment.
Oui le Roi qui doit venir
sera formé par Notre Seigneur
formé par le Sacré Cœur de Jésus.
Rien n’est impossible à Dieu.
Oui il sera Roi et Prêtre Catholique.
Oui il exercera la Mission de la France
qui est de proclamer la Divinité du Christ
et de protéger le Saint Siège de Rome.
Et rétablira en France la VRAIE JUSTICE SOCIALE POUR TOUS.
Le Seigneur éclairera les Cœurs et les Esprits
pour remplacer les mensonges appris
dans les écoles antiVérité de leur république à bout de souffle,
par la VERITE de l’HISTOIRE, la VERITE venant de DIEU,
qui est cachée aux Français, pour leur malheur présent.
En servant Dieu le Bon Roi sert son peuple.
Cherchez et vous trouverez.
Priez Notre Seigneur Esprit Saint qui vous éclairera.
Bien fraternellement à vous dans le Christ Jésus Roi du Ciel.
« d’après que ce qu’on leur a appris »
Vous avez tout à fait raison.
Merci Salomé d'avoir eu la franchise et le courage d'écrire tout haut ce que la majorité des gens pensent tout bas.
D’après ce qu’ON leur a APPRIS.
Qui est ce ON ?
C’est justement là le problème de fond.
Lisez si vous voulez bien, les livres de Jean Sévillia (par exemple).
1792 > 2012
combien d’années de propagande ? 220 ans.
Il y a eu des tentatives de Restauration du Pouvoir Royal en France
et la majorité des Français était d’accord.
Si vous lisez un extrait des mémoires du Comte de Chambord
vous y verrez que c’est Dieu lui-même, par un envoyé,
qui a demandé au Comte de Chambord de renoncer au Trône.
Pourquoi ?
Notre Seigneur a ses raisons.
Pour Notre Bonheur.
Pas assez de prières ?
Seigneur Jésus aime la France.
Très Sainte Marie aime la France.
St Michel Archange aime la France.
Jésus SEUL sauvera la France de ses égarements.
DIEU SEUL SAUVERA LA FRANCE DE SES CHEMINS DE PERDITION
ET DES MENSONGES APPRIS ET RECUS.
Posez-vous la question suivante :
pourquoi, encore en 2012,
le pouvoir de la ripoublique veut-il supprimer Clovis et Louis XIV
des livres d’histoire des enfants ?
En quoi cela gêne-t-il ?
et QUI cela gêne-t-il ?
QUI agit tient les rênes d’un pouvoir temporel qui veut modeler les pensées des gens depuis l’enfance, âge où l’on est très influençable.
Pour déformer, salir le système de gouvernement royal.
Ou bien l’effacer carrément.
Action mémoricide.
Pour déformer et salir la gestion de l’Eglise en France
souvent bénéfique aux Français sous la Royauté, bien plus que l’on ne nous l’a enseigné dans les écoles républicaines, orientées vers le nihilisme.
Y aurait-il une forme de « terrorisme » intellectuel ?
http://www.jeansevillia.com/
http://www.jeansevillia.com/index.php?page=fiche_livre&id=2
Le Terrorisme intellectuel
La France, dit-on, est le pays de la liberté.
Dans le domaine des idées, cela reste à démontrer.
Car tout se passe comme si un petit milieu détenait les clés de la vérité. Et ceux qui contestent son monopole sont victimes d'une censure insidieuse, qui les réduit au silence. Sur la scène politique, culturelle et médiatique, ce terrorisme intellectuel s'exerce depuis cinquante ans.
En 1950, les élites exaltaient le paradis soviétique et chantaient la louange de Staline. En 1960, elles assuraient que la décolonisation suffirait à garantir le bonheur des peuples d'outremer. En 1965, elles s'enflammaient pour Fidel Castro, Hô Chi Minh ou Mao.
En mai 1968, elles rêvaient de libérer l'individu de toute contrainte sociale.
En 1975, elles saluaient la victoire des communistes en Indochine.
En 1981, elles croyaient quitter la nuit pour entrer dans la lumière rose.
En 1985, elles proclamaient que la France devait accueillir tous les déshérités de la terre entière.
Dans les années 1990, l'idéologie libertaire et l'ultralibéralisme se rejoignaient pour affirmer que le temps des nations, des familles et des religions était terminé.
Pendant cinquante ans, les esprits réfractaires à ces positions ont été victimes du terrorisme intellectuel, car ils ont été traités de réactionnaires, de fascistes, de capitalistes, d'impérialistes, de colonialistes, de racistes, de xénophobes, d'obscurantistes ou de partisans de l'ordre moral, même quand ils ont eu raison avant tout le monde.
Le terrorisme intellectuel est une mécanique totalitaire. Pratiquant l'injure, l'anathème, le mensonge, l'amalgame, le procès d'intention.
Il fait obstacle à tout vrai débat sur les questions essentielles qui engagent l'avenir.
Quand on se sera enfin débarrassé de telles méthodes, la France redeviendra le pays de la liberté. AVEC JESUS CHRIST.
Le Figaro Magazine, 15 octobre 2011
Dans "Historiquement incorrect",
Jean Sévillia poursuit le travail de déconstruction de l'idéologie ambiante entrepris avec Historiquement correct
et réussit une remarquable synthèse.
L'homme ne fait pas mystère de ses idées : il est catholique et se situe dans le camp conservateur.
Mais on serait malvenu de récuser son livre, inattaquable sur le plan de la rigueur. (...)
Ce livre est un pavé dans la mare du droit-de-l'hommisme contemporain
qui instrumentalise l'ignorance à des fins partisanes.
Paul-François Paoli
Politique Magazine, novembre 2011
L'Histoire et ses mensonges, avec les réflexes conditionnés que cela engendre,
a inspiré à Jean Sévillia Historiquement correct,
un ouvrage à succès dont il offre aujourd'hui, avec Historiquement incorrect,
moins une suite qu'un approfondissement en abordant, disons-le, des questions qui fâchent,
ou du moins sensibles : la colonisation et la culpabilité, le Vatican contre Hitler, Chrétiens et Juifs, etc...
Pour parler de ces sujets piégés, prêts à exploser au moindre écart, il fallait du courage,
mais aussi du discernement.
Celui qu'apporte la maturité.
Jean-Marc Bastière
Famille chrétienne, 5 novembre 2011
Mon livre coup de coeur, c'est Historiquement incorrect de Jean Sévillia.
Max Gallo
Regardez les visions de Marcel Van sur la France.
Vous les trouverez facilement sur le net.
Jean Dendor a parfaitement compris et Lacroixlys également.
Vous nous poussez, avec votre courage et votre franchise
chère soeur Salomé
à argumenter notre propos.
Soyez-en remerciée infiniment.
Oui le Roi qui doit venir
sera formé par Notre Seigneur
formé par le Sacré Cœur de Jésus.
Rien n’est impossible à Dieu.
Oui il sera Roi et Prêtre Catholique.
Oui il exercera la Mission de la France
qui est de proclamer la Divinité du Christ
et de protéger le Saint Siège de Rome.
Et rétablira en France la VRAIE JUSTICE SOCIALE POUR TOUS.
Le Seigneur éclairera les Cœurs et les Esprits
pour remplacer les mensonges appris
dans les écoles antiVérité de leur république à bout de souffle,
par la VERITE de l’HISTOIRE, la VERITE venant de DIEU,
qui est cachée aux Français, pour leur malheur présent.
En servant Dieu le Bon Roi sert son peuple.
Cherchez et vous trouverez.
Priez Notre Seigneur Esprit Saint qui vous éclairera.
Bien fraternellement à vous dans le Christ Jésus Roi du Ciel.
Michel5- Pour le roi
- Messages : 620
Inscription : 28/09/2007
Re: PRIEZ-VOUS POUR LA FRANCE ROYALE ou pour une autre france ?
En servant Dieu le Bon Roi sert son peuple.
Cordialement dans le Christ-Roi Maitre des Nations
l43275- Combat l'antechrist
- Messages : 2202
Inscription : 15/05/2012
Sujets similaires
» Priez pour ma maman - S'il vous plait
» Pouvez vous priez pour ma famille
» SOLITUDE : Beaucoup moins lourde lorsqu'on est chrétien...
» Priez pour un Prêtre dont vous êtes proche ( du 27/07 au 4/08)!!
» Priez-vous pour la Conversion de votre Famille et de vos Amis(es)? ?
» Pouvez vous priez pour ma famille
» SOLITUDE : Beaucoup moins lourde lorsqu'on est chrétien...
» Priez pour un Prêtre dont vous êtes proche ( du 27/07 au 4/08)!!
» Priez-vous pour la Conversion de votre Famille et de vos Amis(es)? ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum