Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
+17
cj
Brebis
Jean21
ravie974
s153A8
mariejesus
flou
bona fide
carine
AZUR
l43275
MYMYSTIC
Clara
pax et bonum
Mamouchou
Manuela
Maud
21 participants
Page 28 sur 34 • 1 ... 15 ... 27, 28, 29 ... 34
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Manuela!
Bonjour à toutes et à tous!
Maud, ,Nicolas et Etoilebleue!
Bonjour à toutes et à tous!
Maud, ,Nicolas et Etoilebleue!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1742
Localisation : France
Inscription : 12/07/2012
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
@Etoile bleue
Merci pour ce très beau texte du Père Joseph Marie et aussi pour cette très belle image illustrant le Psaume 126
@Nicolas Merci pour ta fidélité hebdomadaire
@AZUR
Que le Seigneur vous bénisse
Maud
Merci pour ce très beau texte du Père Joseph Marie et aussi pour cette très belle image illustrant le Psaume 126
@Nicolas Merci pour ta fidélité hebdomadaire
@AZUR
Que le Seigneur vous bénisse
Maud
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Maud
Bonjour Azur, merci pour le psaume
Bonjour etoilebleu pour ce beau texte
Bonjour à toute et à tous
Que Dieu vous bénisse pour votre dedication au Nom du Seigneur
Amitiés,
Bonjour Maud
Bonjour Azur, merci pour le psaume
Bonjour etoilebleu pour ce beau texte
Bonjour à toute et à tous
Que Dieu vous bénisse pour votre dedication au Nom du Seigneur
Amitiés,
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonsoir Maud, j'essaierai d'être fidèle à vos postes autant que je le peux.
Bonsoir Nicolas
Bonsoir Azur
Bonsoir Manuela
Merci à vous aussi ! Tout le plaisir était pour moi.
____________________________________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous totes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
***
Méditation sur l’ évangile du jour
Faire vivre la Foi
Evangile selon St Luc, chapitre 4, 24-30
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclarait : « Amen, je vous le dis, aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi le don de la foi. Je veux croire en Toi. Je veux que Tu sois présent dans ma vie, dans tous les moments de ma vie.
Demande
Grandir dans la foi.
Points de réflexion
1. Jésus, après avoir parcouru plusieurs villes et villages de Galilée, revient dans son village, Nazareth, et il enseigne dans la Synagogue, comme il le faisait dans les autres endroits où il se rendait.
Dans les autres villes et villages de Galilée, Jésus était un personnage nouveau, que les gens ne connaissaient pas. Ici, Jésus est connu de tous.
On connaît sa famille, ses parents, sa maison, on l’a vu grandir et travailler dans le village.
Nous ne connaissons pas grand-chose de la vie de Jésus à Nazareth, et ce passage de l’Évangile nous confirme que si nous n’en savons presque rien, c’est qu’il n’y eut rien de spécial pendant cette partie de la vie de Jésus.
Jésus était un de plus parmi les habitants de Nazareth.
2. La visite de Jésus à Nazareth, après ses passages dans les autres endroits de la Galilée, s’est mal passée.
Jésus enseigne dans la Synagogue, les habitants s’étonnent de voir ce Jésus, qu’ils pensaient bien connaître, montrer une grande sagesse.
Saint Matthieu, dans son récit de l’événement, précisa que les habitants de Nazareth manquaient de foi. Jésus leur rappelle alors deux passages de l’Écriture, dans lesquels on voit Élie envoyé par Dieu vers une veuve qui n’était pas d’Israël, et Élisée qui guérit Naaman le lépreux, un Syrien.
Outragés par ces comparaisons, les habitants de Nazareth décident alors de tuer Jésus en le précipitant du haut d’une falaise, mais Jésus réussit à s’enfuir.
3. Un des grands risques de la vie spirituelle est justement la routine, l’habitude, qu’illustre bien ce passage.
Les habitants de Nazareth étaient habitués à Jésus. Il avait une certaine place dans la vie du village, et il ne fallait pas qu’il en sorte.
Sans doute avons-nous eu des moments spirituels « forts », pendant lesquels nous nous sentions « plein de l’Esprit ». Mais ces moments finissent toujours par passer.
Et l’on peut avoir la tentation de faire de notre vie spirituelle un élément « en plus », parmi d’autres, de notre vie. Jésus ne peut pas être un élément comme les autres dans notre vie.
Une véritable foi conforme toute la vie, tous les moments de l’existence. On ne s’y habitue vraiment jamais, elle est, en quelque sorte, toujours nouvelle. Seule la foi peut donner un véritable sens à notre vie.
C’est seulement en donnant à Jésus la place qui lui revient dans notre vie, c’est-à-dire la première, que nous pourrons être véritablement heureux.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à Te voir dans ma vie, dans les moments heureux et les moments difficiles, de souffrance.
Je crois que Tu es toujours près de moi, que jamais Tu ne me laisses seul. Aide-moi à voir Ton amour, Tu ne cesses jamais de m’aimer.
Résolution
Demander chaque jour à Jésus de me donner une plus grande foi.
SOURCE : Catholique.org
Jésus mal accueilli à Nazareth
*
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous totes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
***
Méditation sur l’ évangile du jour
Faire vivre la Foi
Evangile selon St Luc, chapitre 4, 24-30
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclarait : « Amen, je vous le dis, aucun prophète n’est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n’a été envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
Prière d'introduction
Seigneur, donne-moi le don de la foi. Je veux croire en Toi. Je veux que Tu sois présent dans ma vie, dans tous les moments de ma vie.
Demande
Grandir dans la foi.
Points de réflexion
1. Jésus, après avoir parcouru plusieurs villes et villages de Galilée, revient dans son village, Nazareth, et il enseigne dans la Synagogue, comme il le faisait dans les autres endroits où il se rendait.
Dans les autres villes et villages de Galilée, Jésus était un personnage nouveau, que les gens ne connaissaient pas. Ici, Jésus est connu de tous.
On connaît sa famille, ses parents, sa maison, on l’a vu grandir et travailler dans le village.
Nous ne connaissons pas grand-chose de la vie de Jésus à Nazareth, et ce passage de l’Évangile nous confirme que si nous n’en savons presque rien, c’est qu’il n’y eut rien de spécial pendant cette partie de la vie de Jésus.
Jésus était un de plus parmi les habitants de Nazareth.
2. La visite de Jésus à Nazareth, après ses passages dans les autres endroits de la Galilée, s’est mal passée.
Jésus enseigne dans la Synagogue, les habitants s’étonnent de voir ce Jésus, qu’ils pensaient bien connaître, montrer une grande sagesse.
Saint Matthieu, dans son récit de l’événement, précisa que les habitants de Nazareth manquaient de foi. Jésus leur rappelle alors deux passages de l’Écriture, dans lesquels on voit Élie envoyé par Dieu vers une veuve qui n’était pas d’Israël, et Élisée qui guérit Naaman le lépreux, un Syrien.
Outragés par ces comparaisons, les habitants de Nazareth décident alors de tuer Jésus en le précipitant du haut d’une falaise, mais Jésus réussit à s’enfuir.
3. Un des grands risques de la vie spirituelle est justement la routine, l’habitude, qu’illustre bien ce passage.
Les habitants de Nazareth étaient habitués à Jésus. Il avait une certaine place dans la vie du village, et il ne fallait pas qu’il en sorte.
Sans doute avons-nous eu des moments spirituels « forts », pendant lesquels nous nous sentions « plein de l’Esprit ». Mais ces moments finissent toujours par passer.
Et l’on peut avoir la tentation de faire de notre vie spirituelle un élément « en plus », parmi d’autres, de notre vie. Jésus ne peut pas être un élément comme les autres dans notre vie.
Une véritable foi conforme toute la vie, tous les moments de l’existence. On ne s’y habitue vraiment jamais, elle est, en quelque sorte, toujours nouvelle. Seule la foi peut donner un véritable sens à notre vie.
C’est seulement en donnant à Jésus la place qui lui revient dans notre vie, c’est-à-dire la première, que nous pourrons être véritablement heureux.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à Te voir dans ma vie, dans les moments heureux et les moments difficiles, de souffrance.
Je crois que Tu es toujours près de moi, que jamais Tu ne me laisses seul. Aide-moi à voir Ton amour, Tu ne cesses jamais de m’aimer.
Résolution
Demander chaque jour à Jésus de me donner une plus grande foi.
SOURCE : Catholique.org
Jésus mal accueilli à Nazareth
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Maud,
Bonjour Nicolas,
Bonjour, Azur,
Bonjour Manuela.
Notre-Seigneur dénonce dans cet évangile une des tentations les plus sournoises et dangereuses à laquelle tout croyant est sans cesse exposé et contre laquelle par conséquent il ne doit jamais cesser de se battre. Je la nommerai : « la réduction de la foi à une religiosité sans âme ». Décrivons sans concession les symptômes de cette maladie mortelle, qui est hélas en train de devenir une véritable épidémie.
Depuis le temps que nous sommes croyants, nous avons la conviction d’avoir fait le tour de la question et de savoir ce dont il retourne dans le christianisme. Nous pouvons réciter par cœur notre Credo - du moins la version « courte » - nous faisons de temps en temps acte de présence à la messe dominicale, et pour le reste nous naviguons à vue en essayant autant que possible d’éviter les « gros péchés ». Les commandements de Dieu et de l’Église ne s’imposent plus vraiment à nous, mais ils constituent encore des balises dont nous pensons qu’il est sage de ne pas trop nous écarter, et auxquelles il est bon de revenir après des excursions hors du périmètre autorisé.
A vrai dire : il y a longtemps que nous n’attendons plus rien de notre religion ! Notre appartenance au christianisme est une composante parmi d’autres de notre insertion sociale : si nous étions nés en pays musulman, n’aurions-nous pas tout aussi bien adhéré à l’islam ? D’ailleurs nous apprécions les efforts déployés de nos jours dans l’Hexagone pour faire prendre conscience « aux françaises et aux français » qu’ils sont libres de choisir leur appartenance : rien ne nous « oblige » à rester chrétien. Il est même fortement conseillé de se désendoctriner de la religion vieillissante de l’Occident pour « s’ouvrir » à la nouveauté des autres Traditions religieuses, afin d’opter pour ce qui correspond à nos aspirations du moment.
C’est ainsi que bon nombre de croyants sont allés butiner dans le jardin de l’hindouisme, du bouddhisme, du taoïsme, du soufisme,… en quête de « nouveautés » ou d’un renouvellement de leur foi.
Mais si la flamme de notre foi s’étiole, ce n’est pas en allant acheter de l’huile chez des marchands étrangers que nous allons pouvoir la ranimer ! Nous risquons de partager le triste sort des vierges de la parabole qui, revenant à la salle des noces, se sont vues refuser l’accès au banquet nuptial : « En vérité, je vous le dis : je ne vous connais pas » (Mt 25, 12). Si ma foi s’affadit, ce n’est pas en raison de son message : « Jésus-Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité » (He 13, ; la Parole du Dieu vivant a gardé toute sa puissance et sa nouveauté dans l’Esprit. Le problème n’est pas du côté de Dieu : c’est par ma négligence, mon manque d’engagement, que j’ai laissé ma foi se dénaturer peu à peu, jusqu’à n’être qu’une religiosité vide. Là où au départ mon adhésion au christianisme se fondait sur une rencontre personnelle avec Jésus, « mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20, 28), j’ai peu à peu « oublié » sa présence, son message ne fit plus écho en moi, si ce n’est comme une utopie créatrice de culture ; ses préceptes me sont apparus moralisateurs ; les liturgies de l’Église me firent l’impression de rituels sans âme…
Une telle religiosité n’est plus qu’une triste caricature de la foi ; une foi morte à vrai dire puisqu’elle n’est plus vivifiée par l’Esprit, en qui nous disons « Jésus est Seigneur », et « Abba ! Père ».
On pourrait croire qu’il suffirait de la rencontre avec une âme embrasée pour ranimer les braises endormies. Dieu merci cela se passe parfois ainsi : le passage d’un prédicateur, la rencontre avec un ami croyant ou la participation à une liturgie particulièrement vivante peuvent provoquer un sursaut, conduisant à une démarche de conversion salutaire, prélude d’un nouveau départ. Hélas, en général, nous ne nous laissons pas ébranler aussi facilement que cela. Nous sommes tellement installés dans notre tiédeur, que les témoins nous dérangent. Argumentant avec beaucoup de sérieux à partir des Écritures et même de la Tradition - interprétés à notre école - nous nous érigeons en censeurs impitoyables de tout élan nouveau, de toute voix criant dans le désert qu’il faut se convertir. Il y aurait gros à parier que Jésus lui-même, s’il lui venait l’idée de revenir, se ferait reprendre, tant sur sa doctrine que sur son comportement. Nous n’avons que faire d’exaltés dans notre christianisme social bien-pensant. Et puis de nos jours, les chrétiens - à commencer par le Christ - doivent prendre conscience qu’ils ne sont plus les seuls à proposer une voie vers Dieu. Un peu d’humilité devrait vous conduire Mr Jésus, à vous mettre respectueusement à l’écoute de ces autres Traditions pour vous laisser instruire par leur sagesse séculaire, avant de vous lancer vous-même dans la prédication. Un peu plus d’ouverture et de tolérance ne vous ferait pas de mal, et pour tout vous dire : si vous persévérez dans l’intransigeance que vous avez manifesté lors de votre première venue, nous serons obligés de vous éconduire.
Rien de nouveau sous le soleil ! Le rejet que Elie, Elisée et Jésus ont subi de la part de leurs coreligionnaires bien-pensants, se continue chaque jour pour tant de chrétiens soupçonnés, mis à l’écart, rejetés parce qu’ils ont fait le choix d’appartenir au Christ et de lui obéir sans compromission.
Au nom de la « tolérance » - ce maître mot de nos idéologues contemporains - nous revendiquons le droit de vivre notre appartenance à Jésus dans la radicalité qu’implique toute relation d’amour vrai.
« Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin » : dans bien des situations, c’est malheureusement la seule réaction qu’il nous reste, lorsque l’annonce de la Bonne Nouvelle suscite des réactions défensives et offensives trop violentes - même de la part de « chrétiens » ! Certes, il nous faut toujours prendre en compte les critiques - tant sur le fond que sur la forme - qui nous sont adressées ; mais celles-ci n’expriment dans bien des cas, que le refus d’entendre l’appel à la conversion qui jaillit de la Parole. Il ne nous reste plus alors que le recours à la prière, l’intercession, la supplication, et pourquoi pas : le jeûne ? Afin que le Seigneur touche les cœurs et que ces frères et sœurs redécouvrent que toutes les sagesses du monde, aussi vénérables et sublimes qu’elles puissent être, manquent pour nous de l’essentiel, à savoir : notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu Sauveur !
« Seigneur Jésus, céleste médecin des âmes, qu’en est-il de la santé de ma foi ? Est-elle encore pleinement et exclusivement centrée sur toi ? Ma vie spirituelle est-elle une vie dans ton Esprit, ou s’est-elle réduite à une religiosité formelle ?
“Mon âme à soif de toi, le Dieu vivant” (Ps 41) : ne permets pas que j’aille puiser à d’autres sources qu’à celle de ton Cœur, d’où jaillit l’eau qui me purifie de la lèpre de mon péché (cf. 1ère lect.) et le Sang qui m’unit à toi dans un même amour. Arrache-moi à toutes mes idoles ; convertis-moi, Jésus, que je puisse “me présenter devant toi et déclarer : ‘Je le sais désormais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que toi !’ ” (2 R 5, 1-15a) ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
_________________________________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Bonjour Nicolas,
Bonjour, Azur,
Bonjour Manuela.
Notre-Seigneur dénonce dans cet évangile une des tentations les plus sournoises et dangereuses à laquelle tout croyant est sans cesse exposé et contre laquelle par conséquent il ne doit jamais cesser de se battre. Je la nommerai : « la réduction de la foi à une religiosité sans âme ». Décrivons sans concession les symptômes de cette maladie mortelle, qui est hélas en train de devenir une véritable épidémie.
Depuis le temps que nous sommes croyants, nous avons la conviction d’avoir fait le tour de la question et de savoir ce dont il retourne dans le christianisme. Nous pouvons réciter par cœur notre Credo - du moins la version « courte » - nous faisons de temps en temps acte de présence à la messe dominicale, et pour le reste nous naviguons à vue en essayant autant que possible d’éviter les « gros péchés ». Les commandements de Dieu et de l’Église ne s’imposent plus vraiment à nous, mais ils constituent encore des balises dont nous pensons qu’il est sage de ne pas trop nous écarter, et auxquelles il est bon de revenir après des excursions hors du périmètre autorisé.
A vrai dire : il y a longtemps que nous n’attendons plus rien de notre religion ! Notre appartenance au christianisme est une composante parmi d’autres de notre insertion sociale : si nous étions nés en pays musulman, n’aurions-nous pas tout aussi bien adhéré à l’islam ? D’ailleurs nous apprécions les efforts déployés de nos jours dans l’Hexagone pour faire prendre conscience « aux françaises et aux français » qu’ils sont libres de choisir leur appartenance : rien ne nous « oblige » à rester chrétien. Il est même fortement conseillé de se désendoctriner de la religion vieillissante de l’Occident pour « s’ouvrir » à la nouveauté des autres Traditions religieuses, afin d’opter pour ce qui correspond à nos aspirations du moment.
C’est ainsi que bon nombre de croyants sont allés butiner dans le jardin de l’hindouisme, du bouddhisme, du taoïsme, du soufisme,… en quête de « nouveautés » ou d’un renouvellement de leur foi.
Mais si la flamme de notre foi s’étiole, ce n’est pas en allant acheter de l’huile chez des marchands étrangers que nous allons pouvoir la ranimer ! Nous risquons de partager le triste sort des vierges de la parabole qui, revenant à la salle des noces, se sont vues refuser l’accès au banquet nuptial : « En vérité, je vous le dis : je ne vous connais pas » (Mt 25, 12). Si ma foi s’affadit, ce n’est pas en raison de son message : « Jésus-Christ, hier et aujourd’hui, est le même, il l’est pour l’éternité » (He 13, ; la Parole du Dieu vivant a gardé toute sa puissance et sa nouveauté dans l’Esprit. Le problème n’est pas du côté de Dieu : c’est par ma négligence, mon manque d’engagement, que j’ai laissé ma foi se dénaturer peu à peu, jusqu’à n’être qu’une religiosité vide. Là où au départ mon adhésion au christianisme se fondait sur une rencontre personnelle avec Jésus, « mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20, 28), j’ai peu à peu « oublié » sa présence, son message ne fit plus écho en moi, si ce n’est comme une utopie créatrice de culture ; ses préceptes me sont apparus moralisateurs ; les liturgies de l’Église me firent l’impression de rituels sans âme…
Une telle religiosité n’est plus qu’une triste caricature de la foi ; une foi morte à vrai dire puisqu’elle n’est plus vivifiée par l’Esprit, en qui nous disons « Jésus est Seigneur », et « Abba ! Père ».
On pourrait croire qu’il suffirait de la rencontre avec une âme embrasée pour ranimer les braises endormies. Dieu merci cela se passe parfois ainsi : le passage d’un prédicateur, la rencontre avec un ami croyant ou la participation à une liturgie particulièrement vivante peuvent provoquer un sursaut, conduisant à une démarche de conversion salutaire, prélude d’un nouveau départ. Hélas, en général, nous ne nous laissons pas ébranler aussi facilement que cela. Nous sommes tellement installés dans notre tiédeur, que les témoins nous dérangent. Argumentant avec beaucoup de sérieux à partir des Écritures et même de la Tradition - interprétés à notre école - nous nous érigeons en censeurs impitoyables de tout élan nouveau, de toute voix criant dans le désert qu’il faut se convertir. Il y aurait gros à parier que Jésus lui-même, s’il lui venait l’idée de revenir, se ferait reprendre, tant sur sa doctrine que sur son comportement. Nous n’avons que faire d’exaltés dans notre christianisme social bien-pensant. Et puis de nos jours, les chrétiens - à commencer par le Christ - doivent prendre conscience qu’ils ne sont plus les seuls à proposer une voie vers Dieu. Un peu d’humilité devrait vous conduire Mr Jésus, à vous mettre respectueusement à l’écoute de ces autres Traditions pour vous laisser instruire par leur sagesse séculaire, avant de vous lancer vous-même dans la prédication. Un peu plus d’ouverture et de tolérance ne vous ferait pas de mal, et pour tout vous dire : si vous persévérez dans l’intransigeance que vous avez manifesté lors de votre première venue, nous serons obligés de vous éconduire.
Rien de nouveau sous le soleil ! Le rejet que Elie, Elisée et Jésus ont subi de la part de leurs coreligionnaires bien-pensants, se continue chaque jour pour tant de chrétiens soupçonnés, mis à l’écart, rejetés parce qu’ils ont fait le choix d’appartenir au Christ et de lui obéir sans compromission.
Au nom de la « tolérance » - ce maître mot de nos idéologues contemporains - nous revendiquons le droit de vivre notre appartenance à Jésus dans la radicalité qu’implique toute relation d’amour vrai.
« Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin » : dans bien des situations, c’est malheureusement la seule réaction qu’il nous reste, lorsque l’annonce de la Bonne Nouvelle suscite des réactions défensives et offensives trop violentes - même de la part de « chrétiens » ! Certes, il nous faut toujours prendre en compte les critiques - tant sur le fond que sur la forme - qui nous sont adressées ; mais celles-ci n’expriment dans bien des cas, que le refus d’entendre l’appel à la conversion qui jaillit de la Parole. Il ne nous reste plus alors que le recours à la prière, l’intercession, la supplication, et pourquoi pas : le jeûne ? Afin que le Seigneur touche les cœurs et que ces frères et sœurs redécouvrent que toutes les sagesses du monde, aussi vénérables et sublimes qu’elles puissent être, manquent pour nous de l’essentiel, à savoir : notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu Sauveur !
« Seigneur Jésus, céleste médecin des âmes, qu’en est-il de la santé de ma foi ? Est-elle encore pleinement et exclusivement centrée sur toi ? Ma vie spirituelle est-elle une vie dans ton Esprit, ou s’est-elle réduite à une religiosité formelle ?
“Mon âme à soif de toi, le Dieu vivant” (Ps 41) : ne permets pas que j’aille puiser à d’autres sources qu’à celle de ton Cœur, d’où jaillit l’eau qui me purifie de la lèpre de mon péché (cf. 1ère lect.) et le Sang qui m’unit à toi dans un même amour. Arrache-moi à toutes mes idoles ; convertis-moi, Jésus, que je puisse “me présenter devant toi et déclarer : ‘Je le sais désormais : il n’y a pas d’autre Dieu, sur toute la terre, que toi !’ ” (2 R 5, 1-15a) ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
_________________________________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour, Manuela!
Bonjour à toutes et à tous!
,Maud, , Etoilebleue!
4 mars 2013
Lundi, 3ème Semaine de Carême
[Couleur liturgique : Violet]
S. Casimir
1ère lecture : Le païen lépreux purifié par Israël (2 R 5, 1-15)
Lecture du second livre des Rois
Naaman, général de l'armée du roi de Syrie, était hautement estimé par son maître, car il avait été l'instrument du Seigneur pour donner la victoire à la Syrie. Or, cet homme était lépreux.
Des Syriens, au cours d'une expédition en terre d'Israël, avaient fait prisonnière une fillette qui fut mise au service de la femme de Naaman.
Elle dit à sa maîtresse : « Ah ! si mon maître s'adressait au prophète qui est à Samarie, celui-ci le délivrerait de sa lèpre. »
Naaman alla auprès du roi et lui dit : « Voilà ce que la jeune fille d'Israël a déclaré. »
Le roi de Syrie lui répondit : « Vas-y. J'envoie une lettre au roi d'Israël. » Naaman partit donc ; il emportait sept cents livres d'argent, douze cent livres d'or et dix vêtements de fête.
Il remit la lettre au roi d'Israël. Celle-ci portait : « En même temps que te parvient cette lettre, je t'envoie Naaman mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. »
Quand le roi d'Israël lut ce message, il déchira ses vêtements et s'écria : « Est-ce que je suis Dieu, maître de la vie et de la mort ? Car ce roi m'envoie un homme pour que je le délivre de sa lèpre ! Vous le voyez bien : c'est une provocation ! »
Quand Élisée, l'homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Que cet homme vienne à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël. »
Naaman arriva avec ses chevaux et son char, et s'arrêta à la porte de la maison d'Élisée.
Élisée envoya un messager lui dire : « Va te baigner sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra nette. »
Naaman se mit en colère et s'éloigna en disant : « Je m'étais dit : Sûrement il va sortir, et se tenir debout pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu ; puis il agitera sa main au-dessus de l'endroit malade et guérira ma lèpre. Est-ce que les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Si je m'y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ? » Il tourna bride et partit en colère.
Mais ses serviteurs s'approchèrent pour lui dire : « Père ! Si le prophète t'avait ordonné quelque chose de difficile, tu l'aurais fait, n'est-ce pas ? Combien plus, lorsqu'il te dit : 'Baigne-toi, et tu seras purifié.' » Il descendit jusqu'au Jourdain et s'y plongea sept fois, pour obéir à l'ordre d'Élisée ; alors sa chair redevint semblable à celle d'un petit enfant : il était purifié !
Il retourna chez l'homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Je le sais désormais : il n'y a pas d'autre Dieu, sur toute la terre, que celui d'Israël ! »
Psaume : Ps 41, 2, 3; 42, 3, 4
R/ Mon âme a soif du Dieu vivant; quand le verrais-je face à face ?
Comme un cerf altéré
cherche l'eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m'avancer,
paraître face à Dieu ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu'en ta demeure.
J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !
Evangile : Jésus annonce un salut qui dépasse les limites d'Israël (Lc 4, 24-30)
Acclamation : Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. Je mets mon espoir dans le Seigneur, je suis sûr de sa parole ; auprès du Seigneur est la grâce, une grande délivrance. Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. (Ps 129, 5.7 )
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclarait : « Amen, je vous le dis, aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.
Source: AELF copyright 1980
Bonjour à toutes et à tous!
,Maud, , Etoilebleue!
4 mars 2013
Lundi, 3ème Semaine de Carême
[Couleur liturgique : Violet]
S. Casimir
1ère lecture : Le païen lépreux purifié par Israël (2 R 5, 1-15)
Lecture du second livre des Rois
Naaman, général de l'armée du roi de Syrie, était hautement estimé par son maître, car il avait été l'instrument du Seigneur pour donner la victoire à la Syrie. Or, cet homme était lépreux.
Des Syriens, au cours d'une expédition en terre d'Israël, avaient fait prisonnière une fillette qui fut mise au service de la femme de Naaman.
Elle dit à sa maîtresse : « Ah ! si mon maître s'adressait au prophète qui est à Samarie, celui-ci le délivrerait de sa lèpre. »
Naaman alla auprès du roi et lui dit : « Voilà ce que la jeune fille d'Israël a déclaré. »
Le roi de Syrie lui répondit : « Vas-y. J'envoie une lettre au roi d'Israël. » Naaman partit donc ; il emportait sept cents livres d'argent, douze cent livres d'or et dix vêtements de fête.
Il remit la lettre au roi d'Israël. Celle-ci portait : « En même temps que te parvient cette lettre, je t'envoie Naaman mon serviteur, pour que tu le délivres de sa lèpre. »
Quand le roi d'Israël lut ce message, il déchira ses vêtements et s'écria : « Est-ce que je suis Dieu, maître de la vie et de la mort ? Car ce roi m'envoie un homme pour que je le délivre de sa lèpre ! Vous le voyez bien : c'est une provocation ! »
Quand Élisée, l'homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il lui fit dire : « Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements ? Que cet homme vienne à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël. »
Naaman arriva avec ses chevaux et son char, et s'arrêta à la porte de la maison d'Élisée.
Élisée envoya un messager lui dire : « Va te baigner sept fois dans le Jourdain, et ta chair redeviendra nette. »
Naaman se mit en colère et s'éloigna en disant : « Je m'étais dit : Sûrement il va sortir, et se tenir debout pour invoquer le nom du Seigneur son Dieu ; puis il agitera sa main au-dessus de l'endroit malade et guérira ma lèpre. Est-ce que les fleuves de Damas, l'Abana et le Parpar, ne valent pas mieux que toutes les eaux d'Israël ? Si je m'y baignais, est-ce que je ne serais pas purifié ? » Il tourna bride et partit en colère.
Mais ses serviteurs s'approchèrent pour lui dire : « Père ! Si le prophète t'avait ordonné quelque chose de difficile, tu l'aurais fait, n'est-ce pas ? Combien plus, lorsqu'il te dit : 'Baigne-toi, et tu seras purifié.' » Il descendit jusqu'au Jourdain et s'y plongea sept fois, pour obéir à l'ordre d'Élisée ; alors sa chair redevint semblable à celle d'un petit enfant : il était purifié !
Il retourna chez l'homme de Dieu avec toute son escorte ; il entra, se présenta devant lui et déclara : « Je le sais désormais : il n'y a pas d'autre Dieu, sur toute la terre, que celui d'Israël ! »
Psaume : Ps 41, 2, 3; 42, 3, 4
R/ Mon âme a soif du Dieu vivant; quand le verrais-je face à face ?
Comme un cerf altéré
cherche l'eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.
Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m'avancer,
paraître face à Dieu ?
Envoie ta lumière et ta vérité :
qu'elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu'en ta demeure.
J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu !
Evangile : Jésus annonce un salut qui dépasse les limites d'Israël (Lc 4, 24-30)
Acclamation : Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. Je mets mon espoir dans le Seigneur, je suis sûr de sa parole ; auprès du Seigneur est la grâce, une grande délivrance. Gloire au Christ, Sagesse éternelle du Dieu vivant. Gloire à toi, Seigneur. (Ps 129, 5.7 )
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Dans la synagogue de Nazareth, Jésus déclarait : « Amen, je vous le dis, aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays. En toute vérité, je vous le déclare : Au temps du prophète Élie, lorsque la sécheresse et la famine ont sévi pendant trois ans et demi, il y avait beaucoup de veuves en Israël ; pourtant Élie n'a été envoyé vers aucune d'entre elles, mais bien à une veuve étrangère, de la ville de Sarepta, dans le pays de Sidon.
Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; pourtant aucun d'eux n'a été purifié, mais bien Naaman, un Syrien. »
À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas.
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.
Source: AELF copyright 1980
AZUR- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1742
Localisation : France
Inscription : 12/07/2012
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleu
Bonjour à tous
Merci
Amitiés
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleu
Bonjour à tous
Merci
Amitiés
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour et Merci Manuela
Bonjour et Merci AZUR
Bonjour et Merci etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
***
Méditation sur l’ évangile du jour : Mardi 5 Mars 2013
Pardonner à nos frères et obtenir le pardon.
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 21-35
Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : ’Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.’
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : ’Rembourse ta dette !’
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : ’Prends patience envers moi, et je te rembourserai.’
Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : ’Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?’
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait tout remboursé.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
Prière d'introduction
Nous pouvons commencer cette prière en récitant le Notre Père en nous arrêtant sur la 5e demande que Jésus nous invite à adresser à Abba :
« Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »
Demande
Demandons de savoir pardonner toujours et en toutes circonstances, à tous ceux qui peuvent nous offenser ou offenser ceux et celles qui nous sont chers, notre Eglise.
Points de réflexion
1. « Prends patience envers moi et je te rembourserai tout » telle est la prière que le serviteur présente au roi qui veut le vendre, lui, sa femme et ses enfants, en constatant l’état catastrophique de sa dette.
Ce même serviteur, après avoir été blanchi, rencontre un de ses compagnons qui lui devait aussi de l’argent ; il se jette sur lui pour l’étrangler, en disant : « rembourse ta dette ! » et il le fait jeter en prison.
Il y a dans cet homme, en tout homme, en nous aussi, cette lutte entre le bien que l’on voudrait faire, que l’on exige quelquefois des autres et le mal, que l’on souhaiterait éviter, mais, qui quelquefois a le dessus et nous entraîne sur ces chemins.
Il sait demander pardon, quand cela l’arrange, lui convient pour sauver une situation compromise, mais son cœur n’est pas ouvert au pardon. Sa demande de pardon n’est pas le fruit de l’humilité, mais du calcul, de l’intérêt personnel.
Il a vite fait d’otublier le bien que son maître vient de lui faire. Pourquoi veut-il que son compagnon le rembourse, si la dette colossale qu’il avait envers son roi lui a été remise ?
2. « Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. »
Le roi se laisse toucher. Que sont ces dix mille talents pour lui ? Ce qui est important, face à la dette, même si elle est considérable, c’est la demande de pardon ; c’est la simplicité et apparente sincérité de celui qui se prosterne à ses pieds ; demander pardon c’est reconnaître sa faute.
Le serviteur reconnaît qu’il est coupable et il reçoit, en échange de sa confession, le pardon complet de ce qu’il devait à son maître : « le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette ».
Il ne demande rien en échange ; il n’y a pas de conditions, de pied de page avec des réserves et de limites au pardon donné.
Toute la dette est remise et pour toujours.
3. Entre le serviteur et le maître, le contraste est fort ; il y a un abîme, l’abîme qui existe entre le bien et le mal, entre le pardon sincère et le calcul.
Pardonner n’est pas chose aisée. « Pierre s’approcha de Jésus pour lui
demander : ,Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ?’ ».
Pierre a la simplicité de poser la question à Jésus : combien de fois doit-on pardonner ?
Toujours ! Il faut toujours pardonner, telle est la réponse de Jésus. Il ne met pas de limite au pardon.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je ressens souvent en moi la même tentation que Pierre, la tentation de mettre des limites à mon pardon, ou cette autre tentation de ne pas vraiment pardonner, de garder de la rancœur, de l’amertume, d’attendre plus ou moins consciemment le temps de la revanche, pour ne pas dire de la vengeance.
Donne-moi, Seigneur, un cœur nouveau, mets en moi, Seigneur, un esprit nouveau !
Résolution
Cultiver en moi, tout au long de la journée, le désir du pardon, de la bienveillance envers ceux qui habituellement me gênent et provoquent en moi des jugements. Dans la mesure du possible, exprimer aussi extérieurement, ce pardon.
SOURCE : Catholique.org
Apprendre à pardonner
*
Bonjour et Merci Manuela
Bonjour et Merci AZUR
Bonjour et Merci etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
***
Méditation sur l’ évangile du jour : Mardi 5 Mars 2013
Pardonner à nos frères et obtenir le pardon.
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 21-35
Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent).
Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette.
Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : ’Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.’
Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : ’Rembourse ta dette !’
Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : ’Prends patience envers moi, et je te rembourserai.’
Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : ’Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié.
Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?’
Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait tout remboursé.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
Prière d'introduction
Nous pouvons commencer cette prière en récitant le Notre Père en nous arrêtant sur la 5e demande que Jésus nous invite à adresser à Abba :
« Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. »
Demande
Demandons de savoir pardonner toujours et en toutes circonstances, à tous ceux qui peuvent nous offenser ou offenser ceux et celles qui nous sont chers, notre Eglise.
Points de réflexion
1. « Prends patience envers moi et je te rembourserai tout » telle est la prière que le serviteur présente au roi qui veut le vendre, lui, sa femme et ses enfants, en constatant l’état catastrophique de sa dette.
Ce même serviteur, après avoir été blanchi, rencontre un de ses compagnons qui lui devait aussi de l’argent ; il se jette sur lui pour l’étrangler, en disant : « rembourse ta dette ! » et il le fait jeter en prison.
Il y a dans cet homme, en tout homme, en nous aussi, cette lutte entre le bien que l’on voudrait faire, que l’on exige quelquefois des autres et le mal, que l’on souhaiterait éviter, mais, qui quelquefois a le dessus et nous entraîne sur ces chemins.
Il sait demander pardon, quand cela l’arrange, lui convient pour sauver une situation compromise, mais son cœur n’est pas ouvert au pardon. Sa demande de pardon n’est pas le fruit de l’humilité, mais du calcul, de l’intérêt personnel.
Il a vite fait d’otublier le bien que son maître vient de lui faire. Pourquoi veut-il que son compagnon le rembourse, si la dette colossale qu’il avait envers son roi lui a été remise ?
2. « Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. »
Le roi se laisse toucher. Que sont ces dix mille talents pour lui ? Ce qui est important, face à la dette, même si elle est considérable, c’est la demande de pardon ; c’est la simplicité et apparente sincérité de celui qui se prosterne à ses pieds ; demander pardon c’est reconnaître sa faute.
Le serviteur reconnaît qu’il est coupable et il reçoit, en échange de sa confession, le pardon complet de ce qu’il devait à son maître : « le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette ».
Il ne demande rien en échange ; il n’y a pas de conditions, de pied de page avec des réserves et de limites au pardon donné.
Toute la dette est remise et pour toujours.
3. Entre le serviteur et le maître, le contraste est fort ; il y a un abîme, l’abîme qui existe entre le bien et le mal, entre le pardon sincère et le calcul.
Pardonner n’est pas chose aisée. « Pierre s’approcha de Jésus pour lui
demander : ,Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ?’ ».
Pierre a la simplicité de poser la question à Jésus : combien de fois doit-on pardonner ?
Toujours ! Il faut toujours pardonner, telle est la réponse de Jésus. Il ne met pas de limite au pardon.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, je ressens souvent en moi la même tentation que Pierre, la tentation de mettre des limites à mon pardon, ou cette autre tentation de ne pas vraiment pardonner, de garder de la rancœur, de l’amertume, d’attendre plus ou moins consciemment le temps de la revanche, pour ne pas dire de la vengeance.
Donne-moi, Seigneur, un cœur nouveau, mets en moi, Seigneur, un esprit nouveau !
Résolution
Cultiver en moi, tout au long de la journée, le désir du pardon, de la bienveillance envers ceux qui habituellement me gênent et provoquent en moi des jugements. Dans la mesure du possible, exprimer aussi extérieurement, ce pardon.
SOURCE : Catholique.org
Apprendre à pardonner
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Maud,
Bonjour Azur
Bonjour Manuela
à vous aussi
Pierre s’approche de Jésus pour lui poser sa question comme à voix basse. Vu le tempérament « entier » de Pierre tel qu’il ressort des récits évangéliques, on peut imaginer qu’il vient d’avoir un échange un peu vigoureux avec l’un ou l’autre apôtre. Le différend portait probablement sur une broutille comme cela se passe dans toute vie communautaire. Oui mais voilà : les mêmes causes engendrant les mêmes effets, et la vie quotidienne étant assez répétitive, ce genre de situation a elle aussi la fâcheuse tendance à se réitérer. Bougonnant, cherchant peut-être à obtenir de Jésus une approbation - contre son frère ! - notre rude maître-pêcheur exprime son mécontentement par une question à laquelle il n’attend probablement pas de réponse. Comment imaginer de compter les pardons accordés : un, deux… six, sept ! Terminé : l’heure de la vengeance a sonné. On imagine sans peine que la facture à la huitième offense ferait un « prix de gros », de sorte que les pardons antérieurs seraient tout simplement nuls et non advenus.
Mais alors comment en sortir ? On voit bien que si le pardon a une extension limitée, le jour où la barre est franchie, le déferlement de violence rend vains et stériles tous les efforts antérieurs. Mais d’un autre côté, on ne peut tout de même pas s’engager dans une démarche de pardon inconditionnel ? Ce serait de la pure folie : le premier venu abuserait de nous !...
J’imagine Jésus marquant un temps de silence ; puis plongeant ses yeux dans ceux de son apôtre, et posant ses mains sur les solides épaules de son grand gaillard de Pierre, Notre-Seigneur lui dit avec un sourire affectueux : « Je te demande de pardonner, “pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois ” ; car c’est pour cela que je suis venu : pour renverser la logique de Lamek, qui se vantait d’avoir fait payer au coupable “soixante-dix-sept fois” son forfait (Gn 4, 24).
Il me semble que si nous entendons vraiment cette Parole, si nous la laissons descendre en nous, le sol se dérobe sous nos pieds. Quel vertige : ne rien retenir qui enchaînerait l’autre à moi par quelque lien que ce soit : la haine, le ressentiment, la rancœur, etc. Le laisser totalement libre des actes coupables qu’il aurait pu commettre envers moi ; refuser de revendiquer mon droit non par faiblesse, mais pour ne pas être un obstacle sur sa route, dans la certitude que Jésus marche avec lui et saura écrire droit sur ses lignes courbes… Quel vertige, mais en même temps : quelle liberté ! Pour l’offenseur bien sûr, mais aussi pour l’offensé, car je suis plus lié par mes ressentiments que par les conséquences des sévices que j’aurais pu subir.
Somme toute, n’est-ce pas cela aimer ? Le premier mot de l’amour n’est-il pas le respect, en particulier le respect de ce que mon prochain a de plus précieux : cette liberté qui le configure à son Créateur ? « Aimer mon ennemi » signifierait donc avant tout lui pardonner, dénouer tous les liens auxquels je l’avais asservi par mes sentiments négatifs. Lui rendre sa liberté, ou mieux encore : m’interdire de tendre la main vers elle puisqu’il la tient de Dieu lui-même. Autrement dit combattre généreusement, au cœur même de l’offense, du mépris, de l’humiliation, contre tout ressentiment qui pourrait permettre au démon d’aliéner mon agresseur en se servant de moi.
Jésus nous a laissés à notre réflexion, priant en silence son Père de nous envoyer son Esprit pour que nous puissions entrevoir ce chemin que sa Parole vient tout à coup d’éclairer d’une façon aussi fulgurante.
Devant notre visage bouleversé, il s’approche, et convoquant du regard les autres disciples, il nous invite à nous asseoir autour de lui. Notre-Seigneur sait bien que pour nous c’est impossible ! Nous pouvons à peine entrevoir intellectuellement ce chemin : comment pourrions-nous y avancer ? L’illustration qu’il nous propose veut nous aider à oser tout miser sur cette folie d’amour. Une parabole n’est pas un syllogisme au terme duquel la conclusion : « il faut toujours pardonner » tomberait comme une évidence. D’ailleurs, à quoi cela nous servirait-il ? La parabole n’agit pas au niveau abstrait du raisonnement ; elle se déploie tout au contraire dans le cadre concret et familier de ma vie quotidienne, afin que je puisse y entrer et surtout : qu’elle entre en moi. C’est de moi, de ma vie que me parle Jésus, qui désire m’aider à choisir entre les deux voies qui s’ouvrent devant moi à chaque rencontre avec mon prochain : la voie « de la vie et du bonheur » (Dt 30, 15), pour que je vive, moi et ma descendance (cf. Dt 30, 19), en bénissant au lieu de maudire ; ou la voie « de la mort et du malheur » auxquels conduit le refus de partager le bon pain de la miséricorde, dont j’ai pourtant été moi-même le premier bénéficiaire. Car qui donc est ce Roi qui se laisse attendrir par le malheur de son serviteur insolvable et le laisse repartir, libre, alors que le droit élémentaire (dans l’esprit de l’époque) l’autorisait à le garder définitivement à son service ? Qui donc manifeste une telle miséricorde sinon notre Père céleste, qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Mt 5, 45) ?
C’est peut-être parce qu’il n’a pas pris conscience du prix de sa propre liberté, que ce serviteur ingrat se retire sans même un mot de remerciement, et se jette sur son compagnon endetté. Spontanément nous ressentons tous un malaise devant ce comportement ; bien plus : il nous attriste, comme il « attristait profondément les compagnons » du mauvais serviteur et qu’il attriste Dieu. A nos yeux, cet homme qui vient d’être remis gratuitement dans sa pleine dignité en retrouvant sa liberté, a à nouveau perdu ce bien précieux en refusant de pardonner à son prochain. Puissions-nous nous en souvenir, et éviter d’agir comme lui.
« C’est donc cela que tu voulais me dire Seigneur : tu verserais avec joie “soixante-dix fois sept fois” ton sang pour moi, pour me restaurer gratuitement dans ma dignité filiale. Mais ce qui t’attriste profondément, ce qui attriste le Père et contriste l’Esprit, c’est l’ingratitude qui non seulement me conduit à vivre comme si je n’avais pas envers toi une dette de charité, mais à traiter mes frères comme si je disposais envers eux du jugement et de la justice. Seigneur vient déchirer le voile de mes ténèbres, inonde mon cœur de la douce lumière de ta miséricorde pour que je puisse sans cesse me souvenir en contemplant ta sainte Face, du prix de ma liberté et du prix de la liberté de tous mes frères. Afin que plus jamais je ne prétende réclamer auprès d’eux un dû, alors que toi tu as définitivement épongé toutes nos dettes ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
__________________________________________________________________________________________________________
Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Bonjour Azur
Bonjour Manuela
à vous aussi
Pierre s’approche de Jésus pour lui poser sa question comme à voix basse. Vu le tempérament « entier » de Pierre tel qu’il ressort des récits évangéliques, on peut imaginer qu’il vient d’avoir un échange un peu vigoureux avec l’un ou l’autre apôtre. Le différend portait probablement sur une broutille comme cela se passe dans toute vie communautaire. Oui mais voilà : les mêmes causes engendrant les mêmes effets, et la vie quotidienne étant assez répétitive, ce genre de situation a elle aussi la fâcheuse tendance à se réitérer. Bougonnant, cherchant peut-être à obtenir de Jésus une approbation - contre son frère ! - notre rude maître-pêcheur exprime son mécontentement par une question à laquelle il n’attend probablement pas de réponse. Comment imaginer de compter les pardons accordés : un, deux… six, sept ! Terminé : l’heure de la vengeance a sonné. On imagine sans peine que la facture à la huitième offense ferait un « prix de gros », de sorte que les pardons antérieurs seraient tout simplement nuls et non advenus.
Mais alors comment en sortir ? On voit bien que si le pardon a une extension limitée, le jour où la barre est franchie, le déferlement de violence rend vains et stériles tous les efforts antérieurs. Mais d’un autre côté, on ne peut tout de même pas s’engager dans une démarche de pardon inconditionnel ? Ce serait de la pure folie : le premier venu abuserait de nous !...
J’imagine Jésus marquant un temps de silence ; puis plongeant ses yeux dans ceux de son apôtre, et posant ses mains sur les solides épaules de son grand gaillard de Pierre, Notre-Seigneur lui dit avec un sourire affectueux : « Je te demande de pardonner, “pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois ” ; car c’est pour cela que je suis venu : pour renverser la logique de Lamek, qui se vantait d’avoir fait payer au coupable “soixante-dix-sept fois” son forfait (Gn 4, 24).
Il me semble que si nous entendons vraiment cette Parole, si nous la laissons descendre en nous, le sol se dérobe sous nos pieds. Quel vertige : ne rien retenir qui enchaînerait l’autre à moi par quelque lien que ce soit : la haine, le ressentiment, la rancœur, etc. Le laisser totalement libre des actes coupables qu’il aurait pu commettre envers moi ; refuser de revendiquer mon droit non par faiblesse, mais pour ne pas être un obstacle sur sa route, dans la certitude que Jésus marche avec lui et saura écrire droit sur ses lignes courbes… Quel vertige, mais en même temps : quelle liberté ! Pour l’offenseur bien sûr, mais aussi pour l’offensé, car je suis plus lié par mes ressentiments que par les conséquences des sévices que j’aurais pu subir.
Somme toute, n’est-ce pas cela aimer ? Le premier mot de l’amour n’est-il pas le respect, en particulier le respect de ce que mon prochain a de plus précieux : cette liberté qui le configure à son Créateur ? « Aimer mon ennemi » signifierait donc avant tout lui pardonner, dénouer tous les liens auxquels je l’avais asservi par mes sentiments négatifs. Lui rendre sa liberté, ou mieux encore : m’interdire de tendre la main vers elle puisqu’il la tient de Dieu lui-même. Autrement dit combattre généreusement, au cœur même de l’offense, du mépris, de l’humiliation, contre tout ressentiment qui pourrait permettre au démon d’aliéner mon agresseur en se servant de moi.
Jésus nous a laissés à notre réflexion, priant en silence son Père de nous envoyer son Esprit pour que nous puissions entrevoir ce chemin que sa Parole vient tout à coup d’éclairer d’une façon aussi fulgurante.
Devant notre visage bouleversé, il s’approche, et convoquant du regard les autres disciples, il nous invite à nous asseoir autour de lui. Notre-Seigneur sait bien que pour nous c’est impossible ! Nous pouvons à peine entrevoir intellectuellement ce chemin : comment pourrions-nous y avancer ? L’illustration qu’il nous propose veut nous aider à oser tout miser sur cette folie d’amour. Une parabole n’est pas un syllogisme au terme duquel la conclusion : « il faut toujours pardonner » tomberait comme une évidence. D’ailleurs, à quoi cela nous servirait-il ? La parabole n’agit pas au niveau abstrait du raisonnement ; elle se déploie tout au contraire dans le cadre concret et familier de ma vie quotidienne, afin que je puisse y entrer et surtout : qu’elle entre en moi. C’est de moi, de ma vie que me parle Jésus, qui désire m’aider à choisir entre les deux voies qui s’ouvrent devant moi à chaque rencontre avec mon prochain : la voie « de la vie et du bonheur » (Dt 30, 15), pour que je vive, moi et ma descendance (cf. Dt 30, 19), en bénissant au lieu de maudire ; ou la voie « de la mort et du malheur » auxquels conduit le refus de partager le bon pain de la miséricorde, dont j’ai pourtant été moi-même le premier bénéficiaire. Car qui donc est ce Roi qui se laisse attendrir par le malheur de son serviteur insolvable et le laisse repartir, libre, alors que le droit élémentaire (dans l’esprit de l’époque) l’autorisait à le garder définitivement à son service ? Qui donc manifeste une telle miséricorde sinon notre Père céleste, qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Mt 5, 45) ?
C’est peut-être parce qu’il n’a pas pris conscience du prix de sa propre liberté, que ce serviteur ingrat se retire sans même un mot de remerciement, et se jette sur son compagnon endetté. Spontanément nous ressentons tous un malaise devant ce comportement ; bien plus : il nous attriste, comme il « attristait profondément les compagnons » du mauvais serviteur et qu’il attriste Dieu. A nos yeux, cet homme qui vient d’être remis gratuitement dans sa pleine dignité en retrouvant sa liberté, a à nouveau perdu ce bien précieux en refusant de pardonner à son prochain. Puissions-nous nous en souvenir, et éviter d’agir comme lui.
« C’est donc cela que tu voulais me dire Seigneur : tu verserais avec joie “soixante-dix fois sept fois” ton sang pour moi, pour me restaurer gratuitement dans ma dignité filiale. Mais ce qui t’attriste profondément, ce qui attriste le Père et contriste l’Esprit, c’est l’ingratitude qui non seulement me conduit à vivre comme si je n’avais pas envers toi une dette de charité, mais à traiter mes frères comme si je disposais envers eux du jugement et de la justice. Seigneur vient déchirer le voile de mes ténèbres, inonde mon cœur de la douce lumière de ta miséricorde pour que je puisse sans cesse me souvenir en contemplant ta sainte Face, du prix de ma liberté et du prix de la liberté de tous mes frères. Afin que plus jamais je ne prétende réclamer auprès d’eux un dû, alors que toi tu as définitivement épongé toutes nos dettes ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
__________________________________________________________________________________________________________
Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleu
Merci à vous
Bonjour à tous
Amitiés
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleu
Merci à vous
Bonjour à tous
Amitiés
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
****
Méditation sur l’ évangile du jour
Les commandements de Dieu
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 17-19
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. »
Prière d'introduction
Père plein d’amour, source de toutes bénédictions, Tu m’as conduit tout au long de ma vie, et Tu me conduis toujours. Je Te remercie pour Ta paternelle sollicitude. Jésus, Fils de Dieu,
Tu es mort pour moi sur la croix, pour payer le prix de mes péchés et manifester ainsi Ton amour inconditionnel pour moi.
Je Te remercie de me montrer le chemin du retour vers le Père. Saint-Esprit, doux hôte de mon âme,
Tu me guéris et me fortifies. Tu embrases d’amour les profondeurs les plus intimes de mon âme.
Je Te remercie pour Ta présence aimante en moi.
Demande
Jésus, aide-moi à vivre une liberté authentique en m’unissant à Ta volonté.
Points de réflexion
1.Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Dieu a préparé son peuple pour le salut à travers les prophètes et la Loi. En Jésus-Christ le salut est d’actualité : Jésus, le Verbe fait chair, accomplit la Loi et les prophètes et leur donne une juste interprétation.
La Loi, inscrite sur les tables de pierre, va s’inscrire dans le coeur des hommes. Jésus est venu tout spécialement pour accomplir le désir profond de tout cœur humain : le bonheur, qui se trouve en définitive dans la vie éternelle avec Dieu. "
Mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme, il a été sous la domination de la loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sous la domination de la Loi et pour faire de nous des fils. " (Galates 4,4-5).
2. Celui qui rejettera un seul de ces plus petits
commandements ... "Les lois sont faites pour être transgressées" - telle est la première règle du " credo des adolescents."
En approchant de l’âge adulte nous découvrons que des circonstances externes vont à l’encontre de notre bonheur subjectif. Nous les appelons des règles. Alors que le désir d’exercer notre propre volonté se développe, nous commençons à sentir le poids apparemment accablant de ces règles - "faites ceci, ne faites pas cela." Les personnes d’autorité sont alors perçues comme une opposition directe à notre réalisation personnelle. Nous concluons incorrectement : les règles et le bonheur se mélangent aussi bien que l’huile et l’eau ! C’est alors que des habitudes de péché se développent en dépit de ce que nous dicte notre conscience et nous apercevons alors la manière dont le diable nous suggère ses critères. Si nous ne faisons pas attention, nous pourrions former des attitudes qui nous opposent à Dieu et à ses critères - les Dix commandements, les Béatitudes, la croix et les enseignements de l’Eglise.
3. Celui qui les observera et les enseignera ... "La loi morale a son origine en Dieu et trouve toujours sa source en lui" (pape Jean Paul II, la Splendeur de la Vérité, numéro 40).
Notre vraie liberté se situe non pas dans le rejet de la loi morale de Dieu mais dans son acceptation.
Dieu n’est pas un dictateur sans cœur mais un Père qui nous aime et qui veut le meilleur pour nous. S’il fixe des normes pour nous, c’est parce qu’il pense à notre bonheur éternel, comme un entraîneur habile qui défie l’athlète
d’atteindre sa pleine capacité. " Lequel d’entre vous donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? ou un serpent, quand il lui demande un poisson ? " (Matthieu 7,9-10).
Jésus pose la question parce qu’il connaît le Père. Même si nous connaissions un parent qui n’aime pas son enfant, Dieu le Père est incapable de désirer autre chose que ce qui est vraiment le meilleur pour nous. Dieu est et sera toujours l’Amour.
Et nous sommes censés être avec Dieu pour toujours !
Dialogue avec le Christ
Seigneur, le péché frappe toujours à ma porte mais Tu m’as promis que Ta grâce sera toujours disponible. Aide-moi à me servir des moyens de la grâce que Tu me donnes pour vivre en accord avec Ta loi éternelle. Mère très pure, fais que mon cœur soit pour Jésus seul.
Résolution
Aujourd’hui je prendrai quelques moments pour réfléchir à comment je vis les Dix commandements
SOURCE : Catholique.org
La Table des Dix Commandements
*
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
****
Méditation sur l’ évangile du jour
Les commandements de Dieu
Evangile selon St Matthieu, chapitre 5, 17-19
Comme les disciples s’étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir.
Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas une lettre, pas un seul petit trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera sera déclaré grand dans le Royaume des cieux. »
Prière d'introduction
Père plein d’amour, source de toutes bénédictions, Tu m’as conduit tout au long de ma vie, et Tu me conduis toujours. Je Te remercie pour Ta paternelle sollicitude. Jésus, Fils de Dieu,
Tu es mort pour moi sur la croix, pour payer le prix de mes péchés et manifester ainsi Ton amour inconditionnel pour moi.
Je Te remercie de me montrer le chemin du retour vers le Père. Saint-Esprit, doux hôte de mon âme,
Tu me guéris et me fortifies. Tu embrases d’amour les profondeurs les plus intimes de mon âme.
Je Te remercie pour Ta présence aimante en moi.
Demande
Jésus, aide-moi à vivre une liberté authentique en m’unissant à Ta volonté.
Points de réflexion
1.Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Dieu a préparé son peuple pour le salut à travers les prophètes et la Loi. En Jésus-Christ le salut est d’actualité : Jésus, le Verbe fait chair, accomplit la Loi et les prophètes et leur donne une juste interprétation.
La Loi, inscrite sur les tables de pierre, va s’inscrire dans le coeur des hommes. Jésus est venu tout spécialement pour accomplir le désir profond de tout cœur humain : le bonheur, qui se trouve en définitive dans la vie éternelle avec Dieu. "
Mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme, il a été sous la domination de la loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sous la domination de la Loi et pour faire de nous des fils. " (Galates 4,4-5).
2. Celui qui rejettera un seul de ces plus petits
commandements ... "Les lois sont faites pour être transgressées" - telle est la première règle du " credo des adolescents."
En approchant de l’âge adulte nous découvrons que des circonstances externes vont à l’encontre de notre bonheur subjectif. Nous les appelons des règles. Alors que le désir d’exercer notre propre volonté se développe, nous commençons à sentir le poids apparemment accablant de ces règles - "faites ceci, ne faites pas cela." Les personnes d’autorité sont alors perçues comme une opposition directe à notre réalisation personnelle. Nous concluons incorrectement : les règles et le bonheur se mélangent aussi bien que l’huile et l’eau ! C’est alors que des habitudes de péché se développent en dépit de ce que nous dicte notre conscience et nous apercevons alors la manière dont le diable nous suggère ses critères. Si nous ne faisons pas attention, nous pourrions former des attitudes qui nous opposent à Dieu et à ses critères - les Dix commandements, les Béatitudes, la croix et les enseignements de l’Eglise.
3. Celui qui les observera et les enseignera ... "La loi morale a son origine en Dieu et trouve toujours sa source en lui" (pape Jean Paul II, la Splendeur de la Vérité, numéro 40).
Notre vraie liberté se situe non pas dans le rejet de la loi morale de Dieu mais dans son acceptation.
Dieu n’est pas un dictateur sans cœur mais un Père qui nous aime et qui veut le meilleur pour nous. S’il fixe des normes pour nous, c’est parce qu’il pense à notre bonheur éternel, comme un entraîneur habile qui défie l’athlète
d’atteindre sa pleine capacité. " Lequel d’entre vous donnerait une pierre à son fils qui lui demande du pain ? ou un serpent, quand il lui demande un poisson ? " (Matthieu 7,9-10).
Jésus pose la question parce qu’il connaît le Père. Même si nous connaissions un parent qui n’aime pas son enfant, Dieu le Père est incapable de désirer autre chose que ce qui est vraiment le meilleur pour nous. Dieu est et sera toujours l’Amour.
Et nous sommes censés être avec Dieu pour toujours !
Dialogue avec le Christ
Seigneur, le péché frappe toujours à ma porte mais Tu m’as promis que Ta grâce sera toujours disponible. Aide-moi à me servir des moyens de la grâce que Tu me donnes pour vivre en accord avec Ta loi éternelle. Mère très pure, fais que mon cœur soit pour Jésus seul.
Résolution
Aujourd’hui je prendrai quelques moments pour réfléchir à comment je vis les Dix commandements
SOURCE : Catholique.org
La Table des Dix Commandements
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Maud,
Bonjour Manuela
Bonjour Azur
Bonjour Nicolas, frère, en union de prières et de coeur pour toujours dans les Saints coeurs de Jésus et Maman Marie
Bonjour à vous tous
Il n’y a rien à faire : on aura beau tenter de relire les Écritures à la lumière des principes de la postmodernité, il est des textes qui résistent opiniâtrement à la réinterprétation. Le passage d’aujourd’hui est un de ceux-là.
Le refus de toute référence normative, qu’elle soit intrinsèque (la loi naturelle) ou extrinsèque (la loi civile) caractérise notre époque. Nos contemporains sont tout au plus disposés à s’entendre sur quelques règles indispensables pour la bonne gestion de la collectivité, et pour la défense de la liberté et des droits individuels. Quand au domaine moral, il relève selon la postmodernité, exclusivement de la sphère privée : il serait en effet impossible de se prononcer de manière universelle en des matières aussi relatives que le « bien » et le « mal ».
La « déconstruction » est aujourd’hui le maître mot : il faut déconstruire le langage pour nous libérer des faux absolus ; déconstruire la morale pour nous libérer des vieux tabous ; déconstruire l’anthropologie pour nous libérer des contraintes de concepts vides tels que la « nature » ou la « loi naturelle » ; déconstruire la société pour la libérer des schémas désuets et obsolètes tels que le primat de la famille monogame, du contrat de mariage durable, du caractère hétérosexuel du couple, etc.
Tout ce travail de déconstruction se fonde sur un a priori, qui semble définitivement acquis - malgré les résistances de quelques retardataires de l’évolution humaine - à savoir : que les cieux sont vides, qu’il n’y a jamais eu de Dieu transcendant, fondement ultime des valeurs, qui aurait inscrit dans sa création les règles de conduite (loi naturelle) qu’il convient d’adopter pour demeurer dans son Alliance. Dieu est mort - entendons le Dieu transcendant judéo-chrétien - vive l’Homme-dieu !
C’est sur l’horizon de cette situation culturelle, trop rapidement esquissée, qu’il nous faut entendre l’évangile de ce jour. Il est clair que pour nos contemporains, les paroles de Notre-Seigneur sont scandaleuses. Ne nous étonnons pas qu’elles suscitent le mépris voire la violence : à l’heure où l’humanité s’est enfin libérée du joug de toutes les antiques contraintes, comment l’Église ose-t-elle encore brandir ce discours qui parle d’« accomplissement de la Loi » ? Quand donc les chrétiens vont-ils prendre conscience que leur Jésus est totalement anachronique ? Bien plus : sa doctrine est dangereuse, car elle risque de réveiller de vieilles culpabilités enfouies, et par le fait même, elle menace l’acquis des révolutions culturelles et scientifiques du siècle dernier : pleine disposition sur la vie comme sur la mort, programmation génétique des générations futures, clonage des meilleurs représentants de la nouvelle race, levée de tous les tabous en quelque matière que ce soit ; bref : le retour à la spontanéité instinctive prôné par Nietzsche, mais enrichie des possibilités illimitées offertes par le progrès des sciences et des techniques - sans oublier les champ d’investigation fabuleux qu’ouvre devant nous la collaboration avec les entités des plans occultes.
« Celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux ». Jésus ne conteste pas ; il ne s’engage pas dans des débats stériles ; il se contente de proposer un chemin, et avertit avec tristesse ceux qui refusent de s’y engager, de quoi ils se privent eux-mêmes. Mais qui se soucie du « Royaume des cieux », à l’heure où nos contemporains attendent avec impatience l’avènement d’un nouvel âge : « l’ère du Verseau », qui verra fleurir sur terre la tolérance, l’harmonie, la paix universelle, et toutes les valeurs que le christianisme s’était empressée de renvoyer dans une lointaine eschatologie.
« Mais alors, me direz-vous : comment faire pour annoncer la Bonne Nouvelle à un monde qui ne veut rien entendre ? » Avant tout : nous garder purs de toute compromission ; car sur ce chemin la pente est glissante, et de concession en concession nous aurions tôt fait de renoncer à la spécificité de l’Evangile. Ensuite : ne jamais oublier ce que les yeux de la foi nous ont fait voir ; « ne pas le laisser sortir de notre cœur un seul jour » (1ère lect.), c’est-à-dire lire, méditer, prier la Parole afin qu’elle nous remplisse et nous transforme à son image. « L’enseigner à nos fils et aux fils de nos fils » (Ibid.). Enfin, « garder et mettre en pratique » (Ibid.) les commandements de Dieu et de l’Eglise : « ils seront notre sagesse et notre intelligence aux yeux de tous les peuples ».
Un jour viendra - et il est proche - où les hommes verront le caractère prométhéen de leurs ambitions et la vanité de leurs efforts. Ce jour-là ils chercheront autour d’eux s’il reste un chrétien qui soit demeuré fidèle à l’Evangile et qui puisse les conduire au Christ, pour obtenir de lui la libération de leurs liens, le pardon de leurs péchés, la guérison de leur âme. Ce jour-là sera le jour de la victoire de la miséricorde, pour la plus grande gloire de Dieu et le salut du monde.
Préparons-nous, hâtons l’avènement de ce temps de grâce par une conversion sincère. Re-choisissons toujours plus fermement le Christ comme unique Seigneur et Sauveur, et demandons à l’Esprit de nous donner de marcher fidèlement dans ses voies.
« Seigneur dans ce monde qui t’est de plus en plus hostile, ne permets pas que je sois envahi par la peur ou la honte. Non je ne veux pas rougir de toi devant les hommes (cf. Mc 8, 38), car tu n’as pas rougi de moi devant Dieu ton Père. “Donne à ceux qui te servent, d’annoncer ta parole avec une parfaite assurance” (Ac 4, 29) afin qu’en nous entendant, la conscience de nos interlocuteurs se réveille, et qu’ils puissent reconnaître, dans la lumière de l’Esprit : “Il n’y a pas un peuple sage et intelligent comme celui des croyants” (cf. Dt 4, 1.5-9.) ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
__________________________________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Bonjour Manuela
Bonjour Azur
Bonjour Nicolas, frère, en union de prières et de coeur pour toujours dans les Saints coeurs de Jésus et Maman Marie
Bonjour à vous tous
Il n’y a rien à faire : on aura beau tenter de relire les Écritures à la lumière des principes de la postmodernité, il est des textes qui résistent opiniâtrement à la réinterprétation. Le passage d’aujourd’hui est un de ceux-là.
Le refus de toute référence normative, qu’elle soit intrinsèque (la loi naturelle) ou extrinsèque (la loi civile) caractérise notre époque. Nos contemporains sont tout au plus disposés à s’entendre sur quelques règles indispensables pour la bonne gestion de la collectivité, et pour la défense de la liberté et des droits individuels. Quand au domaine moral, il relève selon la postmodernité, exclusivement de la sphère privée : il serait en effet impossible de se prononcer de manière universelle en des matières aussi relatives que le « bien » et le « mal ».
La « déconstruction » est aujourd’hui le maître mot : il faut déconstruire le langage pour nous libérer des faux absolus ; déconstruire la morale pour nous libérer des vieux tabous ; déconstruire l’anthropologie pour nous libérer des contraintes de concepts vides tels que la « nature » ou la « loi naturelle » ; déconstruire la société pour la libérer des schémas désuets et obsolètes tels que le primat de la famille monogame, du contrat de mariage durable, du caractère hétérosexuel du couple, etc.
Tout ce travail de déconstruction se fonde sur un a priori, qui semble définitivement acquis - malgré les résistances de quelques retardataires de l’évolution humaine - à savoir : que les cieux sont vides, qu’il n’y a jamais eu de Dieu transcendant, fondement ultime des valeurs, qui aurait inscrit dans sa création les règles de conduite (loi naturelle) qu’il convient d’adopter pour demeurer dans son Alliance. Dieu est mort - entendons le Dieu transcendant judéo-chrétien - vive l’Homme-dieu !
C’est sur l’horizon de cette situation culturelle, trop rapidement esquissée, qu’il nous faut entendre l’évangile de ce jour. Il est clair que pour nos contemporains, les paroles de Notre-Seigneur sont scandaleuses. Ne nous étonnons pas qu’elles suscitent le mépris voire la violence : à l’heure où l’humanité s’est enfin libérée du joug de toutes les antiques contraintes, comment l’Église ose-t-elle encore brandir ce discours qui parle d’« accomplissement de la Loi » ? Quand donc les chrétiens vont-ils prendre conscience que leur Jésus est totalement anachronique ? Bien plus : sa doctrine est dangereuse, car elle risque de réveiller de vieilles culpabilités enfouies, et par le fait même, elle menace l’acquis des révolutions culturelles et scientifiques du siècle dernier : pleine disposition sur la vie comme sur la mort, programmation génétique des générations futures, clonage des meilleurs représentants de la nouvelle race, levée de tous les tabous en quelque matière que ce soit ; bref : le retour à la spontanéité instinctive prôné par Nietzsche, mais enrichie des possibilités illimitées offertes par le progrès des sciences et des techniques - sans oublier les champ d’investigation fabuleux qu’ouvre devant nous la collaboration avec les entités des plans occultes.
« Celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le Royaume des cieux ». Jésus ne conteste pas ; il ne s’engage pas dans des débats stériles ; il se contente de proposer un chemin, et avertit avec tristesse ceux qui refusent de s’y engager, de quoi ils se privent eux-mêmes. Mais qui se soucie du « Royaume des cieux », à l’heure où nos contemporains attendent avec impatience l’avènement d’un nouvel âge : « l’ère du Verseau », qui verra fleurir sur terre la tolérance, l’harmonie, la paix universelle, et toutes les valeurs que le christianisme s’était empressée de renvoyer dans une lointaine eschatologie.
« Mais alors, me direz-vous : comment faire pour annoncer la Bonne Nouvelle à un monde qui ne veut rien entendre ? » Avant tout : nous garder purs de toute compromission ; car sur ce chemin la pente est glissante, et de concession en concession nous aurions tôt fait de renoncer à la spécificité de l’Evangile. Ensuite : ne jamais oublier ce que les yeux de la foi nous ont fait voir ; « ne pas le laisser sortir de notre cœur un seul jour » (1ère lect.), c’est-à-dire lire, méditer, prier la Parole afin qu’elle nous remplisse et nous transforme à son image. « L’enseigner à nos fils et aux fils de nos fils » (Ibid.). Enfin, « garder et mettre en pratique » (Ibid.) les commandements de Dieu et de l’Eglise : « ils seront notre sagesse et notre intelligence aux yeux de tous les peuples ».
Un jour viendra - et il est proche - où les hommes verront le caractère prométhéen de leurs ambitions et la vanité de leurs efforts. Ce jour-là ils chercheront autour d’eux s’il reste un chrétien qui soit demeuré fidèle à l’Evangile et qui puisse les conduire au Christ, pour obtenir de lui la libération de leurs liens, le pardon de leurs péchés, la guérison de leur âme. Ce jour-là sera le jour de la victoire de la miséricorde, pour la plus grande gloire de Dieu et le salut du monde.
Préparons-nous, hâtons l’avènement de ce temps de grâce par une conversion sincère. Re-choisissons toujours plus fermement le Christ comme unique Seigneur et Sauveur, et demandons à l’Esprit de nous donner de marcher fidèlement dans ses voies.
« Seigneur dans ce monde qui t’est de plus en plus hostile, ne permets pas que je sois envahi par la peur ou la honte. Non je ne veux pas rougir de toi devant les hommes (cf. Mc 8, 38), car tu n’as pas rougi de moi devant Dieu ton Père. “Donne à ceux qui te servent, d’annoncer ta parole avec une parfaite assurance” (Ac 4, 29) afin qu’en nous entendant, la conscience de nos interlocuteurs se réveille, et qu’ils puissent reconnaître, dans la lumière de l’Esprit : “Il n’y a pas un peuple sage et intelligent comme celui des croyants” (cf. Dt 4, 1.5-9.) ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
__________________________________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleu
Bonjour à toutes et à tous
" Paix de
Amitiés
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleu
Bonjour à toutes et à tous
" Paix de
Amitiés
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie pae le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
****
Méditation sur l’ évangile du jour
Le refus radical d'acceuillir Jésus
Evangile selon St Luc, chapitre 11, 14-23
Parole du Seigneur. Voici l’ordre que j’ai donné à vos pères : « Soyez attentifs à ma voix. Alors je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; suivez jusqu’au bout la route que je vous prescris, et vous serez heureux. »
Mais ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont suivi les mauvais conseils de leur cœur obstiné ; ils ont reculé au lieu d’avancer.
Depuis le jour où vos pères sont sortis d’Égypte jusqu’à aujourd’hui, j’ai envoyé vers vous tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés
inlassablement.
Mais vous ne m’avez pas écouté, vous n’avez pas prêté l’oreille, vous avez raidi votre cou, vous avez été pires que vos pères.
Tu auras beau leur répéter ces paroles, ils ne t’écouteront pas davantage. Tu pourras les appeler, ils ne répondront pas.
Tu leur diras alors : « Voilà bien la nation qui n’a pas été attentive à la voix du Seigneur son Dieu, et ne s’est pas laissé former par lui !
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je le reconnais : Tu nous as donné cette Année de la Foi pour être libérés et accueillis par Toi.
C’est Toi qui annonce la Bonne Nouvelle aux pauvres, qui libère les captifs, qui renvoie les opprimés en liberté (Lc 4,18-19).
Par ta miséricorde, Tu m’offres d’être avec Toi ; par Ta grâce, Tu m’invites à rassembler avec Toi. Me voici : Tu peux faire parler les muets !
Demande
Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme... Aux pécheurs j’enseignerai Tes voies, à Toi se rendront les égarés... Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera Ta louange. (Psaume 51, 12.15.17)
Points de réflexion
1. Le message de Jésus-Christ est la Bonne Nouvelle : la lumière dissipe les ténèbres ; la grâce remplace le péché ; un cri de joie vainc contre le grincement des dents.
Le doigt de Dieu est là et il chasse les démons...
Suis-je de la lumière, de la grâce, des cris de joie ? Ou suis-je porte-parole des ténèbres, du péché, des blasphèmes ?
Tout dépend de l’esprit qui anime mes pensées, mes paroles, mes gestes.
Les personnes autour de moi, est-ce qu’elles reçoivent de moi la Bonne Nouvelle, ou bien la défense de l’esclavage spirituel ?
Serai-je vraiment capable, avec Jésus, de libérer les esclaves, de communiquer l’amitié avec Dieu, de faire parler les muets ?
Le Rédempteur, Il est là, à mon côté... Seigneur, restaure en ma poitrine un esprit ferme
2. Parfois un homme d’habitude capable de parler, reste muet à cause d’un démon.
Mais une fois le regard du Sauveur présent, son doigt pointé, sa parole prononcée ? c’est la fuite du démon et l’homme reste sain et sauvé. En fait, les démons ont peu de pouvoir face à la présence de Dieu en ce monde.
Mais qui ose dire « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » ?
Les démons peuvent peut-être produire un état « muet » ; ce sont des hommes qui se sont rendus avocats « parlants » du Satan !
L’homme, créé à l’image de Dieu, destiné à être fils de Dieu en Jésus, doté de la vie éternelle ? est-ce qu’il saura prêter sa voix à louer l’action du Sauveur
Ou est-ce qu’il préférera la profanation de notre dignité dans un esclavage moral obligatoire ?
Seigneur, crée pour moi un cœur pur ! Aux pécheurs j’enseignerai tes voies !
3. J’ai donc un vrai choix à faire : être « avec » Jésus ou pas, rassembler avec lui ou pas.
Pour publier sa louange, pour lui rendre les égarés ? communiquer la Bonne Nouvelle ?
je dois vraiment entraîner mon esprit, mes pensées, et mes mots selon le Christ, pour que je sois en vrai son ami et son apôtre.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera Ta louange ! Saintes Perpétue et Félicité, intercédez pour moi !
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, Tes paroles nous illuminent : elles « sont esprit et vie...
Tu as des paroles de vie éternelle, et nous, nous avons cru et nous avons connu que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6,63.68-69).
Que la puissance de Ta sainteté resplendisse en moi dans ma pensée, par mes paroles et par mes actions. Et que Ton doigt m’indique le chemin !
Résolution
Pour l'amour de Dieu et des âmes, aujourd’hui je vais diriger mes pensées, mes paroles et mes actions vers le bien d’autrui ? ou me taire !
SOURCE : Catholique.org
Avoir un coeur pur
*
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie pae le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
****
Méditation sur l’ évangile du jour
Le refus radical d'acceuillir Jésus
Evangile selon St Luc, chapitre 11, 14-23
Parole du Seigneur. Voici l’ordre que j’ai donné à vos pères : « Soyez attentifs à ma voix. Alors je serai votre Dieu, et vous serez mon peuple ; suivez jusqu’au bout la route que je vous prescris, et vous serez heureux. »
Mais ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont suivi les mauvais conseils de leur cœur obstiné ; ils ont reculé au lieu d’avancer.
Depuis le jour où vos pères sont sortis d’Égypte jusqu’à aujourd’hui, j’ai envoyé vers vous tous mes serviteurs, les prophètes, je les ai envoyés
inlassablement.
Mais vous ne m’avez pas écouté, vous n’avez pas prêté l’oreille, vous avez raidi votre cou, vous avez été pires que vos pères.
Tu auras beau leur répéter ces paroles, ils ne t’écouteront pas davantage. Tu pourras les appeler, ils ne répondront pas.
Tu leur diras alors : « Voilà bien la nation qui n’a pas été attentive à la voix du Seigneur son Dieu, et ne s’est pas laissé former par lui !
Prière d'introduction
Seigneur Jésus, je le reconnais : Tu nous as donné cette Année de la Foi pour être libérés et accueillis par Toi.
C’est Toi qui annonce la Bonne Nouvelle aux pauvres, qui libère les captifs, qui renvoie les opprimés en liberté (Lc 4,18-19).
Par ta miséricorde, Tu m’offres d’être avec Toi ; par Ta grâce, Tu m’invites à rassembler avec Toi. Me voici : Tu peux faire parler les muets !
Demande
Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme... Aux pécheurs j’enseignerai Tes voies, à Toi se rendront les égarés... Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera Ta louange. (Psaume 51, 12.15.17)
Points de réflexion
1. Le message de Jésus-Christ est la Bonne Nouvelle : la lumière dissipe les ténèbres ; la grâce remplace le péché ; un cri de joie vainc contre le grincement des dents.
Le doigt de Dieu est là et il chasse les démons...
Suis-je de la lumière, de la grâce, des cris de joie ? Ou suis-je porte-parole des ténèbres, du péché, des blasphèmes ?
Tout dépend de l’esprit qui anime mes pensées, mes paroles, mes gestes.
Les personnes autour de moi, est-ce qu’elles reçoivent de moi la Bonne Nouvelle, ou bien la défense de l’esclavage spirituel ?
Serai-je vraiment capable, avec Jésus, de libérer les esclaves, de communiquer l’amitié avec Dieu, de faire parler les muets ?
Le Rédempteur, Il est là, à mon côté... Seigneur, restaure en ma poitrine un esprit ferme
2. Parfois un homme d’habitude capable de parler, reste muet à cause d’un démon.
Mais une fois le regard du Sauveur présent, son doigt pointé, sa parole prononcée ? c’est la fuite du démon et l’homme reste sain et sauvé. En fait, les démons ont peu de pouvoir face à la présence de Dieu en ce monde.
Mais qui ose dire « C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons. » ?
Les démons peuvent peut-être produire un état « muet » ; ce sont des hommes qui se sont rendus avocats « parlants » du Satan !
L’homme, créé à l’image de Dieu, destiné à être fils de Dieu en Jésus, doté de la vie éternelle ? est-ce qu’il saura prêter sa voix à louer l’action du Sauveur
Ou est-ce qu’il préférera la profanation de notre dignité dans un esclavage moral obligatoire ?
Seigneur, crée pour moi un cœur pur ! Aux pécheurs j’enseignerai tes voies !
3. J’ai donc un vrai choix à faire : être « avec » Jésus ou pas, rassembler avec lui ou pas.
Pour publier sa louange, pour lui rendre les égarés ? communiquer la Bonne Nouvelle ?
je dois vraiment entraîner mon esprit, mes pensées, et mes mots selon le Christ, pour que je sois en vrai son ami et son apôtre.
Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera Ta louange ! Saintes Perpétue et Félicité, intercédez pour moi !
Dialogue avec le Christ
Seigneur Jésus, Tes paroles nous illuminent : elles « sont esprit et vie...
Tu as des paroles de vie éternelle, et nous, nous avons cru et nous avons connu que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6,63.68-69).
Que la puissance de Ta sainteté resplendisse en moi dans ma pensée, par mes paroles et par mes actions. Et que Ton doigt m’indique le chemin !
Résolution
Pour l'amour de Dieu et des âmes, aujourd’hui je vais diriger mes pensées, mes paroles et mes actions vers le bien d’autrui ? ou me taire !
SOURCE : Catholique.org
Avoir un coeur pur
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Maud,
Bonjour Manuela,
Bonjour Azur,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à tous ceux qui partagent l'amour de la Parole de vie !
Les tentations que Jésus a du affronter dans le désert ne cessent de se représenter tout au long de sa vie publique. Pour le mettre à l’épreuve, nous dit saint Luc dans notre péricope, comme ce sera souvent le cas dans l’évangile, certains demandent à Jésus un signe du ciel pour témoigner de sa toute puissance divine (Cf. v. 16).
Dieu donnera ses signes. Mais ce ne seront pas ceux de la puissance. Ce seront ceux de l’humilité. Le signe de Dieu sera le signe de la Croix. Il ne peut en donner de plus grand car là se révèle son mystère d’amour infini et inconditionnel pour tous les hommes.
Vaincre l’esprit du mal est la finalité première de la mission de Jésus afin que l’homme puisse recevoir de sa part un esprit de fils. Le Satan a vaincu tout homme dans le premier Adam. Depuis lors, il est « l’homme fort et bien armé qui garde son palais », c’est-à-dire qui domine sur tous les royaumes terrestres (Cf. Lc 4, 6). Mais Jésus va se révéler plus puissant, plus fort (Cf. Lc 3, 16), que Satan et va triompher de lui en lui enlevant l’équipement de combat qui lui donnait confiance. Jésus dépouille Satan de toutes ses armes qui sont celles de l’avoir, du pouvoir et du paraître lorsqu’il meurt sur la croix dépouillé de tout. C’est alors qu’il redonne à l’homme ce que le démon lui avait enlevé : sa véritable identité d’image de Dieu et sa réalité de fils de Dieu.
Jésus vient d’en haut comme le soleil qui se lève pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort (Cf. Lc 1, 78-79). Sa victoire est immédiate comme celle de la lumière sur l’obscurité. Seul celui qui ferme les yeux par une cécité volontaire peut s’y soustraire (Cf. Jn 9, 41). Devant qui refuse la lumière ou s’imagine ne pas avoir besoin d’être illuminé par la grâce divine, Jésus demeure impuissant. Devant ceux qui ferment leurs oreilles à sa Parole de vie, notre Seigneur ne peut que se lamenter : « Ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont suivi les mauvais conseils de leur cœur obstiné ». Et la conséquence est immédiate : « Ils ont reculé au lieu d’avancer » (Cf. 1ère lecture).
Nous avons donc à nous décider par rapport au Christ. On ne peut demeurer dans une position de neutralité : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi… » (v. 23), nous dit Jésus. En effet, ne pas choisir un chemin, c’est toujours choisir. La neutralité est illusoire. Ne pas se décider pour Dieu c’est ne pas le choisir et donc choisir la voie qui s’oppose à lui, la voie qui conduit à la mort.
« Seigneur merci pour le don gratuit de ta grâce. Que ta lumière vienne démasquer cette aliénation, qui pourrait bien nous habiter, de nous prendre pour ces « hommes forts » qui, croyant se suffire à eux-mêmes, ne ressentiraient pas la nécessité de ta grâce. Seigneur, tu t’es mis en peine pour venir à notre recherche. Ne permets pas que nous soyons aveugles à la main que tu nous tends lorsque nous lisons et méditons ta Parole, lorsque nous te recevons dans ton Eucharistie mais aussi lorsque tu veux nous rejoindre dans tel événement ou telle rencontre. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
__________________________________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Bonjour Manuela,
Bonjour Azur,
Bonjour Nicolas,
Bonjour à tous ceux qui partagent l'amour de la Parole de vie !
Les tentations que Jésus a du affronter dans le désert ne cessent de se représenter tout au long de sa vie publique. Pour le mettre à l’épreuve, nous dit saint Luc dans notre péricope, comme ce sera souvent le cas dans l’évangile, certains demandent à Jésus un signe du ciel pour témoigner de sa toute puissance divine (Cf. v. 16).
Dieu donnera ses signes. Mais ce ne seront pas ceux de la puissance. Ce seront ceux de l’humilité. Le signe de Dieu sera le signe de la Croix. Il ne peut en donner de plus grand car là se révèle son mystère d’amour infini et inconditionnel pour tous les hommes.
Vaincre l’esprit du mal est la finalité première de la mission de Jésus afin que l’homme puisse recevoir de sa part un esprit de fils. Le Satan a vaincu tout homme dans le premier Adam. Depuis lors, il est « l’homme fort et bien armé qui garde son palais », c’est-à-dire qui domine sur tous les royaumes terrestres (Cf. Lc 4, 6). Mais Jésus va se révéler plus puissant, plus fort (Cf. Lc 3, 16), que Satan et va triompher de lui en lui enlevant l’équipement de combat qui lui donnait confiance. Jésus dépouille Satan de toutes ses armes qui sont celles de l’avoir, du pouvoir et du paraître lorsqu’il meurt sur la croix dépouillé de tout. C’est alors qu’il redonne à l’homme ce que le démon lui avait enlevé : sa véritable identité d’image de Dieu et sa réalité de fils de Dieu.
Jésus vient d’en haut comme le soleil qui se lève pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort (Cf. Lc 1, 78-79). Sa victoire est immédiate comme celle de la lumière sur l’obscurité. Seul celui qui ferme les yeux par une cécité volontaire peut s’y soustraire (Cf. Jn 9, 41). Devant qui refuse la lumière ou s’imagine ne pas avoir besoin d’être illuminé par la grâce divine, Jésus demeure impuissant. Devant ceux qui ferment leurs oreilles à sa Parole de vie, notre Seigneur ne peut que se lamenter : « Ils n’ont pas écouté, ils n’ont pas prêté l’oreille, ils ont suivi les mauvais conseils de leur cœur obstiné ». Et la conséquence est immédiate : « Ils ont reculé au lieu d’avancer » (Cf. 1ère lecture).
Nous avons donc à nous décider par rapport au Christ. On ne peut demeurer dans une position de neutralité : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi… » (v. 23), nous dit Jésus. En effet, ne pas choisir un chemin, c’est toujours choisir. La neutralité est illusoire. Ne pas se décider pour Dieu c’est ne pas le choisir et donc choisir la voie qui s’oppose à lui, la voie qui conduit à la mort.
« Seigneur merci pour le don gratuit de ta grâce. Que ta lumière vienne démasquer cette aliénation, qui pourrait bien nous habiter, de nous prendre pour ces « hommes forts » qui, croyant se suffire à eux-mêmes, ne ressentiraient pas la nécessité de ta grâce. Seigneur, tu t’es mis en peine pour venir à notre recherche. Ne permets pas que nous soyons aveugles à la main que tu nous tends lorsque nous lisons et méditons ta Parole, lorsque nous te recevons dans ton Eucharistie mais aussi lorsque tu veux nous rejoindre dans tel événement ou telle rencontre. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
__________________________________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Dernière édition par etoilebleue le Ven 8 Mar 2013 - 3:11, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleue
Bonjour à tous
Amitiés
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleue
Bonjour à tous
Amitiés
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
*
Méditation sur l’ évangile du jour
De tout notre cœur !
Evangile selon St Marc, chapitre 12, 28-34
Un scribe s’avança vers Jésus et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l’Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Prière d'introduction
« Aujourd’hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur » psaume 94
Demande
Demandons sincèrement au Seigneur d’ouvrir notre cœur à Sa parole et de prêter l’oreille à Sa voix dans notre temple intérieur. Qu’il nous apprenne peu à peu à reconnaître Sa voix.
Points de réflexion
1. Comment est l’amour de Dieu ?
Avant de nous apprêter à voir comment Dieu attend d’être aimé par les hommes, regardons un instant comment Lui nous a aimés.
Dans ce temps de carême, soyons prêts à contempler Jésus sur la croix.
Découvrons de façon nouvelle, la présence d’un Dieu qui, par amour, se fait chair, et se rend faible. Regardons l’offrande d’amour qu’Il fait sur la croix, et comment ce lieu de souffrance devient pour nous tous LE signe de l’amour total et inconditionnel de notre créateur pour sa créature.
Et regardons aussi d’un nouveau regard sa présence aujourd’hui parmi nous, dans son eucharistie, offrande toujours nouvelle et éternelle, par sa promesse (« je serais avec vous pour toujours, jusqu’à la fin des temps »(Mt28).
2. Parce qu’il nous a aimés ainsi, nous devenons, au fur et à mesure que nous Le découvrons, capables de L’aimer en retour et à sa manière.
Il attend d’être aimé de façon unique, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force.
LUI, Il nous a aimés ainsi. Et seulement parce que Lui, avec son TOUT, Il peut, Il est dans son droit, de nous demander notre tout.
Dialogue avec le Christ
En lisant cette lettre de Saint Paul, rappelons nous que c’est son amour qui est comme cela...et demandons Lui d' apprendre à aimer à sa façon : « La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais. » (1 Corinthe 13
Résolution
Cherchons, à un moment concret de la journée, à nous donner (à Dieu ou au prochain) avec toute notre personne et de tout notre cœur.
SOURCE : Catholique .org
*
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
*
Méditation sur l’ évangile du jour
De tout notre cœur !
Evangile selon St Marc, chapitre 12, 28-34
Un scribe s’avança vers Jésus et lui demanda : « Quel est le premier de tous les commandements ? »
Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as raison de dire que Dieu est l’Unique et qu’il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Prière d'introduction
« Aujourd’hui ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la voix du Seigneur » psaume 94
Demande
Demandons sincèrement au Seigneur d’ouvrir notre cœur à Sa parole et de prêter l’oreille à Sa voix dans notre temple intérieur. Qu’il nous apprenne peu à peu à reconnaître Sa voix.
Points de réflexion
1. Comment est l’amour de Dieu ?
Avant de nous apprêter à voir comment Dieu attend d’être aimé par les hommes, regardons un instant comment Lui nous a aimés.
Dans ce temps de carême, soyons prêts à contempler Jésus sur la croix.
Découvrons de façon nouvelle, la présence d’un Dieu qui, par amour, se fait chair, et se rend faible. Regardons l’offrande d’amour qu’Il fait sur la croix, et comment ce lieu de souffrance devient pour nous tous LE signe de l’amour total et inconditionnel de notre créateur pour sa créature.
Et regardons aussi d’un nouveau regard sa présence aujourd’hui parmi nous, dans son eucharistie, offrande toujours nouvelle et éternelle, par sa promesse (« je serais avec vous pour toujours, jusqu’à la fin des temps »(Mt28).
2. Parce qu’il nous a aimés ainsi, nous devenons, au fur et à mesure que nous Le découvrons, capables de L’aimer en retour et à sa manière.
Il attend d’être aimé de façon unique, de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force.
LUI, Il nous a aimés ainsi. Et seulement parce que Lui, avec son TOUT, Il peut, Il est dans son droit, de nous demander notre tout.
Dialogue avec le Christ
En lisant cette lettre de Saint Paul, rappelons nous que c’est son amour qui est comme cela...et demandons Lui d' apprendre à aimer à sa façon : « La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n'est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais. » (1 Corinthe 13
Résolution
Cherchons, à un moment concret de la journée, à nous donner (à Dieu ou au prochain) avec toute notre personne et de tout notre cœur.
SOURCE : Catholique .org
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour, Maud,
Bonjour, Manuela
Bonjour, Azur
Bonjour, Nicolas
Bonjour à tous ceux qui aiment la parole de vie.
« Il est écrit que l’homme ne se nourrit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu, 4,4)
« Il faut que l’homme avant tout, ait confiance dans la parole de Dieu, qui conserve la même vertu qu’autrefois, quand elle nourrissait le peuple désert, et lui faisait trouver à la manne les goûts les plus variés » (Théophylacte)
« Si quelqu’un ne se nourrit pas de la parole de Dieu, il n’est pas vivant. » (St Jérôme)
Os Os 14, 2-10 : 1ère lecture ; Ps 80 (81), 12a.7-8a, 8bc-9, 10-11ab, 14.17 ; Mc 12, 28b-34
Le premier des commandements que le Seigneur nous donne, c’est de l’écouter, c'est-à-dire : de tendre l’oreille de notre cœur et de nous faire tout enseignable, de recevoir avec bienveillance sa Parole. Et que nous dit-elle cette Parole ? « Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ». Il n’en est pas d’autre : tous ceux qui prétendent à ce titre « sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés » (Jn 10, . Unique est le Bon Berger, et nous le reconnaissons au fait qu’il « se dessaisit de sa vie pour ses brebis ».
Mais nous sommes sourds, ou plutôt nous refusons d’entendre ; car ce message nous dérange : nous pressentons toute l’exigence qui en découle logiquement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ». Aussi sommes-nous tentés de dire comme le démon : « Ne me tourmente pas, Jésus », ne vois-tu pas que « je me suis effondré par suite de mes fautes » ? (1ère lect.). N’exige pas de moi des choses impossibles. Toi tu es d’en-haut, mais tu vois bien que je suis d’en-bas, de la terre. Passe ton chemin ; je ferai de mon mieux pour éviter l’enfer, ne m’en demande pas plus…
Comme le jeune homme riche, nous nous éloignons tout tristes, le cœur blessé, car dans cette rencontre, s’est réveillée en nous une nostalgie profonde ; nous avons pressenti quelque chose d’indéfinissable : l’espoir d’une vie en vérité, d’un monde meilleur, d’une fraternité entre les hommes plus puissante que toutes les guerres qui nous déchirent.
Ce désir, qui brûle en nos coeurs mais dont la flamme vacille sous la force des vents contraires, est déjà l'oeuvre de la grâce nous invitant à la conversion. Il est important de ne pas le laisser s'éteindre, mais de l'entretenir en revenant à l'essentiel comme la Parole nous y invite aujourd'hui : « Ephraïm, peux-tu me confondre avec les idoles? » Elles sont nombreuses en effet les voix qui nous sollicitent en tout sens. A chacun l'Ennemi distille son discours empoisonné qui n’a d’autre but que de nous éloigner du Christ, c'est-à-dire de « l’unique Seigneur ». Aux uns il argumente à partir de la pluralité des religions pour suggérer que le christianisme ne saurait prétendre être l’unique voie du salut pour tous les hommes ; aux autres il fait miroiter le rêve prométhéen d’un homme divin par nature, qui n’a pas besoin d’un « Sauveur » ; d’autres enfin se laissent séduire par la perspective de posséder toutes sortes de pouvoirs préternaturels qui leur permettraient de dominer sur leurs semblables et d’être eux-mêmes le « Seigneur ». Mais derrière toutes ces stratégies, la seule ambition du « Père du mensonge » est de nous détourner de la rencontre qui mettrait fin à sa domination : celle que nous pourrions faire avec le Christ Jésus à travers sa Parole de vérité, accueillie dans la foi. Voilà pourquoi il nous faut sans cesse revenir en ce lieu pour y écouter le Très-Haut nous déclarer son amour ; nous laisser séduire par ses promesses, et « revenir nous assoir à son ombre », car il l'a promis : « Je les guérirai de leur infidélité, je leur prodiguerai mon amour, je suis revenu de ma colère. Je serai pour Israël comme la rosée, comme le cyprès toujours vert, et c'est moi qui te donne ton fruit » (1ère lect.).
Certes, ce n’est pas du jour au lendemain que nous pourrons l’aimer « de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force ». Il faut laisser à Dieu le temps de nous « guérir de nos infidélités », de nous apprivoiser, de nous combler, pour que triomphant de toutes nos résistances et de toutes nos peurs, nous osions répondre à son amour par le don de tout notre être, dans la force de l’Esprit qu’il nous donne. C’est en vue de cette transformation intérieure que le Seigneur nous « nourrit jour après jour de la fleur du froment » (Ps 80), c'est-à-dire de son Eucharistie, qu’il « nous rassasie avec le miel du Rocher », c'est-à-dire de sa Parole sur laquelle nous sommes invités à bâtir la demeure de notre vie.
Avec tout cela, nous n’en sommes toujours qu’à mi-chemin du précepte ; mais si nous parvenons à accueillir la grâce d’obéir au premier commandement, le second suivra spontanément. Car si « Dieu est l’Unique » objet de notre amour, alors nous aimerons spontanément notre prochain et nous-mêmes en lui, de l’amour dont lui-même nous comblera.
« Père Saint, sois béni d’avoir ouvert devant nous le passage qui nous donne accès à la vraie vie, celle que tu nous offres en abondance en ton Fils et dans l’Esprit. Ne permets pas que trompés par le Menteur, nous édulcorions ta Parole et sombrions dans la présomption et l’idolâtrie. “Reviens de ta juste colère, guéris-nous de nos infidélités et prodigue-nous ton amour” (cf. 1ère lect.). Nous ne voulons pas d’autre Dieu que toi car il n’en est pas d’autre. Toi et toi seul nous a arrachés à la mort de notre péché et “nous as fait monter de nos terres d’Egypte” (Ps 80). Nous voulons nous rassasier du miel de ta Parole et nous nourrir du froment de ton Eucharistie (Ibid.) afin de faire de toute notre vie une action de grâce pour tant de bonté. Alors, dans la force de ton Esprit, nous pourrons t’aimer “de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force ; et aimer notre prochain comme nous-mêmes” dans l’amour qui vient de toi ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
_____________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Bonjour, Manuela
Bonjour, Azur
Bonjour, Nicolas
Bonjour à tous ceux qui aiment la parole de vie.
« Il est écrit que l’homme ne se nourrit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » (Matthieu, 4,4)
« Il faut que l’homme avant tout, ait confiance dans la parole de Dieu, qui conserve la même vertu qu’autrefois, quand elle nourrissait le peuple désert, et lui faisait trouver à la manne les goûts les plus variés » (Théophylacte)
« Si quelqu’un ne se nourrit pas de la parole de Dieu, il n’est pas vivant. » (St Jérôme)
Os Os 14, 2-10 : 1ère lecture ; Ps 80 (81), 12a.7-8a, 8bc-9, 10-11ab, 14.17 ; Mc 12, 28b-34
Le premier des commandements que le Seigneur nous donne, c’est de l’écouter, c'est-à-dire : de tendre l’oreille de notre cœur et de nous faire tout enseignable, de recevoir avec bienveillance sa Parole. Et que nous dit-elle cette Parole ? « Le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur ». Il n’en est pas d’autre : tous ceux qui prétendent à ce titre « sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés » (Jn 10, . Unique est le Bon Berger, et nous le reconnaissons au fait qu’il « se dessaisit de sa vie pour ses brebis ».
Mais nous sommes sourds, ou plutôt nous refusons d’entendre ; car ce message nous dérange : nous pressentons toute l’exigence qui en découle logiquement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force ». Aussi sommes-nous tentés de dire comme le démon : « Ne me tourmente pas, Jésus », ne vois-tu pas que « je me suis effondré par suite de mes fautes » ? (1ère lect.). N’exige pas de moi des choses impossibles. Toi tu es d’en-haut, mais tu vois bien que je suis d’en-bas, de la terre. Passe ton chemin ; je ferai de mon mieux pour éviter l’enfer, ne m’en demande pas plus…
Comme le jeune homme riche, nous nous éloignons tout tristes, le cœur blessé, car dans cette rencontre, s’est réveillée en nous une nostalgie profonde ; nous avons pressenti quelque chose d’indéfinissable : l’espoir d’une vie en vérité, d’un monde meilleur, d’une fraternité entre les hommes plus puissante que toutes les guerres qui nous déchirent.
Ce désir, qui brûle en nos coeurs mais dont la flamme vacille sous la force des vents contraires, est déjà l'oeuvre de la grâce nous invitant à la conversion. Il est important de ne pas le laisser s'éteindre, mais de l'entretenir en revenant à l'essentiel comme la Parole nous y invite aujourd'hui : « Ephraïm, peux-tu me confondre avec les idoles? » Elles sont nombreuses en effet les voix qui nous sollicitent en tout sens. A chacun l'Ennemi distille son discours empoisonné qui n’a d’autre but que de nous éloigner du Christ, c'est-à-dire de « l’unique Seigneur ». Aux uns il argumente à partir de la pluralité des religions pour suggérer que le christianisme ne saurait prétendre être l’unique voie du salut pour tous les hommes ; aux autres il fait miroiter le rêve prométhéen d’un homme divin par nature, qui n’a pas besoin d’un « Sauveur » ; d’autres enfin se laissent séduire par la perspective de posséder toutes sortes de pouvoirs préternaturels qui leur permettraient de dominer sur leurs semblables et d’être eux-mêmes le « Seigneur ». Mais derrière toutes ces stratégies, la seule ambition du « Père du mensonge » est de nous détourner de la rencontre qui mettrait fin à sa domination : celle que nous pourrions faire avec le Christ Jésus à travers sa Parole de vérité, accueillie dans la foi. Voilà pourquoi il nous faut sans cesse revenir en ce lieu pour y écouter le Très-Haut nous déclarer son amour ; nous laisser séduire par ses promesses, et « revenir nous assoir à son ombre », car il l'a promis : « Je les guérirai de leur infidélité, je leur prodiguerai mon amour, je suis revenu de ma colère. Je serai pour Israël comme la rosée, comme le cyprès toujours vert, et c'est moi qui te donne ton fruit » (1ère lect.).
Certes, ce n’est pas du jour au lendemain que nous pourrons l’aimer « de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force ». Il faut laisser à Dieu le temps de nous « guérir de nos infidélités », de nous apprivoiser, de nous combler, pour que triomphant de toutes nos résistances et de toutes nos peurs, nous osions répondre à son amour par le don de tout notre être, dans la force de l’Esprit qu’il nous donne. C’est en vue de cette transformation intérieure que le Seigneur nous « nourrit jour après jour de la fleur du froment » (Ps 80), c'est-à-dire de son Eucharistie, qu’il « nous rassasie avec le miel du Rocher », c'est-à-dire de sa Parole sur laquelle nous sommes invités à bâtir la demeure de notre vie.
Avec tout cela, nous n’en sommes toujours qu’à mi-chemin du précepte ; mais si nous parvenons à accueillir la grâce d’obéir au premier commandement, le second suivra spontanément. Car si « Dieu est l’Unique » objet de notre amour, alors nous aimerons spontanément notre prochain et nous-mêmes en lui, de l’amour dont lui-même nous comblera.
« Père Saint, sois béni d’avoir ouvert devant nous le passage qui nous donne accès à la vraie vie, celle que tu nous offres en abondance en ton Fils et dans l’Esprit. Ne permets pas que trompés par le Menteur, nous édulcorions ta Parole et sombrions dans la présomption et l’idolâtrie. “Reviens de ta juste colère, guéris-nous de nos infidélités et prodigue-nous ton amour” (cf. 1ère lect.). Nous ne voulons pas d’autre Dieu que toi car il n’en est pas d’autre. Toi et toi seul nous a arrachés à la mort de notre péché et “nous as fait monter de nos terres d’Egypte” (Ps 80). Nous voulons nous rassasier du miel de ta Parole et nous nourrir du froment de ton Eucharistie (Ibid.) afin de faire de toute notre vie une action de grâce pour tant de bonté. Alors, dans la force de ton Esprit, nous pourrons t’aimer “de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit et de toute notre force ; et aimer notre prochain comme nous-mêmes” dans l’amour qui vient de toi ».
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
_____________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleue
Bonjour à toutes et à tous
Amitiés
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour etoilebleue
Bonjour à toutes et à tous
Amitiés
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
***
Méditation sur l’ évangile du jour
Le pharisien et le publicain : fausse et vraie justice
Evangile selon St Luc, chapitre 18, 9-14
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : ’Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ’Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !’
Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Prière d'introduction
Prenons un temps de silence, pour prendre conscience de ce que nous nous apprêtons à faire, rencontrer Dieu, notre Père.
Demande
Seigneur, j’ouvre mon cœur aujourd’hui et je m’apprête à écouter Ta voix. Qu’après ce temps de prière, je reprenne plus justement ma vie chrétienne.
Points de réflexion
1. Le pharisien et le publicain s’approchent tout les deux de Dieu.
L’un et l’autre donnent de l’espace à Dieu, et remettent leur vie dans les mains de Dieu.
Mais à la fin de la parabole, Jésus dis qu’après ce temps de prière, un seulement est « devenu juste ». En quoi consiste cette justice ?
Il s’agit de se reconnaître comme on est, face à Dieu et non pas face à l’autre. Le pharisien remercie le Seigneur d’être parfait, ou moins mauvais que son voisin et que ses frères.
Le publicain se reconnait créature face à son Créateur, et il reconnaît son imperfection. N’ayons pas peur de nous mettre face à la Vérité, nous en sortirons fortifiés malgré notre petitesse, et même bien plus que ça, nous serons réellement revêtus de la justice et de la sagesse des enfants de Dieu.
2. Le livre d’osée, (Osée 6,1-6), dans la première lecture nous rappelle que le Seigneur vient !
Il est temps alors de mettre notre vie sous son regard !
Il est temps de mettre notre vie face à l’éternité ! Que veut-il trouver chez sa créature ?
Il veut trouver des hommes qui le connaissent, il désire trouver l’amour et non pas des sacrifices et holocaustes, non pas des gestes et des paroles vides de cœur.
Dialogue avec le Christ
Dans ce temps de carême, temps où le Seigneur vient à nouveau à la recherche de l’homme et lui offre le salut eternel par sa passion et par sa résurrection, je veux renouveler, Seigneur, mon amour dans ma vie en tant que chrétien, et je veux chercher à Te connaître d’avantage, mon Dieu.
Résolution
Renouvelons nos engagements de carême, pour qu’ils naissent d’un cœur aimant et qui cherche à connaître Dieu.
SOURCE : Catholique.org
Le Pharisien et le Publicain
*
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Maud
***
Méditation sur l’ évangile du jour
Le pharisien et le publicain : fausse et vraie justice
Evangile selon St Luc, chapitre 18, 9-14
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : ’Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ’Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !’
Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Prière d'introduction
Prenons un temps de silence, pour prendre conscience de ce que nous nous apprêtons à faire, rencontrer Dieu, notre Père.
Demande
Seigneur, j’ouvre mon cœur aujourd’hui et je m’apprête à écouter Ta voix. Qu’après ce temps de prière, je reprenne plus justement ma vie chrétienne.
Points de réflexion
1. Le pharisien et le publicain s’approchent tout les deux de Dieu.
L’un et l’autre donnent de l’espace à Dieu, et remettent leur vie dans les mains de Dieu.
Mais à la fin de la parabole, Jésus dis qu’après ce temps de prière, un seulement est « devenu juste ». En quoi consiste cette justice ?
Il s’agit de se reconnaître comme on est, face à Dieu et non pas face à l’autre. Le pharisien remercie le Seigneur d’être parfait, ou moins mauvais que son voisin et que ses frères.
Le publicain se reconnait créature face à son Créateur, et il reconnaît son imperfection. N’ayons pas peur de nous mettre face à la Vérité, nous en sortirons fortifiés malgré notre petitesse, et même bien plus que ça, nous serons réellement revêtus de la justice et de la sagesse des enfants de Dieu.
2. Le livre d’osée, (Osée 6,1-6), dans la première lecture nous rappelle que le Seigneur vient !
Il est temps alors de mettre notre vie sous son regard !
Il est temps de mettre notre vie face à l’éternité ! Que veut-il trouver chez sa créature ?
Il veut trouver des hommes qui le connaissent, il désire trouver l’amour et non pas des sacrifices et holocaustes, non pas des gestes et des paroles vides de cœur.
Dialogue avec le Christ
Dans ce temps de carême, temps où le Seigneur vient à nouveau à la recherche de l’homme et lui offre le salut eternel par sa passion et par sa résurrection, je veux renouveler, Seigneur, mon amour dans ma vie en tant que chrétien, et je veux chercher à Te connaître d’avantage, mon Dieu.
Résolution
Renouvelons nos engagements de carême, pour qu’ils naissent d’un cœur aimant et qui cherche à connaître Dieu.
SOURCE : Catholique.org
Le Pharisien et le Publicain
*
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Maud,
Bonjour Manuela,
Bonjour mariejésus,
Bonjour Mamouchou,
Bonjour Clara Vasseur,
Bonjour lacroixlys,
Bonjour Lys999,
Bonjour AZUR,
Bonjour carine,
Bonjour ravie974,
Bonjour Brebis,
Bonjour flou,
Bonjour salome,
Bonjour etoilebleue,
Bonjour à toutes et à tous,
Amitiés,
Nicolas
Samedi 9/3/2013
Sainte Françoise Romaine
3ième Semaine de Carême
(Couleur liturgique : Violet)
Année C
(Première lecture)
Livre d’Osée 6 : 1à6
Fausse et vraie conversion
Les fils d'Israël se disaient entre eux : « Allons ! Revenons au SEIGNEUR ! C'est LUI qui nous a cruellement déchirés, c'est LUI qui nous guérira ; LUI qui nous a meurtris, IL pansera nos blessures. Après deux jours IL nous rendra la vie, le troisième jour IL nous relèvera et nous vivrons en Sa Présence. Efforçons-nous de connaître le SEIGNEUR ; Sa Venue est aussi certaine que celle de l'aurore, elle sera bienfaisante pour nous comme l'ondée, comme les pluies de printemps qui arrosent la Terre. »
Et DIEU répondit : « Que vais-Je te faire, Éphraïm ? Que vais-Je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s'évapore à la première heure. Voilà pourquoi Je vous ai frappés par Mes Prophètes, Je vous ai massacrés par les Paroles de Ma Bouche. Car c'est l'Amour que Je désire, et non les sacrifices, la Connaissance de DIEU, plutôt que les holocaustes.»
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 50 (51) : 3et4, 18et19, 20et21ab
Prière pour obtenir le pardon
Psaume appartenant au répertoire du chef de chorale et au recueil de David.
Il fait allusion à la visite que le Prophète Nathan rendit à David après que celui-ci eut commis adultère avec Bethsabée.
(Psaume 50 (51) entièrement)
R/ C'est l'amour que TU veux, et non les sacrifices
Pitié pour moi, mon DIEU, dans Ton Amour, selon Ta Grande Miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. R/
Si j'offre un sacrifice, TU n'en veux pas,
TU n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à DIEU, c'est un esprit brisé ;
TU ne repousses pas, ô mon DIEU, un cœur brisé et broyé. R/
Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors TU accepteras de justes sacrifices,
oblations et holocaustes sur Ton Autel. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 18 : 9à14
Acclamation de l’Évangile :
Tes Paroles, SEIGNEUR, sont l'Esprit et la Vie. Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR. Tes Paroles, SEIGNEUR, sont l'Esprit et la Vie. (cf. Ps 94, 08)
Le pharisien et le publicain : fausse et vraie justice
JÉSUS dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon DIEU, je TE rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.'
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le Ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon DIEU, prends pitié du pécheur que je suis !'
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, Je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=09/03/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Manuela,
Bonjour mariejésus,
Bonjour Mamouchou,
Bonjour Clara Vasseur,
Bonjour lacroixlys,
Bonjour Lys999,
Bonjour AZUR,
Bonjour carine,
Bonjour ravie974,
Bonjour Brebis,
Bonjour flou,
Bonjour salome,
Bonjour etoilebleue,
Bonjour à toutes et à tous,
Amitiés,
Nicolas
Samedi 9/3/2013
Sainte Françoise Romaine
3ième Semaine de Carême
(Couleur liturgique : Violet)
Année C
(Première lecture)
Livre d’Osée 6 : 1à6
Fausse et vraie conversion
Les fils d'Israël se disaient entre eux : « Allons ! Revenons au SEIGNEUR ! C'est LUI qui nous a cruellement déchirés, c'est LUI qui nous guérira ; LUI qui nous a meurtris, IL pansera nos blessures. Après deux jours IL nous rendra la vie, le troisième jour IL nous relèvera et nous vivrons en Sa Présence. Efforçons-nous de connaître le SEIGNEUR ; Sa Venue est aussi certaine que celle de l'aurore, elle sera bienfaisante pour nous comme l'ondée, comme les pluies de printemps qui arrosent la Terre. »
Et DIEU répondit : « Que vais-Je te faire, Éphraïm ? Que vais-Je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s'évapore à la première heure. Voilà pourquoi Je vous ai frappés par Mes Prophètes, Je vous ai massacrés par les Paroles de Ma Bouche. Car c'est l'Amour que Je désire, et non les sacrifices, la Connaissance de DIEU, plutôt que les holocaustes.»
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 50 (51) : 3et4, 18et19, 20et21ab
Prière pour obtenir le pardon
Psaume appartenant au répertoire du chef de chorale et au recueil de David.
Il fait allusion à la visite que le Prophète Nathan rendit à David après que celui-ci eut commis adultère avec Bethsabée.
(Psaume 50 (51) entièrement)
R/ C'est l'amour que TU veux, et non les sacrifices
Pitié pour moi, mon DIEU, dans Ton Amour, selon Ta Grande Miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense. R/
Si j'offre un sacrifice, TU n'en veux pas,
TU n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à DIEU, c'est un esprit brisé ;
TU ne repousses pas, ô mon DIEU, un cœur brisé et broyé. R/
Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors TU accepteras de justes sacrifices,
oblations et holocaustes sur Ton Autel. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 18 : 9à14
Acclamation de l’Évangile :
Tes Paroles, SEIGNEUR, sont l'Esprit et la Vie. Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR. Tes Paroles, SEIGNEUR, sont l'Esprit et la Vie. (cf. Ps 94, 08)
Le pharisien et le publicain : fausse et vraie justice
JÉSUS dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon DIEU, je TE rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.'
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le Ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon DIEU, prends pitié du pécheur que je suis !'
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, Je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=09/03/2013
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Le pharisien et le publicain : fausse et vraie justice
Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=68
Évangile + commentaire (audio)
http://www.radio-fidelite.com/evangcom.php?jour=68
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
MERCI pour La Parole de Dieu
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4319
Localisation : France
Inscription : 28/10/2009
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Maud,
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Azur,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Carine,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur" !
« Que vais-je te faire, Ephraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s’évapore à la première heure » (Première lecture : Os 6, 1-6). Pourquoi cette plainte du Cœur de Dieu ? Pourquoi ce gémissement impuissant ? Les fils d’Israël ne sont-ils pas pleins de bonnes intentions ? Ne viennent-ils pas d’exprimer la décision de se convertir, de revenir au Seigneur et de chercher sa face ?
Sans doute, mais leur discours trahit que leur cœur est encore loin de Dieu ; ils ne le connaissent pas vraiment. D’ailleurs ce n’est pas à lui qu’ils s’adressent : il s’agit d’une délibération collective qui parle du Seigneur à la troisième personne.
Comme le fils prodigue, leur contrition est intéressée : ils veulent échapper au châtiment et jouir de la bénédiction du ciel mais sans s’engager vraiment envers Dieu dans une relation filiale. Leurs paroles trahissent même un arrière-fond de revendication : « puisqu’il nous a déchiré, qu’il nous guérisse ; puisqu’il nous a meurtris, qu’il panse nos blessures » ; voire de complot : « allons-y, pour sûr « il » sera bienfaisant, et nous nous vivrons à nouveau en sa présence ». Devant ce marchandage, voire ce chantage, le Seigneur proteste douloureusement : « c’est l’amour que je désire et non les sacrifices ».
Le psalmiste a compris la leçon ; aussi confesse-t-il : « le sacrifice qui plaît à Dieu c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu un cœur brisé et broyé » de repentir. Voilà ce qui fait cruellement défaut dans l’attitude des fils d’Israël, comme dans celle du pharisien de la parabole proposée par Jésus dans l’Evangile.
La traduction de Gen 1,26 la plus proche du sens hébreux serait selon les spécialistes : « Dieu crée l’homme debout » (nous traduisons habituellement : « à son image »). Nous avons hélas perdu la dignité de cette position par le péché qui nous courbe vers la terre. Jésus seul peut nous « relever » dans la puissance de sa résurrection et nous donner de nous tenir à nouveau « debout » devant notre Dieu. Or, le pharisien adopte cette attitude comme un droit qu’il posséderait par nature - ou en raison de son appartenance au peuple élu - oubliant l’abîme qui le sépare du Très-Haut. Son discours confirme cette suffisance : il « rend grâce » certes, mais c’est davantage pour étaler sa « justice » - acquise par ses bonnes œuvres - que pour glorifier Dieu, dont il n’attend apparemment rien ; il ne formule en tout cas aucune demande. Le publicain par contre adopte spontanément l’attitude juste, l’attitude vraie : il sait combien son péché l’éloigne du Seigneur ; c’est pourquoi il se tient « à distance », n’osant pas « lever les yeux vers le ciel », mais les gardant tournés vers la terre, s’abaissant devant son Dieu. La prière, qui exprime le repentir de son cœur est une confession de foi : « Mon Dieu » ; une supplication : « prends pitié » ; et un aveu : « du pécheur que je suis ».
Le psaume 50 (51) reprend cette humble prière pour en expliciter toutes les harmoniques et en faire le plus bel hymne de pénitence qui soit monté vers le ciel ; hymne inspiré que le Seigneur met à notre disposition pour que notre cœur en le méditant, puisse se mettre au diapason du sien et accueillir son pardon : « quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui qui était devenu juste ».
« “Seigneur Jésus, Fils de Dieu, Sauveur, prends pitié de moi, pécheur”. Que cette prière comme une flèche traverse les nuées et parvienne jusqu’à toi, Seigneur. Je ne suis pas capable de faire de longues oraisons : mes distractions et mes soucis me rejoignent et m’envahissent. Je ne suis pas capable de prouesses ascétiques : ma volonté est trop faible, je ne tiens pas mes résolutions. Mais je t’offre ce que je peux : ces cris que je lance vers toi ; autant pour me rappeler que je suis sous ton regard, que pour invoquer ta miséricorde sur le pauvre type que je suis : “Seigneur Jésus, Fils de Dieu, Sauveur, prends pitié de moi, pécheur”. Inscrit cette prière sur mon cœur en lettres de feu, qu’elle ne quitte pas ma mémoire ; que je la murmure jour et nuit, que je sois levé ou que je sois couché ; et qu’elle monte vers toi avec mon dernier souffle quand tu rappelleras mon âme, et que l’heure sera venue de me présenter devant toi. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
_________________________________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Bonjour Manuela,
Bonjour Nicolas,
Bonjour Azur,
Bonjour MarieJésus,
Bonjour Carine,
Bonjour à vous tous qui aimez la Parole de Vie : "Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur" !
« Que vais-je te faire, Ephraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s’évapore à la première heure » (Première lecture : Os 6, 1-6). Pourquoi cette plainte du Cœur de Dieu ? Pourquoi ce gémissement impuissant ? Les fils d’Israël ne sont-ils pas pleins de bonnes intentions ? Ne viennent-ils pas d’exprimer la décision de se convertir, de revenir au Seigneur et de chercher sa face ?
Sans doute, mais leur discours trahit que leur cœur est encore loin de Dieu ; ils ne le connaissent pas vraiment. D’ailleurs ce n’est pas à lui qu’ils s’adressent : il s’agit d’une délibération collective qui parle du Seigneur à la troisième personne.
Comme le fils prodigue, leur contrition est intéressée : ils veulent échapper au châtiment et jouir de la bénédiction du ciel mais sans s’engager vraiment envers Dieu dans une relation filiale. Leurs paroles trahissent même un arrière-fond de revendication : « puisqu’il nous a déchiré, qu’il nous guérisse ; puisqu’il nous a meurtris, qu’il panse nos blessures » ; voire de complot : « allons-y, pour sûr « il » sera bienfaisant, et nous nous vivrons à nouveau en sa présence ». Devant ce marchandage, voire ce chantage, le Seigneur proteste douloureusement : « c’est l’amour que je désire et non les sacrifices ».
Le psalmiste a compris la leçon ; aussi confesse-t-il : « le sacrifice qui plaît à Dieu c’est un esprit brisé ; tu ne repousses pas, ô mon Dieu un cœur brisé et broyé » de repentir. Voilà ce qui fait cruellement défaut dans l’attitude des fils d’Israël, comme dans celle du pharisien de la parabole proposée par Jésus dans l’Evangile.
La traduction de Gen 1,26 la plus proche du sens hébreux serait selon les spécialistes : « Dieu crée l’homme debout » (nous traduisons habituellement : « à son image »). Nous avons hélas perdu la dignité de cette position par le péché qui nous courbe vers la terre. Jésus seul peut nous « relever » dans la puissance de sa résurrection et nous donner de nous tenir à nouveau « debout » devant notre Dieu. Or, le pharisien adopte cette attitude comme un droit qu’il posséderait par nature - ou en raison de son appartenance au peuple élu - oubliant l’abîme qui le sépare du Très-Haut. Son discours confirme cette suffisance : il « rend grâce » certes, mais c’est davantage pour étaler sa « justice » - acquise par ses bonnes œuvres - que pour glorifier Dieu, dont il n’attend apparemment rien ; il ne formule en tout cas aucune demande. Le publicain par contre adopte spontanément l’attitude juste, l’attitude vraie : il sait combien son péché l’éloigne du Seigneur ; c’est pourquoi il se tient « à distance », n’osant pas « lever les yeux vers le ciel », mais les gardant tournés vers la terre, s’abaissant devant son Dieu. La prière, qui exprime le repentir de son cœur est une confession de foi : « Mon Dieu » ; une supplication : « prends pitié » ; et un aveu : « du pécheur que je suis ».
Le psaume 50 (51) reprend cette humble prière pour en expliciter toutes les harmoniques et en faire le plus bel hymne de pénitence qui soit monté vers le ciel ; hymne inspiré que le Seigneur met à notre disposition pour que notre cœur en le méditant, puisse se mettre au diapason du sien et accueillir son pardon : « quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui qui était devenu juste ».
« “Seigneur Jésus, Fils de Dieu, Sauveur, prends pitié de moi, pécheur”. Que cette prière comme une flèche traverse les nuées et parvienne jusqu’à toi, Seigneur. Je ne suis pas capable de faire de longues oraisons : mes distractions et mes soucis me rejoignent et m’envahissent. Je ne suis pas capable de prouesses ascétiques : ma volonté est trop faible, je ne tiens pas mes résolutions. Mais je t’offre ce que je peux : ces cris que je lance vers toi ; autant pour me rappeler que je suis sous ton regard, que pour invoquer ta miséricorde sur le pauvre type que je suis : “Seigneur Jésus, Fils de Dieu, Sauveur, prends pitié de moi, pécheur”. Inscrit cette prière sur mon cœur en lettres de feu, qu’elle ne quitte pas ma mémoire ; que je la murmure jour et nuit, que je sois levé ou que je sois couché ; et qu’elle monte vers toi avec mon dernier souffle quand tu rappelleras mon âme, et que l’heure sera venue de me présenter devant toi. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
_________________________________________________________________________________________________________
"Quand je dis Dieu, c'est un poème, c'est une étoile dans ma vie, du feu qui coule dans mes veines, un grand soleil pour aujourd'hui !"
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour Carine
Bonjour etoilebleue
Bonjours à tous
Merci
Amitiés
Bonjour Maud
Bonjour Azur
Bonjour Carine
Bonjour etoilebleue
Bonjours à tous
Merci
Amitiés
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Manuela!
Bonjour à toutes et à tous!
Maud, Etoilebleue!
Nicolas: c'est quand même nettement mieux quand tu postes!
Bonjour à toutes et à tous!
Maud, Etoilebleue!
Nicolas: c'est quand même nettement mieux quand tu postes!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1742
Localisation : France
Inscription : 12/07/2012
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Nicolas
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
Maud
****
Méditation sur l’ évangile du jour
Je vais retourner
Evangile selon St Luc, chapitre 15, 1-11
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
Jésus disait cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ’Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.’
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : ’Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils...’
Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent la fête.
Prière d'introduction
Père, ouvre les yeux de mon esprit afin que je puisse reconnaître ma pauvreté et la grandeur de Ton amour pour moi.
Demande
Accepter ma pauvreté et ma faiblesse, comme mon lieu de rencontre avec Dieu.
Points de réflexion
1. « Alors il réfléchit ».
Le fils prodigue est parti de sa maison riche ; avec beaucoup de richesses matérielles et humaines.
Il a tout gaspillé, car il a voulu les utiliser pour son propre plaisir. Arrivé à la pauvreté la plus absolue, il se rend compte que toutes ces choses sont superficielles.
Même ses qualités humaines ne lui suffisent plus. Il réfléchit, ce qui veut dire qu ?il entre en soi. Cet acte exige du courage.
Là, enlevés tous les masques, il doit faire face à une pauvreté aussi intérieure qu’extérieure.
2. « Je rentrerai chez moi ».
Détourné de l’amour de son Père, ce fils est le plus pauvre de tous.
Et c’est grâce à cette conscience que sa vie retrouve son sens : il est appelé être fils d’un Père qui nous aime sans limite.
3. Qu’est-ce que c’est être fils ?
Ste Thérèse de l’Enfant Jésus dit que « c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père ; c’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune. (...) » D.E 6 août.
Dieu n’a pas besoin qu’on gagne des mérites (une fortune) ni qu’on essaie de lui montrer qu’on peut faire des choses « comme un grand » sans son aide et son amour.
Dialogue avec le Christ
Quels sont les masques que je garde qui m’empêchent de me présenter devant le Père tel que je suis ? Où est-ce que je cherche encore à gagner une « fortune » intérieure ? Quelles sont les inquiétudes qui me séparent du Seigneur ?
Résolution
Accepter ma responsabilité lorsque j’éprouve la tentation de me justifier, et remettre ce que j’ai fait au Seigneur, avec une confiance totale en sa miséricorde.
SOURCE : Catholique.org
Le retour du Fils
*
Bonjour Manuela
Bonjour AZUR
Bonjour etoilebleue
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que ce Saint dimanche soit béni par le Seigneur et éclairé par Sa divine Lumière
Maud
****
Méditation sur l’ évangile du jour
Je vais retourner
Evangile selon St Luc, chapitre 15, 1-11
Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
Jésus disait cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : ’Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ’Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.’
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : ’Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils...’
Mais le père dit à ses domestiques : ’Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent la fête.
Prière d'introduction
Père, ouvre les yeux de mon esprit afin que je puisse reconnaître ma pauvreté et la grandeur de Ton amour pour moi.
Demande
Accepter ma pauvreté et ma faiblesse, comme mon lieu de rencontre avec Dieu.
Points de réflexion
1. « Alors il réfléchit ».
Le fils prodigue est parti de sa maison riche ; avec beaucoup de richesses matérielles et humaines.
Il a tout gaspillé, car il a voulu les utiliser pour son propre plaisir. Arrivé à la pauvreté la plus absolue, il se rend compte que toutes ces choses sont superficielles.
Même ses qualités humaines ne lui suffisent plus. Il réfléchit, ce qui veut dire qu ?il entre en soi. Cet acte exige du courage.
Là, enlevés tous les masques, il doit faire face à une pauvreté aussi intérieure qu’extérieure.
2. « Je rentrerai chez moi ».
Détourné de l’amour de son Père, ce fils est le plus pauvre de tous.
Et c’est grâce à cette conscience que sa vie retrouve son sens : il est appelé être fils d’un Père qui nous aime sans limite.
3. Qu’est-ce que c’est être fils ?
Ste Thérèse de l’Enfant Jésus dit que « c’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père ; c’est ne s’inquiéter de rien, ne point gagner de fortune. (...) » D.E 6 août.
Dieu n’a pas besoin qu’on gagne des mérites (une fortune) ni qu’on essaie de lui montrer qu’on peut faire des choses « comme un grand » sans son aide et son amour.
Dialogue avec le Christ
Quels sont les masques que je garde qui m’empêchent de me présenter devant le Père tel que je suis ? Où est-ce que je cherche encore à gagner une « fortune » intérieure ? Quelles sont les inquiétudes qui me séparent du Seigneur ?
Résolution
Accepter ma responsabilité lorsque j’éprouve la tentation de me justifier, et remettre ce que j’ai fait au Seigneur, avec une confiance totale en sa miséricorde.
SOURCE : Catholique.org
Le retour du Fils
*
Dernière édition par Maud le Dim 10 Mar 2013 - 20:24, édité 1 fois
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
- Messages : 14722
Localisation : France
Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Maud,
Bonjour Manuela,
Bonjour mariejésus,
Bonjour Mamouchou,
Bonjour Clara Vasseur,
Bonjour lacroixlys,
Bonjour Lys999,
Bonjour AZUR, merci de votre amitié
Bonjour carine,
Bonjour ravie974,
Bonjour Brebis,
Bonjour flou,
Bonjour salome,
Bonjour etoilebleue,
Bonjour à toutes et à tous,
Que la Paix du CHRIST soit toujours dans notre coeur
Amitiés,
Nicolas
Dimanche 10/3/2013
4ième Dimanche de Carême
(Couleur liturgique : Violet)
Année C
(Première lecture)
Livre de Josué 5 : 10à12
L'arrivée en Terre Promise et la célébration de la Pâque
Après le passage du Jourdain, les fils d'Israël campèrent à Guilgal et célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, vers le soir, dans la plaine de Jéricho.
Le lendemain de la Pâque, ils mangèrent les produits de cette terre : des pains sans levain et des épis grillés.
À partir de ce jour, la manne cessa de tomber, puisqu'ils mangeaient les produits de la terre. Il n'y avait plus de manne pour les fils d'Israël, qui mangèrent cette année-là ce qu'ils récoltèrent sur la terre de Canaan.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 33 (34) : 2et3, 4et5, 6et7
Le SEIGNEUR m’a délivré de toutes mes craintes
Du recueil de David. Devant Abimélek, David s’était fait passer pour fou. Après avoir été mis à la porte par celui-ci, il prononça les paroles que voici.
(Psaume 33 (34) entièrement)
R/ Goûtez et voyez comme est Bon le SEIGNEUR
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
Sa Louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le SEIGNEUR :
que les pauvres m'entendent et soient en fête ! R/
Magnifiez avec moi le SEIGNEUR,
exaltons tous ensemble Son NOM.
Je cherche le SEIGNEUR, IL me répond :
de toutes mes frayeurs, IL me délivre. R/
Qui regarde vers LUI resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le SEIGNEUR entend :
IL le sauve de toutes ses angoisses. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Seconde lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5 : 17à21
Réconciliés avec DIEU par le CHRIST
Frères, si quelqu'un est en JÉSUS CHRIST, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà né.
Tout cela vient de DIEU : IL nous a réconciliés avec LUI par le CHRIST, et IL nous a donné pour ministère de travailler à cette réconciliation.
Car c'est bien DIEU qui, dans le CHRIST, réconciliait le monde avec LUI ; IL effaçait pour tous les hommes le compte de leurs péchés, et IL mettait dans notre bouche la Parole de la Réconciliation.
Nous sommes donc les ambassadeurs du CHRIST, et par nous c'est DIEU LUI-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au NOM du CHRIST, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec DIEU.
Celui qui n'a pas connu le péché, DIEU L'a pour nous identifié au péché des hommes, afin que, grâce à LUI, nous soyons identifiés à la Justice de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 15 : 1à3, 11à32
Acclamation de l’Évangile :
Gloire et Louange à TOI, SEIGNEUR JÉSUS. Comme la tendresse d'un père pour son enfant, le SEIGNEUR est Tendresse et Pitié, Lent à la Colère et Plein d'Amour. Gloire et Louange à TOI, SEIGNEUR JÉSUS. (cf. Ps 102, 8.13)
Parabole du père et de ses deux fils
Les publicains et les pécheurs venaient tous à JÉSUS pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre LUI : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et IL mange avec eux ! »
Alors JÉSUS leur dit cette parabole :
JÉSUS disait cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le Ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers.'
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le Ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...'
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. À son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé.'
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !'
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=10/03/2013
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour Manuela,
Bonjour mariejésus,
Bonjour Mamouchou,
Bonjour Clara Vasseur,
Bonjour lacroixlys,
Bonjour Lys999,
Bonjour AZUR, merci de votre amitié
Bonjour carine,
Bonjour ravie974,
Bonjour Brebis,
Bonjour flou,
Bonjour salome,
Bonjour etoilebleue,
Bonjour à toutes et à tous,
Que la Paix du CHRIST soit toujours dans notre coeur
Amitiés,
Nicolas
Dimanche 10/3/2013
4ième Dimanche de Carême
(Couleur liturgique : Violet)
Année C
(Première lecture)
Livre de Josué 5 : 10à12
L'arrivée en Terre Promise et la célébration de la Pâque
Après le passage du Jourdain, les fils d'Israël campèrent à Guilgal et célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, vers le soir, dans la plaine de Jéricho.
Le lendemain de la Pâque, ils mangèrent les produits de cette terre : des pains sans levain et des épis grillés.
À partir de ce jour, la manne cessa de tomber, puisqu'ils mangeaient les produits de la terre. Il n'y avait plus de manne pour les fils d'Israël, qui mangèrent cette année-là ce qu'ils récoltèrent sur la terre de Canaan.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Psaume 33 (34) : 2et3, 4et5, 6et7
Le SEIGNEUR m’a délivré de toutes mes craintes
Du recueil de David. Devant Abimélek, David s’était fait passer pour fou. Après avoir été mis à la porte par celui-ci, il prononça les paroles que voici.
(Psaume 33 (34) entièrement)
R/ Goûtez et voyez comme est Bon le SEIGNEUR
Je bénirai le SEIGNEUR en tout temps,
Sa Louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le SEIGNEUR :
que les pauvres m'entendent et soient en fête ! R/
Magnifiez avec moi le SEIGNEUR,
exaltons tous ensemble Son NOM.
Je cherche le SEIGNEUR, IL me répond :
de toutes mes frayeurs, IL me délivre. R/
Qui regarde vers LUI resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le SEIGNEUR entend :
IL le sauve de toutes ses angoisses. R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
(Deuxième lecture)
Seconde lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 5 : 17à21
Réconciliés avec DIEU par le CHRIST
Frères, si quelqu'un est en JÉSUS CHRIST, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà né.
Tout cela vient de DIEU : IL nous a réconciliés avec LUI par le CHRIST, et IL nous a donné pour ministère de travailler à cette réconciliation.
Car c'est bien DIEU qui, dans le CHRIST, réconciliait le monde avec LUI ; IL effaçait pour tous les hommes le compte de leurs péchés, et IL mettait dans notre bouche la Parole de la Réconciliation.
Nous sommes donc les ambassadeurs du CHRIST, et par nous c'est DIEU LUI-même qui, en fait, vous adresse un appel. Au NOM du CHRIST, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec DIEU.
Celui qui n'a pas connu le péché, DIEU L'a pour nous identifié au péché des hommes, afin que, grâce à LUI, nous soyons identifiés à la Justice de DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 15 : 1à3, 11à32
Acclamation de l’Évangile :
Gloire et Louange à TOI, SEIGNEUR JÉSUS. Comme la tendresse d'un père pour son enfant, le SEIGNEUR est Tendresse et Pitié, Lent à la Colère et Plein d'Amour. Gloire et Louange à TOI, SEIGNEUR JÉSUS. (cf. Ps 102, 8.13)
Parabole du père et de ses deux fils
Les publicains et les pécheurs venaient tous à JÉSUS pour l'écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre LUI : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et IL mange avec eux ! »
Alors JÉSUS leur dit cette parabole :
JÉSUS disait cette parabole : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : 'Père, donne-moi la part d'héritage qui me revient.' Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu'il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s'embaucher chez un homme du pays qui l'envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : 'Tant d'ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j'ai péché contre le Ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils. Prends-moi comme l'un de tes ouvriers.'
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l'aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : 'Père, j'ai péché contre le Ciel et contre toi. Je ne mérite plus d'être appelé ton fils...'
Mais le père dit à ses domestiques : 'Vite, apportez le plus beau vêtement pour l'habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.' Et ils commencèrent la fête.
Le fils aîné était aux champs. À son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait.
Celui-ci répondit : 'C'est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu'il a vu revenir son fils en bonne santé.'
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d'entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.
Mais il répliqua : 'Il y a tant d'années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !'
Le père répondit : 'Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=10/03/2013
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Merci pour ces psaumes et cet extrait du livre de Josué.
Fraternellement
Fraternellement
mariejesus- En adoration
- Messages : 2642
Age : 37
Inscription : 09/07/2012
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo) 1er partie
Bonjour Manuela!
Bonjour Etoilebleue!
Bonjour à toutes et à tous!
Maud, ,Nicolas!
Psaume 33 (en entier) de KTO:
Bonjour Etoilebleue!
Bonjour à toutes et à tous!
Maud, ,Nicolas!
Psaume 33 (en entier) de KTO:
AZUR- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1742
Localisation : France
Inscription : 12/07/2012
Page 28 sur 34 • 1 ... 15 ... 27, 28, 29 ... 34
Sujets similaires
» Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
» Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
» Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo)
» Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
» 2-Textes du jour et commentaires (audio et vidéo)
» Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
» Méditation du jour et les Textes, commentaires(audio,vidéo)
» Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
» 2-Textes du jour et commentaires (audio et vidéo)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum